NOS TROIS COULEURS LE BLEU LE BLANC ET LE ROUGE
Document transmis par Pierre Salas 06/12/09
Les hommes politiques feraient bien d’écouter nos voix, avant de les compter Claude FRISONI

En regardant il y a peu, notre drapeau Français flotter aux quatre vents, je n’ai pu m’empêcher de me dire, que ces trois couleurs nous allaient étrangement.
Pourquoi et en quoi, me direz-vous ? Qu’avons-nous en nous qui puisse nous laisser penser un seul instant, qu’elles puissent nous évoquer ? Et pourtant, en réfléchissant à notre destinée, quel symbole pourrait-il mieux s’appliquer aux Pieds-noirs d’Algérie.
Quelques pisse-vinaigre, vont ricaner en nous prenant pour des présomptueux, mais s’ils savaient à quel point leur opinion rase-mottes m’indiffère, ils iraient tout de suite se faire voir chez Azzouz (que d’efforts je fais pour rester poli) et balayer devant leur porte.
Bien, sans plus attendre, j’espère arriver à exprimer et décrire pourquoi je nous trouve des liens avec cette noble similitude. D’avance, je sollicite votre indulgence.
LE BLEU.
Selon le psychologue JUNG, la couleur du ciel (de notre ciel perdu à jamais) et de la vie correspond au monde de la pensée. (Celles que sont les nôtres depuis bientôt un demi-siècle).
C'est aussi la couleur la plus efficace pour rendre le calme à l'organisme, ce calme qu’il nous faut garder malgré nos ressentiments contre vents et marées.
Le bleu crée une ambiance propice à la détente, au développement de la vie spirituelle. Et il nous en a fallu du calme et de la détente pour résister à tous ces malfaisants et à ces rats d’égouts qui ont tourné autour de nous, comme des peaux rouges attaquant un convoi de pauvres émigrants.
LE BLANC
Dans la symbolique occidentale, le blanc est généralement associé à la pureté, à l'innocence, à la paix (drapeau blanc), à la virginité, au mariage (entre un homme et une femme…rien d’autre), à la spiritualité (couleur de la papauté), à la sainteté et à la vie. L'origine de cette symbolique réside dans le caractère immaculé, sans présence de noir (cette couleur étant celle de la mort), et absolu de la lumière blanche, et dans le fait que le blanc est aussi la couleur de la neige et du lait maternel il exprime un silence absolu nuancé d'optimisme. Associé au bleu, il véhicule les concepts d'hygiène, d'asepsie, d'action rafraîchissante. Il exprime l'irréel.
Couleur de la lumière, de l'unité, de la pureté. Elle est unité car elle est la seule à réfléchir tous les rayons lumineux. Le blanc est comme un miroir qui réfléchit l'univers, sa vibration nous renvoie à nous-mêmes. Redonne-t-il une image de l'innocence perdue ? Le blanc est associé au règne de Dieu sur la terre.
Et cette couleur nous va bien, elle aussi, car nous avons fait preuve d’innocence et de naïveté à plusieurs reprises au cours de notre existence de déracinés, et ce dès le 13 Mai 1958, déjà.
LE ROUGE.
C’est la couleur de la force, de l'enthousiasme, de la joie de vivre. Symbole de la virilité. Le rouge dynamise le message et peut introduire des sensations de violence ou de climat passionnel. Il peut signifier le danger et l'interdit.
Le rouge est l'une des couleurs préférées pour les drapeaux de beaucoup de pays à travers le monde. Il est assimilé à la couleur du sang, du sacrifice et du courage pour ceux qui se sont battus pour ne pas perdre leur pays.
Ce sang que nos parents ont versé pour notre Patrie en danger de mort en 1943 à Monte Cassino, sur les côtes de Provence, en Libye ou en Tunisie et enfin en Algérie pour tenter l’impossible : conserver trois départements Français à notre amère Patrie.
Le rouge représente aussi le soleil. La chaleur qu'il apporte, l'espoir et le sacrifice du sang du Christ (dans les pays chrétiens) en sont quelques exemples. C'est la couleur de la muleta, qu'utilise le matador au cours de la mise à mort du taureau.
Enfin, Notre drapeau français a été adopté en 1794 et la disposition des trois couleurs a été imaginée par le peintre Louis David. A ces couleurs tricolores, Napoléon associa les abeilles comme emblème.
A propos de abeilles, notre estimé écrivain Paul Bellat de Sidi-Bel-Abbès, Auteur d’une pièce de théâtre jouée au théâtre municipal de Sidi-Bel-Abbès en 1952 pour commémorer le centenaire de la Médaille Militaire , dans laquelle je tenais un petit rôle , me faisait réciter une citation attribuée au Général De Bourmont lors de la prise d’Alger,( sous Louis-Philippe) : « .....L’empire est fait...... il s’agit à présent de l’ancrer si solidement dans la terre Française, que jamais plus, rien ne puisse l’ébranler. Il nous faut une symbolique et il ajouta, que le Prince Louis Philippe Président du moment, hésitait (je cite) entre garder les fleurs de lys ou les remplacer par des abeilles, ces infatigables ouvrières, dont l’envol correspondrait héraldiquement aux royales fleurs de lys en semis des capétiens directs et l’aigle du saint Empire»........“.VOILA ce que 130 ans plus tard, nous en avons fait par la volonté maléfique d’un envoyé du diable.
C’est sûr que dés le 1° Juillet 1962, tous ces vaillants soldats, héros d’un passé révolu et glorieux, ont dû se retourner dans leur tombe, lorsque le dernier bateau a quitté notre sol sacré avec sa cargaison de malheureux désespérés.
Revenons à nos jours. Maintenant nous sentons peser le poids des ans sur nos épaules. Mais qu’importe, la justice des hommes a elle aussi une mémoire d’éléphant. Il suffit de l’attiser avec des moyens légaux et à la face du monde entier.
Nous avons assis l’Algérie au banc des accusés, mais il reste une place importante sur ce même banc, c’est celle des états ou de l’état complice de cet abus de pouvoir, unique et inique dans l’histoire de l’humanité.
Les suppôts descendants de cet « envoyé du diable », commencent à sentir la sueur de la peur et de l’incertitude leur couler le long de la colonne vertébrale. Ils tentent même des alliances politiques contre nature « idéologique » pour ne pas rester à la traine lors des prochaines régionales.
Un traître est un homme politique qui quitte son parti pour s’inscrire à un autre. Par contre, un converti est un homme politique qui quitte son parti pour s’inscrire au votre.
GEORGES CLEMENCEAU
Ce jour-là, n’oubliez surtout pas nos trois couleurs : le bleu, le blanc et le rouge. Et nous verrons bien si notre unité ne fera pas pencher la balance du côté de la vraie France.
PIEDNOIREMENT VOTRE
Pierre SALAS salas-pierre@bbox.com