PIQURE DE RAPPEL

Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :
"Tout individu (...même un petit mammifère) a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"
Entre le 1° Juillet 1962, date officielle de notre départ en exil ( en fait à compter du 19 Mars 1962) et cette fin d’année 2010, prés de cinq décades, qui elles, n’ont rien de prodigieuses, se sont écoulées.
Sur les chemins sinueux des années qui passent inexorablement, mon subconscient remonte sournoisement le fil du temps jusqu’en 1962 et les quelques mois précédant notre départ d’Algérie.
Je me dis qu’inconsciemment et bien naïvement nous avions accordé notre confiance à des gouvernants qui ne la méritaient pas.
Juste avant ces accords d’Evian, un soi-disant grand homme (uniquement par sa taille et par … son nez péninsulaire, il n'y a pas que... certains journalistes) avait dit: Les choses étant ce qu’elles sont et le monde ce que nous savons...”
Ce slogan « cassandrique » nous faisait prévoir la nature de notre devenir à brève échéance.
Les seuls interlocuteurs appelés à la table des négociations n’étaient d'un côté que de sinistres bandits de grands chemins (qui avaient pris une sacrée raclée sur le terrain devant notre armée) opposés de l'autre à des liquidateurs pêteux, non représentatifs des tendances concernées, mais soumis servilement à la volonté d'un vieux forcené avide d'un prestige qu'il n'avait jamais eu.
Ce dernier conforté par le résultat d'un référendum joué d’avance avec des intermittents du spectacle (et non les acteurs principaux), leur avait donné tous pouvoirs pour solder à n'importe quel prix, la fin et l'abandon de trois départements Français et de leurs ressortissants.
Ces accords à sens unique, entérinés par ces enfoirés, sous-entendaient en grande partie l’élimination totale de l’identité Pied-noire par des moyens inavouables, que tout le monde connaît.
Leurs successeurs osent encore parler de nos jours d'identité nationale avec des gens venus pour la majorité, de l'intégrisme.
Vraiment nous n’étions moins que rien à cette époque, à peine du bois d’ébène des anciens esclavagistes, mais les temps changent, la vérité d’un jour n’étant jamais celle du lendemain.
Mais la vérité d'un jour n'est pas forcément celle du lendemain.
En 49 années de dur labeur en France ou ailleurs, nous avons compris que le système ne serait pas indulgent pour les fragilisés que nous étions devenus par la volonté d'une équipe de traîtres à leur pays.
On s’aperçoit comme par hasard, que notre communauté est toujours là, qu’elle s’enrichit des expériences passées et que nous avons, nous aussi, une démographie mesurée, ascensionnelle et de qualité grâce à nos gènes ancestrales et à notre descendance, et que notre poids électoral peut faire pencher la balance envers celui ou celle que personne n’attend.
Ce critère commence à interpeller et inquiéter un tant soit peu, car il n’est plus quantité négligeable.
Les professionnels de la politique ne l’ignorent plus et savent qu’à la plus proche échéance électorale, nos voix n'iront qu'aux vrais candidats de la France et non à ceux qui sous son couvert, ont un strabisme prononcé vers les avantages et le prestige procurés par la fonction.
Nous apporterons massivement nos suffrages à ceux des candidats qui accepteront de nous rendre ce qui nous appartient depuis toujours et nous réhabiliteront si besoin était, en regard de l’histoire faussée par des porteurs de valises, des historiens et des politiciens robotisés, télécommandés ou dirigés, sans oublier certains hauts responsables de chaînes de télévision.
Mais je tiens à préciser avant de clôturer ce chapitre, que les Pieds-noirs, sont fiers de cette « Appellation d'Origine Contrôlée » fiers surtout d'être de vrais Français et n’ont jamais été des partisans de l’assistanat et ne le seront jamais .
Le bien et le mal d'ici bas, s'en vont comme ils sont venus, au plus tard, avec la vie. (Proverbe arabe)
LE HERISSON vous salue bien.
TOUJOURS A VOTRE SERVICE LE HERISSON