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10 juin 2009

5 JUILLET 1962 - 5 JUILLET 2009 - MESSE DU SOUVENIR

Document transmis par Gérard GARCIA

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Logo_CLAIR_R

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Association des Amis d' Algérianie

Maison des Associations du 7ème arrondissement

4 rue Amélie, 75007 PARIS membre du C.L.A.I.R.R,

(Comité de Liaison des Associations Indépendantes et Revendicatrices de Rapatriés)

algerianie@free.fr                http:// www.algerianie.fr

Paris, le 13 mai2009


5 juillet 1962 - 5 juillet 2009
Ecuson_Oran_petit

Hommage aux victimes civiles et militaires, disparues en Algérie après le 19 mars 1962, mortes pour la France

COMMUNIQUE

L’Association des Amis d’Algérianie, sous l’égide du Comité de Liaison des Associations Indépendantes et Revendicatives de Rapatriés C.L.A.I.R.-R. ( A.A.A,    A. Familles des Victimes du 26 mars et de leurs Alliés, A.N.F.A.N.O.M.A., A.R.M.R., M.A.F.A.),

Organise le 5 juillet 2009, à 10h30,

en la Chapelle Saint Dominique,

30 rue Vaneau ,75007 PARIS (Métro Vaneau),

une messe du souvenir

pour commémorer les massacres et enlèvements de citoyens français,

le 5 juillet 1962 à ORAN.

Cette messe sera célébrée par Monseigneur Pierre BOZ,

Exarque Patriarcal des Melkites Catholiques.

Après un rappel du drame, la « Messe des Anges »,

accompagnée de chants religieux, précèdera le chant des Africains.

Un déjeuner du souvenir réunira celles et ceux qui le souhaiteraient,

Rue de Sèvres, autour de Monseigneur Pierre BOZ, témoin du drame.

La cérémonie sera placée sous le patronage collectif de toutes les associations qui voudront bien nous soutenir et nous le faire savoir.

RETOUR "LES NOUVEAUTES"

RETOUR "RENDEZ-VOUS"

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6 juin 2009

COLLOQUE DE NÎCE SUR LES DISPARUS D'ALGERIE

NICE 12 juin 2009

Document transmis par J. F. Paya

        Dans le prolongement du Mémorial de Perpignan, la Ville de Nice, le Cercle Algérianiste National et les AOCAZ (Amitiés Oraniennes de la Côte d’Azur), organisent de concert le vendredi 12 juin 2009 à NICE, un colloque sur les Disparus d’Algérie.

Venez nombreux. Il faut que ce soit un vibrant succès. Après le Sud-Ouest (Perpignan) au tour du Sud-est pour nous faire entendre,

         NICE 12 juin 2009 colloque sur les disparus d’Algérie

                      PROGRAMME_DU_COLLOQUE

        DISPARUS D ’ORAN 5Juillet 62 Au sujet du prochain colloque sur les "Disparus" comme signalé dans ce texte les mots ont leur importance par exemple certains historiens assimilent "enlevés" signales a certaines unités et pas a toutes ! Faits ponctuels "visibles" à "disparus" c’est à dire pas revenus et non vus ! même si beaucoup d"enlevés" ont rejoint les disparus Mais leurs torts c est de s en être tenus a ce chiffre qu’ils ont "officialisé "sans donner d ailleurs les références de ses JMO et signaler les autres possibilités ci dessous exprimées(vite repris par la presse anti PN) en soulignant qu"il n"y a pas de document de synthèse global qu"il font eux même ! ce qui prête évidemment à confusion faisant croire qu’il y a eu une enquête même édulcorée comme pour le 26 Mars a Alger Conclusion pas d archives (bible de certains) et il n ’y en auras jamais a mon avis sauf les nôtres Au sujet des JMO des unités militaires j ’aurais bien aimé que notre ami historien nous donne en annexe de son livre les origines les dates et les noms des signalés "enlevés"qui sont automatiquement moins nombreux que les disparus d autre parts des "enlevés" n ont certainement pas étés tous signalés a des unités militaires surtout le 5 juillet mais au consulat a posteriori Le problème reste que l on a fait passer ces dossiers dispersés comme archives de base pour être  sérieux sans signaler tous les autres cas possibles ce qui fait parti du travail de l’Historien qui ne peut être jamais définitif  JMO journal de marche et opérations routine d’une unité militaire parfois édulcorés suivant l'application des ordres reçus/ pas toujours fiables à notre avis  surtout par omissions (ainsi le 5 juillet des interventions courageuses n'ont pas étés signalée vu les consignes)

JF PAYA

        Ensuite au sujet du chiffrage des victimes (c’est à dire enlevés+ disparus+ décès) le 5 juillet 435 ramené a 365 après moins libérations et décès donc on en a déduit abusivement "victimes" en oubliant les décès ! (A la grande satisfaction de certaine presse algérienne qui stigmatise la presse "ultra" ) en se souvenant que le bilan officiel donne par le Général Katz sur rapport du directeur algérien de l’hôpital, est de 101 décès dont 76 musulmans et 25 européens ! (Un massacre de musulmans en sorte) Repris par l"amiral De Gaulle ! Certes un "enlèvement" est un "disparu"mais la grande majorité de ces derniers n’ont pas étés vus et ne sont simplement pas revenus a la maison, c’est très différent des 800 écrit par JP Chevènement lieutenant détaché au consulat d"Oran qu’il avait pour tache de rechercher sans mettre en doute les capacités du futur ministre des armées.

        Avec quels moyens ? Ce chiffre à 100 près (700) aurait été repris par des historiens Algériens au colloque de Lyon en 2007. D’autre part près de 400 plaintes selon le consul Herly ont étés déposés au consulat d’Oran, là aussi les mots ont leur importance. J’ai la preuve par témoignage perso qu"une plainte pouvait recouvrir plusieurs personnes (perso 2 amis) d’une même famille alors multiplier par X Pour les friands d’archives où sont les cahiers de ces relevés vus au consulat? De plus on m’a dit de ne pas surestimer "les non déclarés " parce que seuls a Oran (familles parties) où sont les relevés des jugements d"absence disséminés a travers la France qui n"ont pu être ciblés le 5 juillet !

        A Oran ville sur environ 220000 FSE d’après les autorisations de sorties le 5 juillet 65000 seraient partis la plus part des femmes des enfants et personnes âgées / l’OAS ayant interdit en principe le départ des hommes mobilisables Même en poussant la famille élargie a 10 personnes cela donne 6500 hommes isoles minimum (certes pas tous disparus) ce qui n’est guère négligeable en sachant que beaucoup mangent le midi dans les petits restaurants qui abondent dans les ruelles du centre d"Oran. Sans parler des gens de l’intérieur venus chercher des places avion ou bateau à Oran (confiant aux déclarations rassurantes de " l’Echo d Oran" la bible des Oraniens). Ainsi dans mon village Ain-Témouchent la moitié des chefs de famille étaient resté seuls Certains qui ont été retirer des places de bateau à Oran ne sont pas revenus en sachant que la manif de l'Indépendance avait eu lieu le 3 Juillet (vrai jour) sans problème majeur (FLN local contrôlé par Oujda) et que le 5 il n'y a rien eu les "Manifs" du 5 Télécommandées d’Alger (par Radio) en sachant que le Dimanche 8 Juillet nous avons vu l'Armée des frontières, qui n’ayant pas de logistique avait réquisitionné tous les bus et camions de la région foncer sur Oran rétablir l'ordre et prendre le pouvoir en liquidant leurs opposants Fidèles au GPRA

Mallet D secrétariat              JF PAYA  du Cercle Algérianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962 

Retour vers nos lectures.

4 juin 2009

AVIS DE DECES

Comte Hubert de DAVID BEAUREGARD

Discours de Jean-François Collin pour la messe de funérailles du 3 juin 2009 à Hyères.

         En cette triste après-midi je me fais l'interprète des Français d'Algérie pour exprimer ici, en leur nom, la reconnaissance très émue qu'ils ont pour Hubert de Beauregard.

Souvenons-nous. C'est l'été 1962. Hubert de Beauregard est meurtri profondément par la tragédie que vivent ses compatriotes du Sud de la Méditerranée.

         Bien sûr il a apporté son discret soutien actif aux Résistants-Patriotes de l'Algérie française.

         Bien sûr le parjure et le reniement du Gouvernement le choquent profondément.

         Bien sûr la déportation de plus d'un million de Français de leurs départements vers une Métropole en vacances ne le laisse pas indifférent.

         C'est alors qu'il crée un Comité d'accueil pour les Français d'Algérie. Il mobilise les Scouts catholiques et le Conseil municipal. Son initiative est, bien sûr, critiquée par ceux qui préférèrent soutenir les terroristes que les victimes…

                   Hubert de Beauregard reçoit l'appel téléphonique d'un Chanoine de Constantine qui l'informe que cent vingt enfants d'Algérie arrivent clandestinement à Toulon par bateau. Parmi eux beaucoup d'orphelins dont les parents ont été assassinés, parfois sous leurs yeux…

         Un mouvement d'entraide se met en place. Notre ami en est l'âme. Il mobilise, il bouscule, il réussit le tour de force de placer tous ces petits clandestins qui pourraient être, évidemment, de très dangereux terroristes… Il en héberge lui-même, plusieurs, certains durant plusieurs mois. Le récit qu'Hubert de Beauregard nous faisait de leurs souffrances lui procurait, à chaque fois, un profond chagrin. Petit à petit tous ces enfants traumatisés à jamais furent recasés dans leurs familles ou chez des amis. Près de cinquante ans après certains d'entre eux venaient encore le remercier.

Monsieur le Comte, les Français d'Algérie se souviennent, ils prient pour vous et ne peuvent que vous décerner le magnifique nom de "Juste"!

JF Collin ADIMAD

De Raphaël Delpard dans "Les Souffrances Secrètes des Français d'Algérie".

Retour "IN MEMORIAM" 

2 juin 2009

MADAME ANDRE ZELLER

De Jean-François COLLIN mardi 2 juin 2009 16:40 Objet : Décès de Madame André Zeller, veuve du Général Zeller, Semper fidelis JF Collin ADIMAD

 

Chers Amis du Cercle Algérianiste de Lyon.

 

En ce lundi de Pentecôte, nous venons d'apprendre le décès de Madame André Zeller, veuve du Général Zeller. Cette grande dame nous a quittés, dans la nuit du samedi au dimanche de Pentecôte.

 

Cette disparition nous touche particulièrement, parce que Mme Marie-Madeleine Vallette d'Osia, sa fille, est une très fidèle amie et fait partie intégrante, avec son époux Bernard, du Cercle Algérianiste de Lyon. La gentillesse, la qualité et la participation de tous deux, aux Conférences du Cercle, est une de nos fiertés. Et nous savons aussi, toute l'affection qui unit une Mère à ses enfants, et le déchirement que ressentent ces derniers, quand leur Maman les quitte. Même si cette disparition est adoucie, par l'Espérance que la Foi nous assure de tous nous retrouver un jour.

De proches amis sont donc dans la peine, aujourd'hui. Cette disparition attriste aussi tous ceux qui ont été touchés dans leur cœur, et éprouvés par les événements qui se déroulèrent en Algérie, il y a plus de 50 ans, quand le drapeau tricolore flottait encore "de Dunkerque à Tamanrasset".

Nous pensons aujourd'hui, aux sacrifices consentis et aux épreuves subies alors par toute la famille Zeller. Le Général fut embastillé à la suite de ceux que certains nomment "le Putsch d'Alger", d'autres "la révolte des Généraux". C'était en avril 1961 Rappelez-vous la silhouette du général Zeller, au balcon du Gouvernement Général, avec les généraux Challe, Jouhaud et Salan. Rappelez vous le "Procès des généraux" , et les longues années d'emprisonnement qui suivirent. Pensons à ce que dut alors endurer et surmonter Madame Zeller pour "être aux côtés" de son époux et à l'écoute de ses enfants.

Pour 'nous' nés sur l'autre rive de la Méditerranée. Et pour l'Honneur de la parole donnée.

Nous n'oublions pas.

C'est pourquoi, nous assurons aujourd'hui les familles Zeller et Vallette d'Osia, de notre profonde reconnaissance, pour celle qui vient de disparaître, et nous partageons leur tristesse. Qu'elles veuillent bien accepter ici, nos plus amicales et sincères condoléances, au nom du Conseil d'Administration et de tout le Cercle Algérianiste de Lyon.

Philibert Perret Président du Cercle Algérianiste de Lyon.

 

Rappel biographique du Général André Zeller.

 

André Zeller

 

Né le 1er janvier 1898 à Besançon, André Zeller entre en classe préparatoire au concours de l’Ecole Polytechnique quand la guerre est déclarée. Il s’engage en mai 1915, pour la durée du conflit, au 59ème régiment d’artillerie. Il participe aux combats de Verdun, de la Somme, à l’offensive des Flandres, à la deuxième bataille de la Marne et à l’offensive finale de l’été 1918. Il termine la guerre comme lieutenant commandant une batterie. Renonçant à Polytechnique, il reste dans l’armée et part en novembre 1920 pour la Syrie. Il participe au début de l’année 1921 au siège et à la prise aux Turcs d’Aïntab, au nord d’Alep. Dans la suite de l ‘année 1921, il mène diverses opérations le long de l’Euphrate. Promu au grade de capitaine en 1928, il est admis à l’école supérieure de guerre en 1931. Il sert à l’état-major du 19ème corps à Alger en 1935. Commandant en 1938, il est chef de la mission française des transports en Belgique auprès du roi des Belges. Il est à Bruges le 27 mai 1940, au moment de la reddition de l’armée belge. Il embarque le 29 mai 1940 sur un chasseur de sous-marins français à La Panne, entre Dunkerque et Nieuport. Après un bref séjour à Londres et revenu en France, il est nommé « régulateur général » de la VIIème armée (général Frère) au début de juin. Muté sur sa demande en Afrique du Nord, il arrive à Alger le 26 septembre 1940 comme « Directeur militaire des transports ». Promu lieutenant-colonel en août 1942, il devient chef d’état-major du général Mast, commandant la division d’Alger, quelques jours avant le débarquement des alliés en Afrique du Nord. Chef de l’état-major de la Division de marche d’Alger, il participe à la campagne de Tunisie de novembre 1942 à mai 1943. De décembre 1943 à juillet 1944, il est sous-chef d’état-major du Corps Expéditionnaire Français en Italie commandé par le général Juin. Le 16 août 1944, à l’état-major du général de Lattre, commandant de l’armée B, il débarque sur les côtes de Provence et prend peu après le commandement de l’artillerie de la 3ème D.I.A. puis de la 1èreD.B. avec laquelle il mène les combats des Vosges, participe à la « course au Rhin » et à la réduction, au début de 1945, de la poche de Colmar.

 

Directeur de l’Artillerie et commandant en second l’école de guerre, il est promu général de brigade en1946, puis nommé inspecteur de l’artillerie. Général de division en 1950, commandant la 3ème région militaire à Rennes de 1951 à 1955, il est appelé au poste de chef d’état-major de l’armée par le général Koenig, ministre de la défense et des forces armées, en 1955, et prend rang de général de corps d’armée. Il démissionne de son poste en février 1956 pour protester contre une diminution d’effectifs en Algérie décidée par le gouvernement. Le 19 décembre 1957, il est nommé général d’armée dans la 2ème section de l’état-major général. Réintégré dans la 1ère section le 1er juillet 1958, après le retour au pouvoir du général de Gaulle, il reprend ses fonctions de chef d’état-major de l’armée qu’il conserve jusqu’au 1eroctobre 1959, date à laquelle il passe définitivement en deuxième section.

 

Il participe au coup d’état d’Alger du 21 au 25 avril 1961 avec les généraux Challe et Jouhaud, bientôt rejoints par le général Salan. Caché un moment à Alger après son échec, destitué, il se rend le 6 mai 1961 au général de Belenet, à Alger, est incarcéré à la prison de la Santé et condamné, comme le général Challe, à 15 ans de détention criminelle et à la privation de ses droits civiques par le Haut tribunal militaire. Incarcéré à la maison de détention de Clairvaux puis à celle de Tulle, il est libéré en juillet 1966 et amnistié en 1968.

 

Grand officier de la légion d’honneur, croix de guerre 14-18, croix de guerre des T.O.E., croix de guerre 39-45, croix de la valeur militaire, titulaire de dix citations et de nombreuses décorations étrangères

André Zeller est l’auteur de plusieurs ouvrages :

 

- Dialogues avec un lieutenant          Editions Plon 1971

 

- Dialogues avec un colonel              Editions Plon 1972

 

- Dialogues avec un général              Editions des Presses de la Cité 1974

 

- Les Hommes de la CommuneLibrairie Académique Perrin 1969

 

- Soldats perdus                               Librairie Académique Perrin 1977

 

André Zeller est mort le 18 septembre 1979 à Paris

 

Extrait du site internet :

http://www.salan.asso.fr/bio.htm

 

http://www.salan.asso.fr

 

Retour "IN MEMORIAM"

 

23 mai 2009

C’ETAIT UN BEAU PAYS L’ALGERIE-VIDEO-

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23 mai 2009

LES VIDEOS DE POPODORAN

C’ETAIT UN BEAU PAYS L’ALGERIE

C'ETAIT UN BEAU PAYS L'ALGERIE EST MAINTENANT SUR WAT

ORAN POURQUOI CA?

ORAN JUIN 62

NOEL A ORAN

ORAN LOIN DE TOI

AY ORAN

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23 mai 2009

LES VIDEOS DES AMIS

 

LES NAUFRAGES D’ALGERIE


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22 mai 2009

PELERINAGE DE SANTA-CRUZ NÎMES 2009

"La Provence" du 25 mai 2009

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QUELQUES PHOTOS DE L'ASCENSION A NÎMES LE 21 MAI 2009.

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Le coin des écrivains

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La procession Mariale

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Moment de convivialité

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Retour à tous les pèlerinages de Santa-Cruz à Nîmes.

20 mai 2009

REFLEXIONS

SUR L’HISTOIRE DE LA GUERRE D’ALGERIE

par J. F. Paya 

        Je me reconnais, le droit d’ingérence sur ce sujet, non en tant qu’en « Algérien » ce qui serait légitime, mais, comme je le reconnais à tout être humain libre de critiquer, d’approuver, de condamner, de juger toute politique locale ou nationale sur cette Terre qui nous est commune. 

        Et comme je l’ai appris de mes compagnons et maîtres fondateurs de l’Université Cosmopolite « de Vincennes », où, rien n’était tabou et où l’internationalisme régnait en maître, avait tendance à considérer le Nationalisme comme « une maladie infantile » qu’il fallait dépasser.

        Quelle longue marche ! Ce dernier sévit encore partout allié à son vieux complice le fanatisme religieux !Donc pour l’Algérie, par-dessus tous les drames, les déchirements, les débats passionnés qu’a suscité et que suscite encore cette « guerre » légalisée. 

        Le colonialisme, l’exploitation, l’émancipation des hommes et surtout des femmes ; au-delà de toutes les polémiques sur les droits des majorités et des minorités, à la mode aujourd’hui, mais oublié hier, il y a un critère tranchant comme un couperet que nous appelions du temps du marxisme triomphant « La Praxis » ou plus simplement la Pratique Sociale ». « Pierre de touche » de toutes les théories, mais cela est une évidence pour un bon artisan. 

Le résultat est là, et tranche aussi pour l’instant le débat ! 

        Qu’est devenue l’Algérie aujourd’hui ? Jadis on a refoulé les Harkis, maintenant les quais de Marseille sont pleins d’Algériens qui votent avec leurs pieds et avec leurs mains, s’ils pouvaient nager pour traverser la mer. 

Le pétrole et le gaz coulent à flot, mais pour qui ? Et le sang aussi depuis 45 ans.

La terre a été enlevée aux « incroyants » mais les tomates sont importées d’Espagne ou du Maroc ! Qu’avez-vous fait de notre pays ? Nous avions sûrement des torts, mais les mythomanes d’en face n’avaient pas raison et certains survivants finissent leurs jours sur les bords du lac Léman où à Paris et vont mourir en exil comme nous, car Dieu est grand !

Jean-François PAYA : « Algérien » depuis 5 générations, comme d’autres sont Bretons ou Corses, victime d’un « nettoyage ethnique » et de la parole non tenue de  part et d’autre.  

En Espagne – Septembre 2007

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962 

16 mai 2009

POUR QUI LA REPENTANCE

Document transmis par J. F. Paya 

Du docteur Jean-Claude PEREZ Adhérent du Cercle Algérianiste de Nice et des Alpes Maritimes

Auteur du livre « ATTAQUES ET CONTRE-ATTAQUES » Aux Editions Dualpha  - BP 58, 77522 COULOMMIERS CEDEX NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 12 BIS L'ETUDE SUIVANTE

POUR QUI LA REPENTANCE ?

8 MAI 1945 DANS LES HAUTS-PLATEAUX SETIFIENS ET A GUELMA

            Comme tout un chacun j’ai entendu parler, en mai 2005, du 8 mai 1945.

            Comme tout un chacun j’ai entendu évoquer des « massacres » : ceux de Sétif du 8 mai 1945.

            Comme tout un chacun j’ai appris qu’il s’agissait de massacres subis par des berbères musulmans affamés, qui s’étaient rebellés contre des Français affameurs.

            Comme tout un chacun j’ai entendu parler de repentance : celle que la France devait exprimer à la suite de ces « tueries ».

            Comme tout, un chacun j’ai enregistré la timidité, la passivité, plus encore la couardise, ne craignons pas la vigueur des mots, manifestées par certains de nos médias Pieds-noirs dans leur riposte geignarde.

            Comme tout un chacun j’ai ressenti un désespoir atroce né du manque de détermination de la part de notre communauté à se défendre avec force, avec violence, avec passion, contre l’accusation de génocide portée contre elle et contre notre armée, à l’occasion de cette horrible tragédie du 8 mai 1945.

            Comme tout un chacun enfin, j’ai pris acte, d’une attitude coupable : le refus de connaître la signification véritable de ce drame car, lors de cette émeute, à, travers les seins coupés et les ventres ouverts des femmes françaises violées par des Berbères fanatisés, c’était la France, « l’Alma Mater », la Mère Patrie française que l’on  éventrait  dans un vacarme de youyous, aux cris de «  Jihad »  et de « qatlan ensara », «  tuez » les chrétiens !

            Oui, j’ai enregistré tout cela et j’éprouve, aujourd’hui, un sentiment de honte à l’égard de ceux qui, parce qu’ils sont ignorants des faits, parce qu’ils se vautrent dans cette ignorance qui leur sert d’excuse et d’alibi, se taisent en refusant d’opposer la Vérité à ce séisme accusateur et diffamatoire.

            La vérité, c’est-à-dire l’identité réelle des événements du 8 mai 1945, qui à l’évidence n’intéressent personne, à l’exception de nos frères et soeurs des Hauts-Plateaux sétifiens qui ont subi l’événement.

            Et pourtant combien de fois, avons-nous insisté sur l’origine de ce 8 mai 1945, combien de fois avons-nous écrit et proclamé que ce 8 mai 1945, dans les Hauts-Plateaux sétifiens et à Guelma, illustrait le début militaire de la guerre d’Algérie, le début de la nouvelle Révolution Mondiale telle que nous la connaissons dans sa phase actuelle !

Révolution mondiale ?

« Pauvre abruti » m’a-t-on répliqué,   « mais, de quelle révolution  mondiale parles-tu ? »

Avec pitié, plus qu’avec dédain et mépris, je leur ai répondu : « la révolution mise en place par les stratèges de l’anti-Occident, qui ont su utiliser l’islamisme fondamentaliste algérien pour enclencher cette nouvelle dialectique ultime, c’est-à-dire cette nouvelle contradiction, qui illustre l’histoire du monde actuel : l’Islamisme, contre l’Occident chrétien. L’islamisme, arme révolutionnaire actuelle, contre ce qui reste de la pauvre civilisation occidentale, capitularde, geignarde, pour ne pas dire soumise. »

Mais, aujourd’hui, parce que l’urgence l’impose, mon attitude s’est radicalement modifiée.

Halte à la rancoeur ! Halte au mépris !

Ce qu’il faut, c’est d’abord savoir, puis faire savoir.  Et pour savoir, il faut regarder l’histoire. Mais dans un combat regarder ne sert à rien si l’on n’est pas capable de voir. Et pour être capable de voir il ne faut plus se piquer de cette vanité commune, à quelques Pieds-noirs : celle de tout savoir.

Et que voit-on dans l’historique et la genèse du 8 mai 1945 ?

Ceci et pour l’amour du ciel regardez, mais surtout voyez !

En 1931, se réunit à Jérusalem le Congrès mondial de l’Islam, à la convocation d’Asmine El Husseïni, le mufti de Jérusalem, sous l’égide des services secrets britanniques.

En réalité il s’agit d’installer un dispositif de guerre dans le but, d’interdire la naissance de l’état d’Israël. Les Anglais, reniant les engagements de Lord Balfour, veulent s’opposer à la naissance de l’état Juif, dans l’espoir d’assurer la sauvegarde d’un oléoduc destiné à transporter le pétrole d’Irak au port d’Haïfa en traversant la Jordanie. Ils ont donc besoin des « Arabes » et ils jouent leur va-tout sur Asmine El Husseïni.

Mais celui--ci pour accomplir la mission dont il est investi doit s’appuyer sur la complicité de notables musulmans en renom du Proche-Orient. Tout particulièrement sur les animateurs de la « Nahdah ».La nahdah, c’est la renaissance de l’islam, un mouvement islamiste spécifiquement arabe, qui est né en Egypte au lendemain de la victoire des Pyramides, remportée par Bonaparte.

Or, en 1931 la nahdah bénéficie du concours d’un animateur de prestige, d’un grand homme de l’Islam.  Il s’agit de l’émir Chekib Arslan. C’est un Druze libanais né en 1870, journaliste puis parlementaire à la Chambre ottomane. Avant toute chose, il s’agit d’un religieux profond, animateur principal de la nahdah, précisons-le encore et encore. C’est un homme doté d’une immense culture, mais avant tout c’est un fanatique du Panarabisme. Il est membre du parti Union et Progrès fondé en Turquie au XIXème siècle.  En 1915, il participe activement à la campagne exigeant le génocide arménien.  Plus tard, en 1931, au moment du congrès de l’Islam de Jérusalem, il est devenu, depuis 9 ans, un farouche ennemi de la France.

En effet, en 1922 il n’a pas accepté les décisions du traité de San Remo par lequel, la Société Des Nations (SDN) attribue à la France le mandat d’administrer la Syrie et le Liban. Alors que l’Angleterre reçoit le mandat d’administrer  l’Irak, la Transjordanie et la Palestine. Très vite, sous la pression du Roi Pétrole, le nouveau veau d’or du monde moderne, les Britanniques vont accorder l’indépendance à l’Irak, faire naître le royaume de Jordanie et assurer les Palestiniens musulmans de leur détermination à interdire la naissance d’Israël. Car les Anglais ont besoin du port d’Haïfa, pour garantir la rentabilité de ce fameux et théorique oléoduc.

Dans cette perspective il faut une caution islamiste, un appui spirituel, qui va soutenir dans le sens antijuif et antisioniste l’action du mufti de Jérusalem Asmine El Husseïni. Qui va, personnaliser cette caution islamiste ?  C’est l’émir Chekib Arslan, le Druze libanais, l’homme qui a réclamé le génocide arménien, l’animateur principal de la nahdah, expression religieuse du panarabisme.

Mais entre-temps pour les Britanniques Chekib Arslan offre une autre appréciable qualité : il est devenu un ennemi de la France, depuis le traité de San-Remo, comme nous l’avons précisé antérieurement. Il déclare la guerre à la France… en 1925. Il va prendre part à la révolte des Druzes syriens déclenchée cette année-là. De  furieux combats seront livrés par l’armée française contre les rebelles. Au cours de cette révolte un officier subalterne français, est sévèrement blessé. Il s’appelle : Raoul Salan. En 1926 un tribunal militaire français le condamne à mort par contumace.

Chekib Arslan s’installe alors, à Genève où il organise un comité suprême pour la « libération » de l’Afrique du Nord Française. Mais fidèle à la nahdah, qu’il continue d’animer, il fonde une revue « el Ouma », « la Nation Arabe » A partir de Genève, de l’Egypte et des territoires non français du Proche-Orient, il prêche le jihad contre la France. Il est en contact permanent avec les grands indépendantistes berbères d’Algérie qu’il avait connus antérieurement, avant la guerre de 1914, lorsque ces derniers étaient venus accomplir des stages de formation au Hedjaz et dans tout le Proche-Orient. En particulier, il va connaître Abdelhamid Ben Baddis, Berbère de Constantine, et El Bachir El Ibrahimi, un Berbère du Constantinois, des Hauts-Plateaux sétifiens, né en 1889 à Tocqueville, Ras-El-Oued, pas loin de Sétif et Borj-Bou-Arreridj. Ce dernier détail est d’une importance cruciale pour comprendre la genèse du 8 mai 1945. Ces deux hommes ont fait partie en 1920, à l’échelon directionnel, de la première organisation religieuse fondamentaliste algérienne, anti-française, peu connue, mais dont le rôle sera déterminant, fondé par un Berbère, Omar Smaïl.

1920 ? Pourquoi, 1920 ? Parce que c’est l’année qui suit 1919. Que s’est-il passé, en 1919 ?

C’est le 4 février, de cette année-là qu’ont été publiés dans le journal officiel les décrets d’application d’une nouvelle loi. La loi du 4 février 1919.

Elle reprend les données du sénatus-consulte de Napoléon III du 14 juillet 1865, concernant l’accession des musulmans d’Algérie à la citoyenneté française, mais en simplifiant considérablement la procédure d’accession. Il suffira désormais de passer par le bureau d’un juge de paix, de satisfaire à un questionnaire, et la citoyenneté française est octroyée à celui qui la demande. C’est donc une loi de très grande importance qui engage évidemment, mais on l’ignore à cette époque, l’avenir de l’Algérie française, celui de la France, de l’Europe et aussi l’avenir de l’Occident tout entier. Mais le sait-on à cette époque ? Non,  soulignons-le une fois de plus. Car, onze semaines après l’armistice, à la fin à l’imbécile boucherie de 14-18, qui est préoccupé, en France de l’accession ou de la non-accession des musulmans à la citoyenneté française? Personne.

En France on panse les plaies subies par la Patrie et par notre peuple, et surtout on aspire à la paix. Les Arabes d’Algérie ? Ca n’intéresse personne à ce moment-là. En réalité nous nous inscrivons parmi ceux qui considèrent avec conviction, plus encore avec une certitude absolue, et nous le démontrons dans notre nouvelle conférence, que cette loi illustre une astucieuse et savante provocation. Elle a pour but réel de déclencher une réaction en Algérie dans la perspective de voir s’édifier sur cette terre, un appareil de riposte à partir duquel va se structurer progressivement un organe de guerre, dans le but de provoquer l’expulsion de la France d’Algérie.

Dans cette nouvelle optique, Omar Smaïl, un négociant berbère, islamiste convaincu, réunit en 1920 des oulémas, berbères comme lui, dans une toute nouvelle et première association tout à fait légale. C’est-à-dire conforme aux exigences de la loi de 1901 sur les associations, la très célèbre loi de Waldeck-Rousseau. Des oulémas, nous voulons dire des imams, des muftis et des cadis. Ce sont les Cénacles, ainsi s’appelle cette nouvelle association. Dans le cadre de ces Cénacles, en observance des statuts, Omar Smaïl va demander deux choses à ces oulémas, et pas une de plus.

1°/ Imperméabiliser la communauté des croyants à l’égard des effets possibles de la francisation et de l’assimilation. Et il ajoute, contre toute logique : protéger aussi la communauté des croyants contre l’évangélisation ! Comme si le gouvernement de la  IIIème République était préoccupé de la christianisation des Musulmans ! C’est d’autant plus aberrant, en apparence seulement, que les conversions collectives sont interdites par la IIIème République.

Aberrant, en apparence seulement, avons-nous dit. Pourquoi ? Parce que cette illogique et inutile recommandation va permettre à Omar Smaïl et aux oulémas des cénacles, de forger, dès cette époque, l’arme maîtresse de la guerre d’Algérie.

Guerre d’Algérie qui est en train de se mettre en place cette année-là. Une arme révolutionnaire que, plus tard, nos grands spécialistes de la guerre subversive et de la guerre psychologique ignoreront totalement dans leur souci de “chinoiser” à outrance la guerre d’Algérie. Il s’agit tout banalement de l’arme de la malédiction divine. Car ce que veut exprimer Omar Smaïl c’est ceci : « la France veut faire de vous, des citoyens français, mais ce qu’elle prétend en réalité c’est faire de vous des chrétiens et vous subirez en temps voulu les effets de la malédiction divine ». La malédiction divine, voilà la menace brandie contre ceux qui refuseraient de suivre la Révolution algérienne.

2°/ Mais Omar Smaïl demande aux oulémas des cénacles une seconde chose : « il vous appartient dorénavant d’exercer votre action en faisant un usage exclusif de la langue arabe littérale »

Il s’adresse à des oulémas presque tous, Berbères comme lui. Il exige d’eux qu’ils s’expriment en arabe littéral. Mais il sait que cela ne pose aucun problème à ses interlocuteurs, étant donné le niveau culturel exceptionnel des hommes auxquels il s’adresse.

En prenant cette décision il recherche et obtient un double résultat :

- il impose la nouvelle arabité de l’Algérie pour faciliter le combat contre la France, la fameuse « arabité rénovée » sur laquelle nous sommes très peu nombreux à insister.

- il incorpore ainsi ce combat dans les exigences culturelles de la nahdah, dont l’émir libanais Chekib Arslan est le principal animateur, nous le savons déjà.

Cette action des cénacles dure cinq ans et en 1925 il peut se permettre d’aller plus loin. Il fonde une deuxième association : le « nadi at taraqui », « le cercle du progrès ».

Dans cette nouvelle association, il attribue au statut personnel des musulmans d’Algérie une valeur de plate-forme révolutionnaire ultime, sur laquelle la France finira par se casser les dents.

En 1931, enfin, il créée  une troisième et dernière association, au cours de deux cérémonies solennelles :

- la première le 5 mai 1931 : il fonde ce jour-là l’association des oulémas d’Algérie, le conseil supérieur des docteurs de la foi coranique.

- la seconde le 7 mai : il fait élire, à la présidence de l’association Abdelhamid Ben Baddis, mufti de Constantine et à la vice-présidence un autre Berbère des Hauts-Plateaux sétifiens, l’homme de Tocqueville-Ras El Oued, El Bachir El Ibrahimi ou Ibrahim Bachir Cheikh.

Or ces deux Berbères, comme tous les autres de l’association, sont depuis longtemps sous l’influence spirituelle de l’émir Cheikib Arslan, le Druze ennemi de la France depuis 1922, condamné à mort par contumace en 1926, qui a milité ouvertement pour le génocide arménien en 1915, et qui dirige depuis l’étranger le combat islamiste contre la France.

Après la déclaration de guerre (septembre 1939), Ben Baddis est astreint à résidence surveillée dans un camp de concentration français. Il y meurt le 23 avril 1940. El Bachir El Ibrahimi, le vice-président de l’association, l’homme des Hauts-Plateaux sétifiens, bien qu’assigné à résidence dans la petite ville d’Aflou, près de Tiaret, devient le président “de facto”. Astreint à résidence certes, mais libre de ses mouvements et de ses contacts dans les limites de cette ville.

Pendant le déroulement du conflit mondial, le mufti de Jérusalem, Asmine El Husseïni, rejoint Adolphe Hitler à Berlin. L’émir Chekib Arslan le suit très peu de temps plus tard. Il va participer, par la voix radiophonique allemande, à la préparation d’un soulèvement des musulmans d’AFN. Il est fait prisonnier par les alliés à la fin de la guerre, en même temps qu’Asmine El Husseïni devenu depuis son séjour en Allemagne le grand mufti de Jérusalem. On les “laisse” s’évader et Chekib Arslan donne le signal de l’insurrection le jour de la capitulation effective de l’armée allemande, c’est-à-dire le 7 mai 1945.

Nous avons apporté, par ce parcours très schématique et nécessairement incomplet, une explication au « pourquoi » de la date du 8 mai. Il fallait que l’insurrection se déclenchât alors que l’essentiel de l’armée d’Afrique se trouvait encore en Allemagne, ou répartie dans des centaines de garnisons de France, d’Afrique du Nord et du Proche-Orient. Il ne restait dans le Constantinois qu’un effectif de forces militaires classiques extrêmement restreint. Donc le 8 mai, c’était vraiment la date limite favorable à l’insurrection, avant le rapatriement d’effectifs militaires plus conséquents, habitués au combat depuis 1943.

Mais pourquoi cet appel dont le résultat, bien que sanguinaire, fut un fiasco complet, s’est-il révélé efficace sur le territoire des Hauts-Plateaux sétifiens et à Guelma ? Et sur ces territoires seulement ?

Pour deux raisons sur lesquelles d’une part nos accusateurs et d’autre part nos défenseurs, à la combativité ramollie, ne veulent pas insister.

Première raison : le 23 avril 1945 se déroulent dans le Constantinois des manifestations destinées à commémorer d’une façon spectaculaire le cinquième anniversaire de la mort de Ben Baddis, décédé en 1940 dans un camp de concentration français. “Assassiné” par les Français, vont dire les organisateurs de cette commémoration. Et c’est, dans un climat passionnel tout à fait exceptionnel, d’une extrême violence, que va se dérouler cette célébration.

Si l’on ne veut pas connaître et retenir cette phase préalable de l’événement, il est inutile de prétendre à défendre notre peuple pied-noir contre les attaques dont il est l’objet. A plus forte raison, il est impossible, dans l’éventualité de ce comportement, de contre-attaquer sur le drame du 8 mai 1945.

Au cours de ces cérémonies, la haine de la France fut non seulement proclamée mais, surtout elle fut psalmodiée : c’est-à-dire qu’elle fut chantée, modulée en cadence au nom de Dieu, accompagnée du rituel balancement latéral et rythmé de la partie supérieure du corps. La haine connut ainsi, une expression physiologique, sous la forme d’une transe collective ressentie biologiquement par une foule littéralement envoûtée. Les scouts musulmans ont joué un rôle décisif dans la transmission des mots d’ordre et dans la préparation psycho-religieuse de l’action. C’était   le « cantique des cantiques de la haine et du sang ».

Deuxième raison : tout cela se déroulait sur la  terre de l’exécuteur en chef, le cheikh El Bachir El Ibrahimi, né à Tocqueville-Ras El Oued, président en fonction à cette époque de l’association des oulémas. C’est-à-dire qu’en lui s’illustrait le père spirituel et militaire de la révolte. “qatlan ensara”, « tuez » les chrétiens, voilà le cri de guerre psalmodié en cadence.

Le jour de la manifestation du 8 mai 1945, autorisée par le gouverneur général Chataigneau dans toute l’Algérie bien qu’il fût informé par son bureau militaire du déclenchement d’une insurrection le jour même de la capitulation allemande, tout était prévu pour, qu’au premier incident, quel qu’il fût, se déclenchât le massacre.

Un massacre non pas localisé dans la ville de Sétif, mais répandu sur le territoire des Hauts-Plateaux avec une extension à Guelma. Pour les déclencheurs, une généralisation à l’ensemble du territoire était espérée.

Nous avons dit qu’El Bachir El Ibrahimi était à Aflou. Mais il y résidait librement. De la même manière que Messali Hadj était assigné à résidence à Revel-Chelala à l’ouest d’Alger. Il ne porte aucune responsabilité personnelle dans le déclenchement de l’émeute. Au contraire, à Aflou, le président de l’association des oulémas recevait des messagers et transmettait depuis la fin avril les consignes émanant de l’émir Chekib Arslan, soutenu lui-même par Asmine El Husseïni, qui depuis son ralliement  à Hitler était devenu le Grand Mufti de Jérusalem. Prisonnier des alliés depuis quelques semaines il s’est évadé. Il se rend à Genève et sera plus tard remis aux autorités françaises. Après un séjour confortable au château de Rambouillet il s’évadera une fois de plus pour rejoindre d’autres sites plus accueillants dans le but de continuer son combat contre les Juifs et contre la France, car pour lui c’est le même combat. Beaucoup plus tard, en octobre 1962, il assistera à Alger aux cérémonies commémoratives du 45ème anniversaire de la révolution bolchévique et on le photographiera en train de serrer la main de l’ambassadeur soviétique. De Hitler aux soviets il y avait un petit pas à franchir et ce pas passait par Sétif, les Hauts-Plateaux, par nos concitoyennes violées et massacrées, nos frères écharpés, tout cela sous l’indulgence béate des ennemis de l’Algérie française d’hier et d’aujourd’hui.

Le début des massacres de Sétif, des Hauts-Plateaux et de Guelma fut d’une atrocité obscène. En quelques heures, sur tout ce territoire des hommes furent littéralement lynchés par dizaines, des enfants tués et disons-le une fois de plus des femmes violées collectivement avant d’être éventrées et d’avoir les seins coupés.

Le « fait de tuer » avait été sublimé, en quelque sorte « consacré », par les incantations et les psalmodies des jours précédents. C’est-à-dire pendant la période du 23 avril au 8 mai 1945 et les quelques jours qui ont suivi.

C’est au nom de Dieu que l’on a voulu humilier les Français d’Algérie de toutes confessions, comme si l’on avait voulu projeter une malédiction sur un peuple de Français d’Algérie qui, depuis toujours, avait établi d’excellentes relations avec les Berbères. Et je fais partie de ceux qui attribuent aux malheureuses femmes violées le rang de saintes martyres de notre terre.

Aucune justification sociale, économique ou tout banalement humaine ne pouvait être invoquée. C’était encore une époque coloniale certes, mais tout à fait légitime et légale, au cours de laquelle les relations entre les peuples étaient déterminées par des règles différentes des règles modernes, qui ont vu le jour par la suite. Règles imposées par la logique et par la raison. Et auxquelles nous avons adhéré.

Mais rien ne justifiait une fureur animale de cette envergure. En particulier on ne pouvait invoquer « la faim ». Car il s’agissait de terres à blé et les populations qui y vivaient étaient les mieux nourries d’Algérie. C’est au nom de Dieu, au cri de jihad que fut déclenché le massacre de notre peuple français. Le génocide amorcé des Français avait été l’expression choisie de la foi en Dieu.

Il fallait arrêter le massacre. Donc il a fallu riposter. La riposte fut terrible. Oui. C’est vrai. 4 000 morts, chiffre le plus vraisemblable. Et heureusement. Pour être efficace elle se devait d’être violente, cruelle même, en tout cas spectaculaire. Car en quelques heures il était devenu nécessaire de se comporter en égorgeurs pour ne pas être égorgés ! Au diable la timidité, les fausses pudeurs, la lâcheté et les manifestations méprisables de pitié a posteriori. Le moment était une terrible tragédie.

Il fallait la réduire à sa plus faible durée. Il fallait survivre d’abord, ensuite protéger la vie de nos concitoyens menacés de mort, de lynchage, de dépeçage et de viols.

Une question, la dernière, doit être posée. Qui est responsable de l’explosion de l’islamisme fondamentaliste en Algérie française ? Qui est responsable de l’intronisation, c’est-à-dire de la consécration laïque de l’association intégriste des oulémas dont le rôle fut déterminant dans cette émeute ? Dans ces horreurs ?

C’est le général De Gaulle lui-même qui, en 1943, en tant que Président du CFLN (Comité Français de Libération Nationale) depuis le mois d’août de cette année-là, autorise plus tard Ferhat Abbas à déposer les statuts de son nouveau parti l’AML. C’est-à-dire l’Association du Manifeste de la Liberté. Statuts rejetés par le général Giraud au printemps 1943.

Il officialisera ainsi cette organisation révolutionnaire née de la réunion tactique de quatre partis politiques :

1° - le PCA (Parti Communiste Algérien),

2° - le PPA (Pari du Peuple Algérien),

3° - le premier parti de Ferhat Abbas, “le manifeste algérien de la Liberté,

4° - enfin l’association des oulémas, qui existe depuis le 5 mai 1931 et qui en 1943 est présidée par El Bachir El Ibrahimi, l’homme des Hauts-Plateaux sétifiens depuis la mort de Ben Baddis le 23 avril 1940. Il transmettra l’ordre du Jihad qui aboutira au drame du 8 mai 1945.

Dans la continuité de son action El Bachir el Ibrahimi, le jour de la Toussaint Rouge, c’est-à-dire le 1er novembre 1954, dont je ne veux pas évoquer ici la manière indigente dont le 50ème anniversaire a été évoqué par nos médias et nos associations en 2004, El Bachir El Ibrahimi donc, réfugié au  Caire depuis 1952, proclame ce jour-là que le combat est engagé pour « le triomphe de l’arabisme et de l’Islam ».

Il définit ainsi à cette occasion, pour ceux qui sont capables de comprendre, la projection extra-africaine de la Révolution algérienne.

Aujourd’hui encore cette proclamation définit l’identité de cette nouvelle révolution qui se développe progressivement au niveau des trois sites géopolitiques qui nous intéressent, parce qu’ils sont prioritaires : la France, l’Europe et l’Occident.

Pour le « triomphe de l’arabisme et de l’Islam », voilà la nouvelle formulation de l’actuelle  Révolution Mondiale.

En Algérie, en 1945, nous étions encore en situation de riposter. Protéger notre peuple partout, c’était difficile. Mais en toutes circonstances nous étions en mesure de punir les agresseurs, ceux qui osaient lyncher nos anciens et violer nos mères, nos épouses, nos sœurs et nos filles. Par la suite le pouvoir capitulard s’emploiera à nous priver des moyens de riposter. La dernière riposte, traduction de la vigueur de notre peuple, s’est illustrée à Philippeville le 20 août 1955. Après le massacre odieux de Français sans défense la punition fut rapide, terrible et collective.

Puis revint le général De Gaulle qui s’emploiera à nous amputer des moyens de riposte, soumettant ainsi notre peuple à la violence libérée des ennemis de la France, de l’Europe et de l’Occident.

Privés de moyens de nous défendre nous subirons l’assassinat collectif du 26 mars 1962 à Alger, les massacres d’Oran du 5 juillet 1962, les enlèvements de nos concitoyens.

Nous ne pouvions plus nous défendre, car nous étions désarmés et abandonnés de nos concitoyens de la métropole, qui ont envisagé notre génocide avec une quiétude… surprenante. Il fallait partir d’une terre qui avait changé d’identité.

Je prends acte de la mort de l’Algérie française et je n’éprouve aucune envie de la retrouver dans l’Algérie d’aujourd’hui.

Mais la vérité doit être enseignée. C’est notre combat.

Fin

Ce texte a été publié dans un numéro spécial du « Pieds-noirs d’Hier et d’Aujourd’hui » n° 173 – Avril 2009

Références de l’Auteur : « l’Islamisme dans la guerre d’Algérie » du docteur Jean-Claude PEREZ - publié en 2004 par Dualpha-Diffusion - B. P 58 - 77522 COULOMMIERS CEDEX - Tél./Fax : 01 64 65 50 23.

« ATTAQUES ET CONTRE-ATTAQUES » chez le même éditeur : 39 € + 6 € de port.

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12 mai 2009

J-C - L'ISLAM ET LE CHRISTIANISME

transmis ce jour par José Castano. 

Mise au point

Mon précédent article sur « L’Islam et le christianisme » m’a valu beaucoup de commentaires… Nombreux sont ceux qui ont été révoltés par ces images barbares de décapitations venues d’un autre âge. Cependant, dans notre douce France portée sur « l’auto flagellation », on a tendance à plaindre davantage les coupables que les victimes. C’est ainsi que certaines « âmes sensibles » m’ont reproché d’en faire état et prétendent « qu’il ne faut pas diffuser ces images ». A les en croire, il faudrait donc se voiler la face et ne rien dire. C’est parce que les Français « se sont voilés la face et se sont tus » durant la guerre d’Algérie face à des scènes identiques que la terreur –notamment dans le bled- s’est répandue et que la victoire du FLN a été possible. Le réflexe ne fut pas, alors, l’indignation devant la sauvagerie du crime, mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouvait toujours une excuse à leurs actes « désespérés ». Les mêmes causes produisant les mêmes effets, ceux qui, aujourd’hui, préconisent le silence sont coupables et complices de ces crimes et deviennent à leur tour des assassins en puissance. France ! Réveille-toi avant qu’il ne soit trop tard !

Pour avoir une notion de cette barbarie ambiante, aller sur « Google » et tapez « Lapidations ». Vous serez édifiés…

Document transmis par José Castano.

*

Allah akbar !…

       Le visionnage des différentes vidéos qui ont circulé sur le net : jeune fille lapidée en Algérie ; hommes brûlés vifs et décapitations commises par le hamas en Palestine… nous ont soulevé le cœur et ce qui attise notre écoeurement et notre colère, c’est que ces crimes sont régulièrement commis au nom de Dieu. Lors de ces actes barbares venus d’un autre âge, un seul cri dominait : « Allah akbar »… « Dieu est grand »… ce qui m’a inspiré l’analyse suivante :

L’ISLAM ET LE CHRISTIANISME

         L’Islam et le Christianisme sont deux religions monothéistes, c’est-à-dire dont la doctrine n’admet qu’un seul Dieu. De plus, leurs racines sont communes. Ils ont le même tronc spirituel et dogmatique et se réfèrent au même Livre révélé : (X.94) « Si tu es dans le doute sur ce qui t’a envoyé d’En-Haut (Le Coran) interroge ceux qui lisent les Ecritures envoyées avant lui. La vérité t’est venue de ton Seigneur ; ne sois donc pas du nombre de ceux qui doutent ».

         Cependant, Mahomet ne reconnaît qu’un seul Dieu personnel, sans associé, à la fois immanent et transcendant ; il se distingue ainsi du christianisme, qu’il considère comme polythéiste, à cause de la Trinité. L’Islam n’est pas seulement une religion ; c’est aussi une loi, dont la source est le Coran, et qui règle tout le comportement du musulman. La Tradition ou Sunna est un ensemble de récits (hadîth) notés au VIIIe et IXe siècles, qui rapportent les paroles et les actes du Prophète et de ses adeptes avec minutie et maintes variations et contradictions. Elle doit servir à guider le fidèle qui doit prendre pour norme la conduite du Prophète.

         La valeur essentielle de l’Islam est sa foi en un Dieu unique, avec l’attitude religieuse qui correspond à cette foi, attitude d’adoration, de soumission résignée, de confiance en la Providence : c’est là son côté positif. Cette base est réellement commune avec le christianisme. Mais c’est du caractère partiel de sa notion de Dieu que viennent les déficiences de l’Islam, ses différences avec le christianisme dont il dit être l’achèvement ; Foi, Espérance et Charité sont des valeurs communes aux deux religions ; mais si, pour le chrétien, la charité est la principale, pratiquée pour l’amour de Dieu et d’autrui, pour le musulman, c’est la foi qui est la primordiale. Le Christianisme affirme la transcendance de Dieu comme une transcendance d’Amour, alors que l’Islam a tendance à croire que la plénitude de Dieu serait amoindrie par un amour réciproque plus intime entre Dieu et les hommes ; l’Islam a le sentiment écrasant de la majesté de Dieu, et pourtant cet amour est loin d’être exclu.

         Cependant on ne saurait demeurer indifférent à cette extraordinaire somme de contradictions, incluses dans le Coran, et sur lesquelles se sont usées au cours des siècles les forces de tous les théologiens obsédés par le chimérique espoir de réconcilier un jour les trois religions monothéistes. Ainsi est-on choqué par les tolérances du Coran sur certains points et par son paradis voluptueux. La loi de Jésus est généreuse ; elle ordonne le pardon, l’oubli de soi, le sacrifice, tandis que la loi de Mahomet prescrit le talion dans la vie sociale, et néglige les commandements suprêmes : « Tu travailleras ; tu ne tueras point. » Or le verset de la condamnation indique clairement que « Les chrétiens, les juifs et les idolâtres seront jetés dans les brasiers. Ils sont les plus pervers des hommes ». Et c’est encore dans les textes que l’on trouve cet encouragement au djihad (la guerre sainte) : (IX, 124) « O croyants, combattez les infidèles qui vous avoisinent, qu’ils trouvent toujours en vous un rude accueil. Sachez que Dieu est avec vous et avec ceux qui le craignent ».

… « Nous intervenons dans les pays infidèles pour en diminuer l’étendue » (13,41)

… « Ne faites pas appel à la paix quand vous êtes les plus forts » (47,35)

         Pour expliquer la barbarie de ce peuple, on a dit qu’il y avait une relation entre la force physique de l’individu, « vif et dur à la peine, ne mourant que de vieillesse » et son état intellectuel beaucoup moins avancé. Il ne semble pas nécessaire de faire intervenir l’hypothèse d’une infériorité originelle raciale, l’explication la plus plausible et la plus simple étant que des millénaires de barbarie ne peuvent pas manquer d’avoir modelé les races et que, perdues dans cet univers de la terreur, elles se sont exterminées tout au long des temps historiques comme des fauves au fond d’une fosse.

Il semblerait en premier ressort que cette barbarie soit due au fanatisme religieux qui hante l’âme de chaque musulman. Ainsi, tous les chefs qui se sont succédés à la tête des expéditions guerrières ont toujours affirmé qu’ils étaient inspirés par Allah, et pour fanatiser leurs hommes, il leur suffisait tout simplement de prêcher la guerre sainte…

         Pour l’Islam, le monde n’est divisé qu’en deux territoires : le territoire de l’Islam (« dar el-islam ») et le territoire de la guerre (« dar el-harb »), c’est-à-dire le territoire non musulman, où la guerre doit être portée. Les intentions de l’Islam, de tout l’Islam, sont claires : l’ordre islamique doit régner partout par le Djihad, la « guerre sainte ». Tous les jours les déclarations de responsables musulmans le confirment.

         La « conversion par le sabre », la possibilité du recours à la « guerre sainte », à la force pour répandre la foi, même s’il y a été le plus souvent fait appel contre des hérétiques musulmans, est contraire au message de paix du Christianisme. Ce germe de révolte, entache gravement l’idéal élevé de cette religion. Le résultat est d’ailleurs loin d’être probant pour la valeur, l’unité de la foi musulmane elle-même : d’abord car les populations étrangères pliées sous le joug des envahisseurs arabes affectent de se convertir par opportunisme, passivité, crainte, donc risquent de manquer de profondeur dans la vraie foi ; ensuite car le recours à la « guerre sainte » risque de devenir une arme politique dans les mains d’aventuriers, de candidats dictateurs parfois désislamisés, ou d’impérialistes étrangers parvenant à convaincre les musulmans de leur identité de vue avec eux (durant la guerre d’Algérie, par exemple). C’est d’ailleurs l’usage qu’a fait de l’Islam la classe dirigeante du peuple arabe nomade d’Arabie aux rudes instincts, au lieu de s’améliorer comme le voulait Mahomet.

         A l’opposé de cette doctrine philosophique et religieuse, le Christianisme appelle ses fidèles à mettre en pratique dans leurs actes les principes élevés qu’il leur enseigne ; mais il ne prêche pas la révolution contre des gouvernements non-chrétiens, seulement il interdit d’obéir à un ordre contraire aux commandements de Dieu (assassiner).

         De barbarie en barbarie on a, par conséquent, laissé aux arabes qu’une pseudo-religion sans dogmatique et sans morale, avec quelques pratiques extérieures qui ne touchent pas la conscience. Par la suite, les théologiens de l’Islam, qui ne sont au fond que des juristes et des casuistes, ne sont jamais montés jusqu’à la notion de la loi morale, expression de la volonté divine pour la conduite de la vie humaine sur terre. Ils ont ainsi fait perdre à tous les sectateurs du « Prophète » le sens du péché, de la faute morale. Il n’y a que des fautes légales qu’on efface par une formule et, dans les plus grands crimes, par la profession de foi : « Allah akbar ! ». On a supprimé la conscience. Jamais on n’a enseigné aux enfants, au nom de Dieu, comme étant un commandement divin, nos devoirs envers lui. Jamais on ne leur a dit, sous forme d’ordre divin : « Tu ne mentiras pas, tu ne voleras pas, tu ne tueras pas… »

         Voilà pourquoi nous voyons ici et là commettre tous ces crimes chaque jour avec une férocité inouïe sans que jamais ces âmes éprouvent une inquiétude. Les pires criminels ne perdent même pas l’estime de leurs coreligionnaires. L’Islam, comme les pharisiens, repousse les idoles, mais il a respecté le paganisme avec ses hideurs morales et ses superstitions. Il a gardé l’esclavage, ce qui, en dehors de son caractère odieux d’injure à la dignité humaine, a entraîné le mépris du travail, surtout du travail de la terre qui est le plus pénible, ce qui explique l’état désertique des terres païennes, l’immense misère de tous ces pays, les famines qui les ravagent, l’ignorance totale de tant de millions d’hommes. Heureusement, pour bon nombre de pays islamiques, il y a le pétrole, vecteur de richesse !…

Païen encore le mépris de la femme, déchue de sa dignité humaine et devenue pur instrument de plaisir : Esclavage, enfance dominée, mariages forcés, lapidations, enfermement à vie, humiliations, soumission, exclusion... La liste est longue, tout aussi longue que les interdits qui pèsent, aujourd’hui dans le monde, sur des millions de femmes dépourvues de tout droit.

         Par la prédestination absolue, l’homme, privé de toute liberté, n’est plus que le jouet d’un destin rigide. Tout est écrit : l’homme n’a plus qu’à s’abandonner à l’immobilité et à l’inertie. Ainsi, sous l’empire de cette croyance funeste, les musulmans sont devenus incapables de toute prévoyance, de toute activité et de tout progrès ; ils s’inclinent sous le fatalisme qui les écrase. S’ils sortent de leur léthargie, c’est lorsque la voix du fanatisme les appelle à la guerre sainte et à l’extermination des « infidèles ».

Religion facile évidemment que l’Islam puisqu’elle n’impose à ses adhérents aucune contrainte morale. Et soyons bien sûrs que cette facilité lui vient de sa vaste et rapide diffusion avec l’attachement que lui gardent les mahométans. Mais comment peut-il se trouver des hommes politiques, des catholiques instruits, des prêtres et des évêques qui en parlent comme d’une religion respectable, qu’on met sur le même pied que le christianisme parce qu’il est monothéiste ? Quelle aberration et quelle sottise !

Et la plus belle des conclusions nous vient de Chateaubriand : « Il a fallu que le Christianisme vînt chasser ce peuple de fauves, de satyres et de nymphes, pour rendre aux grottes leur silence et aux bois leur rêverie. »

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         Quand la barbarie n’a pas de limite… Cela s’était déjà produit en Algérie entre 1954 et 1962 et il s’est toujours trouvé, en France, de vertueux personnages pour justifier de telles horreurs

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

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Retour JOSEPH CASTANO. 

3 mai 2009

SURVOL D'ORANIE

          Voici quelques photographies transmises par Pierre Jarrige né à Burdeau département de Tiaret et pilote de Cessna L-19 qui est d’ailleurs preneur de tous les documents et photos sur ce sujet. Je remercie Pierre de m’avoir donné l'autorisation de diffuser ces magnifiques photos qui nous font connaître un peu plus l'histoire de notre pays.

 

          Vous pouvez également visiter son site internet très bien documenté.

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ORANIE

SITE DE PIERRE JARRIGE.

RETOUR PHOTOS A.F.N.

30 avril 2009

CARTES POSTALES 1901-1902

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Retour photos

18 avril 2009

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Quelques photos de l'exposition du 25 avril 2009

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La commission Pédagogique du CLAN R, la Maison du Rapatrié, le Centre Culturel des Rapatriés de l'Isère, organisent avec le concours de la Fédération d’Anciens Combattants et le Cercle Algérianiste de Toulouse, une exposition ayant pour thème "L’Algérie pendant sa période française" et, particulièrement, la période de 1954 à 1962.

Cette exposition dont le titre initial est "13 MAI 1958 - 13 MAI 2008" conçue par Louis Metert et réalisée par Guy Abetinot, Georges Botella et Georges Vento aura lieu les :

24 et 25 Avril 2009 Hall de la salle du SIVOM 31350 Boulogne sur Gesse.

L’exposition se présentera sous la forme de panneaux, les articles publiés dans la presse française de toutes opinions durant cette période.

Elle est ouverte à tous les publics et l’entrée est gratuite

La journée du vendredi 24 avril est prioritairement réservée aux élèves des établissements scolaires, écoles, collèges et lycées de 9H à 19H.

Des membres de la Commission Pédagogique seront disponibles, en permanence, pour dispenser aux visiteurs toutes les informations nécessaires à la meilleure compréhension des textes et des images.

Ils seront soutenus par des adhérents de L’Union Nationale des Combattants, qui apporteront leurs témoignages sur les évènements qu’ils ont personnellement vécus pendant la période 1954-1962.

Le Samedi 25 Avril 2009

Salle de projection du SIVOM, à partir de 13H

Présentation gratuite du film de Jean-Pierre LLEDO

"Algérie, histoires à ne pas dire"

Durée du film 2h40

Retour actualités.

13 avril 2009

ARCHIVES VIDEOS - ORAN AVANT 1962

 

 

         VIDEOS D'ARCHIVES

A tous ceux qui ont aimé ce pays et particulièrement ORAN avant 1962, parce qu'ils y sont nés ou parce qu'ils y ont combattus pour que notre terre reste à la France.
A tous ceux qui nient les bienfaits de la colonisation et  qui voudraient faire croire que nous avons laissé un pays moribond.
Rappelez-vous comme il était beau notre pays, comme elle était belle notre Algérie, et combien la ville d’Oran nous manque.

I) ORAN LES PLAGES.

II) SURVOL DE LA VILLE - PORT DE PECHE.

 

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