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27 mai 2014

BULLETIN D'HUMEUR N°91

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Lundi 26 mai 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Lendemain des élections européennes :

Marine Le PEN réveille l’Europe des nations souveraines !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Enfin un moment de grâce politique : celui de voir les mines déconfites des ténors de l’UMPS, ramassis de magouilleurs-menteurs qui sont déconnectés de la réalité des peuples, où qu’ils opèrent : à l’Assemblée Nationale française, comme à l’Assemblée Européenne.

         Ce vote historique déclenche le réveil d’une conscience souverainiste, en France et en Europe : il faut nous mobiliser sur les deux plans et ne rien à lâcher à ces limasses mondialistes qui nous ont imposé une évolution del’Europe qui met la France en péril, et d’autres pays avec elle !

         Messieurs les ténors de l’UMPS, à force de prendre les électeurs pour des idiots vous récoltez enfin ce que vous avez semé : votre chute politique !

         J’espère que ce chant du cygne n’est que le début de votre disparition politique, car c’est tout ce que vous méritez.

         Vous avez de la chance qu’il n’existe pas de Tribunal révolutionnaire présidé par un FOUQUIER-TINVILLE moderne, moins sanguinaire bien sûr, mais qui aurait l’autorité pour vous destituer de votre fonction de Député, pour reniement des intérêts de la Nation Française, tant à Paris qu’à Bruxelles !

         Pire que ça : votre arrivisme, vos magouilles sur le dos du peuple français, votre lâcheté une fois le pouvoir atteint, font que vous ne méritez pas de représenter la Nation Française, ni à Paris ni à Bruxelles.

         Elus de l’UMPS, en l’état actuel de vos agissements scélérats, vous incarnez la décadence de la 5e République, et Marine n’y est pour rien !

         Oui, le nettoyage des écuries de l’Assemblée européenne a commencé et vous allez être sortis avec des pelles, car vous ressemblez à de la bouse !

         Vous n’avez que le mot démocratie à la bouche pour mieux cocufier le peuple de France et les peuples d’Europe. Ces derniers ont aussi été manipulés et sont tombés dans le piège de vos mirifiques promesses non tenues : un plus grand développement économique, la création d’emplois, la sécurité militaire renforcée, la défense de nos marchés intérieurs et de nos frontières….zoubia !

         C’est tout le contraire qui est arrivé. La France est devenue un pays envahi par des hordes de va-nu-pieds et des produits made in Chine !!! 

VOUS NOUS AVEZ MENTI, IL FAUT VOUS ECARTER DU POUVOIR DEFINITIVEMENT !

         Rappelez-vous le résultat du référendum français, le 29 mai 2005, sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe : NON à 54,68 % !

Après quoi, vous, les marionnettes de l’UMPS, vous avez annulé le vote du peuple, dans les salons feutrés de Versailles. Lâche attitude !

          Le succès du FN, à l’occasion de ces élections européennes, est votre tocsin : pour avoir précipité le déclin de la France, dont vous faites souffrirle peuple, et le déclin de l’Europe aussi, en les livrant aux esclavagistes du mondialisme, en 1789 vous auriez péri sur le billot !

         Ne soyez donc pas étonnés de voir arriver des souverainistes, décidés à faire entendre la voix des peuples de l’U.E., trompés sans vergogne.

HONTE A VOUS POLITICIENS RENEGATS, LES SOUVERAINISTES SE REVEILLENT ET VOUS EMPECHERONT DE BRADER LA FRANCE ET LE CONTINENT EUROPEEN !

         Votre spectacle de cirque ne fait plus recette et les clowns déguisés en responsables politiques que vous êtes ne font plus rire, ils sont même pitoyables :

- au PS :

  . C’est vrai c’est un échec….non c’est une défaite déshonorante,

  . le danger c’est le FN….non le danger c’est votre parti vendu aux étrangers,

  . Notre gouvernement a engagé des réformes….non il a ruiné la France,

  . Il faut donner du temps au Président….non il est trop incompétent,

- à l’UMP :

  . Nous devons faire le bilan….pas la peine il faut le déposer,

  . Nous devons parler des dysfonctionnements….oui surtout des fausses factures,

  . Il faut que soyons plus clairs….vous en êtes incapables,

  . Nous devons nous réunir et nous retrouver….trop tard votre bateau coule,

- les deux camps, la bouche en cul de poule : au PS, la montée du FN est la faute de l’UMP, à l’UMP, la montée du FN est la faute du PS. Très fort.

LA VERITE EST AILLEURS : LE FN PROMET D’ENTENDRE LES DEMANDES DES FRANÇAIS, VOILA LA SEULE EXPLICATION DU VOTE EN FAVEUR DU FN !

         Alors, rappelons les principaux scores réalisés (Le Figaro, hier, minuit) :

FN : 25,41 % (23 à 26 sièges) -  UMP : 20,77 % (18 à 20 sièges) -

PS : 13,97 % (12 à 13 sièges) - Modem-Udi : 9,81 % (7 à 9 sièges).

         Après cette sentence, car cela en est une, je souhaite à l’UMPS une chute politique définitive, afin qu’il ne reste plus trace de vous dans l’histoire de la 5e République. Et s’il en reste une, c’est au Karcher qu’il faudra la nettoyer !

         Nicolas vous pouvez continuer à vendre les CD de votre épouse, on ne veut plus de vous. François, vous pouvez remonter sur votre scooter, votre rôle va se terminer bientôt. A ce sujet, vous pouvez remercier le Ciel qu’il n’y ait pas d’élections présidentielles la semaine prochaine car vous ne seriez même plus à 18 % de popularité….mais tout simplement viré de l’Elysée !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

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23 mai 2014

BULLETIN D'HUMEUR N°90

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Vendredi 23 mai 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Non à cette Union Européenne, oui à la France souveraine !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         A l’approche des élections européennes, une fois de plus « ils » essaient de protéger leurs places, leur rémunération de privilégiés obtenus le cul sur une chaise, leurs passe-droits excessifs et leurs prérogatives honteuses d’Elus européens qui ne pensent qu’à signer les cahiers de présence pour la prime !

         Les Euro-Députés ne sont pas près de cracher dans cette soupe et ont fini par se déconnecter des terribles réalités que connaissent les peuples européens à cause de directives européennes, outrancièrement irréalistes.

         Certes l’idée de départ qui est de maintenir la paix est un facteur essentiel pour développer une zone protégée, en évitant des guerres terribles qui ont fait tant de mal aux anciennes puissances européennes, dont la France.

         Mais aujourd’hui le coup de la paix est tout simplement has been (dépassé, qui a vécu) car aucune des anciennes et grandes puissances européennes n’est opérationnelle pour déclencher une guerre : fini les notions d’empire et d’hégémonie militaire !

         Cela suffit à comprendre que le monde européen n’est plus ce qu’il était.

         Il est risible d’entendre que ça pourrait se déclencher à nouveau, j’entends  entre grandes nations. Le prix à payer est trop cher et il n’y a plus de conquête géographique à réaliser : tous les anciens belligérants, enfermés dans leurs frontières (si l’on peut employer ce terme has been), sont rentrés dans le rang, et c’est tant mieux. Merci aux précurseurs de cette Europe de la paix, certes.

         Que les petits nouveaux états créés, essentiellement à cause de la chute de l’URSS, se cherchent et guerroient, cela se comprend car ils ont des comptes à régler au sein de leurs propres ethnies. C’est une dure réalité mais c’est ainsi : chacun revendique son nationalisme, à tort ou à raison.

         Ces soubresauts tragiques ne mettront pas la paix de l’Europe en péril.

         Et puis, plus simplement, il ne fallait pas qu’ils intègrent l’Europe !

         Il faut être un socialiste faux-cul (pléonasme) comme M. Laurent FABIUS pour ne parler que de la paix du matin au soir, en ignorant les ravages politiques, économiques, financiers, et donc humains, subis par les peuples européens depuis la mise en place de l’Union européenne telle qu’elle fonctionne aujourd’hui et depuis plusieurs années.

         Ce n’est pas l’Europe qui est rejetée, c’est la façon dont l’Union Européenne fonctionne actuellement ! Ce sont deux choses bien distinctes.

         Hier, avec les six plus grandes nations du concept Europe étaient susceptibles de se renforcer et se protéger. Les gouvernements de ces six nations sont d’ailleurs arrivés à mettre en place ce délicat concept. Bien.

         Mais voilà, c’était sans compter avec le délire des gauchistes professionnels, toujours prêts à vendre leur âme !

         Aujourd’hui, toujours dans un élan pacifiste et humaniste (les deux nouveaux Dieux de notre 21e siècle), avec vingt-huit  pays, dont certains sont des tocards de la dernière espèce sur le plan de la gouvernance nationale, l’Europe ne tient pas le choc et ne peut que s’affaiblir en trichant sur le sens de certains choix effectués (bonjour la Grèce) par l’actuelle assemblée de l’U.E..

         A force de ne pas protéger nos intérêts économiques et sociaux, par un protectionnisme intelligent, la France est gravement dans la m… !

         Et ces dysfonctionnements qui mettent les peuples des grandes nations européennes en grand risque, nous n’en voulons plus !

         Le choix passe par une réaction simple : il faut changer les têtes pensantes et mondialistes, c’est-à-dire les Députés….en votant pour le FN !

         Bien sûr que le système est inquiet car il a mis du temps à s’implanter. Imaginez le temps que prend la mise en place d’un tel réseau mafieux : créer le réseau, les passerelles, les courroies de transmission, les connivences, les accords tordus, sans oublier la soumission probablement payante (ne rêvons pas) à certains lobbies. On comprend pourquoi le système veuille perdurer ainsi.

         Eh bien dans ces circonstances, après le nettoyage engendré en France par les dernières élections municipales, il est temps de nettoyer les écuries de l’Assemblée Européenne et même de…. changer les chevaux !

         Ce que dénoncent les Eurosceptiques, dont je suis, est simple à rappeler : l’absence d’homogénéité du mode de fonctionnement, l’absence de stratégie claire, l’erreur des choix économiques, l’erreur d’une monnaie unique qui, en l’état, pénalise (Euro trop fort qui devrait être dévalué) au lieu d’aider les pays concernés à s’en sortir, bref appelons ça l’absence d’une gouvernance efficace.

         Cela fait beaucoup trop d’erreurs….c’est le moment de sanctionner !

         Et ce n’est pas la chronique de Nicolas SARKOZY, dit Bling-Bling, de retour après la vente des CD de sa guitariste, ou d’Alain JUPPE parlant de la réussite d’Air-Bus (merci, on sait), qui vont me faire changer d’avis.

         Si vous voulez vous abstenir de voter, dimanche prochain, prenez le temps d’ouvrir les 2 liens suivants : j’espère que cela vous réveillera !!!

            http://www.youtube.com/embed/jbLFo02jlH8 

            www.youtube.com/embed/YpyybLSSTCk?feature=player_detailpage

OUI A UNE FRANCE FORTE ET DE NOUVEAU SOUVERAINE,

NON A L’EUROPE CORROMPUE PAR LES MONDIALISTES :

DIMANCHE 25 MAI

IL FAUT SORTIR L’UMPS DE BRUXELLES

JE VOTE FN !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

23 mai 2014

BULLETIN D'HUMEUR N°89

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Lundi 19 mai 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Réponse à une victime de la dialectique socialo-mondialiste !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         A la suite de la diffusion du Phare fouilleur n° 88, relatif à « la journée de la jupe à Nantes », plusieurs lecteurs ont partagé mon analyse de cette ridicule manipulation. Une lectrice fut d’un avis totalement opposé et utilisa des termes qui relèvent d’une dérive de vocabulaire telle qu’il m’amuse de vous la livrer.

         Vous allez pouvoir juger, je pense, que dans le genre vautrons-nous dans la dialectique décadente…on ne fait pas mieux !

         Voici donc le message de cette dame qui se dit Pieds-Noirs et vit sa retraite sur l’île de la Réunion, message reproduit mot pour mot.

 

         « Mon Dieu, cher Monsieur !

Quelle ridicule levée de boucliers pour une histoire de potaches !

Potaches sympathiques au demeurant : ils expriment avec humour leur solidarité avec les filles qui ne peuvent plus porter la jupe, quand elles en ont envie, alors dans ce cas les garçons disent « on est tous des filles » !

Comme J-F.K. avait dit « je suis un berlinois » et « nous sommes tous des Juifs allemands » !

Ou, très récemment, le geste de manger une banane….car on peut tous vouloir se considérer à certains moments comme des footballeurs noirs !

Tous concernés contre les stigmatisations racistes, sexistes, fascistes, qui touchent quelques un(e)s….de la communauté des humains !

Il faut comprendre la symbolique et l’humour….avant de prendre de grands airs, ou, pire, les armes !

Vive les jeunes quand ils font preuve d’ouverture d’esprit, de générosité, d’empathie et d’humour.

F.G., retraitée E.N., La Réunion ».

 

         Ceux et celles qui me connaissent bien comprendront aisément que je ne pouvais laisser écrire un texte pareil, totalement déconnecté de la réalité et trop imprégné par la dialectique socialo-mondialiste qui pourrit tout par les mots, sans répondre.

         Voici donc la réponse que j’ai rédigé pour clarifier le débat, avec un plaisir indicible.

 

         « Bonsoir Madame,

Merci de votre contact. Permettez-moi de vous répondre avec la même franchise que celle avec laquelle vous m’avez écrit.

Sur la ridicule levée de bouclier :

Déjà merci pour ridicule et ensuite c’est une prise de position contre de ma part….et c’est mon droit !

Sur une histoire de potache :

Vous appelez « ça » une histoire de potache….eh bien pas moi !

 Que vous le vouliez ou non, c’est une pitrerie socialiste supplémentaire qui est une ligne de conduite bien organisée pour se foutre de tout et de tout le monde, par des moyens détournés dont ils espèrent qu’ils les feront passer pour des gentils humanistes.

J’ai été potache et je n’ai jamais eu ce genre d’idée stupide et improductive !

Sur la solidarité avec les filles :

Je pense que ces garçons devraient commencer par respecter la différence exquise qu’elles représentent, les traiter avec respect et ne plus les considérer comme des petites dindes bonnes qu’à sacrifier leur virginité le plus tôt possible !

Sur les filles ne peuvent plus porter la jupe lorsqu’elles en ont envie :

Manqueraient-elles à ce point de caractère qu’elles renonceraient à porter une jupe ? Horrrrible ! Les filles auraient dû garder leur jupe et ne pas imiter les garçons !

Sur les garçons qui disent on est tous des filles :

Cela relève de la campagne délirante de la théorie du genre chère à Monsieur Vincent PEILLON, qui s’est juré de briser la famille et la religion chrétienne. Très peu pour moi.

Non les garçons ne sont pas des filles et n’ont pas à essayer de se prendre pour des filles !

Sur J-F.K. :

Là, Madame, vous y allez très fort : faire un parallèle entre la prise de position de J-F.K. à Berlin et ces ados qui se croient originaux....alors là, c'est moi qui trouve votre commentaire ridiculement excessif (match nul) !

Non, Madame : le comportement de ces petits couillons manipulés par le pouvoir socialiste n'a rien à voir avec le discours de J-F.K. à Berlin dans les circonstances dramatiques qui l'y ont conduit. Vous ne me ferez pas avaler ça !

 

Sur on peut tous se considérer comme des footballeurs noirs :

Affirmation gratuite qui ne concerne que vous.

Et tout le monde a le droit de ne pas vouloir se prendre pour un footballeur noir !

C'est mon cas : je suis très bien dans ma peau blanche et j'ai d'excellents copains noirs.

Je pense que les noirs n'essaient pas de se prendre pour des blancs, alors admettez que les blancs n'aient pas tous envie de se prendre pour des noirs !

Sur les racistes, sexistes, fascistes :

Aujourd'hui ces catégories sont représentées par "la gôche" bien-pensante....qui sous des allures humanistes essaie de faire en sorte que le monde soit rouge ou rose. Moi ma couleur c'est Bleu-Blanc-Rouge !

Sur les grands airs et les armes :

Vient un moment où il faut savoir appuyer sur la pédale de frein lorsque tout va trop vite.

Nous y sommes, précisément, par la faute des gauchistes-humanistes-mondialistes qui nous gouvernent avec une incompétence qui n'a jamais été aussi grande depuis la création de la 5e République.

En plus ce sont tous des repris de Justice.

Mes armes ce sont mes mots !            

Sur votre identité de PN :

La façon dont vous écrivez me fait penser que vous devez être une "Pieds-Rouges"...de ceux-là qui pensaient que l'Algérie devait avoir son indépendance, dans un élan humaniste dont on sait où il a mené les Pieds-Noirs et les Harkis !

Je terminerai par ceci : vive les jeunes qui n'ont pas besoin de s'habiller en fille pour montrer ....qu'ils ont de l'humour !

Je vous souhaite une excellente retraite à la Réunion. Avec mes salutations.

Michel SALANON

Note : je n'attends pas de réponse de votre part : vous êtes en email indésirable ». Voilà ma réaction, claire et directe, à l’image de mes convictions. Et tant pis si cette dame ne lis plus mes « Phares fouilleurs » : une de perdue, dix de retrouvées !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

6 mai 2014

L’HOMME QUI VOULAIT BOIRE UNE BIÈRE À ALGER

            Alger est une ville de lumière. Mais il suffit que le jour décline pour que la Blanche se transforme en gouffre. Vers dix-sept heures, et avant que les milliers de minarets ne hurlent la prière du crépuscule, les rues se vident d’un coup des filles et des femmes, déjà toutes voilées et il ne reste, collés aux murs, qu’un magma d’hommes, barbus, moustachus, ou coiffés à l’iroquoise et dégoulinant de gel, fumant clope sur clope. Alger devient alors une coulée de mélancolie. Tout y tombe en ruines, les hommes, les chats famélique, jaunes et sales, les immeubles haussmanniens dont toutes les cages d’ascenseur n’ont plus d’ascenseur depuis des lustres; et même la mer perdue sous des rafiots qui crachent leur mazout avec des bananes, de la semoule, de l’ail chinois et des escalopes de dindes importées de Patagonie. Le ciel, noir, se remplit alors du parfum d’Alger, de la pisse mélangée à l’huile de friture des sardines.

            J’y étais il y a trois semaines. Et un soir, je ne sais pas pourquoi, je me suis dit, je vais prendre une bière, pourquoi ? Comme ça pour le plaisir. Les yeux fermés, je me suis dirigé vers la brasserie des facultés, la Brass, notre Flore à nous, comme on dit, située juste en face du lycée Delacroix où se trouvait notre département de littérature française. J’ai poussé la porte, le lieu était vide, deux serviteurs perdus au milieu d’une salle avec des nappes rouges et sales m’accueillent : – C’est pour prendre un verre ? – Oui, par exemple – On ne sert plus. Le plus jeune me regarde d’un air méprisant. je lui demande s’il existe encore un autre bistrot dans le coin. Il me répond – Non, je ne peux pas vous le dire. C’est haram (1). J’ai claqué la porte. Je me suis dit il suffit que j’aille juste à côté, à la rue Charasse, là il y a le Marhaba, le bar fait les meilleurs sandwichs à la viande hachée et à la coriandre fraîche et il est juste à côté de la librairie Dominique où pour dix dinars j’achetais l’intégrale de Soljenitsyne et de Maïakovski.

            J’ai pris la rue Charasse. Le Marhaba n’existe plus, ainsi que la librairie scientifique. Dominique est devenue librairie Ijtihad (2), « exégèse coranique ». Qu’à cela ne tienne, il suffit de descendre vers Maurétania; au bout, il y a la grande brasserie Maurétania juste en face de l’immense immeuble bleu d’Air France, et si elle est fermée, il suffit de prendre à gauche, le boulevard Amirouche et passer devant le magasin des beaux-arts, l’Arc en ciel, avant d’arriver au Boul Mich. L’établissement jouxte le restaurant universitaire. Il dispose d’une salle au sous-sol, avec un dancing et ses fenêtres donnent sur le port d’Alger. On y mangeait des sardines servies à foison avec de la pelure d’oignon avec nos copines étudiantes qui fumaient des Craven A. J’ai pris la rue Charasse, la brasserie a été remplacée par un magasin de meubles, l’immeuble d’air France n’existe plus, pas plus que l’arc en ciel et j’ai poussé la porte du Boul Mich. A la place des filles fumant des Craven A, une foule de barbus sirotant des cafés crème et suçant avec avidité des cigarettes électroniques. Je ressors, face au commissariat central et sous les arcades de la banque extérieure d’Algérie, des dizaines de femmes, avec des bébés et des enfants, disposent des cartons et ou des couvertures par terre pour passer la nuit. Je demande au policier ce qui se passe: – Ce sont des jeunes mariées, chassées par leur mari. Elles viennent passer la nuit face au commissariat central pour ne pas être violées. Elles partent à l’aube.

            Je me rappelle alors du Coq Hardi, la brasserie mythique d’Alger, avec Wahab on y passait du temps, elle est située au cœur de la rue Didouche avec une double baie vitrée, les serveurs étaient en nœud papillon et on y vendait le Monde à la criée. J’ai repris la rue Berlioz, où le Berlioz n’existe plus, en haut de l’escalier, un immense trou a remplacé la pâtisserie la Parisienne, ah les croissants de la Parisienne, Je me suis dit que je devrais passer par le passage souterrain de la place Audin. Sur les escaliers, il y avait un joueur de banjo aveugle et à l’intérieur un disquaire aux cheveux très longs qui m’avait fait découvrir le 666 des Aphrodite-Childs. Au fond du passage, il y avait un pèse personne automatique et un horoscope mécanique rouge. On y glissait une pièce de 20 centimes et on avait imprimé sur du papier kraft toujours cette même prédiction: « Bonjour, vous allez être très heureux et connaître beaucoup de bonheur. » Longtemps, j’ai soupçonné Boumediene lui-même d’être l’auteur des messages de cet horoscope démoniaque. Dans le passage, il n y a plus de musicien, mais des vendeurs à la sauvette de fausses Nike et de vraies culottes rouges; le disquaire a disparu, il est sûrement grand père et a dû vendre toute sa collection de Rock pour se payer un Voyage à la Mecque et laver son « passé », comme on dit.

            Plus haut, je cherche le Coq Hardi partout et ne le trouve pas. J’arrête des gens: – Les coq quoi ? – Le coq Hardi, c’est bizarre, c’était au temps de la France ? – Non au temps de Boumediene – Et on acceptait des noms comme ça? – Et il faisait quoi le coq hardi, il vendait du poulet ? — Non c’était une brasserie Souvent l’échange se terminait ainsi – Que Dieu vous ramène dans le droit chemin. Je tombe à la fin sur un algérois, un fils du quartier: – Vous cherchez quoi? – Le Coq Hardi, je ne rêve pas il était bien là, sur ce trottoir, je ne rêve pas – Non, il était bien là, mais la ville d’Alger l’a rasé – Pourquoi? – Parce qu’il gênait la circulation – Mais il n’était pas au milieu de la route, il était sur le trottoir – Justement, les gens picolaient à la terrasse et ça gênait les gens qui passaient en voiture. La brasserie faisait pourtant partie de l’histoire de la bataille d’Alger…. En remontant la rue Didouche, j’ai vu que les librairies, Ibn Khaldoun, et les Beaux-Arts avaient fermé. Le cinéma l’Algéria, également ainsi que tous les autres bistrots, le Debussy, le Tassili, la Cafette, le Quatz’Arts, le Kenko, …

            Je suis remonté jusqu’ au Rostand, transformé en magasin de chaussures. Quant au Debussy qui était l’une des plus belles salles de la ville, il a été transformé ainsi que le Français en dépotoir. Au Debussy, je crois que j’ai vu tous les films de Visconti et j’ai même assisté aux émeutes provoquées par  » Cris de Femmes  » de Jules Dassin. Le film avec Mélina-Mercouri était une variation autour du mythe de Médée. Mais le titre était trompeur et tous les algérois avaient compris qu’il s’agissait d’un film sur l’orgasme. Le jour de la première, il a fallu faire intervenir la police anti émeutes pour contenir les assauts de la foule et Jules Dassin lui-même étaient sidéré par cette marée de cinéphiles, venus de Cap Matifou, de Tipaza, de Tizi et même de Boussaâda pour voir Mélina-Mercouri. Le lendemain el Moudjahid, notre Pravda titrait  « Le public algérois en liesse pour la mythologie grecque. La preuve que le niveau intellectuel des masses populaires augmente de jour en jour grâce au socialisme ». Ce que le quotidien ne disait pas c’est que la salle, au bord de l’explosion, se vidait dix minutes après le début du film. Je me suis rendu compte aussi de l’absurdité de la situation, il est impossible d’arrêter quelqu’un dans la rue et lui demander s’il connaît une brasserie. C’est con de se faire lyncher pour une Kronenbourg.

            La nuit tombe. Alger s’enfonce davantage dans le noir. Les jeunes délabrés se confondent avec les murs délabrés. Des policiers sales hurlent dans des talkies walkies d’un autre âge. Sur les balcons, tous condamnés par de lourdes grilles en fer, des femmes adipeuses secouent des nappes trouées. De tout Alger que j’ai connu, il ne reste qu’une seule boutique  » L’étoile d’or », un bouquiniste chez qui on peut trouver le chasseur français de 1964, ou les œuvres complètes de Castoriadis. Malgré le temps qui a passé on se reconnaît. Il faut dire que j’y allais presque tous les jours – Tu es passé où ? – A Paris – Comment tu fais pour vivre là-bas, les bouquins sont hors de prix – Et toi, comment tu fais pour tenir – Pour le plaisir, chaque jour j’ai dix offres pour faire de la boutique une pizzeria mais je préfère crever au milieu des livres que de la mayonnaise. A Alger, la mayonnaise est considérée comme un signe de luxe, on en recouvre les pizzas et même les glaces à la vanille. Vers 19 heures, j’ai traversé le marché Meissonnier, je suis descendu vers la rue Hoche et là je vois un établissement avec une porte blindée, gardée par un cerbère large comme un frigo américain. Je lui murmure à l’oreille: – Mon frère, c’est un bar Lui me susurre à son tour – Oui, vite rentre. Je pousse la porte. D’abord il y a la fumée et puis cette odeur âcre de la transpiration quand on essaye de la camoufler avec des litres d’eau de Cologne. Une lumière tamisée. Des hommes assis, ou affalés devant des tables recouvertes de monticules de bières.

            Personne ne parle à personne. Chacun boit seul. Chacun soliloque dans son coin. Au fond de la salle, il y a un immense poster avec des montagnes du Canada enneigées. A côté des toilettes, deux putes, qui doivent être là depuis René Coty et qui achèvent de tomber en poussière. On entend les toilettes qui débordent et on voit l’eau qui arrive à la salle. Personne n’est là pour s’en rendre compte. Au bar, une serveuse, les cheveux passés mille fois à l’eau oxygénée, les dents en or, le décolleté qui lui arrive jusqu’à la pomme d’Adam et le ventre qui tombe sur les genoux. Elle vient en courant vers moi – Que puis-je vous servir, Monsieur ? A ce moment-là retentit l’appel à la prière de la nuit, la dernière. Je me sens d’un coup las et au bord de la conversion. Je sens que ce bar algérois sera mon chemin de Damas. Je jette un coup d’œil aux putes qui rient, aux hommes saouls, et je me sens dans la peau de Saint Paul quittant dans un couffin la chapelle d’Ananie. Je regarde la serveuse dans les yeux et lui dis: – Je voudrais un verre d’eau et un tapis de prière bien frais, ma sœur, que Dieu nous protège tous les deux.

CHOUFCHOUF

Retour "Paroles d'Algériens"

6 août 2010

ORAN

5 JUILLET 1962 : LES  RESPONSABILITES

Par José Castano

"Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle, s’il n’a l’âme et le cœur et la voix de Néron" (Lamartine)

         La nuit tomba sur Oran. Le couvre-feu le plus pesant de toute l'histoire de cette ville s'abattit sur les Oranais encore assommés par ce qu'ils venaient de vivre. Les quartiers européens n'existaient plus, ils avaient été rayés de la carte. Oran la ville lumière, celle que l’on surnommait « l’Andalousie française », était morte...

A la radio française, le speaker annonça d'une voix calme :

         « Quelques incidents se sont produits à Oran » et le journal du jour avait reproduit une déclaration de Ben Khedda qui, s'adressant aux Européens avait dit : « Nous appliquerons loyalement les accords d'Evian car les Européens ont leur place ici ». A cet instant, toutes les pensées étaient dirigées vers la ville arabe où étaient retenus des centaines -peut-être des milliers- de Français. Une étrange lueur montait du village nègre en liesse. Quels sacrifices célébrait-on?

         Au même moment, un grand gala avec la participation de nombreuses vedettes avait lieu sur la Côte d'Azur. Dans la joie, au son des orchestres, on dansa tard dans la nuit... comme on avait dansé à Versailles, pendant que la France perdait le Canada.

         Le lendemain 6 Juillet, Oran se réveilla hébétée. Tous ceux qui avaient pu conserver la vie voulaient partir. Oui, fuir… quitter cette ville au plus vite et cette odeur de sang. Courir sans se retourner, et que tout cela s’efface à jamais, Seigneur Dieu…

         Ce brusque retour à la sauvagerie, ces crimes d'une cruauté inconnue qui, en quelques heures, achevèrent de vider la cité, créèrent l'irréparable. Les Oranais se sentaient tellement menacés en ville qu'ils préféraient camper, entassés au port ou à la Sénia (aéroport), sous un soleil de plomb, dans des conditions absolument inhumaines. De jeunes enfants, des vieillards en moururent. Les avions étaient inexistants, les transports maritimes en grève.

         Cette ultime brimade sonnait le glas des Oranais. On leur refusait les moyens de sortir de leur enfer ; on leur marchandait l'exode. Jamais! Jamais ils ne devraient oublier!...

Ce jour là, le journal « Le Monde » avait titré :

« LA CELEBRATION DE L’INDEPENDANCE DE L’ALGERIE »

         Une fusillade éclate à Oran au passage d’une manifestation de Musulmans. La responsabilité de ces incidents entre Européens et Algériens n'a pu être établie". Ce sera vite chose faite. Tout comme les services officiels d'information, le général Katz laissa supposer que le massacre résultait d'une provocation attribuée à l'OAS. Pourtant un Musulman, le préfet d'Oran, M. Laouari Souiah, officiellement désigné par l'exécutif provisoire ne rejettera nullement la responsabilité sur l'OAS qui, faut-il le rappeler, n'existait plus à cette date. Il proclama à cet effet :

"Les événements de la veille sont le fait d’irresponsables qui seront sévèrement châtiés. »

         Cependant, beaucoup refusaient encore le départ, attendant désespérément le retour d'un mari, d'un enfant, d'un frère disparus depuis la veille. Pour eux c'était l'attente inhumaine, sans nom. L'espoir était bien maigre, mais chacun s'y accrochait. Peut-être l'armée se déciderait-elle "enfin" à réagir et tenterait une opération de secours... une opération humanitaire pour sauver ces malheureux? Et dans toutes les administrations, aux commissariats, aux gendarmeries, à l'état-major de l'armée française, à la mairie, à la préfecture, les déclarations de disparition s'accumulaient. Des scènes déchirantes avaient lieu ; des mères terrassées par le chagrin et l'angoisse s'effondraient. En quelques heures, des milliers de noms furent enregistrées… mais le général Katz ne s'émut pas pour autant. Pire, au lieu d'ordonner une perquisition générale dans la ville arabe, alors qu'il en avait militairement les moyens, il affirmait que ces disparitions étaient l'œuvre de personnes « ayant quitté Oran dans la journée du 5 Juillet »

         Ainsi donc, des pères, des mères, des enfants s'en seraient allés, séparément, au plus fort de l'émeute, sans prévenir personne, abandonnant leurs familles? De qui se moquait le "boucher d'Oran" ?

         Et pour justifier son ignominieuse conduite, il déclara haut et fort que le nombre des disparus était exagéré et que l'OAS avait provoqué les incidents en tirant sur les Arabes...

         Et pourtant, il était très facile pour l'armée française de sauver tous ces malheureux. Son effectif s’élevait, pour la seule ville  d’Oran, à 18000 hommes qui demeurèrent inertes face à ce massacre. Il est à noter cependant que sur le millier d’officiers présents, moins d’une dizaine (dont le lieutenant Kheliff, d’origine algérienne) refusèrent d’obtempérer aux ordres indignes de la hiérarchie et se portèrent, la plupart du temps avec un effectif réduit limité à une section, au secours d’Européens, leur évitant ainsi une mort atroce. Par ailleurs, si les gendarmes mobiles -au lieu de se contenter d'investir les quartiers européens- avaient poussé leur progression vers la Ville Nouvelle (quartiers arabes), ils auraient libéré en un rien de temps les centaines, voire les milliers de pauvres gens retenus captifs. Toutes les exécutions n'avaient pas encore eu lieu et ce ne fut que les jours suivants, pour effacer toutes traces, que les victimes furent massacrées et dépecées quand elles ne furent pas acheminées dans des endroits tenus secret pour y être réduites à l'esclavage et à la prostitution. D'autre part, dans les témoignages qui affluaient de toute part, les autorités militaires notaient qu'il était souvent question du "Petit Lac". Des exécutions en série y avaient lieu.

         Le « Petit Lac », était un endroit situé à la périphérie d'Oran, en plein quartier arabe. C'était une grande étendue d'eau salée qui servait de dépotoir clandestin et aux abords duquel aucun Européen ne s'aventurait jamais depuis plus d'un an. Bientôt des camps furent dressés où furent parqués les "disparus", survolés en cela par l'aviation française, ce qui ajoutait à la torture physique des malheureux, la torture morale qui était d'espérer et d'attendre l'intervention de l'armée française. Pourtant, ils y croyaient fermement car, comble d'ignominie, à proximité de leur univers concentrationnaire, existait un camp militaire français dont la sonnerie du clairon leur parvenait distinctement matin et soir. Que d'horribles, que d'épouvantables hurlements ces militaires français ont-ils du entendre des jours durant, eux qui étaient terrés derrière leurs remparts de barbelés, l'arme au pied, attendant la quille prochaine!...

         Mais la grandeur gaullienne ne s'abaissa pas à donner les ordres nécessaires pour sauver ces sacrifiés et les cadres de l'armée respectèrent les ordres reçus de ne pas intervenir, abandonnant ceux qui n'étaient plus que des morts en sursis, oubliant que, pour des raisons similaires, on condamna à la fin de la seconde guerre mondiale, les officiers allemands qui ne s'étaient pas opposés aux ordres d’Hitler. Ils sauvèrent ainsi leur carrière, certes! Plus tard, colonels et généraux, couverts de titres et de médailles usurpés, ils se prélasseront et se féliciteront de leur "bon choix". Mais, où est leur honneur? Que devient une armée sans honneur?

         Le samedi 7 Juillet, le journal Le Monde annonçait : "Une trentaine de personnes tuées au cours des incidents de jeudi". Page 2, dans son développement, l'information passait au conditionnel : « La fusillade d'Oran aurait fait plus de trente morts » et France-Soir, pour sa part, ne parlait que de « nombreux blessés » (!)... Pourtant à trois reprises sur les ondes de la radio, M. Souiah, le Préfet d'Oran, avait déclaré : « Nous ne pouvons tolérer de pareils actes criminels à un moment où il est demandé une mobilisation générale de toutes les énergies saines ». Comme la veille, il rejeta la responsabilité de l'émeute sur des éléments provocateurs, mais à aucun moment il ne fit allusion à la défunte OAS. La rancœur de Katz était sans bornes. Mais le préfet n'en resta pas là. Pour mieux se faire comprendre, il donna l'ordre de désarmement aux éléments incontrôlés, annonçant des mesures très sévères à cet effet. Le coup de grâce était assené au "boucher d'Oran" qui, dit-on, faillit manger son képi.

         Le préfet, lui, un chef de la rébellion venait de confirmer devant la presse internationale que les "éléments incontrôlés" n'étaient pas le fait d'irréductibles de l'OAS... alors qu'il lui aurait été facile de le laisser croire à l'opinion. De plus, si la presse française, dans son ensemble (hormis le journal L'Aurore), continuait de mentir sur les événements du 5 Juillet, les Arabes eux-mêmes, pris d'un certain sentiment de culpabilité -et peut-être de honte- se livrèrent à quelques déclarations. C'est ainsi que dans « L'Echo d'Oran » du 9 Juillet, page 6, le Docteur Mustapha Naid, directeur du Centre Hospitalier d'Oran, parlait déjà de 101 morts européens et de 145 blessés, sans compter les disparus. On était encore très loin du compte mais on y venait peu à peu...

         Le mardi 10 Juillet sera un jour noir pour le « boucher d'Oran ». Tous les journalistes présents furent conviés à une conférence de presse du capitaine Bakhti, le responsable de la zone autonome d'Oran. Il s'agissait de faire la lumière sur les récents événements.

         Vers dix huit heures, au lycée Ardaillon, le capitaine annonça que tout le monde allait être conduit en un lieu où étaient détenus plus de deux cents bandits responsables des massacres. Cette nouvelle fit sensation. Katz pâlit, il était effectivement sur le point de croquer son képi. Toutefois un espoir subsistait... Bakhti avait parlé de bandits sans indiquer leurs origines. Peut-être s'agissait-il de « désespérados » de l'OAS ?... Peut-être avait-il eu "l'idée" de puiser dans la masse des "disparus" européens ces deux cents bandits que l'on aurait facilement fait passer pour des activistes?...

         Quelques minutes plus tard, les journalistes prirent la direction de Pont-albin, un petit village situé à une dizaine de kilomètres d'Oran où étaient installés les détachements de l'ALN. Là, le capitaine Bakhti leur présenta les deux cents meurtriers qui, expliqua t-il, composaient un gang d'assassins de la pire espèce dans les faubourgs du Petit Lac, de Victor Hugo et de Lamur. Ce furent -aux dires de l'officier- eux qui provoquèrent le massacre.

         A leur tête, se trouvait un assassin notoire -une bête sanguinaire- : Moueden, dit Attou, connu pour son caractère particulièrement violent et sauvage et sa cruauté qui lui procurait une indicible jouissance. Bakhti expliqua que lors de son arrestation, ce bandit tenta de résister et fut abattu. De plus, deux tonnes de matériels de guerre, armes et fournitures diverses, furent récupérées ainsi que des quantités d'objets volés aux Européens le 5 Juillet et les jours précédents. Ce fut là la version officielle reprise en toute bonne foi, sur le moment, aussi bien par les journalistes de la presse internationale, que, plus tard, par d'éminentes personnalités telles que Claude Martin, Marcel Bellier, Michel Pittard qui relatèrent cette tragédie. En outre, cette version officielle fut confirmée -trente ans après- par le général Katz, en personne, dans son recueil d'ignominies et d’infamies : « L'honneur d'un général ».

         Pourtant, un premier coup de théâtre sema le trouble parmi ceux qui avaient travaillé sur le sujet. Le 6 Juillet 1972, le journal « RIVAROL » révélait sous la plume du Docteur Jaques Couniot, que « le dit, Attou, se portait comme un charme et qu'il était même (ça ne s'inventerait pas) employé aux Abattoirs municipaux d'Oran », ajoutant même à l'adresse d'Attou : « Un homme, vous le voyez, dont la vocation est indéracinable »...

         Les choses en seraient restées là s'il n'y avait pas eu, en 2002, la parution d'un ouvrage remarquable intitulé "Fors l'Honneur", qui contait la guérilla OAS à Oran en 1961/62 et dont l'auteur n'était autre que Claude Micheletti, responsable du Renseignement au sein de l'Organisation oranaise. Second coup de théâtre : P. 215, nous apprenions avec stupéfaction que le sinistre Attou ne pouvait être, le 5 juillet, à la tête des tueurs dès lors qu'il avait été abattu quelques semaines plus tôt par un commando de l'OAS. Faisant preuve d'un scepticisme bien légitime après 40 ans de désinformation, je m’en ouvrais directement à l'auteur qui, avec compréhension, m’apporta les éléments qu'il était le seul à détenir.

De plus, à l'appui de ses explications verbales, il me fit parvenir, pour exploitation, une liasse de documents originaux « top secrets », émanant de sources officielles de l'époque, notamment du FLN/ALN et de la gendarmerie "blanche".

         Concernant le triste sire Attou, sa férocité était telle qu’il répandait la terreur au sein même de sa bande de tueurs… Pour un mot, un geste, un rien, il torturait à mort ses propres coreligionnaires, femmes et enfants inclus, trouvant dans les délices des sévices une jouissance indicible... L'écho de ces excès ne manqua pas de parvenir aux sphères dirigeantes de la rébellion qui, à maintes reprises, "avertirent" Attou de réfréner sa frénésie hystérique sur la population musulmane. Rien n'y fit! Le sang l’enivrait et le meurtre, chez lui, était profondément enraciné. Les recommandations -voire, les réprimandes- adressées par la hiérarchie n'ayant aucun effet sur ce tortionnaire, en "désespoir de cause", le FLN décida de "lâcher" Attou en le livrant à la gendarmerie "blanche" française. Cependant, convaincue que ce dernier serait aussitôt libéré s'il était présenté à un juge ; las de rédiger des P.V mortuaires où les sévices du dénommé Attou gagnaient chaque jour en raffinements et ulcérée de constater les connivences dont profitaient les égorgeurs patentés, la gendarmerie informa, le 24 Avril 1962, le 2ème Bureau de l'OAS (Renseignements) dirigé par Claude Micheletti et lui livra l'intéressé. De ce jour, Mouedenne Attou, né le 17 Août 1921 à Thiersville, C.I n FU68038, n'eut jamais plus l'occasion d'exercer ses cruautés... Par ailleurs, de Pont-Albin où avait été organisée la mascarade, aucun journaliste ne fut convié à se rendre en Ville Nouvelle et au Petit Lac, là précisément où les survivants étaient regroupés avant d'être exterminés...

         Ainsi, malgré le grotesque de cette mise en scène qui consista à faire endosser à un mort la responsabilité exclusive du génocide du 5 juillet, avalisée en cela par un général Français, il fut officiellement confirmé qu'aucun Européen ne fut à l'origine de l'émeute sanglante.

         Un journaliste demanda au capitaine Bakhti pourquoi le gouvernement français tenait-il tellement à faire rejeter la responsabilité du massacre sur des éléments de l'OAS qui n'existait pourtant plus. L'officier répondit dans un sourire amusé que le gouvernement et ceux qui le servaient –sous entendu, le général Katz- détenaient, seuls, la responsabilité de leurs propos... ce qui fit dire tout haut à un journaliste Pied-Noir, à rencontre de ses confrères : « Si le 26 Mars, pour la fusillade de la rue d'Isly, vous êtes arrivés à faire croire que c'était l'OAS qui avait ouvert le feu sur la foule... cette fois-ci, c'est râpé » D'après certaines "mauvaises langues" de l'entourage de Katz, il paraîtrait que le valeureux général n'en dormit point de la nuit...

          Le 11 août 1962, l'Echo d'Oran informait ses lecteurs que la décharge du "Petit Lac" allait disparaître : "Le gouvernement algérien a commencé son œuvre de salubrité. Cela représente quinze hectares d'immondices de cinq mètres de haut. L'odeur qui s'en échappait était devenu insoutenable."

         Bien qu’une partie du « Petit Lac » subsiste encore aujourd’hui, ainsi seront murés définitivement les tombes des torturés, des lynchés, des égorgés du Village Nègre du 5 juillet et la trace de cet odieux holocauste à tout jamais effacée.

         Les victimes de cette journée meurtrière avaient été évaluées officiellement à trois mille personnes, disparus inclus, et quand on sait avec quelle parcimonie le gouvernement diffusait ses informations, on tremble à l'idée de ce que pourrait être le véritable bilan de ce génocide. On ne connaîtra jamais le nombre exact des morts, des blessés et des disparus ; la France ne le dira probablement pas... en admettant qu’elle ne le connaisse jamais.

         Ces morts, les Français ne les ont guère pleurés. Il est vrai qu'ils ne surent pas grand chose de leur fin tant les organes d'information, et les responsables politiques, heureux d’avoir retrouvé "enfin" la paix, se gardèrent bien d'assombrir les multiples réjouissances. Après tout, il ne s'agissait là que de victimes Pieds-Noirs, de colonialistes et de sueurs de burnous. On leur avait tant répété durant sept ans que la guerre d'Algérie n'était rien d'autre que la révolte des pauvres indigènes opprimés contre les "gros colons", qu'ils ne pouvaient éprouver la moindre compassion à l'égard de ce million de nantis européens. Ils méritaient leur sort, voilà tout!... Et la France, Patrie des droits de l'homme, ferma les yeux et tourna la page.

ORAN… 5 JUILLET 1962 : LE GENOCIDE (Pour revoir cet article : Lire la suite)

 

José CASTANO (joseph.castano0508@orange.fr)


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29 juin 2010

ORAN

5 JUILLET 1962 - LE GENOCIDE

Par José Castano

« J’écris dans ce pays que le sang défigure qui n’est plus qu’un monceau de douleurs et de plaies, une halle à tous vents que la grêle inaugure, une ruine où la mort s’exerce aux osselets. » (Louis Aragon - « François la Terreur »)

         Ce jeudi 5 juillet ne paraissait pas devoir être, à Oran, une journée plus angoissante que les autres. Comme depuis cinq jours, les Oranais s'éveillaient dans les rumeurs d'une foule qui avait déjà envahi la rue, ivre de promesses et de rêves. On allait enfin connaître le bien être, le monde allait changer de face, le pactole allait couler. Et la fête continuait... tandis que les Français qui étaient encore là bouclaient leurs valises ou attendaient, écrasés de soleil et de misère, un bateau sur les quais ou un avion aux abords de l'aérogare.

            Un soulagement pourtant se faisait jour parmi ces Français-là. Tous avaient redouté la date fatidique du 1er juillet (référendum) et plus encore celle du 3 juillet qui avait vu défiler sept katibas de l'ALN dans Oran. Or, rien de ce qu'on avait craint ne s'était passé. Les enlèvements se succédaient, certes, les attentats sournois au coin des rues, aussi, mais il n'y avait pas eu de déferlement de la masse musulmane et le chef de détachement des unités de l'ALN, le Capitaine Bakhti avait déclaré aux Européens : « Vous pourrez vivre avec nous autant que vous voudrez et avec toutes les garanties accordées par le GPRA. L'ALN est présente à Oran. Pas question d'égorgements. Bien au contraire, nous vous garantissons une vie meilleure que celle que vous connaissiez auparavant ! » 

            De plus, le général Katz, en personne, avait estimé qu’il avait pris toutes les dispositions nécessaires pour que les manifestations du 5 juillet à Oran se passent dans le calme le plus absolu. Avec le Capitaine Bakhti, il s’était engagé à ce que les réjouissances algériennes ne débordent pas en ville européenne. Pourquoi dans ce cas là s'inquiéter plus que de coutume ? La fête marquant la célébration de l'indépendance  algérienne pouvait commencer...

            Cependant, dès l'aube, le village nègre (quartiers arabes) se mit en mouvement et contrairement à ce qui avait été promis, ce furent des milliers de Musulmans qui déferlèrent vers la ville européenne, s'étourdissant dans les cris, les chants, les you-you des femmes. Rien ne laissait encore prévoir le drame qui allait se passer. Pourtant de nombreux Européens constatèrent que certains avaient une arme à la main et que beaucoup d'autres tentaient de dissimuler soit un revolver, un couteau, un fusil, une hache ou un gourdin. Le doute n'était plus permis. Alors les plus avertis se barricadèrent et on essaya de prévenir par téléphone les amis et la famille de ses craintes.

            Place Jeanne d'Arc située devant la cathédrale, une Musulmane, après avoir poussé une série de you-you stridents, grimpa sur le socle de la statue équestre de la pucelle d'Orléans. On lui tendit un drapeau vert et blanc qu'elle accrocha à l'épée que Jeanne d'Arc pointait vers le ciel. Une immense clameur accueillit cette action. Survoltée par sa prouesse, la mégère entreprit, toujours juchée sur le socle, une danse du ventre endiablée, supportée en cela par des milliers de mains qui claquaient au rythme de la danse. Il n'y avait plus de France en Algérie, il n'y avait plus de pucelle Française. L’Algérie appartenait aux Algériens !

            A midi moins dix, devant le théâtre municipal où s'était rassemblée la foule, un silence incompréhensible s'établit soudain. Des responsables du FLN, étaient là, encadrant la meute et semblant attendre un signe. Puis quatre coups de feu isolés se firent entendre. C'était le signal ! Ce fut alors que plusieurs hommes, semblant mettre à exécution un plan mûrement réfléchi, partirent en courant dans toutes les directions, criant : « C'est l'OAS, c'est l'OAS qui nous tire dessus !» entraînant par là même la foule qui se mit également à courir en criant « OAS, OAS, OAS ! »

            De ce rassemblement qui se devait - aux dires de Katz - être pacifique, émergèrent soudain des hommes en armes qui, pour affoler les gens, tirèrent dans toutes les directions - y compris sur la foule - aux cris de « OAS assassins ! Sus à l'OAS ! »

            Bientôt le feu fut dirigé sur les sentinelles françaises en faction devant la mairie, le Château-Neuf (là précisément où se tenait l'état-major de Katz) et l'hôtel Martinez qui hébergeait les officiers français. Après un moment d'hésitation, les soldats français ripostèrent à leur tour avant de se barricader. Ce fut là le point de départ du plus grand pogrom anti-européen que l’Algérie n’eût jamais connu.

            Ce qui va se passer ce 5 juillet à Oran, sera insoutenable à voir. Toutes les limites de l'horreur seront franchies. Des centaines d'Européens seront enlevés ; on égorgera, on émasculera, on mutilera pour le plaisir, on arrachera les tripes des suppliciés, on remplira les ventres de terre et de pierraille, des têtes d'enfants éclateront contre les murs comme des noix, des hommes seront crucifiés, brûlés vifs ; des femmes seront violées puis livrées à la prostitution ; le sang se répandra en nappes tandis qu'au village nègre, les Européens encore vivants seront suspendus par le palais aux crochets d’abattoir.

            Comment pardonner, 48 ans après l’horreur de ce sang pleurant des viandes… ces bouts de cadavres que l’étal tenait suspendu à ses crochets ? Le crime est bien trop grand pour que nous n’en perdions jamais le souvenir !

            Très vite, les Européens qui ne s’attendaient pas à ce déferlement de violence furent pris en chasse et bientôt ce ne fut qu’horreurs et abominations.    Les cris de terreur trouvaient leur écho dans toutes les gorges des victimes pourchassées. Il ne subsistait plus le moindre sang froid, plus le moindre germe d'humanité... Ce n'était plus qu'une avalanche de démence et de terreur. Le carnage était sans précédent. La puanteur uniforme de la mort avait remplacé les odeurs multiples de la vie.

            Pendant ce temps, l'armée française se barricadait dans les postes de garde en position de surveillance. Un hélicoptère survola la ville. A son bord, le Général Katz essayait d’apprécier la situation. D'après le rapport des sentinelles, sur la seule place d'Armes, il y avait au moins vingt cadavres d'Européens affreusement mutilés. Mais du haut de son appareil, le « boucher d'Oran » - ainsi l'avaient surnommé les Oranais - crut pouvoir conclure que la ville semblait calme (!). Tout était, apparemment, rentré dans l'ordre ! Il valait mieux éviter un affrontement avec le FLN, pensa-t-il !... et le drapeau français fut amené pour ne pas exciter davantage la multitude.

            Chaque Européen était devenu proie, gibier face à la foule terrible, acharnée à sa joie, déchaînée, et quand ils apercevaient des véhicules de l'armée française, en proie à la terreur, tentaient d'y grimper… ils y étaient la plupart du temps repoussés à coups de crosse.      C'était l'épouvante parmi eux. « Mais que fait l'armée, que fait l'armée ? » disaient-ils. Ils entendaient encore les hauts parleurs des camions militaires promener dans toute la ville, le lancinant et rassurant appel : « Oranais, Oranaises, n'écoutez pas ceux qui vous mentent (sous-entendu, l'OAS). L'armée est ici et restera pendant trois ans pour vous protéger. ». C'était, les 26, 27 et 28 juin 1962 !

            Des hommes en tenue de combat, rutilantes de neuf, « les valeureux soldats de la libération », et d'autres civils armés se déversaient dans les immeubles et en ressortaient des files d'Européens, hommes, femmes, enfants, vieillards. Ces malheureux « convois de la mort » prenaient la direction d'Eckmuhl, du Petit Lac et de la Ville Nouvelle, mains sur la tête, sous les sarcasmes, les crachats, les injures, les coups et les huées de la populace. Pour eux, c'était la fin, ils le savaient et ils priaient pour que la mort vînt les prendre le plus vite possible et les arracher aux supplices qui les attendaient. Avec amertume ils se remémoraient les paroles de Fouchet : « La France n'oubliera jamais l'Algérie. Sa main sera toujours là pour l'aider»... « Comment pouvez-vous croire que la France puisse vous abandonner ? Vous avez la garantie d'un traitement  privilégié ».

            Il  est vrai que le Ministre n'avait pas précisé de quel traitement il s'agirait !... Et aujourd'hui, la ville toute entière leur paraissait une tombe : la leur. Aucune aide de personne à attendre. Crier, appeler au secours, tout était inutile. C'était le colonialisme et la génération nouvelle qu'on allait détruire, voilà tout. Alors, qu'importait qu'on saignât les enfants et qu'on ouvrît le ventre des mères, qu'on arrachât les tripes des suppliciés et qu'on les pendît par les pieds au-dessus de braises incandescentes...

            A dix sept heures, enfin, le bruit caractéristique d'un convoi de camions se fit entendre. C'était la gendarmerie mobile, l'âme damnée du Général Katz qui prenait position. Dès cet instant, comme par miracle, la manifestation prit fin et la populace disparut... mais il était trop tard.

            Des centaines de cadavres jonchaient les rues, le sang avait maculé trottoirs et rigoles, les appartements étaient dévastés, les magasins pillés, les disparitions ne se comptaient plus, la ville avait pris le visage de l'apocalypse.

            Pourquoi cette intervention s'était-elle produite si tardivement ? Avait-on décidé de faire payer aux Oranais leur folie, leur passion pour l'Algérie française, leur trop grande fidélité à l'OAS ?

            Où était passé le Capitaine Bakhti, l'homme fort, l'homme de confiance de Katz, qui avait déclaré le 3 juillet qu'il n'était pas question d'égorgement ?

            La réponse est simple : Paris, qui, grâce à ses renseignements, s'attendait à cette explosion de folie furieuse, avait ordonné à Katz « de ne pas bouger, de laisser faire ». Et Katz, grosse brute bornée qui tirait vanité de sa servilité - même quand il s'agissait d'assassiner ou de laisser assassiner des Français ! - à la recherche constante d'une nouvelle étoile, obtempéra aveuglément. Ceci est une certitude.  Les preuves matérielles foisonnent en ce sens. Ce qui est incontestable, c'est que l'ordre de Paris, capté à la poste centrale vers 16 h 30, de faire cesser la tuerie eut instantanément son effet. A 17 heures, tout était fini et la ville abasourdie était plongée dans un silence de mort, de cette mort qui pendant six heures s'était abattue sur elle. Katz quant à lui, pouvait être fier : Il avait obéi aux ordres et une quatrième étoile allait récompenser sa fidélité.

           Cependant dans la cité meurtrie, l'angoisse étreignait les survivants. Chacun tremblait pour les siens, les gens se cherchaient, beaucoup demeuraient encore cachés de peur de voir la tornade s'abattre de nouveau. Le nombre des disparitions augmentait d'heure en heure, aggravant le tourment des familles. La morgue était pleine à craquer et une odeur fétide s'en dégageait. On en refusa bientôt l'entrée et les corps entassés, mutilés, étaient méconnaissables.

            Dans la ville arabe et au Petit Lac, le tas des tués était plus incohérent et plus dense. Il s'échappait une odeur fétide, insupportable, une épouvantable pestilence. L'on pouvait voir, trempant dans des bains répugnants, les viscères des malheureuses victimes et sur un mur, tracé d'une main maladroite, l'on pouvait lire : « Les boyaux des Français »... Et toujours cette liesse, et toujours ces cris « Mort aux Chrétiens ! »... Et toujours cette foule frénétique, fanatique, cette même foule qui, quelques mois plus tard, n'obtenant rien des promesses invoquées tout au long de la guerre et réduite soudain à la famine, émigrera en France avec une mine attristée et des yeux de douleur, dans cette Patrie qu'ils auront eu plaisir à humilier et dont ils auront persécuté avec délice ses enfants.

José CASTANO (joseph.castano0508@orange.fr)


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5 mars 2009

J-C 19 MARS 1962

"LE CESSEZ LE FEU"

Par José castano.

C'est le dimanche 18 mars 1962 à 18h que fut officiellement rédigé à Evian l'acte de décès de l'Algérie française. A cet instant, la France était devenue celle que Joachim de Bernis dépeignait au comte de Choiseul après qu’elle eût cédé le Canada à l’Angleterre par le traité de Paris en 1763 : "La plus méprisable des nations est aujourd'hui la nôtre, parce qu'elle n'a nulle espèce d'honneur et qu'elle ne songe qu'à l'argent et au repos. Nous sommes à la dernière période de la décadence."

                Ce même jour, De Gaulle déclara : "Il faut que la France, dans sa masse approuve ce qui vient d'être accompli en son nom. " Il venait d’accorder au FLN tout ce que ce dernier exigeait depuis le début de la rébellion, et que les gouvernements de la IVème République, pourtant si décriés, avaient refusé, s’opposant à l’abandon vulgaire, sinon criminel, d’une population française, et n’acceptant pas que les drapeaux français s’inclinassent devant ceux de l’ennemi.

La France suivait son guide... elle approuvait... et elle couvrait déjà par sa lâcheté le génocide qui se préparait.

                Du côté de la population française d’Algérie, c’était la consternation et l’effondrement, tandis que de l’autre, c’était le triomphe et, comme le précisa aussitôt le président du GPRA, « la grande victoire du peuple algérien ! ».

                Dans les milieux politiques, on s’efforçait de s’attribuer le mérite de cette issue. A gauche, on y voyait la conséquence d’une longue action menée à cette fin ; chez les gaullistes, on soulignait que le mérite en revenait au général, donc à eux-mêmes ! Dans les corps de troupe, c’était la joie et le triomphe des cris. Pour les appelés, c’était la perspective de revenir chez eux et de reprendre une vie calme…

                A Paris, dans la cour de la Sorbonne, pour célébrer « la Victoire », les étudiants de l’UNEF ornèrent d’un drapeau tricolore et d’un drapeau du FLN, la statue de Pasteur, tandis que des banderoles portaient le slogan : « Ecrasez l’OAS ».

                Sur les écrans de télévision, se découpaient comme des masques, les visages des hommes qui mentaient... Les Algériens, ces chefs de bande, érigés en divinités par un flot de sang, assurant que le bonheur et l'abondance naîtraient naturellement du départ des Français, et Fouchet, au mufle de primate, criant aux Européens d'Algérie : "Ne suivez pas les mauvais bergers... Vos vies et vos biens seront préservés!..."

                On faisait ainsi le malheur des Algériens et des Français! On livrait les premiers à la faim qui ne tarderait pas à se montrer et on poussait les seconds dans la ruine, l'exil et le désespoir pour sacrifier à des mythes et céder à la folie d'un homme dévoré par des rancunes et des cauchemars orgueilleux.

"Le cessez-le-feu c'est la conséquence d'une victoire!" avait osé déclarer le Ministre Coup de Frejac. Ce fut en vérité, devant le sacrifice de nos morts, devant les hommes de notre temps et devant l'Histoire, la consommation de la plus grande capitulation humaine et morale de la France, parce que sans défaite militaire. Il fut aussi le point de départ d'une des plus grandes tragédies de l'humanité contemporaine en raison des événements qu'il fit naître.

        - Le cessez-le-feu fut la honteuse tuerie du 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger qui fit parmi la population civile européenne 80 morts et plus de 200 blessés, tous victimes de la haine de de Gaulle, de ses barbouzes et de ses gendarmes.

        - Le cessez-le-feu fut la livraison aux égorgeurs du FLN de 150.000 Musulmans fidèles à la France qui furent torturés, émasculés, écorchés vifs, bouillis, mutilés, coupés en morceaux, écartelés ou écrasés par des camions, familles entières exterminées, femmes violées et enfants égorgés.

        - Le cessez-le-feu fut un million d'Européens qu'on livrait à la cruelle vengeance des vainqueurs. Cinq mille d'entre eux disparurent dans les semaines qui suivirent : hommes condamnés à la mort lente aux travaux forcés, femmes et jeunes filles livrées à la prostitution et à la traite des Blanches.

        - Le cessez-le-feu fut le coup de folie sanguinaire, l'épouvantable boucherie du 5 juillet à ORAN, devant l'armée française sans réaction, l'arme au pied. Les services officiels estimeront à plusieurs milliers le nombre des victimes de cette tragédie.

        - Le cessez-le-feu fut la spoliation, l'exode brutal et dramatique d'un million trois cent mille personnes, de toutes conditions, chassées par la haine, abandonnant ce qui était leur raison de vivre.

        - Le cessez-le-feu, fut enfin le sacrifice totalement inutile de trente mille jeunes soldats métropolitains. Sont-ils morts pour l'Algérie algérienne?

                Fallait-il vraiment sacrifier pendant plus de sept ans des centaines de milliers de vies humaines et des milliers de milliards pour franchir ce seuil ? Et le Sahara qui, pendant ce temps, n’en finissait pas de révéler ses richesses…

            Comme le disait très justement de Gaulle, les Algériens ne sont pas tous des Musulmans, encore moins des Arabes. Il aurait fallu, dans ce cas, trouver le moyen de faire une Algérie indépendante en tenant compte de tous les facteurs. Or, de Gaulle avait négligé, sinon méprisé, les Pieds-Noirs. Ces derniers ne participèrent à aucun degré aux conversations d’Evian d’où devait sortir l’Algérie future. Et pourtant, on l’avait appelé, lui, de Gaulle, le sauveur, pour conserver l’Algérie française ! Mais d’abandon en abandon, de largesse en munificence, de discours en référendums, on en était aux concessions suprêmes, à l’abdication, à la fin.

                Dès lors, tout s’enchaîna inexorablement. Ce fut l’hystérie collective, l’appel au meurtre, la soif de sang, le plaisir de tuer. Ce fut la violence qui détruisait sans savoir, le nombre qui ne pouvait produire que le mal, qu’il fût ouragan, torrent, incendie, invasion. L’instinct de férocité native s’était, chez tous, réveillé par les cruels supplices qui se multipliaient aux quatre coins du territoire et qui, au fil des jours, gagnaient en raffinements.

                A partir de ce jour, l’Algérie française n’allait plus être l’expression d’une revendication triomphante ; c’était un cri désespéré, presque une plainte : c’était une incantation. C’était un appel de détresse, c’était l’au-secours que les Pieds-noirs lançaient par delà la Méditerranée en rabâchant jusqu’à l’épuisement cette prière qui trouait l’espace et qui se heurtait au mur de silence et d’indifférence que la France avait érigé sur ses côtes. « Algérie française ! » c’était un appel au miracle, c’était l’espoir d’une intervention céleste… mais Dieu n’écoutait pas… et les Pieds-noirs étaient seuls, seuls avec leur peine et leur passion… comme ils l’avaient toujours été.

José CASTANO (E-Mail : joseph.castano0508@orange.fr)

14 octobre 2013

BULLETIN D'HUMEUR N°58

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Vendredi 11 octobre 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Laurent FABIUS : Votre hommage à GIAP est une insulte à l’armée française !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

FABIUS a osé faire l’éloge du général vietnamien Vo Nguyen GIAP, né le 25aout 1911 à An Xa, province de Quang Binh, (ex-Indochine française, actuel Vietnam) et décédé le 4 octobre 2013 à Hanoï, à 102 ans.

         Les termes font blêmir : « j’ai appris avec émotion le décès du général GIAP (…), aimé et respecté par tout son peuple pour le rôle qu’il a joué dans l’indépendance de son pays (…), je salue aujourd’hui la mémoire d’un homme exceptionnel et présente mes profondes condoléances à sa famille et au peuple vietnamien ». Laurent FABIUS, chef de la diplomatie française, 5 octobre 2013.

         Et voilà, une fois de plus, démontrée la lâcheté de celui qui restera le « ministre du sang contaminé », et qui se trouve être Ministre des Affaires Etrangères d’un nain qu’un peuple politiquement émasculé a élu Président !

         Le parcours de GIAP, ce militant communiste devenu militaire fut entièrement consacré à lutter contre la France : dès 14 ans, il milite contre la présence française en Indochine, à 26 ans (1937), il devient professeur d’histoire à Hanoï et adhère au PC (parti communiste). Puis il séjourne en Chine, où il crée le Viêt-Minh et fonde l’APV (armée populaire vietnamienne), à la demande d’Hô-Chi-Minh, futur Président de la République démocratique du Vietnam.

         GIAP rencontrera plusieurs fois le général Raoul SALAN, alors commandant en chef en Indochine (janvier 1952 / mai 1953), mais devient célèbre comme vainqueur de la bataille de Diên-Biên-Phu (13 mars au 13 mai 1954), perdue d’avance (!) à cause de la fameuse cuvette où se trouvait installé le camp militaire français, prisonnier d’une véritable nasse géographique.

         Il faut avoir conscience que près de 10.000 soldats français, prisonniers des camps de la mort de GIAP, en Indochine, y ont perdu la vie dans des souffrances infligées avec barbarie et sadisme, dans un contexte de véritable extermination humaine programmée, au nom du communisme.

         Laurent FABIUS, cet hommage insolent me fait vomir, car il signevotre soumission au communisme international, et constitue une insulte à la mémoire de 10.000 soldats français morts dans les camps de GIAP.

         Le général Marcel BIGEARD vivant vous aurait….bien botté le cul ! 

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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25 janvier 2013

LE FLN ET L'ALLEMAGNE

 Ou et qui étaient nos alliès?

LE LONG CHEMIN VERS L'AMITIE (ARTE)

             Volker Foertsch, ancien chef de département au Bundesnachrichtendienst (BND), l'agence de renseignements ouest-allemande, l'avocat Serge Klarsfeld, les historiens Maurice Vaïsse et Alfred Grosser ainsi que des spécialistes français et allemands des services secrets dévoilent les coulisses de la réconciliation transrhénane. Pourquoi la France a-t-elle accepté si facilement le rattachement de la Sarre à l'Allemagne, décidé par référendum en octobre 1955 ? Les attaques contre des Algériens résidant en RFA, probablement membres de l'organisation indépendantiste FLN, dans les années 1950, étaient-elle pilotées par les services spéciaux français ? Quelles tractations ont présidé à la libération, sur ordre du président de Gaulle, de criminels nazis détenus en France ?

            Le documentaire remonte ainsi le fil de l'histoire jusqu'à la dernière étape de cette sourde lutte de pouvoir : la signature du traité de l'Élysée le 22 janvier 1963, avec l'ajout in extremis par le Bundestag d'un préambule atlantiste, au grand dam du président français...
La marche de l'Allemagne et de la France vers la réconciliation est inséparable des conflits et des intrigues qui ont jalonné la guerre froide, de la confrontation des deux puissances et des actions des services secrets de tous bords.

Écoutez cette vidéo de l'émission d'Arte qui doit repasser samedi 26 à 12h10. À partir de 24'26" guerre d'Algérie des textes et des images de propagande mais des passages intéressants ; Les services secrets allemands, avisés par leur agent Richard Christmann, ne préviennent pas de Gaulle des attentats FLN ! A 42'38", Arte affirme que la rupture du barrage de Malpasset à Fréjus (plus de 400 morts !) le 2 décembre 1959, est l’œuvre du FLN et que les Allemands le savaient !

Date de première diffusion :Mar., 22 janv. 2013, 22h00

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10 novembre 2012

FALSIFICATION DE L'HISTOIRE

Et une de plus!!

“Un coup de force sur le 19 mars” 19 mars 1962 / 8 novembre 2012.

Sénat : la gauche veut imposer sa proposition de loi contestée, quitte à manipuler le calendrier. Entretien avec Joëlle Garriaud- Maylam, porte-drapeau de l’opposition dans ce combat.

            Sénateur des Français établis hors de France après avoir siégé pendant seize ans au Conseil supérieur des Français de l’étranger, Joëlle Garriaud-Maylam défendait ce 8 novembre une motion d’irrecevabilité sur la proposition de loi présentée par la gauche pour faire du 19 mars 1962 la date de la commémoration officielle de “la fin de la guerre d’Algérie”, au terme d’une manipulation du calendrier : la discussion au Sénat a été subrepticement avancée du 20 au 8 novembre pour neutraliser la mobilisation contre ce texte aux allures d’aberration historique et d’insulte aux 100 000 victimes recensées entre mars 1962 et décembre 1964. « Le groupe UMP saisira le Conseil constitutionnel en cas d’adoption du texte », annonce cette native d’Algérie, très engagée contre les totalitarismes et les falsifications de l’histoire.

            Pourquoi la date d’examen de ce texte a-t-elle été avancée ? C’est le gouvernement qui l’a inscrit sur son propre ordre du jour, sans doute afin de prendre de court les nombreuses associations d’anciens combattants qui préparaient une journée de mobilisation pour le 20 novembre.

Frédéric Pons le jeudi, 08/11/2012 Source

8 NOVEMBRE 2012 : JOUR MAUDIT
 
     Jeudi huit novembre deux mille douze,
     Journée à marquer d'une pierre noire.
     Pourtant, la Vierge de Santa Cruz,
     Ils l'ont suppliée, les pieds-noirs
     Pour que justice leur soit rendue.
     Leur vœu n'est pas exaucé.
     Le verdict tellement attendu
     Vient de tomber, ils sont terrassés.
     Le déshonneur est sorti vainqueur.
     Une fois encore, ils sont trahis.
     Insurmontable est leur rancœur.
     Qu'est donc devenu ce pays
     Où la bassesse se substitue
     A l'honneur et la dignité,
     Où d'infâmes traîtres s'évertuent
     A étouffer la vérité.
     Dix-neuf mars dix-neuf-cent-soixante-deux,
     Date qui marqua le déferlement
     D'un torrent de haine impétueux,
     N'épargnant ni femmes, ni enfants.
     Le comble est que l'armée française
     Reçut l'ordre de non intervention.
     Elle mit son honneur entre parenthèses
     Et ne remplit pas sa mission,
     Laissant les pieds-noirs et harkis
     Aux mains barbares et sanguinaires
     De hordes ivres des pires tueries. 
                          Jean-Paul RUIZ

Qui a voté et quoi :  Scrutin n° 20 - séance du 8 novembre 2012

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24 octobre 2012

LETTRE d'un retraité au président de la république.

LE 20 SEPTEMBRE 2012 avec copies à VALLS et à PERNAUT.

Camarade président,

          Je me permets de t’appeler ainsi, car j’ai vu à la télévision que tu ne rechignes pas à ce qu’on te tapote sur l’épaule, et même sur le ventre…Et puis, ne te targues-tu pas d’être un président « normal » ?   Tu me pardonneras le retard, mais je tenais tout d’abord à te féliciter d’avoir réussi à te faire installer au pouvoir, et avec tous les  pouvoirs,- présidence, assemblée, Sénat, régions, justice, médias…- par un tout petit tiers (32%) des électeurs Français… Tu as d’ailleurs dit après avoir été élu président, que si la gauche n’obtenait pas la majorité aux législatives, « la démocratie serait…abîmées ».

          Moi je pense au contraire que « la démocratie menacée, c’est maintenant »…   Tu peux surtout remercier les Pujadas, les Delahousse, les Pulvar et autres Pernaut et toute cette bande de faux-culs nantis, à savoir la quasi-totalité des médias et de la presse Française , - la plus grande mafia, le monde le plus pourri de France devant la justice et le football , qui interdit certains personnages d’antenne parce que leurs idées sont contraires- pour avoir mené une campagne sans précédent contre le président sortant parce que lui leur a dit « NON » à leur demande de rétablissement de l’abattement de 30% de leurs revenus imposables, alors que toi, Camarade président, tu leur a dit « OUI ».   D’ailleurs Pernaut, l’instigateur de cette campagne et de cette demande, n’a pas su cacher sa joie lors de son premier « 13 H. » du 7 mai, en nous confirmant ton élection. Son sourire imbécile et niais et ses larmes aux yeux étaient sans équivoque. Il peut bien, cet immonde faux-cul, faire semblant de s’extasier devant le patrimoine Français lors de ses reportages qui ne servent d’ailleurs qu’à meubler son JT ou qui chaque lundi nous bassine avec des reportages dont on a été gavé tout le week-end ; il peut bien faire semblant de s’inquiéter de la hausse des factures d’énergie pour les plus défavorisés suite à ton projet de loi imbécile. il n’a que faire de la France et des Français, et ne pense qu’à ses intérêts personnels, comme tous ses compères…Je note par ailleurs que depuis le 6 mai 2012, quand il parle de l’un d’entre vous, il n’oublie pas de dire « Monsieur… », ce qu’il ne faisait jamais avant.

          Tu as fait de nombreuses promesses aux Français, Camarade président. Une soixantaine, si je ne m’abuse. Auxquelles tu as ajouté, avec arrogance, une bonne quinzaine de « Moi, président de la République, JE… » JE… Je-Je-Je… Tiens, c’est drôle, ce je-je-je me rappelle « P.P.P. ».   Je m’explique : je pense que les Américains, et bien d’autres, ne tarderont pas à te baptiser « le Petit Provincial Prétentieux », comme ils avaient baptisé Mitterrand.   Car, dis-moi si je me trompe, Camarade président, mais c’est bien de ce personnage que tu te réclames ; c’est bien à lui, dont tu as adopté la façon de parler et le comportement, que tu t’identifies ? ; C’est bien de lui que tu parles quand, le soir du 6 mai, devant une place noire de monde arborant des drapeaux multicolores, à l’exception du Drapeau tricolore, les yeux et un doigt levés vers le ciel, tu dis en baissant la voix comme pour ne pas le réveiller : « il nous regarde » ? .  C’est bien de lui que vous ne cessez tous de faire un étendard de vertu ? ; qu’Aubry qualifie de grand homme d’État, arguant que le soir de son élection il s’est rendu au Panthéon et non au Fouquet’s, ce qui est d’ailleurs faux car il y avait lui aussi sa table réservée ? Il n’a d’ailleurs pas manqué de culot pour avoir osé déposer un rose sur la tombe de Jean Moulin.

          Il ne lui manquait que la francisque à la boutonnière, la francique 2202 que Pétain lui a épinglée, à sa demande bien sûr, en 1943, quelques semaines avant de se payer, déjà, le culot d’aller claquer la porte du bureau du Général De Gaulle, villa des Glycines, à Alger, juste avant de rentrer en Angleterre avec l’avion de Montgomery, pour aller mener sa petite « guéguerre » personnelle, pour ses intérêts personnels

  •           Lui qui, en novembre 1954, déclarait que le problème des fellagas ne pouvait souffrir aucune négociation, et qu’il ne pouvait être résolu que par la guerre.
  •           Lui qui entre 56 et 57 a fait guillotiner 45 Algériens qualifiés de «terroristes ». Il est vrai que le sens de ce mot terroriste, il avait eu le temps de l’apprendre à Vichy. On comprend mieux pourquoi il a abolie la peine de mort, il avait largement son compte pour deux  septennats ! Lui qui a organisé un faux attentat contre lui, pour remonter sa cote de popularité.
  •           Lui qui a triplé le nombre de chômeurs en France en moins des deux premières années de son premier mandat… J’en passe et des bien meilleures !
  •           Lui qui fut le plus grand gaspilleur des deniers du peuple de tous les temps, qui a dû augmenter les prélèvements obligatoires, dans des proportions sans précédent, dont il volait les deux tiers dans les caisses pour assouvir ses folies monarchiques… Eu égard aux différences d’époques, François 1er et Louis XIV font figure d’économes auprès de lui… C’est çà votre socialisme ? C’est là le modèle de politique que tu penses nous faire subir pendant cinq ans ? Je n’ai pas l’intention de te faire un long discours, Camarade président. D’ailleurs la lettre que j’ai adressée au candidat Nicolas Sarkozy et dont je te joins la copie, est valable pour toi aussi.

          Je souhaite n’aborder que le principal sujet qui préoccupe tous les Français qui ont eu la chance de naître avec un cerveau, et qui est, à mon sens, la principale cause de tous nos maux ou tout au moins de la majeure partie. Et sois assuré qu’il ne s’agit en aucun cas de racisme. J’ai une belle fille Portugaise, une nièce Marocaine, des relations Portugaises, Espagnoles, et même Algériennes. J’aime Assia El Hannouni, médaillée d’or aux jeux paralympiques de Londres, qui entonne la Marseillaise à gorge déployée et qui dit à Pernaut : « j’adore « cette » Marseillaise, je l’ai dans les tripes ».   D’ailleurs, contrairement à ce que vous persistez tous à vouloir faire croire, les Français sont actuellement et de plus en plus victimes de racisme, et non coupables.

          Les prétendues associations antiracistes de France ne font qu’attiser la haine contre les français. Et si ne pas être d’accord avec ceux qui enfreignent les lois, les règles, nos traditions, nos coutumes, c’est être raciste, alors il peut m’arriver d’être raciste, à l’égard de n’importe quel être humain.   À ce jour, la France se trouve économiquement et socialement dans une position tout à fait comparable à celle de 1945 : ruinée par la guerre ou la crise. L’unique différence est qu’elle n’a pas besoin de main d’œuvre.   Et, au soir de ce 22 avril 1945, s’accordant quelques instants de détente bien mérités, face à l’océan, à Royan, le Général De Gaulle dit : « La France est malade. Elle est comme un corps qui se décompose. Il faut que sa guérison soit son œuvre. Il faut qu’elle recouvre elle-même la santé. Il est impossible que, dans ce foyer de décomposition, il ne se trouve pas un germe sain, générateur de sa propre résurrection. Mais ce germe, c’est des Français eux-mêmes qu’il doit naître et grandir…   Alors seulement, un jardinier désigné par la nation se penchera sur lui. Peu importe qui sera ce jardinier »

          Tu n’es pas ce jardinier, Camarade président. Toi et ta bande d’irresponsables, incompétents, aveugles et sourds, êtes plutôt les rats taupiers qui minent et mineront ce merveilleux jardin qu’est la France, jusqu’à son effondrement, jusqu’à son implosion comme le prédisent les journalistes Américains de CNN.   Tu n’es qu’un homme politique, Camarade président. C’est bien. Peut-être en faut-il. Mais il y a des circonstances qui réclament que les hommes politiques s’élèvent au niveau des hommes d’État. Il ne suffit pas d’être avide du pouvoir, il faut être capable de l’exercer.

          Le pouvoir peut, en effet, révéler certains hommes. Mais encore faut-il qu’ils renoncent à la « politicaillerie », qu’ils soient porteurs d’une grande idée, d’une « grande querelle ». Vos comportements, vos idées, vos projets :

F. HOLLANDE

          (Toi, Camarade président) : donner des papiers et des droits à tous alors qu’ils ont déjà tous les droits et c’est d’ailleurs la seule raison pour laquelle ils envahissent la France. APA , CMU, MAE, Allocations familiales, allocation de parents isolés pour les secondes ou troisièmes concubines, allocations de rentrée scolaire, indemnité de rapprochement familial, souvent versée longtemps après la disparition des intéressés, et qui est de plus du double de la retraite de beaucoup de Français qui, eux, ont travaillé et cotisé durant 46 années et plus en accomplissant souvent les tâches les plus difficiles.

          Mettre la France à genoux aux pieds de Bouteflika, qui n’a de cesse d’exiger la repentance de la France pour masquer son incapacité à faire de l’Algérie un peuple capable de disposer de lui-même, un pays indépendant, capable d’évoluer et de se développer plutôt que d’entretenir un pays où l’homme se déplace encore à dos d’âne, tandis que, derrière, trotte, pliée sous le poids d’un quelconque fardeau, la ou les femme(s)... Il préfère envoyer ses ressortissants en France pour qu’elle les nourrisse, à la charge des Français.

          La France ne doit rien à l’Algérie. Les Algériens ont voulu la sécession, l’indépendance, ils l’ont. Et les souffrances qu’ils ont dû subir pour l’avoir ne sont pas dues à la France, mais à l’OAS et au FLN et leur chef – ton ami Ben Bella – auquel tu es allé rendre visite à l’hôpital à Paris, où il se faisait soigner aux frais des Français, bien entendu. C’est beau… c’est grand… c’est généreux, la France.   Et entre la France et l’Algérie, si l’un a besoin de l’autre, ce n’est certainement pas la France. Et tu as le culot de venir à TF1, ce 9 septembre, nous donner des leçons de patriotisme ! On croit rêver !

          La France, l’Italie, l’Espagne, et bien d’autres pays de la Méditerranée, doivent ils exiger la repentance pour les exactions et les crimes perpétrés par les barbaresques, pendant plus de 300 ans, et jusqu’en 1830 ?

Ch. TAUBIRA

          Le plus immonde garde des Sceaux que la France ait pu connaître depuis 1957 : A déclaré au micro de Radio France International : « Les brûleurs de drapeaux Français le soir du 6 mai ne seront pas poursuivis, il s’agit d’un geste de liesse pardonnable »   Alors que cet acte commis en réunion est passible de 6 mois de prison ferme et 7.500 € d’amende ( article 433-5-1 du Code Pénal, créé par la loi n° 2003-230 du 18 mars 2003 – Art 113 du J.O. du 19 mars 2003)

          Que déciderait-elle si moi je brûle un drapeau algérien sur la place publique ? Je suis certain que j’aurais droit à tout ce qui est prévu, avec, en plus, une condamnation pour racisme. Je n’ose imaginer ce qu’il m’arriverait si je brûlais ce même drapeau sur une place d’Alger.

          La République exige, camarade président, que dans une intervention télévisée, les yeux dans les yeux de la France, tu nous expliques comment la joie de voir « son candidat de prédilection » élu à la présidence de la République Française, autorise à brûler le Drapeau Français ! Et cela, sans, ou avec papiers, car « tes papiers », ils n’en ont que foutre…et ils le prouvent par ces actes odieux !

          Taubira toujours : Supprimer les tribunaux pour mineurs alors que 98% de la délinquance est perpétrée par des mineurs…

          Taubira encore : « pour désengorger les prisons, LES FLICS – ce sont ses propres termes - devront laisser les jeunes des banlieues s’amuser plutôt que de les harceler pour un peu de trafic ou un vol de mobylette ou de voiture, il faut que jeunesse se passe … »   Propos honteux, irresponsables, inacceptables, inqualifiables, sauf de provocateurs. J’espère que des jeunes de ce genre « s’amuseront » à brûler sa voiture ou à incendier son appartement. Il est trop facile de se moquer de ce qui peut arriver à des pauvres gens qui souffrent le martyre pour pouvoir se payer une voiture ou un logement !

          Madame Taubira fait partie de ceux qui haïssent la France et les Français, et elle n’aura de cesse que de les provoquer. Elle n’a rien à faire à ce poste, ni à aucun autre poste du gouvernement ! Qu’elle retourne dans son île avant que les Gaulois ne l’y reconduisent !

M. VALLS

          Faciliter la naturalisation et en particulier en supprimant l’exigence de la maîtrise de la langue Française … Comment peut-on donner la nationalité Française à des gens qui ne parle pas Français et qui de surcroît s’y refusent ? Valls qui ne cesse de répéter les paroles de Nicolas Sarkozy qu’il a pourtant combattu personnellement, avec hargne, avec haine, car la haine, il la porte sur son visage…   Pauvre petit Manuel, - le bien nommé d’ailleurs : qui aurait l’idée de l’appeler « Intellectuel » ? - Lui qui s’est laissé poursuivre par de vagues études d’histoire sans aboutissement - qui s’exclame que la République est attaquée parce qu’on trouve une tête de porc devant une mosquée !   La République et la Démocratie ne sont-elles pas attaquées et menacées :…Quand justement des « djeunes » comme disent les médias, les Pujadas, les Pernaut…parce qu’on n’a pas le courage de dire : « des jeunes beures ; des jeunes arabes ; des jeunes musulmans ; ou des jeunes noirs », avec ou sans « papiers », brûlent impunément le Drapeau Français ?

          La République et la Démocratie ne sont-elles pas menacées quand des bandits, comme à Amiens, tirent à balles réelles sur les forces de l’ordre qui ont reçu l’ordre de se laisser tirer dessus sans broncher ? Quand la justice française, de gauche, pourrie, qui représente le troisième pouvoir d’une démocratie, après le législatif et l’exécutif, condamne les victimes qui ont eu le culot de se défendre de l’agression de voyous qu’elle laisse en liberté. Cette justice qui a décidé d’annihiler la légitime-défense ; qui a décidé qu’il faut se laisser tuer pour avoir le droit de se plaindre…Quand cette même justice considère un policier, une policière, un ou une gendarme, comme un assassin parce qu’il ou elle s’est défendu(e) d’une agression ? 

          Tuer est devenu un jeu dans ce pays, parce que pour ces terroristes la vie d’un être humain, quel que soit son âge, n’a aucune valeur. Merah nous l’a montré ! ET TOUT LE MONDE POLITIQUE, JUDICIAIRE ET MÉDIATIQUE S’EN FOUT ! Bien au contraire on cherche des excuses à ce monstre, et des poux dans la tête des forces de l’ordre et de leur ministre…   On braque un bijoutier avec des armes de guerre et l’on attend tranquillement l’arrivée de la Police pour avoir le «plaisir de casser du flic».

UN PAYS QUI N’EST PAS CAPABLE DE MAINTENIR L’ORDRE SUR SON SOL, UN PAYS QUI A PEUR, EST UN PAYS EN VOIX DE CHAOS ET DE DISPARITION !

Ceux qui tirent sur les forces de l’ordre sont des bandits, des terroristes, et il est inacceptable que les forces de l’ordre ne puissent riposter à égalité. Et cela aurait dû s’appliquer dès les émeutes de 2005. Le comportement des hauts responsables de l’ordre public équivaut à la délivrance d’un permis de tout faire (pas pour tout le monde néanmoins) 

MOI président de la République, JE peux vous garantir que la sécurité publique serait vite rétablie dans ce pays…OUI j’y enverrais l’Armée, avec des tanks si nécessaire. Un certain Paul Quilès, ministre « socialiste » de l’intérieur de Mitterrand n’a-t-il pas envoyé les tanks contre les routiers français en grève ?   …La République et la Démocratie ne sont-elles pas menacées,> …

  •           Quand un certain Merouane Benhamed auteur de projets d’attentats terroristes contre des ambassades étrangères en France est assigné à résidence à Aiguebelle, un joli petit village de Savoie, en France, où il coule des jours paisibles aux frais des contribuables Français, parce que si on le renvoi au bercail, la justice de son pays, l’Algérie, l’attend de pied ferme… 
  •           Quand un gamin de onze ou douze ans, à l’entrée de la cité de La Villette à Grenoble, se précipite à vélo, armé d’une des plus grosses armes de poing qui existent, à la rencontre d’une équipe de télévision (FR3) pour lui déconseiller « vivement » d’aller plus loin, sous peine de « graves ennuis », ce que confirme un « grand frère » qui a suivi …
  •           Quand un restaurateur se fait tabasser parce qu’il refuse d’observer le ramadan…
  •           Quand un musulman fait un scandale pour que l’on retire le crucifie accroché au-dessus du lit où se repose son épouse à laquelle des religieuses viennent de sauver la vie…
  •           Quand la première chaîne de télévision française s’autorise, depuis le 6 mai 2012, à diffuser de la publicité pour le hallal, alors que les procédés qui consistent à tuer les animaux de façon à obtenir le hallal sont interdits en France…
  •           Quand Michel Vauzelle – socialiste - réélu président de la région PACA, devant un Drapeau tricolore sur lequel on a fait imprimer 4 silhouettes de femmes musulmanes entièrement voilées, s’exclame : « Je suis fier d’être le président d’une grand région musulmane ».
  •           Quand Le maire d’une grande ville de France, répond à ses administrés mécontents que l’on ait retiré le porc dans les cantines : « Si les musulmans ne peuvent s’adapter à nos coutumes, il nous appartiendra, à nous, de nous adapter aux leurs… »
  •           Quand certains obtiennent que l’on fasse taire les cloches de nos églises ; que l’on supprime l’arbre de Noël de l’école …
  •           Quand une association de jeunes musulmans se crée pour tenter de faire supprimer les croix vertes de nos pharmacies, et que le maire de Paris leur promet de réfléchir à la question…
  •           Quand 30 maires « UMPS » de grandes villes de France, dont Ayrault, Aubry, Jupé, Godin…collaborent avec les « frères musulmans » en leur offrant des terrains pour construire des mosquées, et que le financement de ces mosquées est maquillé en « subventions pour leurs œuvres cultuelles »…
  •           Quand l’équipe de France de football, qui comprend au moins trois Français, se moque ouvertement de l’hymne national, insulte la France par un comportement absolument inacceptable, et en particulier en Afrique du Sud où ils n’étaient d’ailleurs présents que pour avoir triché, sous couvert de M. Platini…Les Irlandais qui auraient dû être à leur place ne se seraient certainement pas comportés de la sorte…
  •           Quand des hommes politiques de gauche, pendant la campagne présidentielle, s’autorisent à insulter le président de la République encore en place, en le qualifiant de Pétain et de Laval…
  •           Quand le premier ministre se mêle de désigner le successeur d’Aubry à la tête du PS, même si l’on peut concevoir qu’entre hommes politiques, entre socialistes, entre incompétents, entre irresponsables, entre repris de justice, on se soutienne…

          Est-il sûr, le petit Manuel, qu’une seule tête de porc sur le seuil d’une mosquée soit une attaque à la République ? Qu’il s’attende à en voir bien d’autres ce pauvre petit cœur sensible au visage teigneux, qui n’a même pas le courage de regarder les gens à qui il s’adresse…   Et, cerise sur le gâteau : intégrer les Roms et leur trouver un travail alors que les Français n’en ont pas tous!!! Eux qui, aussi, n’ont que faire d’être intégrés. Eux que personne n’a jamais réussi à faire travailler. Eux qui ont été chassés d’Asie et de partout justement parce qu’ils n’ont toujours vécu qu’en parasites !! Comme les « autres » ils ne veulent pas apprendre le Français ; ils ne veulent pas envoyer leurs enfants à l’école de la République…Ils veulent des droits, uniquement des droits, parce qu’ils savent que dans ce pays il suffit d’y poser le pied pour avoir tous les droits…Et personne ne leur parle jamais de devoir ! Alors, que les bien-pensants, les bénévoles d’associations de tout poil qui prennent parti pour ces gens les prennent chez eux, à leur compte ! Les Français qui travaillent en ont assez de payer pour envoyer des fortunes d’aide à ces pays pour que leurs ressortissants puissent vivre chez eux, et d’être obligés de les supporter une seconde fois à leur charge sur le sol de France ! Quand donc allez-vous ouvrir les yeux ???

LA NATIONALITÉ NE PEUT ÊTRE OBTENUE PAR DE LA PAPERASSERIE. SEULS LES LIENS DU SANG APPORTENT LA NATIONALITÉ.

          Vos comportements, vos idées, vos projets disais-je donc, sont autant de crachats sur ces monuments que le moindre petit village de France, parfois même simple hameau, a ériger à la mémoire de ses martyres, de ses enfants, souvent très jeunes, qui ont donné leurs vies pour que la France soit grande, forte et libre.   Le discours à caractère plutôt gaullien que tu as prononcé le 14 juin dans la cour des Invalides, devant les quatre cercueils des soldats tués en Afghanistan : « Ils sont morts pour des valeurs justes et hautes : la paix, la liberté, la démocratie, la souveraineté des peuples, les valeurs de la France ».

          Oui ils sont mort pour la grandeur de la France, tués par ceux qui, le 11 septembre 2001, ont  assassiné plus de 3000 innocents à New York, et des centaines d’autres à Paris, à Madrid, à Londres…Ce discours n’a, lui non plus, dans ta bouche, aucun sens, sauf politique.

          Alors, Camarade président, Attention !   Attention aux décisions que vous prendrez concernant l’immigration et tout ce qui va avec, qui, ne l’oubliez pas, nous coûte 70 milliards d’euros chaque année.   Et je ne peux résister à citer à nouveau le Général qui, en 1959, après avoir lu les tracts que diffusaient en Algérie les activistes : « Ils sont partisans de ce qu’ils appellent l’intégration ! Comme si elle était possible compte tenu du déséquilibre démographique. Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées. »

          Le petit Manuel peut bien répéter les paroles de Nicolas Sarkozy : « nous pouvons accepter un Islam de France mais pas l’islam en France », il est décidé à tout faire pour que le contraire se produise, lui qui vient, aussi, nous parler de protection de nos racines en parlant des corridas.   Je pense aux femmes Tunisiennes, qui sont déjà contraintes de se battre contre le projet de constitution qui fait d’elles le « complément » de l’homme... Je pense à celle qui a été tabassée pour s’être montré « trop dévêtue »…Je pense surtout à ce qu’a confirmé un Tunisien ce 14 septembre, devant l’ambassade américaine, et face aux caméras de télévision : « nous ne pouvons pas vivre en démocratie, notre seule « constitution », notre seule loi, étant le Coran ».

          As-tu lu le Coran, Camarade président ? Cette ignominie d’un autre millénaire ! L’Islam n’est qu’une autre forme de nazisme, auprès duquel celui de Hitler pourrait bien faire figure de « petit garçon ». Les SS qualifiaient les Russes de « sous-hommes », eux nous qualifient de « sous-chiens ».

          L’ISLAM MODÉRÉ N’EXISTE PAS, et les Musulmans de France, non pratiquants, soi-disant intégrés, viennent de nous le démontrer en allant, devant l’ambassade Américaine à Paris, soutenir leurs « frères » intégristes…

          Et surtout, n’en doutez pas : la France compte et comptera d’autres Merah, et sans doute de plus en plus, quand, dans une douzaine d’années, si personne ne se réveille, elle comptera 25 millions d’étrangers d’origine musulmane dont la majorité sera à la charge de notre système social, ce qui en provoquera l’effondrement. Mais elle comptera aussi et toujours, j’en suis persuadé, au moins « un » De Gaulle, « un » Leclerc, « un » Moulin, « un » Brossolette et tous les autres qu’on me pardonnera de ne pas citer tant la liste est longue…   Les journalistes de CNN parlent d’effondrement, d’autres journalistes étrangers ont déjà parlé d’un « nouveau Kosovo » …   Pour le reste de votre politique en général je ne peux la résumer que par une citation de Georges Clémenceau :   « Si vous proposez à des socialistes de construire une démocratie ou quoi que ce soit, ils vous répondront : « Aidez-nous d’abord à démolir ce que les autres ont fait » »   Car, François Fillon te l’a dit à maintes reprises, à juste titre, vous ne savez effectivement que démolir systématiquement et par principe, comme la justice démoli le travail des forces de l’ordre – comment s’étonner que des policiers soient tentés de s’écarter du droit chemin ?

          Comme les médias démolissent l’opinion en mentant, en taisant ou en trafiquant la vérité, pour le fun, pour le fric…Les Pernaut et autres se gardent bien de nous préciser la nationalité de ceux qui commettent des actes comme l’agression d’un professeur et ensuite des policiers qui les interpellent ; ils se sont bien gardé également de nous relater l’agression de ce policier, ce 17 septembre, à Kingersheim, près de Mulhouse, par une bande d’ordures cagoulées, qui l’ont roué de coups et ont tenté de le brûler vif dans sa voiture, parce que la vie d’un « flic » n’a pour eux aucune importance…Et ce n’est pas en racontant toujours les mêmes hérésies, à Madrid ou ailleurs, que vous changerez quoi que ce soit !

          Ce n’est pas Marseille qui « nécessite des réponses exceptionnelles de l’État » (M. Valls, 31/8) C’ EST LA FRANCE ! Ce qui est certain, Camarade président, c’est que toi, au moins, on ne te qualifiera pas d’omnipotent. Il est vrai que l’un de tes maîtres à penser – Guy Mollet – disait : « pour nous, trois, quatre ou cinq ans n’ont pas beaucoup d’importance dans l’histoire du monde… » Un autre qui s’appelait Mitterrand disait : « il faut laisser du temps au temps »... Je pense d’ailleurs que les 41.300 nouveaux chômeurs de juillet, et les 8.000 salariés de PSA dont les emplois sont menacés, et les autres, auront apprécié que dès les 3 tout petits premiers mois de totale inaction, sauf à faire le…c..lown sur le tour de France, ou d’aller faire la bise à Chirac, tu te précipites à Brégançon pour y prendre du repos. Je pense également qu’ils auront surtout apprécié le courrier individuel d’encouragement que tu as adressé à chaque sportif qui a participé aux J.O. de Londres…

En conclusion :

  • NON à l’immigration extra-UE qui nous coûte 70 milliards d’euros chaque année, soit l’équivalent de la somme nécessaire au remboursement de la dette…Et sur ces 70 Mds, 8 sont envoyés dans les pays d’origine des bénéficiaires !
  • NON au droit de vote des étrangers même à l’échelon locale, alors qu’un Français qui, à plusieurs endroits paie des impôts – foncier et taxe d’habitation dans le cas de résidence(s) secondaire(s) – n’a le droit de voter qu’à un seul endroit.
  • NON à l’intégration des Roms…
  • NON aux soins gratuits pour les étrangers de toutes nationalités, sauf en cas de danger de mort, bien entendu.
  • NON au mariage de couples homosexuels.
  • NON au « mariage pour tous » qui ouvre les portes à la polygamie et toutes autres sortes d’anormalité…On ne résoudra pas le problème démographique de la France avec des couples homos ! Sachant que les Musulmans font près de quatre fois plus d’enfants que les Français…réfléchissez donc un peu à ce qui nous attend.
  • NON à l’adoption par des couples homosexuels.
  • NON à l’adoption d’enfants du bout du monde que l’on arrache, sans scrupule, à leurs racines, parce qu’on se prend pour des « vedettes », comme un certain Johnny et bien d’autres. J’aurais préféré vivre dans la misère en France, ce dont je ne suis pas très éloigné, que d’être adopté par un chinois ou autre…

Enfin, VIVE CHARLIE HEBDO ! Que ceux qui ont déposé plainte contre ce journal, soient conformément aux lois Françaises sur la liberté d’expression, même si l’on aurait à en débattre – condamnés pour procédure abusive.   Que ceux que les us et coutumes, les règles, les lois des Français dérangent, qui haïssent la France bien qu’ils s’y engraissent, se précipitent vers les premiers bateaux en partance, et rentrent au bercail !

UNE FOIS DE PLUS : La France, tu l’aimes, tu l’acceptes comme elle est, ou tu la quittes car tu n’as rien à y faire !   Je ne peux saluer les traîtres à la Patrie, Camarade président. Tu me pardonneras aussi de ne pas t’embrasser sur la bouche, mais je suis quelque peu hypocondriaque, en particulier à l’égard du socialisme et plus précisément de votre socialisme.

Pour la France, souhaitons qu’elle se rappelle un jour qui elle est…

Puisse la France redevenir la France !

Vive la République, vive la France ! 

Auteur anonyme!!

Retour coups de cœur.

28 février 2014

1 MARS 1962

Document transmis par José Castano

L’assassinat de la famille Ortéga

« Aucune cause ne justifie la mort de l’innocent. Si je peux comprendre le combattant d’une libération, je n’ai que dégoût devant le tueur d’enfants » (Albert CAMUS)

            Le printemps était revenu, avec ses éveils de sève, les gouttelettes vertes et les blanches éclosions des fleurs au bout des branches. C’était le retour des papillons, des oiseaux, de la vie. Tout reverdissait comme par enchantement ; les mimosas, fleuris à profusion, ressemblaient à d’énormes bouquets dans lesquels les colibris chantaient de leur toute petite voix douce, pareille à la voix des hirondelles qui jaseraient en sourdine. Et la nature s’était tant hâtée d’enfanter tout cela, qu’en huit jours elle avait tout donné…

Pourquoi tant de hâte ? Savait-elle alors que c’était là son dernier printemps ?… Voulait-elle offrir une ultime vision de Paradis à ceux pour qui le glas allait sonner ?

            Le 1er mars 1962, tombait un jeudi. Il faisait le temps même de la vie, le temps qu’on imagine pour le Paradis. Un air doux et léger, un ciel aux profondeurs bleues à qui le soleil réservait sa plus fastueuse débauche de lumière, une senteur subtile de jardin laissait supposer une journée radieuse…

            Il était 14h30, un groupe de Musulmans fit irruption dans la conciergerie du stade de La Marsa, à Mers El-Kébir, tout près de la base militaire. Dans une véritable crise de folie meurtrière collective, ces hommes s’emparèrent de la gardienne, une européenne de trente ans, Mme Josette Ortéga et, sans la moindre raison, à coups de hache, la massacrèrent. Couverte de plaies affreuses, dans un ultime effort, elle tenta de s’interposer entre les bourreaux déchaînés et son petit garçon, mais en vain. Les tortionnaires déments frappèrent encore sous les yeux horrifiés du petit André, quatre ans, puis quand il ne resta plus qu’une loque sanguinolente, ils se saisirent de l’enfant et lui broyèrent le crâne contre le mur.

            Alors que, leur forfait accompli, ils s’apprêtaient à partir, ils aperçurent la fillette, Sylvette, cinq ans, qui venait du jardin, les bras chargés de fleurs. Aussitôt l’un des hommes se jeta sur elle, la roua de coups puis, la saisissant par les pieds, lui fracassa la tête contre la muraille.

            Quand M. Jean Ortéga, employé à la direction des constructions navales, franchit la grille du stade, le silence qui régnait le fit frissonner. D’ordinaire, ses enfants accouraient, les bras tendus dans un geste d’amour. Une angoisse indéfinissable le submergea. Il approcha lentement, regarda autour de lui… puis, là, dans la cour, un petit corps désarticulé tenant encore dans ses mains crispées des géraniums, la tête réduite en bouillie, une large flaque de sang noirâtre tout autour.

            L’univers qui tourne comme une toupie : rouge, noir, blanc ; parler… crier… non… rien : l’effondrement enfin, salutaire, libérateur, mort et vie à la fois : le hurlement. Il se précipita, se figea devant le corps de son enfant, les yeux fixes, la bouche ouverte, semblant avoir été atteint par une soudaine paralysie. Puis son regard se porta à l’entrée de la maison… une mare de sang, un corps gisant, disloqué, mutilé par d’horribles blessures et près de lui, une petite forme qui n’avait plus de visage humain. Ce fut l’écroulement, la folie, la fin du monde…

            … Ce sont là des mots qui pleurent et des larmes qui parlent…

            Comme on pouvait s’y attendre, la funeste nouvelle se répandit comme un éclair. Le nom des victimes courut sur toutes les bouches ; les commentaires, les controverses violentes, les supplications lamentables, les récits décousus, les vociférations se fondèrent en une rumeur profonde d’ouragan prêt à se déchaîner.

            Les Kébiriens étaient anéantis. La famille Ortéga était connue et aimée de tous. Les supporters du club de football « La Marsa » la côtoyait chaque dimanche.  Après le choc, ce fut la révolte… Comment demeurer impassible après une telle monstruosité ? Comment prêcher la modération à un père qui découvre pareille horreur ? Quelles paroles de consolation pourrait-on lui apporter ? La lutte pour l’indépendance de son pays justifie-t-elle de semblables abominations ?

            Et la rumeur s’amplifia… et le tonnerre gronda…

-          Ils sont morts ? Comment sont-ils morts ? Qui a fait cela…

Il y avait dans ces questions un frémissement de colères, un foisonnement de fureurs, une tempête encore contenue de vengeances. L’amour patiemment cultivé depuis des générations s’était subitement transformé en une haine qui bouillonnait dans toutes les âmes.

            Les opinions s’échauffaient, s’exaspéraient, s’entrechoquaient et l’esprit de vengeance se réveilla en cette population assommée et exacerbée par tant d’années de terrorisme sordide. Sous les rougeurs tragiques du crépuscule, la cohue houleuse prit l’apparence d’une horde de sauvages mutinés. L’unique pensée qui talonnait tous ces gens, la pensée soudaine qui avait traversé tous les esprits comme un éclair, c’était d’empoigner le premier arabe venu pour frapper.

Sur la grande clarté fauve du soleil déclinant, une sorte de fatalité pesait sur toutes les consciences… et le tragique enchaînement de la violence se perpétua aux confins de la folie.

            Si l’on ne pouvait excuser tout à fait ce talion, on pouvait, tout au moins, essayer de le comprendre. Voilà sept années que l’on massacrait en Algérie, que l’on mutilait, que l’on violait et que l’on pillait. Aujourd’hui, les Européens répliquaient et versaient dans le désespoir. Voilà les causes des « ratonnades » et de la vengeance ! Voilà la raison de la création de l’OAS !

Si la France avait été vraiment à la hauteur de sa justice, elle n’aurait pas permis qu’un condamné à mort comme M. Chadli, avec cent-treize attentats sur la conscience, soit jugé le mardi et « évadé » le vendredi… Comment dans ce cas ne pas faire justice soit-même ?

            Comme de coutume, la presse métropolitaine –hormis le journal « L’Aurore »- se garda bien d’évoquer dans le détail l’assassinat de la famille Ortéga. A l’inverse, elle se déchaîna contre cette « nouvelle  ratonnade » en indiquant que « les tueurs nazis de l’OAS se livraient au racket et au massacre sur les Musulmans et les « patriotes » gaullistes ! »

            Ainsi ces vertueux journalistes au « coeur sur la main » oubliaient la terreur qu’imposait quotidiennement le FLN ; ils ne se souvenaient plus des charniers de Melouza et d’El-Halia, des soldats français torturés et dépecés encore vivants dans les gorges de Palestro, des bombes du stade d’El-Biar et du casino de la Corniche ; ils ne prêtaient aucune attention aux grenades qui explosaient chaque jour dans les écoles, les cafés, les arrêts d’autobus et qui déchiquetaient les jeunes enfants ; ils feignaient d’ignorer les enlèvements, les égorgements et les viols qui se multipliaient, mais ils stigmatisaient le « drame des ratonnades » qu’un journaliste, Yves Lavoquer, avait, sans gêne aucune, comparé aux « pogroms de la Russie tsariste et aux massacres nazis ». « Ce n’est pas de tuer l’innocent comme innocent qui perd la société, c’est de le tuer comme coupable » écrivait Chateaubriand.

            Ces atrocités ne révoltaient donc pas les consciences contre les criminels… mais contre les victimes. Ces milliers d’innocents versés dans la mort servaient à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’était pas l’indignation devant la sauvagerie du crime… mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouvait toujours une excuse  à « leur acte désespéré ». Et si les survivants excédés ou terrorisés prenaient les armes pour sauver leur vie, dans un geste de défense aussi vieux que les âges, ils soulevaient contre eux l’unanimité des censeurs.

            Un poète persan a écrit : « Si la douleur, comme le feu, produisait de la fumée, le monde entier en serait obscurci ».

Il y avait tellement de fumée en Algérie, en ce terrible mois de mars 1962, qu’on ne voyait plus clair et qu’on étouffait…

José CASTANO

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

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« Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9)

Le poids des mots… le choc des photos (cliquez)

http://pagesperso-orange.fr/guerredalgerie/photos.htm 

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

9 octobre 2011

LA REPENTANCE

"En un siècle, à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul, l’amour pouvait oser pareil défi… Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants" (Boualem Sansal –2002)

          Au fil des générations, nos hommes politiques et les médias qui les soutiennent, n’ont eu de cesse de cultiver le mythe de la culpabilité nationale : Colonisation… Repentance… Soumission… ignorant, comme le disait Charles Péguy, « qu’il y a des contritions plus sales que les péchés ». C’est pourquoi, le « remords » aidant, ils s’interdisent (et nos magistrats avec eux) toute action systématique de reconduite à la frontière qui pourrait être interprétée par le lobby pro-immigrationniste comme un acte raciste… Et de cette façon, la misère s’ajoute à la misère… et déjà dans ce pays, la démocratie ipso facto repose sur la cosmopolite reconnaissance du peuple français à disparaître inéluctablement. Ainsi, inexorablement, toutes les traditions historiques qui ont fait la grandeur de la France sont en train de se dissoudre dans un pluralisme qui admet tout et comprend tout et qui n’est que trop voisin de la lâcheté pure et simple. Elle agit, cette France-là, comme si elle n’était plus intéressée à maintenir sa position dans le monde. Elle s’accuse elle-même et se déclare honteuse de son passé guerrier, impérialiste et colonialiste, oubliant toutefois que le passé des autres nations n’est ni plus paisible, ni plus vertueux…

          Dénigrer l’histoire de son pays, de son passé, sa grandeur et le sacrifice de ses aînés est un acte criminel. Nous n’avons pas à tronquer notre histoire pour faire plaisir à telle minorité, telle association au « cœur sur la main » ou tel parti politique. « Dans cette rumination morose, les nations européennes oublient qu’elles, et elles seules, ont fait l’effort de surmonter leur barbarie pour la penser et s’en affranchir » écrivait Pascal Bruckner. Que ceux qui s’adonnent à ce type d’autoflagellation jouissive n’oublient pas cette mise en garde de Henri de Montherlant : « Qui a ouvert l’égout périra par l’égout. » 

          Ce dénigrement perpétuel de la France et de son passé colonial par nos « bien pensants », martyrocrates de profession, faussaires de l’antiracisme, est le pire danger auquel elle est confrontée. L’historien Max Gallo, dans son essai « Fier d’être Français », déclare : « Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise : “Je suis fier d’être français”. Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera : une criminelle devenue vieillerie décadente. […] Ils exigent que la France reconnaisse qu'elle les opprime, qu'elle les torture, qu'elle les massacre. Seule coupable ! Pas de héros dans ce pays ! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo et renions Austerlitz ! Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’insultes, de crachats, heureuse qu’on ne la “nique” qu’en chanson et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit ! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française ! » 

          Et Malika Sorel, française d’origine algérienne, de renchérir : «Au Maghreb, les gens sont consternés par ce qui se passe en France. Pour eux, la situation est liée à cette « repentance » et la responsabilité en incombe aux adultes français qui passent leur temps à se prosterner et être à genoux…» 

     - Repentance ! C’est un mot que les Français commencent à connaître tant ils l’entendent ! Celui-ci désigne la manifestation publique du sentiment personnel qu’est le repentir pour une faute que l’on affirme avoir commise et dont on demande le pardon

     - Pardon !  Mais quelle faute a bien pu commettre la France pour demander pardon ? Et à qui ? Pardon d’avoir un passé colonial ? Mais, Messieurs les détracteurs, le colonialisme que vous décriez, la main sur le cœur aujourd’hui, n’est rien d’autre que ce phénomène qui a poussé l’Occident à partager l’essentiel de son avance technique avec le reste du monde qui ne l’avait même pas entrevue. L’entreprise s’est accompagnée de souffrances, certes, mais il n’est pas d’aventure humaine qui ne s’accompagne de ce douloureux cortège… Il est le prix de sueur et de sang qu’il faut payer, mais le bilan est positif. J’en appelle à tous ceux qui ont atterri dans une colonie soumise à la loi et aux méthodes de l’Occident. Le changement de tableau est subit. Des récifs, elle a fait des ports ; de la poussière et des marais, elle a édifié des villes ; dans cet air embrasé, elle a fait pousser des feuillages et des jardins. Quand un contraste crie, il faut l’entendre, et ce serait être apocryphe en nature humaine, en morale pure, que de ne pas comprendre la puissance occidentale. 

          Voyez donc, en exemple, ce qu’est devenue l’Algérie en un siècle seulement de colonisation... Au départ des Européens en 1962, les terres arables et fertiles ont été gagnées sur le désert et sur les marais au prix de tant de tombes qui jalonnent l’Afrique du Nord que le terme même de « colonisation » est aujourd’hui dépassé. Comment oublier que ce sont les premiers Européens (les pères de ces enfants qui ont été chassés) qui ont asséché les marais, ensemencé les maquis, transformé les douars, les casbahs, les repaires de pirates en paisibles villages, en cités prospères, en ports dignes de ce nom, bâti les écoles, les universités et les hôpitaux, tracé les routes et édifié les ponts, chassé la maladie, la famine, fait jaillir des pierres la vigne généreuse et les orangers ? Comment oublier que c’est la France, et elle seule, qui a fait gicler du sable du désert le pétrole et le gaz ? Et c’est pour toutes ces réalisations qu’il faudrait demander pardon ? A cela, qu’ont opposé les révolutionnaires ?... La révolte, le terrorisme, l’abomination et pour finir, la dilapidation de l’héritage « colonial ».        
            Avant que la France ne vienne dans ce pays, les autochtones jouissaient-ils de toutes ces réalisations ? Les avaient-ils réalisées ? La France les en avait-t-elle privées ? La réponse est NON ! Et ce qu’ils n’ont pas su faire eux-mêmes en tant de siècles, voici qu’ils se l’approprient aujourd’hui et qu’ils accusent la France de n’avoir rien fait pour eux en 132 ans… Dès lors, les voix des apparatchiks du FLN, au pouvoir depuis 1962, conscients de leur responsabilité dans la misère qui frappe le peuple, n’ont de cesse de façonner les esprits en utilisant invariablement ce même refrain, vieux d’un demi siècle, qui répète sans cesse que les Français sont des ravisseurs et des bourreaux, qu’ils ont dévasté par le fer et par le feu la patrie algérienne en pillant ses richesses et exigent aujourd’hui réparation et repentance

          Pour preuve : En novembre 2009, à l’occasion du 55ème anniversaire du début des attentats terroristes du FLN (novembre 1954), le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem qui est  également ministre d'Etat et représentant personnel du président Bouteflika, n’a pas manqué d'exiger de la France « des excuses et des réparations pour les crimes barbares et génocidaires commis durant 132 ans par le colonialisme en Algérie...[...]  la période de destruction coloniale fut la plus difficile et la plus horrible jamais vécue par notre peuple. L'Algérie ne cessera pas d'exiger la reconnaissance par la France de ses crimes coloniaux à l'endroit du peuple algérien »… déclaration en parfaite contradiction avec celle d’Aït Ahmed, leader historique du FLN, actuellement réfugié en Suisse : « Du temps de la France, l’Algérie c’était le paradis ! » Un paradis dilapidé… En effet, un quart des recettes en hydrocarbures de l’Algérie, découverts et abandonnés par la France dans un Sahara qui n’était même pas algérien, permet aujourd’hui à ce pays d’importer ses produits alimentaires issus notamment de l’agriculture… alors qu’elle les exportait du temps de la « colonisation ». 

          Dans les livres d’histoire, écoliers et étudiants retiennent de l’armée française, qu’elle ne s’est strictement et uniquement livrée qu’à des exactions envers la population civile algérienne. C’est proprement odieux ! A l’inverse, rien n’apparaît sur les bienfaits de la Pacification et sur le bien-être que cette armée-là a apporté à l’homme du Bled. Sur les réalisations précitées, rien n’est mentionné. L’Histoire de l’Algérie rapportée par les livres est une Histoire tronquée, falsifiée, vide de toute vérité vraie et injurieuse vis-à-vis de ces milliers d’hommes et de femmes, Européens et Musulmans, qui ont œuvré de concert pour sortir ce pays du cadre moyenâgeux qui était le sien en 1830. Et il se trouve des Français pour soutenir les thèses diffamatoires du FLN !... des nigauds de naissance, champions des « droits de l’homme », de « l’antiracisme » et de « l’antifrance » qui demandent à grands cris la « révision des livres d’histoire ». 

          « Rien n’est plus dangereux au monde que la véritable ignorance et la stupidité consciencieuse »  a écrit Martin Luther King… 

          Dès lors, que peuvent bien retenir les jeunes enfants dès leur scolarité ? Une histoire de France faite d’intolérance, d’inégalités, de compassion excessive, de récriminations et d’accusations qui ne manqueront pas de marquer à jamais leur esprit et d’entacher durablement l’image qu’ils se feront désormais de leur pays. « Vous tenez en vos mains, l’intelligence et l’âme des enfants. Vous êtes responsables de la Patrie. Les enfants qui vous sont confiés… ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie, son histoire : son corps et son âme »,  déclarait Jean Jaurès… ce que dénia Jacques Chirac en interdisant les cérémonies en mémoire de l’Empereur Napoléon Bonaparte au nom du complexe des conquêtes des siècles passés… 

          Quant aux immigrés, comment les encourager à s’intégrer à une nation qui n’a de cesse de culpabiliser et de se mépriser elle-même ? Dans le journal « Le Monde » du 21 janvier 1992, Michel Serres suppliait les journalistes : « Si vous pouviez… de temps en temps dire un peu de bien de la France ! » Et en 1947, déjà, Raymond Aron déclarait : « La vanité française consiste à se reprocher toutes les fautes sauf la faute décisive : La paresse de la pensée ». Alors, afin d’éviter toutes critiques par trop virulentes et se prémunir de tout procès d’intention de la part des pseudos associations antiracistes qui n’ont de cesse d’en appeler, d’une part, aux grandes traditions de générosité et d’ouverture du peuple français et, d’autre part, de prêcher pour une société pluriculturelle, nos gouvernants, depuis un demi-siècle, engoncés dans leurs scrupules congénitaux, sont demeurés amorphes et frileux face aux décisions qui devaient être prises et à la fermeté qui s’imposait… 

           « Je vous laisse deviner ce qui se passe lorsqu’un peuple estime que ses élites ne le représentent plus, ne défendent plus son identité, ne défendent plus ce qu’il est, eh bien l’étape suivante, c’est que le peuple reprend son destin en main » a lancé, en guise d’avertissement, Malika Sorel. 

          Quant aux adeptes de la « repentance » et de l’anticolonialisme, ils devraient s’inspirer de cette cinglante leçon d’histoire que nous donne Walter Williams, Africain-Américain et professeur d’économie à l’université George Mason de Virginie (Etats-Unis) : « Peut-être que votre professeur d’économie vous a enseigné que la pauvreté du Tiers-Monde est l’héritage de la colonisation. Quel non-sens ! Le Canada a été une colonie, comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Hong-Kong. En fait le pays le plus riche du monde, les Etats-Unis, fut jadis une colonie. Par contraste, l’Ethiopie, le Liberia, le Tibet, le Sikkim, le Népal et le Bhoutan ne furent jamais colonisés et pourtant ils abritent les populations les plus pauvres du monde… » Mortifiant sujet de réflexion… 

José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano. 

- « Je n'ai jamais entendu un musulman présenter ses excuses pour avoir occupé l'Espagne pendant huit siècles » (José-Maria Aznar, ancien chef du gouvernement espagnol – Journal « Jeune Afrique » du 1er octobre 2006)

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La lecture d’El Watan, le quotidien algérien de langue française est édifiante. On y mesure le décalage qui existe entre la réalité algérienne (telle qu’elle est vécue par le peuple algérien) et l’image officielle que ses dirigeants cherchent à projeter hors de leurs frontières. Sur cette réalité, il y a des silences français qui pèsent lourd… 

Pour le peuple algérien, les années se suivent et se ressemblent sans que l’espoir d’un « printemps » vienne en alléger le poids… l’armée et la police étant par trop inféodées au régime. 

Voici ce qu’en écrit l’éditorialiste d’El Watan, Tayeb Belghiche, dans son article du lundi 11 juillet 2011, intitulé : « La descente aux enfers ». 

A lire impérativement. Cliquez sur : Algérie intelligenti pauca ( suite ).

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- L’Algérie colonisée – Cliquez sur : http://www.wat.tv/video/algerie-colonisee-2wihp_2iiil_.html

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- D’après un chercheur, spécialiste du Front National à l’Université ouest Paris Nanterre, Marine Le Pen arriverait en tête au 1e tour de la présidentielle 2012 – Cliquez sur : http://www.youtube.com/watch?v=v5d79X9442I&feature=share 

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"Ni pute, ni facho", c'est la réponse de Gilbert Collard aux Darmon et Madénian et autre Fourest qui traitent de "fils de pute" ceux des Français qui refusent la dhimmitude !
Un Darmon, pas très glorieux, d'ailleurs, lui qui a tenu seulement 4 mois dans un Kibboutz lorsqu'il avait 20 ans.
Cliquez sur : http://www.petitsechodoran.com/coups-de-gueule/ni-pute-ni-facho,a2606000.html 

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  Ça devait être beau là-bas(chant d’Albert Santoni) – Cliquez 5:11

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« Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9)

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- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 30 septembre 2011, 18092 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation.

Ne les oublions pas

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

11 juin 2011

LA MORALE PUBLIQUE

Document transmis par José Castano

« Dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu'ils se font haïr »(Pascal)

- 1) « Quand le citoyen méprise le gouvernant, l'un et l'autre se placent déjà en situation de dictature, car la démocratie ne tient que sur le respect réciproque des gouvernés et des gouvernants

Aussi le vote ne doit-il pas chercher seulement la compétence mais aussi la probité. »

Ces quelques mots de Chantal Delsol, servaient de conclusion à mon point de vue sur la tragédie DSK.

Si je reprends ces mêmes mots pour introduire mon propos, c'est pout évoquer par des exemples récents ce que, dans une démocratie de respect réciproque, on appelle La Morale, qui est le fondement de toute réelle probité.

Je laisse pour le moment, et jusqu'au 6 Juin, la tragédie DSK aller son bonhomme de chemin. Le 6 Juin, à la face du monde, en répondant, "je plaide non coupable" ou bien " je plaide coupable", l'homme en aura fini de ses ambitions politiques. Mais notre Peuple et notre Nation, longtemps encore, devront assumer la honte d'un tel comportement.

Je laisse aussi de côté le Secrétaire d'Etat à la Fonction Publique, Georges Tron, accusé par deux employées municipales de Draveil, dont il est aussi le Maire, de faits aussi répréhensibles que ceux reprochés à DSK. Mais lui a la chance de sévir en France, accusé par deux françaises, sa "réflexologie plantaire" avec ses attouchements débordants, lui causera de moins gros soucis judiciaires, sauf s'il s'avise d'introduire le Front National dans le débat!

La Morale dans notre système Politique, je l'évoquerai en parlant de mesdames Christine Lagarde et Martine Aubry.

- Pour Mme Lagarde, trois dates, mises en perspective, permettront de jauger le degré de la Morale dans le comportement politique de Nicolas Sarkozy.

27 Mai, il annonce que Mme Lagarde sera bien la candidate de l'Europe pour le choix du directeur du FMI.

17 Juin, le FMI choisira son directeur, Mme Lagarde y postulant avec l'aval du Président de la République.

Entre ces deux dates, soit le 10 Juin, la Cour de Justice de la République aura la possibilité d'inculper Mme Lagarde de" délit d'abus d'autorité" dans le cadre de l'affaire Tapie contre Crédit Lyonnais.

La Cour aura la possibilité mais s'y refusera, sachant, depuis le 27 Mai, qu'elle inculperait la candidate déclarée de l'Europe au FMI le 17 Juin.

Sarkozy, et lui seul, par son annonce du 27 Mai a fait comprendre à la Justice en France, qu'elle devait se soumettre au pouvoir politique.

Dans cette décision, La Morale en Politique de N. Sarkozy, se situe dans les culs de basses fosses de l'Elysée.

- Pour Martine Aubry, dont tout indique qu'elle sera victorieuse des primaires du Parti Socialiste (et donc susceptible d'entrer à l'Elysée) la Morale exige que des réponses soient apportées aux questions suivantes:

Elle est la fille de Jacques Delors, elle a acquis par mariage le droit de s'appeler Aubry.

Question : Ce M. Aubry, que l'on ne voit jamais, est-il décédé? En a-t-elle divorcé ?

Les ragots de couloirs politico-journalistiques laissent entendre qu'elle vivrait maritalement avec un avocat spécialisé dans la défense des terroristes islamistes.

Question : le peuple n'est-il pas en droit d'exiger, dès le résultat des primaires connu, que cet inconnu du grand public sorte de l'ombre avant de pouvoir entrer dans le lit de la future présidente de la République?

J'ai la conviction que ces débats divers et multiples, basés sur la notion de Morale en Politique, fleuriront dans les jours à venir et perdureront jusqu'au printemps 2012.

                                                                                                                            

- 2) Rapide comme " Guy L'Eclair de notre jeunesse " Sarkozy (par ailleurs faux-cul comme pas un, voir plus loin) a tranché dans le vif : Exit Georges TRON, Secrétaire d'Etat à la Fonction Publique!

Entre Samedi 28 et Dimanche 29 Mai, il a été démissionné!

 Il faut dire que, le vendredi 27, interrogée aux 4 Vérités de France2, Marine Le Pen, une fois de plus, n'a pas hésité. A la question : G. Tron doit-il démissionner, elle a répondu avec son franc parler, OUI! Car, Ministre de la Fonction Publique, il est le supérieur hiérarchique des fonctionnaires qui, dans le cadre de la double plainte dont il est l'objet, auront mission de l'interroger.

Argument d'une avocate, entendu et mis en application par un autre avocat!

 Mais surtout, ne pleurons pas dans les chaumières! Nous sommes en France, pas en Amérique!

La Justice Française, laxiste et lente à souhait, lui évitera d'avoir à coucher à la prison de la Santé et de plus, locataire d'un luxueux HLM de la ville de Paris, s'il est astreint à résidence surveillée, il n'aura, comparé à Anne Sinclair / DSK, rien à payer de sa poche!

            En parlant de DSK, avez vous entendu la réponse de Sarkozy, interrogé lors de la conférence de presse du G 8, sur les conséquences de cette sordide affaire pour l'image de la France ? « Je ne savais pas que M. DSK représentait la France! Il représentait le FMI! » C'est la réponse immorale d'un Président de la République qui, après l'avoir chaudement recommandé et soutenu, l'abandonne comme il abandonnerait son chien  blessé, au lieu de le soigner!

            Encore Ministre de l'Economie, Mme Lagarde, face aux Pétroliers qui ne répercutent pas rapidement et correctement, la baisse des cours du pétrole, a eu des paroles très, très dures! « J'attends qu'ils m'expliquent les raisons de cette situation  et, après si je suis insatisfaite, je prendrai des mesures! »

 La seule question qui vaille pour l'automobiliste est : Quand ces mesures ? En effetnous sommes le 30 Mai, dix jours pour rédiger les explications des pétroliers et dix jours pour les analyser et nous voilà au 20 Juin!  ZUT alors, Mme Lagarde n'est plus ministre depuis trois jours! Nous verrons bien si je suis mauvaise langue!...

De tout cela, nous aurons l'occasion de reparler dans les mois à venir, ne serait-ce que pour confirmer ou infirmer mes analyses de la crise de moralité qui s'abat sur la France, bien plus virulente que le nuage islandais ou le concombre espagnol.

Marc TERRU e-mail : marcterru@free.fr

 

« Se taire, c’est trahir »(Martin Luther King)

 

- En complément de cet article, cliquez sur : TRANPARENCE ET CORRUPTION.

 

- Un communiqué pathétique du Ministre de la Défense : Pour lire la suite cliquez ici

 

 - Décryptage : pourquoi l’affaire DSK se retourne maintenant pour Marine Le Pen : Pour lire la suite cliquez ici

 

- UMP, PS : ils craignent « une opération mains propres » - Pour lire la suite cliquez ici

 

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- Le coup de gueule de Roger Holeindre, président du Cercle National des Combattants :« Les indignations programmées »

Cliquez sur :http://infodiv.canalblog.com/archives/2011/04/12/20880391.html

 

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- Le CERCLE  NATIONAL DES COMBATTANTS, organise le dimanche 19 juin, une grande fête patriotique. Cliquez sur : Fête du C.N.C.

e-mail : cerclenationalcombattants@orange.fr

 

- Une pure merveille à écouter – Cliquez sur :

 Roger Holeindre accuse violemment Jack Lang !

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- Et ça continue !... L’ancien Ministre, Luc Ferry a annoncé sur le plateau du Grand Journal de Canal + lundi soir qu’un des es ex-confrères s’était fait « poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons. » Pour lire la suite, cliquez sur :

Nouveau scandale en perspective : Luc Ferry accuse un ex-ministre de pédomanie

o    Et aussi sur : Luc Ferry dénonce les pédophiles de l’UMPS

o    Et encore sur : LA FRANCE LIBERTINE

Afin que la Vérité éclate sur : QUE S’EST-IL VRAIMENT PASSE CE SOIR-LA A MAMOUNIA?

 

« La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages » (Jack Lang, le 31 janvier 1991 à Gay Pied)

 

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- L’indignation de J.P MOCCKY : http://www.dailymotion.com/video/xh5zis_jean-pierre-mocky-parle-de-pedophilie-institutionnalisee_news

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Sur Antenne 2, Laurent RUQUIER insulte les Français

 

A une heure de grande écoute, sur une chaîne publique, l’animateur de télé qui émarge à 40.000 € par mois, s’est autorisé, lors de son émission débile : « On n’est pas couché », à déclarer : « Les Musulmans, quand ils prient, se tournent vers la Mecque et Marine Le Pen, quand elle parle, se tourne vers les cons ».

Bien que ces mots aient choqué bon nombre de Français, bien que les protestations aient afflué auprès de la direction de la chaîne, aucune sanction à l’encontre de ce vil individu n’a été prononcée, ce qui tendrait à considérer qu’Antenne 2 est complice de cette insulte.

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- Afin que nul n’oublie – Cliquez sur : Cérémonies du Souvenir des Combattants de l'Organisation

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Association des Amis d’Algérianie

Maison des Associations - 4 rue Amélie, 75007 PARIS

http://lesamisdalgerianie.unblog.fr.e-mail : algerianie@live.fr  -  tel. 07 86 77 97 08

 

Communiqué :

 

Son excellence Monseigneur Pierre BOZ, Exarque Patriarcal des Melchites Catholiques, serait heureuse si vous vouliez honorer de votre présence l’hommage aux victimes françaises du 5 juillet 1962 à Oran lors de la messe qu’il célèbrera, Dimanche 3 juillet 2011 à 10 h 30 - Chapelle Saint Mathieu, 30 rue Vanneau, 75007 PARIS, Métro Vanneau.

Seront associées toutes les victimes françaises civiles de la bataille d’Algérie Française

 

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5ème Salon du « savoir-faire Pied-Noir »

 - Port Barcares – 26, 27, 28 Août 2011

 

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 gabriel.mene@wanadoo.fr

 

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français d’ALGERIE et surtout, pour  que  sa  mémoire  demeure.

(Cliquez) : http://www.pied-noir.eu/images/stories/pdf/ProgrammeSFPN2011.pdf

 

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

 

Programme pour la journée du Samedi 27 août 2011

 

- 10h – Dépôt de gerbe à la stèle aux rapatriés du Front de Mer de Port Barcarès et bénédiction des trois cultes. Lâcher de colombes et sonnerie aux morts en présence de Marine Le Pen et Louis Aliot.

- 11h - Marine Le Pen et Louis Aliot, en présence de Madame Le Maire de Port Barcarès, visiteront les stands. Présentation des exposants et discussion libre avec le public.

- 13h – Déjeuner en commun (couscous royal) – Réservation obligatoire – Pour un problème d’intendance et de place, seuls les 300 premiers inscrits seront retenus. Tel : 06.82.22.75.65 (1)

- Entre 14h et 15h (dès la fin du repas), interventions de Gabriel Mène, Louis Aliot et Marine Le Pen sur des sujets spécifiques à la communauté des Français d’Algérie.

- Discussion libre avec le public

 

(1) Afin d’éviter l’encombrement à l’accueil et faciliter l’attribution des places de restaurant, il est conseillé d’adresser vos réservations directement au siège de l’USDIFRA - 1191 les Renaudes – 83210 Solliès-Pont accompagnées du chèque correspondant (22 € par personne) – Les tickets d’accès vous seront adressés en retour par voie postale.

 

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Cliquez sur :   Oran, juin 62 (François Valéry)

 

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« LA VALISE OU LE CERCUEIL » 

 

- Bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=oMZZSyoPob4   – e-mail : reportage34@yahoo.fr - Ce film sera projeté :

- Samedi 18 juin, 15h, Maison des Rapatriés du Mas Drevon – MONTPELLIER -  Contacts : 04.67.42.52.75 ou 04.67.27.84.85

 

- 2 Septembre 2011, 16h, Palais de la mer – 34350 VALRAS PLAGE - Contact : Charles Morera – 06.28.20.27.93 –

 e-mail :Charley_morera@yahoo.fr

 

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- A propos du film « Le Ravin Rouge » – Cliquez sur : Lire la suite

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Important !
Aidez le magazine Pieds Noirs d'Hier et d'Aujourd'hui… La disparition de cette revue est le malheureux signe de l'inévitable disparition de la communauté Pieds Noirs… Ne laissez pas mourir ce magazine, et laisser encore quelques traces des Pieds Noirs dans le temps.
Lire l'article : http://www.piedsnoirs-aujourdhui.com/solid1.html

 

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- La vérité sur les deux journalistes français enlevés en Afghanistan. Cliquez sur :  http://infodiv.canalblog.com/archives/2011/04/11/20872420.html

 

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- Alors que les médias rappellent quotidiennement l’enlèvement de ces deux journalistes et qu’un comité de soutien a été créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 31 mai 2011, 17999 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas.

 

Par ailleurs, 59 jeunes soldats français sont morts en Afghanistan ; d’autres, affreusement mutilés, souffrent quotidiennement dans leur chair et dans leur âme, cela dans l’indifférence des médias… La grossesse de « Carla » et « l’heureux évènement » programmé pour la campagne électorale, feront la une de la presse people…  « Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants : c’est l’indifférence des bons » (Marc Bloch, « l'étrange défaite », septembre 1940)

 

Monsieur le Président, au nom de quel droit, de quelle morale, de quelle éthique avez-vous sacrifié ces jeunes garçons ? Combien d’autres comptez-vous encore immoler sur l’autel de vos chimères et de vos ambitions ? Combien de cœurs de mères comptez-vous encore briser ?  Que n’envoyez-vous dans cette région tribale du monde et en première ligne vos trois garçons pour « l’exemple » ? Que ne rapatriez-vous ces braves avec la mission essentielle d’éradiquer la racaille de nos cités, celle que vous êtes incapable de « kärchériser » ? C’est dans nos banlieues que nous avons désormais besoin de nos soldas ; ne seraient-ils pas plus utiles dans cette mission urgente de sauvegarde ?

- Le Conseil de Paris a voté, mardi 8 février 2011, à l'unanimité, l'attribution à un lieu parisien du nom de "Mohamed Bouazizi", en hommage au jeune Tunisien dont l'immolation a déclenché la vague de manifestations qui a abouti à la chute du régime Ben Ali."


59 de nos jeunes sont morts en Afghanistan ! Eux sont morts pour la France. Est ce qu'un lieu de Paris porte le nom d'un seul de ces jeunes ?

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22 avril 2011

JEANNE... AU-SECOURS! LA FRANCE SE MEURT

Par JOSEPH CASTANO

« Grand-pitié ! Jamais personne ne secourut la France si à propos et si heureusement que cette Pucelle, et jamais mémoire de femme ne fut si déchirée » (Etienne Pasquier)

L’élection présidentielle approchant, nos ténors de la politique, ceux qui n’ont eu de cesse de défrayer la chronique depuis l’ère mitterrandiste ont enfourché leurs vieilles haridelles pour monter à l’assaut du bastion élyséen. Face au Seigneur des lieux, les DSK, Hollande, Aubry, Royal, Villepin, Bayrou, Borloo… les « vieilles occasions » du Pouvoir, ceux qui sont à l’origine de la faillite du pays regroupent leur force. A leur actif, une France ruinée par les gaspillages, malade de l’insécurité, convulsée, congestionnée, minée par les grèves, le chômage et la flambée des prix. Un Etat Providence aux caisses vides dont la dette extérieure ne cesse de s’aggraver atteignant 2 500 milliards d'euros si l'on ajoute aux 1 600 milliards de la dette classique qui s'alourdit d'heure en heure, les emprunts hors bilan avec les provisions à constituer pour payer les retraites des fonctionnaires.

Face à cet échec, que voit-on ? Une gauche et une droite qui n’ont de cesse de se vilipender en termes peu flatteurs tout au long de l’année… mais qui, une élection survenant, font aussitôt « ami-ami » en scellant un pacte consacrant l’union sacrée contre le Front National. C’est inepte, grotesque, honteux et digne d’Ubu Roi !

A l’automne de ma vie, pour n’avoir connu que ces magouilles et conflits d’intérêts sans fin, je suis las, aujourd’hui, de ces hommes au pouvoir qui sont incapables de prendre une décision sans être « couverts » par une consultation ; de ces ministres qu’un mouvement de rue fait reculer et plier ; de cette « culture » soumise au pire goût du plus grand nombre, comme si la masse devait faire progresser la civilisation. Je suis fatigué par cet agenouillement devant le troupeau, par ces grèves sans fin qui paralysent systématiquement le pays, par ces syndicats qui maintiennent sans discontinuer une population amorphe en otage, par cette conspiration sournoise qui désagrège inexorablement le pays, par ces associations « au cœur sur la main » qui ont fait de « l’anti racisme » et des « droits de l’homme » leur fond de commerce en n’ayant de cesse de choisir soigneusement les accidents « racistes », ignorant les attentats dont sont victimes les citoyens à peau trop pâle et ne retenant que les « horreurs » concernant les peaux brunes ; ceux qui, ayant une place dans le monde grouillant de la politique, veulent l’élargir en exploitant un mouvement dont ils n’ignorent pas les artifices et même en l’accélérant ; ceux qui, bornés par une conception nationale ridiculement étriquée, n’admettent aucune différence. Je suis fatigué d’assister, impuissant, à la dilapidation de l’argent des Français en faveur de ces associations là, de ces millions d’euros de subventions qui leur sont régulièrement alloués alors que l’on sait pertinemment qu’elles sont des tirelires du PS, du PC et des Verts. Je suis fatigué par ces récriminations permanentes portées à l’encontre des défenseurs de l’identité nationale, comme si vouloir sauvegarder l’identité de sa Patrie et de la civilisation dont elle fut le creuset était du racisme… Je suis fatigué par ces querelles qui opposent les prétendants au trône et qui, du reste, ne quittent jamais le niveau du sol. On se demande parfois si on rêve en lisant les déclarations des hommes politiques. Plus ils sont parvenus en altitude, plus ils étonnent ; non, hélas, par la qualité de leurs propos, mais par leur inconscience, leur cynisme, leur défaut de bon sens, leur maladresse, leur outrecuidance et leur vanité. Je suis fatigué, enfin, par les mensonges et les promesses jamais tenues de nos dirigeants lors de leur campagne électorale… Sur ce point, de de Gaulle à Sarkozy, tous nos chefs d’Etat ont promis… tous ont menti. « Le mensonge est l’arme des forts » écrivait Michel Zevaco dans « Les Pardaillons »… Oui, mais point trop n’en faut !...

            Quand en entendons-nous un qui nous propose, comme Jeanne d’Arc, l’ardeur, l’action, l’honneur, l’élan, le sacrifice, la gloire, la patrie ? Mais non, il n’est question que de combinaisons, de petites alliances qui permettent de prendre les petites places et, par-dessus tout, de réchauffer sans cesse, pour en tirer son profit et y gagner sa croûte, l’opposition et presque la haine, entre Français. Depuis fort longtemps nous manquons d’hommes politiques d’envergure capables d’affronter les pires situations sans craindre d’être mis en « minorité », d’être « sanctionné » lors d’une consultation électorale, de se voir opposé une « sanction économique » ou un chantage quelconque.

            Il y a cinq siècles, la France était dans le même piteux état qu’elle se trouve aujourd’hui. Une jeune femme de 19 ans, choisie par la destinée, se porta à son secours. Quand elle intervint en 1429, la situation était des plus critiques… La guerre civile ravageait le pays et les Français (rien n’a changé depuis) étaient divisés en deux camps : Les Bourguignons et les Armagnacs.

           Jeanne d’Arc ne connaissait d’adversaire que les ennemis de la France et n’avait de cesse de s’inquiéter de « la grande pitié du Royaume de France ». Ce qui lui importait, c’était que l’étendard national flottât haut et fièrement dans un ciel libre. C’était que le pouvoir suprême fût entre des mains dignes, celles d’un homme sans autre parti que celui de la patrie et jugeant de toutes choses en raison du seul intérêt du pays. Dans ce monde où Isabeau de Bavière avait signé à Troyes la mort de la France, dans ce monde où le dauphin doutait d'être dauphin, la France d'être la France, l'armée d'être une armée, elle refit l'armée, le roi, la France... « En tenant compte des circonstances de ses origines, de sa jeunesse, de son sexe, de l'analphabétisme et de la pauvreté de son environnement, des conditions hostiles dans lesquelles elle dut exercer ses fabuleux talents et remporter ses victoires, tant sur le champ de bataille que dans le prétoire face à ces juges iniques qui l'ont condamnée à mort, Jeanne d'Arc demeure, aisément, de très loin, la personnalité la plus extraordinaire jamais produite par la race humaine » a écritMark Twain, écrivain américain.

Jeanne d'Arc n'est donc pas une héroïne légendaire ou mythique, comme on le lit trop souvent, mais l'une des figures les mieux connues de notre histoire de France, celle que l'on surnomme souvent et à juste titre « la mère de la nation ».

            Imaginons le suffrage universel au XVème siècle et tout cela devient impossible. A l’intérieur piteux du royaume de Bourges, ce n’auraient été que zizanies, niaises querelles et jalousies stupides. Au lieu de songer à l’Anglais et à le bouter hors, on se serait battu entre factions, entre clans, entre mafias pour les lambeaux d’un pouvoir en quenouille. Aujourd’hui, on sait bien ce qui se passerait si, par extraordinaire miracle et que nous ne méritons probablement pas, Jeanne était de retour. Les laquais de télévision et les scribouillards la taxeraient de « racisme », du moment qu’elle voudrait libérer la France. On tendrait à sa sincérité tous les pièges possibles ; au lieu de l’aider et admirer, on ne s’occuperait qu’à la faire trébucher, à la déconsidérer, à l’écœurer. Hélas ! On y parviendrait sans doute, car quel cœur propre peut survivre aux ignominies de la « politicaille » ? Pauvre Jeanne ! Trahie par les siens, oubliée par la postérité, que triste fut ton sort !... même l’Histoire n’a pas été clémente…

            La Nation, aujourd’hui (les sondages la plébiscitent), a choisi Marine comme naguère elle reconnut Jeanne pour sauver la France. Quel destin sera le sien ? Que décidera l’Histoire ? Connaîtra-t-elle le sort qui fut réservé à sa glorieuse devancière ? Les Français commettront-ils les mêmes erreurs que leurs ancêtres ? Les mêmes lâchetés ? La France est en danger comme le fut le royaume de Bourges. Une jeune femme a brandi l’étendard de la reconquête face à l’invasion immigration qui frappe toutes les régences d’Europe et qui les vouent à une fin inéluctable. Les peuples découragés par l’incapacité de leurs élites à les maintenir à la hauteur de leur destin décideront bientôt de porter au pouvoir les hommes et les femmes de la Reconquête et, l’espoir retrouvé, lutteront de toutes leurs forces contre ceux qui n’ont de cesse d’abattre la puissance de la France et de l’Europe.

Alors, Français, patriotes de toutes origines et de toutes confessions, « haut les cœurs ! », regroupez-vous sous la bannière « bleu marine » ! « L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait ! », clamait Georges Bernanos.

            L’adversité purifie les cœurs, trempe les âmes, exalte la ferveur de ceux qui souffrent pour une noble cause et auréole leur mémoire du nimbe du martyr aux yeux de la postérité. Car s’il est deux formes de la souffrance : la douleur de la chair et celle de l’esprit, il existe aussi deux manières de courage : l’héroïsme de ceux qui, sans ambition ni préméditation, brutalement arrachés à une existence de quiétude et précipités par la fatalité dans un abîme de calamité, acceptent avec résignation et désintéressement les pires sacrifices en faveur d’une cause pure. Il y a aussi le courage prémédité des volontaires, de ceux qui, de tout temps, à l’appel des voix intérieures chères aux natures prédestinées, ont accepté de se battre et de souffrir pour la conquête de la justice, pour le triomphe d’un idéal, pour le redressement d’une erreur et qui ont encouru la haine des tyrans et l’ingratitude des foules, les tortures, la geôle et l’exil.

C’est l’héroïsme conscient des martyrs de l’idéal, dont les larmes et le sang ont lavé de tout temps le monde d’une part de ses turpitudes et préparé aux générations futures un avenir toujours meilleur. « Je n’aime que ma patrie ;  je ne crains que les dieux ;  je n’espère que la vertu » (Montesquieu)

José CASTANO (joseph.castano0508@orange.fr)

« Ô Jeanne sans sépulcre et sans portrait, toi qui savais que le tombeau des héros est le cœur des vivants, peu importent tes vingt mille statues, sans compter celles des églises : à tout ce pour quoi la France fut aimée tu as donné ton visage inconnu... Au nom de tous ceux qui sont ou qui seront ici, qu'elles te saluent sur la mer, toi qui a donné au monde la seule figure de victoire qui soit une figure de pitié ! »(André Malraux).

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- La préférence de la France… Toujours pour les pays arabes (cliquez) :http://echodupays.kazeo.com/L-OEIL-DE-CAIN/LA-PREFERENCE-DE-LA-FRANCE-TOUJOURS-POUR-LES-PAYS-ARABES,a2201454.html

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 « La diabolisation est une technique de manipulation des esprits. Elle vise à interdire la description des faits ou l’expression de certaines idées en disqualifiant celui qui les rapporte, en l’accusant d’ « extrémisme », de « dérapage » ou de « provocation ». La diabolisation est l’arme majeure du terrorisme intellectuel. Arme régulièrement utilisée en France depuis quarante ans mais qui a aussi été employée avec succès ailleurs. » (Polémia)

 « L'homme s'habitue à tout, le lâche », écrivait Dostoïevski dans son chef d'œuvre de 1866. Et l'accoutumance, en effet, est, pour le meilleur et pour le pire, un trait essentiel de l'esprit humain. Le meilleur en ce qu'il permet de supporter temporairement les pires privations et les pires servitudes. Le pire en ce qu'il permet, également, de se résigner à les accepter. Aujourd'hui, seuls les bien-pensants, champions des « droits de l’homme », peuvent se permettre de nier l'étendue de la pénétration islamique en Europe en général, et en France en particulier, pénétration « pacifique » tout à fait inédite dans notre histoire.

- Article de Jean Raspail :http://echodupays.kazeo.com/TRIBUNE/LA-PATRIE-TRAHIE-PAR-LA-REPUBLIQUE,a2022492.html

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11 mars 2011

LE LOBBY PRO-IMMIGRATIONNISTE ET SES CONSEQUENCES

« Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans  un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé »  (Jean Raspail) 

 

                Il ne se passe pas un jour où l’actualité (pourtant assez réservée dans ce domaine) ne dévoile son lot de violence dans les rues, les cités, les écoles, les transports publics, les manifestations syndicales… Force est de constater (les associations « antiracistes » vont s’étrangler) qu’elles ont pour principaux acteurs des « jeunes » issus de l’immigration maghrébo-africaine. Cette violence, cette haine à l’égard de la France, de son hymne, de ses couleurs, s’exprime-t-elle par souci de manifester un ressentiment face à une situation inextricable de rejet ? Bien sûr que non ! Il y a là tous les ingrédients d’un racisme violent anti-français que nos analystes ne savent pas ou ne veulent pas décrypter par incompétence, lâcheté, idiotie ou crainte d’être taxés de démagogues… voire, de racistes.

Depuis plusieurs années déjà, nous subissons les revers d’une immigration sauvage qui est à l’origine de ces troubles et qui deviennent désormais monnaie courante. Durant des années des accusations de racisme ont été portées à tort et à travers contre des hommes qui dénonçaient cette immigration sauvage, génératrice d’incompréhension, de haine, et souvent de violence meurtrière venant, la plupart du temps, d’immigrés inassimilables… qu’un certain Ministre de l’Intérieur, aujourd’hui Président de la République, avait qualifié de « racaille ». Et ces hommes furent condamnés et jetés en pâture à la vindicte publique parce qu’ils dénonçaient courageusement, sans trêve, ceux qui voulaient de droit une nationalité, la nôtre, qu’ils méprisaient mais qui leur donnait des avantages sociaux et économiques ; ceux qui, rassemblés par SOS Racisme, le MRAP, la LICRA, la Ligue des Droits de l’homme… choisissaient soigneusement les accidents « racistes », ignoraient les attentats dont étaient victimes les citoyens à peau trop pâle et ne retenaient que les « horreurs » qui concernaient les peaux brunes ; ceux qui, ayant une place dans le monde grouillant de la politique, voulaient l’élargir en exploitant un mouvement dont ils n’ignoraient pas les artifices et même en l’accélérant ; ceux qui, bornés par une conception nationale ridiculement étriquée, n’admettaient aucune différence.

Nous avons à être ouverts et tolérants envers les immigrés, mais nous avons le devoir d’exiger la réciprocité. Notre tolérance n’est pas une raison pour que nous soyons de « bonnes poires » et nous sommes en droit d’exiger que cette tolérance soit appliquée aux nôtres ! Du reste, encouragés par le lobby pro-immigrationniste, ces jeunes « désœuvrés » ne cessent de se lamenter et de se plaindre, qualifiant leur violence coutumière « d’actes désespérés » et les justifiant par le rejet et l’exclusion dont ils se disent victimes. Et les raisons d’une telle violence ne manquent pas : Mépris, discrimination à l’embauche, chômage, manque de projet politique à l’égard de ces jeunes délaissés, racisme, xénophobie, échec de l’intégration… en bref, tout ce que nous avons coutume d’entendre depuis des décennies… mais de racisme anti-français on ne parle point!

 Cependant, on constate qu’outre les centaines de milliards d’euros engloutis en pure perte pour détruire des tours, rénover des quartiers et construire des infrastructures permettant le « mieux vivre », les centres culturels islamiques, les mosquées –qui ne cessent de s’implanter- les radios islamiques, les journaux, les revues et même les émissions de télévision qui se multiplient prouvent, à l’évidence, que nous sommes un peuple tolérant. Chaque année, le Fonds d’Aide Social (F.A.S) distribue à près de deux mille associations, censées s’occuper d’immigration, deux cents millions d’euros, prélevés sur les Caisses d’Allocations Familiales. En revanche, la réciproque, présence d’ecclésiastiques, ouverture d’églises ou de synagogues en terre d’Islam est tout à fait impensable vu le fanatisme notoire qui sévit dans les pays musulmans. Y a-t-il là justice ? Et  c’est,  précisément, cet excès de tolérance que nous affichons à l’égard de ces jeunes immigrés ou fils d’immigrés –la plupart possédant la nationalité française- qui les poussent aux pires extrémismes. Pour la petite histoire, souvenons-nous de ce Lies Hebbadj, polygame aux quatre femmes, aux 17 enfants et aux quatre maisons vivant à Rezé (Loire-Atlantique) qui a perçu en trois ans la coquette somme de 175 000 euros de prestations sociales pour « entretenir » sa smala… Il aurait probablement pu jouir encore longtemps de cette manne providentielle si l’une de ses compagnes n’avait eu la fâcheuse idée de refuser d’ôter sa burqa lors d’un contrôle routier. Ah ! « Quel bon pays est la France, à tous les escrocs, les aventuriers et les fripons ! » s’était déjà exclamé en son temps le Duc de Saint-Simon.

            Par conséquent, au nom de la « lutte contre l’exclusion », ces mêmes partisans antiracistes, avec l’appui des plus hautes personnalités de l’Etat, veulent priver les citoyens français de la liberté de préférer. Le parlement n’est plus un lieu où l’on s’efforce de convaincre, mais le terrain où s’affrontent les idéologies, par parlementaires interposés.

Ainsi s’instaure progressivement un climat de violence idéologique de plus en plus éloigné des principes démocratiques de tempérance et d’équilibre, sans parler du respect des opinions d’autrui.

Ce qui m’attriste et m’horripile le plus dans cette situation, c’est qu’il existe une frange de la population, couverte par des lois ineptes et des magistrats bienveillants, qui voudrait nous interdire d’affirmer que notre pays, la France, doit appartenir en priorité aux citoyens français. Pour les représentants de l’anti-France, notre fidélité à cette terre pour laquelle tant de nos pères se sont offerts en sacrifice ne serait dictée que par la haine de l’Autre, de celui qui est différent. Comment faire comprendre que cette accusation est grotesque et nous en avons assez de le répéter à tout propos. Nous reconnaissons à tout être humain le droit le plus absolu d’être fier de sa race, de son drapeau et de lutter pour la grandeur et l’indépendance de sa Patrie. De même nous réclamons le droit pour nous de pouvoir en faire tout autant, sans être soupçonnés aussitôt de fascisme, de racisme, de xénophobie ou de quel désir inavouable de génocide ! « Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine » (paroles du Christ; saint Jean, 12,25).

            Les politiciens sociaux-démocrates construisent un peuple désincarné dont les jeunes déracinés de SOS Racisme et du MRAP constituent l’avant-garde. Nous, au contraire, nous jugeons plus raisonnable de décider de rester ce que nous sommes plutôt que de devenir ce que nous ne sommes pas et nous mettrons toute notre volonté à défendre notre identité en nous conformant à cette ligne de conduite : Vouloir sauvegarder l’identité de sa patrie et de la civilisation dont elle fut le creuset n’est pas du racisme… « Aimer l’autre implique que l’on reste soi même ! »

            L’engeance la plus exécrable, c’est bien cette intelligentsia « progressiste » -la même qui a servi les tueurs du FLN durant la guerre d’Algérie- constituée par tous ces pseudo-intellectuels qui forment une hiérarchie malfaisante et dominatrice, prétendent monopoliser aujourd’hui la culture et hurlent au racisme quand on évoque un tant soit peu les inconvénients de l’immigration. Pour comprendre ces problèmes de cohabitation, lorsque l’on réside dans des quartiers « sélects », des hôtels de luxe, des palaces, voire des ministères, il faut venir sur les lieux mêmes, en subir toutes les nuisances. Que ces professeurs de morale viennent donc sur place affirmer leur « respect de l’autre » !…

            La France, terre de liberté, est allée sans nul doute beaucoup trop loin dans l’usage de cette liberté, jusqu’au libertinage, à la perte des valeurs morales et familiales, oubliant que les droits sont peu de choses auprès des devoirs et que la liberté de l’autre est au moins aussi sacrée que la sienne propre. Mais il est possible de revenir à ces valeurs, chrétiennes souvent, en tout cas humaines qui ont fait l’unité et la grandeur de la France et son rayonnement dans le monde sans laisser notre pays se travestir en colonie de l’Iran, du Maghreb ou d’un quelconque pays d’Afrique…

            Barrés écrivait : « L’intelligence, quelle petite chose à la surface de nous-mêmes ! »La France, de génération en génération, se reconnaît à travers ces lignées. Elle n’a pas besoin pour exister d’une référence extérieure. Cette existence implique que tout pouvoir politique en charge du peuple, et qui se voudra démocratique, se devra de préserver l’identité française puisqu’elle sera l’une des sources de sa légitimité.

Il y a une loi de la vie des civilisations et elle est immuable : Lorsque les peuples s’abandonnent, ils sont conquis par une force vitale extérieure, celle qui manque à leurs cœurs amollis et à leurs intelligences perverties. La démocratie meurt de la mort des lâches.

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

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« Honneur aux pays qui se lèvent et honte aux pays qui se couchent »(Chateaubriand)

« Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire »(Albert Einstein)

 

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En Indochine, nous nous sommes battus à la porte du jardin,

En Algérie, nous nous battions à la porte de la maison,

Et aujourd’hui, c’est à l’intérieur de la maison,

Où s’est introduit l’adversaire, qu’il nous faut mener le combat.

Le danger n’est plus imminent, il est là, présent !

Aussi, loin de nous abandonner à une passivité coupable,

Nous devons constituer le fer de lance de cette nouvelle résistance

Et y  appeler nos compatriotes, car dans ce combat,

Il n’y a pas de neutres et tous les hommes sont concernés.

 

(ASSOCIATION DES COMBATTANTS DE L’UNION FRANÇAISE)

 

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- Marine LE PEN pour une France non islamique : http://www.youtube.com/watch?v=wl2XNg_aywo&feature=related

 

Et  aussi : http://echodupays.kazeo.com/LA-PRESSE-ET-NOUS/MARINE-INTERDITE-SUR-RADIO-J-C-est-la-faute-a-qui,a2168534.html

 

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- LA VAGUE BLEU MARINE – Cliquez sur : Lire la suite

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- Cliquez sur ce lien :PAS TOUS POURRIS… MAIS TOUS DEBILES

 

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¤ Il faut tordre le cou au politiquement correct (cliquez sur ce lien)

 

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- Y-en-a-marre ! : http://echodupays.kazeo.com/COUPS-DE-GUEULE/Y-EN-A-MARRE,a2152169.html

 

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- Monseigneur DI FALCO dénonce la « christianophobie » : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Mr01umWjy5k

 

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- A la pèche aux voix : http://echodupays.kazeo.com/TRIBUNE/SARKOZY-DECOUVRE-LA-FRANCE-CHRETIENNE,a2162602.html

 

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- Islam en France, filmé dans un bus :http://www.youtube.com/watch?v=TthhAmzr1S8&feature=player_embedded

 

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- 19 MARS 1962 - LE CESSEZ LE FEU… Ou la victoire du FLN– Cliquez sur : Lire la suite

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-Le 11 mars 1963 tombait au Fort d’Ivry le colonel Jean Bastien-Thiry, héros de l’Algérie française, fusillé sur ordre de De Gaulle :

http://qc.novopress.info/4871/le-11-mars-1963-tombait-au-fort-d%E2%80%99ivry-le-colonel-bastien-thiry-heros-de-l%E2%80%99algerie-francaise-fusille-sur-ordre-de-de-gaulle/

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                « L’homme s’habitue à tout, le lâche ! »écrivait Dostoïevski dans son chef d'œuvre de 1866. Et l'accoutumance, en effet, est, pour le meilleur et pour le pire, un trait essentiel de l'esprit humain. Le meilleur en ce qu'il permet de supporter temporairement les pires privations et les pires servitudes. Le pire en ce qu'il permet, également, de se résigner à les accepter. Aujourd'hui, seuls les bien-pensants de gauche (et de droite, il y en a beaucoup...) peuvent se permettre de nier l'étendue de la pénétration islamique en Europe en général, et en France en particulier, pénétration « pacifique » tout à fait inédite dans notre histoire. A cet effet, voici ce que l’on a pu lire dans le journal Washington Times, sous la plume de Paul Belien :

 « … Le vote musulman aura également un impact majeur sur les prochaines élections présidentielles françaises. Plus de 10% de l’électorat français est en effet musulman. Et c’est la part la plus jeune de la population, représentant presque un quart des moins de 20 ans. Leur impact politique ira croissant. Dans certaines villes, la moitié de la population est musulmane et il va devenir impossible pour la droite de gagner ces circonscriptions, à moins que les français de souche votent unanimement à droite. Beaucoup de Français semblent réaliser que ces élections sont l’une des dernières chances pour eux de préserver quelque chose de l’ancienne France. »

 

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- Alors que les médias rappellent quotidiennement l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien a été créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 31 mars 2011, 17908 joursque des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas.

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"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

 

 

20 janvier 2011

TRANSPARENCE ET CORRUPTION

LES DEUX MAMELLES DE LA FRANCE

«Je veux une République irréprochable, le Président de la République c’est l’homme de la nation, ce n’est pas l’homme d’un parti, ce n’est pas l’homme d’un clan…je veux des nominations irréprochables….des ministres qui rendent des comptes.  Au fond, je souhaite si vous me faites confiance être le Président d’une démocratie moderne, qui sera exemplaire au regard du monde »

(Nicolas Sarkozy – campagne présidentielle 2007)

            Belle profession de foi en vérité que voilà si la réalisation avait suppléé l’intention mais c’eut été, dès lors, oublier qu’en France nous avons ceci de particulier c’est que les maîtres du pouvoir obéissant à l’instinct qui meut tout vivant à persévérer dans l’être, se sont préoccupés de maintenir leur domination, et de la prolonger au bénéfice de leurs adeptes, s’appliquant à en établir le culte dans les esprits… et depuis des décennies, cela est immuable… d’autant que le quatrième pouvoir –la presse-, selon les circonstances, s’applique régulièrement à entretenir le mouvement ou à le condamner.

            Ici, la « transparence » est devenue un mot à la mode uniquement employé par les hommes politiques à la veille des élections et la vérité transparente, celle qui concerne depuis toujours le peuple français, c’est celle vêtue, si on peut dire de la « tunique » d’Eve, celle que les Princes qui nous gouvernent ont le plus souvent revêtue d’oripeaux, de ces mensonges qui nous font tant de mal. Et ces oripeaux on les retrouve partout…

Lorsque les socialistes, fort inopinément du reste, et sans y avoir cru, arrivèrent au pouvoir en 1981, ils annoncèrent avec faste qu’ils allaient dresser par le menu le bilan dramatique de la gestion de leurs prédécesseurs. On attendit, mais ce fut  comme dit le poète : Parturient montes, nascetur ridiculus mus… La montagne en couches donna le jour à une souris dérisoire…

            Ce n’est pas, naturellement, qu’il n’y eût rien à trouver de répréhensible dans ce qu’avaient fait les giscardo-gaullistes. Tout au long de la Ve République, les scandales se sont succédés mais chacun, selon ses possibilités en a pris sa part : Scandale de Panama, affaire Ben Barka, diamants de Giscard, écoutes de l’Elysée, attentat de l'Observatoire, frégates de Taïwan, sang contaminé, plus près de nous, les emplois fictifs à la Mairie de Paris, la cassette Méry, l’attentat de Karachi, les affaires Clearstream et Woerth-Bettencourt ou celle de l’hippodrome de Compiègne… Dans l'histoire de la République, rares sont les gouvernements qui auront échappé aux scandales…

            Il suffit d’énumérer les « affaires » de ces dernières années pour découvrir un amas de collusions et de compromissions que les douze années de Chirac à l’Elysée (lui-même accusé de « détournements de fonds publics » et « abus de confiance », alors qu’il était Maire de Paris) n’ont cessé d’aggraver... C’est ainsi que le livre de Monsieur Péan: « Un certain Monsieur K » met lourdement en question l'honnêteté de Bernard Kouchner, cet opportuniste transfuge du PS dans le premier gouvernement sarkoziste (qui ne rate pas une occasion de rappeler son engagement pro-FLN durant la guerre d’Algérie), lequel s'est contenté de le traiter de nazi devant ses collègues silencieux. On assiste un pays africain à la dérive mais on commence par lui piquer quelques centaines de milliers d'euros d'honoraires... Monsieur Attali, grand professeur de Morale, a touché ; Monsieur Pasqua a touché ; le fils Mitterrand, l'aîné, a touché ; Roland Dumas a touché... et combien d’autres encore… sans compter ceux qui sont soupçonnés « d’abus de confiance » : Mauroy, Balladur… ceux qui ont défrayé la chronique des scandales : Drey, Blanc, Boutin, Woerth, Estrosi, Amara, Joyandet, Yade… ceux qui ont connu des parodies de jugement : Dumas, Strauss-Khan, Dray, Villepin, Mauroy et ceux qui ont connu la prison tels Jean-Charles Marchiani, ce Parain corse que Pasqua nomma Préfet du Var, deux fois condamné (6 ans de prison en tout) et  Michel Mouillot, ancien bras droit de François Léotard au Parti Républicain et ancien maire de Cannes, également condamné à 6 ans de prison. Concernant Charles Pasqua, homme de réseau redouté par l’ensemble de la classe politique, il a été mis en cause dans une dizaine d’affaires politico-financières depuis les années 2000. Il a été relaxé dans six d’entre elles et condamné à de la prison avec sursis à deux reprises. Le 19 janvier 2011, il est revenu devant la cour d’appel de Paris à propos de « l’Angolagate », cette sombre affaire des commissions sur les ventes d’armes à l’Angola… affaire à suivre. Quant à ce cher Harlem Désir, expert en « leçon de morale », formé politiquement chez les trotskistes, aujourd’hui député européen du PS, il a été condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux. De novembre 1986 à octobre 1987, alors qu'il était président de SOS Racisme, il était également salarié par l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants (basée à Lille) en tant que « formateur permanent », il percevait pour cet emploi fictif un salaire mensuel brut de 10 500 francs…

Rappelons aussi qu’Alain Juppé, l’actuel Ministre de la Défense, avait été condamné en 2004 à 18 mois de prison avec sursis et à un an d’inéligibilité et que Jean Tibéri, l’ancien Maire de Paris, actuellement député-maire UMP du Ve arrondissement, avait été condamné, en juin 2009, à dix mois de prison avec sursis et trois ans d'inéligibilité.

            Concernant « l’ardoise » de Jacques Chirac, d’après la revue « Monde et Vie » n° 832 de septembre 2010, l’actuel Mairie PS de Paris a signé un accord aux termes duquel l’UMP va rembourser les emplois fictifs qui valent à l’ancien président de la République d’être poursuivi pour « détournement de fonds publics » et « abus de confiance », des faits remontant aux années 1990. Le premier ministre Fillon a lancé un appel à la clémence envers l’ancien chef d’Etat : « Il est à la fin de son existence et il a beaucoup servi notre pays ». La facture s’élève tout de même à 2,2 millions d’euros… Clémence, générosité ou peur d’un étalage de vérités qu’il vaut mieux ne pas connaître ?...

            Pour autant, la mairie de Paris n’en a pas fini avec les emplois fictifs… Le maire PS, Bertrand Delanoë, qui s’était engagé à ne pas privilégier ses « amis politiques » est en passe de faire mieux que Chirac… Selon Pierre-Yves Bournazel, conseiller UMP de Paris, Delanoë a appliqué dès son intronisation une véritable « préférence socialiste » à l’embauche, notamment celle d’anciens directeurs et directeurs adjoints membres des cabinets ministériels de Jospin ou permanents du PS. De la même manière, il a placé à la tête des Sem d’anciens collaborateurs de ministres PS, Verts ou PC (Lire à cet effet l’article parue dans « Valeurs actuelles » n° 3863 du 9 décembre 2010). De plus, voilà une dizaine d’années qu’il finance également avec l’argent du contribuable une bonne trentaine de postes de syndicalistes de la CGT planqués dans une des mutuelles de la ville, la MCVPAP. Dans un rapport au vitriol, l’inspection générale de la capitale chiffre à 12 million d’euros par an le coût de ce petit cadeau consenti sans aucun fondement juridique à l’organisation de Bernard Thibault… lui-même, grassement payé à ne rien faire… si ce n’est qu’à organiser manifestations et grèves qui empoisonnent l’existence des français... (Lire aussi l’enquête intitulée « L'incroyable dérive financière de la mairie de Paris » dans le numéro de Capital du 28 octobre 2010). Quand à Bernard Tapie, entre autres, il laisse le souvenir d’un homme miné par l’arrivisme et l’amoralité... Que l’on se souvienne de ces mots affligeants à l’endroit des électeurs du Front National « Tous des salauds ! », quelle belle leçon de morale de la part d’un homme ayant construit son personnage sur la magouille, la malhonnêteté, l’égocentrisme, la tartufferie et le fric !  « Je suis un moraliste à rebours »… c’est ainsi qu’il pourrait se juger lui-même…  Et ce n’est pas fini ! L’affaire « Karachi » ; voilà un imbroglio qui démontre à l’envie à quel point les haines et les rancœurs sont tenaces dans ce milieu et combien chacun des protagonistes se préoccupe plus de son avenir politique que du bien-être de ses concitoyens et de la consolidation de la France. Dès lors, ces mots de Georges Clemenceau deviennent criants de vérité : « On succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables ».

            Ces « affaires » à répétition confirment l’effondrement de la moralité publique et l’indécence sans limites d’une caste de sur-privilégiés,  dont le comportement insulte chaque jour un peuple français pressuré de toutes parts. C’est l’ex-journaliste de « Libération », Denis Robert, aux lointaines origines de l’affaire Clearstream, qui résume le mieux ce constat. S’il décrit par le menu l’emprise de la corruption sur la vie politique française, il y exprime aussi toute sa lassitude : « A quoi bon révéler les « affaires » puisque rien ne change ? Comment dénoncer l’arrogance des élus sans tomber dans le « tous pourris ? »… Et ce qui s’est passé le lundi 20 décembre 2010 à l’Assemblée Nationale, en apporte la confirmation.

            Ce jour là, les députés eurent à examiner trois textes de loi concernant « la transparence financière et l’élection des députés ». En langage juridique, il s’agissait de prévoir l’instauration d’une « incrimination pénale » à l’égard d’un député qui ferait « sciemment » une déclaration mensongère à la « Commission pour la transparence financière de la vie politique » (CTFVP) chargée de vérifier « l’évolution » du patrimoine des élus entre le début et la fin de leur mandat et éviter ainsi tout enrichissement par trafic d’influence. Autrement dit, prévoir des sanctions pénales en cas de fausses déclarations de revenus et de patrimoine de la part des élus. Cependant, les députés de l’UMP étaient contre ces textes qu’ils qualifiaient de « dictature de la transparence » et, afin d’en amenuiser le contenu, déposèrent trois amendements visant à empêcher l’accès de la commission aux déclarations fiscales des élus et de leurs conjoints. L’argument de Christian Jacob, le nouveau président du groupe UMP, était plutôt simpliste… pour ne pas dire, simplet : « Je ne sombrerai jamais dans la démagogie du « tous pourris » qui fait les grandes heures du Front National. Il n’y a pas d’un côté les chevaliers blancs et de l’autre ceux qui ont tout à cacher ». Seulement, c’est bien joli de lancer des invectives à tout va, mais ce n’est pas en refusant d’être « contrôlés » que nos braves députés de l’UMP empêcheront les Français de penser que nos élus sont « tous pourris »… à moins qu’ils ne songent à couler Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012. «  Une nation qui produit de jour en jour des hommes stupides achète à crédit sa propre mort spirituelle » disait Martin Luther King. Et comme le remarquait l’éditorialiste du « Républicain Lorrain » : « Il y a de meilleurs moyens de préparer une élection présidentielle que d’adresser de tels bras d’honneur à l’électorat ». Et Jean Cochet, avec pertinence, analyse très bien cette situation dans son article du 23 décembre, extrait du n° 7248 du journal « PRESENT » : « A une époque où l’on projette de retirer aux salariés des primes auxquelles ils avaient droit, les députés eux s’accordent une sorte de « prime à la triche légalisée ». En parfait accord en somme avec ce monde de l’argent où banquiers et financiers apparaissent de plus en plus, aux yeux des citoyens, comme des gangsters autorisés. Les socialistes ont évidemment beau jeu de dénoncer pareille indécence. « Pour un citoyen ordinaire, un vol est passible de trois ans, une escroquerie de cinq ans, mais quand un élu sera pris en flagrant délit de fraude ou d’escroquerie dans sa déclaration de patrimoine, il n’encourra que 30 000 euros d’amende ».

            Nous le constatons chaque jour, la vie politique, en France, n’est pas triste et elle serait même amusante si les hommes politiques de ce pays n’avaient pas en commun la fâcheuse habitude de se moquer du monde. Comme ils ont entendu dire, pendant leurs études, que les hommes d’Etat n’ont pas de scrupules, ils ont cru qu’il leur suffirait de ne pas avoir de scrupules pour être des hommes d’Etat. On ne veut pas affronter une vérité dont on a peur et qu’on cherche à étouffer sous la cagoule des calomnies et des injures. « L’élite c’est l’exemple ou ce n’est rien », disait Céline. Et bien, ce ne sera rien !

            Significatif, et un peu rassurant à la rigueur, est que ce flot de niaiserie embête les Français raisonnables, encore nombreux, qui rêvent d’une République impeccable, inattaquable, et incorruptible. Où ils attendent l’espérance, on leur offre des bilans truqués, des chiffres faux, des slogans ineptes, des palinodies honteuses, des sondages orientés... Rien dans tout cela qui ressemble à de la volonté, de l’enthousiasme… par conséquent de l’avenir. Alors, le constat tombe comme une pierre dans le jardin de ces messieurs : ils nous ennuient… et les abstentions se multiplient lors des consultations électorales.

            En dépit cependant de ce constat affligeant, il suffirait pourtant, j’en suis sûr, de quelques mots brûlants pour enflammer encore ce peuple. Mais, pour lui donner à croire, il faudrait avoir la foi et ces bonimenteurs ne croient même pas en eux-mêmes, car je suis sûr qu’au fin fond de leur conscience, si par hasard ils y regardent, doit gésir la stupeur de se trouver à la place invraisemblablement indue où ils sont. Et c’est ainsi que nous végétons, enquiquinés, dans la platitude marécageuse d’hommes politiques qui ne peuvent plus prétendre à la confiance du peuple.

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

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« Nous n’avons plus de grand homme, mais des petits qui grenouillent et sautillent de droite et de gauche avec une sérénité dans l’incompétence qui force le respect » (Pierre Desproges)

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Inénarrable Besson !

            

A propos du débat sur les lieux de prières pour les Musulmans lancé par le FN, le ministre de l’Industrie Eric Besson, cet opportuniste transfuge du PS remarié à une jeune  étudiante tunisienne de 24 ans (il en a 53), a jugé, lundi 20 décembre sur LCI, que « bien sûr il faut construire davantage de mosquées ». « Aujourd’hui, l’Islam est la deuxième religion de France, il faut que les musulmans puissent prier dans des conditions décentes, ce qui n’est pas le cas dans beaucoup de communes », a-t-il fait valoir. Selon lui, « c’est choquant que les musulmans prient dans la rue mais c’est aussi choquant qu’ils ne puissent pas prier à l’intérieur des mosquées ».

Déjà, alors qu’il était ministre de l’immigration sous le 1er gouvernement Fillon/Sarko, il s’était fait remarquer  en déclarant, sans le moindre scrupule, lors de sa visite dans la Cité des 4000 à la Courneuve : « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion ; c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage »… Et le 10 janvier 2010, il s’était prononcé, dans le cadre du débat sur l’identité nationale, en faveur de l’octroi du droit de vote aux étrangers « dans les dix ans à venir »… ce qui fit dire à des députés de l’UMP : « Celui-là, il nous fera perdre les élections ! »

- Monsieur Besson, à vous entendre, il faudrait construire une mosquée dans chaque commune de France : Qui devrait les financer ?

- Vous considérez qu’il n’y a pas assez de mosquées en France ?… Et si l’on inversait le problème ? Des mosquées, il y en a suffisamment dans notre pays de tradition chrétienne. Il lui appartient, de revendiquer ses racines et de ne pas se laisser travestir en colonie de l’Algérie, de l’Iran ou de quiconque d’autre…

Et cette remarque de Jean-Pierre Denis, rédacteur en chef de « La Vie » devrait vous inciter à un peu plus de retenue : « Le christianisme n’est pas violemment éjecté de la sphère publique mais tranquillement banni de tous les espaces de la mémoire collective, de tout notre inconscient culturel. Nous vivons une entreprise de reniement paisible, insidieux, et politiquement correct en diable. »

Le XXe siècle a été marqué par l’affrontement est-ouest : Le bloc communiste contre le monde libre… Le bloc communiste s’est effondré remplacé aussitôt par le drapeau vert de l’Islam et son expansion hégémonique. Malraux avait prédit : « Le XXIe siècle sera religieux ou il ne sera pas. » Et bien, je vous le dis, Monsieur le Ministre, le XXIe siècle sera une guerre sans merci entre la Croix et le Croissant et nous constaterons alors avec effroi que l’islamisme sera autrement plus dangereux que ne l’ont jamais été les chars du Pacte de Varsovie…

Prenez garde, Monsieur, par vos agissements et vos déclarations à l’emporte pièce, vous préparez insidieusement le lit de l’islamisation de la France. Un jour, vous aurez des comptes à rendre aux Français !   J.C

- Les idioties d’un ministre. Cliquez sur : ¤ Identité Nationale : nos racines

- http://echodupays.kazeo.com/ISLAMISME/LA-FRANCE-EN-DANGER-DE-RACISME-RELIGIEUX,a2124514.html

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- Mr Besson, voilà vos mosquées… et elles sont superbes ! :    http://www.ripostelaique.com/Les-mosquees-envahissent-la-France.html

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- Le Vicaire Général aux Armées donne une leçon de lucidité aux Français anesthésiés, et une leçon de courage à sa propre hiérarchie tant religieuse que militaire : http://www.dioceseauxarmees.catholique.fr/billet-du-vicaire-general/573.html?task=view

… Rien à voir avec cette « perle » de Julien Dray, le député PS issu du trotskisme : « La France n'est plus la fille aînée de l'Eglise »

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- Le saisissant témoignage du Pasteur Saïd, ex-musulman converti au christianisme : Un moment de pur bonheur ! : http://www.christianophobie.fr/videos/le-saisissant-temoignage-du-pasteur-sa

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- Immigration : les cinq records du gouvernement Sarkozy-Fillon en 2010. Cliquez sur : Politique

- Les statistiques officielles de l'immigration en France pour 2010 ne sont pas encore publiées. Mais les statistiques partielles sont sans ambiguïté (...) Cliquez sur :

Lire l'article entier

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- Les politiques français se blanchissent facilement ! Juppé, ex-condamné, nouveau ministre de la Défense : Anormal pour la presse étrangère !… Pour lire la suite, cliquez ici

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Cliquez sur ce lien : 45 000 euros pour le séjour de Rama Yade en Afrique du Sud !

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Cliquez : - http://echodupays.kazeo.com/L-OEIL-DE-CAIN/DEBOUT-LA-FRANCE,a1999406.html

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Quelques perles de nos honorables gouvernants…

- « J’ai dit qu’il n’y a pas un mot du Coran qui prône la violence, la haine, l’extrémisme ». (Nicolas Sarkozy - « Le Parisien » du 26.02.2008)

- « L’islam, c’est le progrès, la science, la finesse, la modernité. Le fanatisme au nom de l’islam c’est un dévoiement de l’islam. Ne pas respecter les droits de la femme au nom de l’islam c’est bafouer l’islam » (Nicolas Sarkozy, le 17.07.2008 salle des arts de l’islam au Louvre).

- Dans ses récents vœux présentés aux autorités religieuses, Nicolas Sarkozy a déclaré (extrait) : « Les résultats d'un sondage qui montrent qu'un trop large tiers des Français considèrent les musulmans comme une menace me préoccupe ». Pour lui, la menace préoccupante ne vient pas de l’islam…. mais « d’un trop large tiers des Français » qui pensent le contraire.

- « La vraie intégration c’est quand des catholiques appelleront leur enfant Mohamed » (Martin Hirsch, ancien ministre du gouvernement Sarko/Fillon, Le news show de Canal plus, le 01.07.2010)

- « La vraie question est la suivante : est-ce que la France est islamo-compatible ? Evidemment oui ! » (Alain Juppe – « Europe 1 », le 9.12.2009)

- « La réalité de l’islam de France aujourd’hui c’est celle d’un islam de paix et de dialogue (François Fillon - 28.06.2010, lors de l’inauguration de la mosquée d’Argenteuil).

- « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République… » (Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003)

- Rappelons aussi la prédiction de Dominique de Villepin, le 14.06.2003 alors qu’il était ministre des affaires étrangères : « La dimension islamique fait partie intégrante de l’Europe. Les musulmans européens représentent une chance que nos sociétés doivent saisir pour se projeter dans l’avenir. Oui l’islam a toute sa place dans l’Europe, d’ores et déjà et davantage encore à l’avenir. Aujourd’hui  ni l’islam ni le christianisme ne sont des religions violentes. »

Allez donc dire cela aux chrétiens d’Orient persécutés qu’ils sont ! Comment, avec de telles déclarations ineptes et inconscientes, peut-on espérer enrayer la progression de l’Islam en France et du fanatisme islamique qui en découle ? Que souhaitent donc en réalité nos gouvernants ? La fin d’une France chrétienne ?

- Pourquoi ne pas réfléchir, plutôt, à cet avertissement du philosophe Michel ONFRAY, quand il annonce la « mort de l’occident » qui, installé sur son « canapé », ne pourra s’opposer à un islam dont les enfants sont prêts à mourir pour sa victoire » ?

- Pourquoi vouloir à tout prix négliger ce verset du Coran (47 : 4) ? : « Quand vous rencontrez les infidèles, tuez-les jusqu’à en faire un grand carnage. » ?

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Enfin ! Un film long métrage sur l’histoire de l’Algérie française inspiré du remarquable roman historique d’Anne Cazal : « Le Ravin Rouge »
http://echodupays.kazeo.com/HISTOIRE-DE-FRANCE-EN-ALGERIE/UN-FILM-SUR-NOTRE-HISTOIRE,a2092058.html

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Conférence sur : « LA KAHENA »

(La fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa au VIIe siècle à l’invasion arabe de l’AFN)

« Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, en partie conquis à la foi chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de La Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute…

Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons. L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche… »

            C’est en s’appuyant sur les travaux des plus éminents historiens que le conférencier retrace avec l’émotion, l’amour et la passion qu’on lui connaît pour sa défunte terre française d’Algérie, l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple.

- Cette conférence, organisée par le Cercle algérianiste de Franche Comté / Bourgogne, sera donnée par José CASTANO, le Samedi 26 mars, 10h30, au Centre Social Docteur Feït, rue de Pavigny à LONS LE SAUNIER (39000) – entrée gratuite – et sera suivie d’un repas (facultatif). Renseignements et inscriptions au 03.84.81.94.94 ou 06.01.91.07.68

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Objet : De l'impartialité des médias... Le coup de gueule du Général ROUDEILLAC à propos des deux Français tués au Niger

http://www.monsieur-legionnaire.org/index.php?option=com_content&view=article&id=534:limpartialite-des-medias&catid=36:ethique&Itemid=89

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- Alors que les médias rappellent quotidiennement l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien a été créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 31 janvier 2011, 17849 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas.

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Pour revoir:

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"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

5 mai 2010

CE QU'EN DIT LA PRESSE

- HORS LA LOI -  DE RACHID BOUCHAREB

http://www.parismatch.com/Culture-Match/Cinema/Actu/Cannes-2010-pluie-de-stars-sur-le-tapis-rouge-178834/

Jeudi, en fin de matinée, les organisateurs du 63e Festival de Cannes dévoileront une partie du programme qui tiendra en haleine les cinéphiles du 12 au 23 mai prochain. Et comme chaque année, les stars seront au rendez-vous de la Croisette.

Yannick Vely - Parismatch.com

Le retour de la grande classe américaine. Après un cru 2009 riche en stars françaises – Johnny Hallyday, Sophie Marceau, Monica Bellucci, Charles Aznavour – pour ne citer que les plus illustres, le 63e Festival de Cannes qui se déroulera du 12 au 23 mai prochain fera la part belle à Hollywood. L’an passé, d’aucuns – mais pas les cinéphiles – avaient regretté la maigre présence du cinéma américain sur le tapis rouge, malgré le beau trio que formaient «Là-haut», «Inglourious Basterds» et «Taking Woodstock». 2010 permettra aux organisateurs de la manifestation de rectifier le tir, même si Thierry Frémaux et son équipe n’ont pas encore mis le point final à la liste qu’ils entendent dévoiler jeudi prochain. Le très officiel «Variety» dans son édition de dimanche, a confirmé un certain nombre de rumeurs quant à la présence en sélection officielle de quelques poids lourds US.

Outre «Robin des Bois», en ouverture, et son casting de stars – Russell Crowe, Cate Blanchett pour ne citer que les principales-, sont attendus en ou hors compétition «Tree of Life» de Terrence Malick, avec Brad Pitt et Sean Penn, «Wall Street: Money Never Sleeps» d’Oliver Stone – première passage sur la Croisette en compétition ?- avec Michael Douglas et Shia LaBeouf, «You Will Meet a Tall Dark Stranger», de Woody Allen, avec Antonio Banderas, Naomi Watts et Freida Pinto. Déjà cités, Naomi Watts et Sean Penn pourraient monter les marches une seconde fois pour «Fair Game» de Doug Liman, alors que l’on attend également Johnny Depp pour «The Rum Diary» si le film est sélectionné. Quant au buzz du moment – non démenti par «Variety», il propulserait sur le tapis rouge Leonardo DiCaprio et Marion Cotillard sur le tapis rouge pour «Inception» de Christopher Nolan («Batman : Le Chevalier noir»), un thriller de science-fiction annoncé comme le nouveau «Matrix». «Variety» a néanmoins mis fin à quelques spéculations. «Hereafter» de Clint Eastwood avec Cécile de France, «Black Swan» de Darren Aronofsky, avec Natalie Portman et enfin «Restless» de Gus van Sant avec Mia Wasikowska, (l’Alice de Tim Burton) ne seront pas prêts à temps pour une projection sur la Croisette… «Miral», de Julian Schnabel avec Hiam Abbass, devrait en revanche être retenu sous la bannière étoilée.

Jean Dujardin, MélanieThierry, Juliette Binoche…

Les stars françaises ne seront pas en reste, même si, et c’est le jeu classique des pronostics cannois, les incertitudes restent nombreuses. Sont pressentis pour figurer parmi les chasseurs de Palme d’Or, «Carlos» d’Olivier Assayas avec le futur prix d’interprétation Edgar Ramirez (je mouille ma chemise, Ndlr), «Le Bruit des glaçons» de Bertrand Blier, avec Jean Dujardin et Albert Dupontel, «La Princesse de Montpensier» de Bertrand Tavernier avec Mélanie Thierry et Lambert Wilson, «Le Balcon sur la mer» de Nicole Garcia, avec de nouveau Jean Dujardin, «Les petits Mouchoirs» de Guillaume Canet, avec François Cluzet et Marion Cotillard, et enfin «Hors-la-loi» de Rachid Bouchareb, avec la même équipe qu’«Indigènes». Présente sur l’affiche du festival, Juliette Binoche devrait elle fouler le tapis rouge pour «Copie Conforme» de l’Iranien Abbas Kiarostami. «Potiche» de François Ozon, avec Catherine Deneuve, Gérard Deparidieu et Fabrice Luchini, ne figure plus sur les tablettes des sites spécialisés, ce qui est mauvais signe…

Javier Bardem, GemmaArterton, Patti Smith...

Rendez-vous incontournable du septième art, le Festival de Cannes fera bien sûr la part belle aux cinématographies européennes, sud-américaines et asiatiques. Javier Bardem devrait ainsi mettre son plus smoking pour «Biutiful», un polar du cinéaste mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu («Babel»), le Japonais Takeshi Kitano présenterait son nouveau film «Outrage», un polar dans la veine de «Sonatine» et la divine Gemma Arterton pourrait incarner la tentation dans «Tamara Drewe» de Stephen Frears. Toujours au rayon du cinéma d’auteur, on guettera la présence en sélection officielle de l’Argentin Pablo Trapero pour «Carancho», de l’Anglais Mike Leigh pour «Another Year», du Roumain Cristi Puiu pour «Aurora», des annoncés sulfureux «The Essence of Killing» de Jerzy Skolimowski (avec Vincent Gallo en taliban) et «The Revenge» de Susanne Bier, du premier film de fiction de l’excellent Wang Bing, l’auteur «A l’ouest des rails», du Hongrois Béla Tarr pour «The Turin Horse» ou encore de deux représentants sud-coréens, Lee Chang-dong avec «Poetry» et Im Sang-soo avec «The Housemaid».

Enfin, les plus mélomanes guetteront les premiers pas de la rockeuse Patti Smith devant la caméra de l’horloger suisse du cinématographe, Jean-Luc Godard pour «Film Socialisme», son nouvel opus à la bande-annonce des plus… intrigantes. Verdict le 15 avril prochain.

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http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/cannes-tavernier-amalric-et-bouchareb-en-competition-15-04-2010-887821.php

CINEMA

Cannes : Tavernier, Amalric et Bouchareb en compétition

S.M. | 15.04.2010, 12h23 | Mise à jour : 17h45

L'organisation du Festival de Cannes a dévoilé jeudi matin, dans les salons du Grand Hotel à Paris, la sélection officielle de la 63e édition qui se tiendra du 12 au 23 mai prochain. On connaissait déjà le film d'ouverture, le «Robin des bois» de Ridley Scott, l'identité de la maîtresse de cérémonie en la belle Kristin Scott Thomas et le nom du président du jury en la personne de Tim Burton.

On découvre maintenant la sélection officielle.


Au menu de cette quinzaine, des barons de la caméra avec la présence - habituelle - de Woody Allen avec «You Will Meet a Tall Dark Stranger», Oliver Stone et la suite de son «Wall Street», «Wall Street: l'argent ne dort jamais», ou encore Stephen Frears et «Tamara Drewe». Les trois films seront présentés hors compétition. Trois films aux montées des marches qui s'annoncent somptueuses : Naomi Watts, Anthony Hopkins, Antonio Banderas, Josh Brolin, Gemma Arterton ou Michael Douglas...

Terence Mallick «pas prêt»

Les films en compétition ne seront pas en reste... Manquera néanmoins le très attendu film de Terrence Malik, «The tree of life», avec Brad Pitt et Sean Penn. Il n'est «pas prêt pour le moment», a indiqué Thierry Frémeaux, directeur général du festival, au moment de dévoiler la sélection. Même si le film a été tourné il y a plus de deux ans, le montage n'est toujours pas abouti et il ferait encore plus de trois heures... Un doute plane encore sur sa présence... 

Parmi les seize films en lice pour la Palme d'or, Mike Leigh, Palme d'or en 1996 avec «Secrets et mensonges», reviendra avec «Another year», ainsi que le Mexicain Gonzales Inarritu, metteur en scène de «Babel» avec Brad Pitt, qui présentera cette année «Biutiful», avec Javier Bardem. Le réalisateur de «La mémoire dans la peau», Doug Liman, présentera quant à lui son thriller politique «Fair Game» avec Sean Penn et Naomi Watts. Très attendus aussi, «Copie conforme», de l'Iranien Abbas Kiarostami, avec Juliette Binoche, ou encore «Outrage», du Japonais Takeshi Kitano.

Dans la compétition officielle, le cinéma français sera représenté par Mathieu Amalric avec «Tournée», Bertrand Tavernier avec «La princesse de Montpensier» avec Mélanie Thierry et Gaspard Ulliel, et Rachid Bouchareb avec «Hors la loi» avec Roschdy Zem, Sami Bouajila et Jamel Debbouze. Dans la section Un autre regard, le chef de file de la Nouvelle Vague, Jean-Luc Godard, présentera son «Socialisme» que l'on peut déjà voir sur le net, mais en accéléré.

Le jury

Présidé par Tim Burton, le jury du Festival de Cannes sera composé de l'actrice anglaise Kate Beckinsale, de l'écrivain français Emmanuel Carrère, de l'acteur américain Benicio del Toro, du réalisateur espagnol Victor Erice, du directeur du Musée national du cinéma, en Italie Alberto Barbera, du réalisateur indien Shekhar Kapur et de l'actrice italienne Giovanna Mezzogiorno.

En compétition pour la Palme d'or

«Poetry», de Lee Chang-Dong

«Tournée», de Mathieu Amalric

«Copie conforme», de Abbas Kiarostami, avec Juliette Binoche

«Fair game», de Doug Liman

«La princesse de Montpensier», de Bertrant tavernier

«Another Year», de Mike Leigh

«Biutiful», de Alejandro Gonzalez Innaritu

«Des hommes et des dieux», de Xavier Beauvois

«Hors la loi», de Rachid Bouchareb

«Housmaid», de Im Sang-soo

«Outrage», de Takeshi Kitano

«Un homme qui crie», de Mahamat Haroun

«La nostra Vita», de Daniele Luchetti

«Utomlyonneye Solntsem 2», de Nikita Mikhalkov

«You my Joy, de Sergei Loznitsa

«Loong Boonmee Raleuk Chaat», d'Apichatpong Weerasethakul

Un autre Regard

«Blue Valentine», Derek Cianfrance

«O estranho caso de angélica», Manoel De Oliveira

«Les amours imaginaires», Xavier Dolan

«Lo labios», Ivan Fund, Santiago  Loza

«Simon Werner a disparu», Fabrice Gobert

«Film socialisme», Jean-Luc Godard

«Unter dir die stadt», Christoph Hochhäusler

«Rebecca H. (Return to the dogs)», Lodge Kerrigan

«Pàl Adrienn», Ágnes Kocsis

«Udaan», Vikramaditya  Motwane

«Marti, dupa craciun», Radu Muntean

«Chatroom», Hideo Nakata

«Aurora», Cristi Puiu

«Ha ha ha», Hong Sangsoo

«Life above all», Oliver Schmitz

«Octubre», Daniel Vega

«R U There», David Verbeek

«Rizhao chongqing», Xiaoshuai Wang

Séances de minuit

«Kaboom», Gregg Araki 

«L'autre monde», Gilles Marchand

Séances spéciales

«Inside job», Charles Ferguson 

«Over yout cities grass will grow», Sophie Fiennes   

«Nostalgia de la luz», Patricio Guzman

«Draquila - L'Italia che trem», Sabina Guzzanti

«Chantrapas», Otar Iosseliani   

«Abel», Diego Luna

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http://www.tsa-algerie.com/culture-et-media/rachid-bouchareb-en-selection-officielle-au-festival-de-cannes_10307.html

Rachid Bouchareb en sélection officielle au festival de Cannes

Hakim Arous

L'Algérie sera présente en sélection officielle au prochain festival de Cannes. Le réalisateur algérien Rachid Bouchareb a été choisi par le comité du festival avec son dernier film Hors la loi. Le film raconte l'histoire de trois frères après la deuxième guerre mondiale au sein de la Fédération de France du FLN dans son combat pour l'indépendance de l'Algérie.

Après le très récompensé Indigènes – prix d'interprétation collective pour ses acteurs au festival de Cannes 2006, Bouchareb poursuit donc son travail sur l'histoire récente de l'Algérie. Dans le casting de cette coproduction franco-algérienne, on retrouve notamment Djamel Debbouze.

La 63e édition du festival international du cinema de Cannes se déroulera du 12 au 23 mai prochain.

15/04/2010 | 12:03 |

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http://www.lemonde.fr/cinema/article/2010/04/15/festival-de-cannes-trois-films-francais-en-competition-pour-la-palme-d-or_1334007_3476.html

Compte rendu

Festival de Cannes : trois films français en compétition pour la Palme d'or

LEMONDE.FR | 15.04.10 | 12h59  •  Mis à jour le 15.04.10 | 13h57

Lors de la traditionnelle conférence de presse du Festival de Cannes, jeudi 15 avril, boycottée cette année par les agences de presse en raison d'un conflit sur la couverture vidéo, les organisateurs ont annoncé, notamment, la sélection de trois films français dans la compétition officielle (pour la célèbre Palme d'or) :

Tournée de Mathieu Amalric, Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois, et La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier.

Sera également en lice dans cette Sélection officielle, un film du réalisateur français d'origine algérienne Rachid Bouchareb, Hors la loi, qui devrait représenter l'Algérie.

A noter aussi la présence d'un seul film américain en compétition pour la Palme : Fair Game, une adaptation par Doug Liman des Mémoires de l'agent de la CIA Valérie Plame Wilson, avec Sean Penn et Naomi Watts dans les rôles principaux.

Les organisateurs ont également dévoilé la liste des membres du jury présidé cette année par Tim Burton : Kate Beckinsale, actrice britannique ; Giovanna Mezzogiorno, actrice italienne ; Shekhar Kapur, acteur, réalisateur et producteur indien ; Emmanuel Carrère, écrivain, scénariste, réalisateur français ; Benicio del Toro, acteur et réalisateur américain (Porto Rico) ; Victor Erice, réalisateur espagnol ; Alberto Barbera, directeur du Musée national du cinéma (Italie).

Le Monde.fr

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http://www.lexpress.fr/culture/cinema/hors-la-loi-de-rachid-bouchareb_885279.html

En compétition pour la Palme d'or

Hors-la-loi, de Rachid Bouchareb

Par Emmanuel Cirodde, publié le 15/04/2010 à 10:00

Le film en une phrase: Quatre ans après Indigènes, Rachid Bouchareb ne change pas une équipe qui gagne!

L'enjeu: On se souvient tous de cette fameuse image du casting masculin d'Indigènes montant sur scène à Cannes et entonnant un mémorable "C'est nous les Africains qui revenons de loin, venant des Colonies pour sauver la patrie!" Le quintette formé par Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem, Sami Bouajila et Bernard Blancan fêtait en musique un prix d'interprétation collectif pour cette histoire de soldats oubliés de la la première armée française recrutée en Afrique et envoyés en première ligne.
Hors-la-loi devrait débuter là où s'arrêtait Indigènes. On y suivra le destin de trois frères algériens installés en France (Bouajila, Debbouze et Zem), deux d'entre eux militant sans relâche pour l'indépendance de leur pays, le troisième se montrant plus sceptique. Le tout sur fond d'événements politiques tragiques et de manifestations pour l'indépendance de l'Algérie de plus en plus nombreuses. Rachid Bouchareb continue ainsi sa réflexion sur l'identité et les racines, qui était déjà au cœur des films Little Sénégal ou Cheb. On lui souhaite en tout cas que sa nouvelle épopée connaisse le même sort heureux qu'Indigènes!

L'info en plus: Jamel Debbouze à Cannes, ce sont deux visages: celui victorieux sur scène au milieu de ses camarades d'Indigènes, et celui du trublion qui a enflammé les plateaux télé. On se souvient de son duo fatal avec Laetitia Casta ou face à Andy Garcia. La suite de sa carrière cannoise devrait logiquement plus se dérouler sur grand écran.


http://www.humanite.fr/article2764726,2764726

Le Festival de Cannes se met en ligne

Le 63e Festival de Cannes a présenté sa sélection.

C’était hier la conférence de presse qui mettait fin aux attentes et aux rumeurs qui ne manquent pas de circuler à la veille du Festival. Le délégué général, Thierry Frémaux, présentait la sélection – pas totalement achevée – dont il est responsable. Le président du Festival Gilles Jacob (notre photo) précisait que le cinéaste iranien Jafar Panahi, persécuté dans son pays, était très officiellement invité par le Festival. Il incitait ensuite à la fréquentation du site modernisé du Festival sur lequel tout un chacun devrait pouvoir suivre l’actualité cannoise, désormais accessible dans huit langues dont l’arabe et le chinois. Une dimension planétaire qui se lit dans la sélection, bien que la compétition, soumise à un jury que préside cette fois Tim Burton, ne se joue pas sous la bannière des pays mais celle des auteurs. Mathieu Amalric passe derrière la caméra pour un premier long métrage, Tournée, qui se retrouve en compétition officielle aux côtés de deux autres réalisateurs français, Xavier Beauvois et Bertrand Tavernier. Rachid Bouchareb présentera son Hors la loi. Concourent également deux cinéastes coréens (Im Sang-soo et Lee Changdong présent il y a peu avec Secret sunshine). Des noms connus opèrent leur retour, ainsi de Mike Leigh, Nikita Mikhalkov, Abbas Kiarostami ou Takeshi Kitano. Woody Allen souhaitait une présentation hors compétition, ce qui sera le cas. Jean-Luc Godard, qui ne voulait pas figurer dans la sélection officielle, présentera Film Socialisme dans le cadre de « Un certain regard ». Section à la sélection particulièrement alléchante dans laquelle on trouve notamment Manuel de Oliveira .

Dominique Widemann


http://www.lexpressiondz.com/article/3/2010-04-17/75373.html

                                              

63E FESTIVAL DE CANNES

Sétif 1945 sera à Cannes en 2010!...
17 Avril 2010 - Page : 24

Et de deux! Rachid Bouchareb est de nouveau en lice, et l’Algérie avec lui, pour la course à la Palme d’Or...

Ainsi donc et en termes de participation, l’Algérie reste détentrice d’un record unique dans les annales du cinéma arabe... Chapeau! Hors la loi a été choisi parmi les... 1665 longs métrages visionnés depuis octobre dernier par le comité de sélection.


Le mérite de Rachid Bouchareb n’est que plus grand. Sans même titiller un quelconque ego, il est permis de dire que, d’ores et déjà, l’auteur d’Indigènes a gagné le premier set et non des moindres en offrant, à plus de 4000 journalistes et des centaines de professionnels du cinéma, une visibilité à l’acte fondateur du soulèvement de Novembre 1954, que furent les manifestations du 8 Mai 1945. Exactement, 55 années après le massacre de 45.000 Algériens par une armée coloniale convaincue de son impunité...
Le bunker, qui fait office de Palais des festivals, va vivre, sans nul doute, durant 131 minutes, des moments historiques... Cela coïncidera aussi avec la nouveauté sur le Web du festival, le lancement de huit versions dont une en langue arabe! Le hasard du timing fera aussi qu’une autre région d’Algérie, celle de Médéa, fera également parler d’elle puisque Xavier Beauvois concourra sous la casaque française avec Des hommes et des dieux qui revient sur l’enlèvement par les terroristes de l’ex-GIA, en 1996, des moines de Tibihirine et leur fin tragique. Le tournage a eu lieu entre décembre et janvier derniers, au Maroc, dans les montagnes de Meknès. L’Afrique sera également présente et c’est aussi un grand motif de satisfaction avec un film tchadien Un Homme qui crie de Mahamat-Saleh Haroun. Le studieux cinéaste de N’djamena avait été en compétition à la Mostra de Venise avec Daratt en 2006. Jamais deux sans trois? Exact! Un troisième réalisateur africain, de Johannesburg celui-là, Olivier Schmitz, sera aussi sur la Croisette pour montrer La Vie avant tout dans la section «Un Certain regard». Dans cette même catégorie vont se croiser le doyen du cinéma,102 ans (présumé!) Manoel de Oliveira et un jeune prodige québécois, Xavier Dolan,qui avait fait l’événement à Cannes en 2009 avec J’ai tué ma mère, écrit à 17 ans et qui décrocha trois prix! Mais il y aura aussi le maître, Jean-Luc Godard, Film socialisme dont la présence à «Un Certain Regard» se justifie d’une manière plus ou moins originale. En effet, la seule condition que le cinéaste suisse a posé aux organisateurs, c’est que son film soit projeté à la salle Debussy et non à la salle Lumière où sont programmés les postulants à la Palme d’Or! Il est vrai que le Debussy avait été inclus dans la première phase des travaux de rénovation du Palais. Le reste sera achevé d’ici 2012. A cette date, les 80.000 mètres carrés, l’actuel Palais, inauguré en 1982, auront subi un véritable lifting pour un coût évalué à 130 millions d’euros.

Rappelons que le Palais des festivals crée 19.000 emplois, directs ou indirects, selon le service de communication du Palais. Il génère des retombées économiques pour la ville et la région, évaluées à 900 millions d’euros. Le calcul est simple... L’opération est largement amortissable.


http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=25661

63e édition du Festival international du cinéma de Cannes

  "Hors la loi" de Rachid Bouchareb en compétition officielle 

  Plus de suspens autour du dernier né, " Hors la loi " de Rachid Bouchareb ! cette superproduction qui a coûté la bagatelle de 19,5 millions d'euros sera en compétition officielle à la 63e édition du Festival international du cinéma de Cannes. La liste des films en compétition a été rendue  publique jeudi à Paris.

C'est la deuxième fois que le réalisateur algérien participe à la plus grande fête du cinéma au monde. En 2007, l'auteur de " Cheb " participait à Cannes avec son mémorable " Indigènes " et a même raflé des prix d'interprétation masculine pour Djamel Debbouz et Samy Naceri, époustouflants dans le film. Cannes 2010 est prévu entre le 12 et le 23 mai prochain et sera marqué par la participation de quinze longs-métrages de diverses nationalités qui brigueront la prestigieuse Palme d'Or, décernée au meilleur film ainsi que les autres prix comme ceux de l'interprétation masculine et féminine entre autres. "Hors la loi", une coproduction algéro-française, s'inscrit dans le prolongement du film "Indigènes", consacré à la participation de soldats des anciennes colonies françaises au deuxième conflit mondial. Le premier coup de manivelle de ce film a été donné l'an dernier dans la ville de Sétif. L'avant-première de ce film n'aura pas lieu à  Sétif comme l'avait promis son réalisateur, ça sera Cannes d'abord!  D'une durée de 2h30, ce long- métrage est selon le réalisateur " une des plus grosses productions maghrébines et africaines, d'autant plus qu'elle est dotée d'un budget de 19,5 millions d'euros. Cette co-production algéro-franco-belge est soutenue par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et Khalida Toumi, ministre de la Culture. " soulignera le cinéaste ajoutant que le scénario est coécrit par Olivier Lorelle et lui-même. Comme le film fait suite à Indigènes, il s'agira ainsi de rétablir une vérité historique se rapportant aux événements sanglants du 08 mai 45 qui a coûté la vie à des milliers d'algériens qui manifestaient pour l'indépendance. " Indigènes " qui a été vu par Jacques Chirac, l'ex-président français, avait permis de réparer une injustice subie par les anciens combattants indigènes, lesquels ne percevaient que 5 ou 10 euros par trimestre. Le chef de l'Etat, qui n'est pas resté insensible devant le sacrifice de plus de 150 000 algériens, a usé de tout son pouvoir pour qu'une loi soit votée à cet effet. Toujours dans le registre de l'histoire et de la politique, " Hors la loi retrace en fait le parcours de trois frères dont la famille a été chassée et qui ont survécu aux massacres de Sétif en 1945. Ils se retrouvent ensuite en France et s'engagent dans la Révolution. La bataille de Paris, qui oppose le FLN à la police française, va les broyer, les déchirer pour conquérir le droit d'être des hommes à part entière. " annonce encore le cinéaste qui veut à travers le cinéma, " mettre la lumière sur une partie de l'histoire commune des deux nations". Rachid Bouchareb a choisi les mêmes comédiens que dans Indigènes à savoir les têtes d'affiches françaises tels Djamel Debbouz, Samy Naceri, en plus de Roschdy Zem, Sami Bouadjila, Larbi Zekkal, Ahmed Benaïssa, Chafia Bouadraâ et Mourad Khan, qui seront aux côtés de 2 000 figurants ! Rien que ça ! Le tournage a eu lieu respectivement à Sétif, Kherrata, en France et en Allemagne. Le dossier des événements du 8 Mai 1945 est l'un des plus importants sujets de discorde entre l'Algérie et la France qui refuse toute idée de repentance. Les projets de Rachid Bouchareb dont le dernier film London river a été diffusé en 2009 en exclusivité sur Arte, n'en resteront pas là. Le cinéaste prépare une trilogie qui traite de la relation entre les Etats-Unis et le Monde musulman en général, et arabe en particulier. " Je vais, à travers trois films, traiter, à ma façon, les relations entre les USA et le Monde arabe. Deux films seront tournés en Amérique. Les péripéties du troisième se dérouleront au Moyen-Orient. Ce gigantesque projet est presque ficelé, d'autant plus que deux scénarios sont achevés. " a t-il soutenu.

Yasmine Ben 


http://www.elwatan.com/Festival-de-Canne-2010-Ecrans

Festival de Canne 2010 : Écrans algériens sur la Croisette

En mai, fais ce qu’il te plaît et profite des beaux films à Cannes. Comme chaque année, le programme du Festival de la Croisette vient d’être révélé. Deux films présentés en sélection française relatent l’histoire algérienne, dont un sur les moines de Tibhirine.

Lyon, de notre correspondant

L’Algérie sera disséquée, analysée, mise en débat et en perspective à Cannes (du 12 au 23 mai) cette année, grâce à deux films présentés en sélection officielle française. Il est loin le temps où les instances de la cinématographie algérienne présentaient à Cannes de belles réalisations, comme ce fut le cas notamment avec le magnifique Chroniques des années de braise de Lakhdar-Hamina (Palme d’or 1975). Ne gâchons pas pour autant notre plaisir de voir l’Algérie sur l’une des plus belles scènes mondiales du cinéma. Les deux films, au-delà des commentaires à venir, sont du reste très attendus.

Le premier, Des hommes et des dieux, au titre pourtant provisoire au moment du tournage au Maroc à la fin de l’année dernière, relate pour la première fois l’enlèvement des moines trappistes dans leur monastère près de Médéa, en mars 1996 (lire El Watan, 7 décembre 2009). Y aurait-il une anguille politique sous la roche cinématographique ? Qu’est-ce qui se cache sur les écrans blancs des salles obscures, alors qu’en 2009 la remise en cause de la mort officielle des sept religieux, par un général français à la retraite, avait soulevé un tollé diplomatique entre la France et l’Algérie ? Les moines sont incarnés à l’écran, par Olivier Rabourdin (frère Christophe), Lambert Wilson (le prieur de Tibhirine), Christian de Chergé ou encore Michael Lonsdale (le doyen, frère Luc). monteront-ils les marches du Palais du festival en compagnie du réalisateur Xavier Beauvois, à qui l’on doit un précédent film sur la guerre d’Algérie, Le petit lieutenant.

L’image du drame serait anéantie par ce court-circuit médiatico-people. Le deuxième film, sous la bannière française, est le dernier né de Rachid Bouchareb, dont on ne sait pas encore s’il concourra pour l’Algérie. Il nous offre enfin Hors-la-lois, histoire qui commence en 1945, lors des balbutiements du déclenchement de la guerre de Libération nationale, après les terribles répressions du 8 mai 1945, pour continuer dans les premières années de la lutte. Ce film, après la parenthèse de London river (sur les clandestins en Angleterre), se veut pour Bouchareb être une suite chronologique d’Indigènes.

Djamel Debouze and co... medy

Le film sortira sur les écrans en France en septembre prochain. Un acteur commun aux deux films présentés à Cannes est Roschdy Zem, que l’on peut voir actuellement sur les écrans français dans Tête de Turc, premier film de Pascal Elbé. Les deux autres films français présentés sont Tournée de Mathieu Amalric, et La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier. Quant aux autres œuvres présentées à Cannes, elles représentent treize pays. On citera les cinéastes Alejandro Inarritu, Takeshi Kitano, Kiarostami, Mike Leigh, Nikita Mikhalkov ou encore Apichatpong Weerasethakul. Le jury sera présidé par Tim Burton qui triomphe actuellement sur les écrans avec Alice au pays des merveilles. Le doyen des cinéastes mondiaux, le Portugais Manuel de Oliveira, 102 ans, présentera son nouveau film, dans la section « Un certain regard ».

Par Walid Mebarek

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http://www.afrik.com/article19564.html

Cannes 2010 : l’Afrique en compétition

Mahamet Saleh Haroun et Rachid Bouchareb sélectionnés

Nous l’avions espéré, nous l’avons eu. Alors qu’en 2009 aucun film africain n’avait eu l’opportunité d’être en compétition sur la Croisette – Min Ye de Souleymane Cissé étant présenté hors compétition – l’année 2010 fait honneur au cinéma africain en sélectionnant deux réalisateurs déjà primés dans de nombreux festivals : le tchadien Mahamet Saleh Haroun et le franco-algérien Rachid Bouchareb.

mercredi 21 avril 2010 / par Claire Diao

Le jeudi 15 avril 2010 s’est tenue la conférence de presse tant attendue du 63e Festival de Cannes. L’occasion pour Gilles Jacob, président du festival et Thierry Frémaux, délégué général, d’annoncer la sélection 2010. Si le jury officiel présidé par le réalisateur américain Tim Burton ne compte aucun artiste africain, la sélection officielle de film propose, elle, deux longs-métrages africains : Un homme qui crie n’est pas un ours de Mahamet Saleh Haroun et Hors-la-loi de Rachid Bouchareb.

Ils nous avaient déjà émerveillés par leurs précédents films, l’un proche des exilés, des immigrés et de l’Histoire (Little Sénégal, Indigènes, London River), l’autre s’intéressant au retour au pays, à l’absence du père et à la vengeance (Bye Bye Africa, Abouna, Daratt). Si Rachid Bouchareb et Mahamat Saleh Haroun vivent en France, il est à souligner que leur source d’inspiration provient essentiellement du continent africain. Pour l’un, filmer les immigrés et les soldats « indigènes » reflète un besoin puissant de témoigner d’une Histoire encore trop douloureuse entre la France et ses anciennes colonies (même si certains de ses films se déroulent aux États-Unis – Little Sénégal – ou en Angleterre – London River). Pour l’autre, l’un des seuls réalisateurs de longs-métrages de son pays, dépeindre la situation politique dramatique qui perdure au Tchad est un défi, sauf lorsqu’il s’essaie à la comédie (Sexe, gombo et beurre salé) qui touche avec justesse la situation d’une famille africaine vivant en France entre tradition culturelle et modernité des mœurs.

Pas de Palme d’Or pour l’Afrique depuis 1975

Pour l’un comme pour l’autre, les festivals de cinéma internationaux ont déjà déroulé le tapis rouge. Bouchareb, l’aîné, l’ancien, a permis à l’ensemble de ses acteurs (Zem, Debbouze, Naceri, Blancan, Bouajila) de décrocher le prix d’interprétation masculine du Festival de Cannes 2006 avec son film Indigènes. En 2009, c’est le festival de Berlin qui récompense feu Sotigui Kouyaté, son fidèle comédien décédé la semaine dernière, d’un Ours d’argent du meilleur acteur. Haroun, le discret, le penseur, s’évertue davantage à faire jouer des comédiens inconnus, puisant dans leur vitalité pour trouver la justesse de son propos. Ainsi Daratt, saison sèche reçoit en 2006 le Prix Spécial du Jury au Festival de Venise et l’Etalon de Bronze du FESPACO en 2007. Autant de prix qui font de nos deux réalisateurs de remarquables compétiteurs pour cette 63e édition du Festival de Cannes.

Car rappelez-vous, l’Afrique n’a pas eu de Palme d’Or depuis 1975 (Chronique des années de braise de l’algérien Lakhdar Amina), soit depuis 35 ans ! Pour la décrocher cette année, encore faudra-t-il évincer les pontes du cinéma mondial en compétition, pour certains déjà primés au Festival de Cannes : le français Jean-Luc Godard, membre fondateur de la Nouvelle Vague (Film socialisme) et son compatriote Bertrand Tavernier (La princesse de Montpensier), le centenaire portugais qui réalise plus d’un long-métrage par an Manoel de Oliveira (O estranho caso de Angelica), le génie mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu (Biutiful), le poétique Abbas Kiarostami (Copie conforme), le très respecté japonais Takeshi Kitano (Outrage), le prometteur thaïlandais Apichatpong Weerasethakul (Long boonmee raluek chat) et le metteur en scène anglais Mike Leigh (Another year).

Un défi de plus pour nos deux réalisateurs qui, avec leurs films sur la transmission de savoirs père/fils perturbée par l’effort de guerre (Un homme qui crie n’est pas un ours qui danse) et sur les massacres du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata (Hors-la-loi), vont nous tenir en haleine lors de cette 63e édition.


Un député UMP en guerre contre le film "Hors-la-loi", sélectionné à Cannes

De Stéphanie LEROUGE (AFP) –

NICE — Le film du franco-algérien Rachid Bouchareb, "Hors-la-loi", fait déjà des vagues avant sa présentation au festival de Cannes, le député UMP Lionnel Luca dénonçant avant même de l'avoir vu une "falsification" de l'histoire dans son évocation du massacre de Sétif.

"Bouchareb est un partisan (...) un irresponsable qui met le feu aux poudres de manière insupportable", a déclaré jeudi le député des Alpes-Maritimes à l'AFP. "Autant +Indigènes+ (le précédent film de M. Bouchareb, ndlr) était dans un esprit positif de réhabilitation, autant celui-ci est dans un esprit négatif et négationniste. Ca ne va pas se passer comme ça", a-t-il menacé.

"Hors-la-loi", une production algéro-franco-belge en sélection officielle à Cannes sous pavillon algérien, retrace le parcours de trois frères ayant survécu aux massacres de Sétif de mai 1945 et qui, arrivés en France, s'engagent pour l'indépendance de l'Algérie.

Plusieurs milliers d'Algériens ont été tués au cours de ces massacres, déclenchés en répression de manifestations pro-indépendantistes dans l'est algérien qui avaient dégénéré et fait plus de cent morts parmi les Européens.

Une des ambitions du film est de "faire la lumière sur ce pan de l'histoire commune aux deux pays" et de "rétablir une vérité historique confinée dans les coffres", a affirmé au journal algérien "El Watan" le réalisateur, qui n'a pu être joint jeudi par l'AFP.

Mais avant même la projection du film, Lionnel Luca conteste vigoureusement la vision proposée par M. Bouchareb.

Le député, alerté par des interviews du réalisateur, et craignant que le film ne soit sélectionné sous les couleurs françaises à Cannes, avait saisi courant 2009 le secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants, Hubert Falco.

Ce dernier avait demandé au service historique du ministère de la Défense (SHD) un "avis historique" sur le projet de M. Bouchareb.

Le général de division Gilles Robert, chef du service historique de la Défense, a passé au crible le scénario de "Hors-la-loi" et rendu en septembre un rapport, consulté par l'AFP, qui relevait des "erreurs et anachronismes (...) si nombreux et si grossiers qu'ils peuvent être relevés par tout historien".

Concernant les événements de Sétif il notait: "le réalisateur veut faire croire au spectateur que le 8 mai 1945 à Sétif des musulmans ont été massacrés aveuglément par des Européens, or, ce jour-là, c'est le contraire qui s'est produit (...) cette version des faits est admise par tous les historiens (...) c'est en réaction au massacre d'Européens du 8, que les Européens ont agi contre des Musulmans".

Le député se fonde sur ce rapport pour dénoncer une "falsification" de l'histoire par M. Bouchareb. "Mon intention n'est pas de contester que les Français aient commis un acte condamnable. Mais la veille, ils avaient été tirés comme des lapins!", a expliqué M. Luca.

Le député s'insurge aussi contre la manière dont Rachid Bouchareb ferait des "porteurs de valise" des "héros". Pour lui, ces sympathisants du FLN chargé du transport de fonds et de documents confidentiels à l'intérieur de la métropole sont des "traîtres".

M. Falco a demandé à voir le film, mais une projection prévue le 19 avril a été annulée par le producteur et le réalisateur, selon son entourage. Le ministère attend une autre date.

M. Bouchareb avait concouru à Cannes en 2006 avec "Indigènes", un film qui éclairait déjà un épisode de l'histoire douloureuse de la France et de ses colonies, et dont les acteurs avaient remporté un prix d'interprétation collectif.

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http://festival-de-cannes.parismatch.com/festival-de-cannes/2010/Actu/Hors-la-loi-chronique-d-une-polemique-annoncee-181066/

«Un film révisionniste, une falsification de l’histoire». Le député UMP Lionnel Luca, ne mâche pas ses mots à l’encontre du film de Rachid Bouchareb, «Hors-la-loi», sélectionné au prochain Festival de Cannes. En question, le massacre de Sétif du 8 mai 1945 et le poids de l’Histoire face à la création artistique.

Yannick Vely

Peut-on mettre du sel sur les plaies et exalter une idée de revanche, ferment de la guerre civile quarante après ? Pour Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes, sur la foi du scénario du film, «Hors-la-loi» de Rachid Bouchareb, le réalisateur d’«Indigènes» est «révisionniste». «J’ai saisi le secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants dès que j’ai eu connaissance du scénario. Celui-ci l’a transmis au service historique du ministère de la Défense (SHD) qui a confirmé que de nombreux faits sont erronés et réinterprétés», nous a-t-il expliqué. «Ce que je voulais avant tout c’est que le film ne soit pas dans la sélection officielle française. Le projet me dérange. Il ne représente pas la France mais l’Algérie, cela me convient. Je ne connais pas la nationalité de Rachid Bouchareb (il possède la double nationalité, française et algérienne, NDLR), mais cela n’est pas supportable».

«Une vision hémiplégique de l’histoire»

Que reproche ce professeur d’histoire de formation à «Hors-la-loi» ? Une vision partielle et surtout partiale des évènements du 8 et 9 mai 1945, à Sétif, quand les autorités françaises en Algérie ont réprimé dans le sang - le nombre des victimes sujet à controverse s’élèverait à 45000 selon les autorités algériennes - une véritable «chasse aux Français» comme le rappelle Lionnel Luca. «Le film rend hommage aux membres du FLN. Pour la France, ce sont des traîtres à la nation.», explique-t-il. «L’histoire est suffisamment douloureuse pour que l’on nous offre pas une vision hémiplégique de l’histoire». Pour ce spécialiste de la question tibétaine, on ne peut ni excuser «la réaction disproportionnée» des dirigeants de l’époque et du Général de Gaulle, ni occulter les raisons de celle-ci.

Dans une interview accordée à «El Watan», Rachid Bouchareb, le réalisateur des beaux «Little Sénégal» et «London River», a expliqué que le film «va sans doute rétablir une vérité historique confinée dans les coffres. Je voudrais, à travers le cinéma, mettre la lumière sur une partie de l’histoire commune des deux nations». «On va tout déballer à travers ce film !» prévient-il, en amont. Si Lionnel Luca ne conteste pas que l’on puisse raconter l’histoire d’un point de vue algérien, il estime qu’il a aussi le droit de s’élever contre les contre-vérités exprimées. «J’ai posé des questions sur le financement. Le film bénéfice d’une aide technique du Centre National de la Cinématographie, qui est presque automatique, mais pas d’une aide du gouvernement français», précise-t-il. Concédant qu’il n’a pas vu le film fini et qu’il souhaite que «Hors-la-loi» soit plus fin et plus juste dans sa représentation que son scénario ne le laisse supposer, le député UMP espère surtout que La Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie qui sera présidée par Claude Bébear sera rapidement mise en place, afin de mieux approcher la vérité et la réconciliation entre les peuples. «Car ce sont eux qui souffrent des décisions des dirigeants», conclut l’homme politique.


http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20100423165227/le-dernier-film-de-bouchareb-juge-negationniste-par-un-depute-francais.html

Le dernier film de Bouchareb jugé "négationniste" par un député français

23/04/2010 à 17h:45 Par La rédaction web de Jeune Afrique

Le réalisateur franco-algérien Rachid Bouchareb, en février 2009 au Festival du film de Berlin. © AFP

Le député français UMP des Alpes-Maritimes, Lionel Luca, fustige le caractère "négatif et négationniste" du dernier film du Franco-algérien Rachid Bouchareb, "Hors-la-loi", qui relate notamment le massacre de Sétif, en 1945. Un film que l’élu n’a pas encore vu, et qui sera présenté au prochain Festival de Cannes.

Pas encore projeté mais déjà contesté. Hors-la-loi, le dernier film de Rachid Bouchareb et qui sera en compétition pour la Palme d’or à Cannes, est déjà attaqué sur ses fondements historiques. La fronde vient du député UMP Lionel Luca qui – avant-même d’avoir vu le film – dénonce une « falsification » de l’histoire, en référence au passage évoquant le massacre de Sétif, en Algérie, en mai 1945.

« Bouchareb est un partisan (...), un irresponsable qui met le feu aux poudres de manière insupportable », s’est emporté le député des Alpes-Maritimes devant l'AFP. « Autant Indigènes (le précédent film de M. Bouchareb, NDLR) était dans un esprit positif de réhabilitation, autant celui-ci est dans un esprit négatif et négationniste. Ca ne va pas se passer comme ça », a-t-il menacé.

Hors-la-loi, produit avec des fonds algériens, français et belges, retrace le parcours de trois frères qui, après avoir survécu aux massacres de Sétif, partent en France et s'engagent pour l'indépendance de l'Algérie. Le 8 mai 1945, entre plusieurs milliers et plusieurs dizaines de milliers d'Algériens sont tués. Cette répression faisait suite à des manifestations pro-indépendantistes d’Algériens qui avaient dégénéré, et fait plus de cent morts parmi les Européens.

Le service historique de la Défense au rapport

Pour Rachid Bouchareb, il s’agit de « faire la lumière sur ce pan de l'histoire commune aux deux pays » et de « rétablir une vérité historique confinée dans les coffres », a-t-il confié au journal algérien El Watan. Le réalisateur avait déjà concouru à Cannes en 2006, pour Indigènes. Un film qui raconte la vie de quatre jeunes Algériens appelés au front pour libérer la France de l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Les acteurs du film avaient alors remporté un prix d'interprétation collectif.

Mais cette fois-ci, l’œuvre ne fait pas consensus. Ce sont des interviews du réalisateur et la crainte que Hors-la-loi ne soit sélectionné sous les couleurs françaises à Cannes (le film sera finalement en compétition sous pavillon algérien) qui ont poussé le député Lionel Luca à saisir, courant 2009, le secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens combattants, Hubert Falco. Ce dernier avait alors demandé au service historique du ministère de la Défense (SHD) d’émettre un « avis historique » sur le projet de Rachid Bouchareb.

Après un examen attentif du scénario, le général de division Gilles Robert, chef du service historique de la Défense, a rendu son rapport en septembre. Il y relève des « erreurs et anachronismes (...) si nombreux et si grossiers qu'ils peuvent être relevés par tout historien ». Il indique ainsi que « le réalisateur veut faire croire au spectateur que le 8 mai 1945 à Sétif, des musulmans ont été massacrés aveuglément par des Européens. Or, ce jour-là, c'est le contraire qui s'est produit. (...) Cette version des faits est admise par tous les historiens. (...) c'est en réaction au massacre d'Européens du 8, que les Européens ont agi contre des musulmans ».

Bouchareb ferait des porteurs de valises des « héros »

Le député des Alpes-Maritimes s’appuie sur ce rapport et parle de « falsification » de l’histoire par le réalisateur. « Mon intention n'est pas de contester que les Français aient commis un acte condamnable. Mais la veille, ils avaient été tirés comme des lapins ! » a précisé Lionel Luca. Il accuse également Rachid Bouchareb de faire des « porteurs de valise » des « héros ». Pour lui, ces sympathisants du FLN chargé du transport de fonds et de documents confidentiels à l'intérieur de la métropole sont des « traîtres ». Ambiance… (avec AFP)


+  S U I S S E

http://www.lematin.ch/actu/monde/algerie-francaise-film-selectionne-cannes-accuse-negationnisme-266606

Mémoire

Algérie française: un film sélectionné à Cannes accusé de "négationnisme"

Image © Keystone

Le réalisateur Rachid Bouchareb

"On pensait la censure coloniale supprimée, mais non", "c’est navrant" écrit samedi le quotidien francophone algérien "El Watan" après l’accusation de "falsification" par un député français issu de la majorité présidentielle à propos du film "Hors-la-loi" du Franco-Algérien Rachid Bouchareb.

le 24 avril 2010, 13h36

LeMatin.ch & les agences

Le film, en sélection au festival de Cannes, évoque les massacres de Sétif de mai 1945 lorsque l’Algérie était encore française. Plusieurs milliers d’Algériens ont été tués au cours de ces massacres, déclenchés également à Guelma et Kherrata dans l’Est algérien, en répression de manifestations pro-indépendantistes qui avaient dégénéré et fait plus de cent morts parmi les Européens.

Lionnel Luca, député des Alpes Maritimes dans le sud-est de

la France

, "a apprécié le précédent (film de Bouchareb) "Indigènes" parce qu'il était "dans un esprit positif de réhabilitation, celui-ci est dans un esprit négatif et négationniste", rappelle "El Watan".

"Le bon indigène, chair à canon, passe encore, mais rien ne va plus pour le nationaliste exigeant la dignité (...) Tout à sa volonté de conserver la vindicte coloniale (...) le député voudrait écrire l'histoire comme il l'entend, refusant que Bouchareb considère les "porteurs de valises" comme des héros. A rebours de l'histoire, l'élu de

la République

les place du côté des "traîtres". Tout cela est bien navrant", dénonce le quotidien privé.

L’ambassadeur de France en Algérie alors en poste, Bernard Bajolet avait estimé en avril 2008 que le "temps de la dénégation" des massacres perpétrés par la colonisation en Algérie était "terminé", devant les étudiants de l’Université du 8 mai 1945 à Guelma. M. Bajolet avait qualifié d’"épouvantables massacres" la répression des manifestations d’Algériens à Sétif, Guelma et Kherrata et souligné "la très lourde responsabilité des autorités françaises de l’époque dans ce déchaînement de folie meurtrière".

En 2005 déjà, son prédécesseur, Hubert Colin de Verdière, avait affirmé que "le massacre du 8 mai 1945 était une tragédie inexcusable".

Selon les Algériens, cette répression, à laquelle avaient participé des milices de civils français, aurait fait 45.000 victimes. Du côté français, le bilan oscillerait entre 1500 et 8000 morts.


http://www.elwatan.com/Le-film-Hors-la-loi-de-Bouchareb

Le film Hors-la-loi de Bouchareb livré à la vindicte : Les sales restes de l’esprit colonialiste

Dans ce domaine de l’esprit colonialiste revêche, la chasse au Bouchareb, du nom du cinéaste franco-algérien Rachid Bouchareb, est ouverte. Le premier coup de feu a été tiré par un député UMP (vice-président du Conseil régional des Alpes-Maritimes, plutôt proche de l’extrême-droite revancharde).

Lyon (France). De notre correspondant 

Ce Lionnel Luca, spécialiste des coups fumeux, a dénoncé le contenu du long métrage Hors-la-loi présenté prochainement au Festival de Cannes, sans l’avoir vu, mais d’après des indiscrétions du genre investigations policières sur le scénario. On pensait la censure coloniale supprimée, mais non. Il juge que le film est une « falsification » de l’histoire dans son évocation du massacre de Sétif. S’il a apprécié le précédent Indigènes parce qu’il était « dans un esprit positif de réhabilitation, celui-ci est dans un esprit négatif et négationniste ». Le bon indigène, chair à canon, passe encore, mais rien ne va plus pour le nationaliste exigeant la dignité. On passera les détails de son argumentation qui nous ferait remonter aux années de guerre, mais tout à sa volonté de conserver la vindicte coloniale, alors que 50 ans bientôt seront passés depuis l’Indépendance, le député voudrait écrire l’histoire comme il l’entend, refusant que Bouchareb considère les « porteurs de valises » comme des « héros ». A rebours de l’histoire, l’élu de

la République

les place du côté des « traîtres ». Tout cela est bien navrant. Le même Luca fait partie des élus qui ont dénoncé cette semaine une photo d’un homme se torchant avec le drapeau français. Une photo primée par l’enseigne culturelle Fnac.

Dans son commentaire, toujours injurieux envers l’Algérie, il ose s’écrier sur le site Le Post : « C’est devenu de bon ton de s’en prendre aux symboles français, c’est même devenu politiquement correct ! La prochaine fois que son auteur fasse la même photo avec un drapeau algérien... Pour moi, l’auteur de cette photo est un pauvre type, il a juste fait de la provocation gratuite, c’est tout ! » Dans ces méandres nauséabondes, le ministre de l’Immigration et de l’Intégration, Eric Besson, est quant à lui le lauréat choisi par le collectif Sortir du colonialisme du prix du Colonialiste de l’année. La remise publique au ministre du « casque colonial », évidemment fictive, aura lieu le 27 avril à 11h devant le ministère de l’Immigration, rue de Grenelle, à Paris. Le collectif a estimé, en effet, que la « création d’un ministère chargé de l’immigration et de l’identité nationale est une honte pour

la France

… » Après le débat sur l’identité nationale, « désormais, il ne se passe pas une semaine sans qu’un élu de

la République

, un ministre, un responsable politique prononce des paroles de rejet et d’exclusion. Minarets, port du voile intégral, drapeaux dans les stades ; le débat est transformé en machine à exclure et à stigmatiser ». Enfin, « la politique d’immigration choisie se traduit par un pillage des cerveaux, qui s’ajoute à l’exploitation des ressources naturelles des pays d’immigration ».

Par Walid Mebarek


http://www.lexpressiondz.com/article/2/2010-04-25/75726.html

L’OEUVRE DE BOUCHAREB PROGRAMMÉE POUR LE 21 MAI

Un film sous haute surveillance à Cannes

25 Avril 2010 - Page : 24

La projection du film de Rachid Bouchareb au Festival de Cannes serait-elle menacée? C’est on tout cas l’impression que donne le début de polémique lancée par un partisan de l’Algérie française, le député UMP, Lionel Luca. Une avant-première du film qui devait avoir lieu le 19 avril a été annulée par le réalisateur à la demande des producteurs. La direction du Festival de Cannes vient, par ailleurs, de programmer le film le vendredi 21 mai, soit un jour avant la clôture du Festival et cela pour éviter de perturber le cours du Festival international.

Déjà, la direction conduite par Gilles Jacob avait difficilement accepté de sélectionner le film de Bouchareb sous le pavillon algérien. Pour faire taire les contestataires du Front de la droite (l’UMP venait de gagner les régionales à Cannes), elle a dû sélectionner un film qui n’est pas destiné au Festival Des hommes et de dieux de Xavier Beauvois qui fait référence aux moines de Tibhirine. Selon un connaisseur de

la Croisette

, c’est pour faire l’équilibre.

Car le Festival de Cannes est connu pour être un grand défenseur des causes des pays du tiers-monde. À l’inverse des médias, le plus grand festival du monde, a consacré des pays très critiqués par la classe politique française, comme l’Iran,

la Turquie

,

la Chine

ou encore à des degrés moindres, l’Algérie. Mais cet espace est surtout ouvert à la question des élections libres dans les pays cités, pas à leur cinéma étatique.

La situation de Bouchareb a été vécue il y a quelques années par la projection du film

la Bataille

d’Alger de Gillo Pentecorvo à Cannes en 2004, quand un groupe de pieds-noirs et d’anciens de l’Algérie française sont venus perturber la projection du film produit par Yacef Saâdi.

Le film a été projeté en France après plus de 40 ans de censure. Cette fois encore, la projection d’un film algérien sur la guerre d’Algérie va être organisée sous haute protection, pour éviter que des agitateurs viennent perturber la fête.

Le député de l’UMP avait fait campagne pour que le film ne soit pas sélectionné sous les couleurs françaises à Cannes en saisissant, courant 2009 le secrétariat d’État à

la Défense

et aux Anciens combattants. Il avait demandé au service historique du ministère de

la Défense

(SHD) un «avis historique» sur le projet de M.Bouchareb. En réalité, les experts militaires français n’admettent pas la version algérienne sur les massacres de Sétif et surtout le chiffre avancé de 45.000 morts. D’un autre côté, la projection du film la veille de la clôture du Festival est un mauvais signe pour le réalisateur.

Puisqu’il n’aura pas le même impact dans les médias et sa projection risque de passer inaperçue. Pour le moment, le film brille plus par la polémique que par son contenu. Une polémique médiatique que n’a pas vécue le film de Mohamed Lakhdar Hamina, Chronique des années de braises qui a remporté

la Palme

d’or en 1975.

A l’époque, le film a été surtout critiqué dans son pays par le journal El Moudjahid, qui lui a consacré un article virulent.

Aujourd’hui, avec la télévision, les médias électroniques, cela peut influencer le choix ou l’avis des jurys, même si ces derniers sont installés dans un bunker: le plus prestigieux hôtel à Cannes.

Adel MEHDI


http://www.lexpressiondz.com/article/3/2010-04-26/75733.html

MUSTAPHA ORIF, COPRODUCTEUR EXÉCUTIF DU FILM HORS

LA LOI

,

À L’EXPRESSION

«On espère qu’il aura un prix!»

26 Avril 2010 - Page : 21

Ayant vu le film, le directeur de l’Agence du rayonnement culturel (Aarc), un des producteurs du long métrage Hors la loi, de Rachid Bouchareb, répond à nos questions concernant l’attaque dont fait l’objet aujourd’hui son film qui suscite déjà une vive polémique de l’autre côté de

la Méditerranée. Un

film qui fera certainement du bruit du côté de

la Croisette

, en mai prochain.

L’Expression: En tant que premier responsable de l’Aarc, producteur exécutif du film Hors la loi de Rachid Bouchareb, que répondez-vous aux attaques du député français, Lionel Luca de l’UMP, qui accuse le film d’être révisionniste et «négationniste» quant au récit des événements qui se sont déroulés en Algérie en mai 1945?

Mustapha Orif: Je n’étais pas du tout au courant de cette affaire. J’ai entendu une certaine rumeur, par contre, selon laquelle certains députés étaient contre le fait que le film ait été sélectionné à Cannes. Mais je n’en sais pas plus sinon. De toute façon, c’est un film qui a une très grande valeur artistique. Son réalisateur Rachid Bouchareb est un cinéaste reconnu. Je suppose que si son film a été retenu par les dirigeants du festival c’est parce qu’il mérite de faire partie de la sélection officielle aux côtés des autres films en compétition. A mon avis, il ne faut l’appréhender que sous cet angle-là. Il est évident que la manière de récupérer ces films sur un plan politique, arrive systématiquement dans beaucoup de festivals pour certains films. Pas pour tous. Mais bon, c’est une affaire qu’il faudra gérer et y répondre à la mesure de la manière dont les choses vont être prises. De toute façon, on part avec l’idée que ce film est un très beau film. On espère qu’il aura un prix. Ce sera à la fois à l’honneur de Rachid Bouchareb, de l’Algérie et des partenaires du film, qui ont pris part à son financement et à sa production.

En fait, ce député UMP aurait lu le scénario et aurait préféré que le film ne passe pas en compétition officielle car jugé inadéquat avec les faits historiques, d’après lui.

C’est le point de vue d’un politique. C’est un film. Il faut le prendre tel quel et rien d’autre. Il ne s’agit pas d’ajouter plus de commentaires là-dessus. C’est un commentaire politique sur un produit culturel et artistique. Il faut à mon avis l’appréhender sous l’angle artistique. C’est la seule méthode et la seule manière de l’appréhender correctement.

Vous qui avez eu accès aux rushes et à une bonne partie du film, qu’avez-vous vu justement et concrètement?

J’ai vu le film comme les autres producteurs. C’est un film qui mérite amplement le fait d’avoir été sélectionné. Pourquoi? Car d’un point de vue historique et la manière dont est narré un épisode particulier de l’histoire de notre pays, il est fait de la manière la plus correcte, avec beaucoup de retenue et en même temps beaucoup de dignité et de respect par rapport à l’histoire. Rachid Bouchareb a interrogé beaucoup de gens, de témoins et d’historiens. De ce point de vue, je ne pense pas du tout qu’il se soit écarté de la réalité historique. C’est un très bon film. D’un point de vue artistique - c’est le mien, vous me direz c’est parce que je suis un des producteurs que je pense que c’est un bon film- Je pense objectivement que c’est un bon film.

Rachid Bouchareb a une filmographie assez éloquente. Il a montré avec d’autres films qui ont été faits sur d’autres registres qu’il pouvait s’exprimer très correctement, qu’il avait un langage cinématographique qui lui était propre. C’est un cinéaste qui a un langage, une écriture qui méritent notre attention et toute l’attention du public.

Le secrétaire d’Etat français à

la Défense

et aux Anciens combattants, Hubert Falco, croit-on savoir, a demandé à voir le film, mais une projection prévue le 19 avril dernier a été annulée par le producteur du film et Rachid Bouchareb. Pourriez-vous nous éclairer davantage sur cette affaire?

Je ne suis pas au courant de cette projection. A mon avis, - c’est une supposition - Si Rachid Bouchareb n’a pas voulu donner suite, c’est parce que le film n’était peut-être pas encore tout à fait prêt. Car, il l’a été tout juste au moment où il a fallu le montrer au comité de sélection du festival. Vous savez, il y a un film d’un cinéaste américain qui n’a pas pu être sélectionné parce qu’il n’était pas terminé. C’est classique pour les films qui se présentent en compétition dans les festivals. Il y a des films qui ne sont pas terminés parce qu’il y a des exigences des réalisateurs qui font que, entre le programme qu’on se fixe et à l’arrivée, il y a des choses pour lesquelles le réalisateur n’est pas satisfait et préfère le terminer de n’importe quelle manière.

Une certaine presse française a porté ses attaques sur la nationalité du film du fait qu’il soit placé sous la bannière algérienne...

C’est un film qui se présente effectivement sous la bannière algérienne tel que l’a voulu Rachid Bouchareb. Parce qu’en grande partie, il est financé par des coproducteurs algériens. D’accord? Mais c’est aussi un film français, belge et tunisien. C’est une coproduction qui fait, qu’aujourd’hui, à partir d’une certaine hauteur, un film est financé par plusieurs parties parce que ce n’est pas possible pour un producteur de financer un film à lui tout seul. Encore une fois, c’est une attaque qui n’a aucun fondement. C’est un film qui a été sélectionné par les gens du festival de par sa qualité artistique et je pense que tout le reste n’a aucun intérêt.

On croit savoir que le film Hors la loi va être projeté à la fin du festival. Pourquoi selon vous?

Vous savez, le comité du festival est tout à fait souverain, à la fois pour sélectionner les films et les programmer. Il n’est pas tenu de programmer un film selon le souhait du réalisateur et du producteur. Le film passe en compétition officielle entre le 12 et le 23 mai. A mon avis, il n’y a aucune raison particulière pour que le film passe à telle ou telle date. Ce sont des conditions strictement internes au comité du festival.

Il y a un autre film qui va certainement aussi faire beaucoup parler de lui, car lié à l’Algérie; aux côtés de Hors la loi, c’est Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois..

C’est dans la nature des festivals de montrer des films différents tant sur le plan du fond, du contenu que de la manière de filmer. Cela ne m’inquiète pas outre mesure. C’est un film qui a été sélectionné. Il sera jugé de la même manière que les autres films et sur sa qualité. Je ne l’ai pas vu. Il faudra l’appréhender de la même façon que les autres films. Je suppose qu’il a des qualités, c’est pourquoi il a été sélectionné. On verra au palmarès!

Entretien réalisé par O. HIND


http://www.midilibre.com/articles/2010/04/29/A-LA-UNE-Le-depute-Aboud-contre-le-film-de-Bouchareb-1208727.php5

Édition du jeudi 29 avril 2010

- Hérault - Le député Aboud lance une croisade contre le film de Bouchareb, diffusé au festival de Cannes

Elie Aboud, le député biterrois (UMP), et son collègue Lionnel Luca des Alpes-Maritimes), viennent de saisir le Premier Ministre, François Fillon, et le secrétaire d’Etat à

la Défense

et aux Anciens combattants, Hubert Falco, pour protester contre la part de financement public du film Hors la loi du réalisateur franco-algérien Rachid Bouchareb, sélectionné pour le Festival de Cannes (12-23 mai).

Dans cette nouvelle production, l’auteur d’Indigènes, évoque les massacres du 8 mai 1945 à Sétif. Elie Aboud, qui dit n’avoir pas lu le scénario, fait état de « fuites » selon lesquelles « ce film entâche de façon très violente la présence de

la France

en Algérie et fait la promotion du FLN… En tant que député je n’ai pas à juger du contenu d’une oeuvre culturelle, mais dans la mesure où ce film bénéficie d’une subvention du Centre national du cinéma, le député a un droit de regard. Je n’admettrai pas qu’on utilise de l’argent public pour insulter

la République.

» Pour sa part, Lionnel Luca estime qu’il s’agit « d’un film anti Français ».

Président du groupe parlementaire d’études sur les rapatriés, Elie Aboud craint que le film « attise les haines au moment où nous allons lancer – en juin – une fondation pour la mémoire apaisée entre le France et l’Algérie. »

En fait d’apaisement, le festival de Cannes risque plutôt d’être perturbé. Déjà un groupe proche de l’extrême droite (selon lefigaro.fr) a créé un comité "Pour la vérité historique-Cannes 2010". Et le réseau internet fourmille de commentaires critiques sur la démarche d’Elie Aboud. Tout est en place pour une nouvelle confrontation… toutes plaies ouvertes. Avec un ministre de

la Culture

, Frédéric Mitterrand, et un chef de la diplomatie, Bernard Kouchner, que l’on imagine déjà dans leurs petits souliers…

Patrick NAPPEZ


http://www.mediapart.fr/club/blog/m-challali/300410/hors-la-loi-sur-le-8-mai-1945-en-algerie

Hors-la-loi »: sur le 8 mai 1945 en Algérie

30 Avril 2010 Par M. CHALLALI

Un étrange communiqué où se dresse un comité «Pour la vérité historique - Cannes 2010» veut créé et entreprendre des actions spectaculaires contre la présence du dernier film Hors-la-loi, sur les événements de mai 1945, en Algérie, du réalisateur, Rachid Bouchareb, à Cannes.

La « décision du Jury de sélection du Festival » concernant la présence à Cannes de ce film, du réalisateur franco-algérien est considérée « comme une véritable provocation à domicile ».

Dans ce communiqué de presse publié par le site vraisemblablement proche du Front national, nationproinfo, le dit comité souhaite organiser «la grande manifestation patriotique française à Cannes», lance un appel aux parlementaires, aux élus, aux anciens combattants, aux harkis, aux pieds-noirs et aux sympathisants, pour se rassembler par milliers sur la « Croisette du 12 mai au 23 mai 2010 » afin de demander à ce que les lois françaises soient appliquées en France «contre l’apologie du terrorisme et des crimes contre l’Humanité».

Fidèle à la coutume menaçante de l'extrême droite et de nostalgiques colonialistes de l’Algérie française le document donne dors et déjà le ton «Cette machine à façonner l’opinion française a commencé avec la réalisation du film, Indigènes. Film palmé au Festival de Cannes 2006 et soutenu ensuite par un flot de publicité et de critiques élogieuses des médias et, cerise sur le gâteau, diffusé par DVD dans les établissements scolaires pour son message pédagogique !»

Ce communiqué souligne que «ce film algérien, réalisé par l’auteur d’Indigènes est avant tout un film de propagande politique pour le compte de ceux qui l’ont commandité et financé, un véritable complot contre

la France

, son histoire, sa présence et son œuvre en Algérie », on dénonçant « une organisation cinématographique qui a profité de fonds publics français complétés par ceux d’un mécénat idéologique d’entrepreneurs dévoués à la cause. Il n’aurait jamais dû bénéficier du tremplin publicitaire et médiatique que va lui offrir une institution française, le Festival de Cannes, où il sera présenté quelques jours à peine après sa sortie officielle en Algérie ». Alors pour faire échec à ces complots et propagandes « Oui, nous devons tous nous retrouver sur

la Croisette

dès le 12 mai et jusqu’au dernier jour peut-être, le 23, pour la remise des trophées. Avec nos affiches, nos banderoles, nos slogans nous pouvons pourrir ce Festival pour dénoncer cette machination politique qui va se dérouler sous couvert d’un évènement culturel de renommée mondiale ».

Ce comité s’attaque aussi bien aux politiques qu’aux diplomates français: «Depuis plus de 2 ans, nos ambassadeurs en Algérie, les voix de ministres, de parlementaires en mission dans ce pays, et même celle du président de

la République

orientent le discours officiel français vers les exigences du FLN qui a annoncé récemment toute une série de mesures d’intimidation sur ce sujet».

Il s’attaque aussi au réalisateur Rachid Bouchareb en déclarant: «Cette machine à façonner l’opinion française, (...) aux invraisemblances historiques, en ajoutant: Pour le film Hors la loi, c’est le même scénario qui se prépare pour faire maintenant accepter aux Français les exigences de repentance du pouvoir algérien.»

Il cible également les producteurs français du film: «Ce film algérien, réalisé par l’auteur de Indigènes est avant tout un film de propagande politique pour le compte de ceux qui l’ont commandité et financé, un véritable complot contre

la France

, son histoire, sa présence et son œuvre en Algérie. C’est une organisation cinématographique qui a profité de fonds publics français complétés par ceux d’un mécénat idéologique d’entrepreneurs dévoués à la cause ».

De quoi s'agit-il en fait ?

Hors-la-loi, une production algéro-franco-belge en sélection officielle à Cannes sous pavillon algérien, retrace en effet le parcours de trois frères ayant survécu aux massacres de Sétif de mai 1945 et qui, arrivés en France, s'engagent pour l'indépendance de l'Algérie.

Tourné effectivement dans le prolongement d'Indigènes le film revient en outre sur la sanglante répression du 8 mai 1945 dans l’est algérien, à l’heure même où

la France

en liesse célèbre l’armistice. Pour toile de fond, la fin de la guerre d’Indochine avec la défaite française de Diên Bên Phu, la guerre d 'Algérie et

la Bataille

de Paris qui culmine avec 17 octobre 1961, à moins de six mois avant le cessez-le-feu en Algérie.

Hors-la-loi est produit par Tessalit Productions, bénéficiant d’une avance sur recettes du Centre National de

la Cinématographie

(CNC, France) et d’un pré achat de Canal +. Il a été coproduit par France 2 Cinéma et France 3 Cinéma, Tassili (Algérie), le ministère de

la Culture

, l’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel (AARC), l’Etablissement Public de Télévision (EPTV), le ministère des Moudjahidines (Algérie) et Novak productions (Belgique).

Un film pour « faire la lumière sur ce pan de l'histoire commune aux deux pays et de rétablir une vérité historique confinée dans les coffres », a affirmé son réalisateur au journal El Watan.

Tout en se gardant de toutes critiques infondées et de toute gloriole insensée, puisque le film n'est pas encore dans les salles, on peut tout même dire que cette dernière réalisation de Bouchareb promet de sérieux débats autour de ce tragique événement, de cet événement sanglant, d'un côté comme de l'autre d'ailleurs. Du côté algérien comme européen. Des milliers de morts du côté algérien des centaines du côté européen. Débattre. Échangé. Même si ce n'est que cela la production en question nous aurait permis d'aller chercher et voir de près.

Pour qu'enfin s'ouvrent les armoires, livres, documents de mémoires. Pour comprendre et sortir du brouillard. Finir avec cette lecture littérale, simpliste et cachotière de l'histoire dont, en réalité, en hauts lieux des deux rives, chacun se contente de son côté.

Pour qu'enfin, d'une part, avoir cette force de l'ambassadeur de France à Alger, M. Bajolet, qui avait qualifié d'«épouvantables massacres » la répression des manifestations d'Algériens à Sétif, Guelma et Kherrata justement et souligné « la très lourde responsabilité des autorités françaises de l'époque dans ce déchaînement de folie meurtrière ». Ou encore la dignité de son prédécesseur, Hubert Colin de Verdière, qui en 2005 déjà, avait affirmé que « le massacre du 8 mai 1945 était une tragédie inexcusable ». Et de l'autre, cesser d'instrumentaliser l'histoire du combat du Peuple qu'il a mené pour sa dignité. Cesser de faire de ces demandes incessantes, récurrentes et risibles de repentance une légitimité pour s'arroger le droit de régner éternellement sur le pays. Aucun ne peut penser aujourd'hui que Larbi Ben M'hidi ou Abane Ramedane et, tant bien d'autres, capables, de formuler une telle demande ou de l'attendre.


http://www.staragora.com/news/cannes-2010-hors-la-loi-premiere-polemique-du-63eme-festival/393539

Cannes 2010 "Hors la loi" : première polémique du 63ème Festival

mis en ligne a 19:30:37 30/04/2010

Hors

la Loi

, le dernier film de Rachid Bouchareb, est en compétition pour la 63e édition du Festival de Cannes. Ce film franco-algérien suscite une vive polémique parmi certains élus qui y voient une "falsification de la vérité".

Après la consécration d'Indigènes, le retour de Rachid Bouchareb est très attendu.

En 2007, à Cannes, le film reçoit le prix d'interprétation masculine remis collectivement aux acteurs Sami Bouajila, Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem et Bernard Blancan.

Hors-la-loi, son dernier film sera en compétition au 63e Festival de Cannes qui débute le 12 ami prochain.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en plus de susciter un vif intérêt, ce film est déjà au cœur d'une vive polémique...

Hors-la-loi, c'est la suite du film Indigènes. On retrouve Messaoud, Saïd et d'autres anciens combattants en Algérie.

Survivants des massacres de Sétif en 1945 en Algérie, ils fuient vers

la France

et s’engagent dans la révolution.

La bataille de Paris, manifestation sanglante qui oppose le FLN à la police française, le 17 octobre 1961 va "les broyer, les déchirer pour conquérir le droit d’être des hommes à part entière".

Sont présents au casting :  Bernard Blancan, Rachid Bouchareb, Roschdy Zem, Sami Bouajila et Jamel Debbouze, le mari de Mélissa Theuriau.

Petit problème, le récit des événements ayant conduit à l'indépendance de l'Algérie, vu par Rachid Bouchareb ne plaît pas à tout le monde.

Certains élus apparentés de droite et d'extrême droite ont trouvé quelque chose à redire à cette suite d'Indigènes.

Lionnel Luca, député UMP des Alpes Maritimes, estime par exemple que Hors-la-loi est une : "falsification des événements qui ont mené au massacre de Sétif".

Pour rappel, le massacre de Sétif a eu lieu le 8 mai 1945. La mort d'un Algérien, lors des célébrations de la fin de

la Seconde Guerre

mondiale, avait déclenché des émeutes réprimées par l'armée française.

Selon les historiens, qui ne s'entendent toujours pas sur la question, il y aurait eu de 15 000 à 50 000 victimes.

En plein débat sur l'identité nationale, la burqa et on en passe, nul doute que le nouveau film de Rachid Bouchareb remuera le couteau dans une plaie encore trop vive....

Pourtant, personne n'a encore vu le film de Rachid Bouchareb qui sera présenté en premier lieu à Cannes.

Hors-la-loi sortira en salle le 22 septembre 2010. Alors, pour tous ceux qui n'ont pas la chance d'aller au Festival de Cannes, présidé par l'immense Tim Burton cette année, prenez votre mal en patience...

Crédit : Youtube/ London River


http://www.france24.com/fr/20100501-bouchareb-accuse-falsifier-histoire-son-film-hors-loi-selection-festival-cannes-algerie

Dernière modification : 01/05/2010 

- Algérie - Cannes 2010


Bouchareb accusé de falsifier l’Histoire dans son film "Hors-la-loi"

Sélectionné à Cannes, le dernier long-métrage du réalisateur franco-algérien Rachid Bouchareb, "Hors-la-loi", provoque une vive polémique. Un député de l’UMP dénonce une version "anti-française" du massacre de Sétif en 1945.

Par FRANCE 24 (texte)

Paillettes, tapis rouge, et polémiques. Comme les années précédentes, la 63e édition du Festival de Cannes s’annonce haute en couleur. Après la controverse provoquée par la sélection en compétition de "Soleil trompeur 2", du réalisateur pro-Poutine Nikita Mikhalkov, c’est au tour du dernier film du réalisateur franco-algérien Rachid Bouchareb d’agiter les esprits. "Hors-la-loi", qui revient sur le massacre de Sétif en

1945, a

, avant même l’ouverture du Festival, été taxé d’"anti-français" et de "révisionniste" par le député UMP Lionnel Luca.

Le député des Alpes-Maritimes, qui n’a pourtant pas vu le film, n’a pas mâché ses mots pour qualifier le long-métrage de Bouchareb, accusant le réalisateur de "falsifier l’Histoire". "Bouchareb est un partisan, [...] un irresponsable qui met le feu aux poudres de manière insupportable", a dénoncé l’homme politique, réputé pour son franc-parler.

"Hors-la-loi" s’intéresse aux conséquences du massacre de Sétif perpétré en Algérie française le 8 mai 1945. Ce jour-là, alors que

la France

fête sa libération et la fin de

la Seconde Guerre

mondiale, des manifestations contre l’occupation française éclatent en Algérie et sont violemment réprimées par l’armée française. Le bilan - qui suscite toujours de vifs débats - est lourd : des milliers d’Algériens et des centaines de pieds-noirs sont tués.

Le long-métrage suit l’histoire de trois frères algériens (incarnés par Jamel Debbouze, Sami Bouajila et Roschdy Zem), survivants du massacre de Sétif. Ils décident de quitter leur terre natale pour

la France

où ils s’engagent dans le combat pour l’indépendance de l’Algérie. Dans un entretien accordé au quotidien algérien "El Wata"n en juin 2009, Rachid Bouchareb affirme avoir voulu "faire la lumière sur une partie de l’histoire commune des deux nations" et "rétablir une vérité historique confinée dans les coffres".

"Erreurs et anachronismes"

Alerté par les propos du cinéaste dans les médias, Lionnel Luca a commandé en 2009 un "avis historique" sur le film au ministère de

la Défense. Après

avoir passé le film au crible, le service historique du ministère avait qualifié le scénario de ramassis "d’erreurs et d’anachronismes si grossiers qu’ils peuvent être relevés par tout historien".

Selon le rapport, "le réalisateur veut faire croire au spectateur que le 8 mai 1945, à Sétif, des musulmans ont été massacrés aveuglément par des Européens. Or, ce jour-là, c'est le contraire qui s'est produit [...]. Cette version des faits est admise par tous les historiens (...]. C'est en réaction au massacre d'Européens qu'ils ont agi contre des musulmans".

Au Festival de Cannes, "Hors-la-loi" ne représentera pas

la France

, mais l’Algérie - au grand soulagement de Lionnel Luca. Une décision toutefois surprenante puisque Rachid Bouchareb, et les trois acteurs principaux, Jamel Debbouze, Roschdy Zem et Sami Bouajila, sont tous nés en France et font incontestablement partie des stars du cinéma français.

"M. Bouchareb a le droit de raconter ce qu’il pense être vrai, mais je ne voulais pas que ce film soit considéré comme français, explique Lionnel Luca à FRANCE 24. Sa vérité n’est pas la vérité de

la France.

"

Contactés par FRANCE 24, ni le comité de sélection du Festival ni Rachid Bouchareb n’ont souhaité s’exprimer.

Rachid Bouchareb avait, en 2006, obtenu

la Palme

d’or pour "Indigènes", l’histoire de jeunes soldats nord-africains engagés dans l’armée française pour combattre l’Allemagne nazie pendant

la Seconde Guerre

mondiale.

Vendredi, Lionnel Lucas confiait à FRANCE 24 avoir beaucoup apprécié "Indigènes" pour son "esprit pacifiste".


http://www.profencampagne.com/article-hors-la-loi-au-pays-de-l-histoire-officielle-49587890.html

Samedi 1 mai 2010 6 01 /05 /2010 10:42

«Hors la loi»: au pays de l'histoire officielle...

On aurait tort d'en rire, tant ces politiques-là sont potentiellement meurtrières. Des politiques qui font le tri entre les hommes. Qui les sélectionnent, les hiérarchisent et les choisissent, en acceptent quelques-uns pour en exclure une majorité, distinguent les bons et les mauvais, ceux que l'on sauve et ceux que l'on rejette. Ainsi des indigènes sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

Les bons, ce sont ceux qui sont prêts à mourir pour

la France

, au sens propre hier quand ils nous servaient de chair à canon, au sens figuré aujourd'hui quand ils acceptent de s'oublier en s'assimilant. Les mauvais, ce sont ceux qui ne renoncent pas à être eux-mêmes, en revendiquant leur indépendance nationale hier, en défendant leur différence dans

la France

plurielle aujourd'hui.

En 2006, à Cannes, les premiers étaient fêtés. Cinq d'entre eux, sur la scène du Festival, entonnèrent même un inoubliable «C'est nous les Africains qui revenons de loin / Venant des colonies pour sauver la patrie». Les acteurs Jamel Debbouze, Roschdy Zem, Samy Naceri, Sami Bouajila et Bernard Blancan fêtaient ainsi leur prix collectif d'interprétation masculine dans le film de Rachid Bouchareb justement intitulé Indigènes. Un film qui nous rappelait qu'une bonne moitié des effectifs des Forces françaises libres (FFL) qui, avec

la Résistance

intérieure, sauvèrent

la France

de la déchéance pétainiste, venaient en effet des colonies, consentant un sacrifice auquel nombre de Français supposés «de souche» furent alors étrangers.

Quant aux seconds, les mauvais indigènes, voici venu, quatre ans après et à rebours de cette réconciliation cinématographique autour d'un passé commun à

la France

et à ses anciennes colonies, le temps de leur régler leur compte puisque, depuis 2007, la voie est libre, l'exemple venant d'en haut, de la présidence en ses sommets élyséens. Le problème, c'est que ce sont les mêmes. Tout comme, dans l'histoire réelle, les colonisés qui avaient participé au combat contre le nazisme furent les premiers à espérer que les idéaux pour lesquels ils s'étaient battus leur seraient reconnus enfin, dans leurs propres pays: liberté, égalité, fraternité, tout simplement, sans partage d'origine, de race, de peau, de naissance, de fortune, d'identité, etc.

Avec Hors la loi, Rachid Bouchareb raconte en effet la suite d'Indigènes, autour de l'histoire de trois frères algériens installés en France. Et le point de départ du film est l'événement qui symbolise l'immense déception des peuples colonisés par

la France

à l'issue de

la Seconde Guerre

mondiale: le 8 mai 1945, à Sétif et Guelma, en Algérie, dans le nord-constantinois. En ce jour resté comme la date historique de la victoire des Alliés contre l'Allemagne nazie, le défilé de joie libératrice tourne au drame sanglant: rassemblés en fin de cortège, les nationalistes algériens sont sommés par les représentants de l'ordre colonial de ranger leurs calicots et pancartes; la manifestation tourne à l'émeute, avec des violences contre la population européenne; la répression qui suit contre les Algériens est d'une violence inouïe, notamment de bombardements aériens contre les populations civiles, sans proportion avec l'événement déclencheur.

«En vérité, la guerre d'Algérie a commencé le 8 mai 1945», écrit l'historienne Annie Rey-Goldzeiguer dans l'un des ouvrages de référence sur ces événements, livre qui est aussi l'aboutissement d'une vie puisque elle-même était, au moment des faits, jeune étudiante à Alger. On y trouve le décompte précis des pertes européennes: cent deux (ou cent trois) tués, cent dix blessés et dix viols. S'agissant des pertes algériennes, pour lesquelles les estimations vont de 1.340, chiffre minime donné à l'époque par le gouvernement général de la colonie, à 80.000, selon le quotidien algérien El Moudjahid en 1985, Annie Rey-Goldzeiguer conclut, après une enquête minutieuse: «La seule affirmation possible, c'est que le chiffre dépasse le centuple des pertes européennes [donc plus de 10.000 morts parmi les Algériens] et que reste, dans les mémoires de tous, le souvenir d'un massacre qui a marqué cette génération.»

Pour elle-même, écrivait-elle en 2002, ce sera «la ruine de mes illusions»: «Je croyais au monde du contact et à son avenir qui devait être débarrassé du chancre raciste, ouvert à tous les hommes de bonne volonté, capable d'un dynamisme, de l'altérité pacifique, laïque et démocratique. Les chapelets de bombes sur

la Petite Kabylie

, les bruits sourds des canons de marine, la panique d'être égorgée pour un combat qui n'était pas le mien, cette atmosphère de fin du monde à Alger, tout me prouvait mes erreurs de jugement. Ce Maghreb où j'étais née (en Tunisie) ne pouvait être le mien: je ne pouvais qu'aider ceux qui revendiquaient leur patrie; en partant, je ne désertais pas un combat perdu d'avance, je me devais d'éclairer ma patrie de naissance,

la France

, et de mener là-bas un combat nouveau pour l'indépendance de l'Algérie.»

Suite et fin ici: http://www.mediapart.fr/journal/france/300410/hors-la-loi-au-pays-de-lhistoire-officielle (par abonnement)


2 mai 2010 12h30

La polémique sur "Hors-la-loi" doit rester "à hauteur du débat d'idées", selon Thierry Frémaux

(AFP) –PARIS — "Si la polémique reste à hauteur du débat d?idées, nul ne doit s?en plaindre", estime Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes en réaction à l'accusation de "falsification" de l'Histoire que s'attire, avant même d'avoir été projeté, le film "Hors-la-loi".

Signé par le cinéaste Rachid Bouchareb, ce long métrage qui représente l'Algérie en compétition au 63e festival (12-23 mai) suit, de la fin des années 1930 à l'indépendance algérienne en 1962, le destin de trois frères à travers la tumultueuse histoire commune aux deux pays.

"Si la polémique reste à hauteur du débat d’idées, nul ne doit s’en plaindre, ni ceux qui ont produit le film, ni ceux qui s’en font les adversaires. Dans les deux cas, que la liberté d’expression s'exerce pleinement, c'est tant mieux", a déclaré Thierry Frémaux dimanche à l'AFP.

"Mais pour l’instant, les jugements portés sur « Hors-la-loi » ne concernent que le scénario, pas l'oeuvre achevée. « Et je salue la sagesse du ministre de

la Culture

qui, n’ayant pas vu le film, ne s’est pas exprimé sur le sujet », a-t-il poursuivi.

Le député UMP des Alpes-Maritimes, Lionnel Luca, qui n'a pas vu "Hors-la-loi", l'a accusé de "falsifier" l'Histoire sur la base d'un bref avis émis, à partir d'un scénario provisoire, par le service historique du ministère de

la Défense

(dont l'AFP a eu copie) lequel relève des anachronismes. La même accusation parcourt des sites d'extrême droite.

Thierry Frémaux se félicite néanmoins que Cannes puisse contribuer au travail de mémoire sur des évènements douloureux de l'Histoire.

"L’art ne se résume pas à échanger des mots d’amour, il contribue aussi à visiter la grande et les petites histoires. Cannes est là pour servir le cinéma et accueillir les débats qui vont avec", dit-il.



"Mais il est fréquent qu’on instrumentalise le festival. C’en est presque une tradition ! Sa notoriété est telle que cela peut se révéler efficace. Si c’est pour discuter, voire se disputer, pourquoi pas ? Pour s’affronter et s’invectiver, non".

"Nul ne laissera le festival être troublé outre mesure par une controverse excessive. La première mission du festival est de montrer des films, de donner un instantané de la création, de se faire l’écho des metteurs en scène", conclut le délégué général.

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés


http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/belkhadem-denonce-la-campagne-contre-le-film-hors-la-loi_10539.html

Belkhadem dénonce la campagne contre le film « Hors-la-loi » en France

Merouane Mokdad

Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN et représentant personnel du président de

la République

, a dénoncé, dimanche 2 mai, les attaques en France contre le film « Hors-la-loi » de Rachid Bouchareb. Ce film représentera l'Algérie à la prochaine édition du Festival de Cannes dont l’ouverture est prévue le 12 mai 2010. 

« C’est une campagne enragée menée contre tout ce qui relève de vérités historiques et qui condamne les crimes du colonialisme contre le peuple algérien », a-t-il  déclaré lors d’une cérémonie au siège du parti à l’occasion de

la Journée

mondiale de la liberté de la presse.

« Qu’en penseront ces inconscients si nous ouvrions nos archives pour dévoiler ce qu’a fait la colonisation de peuplement en Algérie ? Ce qu’ils ont fait ? De l’extermination organisée, la torture, l’effacement des signes de l’identité...Ils ne pourront pas changer l’histoire. Ni la génération de Novembre, ni les générations qui viendront après ne l’oublierons. La page ne sera pas déchirée », a-t-il ajouté.

M. Belkhadem a relevé que les 132 ans d’occupation française de l’Algérie étaient marquées par des attaques au napalm, des assassinats avec des gaz toxiques, de l'appauvrissement des populations, les maladies, les déportations... « Ces pratiques et les drames qu’elles ont entrainés sont marqués à jamais dans la mémoire des générations. C’est un héritage national et qui ne va pas s’estomper sauf si l’on reconnaisse le crime, l’on demande des excuses et l’on répare », a-t-il ajouté.

Il s’est dit étonné que certains appellent encore aux « croisades ». « J’ai lu avec dégoût un texte intitulé “: Croisade sur

la Croisette

”. Ces personnes, qui ne cessent de nous parler de dialogue des cultures, appellent aujourd’hui aux croisades. Elles usent du même langage contre l’Algérie, l’Irak et contre tous ceux qui veulent défendre leur dignité et leur souveraineté”, a-t-il noté. 

Le film “Hors-la-loi”, qui retrace l’histoire de trois algériens entre 1930 et 1962, date de l’indépendance de l’Algérie,  est violement critiqué par la droite et l’extrême-droite en France. Elles accusent le cinéaste “d’ouvrir les blessures de la guerre et de fausser l'Histoire”. Le long métrage revient notamment sur les massacres du 8 mai 1945 à Sétif.


Retour aux articles sur le film.

23 avril 2010

PERPLEXE ET DUBIDATIF

Blessure insensée, même surmontée, reste gravée !!!

Attention piquants ardents ...

Document transmis par Pierre Salas 21/04/10

         En ce moment même, nous vivons une époque de folie.

Les journaux, les médias nous plongent dans une interrogation perpétuelle sur la décrépitude et la perte de nos valeurs, de la disparition de nos préceptes moraux et de tout ce qui jusqu’à ce jour, faisait et fait notre fierté d’être Français.

         Par définition, on devient  Français de différentes façons : par filiation, par le travail accompli pour un pays qui sait accueillir les gens travailleurs et de qualité (comme ce fut le cas de nos ancêtres en Algérie, par le sang versé pour sa Patrie (exemple : nos parents pieds-noirs, nos vaillants légionnaires, nos valeureux harkis, nos franco-algériens sous drapeau Français, pas les autres) ou par obtention de ces précieux sésames qui attestent de la qualité et de l’honneur qui est fait à un étranger amoureux du pays qui l’accueille et aspirant à se comporter comme un vrai national.

         Certains de nos jours, à la mode de chez eux, peuvent acheter une femme de préférence ayant des papiers Français et l’épouser.

Ensuite divorcer quelque temps après et le tour est joué. Voilà des Français en bonne et due forme.

         On ne doit pas invoquer le fait d’être Français de naissance par le droit d’être né en France. Ce n’est pas parce qu’un chat naît dans une niche, qu’il en est chien pour autant.

Il y a quelques semaines, j’ai pris connaissance de la déclaration d’un jeune sociologue de l’université « catholique » de Lille.

Ce Monsieur de nationalité algérienne, naturalisé français et fourvoyé par mégarde, seul Dieu sait comment et avec quelles complicités dans une université non islamique, s’est permis d’écrire un brûlot suant la haine et tout à fait opposé aux préceptes religieux du vrai et respectable Islam. En voici quelques termes choisis au hasard et que je cite :

         Notre invasion pacifique, au niveau européen, n’est pas encore parvenue à son terme. Nous entendons agir dans tous les pays simultanément. Comme vous nous faites de plus en plus de place, il serait stupide de notre part, de ne pas en profiter. Nous serons votre cheval de Troie.

Les droits de l’homme dont vous vous réclamez, vous en êtes devenus les otages…. Ainsi, par exemple si vous me parliez comme je vous parle, en Algérie ou en Arabie saoudite, vous seriez arrêté sur le champ.

         Vous autres, Français, n’êtes pas en mesure d’imposer le respect à nos jeunes. Pourquoi respecteraient-ils un pays qui capitule devant eux. On ne respecte que ce que l’on craint…

         Lorsque nous aurons le pouvoir, vous ne verrez plus de voitures incendiées ni de magasins saccagés, car chez nous la Charia impose que nous soyons punis par l’amputation d’une main…..

         Nous allons donc prendre ce pouvoir, qui nous est dû, car les Lois de votre République sont contraires à  celles du Coran et ne doivent pas être imposées aux musulmans…….

         Nous allons commencer par Roubaix qui est une ville arabe à plus de soixante pour cent.

Lors des prochaines municipales nous nous mobiliserons en masse pour faire élire un maire musulman et après négociations avec l’Etat, nous déclarerons Roubaix enclave musulmane. Indépendante et nous appliquerons la charia…

         Ho ! La France, Ho ! Les Français, resterons- nous longtemps insensibles à ces attaques au grand jour et même pas voilées, comme leurs femmes ?

Ne croyez-vous pas qu’il est temps de nous réveiller et d’exacerber pendant qu’il en est encore temps, notre fibre patriotique ?

         Ne croyez-vous pas qu’il conviendrait d’envoyer chez eux tous trublions, non pas avec la main droite coupée comme le recommande la Charia dont ils se réfèrent, mais avec un grand coup de pied dans leur séant, car ce serait leur faire trop d’honneur que d’abonder dans leur sens, non ?

         Nous Repliés de plusieurs départements autrefois Français, nous sommes écoeurés à la lecture de certains quotidiens Français et Algériens, et leurs prises de position en faveur de la haine, dés qu’un malheureux agent de la force publique ou gardien de l’ordre a le malheur de se protéger en état de légitime défense contre des attaques dirigées et organisée par ce que j’ai déjà appelé « la 5° colonne » dans une gueulante hérissonienne d’il y a quelque temps.

         Comment réagir pour faire barrage à ces envahisseurs venus d’ailleurs ? Nous nous sommes battus contre les nazis, contre le totalitarisme et contre les fellaghas, lesquels sans l’aide d’une certaine France de l’époque, ne nous auraient jamais battus.

         Que peut-on faire à l’age canonique qu’est le notre maintenant, pour garantir à nos enfants et petits enfants la fierté de se dire FRANÇAIS, de vivre dans un sacré beau pays en travaillant dignement et sans l’assistance de cet état sur lesquels, ces méprisables crachent leur haine en mordant la main qui leur tend le pain ?

         Ne faudrait-il pas nous rapprocher d’avantage de certains  députés courageux que nous connaissons bien pour les avoir élu car ils ne craignent que Dieu, mais pas le Diable, surtout quand il se pare (comme le loup de la fable), de la houppelande du berger, en d’autres termes de la djellaba islamiste  et de faire enfin bloc avec eux?

         Pour tous les Français de coeur, quelles que soient leurs origines, leurs races ou leurs religions, il n’est pas encore trop tard. Réagissons par les moyens que le cœur et la raison mettent à portée de nos mains (avant qu’ils ne nous les coupent).

Notre volonté de vivre en paix ne sera peut-être pas facile à obtenir et attendons-nous à des attaques de plus en plus virulentes de la part des héritiers des « Porteurs de valise »

         Mais notre détermination doit faire tache d’huile, même si nous ne disposons pas …encore, d’autres modes d’expression.

Mais ce mode d’expression compte et commencera  à donner des sueurs froides à ceux qui se sentent visés indirectement par notre union, car ceux-là savent que toute action entraîne une réaction.

         Les insomnies vont bientôt changer de camp, croyez-moi ! Le dévouement, le courage et l’abnégation de nos dirigeants porteront très vite leurs fruits.

Comme l’a si justement dit La Fontaine  « Patience et longueur de temps, font plus que force ni que rage », mais point trop n’en faut.

         Il n'y a qu'un seul vice dont on ne voit personne se vanter, c'est l'ingratitude.

Le 21 avril 2010

salas-pierre@bbox.com

RETOUR PIERRE SALAS.

10 janvier 2010

ARTICLE 46 - RAPPEL -

Document transmis par Pierre Salas le 02.11.2013 suite à l'article du 06/12/09

Aujourd’hui 02.11.2013, jour de nos défunts morts de désespoir ici ou restés en terre païenne, à l’abandon, leurs tombes saccagées et profanées par des impies et des minables, nous devons obligatoirement et en souvenir de nos martyrs, réagir de la façon suivante :

Nous sommes créanciers d’honneurs et de droit de la France (ne parlons pas de l’Algérie actuelle, elle ne mérite pas cet honneur), alors…… !

Alors quoi ? C’est très simple. Unissons-nous pour une fois et envoyons la partie en noire ci-dessus aux impôts, à chaque imposition de quelle que nature  qu’elle soit et soumettons-leur l’idée de prendre rang au titre de créancier sur nos biens indemnisables auprès de l’ANIFOM ou de tout autre organisme appelé à lui succéder.

Peut-être arriverons-nous ainsi à réveiller les consciences de nos dirigeants de quelque bord politique qu’ils soient.

Nous sommes âgés maintenant  et si nous regardons en arrière, cela dure depuis 51 ans.

Ne croyez-vous pas qu’il nous faut réagir ?

Allons-nous continuer à jouer les passifs et cautionner par notre silence ces malversations nationales ?

Il n’y a pas deux manières de faire : soit nous fermons nos grandes gueules et seul Dieu connait leur dimension ou bien, nous les ouvrons et nous nous battons sur les élections en votant pour leur épouvantail : LA MARINE.(elle en vaut la peine).Ils sauront ainsi que ce n’est pas une menace, mais une promesse.

Pierre SALAS

 


Document d'origine transmis par Pierre Salas 06/12/09

         Depuis plusieurs jours je me bats comme un forcené contre cette passivité qui saisit bon nombre d'entre nous. Comme par exemple les articles que j'ai fait passer sur de nombreux sites pieds-noirs en leur demandant de se bouger le cul à propos de notre plainte contre la FRANCE et notre demande de remboursement des intérêts qui nous sont dus pour ceux d'entre nous qui étions bénéficiaires de l'article 46. Peu d'entre vous ont été sensibilisés à mes appels. Pourtant pour une somme de 17.000 € que nous avons reçu hors intérêts, la somme qui nous est due avec la capitalisation seule de ces dernier, avoisinerait en prenant seulement 5 % d'intérêts annuels, la coquette somme d'environ 50.000 € . La forclusion de ces réclamations était fixée au 31.12.2009. Pour moi cela a été fait dés le 20.12.2009 date où cet écho m'est parvenu. 

POUR INFORMATION voici les avertissements que j'avais mentionné :

MESSAGE A L’INTENTION DES SITES PIEDS-NOIRS

            Tout récemment je vous ai invité à vous rapprocher de nos syndicats de défense de nos intérêts français (USDIFRA, Cercle Algérianiste, ANFANOMA …..Etc) de nos biens volés et spoliés par deux états voleurs, l’Algérie et son complice la France Gaullienne son aval. Et je vous avais même informé de vos droits relatifs à l’Article 46 et des suites qui en pouvaient découler. Très peu d’entre vous, l’ont fait.
Vous préférez les polémiques sans queue ni tête au lieu de vous accrocher à du concret ou alors vous n’en avez rien à foutre de vos droits héréditaires dépendant de la sueur des fronts de vos parents.
            Rassurez-vous, d’autres agissent dans l’ombre pour votre compte et il vous sera plus facile pour vous par la suite de vous engouffrer dans la brèche ainsi créée par nous les vieux encore de ce monde.
            Bonnes fêtes de nouvel an, quand même et mes vœux reposent désormais sur un sursaut salutaire de ceux qu’on appelle encore « Pieds Noirs » et qui ne sont fiers de l’être que par des mots.

Article 46.
            Vous ne pourrez pas prétendre ne pas le savoir, que personne ne vous avait prévenu. Personnellement je souhaite que vous soyez au dessus de tout çà. Moi pas!. C'est bien de gueuler à propos de tout et de ...pas grand chose. Mais quelque chose qui intéresse notre communauté de 1962 et leurs héritiers devrait vous faire pointer les oreilles et non pas les rabattre à la date de forclusion
Posté par pierre SALAS | Dimanche 27 Décembre 2009 à 12:06

BIS REPETITAT
            Cet article 46 intéresse au plus haut point et SURTOUT les héréditaires des créances paternelles si les intéressés de l'époque ne sont plus là pour revendiquer ce qui leur est justement du DE DROIT.

Posté par pierre SALAS | Lundi 21 Décembre 2009 à 11:10

salas-pierre@bbox.com 

 

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22 mai 2015

ORANIE

VILLES ET VILLAGES DE L'ALGÉRIE FRANCAISE

AFFLOU

AÏN-EL-ARBA

AÏN-FEKAN

AÏN-FRANIN

AÏN-KERMES

AÏN-KIAL

AÏN-TEDELES

AÏN-TEMOUCHENT

AÏN-TEMOUCHENT

AÏN-EL-TURCK 

AÏN-SEFRA

AMMI-MOUSSA

ARBAL

ARZEW

ASSI AMEUR

ASSI BEN OKBA

ASSI BOU NIF

BEDEAU

BELLE COTE

BENI SAF

BERTHELOT

BOSSUET

BOU HANIFIA

BOU-SFER

BOU-TLELIS

BOUISSEVILLE

BOUKANEFIS

BOULET

BURDEAU

CANASTEL

CASSAIGNE

CHANZY

COLOMB-BECHAR

DE MALHERBE

DESCARTES

DETRIE

DJENAN EDDAR

DJENIEN-BOU-REZG

DOMBASLE

DUBLINEAU

DUPERRÉ

EL ANCOR

ER RAHEL

FENDIH

FERRY

FIGUID

FLEURUS

FRENDA

GEORGES CLEMENCEAU

GERYVILLE

HAMMAN-BOU-HADJAR

INKERMAN

KLEBER

KRISTEL

LA DEL PIAZ

LA SENIA

LA STIDIA

LAMORICIERE

LAMTAR

LAPASSET

LES ABDELLYS

LOURMEL

MARNIA

MASCARA

MAZAGRAN

MECHERIA

MEDRISSA

MENDEZ

MERCIER LACOMBE

MERS EL KEBIR

MISSERGHIN

MONTGOLFIER

MOSTAGANEM

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NOIZY LES BAINS

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PARMENTIER

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RIVOLI

ROCHAMBEAU

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SAINT-CLOUD

SAINT-DENIS DU SIG

SAINT-LEU

SAINT-LOUIS

SAINT-LUCIEN

SAINT-MAUR

SAINTE-LEONIE

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SIDI-BEL-ABBES

SIDI BRAHIM

SIDI CHAMI

SOUK EL ARBA

SAINTE-BARBE DU TLELAT

TASSIN

TELAGH

THIERVILLE

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WALDECK ROUSSEAU

AUTRES VILLAGES SUR SITE AMI

RETOUR PHOTOS D'AFN

 

 

1 décembre 2009

L'ALPHABETISATION EN ALGERIE

Documents transmis par José Castano.

            En Algérie où durant 132 ans la France était chez elle, la haine de l’Occident n’est pas moins ressentie qu’ailleurs. Ici cependant, c’est la France qui est visée principalement et il n’est qu’à se reporter à la charte de 1985 réunissant tous les chefs du FLN et du gouvernement algérien qui avait alors condamné une nouvelle fois la France en ces termes : « … La France a ruiné l’Algérie arabe. Les méfaits de la colonisation en Algérie ont revêtu une forme d’oppression absolue confinant au génocide ». Et ces diatribes n’ont de cesse d’alimenter les journaux algériens… Ainsi 47 ans après l’indépendance, la haine n’est pas assouvie et il n’est qu’à visiter le site de notre ami Jean-Louis GRANIER : « Bab el Oued Story » (en fin de page) qui reprend fidèlement ces articles, pour s’en convaincre… Ce que l’on enseigne depuis 1962 aux jeunes générations, tant dans les écoles que dans la rue, c’est que l’œuvre colossale des premiers pionniers français et étrangers et tout ce qui fut fait ensuite par leurs enfants n’est qu’un tissu d’abominations et de crimes. Et cet enseignement là dépeint le misérable peuple musulman sous « l’occupation française » comme abêti, vivant dans  le plus dur des esclavages, courbant l’échine sous le joug de l’impérialisme (devenu le mot magique). Ainsi près d’un demi siècle après l’indépendance, fait-on croire de façon éhontée et monstrueuse aux jeunes algériens que leurs pères furent uniquement des esclaves misérables et affamés, soumis, sans droits ni recours, au bon plaisir des colons. A en croire cette nouvelle Charte, il est faux que l’œuvre française a rendu les Musulmans plus heureux. La pacification des tribus, la sécurité dans les douars et dans les chemins, la victoire sur les épidémies, l’établissement de la propriété, l’hygiène, l’assistance publique, l’enseignement, les caisses de prévoyance, les routes, les hôpitaux, les écoles et les infirmeries dans le Bled, le goût de l’effort… chansons, rengaines ridicules, abominables trompe-l’œil que tout cela !

            Avant que la France ne vienne en Algérie, celle-ci jouissait-elle de toutes ces choses ? Les Algériens les avaient-ils réalisées ? La France les en-a-t-elle privés ? Et ce qu’ils n’ont pas su faire eux-mêmes en tant de siècles, voici qu’ils accusent depuis des décennies la France de n’avoir rien fait pour eux durant « son occupation »…

            Avoir donné la vie à un néant minéral, est-ce un méfait de la colonisation ? Avoir chassé la famine, la peste et le choléra, est-ce de l’oppression ? Avoir fait jaillir du sable du désert un pétrole et un gaz qui permettent à l’Algérie d’aujourd’hui de ne pas sombrer dans la misère, est-ce la ruine ? A cela, qu’ont opposé ceux qui se pavanent aujourd’hui dans les ministères et ceux qui écrivent de telles abjections ?... La révolte… le terrorisme… l’abomination. Et pourtant, ce colonialisme si décrié n’est rien d’autre que ce phénomène qui a poussé l’Occident à partager l’essentiel de son avance technique avec le reste du monde qui ne l’avait même pas entrevue. L’entreprise s’est, en bien des cas, accompagnée de souffrances, certes, mais il n’est pas d’aventure humaine qui ne s’accompagne de ce douloureux cortège… Il est le prix de sueur et de sang qu’il faut payer, mais le bilan est positif. Pourtant, on ne l’entend pas ainsi en Algérie et voici comment elle participe à l’éducation de ses enfants : « L’école, c’est la Révolution qui continue » ; le journal « Révolution Africaine » nous donne un aperçu de cette éducation… Mais ouvrons quelques pages du livre édité par la Commission Nationale d’Alphabétisation, livre obligatoire dans toutes les écoles algériennes. Sa lecture y est édifiante :

« Pas d’autre Dieu qu’Allah » … « L’Arabe est notre langue et l’Islam notre religion. » … « La colonisation a mangé tous nos biens. » … « Notre pays a été ruiné par la colonisation : vengeance du peuple par la guerre sainte. » … « La colonisation a procédé au sabotage de notre pays dans plusieurs domaines : dans l’industrie, dans l’enseignement et dans l’agriculture. » … « En Algérie, avec le socialisme, il n’y a plus d’hommes agenouillés… » … « Le socialisme fait le bonheur du peuple ! Le socialisme met fin à la misère du peuple… »

            Il est intéressant également de relever (dans les textes arabes) le texte d’explication réservé au maître : « Le maître, dans ce texte, doit lire et faire répéter à ses élèves la phrase « la colonisation a mangé nos biens » et il doit expliquer fortement comment, « parmi les pays où la colonisation a mangé leurs biens, il y a notre pays à nous, Algériens ». On appelle cela l’alphabétisation… Cela ressemble plutôt à de l’endoctrinement politique !

            Cependant, cette haine si elle s’adresse en priorité à la France, n’épargne pas les harkis contraints d’avoir fuit le génocide de 1962. C’est ainsi qu’en réponse à une campagne de sensibilisation organisée en 1986 par une association de Français originaires d’Algérie : Jeune Pied-Noir (1), sur le thème : « Hommage aux Harkis », le quotidien officiel du gouvernement algérien « El Moudjaid » titrait en gros caractères : « VIEILLES HAINES ET NOUVEAUX HARKIS » présentant ces « traîtres » de « harkis de l’ère de l’indépendance, pires que leurs prédécesseurs de la guerre de la libération ». Assimilant ces hommes parmi « l’ennemi extérieur », le quotidien poursuivait : « Si méprisables qu’ils soient, ces traîtres existent pourtant, et ils se pavanent dans les studios de télévision et de radio outre-méditerranée, dans les rédactions parisiennes pour, aux côtés des bourreaux d’hier, dénigrer leur pays et outrager leur peuple » … « L’ennemi extérieur,  ce sont aussi tous ceux qui depuis trente ans croupissent dans la haine de la révolution algérienne, tous ceux qui, dans leur mentalité nostalgique rétrograde, ont voulu et veulent rester à l’heure coloniale du « raton », à l’image de l’Algérien, « sous-homme » et ceux de cette sorte-là continuent de subsister outre méditerranée ».

            Les « moralistes » et « humanistes » au « cœur sur la main » que sont la LICRA, SOS Racisme, le MRAP, la Ligue des Droits de l’Homme, la Halde et toute la gauche politique française devraient lire « El Moudjaid » ; ils se rendraient vite compte de quel côté se trouvent les véritables racistes !... Cependant, ces adeptes de la « repentance » et de l’anticolonialisme, devraient s’inspirer de cette cinglante leçon d’histoire que nous donne Walter Williams, Africain-Américain et professeur d’économie à l’université George Mason de Virginie (Etats-Unis) : « Peut-être que votre professeur d’économie vous a enseigné que la pauvreté du Tiers-Monde est l’héritage de la colonisation. Quel non-sens ! Le Canada a été une colonie, comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Hong-Kong. En fait le pays le plus riche du monde, les Etats-Unis, fut jadis une colonie. Par contraste, l’Ethiopie, le Liberia, le Tibet, le Sikkim, le Népal et le Bhoutan ne furent jamais colonisés et pourtant ils abritent les populations les plus pauvres du monde… » Mortifiant sujet de réflexion…

José CASTANO joseph.castano0508@orange.fr 

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1 novembre 2009

DIVISION DE LA COMMUNAUTE PN

Chers compatriotes


         Ce type d'appel bénéficie d'une audience plus ou moins large selon son auteur, selon les inimités ou selon les amitiés. Car le problème de notre communauté reste la division, le débat général ramené à un problème de personnes (des personnalités plus ou moins illusoires) persuadées de détenir la bonne méthode et restant sourdes aux autres.

         Nous sommes nombreux à avoir reçu un appel du CSCO concernant l'état de plus en plus dégradé de nos cimetières. Peu de réactions.

         Je ne connais aucune société qui accepterait que ses cimetières soient ainsi détruits, dégradés. C'est le propre de l'homme que d'honorer ses morts. Quelques tombes profanées dans un cimetière en France et cela fait la une de tous les journaux. De l'autre côté de la Méditerranée nos cimetières sont méticuleusement détruits ou transformés en décharges et cela ne semble émouvoir personne. Et pourtant des associations spécifiques se démènent... mais que peuvent-elles faire sans notre soutien MASSIF.

         Nous avons TOUS nos familles enterrées en Algérie. Je ne sais pas vous, mais moi je ne peux pas dormir sereinement en imaginant les restes des miens dispersés aux 4 vents, leurs tombes recouvertes de sacs d'ordures, leurs cercueils éventrés etc etc Qui accepterait cela ? Quel pays n'en ferait pas une priorité ? Même les sociétés les plus primitives faisaient des lieux de sépultures des lieux sacrés. Mais dans notre grande majorité nous restons fatalistes. Nous disons "veremos"... et bien nous sommes co-responsables de cet état de fait, excusez-moi d'être aussi direct.

         J'entends des "je ne fais pas de politique" (quel rapport ?????????) ou des "il faut tourner la page" (encore faut-il qu'elle soit écrite et pas de façon mensongère !). Je ne comprends pas cette frilosité. Et le silence assourdissant de "nos instances" ???
Quelques communiqués outrés pour les plus impliquées, des déclarations d'intentions et toujours le même résultat... nul ou à peu près.

         Je sais que certains reconnaîtront "ma prose" et ne diffuseront pas. Je m'en moque. Qu'ils continuent à faire cavalier seul ou à privilégier leur pseudo cercle d'influence et dans 50 ans nul ne saura plus qui étaient les PN.

         Le problème des cimetières doit dépasser toutes nos dissensions internes. Car au-delà de l'insulte faite à nos morts il s'agit d'effacer notre présence de cette terre d'Algérie. Refuser à nos morts leur histoire c'est aussi pour la France refuser d'affronter SON Histoire.

         Personnellement j'ai de plus en plus de mal à prendre comme si de rien n'était la Kémia et l'anisette en sachant que nos morts sont là-bas et qu'ils n'y ont plus droit au repos.
Je ne suis pas un mystique mais je suis certain qu'ils nous interpellent.

         Je ne comprends pas que, spontanément, 100 000 PN ne soient pas dans les rues.

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30 octobre 2009

AUTANT EN EMPORTE LE VOILE

Document transmis par José Castano.

« Un état qui ne se donne pas les moyens de se conserver est voué à sa perte » (Malaparte)

         Et l’on reparle aujourd’hui d’un phénomène qui a prit son essor… en 1988 et qui, s’il a engendré quelques réactions virulentes, à l’époque, s’est banalisé au fil du temps pour apparaître désormais comme une situation naturelle dans la société française.

         En effet, il ne se passait un  jour où le port du « tchador » à l’école et les prises de position qu’il suscitait n’étaient alors rapportées par les médias. A l’époque, ce phénomène était essentiellement localisé dans la douce France alors, qu’aujourd’hui, il a submergé l’Europe…

         En ce temps là, hormis PRESENT, RIVAROL et quelques journaux nationalistes, nul ne s’était soucié du signe très fort que nous adressait, par-delà le simple voile porté par des gamines innocentes et manipulées, les intégristes musulmans. Et pourtant, l’avertissement lancé le 10 septembre 1986 dans le journal « Le Matin » par Hussein Moussavi, premier ministre de l’Iran et chef de la branche dure des Hezbollah avait été lourd de menace : « La France, c’est sûr, deviendra une République islamique ! » Qui s’en était alors soucié ? Au contraire, les gouvernements de gauche, puis de « cohabitation », puis de droite poursuivirent leur politique d’immigration négligeant le fait que ces « nouveaux arrivants » importaient également leur religion -seul élément identitaire, avec leur langue- qu’ils pouvaient conserver de leurs origines.

         Dès lors, pour favoriser leur intégration, on leur abandonna des espaces publics pour leurs prières, on leur construisit des mosquées, on accorda des créneaux horaires aux femmes dans les piscines, on octroya aux enfants des repas spécifiques dans les cantines (notamment, bannissement du porc). Dans le quartier « Monclar », à Avignon, des parents d’élèves Musulmans des Collèges Vernet et Giera ont exigé que soit servi à leurs enfants de la viande hallal. Enfin, les différents ministres de l’Intérieur, dont Nicolas Sarkozy, ont créé, puis développé, un « Conseil des Français musulmans » pour les encadrer, espérant les contrôler et promouvoir ce cercle carré qu’ils appellent un islam de France ou « islam des Lumières », oubliant que la seule « lumière » qu’ils reconnaissent est celle du Coran. Ainsi, loin de les intégrer, la reconnaissance de ces privilèges accordée à ces « nouveaux arrivants » et aux enfants issus de cette immigration, les renforce dans leur certitude de la légitimité de leurs convictions, exaltant leur identité communautaire, leur conférant un élan pour leur prosélytisme au nom d’Allah… Ainsi, pour ne pas avoir voulu résoudre en son temps un problème qui en était à ses balbutiements (en 2004 fut cependant décrété l’interdiction du port des signes religieux ostensibles dans les établissements scolaires), pour avoir fait preuve d’une excessive tolérance et d’un laxisme fautif, pour avoir fermé les yeux sur sa cause historique, 21 ans après, le conflit entre la religion et la laïcité, entre la croix et le croissant ressurgit, plus incisif, plus menaçant, plus méprisant à l’égard de nos institutions… car il ne s’agit plus de tchador, ce voile islamique qui dissimule les cheveux et une partie du visage… mais de la burqa et du niqab, ces longs voiles noirs qui ne laissent apparaître que les yeux ; des tenues adoptées par des musulmanes et de plus en plus de converties françaises à la recherche du « Paradis éternel ».

         Face à la « levée de boucliers » qu’entraîne cette nouvelle situation et aux prises de position de bon nombre d’élus –notamment de maires- 58 députés, soit 10% des élus de l’Assemblée Nationale, ont réclamé, à l’initiative du député Maire communiste (ça ne s’invente pas) de Vénissieux, André Gérin, la création d’une commission d’enquête sur le port de la burqa et du niqab. Cette commission aurait vocation de mesurer l’ampleur du phénomène avant de proposer éventuellement l’adoption d’une mesure d’interdiction. Or, s’ils ont réclamé cette commission d’enquête, c’est qu’ils sont conscients de la gravité de la situation qu’ils déplorent aujourd’hui… fruit d’une politique de ville ouverte face à un islam conquérant et qu’ils s’en sentent responsables. Les incendiaires de la classe politique veulent maintenant devenir pompiers, comme si un décret pouvait enrayer l’islamisation de notre société après tant d’années de laxisme, voire d’encouragements ! (1) - Aujourd’hui, seconde religion dans notre pays, l’Islam poursuit inexorablement sa marche conquérante…

         Selon André Gérin, « La burqa est la pointe de l’iceberg. Dans certains quartiers, toutes les relations entre hommes et femmes sont sous surveillance. L’islamisme nous menace réellement », explique l’élu, comme pour justifier le séisme qu’il a provoqué en réclamant cette commission d’enquête parlementaire. Un pavé… un testament aussi. Après vingt-cinq ans de règne communiste sur la ville de Vénissieux, le maire a décidé de passer la main avant la fin de son mandat et, le 27 juin 2009, le poste de premier magistrat de la ville est revenu à sa collègue communiste, Michèle PICARD. Avant de partir, il a voulu alerter la République sur « l’intégrisme qui gangrène sa ville, et bien d’autres régions de France ». (2)

… car, à « Vénissieux la rebelle », symbole des « villes chaudes de banlieues », « le pays de la burqa ! » comme l’appellent les Musulmans, où plus de la moitié de la population est d’origine étrangère, principalement maghrébine selon André Gérin, l’islam est la première religion. Et, de jour en jour, la pression religieuse s’accroît, prenant dans ses filets des enfants toujours plus jeunes qui, en maternelle, selon Patricia Truong, de l’école Charles-Perrault, refusent de manger des carottes car elles n’ont pas été égorgées !

         Si certaines femmes souffrent de ce voile qui les ensevelit de la tête au pied, « la majorité a volontairement adopté cette tenue », tranche Bernard Godard, spécialiste de l'islam. « Beaucoup ont la nationalité française. Et l'on compte pas mal de converties dans leurs rangs », ajoute cet ancien du Bureau des cultes au ministère de l'Intérieur. « Elles deviennent salafistes comme on entre dans une secte », poursuit-il.

Les salafistes, tenant d'un islam radical, restent minoritaires en France. Ils seraient entre 30 000 et 50 000. Mais ils progressent régulièrement, dopés par leur opposition à l'Occident. Un fondamentalisme qui, comme le tabligh, attire justement des jeunes en mal d'absolu, dont des femmes. Partout en France, le nombre de femmes « ninja » suit une courbe ascendante, selon l’imam de Guyancourt (Yvelynes), Abdelali Mamoun. Des communautés prospèrent en région parisienne. « Il faut apporter une réponse religieuse à ces dérives, prévient-il. Même si ces salafistes ne sont pas djihadistes, ils haïssent l’Occident, ils crachent sur les koufars, « les infidèles », mais profitent de tous les avantages sociaux de la France en refusant de s’installer sur une terre musulmane comme le veut pourtant leur doctrine. Leur duplicité nuit aux Français de confession musulmane. » Et cet avis est partagé par de nombreux Musulmans de France qui n’hésitent pas à s’élever contre ces « Belphégor » d’un nouveau genre qui ne respectent pas l’Islam modéré.

Sur ce point, Mohamed Tantawi, recteur de l’Université Egyptienne d’Al-Azhar, l’institution religieuse la plus prestigieuse du monde sunnite (le Vatican pour l’Islam sunnite), vient de condamner et d’interdire le niqab dans son établissement et de déclarer : « Le niqab n’est qu’une tradition, il n’a pas de lien avec la religion ni de près ni de loin ». Par ailleurs, le Ministre de l’Enseignement supérieur égyptien, Hani Helal, a décidé d’interdire l’accès des cités universitaires aux étudiants portant ce voile intégral. Quant à Wafa SULTAN, cette courageuse femme arabe qui n’a de cesse de combattre l’Islam radical et de dénoncer son hypocrisie et son obscurantisme (sic), elle a déclaré lors d’un débat télévisé : : "Ce à quoi nous assistons aujourd'hui, ce n'est pas un choc des civilisations, mais une opposition entre des mentalités du Moyen Age et des mentalités du XXIe siècle ; entre la civilisation et l'arriération, entre la barbarie et la rationalité, entre la démocratie et la dictature, entre la liberté et la répression ; c'est un choc entre les droits de l'homme d'une part, et la violation de ces droits de l'autre. C'est un choc entre ceux qui traitent les femmes comme des bêtes et ceux qui les traitent comme des êtres humains..."

Alors ? Est-il trop tard pour intervenir ? "C'est trop tard, répond Dalil Boubakeur, l’ancien Président du Conseil Français du culte musulman de France pour qui le port du voile intégral est lié à l’influence des imans salafistes, parce qu'on a laissé beaucoup filer le problème du fondamentalisme" a-t-il déclaré, le 28 octobre, lors de son audition par la mission parlementaire présidée par le député André GERIN… et d’ajouter devant les membres éberlués de cette mission : "Il y a longtemps qu'on aurait dû être sensible à cette montée du fondamentalisme !" 

En résumé, cette affaire de la burqa et du niqab aujourd’hui, comme celle, hier, du tchador en milieu scolaire met en lumière les contradictions entre les sectaires de la laïcité et les idéologues des droits de l’homme. La fermeté s’impose. Seule l’inflexibilité de nos hommes politiques, fermement dressée sur le front mouvant des provocations et des menaces, pourrait les réduire et, probablement, en venir à bout. La France étant une terre de tradition chrétienne, l’on ne saurait y mettre sur le même plan les signes d’attachement à cette tradition et de telles manifestations de prosélytisme conquérant.

Nos aïeux ont construit ce pays sur des principes chrétiens et cela devrait être enseigné dans les écoles car Dieu fait partie de notre culture. Alors, si désormais ces valeurs millénaires offusquent les intégristes islamistes, si elles doivent irriter leur susceptibilité, si les converties françaises revendiquent leur légitimité d’apostasier leur foi chrétienne et s’adonnent à la provocation en s’accoutrant de la sorte, si notre drapeau, notre hymne national doivent entraîner leurs injures et leurs sifflets, alors qu’ils partent !

S’ils ne sont pas heureux chez nous, qu’ils cherchent une terre d’accueil islamique où ils pourront vivre à leur convenance et professer librement leur religion… mais tant qu’ils vivront en France, qu’ils la respectent !

(1) Le 18 décembre 2008, Nicolas Sarkozy déclarait à l’Ecole Polytechnique : « L’universalité de la France est basée sur le métissage » 

(2) Le Figaro – 1 Juillet 2009

                                                                                                                                                                         José CASTANO

                                                                                                                                            e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

« Le grand drame de l’homme d’Occident, c'est qu'entre lui et son devenir historique, ne s'interpose plus ni les forces de la nature ni celle de l'amitié. Ses racines coupées, ses bras desséchés, il se confond déjà avec les potences qui lui sont promises. »   Albert Camus 

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16 octobre 2009

UN PEUPLE ASSASSINE

         Ma mémoire aujourd'hui doit faire de gros efforts pour éclaircir la vase des ragots et des chimères qui s'épaissit avec le temps et finit par semer le doute. On éructe sur notre passé avec la technique de l'amalgame, on parle à notre place et on raconte notre histoire avec une méthode qui a toujours fait ses preuves: la calomnie. Pourtant, celle que j'ai vécue à Bab el Oued avant 1962 me semble tellement proche et semblable à celle partagée avec tous mes voisins qui étaient nés et vivaient dans le quartier depuis des lustres que je me dis:" On est nombreux à connaître l'exactitude sur cette vie humble que nous avons affrontée côte à côte; alors que le temps nous est compté, le moment n'est-il pas venu de témoigner ? Ce sont nos descendants qui en auront grand besoin un jour."
         A Bab el Oued, l'arc en ciel qui a toujours fasciné le regard des enfants, n'avait pas beaucoup de chance d'apparaître dans le ciel de Sidi Benour ou les contreforts de la Bouzaréah; en revanche, tous les jours, il illuminait nos rues avec la beauté de ses différentes couleurs: italienne, kabyle, française, espagnole, mozabite, maltaise et arabe. Il suffisait d'entendre dans les classes chaque matin l'appel du nom des élèves pour se rendre compte que l'harmonie des différences se mettait en forme sur les bancs de l'école et que le destin commun à tous ne ressemblait en rien à celui des pays d'ailleurs; ici l'addition des pluralités cimentait de belles amitiés. Notre regretté Mohamed NEMMAS écrivait le 21 septembre 2005 sur ce site:" Nous sommes comme des Astérix quelques récalcitrants qui n'arrivent pas à en démordre de cette culture ( véritable patchwork d'italiens, espagnols, maltais, crétois) et la tchatche qui coule dans les veines des purs de BEO fait que nous sommes et seront toujours un "cru" très rare." Il voulait entendre par "cru très rare": un peuple unique en son genre.
         L'échelle des valeurs qui s'imposait à tous était le dénominateur commun de toutes les cultures; qu'elle soit d'origine ouvrière, d'influence religieuse ou d'inspiration coutumière, elle attribuait le rôle essentiel à la famille. Dans ce quartier de l'époque où les métiers manuels pénibles dominaient, on percevait une grande dignité dans l'accomplissement du travail, dans le nom de famille qui se portait avec orgueil, et dans cette affirmation:" Grâce à Dieu, à la maison on ne manque de rien." Impossible de transgresser les références à l'honneur, à l'honnêteté, à la fidélité, à la politesse, au travail bien fait, au respect des anciens et de la hiérarchie, à la solidarité et à l'amitié sans que l'on se fasse traité de "falso", "d'artaille", de"falampo", ou de " ch'mata ben ch'mata". Je revois le visage des personnes qui animaient les scènes de mon quotidien,des petites gens, rien que des petites gens j'entends leur voix et j'ai l'impression qu'elles me réclament une juste étincelle de fierté en rappelant l'oeuvre modeste accomplie au cours de leur laborieuse destinée. Le film tourne en boucle avec le son d'un tango de Carlos Gardel qui déverse sa mélancolie et rappelle la rencontre des amoureux de la danse sur la piste de Matarèse à côté des bains Padovani. Combien de nos pères ont revêtu le costume cintré du dimanche avec chemise en popeline à col cassé et noeud papillon, tandis que nos mères encore jeunes filles, sortaient dans le plus bel apparat, gantées et chapeautées dans une robe longue fabriquée par leur mère, avec un col de guipure arborant une broche en or ou un camélia. C'était, avec le cinéma, et les spectacles de revues parisiennes présentaient sur la scène du Majestic, la distraction préférée du dimanche en matinée. Ils adoraient glisser leurs pas sur le parquet enfariné bercé par un air cajoleur de rumba. La fête s'installait au rythme d'un banjo effréné qui accompagnait la danse à la mode: le charleston. Puis s'enchaînait la série de valses musettes enlacés dans l'harmonie d'un accordéon qui les soûlait de virevoltes infinies autour de la piste. Et, lorsque la marche cadencée d'un paso-doble euphorisait la salle toute enti8re, c'était, avant tout, parce qu'elle leur rappelait l'Espagne de leur origine. Ils reprenaient leur souffle sur la terrasse qui surplombait la plage déserte, grillaient une dernière cigarette, le temps semblait suspendu pour l'éternité, un dernier fox-trot endiablé sonnait l'heure de la rentrée, il fallait déjà penser au travail du lendemain qui les attendait sur les chantiers dès l'aube, et renouer avec la brûlure des crevasses qui ensanglantaient leurs mains. Mais en attendant, ces jeunes filles et ces jeunes garçons transportaient d'enthousiasme se quittaient au crépuscule de la nuit qui se posait sur Bab el Oued, heureux d'avoir assouvi leur passion pour la danse à Padovani où, durant quelques heures, ils avaient mis entre parenthèses la dureté de leur quotidien. Ils se promettaient de se retrouver le dimanche suivant.
         Tous nous avons eu une enfance entourée d'affection et choyée par des parents qui trimaient pour accorder un mieux à la condition ouvrière des années d'après guerre. Eux aussi n'avaient-ils pas été en leur temps de turbulents "dimoni" gâtés et aimés par nos grands-parents, des immigrés venus de la misère des quatre coins de notre "mare nostrum" pour espérer donner un avenir meilleur à leur famille ?
         Les jours de fête religieuse, à l'occasion de l'Aïd, de Kippour ou des Rameaux, une grande liesse s'emparait du quartier où toutes les attentions se portaient sur les enfants qui avaient le rôle principal. Ils étaient habillés sur leur "trente et un" et jouaient sans le savoir la plus belle parade de l'innocence qui aurait pu s'intitulait:" Amour et Fraternité ". Avec une mimique juvénile pleine de candeur, des rubans multicolores noués dans les cheveux des filles qui ressemblaient à des poupées de collection, elles parcouraient les rues du quartier en tenant la main de leur frère en veste et culotte courte avec mi-bas, le visage dégoulinant de brillantine et de gomina. Ainsi, les rues de Bab el Oued sentaient le jasmin, le "rêve d'or" ou l'eau de cologne de la parfumerie Zaoui. Etre juif, musulman ou chrétien, la joie venait de tous et tous s'appliquaient à la répandre. L'assiette de gâteaux traditionnels offerte à ses voisins symbolisait l'esprit de famille qui nous reliait les uns aux autres. Ces souvenirs encore vivaces en moi peuvent paraître puérils, il n'en demeure pas moins qu'ils m'ont guidé toute ma vie à rester un homme fier de ce passé que nous avons vécu ensemble. J'ai toujours porté respect et reconnaissance à tous ceux, sans distinction, qui ont engendré dans l'amour les générations qui se sont succédées avec le sentiment qu'ils avaient accompli du mieux qu'ils pouvaient leur dessein: bâtir une famille et donner à leurs enfants un avenir meilleur comme leurs grands-parents l'avaient fait en leur temps pour eux-mêmes. Dans toutes les époques, lorsqu'on voulait expliquer sociologiquement BAB EL OUED, la porte de l'oued M'kacel, on y précisait:" quartier populaire et ouvrier à l'ouest d'Alger où toutes les communautés vivent ensemble du manoeuvre au technicien, du fonctionnaire au petit commerçant". Pour tous ces manoeuvres, ces techniciens, ces fonctionnaires et ces petits commerçants, qui étaient nés dans le quartier et qui ne l'ont quitté que pour aller se reposer définitivement aux cimetières d'El Khettar et de Saint Eugène, j'éprouve une grande fierté de les remettre à l'honneur un demi siècle plus tard.
         Un peuple nouveau était né de ce magnifique arc en ciel, il était unique en son genre; il a été réduit au rang de souvenir qui inéluctablement disparaîtra avec la disparition des témoins que nous sommes.


André Trives de BEO 

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