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16 janvier 2020

CES HARKIS AFGHANS QU’ON ABANDONNE

Par José Castano

« L’avenir, c’est la trahison des promesses »(Daniel PENNAC)

            Après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, une opération de l’OTAN fut lancée en Afghanistan dans le but « d’éradiquer le terrorisme ». La France en fit partie et envoya en 13 ans plus de 70 000 soldats dont 90 perdirent la vie.

            L’objectif avoué était d’éliminer Ben Laden, chasser les talibans de Kaboul, détruire les camps d’entraînement d’Al Qaïda et reconstituer une armée afghane. Dans cette optique, la France fit appel à des centaines d’interprètes indispensables dans la conquête du terrain, la négociation avec les chefs de tribus et l’interrogatoire des prisonniers islamistes. Ils étaient, en outre, chargés de mettre en place des barrages sur les routes, d’entrer dans les maisons des villageois, de leur demander de sortir avant que les forces françaises procèdent à des fouilles. « Les Français ne connaissent pas la culture afghane. C’était donc à l’interprète afghan d’entrer et d’avertir les occupants, surtout les femmes », explique l’un d’eux.

Pour la plupart, ces traducteurs étaient des jeunes, éduqués, issus de la classe moyenne-supérieure que les militaires français étaient allés chercher directement dans le lycée français de Kaboul ou dans les universités.

Quand les soldats du dispositif international quittèrent définitivement l’Afghanistan (les Français ont entamé leur retrait graduel en 2012 pour l’achever en décembre 2014), ils laissèrent derrière eux non seulement une tragique incertitude sur l’avenir du pays, mais aussi des milliers d’Afghans très inquiets pour leur propre avenir, pour leur propre vie : les interprètes… estimés à 700 quant à la partie française.

Pour l’armée française, la question de l’avenir de ces traducteurs était d’autant plus sensible que notre histoire militaire reste marquée à jamais par la répudiation puis le massacre de milliers de harkis en Algérie.

Qu’allait décider le gouvernement français face à une situation qui n’était rien d’autre que le prolongement historique de l’abandon de ces Musulmans fidèles à la France ? La réponse est cruelle ! Ces traducteurs allaient –comme les harkis- être abandonnés et livrés avec leur famille à la vindicte des talibans.

« On a partagé les risques avec les militaires français, on se sent frères d’armes avec eux et aujourd’hui, ils nous laissent tomber ». Ce fut le cri de détresse lancé par ces hommes !

« L'histoire, comme une idiote, mécaniquement se répète » disait Paul Morand. Rien n’est plus vrai !

Des voix (notamment parmi les militaires) s’élevant pour dénoncer la gravité de la situation, Emmanuel Macron, dans une vidéo de février 2017 lors de la campagne présidentielle, eut des mots forts. Comparant la situation de ces anciens interprètes de l'armée française à celle des harkis, il évoquait la « trahison » de la France envers ceux qui l'avaient servie et expliquait alors : « Nous avons commis une faute comparable avec nos interprètes afghans »… sans pour autant, une fois élu, entreprendre quoi que ce soit pour leur venir en aide.

Dès le départ des forces occidentales d’Afghanistan, les interprètes reçurent des menaces de mort souvent suivies d’effets… En effet, ces hommes étaient perçus comme des traîtres par les talibans qui les accusaient d’avoir « collaboré avec l’ennemi ». Leurs vies et celles de leurs familles étaient désormais en danger.

On se souvient, entre autres, de ce traducteur opérant pour les Américains, décapité et dont la vidéo fut diffusée sur les réseaux sociaux…

Tous sollicitèrent les nations avec lesquelles ils avaient collaboré et demandèrent un visa leur permettant d’obtenir l’asile politique… Seuls, quelques-uns eurent satisfaction.

Parmi eux, un homme de 33 ans, marié et père de trois petits garçons : Qader Daoudzai. Cet ancien interprète afghan qui avait affronté les talibans au côté des soldats américains, avait rejoint entre 2010 et 2012 les forces françaises en Afghanistan. Au départ de ces dernières, comme ses collègues, il se savait menacé par les islamistes et, dans une lettre adressée au Parlement français, avait demandé un visa pour venir en France, ajoutant : « J'aimerais aussi dire que depuis que les forces françaises ont quitté l'Afghanistan, nous n'avons reçu aucune aide de leur part, ils nous ont complètement oubliés, ils n'en ont rien à faire de nos vies maintenant » 

La réponse lui parvint en 2015… cinglante… inhumaine : Refusé !... sans la moindre explication… Réponse aux antipodes de l’assertion de Caroline Decroix, vice-présidente de l'Association des anciens interprètes afghans de l'armée française, « En France, les anciens auxiliaires afghans de l'armée française qui ont déposé une demande d'asile ont tous obtenu le statut de réfugié ».

En vérité, seule, une centaine d’entre-eux ont obtenu un visa pour la France.

« À partir de maintenant, je suis mort !» confia à ses proches Qader Daoudzai, quand il eut connaissance de ce rejet.

Le 20 octobre 2018, jour des élections législatives, un attentat-suicide dans un bureau de vote à Kaboul coûta la vie à 78 Afghans. Parmi les débris humains, on identifia Qader Daoudzai, déchiqueté par la bombe. La « justice » des talibans était passée par là !

 

José CASTANO                                                                       

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A

Sauver de la mort ces nouveaux Harkis : les interprètes afghans de l’armée française

Pour lire la suite : Cliquez sur ces trois liens :

·        Sauver les interprètes afghans

·        Action en faveur des interprètes afghans

·        Nos interprètes Afghans, les nouveaux oubliés de la France 

Site : www.secoursdefrance.com – Courriel : contact@secoursdefrance.com

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« LA  KAHENA »au Cercle Algérianiste du GRAND AVIGNON

« La fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord »

Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, conquis à la chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de la Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Dihia (c’était elle) possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute…

Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons.

L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche…

C’est à travers des faits réels, des visions pleines de couleur, de vérité et de vie, que l’auteur –en s’appuyant sur les travaux d’éminents historiens tels que Ibn-Khaldoun, Gautier, Gsell, Marçais- retrace l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple.

Cette conférence organisée par le Cercle Algérianiste du GRAND AVIGNON  sera donnée par José CASTANO, Samedi 25 Janvier15h - à la Salle des Conférences de la Mairie de Villeneuve-Les-Avignon (30400), située Place Jean Jaurès. Entrée libre.

Contact : cerclealgerianiste-gdavi@orange.fr

Tel. 04.90.86.85.80 – 06.84.17.58.81

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7 janvier 2020

COUSCOUS - origine

ÉTUDES HISTORIQUES SUR LE COUSCOUS

            Le débat sur l’origine du couscous est loin d’être secondaire. Ce plat ancestral berbère démontre qu’il n'a rien d'Arabe comme beaucoup le pense (Il n’y a pas de blé en Arabie) mais qu'il doit sa popularité mondiale à la colonisation Française de l’Algérie donc Pied-Noir.
           Dans mes souvenirs avant 1954 on disposait de semoule pour la graine séchée type Ricci mais il fallait la rouler humectée manuellement ce qui ne favorisait la consommation de masse dans des collectivités nombreuses comme à l'armée ou elle est arrivée seulement  après 1956. En Espagne pourtant occupée plusieurs siècles par les Arabo Berbères nous n'avons pas retrouvé de couscous avant 1962 sauf dans la province de Melilla avec des traces intrinsèques de couscous plutôt une vague semoule comme les Migas.

           Si l’on respecte la recette traditionnelle, on part de la semoule de blé dur que l’on va travailler avec science à la main en effectuant un roulage bien précis. Mais heureusement pour nous, on trouve très facilement le couscous prêt à l’emploi que l’on devra juste déposer dans le panier vapeur du couscoussier avec un peu de beurre ou d’huile et qui s’imprégnera peu à peu des parfums envoûtants des légumes et épices mêlés. Tout le secret d’un bon couscous réside dans cette longue imprégnation aussi, on ne peut que conseiller aux amateurs d’investir dans un couscoussier, cocotte incontournable avec son compartiment vapeur.

           Ce qui est certain c'est que le couscous (ksekou) est bien d'origine Berbère d'A.F.N et non Arabe et encore moins Gauloise. L'Algérie n'existait pas encore qu'il était réalisé et consommé localement par les berbères depuis plus de 2000 ans et n'a été adopté par les occupants Arabes qu'à partir de l'an 700. L’Algérie, le Maroc et la Tunisie n'existaient pas encore que les berbères mangeaient déjà du couscous.

           C'était un plat berbère à l'origine réservé à une population locale et ce n’est que grâce à la colonisation Française que la production et la consommation de masse s'est répandue dans le monde. Le couscous est produit en masse depuis 1853 grâce à la technique de séchage rapide et ingénieuse du colon RICCI à Blida et au roulage de FERRERO à Bou Saâda.

           Depuis ces avancées techniques dans l'agroalimentaire ce plat a littéralement explosé en quantité et en qualité, classé au patrimoine de l'humanité avec une bonne collaboration Pied noir Franco/Algérienne. La semoule de blé dur était avant ces progrès roulée à la main et cuite dans ces «couscoussiers»

           En 1853, le colon RICCI, sur son site de l’avenue des Moulins à Blida, accélère la cadence de productionpar la mise au point d’un système de séchage par ventilation artificielle. Depuis il n’est plus besoin d’exposer la semoule au soleil et à l’air libre.

           Un siècle plus tard, en 1953, Ferrero, implanté à Bou Saâda, lance une rouleuse mécanique qui met fin à la carrière des ouvrières manuelles. Depuis ces avancées techniques le couscous s’est développé en quantité et en qualité dans les années 1930. Ferrero devint le leader mondial de la graine de couscous.

           En 1973, la société FERICO, premier fabricant de couscous mondial, avec une production écoulée de 42 000 tonnes en 1999, naît de la fusion de FERRERO et de RICCI un produit né de la colonisation Française n'en déplaise à certains.

           Au sujet du couscous l'industrie a vite compris l'intérêt qu'elle pourrait tirer de cet engouement. Là encore, les pieds noirs ont donné le point de départ de l’aventure. Fondée en 1853 à Blida (Algérie), la maison RICCI imagine la première de sécher par une ventilation artificielle une graine toujours roulée et tamisée à la main. Créée en 1907 par Jean-Baptiste et Anaïs Ferrero, la maison du même nom met au point en 1953 la première rouleuse mécanique de la graine. En 1973, les deux entreprises, rejointes par une autre maison d'Algérie «CAUCHY» fusionnent et donnent naissance à FERICO. Le groupe produit aujourd'hui 10 tonnes de couscous à l’heure et exporte dans plus de 45 pays. Récemment, les dirigeants de FERICO, pour la première fois depuis 1962, se sont rendus en Algérie où ils espèrent bien en exporter un jour, ce qui serait un paradoxe mais c'est vrai que l'Algérie avec la population en augmentation manque de Blé dur.

COMPÉTITION POUR L'EXPORTATION DE SEMOULE et POUR LE TITRE CULINAIRE

           Le couscous, plat plusieurs fois millénaire et cuisiné à travers le monde entier, bientôt inscrit au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco. C'est en tout cas le projet de plusieurs experts des pays du Maghreb. C’est très sérieux mais n’oubliez pas les pieds-noirs pour l’idée !! Pour le commerce c’est une autre affaire, le Maroc parie sur la société DARI en pleine expansion en compétition pour l'exportation et la Tunisie sur le couscous CASHER mais le blé importé en masse ne vient pas d'A.F.N qui est à peine en auto suffisance mais d'Europe et d'Amérique du nord et surtout du CANADA.
Mais tout cela n’est certainement pas uniquement que pour la gloire…

JF PAYA   GROUPE DE RECHERCHES ÉTUDES HISTORIQUES

IL CONVIENT DE SIGNALER UNE DES SOURCES DE CETTE ETUDE “COUSCOUS A LA CONQUETE DU MONDE”  "LE MONDE" DU 20 MARS 2005

SON AUTEUR JOSE-ALAIN FRALON est né à Constantine en 1945  Cordialement jf paya

6 janvier 2020

BELPHÉGOR, LA BRUTE ET LE TRUANT

Colmar, le le 20 décembre 2019

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Lettre ouverte à Monsieur Gilbert MEYER

Maire de Colmar et Président de Colmar Agglomération

Monsieur le Président,

Dans une contribution publiée le 23 octobre 2019 par le site Riposte laïque, très consultée et intitulée « Dans un bus, une femme-corbeau a voulu me faire verbaliser pout insulte », je me promettais de vous écrire suite au comportement particulièrement agressif d’une usagère de la compagnie de bus, la TRACE, dont le bon fonctionnement vous tient assurément à cœur.

Cette personne habillée à l’instar d’une combattante de DAECH s’était plainte alors au chauffeur (de la ligne 1 direction Horbourg-Wihr) le 1er octobre 2019 au matin, d’une prétendue insulte à son égard.

S’étant éclipsée peu après, son intention, probable, de me voir infliger une amende (en l’occurrence de 150 euros) n’a pu se concrétiser.

Le 18 décembre 2019, vers 9 h 20, sur la ligne 1 de la même compagnie, direction Europe, cette fois-ci, je me retrouve en face d’une adepte probablement de la même obédience religieuse dont l’accoutrement m’a au moins autant choqué.

Je n’ai pas manqué de la regarder avec une attention d’autant plus soutenue que, d’une part, elle portait des gants bien davantage adaptés à dissimuler la peau de ses mains qu’à affronter une température de saison.

D’autre part, une fillette, probablement sa fille, se trouvait à ses côtés.

Ce dernier fait m’interpellait particulièrement : comment cette enfant et toutes ses semblables pourront-elles évoluer dans le futur en France dans un univers qui manifestement s’avère clos.

La dame en question me sort de façon très peu amène : « Pourquoi me regardez-vous comme cela ? »

Ma réponse fut laconique : « A cause de votre façon de vous habiller, vous êtes ici en France, Madame ! »

En même temps, je me suis presque fait violence pour ne pas faire allusion aux retombées de son comportement sur l’éducation forcément pas très orthodoxe de sa fille !  Cela n’a pas empêché un homme à la stature assez massive et mal rasé de m’interpeler très grossièrement dans mon dos, en vociférant des insanités dont la plus anodine fut que « si [je] n’étais pas vieux (merci pour le vieux), il m’arracherait la mâchoire ».

Je ne me laissais pas impressionner et lui rétorquais qu’il était un très grossier personnage et que rien ne m’empêchera dans toute circonstance du même type de dire ce que je pense !

J’aurais pu à l’instar de la première « Belphégor » demander au chauffeur que ce malotru se voit infliger une sanction pour ce qui constitue d’ailleurs non seulement une injure mais au final une menace de mort. Outre que la délation n’est pas dans ma culture, je me suis vu concomitamment dans l’obligation de répondre aux propos et exclamations de deux autres passagères du bus, l’une étant d’ailleurs voilée également, mais de façon plus discrète.

L’une d’elle : « Vous n’auriez pas dû dire cela ! » à propos de mon observation initiale.

Ma réponse : « Je dis ce que je pense ».

L’autre : « Vous n’aviez qu’à regarder ailleurs »

Ma réponse (réitérée d’ailleurs) : « Nous sommes ici en France ! »

A ce moment, notre Malabar de vociférer à nouveau : « Dégagez ! »

Arrivé à destination, je réplique : « Je ne dégage pas, je descends tout simplement, là où j’avais prévu ».

Monsieur le président de Colmar Agglomération, Maire de Colmar, sans n’aucunement me mettre à faire du prosélytisme laïc, je me dois de poser les questions suivantes : 

Sommes-nous toujours en France dans une République laïque où le port ostentatoire d’habits de nature religieuse devrait être banni ?

Pouvons-nous, ou plutôt devons-nous, accepter après une islamisation rampante, l’instauration, non dite jusqu’alors, de la charia qui aurait davantage force de loi que la loi républicaine, alors même que les terroristes islamiques ont multiplié sur le territoire français leurs actes de guerre ?

Je relève d’ailleurs que le costume de la dame d’avant-hier était ample à souhait et largement apte à recéler des armes telles que des couteaux !

Dans ces conditions, je suggère qu’il soit ajouté au chapitre du règlement de la TRACE que parmi les comportements nuisibles, soit sanctionné celui résultant d’un accoutrement manifestement provoquant notamment celui ne laissant aucun doute quant à l’appartenance des mises en cause à une mouvance religieuse radicale.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées,

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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NB.

On aura deviné qui sont Belphégor et la brute dans le titre de la lignée des western spaghetti ; le truand ne pouvant être que votre serviteur ! En essayant d’en rire plutôt que d’en pleurer et en gardant un zeste de bonne humeur dans un monde qui y incite de moins en moins !

6 janvier 2020

QUAND LA JUSTICE ALGÉRIENNE VENGE L'O.A.S.

Colmar, le 20  décembre 2019

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Dans l’édition des 15, 16 et 17 novembre 2019 de « L’Huma », la journaliste du quotidien du Parti Communiste dit « Français », une (in)certaine Rosa MOUSSAOUI s’en prend avec une rare véhémence à Valeurs Actuelles, coupable, selon elle, de reprendre la « flamme » de l’antisémitisme.

Première observation : on ne connaissait pas jusqu’à lors notre pétillante « binationale » franco-algérienne aussi vigilante devant l’extension d’un mal tenace (faisons court, mais frappons juste) menaçant plusieurs « territoires perdus » de la République.

Deuxième observation : qui donc est à l’origine de la dénonciation d’une prétendue caricature antisémite, si ce n’est celui qui s’en dit victime ? Curieux, très curieux, non ? Qui plus est, cette « dénonciation » tombe d’autant moins du ciel, qu’elle sert d’abord à masquer la mise en cause de l’impartialité de « l’historien » Benjamin STORA ! 

B.S., justement, est intronisé historien par excellence de l’Algérie pour tous ceux que sa vision très particulière de l’Histoire des relations franco-algériennes, arrange ! 

STORA est devenu historien « officiel » de l’Algérie, d’abord de celle baptisée, abusivement et mensongèrement, uniquement de coloniale, puis celle des « événements » d’Algérie de 1954 à 1962, ensuite celle de tous  les événements postérieurs, sans compter celle de l’actualité qui, à n’en pas douter, va révéler des surprises, plus ou moins dérangeantes ! 

Troisième observation, c’est à l’occasion de la publication d’un Hors-série de Valeurs Actuelles, intitulé : « Algérie française : les vérités interdites », que Rosa MOUSSAOUI se permet d’évoquer, selon elle, un « habituel exercice de falsification historique ».

En réalité, l’ouvrage de Valeurs Actuelles a le grand mérite de ne plus embrayer sur le discours habituellement asséné en hommage au « Front de Libération Nationale » algérien, ce que, ni Rosa MOUSSAOUI, ni ses éventuels commanditaires d’Outre-Méditerranée, ni ceux, certes électoralement déclinants mais toujours arrogants de ce côté de la mer, ne peuvent supporter ! 

Falsification  historique, voyons cela de près, Miss MOUSSAOUI…

Falsification historique, R.M., que MELOUZA et la très sanglante guerre (particulièrement en France dite métropolitaine) M.N.A.-F.L.N., évoqués par Arnaud FOLCH ? 

Est-ce également opérer une sorte de falsification historique que de souligner l’objectif véritable du FLN qui, dès l’abord, est l’instauration de l’islamisme (article de Bruno LAREBIERE « Derrière le FLN, l’islam… »), Bruno LAREBIERE, tiens, tiens ! Rosa MOUSSAOUI… objet de tout votre ressentiment ?

Falsification historique, le rappel par Arnaud FOLCH de l’existence du réseau « bombes » à Alger de Yacef SAADI, où entre autres criminelles, agissait cruellement Danièle MINNE, venue ensuite se réfugier benoîtement en France après l’indépendance, pour enseigner à Toulouse « l’histoire de la décolonisation » préfigurant certainement celle de la « décolonialité » ?

Falsification historique encore que l’évocation par Arnaud FOLCH de l’odieuse figure du général KATZ qui « a laissé massacrer plus de 700 pieds-noirs sans faire intervenir l’armée » ? Ce fut la journée la plus sanglante de tout le conflit !

Falsification historique, que la sanction infligée par ce très répugnant KATZ au très courageux lieutenant français Rabah KHELLIF du 30ème bataillon de chasseurs portés CBCP, qui a obtenu du préfet algérien la libération de plusieurs centaines de pieds-noirs, qui, sans l'héroïque Rabah, se serait fait « zigouiller » (Arnaud FOLCH, page 42) ?

Falsification historique que l’existence des barbouzes ? (Madame Rosa MOUSSAOUI, là, vous me décevriez particulièrement car, vous vous situeriez au diapason négationniste des Michel DEBRÉ et Roger FREY, respectivement premier ministre et ministre de l’intérieur qui, affirmèrent, au besoin sous la foi du serment qu’il « n’existe aucun personnel chargé de la lutte anti-OAS en dehors des cadres normaux des forces de maintien de l’ordre ». Ces barbouzes, existaient bien, car un document (exhumé par Jean-Jacques JORDI) classé confidentiel du commandement des forces armées en Algérie, daté du 20 mai 1962, témoigne que l’organisation (NDLR : barbouzière donc !) mise en œuvre depuis Paris pour le ministre Frey « effectue (ses) actions en collaboration étroite avec des responsables FLN ».

Premier de ses responsables FLN, qui donc, Madame Rosa MOUSSAOUI ?, je vous le donne entre mille : le chef de la zone autonome d’Alger lui-même, Si Azzedine, de son vrai nom Rabah ZERARI, dont nous reparlerons in fine !

Falsification historique que le sort réservé à tous ceux qui se sont engagés à, leurs risques et périls, pour la France et que l’on désigne (au sens large donc !) sous le vocable harkis ?

Qui donc en parle mieux qu’Éric LETTY et Bruno LAREBIERE (un « antisémite » donc qui à l’occasion défend des sémites !) ?

Êtes-vous en mesure, chère Rosa MOUSSAOUI, d’exhumer des textes de votre trop cher canard l’Humanité, aussi évocateurs que ceux de d’Eric LETTY (« les héros sacrifiés ») et de Bruno LAREBIERE (« Les parias de la République ») ?

Et toujours à la traque de la « falsification historique » bon courage camarade-journaliste de l’Huma ! Lorsque Jérôme BESNARD relaie dans l’article « ces écrivains qui ont choisi la France », l’affirmation de Michel DEON de l’Académie française qui va suivre, a-t-il tort ?

« Les écrivains qui s’étaient embarqués pour la défense de l’Algérie française n’ont jamais eu les moyens matériels de ceux, qui voulaient l’abandonner. Ils se sont engagés à leurs frais : moraux, intellectuels, financiers (...) à gauche il y avait des puissances financières considérables qui aidaient au combat pour l’indépendance. L’alliance du capital et de la gauche, c’est vraiment le point névralgique de l’histoire. Cela explique tout ».

Tout cela pour quoi ? Pour l’installation dans notre belle province d’Algérie d’un système que nos frères français (plus ou moins musulmans) de là-bas, ont trop longtemps subi !

Devront-ils le subir encore bien longtemps chère et pétulante Rosa ?

Ne désespérons pas surtout lorsque nous relevons des informations telles que celle fournie par Elyas NOUR le 9 mai 2018 : 

« Justice ». Le commandant AZZEDINE condamné à 5 ans de prison et 76,5 milliards de centimes d’amende.

Le commandant Azzedine de vrai nom Rabah ZERARI, a été condamné ... par le tribunal de Chéraga, à cinq ans de prison ferme, comme l’a réclamé le  parquet dans l’affaire qui l’a opposé à l’homme d’affaires, Mahieddine TAHKOUT. 

Poursuivi pour le chef d'inculpation d’émission d’un chèque sans provision, celui-ci devra par ailleurs s’acquitter d’une amende de 33 milliards de centimes, en plus du paiement du chèque en question, à savoir 33,5 milliards de centimes, et dix milliards de centimes de dédommagement.

Voilà, donc nos vaillants camarades de combat de l’Organisation Armée Secrète (OAS), en partie, du moins, vengés et le sinistre Rabah ZERARI puni par la justice de là-bas (Dis donc !)

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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Post-scriptum : 

En matière de formation permanente des journalistes de son quotidien l’Huma, le sieur Patrick LE HYARIC serait bien avisé de faire diligenter des cours de perfectionnement de connaissances historiques portant notamment sur quelques exemples de falsification historique (l’affaire dite de KATYN, entre autres).  

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