BULLETIN D'HUMEUR N° 116
Libre propos citoyen
Document transmis par
LE PHAREFOUILLEUR le Lundi 13 octobre 2014.
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789
L’assassinat par décapitation des moines français à Tibharine, en 1996, en Algérie !
Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,
La presse reparle de la triste affaire de l’assassinat par décapitation des sept moines du monastère de Tibharine (près de Médéa, nord-ouest de l’Algérie) en 1996.
Autrefois abbaye de Notre-Dame de l’Atlas, ce monastère est situé près du village de Lodi, fondé par les colons français en 1848.
Sa fondation en pleine région montagneuse par des moines cisterciens-trappistes date du 7 mars 1938, dans le domaine agricole de Tib-Harine (qui signifie jardins en berbère), devenu Thibhirine après 1962.
Puis, en 1962, la France abandonna l’Algérie, occasionnant l’exil d’un million de personnes et le génocide de plus de 100.000 Harkis livrés par le traitre de Colombey aux égorgeurs du FLN. Ces derniers étaient bel et bien des jihadistes, non reconnus comme tels, à l’époque, par nos historiens politiquement corrects. Les moines, restés sur place, devinrent une cible.
Leur enlèvement eut lieu dans la nuit du 26 au 27 mars 1996. Un mois plus tard, le GIA (Groupe Islamiste Armé) le revendiqua, dans un communiqué signé Djamel ZITOUNI, commanditaire des attentats de 1995 en France, qui demandait un échange avec un autre responsable du GIA.
Et nous y voilà de nouveau : encore le jihad contre la France !
Un second communiqué du 21 mai confirma leur exécution, et seules leurs têtes furent retrouvées neuf jours après, au bord d’une route de montagne.
Les juges Marc TREVIDIC et Nathalie POUX, avec des experts, vont se rendre en Algérie pour enquêter et examiner les têtes exhumées des moines, au sujet desquels rien n’a été établi clairement, d’après l’avocat des familles, Patrick BAUDOUIN : exécution menée par le GIA, bavure de l’armée algérienne, crime des services secrets algériens….qui saura et quand ?
L’Algérie, dans cette affaire, offense encore un peu plus la France !
Paix aux âmes des moines français Christian de CHERGE, Luc DOCHIER, Paul FAVRE-MIVILLE, Michel FLEURY, Christophe LEBRETON, Bruno LEMARCHAND et Célestin RINGEARD, décapités au nom de l’Islam.
Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.