Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

popodoran

popodoran
Newsletter
28 janvier 2010

ORAN... ET L'ORANAIS

oran1

            En 902, des marins andalous sont amenés à s'établir en face et tout près de leur contrée d'origine pour y nouer des relations commerciales faciles et continues, les 2 pays étant alors musulmans. Tlemcen et Oran entretiennent alors des relations prospères avec l'Espagne. L'armée française occupe Mers El Kébir le 14 décembre 1830 et pénètre Oran le 4 janvier 1831

En 1832, un recensement donne pour Oran le chiffre de 3800 habitants: dont 750 européens d'origine espagnols, 250 musulmans et 2800 juifs.

En 1881, le chiffre de 50 000 habitants est dépassé
En 1906, plus de 100 000
En 1926, plus de 150 000
En 1936, on compte 195 000 habitants et 206 000 en y ajoutant la banlieue (Arcole, Mers El Kébir, La Sénia et Valmy) - en 1931, on estimait la population originaire d'Espagne à 65 % du total des européens, 41 % étant déjà naturalisé.

            Cette influence espagnole est illustrée par le sens de l'hospitalité, par les arènes, par le riz à l'espagnol et les desserts comme la Mouna, par les chaises qui occupent les trottoirs des rues à la tombée de la nuit.
            Les noyaux de cultures maraîchères qui s'égrènent en bordure du littoral en relation avec des petits ports comme Ténès, Mostaganem ou Arzew. On trouve là des terres de haute densité. Par camions ou par bateaux les primeurs sont exportés dans l'intérieur ou vers la France.

            L’autre influence est la vigne. Elle est si développée que l'Algérie devient alors le 4èm vignoble mondial qui prospère surtout autour de Mascara, Tlemcen, Sidi-Bel-Abbès et aux environs de Mostaganem et Oran. A cela s'ajoute les 3 millions de quintaux d’agrumes et dans les hautes plaines, le blé.

            Après Oran, la ville maritime la plus importante est Mostaganem. Lorsque le général Desmichels s'empare de Mostaganem en 1833, la ville ne compte que 3000 habitants, et ce, jusqu'en 1847, y compris les militaires. Les progrès datent réellement du début du 20èm siècle.

oran2

1906 : 19 600 habitants
1931 : 25 800
1950 : 53 464 - dans l'Oranais, la conquête s'est accompagnée de refonte complète du système urbain.

            Les postes militaires se sont transformés en ville.

            Orléansville fondée en 1843 par Bugeaud et qui compte 32 506 habitants à la veille du tremblement de terre de 1954.

            Sidi-Bel-Abbès construite par le général Bedeau en 1843 qui deviendra lieu de garnison de la légion étrangère. Avec 61 355 habitants en 1950, Sidi-Bel-Abbès est le centre d'une des régions agricoles les plus prospères avec le blé, orge, vigne et l’élevage et occupe le 5è rang parmi les agglomérations urbaines de l'Algérie française.

            Burdeau, Affreville, Changarnier, sont des créations qui datent de la conquête française.

            Aïn Temouchent, Saint Denis du Sig, Relizane, Perrégaux, sont des marchés importants de vins, de céréales, de primeurs, de coton… - Mascara, en 1950, comptait 35 078 habitants.

Retour trois grands départements.

Publicité
Publicité
27 janvier 2010

LE HERISSON - BURQA ET MINARETS

HERISSON Le_h_risson

Lorsqu’un chien arabe dans un douar ou une  khaima mord un roumi, personne n’en parle. Quand un roumi mord un chien arabe, çà c’est de l’information. D’après John C.Bogart modifié

PREAMBULE

Dans la foulée des vœux « hérissonniens » de la semaine dernière et au nom de la liberté d’expression, je vais pour cet article, revêtir la houppelande d’un critique (oh ! bien modeste) d’élucubrations ou commentaires journalistiques relevés de ci, de là , parfois puisés dans l’authentique, parfois puisés dans la fiction et l’irréel avec quelquefois mais rarement  des parfums d’encens auxquels succèdent souvent  des miasmes nauséabonds au gré des divergences ou convergences de leurs idées, ou de leurs opinions, que nous ne partageons pas toujours.

Entre ces articles plus ou moins à sensations tels que « articles de presse,  rubriques,  analyses, éditoriaux, chiens écrasés, avis spécialisés qui n’engagent que leurs auteurs mais qu’ils aimeraient bien faire partager et…autres conneries de même type, il y a  une corrélation  faite pour titiller  le mental  des lecteurs libre de penser , de juger et  dont  je m’honore de faire partie, vous savez, ces   « mass média » (terme crée non sans  une certaine condescendance  vers les années 20 en vue de toucher une large audience).

Ces journalistes  puisent leur inspiration très souvent dans celle de gens plus compétents qu’eux ou plus habiles à s’exprimer ou faire passer un message  et ainsi mieux faire avaler leurs couleuvres, mais reposant souvent sur du fictif, rarement sur du vécu . En conséquence,  je ne vais pas me gêner pour lutter contre ces derniers en utilisant leurs propres armes et employer les mêmes moyens que certains de nos cadors de  la presse écrite,  magnifique profession tout de même,  qu’il m’eût plu d’avoir pour mienne. Mais quel talent, il m’eût fallu !

Pour cela , et bien je  moissonne des infos sur Google, Wikipédia, Copernic  ou tous autres moteurs de recherche ou sur des infos glanées çà et là, desquelles, en séparant le bon grain de l’ivraie, on arrive parfois à faire jaillir une étincelle pour embraser nos fétus de paille des infos recueillies  et se confondre mieux en ce  monde nouveau pour nous, Pieds-noirs, qui ne comprenons pas toujours cette réalité qui nous entoure malgré nos modestes connaissances personnelles apportées par notre expérience, notre âge, notre vécu dans un pays d’où l’on nous a extirpé, non pas par notre volonté, mais par la …force des baïonnettes et par la volonté référendée et téléguidée de la race moutonnière de certains nationaux de ce qui fut un grand pays indépendant :…..la France !!!.

Je vais donc, disais-je,  essayer de vous décrire mon interprétation et tenter de faire un rapport synthétisé de l’ analyse de l’actualité de cette fin d’année, que j’en extirpe et qui n’engage que moi. D’avance, merci de votre indulgence.

La France, terre d’asile par excellence (pour ses détracteurs au détriment de ses nationaux), se passionne en cette période de fêtes de fin d’année pour des principes  et des idées dont on n’en a rien à foutre si ce n’est s’entredéchirer sur des idéologies donnant naissance à des idées de  nouvelles guerres de religion en perspective.

Mais force est de constater que nous l’avons déjà cette guerre de religion. Et elle dure depuis bientôt plus de 50 ans, depuis le 19 Mars 1961 pour être précis avec la signature des accords d’Evian, avec de brèves accalmies mais maintenant nous y sommes plongés jusqu’au cou.

Un commissaire de police avait même déclaré à l’un de mes AMIS (dont la bonne foi et l’attitude n’a jamais été prise en défaut), arrêté pour  opinions et manifestations Franco-françaises de chez nous : » Quel dommage, que l’on ne vous ait pas laissé faire, nous n’en serions sûrement pas là.

Ensuite, Souvenez-vous du 11 septembre 2001 et de la destruction des deux tours du World Trade Center à Manhattan (New York),  avec pour conséquences l’assassinat de prés de 3.000 êtres humains, par un chien enragé que le monde entier connaît sous le nom de Ibn Laden, fondateur de la mouvance Al-Qaïda.

Ce 26 Décembre 2009, lendemain de Noël, un Nigérian « fou de Dieu » se disant appartenir à Al-Qaïda, lui aussi et encore, a  tenté de faire exploser en plein vol le vol Northwest Airlines 253 assurant la liaison entre Amsterdam et Detroit  avec 280 passagers à bord. Dieu merci, sa tentative a échoué et il a été vite maîtrisé par l’équipage et des passagers courageux qui avaient vu ses tentatives d’amorçages de ses mises à feu ratées de ses explosifs.

Je ne puis m’empêcher de faire un rapprochement entre l’intégrisme et le nazisme. Ils ont tellement de valeurs communes. Comme les Nazis, les intégristes islamistes réussissent dans leur pays à s’imposer comme des patriotes révoltés par les agissements de républiques indignes, ce qui leur a valu la sympathie de tous les nationalistes.

Hitler plaçait les Aryens en tête de la hiérarchie humaine, peut-être parce que lui-même n’en était pas, loin de là, un exemple parfait de beauté.

Il en est de même pour les intégristes islamistes, convaincus  qu’il n’y a de salut que pour les seuls croyants les plus purs et les plus durs, en tête desquels ils placent les musulmans intégristes.

La similitude entre les nazis et les intégristes islamistes ne s’arrête pas là, puisque les Nazis considéraient les autres races comme une menace dangereuse car elles risquaient d’affaiblir la «valeur raciale». Les intégristes islamistes eux considèrent les non intégristes, comme une menace dangereuse car ils risquent d’affaiblir la « pureté de leurs croyances ».

LES MINARETS

L’Europe et le monde arabe découvrent avec stupéfaction que l’opinion Suisse à 58 % rejette la loi sur la construction de minarets chez elle, et l’ampleur de ce score surprend l’opinion des milieux politiques. POURQUOI ?

Parce qu’il s’agit de défendre la démocratie ? Parce qu’il embarrasse le gouvernement helvétique ? Parce que leurs gros banquiers derrière leurs verres fumés  et fumeurs eux-mêmes d’énormes havanes, en provenance de Cuba, craignent que la manne des petro- dollars du moyen Orient, partent sous d’autres cieux ou d’autres paradis fiscaux ?

C’est n’importe quoi ! Essayons de construire des églises catholiques en Iran par exemple où la communauté catholique existe bel et bien ou dans n’importe quel autre pays arabe, vous verrez les réactions

Quant aux Suisses, ils ne veulent pour l’heure que jouir pleinement de leur victoire. Ils se retranchent derrière les milliers de télégrammes de félicitations envoyés par les autrichiens, les belges et les italiens, sauf par la France.

Bizarre, vous avez dit Bizarre ?

Les Suisses disent leur fierté de voir leur pays afficher son indépendance et donner une bonne leçon à ces musulmans qui doivent rentrer dans le rang s’ils veulent vivre en Suisse. Ils cherchent cependant à rassurer les musulmans qui y habitent. Diable et la main d’œuvre facile qu’en faites-vous et qui la fournira s’ils étaient pris au mot?

Le monde arabe s’insurge bien entendu contre ce qu’ils appellent une provocation. Toutes leurs sommités religieuses appellent au calme, mais sur la toile, le tollé est violent et de nombreux combattants ….par le biais d’internet (c’est moins dangereux) appellent au djihad et au boycottage des produits suisses. Il n’y a que les banquiers qui fassent la gueule car les Suisses de la rue, n’en ont rien à foutre de ce boycottage, leur clientèle mondiale leur suffit.

Le roi Fahd d’Arabie Saoudite, de son vivant (décédé en 2005), a construit plus de 1300 mosquées à l’étranger pour 153 milliards d’euros.

Il a aussi crée des bourses et des chaires universitaires dans des grandes universités étrangères et soutenu un grand nombre d’instituts de recherche islamique aux universités américaines du Colorado, de Washington, en Caroline du Nord, à l’université d’Howard, dans plusieurs universités réputés des U.S.A , sans oublier  Paris  bien entendu.

Avant l’indépendance de l’Algérie vis-à-vis de la France, elle comptait  plus d’un million de chrétiens. Il n’en reste plus que 10 ou 11.000 maintenant.

Dans la majorité des pays musulmans, les communautés religieuses autres que la leur, ne peuvent revendiquer la construction d’églises, de temples et d’autres lieux de célébration de culte, sans risquer des exactions, lesquelles si elles étaient également pratiquées en lieux « civilisés », soulèveraient des protestations indignées de certains de nos politiques auquel je leur oppose fort civilement mais avec  grande conviction le mot du Général Cambronne à la bataille de Fontenoy en réponse à l’invite des Anglais, d’avoir à tirer les premiers.

LA BURQA

Avec la burqa, le député communiste de Vénissieux (Rhône), André Gerin, avait réclamé une enquête sur le voile intégral.

Son initiative avait reçu l’appui d’une équipe de députés toutes tendances politiques confondues et un certain nombre du gouvernement actuel, s’était déclaré pour l’interdiction de cette mascarade.


Nicolas Sarkozy avait même déclaré que cette dernière, n’était pas la bienvenue en France.

On aurait d’ailleurs refusé à une marocaine, la nationalité Française parce qu’elle se refusait à ôter sa burqa.

Il est indiscutable et indéniable que l’Islam s’élève contre le fait que l'on couvre une femme de la tête aux pieds. La burqa ne devrait pas exister, car l’Islam, la vraie, estime que c’est une insulte à la valeur de la femme et une discrimination inacceptable entre les hommes et les femmes adeptes de cette religion.

Et peu de femmes souhaitent être tenues de se vêtir de ces oripeaux qui flattent la vanité et l’orgueil masculin de leurs seigneurs et maîtres.

Mais pour certaines gens intégrisées, tout est bon pour agir au nom du soi-disant Islam. Mais ces derniers oublient que la burqa n’est pas l’Islam. Ce n’est qu’une pratique vestimentaire pour arriérés mentaux jaloux de laisser voir les fesses ou les seins de leurs femmes pourvu qu’ils puissent se régaler, eux, à la vue de celles des autres, notamment sur nos plages en été. Et ils ne s’en privent pas. C’est visible à l’œil nu.

En Algérie, pieds-noirs, juifs, arabes et autres communautés, se sont foutu royalement de ces nuances. Chacun respectait la religion de son voisin et toutes les communautés confondues participaient en toute sympathie aux agapes de ces fêtes quelles qu’elles fussent :

Catholiques, musulmanes ou Juives

Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots Martin Luther KING

En Piednoirdie, il y a en temps, longtemps, ces jours-là, l’œcuménisme régnait en maître chez les adeptes des différentes religions. Qu’elles fussent Le jour de l’an, Pâques, l’Aïd El Kébir, l’Aïd El seghir ou l’Aïd El Fitr, le Yom Kippour ou grand pardon, Ascension, la Toussaint, Noël, ou Fête de la Joie de la Torah.

L’Aïd el Kébir est la fête du mouton où le prophète est censé manger d’abord le foie du mouton. Cette fête    doit démontrer la fraternité en s’embrassant et en échangeant des cadeaux pour qu’Allah agréé les actions. Le prophète dit à cet effet : « Échangez des cadeaux afin de cultiver l’amour entre vous » et il ajoute qu’il faut se souvenir des pauvres et les nécessiteux et d’être aussi charitables que possible. L’Aïd el Seghir ou l’Aïd el Fitr, suivant le pays musulman : la fin du Ramadan et c’est la fête aussi…….. Des moutons? Cela étant, il est toujours difficile d'évoquer cette question de la burqa sans donner l'impression de s'en prendre à l'islam ou de rejoindre les islamophobes. Il y a toutefois une bonne manière de résoudre ce problème. Il faut tout simplement dire et répéter que la burqa n'est pas l'islam. De plus, c'est une pratique vestimentaire que la majorité des populations musulmanes de France ne peuvent revendiquer comme un héritage culturel. La burqa ne vient ni du Maghreb, ni de l'Afrique sub-saharienne ni même du Machrek. Mais là n'est pas le sujet,  l'essentiel étant d'admettre que cette question de la burqa ne peut se résumer à une simple manifestation cutanée française. Pour bien le comprendre, il faut se mettre à la place d'un peuple qui, en moins de quinze ans, voit se multiplier ces costumes qui n'ont rien à voir avec ses traditions et ses usages.

Cela ne veut pas dire pour autant que nous soyons racistes, mais tout simplement que cet affichage vestimentaire effraie et déplaît : la burqa, dans les rues de nos villes, en France, c’est le viol caractérisé dans notre univers et notre art de vivre. Et cet art là, voyez-vous ou on l’aime et on l’apprécie et on le protège, ou on quitte ce pays qui va à l’encontre de notre contre sens religieux et de notre tradition de laïcité. Ou on se confond dans la masse ou on se tire au diable vauvert où se trouve la place de ces enfoirés d’intégristes, nom de Dieu.

La liberté de la presse présente des inconvénients, mais moins que l’absence de liberté. François MITTERAND

LE HERISSON  de Janvier 2010

Retour coups de cœur.

26 janvier 2010

LE HERISSON - PINCEZ MOI, JE REVE

HERISSON Le_h_risson

BREF RAPPEL DE L’HISTOIRE DE L’ALGERIE.

                   Un nommé LAHOUARI ADDI, sociologue de son état, après des études….. approfondies ….en France que pourtant, il exècre, pose la question ahurissante ci-après : Faut-il demander que la France s'excuse des crimes commis en Algérie durant la guerre de libération ?

                   Vous ne doutez de rien, Monsieur ! Vous êtes aveuglé par la haine d’un pays qui vous fait bouffer à votre faim, vous a accueilli et fait de vous ce que vous êtes, à savoir une centrale à irradier la haine et du mépris pour tous ceux qui heureusement et Dieu merci, ne vous ressemblent pas.

                   Pendant que vous considérez vos semblables de la hauteur de votre « superbe » et de votre « connerie », ici en France, chez nous,  de pauvres hères de toutes races et de toutes religions, font la queue aux restos de cœur, à la croix rouge, et, ou meurent de faim dans certains pays où vous devriez aller exercer vos talents pour peu que vous en ayez et pour essayer d’émouvoir l’opinion publique, là par exemple où de lui plonger le nez dans ses excréments, lui ferait le plus grand bien.

                   Vous étiez probablement pendu aux testicules de votre géniteur, pendant la guerre d’Algérie et vous osez au nom de votre haine  et de soi-disant érudit, vous instaurer en donneurs de leçons ? Allez, ouste ! Dégagez de notre horizon où vous n’avez rien à foutre. Vous nous cachez la vue sur notre drapeau tricolore.

                   Dans un de ses discours, le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a réitéré sa demande d'excuses de la France pour les crimes commis lors de la guerre de libération. L'Algérie attend des excuses officielles de la France, a-t-il dit, pour le mal qu'elle a fait subir à notre peuple durant la période coloniale. La France refusera probablement et heureusement d'accéder à cette demande parce que la France n'a pas été injuste dans les colonies, là où elle a apporté le progrès.

                   D'un côté, en France, il s'agit de laver par la loi un passé qui n’intéresse plus personne, sauf les gesticuleurs marionnettes, profiteurs de votre espèce. De l'autre, en Algérie, on valse autour de ce passé pour des raisons de politique politicienne. Le conflit a officiellement pris fin le 19 Mars 1962, mais des deux côtés de la Méditerranée, il y a des groupes qui réactivent une guerre mémorielle pour obtenir des avantages surtout matériels en espèces sonnantes et trébuchantes. Mais, désolé et ravi en même temps de vous l’apprendre, l’un de ces deux groupes a été volé. L’autre a été voleur (le votre).

                   Et alors ? Comment pouvez-vous penser un seul instant que l’Eldorado dont vous vous êtes emparé et que vous nous avez volé avec la complicité de la France Gaullienne, vous aurait plongé dans le chaos et la misère, alors que vous rengorgez en affirmant le 06/09/2009 à 00:17 par le biais de HOGRA (un quotidien de chez vous)  que vous disposez de 2741 MILLIARDS DE DINARS DANS vos CAISSES ? Comment osez-vous parler de misère avec cet article publié également par le dit HOGRA, lequel affirme : 46 milles milliardaires en Algérie Par : Nouara Bachouche/ H. Benyahia.

                   Les dernières données obtenues par le quotidien « Echourouk » ont indiqué que le nombre de milliardaires est en hausse dépassant le chiffre de 46 milles. 6 milles d’entre eux sont du gros calibre, 20 milles tournent dans une zone fictive alors que 500 milles petits riches se préparent à rentrer dans le monde des milliardaires 

·                     L’ex ministre du commerce, Noureddine Boukerouh,  a déclaré en 2004 que leur nombre dépassait le nombre de 40.000 milliardaires, ce qui en dit long sur ce qui a accompagné les deux dernières décennies sur les transformations de l’ouverture et de ce qu’elles ont connue du phénomène de nouveaux riches. 

·                     Des experts financiers, en rapport avec le dossier, affirment que la vague de 46 milles milliardaires est repartie en deux équipes. Entre 20.000 et 30.000 vrais milliardaires appartiennent à des familles riches, ce qui explique leur statut de riche puisqu’elles s’activent depuis l’ère coloniale dans l’exportation d’oranges, d’olives, de dattes et de raisins etc… qui avaient les pieds-noirs pour promoteurs 

·                     A coté de cette frange, les observateurs persistent à dire que le circuit des milliardaires est en expansion touchant ainsi plus de 20.000 milliardaires fictifs. A leurs tête, des cas de corruption et dénis de fonds publics que connaissent aujourd’hui les tribunaux. Quelques rapports indiquent que la valeur de leur richesse globale est estimée à 2 milliards de dinars au minimum, alors qu’elle  atteint entre 50 et 60 milliards de dinars en réalité. 

·                     En Algérie Algérienne, les 10 dernières années ont accouché d’un circuit « Mafieux », à l’image des quelques émirs qui sont devenu du jour  au lendemain des milliardaires, venant se pavaner dans de grosses voitures et limousines capitalistes. Les autres, continuent à déambuler en « chouaris », en « khamars » et à dos d’âne ou de mulets  pour les non arabophones. 

                   Dans le même sillage, de nombreux experts financiers ont indiqué qu’il est difficile de fixer le montant financier établi de l’autre coté de la mer, et ce par absence de mécanismes statistiques exacts visant à contrôler les fonds, surtout avec l’existence de 40 % des fonds en dehors de l’autorité monétaire, ce qui a été reconnu par le premier ministre Ahmed Ouyahia lui-même ainsi que son ministre des finances quant à la circulation de fonds en dehors du circuit officiel et les banques, à l’image du marché parallèle.

                   Les pieds-noirs, dont certains deviennent plus nostalgiques avec l'âge, ne cessent d'exiger de leur Etat des compensations réellement dues. Certains d’entre eux savent que le temps efface beaucoup de choses, sauf la mémoire historique. Et même si nous, les anciens, un jour nous ne sommes plus là, soyez certains que nous aurons passé le relais à nos enfants et même à nos petits enfants et nous veillerons avec l’aide de Dieu, à ce que justice soit rendue à nos descendants.

En Algérie, la guerre mémorielle qu'entretient «la famille révolutionnaire» - qui n'a plus le monopole du nationalisme depuis un certain match Algérie - Egypte - a des enjeux aussi intéressés.

                   En exigeant que l'ancienne puissance coloniale présente ses excuses, Belkhadem veut apparaître comme l'homme qui aura mis la France à genoux. Je ne crois pas que Sarkozy lui fera ce cadeau et il se trompe lourdement. La France a été défaite une fois diplomatiquement par le FLN historique; elle ne voudra pas être défaite une seconde fois, même symboliquement, par un FLN d’opérette. Mais qu'est-ce qui fait courir Belkhadem ? Il y a bien sûr les plans cachés de cette revendication qui ne peuvent être étalés publiquement, mais Belkhadem doit se dire : parlez, mentez, médisez, il en restera toujours quelque chose.

                   Occupez-vous plutôt des chômeurs, des harragas et autres habitants de quartiers précaires dits «Bni oua Skout». Et tentez de les retenir, car ils fuient la peste que vous représentez.  La guerre s’est terminée en Mars 1962 et ce sont les Français d’Evian qui vous ont donné votre pays sur un tapis volant. Si au lieu de nous brimer et de nous marginaliser, on nous avait laissé faire nous pieds-noirs et quelques militaires à couilles, beaucoup des vôtres seraient morts de fatigue, à force de courir devant nous dans les sables de votre Sahara pétrolier, pour nous échapper. Mais comme la vérité vient toujours ou souvent d’ailleurs, voici la liste des victimes selon …les Allemands : Nombre total de victimes : entre 200 000 et 300 000 morts ou disparus:
         * Nombre de victimes chez les Français : 24 000 morts (dont 4 500 musulmans).
         * Nombre de victimes du côté du FLN : 141 000 (normal ce sont eux qui ont commencé).
         * Nombre de victimes civiles du terrorisme du FLN : 19 000 morts (dont 6 000 musulmans), 21 000 blessés et 14 000 disparus.
         * Nombre de victimes du terrorisme de l'OAS : 2 700 morts (Merci pour l’information fournie par des estrangers)

A l’échelle de la vie, il n’y a pas photo, non ?


                   Depuis l’indépendance, l’Algérie s’est mutée en un État socialiste. Le FLN contrôle alors tous les secteurs de l’économie, l’agriculture, les industries du gaz et du pétrole.

À la fin des années 1980, des émeutes violentes contre les restrictions imposées par le gouvernement débouchent sur la mise en place de réformes économiques et sociales. Ces dernières engendrent cependant une opposition entre le gouvernement et le Front islamique du Salut (FIS). En 1992, le Front tente de saisir le pouvoir et une guerre civile éclate. Depuis, les combats et les attentats terroristes ont fait des milliers de morts. Liste non exhaustive établie par Dr. Salah-Eddine Sidhoum et Algeria-Watch, le  11 janvier 2002, actualisé en avril 2003

1100 exécutions Sommaires. Qui dit mieux dans les pays civilisés ? 

                   La nouvelle guerre d'Algérie, au lendemain du coup d'Etat du 11 janvier 1992, connaît encore une fois ses comités d'autodéfense comme au temps de la colonisation. (Les bonnes leçons ne s’oublient jamais). Cette milice levée théoriquement pour défendre les villages, douars et mechtas isolés sortira rapidement de ses limites initialement imparties, à l'instigation de certains tyranneaux et autres seigneurs de la guerre pour dériver vers des pratiques criminelles et maffieuses. Le 28 février 2002, l’avocat Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNPPDH), a reconnu, lors du forum du quotidien El Moudjahid, le recours systématique à la torture en Algérie.

                   Selon lui, (je cite) les prévenus sont maltraités dans les commissariats de police, les brigades de gendarmerie et les autres centres de détention. " Il est acquis que l'Algérie est un pays où l'on torture. Où il n'y a pas de droit ", a-t-il déclaré. Les services de sécurité continuent, d'après lui, de cultiver " la religion de l'aveu " dans leur recherche de preuves d'inculpation. " Cela ne sert à rien de vouloir arracher l'aveu puisque celui-ci est laissé à l'appréciation du juge ", a-t-il appuyé. Lors des débats, un intervenant a relevé que souvent des prévenus arrivent aux prétoires avec des bras cassés ou des blessures. " Les représentants du parquet ou les juges font comme s'ils n'ont rien vu ", a-t-il remarqué. Lorsqu'un prévenu se plaint, en séance, d'avoir subi la torture, le juge de siège est tenu d'ordonner l'ouverture d'une enquête. Une obligation que les magistrats algériens ne respectent jamais. Ou rarement. Cela a des répercussions sur la valeur de leurs verdicts du fait du déroulement anormal de l'instruction.

                   Allez, mettez fin à votre cinéma. Cela va se retourner contre vous plus vite que vous ne le pensez maléfique ment et soyez – en certains, dans pas longtemps. Avec patience et beaucoup de salive l’éléphant est arrivé à baiser la fourmi 

LE HERISSON  de Janvier 2010

Retour coups de cœur. 

20 janvier 2010

L'AMITIE

Document transmis par Pierre Salas 20/01/10

Il n’y a pas de plaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-être celui d’en faire un nouveau. Ruydard KIPLING

         Depuis notre départ de chez nous, il y a 47 ans, beaucoup d’entre nous sommes à la recherche d’amis perdus de vue ou, hélas, disparus. Je suis persuadé que nous en souffrons .Ils étaient et font partie intégrantes de nos racines, de notre art de vivre et d’être ce que nous sommes, tout simplement.

Qu’
est l’amitié ?

         C’
est un sentiment partagé entre deux ou plusieurs personnes qui n’ont aucun lien de parenté entre eux, si ce n’est celui du cœur.

         Les meilleurs amis sont des personnes qui tissent entre elles, des liens privilégiés qui passent au dessus de beaucoup de certitudes ou d’
idées reçues.

         Chez nous, Pieds-noirs, l’
amitié est née de l’adversité. Et, voyez-vous cette amitié là dépasse l’entendement des personnes qui ne sont pas issues de notre moule.

         Ce moule, ce sont nos traditions, notre joie de nous retrouver et d’
être ensemble et surtout de savoir qu’à tous moments ceux d’entre nous qui souffrons des fausses promesses et des fausses espérances que l’on nous a fait miroiter, savons que nous avons autour de nous des épaules sur lesquelles nous pouvons nous appuyer.

         Il nous faut réaliser que tant que notre communauté formera un bloc de granit, comme celui que nos ancêtres ... « Les Gaulois »
…, utilisaient pour construire des menhirs et des dolmens, tant que ce sentiment nous animera et que nous garderons la foi, il ne pourra jamais ne rien nous arriver.

         On peut parfois dériver et déraper, cela m’
arrive parfois comme au commun des mortels, mais nous avons une chance inouïe de posséder à la tête de nos sites des personnes qui savent séparer le bon grain de l’ivraie.

         Je vais vous citer mon modeste exemple sur une rencontre d’
amitié qui s’est déroulée il y a quelques mois :

         Entre les 6 et 10 Mai 2009, j’
exposai mon livre au palais des Congrès d’Antibes- Juan Les Pins, au 31° salon des auteurs et artistes Pieds-noirs: « Il était une fois notre là-bas…. »

         J
’étais derrière ma table aux côtés de mon épouse, avec mes livres étalés devant moi, et je parlais en espagnol avec un pied-noir d'Oran, qui se tenait face à moi et auquel je venais de dédicacer un exemplaire de mon bouquin.

         Deux gars se présentent alors et l'un d'eux me dit en espagnol: Es asi que ne notan los Oraneses, no pueden empedirse de hablar Espagnol entre ellos. Traduction : c’
est à cela que l’on reconnaît les Oranais. Ils ne peuvent s'empêcher de parler Espagnol entre eux.

         Je lui demande alors d'où il était et il me répond qu'il était d'Oran. Je m'adresse à son copain et lui pose la même question et lui, me réponds qu'il était d'Alger mais qu'il comprenait et parlait couramment l'espagnol.

         Alors pour être sympa avec lui, je lui dis avoir fait mon service militaire à Alger et plus particulièrement à Ben Aknoun et Aumale. Aussitôt il me dit qu'il connaissait Ben Aknoun et Aumale où à sa connaissance il n'y avait que l'école de transmissions (EMAT/AFN) où il avait enseigné. Alors je lui réponds que c'était bien de cela dont je voulais parler et que j'avais fait moi aussi partie de l'EMAT/ AFN. (Ecole militaire annexe des transmissions).

         Je lui demande son nom et il me répond: je m'appelle MARTINELLI.

         Je sursaute et lui demande: Sergent-chef Martinelli ? Il sursaute à son tour et me réponds OUI ! Je contourne alors mon étalage, sors dans l’
allée des visiteurs, le prends dans mes bras et l'embrasse sur les deux joues en l'étreignant contre moi. Il s'agissait bien de notre Chef Martinelli de Ben- Aknoun et d'Aumale. Alors là je ne vous dis pas. Ont défilé les Chef Gongora (le fourrier) les sergents Gatt, Barbu, Zantar, les Capitaines Auriol, Bourhis, les adjudants chefs Pelletier, Lupo, Reversat, le chef Kabyle Mouzarine et le chef Gallet, les Di Giovanni le caporal-chef de l'ordinaire,...etc...Etc. Nous étions comme des fous tous les deux et nous sautions comme deux gosses heureux de se retrouver. Voilà, je voulais vous parler d’un évènement qui vient de se passer entre un ami de régiment qui était mon instructeur, il y a de cela 55 ans et vous dire que le monde est petit et seules les montagnes ne se rencontrent pas.

         Il s’agissait du Sergent Chef MARTINELLI Claude d'ANTIBES, dont nous tous avons gardé un souvenir formidable pour ses qualités humaines et sa grande compétence. Il était pour nous un conseiller et un instructeur de très haut niveau. Vous lirez en fin de message quelle a été son ascension dans l'aristocratie de l'administration Française.


         Il vient de m’envoyer, une liste de gradés ou copains qui étaient avec nous.

         Voilà, je voulais vous décrire ce qu'est l'amitié 55 ans après et vous affirmer quelque chose dont vous conviendrez aisément: c'est que l'amitié peut sommeiller en nous, mais il ne faut pas grand chose pour la réveiller.

         En plus il se souvenait de moi, de mes nombreux jours de prison et de mon caractère (je le cite: ombrageux et ... Non, C'est personnel!) et il se souvenait parfaitement de tous mes copains et de nos facéties d'alors.

         Claude Martinelli a 79 ans et se porte comme un charme. Il fait tout juste 65 ans. J'ai ses coordonnées et nous avons entamé une correspondance et j'ai fait part de ma rencontre à ceux de mes amis qui l'ont connu et apprécié.

         Voilà je me devais de vous faire partager un rare moment d
’émotion, laquelle m'a fait faire un plongeon vers nos 20 ans et remonter le temps. Ca valait le coup, que je vous la relate, non?

         Plus que jamais, soyez persuadés qu’
une solide amitié au delà des années qui passent, ressemble à un volcan qui sommeille et se réveille au moment où l’on s’attend le moins.

         Claude Martinelli après plusieurs années dans l’
armée qu’il quitta avec le grade d’Adjudant- Chef, entreprit une carrière diplomatique qui le conduisit à la fonction d’Attaché d’Ambassade à l’Ambassade de France à Madrid ce qui explique sa parfaite connaissance et maîtrise de la langue de Cervantès.

         J'ai ses coordonnées et nous avons repris une relation vieille de 55 ans. Grâce à cette rencontre inopinée, nous avons
remonté le temps et plongé dans de merveilleux souvenirs.

         Voilà je voulais vous faire partager mon émotion et ma joie. Cela le valait bien, vous en conviendrez.

         Notre amitié est comme la bruine : elle tombe fine, mais elle peut faire déborder les rivières. (Proverbe malgache)

         L’amitié est un joyau si rare ici bas que seul le cœur peut lui servir d’écrin (Auteur inconnu)


PIERRE SALAS

salas-pierre@bbox.com

RETOUR PIERRE SALAS. 

19 janvier 2010

JE DEMANDE PARDON A L'ALGERIE (PARODIE)

Les algériens demandent sans cesse la repentance de la France pour les 130 ans de colonisation qui leur a laissés un pays prospère. Voila un texte qui pourrait servir de base à notre demande de pardon.

Pardon !
Pour avoir libéré les esclaves à Alger
Après que les soldats du Roi de France en aient chassé le Dey
Pour tous les marécages asséchés, transformés en vergers,
Pour les terres emblavées sur les sols empierrés.
Pour le nom d'Algérie que la France t’a donné.
Pour tous les chemins tracés et les rails posés
Afin que toutes les campagnes se rapprochent des cités.
Pardon pour les perles que furent Oran, Constantine et Alger
Que de jaloux pays nous ont tant enviées.

Pardon l'Algérie !
Pour avoir construit des écoles, des lycées, des facultés
Afin que les enfants puissent y être formés,
Pour ces barrages élevés, à des canaux reliés
Afin qu'à tous les robinets l'eau douce puisse couler.
Pour les dispensaires et les hôpitaux qui ont été créés
Afin que tes fils puissent y être soignés.
Pour le trachome éradiqué,
Pour les maladies infectieuses endiguées.

Pardon l'Algérie !
Pour toutes les gorges d'innocents tranchées
Pour le massacre d'Oran perpétré un 5 juillet.
Pour tout ce que tu as pris qui ne t'était point donné.
Pour les accords d'Evian que tu as bafoués.
Pour tous les lauriers dont tu t'es parée.
Pour avoir fêté une victoire que tu n'as pas gagnée.
Pour tous mes frères Harkis que tu as suppliciés
Pour le seul tort d'avoir voulu rester Français.

Pardon l'Algérie !
Mais si un jour, toi, peuple algérien manches retroussées,
A l'image de nos pères qui t'ont tout donné,
Tu te mets à rebâtir ces murs lézardés
Par ces vandales qui nous ont succédé
Alors, fier je serai d'avoir été ton frère,
Et si toi, l'Algérien, troquant ton glaive pour l'aire,
Tu te mets à défricher comme l'avaient fait nos pères,
Et bravant les sauterelles, la sécheresse et la poussière
Recommence à semer sans regarder en arrière
Sans quêter des visas pour fuir la misère,
Alors je saurai que je suis pardonné,
Et pourquoi pas rêver dans un élan de paix
Qui t'amène à saisir le rameau d'olivier
À demander pardon à tes frères exilés,
Et reconnaître ensemble tous les bienfaits
Par notre France prodigués


Danièle Horta et Emilien Pastor Texte paru dans la revue des anciens du Lycée Lamoricière Et dans l'écho de l'Oranie N° 309


Poème chanté de Pierre-Jean Vaillard (pour monsieur Stora à joindre à son rapport de commission pour la repentance) :

Ecrit et chanté en 1958

Eh, petit Fellagha, c’est à toi que je pense

En voyant ta rancune à l’égard de la France.
J’ai beaucoup réfléchi et ma méditation
Me décide à venir te demander pardon….
Oui, pardon, Fellagha, pardon pour mon grand-père
Qui vint tracer des routes et labourer la terre.
Il est venu chez toi, il a tout chamboulé.
Où poussaient des cailloux, il a planté du blé.
En mettant après ça, Ô comble de l’ignoble,
Où poussaient des cailloux, il a fait un vignoble.
Pardon, cher petit Fellagha,
Oh, pardon de tous ces dégâts.
Et mon affreux grand-père (il faut qu’on le confesse)
N’était bien sûr, pas seul à être de son espèce.
Ces autres scélérats ont bâti des cités. 
Ils ont installé l’eau et l’électricité.
Et tu n’en voulais pas, c’est la claire évidence
Puisque on sait que avant que n’arrive la France.
Tu n’avais en dehors de la Casbah d’Alger
Que la tente ou bien le gourbi pour te loger.
Et pour ton éclairage, tu n’avais que de l'huile.
Alors nos maisons, bien sûr, c’était la tuile.
De l’électricité, là encore soyons francs,
Tu ne demandais pas qu’on te mette au courant
Tu t’es habitué à ces choses infâmes,
Mais c’est à regret et la mort dans l’âme …
Stoïquement d’ailleurs, tu supportes ces malheurs,
Avec force courage et tant de belle humeur.
Donc tu a engraissé, mais de mauvaise graisse.
Car tu prenais le car (une invention traîtresse)
C’est ce même car que, pris d'un délire divin,
Tu devais, un beau jour, pousser dans le ravin.
Je comprends ta rancœur, je comprends ta colère,
Tu n’es pas au niveau des arabes du Caire.
Tu glandes et tu vis mieux qu’un fellah égyptien.
A quoi Nasser… Nasser à rien.
Nous avons massacré tes lions et panthères.
Nous avons asséché tes marais millénaires.
Les moustiques sont morts… Les poux… De Profundis.
Nous avons tout tué, jusqu’à la syphilis.
Ah pardon Fellagha pour tous ces carnages.
Nous avons fait tout ça, c’est bougrement dommage.
Bien pardon Fellagha, de t’avoir mieux nourri,
De t’avoir vacciné pour le béribéri
Et d’avoir à tes pieds nus mis (oh maladresse)
Des souliers…
Pour nous botter les fesses 

RETOUR TOUS LES ARTICLES

Publicité
Publicité
10 janvier 2010

ARTICLE 46 - RAPPEL -

Document transmis par Pierre Salas le 02.11.2013 suite à l'article du 06/12/09

Aujourd’hui 02.11.2013, jour de nos défunts morts de désespoir ici ou restés en terre païenne, à l’abandon, leurs tombes saccagées et profanées par des impies et des minables, nous devons obligatoirement et en souvenir de nos martyrs, réagir de la façon suivante :

Nous sommes créanciers d’honneurs et de droit de la France (ne parlons pas de l’Algérie actuelle, elle ne mérite pas cet honneur), alors…… !

Alors quoi ? C’est très simple. Unissons-nous pour une fois et envoyons la partie en noire ci-dessus aux impôts, à chaque imposition de quelle que nature  qu’elle soit et soumettons-leur l’idée de prendre rang au titre de créancier sur nos biens indemnisables auprès de l’ANIFOM ou de tout autre organisme appelé à lui succéder.

Peut-être arriverons-nous ainsi à réveiller les consciences de nos dirigeants de quelque bord politique qu’ils soient.

Nous sommes âgés maintenant  et si nous regardons en arrière, cela dure depuis 51 ans.

Ne croyez-vous pas qu’il nous faut réagir ?

Allons-nous continuer à jouer les passifs et cautionner par notre silence ces malversations nationales ?

Il n’y a pas deux manières de faire : soit nous fermons nos grandes gueules et seul Dieu connait leur dimension ou bien, nous les ouvrons et nous nous battons sur les élections en votant pour leur épouvantail : LA MARINE.(elle en vaut la peine).Ils sauront ainsi que ce n’est pas une menace, mais une promesse.

Pierre SALAS

 


Document d'origine transmis par Pierre Salas 06/12/09

         Depuis plusieurs jours je me bats comme un forcené contre cette passivité qui saisit bon nombre d'entre nous. Comme par exemple les articles que j'ai fait passer sur de nombreux sites pieds-noirs en leur demandant de se bouger le cul à propos de notre plainte contre la FRANCE et notre demande de remboursement des intérêts qui nous sont dus pour ceux d'entre nous qui étions bénéficiaires de l'article 46. Peu d'entre vous ont été sensibilisés à mes appels. Pourtant pour une somme de 17.000 € que nous avons reçu hors intérêts, la somme qui nous est due avec la capitalisation seule de ces dernier, avoisinerait en prenant seulement 5 % d'intérêts annuels, la coquette somme d'environ 50.000 € . La forclusion de ces réclamations était fixée au 31.12.2009. Pour moi cela a été fait dés le 20.12.2009 date où cet écho m'est parvenu. 

POUR INFORMATION voici les avertissements que j'avais mentionné :

MESSAGE A L’INTENTION DES SITES PIEDS-NOIRS

            Tout récemment je vous ai invité à vous rapprocher de nos syndicats de défense de nos intérêts français (USDIFRA, Cercle Algérianiste, ANFANOMA …..Etc) de nos biens volés et spoliés par deux états voleurs, l’Algérie et son complice la France Gaullienne son aval. Et je vous avais même informé de vos droits relatifs à l’Article 46 et des suites qui en pouvaient découler. Très peu d’entre vous, l’ont fait.
Vous préférez les polémiques sans queue ni tête au lieu de vous accrocher à du concret ou alors vous n’en avez rien à foutre de vos droits héréditaires dépendant de la sueur des fronts de vos parents.
            Rassurez-vous, d’autres agissent dans l’ombre pour votre compte et il vous sera plus facile pour vous par la suite de vous engouffrer dans la brèche ainsi créée par nous les vieux encore de ce monde.
            Bonnes fêtes de nouvel an, quand même et mes vœux reposent désormais sur un sursaut salutaire de ceux qu’on appelle encore « Pieds Noirs » et qui ne sont fiers de l’être que par des mots.

Article 46.
            Vous ne pourrez pas prétendre ne pas le savoir, que personne ne vous avait prévenu. Personnellement je souhaite que vous soyez au dessus de tout çà. Moi pas!. C'est bien de gueuler à propos de tout et de ...pas grand chose. Mais quelque chose qui intéresse notre communauté de 1962 et leurs héritiers devrait vous faire pointer les oreilles et non pas les rabattre à la date de forclusion
Posté par pierre SALAS | Dimanche 27 Décembre 2009 à 12:06

BIS REPETITAT
            Cet article 46 intéresse au plus haut point et SURTOUT les héréditaires des créances paternelles si les intéressés de l'époque ne sont plus là pour revendiquer ce qui leur est justement du DE DROIT.

Posté par pierre SALAS | Lundi 21 Décembre 2009 à 11:10

salas-pierre@bbox.com 

 

RETOUR PIERRE SALAS.

 

 

8 janvier 2010

OBLITERATIONS D'ORANIE

Documents transmis par Georges Viéville.

Quelques tampons de villages d'Oranie sur lettres adressées à un Commandant. A noter l’analogie entre les timbres et les tampons des 3 premières enveloppes.

*

Tampons_01

*

Tampons_02

*

Tampons_03

*

Tampons_04

*

Tampons_05

*

Tampons_06

*

Tampons_07

*

Tampons_08

*

Tampons_09

*

Tampons_10

*

Tampons_11

*

Tampons_12

*

Tampons_13

*

Tampons_14

*

Tampons_15

*

Tampons_16

Retour photos A.F.N.

8 janvier 2010

L'ISLAM ET L'OCCIDENT

Document transmis par José Castano.

*

         Pour mieux comprendre la philosophie de l’Islam vis-à-vis du monde occidental, il faut se plonger dans les textes.

Parmi les « usages de la vie sédentaire » -tels que nous les définissons, nous, Occidentaux- nous établissons un lien étroit entre la prospérité industrielle et commerciale et la démographie, entre le développement économique et les loisirs en y englobant la culture scientifique et l’affinement intellectuel. Pour l’Islam, ce constat est synonyme de richesse, de bien-être, de luxe, avec son influence amollissante et dissolue. « Une tribu qui se livre aux jouissances du luxe se crée des obstacles à elle-même, prépare sa chute, elle va à l’avilissement et à la servitude ». Ainsi parlent les textes !…

Une civilisation est une crise passagère de jouissance, gracieux prodrome du néant. Il est vrai que les civilisations successives héritent les unes des autres, elles se « transmettent de la dynastie qui précède à celle qui la remplace », des Perses aux Omeyyades, puis aux Abbâssides, etc…, mais c’est l’inverse de notre vitai lampada tradunt (apporter la lumière de la vie). Ce que les dynasties se repassent ainsi, c’est le germe de mort, le lot de microbes dont l’habitat des sédentaires ne peut jamais être aseptisé.

Quant on lit attentivement les textes arabes, on constate qu’entre l’Orient et l’Occident, une des différences fondamentales est que l’Oriental a du passé humain, de l’histoire, une conception biologique et nous géographique. Pour eux, leur force réside dans « l’esprit de clan », dans « cette sympathie et ce dévouement qui portent chaque nomade à risquer sa vie pour le salut de ses amis ». On voit ici la différence avec notre patriotisme. Une patrie est un pays géographique, un territoire délimité, c’est de la terre « qu’on n’emporte pas, disait Danton, à la semelle de ses souliers » ; c’est du sol fixe hors duquel on se sent exilé. Et l’amour de ce sol, le patriotisme, est un sentiment de sédentaire. Le clan, au contraire, est un groupe humain de générations –considéré indépendamment de son substratum régional- une race, une espèce biologique. L’esprit de clan est un élargissement de l’esprit de famille, un orgueil de race. Il s’agit de sang et non de sol… ce qui nous permet de mieux comprendre le phénomène migratoire actuel des populations arabes. Et les textes nous éclairent encore à ce sujet : « Ne possédant pas un territoire où elles puissent vivre dans l’abondance, elles n’ont rien qui les attache à leur pays natal…, alors elles envahissent les pays lointains » ; ce qui revient assez exactement à dire que les grands peuples sont ceux qui n’ont pas de Patrie. Tout cela est très conforme au sentiment universel de tout l’Orient et ça n’a aucune espèce de rapport avec le nôtre. Les deux points de vue se font repoussoir l’un à l’autre, géographique et biologique.

C’est l’Occident qui a donné au monde arabe la notion de Patrie. Avant qu’il ne propage son œuvre colonisatrice, les arabes avaient-ils seulement une Patrie ? Cette Patrie, ils l’ont longtemps abritée sous leur tente, « la maison de toile », plus accommodée que l’habitation de tourbe ou de pierre à leur fatalisme toujours prêt à la nécessité du départ, habitué à secouer sans regret la poussière de leurs semelles puisqu’il est écrit dans leurs écritures que « ce qui est passé est mort », et que la patrie des Musulmans n’est nulle part, étant partout.

L’un des problèmes sur lequel la Tradition musulmane se heurte de plus en plus aux impératifs et aux valeurs du monde moderne est celui de la condition de la femme, soumise à trois lois : la polygamie, le droit du jebr (mariage des mineurs sans les consulter) et la répudiation unilatérale.

Sur la vie familiale –cellule de base de nos sociétés occidentales- les conceptions de l’Islam sont totalement étrangères aux nôtres. Elles assujettissent la femme aux privilèges masculins. Il y a quelques années de cela, à la suite des contestations qui avaient opposé, en France, des Européennes divorcées de musulmans se plaignant de s’être vu enlever leur enfant (c’est encore le cas aujourd’hui) –illustrant bien l’incompatibilité dramatique de deux conceptions différentes- le cheikh Abbas Ben Cheikh El Hocine, à l’époque, recteur de la Mosquée de Paris, s’était permis de mettre en garde les femmes françaises qui épouseraient des Maghrébins. Il avait déclaré : « la future mère qui épouse un musulman doit savoir que les enfants issus de cette union seront musulmans. L’enfant est appelé à perpétuer le nom et l’identité religieuse de son père ».

Cette attitude s’explique dans une société où la lignée l’emporte sur l’individu, et les droits de l’homme sur ceux de la femme. A cet effet, la sourate IV du Coran indique clairement : « Les hommes ont autorité sur les femmes… Celles dont vous craignez l’indocilité, admonestez-les ! Si elles vous obéissent, ne cherchez plus à les contraindre. Allah est auguste et grand. »

En Orient, hors de la religion, rien n’est concevable, ni l’ordre civil, ni la discipline militaire. Rosten (le général Persan vaincu à Qadecya), ayant vu les soldats musulmans se rassembler pour faire la prière, s’écria : « Voilà Omar qui me met au désespoir, il enseigne aux chiens l’organisation ».

Les Arabes ont toujours trouvé quelque chose d’insupportable dans l’immobilité et dans l’ordre. Par contre, tout devient exaltant dans les vertiges du désordre… Or, bâtir une nation, fonder un ordre, le défendre et l’enrichir, c’est d’abord admettre des compromis avec l’absolu. Mais le monde arabe ne sait pas encore se plier aux disciplines élémentaires sans lesquelles il n’est pas de nation, et ce refus l’empêche de réaliser les rêves de grandeur qui l’obsèdent. Alors il accuse le monde de le lui interdire… et il part en guerre contre l’injustice, offrant volontiers des générations en otage pour fonder, sur tant de souffrances accumulées, un bonheur épanoui dans l’absolu, aggravant chaque jour un peu plus le fardeau qui pèse sur le présent dans l’orgueilleux dessein de contraindre un jour le futur à se parer des couleurs et des grâces de la chimère. Et c’est ainsi que la révolution s’impose à chaque musulman comme une religion furieuse et dogmatique avec son appel aux sacrifices monstrueux, ses flots de sang, ses haines ininterrompues, avec aussi ses résignations, ses rêves et ses aspirations qui soulèvent les âmes.

Aujourd’hui, les religieux ont enchaîné l’Islam au temps du Prophète. Aveuglés par l’intransigeance de la passion religieuse, ils oublient le véritable message du prophète Mahomet : (II, 7 et 8) « Dieu ne vous défend pas d’être bons et équitables envers ceux qui ne vous ont point combattus à cause de la religion et ne vous ont point expulsés de vos foyers. Il aime ceux qui agissent avec justice. Mais la grande Guerre Sainte, dit Mahomet, est celle que l’on mène contre soi pour se réformer moralement ». Par conséquent, la lutte contre ses propres défauts est le Grand Jihad, le grand effort sur le chemin de Dieu, mais ces religieux là refusent à la fois ce que la vrai foi leur commande et ce que la raison leur propose… et ils s’établissent dans le vague… comme on voyage dans la nuit. Ils développent devant les foules passionnées le thème classique qui consiste à opposer le spiritualisme de l’Orient au matérialisme occidental et à cet effet, on ne connaît que trop leur refrain (pour l’avoir assez entendu en Algérie !) qui répète sans cesse que nous sommes des ravisseurs et des bourreaux, des exploiteurs de la misère arabe ; qui se lamente sur la liberté de l’Islam profanée par des satrapes ; sur la patrie arabe dévastée par le fer et par le feu ! Et pour renforcer leur argumentation, ils n’hésitent jamais à citer ces deux principes immuables qui font la force de l’Islam : il faut se défier des alliances avec les hérétiques parce qu’il est écrit dans le Coran… « Dieu vous défend de vous entendre avec ceux qui vous tuent en votre religion … » et il faut être unis comme les doigts d’une même main parce qu’il est aussi écrit dans le Livre : « Ô vous qui croyez, appuyez-vous tous ensemble à la corde d’Allah… et ne vous divisez pas. »

Cependant, le remède à cette division serait pour le monde arabe de posséder ce sens des disciplines collectives qui fait la force de l’Occident et que celui-ci s’est efforcé de lui enseigner des années durant. Mais assoiffé d’indépendance, le monde arabe a interrompu l’initiation avant qu’elle soit achevée… et dans sa précipitation, ne s’est pas rendu compte qu’il avait changé un ordre contre un autre. Il n’a pas réussi à édifier une société démocratique, juste et pacifique, respectueuse des « droits de l’homme », de l’individu quelle que soit sa confession et la religion qu’il pratique.

Il n’existe actuellement dans le monde arabe aucun régime démocratique. Tous les pays islamiques ont des régimes autoritaires, dictatoriaux, à parti unique, oppressif et tyrannique. Seul le Liban constituait une démocratie, grâce à une faible majorité de chrétiens. On sait ce qu’il est advenu…

Aujourd’hui, l’Islam est enfermé dans une étrange contradiction. Il est entré en guerre au nom d’on ne sait quelle soif de bonheur contre la seule partie du monde qui peut lui en offrir au moins un reflet : L’Occident. D’ailleurs, il ne trompe personne… C’est un faux prétexte ! Ce n’est pas de cela qu’il a soif… C’est de pouvoir !… C’est de puissance !… C’est de revanche ! Il garde à l’Occident une inépuisable rancune de l’avoir aidé à combler un retard dans lequel il s’est assoupi à un moment capital de l’évolution de l’humanité. Et aveuglé par ce ressentiment, il ne voit pas qu’il ne peut attendre que de lui l’initiation qui lui permettra de refaire totalement ce retard, c’est-à-dire aidera les théologiens et les penseurs à rendre au message divin son véritable sens et sa véritable destination. Et cette rancune alimentée par les déclarations des chefs terroristes de tous bords qui appellent à la lutte armée, au djihad ; les théories des révolutionnaires, les vaticinations mystiques des religieux –cette rancune là- se transforme en une haine monstrueuse et effrayante qui pousse jusqu’à une frénésie maladive les confuses nostalgies qui paralysent les peuples et les consument déjà. Ainsi, obsédés par la chimérique poursuite d’un rêve, ces peuples perdent jusqu’au sens de la liberté puisque l’anarchie qu’engendre leur intransigeance les met à la merci des hezbollahis, les « fous de Dieu ».

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

Pour revoir tous les articles de José CASTANO, cliquer sur :

- Mes Articles -

Ses ouvrages, cliquez sur :

-Ma Bibliographie –

Ses conférences, cliquez sur :

- Mes Conférences - 

5 janvier 2010

GEERT WILDERS

LU LE 28 NOVEMBRE 2016

Messieurs les juges, voici ma vie depuis que je combats l’islamisation de mon pays"


LU LE 29 OCTOBRE 2016

SOURCE: Geert Wilders : la liberté « disparaîtra au moment où l’idéologie islamiste aura une présence plus forte dans ce pays»

Geert-Wilders 2016

Adepte d’une rhétorique lapidaire, le politicien de 53 ans qui vit sous protection policière permanente divise un pays qui se targue pourtant de sa tolérance multiculturelle. Geert Wilders, qui rejette l’étiquette d’extrême droite, veut faire interdire le Coran et mettre un terme à l’immigration en provenance des pays musulmans.

« Nous ne sommes pas xénophobes», a-t-il assuré récemment lors d’un entretien avec l’AFP : «nous sommes contre l’afflux d’une culture qui est contre toutes nos valeurs». […] le député […] compare le Coran, qu’il qualifie de «fasciste », à «Mein Kampf», le manifeste politique d’Adolf Hitler.

« Geert Wilders est l’héritier politique direct du populiste néerlandais Pim Fortuyn, assassiné en 2002, et dit défendre la liberté, « qui disparaîtra au moment où l’idéologie islamiste aura une présence plus forte dans ce pays ».


Geert_Wilders

LA DATE DU PROCES APPROCHE:10/01/2010

         Nous n’avons pas en France un homme d’état de la trempe de Geert Wilders alors participons à la déferlante internationale qui le soutient dans plusieurs langues importantes.

In English on this page:http://tinyurl.com/y8zr98b

In German on this page of Politically Incorrect:http://www.pi-news.net/2010/01/prozess-gegen-geert-wilders-steht-kurz-bevor/ 

         L’action internationale SITA de soutien à Geert Wilders a commencé il y a près d’un an fin janvier 2009. Elle a obtenu jusqu’ici plus de 6 000 visites. C’est donc un grand succès attesté dans les journaux hollandais. Si l’on en croit le grand quotidien hollandais «De telegraaf» des centaines de lettres (et aussi des courriels) venant de tous les pays sont arrivées au Tribunal d’Amsterdam ainsi qu’au bureau de l’avocat Spong qui a demandé la protection de la police suite aux menaces de mort qu’il a reçues, ce que nous reprouvons avec force. D’ailleurs dans chacune de nos actions il est clairement écrit ceci:

         ATTENTION: pas d’insultes ni de menaces dans un courrier SITA. Ceux qui se laisseraient aller à de telles pratiques le feraient sous leur entière responsabilité.

Une recherche Google avec Geert “Winston” und Geert “Charlie” vous montrera clairement que c’est un succès médiatique international sur internet.

Nous réactivons cette action juste avant que le procès ne s „ouvre, en une ultime tentative de faire comprendre aux juges qu’ils commettraient une énorme bévue en condamnant Geert.

         Cet article restera en première position à la publication tant que Geert Wilders aura besoin de nous c’est à dire jusqu’à son procès débutant le 20 janvier 2010.

La gouvernance mondiale noyautée par une multitude d’organisations islamiques dont L’OCI (Organisation de la Conférence Islamique) fait des pressions insensées sur le gouvernement hollandais pour que Wilders soit condamné et ainsi pouvoir le déchoir de sa charge de député lui qui semble tout à fait en mesure de voir son parti gagner les prochaines élections législatives et être nommé premier ministre. Ne nous trompons pas l’enjeu est bien celui-la:

Condamner Geert Wilders pour qu’il ne puisse pas devenir premier ministre des Pays Bas.

La gouvernance mondiale ne saurait tolérer un pareil camouflet.

Si Wilders était condamné il en serait fini de la liberté d’expression en Europe. Il faut donc bien comprendre que c’est un combat majeur qui va se livrer à Amsterdam où Geert défend les libertés de chacun d’entre nous. La bonne question à se poser est donc:

         Ma liberté vaut-elle un timbre? Suis-je prêt à risquer un timbre pour faire savoir aux ennemis de Geert, aux ennemis de la liberté d’expression et de la vérité que l’on n’est pas dupe. Ce procès est éminemment politique.

ACTION

         Si Geert Wilders “tombe” alors c’en est fini de la liberté d’expression en Europe. Aussi nous lançons une grande action SITA internationale avec 2 textes possibles en français l’un mettant en parallèle Wilders et Winston Churchill et l’autre Wilders et Charlie Chaplin:

http://sitamnesty.wordpress.com/2009/01/23/je-soutiens-le-democrate-geert-winston-wilders-contre-le-fascisme-islamique-et-ses-dhimmis/   (winston-fr) 

http://sitamnesty.wordpress.com/2009/01/23/je-soutiens-le-democrate-geert-charlie-wilders-contre-le-fascisme-islamique-et-ses-dhimmis/   (charlie-fr)

 et les 2 mêmes en anglais:

http://sitamnesty.wordpress.com/2009/01/23/i-support-democrat-geert-winston-wilders-against-islamic-fascism-and-its-dhimmis/   (winston-Anglais)

http://sitamnesty.wordpress.com/2009/01/23/i-support-democrat-geert-charlie-wilders-against-islamic-fascism/  (Charlie-anglais)

         Pour soutenir Geert Wilders et nos libertés chèrement acquises, blogueurs, vous pouvez relayer notre action en publiant la partie en italique ci-dessus ou même cet article en entier sur votre blog. Quant au simple lecteur il peut copier/coller la partie en italique, en commentaire, dans tout article en français parlant de la poursuite de Wilders par la cour d’appel d’Amsterdam. Une autre façon efficace d’aider Geert Wilders est de faire un don et pour cela aller à la page: www.geertwilders.nl

Quelques compléments d’information

         Action SITA internationale de soutien à WILDERS Quelques relais de la première heure (certains sont maintenant inactifs car classés en archives et des sites ont aussi changé leur maquette).

http://www.bivouac-id.com/2009/01/26/action-sita-je-soutiens-le-democrate-geert-wilders-contre-le-fascisme-islamique-et-ses-dhimmis/  (FR)

http://gatesofvienna.blogspot.com28/01/09 (USA)

http://galliawatch.blogspot.com/  28/01/09 (USA)

http://layijadeneurabia.com/2009/01/27/accion-sita-6-envia-correo-a-la-embajada-y-consulados-de-holanda-en-espana-por-el-acoso-judicial-a-geert-wilders/  (SP)

http://www.citizenwarrior.com/2009/01/practical-way-to-support-freedom-of.html  (USA)

http://www.actforamerica.org/index.php/learn/recent-news/819-a-practical-way-to-support-freedom-of-speech-stop-islams-relentless-encroachment-and-help-a-good-man-  (USA)

http://hodja.wordpress.com/2009/02/03/international-sita-action-to-support-geert-wilders%E2%80%8F/  (DK)

http://www.pi-news.net/2009/02/geert-winston-und-geert-charlie-wilders/  (D)

http://www.mosci.info/  (CH ) 29/01/09

http://islammonitor.org/index.php?option=com_content&task=view&id=2058&Itemid=96 (Australie)

         Le monde libre en entier se mobilise pour défendre Geert et à travers lui nos libertés alors que représente un modeste timbre par rapport à l’enjeu? Il faut que régulièrement quelques lettres arrivent chez chacun des dhimmis signalés dans l’action SITA, d’ici au 20 janvier. Il nous reste quelques semaines.

         Pensez au principe du flocon de neige: un flocon sur un toit rien ne se passe, deux flocons…10 flocons rien ne se passe, une multitude de flocons rien ne se passe puis soudain un flocon de plus, de trop et le toit s’écroule. La lettre que vous allez envoyer ou faire envoyer sera peut-être la lettre qui fera craquer ces dhimmis.

Un grand merci à tous ceux qui ont participé et contribué à faire de cette action un grand succès. Vous pouvez aussi la faire perdurer en surveillant tous les articles concernant le procès de Wilders (voir recherche Google signalée au paragraphe 1)et copier/coller dans les commentaires de ces articles le message suivant dans la langue (Fr, Eng, SP,D) adéquate.

Retour tous les articles.

30 décembre 2009

5 DECEMBRE "LA DATE"

Par J. F. Paya

Dans un souci unitaire  et pour donner un contenu à cette date puisqu'il faut à tout prix contrer le 19 Mars. Décembre en 64 fut le dernier mois où les titres de "Mort pour la France" furent attribués pour la Guerre d'Algérie Interprétation qui dépasserait  toute décision politique.

Les groupements associatifs Rapatriés communiquent 

5 décembre, Hommage aux Victimes

           L’hommage de la nation aux Victimes civiles de la guerre d’Algérie, consacré par la loi votée en 2005, avait été timidement traduit le 5 décembre 2006 par l’apposition d’une plaque discrète, à la rédaction d’ailleurs injustement restrictive, auprès du monument érigé à Paris, quai Branly. Le discours fort prononcé le 5 décembre 2009, au nom du gouvernement, par le Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, satisfait enfin notre attente. Il annonce en effet l’ouverture de la colonne centrale aux victimes civiles innocentes. La liste nominative des victimes du 26 mars 1962 sera inscrite en priorité, sous forme collective clairement identifiée.

           Elle sera suivie par ordre alphabétique des noms des autres victimes civiles françaises au fur et à mesure de l’instruction des demandes individuelles.

           Les responsables associatifs soussignés respectent la date du 5 décembre car elle a été retenue par une large majorité du Monde combattant et consacrée par une loi en faveur des Rapatriés. Cette date, qui voit les Autorités s’incliner devant nos victimes, a également le mérite d’unir en un même moment tous ceux qui souhaitent associer dans un hommage commun les Morts ou Disparus militaires, supplétifs ou civils tombés trop tôt et bien inutilement, dans l’innocence de leur engagement pour la France.

           Ils continueront à se recueillir, comme ils le font déjà, aux dates emblématiques chères à la Communauté des Français Rapatriés devant le monument érigé à Paris, quai Branly ou en tout autre lieu à leur convenance, dans le calme, la sérénité et la cohésion.

            Pour l’avenir, lorsque notre génération se sera éteinte, plus nombreux seront les sites, plus l’attention de nos descendants, mêlés aux simples curieux, sera sollicitée et plus la mémoire des nôtres aura de chances d’être préservée.

Le Cercle Algérianiste - Le C.L.A.I.R.R - Le CL.A.N.-R.

Cette page est dédié à Antoine Rubio disparu le 6 Juillet 1962 entre Ain-Témouchent et Oran ainsi que le témoignage de Mme Lisan Jacqueline .

PAR JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algérianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962 

25 décembre 2009

"LE GUETTEUR" RETOUR DE PN A DOUAOUDA

Sous couvert d’investissement agricole préparation du retour de 200 pieds-noirs. 

Situation_Douaouda

*

            Des sources bien informées ont confié à El Khabar qu’un parlementaire français, Mr Kléber Mesquida, préparait le retour en Algérie  de 200 pieds noirs, originaires de la commune de Douaouda, dans la wilaya de Tipaza. Il a, en effet, profité de son séjour en Algérie, à l’invitation d’un organisme officiel, pour visiter la ville qui l’a vu naître, souhaitant renforcer les liens d’amitié entre les habitants  de cette région, et les français qui y sont nés, et cela en vue d’un retour prochain de ces derniers.
            Notre source a indiqué que, le parlementaire français né à Douaouda  le 03 Août 1945, était venu en Algérie le 20 octobre pour raison professionnelle, sur invitation  de la direction générale des forêts, et qu’une fois sa mission officielle achevée, il avait décidé de revoir la maison où il était né à Douaouda, ainsi que l’église ou il avait étudié. Précisant que celui-ci avait rencontré des habitants de la région, auxquels il avait décliné sa fonction, et clarifié qu’un des principaux objectifs de sa visite était de renforcer les liens d’amitié entre ses compatriotes nés à Douaouda et résidant actuellement à Evry, avec les natifs de cette région.
            Notre même source a ajouté, que ces intentions affichées d’investir dans le secteur agricole en Algérie, cachait en réalité le dessein de certains  pieds noirs de revenir dans leur pays d’origine. Mr Mesquida fait, en effet, partie d’une association nommée « l’association des amis de Douaouda », dont les membres n’ont pas caché leur souhait de revenir en Algérie si  « les conditions le permettaient ». Il est apparu lors de la rencontre que le parlementaire se considérait en quelque sorte comme la courroie de transmission entre les algériens et les 200 français originaire de la région.
            Rappelons par ailleurs que Mr Mesquida, est ancien ministre de l’équipement et a occupé plusieurs postes administratifs et politiques. Il est également membre de du collectif d’amitié franco-algérienne, parlementaire depuis 2002 et coordinateur de l’organisation  du droit des paysans.
 

            Par : B.Salim /Tipaza 

A chacun de conclure de la lâcheté et l'hypocrisie de certains pieds-noirs

LE GUETTEUR

RETOUR COUPS DE COEUR 

12 décembre 2009

LES PETITS COMMERCANTS DE BAB EL OUED

         En hommage à mes parents, je voudrais remettre en lumière ceux que l'on appelait "les petits commerçants de BEO". De l'épicier au laitier, du cafetier au marchand de vaisselles, du droguiste au charbonnier, du boulanger au charcutier, du coiffeur au tenancier du "bain maure", de l'échoppe enfumée par les beignets arabes de Blanchette à TAGO, le vendeur itinérant de calentita, les rues du quartier embaumaient d'odeurs inoubliables chaque matin.

msababel_commerces

         La particularité de cette époque c'est que l'on trouvait des ateliers de réparation et de réfection en tous genres: on réparait une TSF, un transistor, un réveil ou un fer à repasser, on remettait à neuf un matelas de laine par rendez-vous sur la terrasse de l'immeuble en convoquant le matelassier, le rempailleur de chaises exerçait son talent sur les trottoirs, les femmes faisaient stopper à la boutique de la remailleuse leurs bas filés, tandis que le cordonnier dans un capharnaüm de chaussures en détresse, ressemelait à longueur de journée celles "qui avaient faim". Il faut dire que le prix accordé aux choses et aux vêtements en particulier avait de l'importance; on jetait à la poubelle que ceux qui ne pouvaient se réparer. Autre particularité, il y avait de nombreux artisans qui exerçaient à leur domicile et compte tenu de la réputation qu'ils avaient, le quartier décernait le titre de notoriété absolu en les nommant:"roi" de leur métier. Ainsi, ROMANO, le "roi du chocolat" à la cité des HBM,rue Picardie, nous éblouissait par ses créations en cacao lors des fêtes de Pâques et de Noël. Le dimanche matin, il y avait la cohue dans le fournil situé en sous-sol rue du Roussillon: le "roi du mille-feuille" donnait en spectacle sa préparation avec une dextérité remarquable; il alignait les plaques sorties du four, crémait, glaçait, décorait et découpait la pâte feuilletée légèrement grillée et gorgée de crème pâtissière, sous le regard figé d'une foule de gourmets enivrée du parfum suave qu'elle respirait à pleins poumons en attendant d'être servie. Le "roi du nougat" c'était Manolo, un natif de la région d'Alicante, qui faisait saliver les habitants de son immeuble avec l'odeur des amandes d'Espagne qu'il grillait dans le plus grand secret; alors l'alchimiste du plaisir donnait naissance à un "torron" dur ou mou qu'il enveloppait amoureusement dans un papier cellophane: c'était décembre et les fêtes de fin d'années étaient toutes proches. Les coutumes sont comme les tics, on ne peut jamais sans défaire. On trouvait également à domicile de nombreux tailleurs et couturières qui débordaient d'activité au moment des fêtes pour habiller les enfants, mais aussi pour préparer une communion ou un mariage. Je ne peux oublier le " roi du pantalon" rue Picardie: Georgeot Bensimon, un personnage extraordinaire et plein d'humanité décédé à Marseille loin de son quartier qu'il aimait par dessus tout. " Georgeot, te souviens-tu d'un couscous au Hasban que ta maman nous avait servi à ta demande et de cette sépia au noir que l'on avait saucé sur le carrelage du club de volley des HBM parce que malencontreusement la marmite avait culbuté sur le sol. C'est toi, qui m'avait appris un jour que pendant la guerre tous les juifs de France et d'Algérie avaient été renvoyés de leur emploi seulement parce qu'ils étaient juifs; tu avais alors changé pour toujours ma vision sur les idées reçues. Permets-moi de terminer avec l'humour qui caractérisait le grand coeur que tu étais lorsque dans un sourire éclatant, tu lançais : " tu prends ton bain Simon ".

48isly1960esteve1b_commerces

         Certes, tous ces petits commerçants n'étaient certainement pas les plus à plaindre par rapport à l'échelle sociale; sauf que pour eux, une journée de travail durait allègrement entre douze et seize heurs non stop, qu'ils recevaient la clientèle sept jours sur sept et qu'ils ne prenaient jamais de vacances; on peut facilement comprendre que leur situation n'était enviée par personne.


         Mais, qui étaient-ils ces petits commerçants ? Des privilégiés ayant hérités de fortunes familiales ? Des grandes familles qui suivaient une tradition bourgeoise ? Des nantis qui investissaient des avoirs spéculatifs ? Des riches bénéficiant de la bonne grâce des banques ? QUE NENNI, la grande majorité des petits commerçants de Bab el Oued étaient tout simplement le .......

         La grande majorité étaient tout simplement le produit de la crise économique et du chômage qui avaient sévi dans les années 1929-1936 où le "tube" à la mode était "l'Internationale" et la couleur préférée de tous le rouge car le quartier, comme un seul homme, était communiste. C'est bien ici à Bab el Oued, que fut fondé en 1937 le journal "Alger Républicain" dont Albert CAMUS, fils de parents illettrés, fut journaliste l'année suivante. La récession économique dans cette période créa un marasme sans précédent et nos jeunes parents connurent les pires difficultés pour nourrir leur famille. Le marché, vivier des ménagères d'ordinaire exubérant, traduisait une ambiance morose où toutes les conversations tournaient autour de la fermeture des ateliers de confection. Les couturières et les petites mains qui travaillaient à leur domicile se voyaient réduites à l'inactivité faute d'approvisionnement et rejoignaient leur mari déjà sur le carreau. Plus de pantalon à monter à cinquante sous la pièce et, nourrir sa famille était devenu un casse-tête de tous les instants. Les soupers pris à la lueur d'une lampe à pétrole se composaient souvent d'un bol de café au lait et de tartines de pain rassis; se coucher avec l'estomac dans les talons était le lot commun de chaque foyer. Plus de travail assuré pour tous, les petites entreprises familiales en faillite se multipliaient, plus de perspective d'avenir, seuls les petits boulots payés à l'heure étaient proposés. La Mairie d'Alger n'avait plus aucune peine à embaucher des journaliers qui formaient de longues files d'attente dès l'aube chaque matin, et à qui l'on confiait le débouchage et l'entretien des égouts de la ville. De nombreuses maladies affectèrent ces volontaires honteux qui arpentaient de jour comme de nuit le dédale des caniveaux souterrains à l'odeur pestilentielle parcourus par des meutes de rats. Le salaire de la peur leur donnait droit pour certains au destin malchanceux de contracter le typhus ou le choléra aux conséquences malheureusement radicales. Les veinards rentraient à la maison au petit matin et devaient se décrotter un long moment au savon noir dans la cuvette émaillée pour espérer faire disparaître l'odeur nauséabonde qui collait à leur peau.


         Compte tenu de leur aptitude en maçonnerie, les chômeurs du bâtiment se voyaient proposer du travail au cimetière de St Eugène où ils étaient utilisés dans toutes les opérations funéraires: creusement des tombes, exhumation, inhumation, exhumation et réduction de corps qu'ils accomplissaient à main nue. D'immenses manifestations partaient de la place des Trois Horloges en direction du centre-ville d'Alger pour réclamer du travail et du pain. La détresse se lisait collectivement et les nouvelles déversaient par la TSF parasitée en provenance de France n'étaient pas encourageantes. Les chants du Carmen de Bizet avaient déserté les chaînes d'empaquetage à la main des cigarettes: les cigarières des manufactures de tabac Bastos ou Mélia avaient rejoint le flot des chômeurs qui touchait désormais toutes les familles. Malgré le soleil imperturbable destiné à donner un enthousiasme sans fin, des jours tristes et pour plusieurs années s'étaient levés sur Bab el Oued; même "Maria de Barcelone" ne résonnait plus dans le choeur des lavandières du lavoir de la Bassetta devenu silencieux. Ah, si Emile Zola à cette époque avait vécu dans notre quartier !


         Ainsi, les pénuries, les grèves de désespoir, les difficultés de tous ordres, une vie sans horizon vécue au jour le jour, un avenir totalement bouché, conduisirent bon nombre de nos parents à réfléchir sur un destin qui ne dépendrait plus dorénavant que d'eux-mêmes. En finir avec la dépendance d'un travail fourni par un patron si généreux soit-il,et désormais ne dépendre que de soi-même. Ainsi une page important fut tournée et de nombreux petits commerces et emplois à domicile virent le jour et donnèrent un peu d'espoir à ces laissés-pour-compte. Dans toutes les rues passantes on vit surgir des magasins dans toutes les branches d'activité, tandis qu'à domicile dans des espaces minuscules se créèrent des métiers qui répondaient au besoin de la population: coiffeuse, couturière ou laveuse repasseuse par exemple.


         Mes parents décidèrent de créer un magasin de vins et liqueurs au 4 de la rue des Moulins, à deux pas du marché, et pour faire un pied de nez à la pénurie qui sévissait, ils l'appelèrent:" Aux caves de l'abondance". On peut imaginer aisément le chemin de croix qu'ils eurent à entreprendre pour aboutir à leur projet. Sans économie et aucune garantie,la banque d'Alger comme toutes les banques ne prêtant qu'aux possédants, ils se résolurent au prêt d'un usurier ( à BEO avec la crise et la demande, le métier d'usurier était en pleine expansion); ainsi, la Régie Foncière qui gérait le parc immobilier des principales rues, consentit la location d'un local vétuste et abandonné que mon père avec ses mains de maçon expérimenté transforma en un magasin moderne et accueillant en s'investissant jour et nuit. C'est bien dans ces circonstances que les nouveaux petits commerçants abandonnèrent provisoirement le monde ouvrier pour lancer leur propre affaire à l'hypothétique réussite. Provisoirement dis-je, car certains y revinrent dans les années meilleures soit à cause de leur échec, ou pour cumuler les deux métiers devenus indispensable pour faire face aux conditions de vie qui désormais comptaient de nouvelles bouches à nourrir.


         En 1962, alors que l'été continuait d'apporter le bonheur dans ce beau pays, ils durent quitter le commerce qui représentait toute leur vie; laissant rayons, étagères, vitrines chargées de victuailles et de marchandises. Ils pensaient revenir et retrouver leur clientèle qu'ils avaient servie pendant plus de 25 ans. Le destin en décida autrement...

André Trives de BEO

RETOUR ANDRE TRIVES

10 décembre 2009

RECU D'ORAN - UN TEMOIGNAGE ALGERIEN -

Document transmis par J. F. Paya  

Témoignage d un vieil Algérien Militant du FLN en 1962.

Il est très discret sur les opérations de nettoyages mais enfin l'ensemble est crédible
J Pierre Lledo 

                

Après réflexion....les tirs de l' Armée Française à la Gare c'était pour se protéger eux même,...... et non pour défendre la population ...et ce qui, au contraire ...les a déchaînés davantage...non ?

Par Antoine Llobregat 

            Bien d’accord mais on ne peut demander plus  et cela peut ouvrir la voie à d'autres "confidences" voir à une polémique souhaitable pour réveiller la galerie qui se complait dans le silence de part et d'autre en France et en Algérie sur une affaire unique dans l'histoire (pas le massacre mais en présence de l'Armée des massacrés!  ) Et le fait que ce fut en somme l'acte fondateur du pouvoir Algérien !  Et ponctuellement le jour le plus sanglant de cette guerre qui était normalement finie ! (3 raisons d’occultation en France et en Algérie)

            Débat en cours notre témoin cite des faits connus dont acte/ sauf l'organisation du FLN avant le 19 Mars à Oran et ses rivalités internes. Bien sur à la gare "légitime défense de facto "comme le suggère A Llobregat de la section du 8em Rima agressée par la foule lancée par meneurs  B Béllistes: selon nous pour pertuber l’arrivée des émissaires d Alger ? Cependant quelques européens réfugiés dans la gare 'dont le mari de G de Ternant pharmacien au plateau st Michel  Episode très "édulcoré" dans le JMO de l'unité et ces victimes musulmanes mise sur le compte de l'OAS par les meneurs (par commodité les FAF ne devant pas intervenir) n'ont pas du arranger le sort de nos malheureux compatriotes enlevés!  Puis "disparus" Le témoin branché sur "l'instant" ne donne pas de chiffres qui seraient "à postériori" 

            Puis visiblement dérive sur la suite Historique des événements en Algérie qui a pu renforcer ses convictions primitives ! Quelque soit la source ce sont les faits qui nous intéressent ce qui nous pousse à faire connaitre. A remarquer que ce témoin pour se défendre de la sienne nous renvoie à notre naïveté avec De Gaulle tout aussi "tragique" à notre avis.

JF Paya 

TEMOIGNAGE :

ORAN 5 JUILLET 1962 

Quarante sept ans après, il est temps de parler de cette horrible journée du 5 Juillet 1962 à Oran.

            Je faisais parti d’un groupe de responsables de l’organisation FLN de la zone urbaine d’Oran devenue «autonome» après le 19 Mars 1962, car en réalité avant cette date il ne nous restait pas grand-chose en Oranie du point de vue militaire et même pour l’OPA (organisation politico administrative) à Oran ou nous en étions réduits à dépendre de la zone 7 de Sidi Bel abbés où quelques maquis ALN subsistaient péniblement après les ratissages et le verrouillage des frontières par l’Armée Française.

            Avec les frères Kader et Nejdi, nous étions chargés d’animer une organisation virtuelle de l UGTA syndicat clandestin. Naturellement, après le 19 Mars et la libération des internés, l’arrêt des poursuites par la police et l’Armée Française, l’organisation s’étoffa et à Oran, on a pu créer une zone autonome (ZAO) qui eu pour tâche principale d’encadrer la population et de mener la lutte contre l OAS qui devenait notre seul adversaire, avec l’aide des services Gaullistes Français.

            La date du référendum du 1er Juillet 1962, formellement dans le cadre des accords d’Evian « arrivait inexorablement l’ALN extérieure d’Oujda, nous avait délégué le Capitaine Bakhti (Némiche Djeloul) originaire d’Oran chargé d’assurer la liaison avec commission de cessez le feu et l’armée Française prévue par les accords d’Evian. Bakhti se bombarda chef de la ZAO et une ALN intérieure se constitua avec des cadres libérés et surtout des déserteurs de la force locale équipée et armée par les forces Françaises.

            Les derniers commandos OAS quittèrent Oran avec la bénédiction de tous, surtout par le port d’Arzew et des chalutiers qu’ils avaient affrétés vers l’Espagne, à Oran, nous sentions déjà les dissensions internes de l’ organisation tirailler entre l’ état Major d’Oujda et le GPRA qui arrivait à Alger. Mon groupe avait opté majoritairement pour la légalité avec Alger non par sympathie débordante, mais surtout par méfiance contre cette armée du Maroc, qui ne nous avait pas beaucoup aidé lorsqu ’ils auraient pu par infiltrations durant la lutte de libération et contre l’ OAS, armée plutôt constituée selon nous pour imposer ses points de vue et ses dirigeants que certains d’ entre nous considéraient comme «fasciste militaires « opposés au régime démocratique dont nous rêvions pour l’Algérie et prévue par la déclaration du 1er Novembre 1954 du FLN plus nous prenions de coups à l’ intérieur plus cela semblait arranger les gens de l'extérieur tant ils étaient certains de gagner avec la politique gaulliste après 1959.                                                                                                                         

            L’armée Française manipulée n’avait d’autre choix que d’éradiquer l’intérieur et encore Boumediene n'entra en Alger qu'en Septembre 1962 après des combats avec des willayas de l'intérieur. Le 1er Juillet 1962 avec l’indépendance, le maintien de l’ordre jusqu ’à des élections libres, devait être assuré par l’exécutif provisoire avec l’aide d’une force locale et d’une police auxiliaire (ATO) selon les accords d'Evian L ALN extérieure ou intérieure n’étant pas prévue, tout cela était très formel, mais la France pouvait l’exiger et intervenir en cas de carence.

            Le général Katz (FAF) à Oran avait prévu dans un ordre du jour à ses unités «que l’Armée Française n’interviendrait plu, sauf en cas de légitime défense d’elle-même et de ses ressortissants«. Nous le savions et donc avions nous a mis en garde nos compatriotes contre des exactions sur les Européens pour ne pas donner prétexte aux FAF d’ intervenir et aussi par principe d’ une Algérie multi ethnique.
            Le 3 Juillet date officielle de l’Indépendance, défilé de l’ALN intérieure reconstituée sur les boulevards extérieurs dans un enthousiasme indescriptible, constitution d’ un comité de réconciliation
 » avec les représentants des Européens, discours lénifiants en attendant un préfet qui devait être nommé par Alger ou le GPRA respectueux des accords avait refusé la démission de l’exécutif provisoire, mais avait demandé, relayé par radio Alger, de fêter l’Indépendance le 5 Juillet 1962, en mémoire de la reddition d’Alger en 1830. A première vue l’ EM d’Oujda était contre puisque la chose était télécommandée par ses rivaux d’Alger qui l’avait dissout avec le Colonel Boumedienne démit de ses fonctions par le GPRA. 

            Décidés à suivre les directives de notre gouvernement légal, nous organisons cette manifestation que nous voulions pacifique pour montrer la maturité de notre peuple à la presse internationale, et l’adhésion au gouvernement Algérien après, des préparations houleuses avec les Ben-Bellistes, et partisans de l’EM du Maroc qui nous promirent les pires avatars.                  

            Et voilà, après un défilé ordonné des mouvements de jeunesse, scouts recrutés en masse depuis le 19 mars, syndicalistes, mouvements féminins etc. suivi par une foule considérable venue de toute la région. Vers 11 heures, des tirs sur ce défilé après le passage devant la grande Synagogue Bd. Joffre et place Karguenta, deux petits scouts sont gravement atteints et un ATO blessé, des meneurs se déchaînent «c’est l’ OAS» excitant la foule chauffée à blanc et le massacre de tout ce qui était européen commence de manière anarchique se poursuivant avec l’attaque de la gare d’Oran vers 13 heures. Où des émissaires d’Alger étaient présumés arriver.

            L’Armée Française en poste à la gare tire au F.M de nombreux morts et blessés qui ramenés en ville nouvelle proche furent mis sur le compte de l OAS par des agitateurs irresponsables. Ensuite, pour préserver certains Européens et pour contrôle d’identité, or, nous disposions de listes de suspects OAS fournies par des gardes mobiles Français, des arrestations se pratiquent dans la plus grande confusion par n’ importe qui dans le plus désordre amenés au commissariat central où internés au palais des sports, et au stade municipal aussi dans des lieux privés à Lamur en zone musulmane..

            Les FAF consignées depuis la veille n’interviennent pratiquement pas et les gendarmes mobiles Français prennent position dans l’ après midi dans la ville européenne déserte et seulement là, aux principaux carrefours sans s’ avancer plus pour délivrer leurs compatriotes (lorsqu’ il y a eu intervention les otages furent libérés sans affrontements )

            Les appartements des immeubles d’ où sont venus les tirs sont visités, des hommes amenés, mais aucune arme trouvée sauf celles des nôtres en civil ou treillis militaires qui courent et se croisent dans les étages sans aucun contrôle ni encadrement ordonné, allez savoir qui a tiré, mais à postériori, nous avons notre idée la dessus.

            Ensuite des otages sont exécutés de façon sommaire par des bandes plus ou moins organisées au petit lac et ailleurs, aussi pendant le nuit, nous ne contrôlons plus rien! Bahti a disparu quelques heures.

            Le lendemain l ALN du Maroc dont le gros n’arrive que le Dimanche 8 Juillet faute de transports, à un prétexte en or pour prendre le pouvoir et maintenir l’ordre, en mettant en place son préfet, nomination qu’Alger subjugué dut entériner de facto.

            Certains de nos frères de l’organisation d’Oran durent se cacher quelques jours craignant des exécutions sommaires et des règlements de compte et nous dûment à contre cœur faire amende honorable aux putschistes d’Oujda (qui ne sont pas partisans de conserver une forte minorité européenne par idéologie mais aussi pour se partager le butin de guerre) comme l’a dit Mohamed Harbi, naïfs comme les Européens avec De Gaulle, nous avons appris ce qui allait être la stratégie provocatrice et criminelle des services spéciaux de Boumedienne (Colonel) qui s’ est poursuivie jusqu ’à nos jours avec la disparition de milliers d’Algériens et d’ autres provocations par la suite, que les coupables se reconnaissent.

            Mais pardon pour cette naïveté tragique à nos frères Oranais européens et juifs qui à vu trahis les idéaux de notre révolution d’une Algérie multiethnique et fraternelle qui devait effacer les combats légitimes de chacun. AMANT ALLAH!  CHEIK BENZAOUI (: pour l’amour de dieu, je vous en prie)

RAPPELS Andogénes (Question posée au référendum du 1er juillet 1962)

            Voulez vous que l’Algérie devienne un état indépendant coopérant avec la    France dans les conditions définies par la déclaration d’Evian du 19 Mars 1962. 

Pour les plus opposés - Déclaration de Bastien Thirry à son procès «Même si je suis en désaccord avec ces accords, ceux qui les ont fait passer étaient chargés de les faire appliquer» 

Principe - En droit international un accord est valable à condition que les 2 parties l’appliquent dès le départ et l’intervention de l’ ALN n’était pas prévue. En carence de la force locale l'Armée française pouvait et devait intervenir.

PAR JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algérianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962  

Retour vers nos lectures. 

9 décembre 2009

LE 5 DECEMBRE 2009 PARIS MEMORIAL DU QUAI BRANLY

Vidéo du Clan-R

Hommage aux "morts pour la France" pendant la guerre d’Algérie

et les combats du Maroc et de la Tunisie

Intervention de M. Hubert Falco

Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants

QUAI BRANLY le Samedi 5 décembre 2009

         Je suis venu aujourd’hui rendre l’hommage de la République aux 25 000 soldats français tombés pendant la guerre d’Algérie, les combats du Maroc et de la Tunisie.

         Appelés du contingent, militaires, harkis, membres des forces supplétives, ils ont répondu à l’appel de la Nation.

Ils ont servi la France à l’un des moments les plus douloureux de son histoire.

         Quand tout semblait vaciller, quand le pays semblait succomber aux pires divisions et aux troubles les plus graves, quand la République elle-même semblait défaillir, ils ont tenu.

         Nous n’oublions pas leur sacrifice, nous n’oublions pas leur mémoire. Nous voulons que plus jamais un tel conflit ne puisse se reproduire. Nous voulons poursuivre l’œuvre de réconciliation des mémoires, nous voulons construire un avenir de paix, de compréhension, de confiance et d’amitié avec nos voisins du Sud de la méditerranée.

         Je suis venu aujourd’hui dire la reconnaissance de la République à tous les anciens combattants d'Afrique du Nord.

De 1952 à 1962, ils ont été plus d'un million et demi venus de toutes les régions de France et appelés à servir par-delà la Méditerranée, sur cette terre, si belle et si proche, qui resterait à jamais gravée dans leur cœur et leur mémoire.

         Ils y ont appris le devoir, le courage, la fraternité des armes. Ils ont appris combien être français exigeait de sacrifice. Ils ont vu leurs camarades tomber.

Dans le bled, le désert ou le djebel, ils ont traversé les plus terribles épreuves, celles qui vous marquent à jamais et font de vous des hommes.

Je veux leur dire, aujourd’hui, à tous, notre respect et notre reconnaissance.

         Je suis venu, aussi, rendre l’hommage de la Nation à la mémoire des civils français tombés pendant la guerre d’Algérie.

Ils aimaient la France et ils aimaient cette terre algérienne à laquelle ils avaient, depuis des générations, tant donné : leur travail, leur joie et leur peine, leur vie toute entière.

         Le président de la République l’a dit avant moi : oui, le système colonial était injuste par nature. Mais nous n’oublions pas tous ces Français d’Algérie qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes : ils ont soigné, ils ont éduqué, ils ont cultivé la terre, ils ont construit et modelé l’Algérie contemporaine. Non, l'immense majorité d'entre eux n'était pas des colons arrogants. C'étaient des braves gens !

         Je suis venu, enfin, dire, aux harkis et aux rapatriés, qu’en ce jour où la France commémore les victimes de la guerre d’Algérie nous nous souvenons de ce que fut leur tragédie. Nous savons qu’elle ne s’arrêta pas le jour du cessez-le-feu, mais qu’elle se poursuivit, avec combien de douleurs et, parfois, d’horreurs.

Ils durent tout quitter : les paysages qui les avaient vus grandir, les maisons qu’ils avaient construites, tout ce qu’ils aimaient et dont ils seraient, désormais, privés.

Ils ont droit au respect.

         Mais le respect et la reconnaissance ne se satisfont pas de mots. Il leur faut des preuves. C’est pourquoi, avec le président de la République et le Premier ministre, nous avons choisi de traduire la reconnaissance du pays en décisions et en actions.

         La première, c’est la création effective de la Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie.

Cette fondation est destinée à mener à bien le travail de réconciliation des mémoires en particulier entre la France et l’Algérie. Elle recueillera la parole de tous ceux qui ont été impliqués dans cette période sombre de l’histoire. C’est un long travail qui s’ouvre dès aujourd’hui. Un travail pour honorer la mémoire de tous ceux qui ont souffert, un travail pour l’avenir.

         Parce qu’un peuple qui n’a pas de mémoire, un peuple qui ne regarde pas son passé avec le regard exigeant de la vérité, c’est un peuple qui se ment sur lui-même, sur ce qu’il est, c’est un peuple sans avenir.

         La seconde décision que nous avons prise, c’est de ne plus permettre que les harkis puissent être insultés, aujourd’hui, en 2009, dans notre pays, sans que les tribunaux ne puissent intervenir. Ils bénéficieront de la même protection face aux insultes que d’autres groupes sociaux. Eux aussi doivent pouvoir se défendre par le droit contre la haine, le racisme et le mépris, comme des faits récents l’ont montré.

Les harkis, notre pays en est fier. Ils ont tout donné, ils ont tout quitté, parce qu’ils avaient fait le choix de notre pays.

Et si l’on veut savoir aujourd’hui ce qu’est l’identité nationale, alors écoutons les harkis. Leur histoire nous dit : être français, c’est choisir la France et l’aimer par-dessus tout.

         Enfin, nous avons décidé d’inscrire sur la colonne centrale du monument national du quai Branly le nom des civils français, victimes innocentes de la guerre d’Algérie.

         Les premiers noms seront ceux des femmes et des hommes tués lors de la tragédie de la rue d’Isly. Puis, nous instruirons, avec méthode, au fur et à mesure des demandes, l'inscription des noms de toutes les victimes civiles innocentes de cette guerre.

         Ainsi, sur ce monument, la nation rendra hommage à ses soldats, comme aux Français morts rue d'Isly à Alger le 26 mars 1962 et à tous nos compatriotes, victimes civiles de la guerre d'Algérie.

         Nous le devons aux familles des victimes. Nous le devons à ces femmes et à ces hommes, morts parce qu’ils n’avaient qu’un seul rêve et un seul espoir : continuer à vivre là où ils étaient nés.

         La guerre d’Algérie fut une guerre terrible. Elle a eu ses morts, civils et militaires, dont nous honorons aujourd’hui le souvenir. Elle a eu ses blessés. Elle a causé d’immenses souffrances, chez les Français et chez les Algériens. Elle a laissé, dans notre mémoire nationale, des cicatrices profondes.

Aujourd’hui, ce que nous voulons, c’est construire un avenir meilleur, de paix définitive, de compréhension et d’amitié entre les deux peuples.

N’oublions pas ce que fut la guerre d’Algérie. Non pas pour raviver les plaies d’un passé douloureux, mais pour construire une mémoire réconciliée, une mémoire sereine, une mémoire apaisée.

Documents transmis par Nicole Ferrandis

Association des familles des victimes du 26 mars 1962.

Mémoire et témoignages des familles des victimes du 26 mars 1962.

Retour à tous les articles.

7 décembre 2009

NOS TROIS COULEURS LE BLEU LE BLANC ET LE ROUGE

Document transmis par Pierre Salas 06/12/09 

Les hommes politiques feraient bien d’écouter nos voix, avant de les compter  Claude FRISONI 

Drapeau_France_flotte

         En regardant il y a peu, notre  drapeau Français flotter aux quatre vents, je n’ai pu m’empêcher de me dire, que ces trois couleurs nous allaient étrangement.

         Pourquoi et en quoi, me direz-vous ? Qu’avons-nous en nous qui puisse nous laisser penser un seul instant, qu’elles puissent nous évoquer ? Et pourtant, en réfléchissant à notre destinée, quel symbole pourrait-il mieux s’appliquer aux Pieds-noirs d’Algérie.

         Quelques pisse-vinaigre, vont ricaner en nous prenant pour des présomptueux, mais s’ils savaient à quel point leur opinion rase-mottes m’indiffère, ils iraient tout de suite se faire voir chez Azzouz (que d’efforts je fais pour rester poli) et balayer devant leur porte.

         Bien, sans plus attendre, j’espère arriver à exprimer et décrire pourquoi je nous trouve des liens avec cette  noble similitude. D’avance, je sollicite votre indulgence.

LE BLEU. 

         Selon le psychologue JUNG, la couleur du ciel (de notre ciel perdu à jamais) et de la vie correspond au monde de la pensée. (Celles que sont les nôtres depuis bientôt un demi-siècle).

         C'est aussi la couleur la plus efficace pour rendre le calme à l'organisme, ce calme qu’il nous faut garder malgré nos ressentiments contre vents et marées.

Le bleu crée une ambiance propice à la détente, au développement de la vie spirituelle. Et il nous en a fallu du calme et de la détente  pour résister à tous ces malfaisants et à ces rats d’égouts qui ont tourné autour de nous, comme des peaux rouges attaquant un convoi de pauvres émigrants.

LE BLANC 

         Dans la symbolique occidentale, le blanc est généralement associé à la pureté, à l'innocence, à la paix (drapeau blanc), à la virginité, au mariage (entre un homme et une femme…rien d’autre), à la spiritualité (couleur de la papauté), à la sainteté et à la vie. L'origine de cette symbolique réside dans le caractère immaculé, sans présence de noir (cette couleur étant celle de la mort), et absolu de la lumière blanche, et dans le fait que le blanc est aussi la couleur de la neige et du lait maternel  il exprime un silence absolu nuancé d'optimisme. Associé au bleu, il véhicule les concepts d'hygiène, d'asepsie, d'action rafraîchissante. Il exprime l'irréel.

         Couleur de la lumière, de l'unité, de la pureté. Elle est unité car elle est la seule à réfléchir tous les rayons lumineux. Le blanc est comme un miroir qui réfléchit l'univers, sa vibration nous renvoie à nous-mêmes. Redonne-t-il une image de l'innocence perdue ? Le blanc est associé au règne de Dieu sur la terre.

Et cette couleur nous va bien, elle aussi, car nous avons fait preuve d’innocence et de naïveté à plusieurs reprises au cours de notre existence de déracinés, et ce dès le 13 Mai 1958, déjà.

LE ROUGE. 

         C’est la couleur de la force, de l'enthousiasme, de la joie de vivre. Symbole de la virilité. Le rouge dynamise le message et peut introduire des sensations de violence ou de climat passionnel. Il peut signifier le danger et l'interdit.

         Le rouge est l'une des couleurs préférées pour les drapeaux de beaucoup de pays à travers le monde. Il est assimilé à la couleur du sang, du sacrifice et du courage pour ceux qui se sont battus pour ne pas perdre leur pays.

         Ce sang que nos parents ont versé pour notre Patrie en danger de mort en 1943 à Monte Cassino, sur les côtes de Provence, en Libye ou en Tunisie et enfin en Algérie pour tenter l’impossible : conserver trois départements Français à notre amère Patrie.

         Le rouge représente aussi le soleil. La chaleur qu'il  apporte, l'espoir et le sacrifice du sang du Christ (dans les pays chrétiens) en sont quelques exemples. C'est la couleur de la muleta, qu'utilise le matador au cours de la mise à mort du taureau.

         Enfin, Notre drapeau français a été adopté en 1794 et la disposition des trois couleurs a été imaginée par le peintre Louis David. A ces couleurs tricolores, Napoléon associa les abeilles comme emblème.

         A propos de abeilles, notre estimé écrivain Paul Bellat de Sidi-Bel-Abbès, Auteur d’une pièce de théâtre jouée au théâtre municipal de Sidi-Bel-Abbès en 1952 pour commémorer le centenaire de la Médaille Militaire , dans laquelle je tenais un petit rôle , me faisait réciter une citation attribuée au Général De Bourmont lors de la prise d’Alger,( sous Louis-Philippe) : « .....L’empire est fait...... il s’agit à présent de l’ancrer si solidement dans la terre Française, que jamais plus, rien ne puisse l’ébranler. Il nous faut une symbolique et il ajouta, que le Prince Louis Philippe Président du moment, hésitait (je cite) entre garder les fleurs de lys ou les remplacer par des abeilles, ces infatigables ouvrières, dont l’envol correspondrait héraldiquement aux royales fleurs de lys en semis des capétiens directs et l’aigle du saint Empire»........“.VOILA ce que 130 ans plus tard, nous en avons fait par la volonté maléfique d’un envoyé du diable.

         C’est sûr que dés le 1° Juillet 1962, tous ces vaillants soldats, héros d’un passé révolu et glorieux, ont dû se retourner dans leur tombe, lorsque le dernier bateau a quitté notre sol sacré avec sa cargaison de malheureux désespérés.

         Revenons à nos jours. Maintenant nous sentons peser le poids des ans sur nos épaules. Mais qu’importe, la justice des hommes a elle aussi une mémoire d’éléphant. Il suffit de l’attiser avec des moyens légaux et à la face du monde entier.

         Nous avons assis l’Algérie au banc des accusés, mais il reste une place importante sur ce même banc, c’est celle des états ou de l’état complice de cet abus de pouvoir, unique et inique dans l’histoire de l’humanité.

         Les suppôts descendants de cet « envoyé du diable », commencent à sentir la sueur de la peur et de l’incertitude leur couler le long de la colonne vertébrale. Ils tentent même des alliances politiques contre nature « idéologique » pour ne pas rester à la traine lors des prochaines régionales.

         Un traître est un homme politique qui quitte son parti pour s’inscrire à un autre. Par contre, un converti est un homme politique qui quitte son parti pour s’inscrire au votre.

GEORGES CLEMENCEAU 

Ce jour-là, n’oubliez surtout pas nos trois couleurs : le bleu, le blanc et le rouge. Et nous verrons bien si notre unité ne fera pas pencher la balance du côté de la vraie France.

PIEDNOIREMENT              VOTRE  

Pierre SALAS salas-pierre@bbox.com

RETOUR PIERRE SALAS.

Publicité
Publicité
Publicité