Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

popodoran

popodoran
Newsletter
21 août 2010

AÏN KIAL

          Dans l’Ouest algérien, Aïn-Kial (La source noire) a été créé en 1855 dans le département d'Oran, au pied du djebel Sebaa-Choukh, à une altitude de 493 mètres, à 17 kilomètres d’Aïn-Témouchent, sur la route de Tlemcen.

          La route menant vers le bas du village remontait vers le Nord, Aïn-Témouchent, sous préfecture, et Oran Préfecture. Un peu plus haut, la route du Nord-Ouest, conduisait à Guiard et Béni Saf.

*

carte_de_situation_A_n_Kial

A_n_Kial_01

A_n_Kial_02

Ain_Kial_Eglise

*

Ain_Kial_Monument_aux_Morts

Retour Villes et Villages d'Oranie.  

Publicité
Publicité
16 août 2010

AÏN KERMES

16 août 2010

AÏN FRANIN

16 août 2010

AÏN FEKAN

Présence française

Commune mixte de Mascara sur l'Oued Fekan

Les terres sont au début inutilisables pour la culture, les unes complètement submergées en hiver et encore mouillées en été, les autres ne peuvent servir qu'aux cultures estivales. Les inondations laissent partout des sables stériles. A proximité  le"Fred d'El Kébir "(lac) dont les eaux atteignent en hiver 1m à 1,50 m.

         Dés 1893, on s'attache au problème du "drainage" des parties marécageuses. Au sud-ouest de la plaine on rectifie le lit de l'oued Froha et l'on creuse un canal de dérivation de 17 kilomètres vers l'oued Fekan. Ce n'est qu'en 1906 que l'on construit au Nord-Ouest un canal de 11 kilomètres drainant les eaux de l'oued Maoussa, des marais de Sidi Lahssen et des terres humides vers Tizi. En 1931, on aménage encore le lit de l'oued Fékan car chaque crue transforme de nombreux hectares en marécages.

carte_de_situation_A_n_Fekan

A_n_Fekan_02

A_n_Fekan_03

Retour Villes et Villages d'Oranie. 

15 août 2010

SAÏDA

Centre de colonisation créé par ordonnance le 21 juillet 1845.

            Saïda fut fondée comme un poste militaire français avancé et a hébergé un régiment de la Légion étrangère. Sa croissance a été stimulée par l'arrivée de la voie ferrée Oran-Colomb-Béchar en 1862. Elle devint une commune autonome en août 1880.

Saïda 002- Collection montaner 

Saïda 003- Collection montaner

Saïda 004- Collection montaner

Saïda 005- Collection montaner

Saïda 006- Collection montaner

Saïda 009- Collection montaner

Saïda 014

Saïda 033

Saïda 036- Col

Saida 044

Saida 045

Saida 048

 

Saida 049

Saida 122

 

Saida 126

 

Saida 128

 

Saida 129

 

Saida 130

 

Saida 132

Saïda 500- Église

 

Saïda 501- Église

Saïda 502- Église

Saïda 503- Église

Saïda 504- Place Poincaré- Mairie

Place Poincaré- Mairie 

Saïda 504a- Place Poincaré- Mairie

 

Saïda 505- Mairie

Mairie

Saïda 506- Mairie

 

Saïda 507- Piscine militaire

Piscine militaire

Saïda 508- Piscine militaire

 

Saïda 509- Piscine municipale

 Piscine municipale

Saïda 510- Piscine municipale

 

Saïda 511- Théâtre

 Théâtre

Saïda 512- Théâtre

Saïda 513- Préfecture

Préfecture 

Saïda 515- Hôtel d'Orient

 

Saïda 516- Hôtel d'Orient

 Hôtel d'Orient

Saïda 517- Écoles

 Écoles

Saïda 518- Souvenirs

 

Saïda 519- Train sortant de la gare

 Train sortant de la gare

Saïda 520- Avenue Gambetta

 Avenue Gambetta

Saïda 521- Avenue Gambetta

Saïda 522- Kiosque

 Kiosque

Saïda 523- Vieux Saïda

Vieux Saïda

Saïda 524- Entrée Camp des Chasseurs

 Entrée Camp des Chasseurs

Saïda 525- Monument aux morts

 Monument aux morts

Saïda 526- Monument aux morts

Saïda 527- Monument aux morts

Saïda 528- Souvenirs

Saïda 529- Vue générale

Vue générale

Saïda 530- Square Carnot

Square Carnot

Saïda 531- Avenue Foch

Avenue Foch

Saïda 532- Square Carnot

Square Carnot

Saïda 533- Gendarmerie

Gendarmerie

Saïda 534- Hôtel des finances

Hôtel des finances

Saïda 536- Caserne Sairégné

Caserne Sairégné

Saïda 537- Caserne Sairégné

Saïda 538

 

Saïda 539- monument Légion étrangère

Monument Légion Étrangère

Saïda 539a- monument Légion étrangère

Saïda 543- Palace cinéma

Palace cinéma

Saïda 544- Palace cinéma

Saïda 547- Mosquée

Mosquée

Saida 600

Saida 602

Saida 604

Saida 608

Saïda 614

Saïda 617

Saida camp chasseurs

Saida rue Charrier

Saida village Boudia

 

Retour Villes et Villages d'Oranie.

Publicité
Publicité
14 août 2010

MOSTAGANEM

13 août 2010

SECTARISME PRIMAIRE

HERISSON__toile

HERISSON_sectarisme__toile

PRIMAIRE

Avec le temps et la patience, La feuille du mûrier devient satin

         Les 20,21 et 22 Août 2010, à Port Barcarès, se déroulera le 4° salon du Savoir-faire Pied-noir.

         48 ans  après notre arrivée ICI, et à force de jouer des coudes contre l’adversité, nous prouvons à la face du monde, que nous sommes toujours là, malgré le nombre illimité d’écueils qu’il nous a fallu franchir et surmonter.

         Certes, cela n’a pas été sans mal. Il nous a fallu puiser dans les gênes de nos ancêtres pour déployer la même énergie qu’ eux à construire un pays.

         Entre les 2 Juillet 1962 et 2 Juillet 2012, cinquante ans se seront écoulés. Cinquante ans pendant lesquels notre communauté entière aura clôturé une page d’histoire qui aura vu disparaître, hélas, grand nombre d’entre nous, nos très chers et irremplaçables parents ou amis.

         Soyez certains, que là haut, Dieu leur aura réservé une place de choix auprès de lui.

Faisons ensemble l’historique de nos origines.

         Pour mémoire, ce qualificatif de  Pied-noir » était un terme qui existait depuis plusieurs décades et bien avant que les « patos » ne s’en emparent pour nous désigner quand ils parlaient de nous.

         Le Larousse définit les Pieds-noirs, comme des Français d'origine européenne installé en Afrique du Nord jusqu'à l'époque de l'indépendance. Mais la rumeur la plus vraisemblable affirme que les indigènes du coin, appelaient ainsi nos ancêtres à cause de leurs pieds noircis par la boue noire de la tourbe des marécages. C’est en tous cas la plus noble explication et celle qui aurait pu être reconnue.

         Mais il n’y avait pas que des Français, car tous ces expatriés venus des quatre coins de l’Europe, étaient : Français (bien sur) mais aussi Alsaciens- Lorrains (à la recherche déjà de leur identité), Espagnols (les plus nombreux), Italiens, Maltais... Etc.

         Tous ces pionniers animés d’une détermination et d’une énergie farouches, motivées par la misère et la précarité de leur existence, s’attelèrent, le mors aux dents, à faire de ces contrées marécageuses un éden qui par la suite passa aux mains de gens qui ne comprirent pas et n’ont encore pas compris à ce jour, comment utiliser et valoriser un tel cadeau offert sur un plateau un certain 19 Mars 1962 par des amants de la défaite diplomatique, sous couvert de notre France.

Aussitôt, ce fut la curée sur les Français d’Algérie et le signal de notre débandade. Ports et aéroports furent envahis, pendant que notre armée, sur ordres, restait l’arme au pied et les yeux levés vers le ciel.(Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire).

         A  compter de notre arrivée en France durant cet été 62, le terme « Pied-noir » s’appliqua officiellement et non sans une certaine condescendance teintée d’ironie, à nous Rapatriés d’Algérie.

         Mais très vite, cette appellation devint notre fierté et notre « A.O.C », car il avait au moins le mérite de nous différencier de la race moutonnière, comme avait qualifié les métropolitains, le sieur de Gaulle, en personne.

        L’appellation «Rapatrié» fait référence selon Wikipedia à un statut administratif qui concerna, à partir de 1962, les « Français d'Algérie » originaires des départements français d'Algérie au moment de l'indépendance du misérable 2 juillet 1962. Les Français d'Algérie, se composaient d’« européens » et de « Harkis ou anciens supplétifs », ces derniers considérés à tort comme… ne faisant pas partie de l'armée française !!!. Durant ce demi siècle commencé ce maudit 2 Juillet 1962, tous les gouvernements qui se seront succédés, nous auront fait tout subir avec leur sectarisme gaullien et primaire, dans lequel se mêlaient : mépris, indifférence, affronts, mensonges, promesses fallacieuses (au moment des élections), dédain, et ostracisme sur la réalité de notre communauté.

         Les mots me manquent pour décrire cette attitude et ce manque de discernement à propos du rôle qu’auront joué nos ancêtres et nous, par la suite, dans la reconstruction d’un pays de pirates barbaresques et de sarrasins, devenu par notre travail et notre abnégation, (avant son indépendance et malgré certains historiens à leur botte), un superbe fleuron  et un exemple à suivre pour les futures générations, avides de travail et non pas d’assistance et d’escroqueries sociales.

         Mais maintenant, il nous faut réaliser que la roue a tourné et que la donne n’est plus la même. En effet, et Dieu aidant, l’union de tous les rapatriés provenant d’Afrique du Nord,  d’Afrique Noire ou d’Indochine, se fait lentement, mais sûrement. Et puis, notre descendance est là et bien là, prête à nous relayer, avec un état d’esprit intact et prête aussi à relever le gant de ce défi permanent qui nous est imposé.

         Nos probables 2.000.000 de voix de pieds-noirs, de pieds gris et de harkis, font que nous avons un rôle important d’arbitre à jouer dans les futures échéances électorales.

         Rappel pour mémoire des résultats du 2° tour de l’élection présidentielle du 6 mai 2007 : Votes 18.983.138 dont 53.06%(10.062.000 voix) en faveur de Nicolas Sarkozy et 46.94%( 8.921.138 voix) pour Ségolène Royal, soit une différence seulement de 1.140.862 voix. Nous avons le droit de penser que nos votes en faveur du candidat de droite (qui nous avait séduit par son engagement et ses promesses non tenues envers notre communauté), lui avaient permis de remporter le cocotier.

         En 2012, avant de glisser votre bulletin de vote, dites-vous bien que ce bout de papier sera notre arme fatale face aux camelots de foire, joueurs de violon ou chanteurs de charme qui, tous, briguent nos suffrages. Seuls nos votes les intéressent. Rien d’autre, de nous ils n’en ont rien à cirer car comme l’a déjà dit quelqu’un avant moi : les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.

         Nous devrons voter massivement pour ceux qui prendront officiellement et par écrits, les engagements qu’ils avaient déjà pris quand ils nécessitaient de notre apport électoral et qui sont tombés dans les oubliettes de la République. Tous les candidats seront questionnés par nos représentants d’associations, même et y compris le front national qui reprend des forces avec Marine Le Pen, dans l’esprit des Français qui en ont ras le bol.

      USDIFRA en la personne de son président, nous rappelle :

      « Que cette année sera l’année du cinquantenaire de notre forcé d’Algérie. Cet exode (je cite) de plus d’un million de personnes sur quelques semaines dans des conditions effroyables n’est pas, comme on voudrait le faire croire, quelque chose d’anodin dans l’histoire de France.

       Certains souhaiteraient nous voir oublier au plus vite les conditions de cet exode, la façon dont notre communauté a été traitée depuis et l’injustice qu’elle continue de subir aujourd’hui. Ils souhaiteraient voir disparaître nos cimetières et toutes les traces de la présence française en Afrique du Nord, ils souhaiteraient oublier jusqu’à l’existence de notre communauté.

       Nous devons au contraire saisir toutes les occasions qui nous sont données de : Rappeler au monde extérieur notre existence et notre destin, de montrer que notre communauté est bien vivante et qu’elle est unie et fraternelle. Que nos jeunes et nous-mêmes avons toutes les raisons d’être fiers de ce que nos parents et grands parents ont fait de l’autre coté de la mer » (Fin de citation)…

        Et de rappeler : que cinquante ans après notre exode, nos droits élémentaires ne sont toujours pas respectés. Pour oublier, vraiment oublier ce que les Pieds-noirs ont fait pour l’Algérie, il faudrait raser l’Algérie complètement pour qu’il ne subsiste plus aucune trace de leur présence et encore… car pas mal d’ Algériens  manifestent journellement leur nostalgie de cette époque. A quoi assistons-nous en ce moment et  que vivons- nous chaque jour? Les voyous banlieusards des grandes villes, sont imbibés d’intégrisme et de haine envers tout ce qui n’est pas de leur race ou idéologie.

        Que ce soit leurs coreligionnaires qui ne les suivent pas, car respectueux du vrai Coran et de la déférence due à leur pays d’accueil ou les vrais Français (dont quelques uns, hélas, perdent cette notion), ils nous affublent du sobriquet de « benikelbs (Fils de chiens) ou sous chiens.  Ils mènent déjà une guerre civile larvée et reconnue et s’en prennent ouvertement aux forces de l’ordre et aux valeurs Républicaines  de la France, notre France.

         Ces salopards par leur attitude provocatrice, polluent avec préméditation notre réputation au dernier championnat du monde de foot,  s’essuient le cul avec notre drapeau ou le brûlent au vu et au su de la France entière, tuent, violent, détruisent et font le bonheur de certaines médias qui se délectent de leur malfaisance. Ils sont protégés et chouchoutés par les LICRA, S.O.S.RACISME, HALDE et MRAP (diable, il faut bien vivre, non ?) et autres partis de gauche qui voient en eux une manne inespérée de voix potentielles, contre ceux d’en face.

         Nous faisons sourire le monde.  Même le célèbre « New York Times » ironise et va jusqu’à se moquer des mesures que souhaite prendre la France en matière d’immigration et de sécurité. Et si justement, on les faisait sourire jaune en leur envoyant chez eux ces trublions qui seraient ainsi protégés par la citoyenneté américaine qu'elle soit de naissance ou acquise selon leur 14e amendement ? Chiche !

Mieux vaut mécontenter par cent refus, Que de manquer une seule promesse. (Proverbe chinois)

TOUJOURS A VOTRE SERVICE
LE HERISSON

Retour coups de cœur.

10 août 2010

ASSI AMEUR

10 août 2010

AÏN-EL-ARBA

1 Photo de classe de 1953 transmise par Sébastien Nunez AEA classe de Mr Patack

0001AEA 1953 Mr PATACK

je suis ESCLAPEZ PIERRE je suis ne a ain el arba en 1943 et partis a oran en 1955 j,avais 3 freres et une soeur LUCIEN,JACQUELINE, VICTOR et SYLVAIN ce dernier est decede je suis partis d'oran en 1962 et je vis en ce moment a VILLETTE D'ANTHON a 30 km de LYON j'ai une epouse et 3 filles j'aimerais avoir des nouvelles des amis de mon age repondre

********************

BONJOUR PIERRE,
nous sommes allé à l'école ensemble, je suis Sébastien NUÑEZ, fils de José le maçon, nous avons été enfants de cœurs avec l'abbé GIMENEZ, et Mme SANCHEZ " Fanny ' s'occupait des tenues et elle nous grondait quand on oubliait d'éteindre les charbons de l'encensoir. Mon cousin Christian SIREROL habitait dans ta rue
un peu plus haut.
Je dois même avoir une photo de classe où tu te trouves, à bientôt j'espère
Sébastien

*******************

je suis content de ta reponse je me souviens de toi l;abbe gimenez est decede et vivait pas loin de valence pourrais tu m,envoyer ton adresse moi c,est 1 rue des loriots 38280 villette d,anthon christian avais eu un accident de balansoire as tu de ses nouvelles je me repete je suis tres content de ta reponse a bientot SEBASTIEN

*******************

merci pour ta réponse, hélas mon cousin Christian est décédé depuis bientôt 6 ans, son accident de balançoire avait été une tragédie pour lui, mais il faut saluer l'excellent travail du chirurgien le docteur TORNER qui a réussi à le faire vivre plus de 60 ans de manière normale., j’essayerai te te faire parvenir la photo de classe où tu est présent
à bientôt
sébastien

*******************

La suite des échanges dans la partie commentaires.


 

4 Photos transmises par Geneviève Hugues

atelier Suet Aïn-el-Arba

Forges du grand-père

Jour de fête Aïn-el-Arba

Photo classe Aïn-el-Arba 01

Photo classe Aïn-el-Arba 02

00044 

00045

 

00046


4 photos de la collection Jean Krausse fils d'un des gendarmes de Aïn El Arba...

286_ain_el_arbaa_en_1942

287_ain_el_arbaa_en_1942

288_ain_el_arbaa_en_1942

289_ain_el_arbaa_en_1942


6076_l_eglise_d_ain_el_arbaa

 A_n_el_arba

recadre_image_hauteur

00043_la_gare

Retour Villes et Villages d'Oranie. 

 

 

6 août 2010

ORAN

5 JUILLET 1962 : LES  RESPONSABILITES

Par José Castano

"Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle, s’il n’a l’âme et le cœur et la voix de Néron" (Lamartine)

         La nuit tomba sur Oran. Le couvre-feu le plus pesant de toute l'histoire de cette ville s'abattit sur les Oranais encore assommés par ce qu'ils venaient de vivre. Les quartiers européens n'existaient plus, ils avaient été rayés de la carte. Oran la ville lumière, celle que l’on surnommait « l’Andalousie française », était morte...

A la radio française, le speaker annonça d'une voix calme :

         « Quelques incidents se sont produits à Oran » et le journal du jour avait reproduit une déclaration de Ben Khedda qui, s'adressant aux Européens avait dit : « Nous appliquerons loyalement les accords d'Evian car les Européens ont leur place ici ». A cet instant, toutes les pensées étaient dirigées vers la ville arabe où étaient retenus des centaines -peut-être des milliers- de Français. Une étrange lueur montait du village nègre en liesse. Quels sacrifices célébrait-on?

         Au même moment, un grand gala avec la participation de nombreuses vedettes avait lieu sur la Côte d'Azur. Dans la joie, au son des orchestres, on dansa tard dans la nuit... comme on avait dansé à Versailles, pendant que la France perdait le Canada.

         Le lendemain 6 Juillet, Oran se réveilla hébétée. Tous ceux qui avaient pu conserver la vie voulaient partir. Oui, fuir… quitter cette ville au plus vite et cette odeur de sang. Courir sans se retourner, et que tout cela s’efface à jamais, Seigneur Dieu…

         Ce brusque retour à la sauvagerie, ces crimes d'une cruauté inconnue qui, en quelques heures, achevèrent de vider la cité, créèrent l'irréparable. Les Oranais se sentaient tellement menacés en ville qu'ils préféraient camper, entassés au port ou à la Sénia (aéroport), sous un soleil de plomb, dans des conditions absolument inhumaines. De jeunes enfants, des vieillards en moururent. Les avions étaient inexistants, les transports maritimes en grève.

         Cette ultime brimade sonnait le glas des Oranais. On leur refusait les moyens de sortir de leur enfer ; on leur marchandait l'exode. Jamais! Jamais ils ne devraient oublier!...

Ce jour là, le journal « Le Monde » avait titré :

« LA CELEBRATION DE L’INDEPENDANCE DE L’ALGERIE »

         Une fusillade éclate à Oran au passage d’une manifestation de Musulmans. La responsabilité de ces incidents entre Européens et Algériens n'a pu être établie". Ce sera vite chose faite. Tout comme les services officiels d'information, le général Katz laissa supposer que le massacre résultait d'une provocation attribuée à l'OAS. Pourtant un Musulman, le préfet d'Oran, M. Laouari Souiah, officiellement désigné par l'exécutif provisoire ne rejettera nullement la responsabilité sur l'OAS qui, faut-il le rappeler, n'existait plus à cette date. Il proclama à cet effet :

"Les événements de la veille sont le fait d’irresponsables qui seront sévèrement châtiés. »

         Cependant, beaucoup refusaient encore le départ, attendant désespérément le retour d'un mari, d'un enfant, d'un frère disparus depuis la veille. Pour eux c'était l'attente inhumaine, sans nom. L'espoir était bien maigre, mais chacun s'y accrochait. Peut-être l'armée se déciderait-elle "enfin" à réagir et tenterait une opération de secours... une opération humanitaire pour sauver ces malheureux? Et dans toutes les administrations, aux commissariats, aux gendarmeries, à l'état-major de l'armée française, à la mairie, à la préfecture, les déclarations de disparition s'accumulaient. Des scènes déchirantes avaient lieu ; des mères terrassées par le chagrin et l'angoisse s'effondraient. En quelques heures, des milliers de noms furent enregistrées… mais le général Katz ne s'émut pas pour autant. Pire, au lieu d'ordonner une perquisition générale dans la ville arabe, alors qu'il en avait militairement les moyens, il affirmait que ces disparitions étaient l'œuvre de personnes « ayant quitté Oran dans la journée du 5 Juillet »

         Ainsi donc, des pères, des mères, des enfants s'en seraient allés, séparément, au plus fort de l'émeute, sans prévenir personne, abandonnant leurs familles? De qui se moquait le "boucher d'Oran" ?

         Et pour justifier son ignominieuse conduite, il déclara haut et fort que le nombre des disparus était exagéré et que l'OAS avait provoqué les incidents en tirant sur les Arabes...

         Et pourtant, il était très facile pour l'armée française de sauver tous ces malheureux. Son effectif s’élevait, pour la seule ville  d’Oran, à 18000 hommes qui demeurèrent inertes face à ce massacre. Il est à noter cependant que sur le millier d’officiers présents, moins d’une dizaine (dont le lieutenant Kheliff, d’origine algérienne) refusèrent d’obtempérer aux ordres indignes de la hiérarchie et se portèrent, la plupart du temps avec un effectif réduit limité à une section, au secours d’Européens, leur évitant ainsi une mort atroce. Par ailleurs, si les gendarmes mobiles -au lieu de se contenter d'investir les quartiers européens- avaient poussé leur progression vers la Ville Nouvelle (quartiers arabes), ils auraient libéré en un rien de temps les centaines, voire les milliers de pauvres gens retenus captifs. Toutes les exécutions n'avaient pas encore eu lieu et ce ne fut que les jours suivants, pour effacer toutes traces, que les victimes furent massacrées et dépecées quand elles ne furent pas acheminées dans des endroits tenus secret pour y être réduites à l'esclavage et à la prostitution. D'autre part, dans les témoignages qui affluaient de toute part, les autorités militaires notaient qu'il était souvent question du "Petit Lac". Des exécutions en série y avaient lieu.

         Le « Petit Lac », était un endroit situé à la périphérie d'Oran, en plein quartier arabe. C'était une grande étendue d'eau salée qui servait de dépotoir clandestin et aux abords duquel aucun Européen ne s'aventurait jamais depuis plus d'un an. Bientôt des camps furent dressés où furent parqués les "disparus", survolés en cela par l'aviation française, ce qui ajoutait à la torture physique des malheureux, la torture morale qui était d'espérer et d'attendre l'intervention de l'armée française. Pourtant, ils y croyaient fermement car, comble d'ignominie, à proximité de leur univers concentrationnaire, existait un camp militaire français dont la sonnerie du clairon leur parvenait distinctement matin et soir. Que d'horribles, que d'épouvantables hurlements ces militaires français ont-ils du entendre des jours durant, eux qui étaient terrés derrière leurs remparts de barbelés, l'arme au pied, attendant la quille prochaine!...

         Mais la grandeur gaullienne ne s'abaissa pas à donner les ordres nécessaires pour sauver ces sacrifiés et les cadres de l'armée respectèrent les ordres reçus de ne pas intervenir, abandonnant ceux qui n'étaient plus que des morts en sursis, oubliant que, pour des raisons similaires, on condamna à la fin de la seconde guerre mondiale, les officiers allemands qui ne s'étaient pas opposés aux ordres d’Hitler. Ils sauvèrent ainsi leur carrière, certes! Plus tard, colonels et généraux, couverts de titres et de médailles usurpés, ils se prélasseront et se féliciteront de leur "bon choix". Mais, où est leur honneur? Que devient une armée sans honneur?

         Le samedi 7 Juillet, le journal Le Monde annonçait : "Une trentaine de personnes tuées au cours des incidents de jeudi". Page 2, dans son développement, l'information passait au conditionnel : « La fusillade d'Oran aurait fait plus de trente morts » et France-Soir, pour sa part, ne parlait que de « nombreux blessés » (!)... Pourtant à trois reprises sur les ondes de la radio, M. Souiah, le Préfet d'Oran, avait déclaré : « Nous ne pouvons tolérer de pareils actes criminels à un moment où il est demandé une mobilisation générale de toutes les énergies saines ». Comme la veille, il rejeta la responsabilité de l'émeute sur des éléments provocateurs, mais à aucun moment il ne fit allusion à la défunte OAS. La rancœur de Katz était sans bornes. Mais le préfet n'en resta pas là. Pour mieux se faire comprendre, il donna l'ordre de désarmement aux éléments incontrôlés, annonçant des mesures très sévères à cet effet. Le coup de grâce était assené au "boucher d'Oran" qui, dit-on, faillit manger son képi.

         Le préfet, lui, un chef de la rébellion venait de confirmer devant la presse internationale que les "éléments incontrôlés" n'étaient pas le fait d'irréductibles de l'OAS... alors qu'il lui aurait été facile de le laisser croire à l'opinion. De plus, si la presse française, dans son ensemble (hormis le journal L'Aurore), continuait de mentir sur les événements du 5 Juillet, les Arabes eux-mêmes, pris d'un certain sentiment de culpabilité -et peut-être de honte- se livrèrent à quelques déclarations. C'est ainsi que dans « L'Echo d'Oran » du 9 Juillet, page 6, le Docteur Mustapha Naid, directeur du Centre Hospitalier d'Oran, parlait déjà de 101 morts européens et de 145 blessés, sans compter les disparus. On était encore très loin du compte mais on y venait peu à peu...

         Le mardi 10 Juillet sera un jour noir pour le « boucher d'Oran ». Tous les journalistes présents furent conviés à une conférence de presse du capitaine Bakhti, le responsable de la zone autonome d'Oran. Il s'agissait de faire la lumière sur les récents événements.

         Vers dix huit heures, au lycée Ardaillon, le capitaine annonça que tout le monde allait être conduit en un lieu où étaient détenus plus de deux cents bandits responsables des massacres. Cette nouvelle fit sensation. Katz pâlit, il était effectivement sur le point de croquer son képi. Toutefois un espoir subsistait... Bakhti avait parlé de bandits sans indiquer leurs origines. Peut-être s'agissait-il de « désespérados » de l'OAS ?... Peut-être avait-il eu "l'idée" de puiser dans la masse des "disparus" européens ces deux cents bandits que l'on aurait facilement fait passer pour des activistes?...

         Quelques minutes plus tard, les journalistes prirent la direction de Pont-albin, un petit village situé à une dizaine de kilomètres d'Oran où étaient installés les détachements de l'ALN. Là, le capitaine Bakhti leur présenta les deux cents meurtriers qui, expliqua t-il, composaient un gang d'assassins de la pire espèce dans les faubourgs du Petit Lac, de Victor Hugo et de Lamur. Ce furent -aux dires de l'officier- eux qui provoquèrent le massacre.

         A leur tête, se trouvait un assassin notoire -une bête sanguinaire- : Moueden, dit Attou, connu pour son caractère particulièrement violent et sauvage et sa cruauté qui lui procurait une indicible jouissance. Bakhti expliqua que lors de son arrestation, ce bandit tenta de résister et fut abattu. De plus, deux tonnes de matériels de guerre, armes et fournitures diverses, furent récupérées ainsi que des quantités d'objets volés aux Européens le 5 Juillet et les jours précédents. Ce fut là la version officielle reprise en toute bonne foi, sur le moment, aussi bien par les journalistes de la presse internationale, que, plus tard, par d'éminentes personnalités telles que Claude Martin, Marcel Bellier, Michel Pittard qui relatèrent cette tragédie. En outre, cette version officielle fut confirmée -trente ans après- par le général Katz, en personne, dans son recueil d'ignominies et d’infamies : « L'honneur d'un général ».

         Pourtant, un premier coup de théâtre sema le trouble parmi ceux qui avaient travaillé sur le sujet. Le 6 Juillet 1972, le journal « RIVAROL » révélait sous la plume du Docteur Jaques Couniot, que « le dit, Attou, se portait comme un charme et qu'il était même (ça ne s'inventerait pas) employé aux Abattoirs municipaux d'Oran », ajoutant même à l'adresse d'Attou : « Un homme, vous le voyez, dont la vocation est indéracinable »...

         Les choses en seraient restées là s'il n'y avait pas eu, en 2002, la parution d'un ouvrage remarquable intitulé "Fors l'Honneur", qui contait la guérilla OAS à Oran en 1961/62 et dont l'auteur n'était autre que Claude Micheletti, responsable du Renseignement au sein de l'Organisation oranaise. Second coup de théâtre : P. 215, nous apprenions avec stupéfaction que le sinistre Attou ne pouvait être, le 5 juillet, à la tête des tueurs dès lors qu'il avait été abattu quelques semaines plus tôt par un commando de l'OAS. Faisant preuve d'un scepticisme bien légitime après 40 ans de désinformation, je m’en ouvrais directement à l'auteur qui, avec compréhension, m’apporta les éléments qu'il était le seul à détenir.

De plus, à l'appui de ses explications verbales, il me fit parvenir, pour exploitation, une liasse de documents originaux « top secrets », émanant de sources officielles de l'époque, notamment du FLN/ALN et de la gendarmerie "blanche".

         Concernant le triste sire Attou, sa férocité était telle qu’il répandait la terreur au sein même de sa bande de tueurs… Pour un mot, un geste, un rien, il torturait à mort ses propres coreligionnaires, femmes et enfants inclus, trouvant dans les délices des sévices une jouissance indicible... L'écho de ces excès ne manqua pas de parvenir aux sphères dirigeantes de la rébellion qui, à maintes reprises, "avertirent" Attou de réfréner sa frénésie hystérique sur la population musulmane. Rien n'y fit! Le sang l’enivrait et le meurtre, chez lui, était profondément enraciné. Les recommandations -voire, les réprimandes- adressées par la hiérarchie n'ayant aucun effet sur ce tortionnaire, en "désespoir de cause", le FLN décida de "lâcher" Attou en le livrant à la gendarmerie "blanche" française. Cependant, convaincue que ce dernier serait aussitôt libéré s'il était présenté à un juge ; las de rédiger des P.V mortuaires où les sévices du dénommé Attou gagnaient chaque jour en raffinements et ulcérée de constater les connivences dont profitaient les égorgeurs patentés, la gendarmerie informa, le 24 Avril 1962, le 2ème Bureau de l'OAS (Renseignements) dirigé par Claude Micheletti et lui livra l'intéressé. De ce jour, Mouedenne Attou, né le 17 Août 1921 à Thiersville, C.I n FU68038, n'eut jamais plus l'occasion d'exercer ses cruautés... Par ailleurs, de Pont-Albin où avait été organisée la mascarade, aucun journaliste ne fut convié à se rendre en Ville Nouvelle et au Petit Lac, là précisément où les survivants étaient regroupés avant d'être exterminés...

         Ainsi, malgré le grotesque de cette mise en scène qui consista à faire endosser à un mort la responsabilité exclusive du génocide du 5 juillet, avalisée en cela par un général Français, il fut officiellement confirmé qu'aucun Européen ne fut à l'origine de l'émeute sanglante.

         Un journaliste demanda au capitaine Bakhti pourquoi le gouvernement français tenait-il tellement à faire rejeter la responsabilité du massacre sur des éléments de l'OAS qui n'existait pourtant plus. L'officier répondit dans un sourire amusé que le gouvernement et ceux qui le servaient –sous entendu, le général Katz- détenaient, seuls, la responsabilité de leurs propos... ce qui fit dire tout haut à un journaliste Pied-Noir, à rencontre de ses confrères : « Si le 26 Mars, pour la fusillade de la rue d'Isly, vous êtes arrivés à faire croire que c'était l'OAS qui avait ouvert le feu sur la foule... cette fois-ci, c'est râpé » D'après certaines "mauvaises langues" de l'entourage de Katz, il paraîtrait que le valeureux général n'en dormit point de la nuit...

          Le 11 août 1962, l'Echo d'Oran informait ses lecteurs que la décharge du "Petit Lac" allait disparaître : "Le gouvernement algérien a commencé son œuvre de salubrité. Cela représente quinze hectares d'immondices de cinq mètres de haut. L'odeur qui s'en échappait était devenu insoutenable."

         Bien qu’une partie du « Petit Lac » subsiste encore aujourd’hui, ainsi seront murés définitivement les tombes des torturés, des lynchés, des égorgés du Village Nègre du 5 juillet et la trace de cet odieux holocauste à tout jamais effacée.

         Les victimes de cette journée meurtrière avaient été évaluées officiellement à trois mille personnes, disparus inclus, et quand on sait avec quelle parcimonie le gouvernement diffusait ses informations, on tremble à l'idée de ce que pourrait être le véritable bilan de ce génocide. On ne connaîtra jamais le nombre exact des morts, des blessés et des disparus ; la France ne le dira probablement pas... en admettant qu’elle ne le connaisse jamais.

         Ces morts, les Français ne les ont guère pleurés. Il est vrai qu'ils ne surent pas grand chose de leur fin tant les organes d'information, et les responsables politiques, heureux d’avoir retrouvé "enfin" la paix, se gardèrent bien d'assombrir les multiples réjouissances. Après tout, il ne s'agissait là que de victimes Pieds-Noirs, de colonialistes et de sueurs de burnous. On leur avait tant répété durant sept ans que la guerre d'Algérie n'était rien d'autre que la révolte des pauvres indigènes opprimés contre les "gros colons", qu'ils ne pouvaient éprouver la moindre compassion à l'égard de ce million de nantis européens. Ils méritaient leur sort, voilà tout!... Et la France, Patrie des droits de l'homme, ferma les yeux et tourna la page.

ORAN… 5 JUILLET 1962 : LE GENOCIDE (Pour revoir cet article : Lire la suite)

 

José CASTANO (joseph.castano0508@orange.fr)


Revoir Mon blog    /   Mes ouvrages    /   Ma biographie

2 août 2010

LA PESTE

HERISSON_3 Le_h_risson         

         Celui qui désespère des événements est un lâche, mais celui qui espère en la condition humaine est un fou (ALBERT CAMUS)

                   Lors du dernier festival de Cannes, un journaliste Algérien dénommé  Ali Bahmane, pleure à chaudes larmes et se plaint que ce festival avait joué contre le cinéma. il sous-entend que ce torchon de Rachid Bouchareb soit disant historique était une œuvre d’art.

         Non, Monsieur Ali Bahmane ce n’était pas une œuvre d’art mais un ersatz et un détournement de la vérité historique  et vous n’avez raison que sur un point, c’est (je vous cite) : que par le passé, Cannes a su maintes fois s’élever au-dessus des passions et des procès d’intention pour ne reconnaître que l’art cinématographique et les vérités des messages, que  d’anciens jurys ont détecté de grandes œuvres, passées alors inaperçues dans la critique.

         Cannes aurait  (dit-il)  joué contre le cinéma, plié devant la haine …. Et autres jérémiades et balivernes toutes aussi larmoyantes les unes que les autres. Chacun aura compris que ce cinéma-là sous entendait le cinéma Algérien et que le film de Rachid Bouchareb, faussaire de la vérité historique, devenait sous la plume de ce gaillard, un film martyr par la volonté du plus grand nombre de vrais et authentiques Français… (Pas les autres qui se reconnaîtront d’eux-mêmes).

         Je vais tenter de rafraîchir votre mémoire si vous vous vantez d’en avoir : Le nombre de victimes « européennes » du 8 mai 1945, s'élève officiellement à 102 morts et 110 blessés (Rapport officiel de la commission Tubert de 1945). Côté musulman, les chiffres du nombre de victimes sont source de nombreuses polémiques, notamment en Algérie où bien entendu leur version  retient le nombre de 45 000 morts.

         Wikipedia nous informe qu’une enquête demandée par le gouverneur général Yves Chataigneau, comparant le nombre de cartes d'alimentation avant et après les événements, conclut à moins de 1000 victimes algériennes.

          Le gouverneur général de l'Algérie fixa par la suite le nombre des musulmans tués à 1 165 et 14 soldats, 4 500 arrestations, 89 condamnations à mort dont 22 exécutées, chiffres qui seront pris pour officiels.

         Le général Duval déclarait pour la dite commission Tubert de 1945 que « Les troupes avaient pu tuer 500 à 600 indigènes », mais les militaires évoquaient déjà à l'époque le chiffre de 6 000 à 8 000 victimes, pas plus et  cela est une version différente de plus contre celle de l’Algérie. Si tel est le cas, nous serions donc loin de leur (votre) compte.

Vous avez raison de dire que cette édition 2010 était toute particulière, car contre votre film, la France s’est mobilisée unanimement (ou presque) pour contrer le mensonge et la falsification de son histoire.

         Non, nous ne sommes plus des nostalgiques de l’Algérie Française, comme vous l’écrivez, même si cette dernière reste malgré tout dans notre mémoire comme notre plus beau et grand souvenir.

         Avec des gens comme vous, la guerre d’Algérie continuera toujours, même ici chez nous en France. Votre peste intégriste de mauvais aloi et contrairement au Coran respectable, fait tache d’huile en France et en Europe, grâce à des associations complices dites humanitaires.

         Vous cherchez à vous infiltrer partout, jusqu’au sein de notre équipe de France de football, où vous interdisez à vos sbires (connus et déjà identifiés par leur attitude provocatrice) de chanter notre Marseillaise,  de garder les lèvres pincées et d’avoir le regard haineux. Heureusement que l’existence et la vision de cette équipe, font déjà partie (EUX) des mauvais souvenirs.

         Nous vous avons démontré et vous démontrerons toujours à vous, à vos amis porteurs de valises, aux faux humanistes et à ceux que vous voudriez émouvoir, qu’effectivement et heureusement, nous savons ratisser large et ameuter l’opinion publique et celle de certains de nos députés, Français authentiques, quand on attaque et qu’on déforme aussi bassement l’authenticité des faits et nous pouvons vous affirmer sur notre vie, que vous ne gagnerez jamais.

Hé oui, Monsieur Bahmane, tant qu’il restera un seul patriote Français (Pied-noir, Harki ou autre qui se reconnaît en ces valeurs)  témoin encore vivant (malgré les génocides exercés par vos compatriotes à notre encontre après les 8 Mai 1945 à Sétif et Guelma, le 26 Mars 1962 à Alger et le 5 Juillet 1962 à Oran)  de cet évènement relaté avec complaisance et la complicité de certains médias d’ici, vous ne passerez ni maintenant, ni jamais.

          Ne tentez jamais de réveiller cette bête… immonde (comme vous le dites) et qui peut-être sommeille encore en nous, car vous le regretteriez amèrement et il vous faudrait vous entraîner à courir très vite.

Prend en compte les paroles de celui qui t'a fait pleurer et non pas celles de celui qui t'a fait rire. (Proverbe Algérien) 

TOUJOURS A VOTRE SERVICE
LE HERISSON  des vacances

Retour coups de cœur. 

28 juillet 2010

L'ARMEE HONORE UN GRAND HARKI - YOUSSEF BEN BRAHIM

Quant le drapeau est en berne, malheureusement les gens chantent la Marseillaise, quant il flotte dans les airs ils ne le voient pas. Je m'adresse a tous ceux qui se nettoient l'arrière train avec le drapeau tricolore, celui de nos parents, de nos grands-parents et de nos amis. A ces religieux de tous bords, ces schizophrènes  qui ont mis notre pays en danger, ce qui disent: "on aime tout le monde, mais surtout pas la France"; ceux-là ne prennent pas de risques, mais ils sont contents que ce noble pays soit leur résidence secondaire.

La Nation Française n'est pas une prostituée, on ne tendra pas l'autre joue, que l'on m'explique comment des migrants qui traversent la mer sur des bateaux pneumatiques ou des barques, ne sont ils pas capable de se rebeller contre leur régime. Il y a quelques années, la Marseillaise a été sifflée, cela continue depuis, personne n'a rien dit. Si nous, Patriotes Français, on faisait pareil contre leur hymne national, on serait rapidement sanctionnés. Il en va de même pour ce qui concerne le fait de brûler notre drapeau, le drapeau de celles et ceux qui sont morts pour la Patrie.

 On ne se soumettra pas, nos ancêtres se sont battus, notre devoir est de soutenir nos soldats, la défense nationale, premier ministère de France. "Les politiques font leur religions, les religieux font leur politique" nous ne sommes plus des enfants et nous ne laisserons surtout pas les religieux dicter notre conduite.

A ceux qui ont fait l'école des Fanatiques, nous leur diront non! Dieu est bon, il est miséricordieux, il n'a pas demandé à ces gens de devenir véreux.

Et la Vierge Marie n'est pas souillée par des gens qui ne risqueraient pas de la vénérer, c'est à se demander si ils ont aimé leur mère.

Notre combat est de défendre la France! Rassemblons nous, la devise du commando George était "chassez la misère", la misère c'est eux.
Ma devise est "il ne suffit pas de dire, il suffit d'agir!"

VIVE LA FRANCE QUE J'AIME ET QUI JE PENSE NOUS AIMONS TOUS! "

Dalida BEN-BRAHIM fille du lieutenant Youssef ben Brahim novembre 2015


Valeurs actuelles du 17 juin 2010

Lieutenant Youssef Ben Brahim 17-06-2010

 

Retour "Harkis"

 

24 juillet 2010

HARKIS

24 juillet 2010

LE MASSACRE DES HARKIS ETAIT PREVISIBLE

Une info peu connue

"Directive de la Willaya V Oranie" 

         Dans certaines archives, il existe un tract significatif de l'OAS Oranie référence T 649 texte d'une émission pirate du 26 Mai 1962  qui révélait une directive secrète du FLN  avec un commentaire très explicite à propos du sort réservé aux harkis après l'indépendance. Ce document de la Willaya V (Oranie) avait été remis par des correspondants  placés dans les services de renseignement de l’armée qui faisaient bien  leur travail même si leurs efforts n'étaient  plus utilisés contre le FLN.

         Ces directives interceptées par l'armée Françaises sont  classifiées dans les archives à Vincennes mais on ne signale pas que l'OAS Oranie les avait fait connaitre alors qu'elles étaient tenues cachées.

         Donc les plus hautes autorités  étaient au courant des crimes qui se préparaient  et contrairement  à 1941 où aucun tract de la résistance, aucune émission radio n’avait évoqué la "solution finale". Ce drame algérien pouvait être prévu.

JF Paya      

Références :

         Recueil  de Messages, Directives et Commentaires de l'OAS Zone III par Guy Pujante ex responsable OAS diffusés par voie de Tracts et émissions pirates Radio et Télévision.

Citation  de la Directive secrète FLN  "Archives inédites de la Politique Algérienne interceptée par l'Armée Française" et classifiée Général Maurice Faivre P137

         Extrait  "ces valets du régime ne trouverons le repos que dans la tombe"

                                                             

COMMENTAIRE  de JF Paya

Retour "Harkis"

22 juillet 2010

4 em SALON DU SAVOIR FAIRE PN

logo_USDIFRA

Logo_du_salon_savoir_faire_PN

Chers amis,

         Nous voilà en 2010, à six mois de ce qui devient la manifestation incontournable de notre communauté pied-noire, toutes générations confondues. Le Salon du Savoir-faire Pieds-noirs 2010 fêtera son quatrième anniversaire et nous le baptiserons Salon de l'Union de Tous.

         Nous devrons, grâce à une équipe restreinte mais dévouée, imaginer, concevoir, lancer et développer cette manifestation tournée vers l'avenir de façon à offrir à nos compatriotes, qui ont de leurs mains conçu, créé des produits du terroir, des oeuvres d'art, des technologies nouvelles, la possibilité de venir montrer, exposer et divulguer leur savoir-faire.

         Ce salon, ancré à Port Barcarès, se déroulera cette année les 20,21 et 22 août au Mas de l'Ille. Cette manifestation est aujourd'hui une réalité rendue possible grâce à la collaboration et à l'aide apportée par Madame Joëlle Ferrand, maire de Port Barcarès et par toute l'équipe qui l'entoure, le personnel municipal et la population accueillante de cette jolie cité méditerranéenne qui nous rappelle tellement les rivages de nos beaux départements d'Algérie et des provinces d'Afrique du Nord. Nous sommes maintenant grâce à tout cela chez nous à Port Barcarès.

         La municipalité renouvelle cette année sa participation à ce quatrième Salon du Savoir-faire Pieds-noirs que nous voulons encore plus attractif, plus joli et plus ambitieux que ses prédécesseurs. Pour cela j'ai besoin de vous tous mes amis fidèles qui m'accompagnez dans cette dans cette organisation, Alain Bartoli et Pierre Aloy sur place, Jean Granarolo de Sud Est Magazine, ainsi bien sûr que tous les exposants qui par leur présence assurent la réussite de cette manifestation.

         Le thème doit être cette année celui de l'union afin de préparer la commémoration du cinquantenaire de notre exil. Toutes les associations et amicales seront invitées à participer. Le programme festif sera lui aussi à la hauteur de l'événement. Place au travail de tous pour organiser ce quatrième Salon du Savoir-faire Pieds-noirs afin d'en faire une réussite et de rendre leur fierté à tous nos compatriotes.

         Ce Salon donnera l’occasion aux Pieds Noirs et à leurs amis de se retrouver dans une ambiance festive. De nombreuses manifestations artistiques sont prévues ainsi que des repas centrés autour de la gastronomie de la communauté française d’Afrique du Nord.

         Pendant trois journées, les exposants seront à la disposition des visiteurs qui pourront déguster les produits de différents terroirs produits par des agriculteurs repliés, des spécialités gastronomiques de la cuisine pied noire. Ils pourront admirer les objets d’artisanat créés avec amour par des artisans repliés et leurs amis. L’art et la littérature ne seront pas absents non plus puisque des artistes pieds noirs exposeront leurs œuvres et des écrivains dédicaceront leurs livres.

         Ce Salon est un salon très important, nous avons voulu montrer avec ce salon que la population repliée d’Afrique du Nord, est une population ouverte, généreuse, fraternelle et qu’en dépit des énormes difficultés qu’elle a rencontrées lors de sa réinstallation en France, elle est capable de créer, d’innover et de produire des choses extraordinaires.  Nous voulons que ce salon soit un salon d’espoir et d’optimisme et fasse mieux connaître à tous nos compatriotes les ressources de notre communauté et son apport à notre pays.

         Bien évidemment ce salon sera ouvert à tous. » Ce salon est votre salon, il est destiné avant tout à faire découvrir, dans tous les domaines de la vie active, la réussite de nos compatriotes et montrer ainsi que malgré les difficultés liées à notre sort de déracinés, nous avons su faire face aux problèmes, les affronter et les surmonter couronnant ainsi une vie de labeur mais aussi de succès. C'est pourquoi nous vous encourageons à venir au Mas de L'Ille à Port Barcarès, pour exposer vos produits du terroir, vos peintures, vos découvertes technologiques, artistiques, littéraires, etc...

Recevez chers amis mes salutations les plus amicales.

Gabriel Mène

                   Profitons de la trêve des vacances pour nous refaire une santé et acquérir un moral d'acier qui nous sera indispensable avant les nuages et les orages qui se préparent pour la rentrée de Septembre, car pieds noirs ou métros, les vacances sont la période ou chacun tente d’oublier ses soucis mais tenons nous sur nos gardes, car cette rentrée risque d'être pénible, et sans vigilance de notre part, certains d'entre les nôtres risqueraient fort de tomber de haut. Que chacun adopte l'attitude du suricate et scrute l'horizon politique très attentivement et ne nous décontractons pas trop tôt.

                   Pour l'instant, concentrons-nous sur le salon et des visiteurs, dont la présence sera pour nous un gage du succès que nous attendons et que nous espérons.

Pierre Salas

Consulter le programme attrayant sur notre site officiel :

http://www.pied-noir.eu/images/stories/pdf/flysfpn2010.pdf

Le Président Les Renaudes  83210 SOLLIES-PONT

Tél.: 04 94 33 68 38 Fax : 04 94 33 35 25 Port : 06.09.78.58.92 

gabriel.mene@wanadoo.fr

Retour à tous les communiqués.

Publicité
Publicité
Publicité