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16 septembre 2019

INAUGURATION DE LA STÈLE HARKIS DE SAINT-TROPEZ

2

UNION DES HARKIS DU VAR ET SYMPATHISANTS

Présidente : Malika MEDDAH

Avenue A. Renoir - 83520 ROQUEBRUNE SUR ARGENS - Tél : 06 74 91 56 97

 

INVITATION

Madame, Monsieur, Chers amis,

Nous inaugurons une stèle à Saint-Tropez en mémoire des harkis

le 16 0CTOBRE 2019 à 11H30

à la stèle des Rapatriés, rue Cavaillon, prés du cimetière Marin (Cf. plan ci-joint).

            Nous prévoyons du covoiturage. Les conducteurs voulant transporter des participants ainsi que les personnes qui souhaitent être covoiturées  sont priés de nous en informer par mails ou par téléphone.

Mail : malikamed@hotmail.fr  ; Tél : 06 74 91 56 97

A l'issue de la cérémonie, un repas est prévu vers 13H30 à la Brasserie du Nautic, 90 avenue Charles De Gaulle à Sainte-Maxime. (1)

Merci de réserver avant le 22 septembre.

Pour les cérémonies du 25 septembre, nous serons présents à:

. Fréjus à 9H30

. Saint-Raphaël à 11H

. Saint-Tropez à 14h

. Puget-sur-Argens à 16h30

. Roquebrune-sur-Argens à18h

         Pour tous renseignements : 06 74 91 56 97

En vous priant de bien vouloir diffuser ces informations.


 

(1)- Menu : Aumôniers de saumon et riz safrané, café gourmand, vins, eau gazeuse.

Prix 20 euros

Réservation pour le repas du 16 octobre 2019 :

Nom :

Nombre de personnes :

Prix : par personne 20 euros ;  Prix total :

Ordre des chèques à l'Union des Harkis du Var.


LES HARKIS, CES OUBLIÉS DE L’HISTOIRE

« Les harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre » - De Gaulle, lors du Conseil des Ministres du 4 Mai 1962 – (rapporté par Alain Peyrefitte)

1

Invitation transmise Par José Castano

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13 septembre 2019

COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE DU 12 SEPTEMBRE 2019

L'OUVERTURE DES ARCHIVES DE LA GUERRE D'ALGÉRIE PAR L'ÉTAT NE PEUT REPOSER SUR UNE VISION HÉMIPLÉGIQUE DE L'HISTOIRE

            Après avoir reconnu la responsabilité de l’État français dans la disparition du militant communiste pro-FLN Maurice Audin, Emmanuel Macron vient de décider de déclassifier et d’ouvrir au public les archives de l’État sur cet événement.

           Ainsi, le président de la République vient à nouveau de marquer sa volonté de ne faire la lumière que sur une seule catégorie de drames : ceux touchant les partisans de l’Algérie algérienne.

           L’histoire ne saurait cependant s’écrire en noir et blanc et toutes les souffrances doivent être reconnues, toutes les responsabilités établies.

           Le Cercle algérianiste demande en conséquence instamment au chef de l’État de ne pas céder à une vision hémiplégique de l’histoire.

           Il doit faire aussi toute la lumière sur la responsabilité des autorités françaises dans les drames de la fusillade de la rue d’Isly, le 26 mars 1962 à Alger, et de l’enlèvement de centaines de Français d’Algérie le 5 juillet 1962 à Oran, sans que l’armée française ne réagisse, drames pour lesquels la responsabilité de l’État était clairement engagée et ainsi à l’origine de centaines de victimes d’assassinats et d’enlèvements.

           Emmanuel Macron ne peut se contenter, sur un sujet aussi douloureux, de faire droit aux exigences de vérités des uns et de jeter dans le même temps, un voile d’ombre sur la responsabilité de l’État dans les drames touchant les Français d’Algérie, cédant ainsi à une forme de repentance.

           La vérité ne se divise pas. Les familles des victimes sont en droit d’attendre des réponses claires et précises sur l’ouverture des archives publiques concernant l’ensemble de ces événements dramatiques.

Thierry ROLANDO
Président national du Cercle algérianiste

Cercle algérianiste -Association culturelle des Français d’Afrique du Nord

1, rue Général Derroja-66 000Perpignan-Tél. 04 68 53 94 23

Courriel: secretariat@cerclealgerianiste.fr

Télécharger le communiqué en PDF

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9 septembre 2019

42ème CONGRÈS NATIONAL DU CERCLE ALGÉRIANISTE

INFO POUR DÉBAT AU CONGRES ALGÉRIANISTE    

            Plusieurs auteurs dont Jean François Paya cité sont partisans et démontrent que les désordres et le massacre d'Oran furent provoqués intentionnellement par la fraction dissidente (par rapport au GPRA) du FLN/ ALN venant du Maroc pour jouer "les pompiers pyromanes" pour saboter la manifestation populaire commanditée par les partisans du GPRA :pour ne citer que les suivants l'historien de "l'histoire du FLN" Gilbert Meynier non démenti par son coauteur Mohammed Harbi, les divers journalistes d'investigation à Oran dont le précurseur Etienne Mallarde, GM Benhamou, Le père Delaparre témoins à Oran, Guy Pujante (sur la "préméditation") Geneviève de Ternant "agonie d'Oran" ) Le sociologue historien Bruno Etienne:,(qui cite le groupe ALN venant du Maroc du village de "Dar El Kebdani "où était hébergé A Bouteflika !et surtout l'historien J jacques JORDI ("Un silence d'État") qui a eu accès par dérogation à des Archives Capitales (encore protégées à 60 ans !)

            Sans parler des recherches du cinéaste oranais JP Lledo: et des évocations prudentes d'autres historiens qui attendent toujours des preuves flagrantes ?  le problème évident est que il s'en tiennent à une manifestation de foule avec massacres spontanés on estompe les responsabilités et la notion de crime génocidaire, certains même cherchant les responsabilités du côté des victime.

popodoran archives-2017-09-12

NOTRE RÉPONSE

            Eh bien oui la lutte pour le pouvoir commençait de se jouer explicitement à Oran, justement la ville la plus européenne d'Algérie voir d'Afrique, avec la crainte d'une enclave française de facto infondée (type Melilla au Maroc)

            Une fois de plus il y a bien eu le 5 juillet un coup monté (rumeur propagée par certains FLN (faction Benbelliste sur un "retour des commandos OAS") provocation pour exciter la foule musulmane avec les tirs de comparses (derniers témoignages reçus)) et confirmation des massacres et désordre pour faire intervenir l'ALN extérieure avec CARENCE DES AUTORITÉS FRANÇAISES conduisant "de facto" à cet objectif!

            (Derniers faits) Enregistrements de Monseigneur Pierre BOZ (ci joint) en poste à Oran où en 1962 il sera l'assistant de Monseigneur Lacaste évêque d'Oran dirigeant du secours catholique. il participe à des négociations avec un représentant officieux des autorités Française M Soyer, afin de faciliter le départ des commandos de l'OAS-Oran dont une partie quitteront Oran, à bord du bateau le «Ville d'Alger» à destination de Marseille, déguisés en brancardier de la Croix-Rouge.(négociations en rapport de force suite à l'incendie intentionnel des cuves mazout du port. Le 05.07.1962 le RP BOZ  est présent à Oran, il vivra les massacres des Français d'Algérie et des Musulmans par le «FLN» dans cette ville.

Enregistrement monseigneur Boz du 05 07 2006

            MERCI POUR VOS ENREGISTREMENTS TRÈS PRÉCIEUX (du 2006/7/05) dommage pas obtenus plus tôt mais pas utilisés pour le film de GM Benhamou ils démontrent une fois de plus qu'il y a bien eu le 5 juillet  un coup monté (rumeur propagée FLN "retour commandos OAS") provocation pour exciter la foule musulmane avec les tirs du FLN dont nous avons parlé et confirmation des massacres et désordre pour faire intervenir l'ALN extérieure.

            Aujourd’hui dans nos messages précédents nous avons ce même débat avec G Pervillé avec des références rétroactives et le fait qu'on prend les circonstances pour les causes et le "gel" des troupes françaises pour une "pseudo neutralité" alors comme nous l'avons démontré ce fait avantage le clan « ALN OUJDA » du moins de facto.
   JF PAYA  (A vous de juger)

INAUGURATION DU ROND-POINT Commandant HELIE DE SAINT MARC

Le Cercle algérianiste appelle à la mobilisation, le 19 octobre prochain, pour l'inauguration d'un rond-point "Commandant Hélie de Saint Marc", à Condom, dans le Gers.

À l’initiative de la commune de CONDOM, en présence du Maire Gérard DUBRAC et avec l’appui du Cercle algérianiste du GERS, le 19 Octobre prochain, à 12 heures, sera inauguré, du nom prestigieux du « Commandant Hélie de Saint Marc », en présence de sa fille Blandine de BELLECOMBE, un rond-point de la ville.

Le Cercle algérianiste, principale association nationale de Français d’Algérie, salue cette décision.

En choisissant de baptiser un rond-point du nom du « Commandant Hélie de Saint Marc », héros de la résistance et déporté à Buchenwald, la commune de CONDOM rend hommage à une personnalité d’exception aux hautes valeurs morales et au sens de l’honneur indiscutable.

Le Cercle algérianiste appelle à une mobilisation forte pour soutenir cette manifestation qui honore une personnalité d’exception qui a sacrifié sa liberté pour le respect de la parole donnée.

MOBILISEZ autour de VOUS !

Thierry ROLANDO Président national du Cercle algérianiste

Programme :

  • 12h       :      Baptême du rond-point / Rendez-vous route d’Eauze (32),au rond-point du      centre commercial Carrefour
  • 12h30     : Vin      d’honneur
  • 13h              : Repas (sur réservation avant le 12 octobre, 16€)
  • 15h              : Projection du film « Hélie de Saint      Marc, témoin du siècle »

Renseignements :

Françoise MORA----------- francoise.mora@wanadoo.fr-------- 06 82 28 03 57

Marie-Paule GARCIA----- marie-paule.garcia3@orange.fr---- 06 30 37 00 41

Communique_19_10_08 en PDF

« Rompre avec les vérités interdites de la guerre d'Algérie » 

Les 26 & 27 Octobre prochains se tiendra à PERPIGNAN le 42ème Congrès national du Cercle algérianiste, grand temps fort de la vie associative des Français d’Algérie.

Ce congrès, qui se déroulera parallèlement au 4ème Forum algérianiste du Livre rassemblant plus de 80 auteurs de notre communauté, sera ouvert à tous ceux, algérianistes ou non, qui partagent le combat pour la vérité historique et l’équité des mémoires.

Nous accueillerons à cette occasion, des personnalités à la parole libre, et réaffirmerons, notamment avec la projection du film sur les massacres du 5 juillet 1962 à ORAN ou avec la parution du nouvel Hors-série sur l’Algérie française, de Valeurs actuelles, en présence de son Directeur délégué de la rédaction, Arnaud FOLCH, notre détermination à rappeler que toutes les vérités sur les drames de la guerre d’Algérie, doivent être dites.

Nous mettrons à l’honneur des dons d’exception qui seront remis lors de cette grande manifestation, au Centre de Documentation des Français d’Algérie de Perpignan, et qui viendront ainsi enrichir ses collections.

Nous démontrerons enfin, en ouvrant nos tables rondes à des historiens et à des journalistes, mais aussi en présentant les Prix universitaire et littéraire algérianistes, que notre histoire et notre mémoire, sont toujours bien vivantes.

Nous vous attendons nombreux à ce grand rendez-vous OUVERT à TOUS !

Thierry ROLANDO
Président national du Cercle algérianiste

Congres-2019-ProgrammeRED_Page_1

Congres-2019-ProgrammeRED_Page_2

Congres-2019-ProgrammeRED_Page_3Télécharger le document en PDF

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8 septembre 2019

l'IMPOSTEUR JEAN-PAUL SARTHE ENCORE ET TOUJOURS DÉIFIÉ

Symbole de l’hystérie anti-Algérie française

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 4 septembre 2019

Il faut lire (et subir hélas !) le dernier opuscule (Aux armes historiens !) de Manière de voir (juillet-août 2019) appendice du Monde diplomatique, dirigé par Serge Halimi, fiston de Gisèle, porteuse de valises. Trois pages y sont consacrées à « Jean-Paul Sartre et la guerre d’Algérie ».

Aucune nuance, aucune réserve, aucune interrogation de quelque nature que ce soit : le preux chevalier Jean-Paul S., à lire la prose d’une obscure Anne Mathieu, a terrassé l’hydre fasciste, les méchants colons, les hordes de l’OAS tapies dans l’ombre …bref, fait triompher le parti de la justice contre celui de l’horrible ordre colonial, violent par essence parce que raciste !.

Plus la ficelle grosse, mieux elle passe !

Mais rétablissons la vérité, très éloignée de la légende sur le personnage Sartre qui, dans le domaine de la vie privée comme celui de la vie publique, fut « un homme laid, sale, menteur et manipulateur [1] ».

Jean-Paul Sartre fut un affabulateur qui s’est inventé un passé de résistant.

Dominique Lormier lui consacre plusieurs pages [2] dans son excellent ouvrage « Les vérités cachées de la Seconde Guerre mondiale » (éditions du Rocher). « Il est né le 21 juin 1905 à Paris au sein d’une famille bourgeoise du XVIe arrondissement … major de l’agrégation de philosophie devant Simone de Beauvoir, il devient professeur … à l’Institut français de Berlin en 1933-1934 (NDLR : c’est moi qui souligne, il vécut donc dans l’antre de la Bête sans aucunement moufter !)

Notre très bourgeois J-P. S. ne se mêla donc pas d’une quelconque querelle politique : ni Action française, ni cercle de quelque gauche que ce soit !

Que l’on me permette de souligner que les ethnologues et intellectuels de gauche, voire d’extrême gauche Jacques Soustelle, Paul Rivet et Albert Bayet, partisans de la présence française outre-mer, promoteurs d’une Algérie française débarrassée de ses scories inégalitaires, au milieu des années trente, dénoncèrent, eux haut et fort, le danger hitlérien !

Dix années plus tard, J-P. S. [3] ne percevait toujours pas le danger fasciste et raciste ! Après avoir jeté la jeune et belle juive Bianca Bienenfeld (successivement maîtresse de Simone de Beauvoir et du futur pape de l’existentialisme), après avoir occupé toute honte bue, le poste de professeur au lycée Condorcet d’Henry Dreyfus-Le Foyer, évincé en raison de ses origines juives, il écrit des articles philosophiques et littéraires dans la revue collaborationniste et antisémite Comoedia ! Mieux, de janvier à avril 1944, il livre douze émissions culturelles pour radio Vichy. Sa nouvelle pièce de théâtre, connue sous l’appellation Huis-Clos, jouée en mai 1944 ( !) rencontre un immense succès auprès de nombreux officiers allemands invités à la première représentation.

Chance extraordinaire, peu avant la Libération, Sartre est recruté par Albert Camus [4] par le réseau résistant Combat !

En 1945, malgré sa « résistance » très tardive- pour ne pas dire plus - il se permet de juger des acteurs, des journalistes et autres artistes au sein du Comité d’épuration.

Est-il nécessaire de préciser qu’il ne remua pas le plus petit doigt pour Robert Brasillach alors que bien d’autres célèbres plumes (dont Camus et Mauriac en tête) s’entremirent pour obtenir sa grâce auprès d’un Charles De Gaulle inflexible !

Sartre se distingua ensuite par un positionnement politique très proche de celui du parti communiste dont il s’éloigna quelque peu en 1956 avec l’invasion de la Hongrie. Il alla jusqu’à déclarer en 1965 (observez la délicatesse !) : « Tout anticommuniste est un chien. et je n’en démords pas » ( !)

Venons-en au grand reproche que je formule à l’encontre de cette référence suprême s’il en est de la gauche anticapitaliste de l’après-guerre :  son anticolonialisme hystérique, sa haine également des nôtres (il osa transformer le patronyme du grand patriote français Ali Chekkal [5], assassiné au stade de Colombes sous les yeux du président Coty, en Ali Chacal, « l’Agité du bocal » ne s’embarrasse pas vraiment de précaution .

Finalement, je ne saurais mieux souligner le côté peu relisant du personnage qu’en cédant la place à des passages d’un ouvrage de Georges-Marc Benhamou[6], Un Mensonge français, p. 102 :

« J’ai relu un texte connu, mais singulièrement négligé par la plupart de mes contemporains. Un texte fou et c’est bien le drame fondateur de la pensée anticolonialiste. Il est signé Jean-Paul Sartre. On y trouve ce genre de propos : Abattre un Européen, c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé ; restent un homme mort et un homme libre » (NDLR Sartre préface les « Les Damnés de la terre » de Fanon, le psychiatre fou, coqueluche des tiers-mondistes).

Et là, en relisant Sartre, on se frotte les yeux (NDLR : on ne saurait trop conseiller au fiston de la Gisèle de se frotter les yeux de temps à autre !)

Et Benhamou de poursuivre plus loin, fort judicieusement : « Que l’on remonte à la Révolution française, ou que l’on s’attarde sur les révolutionnaires russes de la fin du XIXe siècle, aucun intellectuel contemporain n’a été aussi loin dans l’ivresse totalitaire que ce Sartre-là ». Georges-Marc Benhamou, vous avez dit la vérité, vous serez donc « exécuté »[7] comme le chantait si bien tel baladin français d’origine libanaise.

Votre serviteur pourrait s’attarder encore bien longtemps sur les inconséquences et les contradictions de l’anticolonialisme proclamé par Sartre et ses thuriféraires. Notons au demeurant un anticolonialisme à géométrie très variable. Sartre et Les Temps modernes ont beaucoup moins abordé une guerre menée par la France officielle, une guerre, elle passablement plus coloniale, celle faite au Cameroun où a sévi un très sinistre personnage, le plus grotesque des premiers ministres de la Ve République, Pierre Messmer, bourreau des Camerounais avant de devenir celui des harkis[8].

En guise de conclusion peut-être provisoire, il me revient d’aborder le jardin secret (en fait, il s’agit plutôt de dépotoir) de notre brillantissime philosophe.

D’un entretien de Pierre de Bonneville avec Yannick Urrien, daté du 28 septembre 2018, il découle : « Aujourd’hui celui qui survole cette légende peut avoir l’impression qu’il s’agissait d’un grand intellectuel, or on découvre un homme laid, sale, menteur et manipulateur »[9].

Que dit entre autres, Pierre de Bonnneville[10] qui a comparé les vies sexuelles de Céline et de Sartre ?

« Sartre a choisi d’être professeur de philosophie pour avoir l’assurance d’être payé toute sa vie, pour travailler trois demi-journées par semaine. Il n’a jamais voulu se marier, il n’a jamais voulu avoir d’enfants et, quand il en a fait, les femmes ont dû avorter[11].  Céline aimait la beauté des choses, il aimait la beauté des femmes, il aimait la danseuse, il aimait la cuisse … Sartre est un névrosé qui ne s’intéresse absolument pas aux femmes, ni au féminin, ni à la cuisse. Il s’intéresse aux idées et aux concepts. C’est un intellectuel pur ».

Un intellectuel pur, cher Pierre de Bonneville, aux « mains sales » quand même !.

Mais je vous quitte, chers camarades et lecteurs, me promettant de m’intéresser dorénavant à un compatriote alsacien sacrément moins névrosé et nettement plus exemplaire, parent d’ailleurs de Jean-Paul Sartre et prix Nobel avant lui, une pointure, lui, un véritable grand homme, Albert Schweitzer.

Au moins lui, à ce que je sache, sans trop de crainte d’être démenti, ne jeta pas sa femme d’origine juive avant de se convertir au protestantisme. Tout au contraire, il l’honora et la respecta.

Jean-Michel WEISSGERBER


 

[1] De surcroît un nabot, un mètre cinquante-deux centimètres.

[2] Dans le même ouvrage Dominique Lormier dit également son fait à une certaine Marguerite Duras, pourfendeuse des proches de Jean-Marie Le Pen et des « populaciers »

[3] Jean-Paul Sartre et non Jean-Pierre Soissons ou Jean-Pierre Stirbois !

[4] C’est donc un pied-noir qui sauva la mise de J-P. S. ! En reconnaissance, il appelle à l’abattage des colons !

[5] Mais Choupinet préfère honorer la mémoire du traître Maurice Audin !

[6] Aux Editions Robert Laffont. Précédée d’une bonne campagne médiatique, la parution de cet ouvrage, beaucoup plus pertinent que l’on ne dit, a été entravée par de nombreuses critiques de mauvaise foi !Dame ! Il osait d’une part dénoncer le crime d’Etat, à savoir le massacre des harkis, et d’autre part, s’en prendre aux deux idoles des années soixante ! Qui-vous-savez  et le Bigleux que l’on sait ! Je relève notamment que Benhamou perçoit une indéniable connivence entre De Gaulle et Sartre !

[7] Entre autres  « exécuteurs » des basses œuvres  Jean-François Kahn, qui se révèle plus avisé en d’autres occasions ! JFK qui commit un numéro spécial de Marianne pour dénigrer son confrère, à vomir !

[8] J’ai essayé de dénoncer à mon modeste niveau dans des organes comme Le Clin d’œil et Véritas, un incroyable déni de justice par ailleurs assez bien décrit par Mango Beti dans Main basse sur le Cameroun. Mango Beti avec lequel j’avais eu des relations amicales s’est vite recroquevillé, victime d’un syndrome à la Sékou Touré !

[9] Je ne crains pas de me répéter : cela m’apparaît très nécessaire !

[10] L’ouvrage Sartre et les amours contingentes.

[11] Que pense alors maman Gisèle Halimi d’un Sartre ouvertement engrosseur et au demeurant grand consommateur de prostituées ? Serge, posez-lui donc ces deux questions intéressantes !

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

8 septembre 2019

LE SERVILE BENJAMIN STORA APPORTERA-T-IL DES ORANGES AU COUPLE YOUSFI

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar le 5 septembre 2019

Le 26 JUILLET 2015 sur Riposte Laïque, j'indiquais que Benjamin Stora, alors directeur de la Cité de l'Immigration  et professeur à l'Université Paris XIII, faisait office d'historien officiel de la République démocratique et populaire d'Algérie, en se plaçant, lors d'une conférence, sous le patronage de Madame la Consule générale d'Algérie à Strasbourg, une certaine Houria YOUSFI;

Comble de la servilité de l'ensemble de la classe politique française, l'événement, annoncé par la presse régionale le 7 juillet 2015, se déroulait alors, le jour même, dans la Maison de la Région Alsace.

Tout récemment, les réseaux sociaux (Algérie Patriotique, entre autres, nous précisaient, le 23 août 2019, que le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum, venait de limoger

(excusez du peu!) une cinquantaine d’ambassadeurs et de consuls .Ce "mouvement " s'inscrit évidemment dans le cadre d'une opération de "nettoyage" qui touche de nombreuses personnalités, bénéficiaires de largesses plus ou moins indues ( vous avez compris, Système DEGAGE!)

Ceci a abouti, entre autres, à l'incarcération de deux anciens premiers ministres, de nombreux anciens ministres, généraux, walis et autres personnalités plus ou moins "mouillées" dans des "magouilles" et trafics de l'ère Boutef!

Parmi celles et ceux qui sont congédiés, figure en bonne place la bonne copine de Benjamin Stora, Houria Yousfi, sus-mentionnée, Consule générale à Strasbourg, épouse de l'ancien ministre de l'Industrie, lui-même au trou.

Notre très dévoué Benjamin ira-t-il jusqu'à s'enquérir de la situation plus ou moins confortable de la pétillante Houria?

Quoiqu'il en soit, en bon islamo-gauchiste (ancien trotskyste!) notre très imposant Benjamin poursuit son travail tous azimuts, de la destruction de notre Maison France.

L'édition du 15 au 21 août du magazine L'Obs, consacre un numéro spécial à l'Algérie: "Quand la France occupait l'Algérie"). Ce dossier est bien entendu présenté ( et bouclé) par le "grand spécialiste" Benjamin Stora! Plus répugnant que ce personnage, tu meurs!

La couverture (un notable indigène décoré et, semble-t-il un pied-noir, fraternisent) en elle-même apporte un démenti à la teneur très tendancieuse des textes.

Benjamin Stora se surpasse:" Cent trente-deux ans de présence étrangère, relégation à une sous-citoyenneté, à une sous-humanité"

Présence "étrangère" alors que les "Algériens" ('Ferhat ABBAS en tête) reconnaissent que c'est la France qui a créé le pays! Sous-citoyenneté alors que les indigènes pleinement Français-citoyens français de droit commun- se comptaient par dizaines de milliers. Ceux qui ont renoncé au statut de droit local (et non à la religion musulmane) sont totalement ignorés! C'est normal, leur seule existence gêne la DOXA-FLN!

HISTORIA numéro spécial- sur la colonisation, édition de septembre-octobre 2019- avec devinez qui, l'un des plus grands experts de la question coloniale, Benjamin Stora lui-même, l'incontournable (1)! Benjamin Stora (The history of the is stora!. Rebelote!

"Mais c'est en fait la question de la reconnaissance du fait colonial et du "respect de l'autre".... Dans les territoires perdus de la République peut-être? Et l'autre, Mister  (ou mystère ) Stora, il te reconnait?

Comment, tu demandes de respecter "l'autre" alors que toi-même tu te respectes de moins en moins?

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

(1) Il devient d'ailleurs de plus en plus incontournable tellement sa silhouette s'élargit…

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7 août 2019

JEAN - MICHEL WEISSGERBER

"JMW" BINATIONALITE  FRANCO-ALGERIENNE

"JMW" VERS LA MAINMISE DE LA DOXA FLN SUR L’ÉCRITURE DE L’HISTOIRE DE FRANCE

"JMW" QUAND LA HAINE ALGERIENNE ANTI-FRANCAISE ET PRO-FLN POURSUIT IMPUNEMENT SA PROGRESSION

"JMW" A MONSIEUR LE PREMIER MAGISTRAT DE COLMAR

"JMW" DES COMPATRIOTES MUSULMANS MOINS OBTUS QUR LE PREMIER MAGISTRAT DU PAYS

"JMW" 2022 AVENIR DU CAILLOU

"JMW" BINATIONALITÉ FRANCO-ALGÉRIENNE

« JMW »A Mr LE DIRECTEUR DE LA PUBLICATION DE RIVAROL

GRAND REMPLACEMENT EN NOUVELLE-CALÉDONIE, A COLMAR ET A MAYOTTE

L'ALGÉRIE ET DE GAULLE 2

LA BINATIONALITÉ

DE GAULLE ET L'ALGÉRIE 1

MONSIEUR FRANCOIS D'ORCIVAL

LA HAINE ANTI PIED-NOIRE

LETTRE A Monsieur LOUIS MAPOU PRÉSIDENT DE NOUVELLE CALÉDONIE

L'AVENIR DU "CAILLOU"

A madame Nadine VEOUTE HEO

AVEC LE VARIANT KANAKY LE RÉSULTAT EST GARANTI !

LARGAGE MAISON DU CAILLOU

LE CAILLOU (NONOBSTANT LA DIVE BOUTEILLE) DOIT, AVEC SES BELLES MÉLANÉSIENNES S’ANCRER DANS LA FRANCE

POURQUOI LE FLN, DÉSASTRE ABSOLU, CONSERVE-T-IL TANT D’ADEPTES ?

MESSE BASSE A L’ÉLYSÉE SUR LE SORT DE LA COMMUNIQUÉ HARKIE

POURQUOI PAS UN BOULEVARD HONORANT L'ANCIEN S.S. MOHAMMEDI SAÏD ?

J’AIMERAIS QUE LA LICRA CRITIQUE PLUS FERMEMENT LE MEPRIS DU SEPHARADE (1)

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR ERIC STRAUMANN

LES PN ET DE GAULLE - AUX ALSACIENS PRÉVOYANTS

N.CALÉDONIE - PREMIÈRE LETTRE OUVERTE A MADAME MARYLINE SINEWAMI

PIRE QUE BENJAMIN STORA ET EN PRIME SUBVENTIONNEE PAR LE MINISTRE DES ARMEES !

QUAND HAMED HAMOU DEFEND JEAN MESSIHA SUR LE SITE ALGERIE PATRIOTIQUE

MACRON DOIT SE SÉPARER DE STORA COMME L'A FAIT MITTERRAND AVEC PISANI

CAMOMILLE JORDANA ET FATIMA SISSANI DEVRONT AU MOINS FAIRE L'OBJET D'UN RAPPEL A LA LOI

DOUBLE NATIONNALITÉ / DARMANIN ET DJEBARI NE PEUVENT RESTER MINISTRES

LETTRE DE J.M. WEISGERBER A Mme virginie JORON

SOS OUTRE-MER DEVIENT SOS ENFANTS DU LIBAN

LUTTE OUVRIERE N'EST PAS EXEMPTE D'UN CERTAIN SECTARISME

"J.M WEISSGERBER" FARIDA MEGDOUD ET LA PITOYABLE POSITION DE LUTTE OUVRIÈRE SUR LES HARKIS avec L'ADDITIF

"J.M WEISSGERBER" LA POUSSÉE DE FIÈVRE DE GAULLÂTRE DU DOCTEUR JEAN ROTTNER

"J.M WEISSGERBER" UNE CROIX SUR LA CROIX

BENJAMIN STORA DÉFENDU PAR GUY PERVILLÉ

QUAND LA JUSTICE ALGÉRIENNE VENGE L'O.A.S.

BENJAMIN STORA Ouf ! Il y a donc un antisémitisme de la droite extrême et STORA en est victime!

DÉCIDEMENT LOUIS ET PIERRE JOXE AVAIENT ET ONT UN INCROYABLE TALENT!

DAENINCKX, STORA et THURAM faux amis de nos compatriotes canaques

J.M WEISSGERBER" GRAVES DIVAGATIONS SUR L'ALGÉRIE FRANCAISE

J.M.WEISSGERBER " LE GRAND AIR VICTIMAIRE C'EST REPARTI AVEC SABRI ET L'HUMA!

J.M WEISSGERVER LE SERVILE B. STORA APPORTERA-T-IL DES ORANGES AU COUPLE YOUSFI

J.M WEISSGERBER L'IMPOSTEUR JEAN-PAUL SARTHE ENCORE ET TOUJOURS DÉIFIÉ

J.M. WEISSGERBER CONFRONTATION SÉNÉGAL-ALGÉRIE AU NIVEAU TOLÉRANCE

J.M. WEISSGERBER LE "MAGISTÈRE MORAL" DES GLUCKSMANN

J.M. WEISSGERBER JE RÉPONDS A ALGÉRIE PATRIOTIQUE

J.M. WEISSGERBER - ROSA ET KARIMA ! PIRE QU’HOURIA !

 J.M. WEISSGERBER - LA HAINE ENVERS LES HARKIS

"Jean-Michel WEISSGERBER" ANTI-RAPATRIÉ HIER, PRO-MIGRANTS AUJOURD’HUI.

Retour nos lectures. 

4 août 2019

LE "MAGISTÈRE MORAL" DES GLUCKSMANN

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 18 juillet 2019

(avec ou sans l’aval de la LICRA) 

Avez-vous lu dans l’édition du 11 juillet 2019 du Monde, le nième appel en faveur des migrants, dégoulinant d’un humanisme frelaté[1] ?

Rien de bien saillant ou d’intéressant me direz-vous ?

Relevons cependant deux signatures : celle de Leila SLIMANI, intronisée écrivaine (aujourd’hui quelque peu en veine d’écrits) et surtout celle de Raphaël GLUCKSMANN, eurodéputé socialiste, le récipiendaire des cendres d’un parti moribond de par la grâce macronienne !

Raphaël dans le rôle de donneur de leçons apparaît comme le digne successeur de son papa, André GLUCKSMANN !

Ce dernier,. auteur d’un parcours politique quelque peu incohérent (de la Gauche Prolétarienne à des positions ultra-atlantistes) reste pour moi, avant tout, l’auteur d’un texte odieux vis-à-vis de la communauté harkie.

Relisons ce qu’il écrivit dans l’édition du Droit de Vivre de février 1983 : « On peut très bien condamner l’attitude de l’armée israélienne campant autour de Chabra et Chatila et laissant s’accomplir un massacre sans être raciste ni antisémite. Et il faut la condamner. Comme on peut très bien condamner les tortures commises par les paras français - ou qu’ils ont laissé commettre aux harkis algériens - sans être anti-français ou contre la défense de la France ».

Dans ma réponse parue peu après [2] profondément indigné et pas suffisamment aguerri alors, j’insistais trop sur les questions de terminologie (harki français ou algérien ?) et pas suffisamment sur le fond du problème.

1. Vous soulignez pernicieusement le seul rôle répressif (euphémisme) de l’armée française et vous oubliez sciemment les crimes monstrueux du F.L.N.

2. Nombre de « pontes » du F.L.N. ont fourbi leurs premières armes au service des nazis.

Entre autres : Seguir NEKKACHE, le sénateur MAHSAS [3] , agents de l’Abwehr, Mohamedi SAID, ancien SS, Ahcène MAYOUZ, bras droit d’AMIROUCHE, ancien de la GESTAPO de la rue Lauriston à Paris (la sinistre CARLINGUE).

3. Comment se fait-il que vous ayez intercédé pour les « harkis » indochinois en réalisant le louable exploit de réunir à cet effet et Raymond ARON et Jean-Paul SARTRE et que vous n’ayez pas un mot, ni un geste pour les harkis originaires d’Algérie, hommes et femmes français par le sang, comme je l’écrivais dans le Droit de Vivre il y a trente-six ans.

4. J’évoquais le massacre des Français musulmans, cent mille ou davantage, soit largement le nombre d’israélites français et étrangers de France martyrs durant la Seconde Guerre mondiale.

5. Dites donc, M. André GLUCKSMANN, n’êtes-vous pas plus sensible aux senteurs des rizières qu’à celles des djebels et dans votre tri entre les victimes qui vous paraissent estimables et les autres, n’y a-t-il pas quelque once de racisme ?

Le père André s’est tu sur les harkis, à ce que je sache, le fils Raphaël n’est guère plus prolixe à leur sujet aujourd’hui, alors qu’il y a encore énormément à entreprendre quant à la réhabilitation de cette communauté paria entre toutes ! Raphaël qui, évidemment dans l’appel précité, reprend l’épisode ARON-SARTRE, n’est pas seulement le digne successeur d’André pour une approche à géométrie variable sur les droits de l’homme, il aggrave son cas en s’en prenant sans nuance, sans précaution, au rôle de la France, de son gouvernement et de son armée lors des événements tragiques s’étant déroulés en 1994 au Rouanda. Le 5 mai 2019 sur Radio J, il déclare péremptoirement à propos du génocide des Tutsis : « Franchement, c’est le plus grand scandale de la Ve République. La France a armé, soutenu financièrement, soutenu politiquement des génocidaires ».

Un million de morts clame à l’envie, son complice Alain DAVID de la LICRA dans « La trahison des clercs » (Droit de Vivre, décembre 2017) alors que le nombre des Tutsis ne dépassait pas 600 000 au recensement de 1991.

L’acolyte de Raphaël GLUCKSMANN [4] entend interdire toute critique du régime de Paul KAGAME, par cette sentence sans appel « l’élémentaire vérité (étant) que le FPR … - quoi qu’il en soit de ce qu’il faut lui reprocher [5] - à lui (seul) mis fin au génocide ».

Dans son bulletin de Pâques de 2019, l’association Le Secours de France [6] entend participer avec notamment l’association France-Turquoise à une contre-offensive médiatique visant à riposter aux innombrables mensonges destinés à préserver l’hégémonie du FPR au Rouanda (le mensonge est roi sur le dossier Rouanda comme il l’est sur le dossier Algérie). Secours de France recommande vivement la lecture d’un ouvrage d’une jeune journaliste canadienne Judi REVER, auteur de « In prise of blood » en cours de traduction, résultat d’une enquête de deux décennies sur les événements de 1994 et des années suivantes, sur les terribles conditions de vie et des massacres des réfugiés, la plupart hutus, persécutés par l’armée du Front patriotique rouandais (FPR).

Récemment, à un forum européen, le président Paul KAGAME [7] a rejeté virulemment un rapport de l’Union européenne de 2018 faisant état de « graves violations des droits civils et politiques dans son pays ». Il  n’apprécie manifestement qu’une chose : que son pays soit cité comme un modèle de développement en Afrique.

Cependant, de nouvelles recherches académiques et des rapports faisant état d’une augmentation de la pauvreté et du taux de malnutrition infantile élevé remettent en cause les impressionnantes statistiques de croissance du pays qui reste dépendant de l’aide internationale.

Ajoutons, et c’est très inquiétant, que le régime KAGAME se caractérise par l’existence de ce qu’il faut bien appeler « des escadrons de la mort ».

Le 30 mai 2019, est assassiné au Cap (Afrique du Sud), Camir NKURUNZIZA, ancien garde du corps de Paul KAGAME, devenu dissident politique dans des circonstances qualifiées de « floues ». Peu de jours après, un ami et collègue de travail venu présenter ses condoléances à la veuve du défunt, est blessé à l’épaule par un tir effectué par des « inconnus ».

Cette nième « bavure » intervient après une très longue série d’autres et l’on reparle aujourd’hui de l’assassinat qui s’est déroulé le 16 mai 1998 de Seth SENDASHONGA, pourtant ancien ministre de l’Intérieur du FPR, intervenu à Nairobi (Kenya).

Est-ce KAGAME va finir par s’écrire CROIX GAMMEE ?

Combien de temps, André GLUCKSMANN et Alain DAVID vont-ils se taire devant un scandale majeur ?

Jean-Michel WEISSGERBER

Post-scriptum :

Afin de complaire à la très « francophone » Louise MUSHIKIWABO, j’écris ROUANDA (Rwanda) suivant la graphie française.



[1] Frelaté car nos belles âmes ne s’attaquent nullement aux véritables causes de la misère humaine dont la première consiste en l’aval donné aux dictateurs africains qui empêchent le développement de leurs pays. Au surplus où commence et où s’arrête « l’aide aux migrants » : on ne peut décidément « accueillir toute la misère du monde ».

[2] A l’époque, la LICRA était plus ouverte à la contradiction. Forcément, le président d’alors, Jean-Pierre BLOCH, comme disait mon regretté camarade Ahmed KABERSELI, avait une toute autre stature que ses successeurs !

[3] Cité par Ahmed KABERSELI dans Clin d’œil, n° 186.

[4] Alain DAVID s’est révélé pourtant bien plus avisé en d’autres occasions, en fustigeant par exemple le négationniste du massacre des harkis, un incertain Pierre DAUM.

[5] Justement, Alain DAVID ouvrons bien davantage le chapitre « de ce que l’on peut lui reprocher ».

[6] Le Secours de France œuvre depuis des décennies au soutien des « oubliés » de l’Histoire, en particulier les familles de harkis. Le Secours de France, 29 rue de Sablonville 92 200 Neuilly-sur-Seine.

Courriel : secoursdefrance@cegetel.net

[7] A la tête du Rouanda depuis bientôt un quart de siècle… Bien lancé, va-t-il s’y accrocher aussi longtemps que l’insupportable MUGABE au Zimbabwe ?

 Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

4 août 2019

CONFRONTATION SÉNÉGAL-ALGÉRIE AU NIVEAU TOLÉRANCE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 20 juillet 2019

(SEN : 10 – AL : 0)

En m’imprégnant de l’enfant chéri de la France [1] , je tombe sur un article de l’ancien journaliste de Jeune Afrique Economie, Mohamed YESSOUFOU SALIOU [2] , paru en l’an 2000 ou 2001 : « Le bon exemple sénégalais ».

Morceaux choisis : 

« Si sous d’autres cieux … les chrétiens et les musulmans se livrent depuis des décennies une guerre sans merci, au nom de la religion, au Sénégal, en revanche, les deux communautés vivent en bonne intelligence et s’apprécient mutuellement. Mieux, les musulmans bien que majoritaires (ils représentent plus de 80 % de la population) participent avec beaucoup d’enthousiasme et de ferveur à toutes les fêtes catholiques ».

Et pour mieux enfoncer le clou, notre vaillant YESSOUFOU SALIOU relève pertinemment ceci :

« les trois présidents qui ont gouverné jusqu’ici le Sénégal [3] sont de véritables symboles de cette tolérance, de cette fraternité, de cette unité nationale du pays de la Téranga (l’hospitalité sénégalaise).

Pour preuve, Léopold Sédar SENGHOR avait comme épouse une Blanche (une Française), son successeur Abdou DIOUF, bien que musulman, a épousé une métisse chrétienne, et son successeur, Me Abdoulaye WADE, actuel chef de l’Etat sénégalais, lui-même musulman croyant et pratiquant, a épousé aussi une chrétienne (française) Viviane WADE ».

L’impertinent journaliste d’origine béninoise, si j’ai bonne mémoire, pousse la provocation jusqu’à relever : « le comportement exemplaire des communautés religieuses sénégalaises est qu’on se le dise, le fruit d’une éducation qui date de l’époque coloniale (c’est moi qui souligne ici !).

Que l’on compare la situation qui, je pense pouvoir le dire, prévaut toujours au Sénégal (près de deux décennies après la parution de l’article) avec celle qui existe en Algérie (pays adversaire lors de la finale de la fameuse C.A.N.). On relèvera qu’il n’y a pas photo : dans le domaine de la tolérance pour le moins, le Sénégal écrase l’Algérie ! Je relève en outre, un passage assez révélateur de l’abîme qui sépare nos deux adversaires : « (Au Sénégal), friand(e)s de la mode occidentale, les jeunes filles musulmanes et catholiques portent avec une décontraction étonnante des pantalons taille basse, des hauts décolletés et des mini-jupes qui provoqueraient la furie des intégristes musulmans dans d’autres pays d’Afrique ».

Pour ma part, je suis persuadé que ce rapport à la sexualité au Sénégal, tel qu’il est décrit par M.Y.S. ne peut avoir que des effets bénéfiques pour tous, notamment quant au respect de la femme et à sa place dans la société. Sur le même sujet, en Algérie, las !, plusieurs affaires criminelles où sont impliqués des notables algériens, encore impunis, nous rappellent, si besoin était, que la femme algérienne [4] reste assujettie au code de « l’infamie ».

Jean-Michel WEISSGERBER


[1] Selon l’expression d’un de mes amis d’origine togolaise !

[2] que j’ai connu en effectuant un travail de lobbying en faveur d’un rapprochement de la France avec l’île d’Anjouan. Deux décennies plus tard, le problème reste entier.

[3] Evidemment cet article date, mais la situation au Sénégal semble heureusement perdurer.

[4] L’égalité Homme-Femme en Algérie reste un rêve inaccessible ! Les plumitifs d’un certain site algérien se disant patriotique (en réalité nationaliste et passablement islamiste) devraient se décider à prendre à bras le corps un immense problème qui demeure de façon lamentable outre-Méditerranée.

 Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

16 juillet 2019

DE L’ALGERIE FRANÇAISE... A LA FRANCE ALGERIENNE

Par José Castano

« A l’occasion de votre élection à la présidence de la République algérienne, je vous adresse mes félicitations. Cette indépendance algérienne, nous l’avons voulue et aidée »  (Message de Charles de Gaulle à Ben Bella, le 4 septembre 1963)

            Le dimanche 1er juillet 1962, l’Algérie exsangue, privée de la majorité de ses Européens, vota sur la question de savoir si elle devait devenir un état indépendant. En répondant « Oui » à cette question, chaque électeur annulait pour sa part l’existence de l’Algérie française et ce fut la somme de ces « Oui » qui réduisit à néant cette Algérie-là dont l’existence avait commencé le 5 juillet 1830 lorsque les troupes du général de Bourmont, après avoir débarqué à Sidi-Ferruch, occupèrent la capitale des deys. Le gouvernement français, tel Ponce-Pilate se lavait les mains et tournait la page.

            Si l’enfantement de la nouvelle République algérienne entraîna l’hystérie collective, amalgame de réjouissances, de meurtres et de pillages tels le génocide dont furent victimes les Musulmans fidèles à la France et les assassinats d’Européens du 5 juillet 1962 à Oran, les Algériens ivres d’indépendance allaient, très vite, danser une tout autre danse en tournant en rond devant un buffet vide… C’est ainsi qu’après la mise à sac du pays en 1962, après la frénésie sanguinaire et destructrice des premiers mois de l’indépendance, après l’incurie des chefs du FLN désormais aux commandes de l’Etat, après les premières années de chaos forcené, il ne restait plus rien de l’équipement technique du pays. Les immeubles tombaient en ruine, l’agriculture était moribonde, les rouages précieux mis en place par la France rouillaient au soleil de midi et les ingénieurs venus de l’Est dès la proclamation de l’indépendance levaient les bras au ciel en contemplant d’un œil désespéré l’ampleur des dégâts. C’est alors que craignant la colère du peuple que l’on avait savamment gavé durant huit ans de promesses démagogiques et fallacieuses, le gouvernement algérien, incapable de fournir du travail à sa population, exigea « la libre circulation des personnes » avec la France et « leur libre résidence de Dunkerque à Marseille » en menaçant de Gaulle d’une rupture qui eût contrarié sa « grande politique » arabe. Aussitôt, sur l’injonction formelle du « Guide », satisfaction sera donnée aux nouveaux maîtres de l’Algérie et la décision d’ouvrir, pratiquement sans contrôle, nos frontières à l’immigration algérienne fut appliquée.

            Durant l’épisode sanglant de ce conflit, le leitmotiv constant des responsables du FLN était que la rébellion se justifiait par le besoin de plus de justice, de bonheur et de liberté pour la « malheureuse » population musulmane… L’indépendance n’a pas permis à cette dernière d’atteindre le bonheur escompté et encore moins de sortir de la violence. Elle a plongé l’Algérie, dévorée par la prévarication, dans un désastre économique que la manne pétro gazière (détournée au profit d’apparatchiks) n’a jamais pu endiguer… Le pouvoir n’a pas été rendu au peuple mais a été accaparé par un groupe initialement choisi par la France pour protéger ses intérêts. Pour se maintenir, ce groupe n’a pas hésité à manipuler des islamistes et à plonger le pays dans un nouveau cycle de violence. Dans un ouvrage documenté, « La colonie française en Algérie. 200 ans d’inavouable », Lounis Aggoun dénonce un système élaboré par des Algériens avec le soutien de la France, puis des Etats-Unis, au détriment de tout un peuple.

            Ainsi, minée par la corruption, l’islamisme, les rivalités au sommet du pouvoir et de la hiérarchie militaire, les séquelles de la guerre civile des années 1990 dont les causes jamais éradiquées fomentent en coulisse de nouveaux troubles, la société algérienne se décompose inexorablement…

            Alors, afin de s’exonérer de ses responsabilités et de celles du FLN -parti au pouvoir depuis l’indépendance- et couvrir par là même leur incompétence notoire, le président Bouteflika, impotent –voire, moribond- qui ne sert plus que de prête-nom à la nomenklatura du FLN, véritable marionnette entre les mains des apparatchiks, a trouvé en la France le bouc émissaire idéal : un pays qui se complaît dans l’auto-flagellation, le masochisme et la repentance.

C’est ainsi qu’en avril 2006, il déclarait sans gêne aucune que la France était « responsable d’un génocide de l’identité, de l’histoire, de la langue et des traditions algériennes »… en parfaite contradiction avec celle d’Aït Ahmed, leader historique du FLN : « Du temps de la France, l’Algérie c’était le paradis ! », déclaration faite en juin 2005 à la revue « ENSEMBLE », organe de l’Association Culturelle d’Education Populaire (ACEP).

            ... Et Slimane BENTOUCHA journaliste en Algérie, de renchérir : « La colonisation nous a laissé  un patrimoine inestimable que nous n’avons malheureusement pas su garder soit par ignorance, soit par indiscipline, soit par bêtise ».

            Un « paradis dilapidé »… Un « patrimoine inestimable »… En effet, un quart des recettes en hydrocarbures de l’Algérie, découverts et abandonnés par la France dans un Sahara qui n’était même pas algérien, permet aujourd’hui à ce pays d’importer ses produits alimentaires issus notamment de l’agriculture… alors qu’elle les exportait du temps de la « colonisation ».

            Dès 1962, afin de réduire le risque encouru par sa jeunesse turbulente devenue la « classe dangereuse » du pays, le gouvernement algérien a encouragé l’émigration de ses ressortissants, sachant pouvoir compter sur le laxisme de la France et sa politique bienveillante des visas. C'est ainsi qu'en 2015, 422 000 visas ont été accordés (pour une durée indéterminée)... Par ailleurs, de 5600 en 2015, les « étudiants » algériens sont passés à plus de 7000 en 2016 et, ceux-là -en vertu d'une loi votée par le Parlement sur proposition de la vice-présidente PS du Sénat, l’Algéro-française Bariza Khiari- ne repartiront pas.

            « Le nombre de Français ayant un lien direct avec l'Algérie avoisine les sept millions », a déclaré, le 3 février 2015, l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, lors d’une visite dans la wilaya de Tlemcen. 

            C’est par cette politique de transfert des populations désœuvrées que le pouvoir algérien assure la stabilité et la paix sociale en exportant sans la moindre retenue tout ce dont il ne veut plus.

            La moitié des 40 millions d’Algériens ont aujourd’hui moins de 19 ans. Ils sont nombreux à rêver de s’installer en Europe, particulièrement en France… nombreux, aussi, à profiter de la crise migratoire pour s’infiltrer dans les filières des « réfugiés ». En témoignent les violeurs arrêtés à Cologne en décembre 2015, parmi lesquels figuraient plusieurs jeunes Algériens. Et ces nouveaux « migrants », à l'instar des assassins qui ont récemment sévi en France, Merah, Coulibaly, Couachi, Sid Ahmed Ghlam, Yassin Salhi et Karim Cheurfi, l’auteur de l’attentat du 20 avril 2017 sur des policiers à Paris, deviendront, un jour, Français. Alors, avec eux, ce sont des milliers d'autres jeunes « Français », issus de l’immigration ou pas, qui basculeront inexorablement dans la fascination pour le djihadisme et la violence meurtrière. Ce sont des bombes à retardement en puissance prêtes à exploser n’importe où, n’importe quand.

            « Les Français qui n’ont pas voulu de l’Algérie française auront un jour la France algérienne » a écrit dans son livre, « d’une Résistance à l’autre », Georges Bidault, l’ancien chef du Conseil National de la Résistance. Il reprenait là, en quelque sorte, cette déclaration du redoutable chef du FLN qu’était Larbi ben M’Hidi, déclaration lancée à la face des parachutistes français venus l’arrêter en 1957 lors de la « bataille d’Alger » : « Vous voulez la France de Dunkerque à Tamanrasset ? Je vous prédis, moi, que vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque ».

            Ainsi, si l’Algérie française et ses célèbres 5 coups de klaxons (Al-gé-rie fran-çaise !) n’est plus qu’un lointain souvenir, la France maghrébine et ses coups de Kalachnikov devient, elle, réalité !

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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Un écrivain algérien s'exprime sur l'Algérie d'hier et d'aujourd'hui

             Que reste-t-il du modernisme de la colonisation ? Rien à part le pétrole, le gaz, des gouvernants mafieux, un peuple dans la misère, des villes en décrépitude, une agriculture peau de chagrin (...). Au temps de la présence française, l'Algérie était un beau pays, bien administré, plus sûr, même si certaines inégalités existaient. Beaucoup d'Algériens regrettent le départ des pieds noirs. S'ils étaient restés, nous aurions à coup sûr évité notre tragédie. Je suis un iconoclaste qui dénonce les mensonges de la guerre de libération. J'ose toucher à un mythe fondateur, mais un mythe est fait pour être discuté. L'Algérie a été construite par la France dont elle porte les valeurs du XIXème. Alger est une ville squattée. Ils sont loin d'avoir trouvé les clés. Aujourd'hui, elle tourne le dos à la Méditerranée en regardant vers l'Iran et les pays arabes. Chez nous, les politiques s'expriment comme des imams ténébreux. La France est le centre du monde par son immense culture et sa liberté. C'est le pays de l'équilibre par excellence.

            La liberté est une notion riche et profonde en Occident. Ici, en guise de liberté, c'est le foutoir, l'apostrophe, l'insulte et la bagarre de rues (...) Il faut en finir avec ces bêtes immondes, avec ces barbares des temps obscurs, ces porteurs de ténèbres, oublier les serments pleins d'orgueil et de morgue qu'ils ont réussi à nous extorquer au sortir de ces années de guerre. La lumière n'est pas avec eux et les lendemains ne chantent jamais que pour les hommes libres.

Boualem SANSAL (entretien paru dans Le Matin Algérie 15/01/2016)

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5 juillet 2019

HAMMAN-BOU-HADJAR

26 juin 2019

COMMÉMORATIONS 2019 DU MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 A ORAN

Pas oubli

le 7 juil. 2015

            5 juillet 1962. Cette date reste pour la plupart des gens un jour insignifiant. L'autre partie des gens, ceux à qui cette date fait écho, n'a pas su dévoiler l’indicible secret.
53 années plus tard, cette journée sanglante reste occultée. Synonyme d'horreur, de trahison et de massacre. Une tragédie sur laquelle plusieurs générations se sont construites, blessées par une histoire familiale inconnue, révoltées par un passé insidieusement tabou.
           Il est temps que ce voile soit levé, pour les enfants, les petits-enfants et les générations à venir, pour les morts et les disparus du 5 juillet 62, pour les familles qui ont se sont reconstruites, malgré la déchirure. Nous nous devons de la faire connaître, reconnaître officiellement, commémorer à sa juste valeur ; comme une date qui a marqué la mort et la disparition de plusieurs centaines de personnes, qui a brisé des centaines de familles et qui leur a refusé toute explication...
           L'Amicale des Oraniens des Bouches-du-Rhône a tenu à laisser une trace de cet évènement tragique, pour qu'hommage soit rendu à toutes les victimes, à tout les suppliciés de cette journée.
           Filmé et monté par Oriane (20 ans), Ghislaine (sa maman) a écrit et interprété le texte. Ce projet a été  réalisé dans le but de faire perdurer la mémoire, de l'ouvrir aux générations prochaines, afin que le message des Rubans noirs soit porté à travers l'Histoire, jusqu'à y trouver sa place légitime.
           Avec la collaboration de l'Institut National des Archives, de Jamendo, de Gaumont Pathé Archives et de BAGHERA FILMS​

Commémorations

 

MEK2

 

PARIS :

5 Juillet : 11h : Messe en l’Eglise Sainte Odile (2 avenue Stéphane MALLARME - 75017 PARIS)

METRO : Ligne 2 Station PORTE DE CHAMPERRET - BUS : PC1 / PC3 / 92 / 93 / 84

5 Juillet : 15 h : Recueillement et dépôt de gerbes devant les colonnes du Quai Branly. RER : ligne C (station Champs de Mars - Tour Eiffel) Métro : ligne 6 (station Bir hakeim)

5 Juillet : 18H30 : Cérémonie à l’Arc de Triomphe organisée par le C.L.A.N-R Les participants sont priés de se rassembler en haut des Champs Elysées à partir de 17h45

NB : A l’issue de la cérémonie religieuse de 11 heures, possibilité d’un déjeuner en commun à 12H30 aux environs du quai Branly - Contacter Monique CHAVRONDIER pour inscription avant le 1er juillet par téléphone au 01 45 26 29 33

Cérémonies à PARIS organisées par :

G.R.F.D.A : GROUPE DE RECHERCHES DES FRANÇAIS DISPARUS EN ALGERIE - GRFDA / 65 BOULEVARD DE LA PLAGE / 33120 ARCACHON -  PRESIDENTE : COLETTE DUCOS ADER - tel : 06 89 33 64 23

M.A.F.A : MAISON DES AGRICULTEURS ET DES FRANÇAIS D’AFRIQUE DU NORD - MAFA / 95 RUE D’AMSTERDAM / 75020 / PARIS - PRESIDENT : JEAN FELIX VALLAT - tel : 01 45 26 29 33 - Téléphone fixe : 01 45 26 29 33 - Courriel : mafa.pn@free.fr - site internet : www.mafa-pn facebook : mafapn

FREJUS :

  • 4      Juillet : 18h30 : Messe à la Cathédrale      Saint-Léonce de FREJUS
  • 5      juillet : 10 h : Dépôt de gerbes à      la STÈLE du Rond Point de laFrégate      à FREJUS 83600.     

Un sympathique « apéro » traditionnel couronnera la matinée. Vous y êtes cordialement conviés.

Contact : Jean-Yves ROBERT : jy.robert@club-internet.fr

TOULON :

  • 5 Juillet : 18h : Messe à la Cathédrale

SIX-FOURS-LES PLAGES 83140 :

  • 5 Juillet : 9h30   : Dépôt de gerbes au Monument aux morts
  • 5 Juillet : 10h15 : Dépôt      de gerbes au cimetière n°2 devant la stèle des Rapatriés
  • 5 Juillet : 11h     :      Messe à Sainte-Anne dite par Mgr Jean-Yves MOLINAS

HYERES 83400 :

  • 5 Juillet : 9h30 : Dépôt de gerbes au cimetière - Monument aux morts d’AFN - Contact : Michel LAGROT – Courriel : mlagrotf3oa@yahoo.fr

NICE :

  • 5      Juillet : 10h30 : Dépôt de gerbes au Monument aux morts, Jardin d’Alsace Lorraine
  • 5      Juillet : 11h : Messe à Saint Pierre d’Arènes,      rue de France à NICE.

Contact : Marie-Claude BORIELLO, 06.68.06.77.88 – Courriel : boriello.mc@gmail.com

CAGNES sur MER 06800 :

  • 5 Juillet : Dépôt de gerbes au Monument aux morts. Contact : Paul Bensadoun, président de la maison du pied noir de Cagnes sur Mer – Courriel : pbensadoun@gmail.com

MARSEILLE :

  • 5 Juillet : 11h : Dépôt de gerbes      à MARIGNANE – Cimetière Saint Laurent Imbert –      Contact : Manuel FLORENTINO, 04.42.45.21.93 – Courriel : manuel.florentino@orange.fr
  • 19h : Messe à la basilique du Sacré Cœur, avenue du Prado à MARSEILLE –

AIX –EN-PROVENCE :

    . 5 Juillet : 11h : Dépôt de gerbes à  – Cimetière Saint-Pierre – Contact : Robert PEREZ, 04.42.26.32.78 – Courriel : robert.perez@wanadoo.fr Contact : Amicale Oraniens des Bouches-du-Rhône : aobr@hotmail.fr

Site: Oran des années 50

CANET EN ROUSSILLON 66140

  • 5 Juillet : 10h : Dépôt de gerbes, Stèle des Pieds-Noirs,  située à l’intérieure du cimetière de Canet Village

Contact : Association Canétoise des Pieds Noirs et leurs Amis (ACAPNA) – Courriel : acapna-canet@hotmail.com

Site de l'association

NARBONNE

  • 5 Juillet : 11h : Dépôt de gerbes cimetière de Cité devant la stèle des Français d’Algérie.

le Président du cercle Gérard Benigni 0668567571 et Vice Présidente Odette Dyne 0672105552 

MONTPELLIER :

      * 5 Juillet : 17h : Dépôt de gerbes au Cimetière St Lazare, Mémorial des Rapatriés d’Algérie. Organisation du Cercle Algérianiste de Montpellier.

Contact : Gerard RUVIRA : Tel. 06 81 95 00 89 - Courriel : gruvira@numericable.fr

BEZIERS :

      * 5 Juillet : 11h : Dépôt de gerbes au Cimetière Neuf – Stèle des Français morts en AFN

Contact : Mairie de BEZIERS – Courriel : accueil.cabinet@ville-beziers.fr 

AGDE :

      * 5 Juillet : 16h30 : Messe à la chapelle de Baldy  : 18h00, Dépôt de gerbes au Cimetière Neuf

Contact : CRABA Robert : Tel. 06 27 02 61 70 – Courriel : annie.craba@gmail.com

CAEN :

       * 5 Juillet : 10h : Entrée du cimetière / 11 H Allocution du président ANFANOMA puis dépôt de gerbe a la stèle des rapatries

POITIERS :

5 Juillet : 15h30 : Le Cercle algérianiste du Poitou organise une cérémonie au cimetière de La Cueille de Poitiers devant notre stèle, avec dépôt de gerbe en mémoire des victimes du 5 juillet 1962 à Oran

  • 18h : Messe à la Cathédrale

Contact : Jean-Claude MOLLA  – Courriel : jeanclaudemolla9h@gmail.com

PIERRELATTE :

11H dépôt de gerbes à la stèle anfanoma dédiée aux rapatriés au cimetière de la Roseraie

PAU :  Cérémonie à 17 h à la stèle des Rapatriés du Cimetière de Pau

ALICANTE :

En hommage à nos victimes innocentes de la guerre d'Algérie le 5 juillet 1962, l' Association PN ESPAÑA (Pieds-Noirs en Espagne) vous invite à nous rejoindre à ALICANTE le vendredi 5 juillet 2019, à 12 h, devant les sculptures. 

Cette réunion de recueillement sera suivie d'un repas à 13 h que nous partagerons ensemble au restaurant "NOU SAVOY", face aux sculptures.

Si vous voulez être informés de nos rassemblements, faire partie de l'organisation de ces rassemblements, ou tout simplement que nous nous rassemblions dans votre ville et votre village, prenez contact avec nous, à travers de cette messagerie ou n'hésitez pas à nous appeler au numéro de téléphone ci-dessous, nous vous répondrons avec joie.

Au plaisir de vous connaître un jour.

En memoria a nuestras víctimas inocentes de la guerra de Argelia el 5 de julio de 1962, la Asociación PN ESPAÑA (Pieds-Noirs en España) les invita a unirse a nosotros en ALICANTE el viernes 5 de julio de 2019a las 12 horas, delante de las esculturas.

Tras esta reunión de recogimiento tendrá lugar una comida a las 13 horas, en el restaurante "NOU SAVOY", en frente de las esculturas.

Si quieren recibir información de nuestras reuniones y actividades, formar parte de la organización, o que nos reunamos en sus poblaciones, pónganse en contacto con nosotros en esta dirección de correo o a este número de teléfono, y les mantendremos informados.

Esperando conocerles pronto. 

Asociación  P. N  ESPAÑA Tel :  687 525 333 

 

Convoc

Oran 5/7/62

Quand je hisserai ma dernière voile

Pour gagner la terre des étoiles

J'ai peur d'avoir sur la conscience

Le massacre de l'innocence

Tous ces soldats au garde à vous

Terrés au fond de leurs casernes

Comme des rats au fond de leur trou

Grace à un monstre pétri de haine

Le sang innonde les trottoirs

De cette ville qui m'a vu naitre

Et l'on emporte à l'abattoir

L'innocence à cause de ce traitre

Quand je hisserai ma dernière voile

Pour gagner la terre des étoiles

J'espère enfin les rencontrer

Et leur dirai du fond du coeur

Pardon d'avoir essayé d'oublier

René Mancho


 

Commémoration assassinat du Lieutenant Roger DEGUELDRE

LE BARROUX 84330

SAMEDI 6 JUILLET 9h30 : Messe à l’Abbaye Saint-Madeleine du BARROUX - 1201 Chemin des Rabassières - 84330 LE BARROUX

Les moines bénédictins nous font l’amabilité, à l’issue de l’office, de nous convier à une collation : si vous comptez y participer, nous vous demandons de nous le signaler pour la bonne organisation du Père hôtelier.

Contacts : Hervé PIGNEL-DUPONT – Courriel : herve.pigneldupont@gmail.com

: Henri BACLET (Tel. 06 45 21 97 57) - Courriel : henri.baclet@cegetel.net

VERSAILLES :

      * SAMEDI 6 JUILLET

Messe : à 10h00 en l'église Notre-Dame des Armées (4, Impasse des Gendarmes - 78000 VERSAILLES)

         et à 11h00 au cimetière des Gonards Cérémonie du souvenir sur la tombe du Lieutenant DEGUELDRE (19, rue de la Porte de Buc - 78000 VERSAILLES)

Contact : Cercle National Combattants : cerclenationalcombattants@orange.fr (Tel. 01.40.59.07.66)

Roger Holeindre, président du Cercle National des Combattants ...

https://www.youtube.com/watch?v=K6kgneOla7E

Lieutenant Roger DEGUELDRE, martyr de l’Algérie française

« Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM » (Roger Degueldre) –


Jean Sévillia et Jean-Pax Méfret sur la tragédie de la France algérienne


 

Commémoration de l’agression britannique sur Mers El-Kébir 3 Juillet 1940

3 Juillet 2019, 11h : Monument commémoratif près de la Capitainerie du port de CARNON 34130

 "JC" 3 JUILLET 1940---L'AGRESSION BRITANNIQUE SUR MERS-EL-KEBIR.

4

Retour aux commémorations du 5 JUILLET 1962.

18 juin 2019

5 MAI 1942… LA BATAILLE DE MADAGASCAR

Par José Castano

« Le verdict de l’histoire doit être qu’en ignorant l’avis de l’Amirauté et en provoquant une guerre non déclarée contre la France, Churchill a porté atteinte à la cause alliée. Son refus de croire les promesses des Français qu’ils ne permettraient jamais aux Allemands de s’emparer de leur flotte fut presque sa plus grave erreur politique de la guerre. » (Richard LAMB – Historien anglais)

La flotte britannique à l’ancre au large du port de Diego-Suarez

La flotte britannique à l’ancre au large du port de Diego-Suarez 

            Colonie Française depuis 1896, l’île de Madagascar était restée, après l’armistice franco-allemand du 25 juin 1940, fidèle au gouvernement de Vichy et représentait, dans l’Océan Indien, une position stratégique importante.

           La vaste baie de Diego Suarez assurait un mouillage qui en faisait  le meilleur port de l'Océan Indien. On pouvait y loger toute une escadre. Elle était quasiment fermée et ne communiquait avec la mer qu’à l’est, par un étroit goulet appelé la passe d’Orangea. Celle-ci étroite mais profonde présentait donc un accès maritime plus facile et permettait aussi de bonnes possibilités de défense. La France, dès 1895, avait reconnu la valeur de l'endroit et y avait édifié des installations portuaires et maritimes. Plus au sud de la Baie de Diego Suarez, se trouvait également la baie de Rigny qui aura son importance dans ce conflit. L’organisation de la défense de toute cette zone avait été conçue et réalisée presque un demi-siècle auparavant. En 1897 ce furent le Maréchal Lyautey et le futur Maréchal Joffre, artilleur, qui mirent en place l’essentiel de la défense de la région de Diego Suarez, en s’appuyant sur quelques points de défense conçus pour protéger des secteurs d’approche jugés essentiels : Antsiran, la presqu’île d’Orangea et la presqu’île de Diego Suarez, juste au nord d’Antsiran.

           En 1942, les défenses de l’époque sont toujours pratiquement en l’état et n’ont été ajoutées comme défenses fixes qu’une batterie d’artillerie de 138mm vers la Baie du Courrier, et une batterie d’artillerie de 164mm dans la presqu’île d’Orangea, face à l’est, pour protéger l’entrée de la Baie de Diego Suarez.

           Fidèle à sa promesse de neutralité, le gouvernement de Vichy n’avait pas, pour autant, retenu les tragiques leçons de l’agression britannique sur Mers El-Kébir, le 3 juillet 1940 et sur Dakar, le 23 septembre 1940… C’est ainsi que Madagascar (composante de l’Empire colonial) n’était défendue que par 8 000 soldats, dont 6 000 Malgaches et Sénégalais. La garnison française de Diego Suarez comptait 4 000 hommes (3 200 Malgaches appelés aussi Malagasy et 800 Européens), tous fidèles au Maréchal Pétain et placés sous le commandement du général Guillemet et du capitaine de vaisseau Maerten.

           L’infanterie, démunie de blindés et faiblement armée, se composait de deux Régiments Mixtes Malgaches, d’un Bataillon de Tirailleurs Malgaches et d’un nombre relativement important de tirailleurs sénégalais dirigés par quelques cadres Français,

           Le 5 mai 1942, craignant que l’île Rouge ne soit utilisée comme base dans l’Océan Indien par le Japon, allié de l’Allemagne, les Britanniques, forts d’une imposante escadre de plus de cinquante bâtiments, dont le cuirassé « Ramillies » et deux porte-avions, « Indomitable » et « Illustrious » emportant plus de 80 avions, déclenchèrent, par surprise, l’opération Ironclad en bombardant (comme à leur habitude) les bâtiments de guerre français au mouillage puis en débarquant sur la partie Nord de l’Île, ainsi qu’à Majunga.

           Ce sera la bataille de Madagascar ou bataille de Diégo-Suarez (actuellement Antsiranana), le troisième plus grand port naturel du monde, qui durera jusqu’au 8 novembre 1942.

           Pour l’Amirauté britannique, détenir Madagascar permettait d’avoir une base prête à soutenir la 8ème Armée dans le nord de l’Afrique comme d’avoir un tremplin pour renforcer la 14ème Armée en Birmanie. L’île Rouge et son administration favorable à Vichy était -bien que neutre selon les clauses de l’armistice- considérée comme « tenue par l’ennemi » et une opération amphibie fut décidée pour s’en emparer.

           Le 5 mai, à 5h10, un déluge de feu s’abattit sur les installations portuaires et infrastructures militaires, détruisant l’aviation française et ce qui restait de la flotte au mouillage (anéantie en partie à Mers El-Kébir par ces mêmes « alliés »), dont le croiseur Bougainville. Néanmoins, l’aviso colonial d’Entrecasteaux riposta fermement puis s’échoua sur la côte. Harcelés par les tirs ennemis, un officier et quinze officiers mariniers et matelots perdirent la vie.

           Deux sous-marins français « Le Héros » et le « Monge » furent coulés au large entraînant la mort de leur équipage. Un troisième, le « Bévéziers » fut attaqué par trois avions « Swordfish » alors qu’il tentait de sortir de la rade. Comme il était sérieusement endommagé, le commandant fit faire surface et tout l'équipage évacua le sous-marin qui sombra. C’est alors qu’un des trois Swordfish vira, revint sur le lieu de l’attaque et mitrailla les naufragés, faisant cinq tués et de nombreux blessés parmi les marins rescapés du « Bévéziers ».

           Au soir du 5 mai, la Marine et l’aviation française, entièrement surprises car se considérant très loin du conflit mondial, avaient  perdu la totalité de leurs moyens. Pour les défenseurs de Madagascar, il ne pouvait  plus y avoir de combat que pour l’honneur.

           Le 6 mai, les troupes britanniques débarquèrent en plusieurs points de l’île, s’emparant de la plupart des points stratégiques et réduisant au silence les batteries côtières.

           Le 7 mai, après de violents combats, les forces françaises se retirèrent vers le sud et Diego-Suarez fut prise par les Britanniques.

           Dans une déclaration adressée sur les ondes au peuple Français, le Maréchal Pétain s’éleva contre ces attaques qu’il jugeait inexcusables… cela d'autant plus qu'il avait prononcé la neutralité de l'Empire et assuré que la flotte ne tomberait jamais aux mains de l'Axe… ce qui, à cette date, était vrai et le restera (1).

           Depuis l’armistice, nombreuses furent les manifestations de loyalisme de la population malgache envers le Maréchal et son gouvernement. Dans ces moments difficiles, elle le prouvait (comme l’avaient fait avant eux les Sénégalais) en se battant jusqu’au bout, selon le mot d’ordre lancé par le Maréchal dans son message. De Majunga à Tananarive, la Grande Île, jadis donnée à la France par Gallieni, restait fidèle. Aux glorieux défenseurs de l’Ile, l’Amiral Darlan proclamait : « Défendez l’honneur français, un jour viendra où l’Angleterre paiera pour ses crimes ».

           François DARLAN, alors commandant en chef des forces de Vichy, ordonna de résister jusqu’au bout, y compris par des actions de guérilla, ce qui amena les Britanniques à se renforcer considérablement par l’apport de nouvelles unités combattantes...

           Néanmoins leur progression en terre malgache demeurait lente, tant ils étaient harcelés sans répit par les soldats européens, sénégalais et malgaches. Ces derniers, connaissant admirablement le terrain, faisaient merveille, ne laissant aucun répit aux assaillants.

           La disproportion des forces en présence finit par entraîner la chute de la capitale Tananarive, puis la ville d’Ambalavao avant que ne tombe, le 18 octobre, Andramanalina.

           Le 6 novembre 1942, un armistice prévoyant notamment le maintien d’une souveraineté française fut signé à Ambalavao et le 8 novembre, le gouverneur général Armand Annet capitula près d’Ihosy, dans le sud de l’île. Il fut mis aux arrêts et évacué vers l’Afrique du Sud. Le 21 mars 1947, la Haute Cour de justice le condamnera à l’indignité nationale à vie.

           Les forces françaises sur Madagascar, fidèles au gouvernement de Vichy, avaient appliqué sans faille et jusqu’au bout les consignes de résistance. Elles avaient mené un combat de guérilla, battant en retraite sur toute la longueur de l'île, faisant sauter 58 ponts sur leur passage, pendant une campagne qui dura 56 jours.

           Ces combats entraînèrent la mort de près de 200 soldats francophones. Parmi eux, l’aviateur Jean Assollant, âgé de 37 ans, comptant parmi les pionniers de l’aviation française. Il s’était rendu célèbre pour sa participation comme pilote au vol de l’Oiseau Canari en 1929, marquant la première traversée française de l’Atlantique Nord entre les États-Unis et la France. Il fut abattu et tué le 7 mai 1942 aux commandes d’un « Morane-Saulnier MS.406 », premier avion de chasse moderne des années 1930 à entrer en service dans les unités de l’Armée de l’air et, sans doute, l'un des avions de combat français les plus connus de la Seconde Guerre mondiale.

           L’armistice signé, les Britanniques gardèrent le contrôle de l’île jusqu’en janvier 1943, date à laquelle les Forces Françaises Libres, sous la direction du général Paul Legentilhomme, se virent confier le pouvoir à Madagascar. Legentilhomme sera remplacé en mai par le gouverneur général Pierre de Saint-Mart.

           Sur les 1200 Français faits prisonniers, 900 acceptèrent de rejoindre la France libre et certains s’enrôleront dans le Régiment Blindé de Fusiliers Marins de la 2ème DBFL du Général Leclerc. Quant aux aviateurs, ils préféreront rejoindre en majorité l’escadrille Normandie-Niemen, pour ne pas avoir à combattre aux côtés des Britanniques.

           Si les Malgaches ou Malagasy avaient été fidèles au Maréchal Pétain et au gouvernement de Vichy (comme le furent les Sénégalais lors de l’attaque sur Dakar),  il en fut différemment auprès des dirigeants de la France libre du général de Gaulle et des gouvernants suivants…

           En mai 1946, débutèrent  de nombreuses manifestations. L’opinion malgache,  influencée par le mouvement de décolonisation qui débutait alors en Indochine, ne cachait pas sa rancœur et sa colère contre la France.

           Le 29 mars 1947, une violente insurrection entraîna une répression sanglante de l’armée française qui fit plusieurs milliers de victimes. Le divorce entre la France et Madagascar était consommé. La population n’aura désormais de cesse de demander son indépendance…

           Dans « Illusions perdues », Honoré de Balzac écrivait : « Il y a deux Histoires : l'Histoire officielle, menteuse, qu'on enseigne puis l'Histoire secrète, où sont les véritables causes des événements, une histoire honteuse ».

           L’Histoire étant toujours écrite par les vainqueurs et la vérité historique faite du silence des morts, c’est une page qui fut littéralement occultée… comme celle de l’invasion britannique.

           Madagascar accéda, dans la douleur, à son indépendance le 26 juin 1960 et fut admise à l’ONU le 20 septembre 1960.

José CASTANO 

(1) Pour preuve : conformément à l’engagement qu’avait pris l’Amiral DARLAN « qu’en aucun cas, la flotte ne sera livrée intacte à l’ennemi, mais qu’elle se repliera en Afrique ou sera coulée », le 27 novembre 1942, sur l’ordre de l’Amirauté du régime de Vichy, l’escadre française se sabordera à Toulon pour ne pas tomber aux mains de l’ennemi. Près de 90 bâtiments –dont les plus importants- seront détruits… ce qui met à mal l’argument fallacieux de Churchill (et des « idiots utiles ») de prétendre que notre flotte basée à Mers El-Kébir aurait été livrée aux Allemands si elle n’avait pas été détruite.

            En acceptant ce sacrifice, la Marine de Vichy respecta son serment de 1940, de ne jamais livrer la Flotte a des mains étrangères. Dans ce désastre qui vit la disparition d'une des plus belle escadre que la France ait jamais comptée, tout fut perdu, fors l'honneur !

Anecdote

Le capitaine d’un bâtiment de la Royale Navy s’adresse à Robert SURCOUF, le corsaire français : « Vous, Français, vous vous battez pour l’argent tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l’honneur ! » 

Et Surcouf de répliquer : « Chacun se bat pour ce qui lui manque ».

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(Rappel) 23 septembre 1940… L’AGRESSION BRITANNIQUE SUR DAKAR

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8 juin 2019

PÈLERINAGE ND DE SANTA-CRUZ NÎMES 2019

ASCENSION

ASCENSION 2019 - Nîmes-La Provence

Ascension Midi Libre

Sur MIDI LIBRE

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37em PÉLERINAGE JUDB Joyeuse Union Don Bosco OCTOBRE 2019

Article Rasssemblement Don Bosco Octobre 2019

ECHO D' Oranie octobre

 Retour à tous les pèlerinages.

5 juin 2019

LES MARINS DE L'EMPIRE FRANCAIS OUBLIÉS

Par José Castano

Seconde Guerre mondiale

« L’Histoire brûle les hommes. Après, il faut recueillir les cendres et raconter » (Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc – « Les champs de braises »)

L’Odyssée du sous-marin « Le Souffleur »

« L'âme de nos marins plane sur l'Océan, je l'ai vue ce matin, sous l'aile d'un goéland »(Freddie Breizirland)

            L’armistice franco-allemand du 25 juin 1940 consacre l’échec de nos armées sur terre ; notre flotte, une des plus puissantes -qui n’avait pas été vaincue- est libre. Ni l’amiral Darlan, ni le général Weygand n’ont l’intention « …de livrer à l’ennemi une unité quelconque de notre flotte de guerre » et de Gaulle le dira, le 16 juin à Churchill en ces termes  « La flotte ne sera jamais livrée, d’ailleurs, c’est le fief de Darlan ; un féodal ne livre pas son fief. Pétain lui-même n’y consentirait pas ».

           Les Anglais, de leur côté, désirent que notre flotte, riche en unités lourdes et légères, se rende dans leurs ports. Elle aurait pu le faire, le 16 juin 1940, mais personne ne lui en donne l’ordre et la Marine reçoit l’assurance, « qu’en aucun cas, la flotte ne sera livrée intacte », mais qu’elle se repliera probablement en Afrique ou sera coulée précise l’Amiral Darlan. Hitler ne demande pas livraison de notre flotte (le projet d’armistice ne le prévoyant d’ailleurs pas), pas plus que de nos colonies, sachant qu’il n’est pas dans nos intentions d’accepter de telles exigences.

           Le 27 juin, Churchill, en dépit des assurances données par le gouvernement Français du Maréchal Pétain, décide, dans le plus grand secret, de mettre « hors d’état de nuire » la marine française. Cette opération aura pour nom Catapult… et conduira, le 3 juillet 1940, à la destruction totale, à Mers El-Kébir, de notre flotte au mouillage et désarmée, causant la mort de 1380 marins Français. Le 6 juillet 1940, 24h seulement après l’inhumation de nos marins, l’aviation britannique, par vagues successives, largue sur la rade de Kébir des mines magnétiques et prend  pour cibles les navires rescapés du premier assaut. 205 tués seront de nouveau dénombrés, soit au total 1927 morts et des centaines de blessés, la plupart atrocement brûlés.

           Ce qui est horrible, c’est que nos « alliés » Anglais ont tué en deux jours plus de soldats français que la Flotte allemande pendant toute la seconde guerre mondiale. Nous ne sommes pas loin des 2403 morts du drame de Pearl Harbor, l’un des grands événements de ce conflit puisqu’il décida de l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique. Mais les Japonais étaient leurs ennemis, les Anglais étaient nos alliés. C’est là un crime inqualifiable… impardonnable.

           Le 31 Août 1940, soit près de deux mois après cette lâche agression, la force navale M (M comme « Menace ») britannique où se trouvait de Gaulle quitta l’Angleterre et se présenta devant Dakar le 23 septembre, à l’aube, dans le but de s’emparer de la garnison française fidèle au Maréchal Pétain.

            Face à l’armada britannique qui se préparait au combat, la France disposait, cette fois, de solides moyens navals ainsi qu’une sérieuse défense côtière. On en n’était plus aux conditions dramatiques de Mers El-Kebir où la flotte désarmée avait été littéralement assassinée. Cette fois, les marins français étaient prêts au combat et animés, de surcroît, d’un esprit de revanche parfaitement perceptible… et compréhensible. Avant la tragédie de Mers El-Kébir, la flotte française était la 4ème plus puissante flotte du monde ; elle était décidée à le prouver et cela d’autant plus qu’elle n’avait jamais été vaincue…

            Durant deux jours, les échanges de coups d’artillerie de marine entre les deux flottes firent rage. Les navires de la force M s’approchèrent afin de poursuivre leur œuvre de destruction, mais se frottèrent aux bâtiments français (Vichystes, diront les gaullistes !) qui leur infligèrent de sérieux dégâts et cela d’autant plus que l’aviation française était maîtresse du ciel.

            C’en était trop ! De Gaulle écrira sur cette bataille : « L’amiral Cunningham décida d’arrêter les frais. Je ne pouvais que m’en accommoder. Nous mîmes le cap sur Freetown. »

            L’armée française sortait vainqueur de cette confrontation en dépit de ses 203 morts et 393 blessés. Les 1927 morts de Mers-El-Kébir étaient en partie vengés.

                Pour autant, les ambitions britanniques de s’emparer de ce qu’il restait encore de la flotte française ne faiblissaient pas… Celle-ci au mouillage dans les ports du Liban et dans la région, était considérée comme une menace par la Royal Navy.

           Le 8 Juin 1941 débuta l’attaque des Alliés contre le Liban et la Syrie occupés par les troupes françaises. Auparavant, la Division navale du Levant que commandait l’amiral Gouton avait dû affronter au prix de lourdes pertes, une puissante force aéronavale britannique. A cette date, les sous-marins Caïman, Souffleur et Marsouin de la 9e Division de sous-marins de Bizerte, patrouillaient le long des côtes pour intercepter les bâtiments britanniques menaçants.

           Dans la nuit du 24 au 25, le Souffleur, en surface près de Beyrouth, faisait route pour recharger ses batteries, avec à son bord 57 marins. Cinq hommes se trouvaient sur la passerelle. Quatre sillages de torpilles, lancées par le sous-marin anglais HMS Parthian, furent aperçus à bâbord. L'enseigne de vaisseau Morange, officier de quart, fit immédiatement mettre la barre toute à droite, mais le sous-marin ne put éviter l'une des torpilles : celle-ci explosa sous l'avant du kiosque et coupa en deux le sous-marin qui coula instantanément entraînant dans la mort cinquante-deux marins. Les cinq hommes qui se trouvaient sur la passerelle furent éjectés vers la mer et tentèrent de regagner la côte à la nage située à quatre kilomètres. Seuls quatre y parviendront.

           Les historiens, les politiques, les « moralistes » et les censeurs qui ont eu à juger des hommes, des gouvernants, et à écrire l’Histoire, ont dédaigné de prendre en considération le traumatisme dévastateur que la tragédie de Mers El-Kébir avait produit dans les esprits…

           Mers El-Kébir explique en grande partie l’attitude de bon nombre de nos gouvernants de Vichy durant le conflit comme elle explique aussi celle des autorités civiles et militaires d’Algérie en 1942-1943 et d’une population acquise au Maréchal Pétain mais volontaire pour poursuivre la lutte avec Darlan et Giraud contre les puissances de l’Axe.

José CASTANO

NB : Ces tragiques évènements confirment bien que si la France métropolitaine était vaincue, l’Empire ne considérait nullement l’être. Si la France métropolitaine avait capitulé, l’Empire s’y était refusé et la marine française (ce qu’il en restait), comme elle s’y était engagée, avait rejoint les ports africains composant l’Empire afin de poursuivre le combat.

- Les alliés ayant débarqué le 8 Novembre 1942 en Afrique du Nord (opération « Torch »), les autorités Vichystes d’AOF, convaincues par l’amiral Darlan, signèrent le 7 décembre 1942, un accord avec les alliés, qui remit l’empire colonial français dans la guerre en formant « l’Armée d’Afrique ».

« Le devoir de mémoire incombe à chacun... rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »

A

 

Le Souffleur

B

Le HMS Parthian, qui coula le Souffleur et qui fut porté disparu un an plus tard.

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2 juin 2019

JE RÉPONDS A "ALGÉRIE PATRIOTIQUE"

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 29 mai 2019

COMME C’EST MON DROIT : JE RÉPONDS A "ALGÉRIE PATRIOTIQUE"

Le 1er mai 2019 sous la signature quasi-anonyme d’un incertain Houari A. ,le site dit Algérie patriotique  a cru bon de me mettre nommément en cause sous le  gros titre "Un militant pro-harkis admet avoir voulu contacter de jeunes algériens".

Je m’efforcerais selon le très vigilant "patriote" algérien en question de "m’incruster sournoisement" (1) dans la société algérienne en détournant de jeunes Algériens de la Ferveur patriotique requise.

En fait, je suis l’un des rares Français à m’être inquiété du sort d’un certain nombre d’Algériens qui, pour des raisons diverses, semble-t-il, ont manifesté en Algérie même, leurs sentiments pro-français en brandissant notre drapeau tricolore.

Ces audacieux ont été réprimés à ce titre par les "autorités algériennes". Rien de bien sournois dans ma démarche : je m’appuie sur les dispositions de l’article 15 de la déclaration Universelle des droits de l’Homme de 1948, souscrite par la République Algérienne "démocratique et populaire", donnant droit à tout un chacun de changer de nationalité s’il le désire.

Par ailleurs, je ne me suis jamais caché de mon inclinaison, à défendre, à travers le monde, tous les individus et tous les peuples qui manifestent leurs sentiments francophones et francophiles.

C’est ainsi que dans ma contribution du 28 avril 2019 à Riposte laïque, violemment attaquée mais passablement censurée par le scribouillard d’A.P., j’ai fait part de mon itinéraire politique, qui, depuis un demi-siècle, a consisté

  1. à défendre obstinément la communauté harkie et son honneur ;
  2. à soutenir victorieusement ma regrettée première épouse d’origine camerounaise contre l’arbitraire d’un directeur d’hôpital et d’un psychiatre assermenté ;
  3. à m’impliquer dans la lutte du peuple anjouannais à se rapprocher de notre pays, voire à réintégrer le giron Français.Je suis allé plusieurs fois sur place !
  4. à défendre de mon mieux les jeunes Algériens pro-français mentionnés ci-dessus ;
  5. à aider autant faire que peut, une brave paysanne africaine francophone à se soigner

dans son pays,suite à un très grave accident de santé les frénétiques »ferrailleurs » d’A.P. n’ont dans leur hargne anti-Jean Michel Weissgerber voulu retenir qu’une chose, une prétendue immixion dans les affaires "patriotiques" algériennes, en vue évidemment de semer le trouble dans leur fier et orgueilleux pays et d’attenter au "nif " d’outre-Méditerranée.

Je serais un pied-noir nostalgique, voire ,semble-t-il, « pire » selon l’un des commentateurs, un juif ; mon patronyme Weissgerber étant proche d’un nom à consonnance très « juive » Weissman ! A toutes ces assertions qui s’avèrent évidemment malveillantes , je puis en quelque sorte « rassurer » mes interlocuteurs » :

  1. Je continuerai de mon vivant et même si nécessaire après, à défendre les jeunes  Algériens en question, me promettant même de réserver une attention toute particulière aux jeunes (et belles)Algériennes qui exprimeraient des sentiments patriotiques français; à ce sujet, je tiens à souligner que les Algériennes ont beaucoup perdu au change avec une « indépendance »qui les a plongées dans une situation pire que celle de la  prétendue »nuit coloniale » puisqu’elles restent toujours soumises à ce jour au code de l’infamie !
  2. Je ne cesserai de dénoncer les sentiments haineux à mon égard et surtout envers la France de celui qui signe pas très courageusement H.A. ainsi que ceux de tous ses alter-égos ! Au fait H.A. ne serait-il pas un de ces nombreux double-nationaux qui encombrent quelque peu le paysage français et qui croient devoir défier indéfiniment la patience de nos compatriotes ?

1) Souligné par votre serviteur

POST-SCRIPTUM

Selon WIKIPEDIA ,le site Algérie Patriotique a été fondé en 2012 par Lofti NEZZAR , fils du Général de même nom.

L’on comprend très vite que la dynastie NEZZAR soit très chatouilleuse sur le chapitre « HARKI »

El Watan, 12 juillet 2004.

Déclaration d’Hamlaoui MEKACHERA ,officier d’infanterie en 1958 en Algérie,rapatrié en 1962 : »J’étais aux enfants de troupe à Miliana. J’étais dans ma prime jeunesse avec les enfants qui sont devenus les responsables de l’Algérie comme Nezzar et Latreche. Nous avons passé notre adolescence ensemble »

Donc pas vraiment des « maquisards de la première heure » !

Liberté , 30 septembre 2004.

Question : "A la fin de la Guerre d’Algérie , il y a eu un épisode terrible : le massacre de dizaines de milliers de harkis par l’armée algérienne"

Réponse nezzaréenne :

« Moi, en tant que témoin, je peux dire qu’il (y) a  eu certains dépassements »

 Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

 

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