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11 mai 2015

UNANIMITE DANS LA REPENTANCE AU CONSEIL DE PARIS A PROPOS DE SETIF DE MANUEL GOMEZ

De Manuel Gomez

 

1

 

            Un vote à l’unanimité du Conseil Municipal de Paris (y compris les voix de l’UMP) a demandé au président Hollande de reconnaître comme crime d’Etat le massacre d’Algériens le 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata.

            Finalement, l’Algérie refuse de défiler le 14 juillet à Paris !Le Brésil ne tolère pas l’incivisme Combien d’attentats faudra-t-il encore pour que la France comprenne ?

            Un vote à l’unanimité du Conseil Municipal de Paris (y compris les voix de l’UMP) a demandé au président Hollande de reconnaître comme crime d’Etat le massacre d’Algériens le 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata. Est décidé un rassemblement sur le parvis de l’Hôtel de ville, ce 8 mai 2015 « Car le geste symbolique du Secrétaire d’Etat chargé des Anciens et Combattants, J.M. Todeschini, à Sétif, demeure très en-deça de ces revendications. »
Justement, à l’origine de ces revendications une pétition, mis en ligne le 22 mars 2015 par l’association « Les Oranges » qui estime que « ces crimes contre l’humanité ne sont pas reconnus et qu’une telle situation est inacceptable car elle ajoute à ces massacres l’outrage aux victimes, à leurs descendants et à leurs proches. »
« Amputer notre histoire commune par l’occultation de ce crime d’Etat est une négation du combat contre le colonialisme. »
Qui affirme cela ? Le collectif unitaire pour la reconnaissance des crimes d’Etat de 1945 en Algérie, qui s’est constitué à Paris le 14 avril 2015.
             Ce collectif se compose de partis politiques : EELV (Les Verts), le Parti Communiste Français, le Parti Communiste Ouvrier Français, le NPA et le Parti de Gauche. De deux syndicats : CNT et Union Syndicale Solidaire et de plusieurs associations dont le MRAP, l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix), les Pieds-Noirs progressistes et leurs amis ainsi que certaines associations d’anciens combattants qui ont, paraît-il, combattu en Algérie, etc.
On ne peut que s’étonner, à la lecture de cette liste, d’y rencontrer notamment le Parti Communiste Français car, ne l’oublions pas, il est aussi concerné par ce massacre et nous ne serions pas contre une repentance de sa part : « Il faut tout de suite châtier rapidement et impitoyablement les organisateurs des troubles, passer par les armes les instigateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigé la révolte. » (Comité central du PCF du 12 mai 1945). « Il faut immédiatement punir comme ils le méritent les tueurs hitlériens ayant participé aux évènements de mai et les chefs nationalistes (pseudos) qui ont sciemment trompé les masses musulmanes. » (l’Humanité du 19 mai 1945)
La déclaration de François Hollande, le 20 décembre 2012 à Alger, n’a pas suffi à calmer les revendications de ces acharnés à flétrir la France, à l’humilier :
« Pendant 132 ans l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal et je reconnais les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. A Sétif, le 8 mai 1945, je jour où le monde triomphait de la barbarie, la France manquait à ses valeurs universelles. »
Ils revendiquent également : « l’inscription dans la mémoire nationale de ces événements par le biais de gestes forts des plus hautes autorités de l’Etat et un soutien à la diffusion des documentaires relatifs aux événements dans l’Education nationale comme dans les médias publics. »
Et l’Algérie d’en rajouter une couche : « Il est impossible de célébrer les 70 ans de la victoire contre le fascisme sans la volonté d’arracher de l’oubli ce qui s’est passé en Algérie ce même 8 mai et les jours suivants… »
A quand un collectif réclamant la repentance pour le massacre des Arabes à Poitiers, en 732 par Charles Martel et un vote unanime par le Conseil Municipal de Paris pour un rassemblement unitaire sur le parvis de l’Hôtel de Ville ?

Manuel Gomez

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11 mai 2015

A PROPOS DU 8 MAI 1945 A SETIF

Le 9 mai

A propos du 8 mai 1945 à Sétif

Le Conseil de Paris a voté une motion qui soutient que « la très grande majorité des historiens français » ayant écrit sur la répression de l’insurrection du 8 mai 1945 « atteste d’un bilan de dizaines de milliers de victimes arrêtées, torturées et exécutées sommairement». Les historiens et chercheurs ne peuvent consentir à se laisser ainsi utiliser à l’appui de manœuvres politico-mémorielles.

Nous demandons que les élus et les gouvernants acceptent de lire ce que les historiens disent de ces événements. Qu’ils lisent donc Charles-André Julien, Charles-Robert Ageron, Mohammed Harbi, Annie Rey-Goldzeiguer, Bernard Lugan, Jean Monneret, Gilbert Meynier, Roger Benmebarek, Guy Pervillé, Jean-Pierre Peyroulou, Roger Vétillard…

Ils sauraient alors que l’explosion de violence de mai 1945 avait pour origine un projet d’insurrection nationaliste (Harbi, Rey-Goldzeiguer) dans le but d’installer dans une « zone libérée » un gouvernement provisoire algérien présidé par Messali Hadj principal dirigeant du Parti du Peuple Algérien. Ce gouvernement devait siéger à la ferme Maïza près de Sétif (Benmebarek, Vétillard). Mais l’évasion ratée de Messali qui était en résidence surveillée à Reibell et son transfert à Brazzaville ont modifié ces plans.

L’émeute de Sétif n’est pas due à l’indignation provoquée parmi les manifestants par la mort du porte-drapeau Saâl Bouzid mais à une véritable insurrection armée qui a fait 23 morts et 80 blessés européens à Sétif dont le régisseur du marché Gaston Gourlier tué 2 heures avant le début de la manifestation (Vétillard) et d’autres par armes à feu dans les minutes qui ont suivi les altercations entre forces de l’ordre et manifestants. Les forces de l’ordre interviennent et ramènent le calme en moins de 2 heures : 35 manifestants sont tués, des dizaines sont blessés.

Au même moment, et dans plusieurs endroits parfois sans lien évident avec la manifestation de Sétif, d’autres soulèvements ont lieu dans une vingtaine de localités de la région (Périgotville, Chevreul, Kerrata, Lafayette, Sillègue, El Ouricia…) : plus de 60 Européens sont tués.

A Guelma, la manifestation interdite débute à 18 heures et se heurte aux forces de police. Le porte-drapeau est tué, plusieurs manifestants, 2 policiers et 1 gendarme sont blessés. Le lendemain, dans une dizaine de villages de la région, les Européens sont agressés. Il y aura 12 morts et 2 blessés. Le sous-préfet met en place une milice civile car l’armée ne participe pas au maintien de l’ordre. Ce sont les agissements de cette milice dans les jours qui suivent qui sont présentés depuis 70 ans par la propagande du PPA comme le parangon de la répression de ces journées de mai 1945. Une milice n’a été organisée que dans 5 autres localités. A Constantine, Bône, Djidjelli et El Milia, elles ne sont pas intervenues et n’ont commis aucune exaction. A Saint-Arnaud, des rumeurs accusatrices la concernant ont été entendues, mais aucune preuve ne peut être retenue.

La répression ne débute que le 9 mai. Elle concerne les communes où les Européens ont été visés. Elle sera démesurée, conduite par l’armée et également par la milice civile de Guelma (Peyroulou, Vétillard). Les effectifs de la police nationale à Sétif ne sont que de 40 hommes. Dans les villages la police et l’armée sont absentes, les gendarmeries ne sont représentées que par 3 ou 4 hommes à Kerrata, Chevreul et Lafayette. Des renforts arrivent du Maroc, de Tunisie et d’Alger : 10000 hommes sont déployés dans le Constantinois mais seulement 3700 dans la subdivision de Sétif, la plus vaste (sa surface est l’équivalent de 2 départements métropolitains), le plus montagneuse et la plus touchée.

Et il faut bien conclure que la propagande diffusée depuis 70 ans par le PPA, puis par le FLN, et relancée en mai 1990 par la Fondation du 8 mai 1945, a toujours déformé la réalité des faits historiques en escamotant cette insurrection pour ne parler que de la répression qu’elle a engendrée et pour majorer inconsidérément le nombre des victimes que les historiens déjà cités et bien d’autres évaluent entre 3000 et 8000.

Les médias semblent avoir oublié qu’en 1945 le Parti communiste qui participait alors au gouvernement de la France dirigé par le général De Gaulle, a lancé un appel à la répression comme en témoigne un tract distribué le 12 mai en Algérie dans lequel il demandait de « passer par les armes les instigateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigé l’émeute. Il ne s’agit pas de vengeance, ni de représailles. Il s’agit de mesures de justice. Il s’agit de mesures de sécurité pour le pays ».

Ce qui s’est passé en Algérie en mai 1945 est donc bien connu des historiens et très éloigné de l’histoire officielle algérienne complaisamment relayée par la classe politico-médiatique, qui pourtant déclare qu’il faut laisser les historiens travailler sur les épisodes de la présence française en Algérie mais qui ne se soucie guère de connaître les résultats de leurs travaux..

Pr François Cochet Gl Maurice Faivre Pr Guy Pervillé Dr Roger Vétillard.

Ce texte a reçu à ce jour l'approbation de 18 historiens dont 8 universitaires. La liste complète des co-signataires sera rendue publique dans 2 semaines

Roger Vetillard

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10 mai 2015

ORAN – QUARTIER ET BOULEVARD DU FRONT DE MER

Beaucoups de photos dans cette page avec un téléchargement un peu long, désolé!!

Quelques photos inédites qui vont certainement faire remonter de lointains souvenirs à ceux qui ont connus ces lieux avant 1962.

FM - 001- Plan

FM - 002- Plan

FM a- 001- Vue génèrale

FM a- 015- Bd Front de mer

FM a- 016- Bd Front de mer

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FM aa- 001- Monument aux morts

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FM aa- 059- Monument aux morts

 

FM aa- 060- Monument aux morts

FM aa- 071- Monument aux morts

 

FM aa- 083- Monument aux morts

FM aa- 085- Commissaire divisinnaire André Gittard

Remise de décorations à des policiers d ORAN  dont le policier Clavel (croix de droite de son fils Christian)

FM ab- 01- Monument aux morts- inauguration

FM ab- 02- Monument aux morts- inauguration

FM ab- 03- Monument aux morts- inauguration

FM ba- 001- Mosquée Bd Fouque

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FM ba- 003- Mosquée Bd Fouque

FM ba- 004- Mosquée Bd Fouque

FM ba- 006- Mosquée Bd Fouque

FM ba- 008- Mosquée Bd Fouque

FM ba- 010- Mosquée Bd Fouque

FM ba- 012- Mosquée Bd Fouque

FM ba- 013- Mosquée Bd Fouque

FM ba- 014- Mosquée Bd Fouque

FM ba- 016- Mosquée Bd Fouque

FM ba- 017- Mosquée Bd Fouque

FM ba- 019- Mosquée Bd Fouque

FM ba- 021- Mosquée Bd Fouque

FM ba- 029- Mosquée Bd Fouque

FM c- 001- Square Lyautey

FM c- 002- Square Lyautey

FM c- 004- Square Lyautey

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FM c- 005- Square Lyautey

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FM c- 017- Square Lyautey

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FM ca- 02- Tunnel square

FM e- 02- Quartier Miramar

FM e- 03- Quartier Miramar

FM e- 04- Quartier Miramar

FM e- 05- Quartier Miramar

FM e- 07- Quartier Miramar

FM e- 11- Quartier Miramar

FM e- 15- Quartier Miramar

FM f- 00- Bd Fouque- marché Michelet

FM f- 01- Bd Fouque- marché Michelet

FM f- 03- Bd Fouque- marché Michelet

FM f- 05- Bd Fouque- marché Michelet

FM f- 07- Bd Fouque- marché Michelet

FM f- 08- Bd Fouque- marché Michelet

FM f- 10- Bd Fouque- marché Michelet

FM fa- 01- Bd Fouque- école

FM fa- 02- Bd Fouque- école

FM fa- 03- Bd Fouque- école

FM faa- 01- Bd Fouque

FM g- 001- Avenue Loubet

FM g- 002- Avenue Loubet

FM g- 003- Avenue Loubet

FM g- 004- Avenue Loubet

FM g- 006- Avenue Loubet

FM g- 007- Avenue Loubet

FM g- 009- Avenue Loubet

FM g- 010- Avenue Loubet

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FM g- 021- Avenue Loubet

FM g- 024- Avenue Loubet

FM g- 026- Avenue Loubet

FM g- 028- Avenue Loubet

FM g- 030- Avenue Loubet

 

FM h- 01- Bd Michelet

FM h- 02- Bd Michelet

FM i- 01- Bd des Chasseurs

FM i- 03- Bd des Chasseurs

FM i- 06- Bd des Chasseurs

FM i- 07- Bd des Chasseurs

FM j- 02- Square la roseraie

FM j- 04- Square la roseraie

FM j- 05- Square la roseraie

FM k- 02- Square Cayla

FM l- 01- rue Couture-Temple protestant

FM l- 02- rue Couture-Temple protestant

FM m- 01- Bd de Metz

FM m- 03- Bd de Metz

FM n - 01- Rue de Nancy

FM o - 01- rue Lamartine

FM o - 03- rue Lamartine

FM o - 04- rue Lamartine

FM o - 05- rue Lamartine

FM o - 10- rue Lamartine

FM o - 11- rue Lamartine

FM o - 12- rue Lamartine

FM r- 001- Lycée Ali Chekkal

FM r- 004- Lycée Ali Chekkal

FM r- 006- Lycée Ali Chekkal

FM r- 008- Lycée Ali Chekkal

FM r- 010- Lycée Ali Chekkal

FM r- 012- Lycée Ali Chekkal

 

FM r- 016- Lycée Ali Chekkal

FM r- 025- Lycée Ali Chekkal

FM r- 026- Lycée Ali Chekkal

FM ra- 01- Station-service Ae de Tunis

PO h- 01- Route du port

PO h- 10- Route du port

PO h- 12- Route du port

RA faaa- 025- Rue Carnot

4 BD SEBASTOPOL - ORAN

FM a- 004- Front de mer

FM a- 028- Bd Front de mer

FM a- 039- Bd Front de mer

FM a- 049- Bd Front de mer

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FM a- 055- Bd Front de mer

FM a- 056- Bd Front de mer

FM a- 060- Bd Front de mer

FM a- 062- Bd Front de mer

FM a- 070- Bd Front de mer

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FM a- 089- Bd Front de mer

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FM a- 092- Bd Front de mer

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FM a- 103- Bd Front de mer

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FM a- 111- Bd Front de mer

 

FM a- 129- Bd Front de mer

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FM a- 133- Bd Front de mer

 

FM aa- 019- Monument aux morts

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FM aa- 045- Monument aux morts

FM aa- 058- Monument aux morts

FM aa- 062- Monument aux morts

FM aa- 070- Monument aux morts

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FM aa- 081- Monument aux morts

FM c- 014- Square Lyautey

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FM c- 020- Square Lyautey

 

 

FM ca- 03- Tunnel square

FM e- 10- Quartier Miramar

FM e- 12- Quartier Miramar

FM g- 011- Avenue Loubet

FM g- 020- Avenue Loubet

FM g- 022- Avenue Loubet

FM g- 023- Avenue Loubet

 

FM g- 029- Avenue Loubet

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FM g- 031 - Avenue Loubet

FM j- 01- Square la roseraie

FM j- 03- Square la roseraie

FM j- 004- Square Cayla- La roseraie

FM j- 06- Square la roseraie

FM m- 02- Bd de Metz

FM o - 02- rue Lamartine

FM o - 07- rue Lamartine

FM o - 09- rue Lamartine

FM r- 018- Lycée Ali Chekkal

FM r- 020- Lycée Ali Chekkal

FM r- 023- Lycée Ali Chekkal

FM r- 024- Lycée Ali Chekkal

GA aa- 127- Miramar

RA f- 020- Rue d' Arzew B

RA f- 021- Rue d' Arzew B

RA f- 029- Rue d' Arzew B

RETOUR PHOTOS D'AFN

9 mai 2015

Massacres de Sétif: l'autre face du 8 mai 1945

LE FIGARO HISTOIRE DU 7 mai 2015

 

1

            FOCUS -Des émeutes déclenchées en Algérie le 8 mai 1945 et les jours suivants, on n'a voulu retenir que la répression qui s'ensuivit, en passant sous silence le projet d'insurrection nationaliste qui les sous-tendait. A la demande de la Commission française d'Histoire militaire (CFHM), des historiens font le point sur ce dossier brûlant.

            Le Conseil de Paris a voté une motion qui soutient que «la très grande majorité des historiens français» ayant écrit sur la répression de l'insurrection du 8 mai 1945 «atteste d'un bilan de dizaines de milliers de victimes arrêtées, torturées et exécutées sommairement». Les historiens et chercheurs ne peuvent consentir à se laisser ainsi utiliser à l'appui de manœuvres politico-mémorielles.

            Nous demandons que les élus et les gouvernants acceptent de lire ce que les historiens disent de ces événements. Qu'ils lisent donc Charles-André Julien, Charles-Robert Ageron, Mohammed Harbi, Annie Rey-Goldzeiguer, Bernard Lugan, Jean Monneret, Gilbert Meynier, Roger Benmebarek, Guy Pervillé, Jean-Pierre Peyroulou, Roger Vétillard…

           Ils sauraient alors que l'explosion de violence de mai 1945 avait pour origine un projet d'insurrection nationaliste (Harbi, Rey-Goldzeiguer) dans le but d'installer dans une «zone libérée» un gouvernement provisoire algérien présidé par Messali Hadj principal dirigeant du Parti du Peuple Algérien. Ce gouvernement devait siéger à la ferme Maïza près de Sétif (Benmebarek, Vétillard). Mais l'évasion ratée de Messali qui était en résidence surveillée à Reibell et son transfert à Brazzaville ont modifié ces plans.

            L'émeute de Sétif n'est pas due à l'indignation provoquée parmi les manifestants par la mort du porte-drapeau Saâl Bouzid, mais à une véritable insurrection armée qui a fait 23 morts et 80 blessés européens à Sétif.

            L'émeute de Sétif n'est pas due à l'indignation provoquée parmi les manifestants par la mort du porte-drapeau Saâl Bouzid mais à une véritable insurrection armée qui a fait 23 morts et 80 blessés européens à Sétif dont le régisseur du marché Gaston Gourlier tué 2 heures avant le début de la manifestation (Vétillard) et d'autres par armes à feu dans les minutes qui ont suivi les altercations entre forces de l'ordre et manifestants. Les forces de l'ordre interviennent et ramènent le calme en moins de 2 heures: 35 manifestants sont tués, des dizaines sont blessés.

            Au même moment, et dans plusieurs endroits, parfois sans lien évident avec la manifestation de Sétif, d'autres soulèvements ont lieu dans une vingtaine de localités de la région (Périgotville, Chevreul, Kerrata, Lafayette, Sillègue, El Ouricia…): plus de 60 Européens sont tués.

            A Guelma, la manifestation interdite débute à 18 heures et se heurte aux forces de police. Le porte-drapeau est tué, plusieurs manifestants, 2 policiers et 1 gendarme sont blessés. Le lendemain, dans une dizaine de villages de la région, les Européens sont agressés. Il y aura 12 morts et 2 blessés. Le sous-préfet met en place une milice civile car l'armée ne participe pas au maintien de l'ordre. Ce sont les agissements de cette milice dans les jours qui suivent qui sont présentés depuis 70 ans par la propagande du PPA comme le parangon de la répression de ces journées de mai 1945. Une milice n'a été organisée que dans 5 autres localités. A Constantine, Bône, Djidjelli et El Milia, elles ne sont pas intervenues et n'ont commis aucune exaction. A Saint-Arnaud, des rumeurs accusatrices la concernant ont été entendues, mais aucune preuve ne peut être retenue.

            La propagande diffusée depuis 70 ans par le PPA, puis par le FLN, et relancée en mai 1990 par la Fondation du 8 mai 1945, a toujours déformé la réalité des faits historiques en escamotant cette insurrection pour ne parler que de la répression qu'elle a engendrée et pour majorer inconsidérément le nombre des victimes

            La répression ne débute que le 9 mai. Elle concerne les communes où les Européens ont été visés. Elle sera démesurée, conduite par l'armée et également par la milice civile de Guelma (Peyroulou, Vétillard). Les effectifs de la police nationale à Sétif ne sont que de 40 hommes. Dans les villages la police et l'armée sont absentes, les gendarmeries ne sont représentées que par 3 ou 4 hommes à Kerrata, Chevreul et Lafayette. Des renforts arrivent du Maroc, de Tunisie et d'Alger: 10000 hommes sont déployés dans le Constantinois mais seulement 3700 dans la subdivision de Sétif, la plus vaste (sa surface est l'équivalent de 2 départements métropolitains), le plus montagneuse et la plus touchée.

             Et il faut bien conclure que la propagande diffusée depuis 70 ans par le PPA, puis par le FLN, et relancée en mai 1990 par la Fondation du 8 mai 1945, a toujours déformé la réalité des faits historiques en escamotant cette insurrection pour ne parler que de la répression qu'elle a engendrée et pour majorer inconsidérément le nombre des victimes que les historiens déjà cités et bien d'autres évaluent entre 3000 et 8000.

            Ce qui s'est passé en Algérie en mai 1945 est bien connu des historiens et très éloigné de l'histoire officielle algérienne complaisamment relayée par la classe politico-médiatique.

            Les médias semblent avoir oublié qu'en 1945 le Parti communiste qui participait alors au gouvernement de la France dirigé par le général De Gaulle, a lancé un appel à la répression comme en témoigne un tract distribué le 12 mai en Algérie dans lequel il demandait de «passer par les armes les instigateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigé l'émeute. Il ne s'agit pas de vengeance, ni de représailles. Il s'agit de mesures de justice. Il s'agit de mesures de sécurité pour le pays»

           Ce qui s'est passé en Algérie en mai 1945 est donc bien connu des historiens et très éloigné de l'histoire officielle algérienne complaisamment relayée par la classe politico-médiatique qui pourtant déclare qu'il faut laisser les historiens travailler sur les épisodes de la présence française en Algérie mais qui ne se soucie guère de connaître les résultats de leurs travaux...

           Une relation détaillée des événements algériens du 8 mai 1945 a été adressée par le professeur Guy Pervillé à des personnalités de l'Élysée et du ministère de la Défense.

Le Figaro Histoire publié le 07/05/2015

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7 mai 2015

INVITATION A L’INAUGURATION DE LA STÈLE DE FRÉJUS

A TOUS CEUX TOMBÉS POUR QUE VIVE LA FRANCE EN ALGÉRIE.

Inauguration stèle FréjusRenseignements complémentaires :

Courriels : selles-jeanpaul@bbox.fr ; artz.fred@neuf.fr

 

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4 mai 2015

HOMMAGE 2015 A JEANNE D'ARC "L'ORANAISE"

Jeanne d'Arc 2015

ORAN 1962 *- CAEN - 1964

L’ANFANOMA du Calvados vous convie à une cérémonie

d’Hommage à Jeanne d’Arc

le dimanche 10 mai à 10H45, Place de la résistance à Caen

déroulement de la cérémonie :

10H45  rassemblement place de la résistance

11H Allocution

Dépôt de gerbes

Sonnerie aux Morts

Minute de silence,

La Marseillaise,

Chant des Africains

A l’issue de la cérémonie le verre de l’amitié sera offert au local de l'Anfanoma, 21 Promenade du Fort à la salle Arc en Ciel.

La statue de Jeanne d’Arc a quitté Oran en 1962. Le 10 mai 1964, le maire de Caen, M Jean-Marie Louvel, accueillait Jeanne d’Arc  devant une foule innombrable venue de tous les coins de France.

Renseignements : R Soriano président de l’anfanoma de Caen raymond.soriano@orange.fr 

Retour rendez-vous.

3 mai 2015

MEMORIAL DE NOTRE DAME D'AFRIQUE A THEOULE-SUR -MER - PORTFOLIO 2015-

MONUMENT-N-D_-AFRIQUE-THEOULE-SUR-MER-Ortiz

 

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La statue est en pleine nature dans un vallon du massif de l'Estérel. Bien qu'elle soit très grande, on ne la voit pas de loin (peut être en bateau) car elle est dans un creux mais quand on monte un peu sur le sentier qui la domine on aperçoit la mer. La route la plus proche est la route de la corniche assez accidentée. Et autour des collines brunes à perte de vue, des pistes et des fleurs partout, des lavandes papillon, des cystes et des petits lys blancs.

Un bel endroit.

Françoise Nal

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PHOTOS DU PELERINAGE DU 1ER MAI 2015

transmises par Françoise NAL

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HOMELIE DU 1ER MAI 2015

 

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            Cette année encore, Notre Dame d’Afrique nous accueille sur cette colline qu’Elle a sans doute choisie, et depuis laquelle Elle nous permet de nous tourner vers l’autre rive, celle de notre Algérie perdue. Notre exil commençait il y a cinquante trois ans. J’utilise l’imparfait, car nous pouvons considérer que l’action n’est pas achevée et que d’une certaine manière nous sommes toujours en exil. Le mensonge, le parjure nous ont arraché à notre terre, et justice ne nous a pas encore été rendue. La sera-t-elle un jour ? Rien n’est moins sûr tant il est évident que de tous bords on continue à pratiquer la désinformation et le travestissement de l’histoire. Peut-être la vérité sera-t-elle rétablie un jour lorsque plus aucun d’entre nous ne résidera sur cette terre, grâce à l’honnêteté de chercheurs objectifs ou de patriotes – mais en existera-t-il encore ? - qui finiront par refuser de voir la France trainée dans la boue et le déshonneur. Peut-être, parmi ceux qui viendront après nous, se lèveront des fils et des filles de France qui ne supporteront plus de laisser insulter leurs ancêtres ; eux qui consentirent aux plus grands sacrifices pour le rayonnement de la civilisation et l’avancée du progrès sur des terres lointaines et inhospitalières.

            La colonisation ! Le grand mot qu’il ne faut plus prononcer sinon pour condamner. Certes, la perfection n’étant pas de ce monde, l’action humaine, la meilleure soit-elle, se doit d’être initiée et guidée par les sentiments les plus hauts ; ceux là-même par lesquels l’homme se réalise pleinement en répondant à l’appel de Dieu ; appel qui se résume en un verbe : AIMER. Et justement, qui pourrait le nier, l’amour n’était-il pas présent chez ces prêtres, religieux, religieuses qui donnèrent leur vie pour annoncer le Christ à ces populations autochtones, qui vivaient dans des conditions où la superstition et la coutume enserraient l’homme, et surtout la femme, dans un mode de vie venu du fond des âges ? L’amour n’était-il pas présent chez ces hommes et ces femmes, scientifiques, médecins, infirmières (ces dernières presque toujours des religieuses) qui n’hésitèrent pas à vivre au cœur même des épidémies ou auprès des lépreux pour leur apporter réconfort et remèdes puis guérison, alors que la maladie les avait exclus de toute vie sociale ? L’amour n’était-il pas aussi présent chez tous ces techniciens, ingénieurs, ouvriers qui participèrent à l’émergence de nouvelles contrées par l’ouverture de routes, de voies ferrées puis de lignes aériennes qui permirent des communications jusqu’alors impossibles?

            Fallait-il abandonner ces peuples à leur sort ? Si tel avait été le cas, nous n’aurions sans doute pas aujourd’hui à déplorer Lampéduza et le tragique phénomène migratoire que connaissent des milliers d’hommes et de femmes originaires de ces pays, abandonnés dans le cadre d’une indépendance hâtive et criminelle.

            Des aspects négatifs de la colonisation ? Certes, il y en eut ; mais pourquoi nier tout ce qui fut positif, bénéfique ?

            Pourquoi, sinon pour continuer l’œuvre de démolition de l’occident chrétien entreprise depuis plusieurs décades dans le but de laisser la place à un gouvernement mondial, dont on ne sait pas trop ce qu’il est mais qui existe bel et bien, et dont la motivation essentielle est la haine de Jésus-Christ et l’asservissement de la population du monde entier, sous le couvert de faux progrès sociaux qui donneraient enfin à l’homme une liberté jamais atteinte : celle de s’assumer lui-même, sans Dieu. Cet accomplissement se réalisant ainsi grâce à des lois iniques comme celles établissant l’avortement banalisé, la théorie du genre, le mariage pour tous, et bientôt l’euthanasie. Et c’est bien de cela qu’il s’agit aussi pour les pays sous développés ou émergents dont les dirigeants sont sollicités afin que, moyennant subventions diverses, ils incluent ces textes infâmes dans les lois et les constitutions de leurs pays. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le Cardinal Robert Sarah, dans son livre « Dieu ou rien ». Le cardinal Sarah, guinéen, nommé par le Pape François préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, s’insurge avec force contre cette pratique ignoble qui touche un grand nombre de pays d’Afrique.

            Peut-être êtes vous surpris par mon propos ? Quel rapport avec le drame qui est le nôtre ? Pourquoi ? Et bien tout simplement, parce que, avant d’autres, nous avons eu le tort de nous trouver sur le chemin de cette entreprise surgie des ténèbres, et qui aujourd’hui semble sur le point de l’emporter. Certes, nous connaissons les acteurs directs de notre malheur. Dans l’ordre d’entrée en scène citons l’islamisme alors rampant qui fut utilisé pour fanatiser les foules, l’idéologie marxiste, les communistes et les porteurs de valises de tout crin qui tiennent aujourd’hui le haut du pavé et qui se présentent comme d’authentiques humanistes, alors qu’ils ont encore les mains dégoulinantes du sang des victimes du terrorisme, et enfin, bien sûr, celui qui sut si bien nous trahir en se présentant comme le sauveur de l’Algérie française, mais qui se hâta de la perdre dès qu’il obtint le pouvoir. Détestables acteurs d’une trahison sans nom, coupables sans doute des pires crimes que l’on puisse commettre, mais aussi et d’abord suppôts du maître des ténèbres qui ne cesse de revendiquer son royaume. Oui, en constatant aujourd’hui le résultat  atteint par ces forces du mal et la situation dans laquelle le monde se trouve, on ne peut douter que tout se tient et que l’Algérie a été une étape dans une stratégie dont le but est la conquête du monde.

            Ainsi donc, Frères et Sœurs, et vous le savez bien, le combat n’est pas terminé. Nous devons continuer à lutter pour la vérité sur la guerre d’Algérie et sur le sort qui fut réservé aux Pieds Noirs et à leurs frères les Harkis, mais aussi nous devons engager sans tarder le combat pour la défense de notre foi, de notre culture et de notre patrie. Dès son élection sur le trône de Pierre, Saint Jean Paul II avait dit à la foule massée sur la place Saint Pierre, et au monde entier : « N’ayez pas peur ! ». Sans doute, le prophète qu’il était entrevoyait-il la lutte que l’Eglise allait devoir mener face aux attaques des forces maléfiques. L’attentat dont il fut victime est bien la preuve que sa clairvoyance et son tempérament de lutteur déjà exercé contre le pouvoir communiste en Pologne, constituaient un sérieux obstacle aux visées de l’ennemi. Mais la foi de ce grand saint qui fut notre contemporain, le maintint dans une détermination sans faille. Demandons-lui donc de nous soutenir dans le combat que nous avons à mener. N’ayons pas peur ! Nous savons que le Christ a déjà remporté la victoire. Mais nous ne pourrons nous y associer que si nous prenons notre part dans la bataille décisive qui se prépare. Le temps des tièdes est définitivement révolu. Il est grand temps de nous affirmer comme chrétien si nous le sommes ou de le devenir en vérité si nous ne le sommes pas encore. Inutile de pleurnicher sur la négation des racines chrétiennes de la France et de l’Europe, si nous ne vivons pas nous-mêmes de la foi chrétienne. En fait, et c’est très simple, mais oserais-je vous le dire ? Et bien oui, il nous faut changer de vie, il faut nous convertir, il faut devenir des saints. C’est bien à cela que Dieu nous appelle. Nous ne pourrons nous libérer des ténèbres qu’à cette condition. Lors de son premier voyage à Paris, St. Jean-Paul II posait cette question : « France, fille aînée de l’Eglise, qu’as-tu fait de ton baptême ? » Jésus-Christ et la France c’est tout un comme aurait pu le dire Sainte Jehanne d’Arc. Et je terminerai par ces paroles très graves du Christ : «  Qui n’est pas avec Moi, est contre Moi. » (Mat. 12,30)

            Voilà, il n’y a plus de temps à perdre. Chacun est placé face à ses responsabilités. Que la Vierge Marie, Notre Dame d’Afrique, nous garde et nous protège, Elle qui est chargée d’écraser la tête du démon.

Retour à tous les pèlerinages.

28 avril 2015

LE DERNIER GROGNARD

« On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années, on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau, renoncer à son idéal ride l’âme » (Général Mac Arthur)

Article transmis par José Castano

            Dans un précédent article consacré à Roger Holeindre, je pensais avoir tout dit sur ce personnage hors du commun qui, sa vie durant, n’eut de cesse de grogner, pestant contre la « connerie humaine », sublimant les souffrances endurées en Indochine, en Algérie et dans les prisons françaises en leçons de sagesse et d’espérance. C’est que Roger  ne fut ni un résistant, ni un soldat, ni un journaliste, ni un homme politique comme les autres… Tout au long de sa vie, il ne cessa d’être un « homme libre », un guerrier et un insatisfait permanent… l’apanage du champion. Son credo, il le martèle à l’envi : « Moi, rien ne me fait jamais changer d’idée ni de route. Le vent de l’histoire est une invention marxiste ».

            Son terrain d’action, ce n’est ni le micro, ni la télévision, ni les réunions mondaines. C’est celui où sont tombés nombre de ses camarades… dans les rizières d’Indochine et sur les pentes des djebels. C’est le combat mémoriel pour le rétablissement de la vérité historique, celui aussi des oubliés de l’Empire coloniale français sur lequel on crache depuis un demi-siècle.

          « Seule la vérité peut affronter l'injustice. La vérité ou bien l'amour » écrivait Albert Camus dans « les Justes ». Mais, dans ces temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire que nos « bien-pensants », champions des « droits de l’homme » n’ont eu de cesse de dénoncer.

            « La vie, le malheur, l’isolement, l’abandon, la pauvreté, sont des champs de bataille qui ont leurs héros ; héros obscurs plus grands parfois que les héros illustres » écrivait Victor Hugo dans « Les Misérables ». Roger Holeindre appartient à cette race de héros anonymes qui ont connu la révolte, le vide, le désespoir et le chagrin que les soldats transforment en haine pour pouvoir continuer à être des soldats. Il a connu la bouche sèche, l’exaltation purificatrice purifiée par la peur que donne le combat. Il s’est battu contre l’oppression, contre la tyrannie, pour la sauvegarde de l’Algérie française, pour sa liberté. Il a redécouvert durant ses longues semaines de privations dans le maquis Bonaparte (Constantinois, 1962), comment souffrir et mépriser la souffrance des longues périodes de nuits sans sommeil peuplées de cauchemars, de fatigue, de dépression, d’impatience et d’inconforts. C’est dans ces jours-là qu’il a éprouvé cette fierté profonde, saine et humble… de se sentir un Homme.

          Dans son nouvel ouvrage, « 1935/2015… 80 ans de mensonges et de calomnies… », Roger Holeindre se révèle un « géant » de la littérature patriotique, écrivain à la plume alerte et féconde, au talent reconnu et jamais démenti. Il passe en revue, avec pertinence et lucidité, tous les aspects malheureux de la vie politique française depuis quatre-vingts ans. Sa fine analyse, son vocabulaire nourri, son humour et sa verve ne peuvent qu'emporter, sinon un enthousiasme légitime, du moins la franche adhésion des lecteurs de ce livre de 591 pages paru aux éditions d’Héligoland, BP2 – 27290 PONT-AUTHOU (Prix : 25€).

José CASTANO Courriel : joseph.castano0508@orange.fr

A lire aussi : Roger HOLEINDRE : UN HOMME D'HONNEUR

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30 Avril 1863… Il y a 152 ans : CAMERONE  Pour lire l’article, cliquez ici.

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Cérémonie nationale au mémorial à l'Armée d'Afrique à Saint-Raphaël

5 juin en fin de matinée

Organisée par le Comité du Souvenir Français de Saint-Raphaël et la commune de Saint-Raphaël

Cette date anniversaire marque l'entrée victorieuse de l'Armée d'Afrique dans Rome en juin 1944

Contact : Charles MAGUIN - Tél : 06 63 91 13 20

Courriel : charlesmaguin@orange.fr

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Ma biographie, cliquer sur :- Ma Biographie –

Mes ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie –

20 avril 2015

8 MAI 1945, LE SOULÈVEMENT DE SÉTIF

Un évènement historique sous forme de Poême transmis par JP Ruiz

Le soulèvement des nationalistes musulmans

Est une insurrection préparée de longue date,

Pas du tout une émeute déclenchée à la hâte,

Ce qui explique l'importance des attroupements.

À Sétif, de nombreux musulmans manifestent.

C'est une foule très hostile, haineuse et furieuse,

Brandissant bannières et pancartes séditieuses,

Avec des intentions meurtrières manifestes.

Des commandos de tueurs très organisés

Et bien armés attendent le mot d'ordre des meneurs

Pour tuer les roumis et semer la terreur.

Ils sont bien endoctrinés et fanatisés.

Le Commissaire central somme les manifestants

De faire disparaître les pancartes subversives.

Les émeutiers lui répondent par des invectives.

Sur leur refus, la tension monte dès cet instant.

Des coups de feu éclatent, le signal est donné.

Le cortège se disperse, les forcenés se ruent

Sur les Européens qu'ils rencontrent dans les rues.

Les you-you stridents des mouquères font frissonner.

À coups de pistolet, de couteau, voire de hache,

Les insurgés trucident les roumis lâchement.

Hommes, femmes, enfants, vieillards, liquidés bestialement.

Ils n'ont aucune pitié ces sauvages de bravaches.

    
Preuve que l'insurrection est bien coordonnée,

Simultanément, d'autres émeutes se produisent

De Sétif vers le nord, pendant toute la journée.

Plusieurs villages sont attaqués par surprise.


Au total, on dénombre plus d'une centaine de morts

Et autant de blessés, innocentes victimes.

Avec une barbarie incroyable tous ces crimes

Sont commis en mutilant sauvagement les corps.


Dans chaque village, le massacre commence aux cris

De la guerre sainte "Djihad !" : ils vont se défouler.

Femmes éventrées, les seins affreusement meurtris,

Hommes le crâne fracassé, ensuite émasculés.


C'est la fin de la guerre, beaucoup d'hommes sont absents,

Sous les drapeaux en Allemagne, d'autres en France.

Les sauvages en profitent pour faire couler le sang,

Violer les femmes, piller, saccager à outrance.


De-Gaulle est Président du Gouvernement provisoire.

Il se veut principal artisan de la Victoire.

Avec ses ministres communistes, il va exercer

Une répression rapide, brutale, sans tergiverser.


Certes, la répression fait de nombreuses victimes,

Mais en vérité dix fois moins que l'énormité
   
Avancée par ceux qui contestent le légitime

Écrasement des auteurs des pires atrocités.


Les Algériens se servent de ces terribles évènements

Pour faire une propagande éhontée contre la France.

Afin d'amener celle-ci à une repentance,

Ils travestissent les faits et mentent outrageusement.


Ils gonflent démesurément le nombre de leurs morts

En avançant des chiffres que d'honnêtes historiens

Qualifient d'extravagants mais les Algériens

Bafouent le bon sens et n'admettent pas qu'ils ont tort.


Ce qui est abject, c'est que des politiciens,

Qu'ils soient de droite ou de gauche, déshonorent la France.

En accréditant leurs dires, ils font allégeance

Au FLN qui use du mensonge stalinien.


Aujourd'hui à Alger, un ministre de la France

Va commettre, toute honte bue, un acte de forfaiture

En se soumettant à la pire des imposture.

Cet acte ne mérite que mépris et répugnance.

Jean-Paul Ruiz le 20/04/2015

À savoir : 
Les villes et villages où les insurgés ont sévi : Sétif, Guelma, Kherrata, El Ouricia, Les Amouchas, Périgotville, Sillègue, La Fayette, Chevreul ....
Du 3/06/1944 au 27/10/1946, De Gaulle a été le Président du Gouvernement Provisoire de la République Française. Maurice Thorrez, leader du Parti communiste français, était Vice-président. Charles Tillon, communiste, était ministre de l'air. Les communistes, appuyés par le journal l'Humanité, ont exigé une répréssion très ferme et la condamnation à mort des émeutiers.

Chargé de rétablir l'ordre, le Général Duval n'avait que des effectifs restreints du fait que bon nombre d'hommes valides étaient encore mobilisés hors d'Algérie (en France ou en Allemagne). Pendant les émeutes, l'Armée française n'a pas tiré un seul coup de
feu. Il n'y a que la police qui a tiré pour se dégager des émeutiers.

Pour Antoine Benmebarek, Administrateur chargé de la région de Sétif, le nombre de morts lors de la répression s'élèverait à 2 500.

Plus de détails sur la réalité (article de mai 2010):

Retour Poèmes de Jean-Paul.

12 avril 2015

COMMUNIQUE DE L'U.N.C.

Centenaire de l'UNC

UNION NATIONALE DES COMBATTANTS

Fondée en 1917 — Reconnue d’utilité publique par Décret du 20 mai 1920

 

VISITE INOPPORTUNE DE M. TODESCHINI

SECRETAIRE DETAT CHARGE DES ANCIENS COMBATTANTS EN ALGERIE

            L’Union Nationale des Combattants a appris avec stupeur l’annonce du prochain voyage du Secrétaire d’Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire en Algérie  du  19  au  21  avril  prochain  pour  participer  à  la  commémoration  du massacre de Sétif du 8 mai 1945.

            Elle tient à faire connaitre sa totale réprobation vis-à-vis de ce « voyage mémoriel (sic) » qui, en aucun cas ne contribue à apaiser la mémoire mais bien au contraire s’inscrit   dans  une  démarche   supplémentaire   de   repentance   de   notre   pays, démarche que l’UNC condamne totalement et qu’elle avait déjà dénoncée lors d’un communiqué du Secrétaire d’Etat en décembre dernier.

            La présence d’un membre du gouvernement de la France à une cérémonie où notre pays court le risque d’être une fois de plus vilipendé et invité à s’excuser  constitue de nouveau pour les anciens combattants, les harkis et les pieds noirs une provocation inacceptable.

            Elle estime que nos relations avec l’Algérie devraient s’inspirer davantage d’une mémoire partagée où chacun assumerait réciproquement ses zones d’ombres tout en traçant pour l’avenir une coopération solidaire pour faire face à la menace commune, à savoir le terrorisme.

Contacts : 06 44 93 11 27

18, rue Vézelay – 75008 PARIS (Métro : Villiers) — Tél. 01 53 89 04 04 — Fax 01 53 89 04 00

E-mail : uncdir@unc.fr – Site internet :  www.unc.fr

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10 avril 2015

PIERRE DAUM

Journaliste engagé jusqu’à l’inconscience

Article transmis par Michel Delenclos biographe, chercheur en histoire.

DAUM Pierre  né le 22.11.1966 à Thionville (Moselle)  -D'origine juive. Il obtient un DEA puis, après une année d’enseignement au sein de l’Education nationale, en1994, il s’installe en Autriche. En 1996, il collabore au «Monde diplomatique». En 1999, il est correspondant à Vienne du quotidien «Libération». Journaliste à plusieurs journaux européens : «Le Monde», «L’Express», «La libre Belgique», «La Tribune de Genève», etc. De retour en France en 2003, il devient correspondant de «Libération». De 2004 à 2007, à Montpellier, il devient correspondant de «Libération» pour le Languedoc-Roussillon.

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Pierre Daum

* En 05/2008, «Le Monde diplomatique» publie un article de P. Daum intitulé «Sans valise ni cercueil, les Pieds-noirs restés en Algérie», dans lequel il prétend que le slogan «La valise ou le cercueil» pour les Pieds-Noirs, était sans fondement. (http://www.monde-diplomatique.fr/2008/05/DAUM/15870 ).

* Le 26.05.2008, dans les locaux de la mairie à Paris, aux côtés de Mohamed Harbi, Benjamin Stora, de Gilles Manceron et de G. Morin, il participe au «débat» organisé par la «LDH» et le «Monde diplomatique» sur le thème «Algérie 1962 : de quoi les Pieds-Noirs ont-ils eu peur ?» et, présente son reportage «Sans valise ni cercueil, les pieds-noirs restés en Algérie», en présence de G. Morin, G. Manceron, M. Harbi, J-P. Lledo et B. Stora.

Dans «Libération» du 06.03.2010, il signe un article intitulé «Témoignages descendants de harkis face à l’oubli» : De toutes les victimes de la colonisation, et de la guerre d’Algérie en particulier, les harkis sont certainement parmi les plus durablement blessés. Car ils n’ont jamais été reconnus comme victimes. «Traîtres» pour nombre d’Algériens, «bougnoules» pour certains Français, interdits de séjour en Algérie, parqués pendant des années dans des camps du sud de la France, les harkis continuent, un demi-siècle après leurs drames, à souffrir de leurs déchirures. Et que dire de leurs enfants ? «Avoir des parents traumatisés conduit à porter soi-même, comme enfant, le poids de leurs blessures», rappelle Boris Cyrulik (*) dans la préface du nouveau livre de Fatima Besnaci-Lancou : «Des vies. 62 enfants de harkis racontent», ouvrage collectif publié le 25.02.2010 ; après avoir donné la parole aux femmes de harkis («Nos mères, paroles blessées»), puis dirigé, avec l’historien Gilles Manceron, le fondamental ouvrage sur «Les harkis dans la colonisation et ses suites», F. Besnaci-Lancou poursuit son minutieux travail de dévoilement de cette page honteuse de l’histoire coloniale française. Pendant 3 ans, elle a sillonné la France afin de rencontrer les enfants des personnages de ses livres précédents ; si les pères se sont tus, les enfants, eux, veulent transmettre cette mémoire. Et ils réclament, à l’instar d’Amar Zeroual qu’ «en France, on reconnaisse leur tragédie pour les apaiser.».

Le 31.03.2007, dans un discours de campagne, le candidat Nicolas Sarkozy s’était engagé, s’il était élu, «à reconnaître la responsabilité de l’Etat dans l’abandon et le massacre des harkis en 1962, afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois». Trois ans plus tard, les harkis et leurs enfants attendent toujours.

Auteur, dans « Le Monde diplomatique » de 01/2012 d’un article intitulé « Chronique d’un massacre annoncé Oran 05.07.1962 ».

Le 07.01.2012, est publié le point de vue de Jean-Pierre Lledo sur le «reportage» de P.  Daum «un énigmatique et faux reportage». (http ://exode1962.fr/exode1962/depart/daum.html ). A la suite de la publication de son livre «Ni valise ni cercueil. Les Pieds-Noirs restés en Algérie après l’indépendance», le 14.01.2012, l’historien Guy Pervillé fait part de sa critique sur son site, le 11.06.2012. (http ://guy.perville.free.fr/spip/article.php3 ?id_article=280 ).

Le 11.10.2012, P. Daum participe au Centre culturel algérien à une rencontre débat avec Assiya Hamza, auteur de «Mémoire d’enracinés : mes rencontres avec des pieds-noirs qui ont choisi de rester en Algérie» ; Pour P. Daum : «Depuis 50 ans, on explique en France que «tous les Pieds-Noirs sont partis en 1962, qu’ils n’avaient pas le choix, que c’était «la valise ou le cercueil» -métaphore qui sous-entend qu’une fois indépendante, les Algériens n’auraient eu qu’une seule idée, assassiner les Français jusqu’au dernier. Or, ces affirmations sont fausses, puisque des dizaines de milliers de Français sont restés dans leur pays de longues années après l’indépendance. Leur présence est d’ailleurs connue de très nombreux Algériens, qui en gardent d’excellents souvenirs. En France, qui sait que le 05.07.1962, au moment où l’Algérie devient indépendante, 400.000 Pieds-noirs sont encore présents dans l’ancienne colonie ? Après 7 années et demie de guerre et de haine, la violence s’évanouit brusquement, et très vite les Pieds-noirs retrouvent un sentiment de parfaite sécurité. Au 01.01.1963, ils sont plus de 200.000 Européens et Juifs à tenter le pari de l’Algérie algérienne. Ceux-là, qui les connaissent ? Pendant 3 ans, P. Daum est parti à la recherche de ces hommes et de ces femmes restés dans leur pays après 1962. Ceux et celles qui, au lendemain de l’indépendance, n’ont choisi ni la valise ni le cercueil…».

Le 28.10.2012, dans le cadre du 1er Forum des écrivains organisé par les éditions l’Harmattan, à Paris-Vème, P. Daum participe à une table ronde : «La guerre d’Algérie : les pieds-noirs, les harkis», avec J-J. Jordi, F. Besnaci-Lancou, D. Saint-Hamont, E. Laurentin. Ce forum s’est déroulé du 27 au 29.10.2012.

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28.10.2012. J-J. Jordi et Pierre Daum.

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De gauche à droite : D. Saint-Hamond, F. Besnaci-Lancou, E. Laurentin, J-J. Jordi, Pierre Daum.

Le 19.04.2014, à Salies-du-Salat (Haute-Garonne), le collège des Trois Vallées accueille P. Daum : les collégiens de deux classes de 3ème et leurs professeurs : Sylvain Nicolino et Eric Parra l’accueilleront ; dans un article de «La Dépêche du Midi» -non signé- on note que : Pour les jeunes élèves, la lecture de deux de ses ouvrages «Immigrés de force» et «Ni la valise, ni le cercueil» a permis de découvrir les interactions de l’histoire mondiale avec celle de notre pays. Tout un travail effectué sur ces périodes à partir de témoignages et ouvrages parus sur le sujet, a permis aux collégiens de poser des questions pertinentes et documentées au journaliste-écrivain. Que souhaiter à P. Daum, si ce n’est de suivre le parcours de Dany Laferrière, récemment nommé à l’Académie française ?»….

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19.04.2014 : à droite, tenant un journal entre les mains, P. Daum.

Le 20.06.2014, au Théâtre régional Malek Bouguermouh de Bejaia (ex-Bougie) en Algérie, P. Daum participe à une conférence-débat sur «Les Pieds-Noirs en Algérie après l’indépendance». En août 2014, «Le Monde diplomatique» publie un article signé de P. Daum, intitulé «Sexe, jeunes et politique en Algérie». L’auteur invite les lecteurs à en prendre connaissance. (http ://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/DAUM/50713 ).

Le 02.03.2015, Robert Martin, du Journal majoritaire «En vie de Béziers», s’entretient avec P. Daum :

Le 02.03.2015 : P. Daum répond aux questions de R. Martin.

-Question : «P. Daum, vous êtes journaliste, collaborateur du «Monde diplomatique» mais bien d’autres choses encore, vous pouvez nous en dire plus ?»

- Réponse : «J’écris aussi des livres, des enquêtes historiques sur le passé colonial de la France. J’ai écrit un premier livre sur le passé colonial au Vietnam, ce que l’on appelait l’Indochine, et une second livre sur l’Algérie. Le fait est que je connais très bien l’Algérie d’aujourd’hui puisque j’y effectue de nombreux reportages. Je vais très souvent dans ce pays et je connais aussi le passé colonial de la France en Algérie, avec sa phase finale, la guerre d’Algérie (que les Algériens appellent la guerre de Libération). J’ai écrit donc un premier livre sur les Pieds-Noirs qui sont restés en Algérie après l’indépendance et là, je vais bientôt sortir un nouveau livre sur les Harkis qui sont restés en Algérie après l’indépendance.»

-Question : «Oui, votre livre sur les Pieds-Noirs s’appelle «Ni valise ni cercueil» et parle forcément de l’année 1962, mais surtout des Pieds-Noirs qui sont restés en Algérie…».

Réponse : « Absolument ! Avec ce livre, j’ai en quelque sorte détruit un des mythes, un des discours bétonnés sur la guerre d’Algérie, à savoir que depuis 50 ans on nous explique que, au moment de l’indépendance, à l’été 1962, tous les Pieds-noirs, tous les Français d’Algérie, un million de personnes, de femmes, d’hommes et d’enfants avaient franchi la Méditerranée, et qu’ils avaient été obligés de quitter leurs pays. Or, c’est faux ! C’est faux puisque j’ai retrouvé dans différentes archives ce chiffre très important : au 01.01.1963, il y avait encore 200.000 Pieds-noirs en Algérie. 200.000 sur un million, ça fait 20%. Donc cela veut dire qu’il a bien eu 800.000 qui sont partis, c’est donc un exode très important, mais, il y en a tout de même 200.000 qui sont restés et qui n’ont pas du tout été zigouillés comme on nous le raconte. Donc, ce n’était pas la valise ou le cercueil pour tout le monde». Poursuivant ce dialogue,

R. Martin rappelle à P. Daum : «…Je me suis permis de vous envoyer l’article qui a paru dans le Journal de Béziers…et qui retrace justement ce fameux 19.03.1962. L’auteur, anonyme d’ailleurs, de cet article parle d’une date «infamante». Quelle est votre réaction ?».

Réponse : «Cet article est non seulement anonyme mais d’une très grande violence. Cette date du 19.03.1962 correspond au cessez-le-feu. Les négociateurs français et algériens s’étaient réunis depuis 10 jours dans la ville d’Evian pour essayer de trouver une solution de paix. Ils ont fini par la trouver le 18 mars. Ils ont signé ce texte de 93 pages qu’on appelle les accords d’Evian et qui prévoyait en préambule que le lendemain, à midi, , donc le 19 mars, débuterait le cessez-le-feu. Des deux côtés, les armes cesseraient de tirer. Le fait est que ce cessez-le-feu a été largement respecté par les deux parties. Le problème, c’est qu’il y a eu une 3ème partie qui est venue mettre la pagaille, à savoir les tueurs de l’OAS. Donc, ces centaines, ces quelques milliers d’hommes, pieds noirs et militaires français, ont refusé la paix, ils ont refusé que cesse cette guerre qui durait depuis 7 ans et demi…En fait depuis 50 ans, cette date du 19 mars est une espèce d’épîne qui est restée en travers de la gorge des nostalgiques de l’Algérie française et de leurs héritiers. Ce texte qui est paru dans le journal municipal de Béziers, est une caricature de ce discours qu’on entend depuis 50 ans qui est, sous couvert de rappeler les exactions qui ont eu lieu après le cessez-le-feu, une façon de contester (50 ans après !) l’indépendance de l’Algérie. En fait ce texte fait partie de ce discours qui continue, de façon complètement anachronique, à pleurer la perte de l’Algérie française et à regretter l’ancien temps, celui de l’empire colonial français.»…    .(http ://www.envieabeziers.info/micros-ondes/97-entretien-avec-pierre-daum ).

Le 27.03.2015, P. Daum accorde un entretien à Adlene Meddi du quotidien algérien «El Watan» intitulé «La majorité des harkis n’a pas quitté l‘Algérie», autour de son «enquête» effectuée en Algérie ; article repris par «Algeria-Watch». (http ://www.elwatan.com//une/la-majorite-des-harkis-n-a-pas-quitte-l-algerie-27-03-2015-290886_108.php ).

Le 29.03.2015, P. Daum est interviewé par le journaliste algérien, Khaled de «Echorouk news», à propos des Harkis. (https://www.youtube.com/watch?v=2uLvesjcn74%20).

BIBLIOGRAPHIE :

«Immigrés de force. Les travailleurs indochinois en France : 1939-1952»

Ed. Actes-Sud, 18.05.2009, préfacé par Gilles Manceron. Sous la direction de F. Besnaci-Lancou et la participation de J-J. Jordi, G. Manceron, Abderahmen Moumen, Yann Sciodo-Zurcher est publié ;

«Des vies. 62 enfants de harkis racontent»

Ed. de l’Atelier, 25.02.2010.

«Ni valise ni cercueil, les Pieds-Noirs restés en Algérie après l’indépendance»

préface de B. Stora (http ://ldh-toulon.net/ni-valise-ni-cercueil-de-Pierre.html ) Ed. Solin, Actes Sud, Arles, 14.01.2012.

 «Il n’y a pas une mémoire, mais des mémoires»

Ed. L’Harmattan, 23.09.2014 : cet ouvrage collectif reproduit en intégralité les actes des tables rondes organisées lors du 1er forum des écrivains, du 27 au 29.10.2012.

«Le dernier tabou» -Les «Harkis» restés en Algérie après l’indépendance-»

Ed. Actes Sud, 02.04.2015.-(*) Cyrulnik Boris né le 26.07.1937 à Bordeaux. D’origine juive. Psychiatre et psychanalyste.

Retour DELENCLOS Michel. Chercheur en histoire. Biographe.

«Les biographies sont des visages de l’Histoire».

Additif en date du 1 avril 2015 De Manuel Gomez

http://magoturf.over-blog.com/2015/04/harkis-pierre-daum-au-service-du-negationnisme-de-l-etat-algerien.html

21 mars 2015

DE TERRORISME… ET DE MENTEURS DE L’ALGÉRIE ET DE LA FRANCE

Article transmis par Nobeline

NE LAISSEZ PLUS LES POLITIQUES QUI NOUS DIRIGENT NOUS MENTIR.

Depuis les assassinats chez Charlie hebdo, en plein cœur de Paris, l’équipe socialiste au pouvoir et le reste de la classe politique de toutes les couleurs - sauf bleu marine - se battent pour être horrifiés à qui mieux-mieux par les actes odieux, lâches et on en passe.

Ça a commencé par la marche tragi-comique du président français faisant appel, le 11 janvier à l’internationale offuscation de pays dits « amis », atterrés par ces attentats.

Comme si, eux aussi, pour la première fois, vivaient pareille situation. Même, les commanditaires de ces « terrorismes » y allaient de leur larme à l’œil et, s’ils n’étaient pas présents, envoyaient leur plus sincères condoléances à la France.

Si l’heure n’était pas si grave, nous pourrions rire de leurs mensonges.

Sauf que… Aujourd’hui, le mot terrorisme n’a plus sa place dans le vocabulaire employé par ces chefs ou ex-chefs d’État et, encore bien moins, dans celui de nos gouvernants actuels français.

Cette guerre, d’abord larvée et, aujourd’hui, ouvertement déclarée par l’islam, ne date pas des dernières pluies. Elle est menée par les ennemis de l’Occident en général et de la France, en premier lieu. Puisque c’est France qui nous intéresse et les mensonges éhontés des UMPS et consorts.

En France, donc, nous avons affaire à des ennemis et non plus à des terroristes. A l’instar de la Syrie, l’Irak ou la Lybie, ces gens-là, qu’ils s’appellent  l’IE ou le Djihad ou El Qaïda,  nous livrent une guerre sans merci. Encore faut-il que la classe politique, dite républicaine, ose le dire.

A la veille d’un scrutin où les socialistes et les autres s’en prennent frénétiquement au Front National qui ne cesse de nous mettre en garde contre le danger islamique,  ils veulent nous faire croire qu’une loi donnant plus de pouvoir aux services secrets - avec l’accord préalable de Sarkozy, interrogé par un media TV- mettra la France hors de danger des ennemis musulmans antifrançais.

Nous comprenons que, selon eux, les services secrets français n’auraient pas, correctement, accompli leur travail.

Il n’y a pas plus grand mensonge. Plus grand enfumage. Plus grande escroquerie.

Ce sont les chefs d’état qui se sont succédé depuis De Gaulle et, pour la période qui nous intéresse, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, aujourd’hui, qui décidaient et décident, encore, de l’action à mener. Avec un peu plus d’hypocrisie de la part de Mitterrand qui « ne voulait pas savoir » pour n’être pas impliqué – surtout après le scandale du Raimbow Warrior mais qui était, toujours, parfaitement informé des actions de ces services.

Pourquoi les mensonges de ces présidents sur les prétendus « actes de terrorisme » nous intéressent-ils, aujourd’hui ? Nous y venons.

Souvenez-vous des années 80/90. La France connaissait ses tous premiers attentats islamiques sur son sol.

En 1982, ils étaient attribués à un certain Abou Nidal qui avait assassiné, rue des Rosiers, les clients Juifs d’un restaurant parisien.

Cet Abou Nidal, n’était autre qu’un dissident de l’OLP de Yasser Arafat, chef historique du Fatah révolutionnaire. Mais… un Arafat qui avançait, main dans la main, avec la France et ses services secrets. Et la France se disait l’amie d’Israël !

En lieu et place d’éliminer cet assassin, par tous les moyens,  la France a préféré faire un « deal » avec lui : « Tu ne touches plus à la France et on arrête la traque contre toi ». Et oui. La France se couchait déjà.

C’est ce qui s’est passé. Abou Nidal n’a plus commis d’attentats en France. Ce sont, bien entendu, les services secrets français qui ont été chargés des tractations avec le « terroriste » par l’intermédiaire de l’autre « terroriste », Arafat.

Oui, en France « on » a des préférences en matière de terroristes. Vous l’allez voir. À cette époque, elle est loin d’en avoir fini avec ses ennemis musulmans en général et les algériens en particulier.

Alors que l’Algérie est en plein chaos, le FLN ayant annulé les élections donnant gagnant le FIS (Front Islamique du Salut), apparait un GIA (Groupe Islamique Armé) sur la scène « terroriste » ! Ce GIA dirigé, entre autre, par Djamel Zitouni, de triste mémoire pour les Français, qui n’oublient pas, eux, les attentats dont ils ont été victimes, en France.

Le GIA déclare la guerre à la France qu’il accuse de soutenir le régime algérien.

Tout commence, le 24 décembre, par le détournement de l’Airbus d’Air France à Alger et de l’issue que l’on connait sur l’aéroport de Marseille au cours duquel le GIGN tue quatre « terroristes » du GIA.  Lors de ce détournement, déjà, les services secrets français, s’aperçoivent que le gouvernement algérien ment à nos officiels et en informent Chirac. Si le gouvernement algérien ment, c’est qu’il veut protéger « ses » terroristes. Et, donc, les Français en déduisent que le GIA, le FLN (l’Etat algérien) et le DRS (Services secrets algériens) ne sont qu’une même et unique organisation. Le GIA c’est le gouvernement algérien. Mais ils n’en ont pas la preuve formelle.

Deux jours plus tard, le 28 décembre, en riposte à l’action du GIGN à Marseille, ce même GIA assassine, à Tizi-Ouzou, quatre prêtres dont trois sont français.

Mais le GIA déplace son terrain d’action en France et la valse des attentats qu’il commet ne va plus s’arrêter entre juillet et octobre 1995 dont le plus meurtrier reste celui du RER Saint Michel.

En mars 1996, le GIA frappe à nouveau la France, à Thibhirine, en assassinant les moines trappistes dont on ne retrouvera que les têtes.

Nos services secrets et nos diplomates sont interdits  d’enquête en Algérie. Ils sont priés de rester hors du territoire et n’ont que très peu d’information de la part des algériens, tant du DRS que des dirigeants. Pire, ils sont conduits vers une fausse piste.

Cette affaire algérienne vient confirmer les doutes de nos services secrets (2) .

Ils acquièrent, alors, la certitude que le GIA est protégé par les algériens. Mais Chirac ne veut pas affronter Zeroual et risquer de nuire aux « relations » franco-algériennes.

Ce n’est plus un secret pour personne et surtout pas pour nos chefs d’État. L’Algérie est impliquée dans les attentats qui sont imputés à un GIA que le DRS et l’Etat ont eux-mêmes dirigé en sous-main.

D’anciens agents du DRS algérien viendront, d’ailleurs, en témoigner dans un reportage diffusé en 2002, sur la chaine Canal+ (1).

Quel que soit le résultat des urnes en ce dimanche 22 mars 2015, vous aurez élu des menteurs. Qu’ils soient de droite ou de gauche. Qu’ils se disent plus-républicains-que-le-Front national. Ils nous mentent.

Il faudra bien, un jour, qu’ils expliquent aux Français moyens que nous sommes, pourquoi nos dirigeants passés et présents témoignent tant d’amour à l’Algérie de Bouteflika et sa noria FLN, depuis 53 ans et couvrent, sans vergogne, leurs attentats.

Ils devront nous dire pour quelles raisons, sachant que cet état antifrançais a fomenté les pires assassinats post-Algérie Française sur notre sol, ils continuent à favoriser l’immigration algérienne jusqu’à en héberger plus de huit millions (8.000.000) à ce jour.

Et, surtout, qu’ils arrêtent de seriner, qu’ils mettent tout en œuvre pour faire  la guerre aux terroristes, ces ennemis de la France, quand ils continuent de traiter avec les mêmes dirigeants algériens qui ont tué en France en leur offrant toujours plus de visas.

La gauche et la droite françaises (dites républicaines !) de toutes les couleurs de l’arc en ciel, sauf bleu marine, nous prennent pour des veaux. Ils nous mentent. Et ils ont le toupet de demander qu’on vote pour eux !

(1)    Voir le documentaire de Canal +

(2)     Les tueurs de la République de Vincent Nouzille – Fayard - 2015

Nobeline

21 mars 2015

NOTRE DAME DE SANTA CRUZ EN FRANCE

(Quelques photos de pèlerinages ici)

C'est en 1965 que la statue de la Vierge de Santa Cruz a été "rapatriée" à Nîmes, au Mas de Mingue. Pour ce cinquantenaire  j'ai écrit un texte qui fait l'historique de la Sainte Patronne des Oraniens.

Jean-Paul Ruiz

     En mil-huit cent quarante-neuf, fin de l'automne,
     À Oran, le choléra fait d'atroces ravages,
     Décime la population, chaque jour le glas sonne
     Pour des défunts victimes d'un malheur d'un autre âge.
     Les autorités impuissantes devant ce fléau,
     Pétrifiées, ne savent plus à quel saint se vouer.
     Le Général Pélissier pose ses yeux là-haut
     Vers le fort de Santa Cruz et lance de plein fouet
     À l'Abbé Suchet* : "Foutez-moi une vierge 
     Au sommet de cette montagne, faites une procession".
     Alors une bonne  partie de la population,
     Le clergé en tête, avec icones et cierges,
     Arpente en priant les sommets de la colline.
     Sainte-Marie, très sensible à cette grande dévotion,
     Demande aux Cieux de déverser une pluie divine
     Sur cette malheureuse ville en pleine désolation.
     Cette eau tant attendue va nettoyer la ville
     Et éradiquer les miasmes de ce mal mortel
     Qui aura été le plus dangereux des périls
     Pour ceux qui viennent de vivre une période si cruelle.
     Notre-Dame du Salut, notre chère Mère salvatrice
     Devient Vierge de Santa Cruz depuis ce miracle.
     Après l'exode, elle reste notre Mère protectrice,
     Celle qui nous aide à franchir bon nombre d'obstacles.
     Bertrand Lacaste, l'Évêque du diocèse d'Oranie,
     Fut des nôtres, nous les factieux, rebelles forcenés.
     Il nous savait victimes d'une infâme tyrannie.
     Le pouvoir nous avait trahis puis condamnés.
     Il devient l'Évêque du "diocèse de la dispersion"
     Pour ses fidèles qui ont été disséminés
     Un peu partout en France, sans commisération.
     Ils sont déboussolés, brisés, déracinés.
     Orphelins de leur Vierge, ils sont un peu amers.
     La faire venir en France, bâtir un sanctuaire ...
     De pieux Oraniens, opiniâtres et volontaires
     Ont été exaucés de leur vœu le plus cher.
     Grâce à leur dévouement, depuis près de cinquante ans,
     Les Oraniens possèdent un lieu de pèlerinage.
     C'est inutile de dire combien ils sont contents.
     Tout comme là-bas à Oran, ils peuvent rendre hommage
     À leur Sainte Patronne, au Mas de Mingue, à Nîmes.
     Ce lieu de retrouvailles et de recueillement,
     C'est grâce aux donateurs, bienfaiteurs anonymes,
     Aux nombreux bénévoles, à leur acharnement,
     Que la vitalité de ce lieu se perpétue.
     Bien sûr, le point d'orgue c'est la fête de l'Ascension
     Où tant de pieds-noirs, pour ce jour tant attendu,
     Marquent leur dévotion et suivent la procession.
     Ce pèlerinage est l'un des plus important
     Qui existe en France et l'un des plus exaltant.
     Venus de tous horizons, cette foule de pieds-noirs,
     Avec une grande ferveur, célèbre cette fête chrétienne.
     Jour de vénération et aussi de la mémoire
     Pour nos morts restés là-bas en terre algérienne.
     Journée de retrouvailles, combien ils sont heureux
     De rencontrer des amis ou des connaissances,
     Certains perdus de vue depuis l'exode douloureux.
     Journée de l'amitié et de réjouissance.
 
Jean-Paul Ruiz le 21/03/2015
 
*Abbé Suchet, Vicaire général et aumônier militaire.
 
Avec mes plus vifs remerciements à tous ceux qui se sont investis sans compter pour que le vœu pieux des Oraniens, faire venir notre Vierge en France, bâtir un sanctuaire, se concrétise et se pérennise. Impossible de tous les nommer, mais je me dois de citer, d'abord à titre posthume, Monseigneur Bertrand Lacaste et le Chanoine Vincent Caparros, ensuite Antoine Candéla et Antoine Roca les précurseurs
de la création de l'Association Nationale des Amis de Notre-Dame de Santa Cruz dont le président actuel est Michel Pérez.
Je n'oublie pas Monsieur Denis qui a cédé généreusement le terrain sur lequel a été bâti le sanctuaire (acte de vente pour 1 franc symbolique).
J.P.R.

Retour Poèmes.

20 mars 2015

NOSTALGIE

Article transmis par Nobeline

Connaissez-vous des FSE nés en Algérie française, tristes, mélancoliques ou ayant le mal du pays (surtout, tel qu’il est devenu aujourd’hui) ? Non.

Connaissez-vous des FSE nés en Algérie Française en colère contre les gouvernants français ? Oui. Partout. Même ceux qui ont refusé la France comme terre d’exil et qui ne vivent pas le quotidien qui nous est imposé par ces gouvernements de gauche.

Nostalgie : définition dictionnaire français

(1) - tristesse due à l'éloignement de son pays natal, regret pour le passé  

(2) - regret, mélancolie, tristesse, spleen, mal de vivre, mal du pays  

Valls s’est, encore ce week-end, illustré par des paroles dangereuses – il n’en finit pas, on a eu l’apartheid, le ghetto et, maintenant, la nostalgie de l’Algérie française ! - À Valls, donc, nous répondrons que la nostalgie n’est plus ce qu’elle était. Il faudra en changer la définition ou alors reconnaître, une fois pour toutes, que les Français d’Algérie ne sont pas des nostalgiques. Mais qu’ils continuent, oui, d’être très en colère contre les dirigeants de ce pays depuis De gaulle et, surtout, contre ce dernier président et son premier ministre.

Parce qu’ils refusent de rétablir la vérité dans l’histoire de la guerre d’Algérie. Parce qu’ils veulent préserver, à tout prix, les immigrés musulmans et, en particulier, ceux venus d’Algérie.

Ainsi donc, nous, FSE de l’Algérie française, nous ne devons pas dire la vérité pour qu’ils puissent, eux, continuer de la transformer de la manière la plus mensongère.

Mais quelle mouche l’a piqué à Valls ?

C’est Robert Ménard, le maire de Béziers. FSE, né à Oran, Ménard n’a pas froid aux yeux et il a défié le Valls et toute sa clique de socialo-communistes en débaptisant une rue à la gloire des communistes et des algériens contre une autre dédiée à un valeureux soldat français. Et tout ça, devant une assemblée de deux mille personnes venues spécialement pour l’occasion.

Va y avoir une fatwa sur Robert Ménard, c’est sûr ! Mais ce ne seront pas les islamistes qui la lanceront, ils ont été devancés par nos gauchistes patentés, accrochés à leurs mensonges comme une arapède à son rocher.

En effet, les voies dans nos villes et nos villages peuvent se parer de la fausse information qui tend à imposer la fin de la guerre d’Algérie au 19 mars 1962 quand nous savons, pour l’avoir vécu et les militaires du contingent aussi, que, jusqu’en 1963, la France étant toujours là-bas, les assassinats et les enlèvements de Français par les algériens, ont redoublé pendant cette période.

Ce que ces gouvernants ne disent pas, par contre, c’est qu’ils ont refusé de protéger les vivants et ont refusé de rechercher les disparus – certainement vivants encore à ce moment-là et qu’ils refusent toujours de reconnaître qu’ils nous ont abandonnés aux terroristes algériens qui s’en sont donnés à cœur joie, massacrant tous ceux qui pouvaient avoir un quelconque rapport à la France, fut-ce seulement le teint de leur peau.

Donc, pour ces gens de gauche, que fleurissent, dans les villes et villages de France, des rues aux noms des terroristes FLN, ne les dérangent pas ; au contraire, ils encouragent les municipalités à le faire. Ce matin, encore, le ministre de Valls, Cazeneuve, ne vient-il pas de dire avec le plus grand sérieux : « Il faut rester dans la mémoire de ceux qui sont tombés sous le feu des terroristes ».

Mais pas nous ! Nous, on n’a pas le droit de rester dans la mémoire de ceux qui sont tombés en Algérie. Parce que nos morts n’ont pas de mémoire. Ils étaient vides, ils étaient creux. Ils sont morts, point final. Il est vrai que nos morts ne sont pas tous tombés sous le feu…, ils sont, plus souvent, tombés sous les couteaux des terroristes égorgeurs. Sous leurs bombes, aussi. Et ces terroristes-là, sont devenus des héros pour Valls et compagnie. Au point qu’on baptise même des rues de France à leur nom.

A l’inverse les combattants de l’armée française et les civils qui ont perdu la vie en Algérie française doivent tomber dans l’oubli. Ils dérangent ces messieurs, aujourd’hui, vous comprenez !

Et on ne devrait pas en ressentir de colère…  Pfff ! Nous ne sommes que d’odieux nostalgiques, dangereux fouteurs de merde, qu’ils disent.

De même, quand on entend le franco-espagnol, Valls, né en août 1962 dans sa Barcelone catalane, nous donner des leçons de patriotisme français, ça nous fait grincer des dents. Il a dit, lors de son déplacement très médiatique à Saint-Brieuc, que :

«La nostalgie de l'Algérie française n'apporte rien de bon». «Le FN n'aime pas la France, c'est rance, c'est triste ».

Parce que, selon lui, nous aurions eu besoin du Front National pour nous dicter ce que nous devons penser ou faire, depuis 53 ans ? À moins qu’il n’ait voulu dire que ce sont les FSE, Français d’Algérie de Souche Européenne, qui sont rances et tristes ?

Alors, on répond à ce catalan, qu’il était encore dans le ventre de sa mère quand nous étions en train de nous faire égorger et depuis huit ans, par les terroristes algériens du FLN et ses acolytes de gauche qui leur fournissaient armes, bombes et argent. On lui rappellera, aussi, que de l’Algérie et de la politique arabe de la France, il n’aura appris d’autre que ce que son mentor, Rocard, porteur de valises, lui aura enseigné. Et plus pro arabe que Rocard, tu meurs !

Quant à la nostalgie qu’il nous prête, on lui conseillera de se renseigner sur le nombre d’espagnols nostalgiques du régime du Caudillo, ils sont légion ; ou encore, la nostalgie de ses frères catalans entrés en rébellion et qui finiront par obtenir leur sortie de l’Espagne dont ils ne veulent plus.

Comment voulez-vous que les Français d’Algérie, fidèles à la France et patriotes au point de perdre la vie pour elle, puissent accepter les paroles de cet énergumène, devenu Français il y a, à peine, 30 ans, quand nous étions, depuis quatre à cinq générations, des Français vivant en Algérie ?

Au nom de quoi, cet immigré espagnol, devrait avoir le droit de dénigrer un valeureux soldat français, décoré de la plus haute distinction par un président de la République française ?

Parce que cette gauche arabisante et déjà soumise à l’islam, ne retiendrait, de Hélie Denoix de Saint Marc, qu’un partisan de l’OAS. OAS qui, d’ailleurs, combattit plus De gaulle et ses barbouzes que les arabes du FLN. Pour les lecteurs qui ne connaissent pas l’histoire de la guerre d’Algérie, l’OAS a vu le jour en avril 1961 quand les terroristes du FLN frappaient la France et les européens français, depuis 1954, c’est tout dire.

Hélie de Saint Marc, puisque c’est de lui dont il est question, fut un résistant de la première heure. C’était en 1941 dans la région bordelaise. Dénoncé à la frontière espagnole (tiens !) il est fait prisonnier et déporté au camp de Buchenwald où il fut retrouvé, mourant et amnésique, par les américains venus les délivrer.

Dans la Légion Étrangère, il s’est honoré sur tous les fronts où la France a livré bataille et principalement en Indochine et en Algérie. Il s’est couvert de gloire et, pour cette raison, a été fait Grand-Croix de la Légion d’honneur par Sarkozy à l’âge de 89 ans.

Mais, ces bienpensants de gauche tous unis, ne veulent voir en cet Homme courageux, que son ralliement au putsch des généraux, refusant les ordres de De Gaulle qui avait ordonné l’abandon des Harkis. Et c’est pour sauver ses hommes, tous musulmans, pour ne pas les laisser aux mains des tortionnaires égorgeurs du FLN à qui De Gaulle les livrait, qu’il a été condamné à la réclusion par le grand général, pour désobéissance.

Valls et consorts sont-ils, à ce point, antifrançais qu’ils renient ceux dont les faits d’armes les ont honorés au combat portant haut la bannière bleu blanc rouge contre l’ennemi ?

La gauche, communiste et socialiste, a toujours combattu la France. Ces gens ne cesseront que lorsqu’ils y auront mis les arabes au pouvoir.

Et nous les FSE, des arabes, nous avons eu notre content. Mais voilà, ce qui gêne considérablement ces politiques de gauche, c’est que nos compatriotes métropolitains en ont assez, eux aussi. Ce sont les sondages qui le disent. Croyez-le, ils nous ont largement dépassés dans le rejet de l’islamisme et de la dhimmitude de nos dirigeants.

Que voilà une belle campagne électorale ! Pour une fois, on n’appelle pas les rapatriés à la rescousse pour gonfler les urnes. Ils nous disent, sans détour : « on ne vous aime pas ! ». Bien reçu, 5/5.

À notre tour nous leur répondons : « vous n’aurez pas nos voix ».

Pour finir, nous dirons :

À Cazeneuve, que la mémoire de nos morts ne nous a jamais quittés. Et que nous continuerons de les honorer tant qu’il nous restera un souffle de vie ;

Au premier ministre, que sa politique ressemble plus à celle de Franco qu’à celle d’un bon citoyen français républicain ET démocrate. Au lieu de considérer tous les citoyens, comme des Français à part entière, il nous considère comme des Français entièrement à part.

Qu’il retourne donc en Espagne. Il pourra s’y illustrer en Catalogne. Ils ont sûrement besoin de gens comme lui puisqu’il a réussi l’exploit de diriger, un temps, estos cornudos de franceses comme nous appellent les Espagnols.

Nobeline.

17 mars 2015

POUR L’HONNEUR D’UN COMMANDANT

Article transmis par JC Castano

« L’Honneur est-il dans l’obéissance absolue au pouvoir légal, ou dans le refus d’abandonner des populations qui allaient être massacrées à cause de nous ? J’ai choisi selon ma conscience. J’ai accepté de tout perdre, et j’ai tout  perdu. (…) Je connais des réussites qui me font vomir. J’ai échoué, mais l’homme au fond de moi a été vivifié » (Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc - « L’aventure et l’espérance »)

De la Côte d’Azur à Grenoble, des Landes à Perpignan, ils étaient venus, nombreux, ces Français d’Algérie, en dépit de l’âge et de la fatigue, orphelins de leur terre natale, exilés sans retour, pour honorer la mémoire d’un soldat de légende et exprimer leur gratitude et leur soutien à un Maire courageux.

A leurs côtés, unis dans une même ardeur patriotique, un foisonnement de bérets rouges et verts et des panoplies de décorations « outrageantes » qu’arboraient fièrement parachutistes et légionnaires, héros d’Indochine et d’Algérie.

Comme jadis, « là-bas », ils s’étaient retrouvés, côte à côte, avec quelques rides en plus et une pointe de nostalgie. Ces hommes aux bérets vert et rouge, les Pieds-Noirs ne les avaient pas oubliés. Ils n’avaient pas oublié cette magnifique armée d’Afrique qui avait rayonné aux quatre coins du globe et que l’on avait sacrifiée pour satisfaire aux exigences d’un homme miné par la rancune et l’ambition.

On brandissait les banderoles, on exhibait les pancartes dénonçant l’ignominie du « cessez-le-feu » du 19 mars 1962 qui évoquait le malheur, la mort, les disparitions, le déracinement et la ruine. Ces Français lâchés dans la rue faisaient masse. C’étaient ces mêmes Français dont les aînés, en 1942, avaient rendu à la France sa fierté et son armée. Ils distillaient un patriotisme plein de faconde et de sincérité. Ils se sentaient plus Français que les Français vieillis de la Métropole. Les « Américains d’Afrique », si décriés durant la guerre d’Algérie, c’étaient eux !

A une centaine de mètres de là, encadrés de drapeaux communistes et algérien, toute honte bue, une centaine de braillards hurlaient leur désapprobation et leur haine de la France. En dépit des décibels de leur sono éructant un fiel nauséabond, à aucun moment ils ne furent en mesure de perturber le bon déroulement de la cérémonie que les filles du Commandant de Saint-Marc, par la dignité et la qualité de leurs témoignages, avaient  placé sur orbite. Pointant du doigt les agitateurs, Robert MENARD s’écria :

« Je le dis à l’adresse de ceux qui s’agitent là-bas, plein d’une haine titubante, enveloppés dans de vieux mensonges qui s’effilochent : Le communisme est mort et ses derniers militants sont des spectres errant dans le dédale de leur rancœur et de leur ignorance. Ils ont voulu hier l’Algérie algérienne, ils ne veulent pas aujourd’hui de la France française. La traîtrise est leur patrie. Nos victoires leur châtiment. »

A cet instant nous crûmes revivre cet épisode de la Révolution française quand dans un discours qui marqua l’Histoire, Alphonse de Lamartine s’était opposé, le 25 février 1848, à l’Hôte-de-Ville de Paris, à ceux qui ne voulaient pas du drapeau tricolore :

« Le drapeau rouge que vous nous rapportez n’a jamais fait que le tour du Champ-de-Mars, traîné dans le sang du peuple en 91 et 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie ! »

Dans un silence religieux que les cris d’orfraie n’arrivaient pas à perturber, Robert Menard poursuivit :

 « Faut-il le redire aux révisionnistes de tout poil, la présence française en Algérie, ce sont des ports, des aéroports, des routes, des écoles, des hôpitaux. Ce sont des marais asséchés, des maladies éradiquées. Mais aussi du soleil sur la peau, des éclats de rire sur les plages, des filles à la peau suave, un ciel comme il n’en existe nulle part ailleurs. L’Algérie, disait ma mère, c’est notre paradis à nous, ce paradis qu’on nous a enlevé, ce paradis qui hante, toujours, plus de cinquante ans plus tard, nos cœurs et nos mémoires. Après nous avoir pris notre pays, certains voudraient maintenant nous priver de nos souvenirs. Et nous faire croire que les combats ont cessé le jour où des traîtres signaient un cessez-le-feu qui n’était rien d’autre qu’un lâche abandon, un vil renoncement. Demandez aux Algérois de la rue d’Isly ! Demandez aux Oranais du 5 juillet ! Demandez aux milliers, aux dizaines de milliers de harkis ! Demandez à nos martyrs ! Demandez-leur ce que furent les jours, les semaines, les mois qui ont suivi cette véritable capitulation ! On voudrait les faire disparaître une seconde fois ! On voudrait les oublier, les nier. »

L’émotion, la colère et la foi précipitaient ses petites phrases qui arrachaient des larmes à l’assistance. Puis il lança son Credo :

« Il y a 50 ans, je m’en souviens, vous vous en souvenez, nous tapions sur des casseroles en scandant « Al-gé- rie fran-çaise ». Il faudrait aujourd’hui, avec la même ardeur, avec la même détermination, dire non à cette France métissée qu’on nous promet, qu’on nous annonce, qu’on nous vante. Dire non à cette France multiculturelle qu’on nous impose. Mais dire oui à une France fière d’elle-même, de son histoire, de ses racines judéo-chrétiennes. Cette France que pieds- noirs et harkis ont admirablement incarnée, cette France pour laquelle un Hélie de Saint Marc s’est battu pendant la résistance, en Indochine et en Algérie. Cette France que nous voulons transmettre, intacte, à nos enfants.  Alors, pour Hélie de Saint Marc, pour tous ceux qui sont morts en Algérie, persuadés que nous étions en France, que nous nous battions pour la France, pour tous ceux qui l’ont quittée, définitivement orphelins d’une partie d’eux-mêmes, je voudrais avant que nous entonnions « Le chant des Africains », je voudrais, en votre nom à tous, je le sais, dire, redire, répéter ce qui est notre viatique, notre credo, notre passé et, je l’espère, notre avenir : « Vive la France », « Vive la France française ! ».

      Un tonnerre d’applaudissements lui succéda et des cris de soutien et d’espérance fusèrent de la foule.

      Alors, les premières notes du « chant des Africains » s’égrenèrent et des milliers de voix la relayèrent. Des chœurs incohérents flottèrent au-dessus des têtes comme des oriflammes balancés par le vent et de la clameur émue et transcendée, s’élevait, poignant, superbe, l’hymne des Africains qui élève les héros jusqu’au cœur des dieux et les transmute en forces universelles gravées dans le pathétique comme une prière cadencée par un rythme solennel.

      Comme sur des ailes, portées par ces larges voix, il semblait que les âmes de tous ceux qui avaient payé de leur vie la rançon de cette guerre, quittaient leur tertre et s’élevaient jusqu’à Dieu, jusqu’à l’immortel esprit des choses.

      Un symbole, voilà ce qui demeurera… et des souvenirs plein les yeux. En quittant ces lieux, nous savions qu’ils resteraient à jamais vivants dans notre mémoire, que les vagues avec le temps murmureraient longtemps autour de ces souvenirs-là. Dans les tempêtes elles bondiraient comme pour venir lécher leurs pieds, ou les matins de printemps, quand les voiles blanches se déploieraient et que l’hirondelle arriverait d’au-delà des mers, longues et douces, elles leur apporteraient la volupté mélancolique des horizons et la caresse des larges brises. Et les jours ainsi s’écoulant, pendant que les flots de la grève natale iraient se balançant toujours entre leur berceau et leur tombeau, le cœur d’Elie Denoix de Saint-Marc, celui de ses fidèles soldats, de ces milliers de martyrs devenu froid, lentement, s’éparpillerait dans le néant, au rythme sans fin de cette musique éternelle.

 

José CASTANO

*Pour l’anecdote :

Une jeune femme d’une trentaine d’années, nullement au fait des signes distinctifs inhérents  aux unités régimentaires, demanda, curieuse à son voisin : « Que signifient les bérets rouges ? ». Celui-ci prit soin de combler cette lacune… Puis, elle réitéra : « Que signifient les bérets verts ? » De la même façon, son voisin s’exécuta. Et la jeune femme de formuler, alors, une nouvelle demande en promenant son regard dans toutes les directions : « Je cherche mon beau-père qui était dans l’OAS ; ils sont où ceux de l’OAS ? » Et son voisin, impassible, de répondre en pointant son doigt dans la direction des bérets vert et rouge : « Là ! »

Cette anecdote m’ayant été rapportée par la maman de cette jeune femme, je garantis sa véracité. JC

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*Discours prononcé lors de l’inauguration de la rue Commandant Denoix de Saint Marc par Rober MENARD

Cliquez sur : Choisir Béziers

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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

Organisée par l’Association Culturelle des Français d’Algérie de MARSEILLE, elle sera donnée par José CASTANO, Samedi 21 Mars à 11h00,  au  Yachting Club de la Pointe Rouge - Port de la Pointe Rouge – 13000 MARSEILLE - Entrée gratuite – Parking -

Un repas (facultatif) –sur place- suivra la conférence

Renseignement et inscription : Andre MOLINES – Tel. 06 22 73 04 05 - 04 86 77 35 14

Courriel : daniellemolines@laposte.net

Compilation de Monsieur-Legionnaire : http://www.monsieur-legionnaire.org/

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