Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
popodoran
popodoran
Newsletter
14 septembre 2015

BULLETIN D'HUMEUR N° 163

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mercredi 9 septembre 2015.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

France... qu’as-tu fait de tes migrants français de 1962 !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Parfois une voix s’élève et rétablit la vérité, avec calme, force et détermination. Sans emphase.

         Comme un cri de détresse cette voix s’élève avec une émotion réelle, profonde.

         Comme un rappel historique bouleversant à la France métropolitaine, elle invite à la reconnaissance du drame vécu en 1962 par des centaines de milliers de Français d’Algérie, devenus migrants malgré eux…abandonnés par leurs compatriotes de métropole !

         Voici ces paroles, qui interpellent et apportent un éclairage sans concession sur le sort tragique des « migrants français de 1962 » !

« France ! Qu’as-tu fait de tes migrants de 1962, chrétiens pour la plupart, arrachés à leur terre natale l’Algériedont les cimetières ont été détruits depuis et après 2006, avec l’accord écrit de Monsieur Alain JUPPE alors Ministre des affaires étrangères français.

53 ans déjà ! Le 19 mars 1962, alors qu’il avait juré que lui vivant le drapeau FLN ne flotterait jamais sur Alger, Charles de GAULLE, le félon, traite à minima avec le FLN algérien et déclenche la migration.

Le sort des Français d’Algérie est réglé après leur avoir interdit de donner leur avis par le référendum.

La « migration » commence début avril et s’accélère chaque jour davantage. Ils quittent ce qui était un département français depuis

plus d’un siècle, enrichi ô combien par la France, pour aller en France bien sûr, c’est-à-dire dans ce pays délivré aussi de la présence allemande par une certaine Armée d’Afrique dans laquelle 17 % des soldats Français d’Algérie avaient été incorporés 20 ans plus tôt.

Ces migrants civils français avaient eux aussi payé leur voyage !

A leur arrivée en France certains hommes politiques leur avaient enjoint purement et simplement de retourner chez eux ou « de se réadapter ailleurs » (comme le déclarait Gaston DEFFERRE, défunt socialiste…humaniste !).

Et puis cette masse d’environ 900.000 personnes s’est installée comme elle a pu, en recherchant un logement et du travail, en reconstruisant une vie de famille avec les survivants des massacres organisés avec barbarie par les jihadistes algériens, dans l’indifférence de la métropole.

L’abbé Pierre n’avait pas plaidé leur cause pour les reloger. Un oubli sans doute.

Ah comme c’est beau, comme c’est généreux la France ! ».

         Cette voix est celle de mon compatriote Jean GASSIER, âgé de 85 ans (bientôt 86 !) natif d’Alger (Algérie française) où ses grands-parents, et ses parents lui apprirent à…aimer la France !

         Mon cher Jean, tu es un Homme rare et ton indéfectible amitié m’honore.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité