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2 octobre 2009

JOSE CASTANO

BIBLIOGRAPHIE

 


Nous vous signalons la réédition de « La Princesse berbère » qui sera disponible fin septembre.

« Jeanne d’Arc berbère »

            “Un des caractères particuliers de nos romans, écrivaient les Goncourt en janvier 1861, ce sera d’être les romans les plus historiques de ce temps-ci, les romans qui fourniront le plus de faits et de vérité vraies à l’histoire morale du siècle ».

Ils ont affirmé, à maintes reprises, que leur roman était une œuvre d’observation et que « l’idéal du roman, c’est de donner avec l’art la plus vive impression du vrai humain quel qu’il soit ».

         C’est cette conception du roman qui m’a incité en 1982 avec « Les larmes de la passion » puis, en 1990 avec « Afin que nul n’oublie » à écrire, sous cette forme, l’Histoire de l’Algérie française en incorporant aux faits et aux événements, rigoureusement réels, des personnages de fiction.

            En 1984, j’avais également fait paraître un roman historique « La Princesse berbère » (La Kahéna) qui contait à travers des faits réels la fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa avec grandeur, au VIIème siècle, à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord. Cet ouvrage obtint le prix « Mare Nostrum » et connut un vif succès auprès de la communauté berbère de France et celle des Français originaires d’AFN, passionnés qu’ils sont par l’histoire de ce pays qu’ils ont aimé au-delà de la raison…

            Vite épuisé puis réédité à trois reprises, de nouvelles réalisations ne permirent pas de tirages supplémentaires… jusqu’en 2017.

            De nos jours, ce personnage hors du commun occulté par les livres d’histoire, vagabonde toujours dans les esprits rêveurs…

            Le sectarisme et l’exclusion à l’égard de la culture berbère dès l’indépendance des pays du Maghreb (les chaires universitaires ont disparu en 1956 à Rabat et en 1962 à Alger), la désinformation des livres scolaires, les atteintes perpétuelles au patrimoine et à la mémoire, la mise sous séquestre du potentiel culturel, artistique et intellectuel n’ont jamais permis aux Berbères de se réaliser… d’où certaines similitudes avec la diaspora des Français d’AFN toujours en quête de reconnaissance…

            Aujourd’hui, ils revendiquent leur appartenance à cette race fière, noble et libre « Imochagh » qui caractérisait leurs ancêtres et, en quête permanente de leurs racines, se penchent avec nostalgie sur leur histoire.

            Cet ouvrage consacré à la kahéna : « La Princesse berbère » est venu les réconforter. C’est un plaidoyer, une œuvre de mémoire qui répond à l’attente des uns et des autres... Et à travers ces lignes imprégnées de poésie, de couleur, de vérité et de vie, ensemble, ils s’imaginent participer à la fabuleuse aventure de cette reine qui marqua d’une empreinte indélébile la résistance berbère en AFN.

            Concernant la Kahéna, il ne s’agit pas là d’un personnage « virtuel » mais ayant bel et bien existé au VIIe siècle (époque de l’invasion arabe) et qu’Ibn-Khaldoun, grand historien arabe, a fait revivre dans ses prolégomènes : « Histoire des Berbères ».

LA  PRINCESSE  BERBERE

La Kaena

(La Kahéna) Roman historique -

        Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, conquis à la foi judéo-chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de la Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute.

La Kahéna

 

        Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons.

           L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche… C’est à travers des faits réels rapportés par les éminents historiens que furent Ibn-Khaldoun, Gautier, Gsell, Marçais, que l’épopée de cette reine berbère est contée dans cet ouvrage selon la vision d’Ibn-Khaldoun : « Le but poursuivi est d’établir une règle sûre pour distinguer dans les récits la vérité de l’erreur… un instrument qui permette d’apprécier les faits avec exactitude ». Tel est, en effet, le but que je me suis proposé d’atteindre en respectant les faits, la chronologie des événements et jusqu’aux paysages de cette époque qui servent d’écrin à l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple. 

Aujourd’hui, l’épopée de la Kahéna est encore fréquemment le sujet des poèmes que psalmodient les rhapsodes indigènes dans les villages berbères. Une gloire, un vague nimbe, une auréole à peine esquissée flotte au-dessus de sa tête et les Aurésiens gardent au cœur son souvenir parce qu’elle est leur passé, parce qu’elle est et demeurera pour des siècles encore leur kahéna et qu’elle cesserait d’exister s’ils cessaient d’y penser et de l’aimer.

Commande auprès des Publications José CASTANO

37, Boulevard Sarrail

34250 PALAVAS LES FLOTS

Prix : 19€, franco de port.

Règlement à la commande.

 


 

 "TERREUR ISLAMISTE"

Terreur islamique -José Castano

Table des matières TERREUR ISLAMIQUE

            De nos jours, le monde arabe sous l’emprise des faux prophètes que sont les religieux, est obsédé par le souvenir des grandeurs, le tumulte des épopées oubliées, les magnificences des siècles révolus…

           À leurs fidèles, contemplatifs, crédules et soumis, ils annoncent l’arrivée du Mahdi, c’est-à-dire, de l’Envoyé, celui qui plierait les infidèles sous la loi du cimeterre, comme aux siècles de gloire… Ils font de cette effrayante prédiction leur principal thème de combat dénombrant au passage les fourmilières humaines d’Arabie, du Maghreb, d’Afrique et d’Asie. Ils expliquent que rien ne pourra plus résister à l’avalanche, que c’est le nombre –c’est-à-dire eux- qui fera désormais la loi, que l’histoire est en marche, que nul ne saura plus jamais l’arrêter, que les signes qui annoncent la victoire sont évidents et que la fin de l’Occident est déjà écrite quelque part sur les livres de l’Eternel. Le monde arabe est ainsi devenu une gigantesque bouilloire où surgissent de toutes parts les faux prophètes comme des silhouettes d’apocalypse. Ils ne poussent pas, ils ne poussent plus leurs « fidèles » à la bataille… ils les convient à la curée.

            Et voilà les « fous de Dieu » qui partent à l’assaut du monde libre avec au bout du voyage, la mort qu’ils recherchent, car il est écrit que « quiconque meurt au cours du djihad entrera au Paradis et deviendra un martyr » et que « les délices du Paradis consistent principalement dans les voluptés sensuelles ».

            Partout montent les clameurs de ces peuples qui rêvent de revivre, enfin, la prodigieuse épopée scandée par le choc des cimeterres et dont les fastes illuminent encore la nuit des temps… Partout ces cris qui menacent l’Occident, l’invectivent et le vouent à la mort. La vieille prédiction de Kipling devient une réalité redoutable : « Voici que montent les multitudes à l’assaut de la passe de Khyber »… Et c’est ainsi que le djihad s’impose naturellement à ces hommes comme une religion furieuse et dogmatique avec son appel aux sacrifices monstrueux, ses flots de sang, ses haines ininterrompues, avec aussi ses résignations, ses rêves et ses aspirations qui soulèvent les âmes.

PREFACE

«Terreur Islamiste » (214 pages)

Commande auprès des Publications José CASTANO

37, Boulevard Sarrail

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Prix : 19€, franco de port.

Règlement à la commande.


« ET L’ALGERIE DEVINT FRANÇAISE… »

et-l-algerie-devint-francaise

(De l’expédition punitive de 1830 à l’avènement de l’Algérie française)

          Souvenez-vous de cette image qui illustrait nos livres d’histoire : Ventripotent, barbu, enturbanné et en colère ; le poignard au côté, l’éventail haut levé ; entouré de janissaires ; dans un décor oriental, un potentat courroucé invite à quitter ses salons un diplomate occidental inquiet, abasourdi, portant bicorne et grand uniforme…

Cette scène a longtemps résumé un grand chapitre d’histoire. Pour plusieurs générations de Français, le coup d’éventail du dey Hussein au consul général de France, Pierre Deval, a symbolisé la conquête de l’Algérie, .

Si l’on s’en tient aux souvenirs illustrés par cette image d’Epinal, on a tendance à simplifier le problème comme s’il ne s’était agi que d’aller venger, là-bas, un geste de mauvaise humeur. La vérité n’est pas si simple.

Ce n’est certes pas pour un coup d’éventail que la France va engager tant d’hommes et d’argent dans une expédition hasardeuse. Mais alors, pourquoi donc ?

Dans un premier temps, cette expédition décidée par Charles X, avait un but essentiel : mettre fin à la terreur barbaresque en Méditerranée : arraisonnement des navires de commerce, pillage de leur cargaison, mise aux fers et esclavage de leurs personnels… la plupart chrétiens.

La mission remplie, qu’allait on désormais bien pouvoir faire de ce pays libéré de la tutelle turque ?

Si la France abandonnait le terrain, tout donnait à penser que d’autres pays lui succéderaient pour des motifs plus ou moins avoués, politiques ou stratégiques… particulièrement l’Espagne et l’Angleterre. A quoi auraient donc servi tant d’efforts ? De sacrifices humains ? D’argent dépensé ?

Alors, la conquête du pays fut décidée et avec elle, l’envoi des premiers colons. Tous, ils étaient des déportés de la misère et de la politique, des réfractaires, des exilés, mais ils portaient en eux ce germe qui s’appelle l’audace et que leurs parents demeurés dans les vieux pays d’Europe allaient inexorablement laisser mourir comme des semailles gelées. Puis ce fut la création de l’Armée d’Afrique et celle de la Légion étrangère qui, des terres inhospitalières de Kabylie aux confins sahariens, de l’expédition du Mexique à celle du Tonkin, verront ces hommes, Français par le sang versé, faire le don de leur vie parce que, tout simplement, la France le leur avait demandé.

Cet ouvrage, destiné aux générations nouvelles, nous fait revivre, au rythme haletant et effréné des sacrifices, des actes de bravoure et des batailles héroïques, les plus belles aventures humaines de la conquête. A faire lire absolument à tous les partisans de la repentance

 

Commande auprès des Publications José CASTANO

37, Boulevard Sarrail

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Prix : 19€, franco de port.

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« QUAND  L’AMOUR  RENAÎTRA »

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Deux destins parallèles constituent la trame de ce roman, véritable message d’espoir envers ceux qui ont connu le malheur et ne croient plus en l’avenir.

Elle, jeune, jolie, cultivée, douce, romantique, passionnée…

Lui, beau, intelligent, fourbe, calculateur, opportuniste, aventurier…

Rien ne dispose ces deux êtres aussi différents à s’aimer. Pourtant, au fil des jours, ils vont, secrètement, développer un amour que les liens familiaux et la morale réprouvent. Ils vont s’aimer sans pouvoir se l’avouer jusqu’au jour ou le drame éclate.

De cette tragédie naîtront de cruels souvenirs propres à mener vers le naufrage… Seule la force de la vie permettra un retour vers le rivage car l’espoir est toujours vainqueur. Ce sera le miracle de l’amour.

C’est –comme il en a coutume- dans un décor féerique agrémenté de descriptions somptueuses servant d’écrin à cette belle et tragique histoire d’amour, que l’auteur, avec la passion qu’on lui connaît, exprime cet hymne à la vie comme un défi perpétuel aux souffrances du monde..

 

Commande auprès des Publications José CASTANO

37, Boulevard Sarrail

34250 PALAVAS LES FLOTS

Prix : 15€, franco de port.

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Les ouvrages disponibles sont à commander auprès des :

Publications José CASTANO

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22 septembre 2009

RETOUR SUR UN TRISTE ANNIVERSAIRE

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CELUI DU 13 MAI 2009

Il y a 51 ans, que chaque 13 Mai nous évoquons ce putain de 13 MAI 1958, qui fut le jour prévu pour l'investiture de Président du conseil Pierre Pflimlin

. Déjà, nous aurions du nous méfier du nom de ce premier ministre, dont certains humoristes de l’époque s’étaient emparés pour dire qu’il était imprononçable. Ils estimaient non sans bon sens qu’il pouvait tout juste…se pêter.

À Alger eut lieu une manifestation d'anciens combattants à la mémoire de trois militaires du contingent faits prisonniers par les fellaghas et fusillés en Tunisie.

Profitant de cette manifestation, les partisans de l'Algérie française donnèrent l'assaut au bâtiment du gouvernement général sous la conduite de Pierre Lagaillarde, un leader étudiant, (descendant du député Jean-Baptiste- Victor Baudin mort à Paris sur les barricades, le 3 décembre 1851).

Après la mise à sac du gouvernement général, les émeutiers nommèrent un Comité de salut public.   

les manifestations  pour s’opposer à la formation à Paris d’un gouvernement présidé par Pierre Pflimlin tournèrent à l’émeute.

Les Pieds-noirs en appelèrent au général de Gaulle pour maintenir la souveraineté de la France sur l'Algérie. L'insurrection eut raison de la IVe République et sa mise à bas.

L’armée fraternisa avec les manifestants.


Un Comité fut constitué sous la direction du général Massu qui adressa au président de la République, René Coty, un télégramme exigeant la création à Paris d’un gouvernement de salut public.

Investi des pleins pouvoirs civils et militaires par Félix Gaillard, leader du parti radical et président sortant, Massu en accepta la présidence. Il envoya à Paris un télégramme :

«... exigeons création à Paris d'un gouvernement de salut public, seul capable de conserver l'Algérie partie intégrante de la métropole». Les députés, qui n'apprécièrent pas cette intrusion, investirent comme prévu Pierre Pflimlin.

Ce fut la rupture avec Alger.

Le 14 mai, à 5 heures du matin, Massu lança un nouvel appel : «Le comité de salut public supplie le général de Gaulle de bien vouloir rompre le silence en vue de la constitution d'un gouvernement de salut public qui seul peut sauver l'Algérie de l'abandon».

Le lendemain, 15 mai 1958, le général Raoul Salan, qui commandait l'armée en Algérie, prononça une allocution devant le comité de salut public, à l'intérieur du Gouvernement général d'Alger : «Vive la France, vive l'Algérie française, vive le général de Gaulle !»

Puis il se rendit sur le balcon et s'adressa à la foule présente sur le Forum : «Nous gagnerons parce que nous l'avons mérité et que là est la voie sacrée pour la grandeur de la France. Mes amis, je crie : "Vive la France ! Vive l'Algérie française ! Vive de Gaulle !

La foule exulta. Elle  choisit son camp. Le même jour, de Gaulle se déclara prêt à « assumer les pouvoirs de la République ».

Le 29 mai, le président Coty le chargea de constituer un nouveau gouvernement. La IVe n’exista plus.

Les dés furent jetés avec cet appel public au Général, éjecté de l'activité politique en 1947 mais toujours à l’affût de donner à la France des institutions plus stables que la IVe République.

Nous fîmes la connerie du siècle, en introduisant le loup dans notre bergerie.

. Voici la suite :

-Aujourd’hui 13 MAI 2006, nous avons le triste privilège de nous dire que c’est le 48° anniversaire d’une débâcle annoncée par l’arrivée au pouvoir de l’homme du 18 Juin 1940 qui n’avait jamais cessé, dans ses appels au pays, d’affirmer qu’il n’y avait en Algérie que des Français à part entière et que la France était là pour toujours.

Il avait osé même dire que le FLN qui voulait l’Indépendance, allait mourir et que l’Algérie serait définitivement française.

Que de son vivant, jamais le drapeau vert et blanc ne flotterait sur Alger, car l’Algérie avait besoin de la France.

Comment aurions nous pu ne pas croire à ces serments ?

Le 19 mars 1962, ces promesses fallacieuses furent oubliées et ce furent les  représentants du FLN qui devinrent ses principaux interlocuteurs et signèrent les accords d’Evian, qui nous livraient nous Pieds-noirs et Harkis au couteau des bouchers ou nous jetaient à la mer avec nos mauvaises valises en carton ou en bois.

En plus et pour retourner le couteau dans la plaie, le 23 mars 1962, le président de la République, Charles de Gaulle, donnait l’ordre à son premier ministre, Michel Debré, d’écraser par tous les moyens les Européens d’Oran et d’Alger qui se battaient encore pour une Algérie Française.

Autrement dit, l’ennemi de l’armée française, n’était plus le FLN mais l’OAS et leurs partisans naturels, les Pieds noirs « terroristes à châtier d’une manière exemplaire» car cette politique faisait basculer l’ensemble des Européens dans le camp de l’OAS.

A partir de là, l’agonie de l’Algérie Française va commencer avec le siège de Bab-El-Oued et la fusillade de la rue d’Isly à ’Alger.

Il en sera de même à Oran, ou l’OAS contrôlait la majorité des 220.000 Européens. Cette ville ne possédait plus ni préfet ni Maire. Les pouvoirs civils étaient concentrés entre les mains du préfet de police Denizot, lequel par mesure de sécurité s’était réfugié dans la base de Mers-El-Kébir.

Les CRS, gendarmes mobiles et les «  barbouzes » une armée parallèle mixte, civile et militaire, sans existence officielle, recrutée parmi des détenus du petit et grand banditisme et mis en place (avec promesse de blanchiment de casier judiciaire et remise de peine) pour combattre les partisans de l'Algérie Française par De Gaulle et dirigée par Debré.

Bab-El-Oued et la fusillade de la rue d’Isly, annonça la triste fin de notre Algérie Française.

Notre ennemi juré fut le général KATZ qui s’était fixé d’avoir la peau des Pieds-noirs par tous les moyens. Il donna l’ordre de tirer à vue sur tout européen qui aurait l’audace de se montrer à une fenêtre ou sur son balcon, lors d’un bouclage.

Une des premières victimes de ces représailles, une fillette de 10 ans, dont le père était tombé sous les balles d’un terroriste FLN, aura les deux jambes coupées par une rafale de mitrailleuse française, la veille de sa première communion.

Là, chacun comprit que c’était le commencement de la fin de l’Algérie Française.

Les quais au port et l’aéroport de la Sénia furent envahis par une foule hétéroclite  apeurée et désespérée,chargée de ballots, de valises, de caisses ,tentant de gagner la France par n’importe quel moyen.

Ce fut alors le grand départ et le début de l’exode qui allait envoyer aux quatre coins du monde, 1.500.000 de Français d’Algérie et musulmans fidèles à la France, ventilés comme suit :

1.360.000 en France

     20.000 en Corse

     50.000 en Espagne

     12.000 au Canada

     10.000 en Israël

       1.550 en Argentine

Notre choix était simple, c’était la valise ou le cercueil.

30.000 Européens refusèrent de partir et de quitter cette terre qui était la leur et choisirent le cercueil.

6.000 d’entre eux tombèrent sous les balles et les couteaux de ces immondes assassins, le 5 Juillet 1962 à Oran. Leurs corps furent entassés les uns sur les autres au petit lac  à l’entrée de la ville.( sans même les cercueils que par respect de morts quels qu’il soient, nous leur devons)

Les survivants rentrèrent eux aussi par petits groupes. Seuls quelques irréductibles  restèrent sur place où ils sont acceptés maintenant en souvenir de ce que furent les années heureuses pour ces Algériens qui dans leur majorité nous regrettent beaucoup.

Lorsqu’en 1962 eut lieu l’indépendance Algérienne, les pieds-noirs restèrent dans l’esprit de quelques connards ignorants et même soi-disant…érudits, des fascistes, des OAS ou de riches colons que leur situation financière mettait à l’abri du besoin.

Chacun en France, avait oublié que l’Algérie avait envoyé des volontaires en nombre aux brigades internationales luttant contre Franco, en Espagne, et que nos journaux dont l’Echo d’Alger et Oran Républicain appuyaient la politique du Front Populaire.

Enfin depuis la fin de la dernière guerre de 1945, de grandes villes d’Algérie, avaient élu des municipalités de gauche contrôlées par des communistes, les nôtres (aucun lien de parenté idéologique avec ceux de métropole stanilisés jusqu’au bout de leurs testicules pour ceux qui en ont encore.

Nos députés socialistes et communistes furent nombreux à nous représenter à l’Assemblée Nationale.

Il est bon de rappeler à nos historiens modernes, révisionnistes et refaiseurs d’histoire, que nos ancêtres étaient des opposants au second empire, des déportés de la commune, des exilés d’Alsace et de Lorraine annexées en 1871.

Napoléon III en voulut beaucoup à la « colonie d’Algérie » de ses sentiments républicano- socialistes qui ne votèrent pas nombreux pour son plébiscite de 1851

Devenu empereur, il fit de l’Algérie une sorte de terre d’exil en y envoyant ses opposants.

C’étaient essentiellement des Alsaciens et des Lorrains voulant rester français malgré tout, qui, les premiers créèrent des centres de colonisation en Kabylie et en Oranie.

Arrivèrent ensuite les Espagnols chassés par la misère de leurs provinces andalouses et levantines qui s’établirent en Oranie Ils s’implantèrent dans la région de l’oued Mellah où ils créèrent la ville viticole de Rio- Salado, ainsi qu’à Saint Denis du Sig et à Perrégaux où ils développèrent la culture des orangers et des oliviers. Ils contribuèrent eux aussi au succès de cette première colonisation.

Dans les autres sites du pays, arrivèrent les Mahonnais, les Majorquins (la Mitidja) où leur expérience de l’irrigation intensifia la culture maraîchère (tomates, aubergines, piments …etc.)

Les Maltais et les Siciliens furent attirés par la contrée de Constantine où ils se consacrèrent au bétail.

A tous ces méditerranéens, dont les migrations furent commandées par la faim, vinrent se mêler des anciens légionnaires des anciens de l’Armée d’Afrique et des réfugiés de la guerre civile espagnole.

De ce creuset de nationalités naquit une race solide, courageuse impulsive et fière qui a quand même donné à la France quelques célébrités et non des moindres :

René Viviani qui devint Président du Conseil en 1913

Maréchal Franchet d’Esperey

Maréchal Alphonse JUIN

Charles de Foucauld

Gaston Julia, maître de conférences à la Sorbonne

Paul BELMONDO

Roger Frison-Roche

Pierre Blanchard

Colette Mars

Dominique Galouzeau de Villepin (ex 1° ministre en réserve de la République) né à Rabat le 14.11.53

Bertrand De Lanoë né en Tunisie le 30.05.1950

Bernard Henri Levy né à Béni-Saf Algérie) le 05.11.1948

Marcel Cerdan………et tant d’autres, aussi illustres

Ce court rappel historique est  destiné à nos enfants, et n’a pour seul but que de dénoncer la plus grosse escroquerie et le plus grand abus de confiance de notre belle Histoire de France, dont furent victimes des Français leurs parents, grand parents et eux-mêmes auxquels on apprend maintenant sur les bancs des lycées une histoire modifiée  et arrangée par des historiens ennemis de la vérité, peu ou pas du tout objectifs et sans la moindre parcelle d’ honneur puisqu’ils obéissent servilement à ceux qui dénient la vraie histoire de notre beau pays ( ne vous en déplaise) la France.

"LE HERISSON AMANT DE LA VERITE"

RETOUR COUPS DE COEUR

21 septembre 2009

"LIVRES EN HERBES" DE PRADES (66)

Document transmis par Pierre Salas 

                   J'ai l'honneur d'être invité le dimanche 18 octobre de 10h à 18h à l'hôtel de ville de PRADES (66) par Madame Anne-Marie BRUN au festival" livres en herbes". Je suis très heureux et flatté d'y être présent. J'y suis d'autant plus sensible qu'après avoir participé aux salons des auteurs pieds-noirs d'Antibes du mois de juin dernier, et au salon du savoir faire PN de Port Barcarès, mon modeste ouvrage a bénéficié d'un succès d'estime inespéré.

         Connaissant parfaitement notre pays Catalan et Languedoc-Roussillon, je suis persuadé que de nombreux gens de notre communauté et d'ailleurs seront présents. J’y présenterai mon livre "IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS ou LE BEAU CIEL PERDU A JAMAIS", ci-dessus représenté.

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         Pour ceux qui se sentent concernés par notre vraie histoire d'ALGÉRIE FRANCAISE, il deviendra vite votre livre de chevet.

Pierre Salas  www.aluform.skyrock.com

RETOUR RENDEZ VOUS 

18 septembre 2009

LES NEIGES ETERNELLES DU DJURDJURA

         Il y a une poignée de jours, je vivais un moment extraordinaire à la neige sur la station du Sauze-Super Sauze près de Barcelonnette dans les Alpes de Haute Provence. La matinée inondée de soleil s'annonçait magnifique. Le téléski du col de Fours me transportait de bonheur vers le sommet dans un silence de cathédrale ; seul le bruit feutré de mes skis glissant sur la poudreuse me ramenait à la réalité. Mon regard se remplissait d'émerveillement à la vue du col tout de blanc vêtu qui ciselait le bleu azur du ciel tandis qu'au même moment le soleil dans sa flemme matinale s'apprêtait à franchir la crête dans un halo aveuglant. La carte postale qui s'affichait à l'instant sur le présentoir de la beauté m'emportait dans des rêves vagabonds comme seule la montagne peut nous en donner. Est-ce le choc subit par cette vue éblouissante de lumière qui me bouleversa au point de supplanter le présent pour instantanément me retrouver un demi-siècle en arrière dans une mémoire intacte ? Comment arrivais-je à substituer à ce décor grandiose une image du passé qui venait de frapper comme un jaloux à la porte des souvenirs et me rappeler une émotion qui était enfouie depuis le 1° octobre 1961. C'était définitif, mon esprit était dominé par ce que j'avais enregistré dans le disque dur de ma mémoire et qui me revenait plus vrai que nature :
         Le 1° octobre 1961 à 8 h 30 précises, je venais de prendre en charge la classe du CM1 de l'école communale de Dra el Mizan, dans l'académie de Tizi Ouzou.La veille j'avais vécu une journée peu ordinaire pour rejoindre ce village de Kabylie perché tel un rapace sur un piton montagneux. Levé à cinq heures, j'avais quitté Bab el Oued et ma famille le coeur gros avec une valise en carton pour rejoindre la gare d'Alger. Le guichetier des C.F.R.A. m'avait délivré le billet pour Dra el Mizan en me précisant que la gare d'arrivée s'appelait "Aomar"; et pour moi qui venait d'avoir vingt ans, Aomar devait se situer au sein de Dra el Mizan, comme la gare de Lyon se trouve au coeur de Paris. Le train à banquettes s'ébranla lentement par les ports dans un vacarme de castagnettes que les roues martelaient en franchissant l'entrecroisement des rails. Curieusement, j'étais secoué en saccade avec mes voisins de compartiment par un mouvement latéral qui nous faisait dandiner de telle manière qu'on avait l'impression dans notre face à face obligé, de se dire "non" en permanence.

         La ville d'Alger disparue, c'est l'arrière pays qui se mit à serpenter au grès des champs cultivés, des vignes qui s'alignaient à l'infini, des collines arides et des oueds asséchés fidèles à leur réputation; seule la machine qui signalait son passage à grands coups d'avertisseur sonore perturbait la quiétude de la campagne encore assoupie. Quelques minutes d'arrêt à Ménerville entourée de verdure, puis la traversée des gorges de Palestro au relief agressif, et quelques éclipses assourdissantes dans des tunnels interminables, le contrôleur annonça au son d'une clochette d'église, l'arrivée imminente à destination. Aucune agitation particulière s'en suivie, sauf l'arrêt brusque qui occasionna une dernière bousculade avant de me retrouver seul avec mes bagages sur un quai désert entouré d'une végétation luxuriante où je crus un instant revivre le film qui avait ému tout le Plaza:" Le pont de la rivière Kwaï". J'entendis pendant quelques instants l'écho du tintamarre de castagnettes qui s'évaporait dans le lointain. J'étais sans réaction baigné d'inquiétude sur ce ciment zébré d'ornières, face à une bâtisse en ruine qui indiquait sous la forme d'un jeu de mots à compléter " G re d'A mar ".J'étais bien arrivé dans la bonne gare et le sentiment qui m'envahissait me rappelait que j'étais planté au milieu de nulle part.

         Un évènement soudain me fit penser que les miracles ne se font pas qu'à Lourdes: un enfant d'une douzaine d'années longeait le ballast les pieds nus en compagnie de trois moutons plutôt malingres; il vint à ma rencontre le regard espiègle vêtu d'un sarouel pas très propre qui couvrait ses jambes jusqu'aux chevilles. Il me questionna:" Msieur, t'y es le nouveau chir ?" J'acquiesçais avec soulagement car enfin je retrouvais une identité:" Oui petit, ana chir fil Dra el Mizan". Il me répondit:" Je suis Ali. Le taxi il n'est pas encore là, mais il va pas tarder". J'étais heureux d'avoir des informations mais surpris d'avoir un taxi à prendre. Devant mon étonnement, il compris la situation et rajouta:" Tu peux pas aller à pieds,Dra el Mizan c'est à quinze kilomètres dans la montagne". Enfin je venais de comprendre que la gare d'Aomar n'était pas ma destination finale. Après une heure d'attente, je pu m'introduire en force dans un taxi Panhard dont le pot d'échappement pétaradant indiquait bien à l'avance sa venue. J'étais comprimé en surplus sur le siège arrière avec d'autres passagers, des paysans qui rentraient après avoir vendu leur petit bétail et acheté des victuailles au marché d'Aomar. La galerie était à l'image du véhicule: pleine à craquer de couffins et de paquets ficelés d'où des caquètements de poules en souffrance me parvenaient comme des appels à l'aide. Ce n'était pas un voyage de plaisir dans ces lacets tortueux qui devaient nous mener tous à bon port; j'avais l'impression de revivre l'aventure de Charles Vanel dans "Le salaire de la peur"? Toute proportion gardée. Pour l'enfant de la ville que j'étais, la vie rurale me=2 0donnait ses premières leçons et en définitive ce qui dominaient principalement c'étaient le sourire et la fatalité de ces montagnards de kabylie qui préservaient une certaine sagesse de la vie:" Ne fabriques pas le mauvais sang, il se fabriquera tout seul". Mon arrivée à l'hôtel fut une grande joie et l'accueil digne d'un notable; une odeur de "cheurba" remplissait mes narines et je me délectais à l'avance du thé à la menthe que je n'allais pas tarder à savourer.
         Le 1° octobre 1961 donc, à 8h30, je venais de faire l'appel de la classe et j'eu la bonne idée d'aller ouvrir la fenêtre. Ce fut un éblouissement incomparable, un moment magique que la mémoire enregistre pour toujours, j'étais au balcon d'un spectacle de montagne que j'observais pour la première fois de ma vie. Face à moi, les neiges éternelles du Djurdjura scintillaient comme des diamants dans un écrin, le soleil s'apprêtait à franchir les crêtes dans un halo aveuglant, c'était ahurissant de beauté; comme j'aurais voulu partager cet instant avec ma famille et les amis de Bab el Oued. Le tableau mêlait toutes les couleurs de l'arc en ciel, et le Djurdjura dans sa majestueuse hauteur me donnait l'impression de trempait son pinceau dans le bleu azur du ciel comme un artiste peintre. Je me sentais attirer par cette féerie éternelle, et chaque matin désormais, j'ouvrais la fenêtre de ma classe à Dra el Mizan pour entrevoir le vrai bonheur.
        C'était il y a bien longtemps et le Sauze a contribué bien courtoisement à faire revivre pour un instant le Djurdjura. Entre montagnes c'était la moindre des choses.


André Trives de BEO 

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15 septembre 2009

RENDEZ-VOUS

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12 septembre 2009

ANDRE TRIVES

12 septembre 2009

ETUDE N°18 DU DOCTEUR JEAN CLAUDE PEREZ

Document transmis par J. F. Paya  

Le docteur Jean-Claude PEREZ  

Etude n° 18

Adhérent du Cercle Algérianiste de Nice et des Alpes Maritimes

Auteur des livres :

« Le sang d’Algérie »

« Debout dans ma Mémoire »

« Vérités tentaculaires sur l’OAS et la guerre d’Algérie »

« L’Islamisme dans la guerre d’Algérie »

« Attaques et contre-attaques » 

Aux Editions Dualpha  - BP 58, 77522 COULOMMIERS CEDEX

Tel. : 01.64.65.50.23

NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 18 L’ETUDE SUIVANTE :

Contribution à l’étude du pourquoi et du comment de l’assassinat de la France Sud Méditerranéenne (Evian 18-19 mars 1962)

A PROPOS DE TRAITRES, CONSCIENTS OU NON :

JE PENSE A CEUX QUI NOUS REPROCHENT D’AVOIR REFUSE L’ALLIANCE AVEC LE F.A.A.D

(Front Algérien D’Action Démocratique, « mouvement » qui a pris la suite du MNA, de Messali Hadj, Mouvement National Algérien)

TOUT D’ABORD,

Un rappel sur la mouvance Messali Hadj

1.                Le PPA, Parti du Peuple Algérien, dissous en 1939, réapparu en 1943 grâce à De Gaulle, dissous en 1945 après le 8 mai, date des évènements de Sétif. 

2.                Le MTLD, Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques, à partir de 1946 jusqu’en 1954. Dissous après la Toussaint Rouge. 

3.                Le MNA, Mouvement National Algérien, clandestin, théoriquement concurrent du FLN.

Tous ces mouvements, sans exception, furent constamment contrôlés par les services secrets français et les différentes polices françaises. Messali était tenu en mains par l’ensemble de nos services et polices, compte tenu de ses relations avec l’hitlérisme, tout particulièrement pendant la guerre de 1939/1945. Compte tenu de ses accointances avec Otto Abetz et la Commission d’Armistice germano-italienne qui exerçait son contrôle à Alger, à partir de 1940 jusqu’à 1942.

4.                Le FAAD (Front Algérien d’Action Démocratique), est apparu « sur le marché » comme par enchantement, en 1961. Force dite d’opposition au FLN dans le but de faire échapper théoriquement l’Algérie à la « dictature »  du FLN.

Le FAAD était dirigé en théorie, depuis le Cabinet du premier ministre. En réalité, il était commandé par le chef, en Algérie, de la Sécurité Militaire gaulliste qui agissait en étroite collaboration avec le commandant FLN de la ZAA.


ENSUITE,

Lorsque l’on se penche, en s’efforçant de rester sérieux, sur cet organisme appelé Front Algérien d’Action Démocratique, on est frappé par quelque chose d’assez inattendu.

Par le rôle que l’Hôtel Matignon a tenu, comme s’il avait voulu donner l’impression qu’il jouait contre l’Elysée à propos du devenir ultime de l’Algérie française.

On est frappé aussi du rôle qui fut celui de l’Elysée : tout s’est passé comme si on avait voulu laisser s’amuser les gens de Matignon.

Car on était convaincu à la Présidence de la République, que les états d’âme et les desiderata de Matignon, à supposer qu’ils fussent sincères, n’auraient pas la plus petite influence sur le cap rigoureux que suivait la politique élyséenne : l’abandon de l’Algérie française, en soumission au GPRA, avec comme préalable la destruction de toutes les organisations du FLN de l’intérieur, ainsi que les structures militaires ou paramilitaires françaises qui pourraient gêner l’action du GPRA. Car pour l’Elysée c’est, en faveur du GPRA et du FLN de l’extérieur, qu’il fallait agir exclusivement.

Le cap était rigoureux : abandonner l’Algérie : Oui. Mais, avant tout, éradiquer les opposants au GPRA d’où qu’ils vinssent.

Anéantir l’OAS en toute priorité. Et surtout, faire rester le maximum de Pieds Noirs en Algérie.

Il semble, selon toute apparence, exagérément entretenue, que l’existence du FAAD ait été ignorée jusqu’au 19 mars 1962, parmi ceux qui étaient chargés de rendre effective la mort de l’Algérie française. Citons, parmi les principaux :

-                                              Louis JOXE, ministre d’Etat, chargé des affaires algériennes, qui ne dépendait que du général De Gaulle.

-                                              Abderrahmane Farès, président de l’Exécutif Provisoire qui dépendait de Louis JOXE d’une part et du GPRA d’autre part. Farès avait manifesté son adhésion au GPRA dès la naissance officielle de ce dernier, le 18 septembre 1958. C’était lors de sa présentation à la presse internationale, au Caire, par Ferhat Abbas le 18 septembre 1958.

Il ne faut jamais oublier que Farès était présent, comme représentant officieux de De Gaulle, à l’entrée en fonction officielle du GPRA. 18/09/58, 10 jours avant le referendum maudit.

Farès était aussi le porte-parole officieux de Georges Pompidou, alors que celui-ci occupait les fonctions de Chef du Cabinet du Général De Gaulle.

Georges Pompidou, le rédacteur du DOCUMENT : le très important document Pompidou qui regroupait tout l’échelonnement des manœuvres qui allait permettre d’aboutir à des négociations avec l’ennemi, c’est-à-dire le FLN. Négociations entre l’Elysée et l’Organisation Extérieure de la Rébellion Algérienne d’abord,  et le GPRA ensuite.

Cette deuxième partie des négociations s’effectuant par l’intermédiaire du chargé de mission clandestin qu’était Farès, le pèlerin de Montreux. Document Pompidou qui était déjà préparé dès le début de l’été 1958 comme un guide de la liquidation de l’Algérie française.

En réalité, ce « vecteur négociation abandon » partait de l’Elysée vers l’organisation extérieure de la rébellion, puis vers le GPRA. Son sens, au sens le plus mécanique du terme, était rigoureux.

Le Matignon de Michel Debré n’était pas situé sur son trajet : nous précisions encore, sur le trajet, c’est-à-dire sur le vecteur qui de De Gaulle était orienté vers le GPRA, via Farès.

Il ne faut pas s’étonner outre mesure si Matignon a pu se laisser aller, en apparence, à donner vie à quelques états d’âme, à quelques fantasmes, sous la forme de certains projets supposés, qui semblaient pouvoir contrecarrer la politique élyséenne.

Projets qui cependant, ne gênaient en rien l’Elysée qui s’est contentée de les surveiller et de les contrer en temps voulu par le biais de décisions qui passèrent, théoriquement, par-dessus la tête des hommes de Matignon.

En ce qui concerne le FAAD, et tout particulièrement de ses contacts avec un secteur faisandé de l’OAS, ce que nous venons de dire fut couronné, en dernière étape, par l’arrestation du Général Salan, le Vendredi Saint 1962. Arrestation dont la responsabilité doit être imputée, sans nuances, à Lavanceau, Géronimi et deux responsables de l’OAS. Ces deux derniers, étant très proches du général Salan. Ils avaient cru, nous dit-on, s’être incorporés à une conjuration « matignonaise », contre l’entreprise élyséenne.

La naïveté, dans cet épisode tragique, est tellement invraisemblable, que j’affirme une certitude : elle constitue en réalité un camouflage très efficace de la trahison. Celle qui naît de traîtres qui s’ignorent, du moins en apparence.

En réalité, une attitude mise en pratique par ceux qui étaient prêts à tout accepter, pourvu que le combat s’arrêtât et qu’une possibilité de sauvegarde fut offerte aux partisans de cette conjuration.

Les pseudo conjurés qui prétendaient s’allier au FAAD, ne pensaient qu’à une chose : sauver leur peau et participer à l’élimination des gêneurs.

Ceux qui nous reprochent, parfois aujourd’hui encore, d’avoir refusé la main que nous tendait en apparence le FAAD, la main que nous tendait le messalisme à travers le FAAD, s’identifie dans le meilleur des cas, à des ignares, dont on ne peut dire qu’ils étaient bien intentionnés.

Ils étaient prêts, à n’importe quel prix, à vivre dans une Algérie indépendante, dans une Algérie où l’on méprise la France.

La France qui, officiellement, a subi à la face du monde, la victoire du FLN.

Une France gaulliste, qui aurait accepté le cœur léger que quelques centaines de milliers de Pieds Noirs, fussent réduits à la plus odieuse des dhimmitudes. Après avoir accepté la liquidation physique ou plutôt le lynchage de ceux de l’OAS qui ont refusé de s’inclure dans un dispositif qui ne prétendait qu’à garder en Algérie un cheptel de Pieds Noirs, utiles à la vie de l’Algérie.

Je rappelle en synthèse, que le FAAD fonctionnait en Algérie sous le contrôle de celui qui commandait la Sécurité Militaire. C’est-à-dire l’ensemble des services spéciaux qui fonctionnaient sous contrôle exclusif de l’Elysée. Et surtout, qui agissaient en collaboration étroite, dans le cadre le la lutte anti-OAS, avec le nouveau chef de la ZAA mis en place à Alger après la capitulation du 19 mars 1962. Un responsable qui n’a pas hésité à déclarer lors d’une interview radiophonique qu’il avait entrepris un noyautage d’une certaine fraction de l’OAS.

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

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10 septembre 2009

LA MARSEILLAISE

Document transmis par Pierre Salas 09/09/09

Peu d’entre nous connaissent l’origine de cet hymne à l’amour du drapeau français composé le 25 Avril 1792 par Rouget de Lisle qui le créa  (à la demande du baron De Dietrich, Maire de Strasbourg) pour l’armée du Rhin.

Ce chant ne fut adoubé que trois ans plus tard par la Convention, laquelle le 14 Juillet 1795 le décréta chant National.

100 ans plus tard, le 14 février 1879, la Marseillaise devint l’Hymne National de la France.

Nos poilus de 14-18 ( où se mêlaient Français de France,  noirs, blancs ou basanés, venus d’Afrique du Nord, d’AOF, d’AEF et d’ailleurs) en prenant d’assaut à la baïonnette les tranchées Allemandes, le chantaient en chœur , à la grande trouille de nos ennemis, qui en mouillaient leurs culottes.

Il est bon, qu’à l’heure où la France devient multiraciale, les candidats à l’honneur de devenir des Français à part entière, connaissent le sens profond et la portée des paroles afin qu’il ne  huent plus l’Hymne national de leur terre d’accueil comme lors de la rencontre amicale de football France Algérie, d’il y a quelques années.

Les vrais Français et les Pieds-noirs aussi, se mettent au garde à vous, lorsque retentissent les premières notes de La Marseillaise.

Et c’est en chantant à pleins poumons  cet hymne que les partisans de l’Algérie Française, aidèrent à mettre en place un gouvernement félon devenu le 19 Mars 1962 le souteneur des fellaghas et de cette racaille dont personne d’ailleurs, n’en veut en Algérie depuis cette époque et encore de nos jours.( surtout après le score dirigé des élections de ces temps derniers)

          Inspirons-nous des paroles du 13ème couplet de la Marseillaise, lesquelles plus que jamais prennent toute leur signification à l’heure où beaucoup des notres, minés par l’age et le chagrin, ont disparu.

          Ces paroles reflètent bien nos espérances car elles donnent la marche à suivre à nos enfants et à ceux qui croient en les vraies valeurs de La France.

Nous entrerons dans la carrière,

Quand nos aînés n'y seront plus ;

Nous y trouverons leur poussière

Et la trace de leurs vertus. (Bis)

Bien moins jaloux de leur survivre

Que de partager leur cercueil

Nous aurons le sublime orgueil

De les venger ou de les suivre.

Aux armes, citoyens !........ Etc.

Que chacun d’entre nous les méditent, en fassent leur credo, et les enseignent dans les écoles, c’est tout le mal que je souhaite pour l’avenir de notre beau pays.

Pierre SALAS salas-pierre@bbox.com

RETOUR PIERRE SALAS.

10 septembre 2009

LE HERISSON PLUS QUE JAMAIS EN COLERE

" Celui qui maintient le soleil dans son cœur voit s'éloigner de lui toutes les adversités. "
(
Proverbe chinois)

         Le fait que  je sois Pied-noir, témoin et acteur de l’histoire de l’Algérie Française  avec mon optique nécessairement partisane, n'enlèvera rien à l'intérêt de ma plaidoirie; n'a-t-on pas le droit de présenter notre propre défense , contre les attaques de nos détracteurs, ne serait-ce que pour faire entendre un son de cloche différent à l’encontre des beni-oui-oui  qui n’en écouteraient complaisamment  qu’un seul ?

         Ce modeste récit est dédié à mes compatriotes, à mes amis de toutes confessions, mais  aussi à tous mes autres compagnons d’infortune venus de Tunisie ou du Maroc, lesquels eux aussi ont vécu ces événements.

         Je souhaiterais enfin que les plus jeunes de nos enfants nés hors de notre terre, puissent découvrir ce qu’ils ignorent de cette période  qu’ils n’apprennent à connaître  qu’à travers le récit d’ historiens robotisés et rarement objectifs.

         Il est bon parfois de régler le compte de certains intellectuels de bas étage qui savent retourner leur veste toujours du bon côté (dixit Jacques Dutronc dans une chanson) lesquels le cul sur leur  fauteuil, et sans avoir  jamais été concernés, s’érigent en censeurs moralisateurs et jugent en faux témoins partiaux d’une époque ou d'événements dont ils ignorent à peu prés tout.

      

         Comment pouvaient-ils en effet, connaître notre mode de vie, nos habitudes, notre sens de l’honneur (dont ils sont dépourvus), et de l’amitié.

Comme les Catalans, les Bretons, les Corses, nous avions nos particularités régionales, notre parler, nos habitudes. Comment auraient-ils pu connaître  la signification de mots typiquement nôtres et introuvables dans quelque encyclopédie que ce soit, tels que« jayuyos, cirallas, fils à papa  ou yaouleds, et j’en passe et des meilleurs……»

Ces mots-là, mélange de français, d’espagnol et d’arabe, étaient significatifs de la hiérarchie sociale dans laquelle nous classait à la vitesse de l’éclair, la rumeur publique de quartier.

Nous étions quelque part les Marseillais d’Algérie.

         Mais avec le temps et en se remémorant ces anecdotes savoureuses, combien de tendresse et d’ironie, jamais  méchante, il y avait dans ces qualificatifs.

         Les JAYUYOS désignaient certains forts en gueule, sans grande éducation qui parlaient haut, gesticulaient, adoraient la rue, cherchaient la castagne semaient la pagaille et la zizanie, pour le plaisir.

         Les CIRRALLAS  ou cireurs (nos titis à nous), se trouvaient devant les entrées de bals, cinémas, stades…là où il y avait de la menue monnaie à se faire. Ils portaient leur boite à cirage en bois (d’où l’appellation) en bandoulière sur le côté et avec leur brosse à chaussures, tambourinaient sur elle pour annoncer leur présence et si vous deveniez leur client occasionnel, ils mettaient autant de salive que de cirage pour faire briller vos souliers du Dimanche.

         Les FILS A PAPA étaient le contraire des JAYUYOS. C’est comme cela que l’on désignait les fils de bonne famille, aisés et  bien élevés (avec nurse à leur service). Ils assistaient régulièrement à la messe dominicale sous férule familiale et avaient leurs lycées privés

         Les KHAYIS (frères en Arabe) étaient quant à eux, les petits Algériens de confession musulmane, forcément les copains des JAYUYOS, puisqu’ils étaient de leur quartier, les fréquentaient, étaient amis et vivaient ensembles. On les confondait tant ils se ressemblaient.

         C’était cela notre Algérie à nous, multiraciale naturellement donc ignorante de ce qu’on appela plus tard « la ségrégation », avant que ce terme devienne à la mode en France et ailleurs  plus tard, trop tard peut-être.

         Notre Algérie était celle qui fit la démonstration de son unité un certain 13 Mai 1958, sur le forum d’Alger et sur les places de toutes les villes et villages d’Algérie, où l’on vit  des arabes, des juifs et des pieds-noirs, réunis fraternellement se lever comme un seul homme devant le drapeau tricolore  pour mettre à mal le pouvoir de l’époque.

          De nos jours, beaucoup de nos contemporains bien pensants, croient prôner la tolérance, (même au détriment de nos valeurs de base et même si  parfois elle est contraire aux bonnes mœurs et aux religions) en  pratiquant sciemment ou inconsciemment une sorte de  racisme à rebours, et comme par hasard, par médias interposées, là où ils peuvent parader en bombant le torse et hérisser leurs moustaches (dans les gay prides entre autres).

         Mais, bon Dieu quel programme et quel avenir pour nos enfants, prônent les soi-disant figures de proue de certains partis politiques. Dans quelle dimension veulent-t-ils nous faire vivre ?

         Ce 13 Mai fatidique entre tous, répondant à notre appel, De Gaulle pour notre ruine et notre malheur, reprit les rênes du pouvoir en France.

         On ne refait pas l’histoire mais on peut la commenter, la critiquer et  hurler à la face du monde, notre vérité.

         Quatre ans plus tard, à Evian, des politiciens serviles, brisèrent cette harmonie qui aurait pu aboutir à quelque chose de grandiose et au lieu de cela, semèrent la peur, la haine,  la méfiance et  l’hostilité, parmi ses habitants. Ils engendrèrent l’O.A.S , en portent l’entière responsabilité et s’étonnent de son existence

         Nos militaires avaient gagné la bataille sur le terrain. Ces gens de peu s’empressèrent de leur voler leur victoire et par leur action mirent sous l’éteignoir la gloire dont ils étaient nimbés et qui leur revenait et les promesses, qu’à leur propre demande et en leur nom, ces glorieux soldats avaient faites à toutes les couches de la population.

         Certains de leurs chefs et non des moindres, furent même incarcérés ou passés par les armes avec comme chef d’inculpation caché, leur amour immodéré pour le drapeau tricolore et leur loyauté à l’égard de ces promesses fallacieuses.

          Ils tombèrent comme seuls des légionnaires savent le faire. Dieu leur aura réservé une place de choix au paradis des braves et des héros.

         De nos jours encore, cette même valetaille de la trahison, croient  tels des  “Ponce Pilate de l’histoire” pouvoir juger ces événements en se lavant les mains et en poussant des cris d’orfraie à la lecture  de mémoires ou de récits sur une guerre qu’ils disent avoir  pensé hypocritement propre, mais qu’ils connaissent  intimement mieux qu’ils ne voudraient l’avouer.

         Alors, il est temps de réveiller la conscience des hommes et des politiques  et de  mettre ces derniers devant leurs responsabilités, car la France n’a jamais voulu comprendre les conséquences de la guerre d’Algérie.

         De Gaulle et ses sbires, en discutant du sort qui nous serait réservé, nous jugeant trop encombrants pour son propre devenir, avaient même envisagé pour nous, un exil pur et simple vers l’Amérique du Sud ou la Nouvelle Calédonie.

         Les Harkis, quant à eux, n’auraient pas bénéficié d’un aller gratuit vers des tropiques, mais ils auraient été tout simplement abandonnés à leur sort par un pays pour lequel ils s’étaient voués corps et âme. La généreuse nation française leur proposait son plus beau cercueil en guise de récompense de leur engagement.

         

         Cela revenait tout simplement à les  livrer aux couteaux des bouchers  du FLN  ivres de sang et de haine à leur égard.

         Bien heureusement quelques uns d’entre eux furent sauvés par la volonté et l’abnégation de quelques vrais chefs, lesquels  sous leur responsabilité et envers et contre les ordres reçus les ramenèrent en France avec leurs familles.

         La France a eu connaissance de ces  massacres de Harkis et elle a laissé faire. Là est l’autre visage de Janus  de la patrie des droits de l’homme et du citoyen.

         Pieds-noirs et Harkis ont été sacrifiés et n’ont eu comme autre choix que celui de la valise quand ils n’ont pas eu celui du cercueil. Ils ont été sacrifiés sur l’autel de la raison d’état et de la rancune sénile d’un individu.

         47 ans sont passés déjà, mais soyez assurés, Messieurs les détracteurs et faux défenseurs de la France, que nous n’oublions rien et  ne lâcherons rien.

Nous serons toujours pour une France belle où il fera bon vivre, sans voitures incendiées, sans magasins vandalisés, sans violences et dans le respect des lois. 

Le menteur à qui l'on retire son masque ressent la même indignation que si on le défigurait. Edmond Rostand

"LE HERISSON"

RETOUR COUPS DE COEUR

7 septembre 2009

QUE FERA L'ALGERIE DE SES MILLIARDS.

NOUS AVONS TOUS LA REPONSE A CE PROBLEME, MES CHERS COMPATRIOTES
Document transmis par Pierre Salas 06/09/09

Posté le 06/09/2009 à 00:17 par hogra
2741 MILLIARDS DE DINARS DANS LES CAISSES

La surliquidité des banques ne signifie pas qu’elles ne financent pas les grands projets publics ou privés.

                   La relation entre la subvention de l’économie et les 2741 milliards de dinars de surliquidités déposées dans les banques ne cesse d’alimenter les polémiques. Du côté des entrepreneurs et des économistes, on préfère appeler à l’utilisation de cet argent dans le financement de l’économie. Les banques et le gouvernement privilégient, quant à eux, la prudence. Et cela, pour deux raisons: il y a d’abord le fait que les dépôts des banques sont à court terme alors que les besoins de financement de l’économie sont à long terme. Ensuite, les banques doivent tenir compte d’un certain nombre de ratios avant de prêter de l’argent à une entreprise. Elles doivent être d’autant plus prudentes que certaines entreprises ne daignent pas constituer des provisions pour payer le principal et les intérêts des dettes, ce qui rend la relation conflictuelle entre les deux parties.
                   De toutes façons, le prêt bancaire n’est pas la seule source de financement, dit-on enfin à l’Association des banques et des établissements financiers. Il y a d’abord l’autofinancement, suivi de l’argent levé sur le marché. Pour cela, il y a d’abord la Bourse qui permet de lancer des emprunts obligataires, comme cela a été fait par Dahli ou encore l’Eepad et Arab Banking Corporation. Il y a également des établissements financiers spécialisés comme ceux offrant le leasing et qui ont des outils adaptés au financement de l’entreprise. La banque n’est jamais outillée pour assumer, à elle seule, tous les besoins de financement de l’économie des entreprises. D’où leurs surliquidités. Les banques ne peuvent activer selon leur bon vouloir car elles sont soumises au contrôle de la Banque d’Algérie et de la Commission bancaire. Elles oeuvrent toujours en faveur du renforcement de l’exercice de la supervision bancaire et plus particulièrement de la conformité avec les normes et principes universels.
                   La Banque d’Algérie a même affiné ses mécanismes de surveillance, de veille et d’alerte du système bancaire dans son ensemble et a mis en place, en 2007, le suivi des banques par des exercices de stress tests en plus des indicateurs de solidité du système bancaire.
                   A la fin de 2008, il y avait 26 banques et établissements financiers agréés et ayant tous leur siège social à Alger. Parmi toutes ces institutions, il y a six banques publiques et une mutuelle d’assurance agréée pour les opérations de banque. Il y a, en outre, quatorze banques privées dont une à capitaux mixtes. Trois établissements financiers et deux sociétés de leasing privées sont aussi agréés. Ces dernières sont orientées spécialement pour entrer dans le capital des sociétés. Ce sont d’ailleurs des recommandations express contenues dans l’un des discours du président de la République. Cela a conduit le gouvernement à rétablir l’ancien article 104 de la loi sur la monnaie et le crédit autorisant les banques à entrer dans le capital de leurs filiales. Cette modalité était interdite par la loi de 2003 suite au scandale de Khalifa Bank.
                   Les banques ne peuvent pas agir n’importe comment car elles ne font que collecter des ressources auprès du public qu’elles distribuent sous forme de crédits. Seuls les établissements financiers (banques d’affaires) ne sont pas autorisés à collecter des dépôts auprès du public. Les reproches vis-à-vis des banques sont surtout adressés à celles du secteur public qui prédominent toujours par l’importance de leur réseau d’agences réparties à travers tout le territoire national. Mais le rythme d’implantation d’agences des banques privées s’est nettement accéléré ces dernières années. Il en résulte une progression rapide de l’activité de celles-ci et des banques privées qui contribue au développement de la concurrence, aussi bien au niveau de la collecte des ressources qu’à celui de la distribution de crédits et de l’offre de services bancaires. Selon la Banque d’Algérie, à la fin de décembre 2008, le réseau des banques publiques comprenait 1057 agences et celui des banques privées et établissements financiers 244 agences contre 196 en 2007.

                   Le total des guichets d’agences des banques s’établit à 1301 contre 1233 en 2007, soit un guichet pour 26.400 habitants contre 27.400 en 2007. Ces éléments ne sont pas négligeables lorsqu’on sait que ces implantations aident les citoyens à disposer d’outils modernes de paiement. D’un autre côté, c’est un bon moyen d’éponger les surplus de liquidités sur le marché contribuant de la sorte à réduire la tendance à l’inflation. Cela n’exclut pas que les banques seront encore plus riches si elles arrivent à collecter les épargnes des citoyens. Les banques publiques assurent la presque totalité du financement du secteur public, alors même que leur part dans le financement du secteur privé demeure importante, soit 77% en 2008 contre 79,4% en 2007. Au cours de l’année 2008, le flux des crédits des banques publiques a beaucoup plus bénéficié aux entreprises publiques qu’aux entreprises privées et ménages. Les banques publiques financent les grands projets d’investissement des entreprises publiques dans les secteurs de l’énergie et de l’eau.
                   L’accroissement des crédits distribués par les banques privées en 2008 s’établit à 29,6% contre 42,1% en 2007. L’évolution des crédits des banques privées en 2008, dont le taux est plus élevé que celui des banques publiques, a bénéficié exclusivement aux entreprises privées et ménages et a conduit à l’augmentation de leur part dans le marché de crédits (12,5% en 2008 contre 11,5% en 2007).
Ahmed MESBAH

Pierre SALAS salas-pierre@bbox.com

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7 septembre 2009

LETTRE OUVERTE A NOTRE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

"Quand on a dix pas à faire, neuf font la moitié du chemin."(Proverbe chinois)
Document transmis par Pierre Salas 06/09/09 - 11:43
Monsieur le Président
         Votre serviteur est l’un des plus anciens Rapatriés d’Algérie, encore de ce monde. Mais je ne voudrais pas le quitter sans vous dire quel immense espoir vous nous aviez insufflé, lors de votre campagne présidentielle.
         Obéissant à une logique qui s’imposait d’elle- même, c'est tout naturellement vers votre personne que nous avions portés majoritairement nos suffrages, car jamais, à ce jour, un candidat à la Présidence de notre pays, ne s'était exprimé aussi clairement que vous l'aviez fait, de prendre en considération nos problèmes qui perdurent depuis 1962.
         Nous avions suivi avec intérêt la constitution de votre premier gouvernement et sa constitution nous inspirait déjà les plus vives inquiétudes, car nous craignions qu’encore une fois, les Rapatriés d'AFN restent aux yeux de nos gouvernants, quantité négligeable.
         Toutes les communautés et tendances étaient présentes ou représentées au sein du premier gouvernement, sauf la notre (prés de 3.000.000 d'âmes). Vous nous aviez promis de ne pas nous décevoir, Monsieur le Président, et vous étiez pour nous notre dernier rempart contre l’injustice.
         Vous avez joué au jeu des chaises musicales pour votre deuxième gouvernement du mois dernier. Le mini remaniement effectué ne nous rassure pas le moins du monde.
Je n’ai pas la prétention de vous rappeler que Les Pieds-noirs, n’ont jamais conquis l’ex Algérie Française par les armes, mais par la charrue et un travail acharné.
         Ils l’ont seulement défendu, comme n’importe quel Métropolitain le ferait en se voyant du jour au lendemain, expulsé de chez lui, sans ménagements, avec pour les plus chanceux, un simple baluchon ou une simple valise en bois et parfois sous le feu des mitrailleuses de la force locale.
         Lors de sa conquête, notre prince Président, Napoléon III avait déclaré : « L’empire est fait. Il faut l’ancrer si solidement dans la terre Française, que jamais plus, rien ne puisse l’ébranler » C’était sans compter sur la volonté de liquidation d’un triste sire, qui en 1962, s’est vite chargé de changer l’histoire, dont il voulait par-dessus tout en faire partie.
Ces Pieds-noirs venus du bassin méditerranéen, tellement décriés et vilipendés, s’étaient installés dans une province déjà Française avant leur arrivée. Ils avaient construit des baraquements de fortune, de préférence prés d’un point d’eau et pas trop loin d’un campement militaire, pour leur sécurité, et sous la menace permanente de maladies endémiques.( paludisme, dengue, malaria et…j’en passe).
         Pendant plus d’un siècle, ils s’attachèrent à faire de ce pays un eldorado, non pas avec des fusils ou le fouet comme le prétend avec délices, une certaine soi- disant intelligentsia gauchiste, mais avec leurs mains calleuses, la pelle, la pioche ou la charrue. Quand 130 ans plus tard, l’Algérie réclama son indépendance, on la lui accorda non sans désigner comme boucs émissaires les Pieds-noirs, responsables et victimes désignés de cette situation.
         La haine se canalisa sur les Français d’Algérie et les Franco- Algériens (Harkis et supplétifs) qui avaient osé s’allier à eux. Dés les accords d’Evian signés, ce fut la curée sur ces derniers et les Pieds-noirs. Après le massacre de 140 000 Harkis, et quelques milliers de pieds-noirs, les survivants n’eurent d’autre alternative que de choisir entre la « valise ou le cercueil ». En trois mois, cette terre qui fut notre aussi, se vida de sa substance « Française d’Algérie ».
         Prés de un million et demi d’Européens s’enfuirent dans un désordre indescriptible et innommable vers la « Mère Patrie » pensant que cette dernière « les prendrait dans ses bras » Mais arrivés à Marseille, Port-Vendres ou Sète, personne ne les attendait car aidés par l’animosité de certains édiles de grandes villes, le désintéressement du pouvoir en place, les Français en ce mois de Juillet 62, étaient d’avantage préoccupés par leurs vacances que par ces gêneurs qui venaient troubler leur quiétude et dont personne n’avait que faire.
Personne ne vint les aider. L'Histoire elle-même tenta de les oublier.
         Notre inquiétude est fondée, car permettez-nous de vous signaler respectueusement que la Mission Interministérielle aux Rapatriés (la MIR), si elle devait être reconduite sous sa forme actuelle, reste à nos yeux, depuis 5 ans, une machine à broyer du rapatrié, ou à les plonger dans la misère à nouveau. Nos espoirs reposent en vous désormais, mais nous ne sommes pas certains qu'ils soient entre de bonnes mains. Si vous aviez à cœur de simplement nous écouter, j’ose penser que vous nous rendriez enfin la justice, la tranquillité et l’apaisement auxquels nous avons droit et auquel nous aspirons depuis 47 ans.
Profonds et respectueux sentiments.
         SIGNATURE : L’un des trois millions de Rapatriés qui ne savent plus vers qui se retourner pour que justice leur soit ENFIN rendue.

Pierre SALAS salas-pierre@bbox.com

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19 août 2009

LA MAISON DE RETRAITE DE LA LEGION ETRANGERE A SIDI BEL ABBES

 

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Document transmis par Pierre Salas

Extrait du livre « il était une fois notre là-bas »

            Le début officiel des travaux date du 2 Octobre 1953. La cérémonie fut présidée par le gouverneur général Léonard, le préfet Pérony, les autorités militaires et les personnalités locales y assistèrent. L’inauguration eut lieu le 7 avril 1957. Ses promoteurs furent Mr Joly, président de l’Amicale des anciens Légionnaires de Bel-Abbès et Paul Bellat qui offrit le terrain. Son financement fut assuré pour le principal par le Gouvernement général, les conseils généraux d’Algérie, la Mairie de Bel-Abbès et le Comptoir d’Escompte auxquels il faut ajouter les fonds de nombreuses associations et mécènes privés. (Extrait modifié de Jacques Gandini , Sidi-Bel-Abbès de ma jeunesse 1935-1962, ISBN 2-906431-17-06)

            La Sté SALAS François, Père et Fils (votre serviteur Pierre) a été l’entreprise générale tous corps d’états de ce bijou d’architecture dont le concepteur Architecte fut notre regretté ami Emile Benkemoun dont le cabinet se situait 1 rue Delbecque, face au cercle des officiers de la Légion.

            Les études structurales furent effectuées par notre non moins regretté ami, Edmond Keller, Ingénieur des Arts et Manufactures. Les géomètres qui firent nos implantations furent aussi nos amis Henri Condamine, place Carnot, et Dodo Benamou (Ces 4 supers techniciens furent mes maîtres à penser et je leur suis redevable de ma formation technique en bureau, mon père se chargeant de faire de moi sur le tas, en toute modestie, un bon technicien tous corps d’état du BTP et du GC).

            A ma sortie tumultueuse de Sonis, (car foutu à la porte à 17 ans et 55 ans, plus tard de deux sites pieds- noirs dont l’un de chez moi de Sidi-Bel-Abbès, décidément je suis un emmerdeur impénitent), mon père m'obligea à suivre des stages de formation auprès de ces 4 grands hommes, durant deux ou trois ans.

            Motivé par mes 4 Maîtres, (et ayant toujours eu un faible pour la relève des défis de la vie) je repris à 19 ans, mes études et réussissais à obtenir un diplôme de Commis d’Entreprise T.C.E, lequel me permit en France, d’être recruté en 1967 par OTH PARIS, comme Ingénieur- Coordonnateur, tous corps d’état.

            Pour en revenir à notre Maison des Anciens Légionnaires et concernant les corps d’état secondaires, artisans eux aussi de ce succès, la couverture, les tuiles romanes provenaient de la briqueterie LEONIS, et nos sous-traitants furent :

  • CHARPENTE BOIS= Antoine RIOS du faubourg Thiers.
  • ELECTRICITE = Jules SANTA de la route de Mascara.
  • PLOMBERIE= Cara du Mamelon.
  • MENUISERIES BOIS= mes oncles ALBEROLA LOUIS, Frère de ma mère et SALAS Perico, frère de mon père.
  • Les CARRELAGES = fournis par Morales de la route d’Oran et posés par nous. Tout les autres corps d’état furent notre œuvre.

            Nos conducteur de travaux furent : un ancien légionnaire espagnol Emilio Rodriguez, dont j’ai perdu la trace et le regretté Joseph ROCA, lâchement enlevé et assassiné, le 5 juillet 1962 laissant une épouse de 41 ans et 6 enfants.

La décoration fur l’œuvre du cabinet d’architecture Benkemoun.

            Dommage que cette pure merveille, par la grâce des marchands de tomates et amateurs de bananes d’Evian, n’ait pas eu l’honneur de servir à nos glorieux anciens de notre LEGION ETRANGERE tant aimée.

RETOUR PIERRE SALAS.

16 août 2009

DES PIEDS-NOIRS ET DES LARMES

         Durant l'été, à la campagne, il nous arrive de grandes plages de silence, des insomnies, du temps devant soi... Alors, on en profite pour relire un vieux livre, compter les étoiles ou revoir sur DVD un film récemment découvert. Visionné à nouveau cette semaine, un film a effectivement produit sur moi le même effet que la première fois : une silencieuse mais forte émotion. C'est un long documentaire (trois épisodes) consacré à l'histoire de ces « pieds-noirs ». Réalisé en 2007 par Gilles Pérez, je crois bien que « Les Pieds-noirs, histoires d'une blessure » est sans équivalent à ce jour. .....................................Cela valait d'être redit.

Auteur : Jean-Claude Guillebaud 16/08/2009

ARTICLE COMPLET  ET COMMENTAIRES ICI

RETOUR COUPS DE COEUR 

 

15 août 2009

LES FEUILLES MORTES

Document transmis par Pierre Salas

(1945) 

L'encre du savant est aussi précieuse que le sang du martyr. (Proverbe Arabe) 

! Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie.
Je t'aimais tant, tu étais si jolie.
Comment veux-tu que je t'oublie ?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l'entendrai
 

        J’aime beaucoup le deuxième couplet de ce poème de Jacques Prévert  interprété pour la première fois par Cora Vaucaire et ensuite par Yves Montand en 1946. Il était prémonitoire de notre devenir car il nous ressemble tant.

En effet, pour nous encore survivants, quand nous pensons à elle (notre terre natale), nous nous disons que nous l’aimions tant, cette terre  si jolie, que nous ne l’oublierons  jamais.

        C’est vrai qu’en ce temps- là, la vie était plus belle et le soleil plus brûlant qu’ici. C’est une chanson qui nous ressemble (Pieds-noirs ou Arabes), toi tu m’aimais et je t’aimais et nous vivions les deux (communautés) ensemble.

        Mais le vie sépare ceux qui s’aiment (non pas tout doucement et non plus sans faire de bruit) mais dans l’anarchie, le désordre et le bruit de la mitraille.

J’avais 13 ans et …en ce temps-là comme le chantaient si bien Cora et Yves….. La vie était plus belle, et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui…. ». 

Mon père venait tout juste d’être démobilisé après s’être battu pendant cinq longues années pour notre pays, la France.

        Un an plus tôt, (le 8 mai 1945)  avaient éclaté les manifestations de Sétif et la répression qui s’en suivit. A cause de ce climat prémonitoire  de l’avenir de ce pays,  des centaines d’innocents des deux camps perdirent la vie. Qui avait commencé ? Certains affirmaient que Ferhat Abbas (déjà) était à l’origine de ces émeutes qui avaient causé la mort de plus de cent Européens. Ceux du camp d’en face prétendaient que la répression de l’armée fut disproportionnée en regard de ces émeutes. Ces évènements furent les prémices de la guerre d’Algérie, qui sombra dans une sorte de léthargie, d’où elle n’émergea que neuf ans plus tard, le 1° Novembre 1954. J’étais trop jeune pour en juger, et mon enfance et mon adolescence furent quand même bercées par les paroles inoubliables de cette chanson.

        « C'est une chanson qui nous ressemble, toi tu m'aimais et je t'aimais…. Et nous vivions tous deux ensemble….. » Oui, nos  communautés vivaient ensembles et nous nous estimions et nous nous respections. C’est toute l’histoire de plusieurs races et religions qui avaient crée l’œcuménisme (avant que ce terme ne vienne à la mode), qui avaient appris depuis leur plus jeune age, à  vivre ensemble, à aller à la même école communale, à partager leurs joies et leurs peines et même à s’aimer.

        En ce mois de Juin 2007, je me dis que depuis Juin 1962, quarante cinq années ont passé. Les criminels et les parjures voyous qui ont détruit cette harmonie, s’ils sont encore de ce monde, sont à mettre au ban de l’humanité, s’ils sont morts, que Dieu me pardonne car ils ne méritent que le barbecue de Satan.

        «Mais la vie sépare ceux qui s'aiment tout doucement sans faire de bruit et la mer efface sur la sable les pas des amants désunis…. » Je ne sais pas ce que vous en pensez, je ne sais même pas si vous n’avez pas oublié ce poème si beau et qui nous va comme un gant. Nos parents pour la plupart ne sont plus là et ils sont partis sans faire de bruit, mais nous ! Allons-nous rester les bras croisés en attendant avec fatalisme que d’autres décident pour nous de ce qui est bien ou de ce qui est mal ? NON, nous ne partirons pas à notre tour…. « Sans faire de bruit…….  dans la nuit froide de l'oubli…..» 

Nous nous devons à nos associations, à nos vaillants dirigeants et à leur foi, leur volonté et au courage qui les animent, et qui doivent  nous animer nous aussi.

Nous le leur devons, il ne faut pas que « …. La mer efface  sur le sable le pas des….. Rapatriés enfin réunis…..» 

Le Saint Esprit guide les Traces de PIEDS-NOIRS sur le sable pour ne pas qu’ils s’effacent.

RETOUR PIERRE SALAS.

15 août 2009

MA LEGION DE SIDI BEL ABBES

Document transmis par Pierre Salas

 

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        Je suis le constructeur de l'ex maison de retraite des anciens légionnaires à Sidi-Bel-Abbès où je suis né. Sidi-Bel-Abbès, en 1962, était un Chef lieu d'arrondissement de plus de 100.000 habitants et situé à tout juste 80 Kms à l'ouest d'Oran.

        Elle fût surtout la capitale de la Légion Etrangère, le quartier Viennot étant le point de rencontre de tous ses légionnaires. Prés de 350.000 engagés volontaires de toutes origines et nationalités, passèrent par cette caserne et près de 40.000 d'entre eux, furent tués au champ d'honneur.

        J'ai toujours eu beaucoup d'admiration et de respect pour ces hommes de qualité qui avaient pour devise "Français, non par le sang reçu, mais par le sang versé "et lorsqu'il m'arrive, aujourd'hui, d'en croiser un sur le quai d'une gare, du côté de Marseille ou d’ailleurs, je ne puis m'empêcher d'avoir un élan de sympathie à son égard. Ce ne sont pas, bien sûr, ceux que j'ai connus, mais ils ont la même allure et visiblement le même esprit.       Pendant la bataille, ils avaient le courage et l'abnégation des héros de Homère et quand il s'agissait de faire la fête, là  aussi personne ne les égalait.

        120 ans plus tard, en 1962, ils quittèrent Sidi-Bel-Abbès à jamais, c’est avec cette noble et martiale attitude qui les caractérisait, qu’ils tournèrent le dos à l’Algérie, sans un regard en arrière, les yeux fixés droit devant eux, en chantant  et en immortalisant ainsi, la chanson d’Edith Piaf : “Non, rien de rien, je ne regrette rien ! ...”.

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Départ du 1er RE de S.B.A. le 24 octobre 1962

        La commémoration annuelle de "Camerone" (qui est à la Légion, ce que le 14 Juillet est à la France) était pour eux et les Bel-Abbésiens, une fête mémorable qui durait une semaine et les quartiers Viennot, Yusuf et Amilakvari, faisaient une opération "portes ouvertes", où la jeunesse locale se mêlait (ou .....s’affrontait au cours de bagarres mémorables) à ces légionnaires tant aimés (ou détestés suivant les circonstances du moment), et de cette kermesse annuelle, débouchaient très souvent des idylles et des mariages, (...ou des plaies, des bosses et des coquards) lesquels pour contredire les historiens qui ne les situaient qu'en Gaule, généraient aussi en Algérie, de vrais petits gaulois aux cheveux blonds et aux yeux bleus, des Germains et même des petits vikings.

        Mais le rapport affectif envers la Légion et ses Légionnaires prenait toujours  le dessus et l’union sacrée entre eux et les pieds noirs ne fût à aucun moment un vain mot.

        La Légion Etrangère fait toujours partie du patrimoine affectif des Pieds-noirs en général et des Bel-Abbésiens en particulier.

Pierre SALAS

RETOUR PIERRE SALAS.

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