Libre propos citoyen
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LE PHAREFOUILLEUR le Samedi 17 novembre 2018
« Qui aime trop l’humanité en général est en grande partie incapable d’aimer l’homme en particulier. Qui plaint trop le malfaiteur est fort souvent incapable de plaindre la victime ».(Dostoïevski - « La légende du Grand Inquisiteur »)
Depuis que les groupes armés de l’Etat Islamique ont été mis à mal en Irak et en Syrie, il est régulièrement question du retour des ressortissants « français » internés dans ces pays… jusqu’à ce que cette annonce soit officialisée avec le rapatriement prochain de quelque 200 hommes, femmes et enfants. Cependant, un critère essentiel semble ne pas retenir l’attention, tant de nos médias que des partisans de ce retour : l’extrême sauvagerie de leurs méfaits.
Profondément apatrides, ils n’ont eu de cesse de s’enorgueillir en diffusant dans une orgie de clips d’égorgements, décapitations et mutilations multiples, leurs mœurs barbares. Sur ce point, la chaîne d’information BFMTV nous avait livré un aperçu de leur bestialité en diffusant les images de ces « jeunes Français désœuvrés » traînant derrière un pick-up aux cris d’« Allah Akbar ! » des cadavres de soldats de l’armée régulière syrienne. Images glaçantes et terrifiantes.
Il y a aussi les femmes françaises converties à l’islam, parties se faire sauter –non à l’explosif !- mais par une multitude de djihadistes (il fallait bien les divertir et leur permettre de se reproduire…) Du fruit de « leurs passions », des enfants sont nés… la plupart de pères différents. Alors, dans un épanchement de tendresse infinie, les voici suppliantes, pour que l’on rapatrie au plus vite ces enfants en France. « C’est dur de les voir souffrir ! » s’exclame, l’une d’elles, à Franceinfo en novembre 2017.
Aujourd’hui, sachant ce qu’ils encourent s’ils étaient jugés sur les lieux de leurs forfaits, tous se souviennent subitement d’« être français » et comptant sur la mansuétude de nos juges, réclament d’être traduits devant une juridiction française.
Et puis, il y a les autres… tous les autres ! Les islamistes radicaux qui, basés dans notre pays, attendent de fondre sur leurs proies avec, au bout du voyage la mort qu’ils recherchent car il est écrit que « quiconque meurt au cours du djihad entrera au Paradis et deviendra un martyr » et que « les délices du Paradis consistent principalement dans les voluptés sensuelles »… Paradis où « 70 vierges attendent chaque martyr »….
Pas étonnant que bon nombre de Musulmans veuillent mourir en « martyr » !... Seulement, comme disait Chateaubriand, « on n’apprend pas à mourir en tuant les autres ».
Alors, que faire ?... Que faire de ces nouveaux « arrivants » shootés à l’islamisme et à la barbarie ?... Quelles sanctions infliger à ces irréductibles ennemis de tout humanisme ?... De toute civilisation ?...
Les juger ?... Les condamner, sachant qu’ils auront tôt fait de « contaminer » en prison leurs coreligionnaires ? Et après ? Libérés, qu’adviendra-t-il d’eux ?...
A la lumière des actions criminelles qui ont ensanglanté les principales villes européennes, faute de solution appropriée, on est désormais en droit de se poser la question sur leur sort.
Que faire face à tant de cruauté… de barbarie… d’inhumanité ?... Et les partisans de la peine capitale, de se faire plus pressants après chaque attentat : « Il faut terroriser les criminels ! Il faut qu’ils sachent qu’en tuant, ils seront tués. C’est la seule solution ! »
Lors d'une interview, il fut demandé au Général Schwartzkopf, commandant en chef de la coalition de l'opération « Desert Storm » (Tempête du désert) en Irak : « Le pardon est-il envisageable pour ceux qui ont aidé les terroristes ayant perpétré l'attaque contre les États-Unis le 11 septembre 2001 ? »
Sa réponse :
« Je crois que c'est le rôle de Dieu de leur pardonner… Notre boulot, c'est d'organiser la rencontre ! ». On ne peut être plus clair !...
Oui, mais voilà !... En France, c’est le genre de déclaration que refuseraient la « bien-pensance », le « politiquement correct », les « moralistes à la conscience pure », les « humanistes », qui, choqués par cette « inhumanité » que représente la peine de mort, s’élèveraient avec force contre l’organisation d’une telle « rencontre », réconfortés qu’ils sont par cette prise de position du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, pour qui « ce sont des Français avant d’être des djihadistes ».
Dès lors, la question revient avec plus d’acuité sur le devenir de ces « Français » : quel sort doit-on leur réserver ?…
Bon nombre de députés s’élèvent contre leur retour réclamant qu’ils soient jugés en Syrie et en Irak… le député LR Pierre-Henri Dumont appelant même à des « assassinats ciblés » : « Ce sont des éliminations ciblées pratiquées déjà par différents services (de renseignement) en Syrie, en Irak (...) c'est-à-dire tuer des personnes qui ont pris des armes contre la France, la France ne doit jamais les réaccueillir », a-t-il déclaré.
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, suggère d’instaurer un « bagne démocratique » aux îles Kerguelen pour les djihadistes condamnés, tandis qu’au RN, on indique : « Ce sont des djihadistes, ils ne devraient donc plus être français »…
Mais, face à ce tollé qui n’en est qu’à ses prémices, le drame qui caractérise la Justice française réside en ce que nos sociétés vieillottes s’interdisent tout moyen coercitif. Elles ont lentement accumulé pendant une longue procession de siècles, les règles, les précautions et les interdits destinés à protéger l’idée qu’elles se faisaient de la civilisation. Elles ont imaginé couler la sagesse dans des lois… codifier l’indulgence et la mesure, pour défendre l’homme contre lui-même. Préoccupées d’exorciser la violence qui bouillonne toujours confusément dans des instincts mal maîtrisés, elles ont naturellement été conduites à s’interdire la seule forme de violence sur laquelle elles pouvaient peser : la cruelle mais indispensable gamme des châtiments qui prétendent moins punir le crime, que décourager le criminel.
Négligeant cette suprême mise en garde d’Aristote « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d'une société mourante », elles ont inventé un arsenal de répression humain conçu à l’exacte mesure de coupables considérés comme des « égarés » ou des « déséquilibrés ». Or, on ne combat pas des terroristes avec de tels jugements… On doit adopter une riposte appropriée afin de les stopper dans leur folie meurtrière ; agir sans oublier la foi formulée par Engels : « Ne jamais jouer avec l’insurrection armée et, quand on la commence, la mener jusqu’au bout ».
Dès lors, la France -confrontée à l’un des plus graves périls de son histoire- ne doit pas s’embarrasser de préjugés pour prendre les mesures appropriées afin d’assurer sa propre survie. « Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais » soutenait Léon Trotski.
Mais, empêtrée dans ses règles, ses décrets et ses scrupules, voilà notre civilisation chrétienne paralysée par les dogmes qui la fondent et les lois qui la défendent qu’elle ne peut transgresser sans se renier. Et voici les barbares, forts de cette assurance (en tuant, ils savent qu’ils ne seront pas tués !) qui frappent dans nos villes… les peuples loups qui grondent aux frontières. Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la civilisation et exaltés par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des recettes miraculeuses, ils négligent les trésors de l’héritage… Ils veulent tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voici qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contres les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues…
Et voici que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent brutalement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées et la haine n’ont fait autant de ravages… semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : « Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ».
José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
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Le retour d'Émilie König, djihadiste « française » – par Eugénie S.
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Blog de l’abbé Guy PAGES, véritable soldat de la Foi !
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Par José Castano
Première partie :Le rôle de l’Église dans la guerre d’Algérie
« Les Algériens savent la part prise par les vrais chrétiens dans notre lutte libératrice. Certains nous ont aidés concrètement, n’hésitant pas à se trouver à nos côtés… » (Ahmed Ben Bella)
Comme il se trouve aujourd’hui des représentants de l’Église pour encourager l’immigration et soutenir au nom de « l’amour de son prochain » toute une faune de dévoyés antifrançais, il s’est toujours trouvé, en Algérie et en France, de 1954 à 1962, des hommes d’Église pour couvrir les excès des égorgeurs du FLN, les héberger, les protéger et les soigner.
L’identité idéologique de ce conflit algérien était avant tout antichrétienne. C’est d’une lutte entre la Croix et le Croissant qu’il s’agissait et aux yeux des responsables du FLN, c’est la Croix qui était l’objectif premier à abattre dans ce réduit chrétien sud méditerranéen. Comme Jeanne d'Arc l'avait fait pour la France, l'Eglise de France et celle d'Algérie auraient dû brandir à leur tour l'Etendard de la Délivrance contre ceux qui voulaient les soumettre au Croissant. De façon incompréhensible et difficilement explicable (à moins qu’il ne se fût agi que de « tendre l’autre joue »), elles allaient leur apporter leur soutien…
Nos évêques « tiers-mondistes », aujourd’hui comme hier, si prompts à défendre les « droits de l’Homme » au détriment de la parole de l’Evangile, sont restés muets devant les crimes, les massacres, les viols et les égorgements du FLN. L’extermination de 150.000 harkis avec leur famille dans d’horribles tortures ne les a pas plus émus. Il est vrai que, probablement blasés par tant de crimes, ils ne pouvaient que demeurer insensibles à ces assassinats en séries que furent les massacres d’El-Halia et de Melouza, la tuerie du 26 mars 1962 à Alger et celle du 5 juillet 1962 à Oran. Dès lors, comment auraient-ils pu réagir à l’énoncé de cet ignominieux appel au meurtre du 14 février 1962 à 20h40 lancé par « La Voix des Arabes » en ces termes : « Frères combattants, combattez-les, luttez contre eux, ils sont tous nos ennemis. Transformez leur vie en enfer, ne les laissez pas échapper au châtiment mérité et contraignez-les à se mettre à genoux devant la volonté du peuple »… appel qui conduisit au pogrom anti-Français du 5 juillet 1962, à Oran, faisant plusieurs milliers de victimes parmi la population civile européenne.
Se sont-ils indignés davantage, ces honorables évêques –toujours prêts cependant à trouver une excuse aux « actes désespérés » des écorcheurs- quand ils ont pris connaissance de ces conseils donnés par « Aspect véritable de la rébellion algérienne » aux « frères » de l’Aurès, extraits du journal « El Zitouna » du 26 aout 1956, organe des étudiants de la Grande Mosquée du même nom de Tunis, une des plus réputées du monde islamique : « Mes frères, ne tuez pas seulement mais mutilez vos adversaires sur la voie publique… Crevez-leur les yeux… Coupez-leur les bras et pendez-les… Soyez certains, mes frères, que les soldats qui verront leurs camarades pendus à un arbre, avec un bras et une jambe en moins et un œil crevé, soyez certains, que ces soldats laisseront à l’avenir passer les caravanes d’armes et de provisions et se sauveront comme des rats ».
Mais l’aide de l’Église ne s’arrêta pas à sa seule clémence envers les assassins. Sa participation active, en bien des cas, fut de notoriété publique…
Si, a priori, l’Église n’a de pouvoir que celui de la parole du Christ, il en est autrement dans les faits. En effet, son influence demeure et nous ne pouvons oublier combien elle a marqué la scène politique de la guerre d’Algérie…
Dès le début des événements, les nationalistes algériens disposaient de sérieuses connivences dans le milieu des intellectuels et ecclésiastiques français, qui s’étaient déjà fourvoyés durant le conflit indochinois en apportant leur aide au vietminh. Parmi ces « pères de l’Eglise », il était de notoriété publique que l’abbé Scotto (de Bab el Oued), l’abbé Desrousseau (d’El Biar), l’abbé Bérenguer (de Frenda), favorisaient le travail d’un couple de professeurs, les Jeanson (de sinistre mémoire), qui aboutira à la parution en 1955, de « l’Algérie hors la loi », pamphlet qui entendait prouver la légitimité du FLN… puis à la mise sur pied des réseaux de « porteurs de valises » du même nom : les « réseaux Jeanson ».
Dès 1956, les aides aux tueurs du FLN se multiplieront sous les formes les plus variées : protection, caches, approvisionnement en argent et en armes… Chez les progressistes chrétiens, journalistes et prêtres fourniront un contingent très important… Des femmes verseront également dans la collaboration en hébergeant des chefs rebelles, les transportant et distribuant les ordres. Les poseuses de bombes, musulmanes et européennes, feront tranquillement retraite chez les Sœurs blanches à Birmandreis ou chez les Clarisses à Notre Dame d'Afrique qui, pourtant, les savaient recherchées par la police. Chez les Pères Blancs, le Père Collet n'ignorait pas les activités de ses hôtes de passage… La police identifiera plusieurs prêtres de la « Mission de France » dont certains prêtres ouvriers, Jean Urvoas et Robert Davezies ainsi que l’abbé Boudouresque qui se feront particulièrement remarquer… Quant à l'abbé Bertal, de cette même mission, il donnera asile à Daniel Timsit et à Salah, alias Oussédik Souali, qui lui avoueront, pourtant, fabriquer des bombes. Ce réseau d’artificiers comprenait, en outre, Chafika Meslem, agent de liaison entre le FLN, le Parti Communiste Algérien et les libéraux, Denise Walbert et les époux Gautron, militants communistes. L’abbé Barthez sera l’hôte et le protecteur attitré de ce réseau, hébergeant de surcroît, en quasi-permanence, la fameuse Raymonde Peschard (la pasionaria communiste) qui avait placé une bombe dans un car de ramassage scolaire à Diar es-Saada.
En 1957, le passage de terroristes clandestins à la frontière espagnole s’était amplifié. Il s’agissait de « spécialistes » de l’organisation spéciale du FLN, formés aux « actions ponctuelles » et à la manipulation des explosifs dans les camps du Maroc. L’abbé Davezies, Etienne Bolo, Jacques Vignes participeront activement au transport, à l’hébergement, à la mise en place des tueurs envoyés par le GPRA pour intervenir en France. En Algérie, une dizaine de prêtres dont les abbés Scotto, Bérenguer, Desrousseau, Barthez et Cortes, ainsi que des religieux de Notre Dame d’Afrique, seront impliqués dans les réseaux de soutien allant jusqu’à mettre leur presbytère à la disposition des égorgeurs. Assurés de trouver dans la maison du Seigneur l'abri et l'aide leur permettant de continuer leur œuvre criminelle, ces protégés pourront ainsi préparer attentats et exactions sans être inquiétés.
Le 4 Avril 1957, 28 inculpations et 18 mandats de dépôt (préventive) interviendront à Alger dans l'affaire du soutien au FLN apporté par les « libéraux » (on ne dit plus « communistes »). Parmi eux, la poseuse de bombe, Raymonde Peschard… qui s’évadera et rejoindra le maquis. Elle sera tuée les armes à la main dans le Constantinois (ce qui n'empêche pas de la présenter, encore de nos jours, comme torturée et assassinée par les paras). L’abbé Barthez, deux conseillers municipaux et deux médecins feront partie de ces arrestations. Seule la protection papale et gouvernementale dont il est l’objet évitera à Monseigneur Duval, archevêque d’Alger, chef de file des soutiens du FLN, d’être lui-même inculpé…
Pour ces « hommes d’église », les Français d’Algérie n’avaient pas le droit de se défendre contre les actes criminels des terroristes. Selon leur conception de la « charité chrétienne », le devoir de ces Français-là était, soit de fuir, soit de se laisser tuer, soit de ramper, soit de faciliter l’émergence de la nouvelle république algérienne. Leur argumentation était la suivante : « l’Église s'est toujours compromise avec les forces de la réaction ; il est temps qu'elle s'inscrive dans le camp de la révolution prolétarienne ». En réalité, ces traîtres à leur Patrie s'identifiaient parfaitement à « l'anti-croisé » dont l’une des figures, l'abbé Scotto, n’avait de cesse de rassurer ceux qui pouvaient réprouver les attentats aveugles du FLN. Pour ce curieux directeur de conscience, la cause des terroristes demeurait juste quels que fussent les moyens utilisés...
Concernant Monseigneur Duval, tout le monde, à Alger, police comprise, savait que les immeubles de l’Evêché abritaient les chefs du FLN en transit dans la capitale, et même certains terroristes recherchés par la police et l’armée. Arabophile déclaré, il refusera, officiellement, de célébrer un office à la mémoire de soldats français, prisonniers du FLN, assassinés par leurs geôliers « pour ne par heurter les Arabes », osera-t-il préciser de la manière la plus abjecte. Dans son livre « Au nom de la vérité », il s’enorgueillira d’avoir obtenu par les chefs du FLN un satisfecit lors du congrès de la Soummam qui soulignait « l’attitude réconfortante de l’archevêque se dressant courageusement et publiquement contre le courant et condamnant l’injustice coloniale ». A la proclamation de l’indépendance, il fut l’un des premiers chrétiens à prendre la nationalité algérienne (tout comme l’abbé Scotto et l’abbé Bérenguer), ce qui lui valut d’abord le surnom de Mohamed et ensuite la pourpre cardinalice…
Parmi les progressistes chrétiens, les protestants ne furent pas en reste… En mars 1958, par exemple, le pasteur Mathiot fut inculpé avec une équipe de fidèles : responsables de boîtes aux lettres, dépôts d’armes, collectes de fonds, hébergement et de complicités diverses avec les terroristes du FLN. Cependant, à l’opposé, bon nombre de prêtres soutenaient l’action de l’Algérie française, mais quand ils n’étaient pas mis au ban de l’Eglise par leur hiérarchie, il arrivait qu’ils fussent purement et simplement éliminés… à l’instar de l’abbé Therrer, curé des Sources, à Birmandreis. Pourquoi donc n’avoir pas dit, dans son éloge funèbre, qu’il avait été assassiné par le FLN, protestèrent ses paroissiens ? Pourquoi donc n’avoir pas rappelé que les derniers mois de sa vie furent un véritable calvaire ? Il vit son église, à peine édifiée, profanée et pillée à deux reprises ; il vit aussi son presbytère entièrement dévalisé, sa voiture lapidée à plusieurs reprises… mais l’Evêché demeura de marbre… Enfin, le soir de son assassinat, son église fut incendiée et l’Eglise ne réagit point. Au cours des mois suivants, plus de quatre cents églises, sur les cinq cent soixante-sept que comptait la Chrétienté d’Algérie, furent désaffectées, profanées, parfois transformées en mosquées ou détruites, ce qui n’émut pas outre mesure ni Clergé, ni Episcopat…
Dès la proclamation du « cessez-le-feu », les enlèvements d’Européens se multiplièrent. Des familles entières originaires du Bled voulant rejoindre les ports et les aérodromes disparurent. Les enfants en bas âge –voire les bébés-, quand ils ne furent pas éliminés avec leurs parents, furent élevés dans les écoles islamiques et arabisés par un nouvel état civil. Les femmes et les jeunes filles furent condamnées à vivre dans les maisons closes d’Algérie, ou d’autres pays musulmans ou encore en Amérique Latine. Plus de 5000 Européens disparurent ainsi en quelques mois sans que l’Église, qui était au courant de cette tragédie, n’élevât la moindre protestation.
C’est au lendemain de cette guerre que l’on apprit par la bouche même des fellaghas la monstrueuse collusion de certains prêtres français avec les tueurs du FLN. A cet effet, un chef rebelle, Amar Ouzegane écrivit : « Partout des prêtres nous ont secourus, hébergés, soignés. L’Eglise catholique a rompu avec le passé colonialiste ». Et on pouvait lire encore dans « Révolution Africaine » : « Des prêtres catholiques ont prêté assistance aux militants du FLN poursuivis par la police colonialiste ».
En 1950, dans son allocution en la cathédrale Saint Philippe (aujourd’hui devenue mosquée) à l’occasion du centenaire de la consécration de l’Algérie au Sacré-Cœur, Mgr Leynaux évoquait la grande et belle ville, « l’antique cité barbaresque, autrefois riche des dépouilles de la chrétienté… » et il disait au Nonce apostolique, Monseigneur Roncalli (futur Jean XXIII) : « Vous découvrirez avec joie les souvenirs émouvants de l’ancienne Église d’Afrique… Cette glorieuse Eglise, vous la retrouverez vraiment ressuscitée. Et si vous pleurez avec nous sur la dévastation séculaire de ses monuments sacrés, vous verrez partout, dans nos villes et dans nos villages, des chapelles et des églises qui attestent sa volonté de ne pas mourir et de continuer de rendre gloire à Dieu en travaillant au bien suprême, au salut de tous ses enfants, toujours indissolublement attachés et unis comme nos ancêtres, les premiers chrétiens, à la Chaire de Pierre ».
Si Mgr Roncalli a pu voir l’ancienne Église d’Afrique ressuscitée, le délégué apostolique d’aujourd’hui, en Afrique du Nord, pourra pleurer sur sa ruine…
Dans ces quelques lignes bien incomplètes, je voudrais éclairer les consciences sur le vrai drame de l’Église, d’une part en Algérie : effondrement d’une chrétienté dans les larmes et le sang, étouffement par l’erreur, le mensonge et les plus honteuses compromissions, et d’autre part en France, actuellement, où nous retrouvons les mêmes causes dans cette alarmante désertion face aux valeurs chrétiennes. C’est de cette façon que mourut, déjà, le christianisme en Algérie…
Et maintenant, sur la terre de Saint-Augustin redevenue un moment chrétienne, les clochers s’écroulent à nouveau et les sables qu’apporte le Vent de l’Histoire recouvrent lentement jusqu’au nom même du Christ.
José CASTANO
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« En politique, trahison, lâcheté et hypocrisie sont des religions. C’est pour cela que nous avons de si mauvais gouvernants » (Laurent DENANCY)
Prochainement, seconde partie : La démission de l’Église face à l’islam
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Je doute fort que cette lettre reçoive une réponse mais elle est à l'image de l'état d'esprit de beaucoup d’électeurs actuels:
La Grande Motte, le 19 novembre 2018
Monsieur le Président,
Née en février 1947, citoyenne Française, d’une mère originaire des Cévennes et d’un père immigré d’Espagne à 4 ans, fière de mes origines, respectant les Lois de mon pays, je me permets de vous adresser ce courrier pour vous faire part de mon mécontentement croissant face au devenir de notre belle France.
Après l’obtention du B E P C en juin 1963, j’ai aussitôt travaillé sans pouvoir poursuivre mes études, car il fallait que j’aide financièrement mes parents ouvriers qui avaient eu la charge de 5 enfants.
Mon premier emploi a été celui de dactylo ((car pendant mes années de scolarité de quatrième et troisième (15 et 16 ans), j’ai suivi des cours du soir et obtenu un CAP d’aide comptable, et un CAP de sténo dactylo)). Je ne traînais pas dans la rue pour brûler poubelles et voitures.
Mon parcours professionnel s’est poursuivi de 1963 jusqu’en janvier 2005. J’ai validé mes acquis professionnels en 2005 et obtenu ainsi un BTS de secrétaire de direction. Pas pour retrouver un emploi mais pour mes filles et petits enfants.
Pendant ses 42 années de labeur, j’ai eu trois arrêts de travail : deux pour maternité, un pour poignet cassé. (Lors de ce dernier arrêt, j’ai eu « le privilège » que l’on m’apporte du travail à domicile pour ne pas perdre de temps).
J’ai travaillé 39 heures, samedi matin compris et je n’ai jamais rechigné à la tâche. J’ai obtenu quatre médailles du travail : Bronze, Argent, Or, Grand or.
Aujourd’hui je suis bénévole : secrétaire depuis 2008 d’un club sportif à la Grande Motte, et également Présidente depuis 2015 du Conseil Syndical de la résidence où j’habite. Je ne reçois ni salaire ni prime pour ce bénévolat.
Ma retraite est correcte et je ne me plains pas quoique depuis quelques temps elle se réduise comme peau de chagrin. Mais il faut aider la France à se reconstruire !
ET C’EST LA OU LE BAT BLESSE.
A la lecture des lignes précédentes, vous comprendrez que j’ai toute légitimité pour vous écrire. Sachez que le mouvement citoyen réussi « non politique » du 17 novembre n’est que les prémices de ce que vous allez avoir à supporter de vos concitoyens qui respectent leur pays et qui en ont assez d’être les vaches à lait du monde politique.
Vous voulez trouver de l’argent ? Quelques suggestions :
Pourquoi le monde politique garde t’il ses privilèges après la fin de sa fonction ? Président, Premier Ministre, Ministre, Député, Sénateur etc. Vous avez fini votre mission ? Vous redevenez simple citoyen. Pourquoi voiture de fonction, pourquoi secrétaire, pourquoi bureau, pourquoi chauffeur, pourquoi obsèques payées par les contribuables, pourquoi garde du corps (leur vie est en danger plus que la nôtre ?)
Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens cette masse politique qui n’œuvre plus pour le pays. (Pour nous, employés du privé ou du public en fin de carrière : plus de prime, plus d’allocations vacances, plus de treizième mois, plus de tickets restaurants, plus de chèques vacances, nous ne gardons aucun privilège, alors pourquoi eux ?)
Pourquoi les prisonniers qui ont commis des méfaits sont-ils mieux lotis que nos résidents de maison de retraite ? Douche journalière, salle de sport, bibliothèque et j’en passe. Et maintenant peut être la téléphonie et Internet. Pourquoi ne demande-t-on pas à leur famille de payer un loyer journalier ?
Pourquoi le terroriste du 13 novembre a t’il quatre pièces à sa disposition alors que des familles entières n’en ont qu’une seule ? Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens cette masse de fainéants qui bafouent notre pays. Pourquoi donner et redonner sans cesse aux pays sous-développés ? Ne savez-vous pas que ce sont les dirigeants qui empochent « notre » argent, et que le peuple ne bénéficie que de miettes ?
Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens ces dons, alors que tant de Français dorment à la rue et ne mangent pas à leur faim. Pourquoi accueillir tant de migrants qui rentrent chez nous illégalement ? Pourquoi ne pas les ramener à leurs frontières (sans prime!) et demander à leurs gouvernements respectifs de les prendre en charge. Nous avons besoin de cette immigration, c’est exact, mais qu’elle soit légale. Cette possibilité doit exister : faites là appliquer. Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens cette masse qui vient profiter des acquis sociaux durement gagnés pendant des décennies par les français de souche et qui sont redistribués à des inconnus qui ne viennent que pour récolter le fruit de notre labeur.
Pourquoi faire bénéficier les migrants des soins de santé gratuits ? De versement mensuel alors qu’ils n’ont jamais travaillé et cotisé ? Pourquoi verser des retraites supérieures à celles de nos agriculteurs à des personnes étrangères qui sont arrivées en France illégalement puis nationalisées ? Pourquoi accepter qu’un homme puisse avoir plusieurs femmes qui se déclarent « personne isolée » et qui profitent de toutes les aides ; si une femme « pond » un enfant par an, elle ne peut pas le faire seule non ? (Certains diront que François MITTERRAND a fait pire, mais chut ! personnage politique donc tous les droits …) Pourquoi ne pas compenser toutes aides sociales par un travail d’utilité publique ? Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens cette masse de profiteurs.
Pourquoi emprunter encore et encore alors que notre PIB dépasse l’entendement. Mon budget est simple : j’ai X euros, je dépense X euros à valeur égale. Je peux vous donner l’adresse de mon banquier qui vous confirmera que je ne dépasse pas le montant de ma retraite et que j’évite ainsi les frais d’agios. Tant pis pour le restaurant, tant pis pour les vacances, tant pis pour les vêtements, tant pis pour les petits plaisirs …
Alors pourquoi une piscine pour la résidence secondaire qui appartient à l’état, donc à nous, mais donc vous seul profitez ? Pourquoi une nouvelle vaisselle à l’Élysée ? Pourquoi chaque homme politique « veut–il marquer son passage » que ce soit vous, les ministres, les maires etc. La France doit arrêter de jouer à la « RICHE » alors qu’elle est pauvre !!!! Mettez les politiques au SMIC et dites-leur de faire fonctionner leur cervelle avant de dépenser sans compter. Ils doivent quand même savoir qu’un budget c’est d’un côté les RENTRÉES, de l’autre côté les SORTIES, et que les deux doivent s’équilibrer.
Dites-leur que la fonction politique n’est pas un tremplin pour s’enrichir personnellement mais pour aider les citoyens de leur pays à vivre dignement à défaut de s’enrichir. Plus de pot de vin. Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûtent à vos concitoyens ces emprunts qui ne leur servent absolument pas à vivre correctement au jour le jour, mais juste à enrichir l’élite.
La liste pourrait être doublée, triplée, quadruplée. Mais inutile. Ayez conscience que nous ne sommes plus sous un régime de monarchie et que l’une de vos principales tâches doit être de réduire les charges de l’État. Les politiques sont des hommes comme les autres et ils sont payés pour une mission ponctuelle. Ensuite basta. Vous demandez bien à votre peuple de France de réduire son train de vie à la retraite. Faites de même au plus haut niveau de l’état, et vous serez reconnu apte à nous diriger. Limogez les mille feuilles, allégez les services publics. Vous voulez réformer ? Réformez intelligemment par une meilleure gestion. Montrez l’exemple à toute votre équipe de politiques.
Montrez-nous que vous, notre Président élu, vous aimez votre pays et son peuple avant de vouloir « aimer » les autres peuples (et peut être tout simplement vous-même). Prenez la direction du chemin de l’économie que vous nous demandez, respectez nous, et nous vous respecterons.
REDONNEZ NOUS LA FIERTÉ D’ÊTRE « FRANÇAIS ».
Merci de m’avoir lue jusqu’au bout.
Recevez, Monsieur le Président, mes sincères salutations.
Madame ADAN Jacqueline

SUR TV LIBERTÉ
A l’occasion de la parution de son ouvrage « Les vérités cachées de la guerre d’Algérie », Jean Sévillia étudie, avec la précision et la clarté qui sont les siennes, les causes réelles de la guerre dans ce pays conquis en 1830. Revenant sur les 130 ans de présence française, l’historien fournit un récit passionnant et n’hésite pas à prendre à bras le corps la question de l'avenir incertain de l’Algérie.
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Plus d’un demi-siècle après l’indépendance de l’Algérie, est-il possible de raconter sans manichéisme et sans œillères la guerre au terme de laquelle un territoire ayant vécu cent trente ans sous le drapeau français est devenu un État souverain ? La conquête et la colonisation au xixe siècle, le statut des différentes communautés au xxe siècle, le terrible conflit qui ensanglanta l’Algérie et parfois la métropole de 1954 à 1962, tout est matière, aujourd’hui, aux idées toutes faites et aux jugements réducteurs.
Avec ce livre, Jean Sévillia affronte cette histoire telle qu’elle fut : celle d’une déchirure dramatique où aucun camp n’a eu le monopole de l’innocence ou de la culpabilité, et où Français et Algériens ont tous perdu quelque chose, même s’ils l’ignorent ou le nient.
Journaliste, essayiste et historien, auteur de nombreux ouvrages qui ont été des succès de librairie (Zita impératrice courage, Le Terrorisme intellectuel, Historiquement correct, Historiquement incorrect, Histoire passionnée de la France), Jean Sévillia est chroniqueur au Figaro Magazine et membre du conseil scientifique du Figaro Histoire.
Document transmis par José Castano
Lettre au Président de la République à l’initiative du général Martinez
Paris, le 07 décembre 2018
Monsieur le Président,
Vous vous apprêtez à signer les 10 et 11 décembre prochains le "pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières" qui institue un véritable droit à la migration. Il pourra s'imposer à notre législation nationale par le biais de traités préexistants ou du principe de responsabilité commune fixé dans ce pacte.
Il nous apparaît que la seule souveraineté qui restera à la France consistera à fixer librement la façon dont les objectifs du pacte devront être mis en œuvre. Vous ne pouvez pas céder ce nouveau pan de la souveraineté nationale sans un débat public alors que 80% de la population française considère qu'il faut stopper ou réguler drastiquement l'immigration. En décidant seul de signer ce pacte, vous ajouteriez un motif de révolte supplémentaire à la colère d'un peuple déjà malmené. Vous vous rendriez coupable d'un déni de démocratie, voire de trahison à l'égard de la nation.
Par ailleurs, les finances de notre pays sont exsangues et notre endettement progresse. Vous ne pouvez donc pas prendre le risque d'un appel d'air migratoire coûteux sans avoir démontré préalablement que vous ne serez pas obligé de recourir à plus d'impôts pour répondre aux objectifs du pacte. D'autre part, vous devez être capable, en terme sécuritaire, de juguler les conséquences liées à l'arrivée de populations extra-européennes. Enfin, vous ne pouvez pas ignorer que l'essence même du politique c'est d'assurer la sécurité à l'extérieur et la concorde à l'intérieur. Or, cette concorde ne peut être obtenue qu'à la condition de maintenir une certaine cohérence interne de la société seule capable de permettre de vouloir faire ensemble, ce qui devient de plus en plus problématique aujourd'hui.
En effet, l'Etat français réalise un peu tard l'impossibilité d'intégrer des populations trop nombreuses, de surcroît de culture totalement différente, qui se sont regroupées au cours de ces quarante dernières années dans des zones qui ne se soumettent plus aux lois de la République.
Vous ne pouvez pas décider seul d'effacer nos repères civilisationnels et nous priver de notre patrie charnelle.
Nous vous demandons donc de surseoir à la signature de ce pacte et d'appeler par voie de référendum les Français à se prononcer sur ce document. Vous êtes comptable devant les Français de vos actions. Votre élection ne constitue pas un blanc-seing.
Nous soutenons l'initiative du Général MARTINEZ contre la signature de ce pacte qui doit être adopté par les États membres de l'ONU à la Conférence intergouvernementale de Marrakech.
Général Antoine MARTINEZ
M. Charles MILLON – Ancien Ministre de la Défense
Général Marc BERTUCCHI
Général Philippe CHATENOUD
Général André COUSTOU
Général Roland DUBOIS
Général Daniel GROSMAIRE
Général Christian HOUDET
Général Michel ISSAVERDENS
Amiral Patrick MARTIN
Général Christian PIQUEMAL
Général Daniel SCHAEFFER
Général Didier TAUZIN
Colonel Jean Louis CHANAS
Boudjedra et L’Huma imbattables !
Rachid Boudjedra
Colmar, le 8 décembre 2018
J’ai récemment ciblé Jérôme Fourquet et le site Causeur qui se sont permis de jeter la suspicion sur la communauté harkie sous prétexte que certains jeunes seraient perméables à la propagande islamiste, voire s’engageraient comme djihadistes. Rachid Boudjedra, un nabot et scribouillard, et L’Humanité, eux, ne s’encombrent d’aucune précaution pour vomir leur haine à la fois anti-française et anti-harkie et pour insinuer que les descendants de harkis participeraient en nombre à la geste djihadiste.
Qu’on en juge par cet extrait du quotidien précité – édition du 7 novembre 2018 - où sous le titre « Rencontre », l’excité Rachid Boudjedra se déchaîne : « En France, il y a aussi ce sentiment d’avoir été trahi chez les descendants des immigrés qui ont participé à la reconstruction de ce pays (NDLR : la France)… et chez les descendants des harkis dont la « saga » lamentable et criminelle dans le pays d’origine s’est soldée par un accueil inhospitalier et raciste à leur arrivée en France. Eux aussi avaient à se venger de la France tutélaire : l’islamisme violent a été le lien nodal où ils allaient reprendre pied, retrouver leurs racines et s’accrocher à un texte, le Coran ».
« Saga lamentable et criminelle », est-il possible d’être plus outrancier ? « Accueil inhospitalier et raciste à leur arrivée en France », de la part de qui ?, si ce n’est des pourfendeurs de l’Algérie française et en particulier parmi eux, les Staliniens en tête de la meute (voir ma contribution sur Riposte laïque du 25 octobre 2016 « Pro-migrants aujourd’hui, anti-rapatriés hier »).
Cette prose sectaire et haineuse sous couvert d’indépendantisme, d’anticolonialisme et de soutien indéfectible au FLN, qui donne la nausée, est récurrent chez les adeptes de cette grande religion (politique) d’amour, de tolérance et d’ouverture constituée par l’Internationale communiste qui a abouti, entre autres, au goulag, au Longaï et à l’enfer khmer rouge.
Je voudrais attirer l’attention de tous sur la perversité intrinsèque des rédacteurs de ce quotidien fort mensongèrement intitulé « L’humanité ». Si je ne dénie nullement aux communistes le droit de se proclamer anticolonialistes et progressistes, je pense qu’ils sont grandement coupables non seulement du fait qu’ils manient l’invective avec une morgue sans égale mais aussi qu’ils ne cèdent et ne cèderont jamais la parole à leurs contradicteurs. Pour ceux qui est de la question harkie, leur attitude est d’autant plus choquante qu’ils rejoignent et amplifient un mépris et une stigmatisation déjà très répandus.
Aussi, j’aimerais citer en contrepoint deux organes de presse, aux antipodes l’un de l’autre : Lutte ouvrière et Rivarol, dans lesquels des sentiments peu amènes envers les harkis s’expriment plus ou moins périodiquement. A notre gauche, un peu (c’est un euphémisme !) extrême même, Lutte ouvrière. Ce journal cède la parole à des défenseurs des harkis, par exemple dans son édition du 28 décembre 1984 où s’étalait sur une page entière l’argumentaire du Conseil National de Réflexion et de Coordination des Associations de Musulmans Français critiquant ce qu’il estimait être une complaisance d’Arlette Laguiller envers le général De Gaulle et sa politique algérienne. Lutte ouvrière reconnaissait d’une part le caractère peu démocratique du pouvoir algérien mais surtout le « droit des musulmans français à obtenir réparation des injustices commises à leur égard par le gouvernement français ». Même si L.O. s’égare passablement par la suite en évoquant un prétendu droit pour les harkis à « obtenir la nationalité algérienne » (1) et, je cite encore, « le droit de retourner en Algérie », il n’en demeure pas moins qu’elle exprime des sentiments favorables de compréhension d’un problème qu’elle a au moins le mérite de prendre en considération.
Il en est de même pour Rivarol, hebdomadaire, à ma droite, un peu extrême également et quelque peu « racialiste ». Bien que les anciens de Rivarol fussent de tendance très Algérie française, au point pour l’un d’entre eux d’avoir prôné le transfert de la capitale française de Paris à Alger, au fil des ans, des avis d’une certaine animosité s’expriment envers la communauté harkie, « coupable » non seulement de ne pas être d’extraction métropolitaine mais au surplus de ne pas être chrétienne ou de ne pas se convertir suffisamment à cette religion (2). Dans l’édition du 13 septembre 1991, un certain Philippe Gautier souligne peu élégamment que les fils de harkis sont demeurés avant tout des Arabes et des musulmans. Cela m’a permis de lui répliquer dans l’édition du 20 septembre 1991 (3).
Rivarol adopte une attitude encore plus tranchée à l’encontre d’autres Français musulmans, eux également suspects car trop marqués par leur « exogénéité » : les Mahorais. Non seulement l’hebdomadaire publie mes très nombreuses protestations mais encore bien mieux son édition du 29 avril 2011 n’hésite pas à céder la place au fougueux Marc Georges qui pourfend, je cite, « un racisme qui ne dit pas son nom », par un texte sans équivoque « Mayotte et l’extrême droite anti-française ». L’Humanité, elle, c’est l’extrême gauche anti-française !!
Dès que se profile une question mémorielle ayant trait à la colonisation, nos « cocos » de service entrent en transe. Faut-il seulement rappeler le rôle exécrable joué par les tenants du P.C. affublés d’un F également mensonger lors de la « béatification » du traître Maurice Audin par Jupiter.
A la moindre occasion, des tombereaux d’injures s’abattent sur l’armée française et les accusations les plus graves sont proférées. Ainsi, selon la journaliste Rosa Moussaoui, les soldats français auraient commis en Algérie des viols en masse (sic !). Cf édition de L’Huma du 4 octobre 2018 (4). La souveraineté française est systématiquement remise en cause lorsqu’il s’agit du cent-unième département français ou de la Nouvelle Calédonie.
Dans un éditorial des 17 et 18 novembre 2018 intitulé « Ne laissons pas étrangler L’Humanité », le député P.C. (F ?) Patrick Le Hyaric ose proclamer : « L’humanité est l’un des piliers du pluralisme des idées et de la presse. S’amputer de son existence revient à amputer la démocratie elle-même ». M. Le Hyaric ne manque pas de toupet en n’hésitant pas à écrire cela. C’est en fait un outil qui œuvre puissamment à l’abaissement de notre pays et même à son démembrement. Il est d’ailleurs scandaleux que ce journal ait obtenu et obtienne encore une subvention gouvernementale. Il faudrait que cessent également les abonnements souscrits par les collectivités locales qui constituent des encouragements à la sédition (sécession de Mayotte et de la Nouvelle Calédonie, et de départements largement sous l’emprise de l’islamisation comme la Seine-Saint-Denis). La mort largement prévisible de L’Humanité ne me fera pas verser une seule larme. Je lui souhaite tout au plus un sursaut de lucidité démocratique avec une bouffée d’air pluraliste tout en n’y croyant guère, par expérience, hélas.
(1) Manifestement, le rédacteur de ce passage ne connait rien aux dispositions régissant le Code de la nationalité algérienne qui font que les harkis eux-mêmes n’ont jamais perdu la nationalité algérienne.
(2) Evidemment, je ne mésestime pas la présence, comme dans tout groupe humain, de brebis galeuses parmi les jeunes de la communauté qui, par ailleurs, sont trop souvent apathiques dans la défense de l’honneur des harkis, mais reconnaissons que ce dernier point ne leur est pas particulièrement propre. Précisons par ailleurs que certains harkis et nombre de Kabyles se sont convertis au christianisme ou sont agnostiques.
(3) Ma lettre est évoquée dans l’ouvrage de référence de Mohand Hamoumou « Et ils sont devenus harkis » (Fayard, 1993).
(4) J’ai déjà pointé cette assertion particulièrement fourbe mais jusqu’à ce jour cela n’a guère semblé émouvoir grand monde.
« Thor, fils d'Odin je t'accuse d'avoir trahi le commandement de ton roi, par ton arrogance et stupidité. Tu as livré ce paisible royaume et ces vies innocentes à l'horreur et à la désolation de la guerre. Tu es indigne de ces royaumes, tu es indigne de ton rang, indigne de la famille que tu viens de trahir. Je te retire ton pouvoir ! Au nom de mon père et de son père avant lui ! Moi Odin Père de toutes choses je te bannis ! » (THOR (film) Odin à Thor) - [THOR : Dieu du tonnerre dans la mythologie nordique]
Alors que la colère gronde et enfle dans le pays, que la crise atteint son paroxysme, que le peuple pressuré, exsangue, hurle sa détresse et se révolte contre les bas salaires, la vie chère, la précarité, les taxes et les impôts, le couple Macron qui compte bien laisser sa trace à l’Elysée, a décidé de restaurer ce palais pour un montant estimé à plus de 100 millions d’euros par la Cour des comptes.
Moquettes, rideaux, mobilier, ornements, rien ne sera omis afin de rénover dans le luxe les 365 pièces, la salle des fêtes, le salon Napoléon III et le jardin d'hiver.
Les travaux ayant débuté le 29 novembre 2018, ils dureront jusqu'au 15 janvier 2019. Pour les justifier, la première dame s’est ainsi expliquée : « On avait l’impression que l’Élysée était devenu une forteresse qui se protégeait de l’extérieur. On va alléger, épurer. Il faut que la lumière entre ».
Quand on demande des sacrifices au bon peuple et qu’en contrepartie on dilapide son argent en futilités, il y a, effectivement, de quoi se révolter… Et le couple présidentiel n’en est pas à son coup d’essai… Qui se souvient de la « vaisselle de l’Elysée » ?…
Le 13 juin 2018, Le Canard enchaîné dévoilait que l’Elysée avait passé commande à la manufacture de Sèvres : 1200 pièces de vaisselle pour la coquette somme de 500.000 euros. Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, justifiait alors cette dépense en ces termes : « Le président de la République procède à une commande publique qui permet de recevoir à la hauteur des personnalités qui défilent à l’Elysée […] Une commande a été faite pour changer le service dans sa totalité, cela n’avait pas été fait depuis le président René Coty »… sauf que, Jacques Chirac avait déjà procédé en son temps au remplacement de la faïence élyséenne…
Conclusion : Le couple présidentiel peut festoyer dans des assiettes à 400 euros pièce alors que ceux qui sont pauvres, restent pauvres… et mangent dans des assiettes souvent ébréchées.
Qui se souvient de la piscine du fort de Brégançon ?
Fin juin 2018, le couple présidentiel préférant l’eau chlorée au sel de mer, a déboursé (par le biais du contribuable) 34 000 euros pour faire installer une piscine dans cette résidence estivale… L'idée étant d'éviter de s'exposer aux paparazzis lors de leurs baignades... Tout cela pour, qu’in fine, Emmanuel Macron sorte à un badaud quelques semaines plus tard : « Je n’aime pas les piscines, je préfère mille fois la mer ».
… Et ce n’est pas fini !...
Dans son rapport annuel sur l'Élysée, les magistrats de la Cour des comptes viennent de dévoiler une estimation globale des coûts liés à Brigitte Macron en cette première année de quinquennat. Depuis son arrivée à l'Élysée, la Première dame de 65 ans (issue d’une des plus riches familles d’Amiens) qui, aux dires du personnel demeure toujours la « maîtresse d’école » du président (de 24 ans son cadet) a, à sa disposition, un directeur de cabinet et un chef de cabinet, tous deux aidés de deux secrétaires – notamment en charge de la préparation de ses rendez-vous et déplacements-. Une petite équipe à ses côtés au quotidien dont sept agents spécifiquement chargés de répondre au courrier (paraît-il important) : Masse salariale estimée à 278 750 euros par an.
A l’exception de cette somme affichée officiellement, le rapport est avare de détails, au regret des magistrats : « La Cour s’est attachée à recenser les différentes dépenses qui sont plus particulièrement affectées à Brigitte Macron, sans toutefois pouvoir chiffrer la totalité de ces dépenses, en l’absence d’une comptabilité analytique suffisante ».
À cela s'ajoute également les six bureaux dont Brigitte Macron dispose dans « l’aile Madame » de l’Hôtel d’Évreux. Outre les quatre collaborateurs précités, ils abritent aussi les membres du GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) qui se chargent de sa sécurité, ainsi que deux véhicules présidentiels, un pour ses déplacements et une voiture pour les agents du GSPR « précurseurs ».
Bien qu'aucun budget de représentation ne lui soit attribué, la première dame bénéficie, en sus, des services de la coiffeuse-maquilleuse de la Présidence. Celle-ci perçoit un forfait brut mensuel de 5 200 euros… chiffre moindre (reconnaissons-le) par rapport à celui de François Hollande dont les près de 10 000 euros de coiffeur avaient fait polémique…
Question vestimentaire, Brigitte Macron n’est pas en reste… Souvent décriée pour le contenu exorbitant (voire, outrageant) de sa garde-robe, elle a essuyé les foudres de l’écrivain Yann Moix qui, le 24 novembre 2018, s’insurgeait de la sorte sur le plateau « Des Terriens du samedi » : « Lors des commémorations du 11 novembre, de sinistre mémoire, elle a porté un manteau Vuitton à 3 600 euros. La marque du manteau a supplanté la marque de l’Histoire ce jour-là. Mais c’est normal en fait, qu’elle aime Vuitton, parce qu’il y a des liens vraiment très forts entre Vuitton et Emmanuel Macron », a-t-il déclaré.
À l’occasion de ces mêmes cérémonies, le magazine Closer qui assure la « promotion » de la première dame, se pâmait : « Brigitte Macron enchaîne 5 tenues différentes en deux jours ! » Les « gilets jaunes » apprécieront…
Pour 2018, la dotation budgétaire de la présidence ayant été fixée à 103 millions d’euros par la loi de finances, le couple élyséen ne connaîtra certainement pas de marasme…
« Qui s'aime trop a aisément du mépris pour les autres », dit un proverbe danois. En ces jours de colère exprimée par le petit peuple lassé de tant de mépris et de cynisme, l’arrogance de Jupiter gagne en déchéance et précède sa ruine, son orgueil précède sa chute.
José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
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Courrier envoyé à tous les président(e)s d'associations nationales PN, Cercle, ANFANOMA etc.
Mesdames, messieurs les responsables associatifs Pieds-Noirs, chers amis,
Nous avons été les victimes, jeudi soir dernier, lors de la soirée consacrée sur France 2 au drame de l'Algérie, d'une campagne de dénigrement sans précédent, à mon avis, contre notre communauté. Une véritable atteinte à notre dignité et à notre honneur.
Les mensonges, les contre-vérités colportées imposent qu'un droit de réponse soit exigé.
Seule une union de toutes les associations représentatives pourra obtenir ce résultat. Les communiqués isolés resteront un coup d'épée dans l'eau. Nous sommes sur la dernière ligne droite, c'est aujourd'hui ou jamais.
Que toutes nos divergences soient mises de côté pour rendre le sourire à tous ceux qui nous regardent de là-haut. Je ne prétends donner aucune leçon, je suis conscient de mon manque de légitimité puisque je ne suis même pas né "là-bas". Mais je reste attaché à mon histoire. Et cette histoire ne cesse d'être salie.
Je suis convaincu qu'une défense mémorielle portée par vous tous, d'une seule voix, serait massivement suivie.
Une utopie peut-être. Mais que risque-t-on à essayer ? Rien, à part réussir. C'est toujours mieux que d'attendre que le vent de l'histoire nous balaie définitivement.
La balle est dans votre camp. Puissiez-vous vous en saisir et la lancer au loin, en unissant vos forces.
Amicalement à tous, dans l'attente d'un sursaut collectif et salutaire
Lionel Vivès-Diaz
Libre propos citoyen
Document transmis par
LE PHAREFOUILLEUR le Samedi 17 novembre 2018
MESSAGE SUBLIMINAL DES « GILETS JAUNES » :
MACRON DEMISSION !
Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,
Après cinq années d’écriture, le 3 janvier 2017, écoeuré par la lâcheté politique persistante d’une grande majorité de Français, et des gouvernants mondialistes élus par eux dans un contexte flagrant d’ignorance des enjeux politiques, je pris la décision d’arrêter l’écriture de ma rubrique « Le phare fouilleur » qui se voulait une tentative de compréhension d’une certaine pensée politique française.
A l’occasion de cette « journée des Gilets Jaunes » qui affole les responsables politiques trop bien payé(e)s pour les lois qu’ils votent et bien installé(e)s dans leur véhicule de fonction dont le carburant est payé par nos impôts je tiens à m’associer à ce ras-le-bol.
Sans aucun mot d’ordre des partis politiques émasculés par le mondialisme instauré par les lobbies et les franc-macs, ni des syndicats ex-rois-de-la-rue, 70 % des Français se rebiffent enfin :
les cocus de SARKOZY,
les sans-dents de HOLLANDE,
les fainéants de MACRON,
….en ont marre d’être pris pour de la merde !
Après 18 mois d’un pouvoir qu’il n’a pas pris mais ramassé au sol, Emmanuel MACRON, chef de file du mouvement « En Marche » élu à la présidence de la République le 17 mai 2017, a atteint la limite de ses compétences vendues sans vergogne à une majorité de Françaisaveugles et sourds jusqu’à la présente journée qui, je l’espère, signe le début de sa fin politique.
Manu-le-désinvolte, vous n’êtes pas mon Président et je sais à quoi vous sert d’être titulaire d’un DEA de philosophie, diplômé de Sciences-Po et de l’ENA : tromper les Français !
Certes les éléphants de l’UMPS se sont fait harakiri (il était temps que ces incompétents magouilleurs disparaissent !) et vous avez osé dire « je vous aime » aux électeurs orphelins, pendant votre campagne présidentielle, avec parfois des cris et des crispations de visage dignes d’une pièce de théâtre de boulevard.
Vous avez mis neuf mois (d’août 2016 à mai 2017) pour devenir une sorte de violeur de la France mais...avec son consentement !
Certes vous avez pris certaines mesures (d’autant plus facilement que vos deux prédécesseurs n’ont rien fait ou si peu) et prétendre le contraire serait ridicule, mais il semble que les grandes difficultés sociales et financières des Français d’aujourd’hui ne vous atteignent pas :
- le niveau du chômage est alarmant et les mesures efficaces pour une reprise du travail tardent,
- la dette de l’Etat reste abyssale et fragilise le budget national,
- les dépenses publiques sont exagérément élevées, alors que leur réduction est vitale pour faire face aux enjeux du futur,
- le niveau de l’invasion migratoire décidée sans référendum a des fins mondialistes, a des conséquences dramatiques sur la politique intérieure de la France et le budget de l’Etat,
- l’insécurité augmente quotidiennement mais pas autour de l’Elysée,
- les conséquences du terrorisme ambiant sont très préoccupantes : pourquoi avoir laissé revenir les « djihadistes français », pourquoi ne pas les avoir destitués de la nationalité française, pourquoi les laisser vivre tranquillement dans les prisons financées par nos impôts ?
- le coût de la vie explose pour tous les Français sauf pour vous.
Ignorant tout cela vous avez osé dire en face à certaines personnes qui vous ont interpellé en vous faisant remarquer qu’elles n’avaient que 850 € par mois pour vivre : « j’entends…je sais que c’est difficile ».
Faux ! Vous faites semblant d’entendre et ne changez rien à votre politique démagogique, qui rend les gens modestes plus fragiles.
Vous avez même osé rajouter « vous êtes adorables...j’ai besoin de vous...» affichant ainsi à leur égard un mépris incommensurable !
Quant à votre décision d’augmenter les taxes sur les carburants elle fait de vous et des ministres concernés des fossoyeurs de la classe moyenne dont l’activité professionnelle impose l’usage d’une voiture.
Cette journée de manifestation anti-taxe pétrolière, qui devrait déclencher au moins 2.000 points de rassemblement, à une autre portée politique qui signifie à peu près ceci :
Manu-le-désinvolte, LES FRANÇAIS EN ONT MARRE DE VOTRE POLITIQUE ARROGANTE !
Comment ignorer que cette taxe abusive a pour seul but, non pas de rendre la transition écologique possible (nouveau fantasme de votre majorité) mais de remplir les caisses de l’Etat ?
Peu après :
- vos selfies indécents avec des « fils de migrants, noirs et pédés » (!), dans la cour de l’Elysée (!),
- votre accolade non moins indécente avec un caribéen sorti de prison qui osa pour la photo souvenir (question de kiff bien sûr) faire un doigt d’honneur (!), devant votre mine extasiée (!),
- votre récente allocation de l’Elysée, dans la pénombre (!) sans prompteur (!), devant une feuille raturée (!),
- votre dernière allocution à bord de notre porte-avions, devant un avion Rafale, à l’occasion de laquelle vous avez reconnu avoir échoué sur le « rapprochement des élites avec le peuple », après de telles mises en scène, dont certaines indignes d’un Président de la République Française, nous sommes nombreux à souhaiter….
QUE CETTE TAXE SUR LES CARBURANTS SIGNE LE DEBUT DE VOTRE FIN POLITIQUE !
Au fait : Marion MARECHAL…revenez vite !
Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.
Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck
Par Léon Mazzella
De « crier doucement » à « zbouba » en passant par « claouis », ce petit livre reprend et explique les plus belles expressions de là-bas, ce parler pied-noir à la fois simple et fort en gueule, fanfaron, coloré, tout en exclamation et gestuelle, porté par la chaleur, un certain sens du tragique et l’appétit de vivre !
LE « DICO DU SOLEIL »
Il revient en format de poche (il était d’abord paru chez Rivages en juin 1989), et c’est un petit événement pour notre grande communauté. Enrichi de plus de soixante pages pleines à craquer de nouveaux mots et de nouvelles expressions ensoleillées, drôles à attraper une pantcha de rigolade à chaque page, et qui ont tous, sans exception, l’accent de notre langue, ajouté à celui du souvenir indélébile d’un immense bonheur perdu, il est là, sous sa nouvelle couverture gaie et claquante, chez Payot dans la collection Petite Biblio/Voyageurs.
Je suis fier de vous proposer ce bréviaire, cinquante-six ans après le funeste été 62. Figurez-vous que d’aucuns prétendent que ce diable de petit bouquin à la peau dure est devenu « le petit Robert (un autre de chez nous, çui-là aussi, la purée !) du langage pied-noir », notre pataouète, notre signe de reconnaissance et d’appartenance, le seul visa sans limite de validité, le sésame international, notre lien majuscule. Je veux bien accepter de le croire, dussè-je ébrécher mon humilité. C’est avant tout un cadeau. Que je vous fais. Faites-le aussi à votre tour.
Pour que perdure la mémoire, notre bien le plus précieux pour 8€.
PRÉFACE
« Si tu meurs avant moi, je te tue ! » (Déclaration d’amour), par Léon Mazzella
Voilà̀ une phrase qui peut résumer toute la philosophie pied-noir. L’absurde contenu dans ce propos illustre la tendance à l’exagération inhérente aux Pieds-Noirs. De même : « Pépico, ne va pas te baigner trop loin que si tu te noies, ta mère elle te tue ! »
À l’évidence, on tue et on meurt facilement et pour rien, dans le parler pied-noir. De même, on larde ses phrases de pronoms relatifs, on les beurre du même sujet, on s’exclame toujours, on est sans cesse en mouvement (ne va pas te baigner), et on est pourvu d’un sens du tragique rarement mesuré. Difficile de cacher ses origines méditerranéennes...
Un mélange de langues appelé́ pataouète
Parler de la rue, parler de la ville davantage que de la campagne, parler éminemment populaire, le parler pied-noir est une sorte de « pudding (ou de couscous) linguistique » selon une expression chère aux linguistes appelé́ pataouète, et dont les ingrédients sont le français, l’espagnol, l’arabe, l’italien, le maltais (dans une moindre mesure) et des expressions juives. L’origine du parler pied-noir est multiple. Elle correspond à la colonisation de l’Afrique du Nord (et de l’Algérie en particulier) dès les années 1830, par les différents groupes ethniques du Bassin méditerranéen.
Chaque groupe s’établit dans une région déterminée mais aux contours élastiques : c’était à chacun selon la puissance de sa voix, en somme.
Les Italiens (originaires principalement de Naples et des iles du golfe de Naples : Procida, Ischia, Capri, mais également de Toscane, du Piémont, de Vénétie, de Sardaigne et de Sicile) ont «colonisé» l’Est algérien (Bône, Philippeville). Les Espagnols (venus principalement du Levant : provinces d’Alicante, Murcie, Valence, Carthagène ; et d’Andalousie, de Catalogne et des iles Baléares) colonisèrent l’Ouest algérien (Oranie).
Les Maltais investirent la région de Constantine et de Bône ; les Français de métropole répandus dans toute l’Algérie, s’installèrent surtout dans la région d’Alger et dans la plupart des grandes villes.
Alger, comme toute capitale, aurait constitué́ le creuset représentatif de la population d’Algérie si elle avait compté davantage d’Espagnols. Le melting-pot pied-noir est en effet très marqué par l’Espagne. On le constatera à la lecture du lexique : la part des mots espagnols ou d’origine espagnole est écrasante. Selon André́ Lanly(1) il y a dans le parler pied-noir trois fois plus de mots espagnols (environ 180) que de mots italiens (environ 60), et à peu près autant de mots espagnols que de mots arabes (environ 210).
Le parler pied-noir, dont le substrat est le français naturel », emprunte aux vocabulaires étrangers pour illustrer avec prédilection certains domaines de la vie : la cuisine, la mer et la pêche, la campagne et la chasse, la fête, la bagarre, le sexe, les injures, les grossièretés en tout genre, l’amour filial ; l’amour tout court...
1. André́ Lanly, Le Français d’Afrique du Nord (Paris, Tchou, 2003 [1962]), étude linguistique rigoureuse. C’est l’ouvrage de référence sur la question. Profitons-en pour signaler que notre Parler pied-noir connaît un précédent : Le Roro, de Roland Bacri (1969, refondu en 1983), sous-titré dictionnaire de langue pied-noir, très algérois, auquel nous rendons hommage.
Le parler pied-noir Gouailleur, trivial, fort en gueule, mais pas vulgaire
On peut être quelque peu choqué par l’inflation de jurons contenus dans ce lexique.
Le lecteur averti ne s’en étonnera point : tout parler est populaire et par conséquent moins châtié́ qu’une langue essentiellement véhiculée par l’écrit.
Au kaléidoscope géographique, il faut ajouter la diversité́ des origines sociales des premiers Pieds-Noirs. Inutile de faire un cours d’histoire pour rappeler que les premiers « colons » étaient des militaires, des membres de l’administration, puis des Européens partis à l’aventure faire for- tune en Algérie, chassés par la faim et les persécutions politiques, ou attirés par la soif d’espaces à conquérir outre-mer. La plupart étaient d’origine humble; ils se sont improvisés cultivateurs et petits commerçants. Puis, les propriétés et les commerces ont grandi et prospéré́, la distinction des classes sociales s’est redessinée naturellement. C’était au début du xxe siècle. La scolarisation se poursuivait à bonne allure, le mélange des langues avait pris, avec le français pour base et l’arabe pour liant, et miracle de l’intégration le pied-noir était parlé par toutes les couches de la population, avec plus ou moins d’emprunts à l’arabe (considéré́ comme vulgaire) et quelques mots espagnols et italiens, catalans ou savoyards, ariégeois ou gascons, corses ou provençaux, parisiens ou lorrains (encore que les Alsaciens et les Lorrains n’aient laissé, à notre connaissance, aucune empreinte linguistique dans le parler pied-noir... sans doute parce que leur parler manque singulièrement de chaleur communicative). Tout au plus parlait-on le pied-noir avec l’accent de sa région (le bônois, l’oranais et le constantinois n’ont pas les mêmes subtilités ni les mêmes nuances). L’algérois était par exemple réputé́ plus « pointu », excepté à Bâb-El-Oued, bien entendu, où l’on parlait le pied-noir le plus cru du pays.
Les emprunts à l’arabe sont prépondérants. L’arabe imprègne le français « naturel » : hasard, de azzahr (jeu de dés) ; safran, de zahafran, sucre, de soukkar, sofa, de sufa (coussin)... et le français populaire ou argotique : clebs, de kelb (chien), toubib, de tbeb (médecin)...
Les emprunts directs ont surtout trait aux activités paysannes (djebel, oued, bled...), aux interjections (aïwa ! akarbi !...), à des impératifs (chouf !...) et aux injures (la dinimek !). On peut se demander si ce n’est pas par simple commodité́ que le parler pied-noir a emprunté à l’arabe des mots de la vie quotidienne qui permettaient de se faire comprendre. Des mots simples comme kif-kif, souk, gourbi ou fatina comblaient certaines lacunes de son vocabulaire. Il est en tout cas intéressant de remarquer cette adoption directe de la langue autochtone par les Pieds-Noirs. Le fait de savoir si ce fut une tentative d’intégration (inconsciemment) inachevée n’est pas notre propos.
Nous soulignerons seulement avec Jules Roy qu’en Algérie, Arabes et Pieds-Noirs étaient tous frères, mais rarement beaux-frères...
Le cazayous, premier parler pied-noir
Le lecteur sensible est donc prévenu. Ce parler n’est pas plus libre qu’un autre. La preuve : il a été́ et il est encore utilisé par l’écrit, notamment par la presse locale de l’époque (L’Écho d’Oran, Alger Républicain, etc.) qui n’a jamais hésité́ à traiter le français de pataouète afin de parler directement au lecteur. Des écrivains comme Camus, Roblès et Montherlant ont aussi pimenté leur œuvre de pataouète. Les deux premiers parce qu’ils sont pieds-noirs et se sont parfois fait les chantres de leur pays, le troisième parce qu’il fut séduit par ce langage chatoyant (dans La Rose de sable, notamment).
Le parler pied-noir a nourri l’écrit, mais peu d’ouvrages ont été́ écrits en pied-noir. Il en est un, cependant, qui se distingue car il est le reflet d’une certaine culture des rues de Bâb El Oued, c’est Cagayous, de Musette (pseudonyme d’Auguste Robinet). Personnage inventé de toutes pièces à la fin du xixe siècle par son auteur, Cagayous est l’archétype du gosse des faubourgs, « champoreau » (aux sangs mêlés) puisqu’il est le fils d’un Français et d’une Espagnole, il parle une espèce de « tchapourlao » (mélange de français et d’espagnol) trempé dans toutes les langues et dans tous les dialectes, qui lui appartient ; c’est le langage de Cagayous (auquel notre lexique se réfère souvent), amalgame d’emprunts et de déformations en tout genre...
Cagayous est un « louette » (malin, rusé) qui a la « tchatche » et qui ne laisse pas le temps de s’en laisser compter.
Les aventures de Cagayous, parues en plusieurs volumes entre 1896 et 1906 : Cagayous à la caserne, Les Amours de Cagayous, Le Mariage de Cagayous... constituent une chronique du petit peuple algérois, une peinture de mœurs haute en couleurs.
Gabriel Audisio, exégète de Musette, prévient : « La langue de Cagayous n’est pas un sabir. Le sabir, c’est le « petit nègre » [...]. Je ne considère pas «le cagayous» comme un patois, mais bien comme un dialecte méditerranéen, un rameau sur la souche des langues d’Oc. Populaire, certes, comme ils le sont tous, et même plébéien. À côté́ du “français naturel”, langue savante et officielle, il est le langage courant du peuple bigarré des néo Français. Aussi bien présente-t-il cette différence avec les autres dialectes de la Méditerranée occidentale qu’il les mélange tous, en y ajoutant une forte dose d’arabe. » « Le cagayous » n’est cependant pas le parler pied-noir. Ce dernier évoluera peu à peu en laissant « le cagayous » dans l’immobilisme.
Le personnage inventé par Musette demeure un témoignage débraillé́, rebelle, superbe d’authenticité́, et dont la principale originalité́ formelle est d’avoir été́ rédigé́ en langage parlé, phonétique(1). Nous avons suivi cet exemple pour illustrer notre lexique (afin de faciliter la compréhension du parler pied-noir et de le rendre aussi vivant et pittoresque qu’un sketch ou qu’un spot publicitaire empruntant au registre « couscous-merguez »...) puisque c’est un parler et qu’il s’agissait de faire un livre et pas une cassette.
Le parler pied-noir est gouailleur, trivial mais avec chaleur, « fort en gueule » mais en gueule seulement. Il fanfaronne, s’exclame, crie au lieu de parler, exagère surtout.
(1)Edmond Brua fera de même avec ses Fables bônoises et sa Parodie du Cid, truculentes et irrespectueuses (parues en 1938 et en 1941 à Alger).
Un parler paresseux
Ce parler dont on ne sait plus très bien si c’est un langage qui bouge ou une gestuelle qui parle (on ne vous apprendra rien en disant que pour faire taire un Italo-Pied-Noir, il suffit de lui attacher les mains dans le dos !) permet de comprendre l’état d’esprit pied-noir, cet appétit de vivre et cette fondamentale simplicité́.
Le Pied-Noir est très simple. Ne dit-il pas nonchalamment « peuneu » pour pneu et « calamar » pour calmar ? Ne va-t-il pas jusqu’à se contenter d’adopter tels quels certains mots étrangers (caïd, chouïa, hombre, figa, basta, scapa...), d’en transformer légèrement certains autres (estocafitche, de l’anglais stockfish ; s’engantcher, de l’espagnol gancho...), de se livrer paresseusement (?) à des traductions littérales de phrases (espagnoles, surtout) : « Quelle colère il a ! » pour « Qué rabia tiene ! ». « Viens boire avec nous autres ! » (Con nosotros), ou à des transpositions en français d’expressions espagnoles : «moi de toi» (yo de ti)? Tout cela conduit à une certaine « destruction du français », comme le souligne André́ Lanly(1). Utilisation d’un temps de conjugaison pour un autre, absence du subjonctif, inflation de pronoms relatifs, emploi de « on » à tout bout de phrase, impropriétés de vocabulaire (amener pour apporter, à voir ! pour montre ! causer pour parler et parler au lieu de dire)... Cette destruction n’est rien en regard d’un parler qui foisonne et dont les couleurs et l’accent rayonnent de plusieurs cultures. Cinquante ans après l’indépendance de l’Algérie, le parler pied-Pied-noir s’est figé en se fondant dans le français ; il demeure une trace indélébile, une « marque de fabrique », un signe de reconnaissance pour les Pieds-Noirs qui souffrent encore de leur dispersion dans l’exil. Ce parler est leur royaume.
(1) André́ Lanly, Le Français d’Afrique du Nord, op. Cit.
© Léon Mazzella et éditions Payot.
Univers: Sciences humaines
Collection: Petite Bibliothèque Payot
Genre: Ethnologie/Folklore
Numéros poche: 1038
ISBN: 978-2-228-91698-1
EAN: 9782228916981
Parution: janvier, 2017
160 pages
Format : 11.0 x 17.0
Prix: 8,00€
Ne ménageons plus Fatima Besnaci-Lancou !
Colmar, le 9 novembre 2018
Cher Hervé Cuesta, vaillant militant pied-noir,
Tu t'en souviens, le 11 février 2012, nous nous sommes retrouvés côte à côte en face de la tribune, à Nice, où plastronnait une belle brochette d'islamo-gauchistes et de nouveaux porteurs de valises pour une réunion parrainée par l'inénarrable Ligue des Droits de l'Homme. Il y avait en particulier Gilles Manceron, Pierre Daum et leur compagne de route préférée Fatima Besnaci-Lancou.
Ce jour-là, je ne t'ai pas vu faiblir et je me suis dit que s'il n'en restait qu'un, ce serait toi ! Cet automne, en lisant ta contribution au site Riposte laïque publiée le 24 septembre 2018 consacrée à la susnommée, je m'interroge : Est-ce vraiment le même Hervé Cuesta, incisif et vaillant, qu'à Nice ?
Certes, tu n'en es pas encore à câliner la Fatima en question mais quand même, tu la ménages passablement en évitant surtout de faire savoir qui elle est en réalité, quel jeu elle joue et qu'elle s'est totalement discréditée pour représenter la communauté harkie et même pour en parler.
F.B.L. est aujourd'hui un personnage honni par les siens et aussi par l'ensemble des rapatriés, même si elle ne fait pas (encore?) l'objet de la dénonciation qu'elle mérite.
Ce sentiment, je l'ai acquis au fil du temps et encore dernièrement lorsque je me suis rendu, le 26 septembre 2018, aux Invalides pour la remise du prix Clara Lanzi au plus connu des écrivains algériens, Boualem Sansal, par le Secours de France. (1).
Fatima fait fuir rapidement tous ceux qui l’approchent : Elle se « FLN-ise » de plus au point que d'aucuns évoquent chez elle des problèmes d'ordre psychiatrique.
Après avoir caressé le rêve insensé d'être une sorte d'ambassadrice entre la France et l'Algérie, sait-elle elle même où elle en est ?
Venons-en au fond : A ce jour, seul le camarade Mohamed Djafour s'est efforcé de crever l'abcès dans une contribution, le 31 décembre 2016, au site Harkis Dordogne. Après lui avoir reproché assez gentiment de ne pas entreprendre de procédure contre un élu pour une question d'honneur et de dignité harkie : « C'est votre droit le plus strict d'éviter les conflits, même si vous en êtes victime. Les capacités de tout un chacun à faire face à des injustices sont différentes et je peux le comprendre », il en vient très courageusement (2) à l'apostropher sur le fond du problème : « Mais de là à plaindre et à défendre mes ennemis d'hier au mépris de ceux qui se sont fait massacrer, tuer, lyncher sur la place publique et pour les survivants envoyer aux travaux forcés sans le moindre jugement, c'est-à-dire nos parents et nous mêmes enfants de harkis, évadés plusieurs années après le cessez-le-feu (je parle bien de cessez-le-feu et non de la fin de la guerre car on y est toujours), vous me choquez profondément !! ».
Bravo Mohamed ! Je suis également choqué, d'autant que la Fatima en question ne « milite » finalement que depuis peu au regard de la longue persistance de la question harkie !
Ce n'est que plusieurs années après l'an 2000 et dans la foulée d'un éphémère engouement pour le phénomène des « Filles de harkis » (3) que notre peu pétillante Fatima s'avise à sa façon de « militer ».Que fait-elle en réalité ? Son leitmotiv, c'est de hurler avec les loups islamo-gauchistes contre la « colonisation française » (4) en Algérie pour pourfendre l'horrible nuit co-lo-niale (le disque apparaît de plus en plus rayé ; il faut donc continuer à nous auto-flageller et de bien s'enfoncer désormais dans le crâne que les soldats français ont commis des viols en masse, à en croire la journaliste Rosa Moussaoui dans l'Humanité du 4 octobre 2018 (5).
Observons bien qu'elle ne s'acoquine qu'avec des thuriféraires du FLN qui eux-mêmes n'ont eu pendant des décennies que le plus total mépris pour une communauté que seuls les partisans de l'Algérie française, les pieds-noirs et quelques rares individualités (6) ont eu le courage de défendre et d'aider.
- Claude Lanzmann qui, même s'il a esquissé une bien timide repentance dans un numéro spécial de la revue Esprit en 2011-2012, n'a pas vraiment rompu avec la démarche sectaire de l'anticolonialisme primaire dans laquelle il s'est englué depuis toujours.
- L'inévitable Benjamin Stora, l'affidé de Madame la « Consulte » générale de la République dite démocratique et populaire d'Algérie à Strasbourg.
- Gilles Manceron qui, selon ses dires au colloque précité, se fait payer ses voyages en Algérie par « l'institution universitaire algérienne ».
- Pierre Daum, négationniste des crimes du FLN, ce que j'ai démontré dans une contribution à Riposte laïque, accusation que j'ai répercutée à la direction du Monde diplomatique sans faire l'objet d'aucun démenti.
- Michel Tubiana, ancien directeur de la prétendue Ligue des Droits de l'Homme (l'association moribonde de la peu pétillante Fatima utilise le même intitulé trompeur) bien connu par tous nos amis pour s'être commis dans de nombreux procès contre Riposte laïque.
- Le peu regretté Mouloud Aounit que j'ai connu personnellement quand le MRAP (Mouvement pour le Respect d'Allah et son Prophète?) siégeait encore rue Oberkampf, qui s'est parjuré puisqu'en 1992 il m'avait promis que l'un des prochains numéros de la publication Différences, du dit MRAP, serait consacré aux harkis et à leur martyre.
Aounit a attendu la survenue de Fatima, plus de 10 ans après, pour aborder le sujet selon la doxa prétendue progressiste.
- Mohamed Harbi (7) et quelques autres « saigneurs » du FLN, dont on constatera aisément que la repentance au sujet des harkis apparaît des plus ténues.
Fatima et sa fantomatique association ne revendique nullement une quelconque réparation pour la communauté harkie. Ai-je besoin de préciser que les insulteurs de sa famille et de tous les malheureux qui se sont engagés sous les plis du drapeau tricolore ne l'empêchent nullement de dormir à poings fermés ? Alors pensez que lorsqu'un ancien ministre des moudjahiddines distille son venin sur les « harkis-traîtres », notre pimprenelle reste de marbre...
En fait, FBL présente le plus souvent les harkis comme de pauvres hères miséreux engagés pour des raisons de subsistance, une sorte de Malgré-eux. Si certains ont combattu le FLN parce que ce dernier n'a pas toujours été gentil avec eux, il n'en demeure pas moins qu'ils sont avant tout « les dernières victimes du colonialisme ».
Cette perfide assertion a mis, retenons-le bien, plus de quarante ans pour mûrir dans les cerveaux malades de nos islamo-gauchistes patentés et autres nouveaux porteurs de valises !
Aussi, en souvenir de mes anciens camarades de combat (Driss Aissani , Brahim Maadi, Ahmed Kaberseli), Madame Fatima Besnaci-Lancou, vous qui n'avez fréquenté et ne fréquentez aucun des véritables défenseurs d'une noble cause, je n'ai qu'une chose à vous dire : Dégagez !
Jean-Michel Weissgerber - Colmar, le 9 novembre 2018
(1) Le Secours de France a honoré successivement en 2017 et 2018, de façon très judicieuse, Malika Sorel-Sutter et Boualem Sansal auteurs que je qualifierai d'assez atypiques et que l'on aurait tort de considérer comme issus de la famille « Algérie française », ce à quoi se rattache assurément le Secours de France. Celui-ci, sis 22 rue de Sablonville, 92200 Neuilly sur Seine, aspire à lutter, tout comme Riposte laïque d'ailleurs, contre la désinformation systématique qui frappe l'histoire des derniers conflits et notamment celle de la guerre d'Algérie. Il apporte une aide matérielle et morale à ceux qui se sont battus pour la France et soutient en priorité les jeunes de la troisième génération harkie.
(2) J'insiste sur le terme courageusement car en temps dit de paix, les hommes et les femmes s'amolissent et ne se rendent pas compte que cet état de fait est très précaire.
(3) Dalila Kerchouche peut être considérée comme l'exemple-type de ce phénomène. Après avoir érigé son malheureux père en héros pour avoir fourni secrètement le FLN en armes (chose très peu vraisemblable), notre Dalila s'est très judicieusement évaporée dans la nature. Fatima serait bien inspirée d'en faire autant dans les plus brefs délais !
(4) Je pourrais illustrer mon propos par 36 exemples. Un seul suffira : De mémoire, le titre de l'un de ses « essais » est symptomatique : « Les harkis dans la colonisation », écrit en « collaboration » avec devinez qui ? Manceron !
(5) J'y reviendrai. J'ai alerté téléphoniquement de ce fait scandaleux l'Association de soutien à l'armée française qui pour le moment ne « moufte » pas...
(6) Dont Maurice Allais, prix Nobel.
(7) On m'assure qu'il a la nationalité française !
Document transmis par Maurice Calmein
Le massacre des tirailleurs sénégalais par l’armée française gaulliste

Couverture-Bande-dessinee-Morts par la France
Une page noire du gaullisme…
« Prisonniers noirs je dis bien prisonniers français, est-ce donc vrai que la France n'est plus la France? [...] Sang ô sang noir de mes frères, [...] vous êtes la souffrance qui enroue ma voix »(Léopold Sédar Senghor)
Au pouvoir à Paris depuis août 1944, le Gouvernement Provisoire de la République Française, le G.P.R.F., est dirigé par Charles de Gaulle. A ce titre, il est reconnu par les puissances Alliées (Royaume-Uni, Etats-Unis, U.R.S.S) en octobre 1944. Dès lors, la remise en question des troupes africaines dans le scénario politique de la Libération devient son obsession…
L’historien Canadien, M. Echenberg précise que « pour de Gaulle et les gaullistes, la participation africaine aux opérations militaires de la Libération constituait une source d'embarras. Si les sujets de l'empire étaient aussi sans contredit des enfants de la France, il semblait exagéré de leur attribuer un rôle actif dans la libération de la mère patrie. »
Fin novembre 1944, des prisonniers de guerre africains rescapés des mobilisations et des combats de 1939-1940 (campagne de France) et 1942-1944 (campagne d’Afrique et débarquement en Provence) sont rapatriés en AOF. Les 1280 premiers « tirailleurs sénégalais » originaires des territoires d’AOF sont internés au camp de Thiaroye, ville du Sénégal située dans la banlieue de Dakar, au sud de la presqu’île du Cap-Vert, entre Pikine et Rufisque.
L’objectif est de les démobiliser dans le contexte général du « blanchiment » de la nouvelle armée française commandée par le général de Gaulle. Ces prisonniers –soldats des troupes coloniales- étaient détenus en France dans des frontstalags, camps de prisonniers de l’Armée allemande qui regroupait essentiellement les soldats des troupes coloniales par peur de maladies tropicales ou d'atteinte à la « pureté du sang aryen ». Les dirigeants de l'Allemagne nazie ne voulant en aucun cas de la présence d'« hommes de couleur » sur le sol allemand.
La victoire pratiquement acquise, ces « coloniaux » n’avaient désormais plus, pour le gouvernement gaulliste, de raison d’exister. L’ère du « blanchiment » primait sur toute autre considération…
Ces soldats africains qui avaient largement contribué aux opérations de libération de l'île d'Elbe, puis au débarquement de Provence (15 août 1944) et à la libération de Toulon (23 août 1944) puis de la vallée du Rhône, qui combattaient dans le nord-est de la France à l'automne, furent en quelques jours remplacés par des jeunes Français… qui n’avaient jamais combattu. L'argument officiel fut le risque du froid hivernal, mais il n'était que de pure forme.
Selon M. Echenberg les motifs politiques de de Gaulle sont les suivants : « associée au succès des Alliés qui avaient libéré la France de la honte et de l'humiliation, la jeunesse française pourrait humer, ne serait-ce que de loin, le parfum de la victoire. » L'épreuve du « blanchiment » fut très rude pour les soldats africains, qui étaient au nombre d'environ 20 000 : « relevés de leurs positions sur les lignes de front et sans aucune forme de procès, on leur retira leurs armes et jusqu'aux uniformes qu'ils portaient et on les renvoya dans le sud, où ils passeraient la saison froide en attente des navires qui les ramèneraient en Afrique. »
Les tirailleurs africains libérés devaient toucher leur solde avant leur démobilisation : celle-ci se composait des arriérés de solde depuis leur mobilisation, leur prime de démobilisation et leurs économies de la période du frontstalag. La nouvelle administration mise en place par De Gaulle après la chute du régime de Vichy, refusa de leur verser cet argent à l’embarquement et leur promit de régulariser la situation en Afrique.
A leur arrivée en AOF, cette administration procéda, le 28 novembre 1944, à des conversions arbitraires de francs métropolitains en francs CFA des montants de démobilisation. Un groupe de tirailleurs, qui devaient regagner Bamako et le Soudan français, refusèrent de prendre la route. Le 30 novembre 1944 Le général Dagnan vint à leur rencontre au camp de Thiaroye. Pris à partie, l’affaire vira - selon la hiérarchie militaire- à l’émeute… ce qui décida le général Dagnan, en accord avec son supérieur, le général de Boisboissel, commandant des troupes à Dakar, de recourir à la force, le 1er décembre 1944.
Ce jour là, les tirailleurs sans défense furent rassemblés sur l'esplanade du camp de Thiaroye. En face d’eux, cernant l’enceinte, sous les ordres du lieutenant-colonel Le Berre, 1100 tirailleurs du service d'ordre, acheminés depuis Saint-Louis, 120 soldats et officiers français. Les unités engagées dans l'opération étaient le 1er R.T.S, le 7ème R.T.S, le 6ème R.A.C. et la gendarmerie, le tout appuyé par trois automitrailleuses, deux half-tracks (autochenilles blindées) et un char américain. A 9h30, le feu fut commandé… et ce fut l'hécatombe.
Le bilan officiel (minimisé selon de nombreuses sources) dressé au lendemain des événements fit état de 70 morts (24 morts le jour de l’assaut et 46 blessés qui décédèrent finalement à l’hôpital). Par ailleurs, 34 tirailleurs considérés comme « meneurs », furent condamnés en mars 1945 par un tribunal militaire à des peines de un à dix ans de prison. Ils seront graciés en 1947 mais jamais réhabilités depuis.
Sur le massacre des tirailleurs sénégalais par l’armée française gaulliste, à Thiaroye -un des événements les plus sanglants de l'histoire de l'Afrique de l'ouest dans les années 1940-1960- l’Histoire officielle retiendra que ces soldats tombés sous les balles françaises, ne sont pas « morts pour la France ».
14 ans plus tard, alors que le général de Gaulle s’apprêtait à visiter Dakar au cours de son voyage de propagande en vue du referendum constitutionnel du 28 septembre 1958, le Comité de Défense des Libertés Démocratiques, sous la conduite du Parti Africain de l’Indépendance, organisa le 17 août 1958 un pèlerinage à Thiaroye, pour « honorer la mémoire des soldats noirs massacrés en 1944 par le général de Gaulle ». Au retour, les « pèlerins » se heurtèrent aux forces de l’ordre. L’échauffourée dura plusieurs heures et fit de nombreux blessés.
En août 2004, la journée du 23 août fut déclarée Journée du tirailleur sénégalais par le Sénégal, qui invita les autres États d’Afrique d’où étaient originaires les tirailleurs. Le massacre de Thiaroye y est désormais commémoré.Le choix de la date du « 23 août » n’est pas anodin. Il correspond, en effet, au 23 août 1944, qui marque la libération de la ville de Toulon par le 6ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais et symbolise aux yeux de l’ex Président de la République Abdoulaye Wade (1er avril 2000 au 2 avril 2012), « la participation de l’Afrique à la libération de la France et à la lutte des forces alliées contre le nazisme ». « Répression d'une mutinerie » : Ce fut la thèse officielle de l’État français de 1944 à 2014, année où ce massacre fut officiellement reconnu par la France. On a également invoqué « la peur de la classe dirigeante française de voir les tirailleurs sénégalais porter, plus tard, des revendications politiques plus massives pour l'indépendance, en s'alliant avec la population locale ». Cela n’a pas empêché le Sénégal d’accéder à son indépendance, le 4 avril 1960.
… Ne faudrait-il pas voir également dans ce massacre le contrecoup de la défaite anglo-gaulliste à Dakar, le 23 septembre 1940, face à l’armée coloniale française loyale au régime de Vichy ? C’est envisageable. De Gaulle avait la réputation d’être un homme orgueilleux, cinglant et rancunier. Il le démontra de nouveau, 17 ans plus tard, en retournant les armes françaises contre les Français d’Algérie… ceux-là mêmes qui l’avaient ramené au Pouvoir en 1958 mais à qui il refusait de pardonner leur trop grande fidélité au Maréchal. « Tous Pétainistes ! » clamait-il.
José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr
(Voi aussi) 23 septembre 1940… L’AGRESSION BRITANNIQUE SUR DAKAR
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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »
- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat
- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.
« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil et dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »
… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « leurs » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »
Cette conférence, organisée par le Cercle Algérianiste de Clermont-Ferrand-Auvergne, sera donnée par José CASTANO, Samedi 1 Décembre 2018, 14h45, à l’Anémotel, 6 Rue Louis Armstrong, 63200 RIOM – Tel. 04 73 33 71 00 - Entrée gratuite –
Un repas (facultatif), à 13h, précédera la conférence.
Pour tout renseignement et réservation repas : Laurent SACCARDY – Tel. 09.67.29.47.12 et 06.80.44.03.78 – Courriel : saccardy.betp@wanadoo.fr
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Libre propos citoyen
Document transmis par
LE PHAREFOUILLEUR le Vendredi 7 décembre 2018.
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789
PAS DE DISSOLUTION DE L’ASSEMBLEE NATIONALE ? SORTONS MACRON DE L’ELYSEE !
Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,
Ce fut samedi 1er décembre que les Gilets jaunes se rendirent à Paris pour « l’acte III » de leur mouvement de révolte légitime.
Ils ne purent prévoir (à part quelques barbouzes déguisés et soigneusement infiltrés pour pousser à la casse, tactique bien connue d’une démocratie en péril) qu’ils seraient très vite dépassés par les casseurs professionnels venus de toutes les ratières des banlieues.
Ceux-là même que Messieurs :
- Nicolas SARKOZY, qui devait nettoyer la banlieue avec un Karcher,
- François HOLLANDE, l’homme à la démarche de pingouin,
- et aujourd’hui Emmanuel MACRON, le pote des rappeurs « fils d’immigrés,
noirs et pédés » (inscription sur un T-shirt !) venus s’exhiber à l’Elysée, ont laissé se développer comme des champignons vénéneux dans les cités de non-droit où règnent la prostitution, le trafic de cocaïne, la vente d’armes et les « tournantes » réservées aux filles non voilées.
CE SONT LES CASSEURS DES BANLIEUES QUI ONT MIS PARIS A SAC, PAS LES GILETS JAUNES DANS LEUR TRÉS GRANDE MAJORITÉ !
L’impréparation des forces de l’ordre et la totale incompétence de Christophe CASTANER ancien joueur de poker dit Zampa-de-Manosque (…), accessoirement Ministre de l’Intérieur (certes assisté d’un Préfet mais très incolore), firent le reste dans un contexte de saccage jamais vu depuis Mai 1968 !
Voici une photo du pseudo ministre à l’époque de sa splendeur.
Cette photo d’archive (trouvée sur Internet), le montre à une époque où il entretenait des liens avec Christian ORAISON, caïd des Alpes-de-Haute-Provence de la Dream-Team, abattu de plusieurs balles en 2008. Il déclara à ce sujet : « c’était mon grand frère, mon protecteur, il m’appelait l’étudiant ». Fermer le ban.
Que de questions au sujet de Chri-Chri-Lacrymo :
- comment a-t-il pu être nommé Ministre de l’Intérieur ?
- pourquoi n’a-t-il pas su fermer hermétiquement la place de l’Etoile,
- pourquoi n’a-t-il pas encerclé et protégé l’Arc de triomphe, avec un deuxième cercle de protection ?
- pourquoi a-t-il fait tirer des grenades lacrymogènes sur les Gilets jaunes qui avançaient calmement en levant des drapeaux français ?
- comment a-t-il pu accuser Marine Le PEN d’attiser la haine ???!!! Le valet est à l’image du maître : UN INCAPABLE.
Emmanuel MACRON a dit voilà peu : « qu’ils viennent me chercher…».
Sachant que 80 à 84 % des Français n’accepte plus sa politique débile menée depuis 18 mois, le gouvernement ne représente plus le peuple !
SI MACRON NE DISSOUD PAS L’ASSEMBLEE NATIONALE IL FAUT ALLER LE CHERCHER ET L’EJECTER DE L’ELYSEE !
Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.
Libre propos citoyen
Document transmis par
LE PHAREFOUILLEUR le Mardi 4 décembre 2018.
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789
IL FAUT EN FINIR AVEC MACRON : DÉMISSION, RÉFÉRENDUM ou DISSOLUTION !
Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,
Nous connaissons bien le proverbe « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise ». Autrement dit, lorsque l’on brave un danger trop souvent ou que l’on commet toujours la même faute, on finit par en être la victime. Sublime métaphore de l’usure !
MACRON le connaît bien sûr mais il a feint d’en ignorer la portée en imposant des choix politiques dictés par les maîtres-manipulateurs mondialistes tels le nain Jacques ATTALI et l’oligarque Georges SOROS. D’une formule qui en vaut cent :
MACRON est le seul responsable de la révolte des Gilets jaunes.
Il a mis le feu à la France. Un Président de la République a dans sa panoplie de fonctions celle d’un pompier et non celle d’un pyromane. Il faut faire payer son insolence à cet arriviste dévoyé !
Au stade de ce gâchis politique et social, après 18 mois d’une présidence arrogante, qui provoque rien de moins qu’un début de guerre civile s’il en a où je pense (pardon pour cette formule peu élégante), il ne lui reste que trois options dignes :
- DÉMISSIONNER, il ne le fera pas car la soupe est bonne à l’Élysée,
- PROVOQUER UN RÉFÉRENDUM, avec le risque d’un désaveu national,
- DISSOUDRE L’ASSEMBLÉE NATIONALE, mais il perdrait sa majorité.
Il ne fera aucun de ces choix car… il gouverne contre le peuple !
Attendons de voir quels « lapins » vont sortir de son chapeau.
Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.
Libre propos citoyen
Document transmis par
LE PHAREFOUILLEUR le Jeudi 29 novembre 2018
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789
SAMEDI 24, AVEC LES GILETS JAUNES A MONTPELLIER « GRAND-M » !
Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,
Rassemblement de samedi 24, à Montpellier, rond-point du Grand-M.
Alerté par une banderole annonçant un rassemblement dès 15h00 au grand rond-point baptisé « le Grand M », j’ai réalisé que taper sur mon clavier ne suffisait pas, il me fallait aller au contact.
L’immense bruit des klaxons me guida facilement jusqu’au lieu où je fis rapidement trois constats :
- les « Gilets jaunes » étaient nombreux (plus de 250 personnes en fin d’après-midi), de tous âges et de tous les horizons de la société : étudiants, jeunes sans emploi, salariés inquiets pour leur salaire et leur avenir, retraités très paniqués par leur retraite rabotée et leur pouvoir d’achat en baisse constante depuis des mois, etc,
- les automobilistes klaxonnaient volontiers et longuement en soutien,
- les volontaires filtrant le trafic se montraient actifs.
Première photo du trafic filtré efficacement et sans abus :
Bref ce rassemblement spontané était bon-enfant et faisait plaisir à voir car….enfin des Français(e)s de toutes les catégories sociales, mais surtout de « la France fragilisée » par une fiscalité excessive, osaient descendre dans la rue pour interpeller l’actuel locataire de l’Elysée après une surtaxe stupide sur le carburant.
Constat révélateur : ils-elles étaient là de leur plein gré, sans l’encadrement d’un Parti ou d’un Syndicat…. première initiative du genre qui marquera l’histoire sociale de notre pays !
Photo résumant l’essentiel d’une situation perverse.
Sobriquets de l’actuel locataire de l’Elysée.
Je vous ai trouvé récemment le sobriquet de Manu-le-désinvolte et pensais en rester là, conforté par la 2e définition du dictionnaire Petit-Robert de 1988 : « qui fait montre d’une liberté un peu insolente, d’une légèreté excessive ». Tout était défini me semblait-il.
Eh bien non, insuffisant ! Votre cas en nécessite plusieurs car vous êtes atteint de plusieurs maladies dégénératives qui vous rendent inaptes à gouverner après 18 mois d’une insouciance insolente.
Nul besoin d’avoir fait Médecine pour s’en rendre compte, il suffit de vous regarder et de vous écouter (le moins possible) !
Voici quelques autres sobriquets pour se mettre en bouche :
- Manu-le-petit-soldat des milieux financiers français,
- Manu-l’élu-malgré-lui, grâce à l’impréparation et à la dérive dialectique (…) de Marine Le PEN, habituellement championne du verbe, lors de l’ultime débat avant la dernière élection présidentielle,
- Manu-le-soumisaux technocrates de l’Union Européenne, qui imposent aux pays membres des lois iniques sur la taille d’une cuvette de cabinet ou celle d’un fromage de chèvre (c’est vérifiable),
- Manu-le-sourd qui entend mais refuse de compatir à la détresse des Français surtaxés par des décisions particulièrement iniques,
- Manu-l’immigrationniste sans vergogne, qui décide de favoriser « le Grand remplacement » si bien décrit par Renaud CAMUS,
- Manu-l’islamo-collabo qui lèche les babouches de l’Islam-de-France qui se fait payer tout ou partie de ses mosquées avec de l’argent public français contre des bulletins de vote,
- Manu-le-nombriliste qui limoge le Général Pierre De VILLIERS, votre ex Chef d’Etat-major des Armées, comme un sous-fifre,
- Manu-le-manipulateur-de-l’histoire-de-France qui ose qualifier l’oeuvre française en Algérie de crime contre l’humanité, toujours pour des bulletins de vote promis par le FLN algérien, notre ennemi.
De la responsabilité de l’actuel locataire de l’Elysée.
Qui se croit sorti de la cuisse de Jupiter ?
Qui a promis de tout changer et ne change que ce qu’il veut ?
Qui a promis de réconcilier les Français et ne sait pas le faire ?
Qui s’autorise à favoriser une immigration devenue subversive ?
Qui se permet de financer les immigrés avec notre argent ?
Qui se livre à des photos dignes de people en mal de notoriété ?
Qui dit qu’il entend mais ne changera rien ?
Qui dit qu’il sait mais continue volontairement d’ignorer ?
Qui dit que les retraités ne sont pas un portefeuille et le vide ?
Qui a surtaxé sans vergogne les Français depuis 18 mois ?
Qui aurait dû annuler la dernière taxe sur le carburant ?
Qui devrait annuler la prochaine hausse des carburants en janvier ?
C’est Manu-le-désinvolte qui est l’unique responsable de cette révolte !
IL PARAIT QU’IL NE LACHERA RIEN…. QUELQUE CHOSE ME DIT QUE LES GILETS JAUNES NON PLUS !
Il faut tenir bon car il ne va pas tarder à mettre un genou à terre.
Si quelqu’un a son email veuillez lui faire suivre cette photo de la part des « Gilets jaunes » de Montpellier !
Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.