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15 août 2009

REVUE P.N. D'HIER ET D'AUJOURD'HUI

Document transmis par J. F. Paya

LA REVUE PIEDS NOIRS D'HIER ET D'AUJOURD’HUI No 176 JUILLET /AOUT 2009

Publie les éléments de l’enquête de terrain de l"Auteur Jean-François Paya sur massacre du 5 Juillet 62 a Oran ,ses causes et ses conséquences .(sur 4 Pages)
Ce drame fut ponctuellement le jour le plus sanglant de " la Guerre d Algérie" alors qu"elle était virtuellement terminée ( selon la loi le 2 Juillet 62 et non le 19 Mars)

Cet événement a le triste privilège d’être un cas unique dans l"Histoire ou une armée (18000 hommes)
 en place a proximité de ses ressortissants les laisse se faire massacrer et enlever sans intervenir On comprend que ce fait demeure largement occulte p
ar les Camarillas Gaullistes, Gauchistes et FLN et la plus part des medias.

La revue PNHA
 a le mérite d’évoquer l" histoire de ce drame  présenté par un des meilleurs spécialistes témoin et acteur dans ce dossier présent sur le terrain jusqu "en 65 a la base de Mers El Kébir poursuivant son enquête occultée par les autorités 
de l’époque.

Viviane Ezagouri
 
Association des familles de disparus du 5 Juillet 62 a Oran.

Peral
 Roland Colonel (ER)  des GMS en Oranie Membre du cercle Algérianiste de Tarn et Garonne.

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962  

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15 août 2009

USINE DE CIGARETTES "BASTOS" D'ORAN

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CARTONS PUBLICITAIRES

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RETOUR PHOTOS A.F.N.

14 août 2009

PRESENT AU SALON DU SAVOIR FAIRE PN

PIERRE SALAS

En plus de mon livre: IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS, Je vous présenterai mon coffrage aluminium, médaille d'or des techniques nouvelles à GENEVE.

PIERRE SALAS
18 Rue Edouard Bourdet
66100 .PERPIGNAN
TEL : 06 63 53 98 55
MAIL : salas-pierre@bbox.fr

Nouveau brevet          http://www.aluformwork.com


Ancien brevet             http://aluformwork.chez.com




                Ancien ingénieur et directeur de travaux et expert international (ORDINEX), habitant PERPIGNAN, je suis auteur et concepteur de deux brevets relatifs à un coffrage en aluminium polyvalent et destiné aux entreprises du BTP et du Génie civil.Son poids (20 kg/m2) le rend manu portable. De par sa conception et son orthogonalité, il se met automatiquement en place de niveau, d’équerre et d’aplomb et évite ou économise les engins de levage et de manutention. Argument essentiel en pays sinistrés par séismes ou cyclones. Il ne nécessite nullement de main d’œuvre spécialisée et son aspect, après décoffrage, élimine tous les ragréages ainsi que l’emploi d’enduits de rattrapage.
Il résiste à une pression en pied de plus de 7.00 T/m2.
        A la sortie du premier brevet, je l’avais protégé par un brevet Français et Européen PCT, en Espagne, aux USA et au Japon.

Ce brevet a obtenu la médaille de bronze de l’Innovation à BATIMAT PARIS et la médaille d’or des techniques nouvelles au salon des techniques nouvelles à GENEVE.

                L’ayant tout récemment amélioré et modifié, j’ai été contraint de déposer un nouveau brevet en 2002.
Je peux construire n'importe quels éléments en béton, tels que murs, refends, poteaux, poutraison, cloisons de 10 cm, planchers, toitures, mais surtout des moules pour maisons individuelles répétitives ou étages complets d’ appartements en élévation ( immeubles de toute hauteur), par bétonnage en continu en une journée et décoffrage le lendemain ( temps exécution par maison en RDC, après réalisation de l'infrastructure = 2 à 3 jours avec réservations d’ouvertures par mannequins et tuyauteries électrique ou plomberie en attente et noyées dans le béton).
Je peux aussi pour certains pays couler avec ces coffrages des murs en pisé ou en torchis.
                Je recherche des licenciés exclusifs pour tous pays avec de sérieuses références professionnelles ou un ou des partenaires actifs pour son exploitation, en tous pays et surtout là ou la main d’oeuvre n'est pas aguerrie ou inexpérimentée aux techniques du BTP et là où les engins de levage sont dans l'impossibilité de circuler après séismes ou calamités climatiques.

Mon adresse email est : salas-pierre@bbox.fr


Courtoise considération.
Je vous réserverai le chaleureux et amical accueil dont nous avons le secret chez nous.


RETOUR PIERRE SALAS.

8 août 2009

3e SALON DU SAVOIR FAIRE PN

3ème SALON DU SAVOIR FAIRE PIED-NOIR

21, 22 et 23 Août 2009

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide)

66420 - PORT BARCARES

Organisé par l’USDIFRA – Tel. 06.82.22.75.65 – 06.09.78.58.92 –

04.94.33.68.38 – 04.68.86.13.62

e-mail : contact@pied-noir.eu  ou   gabriel.mene@wanadoo.fr

Programme complet en cliquant sur le lien : http://www.pied-noir.eu/

        Entrée gratuite.

CREATION « CELLULE DE VEILLE »

            Que tous ceux qui nous honoreront de leur présence au salon du savoir-faire, viennent en masse s'inscrire au stand de la coalition des rapatriés de toutes tendances ou organisations. Les harkis ou leurs descendants seront les bienvenus.

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dans le cadre du Salon 

Conférence sur la Légion étrangère :

« LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

qui sera donnée par José CASTANO, le Samedi 22 Août, 16h, Mas de l’îlle –

Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) - 66420 - PORT BARCARES –

http://www.nationspresse.info/?p=47070

RETOUR RENDEZ-VOUS.

8 août 2009

IL Y A 47 ANS L'EXIL

Document transmis par José Castano.

*

Une page d’histoire…

IL Y A 47 ANS… L’EXIL

         Il y a 47 ans, nous en étions à verser des larmes de sang… Le cessez-le-feu avait été proclamé le 19 mars, l’ennemi d’hier devint l’interlocuteur privilégié de l’Etat français et ce fut la fin… une fin que nous ne pouvions imaginer ainsi… La fin d’une épopée, la fin d’une civilisation, la fin d’un mythe. C’était pour nous la fin du monde, mais c’était surtout la fin d’un monde… né dans la peine et la souffrance, qui avait vécu dans le bonheur et dans la joie et qui mourrait dans le désordre, la corruption et la haine.

         L’Algérie était devenue un pays sans foi ni loi, où la pitié n’existait plus. Elle était perdue, saccagée, agonisante. Son cœur avait beaucoup trop battu, souffert, espéré, désespéré, à travers des foules dont on réglait les houles, commandait les tempêtes pour des vertiges tricolores. Trop de larmes et trop de sang. Les jardins se taisaient, les rues se vidaient, des bateaux s’en allaient… L’heure de l’arrachement et de la greffe venait de sonner pour tous.

         Une nouvelle fois le drapeau tricolore fut amené ; une nouvelle fois, l’armée française plia bagages poursuivie par les regards de douleur et de mépris et les cris de tous ceux qu’elle abandonnait. Le génocide des harkis commençait…

         Dans le bled –comme en Indochine- les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont là des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de si tôt oublier…

         Ainsi, 132 ans après son épopée, l’Armée d’Afrique disparaissait avec l’Empire qui était sa raison d’être… L’Armée d’Afrique !… Le terme sonnait aujourd’hui comme une outre vide. Il était difficile de le prononcer sans rire… et sans pleurer. Tout s’était passé comme si son destin eût été accompli le jour où la métropole fut libéré par elle et q’elle n’eût plus qu’à disparaître.

         Que ce fut aux aérodromes ou aux ports, le spectacle était le même. Nous attendions des jours et des nuits dont nous ne savions plus le nombre, sous le soleil des midis et les silences de la nuit, parquées comme du bétail, sans ravitaillement, conscients de ce qu’il y avait d’intention de nous punir encore dans ces avions mesurés et ces bateaux refusés.

La Croix Rouge ? Aucune trace… En revanche, les transistors annonçaient qu’à la frontière Algéro Marocaine, près d’Oujda, des camions de la Croix-Rouge internationale avaient été pris en charge par le Croissant Rouge pour venir en aide aux « pauvres réfugiés algériens » qui s’apprêtaient à rentrer chez eux…

         Quand enfin un bateau accostait sur les quais, c’était aussitôt la panique… cependant, qu’à bord, nous ne demandions plus rien. Nous nous affalions, prostrés, et contemplions, silencieux et amers, une dernière fois les contours de notre terre. Nous pensions que nous avions regardé ce paysage maintes et maintes fois, animés d’une confuse espérance d’événements nouveaux, émouvants, romanesques dans notre vie… que nous allions nous en éloigner pour ne plus jamais revenir… qu’il ne s’était rien accompli de miraculeux et que, de cette indifférence de la destinée, notre cœur restait endolori.

         Nous voulions nous imprégner une dernière fois de cette vision qui avait été le cadre de notre enfance, nous souvenir de chaque mot, de chaque geste, pour être enfin dignes de nous envelopper du linceul immuable des choses définitives. Nous entrions en exil par de honteuses poternes, traînant derrière nous, comme un fardeau et un tourment, le manteau d’apparat de nos souvenirs rebrodés de mirages.

         L’Algérie, tant servie, tant chantée, tant aimée ; c’était le passé de bonheur, d’héroïsme et d’espérance, et ce n’était plus, en cet instant tragique, que le désespoir de milliers de cœurs calcinés au fond de milliers de poitrines humaines. Et nous étions seuls, face à l’échec, face au passé et à l’avenir, submergés par la peine et l’amertume, seuls au bord d’un gouffre, au bord du néant où finissent en fin de compte toutes les colères, les rêves et les révoltes des hommes… où se consument les noces stériles de l’amour et de la haine.

Nous attendions l’instant où serait levée l’ancre, celui où l’on sortirait du port, l’instant où, dans la brume et les larmes, s’évanouirait enfin la lumineuse vision de la terre d’Algérie.

         Un barrissement lugubre, le grincement d’une chaîne que l’on remonte et déjà le navire qui déhale lentement. Des femmes pleuraient en silence ; des hommes serraient les poings et les mâchoires… La déchirure de leur âme était profonde ; se cicatrisera-t-elle jamais ?

         Accoudés à la rambarde du navire qui s’éloignait, impassible, sous l’épreuve de la torture, nous dardions nos regards voilés de pleurs vers cette vision magique de l’Algérie, vers les cimes violettes des montagnes. L’horizon de notre beau pays reculait sans cesse au fond de l’espace et du temps et nous sentions approcher le chagrin qui déborde, éclate et se répand comme un fleuve qui a crevé ses digues.

C’était une sourde rumeur grossissante qui semblait nous monter de la poitrine à la gorge, et qui se portait aussi sur la vue qu’elle brouillait un peu plus. Car le fait lui-même n’est presque rien en comparaison de son retentissement : l’arrachement dans la douleur, l’adieu, et la côte qui disparaît… disparaît ; c’est à présent que cela pénètre et opère son ravage !

A la proue du navire, le nez dans la brise, un homme chantait. On entendait faiblement les paroles ; c’était un air lent, nostalgique, déchirant, qui se répétait toujours et qui se prolongeait en mourant, avec des ondulations traînantes : « Hay péna, pénita péna, péna… »    

         Cela s’en allait doux et triste sur la mer, comme dans une âme un souvenir confus qui passe… et les bateaux s’éloignèrent ainsi, accompagnés de sanglots qui leur faisaient la conduite et qu’on eût pris pour la cantilène des chameliers poussant leurs bêtes.

Que de larmes grossirent la Méditerranée ! Que de chagrin emportèrent ces navires !…

         Nous partîmes ainsi, chassés de notre terre, de nos maisons, le cœur broyé par le chagrin, retournant une dernière fois la tête, sur la route de l’exil et, regardant, les larmes aux yeux, pour un dernier adieu, ce qu’avait été notre bonheur, cet adieu qui allumait aux paupières des larmes de sang, cet adieu définitif qu’il nous fallait goûter amèrement et dont le souvenir nous poursuivrait toujours.

         Là-bas, déjà, le jour mourait en flammes au-dessus du cher pays de notre enfance. Un silence profond s’élevait emportant là-haut, tout là-haut, les souvenirs à jamais enfouis, dans la tranquillité des milliers de crépuscule d’été.

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

*

Retour JOSEPH CASTANO.

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31 juillet 2009

SOUTENONS L'ADJUDANT FONTAINE (SUITE)

Lire la lettre du commandant Constantin LIANOS de l’Amicale des Anciens de la Légion étrangère de Marseille à Monsieur Jean-Claude GAUDIN Maire de Marseille 

Une autre lettre au maire de Marseille

Monsieur le Maire,

        Vous avez publiquement, et sur toutes les chaînes des médias, accusé l’Armée qui a déclenché un feu de broussailles après avoir tiré, à balles traçantes, lors des exercices d’entraînement au camp de Carpiagne.

        Connaissant votre affection pour Marseille, vous avez dû avoir très peur en voyant le feu arriver aux portes de la Cité. Très en colère, vous avez demandé lors de ces interviews, une punition exemplaire pour le « contrevenant » qui avait commis « une stupide erreur » en entraînant ses hommes dans cette région à risques en cette période.

        Mais pourquoi crier si fort aujourd'hui contre notre Armée , alors que votre silence complaisant nous a atterrés lorsque, quelques jours plus tôt, le 14 juillet exactement, ce sont des bandes de vos cités dites défavorisées qui ont mis Marseille en feu créant des incendies - quatorze selon La Provence – tout près des habitations et simultanément aux quatre coins de la ville.

        Ces bandes de jeunes ou moins jeunes avaient volontairement mis en péril la vie de vos administrés puisqu’ils avaient jugé important d’allumer leurs incendies près des habitations et leur dessein, à n’en pas douter, était de tuer sans distinction d’âge ou de sexe.

Nous savons tous et vous aussi certainement, que, ce faisant, ils répondaient à un appel, sur Internet, de ces immigrés qui peuplent la France mais la haïssent autant qu’ils haïssent les français.

        Comment se fait-il, qu’après ces violences, autrement plus graves, le premier magistrat que vous êtes, ne se soit pas révolté contre ces hordes de dangereux pyromanes ? Vous aviez pourtant matière à demander aux Chef de l’Etat de sévir avec la plus grande fermeté et à l’Armée, Gardes mobiles et autre CRS, de les déloger manu-militari afin de les traduire devant la justice française.

Vous avez préféré passer sous silence les débordements qui s’étaient déroulés dans votre ville, et « vos médias » se sont contentés d’annoncer le nombre de voitures incendiées dans tout l’hexagone, précisant, comme s’il s’agissait d’une banalité, que le bilan avait été bien supérieur à l’année précédente pour la même occasion. Par contre, ayant trouvé un coupable tout désigné pour "noyer le poisson de la veille", en la personne d’un honnête soldat qui entraînait ses hommes, vous êtes apparu comme par enchantement, drapé dans votre indignation, réclamant réparation à la stupide Armée qui avait osé menacer Marseille. 

        A vous regarder piquer vos colères devant toutes ces caméras qui passaient près de vous, nous en avons eu le sang tout retourné comme on dit chez nous en Provence. Car nous, aussi, nous sommes très en colère ….. Contre vous Monsieur Gaudin. Car nous sommes marseillais et nous aimons Marseille autant, sinon plus, que vous. Et Marseille n'est pas seulement qu'un ramassis de voyous qui sèment la terreur dans Notre ville, Monsieur, elle nous appartient également. Mais il nous semble que vous êtes bien plus zélé à protéger vos délinquants, même s’ils sont des assassins en herbe, qu’à protéger et défendre tous vos administrés. Ne verriez-vous en eux que des voix électorales potentielles qui vous aideraient à préserver votre siège lors des futures consultations qui auront lieu dès les premiers mois de 2010 ?

        Nous vous rappelons que, nous aussi, nous votons. Et nous sommes nombreux à être fatigués de lutter contre cette délinquance qui a envahi notre ville. Nous vivons dans l’insécurité la plus totale à Marseille pendant que vous faites des effets de manches et poussez des coups de gueule pour attirer l’attention des marseillais et des pouvoirs publics contre un homme, un soldat de France, dont le courage et l’honneur ne sont plus à prouver.

        Votre théâtralisme, votre partialité, votre irresponsable attitude, nous font honte. Ces deux affaires ayant eu le même résultat : des incendies, l’un causé volontairement, l’autre accidentellement dans l’exercice d’une profession, il est encore temps que vous en appeliez à l’Etat, aux ministres et à tous les médias pour revenir sur vos déclarations tonitruantes et rétablir la vérité.

        L’adjudant Fontaine, de la Légion étrangère, en entraînant ses hommes aux futurs combats qu’ils livreront contre les ennemis de la France d’abord et de la paix dans le Monde en général n’est pas responsable, SEUL, de cet accident terrible, soit, mais non criminel. Vos protégés, eux, ont provoqué des incendies criminels et vous ne les avez, en aucune manière, condamnés ni poursuivis. Y aurait-il, pour la ville de Marseille que vous représentez, deux sortes d’administrés ? Deux poids, deux mesures ? Des blancs coupables et des immigrés innocents ?

        Nous attendons rapidement votre réponse, Monsieur le Maire.

Nobeline

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la Provence du 15 juillet 2009 

Un de nos compatriotes a eu l’insigne honneur de recevoir une réponse à la lettre ouverte qu’il avait envoyée à J.C Gaudin, suite à l’article paru dans Les Petits échos. Le maire, dans son e-mail, a pris le soin de joindre à son envoi le message qui lui était parvenu ce qui ne laisse pas de doute quant aux questions qui lui étaient posées. Il louvoie le maire de Marseille ! Il sait bien le faire, ça !

Et puisque vous avez décidé de stigmatiser ses immigrés, il vous répond qu’il ne veut pas stigmatiser votre armée, mais comprenez-le comme vous voudrez. Cette réponse est le reflet du personnage, un acteur dramaturge qui aurait eu son rôle dans une comédie de Pagnol s’il ne s’était piqué de politique. C’est à s’y méprendre, une véritable galéjade marseillaise.

En fait, la teneur de son message tient en peu de mots.

« Moi, je fais le canard, mais toi, ne touche pas à mes potes, s’il te plait ! Laisse payer l’Armée et, comme il nous faut un coupable, l’adjudant Fontaine nous fera l’affaire et sera poursuivien justice ! Je persiste et je signe.»

Ah ! Quelle douleur de voir Marseille si mal lotie, vraiment !

LA REPONSE DE GAUDIN

Madame, Monsieur,

        Je fais suite à votre mail concernant l'incendie des quartiers Sud Est de Marseille, par lequel vous m'avez fait part de votre douleur de voir disparaître toute une partie des espaces naturels Marseillais. Ce drame qui trouve sa source dans l'inobservation des plus élémentaires mesures de prévention des incendies nous a tous affecté et a motivé une légitime colère pour tous ceux qui comme moi ont vécu cette nouvelle nuit de cauchemar. La visite du Premier Ministre François FILLON, accompagné des ministres de l'intérieur et de la défense, témoigne de la solidarité nationale qui s'exprime en de pareilles circonstances.

        L'action combinée des Marins Pompiers de Marseille, des Services Municipaux, des Sapeurs Pompiers et des Services de l'Etat a permis d'éviter des pertes humaines ou la destruction de zones d'habitationsentières et je leur adresse toutes mes félicitations et mes remerciements. Au delà, de la mise en cause personnelle du ou des responsables, que la justice ne manquera pas de poursuivre, il faut dès à présent en tirer des leçons pour l'avenir et recréer ces espaces naturels auxquels nous sommes tant attachés.

        Comme l'a annoncé le Premier Ministre, l'armée participera aux travaux de reboisement et de protection de ces espaces meurtris. Sans remettre en cause la nécessité pour notre pays d'organiser sa défense et quelle qu'en soit l'origine, ce drame touche l'ensemble des Marseillais. Il ne doit pas servir à stigmatiser telle ou telle catégorie de personnes, mais plutôt à dénoncer les imprudences et négligences dont nous pouvons tous être les auteurs. La création de pistes DFCI, l'obligation de débroussailler, les respect des règles d'urbanisme et plus largement une prise de conscience générale doivent nous permettre de lutter contre ce fléau qu'est le feu dans la forêt méditerranéenne. Vous remerciant pour votre message et souhaitant ne plus avoir à connaître ce genre de drame, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

Jean-Claude GAUDIN

Maire de Marseille

Vice Président du Sénat 

Document transmis par José Castano.

« Coup de gueule »

Chers amis, chers contacts,

        Avec l’autorisation de l’intéressée, je vous transfère le « coup de gueule » d’une maman dont le fils, sous-officier dans la Légion, est un camarade de l’adjudant FONTAINE, mis en examen pour l’incendie involontaire causé lors d’une séance de tirs.

        L’ancien militaire d’active que je suis ne saurait demeurer indifférent à ce déchaînement de violences verbales proférées par le maire de Marseille à l’endroit de ce sous-officier de retour d’Afghanistan, titulaire de la Médaille Militaire avec 2 citations. Monsieur GAUDIN serait plus inspiré de réserver ses diatribes à la racaille qui sévit impunément dans sa ville et qui, non contente d’avoir transformé bon nombre de quartiers Nord de Marseille en zones de « non droit » où elle règne en maîtresse des lieux, tend désormais à imposer sa loi dans toute la Cité Phocéenne. Et tandis que certains, issus de l’immigration, se plaisent à cracher sur le drapeau tricolore et à conspuer la Marseillaise, d’autres hommes (des vrais, ceux-là), issus également de l’immigration, se préparent avec une réelle abnégation  à guerroyer en Afghanistan, conscients des sacrifices qu’ils devront consentir… et prêts à mourir si la Légion le leur demandait. Et cette déclaration du Colonel – Prince AMILAKVARI, héros de la Légion étrangère, tué à El-Alamein devrait tempérer l’ardeur belliqueuse de nos matamores : « Nous autres, étrangers, n’avons qu’une seule manière de remercier la France pour l’accueil qu’elle nous a réservé : mourir pour elle ! »

        Mesdames et Messieurs les politiques, de grâce, abrégez le tourment de ce sous-officier de Légion. Il serait injuste de le traiter en « paria » alors que ses qualités humaines font l’unanimité de ses pairs. Votre conscience devrait vous désolidariser du Maire de Marseille en refusant de vous corrompre dans ces mêmes contradictions, parce que, pardonnant ou tolérant là des actes de banditisme et condamnant ici une faute accidentelle, elle cesserait d’être conscience pour se faire complice.

        En vous remerciant – José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

        Je suis écœurée par les déclarations de GAUDIN (et la clique de ministres), beaucoup plus prompt à fustiger la Légion Etrangère dans l'éventuelle responsabilité d'un adjudant quant à l'incendie aux portes de Marseille, qu'à rétablir l'ordre parmi les bandes d'immigrés (des jeunes...) qui mettent sa bonne ville, comme bien d'autres partout en France, à feu et à sang au moindre prétexte : 500 voitures incendiées à Marseille, histoire de fêter le 14 juillet. Quotidiennement des bus, des écoles, des commissariats incendiés dans le plus grand silence des médias, et sans aucune sanction des coupables la plupart du temps. Mais quand il s'agit d'exercice d'entraînement dans un camp militaire, on ne perd pas de temps pour sanctionner l'adjudant aussitôt révoqué. Sans vouloir minimiser une éventuelle responsabilité que l'enquête devra déterminer, il convient de préciser que l'adjudant mis en cause est un courageux combattant ayant participé au conflit Afghan, titulaire de la Médaille Militaire avec 2 citations et de la médaille du Courage et du Dévouement pour acte de bravoure dans le civil. Il n'aura droit évidemment à aucune indulgence car il ne fait pas partie des hordes de nos banlieues.

        Quant aux responsabilités qui incombent aussi aux communes de veiller au débroussaillage, aux associations de soi-disant protection de la nature qui s'opposent au tracé de zones coupe-feu, aux mairies qui accordent des permis de construire de complaisance dans des zones à risques, là, l'enquête promet d'être longue… Enfin, petite précision supplémentaire, nos soldats s'entrainent "avec les moyens du bord", c'est à dire, avec un matériel souvent désuet et dépassé, faute de budget. Il faut savoir que nos hommes sont envoyés au casse-pipe sous-équipés, et font pitié, quand ils ne font pas rire les soldats d'autres nationalités engagés avec eux en Afghanistan, ou ailleurs.  FOUTU PAYS QUE CE PAYS DE FRANCE, PAR L'INCURIE DE DIRIGEANTS PRIVILĒGIĒS QUI TIENNENT LE HAUT DU PAVE ET MEPRISENT LES HEROS.

         Furieusement – Monique GAGEAN

Retour JOSEPH CASTANO. 

12 juillet 2009

ORAN AVANT 1962

2 CARTES POSTALES DE CANASTEL

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ORAN 1960.

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ORAN la ville - Santa-Cruz

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ORAN le port vers 1900 vue du marabout.

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Notre Dame de Santa-Cruz, le port et la ville.

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Le front de mer.

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Un coin du jardin municipal.

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Le stade, la ville et Santa-Cruz

2 PHOTOS DE LA FETE DES FLEURS A ORAN LE 13 MAI 1928.

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RETOUR PHOTOS A.F.N. 

 

 

 

9 juillet 2009

UNE PAGE D'HISTOIRE

Document transmis par José Castano.

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Une page d’histoire…

DE  L’ALGERIE  FRANCAISE…

à  LA  FRANCE  ALGERIENNE

« Vous avez voulu acheter la paix au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre » (Winston Churchill)

        Le dimanche 1er juillet 1962, la France vota sur la question de savoir si l’Algérie devait devenir un état indépendant. En répondant « Oui » à cette question, chaque électeur annulait pour sa part l’existence de l’Algérie française et ce fut la somme de ces « Oui » qui réduisit à néant cette Algérie là dont l’existence avait commencé le 5 juillet 1830 lorsque les troupes du général de Bourmont, après avoir débarqué à Sidi-Ferruch, occupèrent la capitale des deys. Le gouvernement français, tel Ponce Pilate se lavait les mains et tournait la page.

        Pays sans nom, sans frontière, sans unité, c’est par la France et dans la France que l’Algérie avait acquis une personnalité, pour la première fois dans l’histoire. C’est par la France qu’elle devint, ce jour, indépendante. A cet instant, elle était devenue celle que Joachim de Bernis dépeignait au compte de Choiseul après qu’elle eût cédé le Canada à l’Angleterre par le traité de Paris en 1763 : « La plus méprisable des nations est aujourd’hui la nôtre, parce qu’elle n’a nulle espèce d’honneur et qu’elle ne songe qu’à l’argent et au repos. Nous sommes à la dernière période de la décadence ».

        De Gaulle avait dit : « Il faut que la France, dans sa masse approuve ce qui vient d’être accompli en son nom » et son art fut de donner à une politique honteuse un caractère de victoire. Il rassura les consciences et trouva une explication pour sauver le prestige national. La France ayant gagné la guerre donnait aux « patriotes » algériens l’indépendance selon la Charte de l’Atlantique, les déclarations des Nations Unies, les droits de l’homme et la vocation généreuse de la France éternelle. La fuite devenait héroïque. La résistance à l’abandon se transformait en crime. Les bons citoyens respirèrent. Puisque « le plus illustre des Français » préconisait le repli sur l’Hexagone, on pouvait le suivre… et c’est ainsi que la France suivit son guide… elle approuva.

        Le peuple français, souvent indifférent, parfois hostile, abusé de surcroît par son gouvernement, venait de livrer une province française à l’ennemi, après que l’armée française eût, en réalité, largement triomphé sur le terrain. Après avoir accueilli avec soulagement et satisfaction la signature des accords d’Evian, la Métropole se réjouissait de cette indépendance de l’Algérie. On y voyait « enfin » la fin d’une guerre impopulaire. Le boulet algérien serait détaché de son corps, les dépenses militaires allaient diminuer considérablement, la prospérité irait croissante et le bien être du peuple serait amélioré de façon radicale !… Le pactole allait pouvoir couler !…

        Il n’y avait plus à cet instant que les ambitions à court terme d’un gouvernement veule, de chefs de partis aveuglés par de maigres illusions, de chefs militaires en quête de nouvelles promotions et d’usuriers aux aguets du bénéfice qu’ils entrevoyaient déjà avec cette masse de « richards » qui leur arrivait de l’autre côté de la Méditerranée … sans oublier que la France allait également être « nettoyée » de tous ces Nord-africains qui, désormais, allaient pouvoir rejoindre un pays « bien à eux ». Quel leurre que tout cela !…

        A cet instant ; qui pensait au propre destin de la France ? Qui voyait aussi loin ? Seul le présent comptait et ce présent reposait uniquement d’une part sur le mépris que nourrissaient les métropolitains vis à vis des Pieds-noirs, d’autre part sur l’intérêt immédiat de leur propre personne, de leur parti politique ou de leurs ambitions. Ils s’imaginaient avoir fait une bonne affaire en mettant fin à une guerre « onéreuse », mais quel avantage illusoire que cela !…

Qui pensait à l’avenir de ses enfants ; de la Nation ? Car en guise de pactole, c’est à un chômage croissant que les Français allaient être réduits et ils allaient également être très vite confrontés à ce que l’on appela dès cette période « La Crise » qui allait inexorablement s’amplifier d’année en année avec l’augmentation sans cesse croissante des matières premières dont la France est si pauvre et si friande, la dépendance vis à vis d’autres nations moins puissantes qu’elle et un flot migratoire de Nord-africains –principalement d’Algériens- qui allait déstabiliser complètement ses institutions.

        En effet, durant l’épisode sanglant de la guerre d’Algérie, le leitmotiv constant des responsables du FLN était que la rébellion se justifiait par le besoin de plus de justice, de bonheur et de liberté pour la « malheureuse » population musulmane… cette même population enivrée durant huit ans de promesses fallacieuses qui dansait –comme lors de ce 5 juillet 1962, à Oran- autour des cadavres éventrés et désarticulés des Européens et qui, quelques semaines plus tard, dansait déjà une toute autre danse en tournant en rond devant un buffet vide… Cette même population, qui, n’obtenant rien des promesses invoquées tout au long de la guerre et réduite  soudain à la famine, émigra avec une mine attristée et des yeux de douleurs, dans cette France qu’elle eût plaisir à humilier et dont elle persécuta avec délice ses enfants.

Dès lors, le destin de la « douce France » était tracé. Après l’Algérie, l’Islam conquérante abordait nos rivages rendant actuelles les menaces énoncées dans un tract du F.L.N. rédigé en Algérie en 1956 puis rediffusé en mars 1962, lors du « cessez-le-feu » :

        « Oh ! France de malheur, tout est fini pour toi. Mais la France ne fait qu’agrandir son histoire, mais elle ne peut que diminuer instantanément ses forces. C’est une grande armée forte avec des armes automatiques et lourdes. Toutes ses armées sont celles des « soldats femmes » de la maigre France.

Plus vous grandissez les renforts, plus nous vous piétinons. Je fais appel à Guy Mollet qu’il faut trois cents hommes de France pour combattre un vrai fellagha âgé de 17 ans seulement.

        Notre armée qui donne de puissants échecs aux armées de la blague de la faible petite France, écoutez population française, notre armée de la Libération nationale est composée de Marocains, Tunisiens et Algériens.

        Rappelez-vous que, quand nous serons indépendants et dans un minimum de temps, nous combattrons les trois cents kilomètres que nos ancêtres ont envahis en France. Voici les limites, Poitiers, Saint-Étienne, Lyon, les environs des Alpes et les Pyrénées. Toutes ces terres et ces villes sont celles de nos ancêtres. Après la guerre d’Afrique du Nord, nous allons envahir les trois cents kilomètres qui nous appartiennent et les ports d e Toulon, Marseille, Bordeaux. Nous sommes les fils de Mohamed, fils de l’Islam.

        Voici, l’amitié est finie entre la France et l’Afrique du Nord. Vous allez avoir le Diên Biên Phu, pas celui de notre amie l’Indochine, il est mille fois plus grand.

Adieu la France, c’est maintenant la dernière ordure du globe terrestre. L’Algérie est en lutte contre le colonialisme. Malheur à tous fils du diable.

Toi, Monsieur, tu es son moteur. Tu as facilité sa tâche. Tu es donc vomi par l’humanité, excommunié. Le peuple te condamne, parce que tu as agi contre ses intérêts.

        Traître à l’humanité, tu es vomi par l’humanité, tu es un collaborateur. Notre devoir est de t’abattre ! Nous sommes fiers d’agir selon les consignes du Tribunal du Peuple qui est la volonté de Dieu.

        Indigne à la nation, on t’exécute. Une nation pure est une nation forte. C’est elle qui élimine les traîtres ».

        Cinquante trois ans après la diffusion de ce tract, la prophétie est en voie de se réaliser…

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

*

Retour JOSEPH CASTANO.  

4 juillet 2009

4X4 SUR LA ROUTE DE SANTA-CRUZ

Photos de 1920 preuves s'il en est que:

"le 4x4 est bien né à Oran sur la piste de Santa-cruz"!!.

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Au centre de la photo on distingue l'église Saint-Louis.

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Etudié pour le franchissement avec les chenilles.

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Franchissement périlleux.

RETOUR PHOTOS A.F.N.

3 juillet 2009

COMMEMORATIONS 5 JUILLET 2009

3 juillet 2009

OU ETAIS-TU LE 5 JUILLET 1962 ?

Poème de notre ami René qui est plus que jamais d’actualité à la veille du 5 juillet 2009.

*

Oh! Notre Dame de Santa Cruz 

Où étais-tu le 5 juillet ? 

Tout ce sang qui nous éclabousse 

Était-ce donc le prix à payer ? 

Dans ta chapelle ils ont prié 

A user les grains de chapelet 

Malgré tous les saints des églises 

Il nous fallu faire la valise. 

Tous les cierges se sont consumés 

Sous la statue de la Madone 

Cette ferveur qu’ils te donnent 

Ce jour tu les as oubliés 

Oh! Notre Dame de Santa Cruz 

Où étais-tu le 5 juillet ? 

*

Ils gravissaient la pente aride 

Souvent sous un soleil torride 

Ils ne mettaient pas les souliers 

Les pieds étaient ensanglantés 

Pour te prouver tout leur amour 

Ils y montaient même à genoux 

Mais tous les saints sont restés sourds 

Oh ! Notre mère entendez-vous 

Les cantiques de la procession 

Qui accompagnent cette Ascension ! 

Oran n’est plus qu’une prière 

En ton honneur oh ! Sainte mère 

Oh! Notre Dame de Santa Cruz 

Où étais-tu le 5 juillet ? 

Tout ce sang qui nous éclabousse 

Était-ce donc le prix à payer ? 

*

Depuis ton rocher tout là-haut 

Tu as vu toute cette misère 

Qui s’entassait sur les bateaux

Les dents serrées par la colère 

Les vieux eux ne comprenaient pas 

Depuis toujours ils étaient là. 

Il fallait donc quitter la terre 

Où étaient enterrés leurs pères ! 

Mais leur foi était bien trop forte 

Puisqu’on les mettait à la porte 

Ils emportèrent dans leurs bagages 

La bonne mère au doux visage. 

Oh! Notre Dame de Santa Cruz 

Où étais-tu le 5 juillet 

Tout ce sang qui nous éclabousse 

Était-ce donc le prix à payer ?

*

René http://oran1954.over-blog.com/

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962   

Retour vers nos lectures. 

20 juin 2009

ORLEANSVILLE - TREMBLEMENT DE TERRE DU 9 SEPTEMBRE 1954

Article mis à jour le 13 septembre 2012 avec des images de INA de 1954

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Les 9 et 16 septembre 1954 au cours de deux tremblements de terre espacés d'une semaine l'épicentre de ce séisme était à Orléansville qui fut détruite à 90%, faisant 1500 morts, 14000 blessés et 300.000 sinistrés. La secousse s'était produite à 1h11, elle était de magnitude supérieure à 7, et avait duré 12 secondes.

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        En quelques secondes, à Orléansville, dans la nuit du 09 septembre, 1500 personnes ont péri. Plus de 1200 blessés ont été retrouvés sous les ruines de leurs maisons, détruites par le plus terrible tremblement de terre que n’ait jamais subi l’Algérie. 60.000 sans-abri à 150 km à la ronde autour d’Orléansville vécurent dans des campements de fortune, sans gaz, sans électricité, sous la menace des épidémies.

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        C’est Radio Alger qui a donné l’alarme. Aussitôt, les secours se sont organisés. Chaque jour, 2 000 Algériens ont offert leur sang. L’armée, les pompiers, la police et la gendarmerie ont travaillé quarante heures durant à retirer des décombres les blessés et les morts. Un pont aérien s’est établi entre Orléansville et Alger où toutes les quarante minutes, un convoi de blessés était dirigé vers l’hôpital Mustapha. Dans toute la France, en signe de deuil, les drapeaux ont été mis en berne.

 

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L’AUBE REVELE LE DECOR DE LA TRAGEDIE.

        A Orléansville, toutes les horloges se sont arrêtées à 1h. 11 du matin, marquant ainsi l’heure du deuil et de la ruine. Seuls les animaux eurent le pressentiment du désastre. Les pigeons tournoyèrent cette nuit-là sans se poser et les vaches cassèrent leurs longes pour s’enfuir dans la campagne. Pendant toute la nuit les survivants errèrent dans les rues comme des somnambules. Et ce n’est qu’au matin qu’ils reprirent leurs esprits, comprenant du même coup l’étendue et l’horreur de la catastrophe.

 

DANS LA TERRE LA SIGNATURE DU CATACLYSME.

 

        A bord d’un hélicoptère de Gyrafrique, on a pu survoler la région de Bèni-Rached et photographier les crevasses que le tremblement de terre a creusées dans la terre rouge. C'était à laquelle était la plus profonde : on a mis plusieurs jours à se rendre compte que Bèni-Rached, le « douar maudit « , avait été l’épicentre du séisme. Dans ce village, le plus important d’une région agricole qui couvre 15.000 hectares, on dénombra 307 morts, qu’il fallut transporter au cimetière dans des paniers à dos de mulets - la religion musulmane exigeant en effet que les morts soient enterrés le plus rapidement possible. Les habitants des douars les plus proches durent parcourir 10 kilomètres à travers les montagnes pour porter secours aux survivants.

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La crevasse de Beni Rached.

La ville est rebaptisée El Asnam après l'indépendance puis Chlef à la suite de l'autre tremblement de terre du 10 octobre 1980 qui détruisit à nouveau la ville a 80%.

RETOUR PHOTOS A.F.N.

SITE D'ORLEANSVILLE ET DE SA REGION

 

17 juin 2009

UNE PAGE D'HISTOIRE

Par José Castano.

L’O.A.S.

                Rappelez-vous ! C’était le 27 juin 1962 : dans une ultime émission pirate, le speaker de l’OAS annonça  d’une voix brisée : « Notre combat est sans espoir et sans solution. Tout est fini. Adieu Algérie ! »… et il éclata en sanglots.

                Fini !… Oui… Fini ! Tout était fini. La page de l’OAS était tournée et en cet instant d’extrême émotion, ce furent des milliers d’Européens qui pleurèrent dans un même chagrin.

                Si officieusement l’OAS n’existait déjà plus, officiellement elle déposa les armes ce 27 juin 1962. Son aventure était historiquement terminée. Le temps du combat s’était achevé, tandis que pour la plupart commençait le temps de l’exil ou celui des prisons…

                En déclenchant le feu et le sang, on a dit que ces commandos de l’OAS étaient des irréductibles, voire, des factieux. C’est faux ! Ils étaient tout simplement des désespérés et leurs objectifs n’ont jamais dépassé les termes d’un refus fondamental. Il ne s’agissait pas pour l’Organisation de « prendre le pouvoir » comme l’affirmaient sans relâche les autorités à court d’argument crédible, ni d’imposer un certain type de régime, il s’agissait essentiellement d’empêcher la constitution d’un Etat National Algérien Indépendant, de briser le mécanisme des négociations engagées entre le gouvernement de la V° République et le GPRA, de s’opposer à la fois à la politique d’abandon menée par de Gaulle et de poursuivre la lutte contre le FLN.

                L’Organisation Armée Secrète est née au début de 1961, en Espagne, dans un groupuscule où apparaissent le général Salan, Lagaillarde, Susini, le docteur Lefèvre… C’est après l’effondrement du putsch, d’avril 1961, qu’elle devait atteindre à la notoriété en Algérie et devint vraiment active qu’au lendemain de cette chose extraordinaire qui ne fut qu’une vaste fumisterie : la trêve « unilatérale » décidée par Paris et qui permit aux rescapés de l’Armée de Libération Nationale (A.L.N) de reprendre la population en main aussi bien dans les campagnes que dans les centres urbains. Attentats, égorgements, mutilations se multipliaient. Devant les cadavres des égorgés et les visages grimaçants des mutilés, toute velléité de résistance s’effondrait. Le ressort se brisait. Les Musulmans fidèles à la France étaient les premières victimes ; la peur, peu à peu, les menait dans les rangs du FLN.

                Pour encourager ce processus, Le gouvernement gaulliste annonça une nouvelle « mesure positive » (sic) : 2297 autres libérations de détenus FLN et 32 millions de Francs de crédits nouveaux !… Encouragés, les tueurs du FLN sévirent désormais en toute impunité… La moyenne quotidienne des attentats passa de 20 à 37 et les manifestations avec slogans et drapeaux verts et blancs se multiplièrent…

Chez les Européens, la colère montait :

                « Voilà le résultat de leurs négociations. La grande Zohra (surnom donné à de Gaulle) est tout juste bonne à interrompre les offensives de l’armée et à nous laisser assassiner par les fellaghas. Ca ne se passera pas comme ça ! »

                Et aux quatre coins du pays, on battait le rappel des bonnes volontés. On  s’organisait pour lutter à la fois contre le FLN et l’ennemi gaulliste. Les effectifs de l’OAS ne cessaient de gonfler…

                Le 30 juin 1961, de Gaulle mit le feu aux poudres. En réponse à cette colère et à la popularité sans cesse croissante de l’OAS, il fit connaître sa décision de rapatrier en Métropole la 11e Division Légère d’Intervention, constituée en parti d’éléments parachutistes ayant participé au putsch et de la remplacer par… cinq compagnies de CRS métropolitaines, afin de réprimer dans les villes le « soulèvement » des Européens. Dans toute l’Algérie les murs se couvrirent d’affiches : « L’OAS veille »… « Aux armes citoyens ! »

                Répliquant au FLN, qui contrôlait les quartiers arabes par une organisation politico-administrative parallèle, l’OAS allait structurer les villes européennes. D’un côté flottait le drapeau vert et blanc marqué de l’étoile et du croissant rouge, de l’autre, côte à côte, le drapeau tricolore et le pavillon noir de l’OAS…

                « De Gaulle veut notre mort ! » Ce fut le cri de guerre et de désespoir d’un million d’Européens qui, las d’apprendre le massacre de familles françaises, s’organisèrent en commando. Les magasins arabes flambèrent à leur tour, le plastic détruisit des bains maures. Les affrontements, les combats de rues se multiplièrent sans que les forces de l’ordre arrivent à juguler cette flambée de violence. L’Algérie entière était déchaînée. Les « stroungas » explosaient partout et aux grenades lancées dans les tramways et les autobus par le FLN, répondaient les mitraillages des cafés maures. Partout du sang, des morts qu’on enjambait dans les rues sans même un instant d’émotion. La folie s’était emparée de ce pays autrefois si paisible et si heureux.

                De  nouveau la presse se déchaîna qualifiant de « monstrueux » les attentats commis contre les Musulmans. Elle baptisa de « ratonnades » ces actions inconsidérées et elle affirma sans vergogne que « les tueurs nazis de l’OAS se livraient au racket et au massacre sur les Musulmans et les « patriotes » gaullistes ! »

                Faute de protection de l’armée ou de la police, la foule se faisait justice elle-même appliquant la loi du talion, condamnable par son aveuglement, mais explicable par les souffrances endurées depuis sept années.

                On oubliait la terreur qui avait régné depuis si longtemps, on ne se souvenait plus des charniers de Melouza et d’El-Halia, des bombes du stade d’El-Biar et du casino de la Corniche, on ne prêtait aucune attention aux grenades qui explosaient chaque jour dans les cafés, les écoles, aux arrêts d’autobus, dans les quartiers européens, on feignait d’ignorer les enlèvements qui se multipliaient dans tous les coins du territoire, les égorgements et les viols. Seuls importaient les ratonnades que le journaliste, Yves Lavoquer, comparait aux « pogroms de la Russie tsariste et aux massacres nazis » !…

                Cependant, sourds aux cris des hyènes et des chacals, dans un pays désormais ravagé par la guerre civile, des hommes résistaient. Effarent paradoxe que ce conflit qui, dans sa nouvelle et ultime phase, voyait des Français se dresser contre d’autres Français pour sauvegarder une parcelle de terre française…

                Sans uniformes, sans moyens militaires, sans autres armes que de fortune, n’ayant en commun que leur volonté de vivre et de mourir sur la terre de leurs ancêtres, ces combattants là, menaient un combat héroïque et sans espoir. Combat chaotique, désespéré, mortel, mais si efficace qu’il semait l’angoisse et la crainte dans les plus hautes sphères… et que la fatalité des circonstances précipitera vers un dénouement tragique.

                L’OAS était une révolte : révolte des habitants de toute une province qui se sentaient abandonnés par la mère Patrie et qui se voyaient placés dans l’alternative suivante : quitter leur sol natal et devenir des déracinés ou rester sur place pour subir les spoliations et les vengeances, le couteau, la balle et la hache. Et qui formait ses rangs, sinon des hommes courageux, le plus souvent des humbles qui n’avaient ni privilège à défendre, ni fortune à sauver.

                L’OAS, c’était à la fois, le combattant de l’ombre, l’enfant qui collait une affiche et mourait le pinceau à la main, le vieillard qui guettait et sifflait à l’entrée d’un quartier pour avertir de l’arrivée des « forces de l’ordre », la ménagère qui transportait des tracts dans son panier en allant au marché et ces familles qui hébergeaient les légionnaires du 1er REP après la dissolution de cette prestigieuse unité. Elle était une armée d’ombres, l’armée miraculeuse de l’amour et du malheur. Elle représentait, pour la population d’Algérie, le dernier espoir et l’ultime recours contre un désespoir passionnel. C’était la bouée de sauvetage à laquelle le naufragé tente de s’accrocher.

                Ce sigle représentait un idéal de combat contre le déracinement et contre la honte. Il n’avait aucun caractère politique, puisque spécifiquement charnel. Un des fondateurs –sinon le père de l’OAS- avait écrit dans l’Echo d’Alger, le 6 décembre 1957 : « L’insurrection, pour l’Algérie française est l’insurrection légitime ! »… L’auteur  de cette phrase n’était autre que Michel Debré, Premier ministre de de Gaulle.

                Ces hommes se battaient non par ambition, non par intérêt, mais parce qu’un sentiment sur lequel aucun raisonnement n’avait de prise -l’attachement profond à la terre natale- les avait conduit à la révolte. L’OAS c’était, comme l’a écrit Alain Peyrefitte, « le sursaut d’un peuple qui ne veut pas mourir ».

                Ils ne se demandaient pas, ils ne se demandaient plus où était leur Patrie. Elle était là, dans cette terre. Ils refusaient d’être dépossédés de ce qu’ils avaient acquis, pierre par pierre et sou par sou. Ils refusaient de se séparer du cadre qui avait bercé leur enfance, de leurs souvenirs, de leurs morts. C’était l’essence même de leur vie… et ils défendaient leur vie.

                Puisqu’ils étaient attachés à l’Algérie de toute leur âme, comment vivre ailleurs alors ? Une terre se défendait comme une femme, comme tout ce qu’on aimait et ici on mourrait pour ce qui donnait du prix à la vie, pour une raison d’être et de demeurer.

                Une évidence s’imposait alors : S’il n’y avait pas eu le FLN, il n’y aurait pas eu d’OAS. Si de Gaulle avait laissé l’armée abattre le FLN –comme elle aurait pu le faire- il n’y aurait pas eu non plus d’OAS… c’est une vérité première.

                Durant un an elle fit la guerre, comme le FLN la fit durant sept ans et, pour son malheur, les Français de Métropole ne retinrent d’elle que ses aspects les plus noirs. Ils ignoraient –ou feignaient d’ignorer- les exactions du FLN, des barbouzes et des gendarmes mobiles. Ils ne considéraient déjà plus l’Algérie comme un département français… et ils s’en fichaient. Ils souhaitaient se débarrasser au plus vite du « boulet algérien » -terme propre au général président- Les communistes jubilaient et poursuivaient leur propagande de destruction basée sur la sempiternelle rengaine : « Les pauvres Musulmans exploités par les salauds de colons », terme englobant tous les Européens d’Algérie, qu’ils fussent employés, ouvriers, commerçants ou fonctionnaires,  tous issus d’une immigration désirée… quand elle ne fut pas imposée par la Métropole avec les déportations de 1848 et 1870.

                Ces « combattants de l’ombre » avaient, tous, conscience de participer à une croisade. Ils n’avaient plus d’identité, plus de famille, plus de maison. Ils ne se nourrissaient qu’à moitié, ne dormaient jamais deux fois sous le même toit et s’imaginaient toujours être épiés. Chaque jour des camarades de combat étaient pris, puis on les torturait et on les jetait telles des loques dans des cachots sombres et humides. Ils vivaient avec la hantise de subir le même sort et s’assimilaient donc à des bêtes traquées.

                Pourtant ils savaient qu’ils n’étaient pas tout à fait seuls. Ils sentaient autour d’eux toute la foi et toute la tendresse d’un peuple enchaîné qui vivait à l’heure de leurs craintes, de leurs tourments. Ils trouvaient toujours des gens pour les aider, les héberger, les soigner et les encourager. Ils étaient le maillon de la chaîne qui les reliait entre un passé heureux et un avenir compromis.

                Face au péril sans cesse croissant que représentait, pour le Pouvoir, l’organisation dont le slogan : « L’OAS frappe où elle veut, quand elle veut ! » ne faisait que se renforcer, de Gaulle et ses séides surent choisir les mots et mettre en évidence les actes pouvant discréditer l’adversaire… celui-ci n’étant évidemment plus le FLN… ni les seuls membres de l’OAS… mais l’ensemble des Européens accusés d’entraver la marche vers la paix voulue par le chef de l’Etat avec le soutien de la majorité des métropolitains. Pour parvenir à ses fins, il convenait, pour l’abattre, de marginaliser et d’isoler l’OAS mais aussi la population qui avait permis son triomphe jusque là. Triomphe qui avait inquiété tant le gouvernement que le GPRA au point de faire croître leur désir respectif de conclure les accords au plus vite et, pour la partie française, par « n’importe quel moyen ».

                Pour autant, l’OAS ne désarmait pas. Dans certains points du bled dont l’armée se retirait progressivement depuis l’été 1961, elle avait tenté l’implantation de maquis pour lutter directement contre l’ALN sans populations interposées et dans le secret espoir de dégager une portion de territoire où son autorité serait reconnue. Guelma, Bouira, Tipasa, Coléa… autant de vains essais. Les commandos furent encerclés par l’armée et, incapables de tirer sur des soldats français, se rendirent. L’ultime et spectaculaire tentative eut lieu dans l’Ouarsenis, le 29 mars 1962 et se solda par un sanglant échec et la mort de l’un de ses chefs, le commandant Bazin. Trahie, l’OAS, au lieu des alliés qu’elle attendait (les harkis du Bachaga Boualam et deux unités régulières de l’armée) tomba sur des concentrations de forces FLN dix fois supérieures en nombre dont il a été affirmé –et jamais démenti- qu’elles avaient été amenées à pied d’œuvre par les véhicules des gendarmes mobiles français. Un combat désespéré qui alla jusqu’au corps à corps, s’engagea. Les hommes de l’OAS qui échappèrent à la tuerie furent pourchassés et quand ils furent rejoints, sauvagement abattus. Ce fut là la dernière bataille de l’OAS… son Camerone !

José CASTANO : joseph.castano0508@orange.fr

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16 juin 2009

1962 ORIGINES DU POUVOIR ALGERIEN

Document transmis par J. F. Paya

mis à jour le 19/12/2019

Considérations remisent à jour sur "l'origine du pouvoir en Algérie" pour chercheurs

             Sur son blog sans possibilité de débat Guy Pervillé historien que nous estimons beaucoup critique certaines de nos positions sur le drame du 5 Juillet 62 à Oran, aussi avec nos excuses pour répondre aux demandes de nos amis Français et Algériens nous reproduisons la partie de l'article qui nous interpelle pour tenter d'y répondre expurgé de toutes autres considérations.) L'enjeu n'est pas mince entre la cause spontanée et la cause provoquée pour le 5 juillet 62 à Oran.

Samedi 21 septembre 2019 (extrait de G Pervillé sur son blog)  nécessaire pour être objectif.

            " Un témoin resté sur place jusqu’en 1964, Jean-François Paya, a diffusé son interprétation suivant laquelle la non-intervention des forces militaires françaises commandées par le général Katz s’expliquerait par un « deal » conclu entre le général de Gaulle et Ben Bella pour lui laisser la tâche de rétablir l’ordre à Oran afin de faciliter la prise du pouvoir par l’alliance Ben Bella-Boumediene opposée au GPRA (signataire des accords d’Évian). Cette interprétation des faits a reçu le soutien d’historiens comme Jean-Jacques Jordi et le regretté Gilbert Meynier attentifs aux efforts déployés par l’état-major général du colonel Boumediene pour prendre le contrôle total de l’Oranie avant de conquérir le reste de l’Algérie. Elle est pourtant contestée par Jean Monneret, auteur d’une thèse capitale sur La phase finale de la guerre d’Algérie et d’un ouvrage consacré entièrement au drame du 5 juillet, La tragédie dissimulée, Oran, 5 juillet 1962, et par moi-même. J’estime en effet que l’interprétation de la position du général de Gaulle à la date du 5 juillet soutenue par Jean-François Paya est clairement démentie par les archives du Comité des affaires algériennes publiées par le général Faivre en 2000, qui proclament une politique de neutralité envers toutes les factions algériennes en lutte pour le pouvoir, et je reproche à cette hypothèse infondée de détourner l’attention des quatre mois d’affrontements violents qui avaient opposés l’OAS d’Oran et le FLN depuis février-mars 1962 jusqu’à la fin juin, comme si la recherche des causes du massacre du 5 juillet devait partir du début de l’affrontement entre le GPRA et la coalition Ben Bella-Boumediene, précipité par la destitution du colonel Boumediene par le GPRA le 30 juin. Or il est incontestable pour tous les historiens que les causes d’un événement sont nécessairement antérieures à l’événement lui-même, et non simultanées ou postérieures."

COMMENTAIRES ET RÉPONSE

            Bien entendu mais on peut aussi dire que les conditions et circonstances  ne sont pas directement les causes avec effets déclencheurs  et que l'événement doit être aussi provoqué comme souvent dans l'Histoire (où empêché) comme le feu dans un milieu combustible. En définitive G Pervillé définit les premières (les conditions) comme les causes ! Que de conflits alors ainsi créés! (ce qui veut dire que toutes les conditions provoqueraient  des causes sans effets  déclencheurs volontaires)

            En définitive jusqu'aux derniers éléments rassemblés les témoignages (JMO)sur les premiers tirs par des musulmans sur la foule passé 11h place d'armes. Ordre du jour prémonitoire de l'ALN d'Oujda (qui prévoit la protection de la minorité européenne). Consignes données contre des attaques OAS virtuelles annoncées (voir les témoignages) sont déterminants pour prouver "le coup monté" pour la création des troubles à Oran* congélation des forces Françaises pour faire intervenir l'ALN extérieure non prévue par ÉVIAN conduisant "de facto" à cet objectif.
            Quant au Comité des affaires algériennes qui se tient le 5 juillet  sur la" neutralité " cité par G-Pervillé  ses directives ne seront diffusées officiellement que quelques jours après, ce qui présume un contact secret préalable qui accrédite la manipulation. Si cette conjonction n'est pas volontaire elle est pour le moins suspecte et rien ne permet de la négliger pour les historiens avisés en tout cas pas de stigmatiser ceux qui dénoncent un parti pris pour la faction FLN/ALN Boumédiène/Ben Bella ne pas oublier la caution  F-ABBAS anti communiste notoire qui devient plus qu'une hypothèse quand on connait la suite et certains rapports de nos services suspicieux envers B Khedda et le GPRA (accusés proches de Moscou voir de Pékin) !!! Avec les bases sahariennes (force nucléaire FR en gestation) et la  base de MELK livrée à des "pro amis de l'EST"

            "Eh bien oui la lutte pour le pouvoir commençait de se jouer explicitement à Oran et l'affrontement coalition d'Oujda contre GPRA DEVENAIT PRIMORDIALE. Une fois de plus il y a bien eu le 5 juillet un coup monté (rumeur propagée par certains FLN sur un "retour des commandos OAS") provocation pour exciter la foule musulmane avec les tirs de comparses (derniers témoignages reçus) et confirmation des massacres et désordre pour faire intervenir l'ALN extérieure avec CARENCE DES AUTORITÉS FRANÇAISES conduisant "de facto" à cet objectif !

EN RÉPONSE A UNE QUESTION SUR LA SITUATION "LÉGALE "A ORAN LE 5 JUILLET 62 DANS LE CADRE DES "ACCORDS D'ÉVIAN" Toujours d'actualité

            Pour nous résumer : En principe situation administrative et légale à Oran le 5 Juillet 62 le représentant de l'exécutif provisoire mis en place par les accords d'Évian (référendum du 1er Juillet) c’est à dire le préfet Français R Thomas qui ne sera démis à compter du 6 Juillet par la nomination rétroactive du préfet Algérien Lahouari Souiah (le 11 Septembre par un arrêté signé Abdel Kader Chentouf membre de l'exécutif provisoire avec effet rétroactif du 6 Juillet 62 ) Donc préfet Français qui indépendamment des problèmes de "légitime défense" peut théoriquement  faire appel aux FAF pour maintenir l'ordre D'APRÈS LES ACCORDS D’ÉVIAN C'ÉTAIT AU POUVOIR CIVIL DE FAIRE APPEL si carence de la Force Locale aux Forces Françaises l'ALN n'était prévue en aucun cas pour nommer les préfets et rétablir l'ordre, une fois de plus il y a bien eu le 5 juillet un coup monté (rumeur  prouvée propagée par certains FLN sur un "retour des commandos OAS") provocation pour exciter la foule musulmane avec les tirs de comparses (derniers témoignages) et confirmation des massacres et désordre pour faire intervenir l'ALN extérieure ;avec CARENCE DES AUTORITÉS FRANÇAISES conduisant "de facto" à cet objectif. Dans ce cas inaction bien contraire à la "neutralité"

            Si cette conjonction n'est pas volontaire elle est pour le moins suspecte et rien ne permet de la négliger pour les historiens avisés en tout cas pas de stigmatiser ceux qui dénoncent un parti pris pour la faction FLN/ALN Boumédiène/Ben Bella qui devient plus qu'une hypothèse !

JF PAYA

ETUDE SUR BOUMEDIENE  ET  LE GROUPE  D ' OUJDA

         C’est ce noyau d’Algériens nés au Maroc, qui compte à son actif deux putschs, qui a permis à Boumédiène de parvenir à ce destin de chef d’Etat de l’Algérie indépendante. Houari Boumediène était chef de la Wilaya 5 et installa son QG dans la ville marocaine frontalière avec l’ouest du pays, Oujda. Tout comme Boussouf pour le MALG, Boumédiène recruta des alliés parmi ces Algériens du Maroc pour l’état-major général de l’ALN. Le premier s’en servit pour porter le premier coup de l’armée contre les politiques en assassinant Abane Ramdane, et le second y trouva un appui pour porter le deuxième coup de force de l’armée contre le FLN en s’attaquant au Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA). Le groupe d’Oujda est entré de la sorte par effraction dans l’histoire de l’Algérie et il signera, avec Boumediène à sa tête, l’acte de naissance du régime algérien.

Ces Algériens du Maroc nommés Wasti.

                   Les membres du groupe ou clan d’Oujda sont désignés comme ceux qui sont nés ou ayant vécu au Maroc avant 1962. Les "wasti", en référence à la position géographique de l’Algérie au centre du Maghreb, ou encore "deuxième francis, français de seconde catégorie", comme aimaient à les qualifier les Marocains, sont des Algériens qui sont nés au Maroc avant le déclenchement de la guerre de libération. Après la soumission de l’Emir Abdelkader en 1848, puis la défaite des soulèvements des Ouled Sidi Echeikh puis de Bouamama, une communauté algérienne s’est installée dans le pays voisin de l’Ouest. Une autre communauté enrôlée quant à elle dans l’armée française pour imposer le protectorat au Maroc y a aussi trouvé asile. Une troisième migration d’Algériens a quant à elle rejoint le Maroc, après 1954 par fuite des représailles de l’armée française. Le clan d’Oujda s’est bâti toutefois sur la première communauté d’Algériens au Maroc, qui était une communauté de petite bourgeoisie francophone composée soit de propriétaires terriens ou d’auxiliaires de l’administration marocaine. Cette dernière communauté trouva sa place dans les rangs de l’armée, de la sécurité militaire et du FLN. Le colonel Bencherif estime le nombre d’Algériens rentrés du Maroc en 1962 à pas moins de 10000 hommes entraînés uniquement pour prendre le pouvoir et mettre au pas toute opposition intérieure avec le bénédiction du pouvoir Gaulliste.

         Le travail commencé par le MALG de Boussouf au milieu des années 1950 a connu une suite avec Boumediene qui introduisit la logique des clans pour accéder au pouvoir. Entouré d’Ahmed Medeghri, Kaid Ahmed, Cherif Belkacem, Abdelaziz Bouteflika, Boumediène créa le groupe d’Oujda. Les "malgaches" de Boussouf se fondèrent dans ce qui est devenu plus tard le clan d’Oujda. Le régionalisme s’est érigé en règle d’appartenance à ce clan. "Mohamed Boukharouba s’affubla d’un nom de guerre qu’il emprunta au saint légendaire Boumediène, très connu dans l’Oranie, et du prénom de Houari, très répandu dans cette même région… dans le régionalisme qui sévissait dans l’armée des frontières, être à la fois, saint et oranais, c’était avoir toutes les chances avec soi"(1). Le groupe d’Oujda, sous les commandes de Boumediène et toute l’armée des frontières, attendait la fin de la guerre de libération qui avait éprouvé les moudjahidines de l’intérieur du pays dans la lutte contre l’armée coloniale pour pouvoir entrer en jeu. Certaines études précisent même que "le plan Challe "(liquider l'intérieur) initié par De Gaulle avait pour but inavoué de préparer le terrain.

         Laissant les politiques se charger des négociations d’Evian, et après la sortie des cinq historiques de prison, l’état-major général sous Boumediène trouve le moment propice pour actionner le coup d’Etat contre le GPRA. (Initié par la provocation d'Oran le 5 juillet)   Pour donner du poids à ce coup de force, il fallait une couverture politique via un des historiques. Seul Ben Bella, animé aussi par l’amour du pouvoir, accepta l’offre de l’EMG. En légalistes, Ait Ahmed et Boudiaf refusèrent de cautionner le putsch. "L’armée de Boumediène avait un double atout considérable : sa force et son unité favorisées par un long travail d’endoctrinement. Mais elle n’avait que peu de répondants dans la société algérienne et son leadership était rejeté par plusieurs wilayas. Il fallait à Boumediene de bien faire jouer le prestige de Ben Bella pour s’implanter politiquement "

         Afin de donner du crédit aux putschistes, un autre groupe baptisé “groupe de Tlemcen”, en opposition au groupe de Tizi-Ouzou qui était sous la coupe de Krim Belkacem, fut créé et mit au point la naissance du Bureau politique, un instrument politique pour le dénigrement du GPRA. Le groupe de Tlemcen regroupant Ben Bella, Khider, Mohammedi, Ferhat Abbas, Ahmed Boumendjel et Ahmed Francis a formé un duo avec le groupe d’Oujda pour mettre au pas les commandements des wilayas historiques notamment la III et la IV. Ben Bella était tout désigné pour devenir le premier président de l’Algérie indépendante sous la bénédiction de l’EMG de l’ALN qui marcha sur Alger pour accéder au "trône". La Zone autonome d’Alger sous Yacef Saâdi (après l’échec de provocations en Juillet comme à Oran) ouvrit les portes de la capitale à la coalition Boumediene / Ben Bella que début Septembre au prix de plusieurs morts du fait d’affrontements avec les troupes de la Wilaya IV qui étaient ralliées au GPRA. Le cri "sept ans ça suffit" des populations a fini par mettre fin aux hostilités. Près d'un milliers de victimes au niveau de l'ex Orléansville selon des sources internes ce qui stoppe l'avance des unités de Boumediene (que ce serait il passé si l 'ALN de l'intérieur n'avait pas été laminée par l'Armée Française ?) et l'oblige à négocier pour n'entrer que le 9 Septembre à Alger !

         L’Armée des frontières réussit son coup et pénétra d’un pied ferme dans ce qui est devenu le pouvoir algérien, sur des centaines de cadavres. Dans la nuit du 28 au 29 septembre, Ben Bella, candidat unique, fut élu par l’Assemblée, chef d’un gouvernement de 19 portefeuilles. Boumediène qui s’adjugea l’important poste de ministre de la Défense, proposa 4 postes : deux pour ses compagnons de l’armée des frontières d’Oujda, à savoir Bouteflika et Medeghri et deux autres pour l’armée des frontières de l’Est, à savoir Moussa Hassani et le docteur Nekkache. Le putsch servit l’armée qui, depuis l’indépendance, a joué la carte de l’unité face aux divisions politiques. "Le clan d’Oujda s’était ouvert au recrutement intensif de "soldats" venus des rangs de l’ALN, tout comme les "marsiens" de tout bord avaient pris d’assaut les administrations, étaient avant tous des éléments opportunistes sans aucune conviction politique ou idéologique. Ils étaient recrutés non pas pour faire la guerre mais pour construire le nouvel Etat "et provoquer le départ des Européens d'Algérie comme prévu au congrès de Tripoli après le 19 Mars soit par idéologie Islamiste soit tout simplement pour récupérer places, appartements et" butin "comme l'a écrit Mohamed Harbi ex responsable de la fédération de France du FLN ! 

         Avec les recrues des services de Boussouf devenu Sécurité militaire, et à leur tête Kasdi Merbah, et les tacticiens politiques de son groupe d’Oujda, Boumediène n’avait plus qu’à laisser mijoter son accession à la tête de l’Etat

Synthèse Sujet mal connu par certains compatriotes

JF Paya  sources Algériennes diverses

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

Retour vers nos lectures. 

 

 

12 juin 2009

DEMISSIONNAIRE DU H.C.R.

Gérard GARCIA 

Ex délégué général du Cercle Algérianiste.

Ex secrétaire général de l'A.N.F.A.N.O.M.A. (Association Nationale des Français d'Afrique du Nord, d'Outre-Mer et de leurs Amis). 

Ex secrétaire national du F.N.R. Jeune.

Ex membre du H.C.R. (Haut Conseil des Rapatriés) démissionnaire du 2 avril 2009.

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Nous a transmis l'information de la messe du souvenir du 5 juillet 1962 ainsi que ces trois documents sur le pourquoi de leur démission collective du "Haut Conseil des Rapatriés"

Message des douze démissionnaires à la communauté des rapatriés.

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Lettre de démission au président du "Haut Conseil des Rapatriés".

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Lettre de démission au premier_ministre.

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RETOUR "LES NOUVEAUTES"

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