L’ENNEMI N°1 DE L’ALGÉRIE FRANÇAISE
Les deux maximes de tout grand courtisan sont: toujours tenir son sérieux et ne jamais tenir sa parole. Jonathan SWIFT
Aujourd’hui 12 Avril 2012, nous apprenons le décès d’un bandit de grands chemins, d’un voleur de banque et de l’ennemi N°1 de l’Algérie Française.
Et nous avons le triste privilège de nous dire qu’il y a 50 ans, cet homme (mais en était-il vraiment un) n’a rien fait pour suivre et respecter les accords d’Evian, aidé en cela par son grand frère au nez emmanché d’un long coup et que bien au contraire il ne fit rien pour arrêter les massacres de la rue d’Isly et ceux qui suivirent la liesse générale de l’indépendance avec plus de 5.000 assassinats et plus de 2.000 enlèvements.
Notre mémoire est intacte et je prends tous les paris qu’un délégué Français assistera à ses funérailles. Ben, voyons !!!!!!
En effet nous apprenons que la France, qui n’a pas réagi officiellement au décès d’Ahmed Ben Bella, a été représentée quand même lors des obsèques par son ambassadeur à Alger, Xavier Driencourt, selon l’AFP.
A l’invitation des autorités algériennes, les ambassadeurs en poste à Alger ont été conviés à participer aux cérémonies en hommage au premier président de l’Algérie indépendante. La France a donc été représentée à ces obsèques par l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt», a confirmé au cours d’un point presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.
A la question de savoir pourquoi la France n’avait pas réagi officiellement à la mort de l’ancien président, comme elle le fait régulièrement à l’annonce du décès d’un ex-chef d’Etat étranger, le porte-parole n’a pas répondu.
Revenons à notre mouton. Ne l’a-t-on pas soigné récemment dans l’un de nos hôpitaux parisiens ? Heureusement que nous n’avons pas réussi à le guérir. Quelle tare serait la nôtre, non ?
A l’arrivée au pouvoir de l’homme du 18 Juin 1940 qui n’avait jamais cessé, dans ses appels au pays, d’affirmer qu’il n’y avait en Algérie que des Français à part entière et que la France était là pour toujours, les dés étaient déjà jetés.
Il avait osé même dire que le FLN qui voulait l’Indépendance, allait mourir et que l’Algérie serait définitivement française.
Que de son vivant, jamais le drapeau vert et blanc ne flotterait sur Alger, car l’Algérie avait besoin de la France. Et, maintenant il flotte non seulement en Algérie ex-Française, mais aussi dans certains quartiers de la France en général et sur Paris en particulier avec l’aval de l’androgyne Delanoë sous les applaudissements de ces enfoirés de faux humanistes..
Comment aurions- nous pu ne pas croire à ces serments ?
Le 19 mars 1962, ces promesses fallacieuses furent oubliées et ce sont les représentants du FLN qui deviennent ses principaux interlocuteurs et signèrent les accords d’Evian, qui nous livraient nous Pieds-noirs et Harkis au couteau des bouchers ou nous jetaient à la mer avec nos mauvaises valises en carton ou en bois.
En effet, le 23 mars 1962, le président de la République, Charles de Gaulle, donnait l’ordre à son premier ministre, Michel Debré, d’écraser par tous les moyens les Européens d’Oran et d’Alger qui se battaient encore pour une Algérie Française.
Autrement dit, l’ennemi de l’armée française, n’était plus le FLN mais l’OAS et leurs partisans naturels, les Pieds noirs « terroristes à châtier d’une manière exemplaire» car cette politique faisait basculer l’ensemble des Européens dans le camp de l’OAS.
N’oublions jamais et maintenant surtout, que nos votes auront une grande importance dans le choix le meilleur ou le moins mauvais. Seul Dieu le sait. Et que sa volonté soit faite et non la nôtre.
Avant d'éblouir le peuple en lui promettant de l'eau chaude, il faut donc lui fournir des récipients pour la recueillir. Alphonse Allais
LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.


