BULLETIN D'HUMEUR N° 172
Libre propos citoyen
Document transmis par
LE PHAREFOUILLEUR le Lundi 19 octobre 2015.
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789
La Suisse se donne les moyens de sa politique !
Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,
Enfin une bonne nouvelle venue de Suisse, pays souverain qui continue à défendre ses intérêts par des choix politiques courageux contre les détestables effets de la mondialisation. Choix exigeants parmi lesquels :
- l’emploi réservé prioritairement aux Suisses,
- la fin de la libre circulation des personnes,
- le refus de voir l’Islam se développer de manière intempestive.
Belle leçon de détermination donnée par ce pays (NB : une confédération) aux 28 pays membres de l’Union Européenne (UE), et tout particulièrement à l’Allemagne et la France, qui adoptent avec arrogance une politique d’immigration déraisonnable, imposée à leur population respective, sans consultation par référendum. L’Europe se met en danger chaque jour davantage, c’est grotesque !
Certains chefs de gouvernements, mais surtout leurs ministres-porte-flingues, nous gavent avec la notion de démocratie, mais ils se gardent bien de se comporter en véritables démocrates, c’est à dire en provoquant un référendum sur une question majeure comme l’immigration, qui peut mettre en péril l’intérêt de certains peuples !
Les Suisses renouvèlent leur Parlement tous les quatre ans. C’est dimanche 18 octobre, que ce sont tenues les élections fédérales. A cette occasion les Helvètes ont voté pour renouveler leur Parlement, composé de deux chambres parlementaires :
- le Conseil National (CN), équivalent de notre Assemblée Nationale, pour 200 sièges,
- le Conseil des Etats (CE), équivalent de notre Sénat, pour le premier tour de l’élection de 45 des 46 sièges.
Les résultats des suffrages des principaux partis, en ordre décroissant, sont les suivants :
Sigle Parti % Bulletins
UDC Union Démocratique du Centre 29,4 740.954
PSS Parti Socialiste Suisse 18,8 475.071
PLR Parti Libéral-Radical 16,4 413.434
PDC Parti Démocrate-Chrétien 11,6 293.654
PES Parti Ecologiste Suisse 7,1 177.938
Rappel des tendances politiques et des sièges obtenus :
Parti Tendance politique Sièges CN Sièges CE
UDC Conservateur/libéral/souverainiste 54 5
PSS Social-démocrate 46 11
PLR Libéral/radical 30 11
PDC Démocrate-chrétien/Centre droit 28 13
PES Ecologiste 15 2
Quelques rappels :
- la Suisse ne fait pas partie de l’Union Européenne, malgré certains accords passées avec l’UE, elle est un pays souverain,
- la première préoccupation des électeurs suisses fut l’immigration (cela vous rappelle-t-il quelque chose ?...),
- le taux de participation a été de 48,41 %, un peu moins élevé qu’il y a quatre ans (48,5 %),
- la participation à l’élection du Conseil National est passée sous la barre des 50 % en 1979, et ne l’a plus franchie depuis,
- le 9 février 2014, les Suisses ont voté par référendum, le rétablissement des quotas migratoires, ce qui est contraire au principe de libre-circulation au sein de l’espace Schengen (devenu une passoire, grâce à Angela MERKEL),
- le parti UDC (Union Démocratique du Centre), à cause de ses positions fermes pour limiter l’immigration (exemple : demande de contrôles accrus aux frontières, durant cette campagne) est qualifié de « parti populiste » (!) et même de « parti d’extrême droite » (!!) par la presse-de-la-pensée-unique, française et européenne.
Comme l’explique Pascal SCIARINI, politologue à l’université de Genève : « En Suisse on ne s’attend pas à un basculement politique lors des élections. Mais les petits changements peuvent faire de grandes différences.
Si le centre de gravité du Parlement se déplace vers la droite, cela aura forcément des conséquences sur la politique intérieure, notamment sur les thématiques énergétiques, économiques, fiscales, mais aussi sur l’immigration ».
Je suis heureux de pouvoir reproduire ci-après, l’analyse avisée de Monsieur Dominique SCHWANDER, Professeur de Médecine suisse, retraité (récent lecteur des Phares fouilleurs) que je remercie vivement pour son aimable contribution à la rédaction du présent bulletin :
« Il a été clair depuis le début des années 1990 que les eurocrates comme Jacques DELORS ont échoué. L'Union Européenne ne peut pas survivre dans sa forme actuelle dirigiste et centralisée. L’Union Européenne sera forcée, par sa propre logique interne, de devenir plus suisse, plus fédérale, plus transparente et, par-dessus tout plus démocratique. Les Suisses n’ont ainsi rien à craindre de ou dans une telle Europe.
La Suisse, comme elle est maintenant, ne peut pas accepter un acquis communautaire, l'économie commandée de Bruxelles, et être commandée par les hauts fonctionnaires et les juges européens, parceque l'essence même de l'identité suisse réside dans l'autodétermination de bas en haut. Un gouvernement du bas vers le haut comme la Suisse face à un gouvernement du haut vers le bas comme l’Union Européenne sont tout simplement incompatibles. La logique du gouvernement veut que la Suisse soit, renonce à son identité nationale soit, reste en dehors de l'Union européenne.
Le modèle actuel de l'Union européenne a échoué. Les nouveaux membres ont rendu plus difficile que jamais de gouverner l'Europe comme si elle était la France. Très bientôt, Il sera nécessaire d’apprendre à gouverner l'Europe comme si elle était la Suisse. L'Union Européenne doit relâcher son emprise, démocratiser ses prises de décision et décentraliser ses institutions. Plus L’Union Européenne évolue vers une union libre plus elle deviendra comme la Suisse, fédérale et démocratique ».
Les Suisses ne veulent pas que leur pays se transforme en Lampedusa ou en Lesbos (avis partagé avec Henri, fidèle lecteur des Phares fouilleurs)…et ils ont raison !
Deux constats navrants :
- la désinformation française et européenne sur l’immigration est allée trop loin, c’est une offense à la démocratie,
- le laxisme des faux-culs qui nous gouvernent depuis 2007, aussi bien en France qu’à la Commission Européenne, est en train de mettre les nations européennes, et tout particulièrement la France, en très grand péril politique, économique et démographique !
Aux prochaines élections régionales françaises, votons pour des représentants d’une DROITE FORTE qui s’engage à respecter les demandes du peuple et n’agira pas sur son dos !
Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.