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24 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 117

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Vendredi 17 octobre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

La chasse au « ZEMMOUR » est ouverte !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Sur l’invitation de Robert MENARD, nouveau Maire DVD de Béziers, qui ouvre un cycle de conférences intitulé « Béziers libère la parole » (très bonne initiative), le journaliste Eric ZEMMOUR est venu à Béziers, jeudi 16 octobre, où il a présenté (et dédicacé) son dernier ouvrage titré « Le suicide français » (Ed. Albin Michel), lors d’une conférence mémorable.

         Ecrire que ce journaliste, devenu essayiste politique, n’a pas froid aux yeux est un euphémisme : dans cette détestable époque dominée par la pensée unique entretenue par les apparatchiks de l’information officielle, ZEMMOUR est politiquement très incorrect donc….très intéressant !

         Il évoque des faits politiques et sociétaux de notre histoire contemporaine, avec une grande justesse et un brio certain. De ce fait, il dérange la caste bien-pensante des journaleux à la botte de la gauche qui reprennent en cœur le refrain de Guy BEART : le ZEMMOUR a dit la vérité il faudra l’exécuter !

         Et pour écouter ce « provocateur », ainsi qualifié la veille de sa conférence par le journal Midi-Libre (NB : n’hésitez pas à vous désabonner de ce torchon rouge, empruntez-le si vous tenez à le lire), 1.200 personnes sont venues l’écouter, dans une salle déjà pleine, deux heures avant qu’il parle.

         Certains thèmes contemporaine ont été évoqués avec plus ou moins de bonheur, mais avec une grande lucidité : PETAIN prisonnier du pouvoir nazi, l’ère gaulliste (hélas, ZEMMOUR est fasciné par la grande Zorah), puis 1968 avec sa révolution ratée mais qui a conquis les esprits (faibles) et sapé les bases de notre société entrée dans une sorte d’autodestruction (que la gauche a rendu massive), l’ère miterrandienne avec ses associations gauchistes à vocation anti-étatique (mais avec pignon sur rue), la dévalorisation de certains médias, l’Europe imposée aux Français alors qu’elle fut rejetée par référendum (magnifique respect de la démocratie), la perte évidente du sens de l’engagement et d’une forme d’héroïsme (grands-pères et pères ne sortez pas de vos tombes), la féminisation excessive des mœurs, la soumission à une forme dangereuse de pensée unique devenue pensée dominante, dont les effets déstabilisent chaque jour un peu plus notre société fragilisée au plus haut point de la cote d’alerte.  

         Un provocateur comme ça.…j’en redemande !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

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Commentaires
M
Bonjour Marksman,<br /><br /> Merci pour cette analyse d'une grande lucidité. J'y adhère totalement et n'en suis pas surpris car les révolutionnaires de 1789 ont eu des descendants nombreux et coriaces, à en croire la chasse aux sorcières qui s'opère chaque jour sous nos yeux.<br /><br /> Mais lorsque ceux de 1789 ont été "trop loin" ils ont perdu la tête eux-aussi, coupée par leurs propres amis d'ailleurs. Vous avez bien fait de vous exprimer au nom de tous. Remerciements et cordiales salutations.<br /><br /> Michel
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M
Eric Zemmour était étroitement surveillé par les comités de surveillance et , ayant passé la ligne jaune , est finalement tombé sous la loi des suspects , loi non écrite mais toujours en vigueur depuis 1962 .<br /><br /> Le verdict est tombé émanant de salles de rédaction de médias , de politiciens , de syndicats , d' associations subventionnées par nos impôts , de polices parallèles de sinistre mémoire toujours à l'affût , épaulés par quelques magistrats . <br /><br /> Le verdict a vite fait le tour; ne pouvant pas prétendre à un cerficat de civisme dûment estampillé par les " autorités morales " Eric Zemmour a été banni du cercle des héritiers des germanopratins .<br /><br /> <br /><br /> La loi des suspects refera surface , soyez en certain . On peut sans trop d'efforts l'imaginer .<br /><br /> " Sont suspects : les riches ( plafond 30 000 euros par mois , comme qui vous savez ) , tous ceux qui , par leurs manières , leur propos , leurs façons de penser et de s'habiller , de manger ( attention l'interdiction de dire tchoutchouka ou frita pour une ratatouille ou une piperade est levée , ce mot maghrébin provenant de chakchouka (origine tamazight , signifiant mélange )) ."<br /><br /> J'aimerais rappeler au nom de quoi nos parents et grands - parents sont venus en masse en 1944 ( 20 classes appelées - 20 à 40 ans - soit environ 270 000 hommes , ce qui aurait fait si la France métropolitaine avait mobilisé 20 classes , 9 millions de mobilisés ) , débarqués sur les côtes de Provence , c'est au nom de la France et de sa Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 que je me permets de reproduire en totalité ( in extenso et ne varietur ) .<br /><br /> Cette Déclaration figure en exergue de toutes nos Constitutions .<br /><br /> Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789<br /><br /> Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.<br /><br /> En conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen.<br /><br /> Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.<br /><br /> Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.<br /><br /> Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.<br /><br /> Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.<br /><br /> Art. 5. La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas. <br /><br /> Art. 6. La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. <br /><br /> Art. 7. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance. <br /><br /> Art. 8. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée. <br /><br /> Art. 9. Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi. <br /><br /> Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.<br /><br /> Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.<br /><br /> Art. 12. La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.<br /><br /> Art. 13. Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.<br /><br /> Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée. <br /><br /> Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.<br /><br /> Art. 16. Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.<br /><br /> Art. 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.<br /><br /> <br /><br /> Je me permets de m'exprimer au nom de tous ( vous me direz si vous êtes contre le cas échéant ) :" nous Français d'AFN , voulant vivre uniquement et simplement sur des pouvoirs législatifs , exécutifs et judiciaires , qui respecteraient avec probité , cette Constitution . Rien d'autre à ajouter ".
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