INVITATION MRAF ADIMAD DU 13 MAI 2016

Comme tous les ans, le 1er mai 2016 aura lieu la cérémonie au mémorial de Théoule s/mer
ET INVITATION MRAF ADIMAD DU 13 MAI 2016 AU MEMORIAL DE NOTRE DAME D'AFRIQUE A THEOULE-SUR -MER -
INVITATION MRAF ADIMAD DU 13 MAI 2016

Comme tous les ans, le 1er mai 2016 aura lieu la cérémonie au mémorial de Théoule s/mer
Du héros français de la Libération (ce que pour ma part je réfute) au monstrueux dictateur espagnol, l'Histoire n'est pas toujours aussi simple, et encore moins aussi manichéenne... Encore faut-il accepter de se défaire de schémas figés... et confortables.
Les salauds d'un côté et les preux chevaliers de l'autre... c'est facile... pourtant la frontière qui sépare les deux est bien perméable...
À préciser aussi avant la lecture de ce témoignage (dont tous les faits sont vérifiables) que nombre de Républicains espagnols rejoignirent Oran en 1939. Ceci afin d'éviter encore une fois les schémas faciles, notamment en lisant la fin et l'enthousiasme des personnes sauvées. Tout n'est jamais tout noir, et tout n'est jamais tout blanc… (LVD)
Une page de notre Histoire…
Oran, le 30 juin 1962
Les péripéties de ce départ sont peu connues et pourtant on frôla l'incident international. Le consulat général d'Espagne à Oran avait prévu un rapatriement direct sur la péninsule, et la communauté de ce pays avait été prévenue de ce possible départ. Aussi, la dernière semaine de juin 1962, les Espagnols résidant dans les villages de la province d'Oran firent route sur la capitale en convois protégés, avec leurs voitures chargées au maximum, camionnettes et camions bourrés de ballots, de caisses, de meubles, de petites machines agricoles, etc., bref, tout ce qui pouvait être emporté sans pourtant avoir la certitude de parvenir à l'embarquer. D'autres, partis individuellement, n'arriveront jamais, car ils auront été arrêtés sur les routes, détroussés, voire égorgés par des bandes " incontrôlées " qui faisaient déjà régner leur loi à l'intérieur des terres.
Aux arrivants s'ajoutent leurs compatriotes de la ville, et bientôt près de 3.000 personnes s'agglutinent près de l'usine thermique du port d'Oran, sur des terrains vagues vite transformés en véritable camp de refugies où l'on dort dans les voitures où à même le sol, des couvertures servant de parasol, vue la chaleur du mois de juin.
La, il n'y a pas d'eau, pas de buvette, et il faut se déplacer vers les zones d'embarquement, déjà surpeuplées, afin de s'approvisionner au minimum, ou bien aller jusqu'au vieux quartier de la Marine pour obtenir certains aliments, surtout pour les plus petits. Une véritable entraide s'établit immédiatement entre tous, mais un profond sentiment d'inquiétude s'amorce aussi, pour ne pas dire de la peur, sur ce que l'avenir peut réserver. Tous ont préparé une valise par personne au cas où les autorités les empêcheraient d'emporter tous leurs autres biens, les obligeant alors à abandonner tout le reste sur les quais du port où les véhicules se comptent déjà par centaines. Et cela sera perdu à tout jamais.
juillet 1962, le port d'Oran et ses voitures abandonnées (source Popodoran)
Dans un climat aussi tendu, on craint la non-venue des bateaux espagnols et de se retrouver ainsi a la date fatidique du premier juillet sur le port, livrés sans aucune protection a la merci des bandes de vandales qui déferleront surement sur la ville. C'est angoissant et on craint le pire à la veille de cette indépendance qui fait trembler.
Mardi 26 juin
La nouvelle a couru comme une traînée de poudre : les navires arrivent, en effet, en fin de journée. Du boulevard Front de Mer on peut les apercevoir, immobiles au large, en eaux internationales où ils doivent attendre l'autorisation d'entrer au port. Dès lors, l'ambiance a viré de bord : la peur se transforme en espoir. Mais ce sera, hélas, pour bien peu de temps.
Mercredi 27 juin
Les deux bateaux, le " Victoria " et le " Virgen de Africa ", en provenance des Baléares et frétés par l'Etat espagnol, demeurent toujours ancrés au large.
Mais que se passe-t-ii donc ? Eh bien les autorités françaises, sur ordre de Paris, refusent l'accès aux deux navires ! La France avait déjà rejeté les aides américaine, italienne, grecque et espagnole pour faciliter l'évacuation, mais là, l'Exécutif français est intransigeant : "pas de panique ", la France estime pouvoir assurer toute seule ces départs de vacanciers " (sic), et ii ne faut surtout pas donner l'impression d'une fuite généralisée, d'un sauve-qui-peut face à la peur à cause d'une politique qui, en vérité, ne garantit plus rien.
C'est l'échec total des fameux Accords d'Evian, c'est l'échec absolu des prévisions de l'Homme " providentiel " qui a fini par agir en démolisseur de l'Empire Français.
Pendant ce temps, toutes les démarches du consulat, ainsi que du ministre espagnol des Affaires Etrangères, sont vaines. Il leur est répondu qu'aucun navire étranger ne pénètrera dans un port d'Algérie pour embarquer des " réfugiés ".
Jeudi 28 juin
Les bateaux espagnols, toujours à l'horizon depuis trois jours, demandent la permission d'envoyer un canot afin de ramener du ravitaillement pour des équipages venus simplement pour un aller-retour immédiat, vue la pénurie de vivres survenue a bord. Celle-ci est accordée, et le canot reviendra du port avec l'aide essentielle du consulat pour ce maintien en eaux internationales.
Entretemps, le moral des réfugiés sur les quais est au plus bas, l'espoir faisant place au découragement. Toutes ces familles n'arrivent pas a comprendre ce refus aussi incohérent qu'inhumain, puisque ce départ pour l'Espagne ne peut en rien gêner la politique de la France.
Vendredi 29 juin
La France vient de refuser à nouveau l'entrée des bateaux au ministre espagnol des Affaires Étrangères qui, à son tour, transmet à son gouvernement la position de Paris, tout en soulignant le danger que peuvent encourir ces milliers de personnes dépourvues de toute garantie de sécurité. Face à cet état de fait, Madrid décide l'envoi immédiat d'une protection pour ses ressortissants, sachant que dès le 30 juin à minuit, la France n'assumera plus l'ordre et renoncera à son autorité sur tout l'ensemble du territoire algérien.
C'est ainsi que deux navires de guerre partent ce même jour du port militaire de Carthagène, cap sur Oran (1), tandis qu'en même temps le branle-bas de combat est déclenché dans les bases aériennes de San-Javier (Murcie) et d'Albacete. Des appareils sont armés et prêts à décoller pour appuyer la Marine si nécessaire.
Samedi 30 juin
A Paris, le gouvernement est déjà informé de l'arrivée des navires de guerre espagnols en eaux internationales, en face d'Oran, ainsi que l'alerte donnée aux forces aériennes espagnoles. Il y a risque de créer un grave incident le 1er juillet, compte tenu de la détermination du chef de l'État espagnol d'alors, le général Franco, d'aller si nécessaire à une intervention militaire afin d'évacuer ses ressortissants.
À 10 h du matin, le permis d'accoster est enfin accordé (peut-être après avoir consulté les autorités algériennes ?). Les deux bateaux de passagers s'approchent, et c'est la joie, presque la liesse, qui éclate dans le " campement de réfugiés ".
À 13 h, les deux navires sont enfin à quai. Ce sont des " kangourous " qui font habituellement le trajet Barcelone - Palma de Majorque. Ainsi, le " Virgen de Africa " et le " Victoria " pourront embarquer les voitures, et sans limite de bagages. Après cette semaine de mauvaises nouvelles, un autre monde s'ouvre devant nous. L'embarquement commence donc, mais il faut encore subir les fouilles des bagages par les bons soins d'une compagnie de CRS, et si ces bateaux doivent se diriger sur l'Espagne, personne ne comprend ce qu'ils peuvent bien chercher avec autant de zèle.
A 15 h 30. Tout le monde est déjà monté à bord, c'est-à-dire 2.200 passagers, 85 automobiles et un camion. Ainsi, avec une importante surcharge par navire, les quais sont désormais restés vides. Cependant, tout ne semble pas terminé. En effet, un officier des CRS et deux unités tentent de monter à bord du " Victoria ", mais le capitaine Sanchez Blasco, en haut de la passerelle, s'y oppose résolument : Ce navire tient lieu de territoire espagnol - affirme-t-il - et vous n'y avez aucune autorité - ajoute-t-il. La situation est tendue, et l'officier français demande alors des instructions par radio. Finalement les CRS se retirent. Selon eux, il "paraitrait" que des membres de l'OAS seraient montés à bord.
A 16 h. Au moment où les deux bateaux larguent enfin les amarres, un vif échange de propos s'engage entre les passagers et les forces de l'ordre restées à quai dont, par bienséance, je ne reproduirai pas les termes ici, mais que l'on peut aisément imaginer.
Tandis que les navires atteignent leur vitesse de croisière, les scènes à bord sont sans doute semblables à celles des départs de ces derniers jours : des sanglots et des larmes, et cette dernière image de la ville au pied de Santa-Cruz s'incrustant à jamais dans nos rétines.
Dans un coin, appuyée sur la rambarde, une dame à moitié voutée, et toute de noir vêtue à la façon des femmes de l'époque dans les villages, pleure esseulée. Je m'approche d'elle pour l'aider à passer ce mauvais moment.
" Vous êtes seule, sans famille ? " Elle hoche négativement la tête. " Vous êtes veuve ? " " Pas encore ! "
Sa réponse m'intrigue. J'insiste. " Mon mari est resté à Dublineau. Les propriétaires sont partis. La ferme est abandonnée, mais lui n'a pas voulu partir. Il y a quarante ans, c'est lui qui a planté tous les orangers, les citronniers, et depuis nous vivions dans cette ferme. Pour lui, c'est comme ses enfants, il n'a pas voulu les abandonner. Ils vont le tuer, mais lui soutient qu'il est ami de tous".
J'ai rejoint le capitaine du " Victoria ", j'ai des biberons à faire chauffer et avec gentillesse un membre de l'équipage s'en charge. Pendant ce temps, je lui montre les deux bateaux de guerre qui, depuis notre départ, nous escortent. L'autorisation est arrivée juste à temps ! - lui dis-je. "Oui, cela m'a ôté une grande responsabilité, car nous avions ordre d'entrer au port dès le lever du jour du premier juillet, et embarquer tout ce monde sous leur protection, on ne sait jamais, cela risquait de tourner très mal".
Il était clair que Madrid avait prévu la protection de ses ressortissants, par la force si nécessaire (comme il se doit !). Je n'ose imaginer ce qu'aurait été le 5 juillet avec tout ce monde désarmé et sans aucune sécurité sur le port.
A plusieurs reprises, l'aviation espagnole nous survole. Une fois la nuit tombée, et déjà tout près d'Alicante, les lumières des escorteurs s'éloignèrent.
1er juillet
À 2 h, les bateaux pénètrent dans le port d'Alicante. Tous les quais sont éclairés afin de faciliter l’accostage de nuit. La ville est prise encore dans le tourbillon de ses fêtes de la Saint-Jean. Dès notre arrivée, les membres de la Croix-Rouge montent à bord avec des boissons, des sandwiches, etc., et nous portent les bagages, tandis que les infirmiers s'occupent des enfants. Tout a été prévu : contrôles d'identité sans tracas et aide pécuniaires immédiate si nécessaire. Nous constatons ainsi que la ville a tout fait pour nous recevoir au mieux. De plus, croyant bien faire en guise de bienvenue, la mairie prend soudain l'initiative d’allumer un long chapelet de pétards, une "traca" qui fait sursauter tout le monde, tant cela rappelait les impitoyables mitrailleuses "12.7" et les détonations des "plastics".
Désormais, une vie nouvelle allait commencer. Après avoir séché ses larmes, il fallait retrousser ses manches et se préparer à souffrir car, pour beaucoup, l'avenir semblait bien noir. Plus de cinquante ans sont passés depuis, et il me semble que c'était hier quand la bonne ville d'Alicante nous accueillait.
Note : (1) l'embarquement de l'infanterie de Marine à bord de ces navires n'a pu être confirmé.
De Jo Torroja paru dans L'ÉCHO DE L'ORANIE 358. Mai-Juin 2015
Par José Castano
Une page méconnue de notre Histoire ...
Les 29 et 30 juin 1962 , l'Espagne du général Franco vint au secours des Oranais malmenés par les sbires du général Katz, en affrétant 2 ferrys, « le Victoria » et « le Virgen de Africa ».
Pour accoster le long des quais d'Oran, il fallut longuement parlementer avec les autorités françaises réticentes et même donner à la France un ultimatum, risquant un grave incident diplomatique…
Le 30 juin, à 10 h du matin, malgré l'opposition de de Gaulle, le général Franco donna l'ordre à ses capitaines d'embarquer cette « misère humaine » qui attendait depuis des jours sous un soleil torride, sans la moindre assistance, un hypothétique embarquement vers la France.
Franco prévint de Gaulle qu'il était prêt à l'affrontement militaire pour sauver ces pauvres gens sans défense abandonnés sur les quais d'Oran et menacés d’être exécutés à tout moment par les barbares du FLN. Joignant le geste à la parole, il ordonna à son aviation et sa marine de guerre de faire immédiatement route vers Oran.
Finalement, face à la détermination du général Franco et craignant un conflit armé, de Gaulle céda et le samedi 30 juin, à 13 h, deux ferrys espagnols accostèrent et embarquèrent 2 200 passagers hagards, 85 voitures et un camion.
Lors de l'embarquement, les courageux capitaines espagnols durent, cependant, s'opposer à la montée d'une compagnie de CRS sur leur bateau (propriété de l’Espagne) dans le but de lister tous les passagers et interpeller les membres de l’OAS fichés.
Ces capitaines expliqueront n'avoir jamais compris l'attitude arrogante et inhumaine des autorités françaises dans une situation aussi dramatique qui relevait essentiellement d’« assistance à personne en danger de mort »…
Contre vents et marées, finalement à 15 h 30, les quais d'Oran, noirs de monde se vidèrent et les bateaux espagnols prirent enfin la mer malgré une importante surcharge, à destination du port d’Alicante.
Durant toute la traversée, se mêlèrent les larmes de détresse, de chagrin… et de joie de ces pauvres gens en route vers leur nouvel exil, conscients d’avoir échappé au pire… Quand, enfin, la côte espagnole fut en vue, une liesse générale s’empara de ces « réfugiés » qui s’époumonèrent à crier avec des sanglots dans la voie « Viva España ! » … « Viva Franco ! ». Ils avaient, pour bon nombre d’entre eux, échappé à une mort programmée par les autorités françaises. Jamais ils ne l’oublieront !
En mémoire de Jean LOPEZ, coiffeur à Aïn-El-Turck (Oran) qui devait assurer mon embarquement et mon accompagnement jusqu’en Métropole (j’avais 15 ans). Jean fut enlevé précisément au port d’Oran par des ATO (auxiliaires de police du FLN). On ne le revit jamais…
A sa veuve et à ses deux filles, avec toute mon affection.
José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
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Libre propos citoyen
Document transmis par
LE PHAREFOUILLEUR le Lundi 18 avril 2016.
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789
Les députés européens Ripoux-blicains trahissent les Français !
Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,
Une fois de plus… la Presse écrite française, dans son ensemble et sous perfusion financière du pouvoir socialiste pro-islamiste (comment appeler ça autrement ?) actuellement en place, ne nous dit pas tout !
Les dernières nouvelles en provenance du parlement européen sont carrément affligeantes, à savoir :
les députés européens Ripoux-blicains, toujours aussi soumis au mondialisme pro-islamiste ont presque tous voté favorablement pour la poursuite des négociations sur l’entrée de la Turquie dans l’UE et pour le maintien de l’immigration massive.
Puisqu’ils n’ont pas honte, moi non plus :
leur conduite irresponsable est dégueulasse !
Il n’a échappé à personne que la France est littéralement saignée par des facteurs sociaux, économiques et politiques, dont tout le monde admet qu’ils sont très préoccupants, à savoir :
- la dette abyssale de l’Etat,
- la gestion déficitaire alarmante des finances publiques,
- la participation excessive au financement de l’U.E. qui lui coûte plus de milliards d’euros qu’elle n’en reçoit,
- le fameux « espace Schengen » qui s’avère être une fumisterie de politicien(ne)s mondialistes en mal d’idée novatrice,
- l’abandon des agriculteurs français à leur mort lente organisée par les lobbies anti-France, qui gravitent autour du Parlement européen,
- un niveau de chômage jamais atteint, malgré les promesses mensongères de Moi-Président, avec à la clé un appauvrissement grandissant des Français,
- les PME étouffées par les papiers, coûts d’exploitation et taxes,
- un envahissement jamais vu de produits étrangers fabriqués dans des pays où les normes techniques et sociales sont bafouées,
- une invasion migratoire dévastatrice, provoquée par un abus de pouvoir des dirigeants allemands et français en mal de communication, qui coûte terriblement cher aux pays européens.
Il est bon de rappeler quelques tartufferies des Ripoux-blicains, qui osent encore se prétendre « de droite » :
cette fois ils ont compris, c’est juré ils savent, croyons-les ils ont changé, ils ont entendu le message de toutes les élections dites intermédiaires, ils ont promis de ne pas refaire les mêmes erreurs (…).
Et pour nous le prouver :
A STRASBOURG, ILS VOTENT FAVORABLEMENT POUR CONTINUER A NEGOCIER L’ENTREE DE LA TURQUIE DANS l’U.E.,
ET POUR CONTINUER A ACCEPTER L’INVASION MIGRATOIRE !
Quelques un(e)s d’entre vous ont pu penser qu’ils avaient compris et qu’ils allaient changer, eh bien…
NON SEULEMENT ILS N’ONT PAS CHANGE MAIS ILS MENTENT ET NOUS PRENNENT POUR DES CONS !
Ils ont même « oublié » que certains membres de leur parti sont en délicatesse (terme faible) avec la Justice française.
Dans une démocratie républicaine qui se respecte la liberté d’opinion et d’expression doit régner. Je peux donc penser et écrire que ces députés trahissent la volonté de la majorité des Français.
Et puisque la Presse-aux-ordres ne fait pas son travail, qu’elle désinforme et intoxique, le FN nous informe clairement par un communiqué de presse du 16 avril, du comportement lamentable des Ripoux-blicains, qui veulent laver plus blanc en 2017 !
Voici ce communiqué du FN, du 16 avril, mot pour mot, extrêmement révélateur… sauf pour les sourds et les aveugles en politique, fort nombreux à notre époque :
Au parlement européen, les Républicains prennent position pour l’entrée de la Turquie et pour l’immigration de masse
Communiqués / 16 avril 2016 / Étiquettes : Immigration, Turquie
Communiqué de presse du Front National
Lors de la session parlementaire de cette semaine à Strasbourg, les députés européens des Républicains se sont prononcés pour l’immigration de masse vers l’Europe et pour la poursuite des négociations devant mener à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.
Les députés des Républicains, à quelques exceptions près, ont voté en faveur du rapport Metsola-Kyenge sur « la situation en Méditerranée et nécessité d’une approche globale de la question des migrations de la part de l’Union européenne », rapport immigrationniste à l’extrême.
Les élus LR ont notamment voté contre l’amendement 1 du groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL) qui souligne l’efficacité de la politique australienne en matière d’immigration illégale.
Ils ont voté contre l’amendement 2 du groupe ENL qui dénonce les frontières ouvertes de l’Union européenne.
Ils ont voté pour le paragraphe 23 du texte, en faveur de la participation obligatoire des États membres à la réinstallation de réfugiés. Idem pour le paragraphe 46, qui souligne le « droit » des bénéficiaires d’une protection internationale de s’installer dans l’État membre de leur choix.
Ils ont voté contre l’amendement 6 ENL qui souligne la souveraineté des États membres en matière de mesures contre l’immigration illégale (sauf Arnaud Muselier qui a voté pour, et Nadine Morano qui s’est abstenue).
L’amendement 7 ENL vise à arrêter les négociations en vue de l’adhésion de la Turquie à l’UE. Les Républicains ont voté contre.
Les élus LR ont également voté contre l’amendement 8 ENL qui souligne que l’immigration de masse n’est pas une solution aux problèmes démographiques.
Quant au rapport annuel sur la Turquie, les députés LR (à l’exception d’Alain Cadec) ont voté contre l’amendement 1 du groupe ENL qui rejette la reprise des négociations en vue de l’adhésion de la Turquie.
Ils ont voté contre l’amendement 10 ENL exigeant la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie (encore à l’exception de Cadec), alors que certains élus de gauche et d’extrême gauche ont soutenu cet amendement, comme Jean-Luc Mélenchon, José Bové et Eva Joly.
Ils ont voté contre l’amendement 15 ENL qui s’oppose à la libéralisation des visas pour les 80 millions de citoyens turcs. Ils ont voté contre l’amendement 17 ENL qui s’oppose à ce que le turc devienne une des langues officielles de l’Union européenne.
Sur des thèmes fondamentaux comme l’immigration et l’adhésion de la Turquie, les députés européens LR votent avec la gauche de façon quasi-systématique. Ils trompent les Français en leur faisant croire qu’ils offrent une alternative au gouvernement socialiste.
Le Front National est la seule force d’opposition réelle au service des Français, à l’Assemblée nationale comme au Parlement européen.
Mes lecteurs/trices ne pourront pas dire « je ne savais pas ».
A ne pas oublier en 2017, car il faudra nettoyer les écuries politiques : dehors les menteurs et les incapables.
MARINE VITE, TRES VITE !
Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.
MÉMORIAL NATIONAL DE LA GUERRE D’ALGÉRIE - QUAI BRANLY
Par Nicole Ferrandis
Samedi 26 mars 2016, 14H35,
Les Porte-drapeaux se pressaient de part et d’autre du Mémorial.. Ils étaient douze, représentant l’Union national des Parachutiste, l’Union national des Combattants,
le Cercle National des Combattants,, les E.M.S.I., les Médaillés militaires du Calvados et les deux Porte-étendard du Commando Georges.
Les membres de l’UNP accompagnés de M. Mercier, Président de l’U.N.P. Paris, arborant fièrement leur béret rouge, formaient une haie d’honneur.
Face au Mémorial, les familles de victimes Cazayous, Ferrandis, Mesquida, Puigcerqver, Torres et Van den Broeck étaient enrouées de nombreux adhérents de l’association des familles des victimes, de la directrice de l’Office National des anciens combattants et victimes de guerre, des représentants du monde associatif.
Pour
- l’UNC : M Gérard Colliot, Vice-Président national, et M Bugeja, Porte-drapeau départemental,
- le C.N.C : Roger Holeindre.
- le SECOURS DE France, Roger Saboureau,
- le Carrefour des acteurs sociaux. M J. Broquet
Pour les associations de Harkis
- Mme Z. Bourroughat,
- M. Guerfi (U.N.H. et A.A.F.P.A.),
- L. Bellifa (ANFONAA),
- J.C. Kaddour (Harkis 54-Soldats de France),
Pour les associations « pieds-noirs
- G. Bonnier (CLAN),
- J.F. Vallat et M. Chavrondier (MAFA),
- M Larmande (Cercle Algérianiste de Neuilly),
- M. Lévy (GNPI),
- Roig et Ducrocq (Amicale des Anciens de Ben Aknoun)
- R. Soriano, Président de l’ANFANOMA à Caen.
- Y Sainsot, président national de l’ANFANOMA.
A 14h40 Mme Nicole Ferrandis prononçait un bref mot d’accueil et de remerciement, expliquant les difficultés rencontrées dans la sonorisation de la cérémonie, du fait de l’importance de la circulation, et conseillait aux Participants de lire le document qui venait de leur être remis « Comment les Victimes civiles sont arrivées au Mémorial et Pourquoi elles doivent y rester ». Elle rappelait également qu’était associé à cette cérémonie les victimes du 5 juillet, les disparus, les harkis, les civils et miliaires tombés au lendemain du 19 mars.
Puis à 14h45, les associations ANFANOMA, U.N.H., A.A.F.P.A., U.N.P., U.N.C., et celle des Familles des Victimes déposaient des gerbes devant la colonne centrale.
Puis la lecture de la liste des Morts était lue par Yves Sainsot..
A 14H50, heure précise de la fusillade, la sonnerie aux Morts retentissait, suivie de la minute de silence
Puis éclatait la Marseillaise, suivie du Chant des Africains, entonné par la foule.
Pour terminer cette émouvante cérémonie, chaque participant déposait une fleur bleue, blanche ou rouge devant la colonne centrale du monument.
Des touristes, se dirigeant vers la tour Eiffel située à deux pas, venaient se renseigner sur le pourquoi de cette cérémonie.
Reportage photographique de la cérémonie au mémorial quai Branly
Aux Morts du 26 mars
Chant "c'est nous les Africains"
Chant "c'est nous les Africains"
Chant "c'est nous les Africains"
Dépôt de fleurs par les participants
Drapeaux
Familles Cazayous, Mesquida, Ferrandis, Torres
Familles de victimes
Fleurs familles victimes
Gerbe par "association de harkis"
Lecture de la liste des victimes par président "A.N.FA.N.O.M.A."
Les paras
Les participants
Les remerciements
Les remerciements aux deux Porte-étendard du Commando Georges
Les remerciements aux deux Porte-étendard du Commando Georges
Les remerciements
Les remerciements aux Paras par Nicole Ferradis
"Sonnerie aux Morts"
"Sonnerie aux Morts"
"Sonnerie aux Morts"
"Sonnerie aux Morts"
"Sonnerie"

SORIANO ANFANOMA CAEN
U.N.C.
U.N.P.
Y arriver ne fut pas facile
On ne nous a pas fait de cadeau, comme certains voudraient le croire : une sucette que l’on tend à un enfant pour le récompenser de sa docilité ou « un os que l’on jette au chien pour le faire taire » comme d’autres l’ont écrit… C’est bien mal nous connaître !
Un brin d’histoire. Pour nous, Familles de Victimes, la quête d’un lieu de recueillement et de mémoire spécifique à Paris a été l’un de nos tout premiers objectifs. Nous avions déposé plusieurs projets pour un monument dans un lieu majeur de la capitale, mais d’année en année, il était repoussé faute de trouver un emplacement pour l’accueillir.
En attendant notre lieu de Mémoire, pendant des années, nous avons dû lancer nos gerbes dans la Seine. En 2003 par exemple, avec le « Bateau de la Mémoire », en 2005 avec le « Cimetière des Innocents ».
En 2002, l’inauguration du Mémorial national de la Guerre d’Algérie, dédié à la mémoire des Morts pour la France en Algérie, Tunisie, Maroc (1952-1962) satisfaisait à la demande des Anciens Combattants d’Algérie. Dans la foulée, se posait la question du choix d’une date de commémoration spécifique. Les associations d’Anciens combattants réunies au sein de la commission Favier (2003) écartaient la proposition du 19 mars défendue par la FNACA et retenaient à la quasi-unanimité la date du 5 décembre, celle de l’inauguration par le président Chirac, jugée plus neutre et moins polémique, l’U.N.C. retirant dans un esprit de conciliation sa propre proposition du 16 octobre.
L’implantation de ce Mémorial en un tel lieu prestigieux, à deux pas de la Tour Eiffel, en face du Trocadéro guidait notre choix et orientait dès lors notre demande de monument spécifique dédié aux Victimes civiles, à proximité immédiate de ce Mémorial militaire. Notre projet, présenté auprès du président de la Mission Interministérielle fut accueilli avec compréhension mais estimé prématuré et « la propriété intellectuelle interdit d’installer sur le site, un autre monument. » nous disait-on.
La maquette présentée depuis des années réintégra ses cartons et la suite, brièvement résumée, allait être la suivante. Nous proposions qu’une plaque soit apposée auprès du Mémorial; d’échanges en échanges, de discussions en discussions, la question fut soumise à l’avis de Haut Conseil des Rapatriés qui retint, non sans mal mais tout de même à l’unanimité, le texte qui serait proposé pour la gravure de cette plaque à la mémoire des Victimes civiles. Il rappelait notamment les dates du 26 mars et du 5 juillet 1962. Ce projet, soumis au Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, allait être dénaturé au profit du rappel du texte de la loi votée entre temps, en 2005, associant les Rapatriés et les victimes civiles à l’hommage rendu le 5 décembre aux Morts pour la France… Les dates du 26 mars et du 5 juillet 1962, jugées gênantes, avaient disparu…
Nous ne nous sommes pas démobilisés pour autant, bien au contraire. La cruelle déception causée par l’exclusion du drame du 26 mars 1962 nous conduisit à revenir avec une conviction décuplée au projet de monument, avec cette fois un argument fort, celui de la Loi de 2005 associant les Victimes civiles à l’hommage rendu chaque 5 décembre aux Morts pour la France. Car comment la loi pouvait-elle être respectée dès lors que les noms des victimes civiles n’étaient pas inscrits sur le mémorial national ? Forts de cette argumentation, nous déposions un nouveau dossier, suivi de plusieurs réunions à l’office national des anciens combattants. Notre demande portait sur l’inscription sur la colonne centrale « Aux victimes de la fusillade, rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962 » suivie de la liste nominative. Au fil des mois, la perspective d’aboutir se profila.
En novembre 2009, l’Association était reçue et informée de la décision prise. Au cours d’une réunion qui suivit avec les principaux responsables rapatriés, le Ministre des Anciens Combattants annonçait que les noms des Victimes civiles seraient accueillis sur la colonne centrale du Mémorial national et que, pour le 26 mars 2010, l’inscription « Aux victimes de la rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962 », suivie de la liste nominative serait inscrite en priorité. Enfin, nos efforts portaient leurs fruits : victoire partielle certes, modeste peut-être aux yeux de ceux qui ne se sentent pas concernés, mais seule victoire récente remportée au nom de notre Communauté. Depuis cette date, nous nous recueillons enfin devant ce Mémorial national chaque 26 mars, à l’heure précise de la fusillade. Nos victimes ont été rejointes en 2012 par les Disparus, après validation de la liste par l’historien J.J. Jordi. Les victimes d’attentats y sont inscrites après instruction, trop lente à notre gré, sur demande des Familles que nous nous efforçons d’aider dans leur démarche.
Dès ce moment, la FNACA s’est insurgée contre la présence de civils sur ce qu’elle persiste à revendiquer comme « son » (!) monument, oubliant que des civils y figurent déjà en qualité de Morts pour la France et que la guerre d’Algérie a surtout été une guerre civile, où la population a été la cible privilégiée du F.L.N.. Elle invoque le prétexte que la manifestation du 26 mars 1962 aurait été une manifestation de l’O.A.S. L’anathème était lancé, l’amalgame fonctionnait à plein… Ces Algérois, ces factieux, ces putschistes, ces fascistes, après tout l’avaient bien cherché, ils n’avaient eu que ce qu’ils méritaient… Chaque congrès, chaque rencontre avec le Ministre chargé des Anciens Combattants est pour les dirigeants de cette association l’occasion d’un rappel de l’exigence du retrait de ces noms, voués aux gémonies ; chaque commémoration locale est prétexte à revenir sur cette demande pressante… Technique bien huilée… Relayée à l’assemblée nationale par des députés complices lors des questions écrites au gouvernement, par la presse algérienne, la ligue des droits de l’Homme etc…
Pourquoi tant de haine ? La vérité est toute simple : une semaine à peine sépare le 26 mars du 19 mars… La seule présence des Victimes de la rue d’Isly dément la fiction d’un cessez le feu, rompu de surcroît par les tirs d’une troupe française sur une foule pacifique encore confiante. Cela ne nous surprend pas et nous veillons à réagir chaque fois que possible face à ces adversaires clairement affichés.
Après le choix de l’actuel président de la République de privilégier par sa présence même la journée du 19 mars, sous le coup de l’émotion, quelques voix se sont élevées au sein même de notre communauté pour proposer le retrait des noms des civils… A Dieu ne plaise ! Nos Victimes sont là et bien là… En ce lieu central, au cœur de la Capitale, les noms de nos Victimes sortent de terre pour se perdre dans le ciel, le symbole est fort. L’Artiste entendait, écrivait-il « interpeller un public où se mêlent les promeneurs, les passants réguliers, les touristes ». Il s’agissait pour lui, « par ce projet, d’être là pour les personnes concernées, mais aussi de happer tout passant, engoncé dans ses pensées quotidiennes, et de provoquer une émotion lui rappelant le sacrifice de ces jeunes vies à des fins patriotiques ». C’est bien ainsi que nous, Familles de Victimes, l’avons ressenti et le ressentons toujours.
Reculer ? Jamais ! Abandonner la place serait déserter et trahir les nôtres.
Très peu pour nous ! A Paris, Quai Branly, le 26 mars 2016
Les familles des victimes Berton-Hugues, Cazayous, Ferrandis, Gerby, Loretti, Mesquida, Puigcerver, Santacreu, Torres, Van den Broeck
« L’Honneur est-il dans l’obéissance absolue au pouvoir légal, ou dans le refus d’abandonner des populations qui allaient être massacrées à cause de nous ? J’ai choisi selon ma conscience. J’ai accepté de tout perdre, et j’ai tout perdu. (…) Je connais des réussites qui me font vomir. J’ai échoué, mais l’homme au fond de moi a été vivifié »(Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc - « L’aventure et l’espérance »)
22 Avril 1961
Une agitation anormale prenait naissance. On signalait des mouvements imprévus des véhicules de groupes de transport. Il était une heure du matin et les légionnaires du 1er REP, commandés par le Commandant, Elie Denoix de Saint-Marc, fonçaient sur Alger.
Pouvait-on vivre chargés de honte? La France s’enfonçait dans les égouts, la France n’existait plus. A son secours volaient les légionnaires, prêts à verser leur sang si la légion le leur demandait, marchant de leurs pas d’éternité vers la vie, vers la mort, fidèles à eux-mêmes, aux pierres tombales qui jonchaient leur route, fidèles à l’honneur.
Au même moment, d’autres « Seigneurs de la guerre » investissaient les grandes villes d’Algérie : le 1er Régiment Étranger de Cavalerie du Colonel de la Chapelle, le 5ème Régiment Étranger d’Infanterie du Commandant Camelin, le 2ème Régiment Étranger de Parachutistes entraîné par ses capitaines et le Commandant Cabiro, dès lors que son chef, le Colonel Darmuzai s’était lâchement désisté, les 14ème et 18ème Régiments de Chasseurs Parachutistes des Colonels Lecomte et Masselot, le groupement des commandos de parachutistes du Commandant Robin, les commandos de l’air du Lieutenant-Colonel Emery… Les fleurons de la 10ème et de la 25ème Division de Parachutistes.
Et puis d’autres unités se rallient au mouvement : le 27ème Dragons du Colonel Puga, le 7ème Régiment de Tirailleurs Algériens, le 1er Régiment d’Infanterie de Marine du Commandant Lousteau, le 6ème RPIMA du Lieutenant-Colonel Balbin etle 8ème RPIMA du Colonel Lenoir, le 94ème RI du Colonel Parizot, le 1er RCP du Colonel Plassard, le 9ème RCP du Colonel Bréchignac… À noter aussi le ralliement immédiat des harkis du Commandant Guizien, basés à Edgar-Quinet, village situé au pied de l’Aurès. Au lendemain du cessez-le-feu, ils paieront très cher leur fidélité : Un millier de ces supplétifs, avec femmes et enfants, seront massacrés dans des conditions effroyables…
Néanmoins quelque chose avait filtré du projet. Il n’est pas de secret que puissent garder tant d’hommes en marche vers leur mystérieux rendez-vous. De confuses alertes chuchotées de bouche à oreille avaient couru d’un bout à l’autre de l’Algérie, affolant par l’imminence d’un événement qu’ils pressentaient, de « courageux » officiers qui s’étaient ainsi rués dans l’une de ces échappatoires qui leur permettrait, plus tard, de pouvoir se disculper tant auprès des vaincus que des vainqueurs : Ils s’étaient fait mettre en permission pour éluder le choix et des quatre coins d’Algérie, des chefs étaient partis pour ne pas être présents quand se lèveraient les aurores difficiles… Pourtant, des années durant, sur les tombes des officiers tués au combat, ces mêmes chefs avaient limité leur oraison funèbre à un serment prêté sur les cercueils drapés de tricolore : « Nous n’abandonnerons jamais l’Algérie ! ». Qu’en était-il aujourd’hui ?
Fallait-il dans ce cas employer la force? C’est dans de tels moments que bascule le destin des hommes… et c’est à ce moment-là que bascula celui de l’Algérie française…
Parce que la fraction de l’armée qui s’était révoltée refusait de mener le même combat que celui du FLN, la bataille allait être perdue. Parce que les généraux (notamment le général Challe), avaient eu la naïveté de croire qu’une révolution se faisait sans effusion de sang et pouvait se gagner uniquement avec le cœur et de nobles sentiments, ils allaient entraîner avec eux dans leur perte les meilleurs soldats que la France ait jamais eus… et tout un peuple crédule et soumis.
A l’évidence, ils négligèrent les recommandations d’un célèbre révolutionnaire : Fidel Castro, dont la doctrine était la suivante : « Pour faire une révolution, il vaut mieux un chef méchant que plusieurs chefs gentils ».
25 Avril 1961
Le général Challe prend la décision de mettre fin au soulèvement et de se livrer au bon vouloir de Paris. Ce faisant, il va consacrer la défaite des plus belles unités, livrer 20 ans de sacrifices et d’expérience. Ce qu’il remet à l’état gaulliste, c’est la force morale d’une armée qui retrouvait le goût de vaincre, c’est tout un capital jeune et révolutionnaire qu’elle avait amassé avec tant de souffrance pour la nation.
… Et ce fut la fin… Les camions défilèrent un à un avec leur chargement de généraux, de colonels, de paras et de légionnaires. Les hommes chantaient une rengaine d’Edith Piaf : « Non, rien de rien… Non, je ne regrette rien »…
Ainsi durant quatre jours et cinq nuits, des hommes valeureux avaient tenté de sauver l’Algérie. Son corps se vidait de son sang, tout sombrait. Leur dignité imposait de se conduire en Seigneurs, même s’ils étaient chargés de tout le désespoir du monde. Ne rien regretter ? Si ! D’avoir perdu. Et des camions qui roulaient maintenant dans la nuit profonde, toujours ce chant qui s’élevait encore plus vibrant : « Non, rien de rien Non, je ne regrette rien… »
Je ne regrette rien ! Ce cri allait désormais devenir l’hymne de ceux qui avaient osé et qui avaient tout sacrifié… sauf leur honneur.
C’étaient des hommes vaincus –provisoirement-, courageux et généreux qui connaissaient l’adversité. Les légionnaires se souvenaient pour la plupart de leurs combats pour la liberté en Pologne ou en Hongrie, pour d’autres, ceux des rizières du Tonkin, pour d’autres encore, de ceux de That-Khé, Dong-Khé, Cao-Bang, Diên Biên Phu qui furent les tombeaux d’unités prestigieuses telles que les 2ème et 3ème Régiments Étrangers et du 1er BEP -Bataillon Étranger de Parachutistes-, celui-là même dont les légionnaires du 1er REP étaient les fiers héritiers…
Les appelés des 14ème, 18ème RCP et des commandos, trop jeunes pour avoir connu tant de gloire, demeuraient traumatisés par ces visions apocalyptiques qui les hantaient et qui représentaient ces visages lacérés où les yeux manquaient, ces nez et ces lèvres tranchés, ces gorges béantes, ces corps mutilés, ces alignements de femmes et d’enfants éventrés, la tête fracassée, le sexe tailladé. Mais tous à ce moment ignoraient le désespoir et savaient que demain la lumière brillerait à nouveau. C’étaient des révoltés à la conscience pure, des soldats fidèles, des Hommes… des vrais !
Quel contraste étonnant cependant entre ces Seigneurs de la guerre que l’on montrait aujourd’hui du doigt sous le vocable fallacieux de « mercenaires » et de « factieux », ces soldats-loups à la démarche souple de félins accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, soldats perdus dont l’uniforme collait comme une peau de bête, acceptant le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants… et ces hommes flasques qui entonnaient de plus belle leurs incantations à la quille !…
Au lendemain de la reddition des généraux, le général de Gaulle s’empressa d’épurer l’armée française. L’occasion était trop belle d’en finir avec les contestataires trop fidèles à leur idéal et à leur parole. C’est ainsi, qu’outre les centaines d’arrestations opérées dans les milieux militaires, policiers et civils, les régiments qui avaient constitué le « fer de lance » du putsch : 1er REP, 14ème et 18ème RCP, Groupement des commandos Parachutistes et Commandos de l’air, allaient être dissous. Le 2ème RPIMA quant à lui, allait être expulsé de ses cantonnements. Dissoutes également, la 10ème et la 25ème Division de Parachutistes. Ne pouvant éliminer toutes les unités compromises sous peine de réduire à néant la force opérationnelle, seul leur encadrement serait sanctionné…
C’est ainsi qu’au cantonnement du 1er REP, l’ordre vint, sec et cruel. Le régiment était aux arrêts ! Tous les officiers de cette prestigieuse unité devaient sur le champ se constituer prisonniers. Beaucoup de légionnaires refusaient de s’incliner ; ils voulaient livrer un ultime baroud d’honneur. Leur « Camerone » à eux, ils le souhaitaient, ils le désiraient. Mais toute résistance devenait désormais inutile. Leur sacrifice aurait été vain, l’État était trop puissant, la France entière était contre eux, elle les avait reniés et l’Algérie était d’ores et déjà condamnée. Les blindés de la gendarmerie mobile cernaient le cantonnement, prêts à leur donner l’assaut. La flotte était là à quelques encablures, ses canons pointés vers eux. Allons ! Il faut céder. C’en est fini du 1er REP…
La population européenne tout entière se dirigea vers le camp de Zéralda où les légionnaires étaient cantonnés. Elle voulait dire adieu à « son » régiment, le saluer une dernière fois, lui dire encore et toujours : Merci ! Merci à « leurs » légionnaires. Les commerçants baissaient leurs rideaux, les jeunes filles portaient des brassées de fleurs. A eux, les portes du camp s’ouvrirent. Les journalistes furent interdits. « Vous ne verrez pas pleurer les légionnaires ! » leur lança un officier. Même les cinéastes du service cinématographique des armées furent refoulés. Pas question de filmer la mort du REP!
Le silence se fit. Une ultime et bouleversante cérémonie aux couleurs, réunit autour du grand mât blanc, la population et ces valeureux baroudeurs, jeunes d’Algérie et vétérans d’Indochine.
Soudain, de la foule en larmes, surgit une petite fille. Tel un ange de blanc vêtu, elle s’avança vers les rangs des légionnaires, une feuille à la main. D’une voix douce et faible elle en fit la lecture. C’était l’ultime hommage du petit peuple de Zéralda à « ses » enfants en reconnaissance de leurs sacrifices, leur courage et leur fidélité. Puis elle éleva sa petite main jusqu’à sa bouche et dans un geste empreint d’une infinie tendresse, leur adressa un baiser. A ce moment, les applaudissements crépitèrent et une pluie de pétales de rose tournoya dans les airs.
Gagnés par l’émotion et la rancœur, des légionnaires parachutistes, le visage tendu, les yeux rougis, sortirent des rangs, ôtèrent leurs décorations couvertes d’étoiles, de palmes et de gloire et les jetèrent devant eux. L’assistance regardait avec une sorte d’effroi ces médailles qui jonchaient le sol. Des femmes les ramassaient et en les embrassant, les rendaient aux paras : « Si, si, reprenez-les ! » Des officiers pleuraient.
Puis ce fut l’embarquement dans les camions. Certains criaient : « De Gaulle au poteau ! », d’autres « Algérie française quand même ! ». Sur leurs joues, des larmes coulaient. D’autres s’efforçaient de sourire à la foule venue en masse pour les saluer et qui s’époumonait à hurler sur leur passage : « Vive la légion ! », tandis qu’à la vue des képis blancs, les gendarmes mobiles s’effaçaient.
La colonne traversa la petite ville où les Européens qui n’avaient pu se rendre au camp couraient sur les trottoirs, leur lançant un ultime adieu. Des mains jetaient des fleurs sous les roues des camions.
Un à un, les lourds véhicules passèrent au milieu des cris, des larmes, des baisers envoyés à la volée. Alors, de la colonne, couvrant le grondement des moteurs, 1200 légionnaires, partagés entre la colère et le chagrin, entonnèrent un refrain aux lentes cadences, pathétique, triste, entrecoupé de sanglots : « Non, rien de rien, Non, je ne regrette rien… »
Le convoi du 1er REP roulait sur un tapis de roses, de lilas et de pensées. Voie triomphale et triste. Et sous les baisers, les acclamations, les larmes et les fleurs, il disparut dans un dernier nuage de poussière, convoi de mariniers halé par une complainte grave, emportant avec lui les plus folles espérances…
Pauvre régiment ! Si glorieux ! Que triste est ton sort aujourd’hui ! Et dans son sillage se traînait déjà, lamentablement, le fantôme déguenillé de l’Algérie française…
Et tandis que les légionnaires roulaient vers leur destin, d’autres hommes, d’autres « Seigneurs de la guerre », braves et courageux, parachutistes et commandos des unités putschistes dissoutes assistaient, la rage au cœur, à l’amené du drapeau, de ce même drapeau qu’ils avaient eux aussi défendu au prix du sang dans les rizières d’Indochine et sur les pentes des djebels. La 10ème et la 25ème Division de Parachutistes avaient fini d’exister !…
19 Mars 1962
… Puis le « cessez- le- feu » fut proclamé. L’ennemi d’hier devint l’interlocuteur privilégié de l’état français… et ce fut la fin. Une nouvelle fois le drapeau tricolore fut amené. Une nouvelle fois l’armée française plia bagages poursuivie par les regards de douleur et de mépris et les cris de tous ceux qu’elle abandonnait. Le génocide des harkis commençait…
Dans le bled –comme en Indochine- les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont, là, des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de sitôt oublier…
Et c’est de cette façon que mourut l’Algérie française… dans la honte, les larmes et le sang… Oui, c’était bien la fin!… la fin d’un monde… la fin d’une génération de soldats… la fin d’une épopée… la fin d’un mythe… la fin d’une race d’hommes… de vrais… celle des Seigneurs de la guerre !
Et si ces hommes avaient choisi de se battre jusqu’au bout, s’ils avaient vomi le renoncement, c’était encore pour une certaine idée qu’ils se faisaient de la France, c’était pour l’Algérie française leur seul idéal, c’était pour le sacrifice de leurs camarades qu’ils ne voulaient pas vain, c’était pour ces milliers de musulmans qui avaient uni leur destin au leur, c’était pour ces « petits Français de là-bas » qui étaient les seuls à les comprendre et à les aimer et c’était aussi parce qu’ils avaient choisi de se fondre dans un grand corps aux réflexes collectifs, noués dans la somme des renoncements individuels et que par ce chemin, ils atteignaient à une hautaine dimension de la liberté.
Mais le peuple d’Algérie, lui, n’exprimera jamais assez sa gratitude à ces « soldats perdus », à tous ceux qui, par sentiment profond, ont risqué leur vie, ont abandonné leurs uniformes, ont sacrifié leur carrière, ont été séparés de leurs familles –parfois durant de longues années- ont connu la prison, l’exil, le sarcasme de leurs vainqueurs et de ceux qui n’avaient pas osé, des lâches, des poltrons et des traîtres pour être restés fidèles à leurs serments et à leur idéal.
Le temps passera, l’oubli viendra, les légendes fleuriront, mais jamais assez l’Histoire ne mesurera la grandeur de leur sacrifice.
José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
« J’ai choisi la discipline, mais choisissant la discipline, j’ai également choisi avec mes concitoyens et la nation française, la honte d’un abandon, et pour ceux qui, n’ayant pas supporté cette honte, se sont révoltés contre elle, l’Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre » (Général De Pouilly)
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Concernant l’histoire du 22 avril 1961, il appartiendra aux historiens de l’écrire, un jour, avec honnêteté et clairvoyance. Avant toute chose, ils devront établir une liste des colonels et des généraux permissionnaires. Ils découvriront alors que ce « putsch » ne fut rien d’autre, en réalité, que l’épreuve de force entre une élite qui s’engagea, qui jeta tout dans l’aventure jusqu’aux soldes, jusqu’au prestige hérité du passé, jusqu’à la vie… et un troupeau qui éluda l’engagement et l’abandonna aux sergents, parce qu’il avait depuis longtemps choisi entre l’auge et le sacrifice à une idée.
La politique et l’histoire offrent à chaque instant le spectacle de retournements qui, quelques mois, quelques jours, quelques heures auparavant avaient encore paru incroyables. Il semble que le cœur des hommes et leurs intérêts rivalisent d’inconséquence et nourrissent le même goût pour l’imprévu et pour l’imprévisible. La logique et la raison ne s’emparent de leur imagination que pour mettre un semblant d’apparence d’ordre et de nécessité dans le foisonnement de leurs scrupules, de leur indécision, de leurs regrets et de leur versatilité. J.C
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- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat
- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.
« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil et dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »
… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « leurs » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »
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NON AU 19 MARS , COMMÉMORATION DE LA HONTE
Communiqué conjoint de L’ASSOCIATION DÉPARTEMENTALE HARKIS DORDOGNE, VEUVES ET ORPHELINS ET LEURS AMIS ET L’AMICALE DES PIEDS-NOIRS DE LA DORDOGNE.
Les Français d'Algérie, Harkis, Pieds-Noirs et sympathisants, continuent à condamner les commémorations du 19 mars qui font suite aux accords d'Évian. Les massacres, atrocités commises après cette date justifient sa condamnation.
Nos communautés, en fait, NOTRE communauté, car nous sommes unis fraternellement et à jamais par notre passé au sein de l’Algérie Française. Par le présent aussi, dans la lutte pour la reconnaissance du lâche abandon sur notre terre natale et de notre accueil indigne en métropole. Notre destin est commun à jamais.
Nous sommes outrés de voir pour la première fois un Président de la République participer à cette cérémonie. Après ses promesses non tenues ce nouvel acte nous révolte et nous afflige profondément.
Sans vouloir polémiquer sur le calcul stratégique, avec en vue les futures élections présidentielles. Notre Président, Président de tous les Français… sait pertinemment que notre électorat, Harkis et Pieds Noirs confondus, n’a pas un vote homogène. Ce qui en soi ne représente pas un capital à courtiser. Nous ne sommes pas dupes.
Ceci expliquant cela, la participation à cette cérémonie honteuse et la non-tenue de ses engagements de pré campagne du 12 avril 2012 qui stipulaient qu’il reconnaîtrait l’abandon, le massacre et l’accueil honteux dans les camps en France des Harkis et de leurs familles.
À vous d’en déduire qui est à attirer ? Pourquoi sommes-nous corps et âme contre les cérémonies tenues à cette date ? À la date du cessez le feu, la guerre d’Algérie était gagnée militairement. Ce n’est que par une politique délibérée d’abandon au mépris des garanties données aux populations fidèles à la France que nos gouvernants de l’époque, avec à sa tête le général de Gaulle, ont bradé l’indépendance de ce qui fut notre pays.
Que déclarait « l’homme de Londres « sur les harkis et Pieds Noirs… »
Le 3 mars 1962 : « Il faut se débarrasser sans délai de ce magma d’auxiliaires qui n’ont jamais servi à rien »
Le 4 mai 1962 : « L’intérêt de la France a cessé de se confondre avec celui des Pieds Noirs »
Les uns et les autres font partie du « boulet » dont il avait avoué à Alain Peyrefitte* le 20 octobre 1959 qu’il faudrait s’en « délester »
*Alain Peyrefitte a été secrétaire d'État à l’information, en avril 1962 puis ministre des rapatriés jusqu’en décembre 1962 (du gouvernement Gaulliste).
Le cessez le feu, quel cessez le feu.
Il faut savoir ceci ; les chiffres parlent d’eux-mêmes, pertes civiles puis militaires après le 19 mars 1962, nos dirigeants et les dirigeants de la F.N.A.C.A font mine de les ignorer... Mais ils savent eux, contrairement à bon nombre de nos compatriotes qui ont été et sont encore tenus dans l’ignorance.
Les Politiques soit, mais pourquoi, une fédération d’anciens combattants feint elle d’ignorer ces chiffres … Politique quand tu nous tiens. Pour les fidèles à notre pays « La France » il y a eu plus de morts, civils et militaires confondus, après le cessez le feu du 19 mars 1962 que pendant toute la guerre d’Algérie…
Pertes militaires du 19 mars au 30 juin 1962. 122 tués (+ 208 décès par accident et maladie). 349 blessés et 36 disparus.
Pertes militaires au 2e semestre 1962 : 30 tués, 73 blessés, 126 disparus.
Pour information de 1954 au 19 mars 1962.
Européens de 1954 au 19 mars 1962 : 2.788 tués. 375 disparus. 7541 blessés.
Musulmans de 1954 au 19 mars 1962 : 16 378 tués. 13 296 disparus.
Victimes civiles après le 19 mars 1962 :
Européens après le 19 mars et avant le premier juillet: 3018 enlèvements dont 1 282 retrouvés (déclaration de Broglie du 24 nov. 1964, confirmée par lettre Santini du 9 novembre 1994).
En 2005, la commission d'historien chargée de faire toute la lumière sur ce douloureux problème a retrouvé à Nantes 600 autres disparitions ; d'autres découvertes sont possibles.
Après le premier juillet 1962, les statistiques sont censées être tenues par le F.L.N. Dans le livre "Disparus en Algérie" M.L. Leclair chiffrent à 6500 les enlèvements.
On aboutit ainsi à un total d'au moins 6 000 morts ou disparus européens sur une population d'un million. Si un même cataclysme s'abattait sur la métropole, 60 millions, on aurait 360.000 morts, plus que pendant la seconde guerre mondiale.
Massacre du 5 juillet 1962 à Oran Un T.O du Commandant en chef. du 14 juillet 1962 indique un minimum de 218 disparus le 5 juillet 1962 à Oran (Shat 1 R 274). La croix rouge enregistre 450 dossiers. Jean-Marie Huile, conseiller militaire de De-Broglie, puis de Joxe, ayant accès à tous les dossiers, chiffre à 671 les "victimes françaises".
Les oranais chiffrent à 3 000 les morts et disparus ce seul jour-là.
Nota : Disparus, un enlevé n'est pas disparu s'il est rendu, vivant ou mort, ou si son corps est retrouvé. Les disparus sont chiffrés par JJ. Jordi à 1753, il en donne la liste dans son livre.
HARKIS :
Le chiffre de 150 000 morts assassinés après le 19 mars 1962 sont contestés par l'historien Xavier Yacono, qui en se fondant sur les données démographiques, évalue entre 256 000 et 290 000 le nombre total des Algériens disparus. Par différence avec les pertes connues, on obtient une fourchette de 50.000 à 70.000 supplétifs massacrés.
Une note du service historique des armées qui confirme le chiffre de150.000 morts. Une autre analyse, conduit à considérer que 150.000 morts est un chiffre minimum.
En effet, ces chiffres parlent d’eux-mêmes et vous comprendrez aisément pourquoi cet article a été écrit. Nous, Harkis, Pieds Noirs et sympathisants disons NON, NON et NON AU19 MARS, COMMÉMORATION DE LA HONTE.
Arrêtez de bafouer notre honneur et notre dignité au détriment de calculs bassement électoraux ou autres. Harkamicalement et Piedsnoirement votre.
Sources : Ministère des Armées, archives des armées, ambassade de France en Algérie, Croix rouge Française et livres d’auteurs.
Guy REGAZZACCI, secrétaire de l'Association Harkis Dordogne.
Les principaux responsables de ce crime d'État : En premier lieu : Charles De Gaulle, président de la République. Ses complices à Paris : Michel Debré, premier ministre, Roger Frey, ministre de l'intérieur, Pierre Messmer, ministre de la défense.
Ses complices à Alger : Christian Fouchet, haut-commissaire de la République, Vitalis Cros, préfet de police de la place d'Alger, les généraux Ailleret et De Menditte.
Jean-Paul RUIZ le 24/03/2015.
Quartier attaqué par des avions en piqué,
Appartements dévastés par des tirs de grenade
Et d'armes lourdes, de pauvres gens paniqués,
C'est bien pire que s'ils avaient subi une tornade.
Depuis trois jours, le quartier de Bâb-el-Oued
Fait l'objet d'un blocus car il est assiégé
Par les forces de l'ordre et n'obtient aucune aide.
En manque crucial de vivres, les familles sont piégées.
Par solidarité, de nombreux Algérois
Veulent se rendre dans ce quartier pour y apporter
Leur cordial soutien à ce peuple en désarroi
Qui doit être secouru et bien réconforté.
Une manifestation est donc organisée.
Mais les Algérois ignorent qu'un horrible traquenard
A été ourdi par le monstre de l'Élysée
Qui veut anéantir ces "pieds-noirs braillards".
Une foule pacifique, brandissant des drapeaux,
Portant des paniers de vivres et médicaments,
Est bloquée rue d'Isly et tombe dans le panneau.
Elle va être victime du pire des châtiments.
Posté devant Havas, sans aucune sommation,
Un tirailleur ouvre le feu sans qu'au préalable
Il y ait eu menaces ou vociférations.
C'est le point de départ d'une tuerie effroyable.
Pendant près d'un quart d'heure, les fusils mitrailleurs
Des tirailleurs musulmans, sans discontinuer,
Vont assassiner, avec avec un sadisme rageur,
Des civils innocents, touchés de plein fouet.
Hommes, femmes, enfants, vieillards, s'écroulent sur le pavé.
Vidant chargeur sur chargeur, ces soldats sanguinaires
Sont de vrais barbares : des blessés sont achevés.
Ils tirent à bout à bout portant, ces monstrueux sicaires.
Cette tuerie préméditée, c'est de l'abattage.
Plus de deux cents blessés et des dizaines de morts.
Le premier responsable de cet infâme carnage
Est l'immonde De Gaulle qui n'éprouve aucun remords.
À la hâte, par camions, les cadavres sont enlevés.
Les familles ne peuvent pas récupérer les corps.
On veut cacher que des blessés ont été achevés.
Les cercueils sont enterrés en un temps record.
Jusqu'à aujourd'hui, cet authentique crime d'État
N'a pas été reconnu par les gouvernements
Successifs depuis qu'on est parti de là-bas.
C'est une chape de plomb qui empêche tout jugement.
Elle n'est pas intervenue, la justice humaine.
Je suis certain que Là-Haut, le Justice divine
A sévèrement jugé tous ceux qui, avec haine,
Ont fait triompher leurs convictions assassines.
Par José Castano
« La croyance superstitieuse en la force historique des complots (quand bien même ils existeraient, de type individuel ou collectif) laisse complètement de côté la cause principale des échecs subis aussi bien par les individus que par les Etats : les faiblesses humaines » - Alexandre Soljenitsyne
Qu’ils soient intégristes, fanatiques religieux ou anarchistes, les terroristes prêchent le viol de la société, et, par conséquent, ils ne sauraient être traités comme des adversaires réguliers. Car « vouloir donner aux choses le sens de ses désirs est la pire forme de dérèglements de l’esprit ». Ainsi s’est exprimé Bossuet dans une de ses prédictions au souffle lyrique de ses visions grandioses.
Le caractère d’extrême gravité que revêt le terrorisme international a fait de la France (et désormais de la Belgique) l’une de ses plaques tournantes et nous met dans l’obligation de réagir avec fermeté contre tous ceux qui tentent de faire de notre pays un « champ de tir » du terrorisme, son refuge ou son « laboratoire d’expériences » révolutionnaires… d’autant plus que ces actions terroristes impliquent nécessairement une chaine de connivence et d’appui logistique sur notre sol et une préparation minutieuse…
A la guerre révolutionnaire ou « guerre sainte » prônée par les islamistes, nous devons opposer la guerre populaire totale ou guerre de libération nationale. Face à une menace terroriste, il faut faire le choix majeur qui s’impose et en tirer toutes les conséquences ; agir sans oublier la foi formulée par Engels : « Ne jamais jouer avec l’insurrection armée et, quand on la commence, la mener jusqu’au bout ». La France est aux yeux de l’islam une aire de guerre, « dâr al-harb », et elle se doit de traiter ce dernier de la même manière qu’il la traite.
Nous n’arriverons probablement jamais, en dépit de toute fermeté, à réduire totalement les actions criminelles mais il serait possible d’en limiter le nombre par l’instauration d’une juridiction et de tribunaux d’exception identiques à ceux créés par le régime gaulliste durant la guerre d’Algérie afin d’éradiquer l’OAS… et qui menèrent sans le moindre état d’âme au poteau d’exécution quatre soldats français dont deux officiers.
Puisque cela fut accompli contre des patriotes dont le seul crime fut de vouloir conserver l’Algérie française, pourquoi cette juridiction ne serait-elle pas reconduite contre les ennemis de la France reconnus coupables d’avoir sacrifié des victimes innocentes ? Dès lors, le rétablissement et la mise en application immédiate de la peine de mort seraient prononcés à leur endroit. Qui a tué doit être tué !L’horreur du mal est le principe même de la justice. Elle doit s’imposer comme une règle impérative, car elle est notre propre raison. « La loi, en général, est la raison humaine –disait Montesquieu- en tant qu’elle gouverne tous les peuples de la terre »…
Les demi-mesures, comme c’est le cas actuellement, ne mènent à rien car les vices impunis s’accroissent à l’infini. Mais châtier les coupables, les condamner à mort ou leur infliger une sanction à la hauteur de leurs crimes, ne ferait -dans notre société émolliente, indifférente, conservatrice- que révolter les consciences de la « bien-pensance », des associations « humanistes » et provoquer la colère des islamo-compatibles issus de la gauche bobo-caviar et de la droite capitularde et louvoyante toujours prompts à brandir le carton rouge au nom de leur angélisme républicain.
Dostoïevski écrivait déjà, dans la "légende du Grand Inquisiteur" :« Qui aime trop l’humanité en général est en grande partie incapable d’aimer l’homme en particulier. Qui plaint trop le malfaiteur est fort souvent incapable de plaindre la victime ». Et le drame actuel c’est que nos sociétés vieillottes s’interdisent tout moyen coercitif. Elles ont lentement accumulé pendant une longue procession de siècles, les règles, les précautions et les interdits destinés à protéger l’idée qu’elles se faisaient de la civilisation. Elles ont imaginé couler la sagesse dans des lois… codifier l’indulgence et la mesure, pour défendre l’homme contre lui-même. Préoccupées d’exorciser la violence qui bouillonne toujours confusément dans des instincts mal maîtrisés, elles ont naturellement été conduites à interdire la seule forme de violence sur laquelle elles pouvaient peser : la cruelle mais indispensable gamme des châtiments qui prétendent moins punir le crime, que décourager le criminel.
Négligeant cette suprême mise en garde d’Aristote « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d'une société mourante », elles ont inventé un arsenal de répression humain conçu à l’exacte mesure de coupables considérés comme des « égarés » ou des « déséquilibrés ». Or, on ne combat pas des terroristes avec de simples lois. On doit adopter une riposte appropriée afin de les arrêter dans leur élan velléitaire et agressif. « Plus l’Etat est corrompu, plus les lois se multiplient » clamait Tacite, cet historien et sénateur de l’antique Rome.
La France vit sous des menaces de plus en plus récurrentes que l’on ne peut contenir par la seule force de la loi. « Les français vont devoir s’habituer non à la menace des attentats, mais à la réalité des attentats qui vont, à mes yeux, immanquablement survenir. Nous sommes désormais dans l’œil du cyclone, le pire et devant nous » a déclaré dans « Ouest France », le 14 novembre 2015, au lendemain des attentats de Paris, le juge Marc Trévidic.
Bruxelles vient à son tour d’en subir les affres… et les terroristes vont de nouveau frapper. La France, confrontée à l’un des plus graves périls de son histoire ne doit pas s’embarrasser de préjugés pour prendre les mesures appropriées afin d’assurer sa propre survie. « Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais » soutenait Léon Trotski.
Mais, empêtrée dans ses règles, ses décrets et ses scrupules, voilà notre civilisation chrétienne paralysée par les dogmes qui la fondent et les lois qui la défendent, qui ne peut transgresser sans se renier. Et voici les barbares, forts de cette assurance, qui répandent leur terreur en voulant tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voici qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contres les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues… Et voici que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent naturellement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées n’ont fait autant de ravages… semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : « Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ».
Et nous, pauvres occidentaux, sommes en passe de perdre cette ultime guerre qui nous est imposée parce qu’irrémédiablement condamnés à capituler… au nom de la défense de la civilisation qui n’est autre qu’un suicide devant un assaut qui en nie l’essentiel.
Soljenitsyne a écrit : « Toute notre vie là-bas nous a appris qu’il existe un seul moyen de résister à la violence : c’est la fermeté ! »
Dans la lutte contre la subversion et le terrorisme, rien n’est plus important que l’application d’une politique de défense préventive ferme et impitoyable à l’égard des adversaires de la Nation. Celui qui sème le vent doit récolter la tempête.
José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
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COMPTE-RENDU ET PHOTOS CÉRÉMONIE 26 MARS 2016 - MÉMORIAL NATIONAL DE LA GUERRE D’ALGÉRIE QUAI BRANLY
Fusillade de la rue d'Isly - Alger 26 mars 1962
Un grand merci à toutes celles et ceux qui nous communiquent des informations. Maudit soit ce mois de mars qui nous hante de tant de douloureux souvenirs...
En raison de la semaine Sainte c'est exceptionnellement que les dates sont un peu chamboulées
A PARIS
Association des familles des Victimes du 26 mars 1962 - BP 20 027 – 95321 st leu-la-forêt cedex
Hommage aux Victimes de la fusillade du 26 mars 1962 rue d'Isly à Alger
Samedi 26 MARS 2016 à 14H30 Cérémonie de recueillement au Mémorial National de la guerre d'Algérie, quai Branly Paris 7eme (Métro tour Eiffel)(face à l’avenue de la Bourdonnais –
Merci de prévoir une fleur qui sera déposée devant la colonne centrale où défile la liste de nos victimes.
Mémorial National de la guerre d'Algérie, quai Branly Paris 7eme (Métro tour Eiffel face à l’avenue de la Bourdonnais)
(En raison de la semaine pascale la messe à la mémoire des victimes de la fusillade du 26 mars 1962 et pour tous les martyrs de l’Algérie Française, est repoussée)
La messe sera célébrée le jeudi 7 avril à 18H30 en l'Église Saint-Nicolas du Chardonnet, 23 rue des Bernardins Paris 5eme (75005) (Métro Maubert-Mutualité)
EN PROVINCE
ANFANOMA d’ANGERS : 29 MARS à 18h : Messe célébrée par le Révérend père Le Pivain (chapelle Noël Pinot).
ANFANOMA d’AVIGNON : samedi 26 MARS à 10H45 Cimetière St Veran, dépôt de gerbes devant la stèle.
ANFANOMA de BOURGES : samedi 26 MARS à 11 heures : Dépôt de gerbes stèle au cimetière Saint Lazare Supérieur.
ANFANOMA de BRIVE LA GAILLARDE : Cérémonie le 26 MARS à 11 h devant la stèle située au cimetière d’Estavel,
ANFANOMA de CAEN : samedi 26 MARS à 11heures, dépôt de gerbes stèle au cimetière St Gabriel
ANFANOMA de CLERMONT FERRAND samedi 26 MARS 2016 à 11h à la stèle au cimetière St Jacques et messe mardi 29 MARS à 18h30 en l’église SAINT-PIERRE des Minimes (place de Jaude)
ANFANOMA de GRASSE : samedi 26 MARS à 9H30 : Dépôt de gerbes à la stèle, cimetière Ste Brigitte et le 3 avril à 11 heures, messe en la Cathédrale de Grasse
ANFANOMA de PAU, AAAOM, APNPB, Asso Harkis, Cercle algérianiste : dépôt de gerbes à la stèle au Cimetière de Pau, samedi 26 MARS à 17h30
ANFANOMA de PIERRELATTE : dépôt de gerbes à la stèle située au cimetière le samedi 26 MARS à 11H
ANFANOMA de TARBES : messe église st Pierre et Paul à Tarbes le 29 mars à 18H
ANFANOMA de TOURS : samedi 26 MARS à10H30, dépôt de gerbes à la stèle située au cimetière La Salle de Tour
ANFANOMA de VICHY : Messe mercredi 30 MARS 2016 à 11h en la CHAPELLE DU MISSIONNAIRE (16 avenue Thermale)
2016 - Poème de Jean-Paul Ruiz "ALGER 26 MARS 1962-LE PIÈGE MACHIAVÉLIQUE"
lettre de Roger Holeindre, président du CNC à François Hollande
Cercle National des Combattants : http://www.cncombattants.org/
Courriel : cerclenationalcombattants@orange.fr
Tel. 01.40.59.07.66
Agenda du CNC : http://cncombattants.org/210_agenda.php
Le 17 mars 2016
Monsieur le Président de la République,
Il y a bien longtemps que je désirais vous adresser cette lettre ouverte… Je pensais pourtant que… tout compte fait… cela ne servirait à rien.
Mais j’apprends par la presse que vous comptez, cette année, pour l’anniversaire du 19 Mars 1962, donner à cette forfaiture… en étant présent à la cérémonie… une certaine dimension historique !
Cela est proprement incroyable… honteux… voire dégueulasse !
En effet, vous n’êtes pas sans savoir que tout ce que racontent les tueurs du FLN et les “porteurs de valises”, (physiques ou moraux) dont les prototypes les plus emblématiques sont M. Benjamin Stora et les communistes de la FNACA est faux, et que par votre présence, vous officialisez des mensonges d’État.
M. Chirac et M. Sarkozy, vos deux prédécesseurs, pourtant pas très courageux en l’occurrence, n’avaient pas osé aller jusque-là. Mais vous, vu votre “popularité”, vous n’avez plus rien à perdre !
Eux aussi, pourtant, ont été à plusieurs reprises pleurniché à Alger… et se repentir… sans aucune honte sur le dos de la France…comme vous… pour des raisons exclusivement électoralistes, appel du pied… aux plusieurs centaines de milliers de binationaux qui vivent chez nous… après nous avoir chassés de “chez eux”. MM. Chirac et Sarkozy s’étaient gardés d’officialiser cette date, car ils savaient… comme vous-même… qu’elle marquait en fait le commencement… des tueries… enlèvements… séquestrations…. de milliers de civils européens, auxquels s’ajoutèrent des dizaines de milliers d’anciens soldats français d’origine musulmane qui, avant de se battre à nos côtés sur la terre algérienne, avaient été des nôtres dès 1870… puis en 1914-1918… en 1940-1945… et en Indochine.
Ils représentaient en nombre, et volontairement eux, juste avant ces accords odieux, cinq fois plus que les soldats FLN de la dite “Armée de Libération Nationale”… dans les maquis algériens… en Tunisie… et au Maroc.
Car face à tous ces mensonges, ces trucages, ces faux… que disaient réellement ces fameux et douteux accords… que le FLN n’a jamais respectés :
LES ACCORDS D’ÉVIAN DE L’INDÉPENDANCE DE L’ALGÉRIE (Extraits non tronqués)
(…) L’État algérien souscrira sans réserve à la Déclaration universelle des droits de l’homme, et fondera ses institutions sur les principes démocratiques et sur l’égalité des droits politiques entre tous les citoyens sans discrimination de race, d’origine ou de religion. Il appliquera notamment les garanties reconnues aux citoyens de statut civil français.
DES DROITS ET LIBERTÉS DES PERSONNES ET DE LEURS GARANTIES
Dispositions communes
Nul ne pourra faire l’objet de mesures de police ou de justice, de sanctions disciplinaires ou d’une discrimination quelconque en raison :
d’opinions émises à l’occasion des évènements survenus en Algérie avant le jour du scrutin d’autodétermination,
d’actes commis à l’occasion des mêmes évènements, avant le jour de la proclamation du cessez le feu.
Aucun Algérien ne pourra être contraint de quitter le territoire algérien, ni empêché d’en sortir.
Leurs droits de propriété seront respectés. Aucune mesure de dépossession ne sera prise à leur encontre sans l’octroi d’une indemnité équitable préalablement fixée.
DE LA COOPÉRATION ENTRE LA FRANCE ET L’ALGÉRIE (Extraits non tronqués)
Les relations entre les deux pays seront fondées dans le respect mutuel de leur indépendance, sur la réciprocité des avantages et l’intérêt des deux parties.
L’Algérie garantit les intérêts de la France et les droits acquis des personnes physiques et morales dans les conditions fixées par les présentes déclarations. En contrepartie, la France accordera à l’Algérie son assistance technique et culturelle, et apportera à son développement économique et social une aide financière privilégiée.
LES ACCORDS D’ÉVIAN ET LE PÉTROLE DU SAHARA (Extraits non tronqués)
Dans les départements actuels des Oasis et de la Saoura, la mise en valeur des richesses du sous-sol aura lieu selon les principes suivants :
La coopération franco-Algérienne sera assurée par un organisme technique de coopération saharienne. Cet organisme aura un caractère paritaire. Son rôle sera, notamment, de développer l’infrastructure nécessaire à l’exploitation du sous-sol ; de donner un avis sur les projets de loi et de règlements à caractère minier ; d’instruire les demandes relatives à l’octroi des titres miniers ; l’Etat algérien délivrera les titres miniers et édictera la législation minière en toute souveraineté.
- Les intérêts français seront assurés notamment par :
- L’exercice, suivant les règles du code pétrolier saharien, tel qu’il existe actuellement, des droits attachés aux titres miniers délivrés par la France.
- La préférence, à égalité d’offre, aux sociétés françaises dans l’octroi de nouveaux permis miniers, selon les modalités prévues par la législation minière algérienne.
- Le paiement en francs français des hydrocarbures sahariens à concurrence des besoins d’approvisionnement de la France et des autres pays de la “zone franc”.
Faut-il répéter éternellement qu’aucun article de ces accords ne fut jamais respecté par le FLN.
Faut-il aussi répéter… réécrire… clamer… que tous les prisonniers politiques incarcérés à la suite d’activités en rapport avec ce conflit… “Évènements d’Algérie” ou “guerre d’Algérie” devaient être libérés… De Gaulle fit immédiatement sortir de prison les gens du FLN… pendant que les défenseurs de l’Algérie française, du Sahara et des populations qui ne voulaient pas de la terreur des amis de M. Bouteflika… restèrent encore des années derrière les barreaux.
Sur le terrain, ce fut le désastre. Et le mot est faible ! Il se passa dès cette date des choses horribles. Tout fut couvert par Charles De Gaulle et ses sicaires ! Celui-ci, du début à la fin mentira à tout le monde. Il embraya immédiatement après le soulèvement populaire d’Alger du 13 mai 1958. Celui-ci était dû au fait… qu’en Tunisie… trois jeunes soldats français du contingent… venaient d’être fusillés par le FLN. Il demanda à ses hommes de main d’essayer de prendre le train en marche. Très rapidement, il fit dire au général Salan… que… ce qu’il faisait “était remarquable et dans le sens voulu pour l’honneur et la sauvegarde de la France”.
C’est lui, et lui seul, qui demanda de préparer un largage massif de parachutistes sur Paris… Il s’inquiètera même de savoir… si les généraux d’Alger voyaient assez grand quant aux effectifs qui seraient engagés. Comment cela s’appelle-t-il ? Un PUTSCH !
On connait la suite honteuse qui vit cet homme… “Le plus grand des Français”… “Le visionnaire”, etc… raconter n’importe quoi… et prendre le pouvoir de façon tout à fait cavalière pour ne pas dire antidémocratique… tout du moins vis-à-vis de la démocratie française telle qu’elle nous est racontée.
Il en remit des tonnes… Ainsi à L’Écho d’Alger du 24 octobre 1958 : « Quelle hécatombe connaîtrait l’Algérie si nous étions assez stupides et assez lâches pour l’abandonner. »
Au général Bigeard, le 27 août 1959 : « Moi vivant, jamais le drapeau FLN ne flottera sur l’Algérie. » Il fit même constamment des déclarations racistes qui aujourd’hui vaudraient de sérieux ennuis à leurs auteurs.
A Delbecque : « Vous nous voyez mélangés avec des musulmans ? Ce sont des gens différents de nous. Vous nous voyez mariant nos filles avec des arabes ? »
A Alain Peyrefitte : « Les musulmans ? Vous êtes allés les voir ? »… « Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. »
Et toujours au même : « Vous croyez que le corps français peut absorber 10 millions de musulmans, qui demain seront 20 millions et après-demain 40 ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais… Colombey-les-Deux-Mosquées ! »
Pourtant quand, dernièrement encore, Mme Morano, dont je ne suis pas électeur, cita des déclarations du “grand homme”… elle se fit insulter… ridiculiser… et… chose nouvelle, des plumitifs stipendiés signèrent dans leur feuille de choux des articles disant que… tout ce qu’elle attribuait au général… était faux ! (sic)
Que se passa-t-il réellement sur le terrain après, le 19 mars ?
A la fin de la semaine qui suivit… le 26 mars… le “Premier résistant de France” tel un dictateur de République bananière, fit mitrailler, rue d’Isly à Alger, une foule de civils… seulement armés de drapeaux tricolores, et qui ne demandaient qu’une chose : Rester Français sur leur sol. La tuerie fut horrible… Une centaine de morts… Deux cents blessés. Elle dura 12 minutes.
Que faisaient donc dans la rue tous ces civils ? Ils désiraient soutenir moralement la population de Bâb El Oued. La signature des soi-disant accords d’Évian avec des membres du FLN ne représentant qu’eux-mêmes… avait plongé les populations d’Algérie, pieds-noirs et musulmans fidèles, dans le désespoir et le malheur, et c’est dans ce quartier populaire qui vota un temps communiste, que le refus de l’abandon prit toute sa force et sa détermination. Abandonnée, pour abandonnée, la population décida d’interdire ses rues aux forces de l’ordre qu’elle considérait comme… “Passées à l’ennemi”.
Dans un tel climat de haine, alors qu’aux cris « Algérie française », des cortèges arabes répondent par « Vive l’Algérie algérienne », Vive “De Gaulle, le drame ne pouvait qu’arriver. Il arriva ! Le 23 mars 1962, des coups de feu vont être échangés. A Paris, De Gaulle est fou de rage. Il donne des ordres drastiques et, tel un Bachar el-Assad, ordonna d’employer tous les moyens contre une partie de son peuple. Aussitôt l’armée et la gendarmerie encerclent ce quartier, y pénètrent à grands renforts de blindés, écrasant les voitures… éventrant les devantures de magasins. A la 12-7, les troupes tirent sur les fenêtres les balcons, dans les rues, sur les façades des maisons. A plusieurs reprises, chose quand même inouïe… et bien cachée depuis… l’aviation, en rase motte, mitraille les toits. Les perquisitions se succèdent, les appartements sont, non pas fouillés, mais saccagés. Les blessés, les malades ne sont pas soignés. Les morts ne sont pas enterrés. Il n’y a plus de ravitaillement… Bal El Oued est transformée en véritable ghetto hermétiquement fermé, sur la populace comme dirait votre ami Jospin.
Pourtant un grave problème demeurait… Le désarmement des harkis ! Dans beaucoup de cantonnements, les soldats supplétifs sentent que des choses bizarres se trament… mais jamais… au plus profond d’eux-mêmes… ils ne penseront que De Gaulle… va les livrer au FLN.
Déjà, beaucoup d’officiers de SAS et de secteurs subodorent que des choses graves, et totalement impensables se mettent en place. Beaucoup décident en urgence de tout tenter pour expédier leurs hommes et leurs familles en métropole. Incroyablement, la vindicte de De Gaulle et de ses barons… ne s’exerce pas contre les tueurs et les égorgeurs du FLN qui sévissent dès lors dans toute l’Algérie, mais contre les officiers qui tentent de sauver leurs hommes, et par extension leur honneur.
Des mesures draconiennes sont immédiatement prises aussi contre les harkis qui auraient l’outrecuidance de croire aux bruits qui commencent à circuler. C’est à ce moment que M. Louis Joxe, Ministre d’État chargé des Affaires algériennes, et grand féal de De Gaulle, se déshonorera en signant plusieurs télégrammes qui sont… des condamnations à mort pour 150 000 musulmans fidèles à la France et ainsi livrés à la vindicte du FLN.
Télégramme n° 125/IGAA, ultra secret (16 mai 1962) :
« Le ministre d’État Louis Joxe demande au haut-commissaire [en Algérie] de rappeler que toutes initiatives individuelles tendant à installation métropole Français musulmans sont strictement interdites. En aviser urgence tous chefs SAS et commandants d’unités. »
Comme cet ordre paraissait n’avoir eu que peu d’effets, Joxe le doublait d’une directive plus explicite, le 15 juillet 1962 :
« Vous voudrez bien rechercher, tant dans l’armée que dans l’administration, les promoteurs et les complices de ces entreprises de rapatriement et faire prendre les sanctions appropriées. Les supplétifs débarqués en métropole en dehors du plan général seront renvoyés en Algérie. Je n’ignore pas que ce renvoi peut être interprété par les propagandistes de l’OAS comme un refus d’assurer l’avenir de ceux qui nous sont restés fidèles. Il conviendra donc d’éviter de donner la moindre publicité à cette mesure. » (Sic)
Dans de nombreux cantonnements, des convois de camions arrivent… certains sont pleins de caisses… d’autres vides. Des “officiers” du matériel (Oui, des “officiers”) expliquent aux harkis rassemblés… « Nous vous amenons de nouvelles armes en meilleur état. Mettez tout votre vieil arsenal dans les camions vides, de façon que l’on puisse vous distribuer le nouveau matériel. » Les hommes s’exécutent. Puis, dès qu’ils sont désarmés… les salauds s’enfuient les laissant désemparés.
Dans le port de Nemours, près de la frontière marocaine, des dizaines de supplétifs français sont émasculés, jetés dans des fûts d’huile bouillante, enterrés vivants dans du ciment, avec seule la tête qui émerge.
En juillet 1962 : Le commando “Georges” formé par Bigeard et composé uniquement de jeunes fellaghas ralliés à la France et opérant dans la région de Saïda, doit embarquer à Oran pour la Métropole.
Ils sont désarmés et renvoyés sur Saïda… Arrêtés par le FLN, ils sont torturés, enterrés debout, vivants. Seule leur tête sort du sol et la population est invitée à venir déféquer sur eux. Ils mettront des jours à mourir !
En juillet 1962 : A Philippeville, dans le port, la Harka de Beni Béchir, de la SAS de Mareuil, très bonne unité militaire, est à bord d’un bateau en partance pour Marseille.
Un commandant de l’ALN exige son débarquement. Le commandant du bateau refuse. Une heure après, l’officier du FLN revient… avec un ordre écrit du général de Corps d’Armée de Constantine… un général français… donnant ordre de débarquer manu militari les harkis et de les livrer au FLN. Débarqués de force malgré leurs cris et leurs supplications, ils sont tous égorgés sur la place Demarqué à Philippeville.
Devant tous ces drames horribles, De Gaulle reste impassible, dans la mesure où les ordres viennent de lui. Les supplétifs français musulmans continuent à être désarmés par les troupes françaises qui restent sur place, alors que les accords d’Évian que le FLN n’a jamais respectés stipulaient : « Tout musulman pourra opter librement pour la nationalité française… rester en Algérie et bénéficier de l’amnistie totale… ou rejoindre la métropole. »
La situation est aussi désastreuse pour les Européens et les Musulmans de l’administration, très nombreux, qui servaient la France avec honneur et fidélité. En fait, rien de sérieux n’est prévu pour eux.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il existe une date bien précise qui semble être le début exact de l’épidémie d’enlèvements… Ceux-ci en effet atteignent leur apothéose le 5 juillet 1962 à Oran, où les tueries se déclenchent et prennent une ampleur inégalée.
Il y eut, Monsieur le Président de la République, après le cessez-le-feu et l’indépendance… en deux mois et demi… plus d’enlevés et de disparus… qu’entre novembre 1954 (début des “évènements”) et le 19 mars 1962… soit huit années !
C’est pour cela, Monsieur le Président, que votre date du 19 mars ne veut rien dire… et est une insulte supplémentaire aux malheurs des Français d’Algérie, toutes confessions confondues. En effet, le 5 juillet 1962, la ville d’Oran a connu une véritable Saint-Barthélemy. Ce fut véritablement… une chasse aux Européens… où tous les moyens furent employés… pour massacrer des populations civiles qui n’avaient qu’un tort... être françaises ! Des cortèges sans fin d’Européens, les mains en l’air, sont conduits vers le lieu-dit…le Petit Lac… et massacrés par une foule en délire, sans qu’aucune autorité FLN n’intervienne… et sans que l’individu commandant la région… le sinistre général Katz… qui dispose pourtant encore de 18 000 hommes, ne fasse quoi que ce soit. Il se contentera de survoler la ville en hélicoptère… et même longuement… les lieux des massacres. Il donna finalement ordre à ses officiers de… n’absolument pas intervenir !
Il faut savoir que M. de Gaulle lui attribua une étoile supplémentaire. Ce “brave homme” n’hésita pas d’ailleurs… à déclarer publiquement… « Je n’ai fait qu’obéir aux ordres formels du Chef de l’État ». Le seul soldat qui fit son devoir fut un officier musulman qui sauva des dizaines d’Européens… Katz, déchaîné, lui déclara… « Vous ne seriez pas musulman je vous casserais et vous mettrais au trou ! » Il y eut malheureusement de nombreux “petits Katz” dans cette époque démente. Il faut savoir que sur les milliers d’hommes, de femmes, d’enfants enlevés… ceux qui furent retrouvés étaient généralement morts de façon atroce.
Les services de renseignements français, savaient très souvent où étaient détenues les personnes disparues… L’ordre drastique tombait tous les jours… Interdiction de bouger ! Les femmes françaises enlevées étaient toutes livrées à la prostitution. Des maisons closes servant de centre de repos (sic) aux tueurs du FLN… étaient connues ; parfois même le nom des femmes qui y étaient détenues… chair à plaisir, violées à longueur de journées et de nuits. Pire encore, un certain nombre de français enlevés étaient déclarés donneurs de sang… et saignés à blanc. Ceux retrouvés, ressemblaient à des momies.
Tous les renseignements nécessaires à la récupération d’une grande partie des internés étaient entre les mains des services français. Mais M. Joxe (toujours lui et toujours sur la brèche) sortit une nouvelle “note de service”… Un télégramme très explicite… qui interdisait à tous les services français, civils ou militaires, d’intervenir ! Il écrira même sans que jamais personne ne lui demande des comptes par la suite… « Je serai pour ma part hostile à une intervention quelconque de la Croix Rouge internationale dans tout ce qui concerne les arrestations et détentions d’Européens. » Ce texte était connu du gouvernement puisqu’il émane d’un de ses membres et était daté du 2 avril 1962.
M. le Président, pour exposer seulement une partie de cette très sombre et honteuse vérité, sachez qu’à chaque enlèvement d’un homme, d’une femme, d’un enfant… courageusement (dans un tel climat de haine, de peur et de désespoir)… des civils européens courraient vers les patrouilles françaises pour les alerter… et que chaque fois… oui, chaque fois… les chefs de patrouille répondaient « Nous avons des ordres draconiens. Nous n’avons plus le droit d’intervenir dans des affaires comme celle-là ! Le maintien de l’ordre dépend maintenant du FLN !»
Il y eut même mieux, c’est-à-dire bien pire ! Des hommes évadés d’un camp de détention du FLN et qui s’étaient réfugiés… dans une caserne de gendarmes mobiles… ont été remis à leurs bourreaux. Dès décembre 1961, Charles De Gaulle, Président de la République française avait approuvé la création d’équipes de barbouzes… fait débloquer les fonds et donner ordre au Haut-commissaire, Christian Fouchet, de faire en sorte que … « l’intendance suive ». Fut ainsi créé… pour travailler avec le FLN, une police parallèle, la Mission C (pour “choc”) commandée par M. Bitterlin, représenté en métropole par un avocat… le sieur Lemarchand… et supervisé sur le terrain en Algérie par un authentique vrai flic, directeur de la police judiciaire. Tout ce beau monde, dès ce moment ne travailla plus qu’au profit du FLN et transmettait à ceux-ci… des listes… vraies ou fausses… de citoyens français catalogués comme partisans de l’Algérie française ! C’est ainsi que le chef FLN, Si Azzedine, responsable de la zone autonome d’Alger travailla dès cette époque avec tous les services officiels ou “barbouzards” du gouvernement officiel de la France.
Il reçut régulièrement dès lors, de l’envoyé spécial de De Gaulle, le Préfet Vitalis Cros, des listes de dénonciations de Français… Nom… Prénom… Age… Adresse… et même pseudonyme. Dès cet instant, et officiellement, il fut décrété que les “barbouzes” et le FLN… n’avaient plus qu’un seul ennemi commun… Les Français qui refusaient de larguer l’Algérie et le Sahara.
Et que dire M. le Président de ceux qui à cause… de cette ignoble trahison… tombèrent aux mains du FLN. Je vous laisse le soin de réfléchir sur leur sort.
Plusieurs de mes amis sont passés par là… Attachés nus sur des lits en ferraille… Battus… Torturés…Sodomisés avec des bouteilles de Perrier… Tourmentés inlassablement pendant des jours et des nuits en présence, souvent, d’officiers supérieurs de la gendarmerie. Tout cela a été constaté… certifié…enregistré par tout le corps médical français… d’Alger et d’ailleurs en Algérie. Ce fut le cas de mon ami Ziano, loque humaine à sa miraculeuse libération.
Et tout cela, M. le Président de la République, pour en arriver où ? Et à quoi ?
Le 19 juin 1965, Ben Bella, premier Président de la République algérienne est arrêté et jeté en prison pour des années. Ce sont les hommes de la sécurité militaire, véritable Gestapo, aux ordres de son ex-chef d’état-major, Boumediene, qui ont monté l’affaire. Cet acte dictatorial ne gêne personne dans l’ensemble des démocraties, et surtout pas en France où pas un seul homme de la mouvance mondialiste et humaniste… pas un seul de vos amis… n’élève la voix.
Dans les années qui suivirent l’emprisonnement de Ben Bella… Boumediene, comme prévu, “muscla” son régime et sabota sciemment les “accords”. Les biens français, abandonnés lors de l’exode tragique des “pieds-noirs”, de “biens vacants” sous Ben Bella, devinrent des “biens d’État” sous son régime.
Sans préavis, dès 1968, quatorze des sociétés françaises de distribution du pétrole saharien, notre pétrole, sont nationalisées. Puis de mois en mois, les meilleures entreprises françaises, les plus modernes, les plus rentables, toutes garanties par les accords d’Évian, sont à leur tour nationalisées… sans que Paris ne dise rien… sans que la moindre mesure de rétorsion ne soit prise contre les biens algériens en France… qui sont, dans le domaine hôtelier entre autre, colossaux.
Le 24 février 1971, le pétrole saharien est nationalisé. Nous n’intervenons pas plus. Boumediene pourtant (cela est prouvé) pense que la France, cette fois-ci, va prendre le mors aux dents. Il pense que le gouvernement de Paris va expulser le trop-plein de travailleurs algériens. Des mesures sont même prises par toutes les wilayas pour accueillir les refoulés. Rien ! De grands rires sonores s’élèvent dans le ciel algérien.
Les chefs FLN qui savaient depuis longtemps ce qu’ils devaient penser du courage politique des dirigeants français se rient de nous et nous méprisent.
Aujourd’hui l’Algérie retourne au chaos après dix longues années de guerre civile qui connut tous les excès et fit deux cent mille morts… des vrais, ceux-là ! Les milliards que nous leur avons donnés, ou laissé prendre, c’est-à-dire le pactole que représentaient… notre gaz, notre pétrole (car tout cela ne fut jamais algérien)… ont été dilapidés, pillés, détournés.
Pour obtenir la paix civile, il a fallu… aux satrapes au pouvoir à Alger… acheter à prix d’or, tout ce que produisait avant l’Algérie française… et le distribuer à perte.
Cette Algérie, qu’ils ont récupérée en état de marche, est en ruines ! La chute des prix des hydrocarbures va mettre ce régime à genoux… et déjà les “jeunes” de là-bas… savent où ils vont aller… Chez nous ! Nous leur devons bien cela… puisque tout est de notre faute ! Il faut absolument que nous leur donnions des visas !
Nous les avons (à vous entendre, vous et vos amis, M. le Président) tellement malmenés, tellement pillés ! Pendant 130 ans, ils ont connu l’enfer, et le sieur Bouteflika, même grabataire, en remet une couche chaque jour… A l’entendre, il parait que « l’occupation française en Algérie, fut pire que l’occupation allemande en France ! » (sic). La seule différence c’est qu’au départ des Allemands, des millions de Français n’ont pas pleuré pour aller s’installer outre Rhin.
Parfois, pensant à ma jeunesse, aux combats qu’avec tant d’autres jeunes… de toutes races et de toutes religions… nous avons mené pour l’honneur de la France sous le drapeau tricolore… je réfléchis à ce qu’aurait pu être notre pays… si nous n’avions pas été gouvernés par des gamellards soucieux seulement de “leur carrière politique” !
Car se sont bien des traîtres qui ont laissé entendre… et ont finalement fait croire… à ceux que vous appelez les “jeunes des banlieues”… que toutes ces “conneries” étaient la vérité… et qu’en plus… leurs grands-pères avaient battu l’armée française… alors que la seule vérité est que notre armée, que ce soit avec ses appelés ou ses engagés, a gagné militairement la guerre dite d’Algérie et que seul… Charles De Gaulle l’a perdue, volontairement, politiquement pour tenter, avec l’aide de M. Adenauer, de devenir le chef de la “troisième force mondiale” entre le bloc américain et, à l’époque, le bloc soviétique.
Devant les tribunaux d’exception qui prétendaient nous juger… alors qu’ils n’étaient qu’au service de la trahison et de l’abaissement de notre patrie… debout, face à eux, sans faiblir, ni baisser la tête, nous leur avons dit, les yeux dans les yeux… Vous ne voulez pas de l’Algérie française, vous aurez la France algérienne. Nous espérions pourtant, au fond de nos cœurs de soldats… que cette horreur n’arriverait pas. Mais malheureusement pour la France, cela se réalise.
Oui M. le Président, grâce à vous et à vos amis qui faites passer vos idéaux politiques nauséeux et criminels… avant l’intérêt du peuple de France…NOTRE PATRIE EST EN DANGER… Comme le général Katz… prenez votre hélicoptère… Regardez dans nos rues… Ils sont là… et les autres arrivent !
Mais il est vrai que vous avez autre chose à faire, n’est-ce-pas ? Il vous faut déjà débloquer des milliards (alors que nous sommes en faillite)… pour tenter de récupérer votre électorat en charpie… Continuer à changer notre peuple, puisqu’il vote mal… et déchristianiser la France.
Beau programme en effet, digne de la Haute Cour ! Voilà ce que je voulais vous dire M. le Président.
Je ne vous salue pas… Je le regrette… mais il faudra bien que notre peuple, et surtout notre jeunesse, que vos amis et vous-même avez déboussolée et rendue apatride sache que des citoyens de ce pays, simplement hommes du peuple… ne se résignent pas et appellent à la résistance afin que face au désastre que vous nous concoctez…
SURVIVE LA FRANCE ÉTERNELLE ET CHRÉTIENNE !
Roger HOLEINDRE Président du Cercle National des Combattants