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16 décembre 2017

LA PRISE DE LA SMALA d’Abd-el-Kader

Par José Castano

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait »(Mark Twain)

Prise_de_la_smalah_d_Abd-El-Kader_a_Taguin_16_mai_1843_Horace_Vernet

Prise de la smalah d'Abd-El-Kader à Taguin le 16 mai 1843 par Horace Vernet.

            Après la prise d’Alger par les troupes françaises du général de Bourmont, le 5 juillet 1830, une longue et pénible campagne de pacification fut entreprise, marquée, entre autres anecdotes guerrières, par la fameuse bataille de la Smala d’Abd-el-Kader.

           On entend par smala, une réunion de tentes abritant un peuplement sous l’autorité exclusive d’un « chef de clan arabe ». Plus qu'un campement, la smala est une véritable capitale itinérante de quelque 30 000 personnes, composée d’hommes de toutes conditions, de femmes, d’enfants et de cinq mille combattants armés, fantassins et cavaliers.

           La smala avait passé la fin de l’hiver 1843 à deux journées de marche au sud de Takdempt. Instruite qu’on était à sa poursuite, elle erra pendant quelque temps et se trouva le 16 mai à la source de Taguin. Nommé gouverneur général de l’Algérie en décembre 1840, le général Bugeaud menait une politique de conquête totale et de colonisation de l’Algérie en n’ayant de cesse de poursuivre Abd-el-Kader, qui avait proclamé la « guerre  sainte » contre « l’occupant français ».

           Bugeaud avait été informé de la présence de la smala aux environs de Boghar. Il donna ordre au général Lamoricière ainsi qu’au général de brigade, Henri d’Orléans, prince d’Orléans, duc d’Aumale, de se mettre à sa poursuite.

           Ce quatrième fils du roi Louis-Philippe, né à Paris le 16 janvier 1822 était âgé de vingt et un ans. Il avait fait ses premières armes en 1840 comme chef de bataillon au 4e régiment d’infanterie légère, puis comme lieutenant-colonel au 24e de ligne. Quand il avait été mis sous les ordres du général Bugeaud pour la première fois, le duc d’Aumale lui avait écrit le 25 juin 1841 : « Je vous prierai, mon général, de ne m’épargner ni fatigue ni quoi que ce soit. Je suis jeune et robuste et, en vrai cadet de Gascogne, il faut que je gagne mes éperons. Je ne vous demande qu’une chose, c’est de ne pas oublier le régiment du duc d’Aumale quand il y aura des coups à recevoir ou à donner ».

           A cela Bugeaud avait répondu non sans grandeur : « Vous ne voulez pas être ménagé, mon prince, je n’en eus jamais la pensée. Je vous ferai votre juste part de fatigues et de dangers, vous saurez faire vous-même votre part de gloire ».

           Le 13 mai 1843, le duc d’Aumale qui désirait se rendre digne de son frère aîné (décédé peu de temps avant) et des commandements que sa naissance lui avait fait donner, partit de Boghar avec 1 300 fantassins et 600 cavaliers commandés par les deux plus beaux sabreurs de l’armée, le lieutenant-colonel Morris et le lieutenant-colonel Yousouf (nommé à ce grade par le roi aux Spahis d’Oran), devenu chef des spahis indigènes.

           Trois jours après, il apprit que la smala se trouvait à 80 kilomètres au sud de Goudjila. Pour l’atteindre, il fallait franchir vingt lieues d’une traite sans une goutte d’eau. Alors que les soldats étaient à la recherche de la source de Taguin pour se désaltérer, le prince fut informé de la présence inattendue de la smala à cette même source et décida de s’y rendre avec sa seule cavalerie.

           Abd-el-Kader était absent, ainsi que ses principaux lieutenants, mais leurs familles étaient là. Le 16 mai, les cavaliers français se présentèrent en vue de l’imposant campement. Qu’allait devoir faire le jeune duc ? Attendre l’arrivée des fantassins ou se risquer à engager, à six cents, le combat contre un ennemi redoutable et dix fois supérieur en nombre ? La tentation était cependant trop forte… Confiant en la qualité guerrière de ses hommes, il ne tergiversa point et s’écria : « En avant ! ». Et, le sabre au poing, il mit sa monture au galop, imité en cela par ses hommes.

           Toute la cavalerie s’élança alors, répartie en trois groupes : L’un à gauche, commandé par le lieutenant Delage, le second au centre, ayant pour chef le lieutenant-colonel Morris, le troisième à droite, sous les ordres du capitaine d’Epinay, le lieutenant-colonel Yousouf demeurant aux côtés du duc. Aussitôt le combat s’engagea avec les fantassins arabes. La cavalerie des Ilachems, tous parents de l’émir, se jeta à son tour dans cette mêlée confuse et meurtrière où l’on ne faisait pas de quartier. Enfin, le combat cessa dans une panique indescriptible et une fuite générale de la populace… Les arabes perdirent trois cents des leurs dans cette bataille épique et on dénombra neuf tués et douze blessés du côté français.

           La smala d’Abd el-Kader, capitale mobile de l’empire nomade de l’émir venait d’être conquise. Outre le dépôt militaire, cela représentait une agglomération considérable vivant sous la tente et gardée par cinq mille soldats réguliers. Il y avait là toutes les richesses de l’émir, sa famille, son harem, ses archives, son trésor de guerre, ses ateliers de tous corps de métiers, ses provisions, ses armes, ses troupeaux, des otages de tous ordres et un nombre considérable d’esclaves pour servir et faire vivre un aussi gigantesque campement. Le peintre Horace Vernet, qui représenta la scène dans l’immense tableau du musée de Versailles, fit figurer Yousouf en bonne place.

Un des innombrables prisonniers dira à l’issue de la bataille : «  Quand nous pûmes reconnaître la faiblesse numérique du vainqueur, le rouge de la honte couvrit nos visages car si chaque homme de la smala avait voulu combattre ne fût-ce qu’avec un bâton, les vainqueurs eussent été les vaincus mais les décrets de Dieu ont dû s’accomplir ».

           Un des bons soldats d’Afrique, Charras, écrira à propos de ce hardi coup de main : « Pour entrer avec 600 hommes au milieu d’une pareille population, il fallait avoir vingt et un ans, ne pas savoir ce que c’est que le danger ou bien avoir le diable au ventre. Les femmes n’avaient qu’à tendre les cordes des tentes sur le chemin des chevaux pour les faire culbuter et qu’à jeter leurs pantoufles à la tête des soldats pour les exterminer tous depuis le premier jusqu’au dernier ».

           Cette fois, la guerre semblait finie. Le 31 juillet 1843, Louis-Philippe éleva Bugeaud à la dignité de Maréchal de France et nomma le duc d’Aumale gouverneur de la province de Constantine… avant qu’il ne succédât à Bugeaud comme gouverneur de l’Algérie.

           La prise de la smala eut une influence considérable sur la suite des opérations militaires contre l’émir. Elle condamna celui-ci à l’errance perpétuelle sur les confins algéro-marocains pour tenter d’échapper aux colonnes françaises… jusqu’au 23 décembre 1847, date à laquelle l’émir se décida à revenir en Algérie où il demanda l’aman (faire sa soumission) au colonel de Montauban représentant le général Lamoricière, à Sidi-Brahim, là, précisément, où il avait remporté une de ses plus grandes et plus cruelles victoires. Il fut exilé, à la demande de Louis-Philippe, à Pau puis au château d’Amboise avant d’être libéré et de partir pour l’exil.

 José CASTANO  e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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           Mon précédent article intitulé : « La bataille de Sidi-Brahim » relatait l’épopée héroïque du 8ème bataillon de Chasseurs d’Orléans. Reconstitué sous l’appellation de 8e bataillon de chasseurs, il fut à son tour victime de la « purge militaro-administrative » et dissous le 7 mai 1999. Une amicale perpétue son souvenir :

Amicale des Anciens du 8° Bataillon de Chasseurs à Pied

Musée des Chasseurs - Château de Vincennes - Avenue de Paris –

94306 VINCENNES Cedex

Courriel : samc@bleujonquille.fr

Cliquez : https://www.amicaledesanciensdu8emebataillondechasseursapied.fr/

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           Cet épisode sur LA PRISE DE LA SMALA d’Abd-el-Kader et bien d’autres encore –obscurs témoins de la conquête de l’Algérie- ont été relatés dans un ouvrage intitulé« Et l’Algérie devint française… »

Pour en savoir plus, cliquez sur: « ET L’ALGERIE DEVINT FRANÇAISE… »

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10 décembre 2017

MENSONGES ET TRAHISONS

Par Jacques Villard chef du gouvernement Pied-Noir

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Paris, le 13 novembre 2017

L'amitié est la plus sévère école de la vérité, elle n'admet ni le mensonge ni la trahison.

C’est en ces termes que s’exprimait Félicité de Genlis, exceptionnelle femme de lettres française, décédée en 1830, année de la conquête de l’Algérie.

Secrétaire National du Front National des Jeunes Rapatriés, Secrétaire National de la Fédération pour l’Unité des Rapatriés et des Réfugiés, Co-fondateur du Cercle Algérianiste, Président Fondateur de Patria Nostra et de tant d’autres associations en faveur de mon Peuple les Pieds Noirs, fils d’un père assassiné, enfant de Bab-el-Oued, quartier martyr d’Alger, je n’oublie pas et n’oublierai jamais mes parents et mes amis tombés sous les balles de la France, de l’ALN et, bien souvent aussi, sous les balles de leurs propres frères de combat. Ce fut le temps des trahisons.

De Vive l’Algérie Française à Je vous ai compris, je n’oublie pas, non plus, le temps des mensonges.

Des prisons à la torture, des enlèvements aux cercueils, des serments aux valises, des pleurs au sang, j’ai vu massacrer les miens.

Je les ai vus jetés sur Terre, sur Mer et dans les Airs. Je les ai vus prendre la fuite en laissant tous leurs biens. Je les ai vus subir des années de souffrances et de labeurs, de tendresses et de joies. Je les ai vus mourir de froid lors de ce terrible hiver 62-63 qui gela la France jusqu’aux os et jusqu’au cœur. Je les ai vus se suicider. Je les ai vus périr en mer. Je les ai vus tomber, les pieds en sang, d’avoir trop marché pour trouver un logement ou un travail. Je les ai vus affronter leurs cancers. Je les ai vus insultés et lapidés.

Mais j’ai entendu aussi les clameurs haineuses, les mises à mort. J’ai entendu les gémissements de corps martyrisés, de femmes et d’enfants battus, violés, brûlés, de vieillards pleurant sous les crachats. J’ai entendu la désespérance qui accompagnait le spectacle de leurs cadres, pleins de toute leur vie, trempés dans l’eau ou plongés dans la Loire.

Enfin, j’ai entendu les silences de toute la classe politique française et algérienne.

Ce fut la terreur, un carnage, un génocide puis l’exode, l’exil à travers le monde.

Cependant, nous sommes restés debout, dignes et silencieux. Nous avons étudié. Nous avons travaillé durement. Nous avons observé plus d’un demi-siècle de recueillement. Nous avons surmonté plus de passages d’obstacles que nul autre peuple contemporain. Nous avons fait face aux promesses non tenues et au mépris de la parole donnée.

C’est la main tendue, que nous avons, en vain, attendu la justice alors que des hordes entraient chez nous pour voler nos meubles et nos souvenirs.

Les gouvernants de ces deux rives n’ont rien construit de durable en 50 ans, d’un côté comme de l’autre de la Méditerranée.

Tout s’est envolé, les milliards du pétrole et ceux des trente glorieuses.

La France et l’Algérie sont à genoux.

Le Peuple français est confronté à la paupérisation et au chômage et le Peuple algérien à la misère et à l’exode pour survivre.

Tant de sueur, de larmes et de sang pour rien : Heureux sont les martyrs qui n’ont rien vu !

Et, nous ?

Avons-nous pris les armes ? Avons-nous monté des milices pour nous défendre ? Avons-nous commis des massacres ? Avons-nous réclamé les terres perdues ? Avons-nous retraversé la mer pour obtenir justice et vengeance ?

Non, jamais !

La Guerre, qui a duré 8 ans, a opposé la France à l’ALN. L’OAS n’a pas été une affaire de Pieds-Noirs. Deux civils Pieds-Noirs seulement sont apparus dans l’ensemble de l’État-major de l’OAS qui était une organisation militaire française de révolte à la politique d’abandon !

Combien de criminels de guerre d’un côté comme de l’autre ont été amnistiés, à deux reprises, par la puissance publique française en dehors de toutes les lois internationales ?

Nous sommes des femmes et des hommes pacifiques, misant sur le développement de la Paix et sur le développement durable de la Méditerranée. Nous voulons faire refleurir l’amitié et la solidarité qui unissaient jadis tous les peuples de la Méditerranée.

L’avenir de nos enfants et petits-enfants des Deux Rives de la Méditerranée doit être bâti comme celui des Deux Rives du Rhin en oubliant les tourments du passé.

Li fet met ! Le passé est mort ! Laissons les morts enterrer les morts !

Nous venons de créer un Etat pour entrer en Paix au sein du concert des Nations.

Notre Peuple Pied-Noir, notre Nation Pied-Noir ne peuvent mourir.

Nous allons acheter notre territoire. Nous ne sommes pas des voleurs. Nous allons payer nos terres pour la deuxième fois.

Nous allons faire vivre nos enfants chez nous et enterrer nos morts chez nous.

Oui, nous supportons une nouvelle fois des mensonges et des trahisons y compris à l’intérieur même de nos structures, mais nous voyons aussi arriver à nos côtés des européens de toutes les Nations qui ne supportent plus le sort qui leur est infligé au nom du châtiment de Dieu.

Dieu, quel qu’il soit, est clément et miséricordieux. Il ne demande pas que coule le sang.

Si la France veut s’endormir à l’ombre des minarets, pendant que l’on brade ses Eglises, que l’on vend ses Temples, qu’on martyrise ses Synagogues et qu’on crache sur ses Tombes, c’est son droit et nous le respectons.

Nous partons, comme nous l’a conseillé un représentant de la République française nous disant « Allez vous faire voir ailleurs ».

Mais, fidèles au « Chant des Africains », nous reviendrons lorsque le sol de la Patrie sera en danger comme l’ont fait nos grands-pères en 14/18 et nos pères en 39/45.

Le Courage et l’Espérance sont notre Patrie.

Les français libres ne sont-ils pas partis en Angleterre pour revenir combattre et gagner la guerre ?

Nous partons pour ne pas subir, mais nous reviendrons comme La Fayette.

Jacques Villard, Chef du Gouvernement Provisoire Pied-Noir en Exil,

Logo gouvernement PN entête1

 Retour libres propos citoyens

 

6 décembre 2017

LA SAINTE PATRONNE DES ORANAIS AU SACRÉ-CŒUR DE MARSEILLE

ND de Santa-Cruz2

ND Santa Cruz

            C’est par quelques lignes qui nous parlent du miracle de la pluie de 1849 que la presse locale  invite ce vendredi 8 décembre 2017, les oranais de la région à la procession qui précèdera la messe célébrée par Mgr Ellul en ce jour de l'Immaculée Conception.

           Après l'exode des rapatriés en 1962… En 1964  la Vierge a été reçue à Nîmes.

           C'est là dans un nouveau sanctuaire et pour maintenir la tradition  que se déroulent depuis toutes les grandes rencontres.

           La Vierge de Santa-Cruz grâce à la présence des sections locales des Amis de Santa Cruz  comme ici à Marseille par exemple entretiennent la tradition du partage par des déplacements dans les régions où vivent les rapatriés d'Oranie et ils sont nombreux en Provence.

           Pour la rencontre de ce vendredi nous souhaiterions une présence nombreuse, venez  retrouver tous nos chants d'autrefois, certains que les paroles sont encore incrustées au fin fond de votre mémoire. pour les prières, promis/juré vous aurez même droit à la nouvelle version du Notre Père dont la presse et les radios nous en tant parlé !

           La musique de la Légion sera également présente. Il y aura des frissons dans l'air.

           Nous vous en avons parlé… La procession prévue en extérieur a été interdite par les autorités, tout se déroulera donc à l'intérieur de la Basilique donnant à cet évènement une autre dimension.

           Un chez nous, sans limite, des voutes qui ne cesseront de résonner lorsque nous chanterons à pleins poumons : chez nous soyez reine (vous connaissez !!!)

A vendredi  les amis.

Guy Montaner AOBR

Quelques images de l'évènement:

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VIDEO DE LA MANIFESTATION SUR YOUTUBE

NOTRE DAME DE SANTA CRUZ à MARSEILLE LE 8/12/2017 DE ANTOINE ORSERO (A noter a 7"25 du début "l'Avé Maria" interprétée par Géraldine Bueno)

On ne verra plus ND de Santa-Cruz à Marseille... 

Et oui, c'est un beau cadeau qu'elle nous a fait, veille de Noêl !!!

Je remercie ceux qui ont partagé ce moment avec nous , qui nous ont permis de nous sentir présent avec eux et avec ND de Santa-Cruz.

J'ai comme vous tous sans doute apprécié la merveilleuse voix de Géraldine, je pense que c'est aussi un beau cadeau qu'elle a fait à notre Communauté PN, sans doute aussi pour faire plaisir à son "papa"

Merci à elle et à vous TOUS qui avaient partagé.

José Bueno.

Retour à tous les pèlerinages.

 

6 décembre 2017

FRENDA

Frenda n’a pas été conquise puisqu’en 1841 l’Agha Ali Ould Kadi qui régnait sur ce territoire a accueilli volontairement les français. Aidé de sa famille, il aida les troupe françaises dans leur œuvre de colonisation et accueilli chaleureusement les familles européennes qui venaient s’installer à Frenda

Commune mixte créée en 1880, elle était composée de nombreux Douars : Ghronadis, Haouaret, Medrousssa.

Documentation complète sur encyclopedie-afn.org

Carte_Michelin_Frenda

Frenda 603

Frenda 12- Vieux Frenda

Frenda 15

Frenda 17

Frenda 605

Frenda 06

Frenda 07- Bd Foch

Frenda 10- Commune mixte

Frenda 601

Frenda 08

Frenda 02- Place Médecin Colonel Paul Lebon

 

Frenda 04

Frenda 05

Frenda 03- Sous-prefecture

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Frenda 13- La poste

Frenda 18

Frenda 22

Frenda 600

 

Frenda, fraicheur, charme et verdure.

Sur PN d'aujourd'hui.

Retour villes et villages d'Oranie.

3 décembre 2017

FLEURUS

Les premiers colons sont arrivés à Fleurus le 16 novembre 1848 ( sixième convoi)

Carte_Michelin_Fleurus

Fleurus 602

Fleurus 601

Fleurus 03

Fleurus 04

Fleurus 05

Fleurus 02

Fleurus 01

Amicale des anciens, historique de Fleurus en Oranie

fleurus-en-oranie-1848-1962 sur Librairie PN

            Voici l'histoire d'un village de colonisation, créée en Algérie par la IIème République, depuis ses débuts jusqu'à la finbde la guerre d'indépendance. Fleurus, devenue depuis Hassiane Ettoual, à quinze kilomètres d'Oran, retrouve ici ses couleurs d'autrefois.

            L'auteur s'appuie sur des sources très diverses, parfois inusitées: archives officielles et familiales, presse et annuaires d'époque, mémoire orale, ses propres souvenirs et un manuscrit inédit d'un des premiers colons. Il analyse la structure changeante de la population, l'évolution de la vie familiale et civique, de la propriété, de l'agriculture, des petites industries, des divertissements, des religions et  du bâti. Il souligne les origines diverses du peuplement, français, espagnol, allemand et arabo-berbère et les parlers des différentes époques: quatre chapitres sur vingt sont des conversations-scénarios basées sur des faits documentés.

            Cette micro-histoire détaille un visage local de la colonisation et de la décolonisation, sans parti pris politique. Elle s'enrichit de plus de cents cartes, photos et tableaux, et de neuf annexes accessibles en ligne.

12 Pieds Noirs de Fleurus.

Retour villes et villages d'Oranie.

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3 décembre 2017

« QUAND L’AMOUR RENAÎTRA »

Par José Castano

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            Deux destins parallèles constituent la trame de ce roman, véritable message d’espoir envers ceux qui ont connu le malheur et ne croient plus en l’avenir.

           Elle, jeune, jolie, cultivée, douce, romantique, passionnée…

           Lui, beau, intelligent, fourbe, calculateur, opportuniste, aventurier…

           Rien ne dispose ces deux êtres aussi différents à s’aimer. Pourtant, au fil des jours, ils vont, secrètement, développer un amour que les liens familiaux et la morale réprouvent. Ils vont s’aimer sans pouvoir se l’avouer jusqu’au jour où le drame éclate.

           De cette tragédie naîtront de cruels souvenirs propres à mener vers le naufrage… Seule la force de la vie permettra un retour vers le rivage car l’espoir est toujours vainqueur. Ce sera le miracle de l’amour.

           C’est comme il en a coutume dans un décor féerique agrémenté de descriptions somptueuses servant d’écrin à cette belle et tragique histoire d’amour, que l’auteur, avec la passion qu’on lui connaît, exprime cet hymne à la vie comme un défi perpétuel aux souffrances du monde..

Commande auprès des Publications José CASTANO

37, Boulevard Sarrail

34250 PALAVAS LES FLOTS

Prix : 15€, franco de port.

Règlement à la commande.

3 décembre 2017

5 DECEMBRE 2017

L'une des manières les plus efficaces de nous opposer aux commémorations du 19 mars est de nous rendre en masse aux cérémonies du 5 décembre dans tout l'hexagone. LVD

5 décembre 2017

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A 16h00 dépôt de gerbe de l'AFRAN au Parc Général Brosset à Rillieux la Pape.

Retour commémorations

3 décembre 2017

LA BATAILLE DE SIDI-BRAHIM

Par José Castano

« La seule défaite irréparable, c’est l’oubli » (Jean BRUNE)

            Après la destruction de sa smala (16 mai 1843) par le duc d’Aumale, l’émir Abd el-Kader se réfugia au Maroc d’où il lança un nouvel appel à la guerre sainte contre les troupes françaises installées en Algérie.

           Au mois de septembre 1845, il entreprit de franchir la frontière et effectua avec l’aide des populations fanatisées de sanglantes insurrections qui, sous l’influence des passions religieuses, se propagèrent sur tout le territoire algérien.

           La garnison française la plus proche de la frontière algéro-marocaine, celle de Djemmâa Ghazaouet (appelé, plus tard, Nemours), forte de 600 hommes, était commandée par le lieutenant-colonel de Montagnac, soldat fougueux, violent, aventureux, mais fort courageux.

           Le 19 septembre 1845, un chef de tente de la tribu des Souhalia (que l’on croyait fidèle), le caïd Trari, vint, insidieusement, avertir Montagnac de la présence d’Abd el-Kader dans sa tribu dans le but de provoquer un soulèvement et demander, par conséquent, l’aide et la protection de l’armée française.

           Sans prendre le temps d’apprécier si le danger couru par la tribu était réel ou, s’il s’agissait d’un piège tendu par l’émir, Montagnac contrairement aux instructions des généraux Lamoricière et Cavaignac qui lui enjoignaient de na pas s’aventurer en rase campagne avec un effectif aussi réduit que le sien- prit la décision de former une force expéditionnaire afin de s’opposer à la violation du territoire par l’émir.

Bataille de Sidi Brahim 26 septembre 1845Par Louis Théodore Devilly (dead 1886)

Bataille de Sidi Brahim 26 septembre 1845 par Louis Théodore Devilly (dcd 1886)

           Le 21 septembre, à 22 heures, à la tête de cinq compagnies du 8ème bataillon de Chasseurs d’Orléans, sous les ordres du chef de bataillon Froment-Coste, d’un escadron du 2ème Hussards, commandé par le capitaine Gentil de Saint-Alphonse et de quatre escouades de carabiniers commandées par le capitaine Burgard, soit 421 hommes, Montagnac se porta au devant d’Abd el-Kader.

           Le 22 septembre, arrivé aux abords de l’oued Sidi-Brahim, l’officier décida d’établir son campement. Aussitôt, et durant toute la nuit, des coups de feu furent échangés avec des cavaliers arabes.

           Le 23 septembre, à six heures du matin, Montagnac refusant l’enlisement, décida de charger et de réduire l’ennemi. Laissant le bivouac à la garde du commandant Froment-Coste avec deux compagnies, il partit, en tête des hussards, suivi de trois compagnies de chasseurs. Parvenus au pied du Kerkour, à trois kilomètres du bivouac, les hussards chargèrent une centaines de cavaliers qui, aussitôt, se retirèrent, entraînant de plus en plus loin la charge… et les chasseurs à pied exténués par leur course poursuite. Soudain, un millier de cavaliers arabes cachés jusque là derrière un pli de terrain, surgirent et, dans un déluge de feu, sous le regard d’Abd el-Kader en personne, se ruèrent sur l’avant-garde française complètement désorientée. Très vite la plupart des officiers furent mis hors de combat y compris le lieutenant-colonel de Montagnac atteint d’une balle au bas-ventre. Pendant ce temps, les trois compagnies de chasseurs, épuisées par l’effort fourni pour tenter de rattraper l’escadron, étaient assaillies par des milliers de fantassins et de cavaliers. La mêlée était indescriptible, sauvage, impitoyable, sans merci. On frappa, on perça : Les soldats français de leur baïonnette, les cavaliers arabes de leur lance et de leur sabre. On trancha, on brisa, on mutila, on acheva. Le sang giclait de partout, ruisselait abondamment, aveugle. Des blessés étaient piétinés par les chevaux, d’autres se redressaient péniblement, hagards et ensanglantés, ils étaient aussitôt décapités pour la plupart. Les chasseurs étaient pris au piège, sans le moindre espoir de salut. En quelques minutes, leur carré fut anéanti. La résistance à l’ennemi fut sublime, mais le carnage épouvantable.

           Averti par une estafette, le commandant Froment-Coste accourut avec une compagnie de chasseurs et une section de carabiniers, ayant laissé le camp à la garde du capitaine de Géreaux, à la tête de la seconde compagnie de carabiniers.

           Arrivé sur le théâtre des opérations, le détachement fut aussitôt assailli par un ennemi trente fois plus nombreux et enivré de sang. Ce fut un massacre. Le commandant Froment-Coste et le capitaine Burgard furent tués ; le capitaine Dutertre, grièvement blessé, fut fait prisonnier. Seuls, deux chasseurs réussiront, de nuit, à s’extirper d’un amoncellement de corps atrocement mutilés et rejoindre une colonne française.

           Survivants de ce carnage, les quatre-vingt-deux carabiniers du capitaine de Géreaux demeurés au bivouac, firent retraite sur le marabout de Sidi-Brahim d’où, abrités par des murs de pierres sèches et de pisé, ils allaient pouvoir organiser plus efficacement leur défense.

           De nouveau une horde hurlante –toujours sous le regard attentif de l’émir- se rua sur les défenseurs du fortin mais, cette fois, des coupes sombres éclaircirent les rangs des assaillants. Vainement, Abd el-Kader envoya des parlementaires pour obtenir la reddition des carabiniers. Alors, contre toutes les lois de la guerre, il présenta aux insurgés, le capitaine Dutertre, ensanglanté mais vivant. Celui-ci avait été prévenu que s’il ne parvenait pas à décider ses compatriotes à se rendre, il serait exécuté sur place. Le carabinier Tressy, l’un des rares rescapés de ce désastre racontera plus tard : « Entouré de six arabes, le capitaine est très pâle. A l’invite de ses gardiens, il refuse d’abord de parler puis, un pistolet braqué sur la tête, il crie d’une voix affaiblie : « Camarades, Abd el-Kader m’envoie vous demander de vous rendre… Mais moi, je vous engage à résister et à vous défendre jusqu’à la mort. Vive la France ! ».

           A peine eut-il parlé, qu’il fut abattu de deux coups de pistolet tirés à bout portant. Son corps entraîné un peu plus loin, fut décapité. Le bourreau prit aussitôt la tête par les cheveux et vint la montrer aux défenseurs du marabout. Il éleva le sanglant trophée en ricanant. Cet affreux spectacle fit frémir de rage les carabiniers : quatre coups de fusil partirent en même temps, et le fanatique tomba, foudroyé, lâchant la tête ensanglantée du capitaine qui roula sur le sol. Croyant alors les assiégés découragés et abattus, Abd el-Kader ordonna au clairon français prisonnier, Guillaume Rolland, de sonner la retraite, celui-ci n'en fit rien et sonna, au contraire, la charge.

           Durant quarante huit heures, les défenseurs du fortin résistèrent aux multiples assauts. Sans eau, sans nourriture et les munitions s’épuisant, la situation devenait tragique. Conscient de la fin inéluctable qui serait la leur s’ils demeuraient dans cette position, le 26 septembre, avant l’aube, le capitaine de Géreaux et le lieutenant Chappedelaine, son second, décidèrent de tenter une sortie dans le but de rejoindre Djemmâa-Ghazaouet. Bénéficiant de la surprise, avec leurs hommes ils se projetèrent hors de l’enceinte et culbutèrent les premières lignes d’assaillants pour la plupart endormis. Vers 9 heures du matin, après une marche épuisante et de multiples harcèlements qui furent fatal au lieutenant Chappedelaine, ils atteignirent l’oued El Mersa. Là, ils se heurtèrent à une meute hurlante accourue des douars voisins pour la curée. Assoiffés, affamés, épuisés, sans munition, les soldats français combattirent avec bravoure à l’arme blanche. La lutte, bien qu’inégale, se montra inhumaine, féroce. Les hommes s’aggloméraient, se liant entre eux, s’embrassant et se perçant, l’œil dans l’œil, avec des petits cris d’animaux ivres, en roulant peu à peu dans la poussière. Ceux qui devaient là mourir tombèrent. Ceux qui devaient trouver là de l’honneur s’y montrèrent soudain grandis. Les mains entrèrent à leur tour dans la chair vive. Il se donna dans cette lutte, des coups de dents et de griffes à épouvanter la jungle indienne.

           De piton en piton, de crête en crête, la voix de la montagne emportait l’horrible fracas des armes, des hurlements sauvages, des cris inhumains, des plaintes, et on imaginait aisément ce que pouvait être ce corps à corps où nul ne faisait de quartier. Ô combat héroïque qu’eût chanté Homère et qui restera obscur et ignoré, comme tant d’autres de ces combats qui auront marqué la conquête de l’Algérie !

           A un contre cent, ils vendirent cher leur vie, ces hommes jeunes ou  ces vieux guerriers, tous braves et vigoureux. Et alors que leur capitaine, atteint de plusieurs coups de yatagan (sabre turc à lame recourbée vers la pointe) avait succombé et qu’ils étaient sur le point de succomber sous le nombre, trois coups de canon partis du poste de Djemmâa, distant de 2700 mètres seulement, jetèrent le trouble chez les arabes qui s’enfuirent emmenant avec eux une quinzaine de prisonniers. Huit hommes seulement échappèrent au massacre et atteignirent l’entrée du poste.

           Sur la tragédie de Sidi-Brahim, Alexandre Dumas écrira en hommage à ceux qui firent le sacrifice de leur vie : « Un jour, on oubliera les détails de ce magnifique combat que nous pouvons opposer à tout ce que l’Antiquité nous a légué d’héroïque et de grand !... Jetons une page de plus à ce vent qui roulait les feuilles de la Sibylle de Cumes et qui emporte toute chose humaine vers l’obscurité, le néant et l’oubli ».

           Dans la nuit du 26 au 27 avril 1846, sept mois après leur capture, le cousin d’Abd el-Kader, Mustapha ben Thami, fit égorger les soldats français faits prisonniers lors de cette bataille.

           Dès lors, l’armée française conduite par le Maréchal Bugeaud, n’eut de cesse de traquer l’émir et de réduire le soulèvement des tribus fanatisées au djihad. Aculé à la fuite perpétuelle, abandonné par les tribus les plus fidèles, le 18 juillet 1846, Abd el-Kader se réfugia pour la seconde fois au Maroc d’où il ne put reconstruire une armée, se heurtant même à l’hostilité du Sultan.

           Le 23 décembre 1847, l’émir se décida à revenir en Algérie où il demanda l’aman (faire sa soumission) au colonel de Montauban représentant le général Lamoricière, à Sidi-Brahim, là, précisément, où il avait remporté une de ses plus grandes et plus cruelles victoires et fut exilé, à la demande de Louis-Philippe, à Pau puis au château d’Amboise.

           Le 5 janvier 1848, Victor Hugo écrivait : « Abd el-Kader a rendu son sabre au général Lamoricière dans le même marabout de Sidi-Brahim où se fit, en septembre 1845, la boucherie de Djemâa-Ghazouet. Lugubre victoire qu’il est venu expier au même lieu, deux ans après, comme si la Providence l’y ramenait par la main ».

           L’émir fut libéré en 1852 par Napoléon III qui le reçut à Saint-Cloud et le fit acclamer à Paris, à la veille de son départ pour Damas où il mourut en 1883, grand-croix de la Légion d’honneur. C’est une habitude de la France que d’honorer l’ennemi d’hier… même quand il a les mains tâchées de sang français.

José CASTANO  e-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

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           Fait de bravoure extrême, la bataille de Sidi-Brahim, reste dans la mémoire des chasseurs à pied. Chaque 3ème samedi de septembre, le château de Vincennes accueille la commémoration des combats de Sidi-Brahim dénommée « journée Bleu-Jonquille » (fête nationale annuelle des Chasseurs). C’est en effet à Vincennes qu’en 1838, le 1er Bataillon de Chasseurs à pieds a été créé et les Chasseurs, comme leurs camarades légionnaires pour « Camerone » ou les Marsouins pour « Bazeilles » n’ont de cesse de perpétuer cette gloire. Le capitaine Dutertre, autant que le clairon Guillaume Rolland, sont aussi grands que Regulus, et les combattants de Sidi-Brahim égalent en bravoure les compagnons de Léonidas qui tombèrent aux Thermophiles sous les forces d’un peuple barbare.

           En 1945, les restes des soldats tués à Sidi-Brahim ont été réunis dans un mausolée à Djemmâa-Ghazaouet appelé « le tombeau des braves ». En 1962, ils ont été transportés à Paris au Musée des Chasseurs, puis, en 1965, au vieux fort de Vincennes.

           Aujourd’hui, le 8e bataillon de chasseurs a succédé à son glorieux aîné, le 8ème bataillon de Chasseurs d’Orléans. Les Chasseurs arborent sur leur épaule avec fierté le nom de Sidi-Brahim. De plus une célèbre marche militaire s'intitule

 La Sidi-Brahim   Amicale de Sidi-Brahim - Courriel : amicale418@free.fr

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           Cet épisode tragique de la bataille de Sidi-Brahim où l’héroïsme le dispute au sacrifice et bien d’autres encore  obscurs témoins de la conquête de l’Algérie- ont été relatés dans un ouvrage intitulé

« ET L’ALGERIE DEVINT FRANÇAISE… »

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« Un cœur pour Philippe »

           Suite à l’appel lancé en septembre dernier relatif à l’éventuelle transplantation cardiaque sur la personne de Philippe BESINEAU/DEGUELDRE, le Docteur Alain BOURDON, cardiologue, nous apporte les informations suivantes :

            La date d’hospitalisation de Philippe est fixée au lundi 12 mars 2018, dans le service du Professeur HABIB, au CHU de la Timone à Marseille. Elle dure 5 jours environ et a pour but de faire une évaluation précise de la situation cardiaque et rechercher les principales contre-indications.

           A l’issue de cette hospitalisation, il est décidé d’inscrire ou non le patient sur une liste d’attente de transplantation cardiaque. Si l’inscription est décidée, une deuxième hospitalisation, plus longue, est programmée 10 à 15 jours plus tard pour bilan complémentaire extrêmement pointu.

           Ensuite, le patient est transféré en maison de rééducation cardiaque pour quelques semaines.

           Il est ensuite renvoyé à son domicile, qui doit être situé à proximité de Marseille car lorsqu’un cœur est trouvé (et ce n’est pas toujours le cas : les attentes sont souvent longues, parfois 1 an, et nombre d’inscrits décèdent avant l’opération…), il faut opérer sans attendre.

           Administrativement, Philippe n’est pas couvert par la Sécurité Sociale française. Il le sera de droit mais il ne peut en faire la demande qu’à son arrivée à Marseille. Et même en bénéficiant d’une procédure accélérée, il ne sera pas pris en charge le 12 mars. Un devis va être établi pour l’hospitalisation et un chèque de banque de couverture doit être remis avant l’hospitalisation. Ce chèque sera remis par Secours de France… ce qui sera possible grâce à votre extraordinaire réponse dès le premier appel.

           Sur ce point, Philippe remercie vivement les généreux donateurs qui, par leur fraternelle solidarité, auront permis de financer voyage, hospitalisation et séjour dans la capitale phocéenne.

           Dieu fera le reste !...

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1 décembre 2017

MÉTHODE ET ARCHIVES MILITAIRES EN ALGERIE

Par Jean François PAYA

Qu'est-ce qu'un JMO? (journal de marche et d'opérations) En principe

            Dépourvus de tout commentaire ou appréciation personnelle, en conformité avec l’instruction du 5 décembre 1874 qui les a institués, les JMO devaient servir à la rédaction d’un historique d’ensemble, destiné à maintenir la valeur morale de l’armée. Ils n’en restent pas moins, malgré leur rigueur administrative et leur sécheresse parfois, une source irremplaçable sur la vie et la mort des soldats.

            La tenue des JMO, confiée à des officiers qui peuvent en déléguer la rédaction à des sous-officiers, est prescrite aux états-majors aussi bien qu’aux corps de troupes. Revêtu d’un caractère officiel, répondant à une démarche d’authentification des faits et notamment des actions d’éclat, le journal de marches constitue, en un sobre condensé des événements, un récit aussi objectif et précis que possible des combats.

Que trouve-t-on dans un JMO? Toujours en principe

           Chaque jour sont notifiés les faits, combats, manœuvres, travaux ou reconnaissances, accompagnés des objectifs visés et des résultats obtenus. Sont aussi indiqués de manière systématique la composition du corps (effectifs, encadrement et mutations), les itinéraires suivis, les emplacements des camps ou des cantonnements, ainsi que les décorations et citations individuelles. Le texte peut se réduire à une chronologie très succincte, en raison même du rythme des actions.

Note de renseignement 2ém bureau

MÉTHODE ET ARCHIVES

Pour ce qui nous concerne au sujet de la journée du 5 Juillet 62 à Oran nous avons un problème avec les Archives car il n’y a eu ni recherches ni enquête voir disparitions des amorces de recherches et documents; photos de victimes par la gendarmerie départementale vite incompétente et délocalisée du square Garbé (témoignages familles)
La prévôté Militaire (gardes mobiles) aux ordres du général Katz n’a fait aucune recherche et avait même donné des renseignements au FLN (témoignages musulmans)
Ce dernier(Katz) s’est contenté d’une interdiction de vérifications en quartiers musulmans proclamée par le chef de l’ALN si Bakhti (Némiche Djelloul) alors qu’il disposait d’un réseau d’informateurs issus de ces quartiers et le 2ème bureau à reçu ordre de ne pas faire d’enquête, mais est tombé grâce à une fuite le 22 juillet 62 sur l’Ordre du Jour de l’État-Major ALN d ‘Oujda diffusé au matin du 5 Juillet 62 (Note 2ème bureau du 23 Juillet) qui vilipendait le GPRA et se proposait (classé Secret/ Confidentiel) "de protéger la minorité Européenne" Alors qu'on ne savait encore pas trop ce qui se passait à Oran! Aucune conclusion ne s’ensuivit si non l’ordre "de ne pas s’immiscer dans un problème interne purement Algérien"

ICI LES HISTORIENS PEUVENT EN TIRER DES CONCLUSIONS!

            Nous n’avons pas eu non plus les archives originales (cahiers registres) où étaient consignés les plaintes de "disparus" déposées par des familles (vus par témoins dont moi JF P ) au consulat d’Oran qui venait d’ouvrir.
Sujet: méthodes et archives un Historien signale dans un texte  "la source la plus précieuse et essentielle" sont renseignements militaires pour le 5 Juillet Comment peut-on dire cela d'une troupe strictement consignée dans ses cantonnements? Aussi bien pour la non intervention que pour certaines interventions en marge des ordres (nombreuse révélations tardives) que l'on ne pouvait pas mentionner sur le coup Par ex intervention des commandos marine(patrouilles) en armes dissuasives à la Calère) le colonel Sala, alors capitaine au 2ème bureau a un rapport non signalé d'une unité: tirs tout l'après-midi sur éléments FLN (bd sidi Chami, lycée technique face à la BAO )
           L’intervention musclée d’une section du 8ème Rima: tirs au FM sur des assaillants qui attaquaient la Gare CFA vers 13h fut très édulcorée dans le JMO de l’unité (qui durera plusieurs heures selon plusieurs témoins) etc. etc. je ne citerai pas autres JMO enjolivés ext au 5 juillet soit avec du plus soit avec omission / ensuite sur 50 cartons d'archives nous n'avons pas grand-chose! A l’aide de plusieurs JMO on a pu relever des personnes enlevées (ponctuel) signalé à plusieurs unités mais sans synthèse et rarement  dates et heures. La majorité des "Disparus" n’ont pas été vu "enlevés"
           Enfin les gens seuls à Oran dont les familles étaient parties donc non signalés sont difficiles à estimer d'après les "sorties" au moins 6500 départs sans "chefs de famille"(comme on disait)
La seule Pièces Jointe dans livre (La Tragédie Dissimulée) en annexe datée du 17/5/62 est antérieure au 5 juillet (2ème B du 17/5/62) et je n'ai pas présenté "ma thèse" basée sur des extraits synthétiques
http://popodoran.canalblog.com/archives/2008/11/05/11250833.html
           Je persiste a dire qu'après le 5 JUILLET il n'y a pas eu d'enquête formelle par le 2e Bureau sauf renseignements de routine comme remontée de certains disparus signalés par unité incidemment dans des JMO sans rapport de synthèse qui aurait été cité aujourd'hui
JF PAYA

Situation en Algérie le 24 juillet 1962

ARCHIVES MILITAIRE DE "LA GUERRE D'ALGÉRIE"  En réalité  OPERATIONS DE SÉCURITÉ ET DE MAINTIEN DE L'ORDRE

Considérations générales :
           Pour dépasser le cas spécifique du 5 Juillet à Oran :(massacre des européens) tout d'abord rectification non pas des Archives de Guerre du moment puisque le conflit ne fut qualifié de guerre que le 18 Octobre 1999, la nuance n'est pas seulement sémantique, mais du maintien de l'Ordre avec des règles présumées différentes de temps de Paix! Je m'explique en actions de guerre l’objectif est de cibler l’adversaire et de l’éliminer si possible par surprise: par exemple éliminer préventivement l'adversaire (bombardements, aujourd’hui Drones), en maintien de l'ordre ce n'est pas possible et à priori inconnu dans les archives. Bien sûr on peut présumer des actions bilatérales par ailleurs et en dehors des règles de la guerre (convention de Genève) et du droit mais ce n’est pas le sujet ici.
           Donc fatalement beaucoup d'omissions dans les archives officielles en restant dans ce cadre du Maintien de l’Ordre beaucoup de casuistique dans les fameux JMO (journaux de marche et d Operations) des différentes unités, que dire du renseignement officiel par les 2em Bureaux : beaucoup de paperasse et de tris ,pour une utilisation opérationnelle "beaucoup de Blancs" et de relations orales forcement non archivées! Pour en revenir au 5 juillet, certaines actions contrevenant aux ordres n'ont pas été signalées ou édulcorées et que dire à méditer par les chercheurs de la disparition la veille, d'une unité entière du 6em RTA transformée en UFOL (force locale) avec leurs officiers rapatriés in extremis en catimini! Preuve d'une intervention préalable de l'ALN du Maroc déjà infiltrée à Oran aucune trace aussi dans les archives "forces locales" inexistantes .Il faudrait voir aussi les archives des autres armes et notamment marine (pour le renseignement) et de la gendarmerie dont certains éléments furent contraints de rester après l’indépendance pour formation de la gendarmerie Algérienne.

AUTRE POINT DE VUE

           Très juste la procédure officielle était du maintien de l’ordre, l’état de guerre aurait facilité grandement les choses pour l’Armée Française et notamment l’anéantissement des armées ALN aux frontières par l'aviation.
Pour prendre part a ce débat il est indéniable que provoquer des troubles et des désordres induisant un massacre facilité par la disparition de la Force Locale, seule habilitée pour maintenir l’ordre selon les accords d’Évian et la neutralisation voulue des FAF (forces françaises) en légitime défense pour ses ressortissants qu’elle n' a pas assumée.
           Il est certain que le grand bénéficiaire de cet état de fait fut L ALN extérieure venue expressément du Maroc et de l'EST surtout pour prendre le pouvoir et faire un coup d’état contre le GPRA d’Alger.
           Ceci fut déjà exprimé en clair dans les conclusions des 3 livres "Agonie d’Oran" il y a près de 40 ans incluses les recherches de JF Paya puis confirmé par les avis des historiens G Meynier et Bruno Etienne et enfin l’enquête récente d’un autre historien JJ Jordi : Comme l’ont démontré JP Lledo et Roger Vétillard tous les massacres sont sous la responsabilité d une fraction FLN /ALN et furent prémédités et organisés et dissimulés comme le dit J Monneret  pour Oran sans aller plus loin! Et ce à notre avis a cause de la responsabilité écrasante du pouvoir Français de l’époque et de ses liaisons avec nouveau pouvoir montant en Algérie avec une fausse neutralité, finalement, circonstances et prétextes, deviennent causes pour certains !

JF PAYA AC /Algérie Classe 54/2 jusqu’à fin 64 Base de Mers el Kébir.

grouperecherchehistoire@orange.fr

Retour ORAN… 5 JUILLET 1962 - LE GÉNOCIDE

 

31 octobre 2017

A la mémoire de nos morts restés en Algérie - 1 novembre 2017

CAEN : le 1er novembre 2017 ,l’ANFANOMA et le Souvenir Français déposeront une gerbe à la stèle de l’ANFANOMA  située au cimetière St Gabriel Rendez vous à 9h15 à l’entrée du cimetière

GRASSE 1er novembre : Cérémonie organisée par l’anfanoma  RV à 10H30 cimetière Ste Brigitte devant la stèle 

MONTELIMAR : 1er novembre:   cérémonie organisée par l’anfanoma  :  RV  à 11 heures  cimetière trappistines, devant la stèle 

ANGERS : 1er novembre : Cérémonie organisée par l’anfanoma à 10H45 cimetière de l’est  rv devant la stèle  à 10H30

BOURGES : 1er novembre 10 heures  cérémonie organisée par l’anfanoma rdv devant la stèle cimetière st Lazare

BRIVE LA GAILLARDE : 1er novembre, cérémonie organisée par l’anfanoma cimetière ESTAVEL devant la stèle

TARBES : 1er novembre : Cérémonie à 11 heures, stèle située au  cimetière de la Sède

PIERRELATTE : 1er novembre : 11 heures  cérémonie stèle de l’anfanoma cimetière (nouveau)

PAU   1er novembre : 10 heures cérémonie à la stèle des rapatriés

SAINT AUGUTRE DE CHAMIERS : 1er novembre à 11 h 00, l'amicale des Pieds Noirs de la Dordogne organise une cérémonie au cimetière , au pied de la stèle des rapatriés.

Retour commémorations

30 octobre 2017

ULPAT MARCEL

Une des 700 victimes des massacres d'Oran.

Par Michel Delenclos

            ULPAT Marcel  Victor Louis Claude (06.09.1941-05.07.1962) tué et massacré à Oran –Frère de Lucienne et de Raoul Ulpat. Son père travaillait à la Grande poste d'Oran; il décédera quelques mois après son arrivée en France, de la douleur d'avoir perdu son fils massacré par le «FLN». Marcel habitait à la cité Maraval à Oran durant toute sa jeunesse.  Études au collège Ardaillon puis à Wannebrouk. Il était, par la suite, instituteur à Vialar près de Mostaganem.

UlpatArdaillon

1954 : Collège Ardaillon. A l’avant-dernier rang, le 2ème, à partir de la droite N° 40.

            Il sera assassiné par le «FLN», en même temps que Raymond Pardo et Marcel Garcia. Son décès est reconnu par le T.G.I de la Seine du 21.01.1966 – Acte-Jug. 054/1966. 

RECIT DE LA DISPARITION DE M. ULPAT, le 05.07.1962, par son ami d’enfance, André Ausina:

            «Libéré depuis peu de semaines du Service aux Armées, A. Ausina bavardait en fin de matinée d’enfance M. Ulpat, instituteur, et un autre enseignant, collègue de ce dernier. Ils se trouvaient tous les trois rue d’Arzew, près du cinéma Colisée, à l’endroit où cette rue est bordée d’arcades sur un seul côté. Vers 11 heures et demie, la foule en liesse des musulmans devient plus agitée. Les femmes, très excitées, poussent leurs youyous et tournoient  sur elles-mêmes en soulevant leurs jupes de couleurs. Les enfants sont moins nombreux tout d’un coup. Des jeunes gens arabes, silencieux et l’air déterminé traversent les groupes bruyants. Leur veste déboutonnée, car il fait déjà très chaud, laisse voir à leur ceinture couteau ou crosse d’arme à feu. Tous descendent vers le cœur de la ville. Les trois amis sont inquiets : ce n’est plus la foule animée qui fêtait ce matin la première journée de l’indépendance. Ils sentent que quelque chose se prépare. Ulpat propose qu’ils rejoignent la Grande Poste où travaille son père : «Il nous ramènera à midi avec sa voiture» ; mais Ausina préfère remonter seul vers le quartier Saint-Michel par les petites rues presque vides : les Arabes sont groupés en centre ville où ont lieu les réjouissances, et les Européens qui ne sont pas encore partis restent cloîtrés dans leur maison. Ausina arrive chez lui sans être inquiété. Le père d’Ulpat raconte ensuite que, parti à midi juste de la Poste Centrale avec son fils Marcel et l’autre instituteur, ils ne tardent pas à être arrêtés vers la place d’Armes par un barrage de l’ALN (en tenue kaki). Les deux jeunes gens doivent descendre de l’auto : «Il s’agit juste d’un contrôle d’identité. Votre fils ne sera pas retenu plus d’une heure ou deux» dit l’officier lequel conduit les deux instituteurs vers un bar où sont rassemblés déjà une cinquantaine de jeunes européens qui attendent, mais sans paraître apeurés, sous la surveillance de soldats de l’ALN, mitraillettes pointées sur eux. On n’a jamais revu tous ces jeunes retenus par l’ALN, ni vivants, ni morts ».

            Ausina retourna plusieurs fois voir le père de son ami Ulpat. Cet homme, en pleine force de l’âge pleurait en le voyant : «Quand je te vois, je vois mon fils.». Il mourut très vite de ce chagrin insurmontable, quelques mois après son arrivée en France où il ne comprenait la hargne des métropolitains contre les Pieds-Noirs. Rentré chez ces parents, Ausina barricada la porte d’entrée et les volets du rez-de-chaussée, aidé par un commandant de l’armée de l’Air à la retraite. Dans l’immeuble de 10 appartements, il ne restait plus que 4 locataires. Des civils arabes essayèrent, dès 13h30 d’enfoncer la porte, sans y parvenir. Des pillards réussirent à forcer d’autres entrées tuant et tailladant les occupants, les tirant dehors pour les achever sur le trottoir. Le sang, dans certaines rues, coulait en ruisseaux dans les caniveaux. De son appartement, Ausina voyait la rue Lescure en enfilade. Des militaires de l’ALN, en jeep avec mitrailleuse légère, circulaient tranquillement au milieu des assassinats, mais sans intervenir : ils ne tuaient pas eux-mêmes, mais ne portaient pas aide aux Européens. Par contre Ausina devait faire attention en regardant dehors car si une tête apparaissait à une fenêtre, celle-ci recevait une giclée de balles. Sur les trottoirs de petits groupes de jeunes musulmans étaient pilotés par de jeunes arabes en civil vers certains immeubles comme vers une cible repérée ? Le tir sur les volets et les façades et les enlèvements où les massacres continuèrent jusqu’à 17h00 sans qu’intervienne l’armée française ni les Gardes Rouges, consignés dans leurs cantonnements. Après 17h00 seulement les troupes françaises se manifestèrent enfin. Des half-tracks sortirent des casernes et sillonnèrent la ville appelant au calme avec des hauts parleurs… ».

           Par ailleurs, une femme qui entrera plus tard, dans la sphère gouvernementale algérienne, échappe à cette barbarie épidermique :

Bendjedid

             Halima Bourokba, épouse par la suite du président algérien, Chadli Bendjedid (01.07.1929-06.10.2012).  Issue d’une famille bourgeoise algérienne de Mostaganem. Alors jeune, elle était surveillante d’un lycée d’Oran. Le 05.07.1962, habillée en robe elle sera prise pour une européenne, dans le centre-ville d’Oran. Elle devra son salut qu’en criant qu’elle était musulmane. Puis, elle sera sommée de réciter le coran et d’écraser une victime européenne. En mai 2015, elle sera hospitalisée gratuitement à Paris dans le XVIème, sous la régence de François Hollande.  (Témoignage de Jean-Pierre Lledo, scénariste documentariste). D’autres n’auront pas cette chance :

Oran05 

 

            Le 05.07.1962 : à Oran, des européens sont éjectés de l’église du Saint-Esprit, située place de la Bastille, sous les yeux du prêtre impuissant. Puis, ils sont dirigés vers un poste de police dirigé par le « FLN-ALN » .

Le bilan de ces massacres à Oran est de 700 morts, chiffre qui fait consensus.

RENCONTRE Ahmed BEN BELLA et Joseph KATZ :

Plus tard, après ces massacres dans Oran, le12.07.1962, quittant Tlemcen, Ahmed Ben Bella arrive à Oran à 15h10, avec Mohamed Khider, Ahmed Boumendjel, Ahmed Francis. Il y sera notamment accueilli par le colonel de l’ALN de la Wilaya 5, Si Othmane.

 BenBellaKatz

Ce 12.07.1962 : le  Général Joseph Katz à Oran, dialoguera avec A. Ben Bella. Le «Journal de Neuchâtel (Suisse) du 13.07.1962 titre : «Alors que son différend avec le «GPRA» n’est toujours pas réglé, Ben Bella reçoit un accueil triomphal à Oran.».  (http://doc.rero.ch/record/62373/files/1962-07-13.pdf ).  

(*) A propos de cette rencontre, Katz-Ben Bella, le député André Marie posera une question au ministre des Armées, Pierre Messmer…

            Dans les salons des appartements privés du préfet, à Oran, Lahouari Saouyah, se trouvent rassemblés, entre autres personnalités, le consul général de France, Jean Herly, un représentant de l’amiral commandant la base de Mers-el-Kébir, le commandant Gabriel Gauthier chef d’état-major du général Arthuys commandant la gendarmerie, Hadj Bennalah membre du «CRNA», et le colonel Si Othmane commandant la «Wilaya 5». Est également présent Hervé Bourges. Après une courte allocution du préfet, A. Ben Bella –alors en quête du pouvoir- prend la parole en français : «Mon frère Khider et moi-même, avons tenu à venir ici, d’abord pour rendre visite à cette population musulmane, mais aussi pour nous adresser tout particulièrement à la population européenne et israélite pour leur affirmer que nous sommes décidés à créer les conditions pour une vie normale, pour une cohabitation franche Je sais que cette ville a été secouée tout dernièrement par les soubresauts de certains nerveux qui, dans leur folie criminelle, ont voulu rayer toute chance de cohabitation. Je le dis, certains éléments d’origine algérienne ont créé une situation que nous déplorons tous. Nous sommes déterminés à réprimer cela dans les plus brefs délais et nous emploierons, pour y parvenir, tous les moyens qu’il faudra, je le dis pour ceux qui ont réagi d’une façon contraire aux mœurs de ce pays…Je vois que de nombreux journalistes sont ici. Je leur demande de faciliter notre tâche en faveur de la cohabitation et pour l’avenir de ce pays…».  Le journal «La Liberté», dans un article appuyé de photos, note : «A la préfecture (d’Oran), il (Ben Bella) s’entretient, très détendu avec le général Katz…Il (Ben Bella) a bavardé avec le chef des forces militaires françaises Katz qui, tout d’abord annonce qu’il avait à transmettre les amitiés d’Edmond Michelet, puis a demandé à serrer la main du commandant de la wilaya 5, le colonel Si Othmane. Main dans la main, les deux chefs militaires, hier encore ennemis dans les djebels d’Oranie, ont bu l’orangeade de la réconciliation, sous le regard visiblement satisfait de Ben Bella…».

SOUVENIRS SCOLAIRES PARTAGES :

            En fin d’année scolaire, tous les élèves échangeaient leurs souvenirs scolaires, leur amitié, leur adresse dans le but de ne pas se perdre. Pour ce qui le concerne, l’auteur était alors maître d’internat. Pour exemple, ce Cahier d’école intitulé «Souvenirs 1959-1960» : Y figure notamment la signature de Marcel ULPAT : «Mon cher Michel. Toi, copain depuis si longtemps, l’inoubliable camarade qui n’a jamais essayé de fuir cette sympathie si profonde. Puis ta position de pion ne t’a pas rendu pour autant fier et fanfaron mais au contraire toujours à la tête du grand «foyon». J’espère que toute cette classe de 1ère se rappellera de toi car vraiment Michel tu es un chic type, c’est moi qui te le conjure. Un copain qui t’adresse ses plus profondes sympathies.».  Parmi les élèves : Ramirez Dominique, Agullo Claude, Winkelköter Hugues, Madonado Denis, Boudong Jean, Kacem Mohamed, Terrones Jean-Marcel, Toumi Abdelkader, Noumène Bachir, Esteve Roland, Hafner Jean-Claude, Mortet Khettab, etc. La diversité des nationalités et des religions de ces élèves n’a jamais entamé leur cohésion, leur entente, leur camaraderie.

            Cahier de Souvenirs 1959-1960 : Ceux de Abdelkader TOUMI : «…Tu t’es montré très brave avec nous tous puisque tu n’as pas encore collé un seul type. Et puis, tu as aplani la différence entre «pions» et «élèves» en nous comprenant, en partageant nos jeux et, surtout, en nous permettant d’oublier que nous étions dans un internat. Je quitte Wannebroucq cette année, mais je ne t’oublierai pas, je garderai toujours le souvenir d’un brave type qui sait se faire aimer de tout le monde, Français catholiques ou Français musulmans. Ton Ami. ». (Demeurant à Lapasset, près de Mostaganem.).

MACRON et les CRIMES contre l’HUMANITÉ à sens unique.

            Le 14.02.2017, lors d’un entretien sur la chaîne privée algérienne «Echorouk News», le candidat à l’élection présidentielle d’En Marche, Emmanuel Macron, déclare : «La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l’égard de celles et ceux envers qui nous avons commis ces gestes. ». Ces paroles prononcées à Alger font que Macron passe du registre du droit à celui du marketing  politique. C’est le rôle des historiens de dire la vérité et, dans d’autres lieux que l’Algérie actuellement au bord de l’explosion.  Pourtant, dans l’ouvrage du philosophe, Paul Ricœur, intitulé «La mémoire, l’histoire, l’oubli» publié le 08.09.2000, Ed. Du Seuil, Macron est cité dans la préface où Ricœur le remercie pour «sa critique permanente de l’écriture et la mise en forme de l’appareil critique.». Cette collaboration qui, selon Macron, l’a transformé en lui apprenant à penser l’Histoire et le cours du monde «dans un va et vient entre la théorie et le réel. ». Pourtant, l’oubli, aussi bien que la mémoire, fait partie de la condition historique

            Le 29.06.2017 sur le site de l’Élysée, le tout nouveau président de la République, Emmanuel Macron rend hommage à Roland Rappaport décédé le 26.06.2017 : «Le président de la République a appris avec une grande tristesse la mort de R. Rappaport, ancien président du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples de 1988 à 1989. Il salue la mémoire de cet avocat engagé, qui a consacré sa vie à la lutte contre l’injustice et les discriminations. Il a combattu sans relâche le racisme, la torture en Algérie ou encore l’antisémitisme, en se faisant le défenseur des enfants juifs d’Izieu lors du procès de Klaus Barbie. Ses combats resteront les nôtres et son exemple fait désormais partie de notre histoire nationale. ».  De 1949 à 1979, ce président du «MRAP» soutiendra Staline et le blocus de Berlin, la répression sanglante de l’insurrection hongroise puis du «printemps de Prague. Avocat dès 1956, il prendra fait et cause pour les terroristes du «FLN» et le parti communiste algérien. Rappaport participe à l’écriture du livre d’Henri Alleg, «La question», publié le 12.02.1958 et que Ferhat Abbas qualifiait «d’authentique marxiste». Le 22.06.2012, aux côtés de Benjamin Stora et Mohamed Harbi, il participe au colloque sur l’ «Affaire Audin»  puis, le 19.06.2017, il adresse une lettre à Emmanuel Macron à propos d’Audin.  M. Macron, en la circonstance vous êtes  partisan et provocateur. Apprenez et retenez que l’objectivité de l’Histoire ne peut être établie qu’une fois la parole est donnée à ceux qui n’ont pas pu la prendre jusqu’à présent, à ceux qui ont été contraints au silence par l’histoire, par sa brutalité, par tous les systèmes de violence et d’exploitation…à ceux que vous avez insultés.

            (*) Le 04.08.1962, à l’Assemblée nationale, le député André Marie pose cette question (N° 16693) au ministre des Armées, P. Messmer : «Concernant un général (Katz), ex-chef des forces militaires françaises, à Oran, dont on connaît le rôle éminent qu’il a joué dans la «liquidation de l’affaire algérienne» et dont la presse annonce le prochain retour en métropole, il demande notamment, au vu des photographies publiées :

1/ Si c’est de sa propre initiative, ou sur les instructions du Gouvernement que ce général a accueilli Ben Bella à son quartier général.

2/ Si c’est à la victoire de la politique algérienne française ou à celle des armes «FLN» qu’il a levé son verre au cours de sa réception.

3/ S’il est exact qu’il a profité de cette singulière rencontre pour transmettre à Ben Bella l’amical souvenir d’un ancien Garde des Sceaux, en exercice lors détention de Ben Bella en métropole.

4/ Si, dans l’affirmative, il a encore agi de sa propre initiative ou sur la demande expresse de cet ancien ministre qui d’ailleurs a nié avoir chargé ledit général d’une telle mission. ».

1

DELENCLOS Michel. Chercheur en histoire. Biographe.Auteur de «19 mars 1962 ? Waterloo ! » - Prix d’Histoire le 14-04-2013 ..préfacé par l’historien Maurice Faivre.

BIBLIOGRAPHIE :

- Jean Monneret «La tragédie dissimulée Oran, 5 juillet 1962 », Ed. Michalon, 01.02.2006, mis à jour et réédité le 14.04.2012.

- Daniel Lefeuvre «Pour en finir avec la repentance coloniale.», Ed. Flammarion, 05.10.2006.

- Lugan Bernard «Pour en finir avec la colonisation», Ed. Le Rocher, 16.11.2006.

- Jordi Jean-Jacques «Un silence d’Etat. Les disparus civils européens de la guerre d’Algérie », Ed. Soteca, 28.10.2011.

- Zeller Guillaume «Oran 5 juillet 1962. Un massacre oublié », Ed. Tallandier, 14.03.2012.

- Pervillé Guy «Oran, 5 juillet 1962. Leçon d’histoire sur un massacre. », Ed. Vendémiaire, 06.05.2014.

 

 

 

 

 

 

30 octobre 2017

INTERVENTION DU GENERAL PIQUEMAL

le 21 octobre 2017

les dirigeants qui détruisent la France n'ont aucune légitimité (Général PIQUEMAL)

Intervention du Général Christian PIQUEMAL,  dans l'Ardèche à l'occasion des un an de "Sauvons notre pays"

Dans la carégorie actualités et politique - Licence YouTube standard

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30 octobre 2017

MESSAGE D'UN GROUPE ALGÉRIANISTE DE RECHERCHES HISTORIQUES

Si une commission d'enquête sur "les événements d'ORAN 62 du 5 Juillet 62 avait existée elle aurait pu statuer sur les éléments suivants.

A VOUS DE JUGER NOUS VOUS LIVRONS LA RECHERCHE

1

NB /  Conclusion / Ordre du Jour No 18 du Général Katz du 3 Juillet 1962

            "Les troupes du secteur Autonome restent à Oran et sont les garantes des accords d'Évian, elles sont là pour protéger lespersonnes et les biens Français, elles donneront l'exemple de la nécessaire réconciliation franco-algérienne. Leur attitude montrera que l'Armée Française fidèle à sa tradition demeure le symbole de la Liberté et de la Fraternité

Signé "Le général de Division Katz "/ Commandant le groupement Autonome d'Oran l'avant-veille du 5 Juillet !  Tirez en les conclusions.

            Mais certains d'entre nous pensent (à débattre) que Katz (Bouc émissaire consentant était relativement sincère et n'avait pas alors reçu d'ordre contraire (L'ordre de consigner les troupes arrive la veille alors que Katz avait prévu dans la directive No 99 Saor/** du 20 Juin pour les Chefs de Corps l'intervention possible des troupes "en cas de légitime défense de nos ressortissants" après l'indépendance (document cité)  ** En référence à note 2.140/csfa/EMI/SOPE du 13 Juin 1962 (donc EM/Alger)  Note 99 destinée aux Forces françaises en présence à Oran le 5 juillet 1962.

             Rappel / en fonction des Archives militaires et des destinataires des circulaires du Commandement du " Secteur Autonome d'Oran " nous  indiquant  la liste des unités et des effectifs (18 000 hommes) Liste des unités présentes à Oran, et à proximité, le 5 juillet 1962 destinataires de la note de Katz; indiquées en marge de la note. 

            Le général KATZ a déclaré "qu’il ne pouvait faire intervenir l’armée sans une demande du préfet Algérien."
Mais nous avons déclaré : cafouillage le 5 Juillet à la préfecture d'Oran le préfet Français est encore formellement en place, mais se voit signifier (illégitimement) son remplacement par Souhïa par le chef de la Willaya V en date du 5 juillet !normalement il aurait dû attendre selon les accords d’Évian une directive de l'Exécutif provisoire d'Alger, c'est bien pour cela que ce dernier ne le nommera avec effet rétroactif qu'à la date du 6 le 11 Septembre  (archivé) après l'entrée de Ben-Bella et Boumédiène à Alger!" seul habilité à nommer les préfets et non obtempérer à une directive émanent d'un membre soumis à l'autorité de Boumédiène et de Ben Bella.

CONSÉQUENCES LOURDES

            le Préfet Français en place encore représentant selon les accords d'Évian "l'Exécutif Provisoire " seule autorité légale en Algérie aurait dû devant la carence de "la force locale" et l'urgence demander l'intervention de l'Armée Française en légitime défense comme prévu pour nos ressortissants (Non pour régler un problème entre  Algériens)
Ni le préfet Français ;ni le général Katz n'ayant suivi cette procédure on peut légitimement douter qu'ils l'aient fait sans l'ordre au moins verbal de l'autorité supérieure ! Ce qui tendrait de démontrer les connivences et la Non neutralité présumée de cette autorité! (État-Major Français d’Alger exclus, voir ci-dessous, il reste Paris).

2

            Suivant les archives officiellement le conseil des Affaires Algériennes qui se tient le 5 juillet n'est pas informé à 15 h de la situation réelle à Oran est donc en Algérie le jour crucial de la célébration de l'indépendance, grave lacune avec problème historique, mais entre 11 h début des incidents à Oran et 15 h, que s'est-il passé ? A notre avis on ne peut rien exclure avant, pendant et même" après la réunion "où il y avait des dispositions à prendre au moins pour retrouver des présumés disparus dont le problème fut laissé à la charge d'un simple sous-lieutenant sans expérience et sans moyens. JP Chevènement).

Pour notre collectif avec nos cordiales salutations.

JF PAYA (qui avait fait quelques recherches de disparus à cette époque dès le 8 juillet 62).

Enquête 5 juillet 62

            J’ai toujours signalé qu'il n'y avait eu aucune enquête du 2em Bureau Français sur le moment ni après sur les causes et les raisons (même interdite) de ces massacres et de ses émeutes provoquées, la mienne maritime officieuse, privée et non transmise ! Le seul rapport admis fut celui du général Katz du 12 Juillet 62 intitulé (Au sujet des événements du 5 Juillet 62 ayant entrainé des morts et des blessés dans la population européenne et musulmane et l'arrestation de nombreux européens).

            Il admet une centaine de disparus dont certains embarqués clandestinement par avion ou par bateau ! Allégations sans preuves ni témoignages. D'autres réfugiés dans le périmètre de la base de Mers-el-Kébir" d'autres sont rentrés à leur domicile en omettant de le signaler (idem sans preuves ni témoignages!) Incidents dus comme mentionnés dans le rapport à des tirs d'Européens sur les manifestants et les policiers Algériens.

(Nous avons démontré la fausseté de telles allégations aussi et même le contraire jf Paya).

htpp://p1.storage.canalblog.com/19/88/399668/114690293.pdf

            Le seul document classifié du 2em Bureau d'Oran qui me fut remis par le Commandant adjoint du 2em Bureau est celui, ci-dessous  récupéré comme écrit le 22 juillet avec le communiqué du 5 juillet de l'EMG /ALN d' Oujda à ses cadres. La veille de rentrer en Algérie diffusé par erreur le 22 Juillet (et non prévu pour ça) par un chef local pour explication politique à la population sur les sites indiqués prés d'Oran  (doc/État-Major 2em B Réf/ No 1266/GAOR/S avec Texte ALN 3 pages) daté du 23 Juillet (SP 86 652/A). Sites Bousfer, Ain-el-Turks, Mers El Kébir pour le document capital du 5 Juillet plus de nouveaux témoignages que je signale dans "L'Agonie d'Oran" avec notre enquête est le seul ouvrage sur ce dossier et où cet ordre du jour est cité.  (il semblerait que Bouteflika secrétaire particulier de Boumédiène à cette époque en soit à l’origine)

Cordialement Jean François Paya

oran1962-104b6

Éléments prouvant que Paris était informé mais qui a bien disparu des Archives !
Témoignage de monsieur Étienne ESTÈVE-CASTILLA Radio Télégraphiste PTT Oran (donnés dans le livre "Agonie d Oran") Il était déjà 12 heures 45quand le navire français Colomb-Béchar me contacta. Son Commandant se mit à ma disposition ou je lui dictais un message de secours immédiat adressé au Ministre des P.T.T. et au Ministre de l'Intérieur à Paris. Le message reçu par le navire fut transmis au ministère par la station de Marseille Radio
Plus tard, ayant rejoint le Bureau Central Radio de Paris, j'ai pu voir la copie du message reçu par la "Gare Centrale Radio" à 13 h 05 et retransmis aux Ministères.

JF PAYA

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12 octobre 2017

ORAN 5 JUILLET 1962 - DERNIER TEMOIGNAGE

Par Jean François PAYA

           Selon le témoignages récents d'un ex secrétaires de Katibas l'état-major ALN du Maroc obnubilé par les enclaves Espagnoles de Ceuta et Melilla pu s'assurer que les Forces Françaises (FAF) n'interviendraient pas en cas de désordres à Oran (prémonitoires)où il était facile de créer des incidents avec prétextes "Tirs sur le défilé petits scouts musulmans" et " résidus OAS ! (pas de noms ensuite de ces "chouadas" (ni une plaque sur les murs d'Oran) voir nos enquêtes sur le site suivant Oran, juillet 1962

            Pour l'OAS d'Oran signaler que le départ de certains de ses "Commandos" fut négocié "en rapports de Force" Incendie du port par tirs au bazooka (Témoignages reçus) par la base maritime d'Arzew avec le commandement des FAF Français et Maritimes sous conditions d'aucune représailles et défense de la population civile Française (les FAF en accord avec autorités FLN trop contentes de voir partir ces perturbateurs. Parjure de tous ces interlocuteurs maudits.
Le vendredi 20 SEPT 2017 - JF PAYA à la base de Mers-El-Kébir fin 1964.

            L’ordre du jour du 5 Juillet 62 de L’ALN d’Oujda prévoyant de manière prémonitoire sa vocation de maintenir l’ordre et sa condamnation du GPRA (texte intégral volume 3 Agonie d Oran) comme le signale JF Paya le départ des éléments OAS organisés fut négocié avant l'appel du colonel Dufour pour l'arrêt des combats avec décision de ne pas se livrer à un "baroud d'honneur" pour justement éviter des représailles sur la population.

            Condition de l'autorité militaire Française qui avançait la directive 99 du 20 juin 62 du Général Katz à ces unités qui prévoyait l’intervention en cas d’agressions de nos ressortissants après l’indépendance dans la période de transition vers un pouvoir Algérien élu prévu par les accords d’Évian, document reproduit dans le livre de J Katz « l’honneur d’un général » puis document du groupe FLN de l’exécutif provisoire en date du 27 juin 62 qui indique que faute de directives « le protocole de maintien de l’ordre » ne fut pas signé, d'où risques d’interventions de l’Armée française après le 2 Juillet en cas de débordements (archives du FLN de M Harbi).

            Rétrospectivement il semble que le GPRA ne souhaitait pas livrer ce maintien de l'ordre à l’ALN surtout extérieure dont il venait de limoger l'État-major.

            On sait comment ces directives furent bafouées avec les engagements de défendre nos ressortissants par des directives supérieures la veille du 5 juillet 62 (Paris n’est pas au courant) ce qui reste à démontrer mais a notre avis un individu comme Katz n’aurait pas sollicité des directives (surprenant) et sans celles-ci justement avait un prétexte en or pour prendre des initiatives courageuses mais il ne le put car visiblement il avait des directives du plus haut niveau même selon nous pour accepter de servir de bouc émissaire et ça à réussit.

            LE PROBLÈME EST QUE SI LE MASSACRE D'ORAN NE FUT QU'UNE RÉACTION SPONTANÉE NON PRÉMÉDITÉ D'UNE FOULE (COMME L'AVANCE CERTAINS AUTEURS CE NE FUT NI UN CRIME DE GUERRE ET ENCORE MOINS UN CRIME CONTRE L'HUMANITÉ SANS RESPONSABILITÉ) VOIR LE DÉMENTI DE CETTE ÉNORMITÉ CI-DESSOUS.

Par le Groupe de recherches Oran 5 Juillet 1962 direction JF PAYA /AC Algérie classe 54/2 en archives au CDHA (centre documentation historique sur l'Algérie).

            « L’armée restera pour vous protéger » les semaines précédentes. Le pouvoir central Français est directement impliqué, Katz ne faisant que se parjurer en exécutant des "directives supérieures de non intervention" en contradiction avec celles sur la légitime défense du commandant FAF d'Alger (cité par le général Faivre) qui cependant ne le blâma pas! pour il est vrai des "incidents" très minimisés (rapport officiel de Katz)tandis que le GPRA subjugué dans un communiqué du 6 stigmatise des prétendus résidus de l'OAS (dénié par le FLN/ALN à Oran le 6 juillet).
            Mais à postériori il est plus facile d'écrire l'histoire sur le moment dans la confusion car personne ne savait ce qui pouvait se passer. Pour De Gaulle en priorité la conservation des bases d’essais du sud et de Mers El Kébir devait être assurée. En même temps cette dernière ne devait pas générer une zone de replis ni une enclave Française donc la nécessité de faire partir un maximum d'habitants Européens de la région (pour l’ALN) sans pour autant provoquer l'intervention de l'Armée Française (donc assurance de son gel) remplacée par celle de l’ALN du Maroc après en avoir créé les conditions comme la carence de la Force Locale et l’utilisation et l’exacerbation des sentiments de vengeance pour créer l'émeute RENDUE SURTOUT POSSIBLE PAR LA PARALYSIE VOULUE DES 18000 hommes de L 'ARMÉE FRANÇAISE J'AI ÉCRIT CECI IL Y A 20 ANS avec la confusion de juillet 1962.

            Ce n’est pas gagné pour Ben BELLA / BOUMÉDIÈNE. L'ALN d'Oujda est prête a tout pour jouer les "pompiers pyromanes" comme à Oran en provoquant le désordre pour prouver l'incapacité du GPRA à diriger le pays !

Jean François PAYA

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12 octobre 2017

UN CŒUR POUR PHILIPPE !

Par José Castano

Souvenez-vous !... C’était, il y a 55 ans…

C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 d’Oran qui fit plusieurs milliers de victimes parmi la population civile européenne, que De Gaulle prit la décision de faire fusiller le Lieutenant Roger Degueldre, officier du prestigieux 1er Régiment Etranger de Parachutistes et chef des Commandos OAS Delta d’Alger.

Le 6 juillet 1962, à l’aube, au Fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul. Autour de son cou, il avait noué un foulard de la Légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d’un bébé, son fils qu’il n’avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort.

degueldre-jeune

En quittant sa cellule, il s’écria à l’adresse de son défenseur : « Dites que je suis mort pour la France ! » puis, en guise d'adieu, il lança son Credo : « Je suis fier de mourir pour tenir le serment qu'a fait tout officier ayant servi en Algérie. Dites aux Algériens que, si je ne suis pas de leur race, n'étant pas né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours. »

Au poteau, il refusa qu’on lui bande les yeux et cria : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise.

12 minutes… 12 atroces minutes de souffrance plus tard, son calvaire prit fin…

Ce bébé que Roger n’avait jamais vu et qu’il conservait précieusement contre son cœur, allait connaître une vie des plus mouvementées…

Né le 16 juin 1962 –moins d’un mois avant l’assassinat de son père- il fut aussitôt confié à un couple admirable : Durand-Ruel.

Philippe Durand-Ruel, était capitaine au 1er REP et ami de Roger Degueldre. Son épouse, Denyse, s’occupa de ce bébé et le chérit comme s’il s’agissait de son propre enfant.

  La mère du bébé, Nicole Besineau-Gardy, épouse du capitaine du 1er REP, Michel Besineau et fille du général Paul Gardy, ancien inspecteur de la Légion étrangère et l’un des chefs de l’OAS, séjourna dans la clandestinité à Paris d’où elle tenta d’organiser l’évasion de Roger Degueldre. Celle-ci ayant avorté, elle demeura à Paris jusqu’au jour fatal dans le but d’apporter par l’entremise de son avocat, Maitre Macaigne un réconfort moral à Roger…

Ivre de chagrin, Nicole gagna alors Madrid où elle récupéra avec l’aide d’un légionnaire son fils, puis destination l’Argentine, où elle rejoignit son époux, son père et ses trois sœurs.

… 55 ans après ces évènements, j’eus la surprise de recevoir, émanant d’Argentine où il vit, un appel téléphonique d’un certain Philippe Besineau qui disait être le fils de Roger Degueldre.

Perplexe, dubitatif, indiscret, voire, inquisiteur, je m’enquis de toutes les garanties inhérentes à sa filiation. Philippe me fit parvenir une série de photos de famille, puis évoqua sa condition familiale, sa recherche d’identité, l'existence très difficile depuis 1962 de lui-même et des siens, exilés… et ses problèmes de santé.

Atteint d’une très sévère cardiomyopathie qui a déjà nécessité la pose d’un défibrillateur, son pronostic vital est compromis à court terme et ses chances de survie ne reposent plus que sur une transplantation cardiaque, possible en France seulement.

Philippe BESINEAU-DEGUELDRE est français, bénéficie d'une couverture par la Sécurité Sociale française mais sa situation matérielle très difficile lui interdit d'envisager une venue en France. 

Avec l’aide de Georges Belmonte, vice-président du Cercle algérianiste du Gers, nous avons décidé de venir en aide à Philipe pour lui permettre de se faire soigner en France.

Nous avons aussitôt obtenu un renfort inestimable du Secours de France qui a pris l’heureuse initiative de piloter cette opération « Un cœur pour Philippe ». Informé de cette démarche, le Docteur Alain Bourdon, cardiologue, s’entretint immédiatement  avec Philippe Besineau et obtint communication de son dossier médical.

Après analyse, le Docteur Bourdon transmit ce dossier au Professeur Gilbert Habib, responsable du service de Cardiologie à l’hôpital La Timone de Marseille, où se pratiquent des transplantations. Celui-ci accepta de recevoir le patient pour bilan afin de l'inscrire sur la liste d'attente dans le but de pratiquer cette transplantation cardiaque dès qu’un greffon compatible serait disponible…

Désormais, il ne reste plus qu'à organiser matériellement et financièrement la venue de Philippe Besineau.

Bien que Secours de France soit prêt à s’investir financièrement, il faudra beaucoup d’argent pour mener à bien cette opération de la dernière chance… d’où cet appel que nous lançons à toutes les bonnes volontés pour nous aider dans cette quête du salut de Philippe… et à travers lui, en mémoire de son père qui immortalisa sa légende par ces mots : « Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM ».

C’est sous des balles françaises que le Lieutenant Roger Degueldre, Chevalier de la Légion d’Honneur, est tombé le 6 juillet 1962 à 04h08, après un calvaire de 12 minutes.

José CASTANO  e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

Cliquez sur ce lien :Lieutenant Roger DEGUELDRE, martyr de l’Algérie française

SECOURS DE FRANCE-Un couer pour Philippe

Secours de France - Vérité, charité, justice.

Courriels : contact@secoursdefrance.com ; secoursdefrance@cegetel.net

Important :

Rédigez votre chèque à l’ordre de : SECOURS DE FRANCE

Au dos, portez la mention « Un cœur pour Philippe » et adressez le à : Georges BELMONTE 

10, av Montesquieu – 33240 ST ANDRE DE CUBZAC – Tel. 06.84.51.39.42

Courriel : belmonte-georges@wanadoo.fr

-  Vous recevrez un reçu fiscal permettant une réduction d’impôts de 66% des sommes versées.

-  Veuillez mentionner lors de votre envoi, votre n° de téléphone et votre adresse internet.

Nous remercions chaleureusement le Comité VERITAS qui, lors de son congrès du 23 septembre à Béziers, nous a permis de récolter les premiers dons. Courriel : comiteveritas@free.fr

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Conférence : « ISLAM… D’hier à aujourd’hui »

Cette conférence, organisée par le Cercle algérianiste de TOULOUSE, sera donnée par José CASTANO, Samedi 21 Octobre 2017, à 15h30, au CEFANOM, 1, rue des Pénitents blancs – 31000 TOULOUSE - Entrée gratuite –

Un repas (facultatif) est prévu à 12h au restaurant La Gourmandine, 17, Place Victor Hugo – Toulouse (inscription obligatoire).

Pour tout renseignement : Hervé CORTES Tel. 05.61.15.45.98 ou 06.40.38.69.06 - Courriel : cortes.famille@wanadoo.fr

«TERREUR ISLAMISTE» 

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Autre conférence :: « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil et dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « leurs » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence, organisée par la « Délégation Vauclusienne de l’Association de Soutien à l’Armée Française », sera donnée par José CASTANO, Samedi 4 Novembre 2017, à 15h, salle Bouscarle, 95, Avenue Charles Vidau, 84300 CAVAILLON- Entrée gratuite –

Pour tout renseignement : Gilles ROUSSSET - Tel. 06 75 54 12 91

Courriel : gilles.rousset@dartybox.com

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