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popodoran

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2 septembre 2013

LA CIGARETTE ET LE CANCER DU POUMON

            J'ai commencé à fumer à l’age de 16 ans, en 1949 pour être précis.. Mes marques préférées étaient les Palmeras et surtout les Brasileñas et les Flor fina. Pourquoi ces dernières ? Simplement parce que pour le même prix, elles contenaient 27 cigarettes au lieu de 20.

            Rapatrié en France en 1962, J'ai continué à fumer des Gitanes ; des Gauloises et des Marigny. Les hasards de l’existence firent que pour raisons professionnelles, j'ai quitté la France en famille en 1967 et n’en suis revenu qu’en 1984.

           Dans les pays où les besoins de mon métier m'avaient conduit, il n’existait pas de tabac brun et malgré ma répugnance pour le blond, j'avais fini, bien à contre cour, par me mettre aux américaines.

           J'avais adopté en conséquence les Malboro, Winston ou Rothman, Très vite, je m'y accoutumais... mais je nécessitais en moyenne 60 cigarettes par jour.

           En 1987, ne me sentant pas très bien, je consultai un Cardio, lequel, après examens sérieux, me conseillât, sinon d’arrêter de fumer, de réduire au maximum ma consommation de tabac. Cela me paraissait comme « Mission Impossible »

           En suivant, voici quelques exemples de ma dépendance au tabac : Lorsque je prenais l’avion, à peine assis sur son siège, je posais mes cigarettes sur la tablette ouverte devant moi et ne quittais plus des yeux le panonceau lumineux d’interdiction de fumer pendant le décollage, guettant le moment où il s’éteindrait pour pouvoir avaler goulûment ma dose de nicotine.

           Mon épouse, souvent à mes côtés durant mes déplacements, en prenait plein la gueule, mais moi, faux jeton, feignais de ne pas m’en apercevoir et égoïstement évitais son regard..

           Même au cinéma et cela quel qu’eût été l’intérêt du film, je me levais de mon siège pour aller dehors en griller une.. De la pure folie. En quittant le cabinet médical je me promis d’essayer de suivre les recommandations de mon cardiologue.

           Je commençai par ôter le cendrier qui trônait dans ma chambre sur ma table de nuit ( car si je me réveillai, il m' en fallait une). Idem pour mon cendrier de bureau. Les déodorants étaient maîtres à mon domicile, et malgré cela, il persistait toujours une odeur exécrable de tabac froid, une horreur..

           Au bout de quelques jours d’abstinence, le manque de nicotine commençant à se faire sentir, il m' arrivait de marcher derrière quelqu’un qui fumait, pour tenter d’avaler sa fumée.

           Cependant je se sentais frustré et un peu vexé de constater que personne chez moi ne semblait s’être aperçu de ce changement dans mes habitudes. Alors j'en parlai et là, j'eus la satisfaction de voir qu’en fait, tout le monde l'avait remarqué et s’en était bien rendu compte, mais ils n’osaient rien dire de peur de rompre le charme de ce qui, à leurs yeux, paraissait un miracle. Ils pensaient tous que c’était un sermon d’ivrogne. N'en pouvant plus, j'adoptai alors la nicorette et j'en devins vite accroc, jusqu’au moment où il me fallut arrêter aussi ce substitut, car il produisait à la longue les mêmes effets nicotiniques et les mêmes besoins.

           Décidant de m'installer en province, avec mon épouse, nous options pour Perpignan où résidaient quelques membres de notre famille. Je restai 11 ans sans toucher à une cigarette et bien sur, j’étais très fier de mon exploit, car je pouvais me considérer comme "non fumeur"définitivement. Et au moment où je pensais être tiré d’affaire, un rhume persistant et tenace me saisit et me prit au tréfonds de moi-même.

           Au bout de quelques jours, je consultai mon généraliste. Mon médecin, sachant que j'étais légèrement hypocondriaque, m'adressa à un pneumologue de ses relations, pensant ainsi, me rassurer. Que nenni ! Ce spécialiste décela au poumon droit la présence d’une tache cancérigène du diamètre d’un pamplemousse.
           Comment, onze ans après une désaccoutumance totale, alors que je croyais avoir vaincu cette maudite cigarette, comment pouvais-je hériter de cette saleté de maladie ?

           Alors là, séances de chimiothérapie contraignantes et douloureuses se succédèrent à cadence accélérée, jusqu’au moment où mon pneumologue me jugea apte ( mais sans grands espoirs selon moi) à subir une lobectomie du lobe du poumon droit sérieusement touché, les dimensions d’origine ayant été réduites à celle d’une clémentine. L’intervention eût lieu le 30 novembre 1998.
L’opération réussit parfaitement et à ce jour, Dieu aidant, je me porte bien.

           Seules séquelles : une bronchite chronique avec insuffisance respiratoire à vie, très contraignante. Mais grâce à lui (Dieu), je suis vivant au sein de ma famille et de mes amis.

           J'espère que mon modeste récit donnera à penser à ceux qui seraient dépendants de ce tabac diabolique et les fera réfléchir sur la nécessité impérieuse de choisir entre lui et LA VIE, à laquelle je me suis accroché avec l'énergie qu'insuffle le désespoir.

Avec mes amitiès

Pierre SALAS

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1 septembre 2013

LETTRE OUVERTE A NOS GOUVERNANTS

Qui donne ne doit jamais s'en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier. (PROVERBE HÉBREU)

            Repliés d’Algérie, chacun sait la précarité qu’est la nôtre depuis 51 ans, conséquence de ces maudits accords d’Évian de 1962 de sinistre mémoire pour nous Français d’Algérie et le combat que nous livrons contre les faux espoirs, les promesses fallacieuses et tout ce qui nous a « hérisse » et fait que nous sommes endurcis, ulcérés et méfiants à l’égard de toutes les tendances amoureuses du pouvoir et candidates à l’investiture suprême.

            Le système actuel sous férule d’un semblant de Délégué aux Rapatriés est plus favorable à nos créanciers dont le métier est de nous pousser au surendettement par tous les moyens, pour mieux nous ruiner le moment venu avec la passivité des tribunaux d’instance, des cours de cassation et autres.

            Des mesures de suspension des poursuites à l’égard des Rapatriés poursuivis pour surendettement, sont déjà discriminatoires en ce sens quelles ne concernent que ceux qui se sont réinstallés dans une profession non salariée. C’est bien, mais et les autres ?

            En effet une minorité a été déclarée éligible par la Commission nationale (voir les statistiques sur notre site) et la majorité d’entre nous « inéligibles »servent maintenant de pâture à l’avidité de nos saisissants.

            Pour contenir les assauts de nos poursuivants « draculéèns » nous avons pu croire un moment que nous pouvions nous abriter derrière le faux paravent que représentait pour nous le Tribunal Administratif que nous étions en droit de saisir.

           Que nenni, la lenteur et le peu d’empressement que ces derniers démontrent à notre égard, laissent augurer du sort qui nous est réservé.

           La seule issue possible, serait de saisir la Cour de Cassation. Mais nous n’avons pas les moyens de payer les honoraires d’un avocat de la dite cour et il ne faut pas trop compter sur l’aide juridictionnelle que nous pourrions solliciter.

           Mais sachons garder la tête froide et souvenons-nous qu’à la suite du processus d’abandon de trois de nos départements par les naufrageurs professionnels qui nous gouvernaient, la France, avalisant le GPRA, a un devoir de solidarité et d’assistance à notre égard.

           Nous ne nions pas l’existence de nos dettes, mais ces dernières nous ont été imposées par le besoin et nous avions le droit de penser que l’on pouvait offrir en garantie notre propre créance sur deux états, nos débiteurs, en considérant cette prise en charge de leur part, comme un « a valoir » sur nos légitimes revendications.

           En Aout 2013, nous attendons toujours que justice nous soit rendue et vivons encore dans l’espoir de la concrétisation des engagements pris lors des accords d’Évian, notamment en matière de remboursement et d’indemnisation de nos biens spoliés, de nos toits familiaux perdus sans parler du pretium doloris qu’est le nôtre d’avoir été déracinés contre notre volonté de trois départements intégralement Français et d’avoir vu mourir nos anciens minés par la peine et la douleur.

           En  fait, nos maisons, nos actifs et ce qui nous touchait au cœur furent très vite considérés comme biens vacants  saisis, volés, et spoliés impunément et injustement par l’un des deux états parjure et scélérat sous le regard impavide et bienveillant de l’autre.

           Alors, comment réagir contre ce tsunami qui menace notre communauté ? La seule issue possible pour nous, reste la négociation de ce qui nous reste d’appréciable : notre support électoral.

           Suivons à la lettre les instructions des Associations de Rapatriés, lesquelles sauront (toutes), marchander l’apport de nos bulletins de vote aux aspirants à l’investiture suprême.

           Si ces derniers s’engagent comme ils ne manqueront pas de le faire, alors là, nous devrons savoir séparer le bon grain de l’Ivrée et que le moins mauvais gagne.

           Il est temps que les pouvoirs publics qui se penchent sur tout ce qui bouge hors frontières Françaises, se rendent compte enfin de notre existence en France et de la disparition progressive de beaucoup  d’entre nous, plus vieux de jour en jour.

           Aux USA, une tribu indienne appelée « Black feet »PIEDS-NOIRS en français, fut confinée dans des réserves où elle vit encore. La similitude de nos appellations aurait-elle donné des idées à quelques esprits malades ?

           Plus les sentiments sont distants, plus les politesses sont nombreuses (proverbe chinois)

Pierre SALAS

Retour PIERRE SALAS

28 août 2013

LE MATRAQUAGE PUBLICITAIRE A LA TELEVISION

7 HERISSON étoile

Si un homme te dit qu'il a faim, ne lui donne pas un poisson, apprends-lui pêcher (Confucius)

Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme  "Tout individu (...même un petit mammifère)a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

            Le 27 Juin dernier, je gueulais à propos du véritable lavage de cerveau que des gens malhonnêtes tentent de nous faire subir par leur insistance sans que nous n’y puissions rien.

            A la longue cette insistance de mauvais aloi devient plus dissuasive que persuasive. Mais de cela ils s’en branlent, et cela devient une insulte à notre intelligence pour peu qu’il nous en reste un brin et que le pognon afflue dans leurs caisses.

Exemples:

            Prenons au hasard « Questions pour un champion ». Son animateur, vieille haridelle fourbue comme votre serviteur, s’ingénie auprès des téléspectateurs à les allécher avec une récompense, après tirage au sort, d’un téléviseur  ou d’une voiture en leur posant une question avec 2 alternatives  A ou B du type : …. Quel instrument est utilisé par Johnny Hallyday ? La guitare ou la clarinette ? On en reste pantois…Non ?

            Peu importe leur réponse pourvu qu’ils se ruent sur leur téléphone et s’acquittent d’une taxe qui rapporte beaucoup d’argent au passage à sa chaine.

            Par ailleurs, cet animateur s’ingénie encore à demander à ses acteurs  quel est le lieu de leur résidence. Mais il le connaissait avant l’émission car malin comme seuls les singes le sont, il avait pris grand soin de vérifier l’environnement pour étaler son érudition à propos de la France profonde.

            Et le matraquage continue à qui mieux mieux, car il n’y pas que cette chaine-là, les autres chaines ne sont pas en reste.

            Le gaillard qui nous parle de « Carglass » avec ses essuie-glaces et ses lunettes polarisantes.

            Le charcutier qui, chapeauté, déclare à propos de  Madrange : Chapeau.

            Le cuisinier de service sur une grande chaine nationale.

            Les sites de rencontre entre célibataires, où des gens font semblant d’avoir rencontré leur âme soeur .

            Toutes ces chaines, n’offrent qu’un seul avantage télévisuel, c’est que pendant 5 ou 10 minutes on peut aller faire pipi ou prendre l’air sur notre balcon. Il y a tant à dire qu’un  volume de 220 pages ne suffirait pas à contenir toutes ces inepties.

            Voilà, c’est ce qui me tarabustait et m’agaçait et que  je tenais à dire depuis longtemps, dans l’attente du fil conducteur menant à ma gueulante. Il m’a paru nécessaire de remonter un tant soit peu les bretelles à tous ces valets de pied de l’argent facile.

            Ce n’est pas bien de manipuler les cerveaux des personnes simples, âgées pour la plupart ou  incapables de pousser une gueulante pour mettre fin à ces agissements. Ce serait pourtant une action salutaire pour l’intervention d’un ministre de l’information, non ?

"J'entends, j'oublie ; je vois, je retiens ; je fais, je comprends." Proverbe japonais

LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.  A VOTRE SERVICE.

leherisson1962@bbox.fr

 

HERISSON_signature_BLOG

Retour chez le hérisson.

26 août 2013

HÉLIE DENOIX DE SAINT-MARC

hdsm1Hélie Denoix de Saint-Marc s’est éteint ce matin. Ce grand soldat et patriote a combattu toute sa vie le totalitarisme. Très jeune, dans la résistance dès mars 1941 dans le réseau Jade-Amicol, il est trahi et arrêté en juillet 1943 à Perpignan, ce qui lui valut d’être déporté d’abord à Buchenwald puis à Langenstein, il est libéré d'extrême justesse, inconscient et squelettique, parmi les 30 survivants d'un convoi de 1.000 déportés. Engagé dans la Légion étrangère, il s'envole en 1948 pour l'Indochine où il découvre la guerre, Officier parachutiste de la Légion étrangère, contre le communisme en Indochine, et contre le FLN en Algérie. Il fut l'un des principaux acteurs du Putsch des Généraux en 1961 pour protester contre la politique algérienne du Général de Gaulle.

 

Ses obsèques auront lieu vendredi 30 août en la cathédrale de Lyon (place Saint-Jean 69005) à 15 heures. La messe sera célébrée par le cardinal Barbarin. Les honneurs militaires seront organisés par le gouverneur mlilitaire de Lyon. 

L’ADIMAD sera représentée (entre autres) par son Vice-Président Jean FAVAREL, Une gerbe est commandée. Amitiés nationalistes.

Semper fidelis JF Collin

Né le 11 février 1922 à Bordeaux Il est décédé dans la Drôme ce lundi 26 août 2013 au matin, à l'âge de 91 ans.

Après l'amère campagne de Suez, en 1956, il débarque à Alger où il se charge des relations avec la presse. Comme une partie de l'armée, il s'inquiète du revirement du général de Gaulle en 1959, qui prône l'autodétermination, après cinq ans de guerre pour maintenir l'Algérie française. "J'étais légaliste disait-il, et nous avions bien conscience que le statut colonial avait fait son temps, mais une partie des musulmans se battait à nos côtés et me rappelait le Vietnam, où nous avions abandonné une population à qui nous avions promis la protection". 

 

Commandant par intérim du 1er régiment étranger de parachutistes (REP), il cède aux arguments du général Challe et participe à la prise d'Alger mais Le putsch fait long feu. 

Le 1er REP est dissous et le commandant Denoix de Saint Marc est condamné le 5 juin 1961 à dix ans de détention criminelle et radié de l'ordre de la Légion d'honneur.

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Photo PIERRE AUGROS

Il est réhabilité en 1978 dans ses droits civils et militaires et fait Grand officier de la Légion d'honneur en 2002.

Le 25 novembre 2011, il est fait Grand'Croix de la Légion d'honneur par Nicolas Sarkozy.

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Qu'il repose en paix, c'était un grand Monsieur !

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Pour mémoire :

  • Croix de guerre 1939-1945 avec 1 citation,
  • Croix de guerre des TOE avec 8 citations,
  • Croix de la valeur militaire avec 4 citations,
  • Médaille de la résistance,
  • Croix du combattant volontaire de la Résistance,
  • Médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient »,
  • Médaille commémorative de la guerre 1939-1945,
  • Médaille de la déportation et de l'internement pour faits de Résistance,
  • Médaille commémorative de la campagne d'Indochine,
  • Médaille commémorative des opérations du Moyen-Orient (1956),
  • Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique du Nord (1958) avec agrafes « Algérie » et « Tunisie »,
  • Insigne des blessés militaires,
  • Officier dans l'ordre du mérite civil Taï Sip Hoc Chau.

            On tentera à l’occasion de son décès de distinguer entre ses engagements, ceux qui demeurent « politiquement corrects » de ceux qui sont toujours calomniés, comme le fait de s’être dressé contre l’affreux abandon, par le pouvoir politique, des pieds-noirs chassés de leur terre et des harkis livrés aux égorgeurs, etc. Ce qui lui valut cinq années de prison.

            Les événements d’aujourd’hui donnent raison à Denoix de Saint-Marc, comme ils donnent raison à J-M Le Pen, qui, jeune lieutenant a combattu sous ses ordres. Aujourd’hui, les partis de la trahison nationale sont toujours à l’œuvre, mais cette fois-ci, les Français sont le dos au mur. Puissent-ils s’inspirer de l’exemple de ceux qui ont fait passer l’intérêt de la Patrie avant celui de leur carrière personnelle.

 


           En 2011, 50 ans après, Hélie de Saint-Marc raconte « son » putsch d’Alger débuté le 21 avril 1961 et il revient sur les quatre jours qui ont changé sa vie.

            « Quand on prend une décision en quelques minutes, sur le fil du rasoir, c’est très différent d’une analyse faire à posteriori, dans le calme ».

            Cinquante ans, jour pour jour, après le début du putsch d’Alger, Hélie de Saint Marc n’a rien oublié de ce 21 avril 1961. Installé depuis 45 ans à Lyon, à sa sortie de forteresse, cette légende de l’armée française, décoré quinze fois ne regrette pourtant rien. « J’ai fait ce que je croyais devoir faire en avril 1961, j’ai payé pour cela ».

            Sa décision de se lever contre le pouvoir et donc de désobéir à de Gaulle ? «  Ça a été une déchirure, mais j’avais la volonté de ne pas revivre ce qui s’était passé au Vietnam. Au final, c’est pourtant ce qui s’est passé. Je ne savais pas si notre putsch marcherait. Il y avait une angoisse. Si les Allemands avaient été vainqueurs, que dirait-on aujourd’hui de de Gaulle ? Je ne l’ai jamais rencontré et n’en ai eu qu’une connaissance livresque. L’armée française a toujours été divisée à son égard. Il a eu une prémonition extraordinaire. Quand au reste… ».

Il assure que le putsch est lié au contexte de l’époque.

            « L’Algérie était une guerre civile. L’armée y était pour faire évoluer ce pays vers des structures génératrices de plus de justice et de progrès. Des Algériens poursuivaient le même but mais voulaient l’obtenir les armes à la main. D’autres voulaient l’obtenir par la négociation. On disait à l’armée « battez vous contre les rebelles, rétablissez la paix pour que l’Algérie puisse évoluer ». Et un beau jour, on s’aperçoit que le chef de l’État mène une politique qui aboutit à une conclusion totalement opposée. On ne comprenait pas. On obtient la victoire militaire, et on nous dit de laisser ce pays à nos ennemis. Nous avons eu l’impression d’être trahis, ce qui explique notre révolte militaire ».

            Hélie de Saint Marc place ce putsch comme la conclusion d’une période difficile pour l’armée française. « Pour comprendre comment un officier discipliné et loyaliste comme j’étais devient un officier rebelle, il faut se souvenir de ce qu’a vécu toute notre génération de soldats. Il y a eu l’effondrement tragique de l’armée française en 1940. Puis il y a eu l’Indochine avec la lutte pour l’évolution du Vietnam qui était nécessaire. Et l’Algérie ».

            Gracié par de Gaulle en 66, Hélie de Saint Marc n’a néanmoins pas pardonné au général. « Je lui en veux toujours. Un soldat qui risque sa vie doit savoir pourquoi il se bat. On ne peut pas lui demander de mentir vis-à-vis des populations. Ce doit être un homme de vérité ».

Lu : http://www.leprogres.fr/actualite/2011/04/21/50-ans-apres-le-lyonnais-helie-de-saint-marc-raconte-son-putsch-d-alger

Déclaration d'Hélie Denoix de Saint-Marc devant le haut tribunal militaire, le 5 juin 1961.
« Ce que j’ai à dire sera simple et sera court.
Depuis mon âge d’homme, Monsieur le président, j’ai vécu pas mal d’épreuves : la Résistance, la Gestapo, Buchenwald, trois séjours en Indochine, la guerre d’Algérie, Suez, et puis encore la guerre d’Algérie... En Algérie, après bien des équivoques, après bien des tâtonnements, nous avions reçu une mission claire : vaincre l’adversaire, maintenir l’intégrité du patrimoine national, y promouvoir la justice raciale, l’égalité politique. On nous a fait faire tous les métiers, oui, tous les métiers, parce que personne ne pouvait ou ne voulait les faire. Nous avons mis dans l’accomplissement de notre mission, souvent ingrate, parfois amère, toute notre foi, toute notre
jeunesse, tout notre enthousiasme. Nous y avons laissé le meilleur de nous-mêmes.

Nous y avons gagné l'indifférence, l’incompréhension de beaucoup, les injures de certains. Des milliers de nos camarades sont morts en accomplissant cette mission. Des dizaines de milliers de musulmans se sont joints à nous comme camarades de combat, partageant nos peines, nos souffrances, nos espoirs, nos craintes. Nombreux sont ceux qui sont tombés à nos côtés. Le lien sacré du sang versé nous lie à eux pour toujours.

Et puis un jour, on nous a expliqué que cette mission était changée. Je ne parlerai pas de cette évolution incompréhensible pour nous. Tout le monde la connaît. Et un soir, pas tellement lointain, on nous a dit qu’il fallait apprendre à envisager l’abandon possible de l’Algérie, de cette terre si passionnément aimée, et cela d’un cœur léger. Alors nous avons pleuré. L’angoisse a fait place en nos cœurs au désespoir. Nous nous souvenions de quinze années de sacrifices inutiles, de quinze années d’abus de confiance et de reniement. Nous nous souvenions de l’évacuation de la Haute-Région, des villageois accrochés à nos camions, qui, à bout de forces, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Nous nous souvenions de Diên Biên Phû, de l’entrée du Vietminh à Hanoï. Nous nous ouvenions de la stupeur et du mépris de nos camarades de combat vietnamiens en apprenant notre départ du Tonkin. Nous nous souvenions des villages abandonnés par nous et dont les habitants avaient été massacrés. Nous nous souvenions des milliers de Tonkinois se jetant à la mer pour rejoindre les bateaux français. Nous pensions à toutes ces promesses solennelles faites sur cette terre d’Afrique. Nous pensions à tous ces hommes, à toutes ces femmes, à tous ces jeunes qui avaient choisi la France à cause de nous et qui, à cause de nous, risquaient chaque jour, à chaque instant, une mort affreuse. Nous pensions à ces inscriptions qui recouvrent les murs de tous ces villages et mechtas d’Algérie : “L’armée nous protégera, l’armée restera “. Nous pensions à notre honneur perdu.

Alors le général Challe est arrivé, ce grand chef que nous aimions et que nous admirions et qui, comme le maréchal de Lattre en
Indochine, avait su nous donner l’espoir et la victoire. Le général Challe m’a vu. Il m’a rappelé la situation militaire. Il m’a dit qu’il fallait terminer une victoire presque entièrement acquise et qu’il était venu pour cela. Il m’a dit que nous devions rester fidèles aux combattants, aux populations européennes et musulmanes qui s’étaient engagées à nos côtés. Que nous devions sauver notre honneur.

Alors j’ai suivi le général Challe. Et aujourd’hui, je suis devant vous pour répondre de mes actes et de ceux des officiers du 1er
REP, car ils ont agi sur mes ordres.

Monsieur le président, on peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier. On ne peut lui demander
de tricher, de se dédire, de se contredire, de mentir, de se renier, de se parjurer. Oh ! je sais, Monsieur le président, il y a ’obéissance, il y a la discipline. Ce drame de la discipline militaire a été douloureusement vécu par la génération d’officiers qui nous a précédés, par nos aînés. Nous-mêmes l’avons connu, à notre petit échelon, jadis, comme élèves officiers ou comme jeunes garçons préparant Saint-Cyr. Croyez bien que ce drame de la discipline a pesé de nouveau lourdement et douloureusement sur nos épaules, devant le destin
de l’Algérie, terre ardente et courageuse, à laquelle nous sommes attachés aussi passionnément que nos provinces natales.

Monsieur le président, j’ai sacrifié vingt années de ma vie à la France. Depuis quinze ans, je suis officier de Légion. Depuis quinze ans, je me bats. Depuis quinze ans j’ai vu mourir pour la France des légionnaires, étrangers peut-être par le sang reçu, mais français par le sang versé. C’est en pensant à mes camarades, à mes sous-officiers, à mes légionnaires tombés au champ d’honneur, que le 21 avril, à treize heure trente, devant le général Challe, j’ai fait mon libre choix.

Terminé, Monsieur le président"


« QUE DIRE A UN JEUNE DE 20 ANS »

Quand on a connu tout et le contraire de tout, quand on a beaucoup vécu et qu’on est au soir de sa vie, on est tenté de ne rien lui dire, sachant qu’à chaque génération suffit sa peine, sachant aussi que la recherche, le doute, les remises en cause font partie de la noblesse de l’existence.

Pourtant, je ne veux pas me dérober, et à ce jeune interlocuteur, je répondrai ceci, en me souvenant de ce qu’écrivait un auteur contemporain :

«Il ne faut pas s’installer dans sa vérité et vouloir l’asséner comme une certitude, mais savoir l’offrir en tremblant comme un mystère».

A mon jeune interlocuteur, je dirai donc que nous vivons une période difficile où les bases de ce qu’on appelait la Morale et qu’on appelle aujourd’hui l’Ethique, sont remises constamment en cause, en particulier dans les domaines du don de la vie, de la manipulation de la vie, de l’interruption de la vie.

Dans ces domaines, de terribles questions nous attendent dans les décennies à venir. Oui, nous vivons une période difficile où l’individualisme systématique, le profit à n’importe quel prix, le matérialisme, l’emportent sur les forces de l’esprit.

Oui, nous vivons une période difficile où il est toujours question de droit et jamais de devoir et où la responsabilité qui est l’once de tout destin, tend à être occultée.

Mais je dirai à mon jeune interlocuteur que malgré tout cela, il faut croire à la grandeur de l’aventure humaine. Il faut savoir, jusqu’au dernier jour, jusqu’à la dernière heure, rouler son propre rocher.

La vie est un combat le métier d’homme est un rude métier. Ceux qui vivent sont ceux qui se battent.

Il faut savoir que rien n’est sûr, que rien n’est facile, que rien n’est donné, que rien n’est gratuit. Tout se conquiert, tout se mérite. Si rien n’est sacrifié, rien n’est obtenu.

Je dirai à mon jeune interlocuteur que pour ma très modeste part, je crois que la vie est un don de Dieu et qu’il faut savoir découvrir au-delà de ce qui apparaît comme l’absurdité du monde, une signification à notre existence.

Je lui dirai qu’il faut savoir trouver à travers les difficultés et les épreuves, cette générosité, cette noblesse, cette miraculeuse et mystérieuse beauté éparse à travers le monde, qu’il faut savoir découvrir ces étoiles, qui nous guident où nous sommes plongés au plus profond de la nuit et le tremblement sacré des choses invisibles.

Je lui dirai que tout homme est une exception, qu’il a sa propre dignité et qu’il faut savoir respecter cette dignité.

Je lui dirai qu’envers et contre tous il faut croire à son pays et en son avenir.

Enfin, je lui dirai que de toutes les vertus, la plus importante, parce qu’elle est la motrice de toutes les autres et qu’elle est nécessaire à l’exercice des autres, de toutes les vertus, la plus importante me paraît être le courage, les courages, et surtout celui dont on ne parle pas et qui consiste à être fidèle à ses rêves de jeunesse.

Et pratiquer ce courage, ces courages, c’est peut-être cela

«L’Honneur de Vivre»

Hélie Denoix de Saint Marc (1922-2013)

Les honneurs militaires:

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Retour "IN MEMORIAM"

25 août 2013

ROGER HOLEINDRE - UN HOMME D'HONNEUR

« Certains attendent que le temps change, d'autres le saisissent avec force et agissent.» (Dante)

 

Un homme d’Honneur Roger HOLEINDRE, par José CASTANO

            Roger Holeindre est né en Corse en 1929 dans une famille paysanne et ouvrière. Durant la guerre 39/45, pensionnaire à la Pension Clerbois à Rosny-sous-Bois, il est alors membre d’une troupe scoute clandestine et effectue de nombreuses missions de nuit pour la résistance. À la libération, quittant la pension sans autorisation, il enlève, seul, deux mitrailleuses jumelées aux Allemands à la gare de triage de Noisy-le –Sec, devenant ainsi un des plus jeunes résistants de France. À 17 ans, falsifiant ses papiers, il s’engage dans la Marine et part volontaire pour l’Indochine où il sert à la 1ère division Navale d’Assaut. De retour en France, il se rengage aux Commandos Parachutistes Coloniaux et participe à tous les gros combats du Tonkin où il est blessé. Rapatrié sanitaire en métropole, il se porte aussitôt volontaire pour sauter sur Diên Biên Phu dès qu’il apprend le drame qui se joue là-bas.

            Arrivé en Indochine, on lui annonce la chute du camp retranché… C’est l’anéantissement. Incorporé dans un bataillon de parachutistes, il participe aux derniers et terribles combats sur les hauts plateaux où le GM100 est anéanti.

            Puis, c’est l’Algérie, où il se fait remarquer au sein du 8ème Régiment de Parachutistes Coloniaux en effectuant avec un effectif restreint au plus près de la population musulmane, des opérations commandos en « tenue rebelle » dans les Aurès Nementcha et jusqu’en Tunisie. Grièvement blessé dans un combat au corps à corps et hospitalisé à Philippeville, il réalise alors que l’armée française va gagner la guerre militairement, mais que De Gaulle la lui fera perdre politiquement. La mort dans l’âme, il quitte l’Armée et s’installe à Tébessa où il crée une maison des jeunes fréquentée majoritairement par des Musulmans. Cette activité sociale lui vaudra d’être cité en tant que civil à l’ordre de l’armée.

            Les événements prenant la tournure qu’il avait pressentie, il participe alors au combat clandestin de l’Algérie française dans les rangs de l’OAS. Arrêté, emprisonné à la prison de Bône, il organise une évasion rocambolesque entraînant dans sa fuite ses camarades de détention. Reprenant aussitôt le combat, il  forme le deuxième maquis Bonaparte. Encerclé par deux régiments d’appelés hostiles à l’Algérie française qui avaient arrêté leurs officiers, il se refuse à ouvrir le feu sur eux et n’accepte de se rendre qu’au Général Ducourneau qu’il a connu en Indochine. Lourdement condamné puis amnistié, il mène dès sa libération une carrière d'écrivain et de journaliste, devenant grand reporter à Paris Match.

            En 1972, Roger Holeindre participe à la fondation du Front National. Elu sous cette étiquette, député de la Seine-Saint-Denis (1986-1988) et Conseiller régional d'Île-de-France (1992-1998), il quitte ce parti le 15 janvier 2011. Parallèlement, il crée en 1985 le Cercle National des Combattants qu’il préside depuis lors.

            L'éloge d'un homme d’honneur est presque toujours un combat contre les préjugés. Quand il s'agit d'être juste envers celui qui, fidèle à la parole donnée, a mis sa peau au bout de ses idées, je ne peux l’être à demi. Dès lors, je ne crains pas de heurter des sensibilités opposées, des susceptibilités grotesques, des erreurs d’appréciation qui ont acquis du crédit à force d'avoir été répétées. C'est bien assez que la vérité soit tardive ; il ne faut pas du moins qu'elle soit timide.

            Un homme tel que lui ne pouvait être formé que par la nature. Taillé dans le roc, guerrier hors pair, infatigable baroudeur, patriote dans l’âme, Roger Holeindre dont le personnage s’apparente très exactement à celui d’André Gide qui n’avait de cesse de répéter : « Quand je cesserai de m’indigner, j’aurai commencé ma vieillesse », demeure à la pointe du combat prêchant sans fin la réconciliation et l’union nationale afin de lutter au mieux contre l’immigration invasion, le danger que représente l’intégrisme islamique et pour que la France, fille aînée de l’Église, reste à jamais une terre chrétienne.

José CASTANO (petit fils d’immigrés espagnols)

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano.

Le dernier ouvrage de Roger Holeindre : « QUE DIEU SAUVE LA FRANCE ! » -  Éditions d’Héligoland. 2012, ISBN : 978-2-36611-000-5, 1 volume 15 x 21, 428 pages. Édition normale : 29,00 € (vente par correspondance : 36 € franco, en lettre suivie). À commander chez le diffuseur EDH, BP 2, 27 290 Pont-Authou.

« La mémoire n'est pas seulement un devoir, c'est aussi une quête » (Commandant Hélie de Saint-Marc - 1er REP - " Les champs de braises ")

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24 août 2013

BULLETIN D'HUMEUR N° 52

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Samedi 24 août 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

La Rochelle : le flamenco agité de Manuelo !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Le PS nous aura tout joué à l’occasion de son université d’été, aujourd’hui à La Rochelle.…en particulier le flamenco agité de Manuelo à qui il ne manquait que la cambrure des reins et la muleta (bâton entouré d’une étoffe rouge, dont se sert le torero) pour rendre sa gesticulation crédible !

         C’est une certitude, Manuel VALLS, Ministre de l’Intérieur, n’arrive pas à maîtriser l’insécurité grandissante au sein de certaines zones de non-droit dans nos villes où des « jeunes » (selon l’Appellation….d’Origine Incontrôlée !) se conduisent comme la maffia, malgré le travail efficace de la Police.

         Pourtant il ne ferme jamais sa veste lorsqu’il marche, comme s’il voulait être prêt dégainer un pistolet à eau pour flinguer cette racaille qui prolifère dans nos rues, en pillant et tuant au couteau ou à l’arme à feu ceux qui les empêche d’intensifier leurs réseaux de prostitution, de drogue et de vente d’armes.

         Alors il a trouvé le toro qu’il rêve de mettre à mort sous les vivats :

le FN….non pardon, l’extrême-droite !

         Seulement voilà le dit-toro est massif, en pleine force de l’âge, ses cornes longues et massives grandissent avec sa force et sa détermination à combattre les poupées de chiffons (salut CABREL !) de la politique socialiste qui affaiblit notre Nation livrée en pâture à la mondialisation, nouvelle religion du monde.

         Parmi les nombreuses contre-vérités entendues, deux sont ahurissantes :

- « l’immigration doit être une chance pour la France », et,

- « l’Islam est compatible avec la démocratie »,

alors là, petit Manuelo,….c’est fort, très fort !

         J’ai envie de vous suggérer d’aller vivre dans le 9-3, près de Paris, ou dans certains pays arabes mis à feu et à sang par des jihadistes comme les « Frères musulmans », démocrates bien connus respectueux des femmes.

         Tout le monde aura compris que Manuelo, qui rêve d’être Premier Ministre, a battu le rappel des immigrés et des musulmans de France, en surnombre alarmant, avec des mots haineux envers une partie de la France patriote. Celle-ci va bientôt lui rendre la monnaie lors des prochaines élections.

         Désolé, Manuelo, je n’ai pu m’empêcher de vous planter une banderilla !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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23 août 2013

BILLET D'HUMEUR N°51

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Jeudi 22 août 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Egypte : les Frères musulmans tuent les chrétiens et les juifs !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Oui, ils sont djihadistes, donc des tueurs (avérés) de chrétiens et de juifs !

         Quant à la communauté internationale, le gauchiste Barack (Hussein) OBAMA en tête, elle est « inquiète », non pas de constater que les églises sont incendiées, que les prêtres et les pratiquants chrétiens sont massacrés, à l’occasion de véritables pogroms, mais de savoir que….les partisans des Frères musulmans sont évacués des places publiques du Caire, arrêtés à cause du risque graved’instauration d’un régime politique se réclamant du jihad (guerre sainte) et de la charia (loi islamique), et tués par l’armée lorsqu’ils résistent.

         Pour ceux/celles qui ne savent pas, ou préfèrent regarder la série télévisée « Les feux de l’amour », je tiens à évoquer rapidement ces (faux) Frères :

- créée en 1928 par Hassan-el-BANNA, à Ismaïlia (près du Caire) l’Association des Frères musulmans, derrière une façade d’association de bienfaisance est une organisation à vocation « panislamiste »,  au début de son existence c’est en Egypte qu’elle se renforce, d’un point de vue religieux, financier et politique,

- en 1948, ses membres armés participent à la guerre contre le nouvel Etat d’Israël, dont ils veulent la disparition (encore aujourd’hui, en soutenant le Hamas dans sa lutte contre Israël) pendant des années ils ont infiltré les populations, offert vivres et vêtements,

- le 6 octobre 1981, des djihadistes d’un groupe affilié aux Frères musulmans abattent le Président Anouar el-SADATE, à la tribune officielle, lors d’un défilé militaire (raisons : les accords de Camp David, et son voyage en Israël),

- aujourd’hui cette association a essaimé dans de nombreux pays arabes, affichant un « panarabisme » évident et non dissimulé, elle a un objectif précis (sauf pour Laurent FABIUS) : lutter contre la laïcité occidentale, rejeter le modèle européen, faire en sorte que l’Islam domine le monde et que la charia soit appliquée. Nous voilà avertis !

         Après qu’ils aient brûlé 82 églises en Egypte, je ne verse aucune larme sur leur sort : ils représentent un danger pour l’Egypte et le monde.

         Rappel : OBAMA, après avoir fait tuer BEN LADEN....s’inquiète du sort d’un certain Mohamed MORSI et des Frères musulmans arrêtés ou tués !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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23 août 2013

BILLET D'HUMEUR N°50

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Lundi 16 août 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Jacques VERGES : mort du défenseur des oppresseurs !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Qu’il est bon de savoir que cet individu n’est plus de ce monde ! Il est mort hier, à 88 ans. C’est une bonne nouvelle car les bourreaux encore vivants ont perdu un défenseur ! Pas pour les avocats (corporatisme quand tu nous tiens…) et amis inconditionnels de cet agitateur public qui l’encensent et regrettent la disparition du « défenseur de l’indéfendable ».

         Fichtre ! Comme si cela suffisait pour être un avocat exemplaire.

         Né en 1925 à Ubon Ratchathani, en Thaïlande (ex Siam), d’une mère vietnamienne et d’un père réunionnais, cet homme n’a cessé d’évoluer dans les eaux troubles de dossiers sulfureux, et de s’en servir pour arriver à se faire une place dans la marre aux grenouilles du barreau français.

         Défaut majeur : il était un communiste forcené avant d’être un avocat.

         Son esprit révolutionnaire le poussa à fréquenter les organisations révolutionnaires et les milieux terroristes les plus agressifs du monde !

         A l’époque de la guerre d’Algérie il soutint la cause indépendantiste des terroristes algériens qu’il défendra, notamment Djamila BOUHIRED. Elle posa la bombe qui explosa le 30 septembre 1956 au Milk Bar, rue d’Isly à Alger (plusieurs morts, des dizaines de blessés avec des amputations, dont notre compatriote Nicole GUIRAUD, alors âgée de 10 ans). Arrêtée et emprisonnée, elle devint son épouse et ils eurent deux enfants, avant de divorcer.  

         Narcissique certainement, exhibitionniste souvent, il se fit une réputation d’ « avocat de la terreur », en défendant des « indéfendables » : Djamila BOUHIRED, militante du FLN algérien (Front de Libération Nationale), Djaffar El-HOUARI, membre du FIS (Front islamique du Salut),  Ilich RAMIREZ-SANCHEZ, terroriste connu sous le nom de CARLOS, Khieu SAMPAN, ancien dirigeant khmer rouge, Klaus BARBIE, ancien chef de la Gestapo à Lyon, Tarek AZIZ, ancien ministre des Affaires Etrangères de Saddam HUSSEIN, etc.

         Il a défendu des criminels qui avaient du sang d’innocents sur les mains et qui, comme lui, n’aimaient pas la France….tout le monde le sait !

         Ce simple constat explique que je n’éprouve aucune compassion pour ce défunt « avocat du diable ».

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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21 août 2013

BILLET D'HUMEUR N°49

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mercredi 14 août 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

L’Islam radical est responsable de l’islamophobie !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

                   C’est une évidence de dire que les Français sont de plus en plus nombreux à prendre conscience, et à rejeter, l’avancée sournoise d’un Islam devenu radical en terre de France et de Navarre !

                   A force de laisser se développer les thèses extrémistes d’un Islam qui prêche la mort des incroyants (comprendre les mécréants, les Chrétiens et les Juifs !), et l’établissement d’un monde islamique régi par Charia, les risques d’une déstabilisation générale de la société française s’accentuent.

                   Nul doute que les islamistes radicaux avancent leurs pions, petit à petit, avec l’aide des socialistes actuellement au pouvoir, incapables de redresser notre pays et qui ne savent plus comment faire pour plaire aux Arabes.

                   Les provocations à connotation islamiste sont nombreuses et  inquiétantes : déclarations virulentes envers la France et l’Occident, prières de rue pendant des mois dans certaines rues de Paris, port du voile intégral dans les lieux publics alors qu’il est interdit par la loi, viande halal dans les cantines des écoles françaises, rappeurs qui insultent la Police et la France par chansons interposées, agents d’hôpitaux agressés, médecins et des pompiers caillassés lors d’interventions d’urgence dans certaines cités transformées en « zones de non-droit », personnalités politiques françaises, de l’ancienne et de la nouvelle majorité, favorables aux étrangers, immigration déraisonnable en provenance du Maghreb, la Marseillaise sifflée par la racaille dans nos stades de football ….tout cela n’augure pas d’un climat propice à la paix sociale en France !

                   Pas étonnant qu’un jeune militaire de 23 ans ait eu envie de tirer à balles réelles sur la mosquée des Minguettes à Vénissieux, près de Lyon. Il a été arrêté sur la base aérienne proche de Lyon, dimanche 11 aout, la veille de mettre son projet à exécution.

                   Les médias ont aussitôt diffusé les protestations véhémentes du Président de l’Observatoire contre l’Islamophobie, Abdallah ZEKRI.

                   J’attends que ces mêmes médias lui demandent ce qu’il pense des dizaines d’églises chrétiennes incendiées, des prêtres et des pratiquants chrétiens assassinés au nom de l’Islam dans certains pays arabes. Allez au diable ZEKRI !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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21 août 2013

BILLET D'HUMEUR N°48

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le dimanche 14 juillet 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Défilé du 14 juillet 2013 : Dhimmi 1er sifflé !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Chaque jour l’inaptitude grandissante du locataire de l’Elysée se révèle. Selon moi, il reste vivant du seul fait que le ridicule ne tue pas !

         Après quatorze mois d’un pouvoir ramassé dans le ruisseau, où Bling Bling, en mal d’inspiration, l’avait laissé choir (merci encore), Dhimmi 1er a enfin pu descendre l’avenue des Champs Elysées, escorté par une magnifique garde républicaine obligée d’encadrer un Président nuisible à la France.

         Sans doute voyait-il cette « journée nationale » comme un évènement extraordinaire, une sorte de sacre…allez savoir ?

         Premier gag : il s’est fait copieusement sifflé tout le long du parcours !

         Ciel…le peuple se réveillerait-il ? Bien sûr les chaînes de télévision ont fait en sorte que la scène désopilante permettant d’entendre ces sifflets mérités ne dure que quelques secondes.

         Deuxième gag : l’ouverture du défilé par les troupes maliennes !

         J’aurais aimé les voir en fin de défilé, mais certainement pas en ouverture, surtout après que des reportages télévisés nous les aient montrées en train de détaler devant les djihadistes d’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique).

         Troisième gag : le siège vide du compagnon de Cécile DUFFLOT !

         Non seulement il n’aurait jamais dû être invité à prendre place à la tribune présidentielle, il a osé ne pas venir, et, par presse interposée, parler de « défilé de bottes ». Cécile…dites-moi qui vous fréquentez je vous dirai qui vous êtes !

         Quatrième gag : durant l’entretien télévisé il s’écoute parler !

         On sait qu’il a toutes les peines du monde à entrer dans le costume de sa fonction : mal habillé, il tient des propos sans conviction, a un rire niais qui fait le succès de Nicolas CANTELOUP, pense l’impensable et voit l’invisible.

         Dans ce contexte, qui aurait pu faire l’objet d’une série TV intitulée « Plus belle la Présidence », nous avons eu droit à un cours de désinformation et à une remarquable tentative d’enfumage des esprits : « la France n’est pas en récession (…), le reprise est là (…), la courbe du chômage va se redresser fin 2013 (…) ».

         Il a essayé de nous convaincre, il a échoué. Aux larmes citoyens !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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28 juillet 2013

BILLET D'HUMEUR N°47

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le vendredi 5 juillet 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Oran, 5 juillet 1962 : Charles-le-Félon laisse les Algériens massacrer les Français !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Définition du terme Massacre, dictionnaire « Petit Robert » de 1987 : action de massacrer, résultat de cette action ; mots de sens voisin : assassinat, boucherie, carnage, hécatombe, tuerie.

         Voilà, bien définie, la tragédie vécue par les français de toutes origines, et de toutes confessions religieuses, sauvagement massacrés en toute impunité ce 5 juillet 1962, dans les rues d’Oran.

         Dans la chronologie des journées décisives, on retient les dates suivantes :

- 18 mars 1962, signature des « accords d’Evian », qui prévoient un cessez-le-feu, censé être effectif le 19 mars 1962 maos non respecté par les nouvelles autorités algériennes,

- 1er juillet 1962, référendum d’autodétermination par lequel le peuple algérien vote à plus de 99% en faveur de son indépendance,

- 3 juillet 1962, discours télévisé de Charles-le-Félon qui officialise avec emphase l’indépendance de l’Algérie,

- 5 juillet 1962, proclamation officielle de l’indépendance par les autorités algériennes.

         Ce 5 juillet 1962, tout commença vers midi par un afflux d’algériens, venus manifester avec arrogance leur joie d’être indépendants, dans le vacarme des youyous féminins. Ils affluèrent dans le centre de la ville et se regroupèrent dans certains quartiers, comme la place Karguentah et la place d’Armes, lieux très fréquentés par les européens.

         Cette manifestation, de toute évidence anti-française, dégénéra rapidement lorsqu’un coup de feu claque, suivi d’autres, d’origine inconnue mais très vite attribués à des membres de l’OAS (Organisation Armée Secrète) par la foule devenue hystérique à l’égard des civils français présents en ville.

         L’hypothèse des « coups de feu tirés par l’OAS » est une contre-vérité absolue pour la bonne et simple raison que tous les patriotes de cet organe de la Résistance Française en Algérie avaient quitté la ville quelques jours plus tôt.

         Les tueurs du FLN (Front de Libération nationale) et de l’ALN (Armée de Libération Nationale) algériens, en tenue civile ou militaire, ne tardèrent pas à déclencher « la chasse aux français ».

         Ceux-ci furent pourchassés et traités avec une sauvagerie indescriptible : sans distinction d’âge ni de sexe, ils furent saisis et égorgés sur les trottoirs, poursuivis en courant avant d’être abattus à l’endroit de leur capture, lynchés à mort, parqués et transportés en camion dans des lieux divers (quartiers arabes, commissariats, casernes de l’ALN…) où leur supplice continua.

         Après cette journée de carnage, l’état des cadavres prouva qu’ils avaient été martyrisés avec une extrême sauvagerie : torturés, pendus, pour certains par la gorge à des crochets de boucherie, égorgés ou décapités, atrocement mutilés voire même démembrés.

         Ils furent massacrés….parce qu’ils étaient français !

         Plusieurs témoignages avérés attestent que de nombreux corps furent jetés dans les eaux du lac du quartier appelé Petit-Lac, près d’Oran, en allant vers La Sénia (ce dernier village, proche d’Oran, où se trouve l’aéroport local).

         En ce jour d’apocalypse, c’est le Général Joseph KATZ qui commande le corps d’armée d’Oran, composé de 18.000 soldats français, gendarmes et CRS, depuis le 15 juin 1962. Les conséquences de ses méthodes, bien avant le jour du carnage, lui valurent le surnom de « boucher d’Oran ». C’est dire s’il s’est conduit salement à l’égard des patriotes de l’OAS et des Oranais en général, allant jusqu’à faire mitrailler à l’aveugle certaines façades d’immeubles.

         En ce 5 juillet 1962, ce pseudo Général donna l’ordre à 18.000 soldats français de ne pas sortir de leurs casernes pour arrêter le massacre des Oranais !

         Un Homme, au moins, sauva l’honneur de l’armée française ce jour-là : le Lieutenant Rabah KHELIF héros militaire français-musulman.

         Né en 1933 en Kabylie, fils d’officier français, engagé volontaire à 18 ans pour se battre en Indochine, où il fut blessé. Affecté en Algérie de 1954 à 1962,

en ce 5 juillet 1962, c’est un officier de 29 ans doté d’un patriotisme bien trempé.

         A la tête de la moitié de sa compagnie, il sort sans ordre, rejoindre un lieu de regroupement de civils enlevés, sur le point d’être emmenés hors de la ville pour être exécutés. Le responsable du FLN, impressionné par sa détermination, libéra aussitôt les civils prisonniers.

         Pour cet exploit, il fut mis aux arrêts de rigueur par KATZ le boucher, mais le Colonel NICOLAS, du 67e R.I., lui rendit hommage le 11 juillet.

         Décédé en 2003, Rabah KHELIF est dans nos cœurs d’Oranais !

         Evoquons rapidement le bilan des victimes. Bien des livres (trop nombreux pour être cités, pardon aux auteurs) et des témoignages divers, parus dans des revues sérieuses et sur des sites Internet divers, donnent des versions différentes sur ce macabre comptage. Afin de ne pas polémiquer sur cette difficulté à établir ce bilan, considérons que certains historiens avisés admettent la mort de plusieurs centaines de personnes massacrées à Oran, le 5 juillet 1962.

         Certains évoquent 600 victimes, d’autres 800, d’autres plus encore, dénombrées d’après plusieurs rapports officiels. Bien sûr d’autres victimes restées inconnues et donc non comptabilisées, doivent s’ajouter à ces hypothèses de dénombrement. Combien « en plus » ? Nul ne le saura jamais.

Gageons qu’il y eut ce jour-là, 5 juillet 1962, au moins 1.000 français  sauvagement massacrés dans les rues d’Oran, peut-être plus.

         Ces européens massacrés avaient le seul tort d’être français : c’est un acte raciste ! Sans oublier que certains d’entre eux avaient dû voter en faveur de Charles-le-Félon en 1958 ! Parmi les victimes figure une centaine de français-musulmans connus pour leur attachement à la France.

         Chers compatriotes Pieds-Noirs (à l’exclusion des « Pieds-Rouges », progressistes illuminés qui se sont pris pour des humanistes en prônant l’indépendance de l’Algérie), Oranais en particulier, français-musulmans restés fidèles à la France, souvenons-nous de ces civils innocents morts dans d’atroces souffrances, dans l’odieuse indifférence de Charles-le-Félon.

         N’oublions jamais que cette tuerie à l’allure de djihad est la conséquence de l’ordre donné par ce dernier aux troupes françaises encore sur place, commandées par KATZ le boucher, de ne pas intervenir.

         C’est en mémoire de Charles-le-Félon, Ponce Pilate des Français d’Algérie, que Christian ESTROSI, ancien Ministre de Nicolas SARKOZY et actuellement Maire de Nice, a osé ériger à Nice une statue de ce lâche déguisé en Président. Sans doute pour remercier les électeurs Pieds-Noirs d’avoir voté pour lui.

         Cherchez l’erreur et….les cocus de l’histoire de France !

         Ayons toujours à l’esprit le douloureux souvenir de cette tuerie raciste, de ces vies innocentes livrées aux égorgeurs du FLN et de l’ALN algériens, barbaresques de la fin du XXe siècle, dont les gaullistes de cette époque tragique ont favorisé l’avènement. A quand….une commission d’enquête ?

N’OUBLIONS JAMAIS, NE PARDONNONS JAMAIS !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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28 juillet 2013

BILLET D'HUMEUR N°46

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mercredi 3 juillet 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Mers-el-Kébir, 3 juillet 1940 : lâche bombardement anglais de la flotte française....au mouillage !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         C’est le 17 avril 1940, qu’arrive au port de Mers-el-Kébir, puissante base stratégique de la Force de Raid de l’Amiral Marcel GENSOUL, Commandant en Chef de cette formation offensive la plus puissante de la flotte française, qui comprenait entre autres les cuirassés BretagneDunkerque et Strasbourg, les croiseurs Gloire et Georges Leygues, les contre-torpilleurs Mogador, l’Audacieux et Le Terrible, croiseurs légers les plus rapides du monde à cette époque. 

         A l’occasion de l’entrée en guerre de l’Italie, le 11 juin 1940, se tint une conférence politico-militaire à Briare (Q.G. du Général Maxime WEYGAND), pour évoquer une demande d’armistice.

         L’avenir de la flotte française domina les débats. C’est le lendemain que Winston CHURCHILL, nommé Premier Ministre le 10 juin, interpella l’Amiral François DARLAN : « …Vous ne livrerez pas vos bateaux aux Allemands ? Jamais lui répondit l’Amiral, ce serait contraire à l’honneur » !

         Rentrés à Londres sans accord signé à ce sujet, les membres du cabinet de guerre de CHURCHILL mirent en doute la parole de DARLAN. Le Premier Ministre anglais, fit alors transmettre à Paul REYNAUD, Président du Conseil, un message exigeant qu’ « avant d’entamer les négociations d’armistice, la flotte française fut dirigée vers les ports anglais ». Rien que ça !

         Les pourparlers n’avancèrent pas. Les ports de Cherbourg, Brest et Lorient étaient sur le point de tomber aux mains des Allemands.

         Les marins français de ces ports prirent le large, en imaginant qu’ils reprendraient pied en Angleterre, en Amérique ou en Afrique.

         L’écho de cette débâcle arriva jusqu’à Mers-el-Kébir.

         Paul REYNAUD démissionna et demanda au Président Albert LEBRUN, de charger le Maréchal Philippe PETAIN de former un gouvernement.

         Ce dernier nomma l’Amiral DARLAN, chef de la flotte française, garante de l’intégrité des territoires d’outre-mer, Ministre de la Marine.

         Les négociations entre les représentants français et allemands aboutirent enfin et l’armistice fut signé le 22 juin 1940.

         L’Allemagne demande que les bateaux français soient désarmés sous contrôle allemand ou italien, mais la France obtient qu’ils puissent rester dans des ports en zone libre ou dans les ports de l’empire colonial.

         Les Anglais envoyèrent un ultimatum à l’Amiral DARLAN : ou continuer la guerre avec eux ou envoyer la flotte française dans les ports anglais.

         La tension étant à son comble CHURCHILL décida de faire bombarder la flotte française mouillée dans le port de Mers-el-Kébir. Il se justifiera plus tard en avouant : « j’avais besoin d’un choc psychologique pour secouer mon pays de la torpeur consécutive à l’effondrement de la France (…) ».

         L’opération fut baptisée « Catapult » et prévue le 1er juillet.

         Les navires anglais se réunirent à cette fin dans les eaux françaises d’Algérie situées à 90 miles au large des côtes, entre les îles Habibas et le Cap Falcon (extrémité de la baie d’Aïn-el-Turck), avec notamment : le porte-avions « Ark Royal », le croiseur de bataille Hood, les cuirassés anciens Valiant et Resolution, les croiseurs Enterprise et Arethusa avec leur escorte de destroyers.

         Ce fut le Commandant Thomas HOLLAND, à bord du destroyer Foxhound qui tenta de négocier avec l’Amirauté française, à proximité de la passe du port de Mers-el-Kébir, avec le Lieutenant de Vaisseau Bernard DUFAY, son ami.

         Pendant ce temps la flotte anglaise resta très au large du Cap Falcon et de la baie de Mers-el-Kébir, qui jouxte celle d’Oran.

         Les deux officiers ne purent trouver une entente du fait des exigences de leur hiérarchie respective. Les contacts furent interrompus.

         Le 3 juillet 1940, à 16h56, les obus de 380 mm de la 1ère salve tirée par le croiseur Hood, tombèrent à l’extérieur de la jetée. La 2e salve tomba sur la jetée du port de Mers-el-Kébir, détruisant le phare de celle-ci et tuant les premières victimes. Un des obus de la 3e salve atteignit la soute à carburant du cuirassé Bretagne, commandé par le Capitaine de Vaisseau LE PIVAIN. Il y eut un incendie généralisé qui précéda l’explosion du navire qui coula aussitôt.

         Le contre-torpilleur Mogador fut sévèrement touché également.

         Entre temps le cuirassé Dunkerque riposta mais les bâtiments français étant alignés et mouillés perpendiculairement au quai, le départ des postes de mouillage fut très compliqué, et ne permit pas une riposte efficace des canons français.

         Seul le cuirassé Strasbourg réussit à sortir du port, à 17h09, avec des contre-torpilleurs, mais ils ne purent atteindre les bâtiments anglais.

         Il y eut un total d’environ 1.300 marins français tués et 350 blessés.

         Le 6 juillet eut lieu une 2e attaque visant le Dunkerque qui fut touché.    Gloire à ces marins de France, lâchement tués par les obus de la perfide Albion : dans la Marine l’honneur interdit de tirer sur des navires au mouillage.

         N’oublions jamais que leurs tombes ont été profanées par les Algériens devenus indépendants, ivres de haine contre le passé colonial de la France.

         Les gouvernements de François MITTERRAND, de Jacques CHIRAC et de Nicolas SARKOZY ont occulté cette offense faite à la France. Lâches !

         Cette évocation rapide a été possible, grâce au remarquable ouvrage de feu le Capitaine de Vaisseau Albert VULLIEZ, intitulé « Mers-el-Kébir », paru en 1975 aux Editions France-Empire. Ce texte est un très bref résumé reformulé.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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28 juillet 2013

BILLET D'HUMEUR N°45

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le lundi 1 juillet 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

La Croatie : 28pays membre de l’Union Européenne ....l’usine à gaz s’agrandit !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Certains d’entre vous se sont levés ce matin sans le savoir : la Croatie devient, dès ce 1er juillet, le 28e Etat membre de l’Europe. Il nous manquait.

Avantages : aucun. Problèmes attendus : tous !

         Cette ex-république yougoslave a quitté l’ancienne fédération communiste et fut indépendante en juin 1991, ce qui provoqua quatre ans de guerre civile.

         Principales caractéristiques :

- superficie : 56.550 km2,

- population : 4,4 millions d’habitants,

- chômage : 21 % de la population active,

- gouvernement de centre gauche présidé par le croate Ivo JOPSIPOVIC,

- économie : en récession depuis 2009, basée principalement sur le tourisme,

- PIB : 43,9 milliards d’euros,

- dette extérieure : 44,9 milliards d’euros, soit 102 % du PIB (2012).

         Les entreprises croates vivent grâce à une économie sous-terraine florissante (fausses factures, fraude fiscale…), autrement dit grâce à une corruption de type mafieuse, pratiquée à tous les niveaux de l’Etat. 

         Quant aux immigrés (7.000 migrants clandestins identifiés en 2012), ils proviennent des pays qui aiment tant la France et l’Europe pour leur générosité financière aveugle : Algérie, Syrie, Somalie, Afghanistan, etc.

La frontière de l’Europe aura désormais 1.000 kms d’une frontière non surveillée avec la Bosnie. Pas d’inquiétude…. « ils » la passeront de nuit !  

         En récession depuis cinq ans (forte dette publique et chômage record), le pari de la Croatie est simple : recevoir des aides financières de l’Europe !

         Une fois de plus on peut légitimement se demander pourquoi l’Europe, qui a tant de difficultés à fonctionner à 27 pays, en laisse entrer un 28e qui ressemble plus à un chien écrasé qu’à un lévrier qui vient de gagner une course !

         L’Europe s’élargit sur notre dos et avec notre argent, sans que l’on nous demande notre avis par référendum. Encore un déni de démocratie.    

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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26 juillet 2013

LE HERISSON EN COLERE

7 HERISSON étoile

Attention piquants ardents ...

    La lecture de certains quotidiens Français et Algériens, me laissent perplexe sur l’image que l’on cherche à donner à notre action consistant à demander justice et réparation devant le tribunal des Droits de l’homme, de la détresse où les accords d’Evian nous ont plongé et du tort considérable que l’on nous a causé.

    Venant des journaux Algériens, le contraire m’eût paru anormal tant la haine viscérale des Pieds-noirs est encore vivace dans leur esprit.

    Venant des journaux Français, ils me donnent la nausée et j’ai envie de vomir à l’encontre de leur idéologie partisane avalisée par la complaisance de certains de nos dirigeants qui n’hésiteraient pas à revêtir le sarouel et le burnous si Bouteflika le leur demandait.

    Notre demande de justice et de réparation est diabolisée par le rapprochement qu’ils font entre cette action et l’extrême droite. Quelle médiocrité ! Surtout que les Pieds-noirs que nous sommes, votent indifféremment à gauche ou à droite suivant leurs idées politiques et ce depuis toujours avant et depuis notre arrivée en France.

    Les pieds-noirs ne se sont jamais sentis différents des autres à cause de leurs confessions religieuses ou de la couleur de leur peau.

    Plutôt proches des gens en difficulté, et prêts aussi bien à aider à démonter un gouvernement (Se souvenir du rôle important des Pieds-noirs, lors des manifestations du 13 Mai 1958), qu’à se sentir pris aux tripes par le malheur des populations dans le besoin, les Pieds-noirs refusent que l’on nous qualifie de fascisme car la majorité d’entre nous hait cette idéologie. Il existe peut-être quelques brebis galeuses comme dans tous les partis, mais qu’ils n’en fassent pas une généralité.

    A moins que cela ne desserve leurs bassesses de nous dénigrer encore et toujours dans la ligne directe et le droit fil de la haine qu’ils éprouvent à l’égard de notre communauté, depuis notre arrivée en France.

    Cela n’est qu’un petit exemple de l’opprobre qui frappe notre demande de réparation de ce qui nous est dû.

    Attendons-nous à des attaques de plus en plus virulentes de la part des héritiers des « Porteurs de valise », et préparons notre riposte par notre détermination à déposer rapidement encore plus de réclamations ( A cette heure : 1.000. Il en faut 10.000 et plus encore) devant le Tribunal des Droits de l’Homme.

    C’est notre seul mode d’expression. Mais il compte et commence à donner des sueurs froides à ceux qui se sentent visés indirectement par notre action.

    Les insomnies vont bientôt changer de camp, croyez-moi ! Le dévouement, le courage et l’abnégation de nos dirigeants et de nos avocats porteront très vite leurs fruits.

    Comme l’a si justement dit La Fontaine ; » Patience et longueur de temps, font plus que force ni que rage »

LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.  A VOTRE SERVICE.

Leherisson1962@gmx.com

 

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17 juillet 2013

PROPOSITION DE LOI DU 16 JUILLET 2013

visant à reconnaître le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962

 

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N° 1258

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUATORZIÈME LÉGISLATURE

----------------------------------------------------

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 16 juillet 2013.

PROPOSITION DE LOI

visant à reconnaître le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962,

(Renvoyée à la commission de la défense nationale et des forces armées, à défaut de constitution
d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Madame et Messieurs

Lionnel LUCA, Élie ABOUD, Thierry MARIANI, Philippe MEUNIER, Philippe VITEL, Alain CHRÉTIEN, Bernard BROCHAND, Laurent FURST, Jean-Claude GUIBAL, Jean-Frédéric POISSON, Patrice VERCHÈRE, Jean-Jacques GUILLET, Guy TEISSIER et Valérie BOYER,

députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Le 5 juillet 1962 restera la date d’une tragédie pour les Européens installés en Algérie lorsqu’elle était française.

Le journaliste Georges-Marc Benamou a écrit à juste titre, « le massacre du 5 juillet d’Oran semble être un évènement clandestin, discutable, fantasmé, et dont les seuls survivants se repassent le souvenir. Aucune étude historique définitive. Pas de véritable investigation. Peu de livres. Pas une plaque, nul hommage officiel de la République ».

La reconnaissance, en octobre dernier par François Hollande, de la responsabilité de la France dans la tuerie d’Algériens à Paris en octobre 1961, semble être une pierre de plus dans cette volonté d’ignorer celles et ceux qui ont payé de leur vie le fait d’être français durant cette période.

Le 5 juillet 1962 il reste à Oran, environ 100 000 Européens.

Les accords d’Évian du 18 mars 1962 ont fixé la date du cessez-le-feu au 19 mars entre le FLN et la France et le principe d’indépendance de l’Algérie.

À compter de cette date, massacres de harkis, enlèvements d’Européens contraints de traverser des quartiers musulmans pour se rendre à leur travail, se multiplient faute de patrouilles militaires.

Dès lors, la population civile française terrorisée comprend la fragilité de son statut défini par les accords d’Évian, son manque de protection, dont la seule issue est l’exode massif en métropole.

Si l’exode s’organise, celui-ci est très vite ralenti, faute de moyens suffisants, terrestres et aériens, pour assurer le retour sur le continent de toutes les familles, qui, effrayées par les exactions, tentent de fuir un territoire qu’elles ont aimé.

Le 3 juillet 1962, après le référendum organisé en Algérie, le Général de Gaulle reconnait officiellement l’indépendance de l’Algérie et le transfert de la souveraineté à l’exécutif provisoire algérien.

La proclamation de cette indépendance est prévue pour le 5 juillet, date du 132ème anniversaire de la prise d’Alger par les Français en 1830.

Cette journée sera une journée dont l’histoire restera à jamais écrite avec le sang d’innocents, lynchés sur la place d’armes d’Oran, tués à coup de fusils ou de couteaux.

Les témoignages recueillis sont accablants ; les chiffres varient de quelques centaines à quelques milliers de victimes.

À la douleur des souffrances vécues, s’est ajoutée au fils des ans, la douleur de l’inacceptable oubli de ce massacre.

Certains, pourtant, se sont élevés pour que les Français d’Algérie, sacrifiés à des dessins politiques, ne le soient pas par l’indifférence qui confine à la négation des faits.

Le Révérend Père Michel de Laparre, présent lors des massacres, fut l’un des premiers à publier en 1964 « Le journal d’un prêtre en Algérie », relatant les heures durant lesquelles les Français furent massacrés dans les rues du centre-ville, sans qu’intervienne ni l’armée, ni les gardes mobiles, pourtant encasernés en grand nombre dans les différents bâtiments militaires, lycées ou collèges, et qualifiant cette journée de « journée de honte ».

Jean-Jacques Jordi, dans son livre « Un silence d’État : Disparus civils et européens de la guerre d’Algérie » retrace les évènements de ce 5 juillet 1962, où hommes, femmes, enfants furent lapidés, égorgés, torturés, sur la place publique, sans que l’armée française n’intervienne pour les sauver.

Plus récemment, Guillaume Zeller, dans son livre publié en 2012 « Oran, 5 juillet 1962, un massacre oublié » pointe du doigt cette ignorance voulue jusqu’au plus haut sommet de l’État.

Qualifié par l’auteur de « nouvelle Saint Barthélémy », le massacre d’Oran, grâce à sa position de journaliste, sort peu à peu de l’ombre, touche le grand public, et fait reculer le déni historique.

Reste l’État français, qui a fait sienne une théorie fort connue en psychanalyse : « ce qui n’est pas dit, n’existe pas ».

Ce massacre collectif, rendu possible par une passivité coupable au plus haut niveau de l’État, a volontairement été occulté par les protagonistes qui n’avaient aucun intérêt à la vérité.

Mais, comme le souligne Jean-Pierre Pister, Agrégé de l’Université, Professeur de Chaire supérieure honoraire, lycée H. Poincaré à Nancy, « l’Histoire, la vraie, celle qui n’est pas falsifiée, ni par les idéologies, ni par les raisons d’État, finit toujours par s’imposer ».

Ce massacre qui a blessé dans leur chair les Français d’Algérie, mais qui blesse aussi aujourd’hui les Français qui n’ont pas vécu ces évènements, doit être enfin reconnu par l’État français qui ne peut plus s’extraire d’une mémoire collective, dont il doit être le gardien, et qui est aujourd’hui partagée par des historiens, des journalistes, des écrivains…

Il n’est que temps que la République française honore les victimes innocentes dont le seul tort fut d’être françaises, ou d’avoir servi la France le 5 juillet 1962 à Oran.

Il vous est ainsi soumis la proposition de loi suivante.

PROPOSITION DE LOI

Article unique

La République française reconnaît le massacre de la population française du 5 juillet 1962 à Oran.

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© Assemblée nationale

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