«MENARD ROBERT : SES CHEVAUX DE TROIE AU PIED L'HISTOIRE»
Par Michel Delenclos biographe - chercheur en histoire
« Il faut toujours vérifier les propos de Ménard. Toujours vérifier ce qu’il dit. C’est la règle n° 1 du chasseur de mensonges. Une cause qui nécessite le mensonge ou la menace est une mauvaise cause». (Maxime Vivas « Le Grand Soir » du 06/10/2013).
Ménard, le 01/06/1962, accompagne ses parents qui quittent volontairement (et non pas «rapatrié» ou «obligé » de quitter l’Algérie) Oran pour Brusque. De cet instant à ce mois de mars 2014, Ménard vivra un parcours tortueux, pratiquement sans temps mort, tout en cumulant activité et fonction.
Des études de philosophie, dont on ne sait si elles ont abouties à une licence ou une agrégation, aux portes du «journalisme», Ménard débutera une carrière journalistique : de «Radio Pomaredes» au «Petit Biterrois» puis au «Nouveau Sud». En 1990, Ménard publiait un livre «Club des 500 : les 500 qui font le Languedoc-Roussillon» et, à ce propos, l’écrivain et grand reporter, Jacques-Marie Bourget notait : «Ménard est aussi écrivain. Pour bien caler le personnage, je vous recommande la lecture de cet ouvrage. Entre chaque mot, on sent déjà pointer la conscience universelle. Dans Ménard, il y a du Montaigne… ». Dans un article du 08.08.2008, intitulé «Qui est donc ce R. Ménard ?», Bernard Puya répond : « Son pedigree de journaliste est édifiant et comporte essentiellement la création du célèbre magazine feu « Le Petit biterrois» et un passage à «Radio-France Hérault» qui reste à jamais marqué dans les esprits… ».
Le professeur d’universités à Paris, Salim Lamrani, l’interrogera : «Mais, peut-on être journaliste sans un niveau universitaire ? » ; Ménard rétorquera : «Dieu merci oui ! Je vous rappelle que dans tous les pays démocratiques, pour être journaliste, il n’y a pas besoin d’aucun diplôme…». (Entretien «Le Grand Soir» du 02/07/2003).
Le 09/06/2011, Ménard est débarqué de l’émission «On refait le monde» programmé par «RTL» puis, le 11/07/2012, c’est « I-Télé » qui le débarque. Pour en terminer sur ce sujet, consultons le «Top-Journaliste» qui attribue des notes en fonctions de critères précis, sur la base de 5 étoiles ; voici le palmarès de Ménard pour l’année 2012: Moyenne générale : 2,36 – Exactitude de l’info reportée : 2,58 – Maîtrise du sujet : 2,52 – Présentation du sujet : 2,51 – Investigation sur l’information : 2,50 – Expression française : 2,49 – Politesse, respect : 2,47 – Pertinence de l’analyse (Éditorialistes) : 2,10 – Primeur de l’information : 1,68.
Ménard est en mal de reconnaissance et tourne en rond. Mais, le déclic se produira en 1985 lorsqu’il prendra acte de l’existence et des méthodes de travail de «Médecins sans frontières «MSF». Avec 3 journalistes, Rémy Loury, Jacques Molénat et Emilien Jubinerau, Ménard donnera naissance à une nouvelle «ONG», Reporters sans frontières, avec pour devise «Sans une presse libre, aucun combat ne peut être entendu» ; son rôle est de «promouvoir des formes de journalisme alternatif». Le journaliste Jean-Claude Guillebaud et l’ancien président de «MSF» Rony Brauman, rejoindront «RSF». Mais, très vite, la gestion, le sectarisme et la dérive de Ménard vont conduire, d’abord J-C. Guillebaud président du conseil d’administration a démissionné, le 09.02.1993 puis Rony Brauman vice-président, le 24.01.1995.
En 2005, à l’occasion d’un entretien accordé au journaliste québécois Jean-Guy Allard, le journaliste professionnel cubain, Nestor Baguer premier représentant de « RSF » à Cuba, recruté par Ménard lui-même, à la question : « Que pensez-vous de Ménard ? », répond : «Pour moi, c’est un délinquant. Vraiment. Il a trompé tout le monde en disant qu’il voulait la liberté de la presse. De quelle liberté de la presse peut-il être question s’il te dit ce qu’il veut que tu lui dises ? C’est ce que voulait «RSF». Des mensonges. Écrire n’importe quoi même en sachant que c’est impossible à prouver. ». N. Baguer percevra 100 dollars par moi payés par Ménard.
En 2007, dans une interview accordée à Hernando Calvo Ospina, R. Brauman détaille les raisons qui ont motivé son départ : «Dans une petite structure comme celle de « RSF », il est très facile d’avoir un minimum de discussions régulières, de participation collective. Non seulement Ménard ne voulait rien entendre, mais toute personne qui faisait entendre une voix discordante, qui posait une question qui ne lui convenait pas, était impitoyablement réprimée, voire virée, en tout cas harcelée. C’était un crime de lèse-majesté. Il avait vraiment un comportement tyrannique, d’une autorité épouvantable… Sur le plan financier, il y avait une dérive de l’association, du fait du budget de plus en plus important qui provenait de l’Union européenne…
Au moment de la présentation des comptes, on savait combien entrait à «RSF». Mais la présentation des comptes est toujours quelque chose qu’on peut arranger. C’est ce que j’appelle l’opacité financière…mais, j’insiste sur le fait que les comptes de «RSF» n’ont pas été clairs…». Dans une lettre ouverte datée du 31.05.2013 de Benjamin Joyeux, ex-salarié de «RSF» : «Cher Robert, j’ai honte de vous…Moi je me souviens parfaitement de vous, de cette période où, depuis votre bureau, situé à côté du mien, vous hurliez alors pour que chacun de «vos» salariés défilent dans votre bureau…Dès que vous pénétriez dans les bureaux de «RSF»…une sorte de terreur diffuse s’emparait de la majorité des salariés…Vous régniez à l’époque d’une main de fer sur «RSF»…
En 2005, « RSF », c’était une équipe d’une vingtaine de personnes, composées pour moitié de stagiaires payés 390 euros par mois. Nous ne comptions pas nos heures…Je me souviens pour le moins burlesques…comme le fait de devoir faire corriger par fax par votre mère, ancienne institutrice octogénaire, tous les communiqués de presse qui avaient, par ailleurs été, déjà validés en interne par des professionnels. ».
Dans ses rapports, des 17/06/2003 et 29/09/2008, l’«Observatoire de l’action humanitaire» souligne «l’approche centralisatrice» de R. Ménard source de conflits, lequel, malgré tout conservera un rôle prépondérant dans la prise des décisions. Concernant les activités, l’Observatoire précise que, «RSF» n’est pas aussi transparent qu’on aurait pu l’imaginer, restant plus réservée pour ce qui est de son fonctionnement interne, notamment l’origine des financements. http://www.observatoire-humanitaire.org/fr/
Le 19/06/1995, «RSF» est reconnu d’utilité publique, ce qui lui donne accès aux financements publics auxquels s’ajoutent le mécénat et les généreux donateurs.
Le 26/09/2008, R. Ménard déclare qu’il quittera officiellement «RSF» le 30/09/2008.
Le 28/09/2008, l’«Express» annonce que Ménard quitte «RSF» pour le Qatar, émirat qu’il annoncera quitter le 23/06/2009. Auparavant, avec l’épouse de l’émir du Qatar Sheikha Mozah et l’accord de «RSF», sera créé le «Centre Doha pour la liberté de l’information», le 01/04/2008. Maxime Vivas, le 26/06/2009, dans «Le Grand Soir» notait : «Le vérité sur la fuite du Qatar est dans le fiasco de la tentative Ménardienne de devenir calife à la place du calife ». Mais l’on constate que Ménard ne perd pas les pédales : en effet, le 25/10/2008, lors d’un débat à «Parlons net» sur «France info», Ménard se dit désormais « tenté de s’investir dans l’action politique», sans doute aux côtés de F. Bayrou, présent lors du débat…Ménard confirmera ce désir, auprès de «Jeune Afrique», le 19/11/2008.
Le 02.06.2013, Ménard se déclare candidat à la mairie de Béziers, à la recherche d’un…boulot. Ménard, ce «philosophe», ce «journaliste», cet «écrivain» veut, à présent être «politicien». Mais, Ménard souffre de cette possessivité, «inconsciente», en tout cas bien rivée en lui, et qui fait de lui, le dominateur qui veut maintenir les autres sous sa gouverne. C’est un prédateur pour qui les autres ne sont que des proies utiles à sa cause. Il utilisera ses chevaux de Troie : sa «liberté d’expression» avec sa fameuse citation apocryphe faussement attribuée à Voltaire, son « marketing», son «lobbying». Menteur et enfumeur, Ménard possède l’art de l’entrisme. Pour preuves, ses opuscules «Vive Le Pen ! », «Vive l’Algérie française !», puis, ses affirmations : «Mon père militait à l’OAS, mes frères pareil… ». A moi le «FN», à moi les «Pieds-Noirs», à moi l’ «OAS» ! Les chevaux de Troie de Ménard sont là, face à ses proies. Sauf que, dans son délire, Ménard va sombrer dans l’ordurier. Pour preuve, cette interview de Ménard réalisé le 16/05/2013, par Charly Cassan de «Reportage 34». Pour voir la vidéo (19’ 51’’ et 14 questions) et écouter Ménard, cliquez sur ce lien : http://hubertzakine.blogspot.fr/2013/06/robert-menard-journaliste-interview-sur.html
Reportage 34 Entretien du 16 mai 2013 de Robert Ménard face à Charly Cassan et Marie Havenel (Vidéo 19’ 51’’) 14 questions. Et, l’ensemble retranscrit par l’auteur.
Question 1 : « Est-ce qu’il reste en vous des souvenirs de cette période tragique ? »
Réponse de R. Ménard :
« Bien sûr que j’ai des souvenirs. Comment ne pas avoir des souvenirs. J’ai des souvenirs de ce qui s’est passé avant 62. Je me souviens de sorties de classe (1) où on marchait, on enjambait des cadavres. Je me souviens de l’engagement de mon père à l’OAS, de mes frères, de mes grands frères, pareil. (2) Et puis je me souviens, parce que j’ai quitté l’Algérie à 9 ans, plus que de ça. Je me souviens d’un truc très particulier. Comment vous dire ? Ma, ma jeunesse, elle a été bercée par l’Algérie…On avait beaucoup de mal pour ma famille à oublier ce qui s’était passé…Ma mère (3) qui est une vieille dame, qui a 89 ans, continue à penser que sa vie, au fond, au fond, s’est arrêtée en juillet 1962 ».
(1)«On enjambait les cadavres à la sortie des classes » : Ménard Robert fréquentait l’école Paixhans en centre-ville d’Oran, ville quadrillée par l’armée, la gendarmerie mobile et les CRS. Les attentats du «FLN» étaient perpétrés à l’extérieur de la ville même. Oran n’est pas Alger.
(2) Son père Émile né en 1914, s’occupait d’une papeterie et d’une imprimerie en centre-ville. «Mon père à l’OAS» Faux, archi-faux, les témoignages et les archives le contredisent. «De mes frères, de mes grands frères, pareil». Ses frères : Henri, né en 1954 (à peine 8 ans), Pierre né en 1956 (6 ans)…à écouter Ménard, ils «étaient à l’OAS » si jeunes!
(3) Sa mère née Caarriere Roberte en 1923 à Bizerte (Tunisie) était institutrice selon Benjamin Joyeux, ancien salarié de «RSF», puis correctrice aux éditions «Mordicus» dont Mme. E. Duverger était la rédactrice. Le 31/03/2011, dans le «Nouvel Observateur», Ménard confiait à la journaliste, Marie Guichoux, des informations qu’elle reproduit : «Il a 8 ans quand un homme livre des cartons de papier carbone… Sous les papiers il voit des armes… Et ce code frappé sur le toit de la maison, pour ceux qui devaient montrer patte blanche : 3 coups pour «OAS», suivis de 2 coups pour «Amis»… ». Or, la papeterie d’Émile Ménard était située 10 boulevard des chasseurs et l’imprimerie rue agent Lepin, toutes les deux sont installées en plein centre-ville d’Oran. Après vérifications auprès de spécialistes dont l’aîné a 86 ans de la question responsables de l’«OAS-Oran-Zone III», il n’a jamais été livré ou stocké d’armes en centre-ville. Ménard sombre dans le grandguignolesque : «on frappait trois coups sur le toit ! » ; comment ? En grimpant sur une échelle, en jetant des cailloux, à la vue des badauds !!! Enfin, ouvrir des caisses d’armes devant des enfants qui pouvaient, à tout moment, colporter l’information ! Le 26/06/2012, «Minute», rapportait les regrets de Ménard : «J’ai hésité à le dire par le passé, mais maintenant je l’assume pleinement. Mon père était un militant de l’OAS… ». Ménard, déjà prêt pour les municipales de Béziers ?
Question 2 : « Donc, elle a connu les massacres du 05/07/1962 à Oran ! ».
Réponse de R. Ménard: « Bien sûr, mon père était dans les rues d’Oran. (3) Mon père a failli monter dans ces camions qui ont amené à la mort ou à la disparition, on le sait maintenant, les disparitions, des morts mais sans le corps, c’est la pire des choses pour une famille. Bien sûr, mon père, ce jour-là, il me l’a raconté 10 fois, (4) il doit de ne pas être monté dans ce camion qui amène au Petit-Lac, il le doit à un Arabe qui lui dit : « Ne monte pas, ne monte pas, ne monte pas, ça va pas être bien. (5) Bref ! C’est un hasard. Au fond, si je ne suis pas orphelin, je le suis maintenant, si je l’ai pas été, c’est parce que il y a eu ce type qui a dit à mon père, qui a sauvé la vie de mon père, de ne pas monter là. ».
(3) Ni la mère, ni le père ni les enfants Ménard n’étaient présents à Oran, le 5 juillet 1962, lors des massacres puisqu’ils ont quitté Oran, le 01/06/1962. Voilà des propos orduriers d’un Robert Ménard qui prend à «témoins» des disparus et des massacrés dont les familles attendent toujours une reconnaissance de l’État français.
(4) (5) Et, Ménard en rajoute. Ménard, un personnage abject qui, là, atteint les sommets.
Question 3 : «Comment expliquez-vous que, 51 ans plus tard, ce 5 juillet soit toujours occulté de la plupart des médias et que personne n’en parle ? ».
Réponse de R. Ménard :
« Mais je vais vous dire quelque chose. Je suis journaliste donc je suis sensé être informé. Les disparitions en Algérie, en juillet à Oran, mais aussi avant, en gros après les accords d’Évian, je vais vous dire un truc qui va vous étonner, je l’ai découvert l’an dernier, (6) oui je vois, je vois que vous haussez les yeux. Mais, je suis comme plein de gens, je l’ai découvert. On n’en parlait pas dans ma famille. (7) Dans ma famille, on avait plus envie de parler de ça. On n’avait pas envie de dire. Il a fallu que je me trouve au Cercle Algérianiste, au congrès à Perpignan pour, je vous le jure Madame, je vous le jure monsieur, pour la première fois entendre, être bouleversé aux larmes par des gens qui racontaient ces disparitions-là et qui, 50 ans après ne s’étaient pas remis de ces disparitions. Mais, attendez, et moi je suis Pied-Noir, je suis journaliste, je ne le savais pas. (8) Autant vous dire que le grand public ne le sait pas aussi. Mais pourquoi il ne le sait pas. Écoutez, moi j’étais journaliste chez Canal, à « I-Télé ». Quand on parlait Algérie, et je recevais un invité par jour, Algérie c’était Benjamin Stora. Il y avait une espèce de réflexe pavlovien. Tu veux un truc sur l’Algérie, tu invites B. Stora. Eh bien moi, quand je disais, attendez, il y a juste quelques autres historiens qui ont d’autres points de vue ; ah ! Non, non, c’était B. Stora. Vous avez entendu B. Stora, parler de lui-même, si on ne le pousse pas aux fesses, des disparus en Algérie. Ah oui, sur le « FLN » et les porteurs de valises, il est excellent. Mais, sur les disparus on l’entend moins. Voilà malheureusement la situation aujourd’hui.».
(6) Pourtant, plus haut, Ménard affirme que ses parents étaient à Oran le 5 juillet 1962. Même son père « lui a raconté 10 fois… ». (7) Pourtant, Ménard nous précise, plus haut : «On avait beaucoup de mal pour ma famille à oublier ce qui s’était passé.. ». (8) Pourtant, dès son retour d’Oran, il se trouvait dans le sud de la France, à Béziers, à Montpellier, etc. entourés de familles de Pieds-Noirs, d’associations, de métropolitains qui, à l’école le traitaient d’ «arabe». Il n’y a pas besoin d’être journaliste pour être informé sur un sujet rémanent.
Question 10 : « Sans oublier les Harkis ! ».
Réponse de R. Ménard :
« Je ne vous parle même pas…Mais, là, c’est au-delà. On est dans l’horreur absolu... Troisièmement, il y a une partie de notre faute à nous les Pieds-Noirs. Il y a l’incapacité de penser plus loin que le bout de son nez. Et je me mets dedans avec ma famille et tout. Mes parents, jusqu’en fin juin, ils n’imaginaient pas un instant, vous entendez, qu’on va quitter l’Algérie. (9) « Mes parents, jusqu’en fin juin… ». Ménard persiste à en vomir…
Question 14 : « Pour terminer, juste un mot pour ces expatriés de 1962 qui ont dû quitter leur pays et qui, aujourd’hui, vivent une blessure, celle de l’exode. ».
Réponse de R. Ménard :
« Je comprends leur douleur. Je comprends cette peine qui fait que vous serez à jamais les perdants de l’histoire. Vous serez à jamais ceux à qui on ne donnera jamais la parole. (10) Vous serez à jamais ceux qu’on n’écoutera pas. Vous serez à jamais du mauvais à côté de la barrière. Vous serez à jamais les salauds. Vous serez à jamais ceux qui se comportaient mal. Et ça, c’est tellement loin, tellement loin de la réalité, c’est tellement injuste que je comprends, 50 ans après qu’on ait du mal à s’en remettre. (11) Ce que je voudrai dire, c’est que, à ceux qui sont les enfants des Pieds-Noirs, à ceux qui sont les petits enfants des Pieds-Noirs, qu’il faut préserver l’héritage, qu’il faut préserver ce que nos parents, nos grands-parents, nos arrières grands-parents ont fait…. »
(10) Quel «faux-cul» ce Ménard ? qualificatif qu’utilisait à satiété le «journaliste» Ménard, à l’égard de ceux qui ne font pas partie de son registre. Incapable de faire la distinction entre un mensonge et une idée et, bien connu pour son tempérament explosif et son incapacité à accepter l’opinion d’autrui. L’empereur de «la liberté de penser », a refusé aux Pieds-Noirs «plus de 10 fois» m’a écrit un ami me précisant «parce qu’il ne pouvait en parler qu’en reprenant une info circulant déjà dans la grande presse française… » de diffuser la pétition internationale pour la «reconnaissance des massacres du 5 juillet 1962 à Oran !!! », sur son site «Boulevard Voltaire». (Sic).
Ménard a également refusé à l’auteur de cet article, de publier une information récente concernant la reconnaissance de la qualité de «Mort pour la France» à ceux, victimes du 5 juillet 1962 à Oran.
(11) «50 ans après qu’on ait du mal à s’en remettre.. ». Lui, il y a fort longtemps qu’il s’en est remis… Les poches pleines, lui le copain de «BHL» et de «PPDA». N’oublions pas, qu’à défaut de soutenir, dans leur quête de reconnaissance, tous ceux qui ont dû s’exiler ou ont été massacrés en Algérie, avant et après l’indépendance, R. Ménard choisira, dans lettre ouverte adressée au Président J. Chirac, le 16/01/2003, de s’intéresser aux milliers «de disparus algériens» dans leur propre pays, de «favoriser leur accueil en France» et à «établir la vérité sur les crimes commis durant la guerre d’Algérie.». (Nouvelle lettre de la «FIDH» n° 62 -12/2002-01/2003). Je vous le disais en introduction qu’il fallait se méfier de ce «journaliste», «philosophe», «débatteur», «conférencier» : «Il faut toujours vérifier les propos de Ménard. Toujours vérifier… ».
Delenclos Michel chercheur en histoire.
Bibliographie :
Ménard publie «Ces journalistes que l’on veut faire taire», Ed. A. Michel, 01/03/2001.
De Jean-Guy Allard « Le dossier Robert Ménard. Pourquoi « RSF » s’acharne sur Cuba ? », Ed. Lanctot, 01/09/2005.
Maxime Vivas publie «La face cachée de «RSF»- de la «CIA» aux faucons du Pentagone », Ed. Aden, 24/11/2007.
De R. Ménard « Des libertés et autres chinoiseries », Ed. R. Laffont, 09/10/2008.
Extrait entretien réalisé par Hernando Calvo Ospina dans «Cuba, 50 ans de révolution.», Ed. Le Temps des cerises/Ass. France Cuba, Pantin, 30/01/2009.
Salim Lamrani publie «Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais.», Ed. Estrella, Paris, 26/08/2009.
Avec Emmanuelle Duverger, Ménard publie «Vive Le Pen !», Ed. Mordicus, 21/04/2011.
Ménard publie avec Thierry Rolando «Vive l’Algérie française ! », Ed. Mordicus, 07.06.2012.