Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
popodoran
popodoran
Newsletter
1 novembre 2020

ENSEIGNANTS ASSASSINÉS PAR LE FLN / COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE

Le 1er novembre, celui de la "Toussaint rouge" de 1954.
Au Caire, la station de radio d'Etat "La voix des Arabes" annoncera que "la lutte pour la liberté, l'arabisme et l'islam a commencé". Au moins le message est clair, le soulèvement est essentiellement ethnique et religieux. Et cela porte un nom, le djihad. Révélateur, les rebelles s'appellent eux-mêmes, et sont toujours appelés en Algérie, des moudjahidine, des combattants de la guerre sainte. Mot d'ailleurs formé sur djihad.
Pourtant, lorsqu'après 8 ans de massacres non-stop, les Français d'Algérie s'exileront en métropole, l'opinion, majoritairement, les considèrera comme les principaux responsables...
Mais la roue tourne, pas assez vite encore... tous les yeux ne sont pas encore ouverts... LVD

"Évidemment les Français ont été choqués à juste raison. Je ne sais pas si c’est par ce que cet homme était professeur ou si c’est par ce qu’il a été décapité, mais cet attentat a eu bien plus de médiatisation que cet homme égorgé cet été à Romans devant son fils de 12 ans, comme s’il y avait des degrés dans l’horreur, ou comme si la vie de ce professeur, aussi sympa soit-il, avait plus de valeur que celle des deux jeunes filles égorgées sur la place face à la gare Saint-Charles à Marseille, ou celle du curé de Saint-Étienne-du-Rouvray ou de celle d’Hervé Cornara à Saint- Quentin-Fallavier, pour ne citer qu’eux. Ce professeur a donc eu  droit à un hommage national tel qu’en a décidé notre président de la République. Alors, que les choses soient bien claires, je ne suis pas en train de me plaindre, et loin s’en faut que cet homme ne méritait pas cet hommage. Je dis simplement que ceux que j’ai cités et ceux que je ne pouvais pas citer tant la liste est, hélas, bien  trop longue MÉRITAIENT TOUT AUTANT LE MÊME HOMMAGE et il ne faut surtout pas les oublier !" Patrick Jardin

Instituteurs et instructeurs des départements d'Algérie "Assassinés pour la France : 1954 - 1962"

Paru sur la revue "Trait d'Union N° 48, décembre 2000 
 
1954  
* MONNEROT Guy, assassiné à Tifefel (Aurès) le 11 novembre

1956  
* DUPUY Paul, de Montpellier est porté disparu le 7 janvier en Kabylie
* NICOLAÎ Jean-François, assassiné le 11 avril à Vieux Mila
* Mme PICHELIN du collège de Blida assassinée à la Chiffa en mai
* NAUDONT Norbert, assassiné à Sidi Bel Abbés le 9 octobre
* PONCELET Pierre-André, professeur de musique, grièvement blessé à ALGER le 27 octobre
* PEREZ Vincent, assassiné à Alger (20 ans) en novembre
* CHAROLLES, instituteur à Messad (Djelfa) assassiné avec sa femme et leur bébé
* ADDED Jacques, un jeune normalien, tué à Constantine, le 15 décembre
* SIROUR, instituteur, est enlevé près de Colomb-Bechar le 30 juin

1957
* HADDID Jacky, 20 ans, assassiné à Constantine en 1957
* Mlle ALCARAZ Lydie, égorgée à Mazouna le 8 mai 1957

1958
* ARCAMONE Antoine assassiné le 8 février 1958 près de Guelma
* CURTIL Jean, un jeune instituteur de Constantine disparaît en allant visiter les ruines romaines à proximité de la ville le 1 mai
* Mlle SCHNEIDER Nelly, égorgée à Mazouna le 8 mai
* Mlle MORAND France, assassinée près de Boufarik le 16 octobre
* TOUX Pierre, directeur, assassiné à Bugeaud le 9 novembre
* BIRAC Bertrand, directeur, assassiné à Blida le 10 novembre
* BARBERIS Bernard, 20 ans, assassiné à Mechtras
* ADDED Jacques assassiné à Constantine (4ème année d'E.N.)  

1959
* Mlle VALLE Antoinette, institutrice à St Cyprien les Attafs assassinée en octobre
* BACRIE Robert, instituteur assassiné en 1959 sur la route d'Aïn-Mokra (Bône)
* Mme FLAMENT, institutrice enlevée à Mirabeau le 1er décembre
* FLAMENT André, assassiné à Bouberak le 1er décembre
* CECCALDI Antoine, assassiné à Blida le 2 décembre
* GAUTIER Francis, directeur, assassiné à Souma le 2 décembre
 
 
1960
* Mme SENU, directrice assassinée à Rochnia le 30 janvier
* DAMPROBE, professeur au C.C. de Mac Mahon, assassiné le 16 juin
* CHOUKROUN Akli, directeur, assassiné à Sidi-Aïch

1961
* PIACENTILE Georges, assassiné à Oran le 25 juin
* GROUART DE TOCQUEVILLE Arnaud, instituteur à Kenchela, assassiné le 14 juillet
* BON Pierre, instituteur à Aïn Dakar (Sétif) assassiné le 7 octobre
* BENECH jean, assassiné le 21 octobre à Oran
* LUCCHINI Antoine, assassiné rue Darwin à Alger le 17 novembre
* TOUX Pierre, directeur, assassiné à Bugeaud
* VAISSADE, instituteur, Cité Ameziane (Constantine) assassiné
* CANILLAC Gérard Danielle assassiné à Kherba près d’Affreville
* ALEMANY-FERNANDEZ Danielle assassiné à Kherba près d’Affreville

1962
* COURVOISIER, "disparu" à Tlemcen début d'année
* TOUBAL Mahieddine, assassiné à Maison Carrée début d'année
* PALISSIER Armand, instituteur (20 ans) école Gambetta, assassiné le 10/01/62 à Alger
* DIAFFER Mohamed, directeur, assassiné à Birmandréis le 26 janvier
* BEYTOUT Jean-Pierre, assassiné le 3 février à Kouba  
* VIALA Marius, assassiné à Affreville le 19 février
* SEMBACH Marc, instituteur à Constantine, assassiné le 28 février
* ROUSSEAU Jean-Claude, 19 ans, assassiné à Maison Carrée en février
* FALZON Bernard, instructeur assassiné le 11 mars à Aïn Kerma
* Mme Vve HUGUES René, tuée rue d'Isly à Alger le 26 mars
* LAMENDOUR Gilbert, tué rue d'Isly à Alger le 26 mars
* LURATI Henri, tué rue d’Isly à Alger, le 26 mars
* Mme MESQUIDA Alfred, tuée rue d'Isly Alger le 26 mars 1962
* FIORE Gérard, 18 ans, "disparu" à Jemmapes le 26 avril 1962
* BORDES Lucien, 22 ans, assassiné en mars 1962 à Alger
* EMOURGEON Jean-Pierre, directeur, assassiné à Constantine en mars
* LLINARES Noël, directeur, assassiné à Alger en mars
* GARCIA André, 23 ans, disparu, le 28 avril
* Mme PEREZ Claude, disparue à Inkerman le 4 mai
* RUBIO José, "enlevé" à l'Arba le 17 mai
* GRIMALT jean Claude, "enlevé" à Belcourt Alger, mai
* COURIOL Jean, "disparu" à Rocher Noir le 11 juin
* SINTES Roger, "disparu" à Alger le 23 juin
* Mlle KOHLER Eliane, disparue Clos Salembier Alger, juin
* CINESTE Daniel, "disparu" (!) à Aîn el Turck le 5 juillet , instructeur, 19 ans.
* GARCIA Marcel, "disparu" à Oran le 5 juillet 1962
* PARDO Raymond, "enlevé" à Oran le 5 juillet 1962
* RUBIO Antoine, assassiné à Ain Témouchent le 5 juillet
* ULPAT Marcel de Vialar, assassiné à Oran le 5 juillet
* LESCALIER Guy, "disparu" à Misserghin (Oran) le 6 juillet
* CHILLAUD Claude, "disparu" à Boufarik le 30 juillet
* WOLF Henri, directeur, assassiné à Oued-Fodda en juillet
* BONAMY Gérard, "disparu" à Birkadem le 2 août
* Mme ROBERT, institutrice assassinée à Montgolfier avec ses 2 enfants de 3 et 5 ans le 6 septembre
* PISSIS Henri, "disparu" à Hassi-Messaoud le 11 septembre
 
DATES inconnues ?
BOSSERT, directeur, assassiné à Abbo
PASQUALINI Marius, assassiné à Maison Carrée
JOUGOUGNOUX, égorgé près de Bougie

1956- CAMUS-fell-isl


 

Cercle algérianiste national
Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire
des Français d'Algérie

LE CERCLE ALGERIANISTE
SOLIDAIRE DU CORPS ENSEIGNANT

Nous, Présidents des Cercles algérianistes, réunis ce 18 octobre 2020 en Assemblée générale de notre Fédération, totalement solidaires du Professeur Samuel Paty et des siens, tenons à rappeler que l’abominable assassinat de cet enseignant provoqué par l’islamisme, reste inséparable de l’identique assassinat de l’instituteur Guy Monnerot, premier acte de la « guerre d’Algérie », dont les causes sont parfaitement identiques.

Nous ne saurions oublier également ces 82 instituteurs souvent institutrices, assassinés du 1er novembre 1954 au 5 juillet 1962 pour les mêmes raisons.

Ces mutilations sont exécutées à des finalités de terreur, en vue d’imposer par le sang, une idéologie à laquelle, comme sentinelle nous ne cessons de nous opposer depuis 66 ans et cela même si ce parallèle continue à déranger bon nombre de nos concitoyens et à ne toujours pas être entendu.

Télécharger le communiqué du 18 10_2020

Retour tous les articles

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Comment peut-on accueillir à bras ouverts les tenants d'une religion dans laquelle l'esclavage est admis, la moitié de la population (les femmes) étant les premières de cette catégorie. Les bonnes âmes qui font entrer ces assassins en France sont responsables de la mort de Paty !<br /><br /> Quand écrira-t-on un livre appelé "Frances pays de droits" les S étant là à dessein.
Répondre
Publicité