BULLETIN D'HUMEUR N°18
Document transmis par
LE PHARE FOUILLEUR le mardi 25 septembre 2012.
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789
Harkis : vous êtes dans nos coeurs de Pieds-Noirs !
Cher (e) s ami (e) s,
En cette journée du 25 septembre, dite « Journée nationale des Harkis », je pense à votre engagement militaire pour que flotte le drapeau français en Algérie, à votre totale fidélité à la France, et à votre génocide froidement programmé par Charles-le-Félon.
En cette journée de commémoration, je ne ferai que reproduire la très belle préface du livre « Mon pays la France », écrit par l’inoubliable Bachaga BOUALAM, qui fût le Vice-Président de notre Assemblée Nationale et un illustre soldat de France.
Le Bachaga BOUALAM perdit un fils, dix-sept membres de sa famille, et deux mille hommes dans la région des Beni-Boudouane….pour la France !
Quelles sont les pertes de la famille de Charles-le-Félon pour que vive l’Algérie Française ?
Quant aux Harkis, lâchement abandonnés sur place par l’armée française, ils furent massacrés par dizaines de milliers : égorgés comme des animaux, crucifiés sur des portes, émasculés, pendus à des crochets de boucherie, et même plongés dans des marmites d’eau bouillante. La générosité de l’islam sans doute.
Cette préface, volontairement et intégralement reproduite, fût écrite par son fils, Ali BOUALAM, que je salue fraternellement. La voici :
« Pour vous : Oumelklir, Faouzi, Aouda, Djazia, qui l’avez connu et aimé. Pour vous qui êtes venus au monde après qu’il l’ait quitté : toi, ma petite Linda, toi mon fils Vivien. Pour vous tous, ses petits-enfants, je vous le dis : n’oubliez jamais ces paroles qu’écrivait votre grand-père en post-face de son livre « Mon pays la France » :
« UN BOUALAM NE MANQUE JAMAIS A SES ENGAGEMENTS ».
Et il poursuivait, parlant de ses fidèles Harkis : « Le gouvernement avait prévu le rapatriement de 3.000 d’entre eux, j’ai réussi à en faire rapatrier 35.000, MAIS ENCORE FAUT-IL LES PROTEGER ».
Pour assurer cette protection, il engagea toute sa vie, et sa vie ne fût qu’un perpétuel offertoire. Il galope à présent, sur son blanc coursier, dans une autre dimension. Je sais que là où il est, il est près de nous et son esprit nous anime.
Car après lui, nous ses fils, nous avons repris le flambeau, si le sort des Harkis n’a guère été amélioré, nous sommes décidés, résolus à faire rendre justice, à ces hommes, qui, simplement comme l’avaient fait leurs pères en 14-18, en 39-45, de 56 à 62, ont fait leur devoir.
Et leurs enfants sont là, avec nos enfants, et vous tous êtes, sachez-le, l’amour de votre « PAYS LA FRANCE », et votre présence nous dit : « CONTINUEZ ».
OUI BACHAGA, COMPTEZ SUR NOUS, NOUS CONTINUONS VOTRE ŒUVRE ».
Ainsi s’achève cette préface. Aux GHM (gauchistes-humanistes-mondialistes) qui préfèrent s’intéresser aux crottes Made-in-China plutôt qu’à l’histoire de France, je recommande de lire ce livre, paru aux Editions France-Empire, en 1987.
Que les Harkis morts pour la France reposent en paix, ils sont à jamais dans nos cœurs de Pieds-Noirs (les vrais, pas les Pieds-Rouges !).
Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.