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30 mai 2011

ORAN - UNE CITE INFREQUENTABLE

Les souvenirs m’assaillent en lisant, dans El Watan du 29 mai 2011, l’article de Mahroug Houari, décrivant, dans une longue succession de détails sordides et repoussants, la ville où je suis née et dont le nom persiste doux à mon oreille.

Cet Oran où, malgré une guerre sans nom, il faisait, encore, bon vivre… dans notre souvenir. Dans notre souvenir, seulement. Celui que nous imposons à notre mémoire devenue sélective. Parce que, en lisant sa condamnation sans appel d’Oran et des oranais d’aujourd’hui, ce journaliste exilé depuis l’âge de 18 ans, me renvoie à Oran de ma jeunesse d’où je suis partie, au même âge.

Cette ville où, le moindre coin sombre approché, prenait l’aspect d’un coupe-gorge dans la peur de voir surgir un arabe embusqué. Celle où, dans le pâté de maisons devenu notre univers, nous étions consignés par crainte de rencontrer, une rue plus loin, l’arabe qui nous enlèverait, nous agresserait ou nous tuerait. Celle, encore, où, dans le simple « trajet-travail », on affrontait un danger de mort permanent, selon qu’on devait approcher de M’dina Jdida ou des quartiers périphériques.

Ces craintes, ces angoisses des oranais d’aujourd’hui, soyons honnêtes, nous les avons vécues pendant des années. Seule, l’inconscience de notre jeune âge nous autorisait à rejeter obstinément la crainte de nous voir agressés ou même tués, non pas pour un portable mais parce que nous étions « blancs, français, roumis ». Combien d’entre nous ont laissé leur vie en allant à l’école, au travail ou au marché ? Ils sont des milliers. Des milliers d’honnêtes gens innocents qui se sont, un jour, trouvé sur la route de ces assassins.

Dans ce sens, Oran comme les autres villes d’Algérie de l’époque française, nous les avons connues, pareillement, infréquentables. Et Oran, particulièrement. Oran dont les rues garderont, à jamais, l’empreinte du sang des milliers de victimes européennes assassinées par les mêmes qui, aujourd’hui, terrorisent sa population.

Contrairement à ce journaliste oranais, d’origine algérienne, né avec l’indépendance, cela fait cinquante ans que nous gardons, au fond de notre mémoire, la violence qui habitait ces oranais algériens. Et cela fait 50 ans que nous voyons (en photo) le pays tout entier se délabrer et les algériens s’entretuer. La seule différence est que les bandes de délinquants ont remplacé les groupes d'activistes indépendantistes et que toute la ville a été envahie par la crasse et la vermine alors que, seuls les quartiers essentiellement arabes, l'étaient, à notre époque. Mais les us et coutumes des arabes oranais n'ont pas changé, eux. A quelques exceptions près, il faut le dire.

Comme tout exilé, comme nous aussi, il a dû entretenir dans son souvenir, les années qui virent son départ d’Oran, quand, encore, la saleté de ses rues n’avait pas atteint son paroxysme. Quand, encore jeune, il pouvait affronter les « loubards » de sa génération qui auraient menacé sa vie. Trente-cinq ans plus tard, revenant sur les pas de son enfance, il est surpris de voir que ses congénères n’ont aucunement changé, sans éducation, sans aucuns scrupules à voler ou à tuer pour un maigre butin. Ne sait-il pas que, chez nous, en France, transportés par la grâce des regroupements, ils tuent pour un regard mal interprété, pour une cigarette refusée ?

Il n’y a rien de nouveau, pour nous, dans le regard qu’il porte à sa ville et ses habitants. Mais cela ne nous empêche pas - et à lui et à nous - de regretter la splendeur passée de la ville d’Oran lorsqu’elle était, encore, en Algérie française.

DL

 

 

ORAN, UNE CITE INFREQUENTABLE

 

Jadis, elle s’appelait El Bahia comme Alger la Blanche et Annaba la Coquette, il ne reste de ces appellations que les noms. Ces trois cités les plus importantes du pays croulent sous les ordures et toutes sortes d’immondices, sans oublier les façades décrépies des immeubles infestés de rats et de cafards, et où les jeunes délinquants, organisés en véritable bandes, sont devenus les maîtres de la ville. Les raisons qui ont donné naissance à ces appellations n’existent plus aujourd’hui, à l’image d’Oran que je viens de redécouvrir après 35 ans d’absence. Forcé à vivre sous d’autres cieux plus cléments, je n’ai pas cessé, durant cette période, de m’informer grâce à des amis, restés en Algérie et m’enquérir sur tout ce qui touche Oran, de près ou de loin, la ville qui m’a vu naître, il y a de cela 53 ans.

 

Après avoir réglé l’épineux problème du service national, j’ai décidé, après 35 ans d’éloignement, de rentrer au pays, non pour passer des vacances (il n’en existe plus en Algérie), mais pour des raisons familiales strictes. Le premier contact, c’était à l’aéroport d’Es Senia, d’abord un personnel (douaniers et policiers, mis à part quelques-uns) pas très accueillant et n’hésitant pas d’ailleurs à vous poser des questions insidieuses et malveillantes, peu respectueux et scrupuleux de l’éthique professionnelle, et des règles les plus élémentaires de la morale. Le fait le plus marquant au sein de cette infrastructure, c’est le manque flagrant d’organisation et l’anarchie qui y règne. Arrivé au centre-ville, je découvre celle qu’on nomme hypocritement et cyniquement El Bahia, une piètre copie de son homonyme Salavador de Bahia, une ville brésilienne sur la côte atlantique. Je découvre une ville où pullulent, le long des rues et routes, les décharges, les dépotoirs et autres sacs en plastique aux différentes couleurs.

 

Le marché de poisson se fait au milieu des rues, en plein soleil et sans aucune mesure d’hygiène. Il s’agit d’un crime contre notre terre. Si la situation ne change pas, notre pays entier sera une décharge à ciel ouvert. Il est évident que la population n’a jamais été sensibilisée correctement sur ce problème. Si des sanctions (grosses amendes par exemple) étaient prises à l’égard des populations, ce problème disparaîtrait. Le manque d’hygiène au niveau des plages et des restaurants, à titre d’exemple, est flagrant et répugnant. Force est de constater aujourd’hui que notre pays n’est pas du tout prêt à accueillir les touristes, il n’est même pas capable d’accueillir les Algériens résidant à l’étranger. Nous avons donc beaucoup de chemin à faire. Il n’y a pas d’infrastructures, pas d’hôtels répondant aux normes internationales, pas de personnel qualifié. Après les retrouvailles familiales et des promenades en ville, j’ai vite constaté que la ville d’Oran était devenue l’incarnation par excellence de l’insécurité en tout genre, une ville où tous les moyens sont bons pour vous chiper votre sac, votre portable, votre porte-monnaie, vos bijoux et même des voitures.

 

Des informations rapportées par les différents journaux de la presse nationale font état de vols commis par des voyous sur des personnes même à l’intérieur de leur véhicule, surtout au niveau de l’axe qui mène du port vers la localité d’Aïn Turk, particulièrement durant la période estivale. Une ville où, me semble-t-il, le dispositif sécuritaire mis en place s’avère peu efficace à côté des bandes organisées qui sèment la panique et la terreur dans la ville. Des événements douloureux et tristes, des actes d’une rare atrocité, des crimes parfois en plein jour sont commis dans des quartiers tels que Saint Pierre, Maraval, les Planteurs, M’dina J’dida, Gambetta, Choupot et autres. Ces épisodes tragiques surviennent, toutes proportions gardées, dans d’autres villes du pays, mais à Oran, c’est démesuré.

 

Parfois, je me dis qu’il y a une sorte d’impunité, un laisser-faire de la part des pouvoirs publics chargés de faire régner l’ordre et la sécurité. Ou alors, le nombre de bandits et de réseaux criminels sont tellement nombreux que les dispositifs mis en place s’avèrent insuffisants et inefficaces. Oser s’aventurer dans les dédales de M’dina J’dida ou El Hamri, c’est courir de gros risques, pouvant être parfois fatals, c’est-à-dire jusqu’à causer la mort. Se promener en famille, de jour comme de nuit, s’avère une entreprise périlleuse et aléatoire et on continue d’appeler cette ville El Bahia, qu’elle impudence, c’est une honte innommable ! Devenu nostalgique malgré moi, à cause d’un présent morose et lugubre, je me rappelle que durant les années 1970, des amis à moi, venant de tous les coins du pays passer des vacances à Oran, trouvaient cette ville gaie, joyeuse et tranquille. Les balades nocturnes, dans les rues de la ville ou du côté du Front de mer, étaient réellement un immense plaisir.

 

L’étranger, quand il se rendait à Oran pour une visite, était protégé et n’avait pas besoin d’être escorté pour être sécurisé. Où en est-on actuellement ? Même les Oranais respectables, ou ceux qui en restent, ne se sentent plus en sécurité. Un ami d’enfance me confia qu’il n’osait pas sortir tôt le matin pour voyager de peur d’être agressé. Récemment, deux jeunes originaires de la ville d’El Amria (une localité pas loin d’Oran), allaient perdre la vie pour une histoire banale de portables, ils n’ont dû leur salut qu’à l’intervention de quelques braves gens. Même les forces de l’ordre en faction, dans les différents axes de la ville, ne vous sont pratiquement d’aucun secours, c’est tout juste s’ils arrivent à se défendre eux-mêmes.

 

Des amis oranais de souche n’ont pas caché le fait qu’ils sont armés de couteaux et d’outils tranchants, afin qu’ils puissent faire face, le cas échéant, à toute agression ou atteinte à leur personne. Jusqu’à quand pourra durer cette impunité et cet état de jungle qui caractérise la ville d’Oran. Permettez-moi cette réflexion, moi qui suis d’Oran, ce ne sont pas les bandes de voyous et délinquants qui sont aussi puissants et invincibles, mais c’est le dispositif sécuritaire mis en place qui présente des failles et des lacunes et semble être très dérisoire face à la montée fulgurante et foudroyante de la criminalité et du banditisme. Beaucoup de personnes, interrogées sur le sujet et son impact sur une ville comme Oran, nous révèlent fatalement et avec résignation que l’échec scolaire et l’arrêt précoce du processus scolaire sont les responsables majeurs de ce fléau et cette violence.

 

A mon humble avis, c’est un schéma réducteur de la réalité, c’est un argument qui ne tient pas la route. Si être chômeur c’est se permettre de commettre des actes odieux et abjects envers de paisibles citoyens, juste pour le prétexte qu’un chômeur est démuni de moyens financiers et qu’il doit vivre, et bien la réponse à ce genre de raisonnement, c’est ridicule, absurde et grotesque. J’étais chômeur pendant de longues années, mais cela ne m’a jamais incité à m’attaquer aux biens d’autrui. Il s’agit d’un problème d’éducation et de morale. Une autre histoire qui vous confirme que l’insécurité à Oran a de beaux et longs jours devant elle. Un policier, voulant appliquer la loi à M’dina J’dida s’est fait tabasser par des voyous et des malfrats, presque à mort en 2007. Quelle a été la réaction des pouvoirs publics (la sûreté d’Oran) ? Ils ont trouvé la plus simple !

 

Ne plus envoyer de flic dans cet endroit. C’est ainsi que M’dina J’dida appartient, de jour comme de nuit, aux multiples groupes de malfrats et de délinquants qui sillonnent les lieux et n’hésitent pas à commettre leur forfait en toute impunité en semant la terreur parmi les citoyens, impuissants et désarmés. La montée ou la croissance de la délinquance et la criminalité placent la ville d’Oran en pole position, à l’échelle nationale, c’est triste et décevant comme distinction, une ville qui possède pourtant des atouts géographiques et humains pour faire figure d’une cité moderne et fréquentable. Beaucoup de gens qui vont me lire s’étonneront de cette description, de ce récit, ils diront peut-être que c’est exagéré et démesuré, que ce portrait est digne d’un village du far west, à la différence qu’au far west, les citoyens sont armés tandis qu’à Oran il n’y a que les criminels et les délinquants qui le sont. Pour ceux qui doutent encore ou traduisent mes propos de fantaisistes ou d’extravagants, je les invite, seuls ou en famille, à aller passer quelques jours à Oran, après ils pourront eux-mêmes juger l’étendue des dégâts.

 

Le tableau noir que je viens de dresser sur la ville d’Oran n’est pas le résultat d’une fiction ou d’un roman policier, mais c’est malheureusement la réalité devenue un aspect inéluctable vécu telle une fatalité par les pauvres citoyens de cette cité. Aussi, c’est une vérité que seuls les hypocrites et les aveugles refusent de voir. Les déclarations des autorités cloîtrées dans leurs bureaux depuis leurs salons veloutés sont loin du compte et de la réalité que seul le citoyen d’Oran peut rendre compte et apprécier, puisqu’il la vit tous les jours. Etant Oranais, je suis très triste et affligé pour le devenir de la ville qui m’a vu naître et où j’ai passé l’essentiel de ma jeunesse. Jadis, une ville de villégiature et de tourisme, Oran est devenue, par les temps qui courent, une ville infréquentable et triste, les visiteurs étrangers ne se bousculent plus au portillon, ils viennent beaucoup plus par nécessité.

 

Le plaisir et l’évasion ne sont pas inscrits au menu, du moins pour l’instant. Que les gens sages et respectueux de leur ville fassent preuve d’orgueil et de fierté afin que cette ville retrouve son charme d’antan et ses lettres de noblesse afin qu’elle puisse être fréquentable de nouveau. Tout le monde est concerné par cette renaissance : pouvoirs publics et citoyens. La situation dans laquelle se trouve la ville mérite un débat, c’est urgent. Il va de la survie de la ville et de ses habitants. Faire preuve de civisme, c’est donner une raison à son existence, ne pas le faire, c’est renier cette raison et s’inviter à vivre une vie indigne des êtres humains.

 

Je rentre en Suisse, le cœur serré et triste, je ne vous cache pas mon pessimisme. Des lendemains heureux et prometteurs ne sont pas inscrits dans l’agenda actuel, on est encore au stade du rêve et du désir. Nous aimons l’Algérie et notre souhait le plus cher est de la voir en tête des pays développés. C’est en mettant sur la table tous les problèmes que l’on peut faire avancer les choses.

Le 29.05.11 | 01h00 par Mahroug Houari


Fin de citation

 

Retour "Paroles d'Algériens"

 

Source: El Watan

 

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Commentaires
A
si vous lisez entre les lignes on peut comprendre la déception et une colère légitime initiée par l'incapacité des gouvernements successifs à gérer ce pays et l’ingéniosité à s'en mettre plein les poches au détriments des autochtones quel dommage !!!<br /><br /> ce pays aurait pu rejoindre d'autres pays développés mais il me semble que le reveil est un peu trop tardif je plains le peuple algerien
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C
C'était il y a plus de cinquante ans : incroyable l'agressivité qui demeure !
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J
Mon sejour a Oran n'etait pas totalement triste.<br /><br /> AHMED ( je l'appelerais ainsi)m'a bcp fait rire et mediter sur oran.il a actuellement 93 ans( avec papiers francais ....comme il aime dire).il a travaillé a mers el kebir ,au port d'oran et apres lindependance a la sotac.ce qu'il raconte est stupefiant.
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J
Le but n'est pas de rentrer dans le jeu politique ;comme dit si bien NICOLE "on ne refait pas l'Histoire, elle est en marche" donc si nous ORANAIS voulons penser a notre ville ,heureux pensons y comme elle était.échangeons nos anecdotes et descriptifs sans nostalgie et sans vouloir freiner la marche de l'histoire de notre ville (car elle est nôtre sans que personne puisse y redire).<br /><br /> aussi il serait utile de savoir ce qui se passait au plateau st michel ,MARAVAL,ECKMUHL,PERRET,PETIT,PERRIGUEUX,VILLAGE NEGRE,ST EUGENE BOUISEVILLE,MERS EL KEBIR ,SARDINA SIDI HOUARI SIDI HASNI,HAMRI,ST HUBERT..... du temps où ces quartiers avaient des regles de vie .<br /><br /> pour l'anecdote j'ai demandé qui était les personnes dont les rues et places portaient le nom : on a su me repondre pour l'EMIR ABDELKADER et pour BOUDIAF pour les autres on me répondait "un martyr".<br /><br /> on savait pourtant ,nous ,qui était GIRAUD,BREGEAT,CLAUDE BERNARD,DR ROUX.parcequ'il y'avait une logique:les rues autour de l’hôpital portaient les noms de MÉDECINS qui avaient servi ORAN musulmane chretienne et hebraique sans distinguo .les places portaient les noms des maires qui avaient servi ORAN musulmane chrétienne et hébraïque.
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N
Cher Jamal, merci pour votre réponse ! Votre désenchantement rejoint le mien et celui de tous ceux qui, comme moi, dans ce présent espace et partout ailleurs, affrontent ce terrible thème de l'Algérie d'hier face au déplorable spectacle que celle-ci offre aujourd'hui. Ainsi, Jamal, nous retrouvons-nous reliés par le coeur vers un même constat : qui a voulu cela ? Pourquoi ? À qui a profité (et profite encore, sans doute), ce crime qui a déchiré définitivement ce pays magnifique et généreux qui était le vôtre et le mien aussi : dans quel objectif ? Quelle mission ? Certainement pas celle de rendre "ses enfants" heureux lesquels, aujourd'hui, soit plus de cinquante années plus tard, continuent d'être dans l'errance et la nostalgie… impuissants face à l'immense échec que signent tant de misère et de désolation. Mais, on ne refait pas l'Histoire, Jamal, elle est en marche… Mektoub.
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J
chere SARAH et NICOLE<br /><br /> je suis revenu d'ORAN ,malade,nauséeux mais guéri de cette nostalgie qui me pourrissait la vie.ORAN n'éxiste plus! le cinema ROXY est devenu une "salle des fêtes" où l'on s'insulte comme des charretiers,le BD HYPPOLYTE GIRAUD est devenu un repére de malfrats.le bd sebastopol porte un nom imprononcable que même les taxis ne connaissent pas,le musée demaeght est souvent fermé,les cafés bondés de moustachus , la promenade de letang gardé comme un bunker et les rues historiques de la bastille, arzew , marceau lescure pleines de "magasins" bleus rouges verts orange de "pizzas "et "paninis".<br /><br /> je garde en memoire le ORAN du café RICHE,du STUDIO DES JEUNES,des femmes élégantes en haiks et jupe serrée avec leurs "cabas" et demandanr "une livre" de ceci ou celà a la rue de la bastille.<br /><br /> Des jeunes rêvant de devenir francais.....des vieux regrettant le bon temps des "francais",et chacun a un "garcia" un "lopez" une "suzette" ou un "lucien" qu'il aimerait bien revoir.....un seul mot revenait dans toutes les bouches lors de mon séjour "ya hssara!" cela veut dire "quel REGRET".<br /><br /> l'ALGERIE independante oui.mais avec tous ses enfants!
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J
Oui Oran est malade , mais pas seulement Oran, même Alger la blanche, sidi Bel Abbes que Napoléon 3 avait qualifié de petit Paris. Les Algériens auraient dû mettre un point d’honneur a entretenir le pays , nous aurions été les premiers a dire ils méritaient ce pays , mais voilà le miracle n'a pas eu lieu, et je ne suis pas étonné.Mais cela nous fait mal de voir le résultat d'années d'abandons. Je vous salue bien Jojo de R
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M
oran est malade laisser la au moins mourir en paix
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7
Les PN n'ont pas démérité. Ils ont prouvé leur courage en bâtissant l'Algérie comme l’ont fait les pionniers aux USA. Puis ils ont démontré leur capacité à s'intégrer après 62 dans leur propre pays malgré l’hostilité de la population et de certains hommes politiques (ex. Deferre à Marseille).<br /><br /> Les algériens n’ont pas ce courage, et ne savent que se plaindre ; c’est toujours de la faute des autres si leur situation va en se dégradant d’année en année. Cette magnifique ville d’Oran des années 60 ne fait que se dégrader au fil du temps, et c’est général dans les villes du pays. Quand on quitte le centre ville, que les autorités locales bichonnent, le reste des quartiers tombent en ruine. Il n’y a pas une année où divers immeubles s’effondrent faute d’entretien, ne serai-ce que réparer le toit d’un logement qu’ils n’ont jamais payé. Les algériens ne savent pas balayer devant leur porte (au sens popre et figuré). <br /><br /> Il y a 60 ans l’Algérie était un pays riche, maintenant il fait parti du tiers monde. D’autres pays dans les années 60 étaient beaucoup plus pauvres, telle la Corée du Sud. Aujourd’hui ils sont parmi les plus riches de la planète, avec aucune ressource pétrolière. Seulement voilà, la population n’a pas la même culture, les même tabous, la même religion, le même respect du travail. C’est toute la différence.
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J
Je ne mets pas tous les Algériens dans le même sac, ceux qui sont en Algérie vivent comme ils veulent je suis d'accord . Si ils ont des reproches à faire à leurs dirigeants qu'ils le fassent, nous ne sommes pas responsable de l'état de l'Algérie actuellement, si tout le monde se remue les choses peuvent changer, En France vous avez des gens sales qui ne font pas attention à l'environnement ce n'est pas pour cela que nous devons dire c'est la faute des dirigeants.Ceux qui ne sont pas content de la France nous ne les retenons pas,quant on est accepté dans un pays on n'impose pas ses lois et ses coutumes on doit essayer de passer inaperçu ne pas ce faire remarquer se couler dans la masse.Nous aussi nous avons connu cela nous n'étions pas acceptés par les Français, bien souvent nous avons baissé la tête, nous avons montré que nous savions travailler la bas nous avions l'habitude de travailler et nous avons fait pareil ici , nous ne sommes pas revenu avec de l'argent plein les poches comme les français le croyaient il a fallu se mettre au travail de-suite il nous fallait se loger et manger nous n'avons pas compté sur les aides sociales .Certains départements Français ont bien changé, les terres travaillés d'une autre façons par les PN, les Français attendaient que nous nous cassions la figure, et nous avons fait nos preuves. Chacun fait sa religion chez soi et n'embête pas ses voisins cela ne regarde personne. Je respecte les malheureux Harkis ils ne peuvent pas retourner dans leur pays ,ils ont été parquets dans des camps comme des prisonniers, honte à la France mais tous les Algériens qui veulent venir vivre ici, arrivent avec leurs exigences, ils n'ont que des droits pas de devoirs, même ceux qui avaient pris les armes contre la France ils n'ont pas le moindre scrupule.Vous trouvez normal. La plus part des enfants sont livré a eux même, la police et les pompiers ne peuvent plus rentrer dans certains quartiers.Si tout le monde faisait des efforts et respecté les autres la vie serait belle.Dans mon quartier il y a deux familles du Maroc ils ne font pas de bruit tout est propre leurs enfants sont correctes ils sont très apprécier Souhaitons qu'un jour les choses changent Je vous salue bien jojo de R
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E
A jojo de R,<br /><br /> Ce que vous venez d'écrire me pousse à venir clarifier certains points. Quant on regarde l'Algérie d'aujourd'hui,cela ne reflete que le travail fait par les dirigeants. Je veux dire par là qu'il ne faut pas incriminer les gens simples et les qualifier de sales et sans éducation.Personnellement, je n'ai aucune haine envers vous et sur ce que vous avez écrit.Vous parlez du site créé par les PN et les Algériens viennent y déposer leurs commentaires.Par quel moyen voyez vous qu'ils puissent répondre à certains articles? Et d'un autre côté l'article intitulé "Oran,une cité infréquentable" par Mahroug Houari a été bien reçu par le site. Concernant les Algériens en France, je suis d'accord à 100% qu'ils reviennent tous au pays,quitte à utiliser la force. Ne pensez pas que tous les Algériens se ressemblent comme tout autre peuple. Pourquoi vous nous mettez dans le même sac? Soyez plus raisonnable, si vous permettez. Essayez de voir le cas' Algérie' plus profondément.<br /><br /> Oui, nous nous plaignons dans le cadre des revendications sociales et professionnelles et nos plaintes sont dirigées vers les instances publiques algériennes.La même chose se passe en France ou ailleurs.Mais concernant ceux qui viennent se plaindre dans le site, pour moi c'est des semblables de harkis. D'ailleurs, en vous même, vous ne respectez pas des gens pareils mais vous ne le montrer pas. A mon tour de vous saluer.
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J
Les Algériens vous ne savez que vous plaindre, faire du misérabilisme bien souvent cela a marché , mais changez de méthode SVP, nous en avons mare de vos plaintes.Vous ne nous aimez pas vous avez la haine du Français . Pourquoi rechercherez -vous les PN? Les PN ont créé des sites pour reprendre contacte entre eux et vous êtes les premiers à venir déposer vos articles bien souvent très méchants envers nous. où vous recherchez des camarades de quartier où de classe pour parler des bons souvenirs.J'ai en ma possession une lettre d'un Algérien qui quelques années après l’indépendance il faisait un voyage en France, voulez nous revoir il avait eu mon ( adresse? pour toujours parler des bons souvenirs, nous avions joué dans un Orchestre ensemble, et même fait un voyage en France toujours avec le même orchestre, puis il était passe du côté du FLN. Il voulait parler des bons souvenirs mais nous nous n'avions pas oublié les mauvais moments les enlèvements de femmes d'enfants les souffrances de certaines familles et je ne pouvais pas recevoir cet homme et l' imposer à ma famille .Heureusement que les écoles vous étaient interdites comme vous savez le dire , lui il était allé même a l'école de musique. Nous vous demandons rien c'est les Algériens qui nous demandent de retourner que nous sommes chez nous en Algérie plus que les Algériens .Les PN qui retournent sont accueilli par un bienvenu chez vous. En France vous nous envahissez, vous salissez tous, vous n'éduquez pas vos enfants qui trainent à toutes heures du jour et de la nuit A Marseille il y a toutes les semaines des règlements de compte de la faute a qui? comme par hasard ils sont tous innocents toujours victimes. Les prisons sont plaines on ne peut même plus enfermer vos enfants délinquants il n'y a plus de place dans les prisons je regrette mais en Algérie quand nous étions la bas vous n'étiez pas comme cela , je n'ai pas ce souvenir .Il serait temps de changer.Les photos que je vois de l'Algérie de maintenant ne me donne pas envie de retourner ce n'est plus le pays que mes ancêtres avez contribuer à faire. Je vous salue bien jojo de R
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J
pourquoi les generaux et pas les harkis?<br /><br /> ni les Français de métropole,ni les algeriens de maintenant ne pourront répondre a:"pourquoi l'éspagne est prête a une guerre nucléaire pour ne pas pérdre les iles canaries ,ceuta,melilla et les rochers situés a quelques métres des plages meditéranéeenes du MAROC? et pourquoi l'angleterre ne lâchera jamais GIBRALTAR au sein de l'espagne et les iles MALVINAS au bord de l'argentine?alors que la france a 200 contre 1 s'est empréssé de vider des lieux qu'elle a fertilisés,betonnés,désenclavés sur une période de pas plus de 10 ans de maquis où 15 000 dissidents pouvaient être contrés par plus de 150 000 harkis de la même langue et la même religion.ceux là s'ils avaient pris le relais des français l'algerie aurait ,sans doure été laique et tolérante et non militaire et belliqueuse.
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J
Quand je vois les photos de leur voyage en Algérie que certains P N ont mis sur internet, je n'ai plus envie de retourner je me demande comment les algériens peuvent encore nous parler de haine de rancune , nous avons été obligé de quitter un pays que nous aimions, un pays plus moderne que la France à la même époque, il fallait seulement continuer l'entretien. Nous avons eu d' énormes difficultés il fallait faire notre place on nous disait riche mais il fallait manger , les P N qui étaient habitués à travailler ont continué en France, nous n'avons pas attendu des aides certaines régions de France ont été complétement transformé avec de nouvelles méthodes de travail, même si beaucoup attendaient que les P N se cassent la figure le Gers le Tarn ont été modernisé, mais on nous a coupé nos racines, nous avons respecté la France et son drapeau nous nous somme fondu dans la foule pour passe inaperçu surtout ne pas se faire remarquer ne plus recevoir de coups et penser nos plaies et nous sommes fières d'avoir réussi
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N
Je comprends, Antoine, derrière les mots, je comprends votre lassitude. Votre désenchantement. Mais, je crois, moi, à la nécessité de dire, même si le temps a (un peu) fait son oeuvre de "nettoyage" salutaire, que si nous en sommes là, les Pieds-noirs et nos compagnons d'infortune, c'est bien "grâce" à la tyrannie, entachée d'incompétence et de corruption, d'une idéologie, qui persiste et signe, aujourd'hui, un échec retentissant. "Grâce" à un système politique, privilégiant le confort et les intérêts personnels de certains au mépris des droits des hommes et des femmes constituant notre société, toujours plus brimée, toujours plus conditionnée - inhibée, voire soumise et, donc silencieuse... Nos parents ont quitté ce monde en emportant derrière leurs paupières l'image de leur colère née d'une injustice insurmontable. Ne nous méprenons pas : il ne s'agissait pas là de complaisance à une forme de passéisme et, encore moins, de pathos chronique, mais bien de l'expression d'une douleur jamais éteinte, et vous savez de quoi je parle... Nous avons été privés du droit de choisir notre vie, toujours en "exil" quel que soit le, ou les lieux où nous avons fixé notre tente... et la Terre n'en a que faire... Et, moi, petit grain de sable dans l'énorme machinerie qui nous fait tourner - bessif - à son gré, je grince, je rage, je tempête... je me révolte et JE DIS HALTE à tous ces mensonges, à toutes ces fourberies, à tous ces incapables, marchands d'un temple en ruine...
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A
les Pieds-noirs ont-ils perdu cette qualité qui semble leur faire défaut " l'esprit d'entreprise " et cet inextinguible besoin de construire, le regard tourné vers l'Avenir <br /><br /> Tous ces commentaires ressassent le passé et comme le dit si bien Nicole les gouvernants Algériens ou Français instrumentalisent le passé pour racoler des électeurs et faire oublier leurs incompétences <br /><br /> Mais nous, les enfants d'immigrés ou d'émigrés, sommes nous assez niais pour continuer à faire le jeu des politiques ? pour ma part j'en ai assez d’être de nulle part, obligé de changer de pays, <br /><br /> Mon pays? c'est la Terre et nous sommes entrain de la phagocyter <br /><br /> que les Algériens cessent de bêler et que les Pieds-Noirs cessent regarder en arrière et nous pourrons alors guérir de nos plaies , la vie est vraiment trop courte pour constater les dégâts le présent et l'Avenir nous attendent .<br /><br /> et n'allez surtout pas croire que j'ai oublié mon passé , bien au contraire mon discours est le fruit de mon vécu<br /><br /> Je souhaite que mon texte soit compris comme je le ressent.
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N
Ouf !... des VÉRITÉS comme celles-là sont comme un baume à nos coeurs meurtris depuis plus d'un demi-siècle, par le mépris et l'arrogance, sur les deux rives de notre Méditerranée, de Gouvernants incompétents et corrompus, par la bêtise insolente de meutes de moutons décérébrés, agités, instrumentalisés par ceux-là mêmes qui les oppriment, la hargne fumeuse de médias et pseudos-historiens mal à l'aise dans leurs loques pseudo-marxistes, la rage fielleuse de moralistes, de toutes obédiences, menaçant d'un doigt vengeur des populations abusées, fatiguées, désemparées, désillusionnées... Enfin, à l'heure d'une Nième exigence dont la "repentance"ne sera, sans nul doute, pas la dernière, et à laquelle Nous Pieds-Noirs et nos amis, nous OPPOSONS farouchement... , nous recevons ces précédents "posts" comme la démonstration, criante de vérité, que notre combat pour une juste reconnaissance est partagé. Dans les ténèbres où l'ON a voulu, honteusement, nous abandonner, la lueur de quelques flambeaux, quoique vacillante, nous annoncerait-elle, qu'un jour nouveau va se lever pour nous ?... Nous demeurons debout. Attentifs.
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J
"Vous les pieds noirs que nous avons chassés de votre terre natale, nous avons vite compris que vous aimiez l'Algérie plus que nous, parce que vous l'aviez "enfantée" dans la douleur et élevée avec courage et dans le sacrifice... Le peuple Algérien d'après 1962 n'arrivera jamais à faire quelque chose de ce pays car pour la grande majorité ils l'ont trouvé comme un beau jouet laissé à des enfants gâtés... Le jouet est cassé depuis longtemps et les dirigeants qui ont accaparé le pouvoir ont été incapables de stimuler le peuple pour lui faire aimer son pays.<br /><br /> Au contraire ils n'ont rien fait pour dissuader, retenir tous ceux qui l'ont fuit . ils ont même exigé plus de visas et de conditions d'accueil des pays étrangers. Ils ont passé leur temps et leur énergie à alimenter les rancunes et la haine envers vous les pieds- noirs et la France pour faire diversion de leur incompétence.<br /><br /> Alors nous aussi nous sommes partis, ne voulant pas que nos enfants coulent avec ce bateau à la dérive. Pardonnez nous d'avoir découvert trop tard combien vous alliez nous manquer et surtout manquer à l'Algérie.<br /><br /> Merci de cette magnifique exposition qui montre à la ville de Grenoble ce que nous avons été capables de faire ensemble dans ce pays, jusqu'en 1962"<br /><br /> <br /><br /> Signé : "Illisible - Enfant du bled né en 1959, professeur d'enseignement secondaire".
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J
les français sont réstés en algerie 130 ans ,les arabes sont réstés en éspagne des siécles,les anglais sont les actuels normands,les irlandais ont conquis new york et les français le quebec....et les algeriens a peine décolonisés ont colonisé l'est du maroc!SARAH c'est l'histoire du monde!NOUGARO a dit:"armstrong quand tu seras mort est ce que ton squelette sera blanc?..."oui 99%des "colons" étaient ouvriers ,fermiers,cordonniers,chauffeurs,garçons de café et vivaient a 10 dans une chambre +salon!la majorité n'ont jamis demandé a venir en algerie.et les turcs?personne n'en parle !pourtant ils nous ont colonisé bien longtemps avant les éspagnols et les français.nous aurions bien vecu avec le savoir faire de l'administration française et un gouvernement libre et mixte comme en afrique du sud et pas sous le colon militaire,sarah!
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M
1- Je vais vous raconter comment -dans ces années qui voyaient s’approcher, sur la civilisation pied-noir, le coucher du soleil- ma mère a vécu dans une crainte –probablement, rarement égalée- du soleil. Il ne s’agissait, pourtant, ni de Râ ni de Rê, puisque, comme vous le savez déjà, ma génitrice était barbaro-musulmane, et –comme vous ne le savez, peut-être, pas encore- elle ignorait tout de l’Egypte antique. Il y a, là, une contradiction que je ne peux ne pas lever …si je tiens à voir mon Maitre, me suivre et continuer -de ses lumières- à m’éclairer. <br /><br /> Ma mère, donc, a divisé la fréquence de ses bains par trois, passant de 1 /bimestre à 1 /semestre, et tout ceci –elle, la maniaque de l’hygiène !- et tout ceci …dans l’unique fin de m’acheter une casquette et un béret. Elle avait découvert ces objets, en les voyant portés par les 2 garçons de Mme Orlando, son employeuse d’alors. Il y avait dans cette volonté d’achat, certainement, le désir de me voir commencer, plus particulièrement, à ressembler –aussi peu que se peut- à ces 2 têtes blondes. Mais la fin, aussi essentielle que première, en était de protéger mon visage, face au soleil de chez nous. <br /><br /> <br /><br /> 2- Face à ce soleil qui, quant à lui, n’a toujours pas cessé -cinquante ans après le départ des pieds-noirs et malgré ce départ- de briller. Et de briller sur cette terre sur laquelle, pourtant, tout s’est éteint depuis ce même départ –tout, hormis, vous l’aurez deviné, mon si bon M. AFMC, ces lumières de l’obscurantisme que ne pouvaient qu’enfanter toutes ces idéologies, aussi malfaisantes que décadentes …et que seul un anticolonialisme aussi aveuglant, et aussi haineux, pouvait fait naitre. <br /><br /> Concernant cette brillance, qui, contre vents et marrés, persiste et signe, il faudra bien, un jour ou l’autre, qu’on cesse d’en nier l’étrangeté. Je suis désolé de le dire avec autant d’insistance, mais, cher Monsieur, cette cessation finira par s’imposer, tôt ou tard, comme exigence de a raison. <br /><br /> Continuer à retarder cet avènement, comme vous l’avez fait jusqu’à présent, ne vous donnera jamais plus que sursis sur sursis. Jusqu’à quand, devrions-nous continuer à tourner le dos à l’évidence de l’observable ? A faire semblant de ne rien voir ! Ni vous ni moi, ni quiconque d’autre, ne pourra –indéfiniment- contrer les lois de l’Histoire ! Alors, entre gens intelligents, et entre gens dont la volonté première est quête de savoir, pourquoi ne pas nous retrousser les manches …et, enfin, nous mettre à l’œuvre ? Pourquoi attendre plus ? Affrontons cette bizarrerie ! Affrontons-la, comme tout paradoxe de la raison mérite de l’être ! Car, je vous le dis, l’histoire ne sera pas tendre avec nous : Elle jugera tous nos actes -nos lâchetés, nos mensonges et nos trahisons- tout comme elle jugera notre paresse intellectuelle. <br /><br /> N’attendons pas que les universitaires outre-Atlantique s’emparent du sujet. S’ils le font, ils le feront contre nous: pour ajouter à leur mépris de ce que nous –les uns et les autres- sommes. Par ailleurs, ne comptez pas sur leurs laboratoires, pour s’y mettre, car, de la science du soleil, seules les crèmes antisolaires les intéressent. Et il en est ainsi parce que ces crèmes emplissent leurs comptes bancaires …et notre monde est de plus en plus corrompu par l’argent et la splendeur du veau d’or. Le monde a changé …et nul chercheur outre-Atlantique ne cherchera à comprendre pourquoi le soleil ne pas cessé de briller sur a terre de barbarie. <br /><br /> Au mieux, ces universitaires américains –bardés de titres académiques et de dollars- nous diront : « Oui, il continue à briller en barbarie, et la preuve en est que les figues de barbarie y poussent toujours ! Et tant mieux, pour la peau des américaines !»<br /><br /> <br /><br /> Commençons, si vous le voulez, par débroussailler le terrain …en faisant en sorte que nos universités –bordant les deux rives de notre si belle grande Bleue- s’y investissent, en faisant travailler, dessus, nos jeunes doctorants. En même temps que projeter de la lumière sur notre histoire (commune), et de le faire par nous-mêmes, nous approfondirons notre démocratisation du savoir et populariserons –d’avantage- nos universités : plus il y aura de sujets de thèses, plus nous accorderons de diplômes à même de permettre l’inscription en thèse. Notre jeunesse, ou, si vous insistez, nos jeunesses, seront les premières à en profiter. Demain appartiendra à qui aura le plus de doctorants ! Ce sera nous –la Méditerranée- ou l’outre-Atlantique ! Et demain se prépare aujourd’hui ! <br /><br /> <br /><br /> 3- Maintenant, j’aimerais revenir à ma mère. Après 2 bains durant l’année 1958, elle poursuivra l’année d’après, pour m’acheter un sombréro et des gants. Car, après l’antisolaire pour mon visage, il fallait protéger mon cou et mes mains. C’est ainsi que son obsession de l’hygiène corporelle (1 bain bimestriel !), a cédé place à une autre obsession: voi,r sur toutes les parties visibles de mon corps, la basanitude céder, petit à petit, le pas à quelques grains, quelques miettes, de pied-noircitude. <br /><br /> Ses frères et sœurs étaient heureux de la voir guérie de cette maladie de la propreté –laquelle maladie nous avait fait, tous, souffrir. Car, à vrai dire, à chaque fois que le moindre d’entre nous dépassait le 4° mois sans prendre son bain, c’était un scandale ! Car, quand ses parents, ses sœurs et ses frères étaient libérés de cette règle, aussi tyrannique qu’absurde, c’était nous –ses enfants ainsi que mon père- qui l’avions subie pendant des années. Et cette pathologie, elle l’avait depuis toute petite: elle pleurait à réveiller tous les voisins, chaque fois qu’elle comprenait que sa mère ou son père venait de dépasser les six mois. <br /><br /> Ensuite, elle s’est mise à me donner, en cachette de mes frères et sœurs, chaque jour, une portion de fromage (la vache qui rit). Il serait trop long que je vous raconte, M. AFMC, ma découverte de ce nutriment –aussi étrange que tendre, moins tendre que doux et plus doux que la douceur elle-même. J’avais 12 ou 13 ans, à sa découverte. A la première portion qu’elle m’a tendue, j’ai d’abord pensé à un médicament –et, immédiatement, cru que j’étais malade. <br /><br /> <br /><br /> 4- Car, dès les lendemains de 1830, les pieds noirs, que Le Seigneur, Celui qui est aux Cieux, le leur rende par mille et mille, multiplié, nous avaient fait découvrir cette chose qu’ils distinguaient –au milieu des tas de richesses, à bateaux pleins à craquer, qu’ils nous apportaient …à chaque arrivage- par le vocable de « médicament ». Et quant, malgré la malaria, la peste et la tuberculose …qui les emportaient par centaines de milliers, mes ancêtres -ceux, aussi, de Sarah et de Eyamo- ont refusé d’en consommer, considérant que c’était du non-halal, ces premiers pieds-noirs se précipitèrent d’envoyer une navette jusqu'au port de Marseille -la téléphonie n’était pas encore- pour en informer le général Bugeaud. <br /><br /> <br /><br /> Et c’est alors que le Général, affolé, méconnaissable, perdant tous ses esprits, précipita tous ses petits enfants vers la Suisse et la Belgique, après leur avoir donné de quoi acheter tous les chocolats qu’ils pouvaient y trouver. C’est alors que, accompagné par son épouse et ses enfants, il se mit à courir partout : à gauche, à droite, en haut, en bas et au milieu. Ils coururent toute la France et poussèrent bien plus loin. Ils fouillèrent, bêchèrent et creusèrent tous les magasins, toutes les fabriques, toutes les usines, tous les sous-sols et tous les greniers. <br /><br /> Et, une fois qu’ils parvinrent, enfin, à vider tout le monde civilisé, de ses chocolats, de ses miroirs et de ses jouets, et une fois que le tout fut entassé dans les bateaux amarrant vers l’Algérianie ………..<br /><br /> ……….le Général, son épouse, ses enfants et ses petits-enfants, submergés par un bonheur infini, comprirent, enfin, que contraindre son prochain –quelque soit l’étage qu’il occupe dans l’échelle de Darwin- à prendre son traitement …est l’unique véritable trésor !<br /><br /> <br /><br /> [Soit dit, en passant : Cette face –aussi soigneusement que savamment cachée, par les historiens de tous bords- de l’intervention du Général Bugeaud, je l’ai retrouvée après que mon maitre ait convié ma primato-compatriote, Sarah, à commencer à s’instruire en lisant la fable « Le laboureur et ses enfants » (de La Fontaine) –et de délaisser, si, sincèrement, elle désire, à un incompressible minimum de science, s’élever, les débilités comme celles d’Ali baba et les 40 voleurs. J’ai mordu à plein dans la célébrissime fable –et je veux ajouter que j’ai d’autant plus appris que mon maitre enseignait –en même temps, et à cette même Sarah- comment nos ancêtres auraient continué à mourir par centaines de milliers (de toutes ces maladies déjà citées) si ses ancêtres –à lui- n’étaient pas venus pour les soigner et les débarbariser.]<br /><br /> <br /><br /> 5- Ma mère, donc, me donnait la portion de la vache qui rit, et elle le faisait en cachette. J’adorais et je sautais dessus comme un rapace. C’était, pour moi, un moment, plus que de régal, de bonheur. Toutefois, il me faut le dire : Pour ma mère, c’était son rêve de me voir entamer un processus de débasanitudisation, et cela a été son obsession, jusqu’à la mort. Je ne sais pas qui avait bien pu lui raconter une histoire pareille: un tel rapport entre la couleur de la peau et la consommation de formage (blanc). Mais il y a quelques années, j’ai fini par m’expliquer la chose par ce qui suit. Ma mère, qui, si elle manquait, peut-être, de cerveau, ne manquait absolument pas de cervelle, a dû observer ce double phénomène: D’une part, dans toutes les maisons où elle avait à faire le ménage, tout le monde était blanc et tout le monde consommait du fromage. D’autre part, dans toutes les familles musulmanes, qu’elle côtoyait, on manquait, honteusement, de blancheur …et on ne savait pas du tout ce que Vache qui rit voulait dire. Ainsi, ma mère –qui n’avait jamais mis les pieds dans une salle de classe- a utilisé le raisonnement (technico-scientifique) de l’instrument (probabilo-statistique) de la corrélation. Et, ainsi que vous pouvez le remarquer, elle a utilisé la double corrélation. Il ne lui restait plus qu’à en tirer les résultats : tu manges la vache qui rit, tu blanchis ; tu ne manges pas la vache qui rit, tu ne blanchis pas. <br /><br /> Pauvre mère, qui a rendu l’âme sans jamais avoir su comment était le gout du fromage. Je ne vous embêterais pas, non plus, Maitre, en vous racontant comment -malgré l’incommensurable misère de notre table, elle avait réussi –tout au long de plus de 2 années- à me procurer une portion, chaque jour que Dieu faisait se lever.
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M
1- Je vais vous raconter comment -dans ces années qui voyaient s’approcher, sur la civilisation pied-noir, le coucher du soleil- ma mère a vécu dans une crainte –probablement, rarement égalée- du soleil. Il ne s’agissait, pourtant, ni de Râ ni de Rê, puisque, comme vous le savez déjà, ma génitrice était barbaro-musulmane, et –comme vous ne le savez, peut-être, pas encore- elle ignorait tout de l’Egypte antique. Il y a, là, une contradiction que je ne peux ne pas lever …si je tiens à voir mon Maitre, me suivre et continuer -de ses lumières- à m’éclairer. <br /><br /> Ma mère, donc, a divisé la fréquence de ses bains par trois, passant de 1 /bimestre à 1 /semestre, et tout ceci –elle, la maniaque de l’hygiène !- et tout ceci …dans l’unique fin de m’acheter une casquette et un béret. Elle avait découvert ces objets, en les voyant portés par les 2 garçons de Mme Orlando, son employeuse d’alors. Il y avait dans cette volonté d’achat, certainement, le désir de me voir commencer, plus particulièrement, à ressembler –aussi peu que se peut- à ces 2 têtes blondes. Mais la fin, aussi essentielle que première, en était de protéger mon visage, face au soleil de chez nous. <br /><br /> <br /><br /> 2- Face à ce soleil qui, quant à lui, n’a toujours pas cessé -cinquante ans après le départ des pieds-noirs et malgré ce départ- de briller. Et de briller sur cette terre sur laquelle, pourtant, tout s’est éteint depuis ce même départ –tout, hormis, vous l’aurez deviné, mon si bon M. AFMC, ces lumières de l’obscurantisme que ne pouvaient qu’enfanter toutes ces idéologies, aussi malfaisantes que décadentes …et que seul un anticolonialisme aussi aveuglant, et aussi haineux, pouvait fait naitre. <br /><br /> Concernant cette brillance, qui, contre vents et marrés, persiste et signe, il faudra bien, un jour ou l’autre, qu’on cesse d’en nier l’étrangeté. Je suis désolé de le dire avec autant d’insistance, mais, cher Monsieur, cette cessation finira par s’imposer, tôt ou tard, comme exigence de a raison. <br /><br /> Continuer à retarder cet avènement, comme vous l’avez fait jusqu’à présent, ne vous donnera jamais plus que sursis sur sursis. Jusqu’à quand, devrions-nous continuer à tourner le dos à l’évidence de l’observable ? A faire semblant de ne rien voir ! Ni vous ni moi, ni quiconque d’autre, ne pourra –indéfiniment- contrer les lois de l’Histoire ! Alors, entre gens intelligents, et entre gens dont la volonté première est quête de savoir, pourquoi ne pas nous retrousser les manches …et, enfin, nous mettre à l’œuvre ? Pourquoi attendre plus ? Affrontons cette bizarrerie ! Affrontons-la, comme tout paradoxe de la raison mérite de l’être ! Car, je vous le dis, l’histoire ne sera pas tendre avec nous : Elle jugera tous nos actes -nos lâchetés, nos mensonges et nos trahisons- tout comme elle jugera notre paresse intellectuelle. <br /><br /> N’attendons pas que les universitaires outre-Atlantique s’emparent du sujet. S’ils le font, ils le feront contre nous: pour ajouter à leur mépris de ce que nous –les uns et les autres- sommes. Par ailleurs, ne comptez pas sur leurs laboratoires, pour s’y mettre, car, de la science du soleil, seules les crèmes antisolaires les intéressent. Et il en est ainsi parce que ces crèmes emplissent leurs comptes bancaires …et notre monde est de plus en plus corrompu par l’argent et la splendeur du veau d’or. <br /><br /> Le monde a changé …et nul chercheur outre-Atlantique ne cherchera à comprendre pourquoi le soleil ne pas cessé de briller sur a terre de barbarie. Au mieux, ces universitaires américains –bardés de titres académiques et de dollars- nous diront : « Oui, il continue à briller en barbarie, et la preuve en est que les figues de barbarie y poussent toujours ! Et tant mieux, pour la peau des américaines !»<br /><br /> <br /><br /> Commençons, si vous le voulez, par débroussailler le terrain …en faisant en sorte que nos universités –bordant les deux rives de notre si belle grande Bleue- s’y investissent, en faisant travailler, dessus, nos jeunes doctorants. En même temps que projeter de la lumière sur notre histoire (commune), et de le faire par nous-mêmes, nous approfondirons notre démocratisation du savoir et populariserons –d’avantage- nos universités : plus il y aura de sujets de thèses, plus nous accorderons de diplômes à même de permettre l’inscription en thèse. Notre jeunesse, ou, si vous insistez, nos jeunesses, seront les premières à en profiter. Demain appartiendra à qui aura le plus de doctorants ! Ce sera nous –la Méditerranée- ou l’outre-Atlantique ! Et demain se prépare aujourd’hui ! <br /><br /> <br /><br /> 3- Maintenant, j’aimerais revenir à ma mère. Après 2 bains durant l’année 1958, elle poursuivra l’année d’après, pour m’acheter un sombréro et des gants. Car, après l’antisolaire pour mon visage, il fallait protéger mon cou et mes mains. C’est ainsi que son obsession de l’hygiène corporelle (1 bain bimestriel !), a cédé place à une autre obsession: voir, sur toutes les parties visibles de mon corps, la basanitude céder, petit à petit, le pas à quelques grains, quelques miettes, de pied-noircitude. <br /><br /> Ses frères et sœurs étaient heureux de la voir guérie de cette maladie de la propreté –laquelle maladie nous avait fait, tous, souffrir. Car, à vrai dire, à chaque fois que le moindre d’entre nous dépassait le 4° mois sans prendre son bain, c’était un scandale ! Car, quand ses parents, ses sœurs et ses frères étaient libérés de cette règle, aussi tyrannique qu’absurde, c’était nous –ses enfants ainsi que mon père- qui l’avions subie pendant des années. Et cette pathologie, elle l’avait depuis le plus tendre age: elle pleurait à réveiller tous les voisins, chaque fois qu’elle comprenait que sa mère ou son père venait de dépasser les six mois. <br /><br /> <br /><br /> Ensuite, elle s’est mise à me donner, en cachette de mes frères et sœurs, chaque jour, une portion de fromage (la vache qui rit). Il serait trop long que je vous raconte, M. AFMC, ma découverte de ce nutriment –aussi étrange que tendre, moins tendre que doux et plus doux que la douceur elle-même. J’avais 12 ou 13 ans, à sa découverte. A la première portion qu’elle m’a tendue, j’ai d’abord pensé à un médicament –et, immédiatement, cru que j’étais malade. <br /><br /> <br /><br /> 4- Car, dès les lendemains de 1830, les pieds noirs, que Le Seigneur, Celui qui est aux Cieux, le leur rende par mille et mille, multiplié, nous avaient fait découvrir cette chose qu’ils distinguaient –au milieu des tas de richesses, en bateaux pleins à craquer, qu’ils nous apportaient …à chaque arrivage- par le vocable de « médicament ». Et quant, malgré la malaria, la peste et la tuberculose …qui les emportaient par centaines de milliers, mes ancêtres -ceux, aussi, de Sarah et de Eyamo- ont refusé d’en consommer, considérant que c’était du non-halal, ces premiers pieds-noirs se précipitèrent d’envoyer une navette jusqu'au port de Marseille -la téléphonie n’était pas encore- pour en informer le général Bugeaud. <br /><br /> <br /><br /> Et c’est alors que le Général, affolé, méconnaissable, perdant tous ses esprits, précipita tous ses petits enfants vers la Suisse et la Belgique, après leur avoir donné de quoi acheter tous les chocolats qu’ils pouvaient y trouver. C’est alors que, accompagné par son épouse et ses enfants, il se mit à courir partout : à gauche, à droite, en haut, en bas et au milieu. Ils coururent toute la France et poussèrent bien plus loin. Ils fouillèrent, bêchèrent et creusèrent tous les magasins, toutes les fabriques, toutes les usines, tous les sous-sols et tous les greniers. <br /><br /> Et, une fois qu’ils parvinrent, enfin, à vider tout le monde civilisé, de ses chocolats, de ses miroirs et de ses jouets, et une fois que le tout fut entassé dans les bateaux amarrant vers l’Algérianie ………..<br /><br /> ……….le Général, son épouse, ses enfants et ses petits-enfants, submergés par un bonheur infini, comprirent, enfin, que contraindre son prochain –quelque soit l’étage qu’il occupe dans l’échelle de Darwin- à prendre son traitement …est l’unique véritable trésor !<br /><br /> <br /><br /> [Soit dit, en passant : Cette face –aussi soigneusement que savamment cachée, par les historiens de tous bords- de l’intervention du Général Bugeaud, je l’ai retrouvée après que mon maitre a convié ma primato-compatriote, Sarah, à commencer à s’instruire en lisant la fable « Le laboureur et ses enfants » (de La Fontaine) –et de délaisser, si, sincèrement, elle désire, à un incompressible minimum de science, s’élever, les débilités comme celles d’Ali baba et les 40 voleurs. J’ai mordu à plein dans la célébrissime fable –et je veux ajouter que j’ai d’autant plus appris que mon maitre enseignait –en même temps, et à cette même Sarah- comment nos ancêtres auraient continué à mourir par centaines de milliers (de toutes ces maladies déjà citées) si ses ancêtres –à lui- n’étaient pas venus pour les soigner et les débarbariser.]<br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> 5- Ma mère, donc, me donnait la portion de la vache qui rit, et elle le faisait en cachette. J’adorais et je sautais dessus comme un rapace. C’était, pour moi, un moment, plus que de régal, de bonheur. Toutefois, il me faut le dire : Pour ma mère, c’était son rêve de me voir entamer un processus de débasanitudisation, et cela a été son obsession, jusqu’à la mort. Je ne sais pas qui avait bien pu lui raconter une histoire pareille: un tel rapport entre la couleur de la peau et la consommation de formage (blanc). Mais il y a quelques années, j’ai fini par m’expliquer la chose par ce qui suit. Ma mère, qui, si elle manquait, peut-être, de cerveau, ne manquait absolument pas de cervelle, a dû observer ce double phénomène: D’une part, dans toutes les maisons où elle avait à faire le ménage, tout le monde était blanc et tout le monde consommait du fromage. D’autre part, dans toutes les familles musulmanes, qu’elle côtoyait, on manquait, honteusement, de blancheur …et on ne savait pas du tout ce que Vache qui rit voulait dire. Ainsi, ma mère –qui n’avait jamais mis les pieds dans une salle de classe- a utilisé le raisonnement (technico-scientifique) de l’instrument (probabilo-statistique) de la corrélation. Et, ainsi que vous pouvez le remarquer, elle a utilisé la double corrélation. Il ne lui restait plus qu’à en tirer les résultats : Tu manges la vache qui rit, tu blanchis! Tu ne manges pas la vache qui rit, tu ne blanchis pas! <br /><br /> <br /><br /> Pauvre mère, qui a rendu l’âme sans jamais avoir su comment était le gout du fromage. Je ne vous embêterais pas, non plus, Maitre, en vous racontant comment -malgré l’incommensurable misère de notre table, elle avait réussi –tout au long de plus de 2 années- à me procurer une portion, chaque jour que Dieu faisait se lever. <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> Ma mère et sa crainte du soleil.
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M
le titre du message précédent:<br /><br /> <br /><br /> Un seul etre, vous rencontrez! <br /><br /> Et tout est repeuplé!<br /><br /> <br /><br /> En l'honneur de mon nouveau maitre ...et, j'espere, ami.
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M
Où en étais-je ? Ah, je vous parlais de la difficulté que j’éprouve à résister à l’envie de vous tutoyer. Vous etes si bon et si simple, cher Professeur. Mais cette histoire de vouvoiement réveille, en moi, tant de souvenirs. Un passé si loin, aujourd’hui, et un passé si heureux. <br /><br /> Un seul être, vous rencontrez ! Et tout est repeuplé ! <br /><br /> <br /><br /> Voilà que remonte, à ma mémoire, le souvenir de mon vieux maitre d’école, de mon tout premier maitre. Il s’est exténué, pendant trois ans, à me répéter : « Moumen, arrête tes toi ! On dit VOUS, VOUS, encore VOUS et toujours VOUS ….à des personnes plus âgées, ou inconnues ou maitres d’école ! » Il avait de la patience, comme vous, Maitre, et, c’est à force de cette patience, que j’ai fini par appendre l’art du vouvoiement ! Qu’il repose en paix ! <br /><br /> <br /><br /> Ensuite, il (ce 1° maitre) a consacré une 4° année, à m’apprendre à prononcer, comme il se doit, « Monsieur ». 1° trimestre : passer du « moussiou » au « moussieur » ; 2° trimestre : du « moussieur » au « mon…sieur » ; 3° trimestre : apprendre à lire le « mon » comme « meu ». Enfin, avant les vacances de Noël de l’année suivante, j’avais appris à faire taire le R de la fin. Enfin, j’avais acquis cette science qui rend capable, tout à la fois, de dire « meussieu » et de prononcer « meussieu » à chaque fois que je lis « monsieur ». Je vous prie de croire, mon cher Monsieur AFMC, que ce n’était pas facile. Mais que de satisfaction et de fierté au bout de ce long apprentissage, si empli d’embuches !<br /><br /> <br /><br /> Il fallait voir ma pauvre mère : elle était heureuse comme elle l’avait rarissimement été. Un jour, je m’en souviens, elle a pleuré de joie. Elle a fermé les yeux, avant de me demander : « mon fils chéri, redis, encore une fois, ce mot », « redis …encore et encore, toi le plus instruit des fils ! » Je me suis exécuté, et elle a éclaté en sanglot : « Mon fils, tu es devenu un vrai roumi ! On dirait un vrai fils de pieds-noirs ! Qu’Allah te protège du mauvais-œil et qu’il te guide plus loin sur le chemin de la science ! Tout ça, c’est grâce à ton maitre, M. Couvatchou ….que Dieu le garde ! ». C’était des larmes de joie …comme je ne l’avais jamais vu en verser. <br /><br /> <br /><br /> Vous avez certainement deviné, cher AFMC, pourquoi elle a fermé les yeux : Pour me rêver devenu l’un des vôtres, elle devait oublier la couleur de ma peau et le manque de finesse de mes traits (de visage)<br /><br /> <br /><br /> Depuis ce jour, ma mère a changé. Mon père lui donnait, tous les 31 (de mois), de quoi aller au bain turc …ce qui lui faisait un bain tous les 2 mois -et c’est ce qui lui a donné, parmi toutes les femmes (les indigènes, cela s’entend !) de notre quartier, une réputation de « maniaque de la propreté ». Elle avait, il est vrai, un rapport obsessionnel à l’hygiène. Mais, depuis ce jour, où elle a découvert l’éventualité de ma possible pied-noirdisation, elle a divisé la fréquence de ses bains …par trois. Pouvez-vous en deviner le pourquoi, maitre ? <br /><br /> <br /><br /> Le pouvez-vous, vous qui etes doté de tant de neurones ? Vous qui avez tant de facilités à parler de questions aussi complexes et aussi abstraites ! Vous qui etes capable, dans une même discussion, de faire appel à tant de champs -et à des champs que la tradition a tellement cloisonnés- du discours théorique et de la science ! Non ! Vous ne le pouvez pas …et il en est ainsi parce que, malgré le haut niveau de votre quotient intellectuel, vous etes incapable de la moindre compassion pour mon peuple, pour ces indigènes qui ne vous inspirent que de la haine. Pouvez-vous faire l’effort, un seul instant, d’imaginer ce que ma mère a pu ressentir ? Elle, dont le respect et l’admiration, qu’elle avait pour vous, pour le peuple pied-noir, était presque sans bornes ! Etes-vous aussi incapable de sentiment positif pour les petites gens ? Que la science sans conscience ne soit que ruine de l’âme …n’est-ce pas, d’abord, vous qui nous l’avez enseigné ? <br /><br /> <br /><br /> Des indigènes -que vous avez tant côtoyés, et avec lesquels vous avez certainement partagé des moments faits, tout au moins, de convivialité- vous ne gardez que le souvenir des origines barbares et des assassins de 1962 ? <br /><br /> <br /><br /> Mais, que suis-je entrain de faire ? Qu’ai-je à vous raconter des souvenirs aussi intimes, des souvenirs relevant (et saturés) de tant d’affect ? Ma mère …était femme de ménage chez des pieds-noirs qu’elle a servis avec tout le dévouement dont elle pouvait être capable! <br /><br /> <br /><br /> Je n'ai plus rien à vous dire!
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M
Heureux de vous voir confirmer votre statut de Savant.<br /><br /> En tombant, par pur hasard, sur vos écrits, et après un certain temps –plutôt long- consacré à assimiler, j’ai d’abord pensé à un inventeur qui n’a pas encore, plus ou moins suffisamment, pris conscience de ses inventions ! Ensuite, j’ai surtout eu peur de découvrir, une fois l’émerveillement passé, ou qu’une intelligence -moins généreuse que la vôtre- me fasse découvrir, que, dans ce que vous écrivez, il n y a rien de moins plat que les -vertigineusement plates- platitudes …du plat pays. <br /><br /> <br /><br /> Votre réponse –comment vous en remercier ?- m’a libéré de tous ces doutes et de toutes ces inquiétudes. Très heureux, par conséquent, de vous voir me dire, sur votre statut de savant, que « ce doit faire référence à » votre « ancienne profession ». Vous m’en voyez aussi ravi qu’apaisé ! En même temps, je confirme qu’il existe, bien et bien, une profession …consistant à exercer le métier de savant. Ah ! Si vous saviez, mon cher M. AFMC, combien j’aurais aimé être dans votre peau ! On m’aurait demandé : « Votre profession, s’il vous plait ? », et, du sommet de mes incultes origines, j’aurais répondu : « Savant ! ». <br /><br /> <br /><br /> Et chez vous, où j’aurais osé m’aventurer (comme touriste), j’aurais -à chaque fois qu’un policier m’aurait demandé : « Vos papiers ! »- répondu en présentant –du très haut de la basanitude (de mon teint)- mon passeport …avec, pour mention, « Profession: Savant ». Et, une fois qu’il aurait entendu parler de moi, le gauchiso-syndicalo-anrachiste Léo Ferré m’aurait rendu hommage, en chantant : « Savant ! Vos papiers ! ». Mon cher maitre, du haut de votre blanchitude, vous ne pouvez pas imaginer à quel point j’aurais été fier ! <br /><br /> <br /><br /> [Entre parenthèses: Pour « la basanitude » et « la blanchitude », il s’agit de deux vocables que je me suis permis d’avancer…dans l’espoir de vous voir, savant Maitre, les faire accéder à l’âge du concept.] <br /><br /> <br /><br /> Toutefois, je vous en conjure, ne me dites surtout pas, dans quelques jours ou quelques mois, que –concernant la référence à votre « ancienne profession »- vous étiez rémunéré pour préparer le café, à un groupe de jeunes chercheurs. Non ! Pas du tout ! Je plaisante, très cher Maitre. <br /><br /> <br /><br /> En vérité, vous avez une façon si puissante de permettre à des homo-fabiens, de l’espèce des islamo-barbaro-indigéno-primates, de vous côtoyer ! En termes de familiarisation, c’est à peine, Professeur, que je réussis à me forcer à ne pas vous tutoyer.
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M
Merci, tout d’abord, de me permettre de vous lire …à nouveau. <br /><br /> Heureux de voir que vous daigniez me répondre. Et dire que votre temps est, certainement, plus que compté! Vous devez être tellement sollicité. Vous voir, ainsi, prendre tout votre temps, et avec toute cette patience, et avec chacun de nous –Sarah, Eyamo, moi …- pris individuellement, pour nous faire comprendre ce que nous sommes. Pour que nous l’ingurgitions une fois pour toutes, par nos si petites têtes, et que –enfin !- nous passions à autre chose ….ou, dit avec plus de justesse, que nous passions, enfin, à quelques chose! Que nous fassions, enfin, quelque petite chose …de nos misérables vies ! <br /><br /> Tant d’efforts …dans le seul espoir de nous voir, un jour, transcender nos origines …si peu glorieuses …et assumer ce passé, tellement honteux, de nos pères ! <br /><br /> Et dire que vous avez tant –je ne peux pas dire : d’autres- de théories à fouetter! Je ne sais comment vous remercier, mon –si je peux me permettre- si bon Monsieur AFMC. Merci, encore <br /><br /> une fois, Professeur ! Merci, de tout cœur !
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A
Euh, que je constate d'éloges à mes écrits!<br /><br /> Mourem, bravo en me confirmant et en reprenant mes phrases, et merci pour me déclarer "savant" à plusieurs reprises. Ce doit faire référence à mon ancienne profession. Vous ne décolérez pas, avec les insultes et la violence c'est la défense des faibles. Vraisemblablement il n'y a que la vérité qui blesse. En ayant atteint mon but, vous me flatez et me faites trop d'honneur. Vous vous êtes discrédité par votre réponse pleine de bile haineuse.<br /><br /> Merci aussi à Nicole pour demander aux autorités compétentes de me décerner la Légion d'Honneur. Cette reconnaîssance me manquait.<br /><br /> Revenons dans le sujet si sensible pour les algériens et écrit par un des leurs : "Oran, cité infréquentable". Cet état des lieus, 50 ans après avoir chassé les "colons" comme vous les appelez, est tellemnt lamentable, qu'il scandalise même les anciens autochtones, sauf évidemment ceux qui en sont les acteurs et qui défendent "bec et ongle" cette déchéance. Ce n'est pas de la faute des PN. Ce n'est pas la faute des français. Ce n'est pas la faute des autres, mais que de vous même ! Car pour les PN, même s'ils sont nostagiques de ce qu'ils ont laissés dans les mains d'ingrats, ils peuvent être fiers de ce qu'ils ont bâtis en Algérie, puis en France. De retour en métropole, ils ont dûs à nouveau bâtailler dur une deuxième fois pour se refaire une place dans la société française et qu'ils ont obtenu grâce à leur mérite reconnu, malgré un lourd handicape : dépouillés de tous leurs biens, chassés de chez eux en 24 heures sous peine d'être massacrés, ils n'ont pu rapatrier qu'une petite valise de choses rassemblées à la hâte avec leurs slips de rechange et leur brosse à dent. De plus, ils n'ont surtout pas été bien reçus, particulièrement dans les Bouches du Rhone (déclaration de G. Deferre).<br /><br /> Dieu, que vous citez et prenez à témoin, n'y est pour rien dans cette affaire. Vous ramenez tout à la religion, avec pour devise, comme dans le coran la haine de l'infidèle, et c'est bien là que le bât blesse. Relisez les citations de Nicole. Dieu ? Il y a bien longtemps qu'il est désespéré de votre incurie. Il y bien longtemps qu'il détourne les yeux et hausse les épaules d'impuissance à votre sujet...<br /><br /> Il est vrai qu'il est difficile de reconnaître ses origines quand elles ne sont pas glorieuses. Et nier l'évidence ne vous aide pas. Vous confondez l'orgueuil (négatitif) avec la fierté.<br /><br /> Ce que j'ai écrit sur ce territoire, l'"Algérianie" d'avant 1830, possession ottomane laissée à l'abandon par ses colonisateurs turcs et livrée(déjà)à son propre et triste sort pendant plusieurs siècles, est la pure vérité historique. Est-ce celle qu'on vous enseigne dans vos écoles ? Ses habitants, en tribus guerrières hétérogènes, sans culture laborieuse, n'avaient pas d'autres resources que celles du pasteurisme ovin; de la cueillette de fruits et d'agrumes; des rançons des prises d'otages; des razzias sur les côtes françaises, espagnoles et italiennes; du commerce d'esclaves et du piratage des bateaux marchands qui croisaient en Méditerranée occidentale chrétienne (choix encore religieux). C'est un joli bilan. Rien d'autre que ce que vous ne saviez déja. Ceci n'a pas été inventé par moi-même, ni par Hérodote, ni par des historiens français, mais par des hitoriens de l'ensemble objectif du monde civilisé.
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M
Dans mon précédent massage, j'écrivais: "il faudrait d'abord que la critique que vous rejetez (dans mes proopos)....".<br /><br /> Le "Vous rejetez", ici, n'est dû qu'au devoir de galanterie. J'attends toujours que vous rejettiez un peu de ce que j'ai écrit. Un tel rejet serait une plus sincère défense de celui qu'on a applaudi (et que je CRITIQUUE). <br /><br /> s jus<br /><br /> qe j'ai écrit n'a été rejetéVous ne rejetez absolumennt rien de ce que j'ai écrit ...et il en est ainsi car, souvent, il est autremennt plus facile de contourner. Auremennt plus facile de trouver des escapades, surtout qu'on a, soi-meme, applaudi aux opinions mis en cause. <br /><br /> En attendant, actualisons, ensemble, Beaumarchais, en posant que: "Quand répondre -à une critique- est des moins aisés, il ne reste qu'à noyer l'objet."
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M
Pour que nous puissions, de ces échanges, tirer quelques lumières ...et laisser quelques semences dans Popodoran, commençons -s'il vous plait- par exiger, de nous-memes, cet incmpressible minimum de cohérence ...dont les grecs -d'avant Socrate!!- savaient l'inconturnable nécessité. <br /><br /> <br /><br /> Pour que votre citation -"La critique est aisée mais l'art est difficile"- ait un minimum de sens ...en tant que réponse à mes messages, il faudrait d'abord que la Critique que vous rejetez (dans mes propos) et l'Art dont vous parlez ...aient le meme objet! <br /><br /> Or, chère Madame, je parle des barbares, des bandits, des assasins, des piques-assiettes, des simples d'esprit -et de ces gens qui ont commmis un génocide contre les pieds-noirs- que dénonce Monsieur AFMC. A mille lieux de ce propos, l'art -dont vous parlez- consiste à rendre, plus fréquenntable, une ville qui aurait cessé de l'etre (depuis votre départ). N'est-ce pas qu'un abime ssépare les deux sujets? <br /><br /> <br /><br /> Par ailleurs, Madame,un minimum de lucidité -associé à un peu moins d'incohérence ...dans le discours- vous ferait voir ceci: Concernant ladite citation, autant elle ne contient pas un grain de réponse -à mes propos-, autant vous devriez vous en servir comme auto-critique! N'est-ce pas qu'autant je ne parle d'aucune ville qui serait devenue infréquentable, autant vous ne parlez que de ça -tout en applaudissant aux interventions de M. AFMC, lequel explique, en science, en théorie et en raison, votre malheureux constat (et fonde vos larmes)- ? <br /><br /> <br /><br /> Vous devriez vous auto-opposer cette citation ...d'autant plus que je suis, tout comme Sarah et Eyamo, de par ma consitution physiologique ...et de par les lois de la génétique, intellectuellement et moralment incapable de faire quoi que ce soit pour rendre à Oran ce qu'elle a perdu depuis votre départ! Seule une race supérieure, comme la votre, pourrait sauver cette ville ...et il vous revient -devant le grand livre de l'Histoire universelle!- de reprendre notre éducation! Encore une fois, soyons cohérents: n'est-ce pas ce que dit -en termes autrement plus clairs que vous- le savant AFMC?<br /><br /> <br /><br /> Enfin, Madame, la gestion de la Cité -et des Etats- relève de tout un métier ...et d'un savoir et savoir-faire, ou -si vous préferez- de tout un art! Or, après que la démocratisation nous ait fait sortir de l'ère des spécialistes, pour nous conduire jusqu'à celle des amateurs, nous voici entrant -avec toute cette (magistrale) fierté dont nous sommes si capables!- dans cette postmodernité ...où n'importe qui parle de n'importe quoi! Je suis -vous m'en excuserez- trop archaique -ou trop barbare, comme diraient certains- pour me faire citoyen de ce nouveau monde!
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M
Le sujet, Madame, était la réaction (pathologiquement!!)raciste et méprisante avec laquelle on aréagi à quelques vérités rappellées par l'oraniase Sarah. <br /><br /> Il est extraordinaire de considérer les propos de "BARBARE", de "pilleurs" de "petits esprits", de misérables ....et j'en passe comme tout à fait normaux ...tant qu'on n'insulte que des algériens. Extraordinaire ....votre réponse (et remarquablement) expressive de votre mépris (ce mépris avec lequel vous-meme avez répondu à Sarah ...et a Eyamo! <br /><br /> Par un excès d'éducation et de galanterie, je me suis interdit de répondre à vos propos -qui, en vérité, ne font point honneur à nombre de pieds-noirs auxquels la dignité n'a point manqué!<br /><br /> Je me suis interdit de répondre au vide vertigineux (et à l'apparence si savante et si supérieure) avec lequel vous (en personne) attaquiez Sarah et Eyamo! <br /><br /> <br /><br /> Merci pour vos leçons!
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N
Waouuuh... nous allons, bientôt, vous accorder la Légion d'honneur, AFMC !!! Vous êtes sur la sellette ! <br /><br /> Remarquons, ensemble, que le sujet initial de notre débat était "Oran, une ville infréquentable". Ce sujet, magistralement exposé(*) par Monsieur Mahroug Houari, nous montre ce qui fut "Notre belle ville d'Oran" telle qu'elle se présente, AUJOURD'HUI : un immense dépotoir, dont les autochtones, eux-mêmes sont SCANDALISÉS, et dans lequel grouillent de sordides malfrats... Je constate que cette magnifique réalité est bien négligée par nos prodigieux intervenants : pourquoi dotés de si précieuse intelligence, ne pourraient-ils pas réfléchir et travailler enfin, sérieusement, à améliorer leur ville et - pourquoi pas ?- leur société ???... <br /><br /> "La critique est aisée mais l'art est difficile"(Beaumarchais)... <br /><br /> <br /><br /> (*) A lire et, si nécessaire, re-lire - sans modération...
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M
Prière de donner comme titre à mon précédent message: <br /><br /> <br /><br /> M. AFMC ...révolutionnant les Sciencces de l'Histoire!
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M
Le chercheur AFMC vient de découvrire qu'en Algérie -dans l'Algérie française- les indigènes ont commis un génocide contre la population pied-noire. Par une telle thèse, à pemière vue: anodine, M. AFMC vient de faire vivre, aux Sciences de l'Histoire, leur plus grande rupture épitémologique. Pour le dire en termes plus terre à terre, nous sommes entrain d'assister à la plus grande révolution ...que lesdites sciencces ont pu avoir, depuis l'antique Hérodote, à traverser!<br /><br /> <br /><br /> Mesdames, Melles, Mrs, le moment est, plus que solennel, majestueux! Dans 3, 4 ou 5 siècles, il n'est point improbabale que les historienns de l'intelligence se posent la question de savoir qui des deux penseurs, AFMC ou Hérodote, a véritablement découvert le champ de l'historicité!<br /><br /> <br /><br /> Cette découverte est d'autannt plus bouleversante<br /><br /> qu'elle se fait alors que des historiens -à l'apparence des plus sérieuses et des plus académiques- ont commencé, depuis quelques années, à se demander s'il ne serait pas hautemment lucide de chercher à savoir si l'armée française n'a pas coommmis un génocide dans l'algérie des indigènes! Bouleversante, aussi, parce que le 1° ministre turc, il y a à peine quelques mois, invitait la France de Sarkozy à balalyer devant sa propre histoire avant de balayer devant celle des autres. <br /><br /> <br /><br /> Il y a de quoi emplir la Une, tout à la fois, de tous les grands journaux (pour le commun des mortels) et des revues spécialisées (qui n'ont pas encore découvert le nom du nouveau maitre à penser). <br /><br /> <br /><br /> Mon unique crainte, à ce niveau, est que M. AFMC soit appelé par le pouvoir politique, que, amour de la patrie oblige, il s'investisse absolument au service de l'Etat ...et que, ce faisant, il délaisse totalement les recherche scientifiques dans lesquelles il vient de prouver des compéttences hors-normes! <br /><br /> Car si, vu toute la distance qu'il manifeste vis-à-vis de son prédécesseur, il n'est pas certain que l'actuel Chef de l'Etat français défende les thèses de la positivité de la colonisation ...ou qu'il se lance dans des leçons (à faire) à la Turquie, AFMC me semble etre -outre un Génie- un grand amoureux de la patrie et de l'intéret général! Prions Dieu pour que l'Etat, meme s'il fait appel à ses services et ses llumières, lui laisse un minimum de temps ...pour la pure quete scientifique! <br /><br /> <br /><br /> De grace, M. AFMC, poursuivez sur la voie de la science et de la découverte! Demain, peut-etre, au tournant d'un clic sur votre clavier, vous rencontrerez une autre Sarah ....une descendante d'autres barbares: les indiens d'Amerique! Et elle osera proférer les memme débilité et les memes insolences, sans parler de l'ingratitude et de l'impudeur du ventre! Continuez, de grace! Investissez cette autre histoire, je vous en conjure! <br /><br /> <br /><br /> Car, si celà arrive, j'en suis certain, vous aurez un autre moment d'extreme illummination! Vous fermerez les yeux, encore une fois, et, après avoir communiqué avec des savants d'un autre monde (un genre de nouveaux Esprits), vous vous réveillerez ....et, à ce mmomennt précis, vous offrirez (à la planète enntière) une nouvelle découverte: Les indiens d'Amérique exterminant d'autres de vos ancetres: l'homme blanc qui, au prix d'un long et pérrilleux voyage, était venu lui enseigner, outre l'usage de la raison et de la plume, l'amour de son prochain! Le génocide des peaux blanches venus d'Europe ...commis par les peaux rouges!<br /><br /> <br /><br /> Poursuivez votre quete, je vous en conjure! Qui sait si, demain ou après-demain, vous ne découvrirez pas -comme dans une machine à remonter le temps, ou dans une entrée en transe- des noirs exterminant les blancs qui étaient vennus les libérer ...de leur liberté sauvage! <br /><br /> <br /><br /> Demain, si Dieu le veut, vous nous ferez découvrir que l'esclavage n'était qu'à des fins libératrices ...et dans une perspective de conduire des primates ...à l'age humain! <br /><br /> <br /><br /> L'infinitude!!!! <br /><br /> Quoi de plus infini, cher Monsieur AFMC, que l'intelligence hummaine ...pardon: que votre intelligence!
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M
Les ancetres de l'oranaise Sarah n'étaient que des barbares ...jusqu'à ce que ceux de AFMC -dans un sublime élan d'humanité- viennent (en 1830) les soigner des pires maladies (paludisme, malaria choléra et peste) et leur enseigner ce que Ecole veut dire. <br /><br /> Après s'etre consacrés à défricher cettte terre sauvage et ingrate ...dont ils ont fait un paradis, ces envoyés du Ciel (ancetres de AFMC)ont offert, aux barbares de Sarah, de quoi vivre autrement qu'en pillant et en rançonnant les braves civilisés qu'ils chassaient dans les mers.<br /><br /> <br /><br /> Comment les barabres ont remercié leurs divins bienfaiteurs? Par une 'épuration éthnique et religieuse'. Par 'un génocide humain'.<br /><br /> <br /><br /> Fidèl à la sainteté de ses ancetres, et malgré cette ingratitude d'assasins, AFMC ne désespère pas ...et continue à vouloir sauver (HUMANISER) Sarah la primate: C'est ainsi qu'il l'invite à s'instruire en lisant ce que lui-meme et d'autres brillants historiens écrivent (sur ce blog). C'est ainsi aussi, et plus encore, qu'il lui fait découvrir le (savant) secret qui ferait sortir les algériens de la misère où ils sont plongés ...depuis le génocide commis contre leurs célestes bienfaiteurs (ancetres de AFMC).<br /><br /> <br /><br /> Combien de science et, comble du tout, combien de pardon et de générosité! <br /><br /> <br /><br /> Toutefois, le dernier message posté (par AMFC) le 29 juin ...m'emplit d'inquiétude. Comme tout savant, AFMC y parait traverser un moment de pure lcidité scientifique ...un de ces mmoments où seule la quete scientifique fait se mouvoir l'inteligence du chercheur ...où seule la vérité (aussi crue soit elle!) le fait penser et écrire! Le brillant cerveau conclut: "Vous êtes tous irrécupérables, et condamnés à rester misérables sans espoir de d'avenir meilleur". M. AFMC semble avoir découvert que, par une fatalité éthnique, les algériens (ces barbares d'avant 1830) sont de "petits esprits" incapables de s'élever jusqu'à pouvoir comprendre ce que de grands penseurs (comme lui) peuvent écrire (sur un site comme POPODORAN). <br /><br /> Une telle déccouverte m'inquiète mais je reconnais que sarah n'a rien fait (face à autant de lumières et d'efforts) pour lui prouver un minimum de contraire!<br /><br /> Sarah, etes-vous, aussi congénitalement, incapable de comprendre et d'apprendre?
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M
Bonjour,<br /><br /> Je suis désolé par votre Titre (Inquisition???). Je suis né à la Cité Perret durant la guerre (aile 2). Une de mes soeurs, qui a votre age, m'a très souvent parlé d'une amie à elle qui s'appellait Annie-Claude (et j'ai connfondu les prénoms). En outre, j'ai ététrès heureux de tombber sur ce site (qui raconte un peu cette cité ou je suis né ...et qui a tellement changé). <br /><br /> L'inquisition, chère Madame, a été faite par l'Eglise ...et contre la brillante Andalousie! Votre réaction m'a coupé les ailes!<br /><br /> Merci
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N
Bonjour, Mouren ! Pourquoi toutes ces questions ? Vous êtes voyante ??? <br /><br /> Pouvez-vous, au préalable, vous présenter ? Vous expliquer ?<br /><br /> Merci.
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M
Bonjour, Nicole<br /><br /> Avez-vous habité la Cité Perret ? Aviez-vous 12 ans en 1962 ?<br /><br /> Mourem
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E
A Nicole, les gens que vous trouvez fiers,fideles et avec qui vous aviez partagé les mêmes bancs d'école,ils sont à votre goût, ils doivent surement partager vos idées. Je vous vois. Vous vous dites ce 'eyamo' doit être un integriste,radical.Car tous ceux qui ne partagent pas vos idées, ils sont tels.Vive l'ouverture d'esprit.Alors, pour l'étiquette, je dois être en kamis et avec une barbe bien fournie. Loin de là, je m'habille en occidental.J'enseigne une langue étrangère dans un lycée.Je parle 3 langues étrangères:moi, j'aime connaitre le monde.Et pour terminer, je suis guitariste classique-je dis bien guitariste en musique universelle- et je ne fais que du Bach.En avez vous entendu parler? Vous n'allais pas me croire.mais Dieu est témoin de ce que je viens d'écrire. Alors, Nicole,venez me faire des leçons sur l'ouverture d'esprit,"de vos lectures les plus précieuses",comme vous le dites si bien.A propos de Omar El Khayam, à qui s'adresse ce couplet au fait?
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E
Le discours semble chaud. Concernant l'éducation des algériens pendant l'occupation, laissez moi vous donner un aperçu pour voir comment les choses se sont déroulées.Je vous rappelle que c'est 731 lané davan (18-6-2012) qui avez écrit que les algériens ne souhaitaient pas scolariser leurs enfants et le 4 aoùt,vous me collait ça. Moi, je n'ai pas confirmer cela;mais certains de nos parents avaient bien scolarisé leurs enfants mais parallèlement à cela et par prudence (les mots d'ordre mes chers) il y avait l'école coranique.Moi même, après l'école c'était la medersa.C'est pour cela que la majorité des algériens ayant étudié dans des écoles et universités françaises sont restaient non seulement des musulmans mais de bons pratiquants.Dans ce contexte, je vous suggère de consulter les travaux de Ibn Badis.Quand vous étiez en Algérie,est ce que vous ne vous êtes jamais fait cirer vos souliers par ces petits algériens qui ne pouvaient pas être scolariser? et ces autres,qui à longueur de journée,ramenaient de l'eau potable. Ces misérables petits paysans, appelés "Khames", qui n'étaient pas payés quant il pleuvait. Aux mois de Ramadan; c'était malin de votre part de faire remplacer l'appel de l'imam ,pour la rupture du jeun, par le canon. <br /><br /> AFMC, comment osez vous dire qu'on a profité du bien des autres après leurs départs?Faites vos calculs.Pendant 132 ans, combien de tonneaux de petrole,de vin,d'agrumes vous avez détournés.<br /><br /> AFMC, d'où est ce que vous avez déduit que je gémis sur mon sort? Ne parlez-vous pas de vous-même en mentionnant biens et "logements aux armoires pleines" que vous avait laissés derrière vous. Vous m'excusez, mais je cois que j'ai devant moi un radin.Salut.
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N
Vous ne parviendrez pas, "cher" eyamo, à sensibiliser qui que soit par vos insidieux arguments de manipulateur : tout ce que, tout au plus, vous réussirez à atteindre c'est notre indulgence car dans votre discours incohérent, vous ressemblez en tous points à ces marchands de vent qui peuplent les champs de foire... <br /><br /> J'ai connu, dans ce qui était autrefois MON pays, des gens fiers, généreux, fidèles, aussi modestes que l'était ma famille, et qui restent dans ma mémoire des merveilles d'intelligence et de bonté... j'en connais avec lesquels, d'ailleurs, j'ai partagé les mêmes bancs d'école, qui demeurent, là-bas, et qui sont honorables et dignes de respect, et... tout au long de mes lectures les plus précieuses, j'ai rencontré des poètes, des conteurs, des hommes et des femmes de plume orientaux, qui seront toujours, pour moi, des modèles - auxquels je me réfère aujourd'hui, encore, et que j'aborde comme autant de livres sacrés... <br /><br /> Ils sont, souvent traduits en Français : je vous conseille d'y consacrer un peu de votre temps, leur grande sagesse ouvre le coeur et l'esprit ! Mais, y tenez-vous ?<br /><br /> <br /><br /> Ce seront là, les dernières réflexions que j'apporterai à ce thème, quoi qu'il m'en coûte, et mes amis ont raison : on ne discute pas avec qui ne veut pas entendre - <br /><br /> Vous préférez, sans doute, continuer à bêler dans le troupeau des moutons ? Que grand bien vous fasse ! Inch' Allah !<br /><br /> <br /><br /> Pour finir, une petite note de pure poésie :<br /><br /> " Le bien et le mal se disputent l'avantage, ici-bas.<br /><br /> Le Ciel n'est pas responsable du bonheur ou du malheur que le destin nous apporte.<br /><br /> Ne remercie pas le Ciel ou ne l'accuse pas... <br /><br /> Il est indifférent à tes joies comme à tes peines." -- Omar Kayyam.
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éyamo, vous dites que vos ancètres algériens ont refusé de scolariser leurs enfants pour ne pas les christianiser.<br /><br /> Dans l'école laïque de la République Française l'instruction religieuse était et est interdite. Dans ces écoles de l'Algérie d'avant 1962 on ne distinguait aucune appartenance confessionnelle. C'est ainsi que les juifs et les musulmans ont fréquenté ces écoles sans jamais se convertir, bien évidemment. J'ai connu des autochtones algériens musulmans devenus des universitaires puis médecins, professeurs, avocats, etc. Ils n'ont jamais changé de religion en allant à l'école de la République. Je ne sais pas qui vous a raconté cette histoire de conversion. C'est encore de l'intoxication religieuse musulmane. On vous a déformé et caché beaucoup de choses. Vous vous trouvez toujours des fausses escuses à vos carences. Mais la vérité n'est pas ce que vous pensez.<br /><br /> Je vous prie de m'escuser si je puis vous choquer, mais dans la vie il faut être pragmatique. Dire que vos parents n'ont pas été bête en refusant de les scolariser, puis les rendre volontairement analphabète, je trouve celà très stupide.
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A
Nicole, pourquoi dialoguer avec des gens optus, incapables de reconnaître l'évidence (témoignages d'observateurs étrangers), et incapables d'avoir la reconnaissance du ventre.<br /><br /> eyamo, si les autochtones n'avaient pas été soignés, comment expliquez-vous qu'ils se soient autant multipliés, passant de 2 millions en 1830 à plus de 8 millions en 1962, alors que durant la même période les PN soient restés au même nombre?<br /><br /> Si les européens sont venus dès 1830 en Algérie, c'est parce que ce territoire était resté inculte durant des siècles; ils se sont mis à l'ouvrage et l'ont défriché.<br /><br /> Pourquoi seulement l'Algérie pose problème aux français ? Tout simplement à cause du comportement et du discour vengeur haineux des algériens, en France dans le pays d'acceuil qu'ils ont choisi. C'est incohérent. Quand on choisit un pays pour y vivre, on y respecte les règles ou bien on en choisit un autre correspondant plus à ses afinités.<br /><br /> Il est tès facile, mais méprisable et immoral, de profiter du bien des autres après les avoir chassés par la force. Que serait l'Algérie aujourd'hui si en 1962 les algériens n'avaient pas eu un pays développé et riche semblable à celui de la métropole de l'époque ? On aurait pu imaginer que selon leur désir, en chassant les "mauvais PN" puis libérés de l'oppression française, ils auraient enrichi leur pays à leur guise et d'une façon semblable au Monde moderne. Il suffisait de continuer ce qui existait et retrousser les manches.<br /><br /> Gémir sur son sort en accusant les autres de ses propres carences n'a jamais fait rien avancer, et de plus, en s'expatriant au lieu de faire vivre son économie n'est ni courageux ni citoyen.<br /><br /> "eyamo" vous avez bien bénéficié de l'éducation française qui n'a probablement pas été obtenue en Algérie. Cessez de cracher dans la soupe qu'on vous a offerte, vous l'avez consommée avidement sans jamais dire merci.<br /><br /> Les algériens devraient être très reconnaisants de ce qu'ils ont confisqué aux PN, ils se sont appropriés des logements aux armoires pleines et où cuisait encore la nourriture sur le feu!<br /><br /> Je ne sais pas si vit le coucou en Algérie...<br /><br /> Ce qui manque aux algériens c'est de l'ambition pour leur pays et un bon sens critique constructif.<br /><br /> Le Monde observe avec consternation l'état actuel de l'Algérie.
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E
Les lamentations? je vais vous en donné. Comment abandonner un pays si cher pour soi même et y faire des lamentations sur sa situation postérieure?Le plus juste est de n'en faire plus cas et de laisser les gens tranquilles chez eux.Je ne me suis jamais plaint ou pleurniché comme vous lavez mentionné.Je n'ai fais que relater la réalité des choses telle que je la vois. Je vous comprend:vous avez toujours gardé ce complexe de supériorité sur les algériens que vous ne supportez pas la moindre réplique de leur<br /><br /> part.Concernant la qualité de ma dialectique, chez nous on dit que pour connaitre un peuple, il faut parler sa langue.<br /><br /> Les mannes de la France vers l'Algérie? et les conditions de la France, vous n'en parlez pas?A bientôt chère Nicole.
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N
Pauvres gens, n'êtes-vous donc jamais capables d'autre comportement que de vous plaindre, gémir, pleurnicher ? Rien ni du passé, ni du présent ne trouve grâce dans vos lamentations et tous vos malheurs n'ont qu'une origine : les Autres, Français métropolitains ou pieds-noirs, c-à-d ces Impurs représentant le diable sur la terre comme au ciel... Et, cependant, quand vous tendez la main vers "un peu" (sic !) de miséricorde, vous me semblez bienheureux, Messieurs, Mesdames et Damoiselles pour recevoir les mannes que la France - Oui, toujours elle ! - vous octroie, sans gage de retour, et abondamment... Allons, eyamo, ici, nous ne sommes pas dupes : Ayez donc un peu plus le sens des réalités ! MERCI ! <br /><br /> A propos, j'ai noté non sans plaisir, la qualité de votre dialectique : Oú donc avez-vous acquis si belle culture ? N'est-ce pas sur les bancs de l'ECOLE DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ??? J'ai cru comprendre que vous en étiez EXCLUS, vous et vos frères...
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E
Par hasard, je suis tombé sur des commentaires autour d'Oran aujourd'hui.Je les ai tous lus et j'ai constaté qu'ils tournaient tous autour de "la haine" entre pieds noirs et algeriens au lieu de la ville.Moi je suis natif d'Oran et plus exactement de la ville nouvelle que vous appeliez "village negre". J'ai constaté malheureusement que certains 'PN' portent encore de la haine dans leurs coeurs et en plus ils accusent les autres d'être haineux. Il a suffit à une certaine Sarah de faire un commentaire, qu'une avalanche de repliques tombent sur elle. Et de quelle façon! Et c'est là où l'on constate la haine: il nous suffit de relire ces repliques et l'on retrouve des:avec un âne on a jamais fait un cheval de course,des insultes de la part de Nicole sur le vocabulaire de Sarah (qui lui a bien répondu d'ailleurs),des algeriens incurables et j'en passe. C'est là où se situe la "HAINE" de certains pieds noirs.<br /><br /> La plupart des idées faites par les pieds noirs sont tirées de livres,articles de presse ,revues mais non VECUES par ces pieds noirs.Alors s'il vous plait ne me dites pas que les pieds noirs<br /><br /> ont soigné les autochtones de paludisme, de cholera etc.. Est ce que vous y étiez? En plus, vous conseillez Sarah à vous consulter sur le passé historique du pays! Et s'il y avait tant de fléaux, je me demande comment l'Algérie présentait une terre d'éxil pour tant d'européens, tel que mentionné par vous même.<br /><br /> La question à laquelle je souhaite que vous me répondiez est: La France a occupé 3 pays maghrebins.Alors, pourquoi seulement l'independance de l'Algérie pose problème pour les PN et le gouvernement français?<br /><br /> Pour l'éducation, vous dites que les parents musulmans ne laissaient pas leurs enfants fréquenter l'école.Oui c'est vrai-enfin!- Nos parents n'étaient pas bêtes pour laisser leurs enfants se faire christianiser.La preuve: expliquez moi un noir africain qui porte le nom de :Antoine,christian ,John etc....et qui va à l'église chaque dimanche.<br /><br /> Pour l'histoire, vous parlez des massacre de juillet 62 à Oran (égorgements, tortures..) et que les pieds noirs étaient forcés de quitter les lieux. Vous semblez oublier les Algériens déportés vers la Nouvelle Calédonie.<br /><br /> Et les Algériens utilisés comme rats de labo pour le programme nucleaire au Sahara? qu'en dites vous? <br /><br /> Encore? d'accord.Puisque vous nous parliez d'égalité entre pieds noirs,juifs et musulmans.<br /><br /> Comment se fait-il que, et tout au debut de l'occupation (1870), les decrets de Cremieux donnent la qualité de citoyens français et le droit de vote aux juifs seulement mais les arabes musulmans sont mis à l'écart- en classe de bas fond.Cela veut dire les autochtones ne pouvaient pas voter. <br /><br /> Nous;les Algériens - ici je parle du peuple- On est les seuls victimes de la situation qui prévaut au pays.Les dirigeants,c'est tous des corrompus et des maffiozzi financés par - lisez bien - la France. Le gouvernement français ne souhaite pas que l'Algérie prenne un essor économique pour montrer que l'Algérie ne peut dépendre que d'elle.Les dirigeants algériens attendent les feux verts pour prendre des decisions. Des sa premiere election, Boutefika est allé à Paris pour 20-30 minutes afin d'avoir l'aval.<br /><br /> Ce que je veux dire par là, est que vous cessiez de dire les mauvaises choses sur le peuple algérien.Ce qu'il faut attaquer c'est les dirigeants au pouvoir.Merci
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A
Je trouve ce document exceptionnel de lucidité.<br /><br /> Je ne suis pas Pied Noir, j'ai vécu en Algérie du début 1962 à mi 1963 et j'ai pu constater en 1 an et demi la dégradation exponentielle de la vie économique du pays et l'incurie de leurs habitants musulmans. Plus aucun algérien ne travaillait plus. Ne pas se remettre en cause durant 50 ans en dit long sur leur petit état d'esprit. Si aujourd'hui encore les algériens n'ont pas encore compris l'incompétence du FLN (régulièrement plébicités par leur citoyens)à gérer leur état, ils sont irrécupérables.<br /><br /> J'espère qu'un jour ils seront jugés pour le génocide humain et économique qu'ils ont fait à ce pays, autrefois riche et heureux, aujourd'hui faisant partie du tiers monde.<br /><br /> Mais, à lire les commentaires de Sarah, ces algériens sont incurables.
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N
Je ne sais quelle fiabilité nous pouvons apporter au présent document, mais je suis "tombée dessus", tout à fait par hasard, en consultant Google pour certaines de mes recherches. Je vous le livre tel quel ! Si l'auteur dudit document est, réellement, le personnage cité, ici, quel bel hommage nous est rendu, n'est-ce pas ??? Hommage bien mérité-- sinon (quelque peu) tardif ! Quoi qu'il en soit, nous laisserons, Sarah et les autres s'en imprégner- sans modération !!! Je vous salue tous cordialement,<br /><br /> Nicole (de la Cité Perret à Oran - jusqu'en 1962)<br /><br /> <br /><br /> "L'exode des Pieds-noirs vu par Hocine Aït Ahmed<br /><br /> "Né en 1926 à AÏn el Hammam (ex Michelet), Hocine Ait Ahmed reste à 81 ans un inlassable combattant. Il fut l'un des principaux chefs du F.L.N. et se trouvait avec Ben-Bella et cinq autres dirigeants du mouvement dans l'avion de la compagnie Air Atlas que Robert Lacoste fit intercepter au large des côtes algériennes, avec l'accord de Guy Mollet , le 22 octobre1956. Ils resteront emprisonnés jusqu'en mars 1962. Lors de la crise de l'été 1962 qui voit Ferhat Abbas démissionner de la présidence du GPRA, il quitte à son tour tous les organes dirigeants auxquels il appartenait s'opposant à l'instauration du parti unique qui annonce la mort de la démocratie. L'année suivante il crée le Front des forces socialistes (F.F.S) et ouvre des maquis en Kabylie. Arrêté et condamné à mort en 1964, il s'évade de la prison de Maison-Carrée en1966, se réfugie en Suisse, passe un doctorat de droit et milite inlassablement pour la défense des droits de l'homme, l'unité du Maghreb et l'avènement d'une 2ème république en Algérie. La page reproduite ci dessous a été publiée le 25 juillet 2005 sur le site de la diaspora kabyle <br /><br /> Aït Ahmed et le « génocide » des Pieds-Noirs<br /><br /> <br /><br /> Intervenant dans le numéro de juin 2005 de la revue Ensemble éditée par l’Association Culturelle d’Education Populaire, Hocine Aït Ahmed, leader du Front des Forces Socialistes et dirigeant historique de l’insurrection du FLN en 1954, y tient des propos assez surprenants sur les Pieds-Noirs et leur expulsion d’Algérie en 1962.<br /><br /> Rappelons que l’Association Culturelle d’Education Populaire est une association fondée en 1948 à Constantine par l’abbé catholique Emmanuel Grima. Aujourd’hui sise à Montpellier, dans le sud-est de la France, elle rassemble des Pieds-Noirs originaires de l’Est algérien et publie, cinq fois par an, la revue Ensemble. C’est dans le dernier numéro de cette revue (n° 248) qu’Hocine Aït Ahmed fait part de ses observations et réflexions concernant le sort fait aux « Européens » par le FLN pendant la Guerre d’Algérie.<br /><br /> Sur un ton passionné, il dénonce la véritable « tragédie humaine » qu’a constitué le départ forcé des populations françaises d’Algérie en 1962. Il estime que c’est « plus qu’un crime, une faute » commise par le Front de Libération Nationale, dont il est un des chefs fondateurs et dont il était encore membre à l’époque. Il ajoute que cette faute a pris un triple aspect « politique, économique et même culturel ». En effet, d’après lui les citoyens non-musulmans auraient dû garder toute leur place dans l’Algérie indépendante car « les cultures juive et chrétienne se trouvaient en Afrique du Nord bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. »<br /><br /> Sur un plan plus économique, Aït Ahmed regrette qu’en forçant les Européens au départ, l’Algérie nouvellement indépendante se soit privée d’un formidable réservoir de main d’œuvre formée, productive et compétente : « Avec les Pieds-Noirs et leur dynamisme - je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français - l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine, méditerranéenne. » Il sous-entend donc que le choix de tourner radicalement le dos à l’Europe occidentale et d’ouvrir l’Algérie aux professeurs arabes, Egyptiens, Syriens et autres Palestiniens ainsi qu’aux ingénieurs soviétiques fut une erreur coûteuse qui a conduit l’Algérie sur la voie du sous-développement. Il oppose à cette stratégie arabiste et tiers-mondiste, décidée à l’époque par le FLN, une sorte de « troisième voie » qui aurait vu l’Algérie s’appuyer sur ses compétences internes, alors essentiellement détenues par les « Européens », pour créer les conditions d’une croissance économique saine.<br /><br /> Allant encore plus loin dans la repentance, Hocine Aït Ahmed déclare qu’ il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens. » Ce faisant, il évoque la longue liste de massacres commis contre les civils Pieds-Noirs pendant la guerre d’Algérie, depuis ceux de Philippeville (Skikda) en 1955 à ceux d’Oran en 1962. Ces tueries, provoquées par le FLN, ont eu pour effet d’instaurer une coupure radicale entre ceux que l’on appelait alors les « Européens » et les « Musulmans », provoquant finalement l’exode des Pieds-Noirs vers la France dès la proclamation de l’indépendance de l’Algérie. Ce qui est particulièrement étonnant et qu’on avait sans doute jamais entendu dans la bouche d’un homme politique algérien, c’est la comparaison entre le sort fait aux Pieds-Noirs en 1962 et celui fait par les Turcs aux Arméniens en 1915.<br /><br /> L’écrasante majorité des historiens et des opinions publiques, à l’exception des Turcs, s’accordent à dire que les massacres et déportations d’Arméniens par les Turcs constituent le premier cas de génocide moderne. En comparant le destin des Pieds-Noirs et celui des Arméniens, Hocine Aït Ahmed accuse donc implicitement le FLN d’avoir commis un génocide à l’encontre de la population européenne d’Algérie !. Ces déclarations émanant d’un des derniers chefs historiques du FLN sont proprement stupéfiantes à l’heure où Abdelaziz Bouteflika dénonce encore avec virulence le « caractère génocidaire » de la colonisation et où la presse algérienne arabophone se lance dans des attaques sans fondements contre les juifs de Tlemcen partis en 1962.<br /><br /> On peut cependant se demander pourquoi il aura fallu si longtemps pour que Hocine Aït Ahmed rende publiques de telles réflexions. Si génocide il y a réellement eu, pourquoi n’ en a-t-il alors rien dit à l’époque, alors que sa voix comptait parmi les plus influentes du FLN et aurait peut-être pu empêcher cette « faute terrible » ? Pourquoi, par la suite, s’est-il allié à Ahmed Ben Bella, lors des accords de Londres signés en 1985 ? Chacun sait que Ben Bella présida à l’expulsion des Pieds-Noirs et à l’arabisation systématique de l’Algérie. Si cela constituait un génocide, pourquoi alors Aït Ahmed s’est-il allié à un génocidaire ? Enfin, en 1995, lors des accords de Rome et du fameux épisode de la chéchia de Djaballah, Hocine Aït Ahmed ne semblait pas très mal à l’aise au milieu de ceux qu’il qualifie aujourd’hui d’« arabo-musulmans », « colonisateurs » et « hégémonistes ». Bref, cette nouvelle sortie de Dda l’Hocine, pour courageuse et intéressante qu’elle soit, semble soulever plus de questions qu’elle n’en résout".
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E
Bonsoir Nicole,<br /><br /> La voix de la sagesse a parlé,merci le message est enregistré.<br /><br /> Amicalement,<br /><br /> Edgard Canessa
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A
Sarah,<br /><br /> Pour terminer, je ne vais pas être gentil.<br /><br /> Si tous vos amis, connaissances, proches ou famille pense comme vous, avec un petit esprit aussi hermétique et borné, ne vous étonnez pas d'être dans la situation dans laquelle vous vous trouvez. Vous dites être fière de ce que vous êtes, c'est pitoyable. Vous êtes tous irrécupérables, et condamnés à rester misérables sans espoir de d'avenir meilleur. Tous les intervenants vous ont écrit des choses qui pouvaient vous faire réfléchir, d'autant plus que cela était dit sans agressivité. Si vous n'avez rien compris au film, tant pis pour vous, restez comme ça et dans peu de temps vous ressemblerez à la SOMALIE.
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A
Sarah, de la décence, que diable.<br /><br /> Je vais vous envoyer ce dernier message, car j'ai bien compris que vous parler franchement de choses vraies et prouvées, vous continuez de nier l'évidence, pour ne pas dire autre chose de plus désagréable.<br /><br /> Pour que vous vous en sortiez économiquement, commencez par faire un état des lieus, comparer ce que vous aviez avant 1962 et ce que vous en avez fait fait par la suite et pourquoi.<br /><br /> Commencez par faire votre auto critique, reconnaissez ce qui ne va pas, puis mettez une stratégie intelligente sur pied pour vous redresser. On fait ça dans toute entreprise (une AMDEC) et les choses ont vite fait de s'améliorer. On n'attend pas 50 ans pour le faire!!!<br /><br /> Quand on est fière de ses propres erreurs, c'est le début de la fin, vous ne vous en sortirez jamais, ce sera de mal en pis. Il n'y a pas pire qu'un malade qui ne veux pas se soigner. Plutôt qu'accuser les autres, redressez la tête,cessez de vous lamenter, mettez vos projets sur la table et mettez vous au travail. Il y a, j'imagine, autour de vous des gens qui réussissent. Pleurer sur son sort n'a jamais fait avancer les choses.<br /><br /> Lisez La Fontaine dans la fable "le laboureur et ses enfants" et non pas "Ali et les quarante voleurs" vous aurez tout compris puisque votre esprit est buté.<br /><br /> Il y a 50 ans de nombreux pays de ce monde étaient mille fois plus pauvres que vous et aujourd'hui font partie des économies florissantes mondiales (Corée du Sud, Singapour, Taiwan, Argentine, Brésil, etc.). Votre pays, l'Algérie, est regardée avec effroi par le Monde entier. Le constat est lamentable, sachez le.
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N
Comme je vous donne raison, AFMC et vous Cher Monsieur Canessa ! Mais bon sens, pédagogie, honnêteté et charisme, autant de vertus que vous manifestez, ont l'air de fariboles, au regard borné de cette petite mesquine inculte ! C'est sans doute lui accorder trop d'importance que de nous attacher à essayer de converser avec elle : pensez donc, avec qui d'ordinaire doit-elle partager ses géniales opinions, ses lumières délirantes ??? <br /><br /> Allons, "il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre", "les chiens aboient, la caravane passe"... voilà deux citations qui conviennent bien pour toute conclusion.
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