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19 août 2009

LA MAISON DE RETRAITE DE LA LEGION ETRANGERE A SIDI BEL ABBES

 

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Document transmis par Pierre Salas

Extrait du livre « il était une fois notre là-bas »

            Le début officiel des travaux date du 2 Octobre 1953. La cérémonie fut présidée par le gouverneur général Léonard, le préfet Pérony, les autorités militaires et les personnalités locales y assistèrent. L’inauguration eut lieu le 7 avril 1957. Ses promoteurs furent Mr Joly, président de l’Amicale des anciens Légionnaires de Bel-Abbès et Paul Bellat qui offrit le terrain. Son financement fut assuré pour le principal par le Gouvernement général, les conseils généraux d’Algérie, la Mairie de Bel-Abbès et le Comptoir d’Escompte auxquels il faut ajouter les fonds de nombreuses associations et mécènes privés. (Extrait modifié de Jacques Gandini , Sidi-Bel-Abbès de ma jeunesse 1935-1962, ISBN 2-906431-17-06)

            La Sté SALAS François, Père et Fils (votre serviteur Pierre) a été l’entreprise générale tous corps d’états de ce bijou d’architecture dont le concepteur Architecte fut notre regretté ami Emile Benkemoun dont le cabinet se situait 1 rue Delbecque, face au cercle des officiers de la Légion.

            Les études structurales furent effectuées par notre non moins regretté ami, Edmond Keller, Ingénieur des Arts et Manufactures. Les géomètres qui firent nos implantations furent aussi nos amis Henri Condamine, place Carnot, et Dodo Benamou (Ces 4 supers techniciens furent mes maîtres à penser et je leur suis redevable de ma formation technique en bureau, mon père se chargeant de faire de moi sur le tas, en toute modestie, un bon technicien tous corps d’état du BTP et du GC).

            A ma sortie tumultueuse de Sonis, (car foutu à la porte à 17 ans et 55 ans, plus tard de deux sites pieds- noirs dont l’un de chez moi de Sidi-Bel-Abbès, décidément je suis un emmerdeur impénitent), mon père m'obligea à suivre des stages de formation auprès de ces 4 grands hommes, durant deux ou trois ans.

            Motivé par mes 4 Maîtres, (et ayant toujours eu un faible pour la relève des défis de la vie) je repris à 19 ans, mes études et réussissais à obtenir un diplôme de Commis d’Entreprise T.C.E, lequel me permit en France, d’être recruté en 1967 par OTH PARIS, comme Ingénieur- Coordonnateur, tous corps d’état.

            Pour en revenir à notre Maison des Anciens Légionnaires et concernant les corps d’état secondaires, artisans eux aussi de ce succès, la couverture, les tuiles romanes provenaient de la briqueterie LEONIS, et nos sous-traitants furent :

  • CHARPENTE BOIS= Antoine RIOS du faubourg Thiers.
  • ELECTRICITE = Jules SANTA de la route de Mascara.
  • PLOMBERIE= Cara du Mamelon.
  • MENUISERIES BOIS= mes oncles ALBEROLA LOUIS, Frère de ma mère et SALAS Perico, frère de mon père.
  • Les CARRELAGES = fournis par Morales de la route d’Oran et posés par nous. Tout les autres corps d’état furent notre œuvre.

            Nos conducteur de travaux furent : un ancien légionnaire espagnol Emilio Rodriguez, dont j’ai perdu la trace et le regretté Joseph ROCA, lâchement enlevé et assassiné, le 5 juillet 1962 laissant une épouse de 41 ans et 6 enfants.

La décoration fur l’œuvre du cabinet d’architecture Benkemoun.

            Dommage que cette pure merveille, par la grâce des marchands de tomates et amateurs de bananes d’Evian, n’ait pas eu l’honneur de servir à nos glorieux anciens de notre LEGION ETRANGERE tant aimée.

RETOUR PIERRE SALAS.

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Commentaires
W
Je m’appelle: Willi Korte .Je viens de découvrir votre site. Très ému, car je travaillai à l'époque chez Speidel en tant que réparateur de piano et chauffeur.Lors de l'inauguration de la "Maison de Retraite du Légionnaire" monsieur Speidel qui connaissais très bien Monsieur Joly, m'a proposé de travailler en tant qu' extra au bar et finalement j'y suis resté jusqu’à mon engagement dans les paras au 18° RCP de Pau en novembre 1958.Lors du putch,auquel j'ai participé en avril 1961,nous avons passé 24 heures à Sidi Bel-Abbès avant de retourner sur Batna où nous avons été dissous en 48 heures. J'ai été muté au 26° RIM dans une section de Harkis jusqu'à la fin de mon engagement en octobre 1961.Pour des raisons de santé de mon épouse,nous sommes rentrés en France en avril 1963.Ceci est un résumé, mais il y aurait encore tant de choses à dire!!!!Fraternellement KORTE
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O
bonjour a vous tous je suis le petit fils d'un legionnaire du 1régiment d'infanterie qui ce prenomé seron jean albert il avait signé a sidi bel abbes en avril 1955 je serait ravi si un ancien l'aurait connu.cordialement
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O
Merci pour tout ce que vous avez fait
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M
Je vous remercie Pierre SALAS pour tout ce que vous avez fait pour Sidi-Bel-Abbès. je suis moi-même et toute ma famille de Sidi-Bel-Abbès et en lisant votre article sur la construction de la Maison de Retraite du Légionnaire, je vous signale que c'est mon père Joseph ROCA (et non Rocamora) qui était conducteur de travaux pour la partie maçonnerie pour la Sté SALAS. Mon père qui a bien disparu le 5 juillet 1962 à Oran en même temps que mon oncle Thomas BOTELLA et dont nous n'avons jamais retrouver de traces, ni d'informations malgré nos nombreuses recherches et démarches que je poursuis encore aujourd'hui. Je ne peux admettre qu'ils soient partis sans laisser de trace et maman qui va avoir 90 ans ne s'en ai jamais remise. Elle a lutté, restée veuve à 41 ans, pour élever seule ses 6 enfants. C'est une mère courage qui nous a donné le goût de l'effort et du partage. Pourriez-vous revoir sur le site et apporter une modification du nom de mon père.? Merci de votre compréhension. le 19 juin 2013.
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P
Pierre je garderai en souvenir la dedicace de ton livre"il etait une fois notre là-bas".J'ai recherché sur internet la maison de retraite de la legion et vu toutes les corporations qui ont contribué à sa realisation.Mon oncle ALBROLA louis et sa Femme HONNORAT Julliette.Que de souvenir!Je te remercie pour ta gentillesse.<br /> Paul HONNORAT un pied noir
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P
C'est bien entendu du 1° Novembre 1954( la Toussaint rouge) et début de la guerre d'Algérie et non 1956 dont je voulais parler. mais tu auras rectifié de toi-même, mon cher DOMI et vous, trés chers lecteurs de chez nous. Vous aurez, tous, rectifié de vous-mêmes;<br /> Piednoirement votre <br /> PIERRE
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P
Notre amitié qui a commencé Cité des Amarnas à SBA, qui s'est poursuivie durant notre service militaire à Aumale et Ben Aknoun, te rend indulgent à mon égard. C'est vrai que jusqu'au 1° Novembre 1956 (date fatidique du début de la guerre d'Algérie)et encore quelques années aprés, nos routes ont été parallèles. Elles ont bifurqué ensuite, toi pour l'Indo et moi pour les cies rurales et la territoriale. Mais chacun à notre façon nous avons tenté de sauver un "grand corps malade" : notre ALGERIE FRANCAISE. Mais les dés étant pipés au départ et au plus haut niveau, c'était MISSION IMPOSSIBLE.Il ne nous reste que ces magnifiques souvenirs dont nous ,encore vivants par la grace de Dieu, avons l'immense chance de pouvoir en parler, contrairement àux malheureux de la rue d'Isly à Alger et du 5.Juillet 1962 au petit lac à ORAN (que Dieu les couvre de son aile protectrice). Je t'embrasse HERMANO et à un de ces jours.<br /> PIERROT
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D
J'ai le grand regret de ne pas avoir connu l'oeuvre de mon Ami Pierrot, ayant quitté volontairement l'algérie en 1952 pour des théâtres opérationnels ( Indochine...). Mais je n'ignorais pas cette belle construction, grâce à la correspondance que j'entretenais avec mon frère Raymond.<br /> Les Anciens de la LEGION, n'ont pas profité pleinement de ses installation par la faute d'un grand monsieur qui n'a pas voulu être mis en terre en grandes pompes. (Il chaussait grand...)<br /> Lisez le livre de l'Ami Pierrot, il en a fait des travaux de par le monde.J'en profite pour lui adresser toute mon Amitié.
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