Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
popodoran
popodoran
Newsletter
20 janvier 2012

MONA ORANAISE

Monas de Françoise

Notre petite histoire du gâteau de Pâques "LA MONA"

     Ce gâteau de Pâques qui réveille tant de bons souvenirs parmi les Oraniens, a toujours été désigné, chez nous en milieu hispanophone par le mot Mona. L’appellation Mouna n’étant qu’un accommodement à la française.

     Dans les faubourgs populaires de Sidi-Bel-Abbès et des autres villes d’Oranie, l’authenticité du mot Mona était jalousement préservée de génération en génération.

     Le peuple Oranien avait certes des racines métropolitaines, régions d’Alsace Lorraine, Languedoc, Alpes de Provence, Sud-Ouest,  Corse, Paris, des racines italiennes, napolitaines essentiellement, mais aussi des racines espagnoles, régions des Iles Baléares, de Valence, d’Alicante, de Murcie et d’Almeria. La colonie ibérique constituait, à elle seule, plus de la moitié de la population européenne.

     Pour en revenir à notre gâteau, on nous propose dans les grandes surfaces, à l’approche de Pâques, des mounas, bien sûr, étiquetées de la façon suivante : « Pâtisserie méditerranéenne ». Pour les besoins commerciaux, l’amnésie est ici totale. De la Mona espagnole, honorée en Oranie, nous passons allègrement à la mouna de tout un bassin méditerranéen.

Alors ! Quelles sont les origines de ce gâteau ?

     Si on raisonne à partir du mot mouna, on se perd en conjectures. On affirme alors, sans rire, que les Oranais allant fêter le lundi de Pâques sur les pentes boisées du fort Lamoune, baptisèrent ce gâteau ‘mouna’ par analogie avec le lieu habituel de leurs réjouissances. Or les adeptes de ce pique-nique étaient à 90% des hispanophones ou descendants d’hispanophones. Ils savaient  très bien, eux, qu’à l’heure du dessert, ils mangeaient la mona de leurs parents ou grands-parents. Ce serait les traiter avec beaucoup de légèreté que de leur faire injustement endosser la paternité du mot mouna.

     Que dire alors de l’immense majorité des gens de Sidi-Bel-Abbès, Tlemcen, Ain-Temouchent, Saint-Denis du Sig, Perrégaux, Mostaganem, Mascara, Saïda, Tiaret, etc. qui de père en fils ont pétri et dégusté des monas et qui n’ont jamais entendu parler du Fort Lamoune Oranais.

     Une autre explication, aussi fantaisiste que la précédente, établissait une relation entre le nom du gâteau, Mona, et des morceaux de brioches que les prisonniers du Fort balançaient aux singes du haut de leurs fenêtres. Certes, si l’on  appelle, en espagnol, Mona, la guenon à queue courte, le mot a ici une étymologie totalement différente.

     Même remarque pour ceux qui pensent que ‘mico’ signifie une petite Mona, gâteau.

     La confusion vient de ce petit travers de plaisantins qui illustrait souvent notre discours, un peu à l’instar des Andalous. Nous aimions beaucoup faire usage de jeux de mots, de mots équivoques, de traits d’esprit. Ce que les Espagnols appellent « un chiste» ou  bien « una broma»

     Ainsi lorsqu’un enfant peu sage demandait à sa maman qu’elle lui fît des monas, celle-ci, agacée, lui répondait souvent : « Oui ! C’est ça, je vais te faire des monas  et des micos ». Les « micos »désignant une autre variété de singes, à queue longue celle-là. Il s’agissait bien sûr d’un jeu de mots. La maman, peu encline à lui être agréable, ne pensait ici qu’aux deux variétés de singes.

     Pour ceux qui faisaient la fine bouche ou qui n’appréciaient pas assez cette pâtisserie, il était de bon ton de leur dire : « Si tu n’aimes pas les monas, eh bien, mange des micos ». Encore une plaisanterie où l’on propose à l’interlocuteur de croquer une seconde variété de singe, en feignant de comprendre qu’il n’aimait pas la première. On joue ici sur le double sens du mot mona.

     Pour conclure, j’ajouterai qu’il était courant de dire chez nous d’une personne laide, qu’elle ressemblait à un « mico ». Nous ne faisions alors nullement allusion à une petite brioche. C’était bien à un singe que nous pensions.

     Ainsi donc, notre mona et son caractère sacré, symbole pour nous de Résurrection, aura reçu, d’une part, un baptême païen sur les flancs d’une colline oranaise et se sera vu, d’autre part, malicieusement rattachée au monde des singes. Chacun appréciera à sa façon le sérieux  de la chose.

     En fait, dans les quartiers populaires, très hispanophones,  des villes d’Oranie, ce gâteau de Pâques, « religieusement » préparé durant la semaine sainte, était appelé mona, avec l’accent tonique sur le ‘o’ de la première syllabe.

     Ce sont en effet les Espagnols des provinces de Valence et d’Alicante qui ramenèrent chez nous, dans leur panier en osier [cabassette], à partir de 1850 environ, cette pâtisserie, adoptée ensuite par toute la communauté ibérique.

     Le dictionnaire de la « la Real Academia »de langue espagnole définit ainsi le mot Mona (je traduis) : gâteau brioché souvent orné d’un œuf, cuit au four, que l’on mange à Pâques le jour de la résurrection. Le dictionnaire étymologique précise que Mona, gâteau, vient de l’arabe littéraire « mu’na » signifiant «  provisions-vivres ».

     Les gens des provinces d’Alicante et de Valence avaient coutume, le lundi de Pâques, d’aller manger sur l’herbe à la campagne. Ils préparaient, au feu de bois, un riz au poulet et au lapin, les fruits de mer n’étaient pas à la portée de toutes les bourses, ou bien des gazpachos manchegos, galettes émiettées mijotant dans un jus de viandes très  variées, du gibier si possible, préalablement rissolées avec tomate, ail et oignon.

 A l’heure du dessert, ils faisaient alors honneur à la Mona.

     Blasco Ibañez, célèbre écrivain et enfant du Levant espagnol, a admirablement bien immortalisé ces sites charmants de la Huerta, plaine fertile, valencienne. Les champs d’orangers, la Albufera, véritable Camargue, et les bois en bordure de mer, se prêtaient à merveille à cette célébration.

     Cette coutume fut ensuite perpétuée, par l’immigration espagnole, dans tous les coins d’Oranie où  le lundi de Pâques fut communément appelé  « el día de la mona », le jour de la Mona.

     Le mot mouna est apparu dans les récits des premiers chroniqueurs métropolitains, venus chez nous pour rendre compte, aux gens de l’hexagone, de ce qui se passait dans la colonie. Peu hispanophones sans doute ou pas assez curieux, ils débaptisèrent par erreur notre Mona. Elle perdit son accent tonique, très espagnol, sur le ‘o’, on rajouta un ‘u’ et la prononciation se fit plus française par déplacement de l’accent sur le ‘a’ final (mouná).Si les hispanophones restèrent fidèles, jusqu’en 1962, à leur Mona, les autres communautés, surtout dans l’Algérois et le Constantinois adoptèrent la mouna.

     À propos, avez-vous remarqué que nos « mantecaos » ou « mantecados », ces genres de sablés saupoudrés de cannelle, formés à partir du mot « manteca », graisse de porc, apparaissent dans les grandes surfaces sous le nom de « montecaos » ? Pour quelle raison la lettre « o » s’est-elle substituée à la lettre « a » ? Serait-ce les prémices d’une explication rocambolesque à venir ? Eux aussi nous venaient de la péninsule voisine. C’est en réalité, la graisse de porc mise à part, un très ancien legs arabe.

     Alors ! Me direz-vous, mona ou mouna ? Pour moi le choix est fait, je m’en tiens à l’authenticité. Tant que Dieu me prête vie, je continuerai de déguster les monas que ma femme me prépare chaque année au temps pascal et, ce faisant, à la manière de Proust savourant sa madeleine, je verrai défiler dans ma mémoire ces merveilleux souvenirs de notre Oranie.

     Je sais que dans l’hexagone, on trouve tout de même quelques boulangers pâtissiers qui en font de délicieuses. La plupart d’ailleurs sont de chez nous ou apparentés à notre grande famille. Chacun choisira l’appellation qui lui plaira, bien sûr.

     Ce qui est par contre difficile à admettre, c’est cette amnésie au moment d’établir  la vérité des choses. Un peu comme si, voulant gommer des racines culturelles déplaisantes, on remettait les pendules à zéro. Tout devant s’expliquer chez nous, comme dans une germination spontanée, à partir de 1830. Or nos  grands-parents n’étaient pas tombés du ciel. Ils étaient arrivés  de la péninsule voisine, avec une langue, une culture, des coutumes. Ce serait leur faire honneur que de ne jamais l’oublier.

     Si on veut d’ailleurs analyser ou comprendre la personnalité, les us et coutumes du peuple d’Oranie, il faut prendre aussi en considération l’apport de la communauté d’origine hispanique. La fantaisie et la dérision ne sont sûrement pas les moyens les plus appropriés pour le faire. Je crois que chez nous les gens ne se prenaient pas très au sérieux et aimaient bien rire de leurs travers mais ils savaient mieux que personne qu’ « oublier ses racines c’était perdre son âme ».

 Rodriguez Manuel (de Sidi-Bel-Abbès)

 


POUR REALISER LA BRIOCHE 

Ingrédients :

          500g de farine, 10cl d'huile, 1/2 cube de levure de boulanger, 100g de sucre en poudre, 3 œufs, 1 sachet de sucre vanillé, 1 zeste de citron râpé, 1 verre de jus d’orange, 2 cuillères à soupe de fleur d’oranger, 1 cuillère à soupe de rhum brun, un peu de lait tiède.
Décoration : 2 jaunes d'œuf, 1 pincée de sel, 4 sucres en pierre à concasser grossièrement au pilon. 

1° étape

          Délayez la levure de boulanger dans un demi-verre de lait tiède. Laissez reposer à température jusqu'à ce que le mélange commence à mousser. Mélangez dans un saladier (ou au mixer si vous avez une fonction "pâte") la farine, le sucre en poudre dilué avec le jus d’orange et le sucre vanillé, le sel, le zeste de citron. Ajoutez les œufs un à un, l'huile, le rhum, le lait mélangé à la levure. Pétrissezla pâte (idéalement environ 1/4 d'heure). Il faut que la pâte se détache seule des mains.
          Laissez reposer 2 heures à température, dans un saladier recouvert d'une serviette. La pâte doit doubler de volume. Le repos de la pâte doit se faire impérativement à l'abri des courants d'air et dans une température ambiante tiède. 

2° étape

          Séparez la pâte en deux et pétrissez à nouveau la pâte pendant 2 à 3 minutes. Déposez les deux boules sur du papier sulfurisé beurré et laissez monter encore 1h 1/2.
Préchauffez le four à 130° pendant 15 mn. Pendant ce temps, humidifiez la lame d'un couteau et faites deux incisions en forme de croix sur le dessus, battez les deux jaunes d'œuf avec un peu d'eau et badigeonnez-en les monas. Déposez sur le dessus des brioches le sucre concassé.
          Enfournez env. 45 mn. Surtout n'ouvrez pas la porte de votre four pendant le premier quart d'heure mais surveillez la cuisson et augmentez éventuellement vers la fin de façon à ce que les monas brunissent. Une astuce pour voir si les Monas sont cuites piquez les avec la lame d’un couteau , elle doit en ressortir sèche. 

Cette délicieuse brioche se consomme donc traditionnellement à Pâques chez les pieds-noirs. On y rajoute parfois un œuf dur en décoration à son sommet.

 

VALENCIENS EN ALGERIE 112

VALENCIENS EN ALGERIE 113

VALENCIENS EN ALGERIE 114

VALENCIENS EN ALGERIE 115

VALENCIENS EN ALGERIE 116

VALENCIENS EN ALGERIE 117

VALENCIENS EN ALGERIE 118

VALENCIENS EN ALGERIE 119

VALENCIENS EN ALGERIE 120

VALENCIENS EN ALGERIE 121

VALENCIENS EN ALGERIE 122

Retour à toutes les recettes.

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Bonjour à toutes et à tous,<br /><br /> Ma belle famille est pieds noirs et pour la première fois cette année je reprend la recette de la mona de belle maman quelle fierté !!! Je vais lui faire la surprise cette année pour Pâques et je sais qu'elle sera très heureuse. Je reprends toutes ses recettes qu'elle me donne avec beaucoup d'amour ...Bon weekend de Pâques à toutes et à tous <br /><br /> Marie
Répondre
N
fille d'algerie et oranaise je me souviens de la mona de ma mamam avec un oeuf au centre et des petites bourses de fruit sec je garde la tradition je fait pour mes petits enfants la meme chose je ne suis pas pn mais je suis oranaise bisous nana
Répondre
S
Petite fille et fille de pieds noirs de la région d'Oran je n'envisage pas une seule seconde passer les fêtes de pâques sans confectionner l'héritage que m'a laisser ma grand mère j'ai la chance qu'elle m'ait transmis ses recettes monas, mantecao, migas couscous.... un pur bonheur !!!
Répondre
K
Merci pour votre recette je viens de la faire elle repose sous un torchon on va voir si je la réussie merci de nous apporter votre expérience, ma mère nous faisait des monas à Pâques, mais je ne connaissais pas toute l'histoire sur les PN d'Oran mon papa est d'origine españole ses grands parents étaient des migrants ils vivaient à Orange mon grand père et ma grand mère on prient le bateau et mon papa est née à Marseille, et ma mère en Espagne à Alzira, ils se sont rencontré quand ma mère à 18 ans est venu en France et devinez ce qu'elle lui a fait découvrir pour Pâques ? La mona !!! ;-)
Répondre
C
Et alors? C'est vrai, vous avez raison ! C'était le prétexte à la fête pour tout un petit peuple qui était loin de rouler sur l'or !...On ne cherche pas à rappeler une friandise exceptionnelle et hors de prix...A cette époque, comme aussi en métropole, je pense qu'on devait faire en sorte de se contenter de très peu de choses...bien obligés !...<br /><br /> La différence tient en cette tradition familiale très régionale, pour ne pas dire identitaire!<br /><br /> Hé oui, c'était une occasion de remplir des estomacs, sans doute à peu de frais, on peut l'admettre. S'y rajoute la croyance religieuse et une démarche qui permet d'entretenir une convivialité qui réjouit bien du monde...et le tout laisse des souvenirs!<br /><br /> !..
Répondre
J
Les souvenirs, sont souvent trompeurs, en fait les monas sont des étouffes chrétiens, délicieusement parfumés, mais heureusement qu'il y avait les oranges sanguines ou le vin doux, et les manger pendant toute la semaine trempées dans le café du matin..... il nous est arrivé de faire des "concours" mes tantes, ma mère, ma grand mère, apportant leurs monas pour le dessert de paques, après le gaspacho bien poivré.....
Répondre
C
Bonjour les Amis et merci à Nicole et Lulu !<br /><br /> Je crois que ça ne vaut même pas le coup d'interpeller cette personne qui semble souffrir d'une maladie relevant de la psychiatrie.<br /><br /> Si ttefois elle devait se manifester encore, avec cette haine et ce parti pris, je lui indiquerai quelques sites web qui lui permettront de s'instruire sur l'histoire de notre pays.<br /><br /> Chaleureuses et affectueuses pensées ainsi qu'à tous mes compatriotes croisiéristes<br /><br /> de l'année 62 ! <br /><br /> Christian de B-e-O
Répondre
N
Merci lulu ! Nous arriverons bien, c'est mon voeu le plus cher, à leur faire entendre que la coupe est pleine et que nous n'accepterons jamais de leçons de tous ces falsificateurs, bons à rien sinon à tout détruire autour d'eux. Notre mémoire est intacte et nous restons vigilants. En éveil. Dignes.
Répondre
N
Marre de vos débordements ==> A nadia : Je ne vois pas où ni quand chris aurait fait preuve de racisme ou d'autres comportements extrêmes qui justifient cette puante logorrhée que vous vomissez sur lui comme sur certains soi-disant "colonisateurs" - autant de thèmes et termes fallacieux qui sont si chers à tous ces traîne-lattes décérébrés qui répètent à l'envi les mêmes comptines qui leur ont été (et sont encore) serinées par des politiques cupides et de prétendus religieux verreux omnipotents. Je ne crois pas que ces lignes ouvertes à un public dont certaines pages de son passé ne furent que douleur et spoliation, le plus souvent des Pieds-noirs et des Harkis, des gens aussi modestes et tranquilles que l'étaient, sans doute, votre famille, et que beaucoup de sages musulmans regrettent encore aujourd'hui... soient le lieu idéal pour des esprits faits de violence et de haine comme les vôtres ! Cette génération de P-N "pur jus "à laquelle j'appartiens ne supporte plus vos sarcasmes honteux, oui, je le souligne, honteux - et j'imagine que, de là où elle repose, votre aïeule ne doit pas se sentir honorée par votre aveuglement, votre stupidité voire votre ingratitude : la France n'en fait-elle pas assez pour vous, de nos jours, en plus de se déculotter sous tous prétextes ???
Répondre
N
Bonjour <br /><br /> <br /><br /> Je pensais que cette page étais pour les natifs d’Oran tels qu'ils soient, mais les commentaires de chris2a sur le mien je trouve sa réaction pathétique. Quand je vois sa réaction et celle des gens qui partagent son avis j'ai envie que ma grand-mère n'appartient pas à ce colonisateur qui vient spolier les algériens . Fort heureusement ce chris est un con parmi tant d'autres et heureusement qu'ils ne sont pas nombreux des PN qui pensent comme lui. <br /><br /> Je suis fière de mes origines mixtes et rien ni qui conque pourra y changer quelques chose.
Répondre
C
Bonjour<br /><br /> Je vais essayer<br /><br /> Merci beaucoup !
Répondre
C
Nadia<br /><br /> Quel message pathétique !<br /><br /> Cela ne te consolera pas, mais si tu savais le nombre de Mimi qui nous manquent à tous !...<br /><br /> Vu nos âges, c'est un peu le dernier rappel ...Mais pas comme au théâtre, non, c'est le dernier rappel de nos souvenirs...sur lesquels le rideau va bientôt tomber définitivement !...<br /><br /> J'ai pris ma retraite en Corse où la tradition est de manger le cacavellu à Pâques. C'est un gâteau rond avec un oeuf dur au milieu, mais dont la pâte est sèche et qui n' a donc rien à voir avec le genre brioche de la mouna de "là-bas"...C'est plutôt du genre "gâteau de guerre" qui peut se garder plusieurs mois ...<br /><br /> Je vais regarder sur internet si on peut expliquer la corrélation.<br /><br /> Par contre, les amis, si quelqu'un pouvait mettre la main sur la recette de la soubressade ! La vraie, pas la cochonnerie industrielle qui n' a rien à voir !<br /><br /> Où bien les coordonnées d'un fabricant, mais de la vraie soubressade comme là-bas ! Pas n'importe quoi...Il y a pas mal d'escrocs sur internet !...<br /><br /> Ceci est un appel intéressé et gourmand !... <br /><br /> Merci d'avance et mes amicales pensées à tous mes compatriotes croisiéristes de l'année 62........
Répondre
N
Ma grand mère est née à Oran mon arrière grand mère te ma grand mère sont née à Oran et ma grand mère à Pâques elle nous préparé la mona doré à l’œuf et le sucre pour offrir à la famille et pour nous elle faisait la grande avec un œuf dur comme décoration. Tout le monde attendait ses gâteaux! Mimi tu nous manques à tous!.
Répondre
B
Bonjour monsieur Rodriguez<br /><br /> je suis né à Sidi Bel Abbes d(une famille paternelle qui habitait Route d'Oran et <br /><br /> maternelle de Baudens.<br /><br /> Je suis tout à fait d'accord concernant le rattachement éthymologique de Mona (Fort Lamoune ) .En Espagne ce genre de gâteau est appelé Mona par les Espagnols qui n'ont jamais entendu parler de FORT LAMOUNE.<br /><br /> Quant à la nomination entre Mantecao et Mantecados je peux vous assurer qu'il s'agit seulement d'une prononciation typique andalouse qui "mange" le D final<br /><br /> ainsi pour dire MADRE ou PADRE, ils disent MARE ou PARE.C'est facilement vérifiable c'est une des régions d'où provenaient la plupart de nos ancêtres .<br /><br /> Meilleurs sentiments
Répondre
D
En lisant tous vos commentaires à haute voix à mon mari PN, il me racontait les mêmes choses surtout à propos du fournil du boulanger de Tlemcen où tous se retrouvaient gaiement et il en est bien ému, je le sens. Ce soir ma mona est en poussée pour la cuire demain, nous la mangerons en pensant à la famille et amis PN. Bonnes fêtes de Pâques, amitiés
Répondre
N
n'oublions pas aussi que souvent ces mounas étaient bien gonflées grâce a la gentillesse des boulangers qui leurs fournées terminées mettaient leur fournil a la disposition des gens du quartier !!! ce qui permettait des retrouvailles et de longues conversations très animées et joyeuses entre voisines !!!!et jeunes copains et copines !!!! aujourd'hui nous devons les mettre a gonfler auprès des radiateurs !!!! j'habitais Echmûhl ,a Oran et je n'ai rien oublié !!! même la boulangerie de la "replacette) !!!!!<br /><br /> bonnes Fêtes de Pâques malgré tout a vous tous amis ou inconnus PN,<br /><br /> amitiés
Répondre
O
Merci , pour ce long commentaires sur la mona ; je suis Oranaise , je me souviens de ces journées où nous mangions cette fameuse mona ; quel régal , Que des souvenirs à chaque fois que nous partageons cette mona pour PAQUES . Toute ma reconnaissance pour ce blog sur les PN . Amitiés à tous .
Répondre
6
Bonsoir Ms Rodriguez ,quel plaisir de décourir votre blog ,et vos commentaires<br /><br /> et de plus mon nom de jeune fille est Rodriguez ,je suis nèe à Lamtar petit village près<br /><br /> de Sidi-Bel-Abbes cordiles salutations Raymonde Ortega Rodriguez .
Répondre
T
A la lecture de tous ces commentaires sur la Mona, j´ai l´impression d´en sentir l´odeur bien qu´il n´y ait encore pas de Mona à sentir..pas encore parce que je vais me mettre au boulot à la première occasion, ma femme insiste pour dire qu´il ne faut pas manger de Mona, ça fait grossir??? je la mangerai tout seul.<br /><br /> Amitiés Pied Noir de Rio de Janeiro
Répondre
C
Autant pour moi !<br /><br /> M'aperçois d'une erreur dans mon précédent message :<br /><br /> la ville d'Argentine s'appelle Esperanza de Santa Fé<br /><br /> et non pas de Santa Cruz ! <br /><br /> Suis obnubilé par le pélerinage ..........
Répondre
C
Salut à tous les pataouètes !<br /><br /> A propos de mouna, quelle n'a pas été ma surprise en parcourant le blog d'une française installée en Argentine (région de Esperanza de Santa Cruz) d'apprendre que ce gâteau serait apparu dans cette région après l'installation de quelques familles pieds-noirs chassées d'Algérie.<br /><br /> Cela m'a d'autant plus ému que mon grand-père paternel, d'origine suisse allemande, avait commencé sa vie de colon dans cette région d'Esperanza, à la fin du 19ème siècle.<br /><br /> Il l'a quitta 20 ans après pour s'établir dans la région de Sétif pour son plus grand malheur et celui<br /><br /> de ses descendants............<br /><br /> Allez, haut les coeurs, y'a d'la mouna dans l'air!..
Répondre
L
Merci Roger pour la recette..... je fais un copier-coller, et pour Pâques j'en referai....c'est la mouna que nous avons connue durant notre vie là-vas.... que de souvenirs... <br /><br /> bisous
Répondre
C
dans mon village, on y mettait un oeuf dur au milieu après la cuisson !!
Répondre
N
... je choisis le bonheur sublime de retrouver tous les plaisirs que je ressentais en dégustant, enfant, ces fameuses pâtisseries. <br /><br /> Qu'importe l'orthographe ! <br /><br /> La richesse de nos souvenirs, la richesse des images que nous portons en nous, avec nos traditions et notre culture si diversifiée, sont autant de trésors qui n'appartiennent qu'à nous.
Répondre
N
si mes arrières grands parents maternels venaient d'Alicante, mes arrières et grands parents paternels venaient de Bavière et du jura mais dans mon petit village proche d'oran, nous avons toujours parlé de mouna et de mantécaos !!! de toute façon c'est pareil l'important n'est il pas de conserver précieusement nos racines et nos traditions , amitiés a tous les PN qui me lierons
Répondre
L
Merci monsieur Manuel Rodriguez pour ce long article retraçant l'histoire de notre mona pied noire.<br /><br /> Comme vous, j'ai vécu à Sidi Bel Abbès et essaie de transmettre à mes enfants nos traditions afin de ne pas oublier notre mémoire.<br /><br /> Amitiés.
Répondre
Publicité