Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
popodoran
popodoran
Newsletter
4 novembre 2012

DE GAULLE 1962 / HAMED BEN BELLA

Document transmis par J. F. Paya

            A propos du dernier livre de Guy Pervillé. Les accords d’Evian (1962). Succès ou échec de la réconciliation franco-algérienne (1954-2012). Paris, Armand Colin, Collection U, Histoire, "Les événements fondateurs", septembre 2012, 288 p.

http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=283

 De Gaulle à Oran 1958

De Gaulle à Oran 1958

   DEBAT DE GAULLE Algérie 1962 / Prise de pouvoir par BEN BELLA AU DELA DE LA PRESUMEE "NEUTRALITE"  EXPRIMEE DANS CERTAINES ARCHIVES.

            Débat sur le rapport De Gaulle / B Bella (dans le dernier livre de G Pervillé Exemple de la Position de certains Services Français en Aout 1961 lors des Changements au Sein du GPRA Citation« Lors de la réunion du CNRA à Tripoli du 9 au 27 Aout 61.

            Les dissensions entre ses membres apparaissent au grand jour la Tendance dure celle des Marxistes l’emporte :Ferhat-Abbas est écarté, remplacé par Ben Khedda ancien militant du PPA et du MTLD :les 3 B (Boussouf, Ben-Tobal, Belkacem) Issus de la résistance intérieure semblent en perte de vitesse. Les tendances Socialistes du nouveau gouvernement sont évidentes. Ben Khedda admirateur de la Chine et de la Yougoslavie (en opposition idéologique !) refuse toute idée d’association avec la France ! A notre avis un gag qui va faciliter la montée de Ben Bella et de l'EM opposés à GPRA. Ne pas oublier que l'on est en pleine période de "guerre froide" et que nos sérvices sont obnubilés par le "danger communiste" et qu'il faut aussi faire peur aux Américains qui soutiennent le FLN (source écrits du Colonel Pierre Le Goyet Ancien chef de la section des Archives Contemporaines au Service Historique de l’Armée ,puis de la section Etudes membre du comité d’histoire militaire comparée).

G Pervillé à JF Paya

            J'ai été obligé de vous critiquer sur la question de la date du ralliement du général de Gaulle à la solution ben-belliste. En effet, j'ai présenté successivement un exposé oral et tardif de l'ambassadeur Jeanneney prononcé en 1990 (p. 154), permettant d'admettre votre interprétation sur un pacte antérieur au 5 juillet 1962, puis l'exposé des faits datés d'après la thèse d'Eric Kocher-Marboeuf (pp. 155-156), qui me conduit à une conclusion très nette dans la note 40. Veuillez m'en excuser, mais il me semble que cet exemple illustre bien la différence entre une vision mémorielle rétrospective, à 28 ans de distance, et une vison historique fondée sur une chronologie rigoureuse.

JF Paya

            MON AVIS  La neutalité est parfois une forme de soutient au plus fort! Comme pour le MALG (services de sécurité Algérien) chargé de protéger le GPRA de complots et coups tordus sa neutralité signifiait qu'il prenait parti pour l'Etat Major et Boumédienne et Ben Bella il en fut de méme  pour De Gaulle qui avait traité avec ce GPRA et l'executif provisoire jusqu'a des élections générales. La frontiére fut bien ouverte pour cette armée ALN extérieure laissée libre de squatter la force locale et de fouler aux pieds les accords d Evian à ce sujet neutralité qui conduisit les forces françaises à ne pas intervenir comme pour les massacres d'Oran! 

Message du 29/09/12 17:10 INFOS de Guy PERVILLE à jf paya Objet :De Gaulle / Ben Bella.

            Cher Jean-François Paya,  j'ai reproduit dans mon nouveau livre des dizaines, voire des centaines de citations de Charles de Gaulle tirées pour la plupart des deux tomes d'Alain Peyrefitte. Et voici quelques unes de ces citations parmi les plus claires :

  • - au Conseil des affaires algériennes du 5 juillet 1962 (heure à vérifier par rapport à celle des troubles d'Oran)  (p.137 de mon livre): « L’Ambassadeur, Haut représentant de la République française en Algérie, se fondera dans son action sur le principe essentiel que la France, ayant reconnu l’indépendance du nouvel Etat et lui ayant transféré les compétences afférentes à la souveraineté, ne doit pas prendre parti dans les querelles qui divisent des factions politiques locales ». Ce qui signifiait que les autorités légales étaient « l’Exécutif provisoire et de fait le GPRA », dont la fusion pouvait être acceptée pourvu que «l’Algérie soit, conformément aux accords d’Evian, dotée, dans les moindres délais, d’un régime représentatif issu d’élections régulières ».
  • - au Conseil du 11 juillet  (p. 148) : « la nouvelle représentation française a pour tâche d’assurer la mise en application et le respect des accords d’Evian. Qui l’emportera, de Farès, de Ben Khedda ou de Ben Bella ? Ca ne nous concerne plus. Nous n’avons pas à prendre parti. Nous formons le souhait que les Algériens  s’entendent entre eux, surtout que les élections aient lieu rapidement et dans des conditions d’apaisement ».
  •  - après le Conseil du 11 juillet, à Alain Peyrefitte : « Faites donc comprendre à vos journalistes que la lutte des diverses tendances pour le pouvoir ne concerne pas le gouvernement français. Mais ce qu’il faut souligner, c’est l’accord qui semble s’être établi entre toutes ces tendances pour respecter les accords d’Evian."
  • - C'est seulement après la victoire de Ben Bella qu'il en prend acte avec satisfaction, le 16 septembre, en donnant ses raisons (p. 150) :  « Il y a avantage à ce que Ben Bella ait pu s’imposer à Alger. Il y aura avantage à ce que les élections confirment cette tendance. Elles doteront d’une autorité cette Algérie qui en a bien besoin. Il y aura avantage à ce que se constitue, enfin, un gouvernement qui reçoive toutes les responsabilités, et qui les assume sans pouvoir se dérober ».  

Que De Gaulle ne soit pas passé de Ben Khedda à Ben Bella sans une phase intermédiaire de neutralité, c'est la conclusion qui me paraît logiquement s'imposer.

Bien cordialement,

Guy Pervillé.


SUITE DOSSIER De GAULLE /Ben Bella

 Ben Bella Oran

             Comment voulez-vous convaincre un Pied Noir qu'il faille prendre pour référence les déclarations de Charles De Gaulle ! Mais ayant eu une certaine expérience des services de renseignement il y a beaucoup de choses qui ne s’expriment pas publiquement voir même où on exprime le contraire attendons d'autres archives et examinons d autres témoignages  plus crédibles en tout cas c’est bien de confronter les points de vue 

Cordialement  JF Paya

 

            NB : Remarquer qu’après la tragédie du 5 Juillet d'Oran Le consul de France à Oran va avec son attaché militaire JP Chevènement en hélicoptère voir Ben Bella (qui n'a encore aucun rôle officiel !) à Tlemcen pour poser le problème des disparus du 5 Juillet donc on a bien la preuve d'un contact diplomatique alors que le pouvoir officiel est toujours à Alger (pour les contacts secrets pas de preuves archivées bien sur).

Conviction pour conviction  mots pour mots

             Personnellement je pense qu'il aurait été irresponsable et impensable pour tout pouvoir politique" ex colonial" de ne pas essayer (même sous peine d'erreurs) d'influencer la prise de pouvoir dans" l'ex colonie" à fortiori lorsque le sort de la force de dissuasion va s'y jouer et je demeure convaincu que le pouvoir Gaulliste habile en double jeu (voir la prise de pouvoir dans la France Libre (épisode Muselier) au 13 Mai 58) n'a pas pu rester indifférent et "non acteur" dans la prise de pouvoir en 1962 en Algérie.

            Voir la position de certains services Français ! Obnubilés par "le danger communiste" et qui n'ont pas vu 'le danger islamiste" comme les US qui le paieront très cher et cela continue.

 

POUR L'HISTOIRE:

BEN BELLA L'HOMME DE DE GAULLE ! OUVERTURE D 'ARCHIVES EN 2012 DE 50 à 60 ANS INFORMATIONS

sources Françaises et Algériennes.

            Pensez-vous que de Gaulle savait que Ben Bella allait devenir président de l’Algérie indépendante ! Pis encore, je crois même qu’il le préparait pour le devenir. Bon, voir la suite : «Jean Méo, membre du cabinet de De Gaulle a révélé que c’est bien de Gaulle et le pouvoir colonial qui ont conditionné et préparé Ben Bella depuis bien longtemps, et décidé qu’il serait le 1er président algérien.» Ce n’était donc ni Nasser, ni Hassan II, ni Boussouf et encore moins Boumediene.

            C’est donc une opération d’infiltration qui semble avoir réussi. Suit un passage très intéressant, c’est une note de la DST : «Les chefs historiques de la Révolution, notamment les Six, ainsi que Abane Ramdane, Dahleb et Ben Khedda savaient que Ahmed ben Mahjoub ben Embarek le Marocain, alias Ben Bella, représentait un véritable danger pour la bonne marche de la Révolution, et c’est ce qui explique sa mise à l’écart afin de ne pas l’associer aux grandes décisions qui engageaient l’avenir de la Révolution».

            Pour nous tout cela est problématique ; Mais nous avons fait remarquer que dés le 5 Juillet62 rien n'a été fait du coté Français au contraire en n'intervenant pas pour defendre ses ressortissants et en ouvrant les frontiéres à lALN extérieure pour faciliter sa prise de pouvoir avec B Bella rallié par F Abbas autre "poulain" de De Gaulle sur le GPRA d 'Alger jugé à l'époque trop"Marxisant" ce qui etait évidemment "un Gag.

Posté par JF Paya, vendredi 13 avril 2012 à 15:27

Extrait du Quotidien d'Algérie

            Quoi qu’il en soit, sans le soutien de Ben Bella, la prise du pouvoir par l’armée aurait soulevé l’indignation de la communauté internationale. Or avec son aura forgée notamment par le soutien des Égyptiens et entretenue, pendant sa détention, par la presse coloniale [elle parlait toujours de Ben Bella et de ses compagnons], son implication n’a pas suscité une grande crainte sur le plan international. Ainsi, profitant d’une telle opportunité, Ben Bella engage un bras de fer avec le GPRA, dont il est, pour rappel, le vice-président. En effet, le 19 avril 1962, au moment où Ben Khedda se réunit avec ses ministres, Ben Bella, quant à lui, se rend à Ghardimaou, le quartier général de l’EMG en Tunisie. En outre, bien que le GPRA ait adopté dans la réunion du 22 mars 1962 la proposition de ne pas convoquer le CNRA (Conseil national de la révolution algérienne) avant le référendum d’autodétermination, Ben Bella exige désormais sa convocation. Son but : créer un autre organisme en remplacement du GPRA.

QUELQUES CITATIONS DE L AMIRAL MUSELIER CHEF DE LA MARINE DE LA FRANCE LIBRE VÉRITABLE CRÉATEUR DE LA CROIX DE LORRAINE  (Ordre aux bâtiments de la France libre du 4 Juillet 1940)

En parlant de De Gaulle "A l'intérieur même du mouvement ses façons d'agir inadmissibles et les moyens employés par son entourage pour assurer son hégémonie.

Diviser pour régner semblait être sa devise et il n'hésitait pas à employer ou à laisser employer par ces hommes de confiance des méthodes de corruption ,morales et financières ...le général plus soucieux de gloire politique que de victoires militaires ..Intrigues inutiles et nuisibles engageant des hommes dans une lutte fratricide au mépris des engagements solennels des principes de notre mouvement Méprisant le leçon tant de fois répétée de l'histoire utilisant l'enthousiasme et le foi patriotique des Français, il continue sa route vers un  but bien défini La prise du pouvoir personnel dans un régime présidentiel.

Ealing/Paris Nov. 1942 / Aout 1946. "De Gaulle Contre le Gaullisme " Amiral Muselier  Edition du Chêne 1946 Introuvable aujourd'hui !

 INFO HISTOIRE 

3 Juillet 1962 Aïn Temouchen1Comment s’est déroulée la transition du pouvoir en 1962 ?

Réponse de LOUNIS AAGGOUN Auteur et Journaliste Algérien.

            Pour s’assurer une emprise sur le pouvoir algérien naissant, de Gaulle s’est appuyé sur un ambitieux, Ahmed Ben Bella, propulsé leader de la Révolution lui qui en était la fêlure, et, à l’échelon subalterne, sur un encadrement constitué des DAF. Il y avait au sein de l’armée française des sous-officiers et des officiers qui, l’indépendance approchant, devenaient encombrants. Quoi de mieux que d’en délester les effectifs tout en les missionnant de servir les intérêts de la France au sein des institutions algériennes indépendantes ?

            Je fais la démonstration irréfutable, exemples à l’appui, que ce projet existait, qu’il a été exécuté et que, concernant les objectifs vitaux tels que les concevait de Gaulle, nucléaire et pétrole, il a réussi. Le fait qu’il ait eu les suites déplorables que l’on sait ne l’en rend pas moins réel et le refus obstiné d’ouvrir les archives, le mutisme religieux qui frappe les premiers concernés dès qu’il s’agit de parler de cette question prouve que la guerre d’Algérie ne s’est pas terminée en 1962.

            EN ATTENDANT  LA SORTIE   DU LIVRE j'ajouterai que G  Pervillé se fie à la parole du Général comme source mais à mon avis ce sont les faits qui comptent" actions "mais aussi "non action "comme dans le cas d 'Oran voir les  commentaires.

Cordialement JF Paya (la démagogia de los hétchos!)

Dossier  Débat De Gaulle / Ben Bella.

            Les institutions issues du suffrage universel (terme d'Évian) en Algérie indépendante n'ont donc été mises en place que Fin septembre 1962. Entre temps, le Haut-Commissaire représentant le gouvernement français et l'Exécutif provisoire, doté d'une force locale, devaient assurer le maintien de l'ordre. La rédaction a été assez floue pour que de Gaulle se sente dégagé de toutes responsabilités durant 3 mois, à partir du moment où le FLN lui garantissait l'usage de la base d'Hammaguir et du Sahara pour expérimenter sa bombe et ses fusées. Du 19 mars et surtout après début juillet 1962, le massacre des harkis et les enlèvements de Pn et de soldats français ont donc pu se faire allégrement alors que le Haut-Commissaire pouvait et devait intervenir durant au moins 3 mois !

            Tous les parfums de l'Arabie n'effaceront jamais cette tache sur le Général et son Armée, et les pierres elles-mêmes crieront quand bien même on multiplierait les Fondations de Gaulle et autres machines à fabriquer sa légende.

Posté par Pierre B,

Pour être complet un avis sur la thèse d'Eric Kocher-Marboeuf 

http://mouvement-social.univ-paris1.fr/document.php?id=732 

 

Autres infos :

 

            Le Clan d’Oujda et leur ténor Boumediene étant d’illustres inconnus dans la Révolution, il leur fallait un historique pour rentrer en Algérie en triomphateurs. Mais, pour contacter les historiques qui se trouvaient en France dans une prison, la mission était apparemment impossible. Donc obtention d'un passeport diplomatique marocain pour Bouteflika avec accord des autorités Françaises. Le Roi Hassan II qui détestait au plus haut point les responsables du FLN/ALN qui se trouvaient sur son  territoire et qu’il connaissait bien par leurs agissements et les libertés qu’ils se permettaient à la limite de la provocation, en particulier  Boussouf et Boumediene, fut contraint de délivrer un passeport diplomatique  à un émissaire de l’État-major de l’ALN, Bouteflika en l’occurrence et ce, à l’insu du GPRA dont dépendait l’ALN et avec lequel il risquait de provoquer une crise diplomatique.

            C’est grâce à ce passeport diplomatique marocain que Bouteflika put entrer dans la prison où se trouvaient les cinq historiques. Il est absolument évident que, sans  l'accord des autorités Françaises la mission secrète de Bouteflika, n’aurait jamais eu lieu, Hassan II n’ayant aucun intérêt à prendre position pour l’État-major de l’ALN dans son conflit avec le GPRA. Durant la Révolution, le travail fractionnel était durement réprimé et celui  de l’État-major de l’ALN était d’une extrême gravité puisqu’il ne visait ni plus, ni moins que la division du GPRA.

            Malgré cela, Boumediene et Ben Bella en sont sorti  indemnes et mais l’état-major a été démis plus tard par le GPRA qui sur le moment n’a élevé aucune protestation auprès de la monarchie marocaine au sujet de sa complicité avec l’État-major de l’ALN. Tout cela n'a pu se faire sans l'aval des autorités Françaises au plus haut niveau qui pouvait tout faire capoter! Donc la prétendue neutralité des services Gaullistes est pour le moins un leurre en pleines négociations sur les accords d'Évian (sources Algériennes et visite connue de Bouteflika à Ben Bella détenu à Aulnay).

            En définitive comme le proclame De Gaulle si l'autorité Française ne doit pas prendre parti visiblement dans les querelles qui divisent des factions politiques locales ». Cela  signifiait que les autorités légales étaient « l’Exécutif provisoire et, de fait, le GPRA », dont la fusion pouvait être acceptée, pourvu que « l’Algérie soit, conformément aux accords d’Évian," il existe là une hypocrisie flagrante si cette pseudo "neutralité" conduit à laisser détruire par "une faction" sans réaction comme dit plus haut l'Entité même du GPRA  reconnu avec  les "accords d’Évian" adoptés le 1er Juillet par la population Algérienne donc reconnaissance et appui  implicite aux "putschistes" de l'ALN extérieurs du côté desquels se trouvent les deux "poulains" de De Gaulle Ferhat Abbas et Ben Bella  (L'avant dernier important sur le moment 'il divergera  plus tard avec B Bella).

 RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

 

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Accords secrets d'Evian strictement respectés<br /><br /> Résultante du"DEAL"possible signalé par JF Paya pour favoriser la prise de pouvoir BB;Boumédiène en Juillet 62 ditot "Une seule chose importait pour<br /><br /> De Gaulle :pouvoir terminer les essais Atomiques et d'armement" au Sahara !<br /><br /> Tout a commencé au début des années 1950, quand l’armée coloniale procède, dans ce centre de tirs d’essais installé sur un plateau calcaire dominé par les falaises d’Oued Namous, à des manoeuvres de tir d’armes chimiques et bactériologiques. Après sept ans de guerre de libération, les indépendantistes du FLN et l’ex-métropole entament des négociations à Évian qui déboucheront sur un accord de cessez-le-feu et l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Mais les accords d’Évian contenaient une annexe secrète : la France conservera durant une période de cinq ans quatre centres d’essais au Sahara : Reggane et In Ekker, pour le nucléaire, Colomb-Béchar (futur B2-Namous) pour les armes chimiques et bactériologiques, et enfin Hammaguir pour la balistique et les fusées spatiales. À l’échéance du délai convenu, Alger et Paris confirment officiellement la fermeture de tous les sites sahariens de l’armée française. Sauf celle de B2-Namous. Guerre froide et course aux armements incitent Charles de Gaulle à obtenir de Boumédiène la prorogation de l’accord pour le maintien du centre de Beni Ounif. Contre toute attente,(POUR LES PROFANES°) le leader algérien concède une période supplémentaire de cinq ans. Il impose cependant une condition : B2-Namous sera exclusivement une affaire militaire. En d’autres termes, pas question d’y associer ou d’en informer les circuits diplomatiques, donc Bouteflika. Un accord-cadre est secrètement signé, le 27 mai 1967, entre l’ambassadeur de France et le commandant Abdelkader Chabou, secrétaire général du ministère de la Défense et homme fort de l’armée algérienne.Ainsi Jusqu'en 1978, l'armée française a conservé un site d'essais d'armes chimiques (à décontaminer) en Algérie, dans le Sahara, avec la bénédictionde Boumédiène en secret absolu .<br /><br /> Source presse Jeune Afrique (mars 2013) aprés la visite de F Hollande en Algérie Aresky M du Groupe de Recherches sur Oran 5 Juillet 62
Répondre
J
Ironie de l'histoire dans cette guerre civile aussi Algéro/Algérienne (avec ses victimes FLN/MNA/Pros Français )déclenchée en toute connaissance de cause le 1er Novembre 54 on pourrait débattre pendant des heures sur l'origine et la cause des victimes civiles Musulmanes en essayant de les comptabiliser ;le fait et qu'après le 3 Juillet 62 limite de l amnistie réciproque référendaire le registre est différent et la RESPONSABILITE UNIQUE venant des présumés vainqueurs Mais pour en revenir à nos moutons :alors que les Aussaresses;Massu et cie anciens combattants Gaullistes chassent" l'épouvantail communiste" (dixit docteur Perez) en Algérie ;dans un article du" Figaro Histoire" récent précisions que donne le journaliste HC Giraud sur le fait que « les Archives Soviétiques apportent une confirmation décisive de la précocité du choix Gaulliste en faveur de l’indépendance de l’Algérie « précisant « le 10 Octobre 1956 De Gaulle délègue son ancien directeur de cabinet et principal intermédiaire avec Moscou Gaston Palewski ,auprès de l’ambassadeur soviétique à Paris ,Serge Vinogradov ;pour lui tenir le propos suivant «'(sur l indépendance de l Algérie /voir texte dans la revue) .. ;cela veut dire que dés 1956 De Gaulle qui n'est pas encore au pouvoir fait savoir au FLN par l'intermédiaire de leurs amis Soviétiques qu'il serait prét à négocier s'il revenait aux affaires de la France ! <br /><br /> Depuis étrange silence radio sur cette présumée révélation des archives Soviétiques <br /><br /> qui apporteraient " une confirmation décisive de la précocité du choix Gaulliste en <br /><br /> faveur de l’indépendance de l’Algérie dés Octobre 1956 en pleine guerre d'Algérie <br /><br /> alors que l'Armée Française se bat sur le térrain !
Répondre
J
A partir de ce fait, la Mythologie d'une victoire de l'action terroriste pris naissance dans le Monde Musulman, pour se perpétuer et se retourner aujourd'hui contre ses "sponsors" Russes, Américains, Anglais et même Espagnols {aide de tous au FLN). <br /><br /> et attentats dans tous ces pays dont la France <br /><br /> ET AUJOURD HUI ON AJOUTERA CHINOIS ! LA BOITE DE PANDORE ETAIT OUVERTE ET CELA NE NOUS CONSOLE PAS
Répondre
J
RACINES DU TERRORISME ISLAMIQUE<br /><br /> Marksman En conclusion sur la guerre d Algérie vous écrivez justement.........<br /><br /> "Cette victoire innatendue des Combattants de la Foi ( Moudjahidine )sur une des armées les plus puissantes à l'époque , allait sonner le réveil de l'Islam et de son Droit musulman , Shari'ah . et j'ajouterai une autre conséquence que j'avais exprimée <br /><br /> il y a quelques années dans un article ci aprés - - - - - - <br /><br /> "Toute la presse s'est interrogée sur "les racines du terrorisme islamique":dans le Figaro du 15 juillet certains vont les chercher dans "la chute du mur de Berlin"; dans le Marianne n 430 on évoque plus opportunément "des prémices Algériens avec le GIA des années 90" <br /><br /> Allez ......encore un effort remontons plus avant, tout le monde oublie que le terrorisme pour la PREMIÈRE FOIS dans l'histoire fut "apparemment" vainqueur lors de la guerre d'Algérie, même s'il ne s'agissait surtout que d'une capitulation politique; <br /><br /> <br /><br /> A partir de ce fait, la Mythologie d'une victoire de l'action terroriste pris naissance dans le Monde Musulman, pour se perpétuer et se retourner aujourd'hui contre ses "sponsors" Russes, Américains, Anglais et même Espagnols {aide de tous au FLN).<br /><br /> et attentats dans tous ces pays dont la France<br /><br /> <br /><br /> Mais personne à de rares exceptions ne s'est beaucoup préoccupé des victimes et des milliers de "disparus" européens et musulmans enlevés surtout après LA FIN DES HOSTILITES, exactions sanglantes que rien ne justifiait, alors qu'une amnistie réciproque {scrupuleusement respectée par la France) avait été entérinée par les "accords d'Evian" devenu de facto traité international {déposé à l'ONU)."<br /><br /> Et vous dites" Les Accords d'Evian sont un morceau de papier sans importance , personne n'ayant juré sur le Livre Sacré ( Le Coran ) "<br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> La duplicité fut patente, une des racines du mal aussi : REMEMBER
Répondre
M
Ben Khedda dans son ouvrage " Les Accords d'Evian " se réjouit du départ des Français .<br /><br /> De mémoire " Des Communautés aussi différentes sur le plan culturel et social ne pouvaient rester en Algérie , il valait mieux que les Français partent " .<br /><br /> <br /><br /> <br /><br /> Pour l'extrême gauche française et les communistes , il aurait mieux valu sans doute se débarrasser des Français d'Algérie , mais leur sursaut au dernier moment rend l'affaire difficile , sinon impossible .<br /><br /> Les rejeter à la mer , proclame Deferre , Maire de la ville de Marseille dirigée sûrement par la French connection ( trafic de drogue ) qui fournira une partie des tueurs " barbouzes " .<br /><br /> <br /><br /> De Gaulle est lui séduit par ce petit peuple entreprenant qui résiste avec l'énergie du désespoir . Il déclare : " si j'avais été d'Algérie , j'aurais été membre de l'organisation de résistance connue à l'époque sous le sigle O.A.S ) .<br /><br /> De Gaulle n'a aucun état d'âme . Il dit souvent qu'il est , et qu'il a été le Français ayant tué le plus de Français .<br /><br /> De plus , il a besoin de gens instruits travailleurs pour reconstruire son pays , la France . Les Français d'Algérie tombent à point . <br /><br /> De Gaulle refusera le départ en masse pour l'Australie qui en fait la demande .<br /><br /> Il ne les indemnisera pas ignorant superbement l'article 17 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789,et les répartira dans toute la France et les surveillera étroitement . <br /><br /> On connaît la suite .<br /><br /> <br /><br /> Le FLN lui a les Oulama comme allié . Et la Loi islamique est claire . <br /><br /> <br /><br /> La vengeance , le Talion est inscrit dans l'Islam . Les gens pourront se venger , ou du moins pourront agir à leur guise .<br /><br /> Les Accords d'Evian sont un morceau de papier sans importance , personne n'ayant juré sur le Livre Sacré ( Le Coran ) .<br /><br /> Les Moudjahidine victorieux ont droit au butin comme l'exige l'Islam : femmes , esclaves , biens mobiliers et immobiliers .<br /><br /> <br /><br /> Cette victoire innatendue des Combattants de la Foi ( Moudjahidine )sur une des armées les plus puissantes à l'époque , allait sonner le réveil de l'Islam et de son Droit musulman , Shari'ah .<br /><br /> <br /><br /> Quel sera l'avenir . <br /><br /> Nul ne le sait .<br /><br /> Et peu m'importe .<br /><br /> Qui verra , vivra .<br /><br /> L'Histoire et le Temps appartiennent à Dieu .
Répondre
J
Ben Bella avouera en 1989 ; « Je ne pouvais concevoir une Algérie avec 1.500.000 pieds noirs…le projet de mon Algérie, que je porte en moi, une Algérie révolutionnaire, qui allait vers des options socialistes, qui allaient combattre l’impérialisme… » <br /><br /> Le nettoyage ethnique était programmé bien avant la création de l’OAS.Cela entrainera des enlèvements, des supplices, des tabassage , des égorgements de Français et des viols pour faire partir la totalité des Français d’Algérie.puis aprés 63des brimades sociales et économiques pour decourager ceux qui avaient tenté naivement de rester
Répondre
J
Voir deja le debat degaulle ben bella dans "etudes coloniales"<br /><br /> http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2010/05/31/18078326.html
Répondre
A
Bonjour ! <br /><br /> <br /><br /> Beaucoup de documents non encore publiés restent inédits et c'est pourquoi les risques de pertes des données sur certaines vérités de part et d'autres du conflit, sont grandes.<br /><br /> <br /><br /> Il y a lieu de sensibiliser les anciens soldats du contingent installés ou affectés surtout dans des endroits plus ou moins dangereux au sein des postes avancés comme ceux de Guenzet, Beni-Hafed, Beni-Ourtilane, Bouhamza, Tamokra, Guélaâ des Beni-Abès, de Merdj Medjana, de Teffreg et d'El-Maïn dont les compagnies ne sont pas les mêmes mais qui convergent leurs forces lors du quadrillage des villages ou des opérations de ratissages, leurs familles et leurs descendances sur l'importance du partage de leurs photos et de leurs souvenirs notamment de scènes de vies civiles en dehors des questions qui fâchent un peu trop ou heurtent et bousculent.
Répondre
Publicité