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16 juin 2022

60ème ANNIVERSAIRE DES MASSACRES D'ORAN

A CAMARET-sur-AYGUES LE 2 JUILLET 2022

Affiches 60 ème anniversaire Oran

À l'occasion du 60ème anniversaire des massacres qui se sont déroulés à Oran le 5 juillet 1962, la Ville de Camaret en coopération avec l'association « Violès Mémoire Souvenirs », organise un hommage aux victimes et aux disparus de cette tragédie qui s'est déroulée sous les yeux de l'armée française aux ordres du Général Katz et de la gendarmerie qui avaient ordre de ne pas intervenir.

Date : samedi 2 juillet 2022

Programme :

- 10h00 : commémoration organisée par l'association « Violès Mémoire Souvenirs » au cimetière de Violès

- 11h00 : inauguration officielle de l'Allée du 5 juillet 1962 située en face du magasin Intermarché à Camaret. Parking possible devant l'Espace René Roussière (Allée des Sports)

- 11h30 : apéritif offert par la ville de Camaret

- 12h30 : repas patriotique en extérieur organisé par l'association « Violès Mémoire Souvenirs » à l'Espace Joseph Roumanille (Allée des Sports) à Camaret. Menu à 20€ : paella, fromage, dessert, vin et café compris.

Inscription obligatoire au repas patriotique par téléphone au 07.82.09.80.20 ou par mail à : oran.5juillet1962@gmail.com

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Kévin Banck

Chargé de la communication de la ville de Camaret-sur-Aygues

Hôtel de Ville - Cours du Midi - 84850 Camaret-sur-Aygues

Téléphone : 04 90 37 82 59 / 06 15 86 01 60

Mail : communication@camaret.org

Site : www.camaret.org

Facebook : Ville de Camaret

Instagram : Ville de Camaret

2 1

 

Pour en savoir plus sur le génocide du 5 Juillet 1962 à ORAN, cliquez sur :

ORAN - 5 JUILLET 1962 LE GÉNOCIDE.

Et sur :

ORAN - 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITÉS.

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11 juin 2022

FRANÇOIS MEYER

Général François Meyer

Un Grand Monsieur nous a quittés, hier 10 juin.

Le Général François Meyer, élevé l'an dernier à la plus haute dignité, celle de grand-croix de la Légion d'honneur fut l'un des rares officiers à sauver, par centaines avec leurs familles, ses frères d'armes Harkis après les accords d'Évian.

Reposez en paix mon Général.

Avis de décès du général François Meyer

Retour "IN MEMORIAM"

8 juin 2022

IL Y A 60 ANS… L’EXIL

Par José Castano.

Une page d’histoire…

« L'exilé est un mort sans tombeau » PUBLIUS SYRUS, Poète latin (Sentences)

 

 

IL Y A 60 ANS… L’EXIL

         Il y a 60 ans, nous en étions à verser des larmes de sang… Le cessez-le-feu avait été proclamé le 19 mars, l’ennemi d’hier devint l’interlocuteur privilégié de l’Etat français et ce fut la fin… une fin que nous ne pouvions imaginer ainsi… La fin d’une épopée, la fin d’une civilisation, la fin d’un mythe. C’était pour nous la fin du monde, mais c’était surtout la fin d’un monde… né dans la peine et la souffrance, qui avait vécu dans le bonheur et dans la joie et qui mourrait dans le désordre, la corruption et la haine.

         L’Algérie était devenue un pays sans foi ni loi, où la pitié n’existait plus. Elle était perdue, saccagée, agonisante. Son cœur avait beaucoup trop battu, souffert, espéré, désespéré, à travers des foules dont on réglait les houles, commandait les tempêtes pour des vertiges tricolores. Trop de larmes et trop de sang. Les jardins se taisaient, les rues se vidaient, des bateaux s’en allaient… L’heure de l’arrachement et de la greffe venait de sonner pour tous.

        Une nouvelle fois le drapeau tricolore fut amené ; une nouvelle fois, l’armée française plia bagages poursuivie par les regards de douleur et de mépris et les cris de tous ceux qu’elle abandonnait. Le génocide des harkis commençait…

         Dans le bled –comme en Indochine- les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont là des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de si tôt oublier…

         Ainsi, 132 ans après son épopée, l’Armée d’Afrique disparaissait avec l’Empire qui était sa raison d’être… L’Armée d’Afrique !… Le terme sonnait aujourd’hui comme une outre vide. Il était difficile de le prononcer sans rire… et sans pleurer. Tout s’était passé comme si son destin eût été accompli le jour où la métropole fut libéré par elle et q’elle n’eût plus qu’à disparaître.

         Que ce fut aux aérodromes ou aux ports, le spectacle était le même. Nous attendions des jours et des nuits dont nous ne savions plus le nombre, sous le soleil des midis et les silences de la nuit, parquées comme du bétail, sans ravitaillement, conscients de ce qu’il y avait d’intention de nous punir encore dans ces avions mesurés et ces bateaux refusés.

         La Croix Rouge ? Aucune trace… En revanche, les transistors annonçaient qu’à la frontière Algéro Marocaine, près d’Oujda, des camions de la Croix-Rouge internationale avaient été pris en charge par le Croissant Rouge pour venir en aide aux « pauvres réfugiés algériens » qui s’apprêtaient à rentrer chez eux…

         Quand enfin un bateau accostait sur les quais, c’était aussitôt la panique… cependant, qu’à bord, nous ne demandions plus rien. Nous nous affalions, prostrés, et contemplions, silencieux et amers, une dernière fois les contours de notre terre. Nous pensions que nous avions regardé ce paysage maintes et maintes fois, animés d’une confuse espérance d’événements nouveaux, émouvants, romanesques dans notre vie… que nous allions nous en éloigner pour ne plus jamais revenir… qu’il ne s’était rien accompli de miraculeux et que, de cette indifférence de la destinée, notre cœur restait endolori.

         Nous voulions nous imprégner une dernière fois de cette vision qui avait été le cadre de notre enfance, nous souvenir de chaque mot, de chaque geste, pour être enfin dignes de nous envelopper du linceul immuable des choses définitives. Nous entrions en exil par de honteuses poternes, traînant derrière nous, comme un fardeau et un tourment, le manteau d’apparat de nos souvenirs rebrodés de mirages.

         L’Algérie, tant servie, tant chantée, tant aimée ; c’était le passé de bonheur, d’héroïsme et d’espérance, et ce n’était plus, en cet instant tragique, que le désespoir de milliers de cœurs calcinés au fond de milliers de poitrines humaines. Et nous étions seuls, face à l’échec, face au passé et à l’avenir, submergés par la peine et l’amertume, seuls au bord d’un gouffre, au bord du néant où finissent en fin de compte toutes les colères, les rêves et les révoltes des hommes… où se consument les noces stériles de l’amour et de la haine.

         Nous attendions l’instant où serait levée l’ancre, celui où l’on sortirait du port, l’instant où, dans la brume et les larmes, s’évanouirait enfin la lumineuse vision de la terre d’Algérie.

         Un barrissement lugubre, le grincement d’une chaîne que l’on remonte et déjà le navire qui déhale lentement. Des femmes pleuraient en silence ; des hommes serraient les poings et les mâchoires… La déchirure de leur âme était profonde ; se cicatrisera-t-elle jamais ?

        Accoudés à la rambarde du navire qui s’éloignait, impassible, sous l’épreuve de la torture, nous dardions nos regards voilés de pleurs vers cette vision magique de l’Algérie, vers les cimes violettes des montagnes. L’horizon de notre beau pays reculait sans cesse au fond de l’espace et du temps et nous sentions approcher le chagrin qui déborde, éclate et se répand comme un fleuve qui a crevé ses digues.

         C’était une sourde rumeur grossissante qui semblait nous monter de la poitrine à la gorge, et qui se portait aussi sur la vue qu’elle brouillait un peu plus. Car le fait lui-même n’est presque rien en comparaison de son retentissement : l’arrachement dans la douleur, l’adieu, et la côte qui disparaît… disparaît ; c’est à présent que cela pénètre et opère son ravage !

         A la proue du navire, le nez dans la brise, un homme chantait. On entendait faiblement les paroles ; c’était un air lent, nostalgique, déchirant, qui se répétait toujours et qui se prolongeait en mourant, avec des ondulations traînantes : « Hay péna, pénita péna, péna… »    

         Cela s’en allait doux et triste sur la mer, comme dans une âme un souvenir confus qui passe… et les bateaux s’éloignèrent ainsi, accompagnés de sanglots qui leur faisaient la conduite et qu’on eût pris pour la cantilène des chameliers poussant leurs bêtes.

         Que de larmes grossirent la Méditerranée ! Que de chagrin emportèrent ces navires !…

         Nous partîmes ainsi, chassés de notre terre, de nos maisons, le cœur broyé par le chagrin, retournant une dernière fois la tête, sur la route de l’exil et, regardant, les larmes aux yeux, pour un dernier adieu, ce qu’avait été notre bonheur, cet adieu qui allumait aux paupières des larmes de sang, cet adieu définitif qu’il nous fallait goûter amèrement et dont le souvenir nous poursuivrait toujours.

         Là-bas, déjà, le jour mourait en flammes au-dessus du cher pays de notre enfance. Un silence profond s’élevait emportant là-haut, tout là-haut, les souvenirs à jamais enfouis, dans la tranquillité des milliers de crépuscule d’été.

José CASTANO

 

Dans le cadre du soixantième anniversaire de la fin de l’Algérie française, hommage aux héros de laLégion étrangèreet du1ER REP

à VENDARGUES (34740) et FREJUS (83600)

 

2 Conférences sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

 

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

Voir les détails

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 SOIXANTENAIRE DE LA FIN DE LA GUERRE D'ALGÉRIE

1962  –  2022

Organisé par laMAIRIE de VENDARGUES (34740)

Voir les détails

7 juin 2022

43 ème CONGRÉS NATIONAL DU CERCLE ALGÉRIANISTE

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Suzy SIMON-NICAISE Présidente nationale du Cercle algérianiste

Télécharger le document au format PDF

« 60 ans après ! Le temps des hommages et de la transmission » Plus de 800 délégués seront présents au 43ème Congrès national du Cercle algérianiste, du 24 au 26 juin 2022 à Perpignan
Le Congrès national du Cercle algérianiste est toujours un grand temps fort de la vie associative des Français d’Algérie.
Il le sera d’autant plus, du 24 au 26 juin prochains à Perpignan, que 60 ans après l’arrachement à notre terre natale, la Municipalité en partenariat avec le Cercle algérianiste, a décidé de faire de PERPIGNAN, la CAPITALE DES FRANÇAIS D’ALGÉRIE, PIEDS-NOIRS ET HARKIS, 60 ANS APRÈS.
La ville sera pavoisée aux couleurs de ce grand rassemblement au cours duquel nous réaffirmerons notre détermination à ne pas accepter que la mémoire et l’histoire des Français d’Algérie soient instrumentalisées. Comme nous réaffirmerons, en leur rendant hommage, notre attachement à celles et ceux qui ont beaucoup apporté à l’Algérie et à la France et pour certains, par amour pour cette dernière, ont risqué leur vie jusqu’à la perdre.

Ce temps sera également celui du passage de relais aux jeunes générations qui ont à cœur de perpétuer la mémoire de leurs ancêtres et de poursuivre le combat pour la vérité.

Une vingtaine d’expositions dont certaines monumentales seront installées en extérieur dans divers lieux publics d’accès libre et gratuit, offrant à la population de voir et comprendre nos drames.

L’immense chanteur pied-noir, une des grandes voix de la communauté des Français d’Algérie, Jean-Pax MÉFRET, le « Chanteur de l’Occident », pourfendeur des régimes totalitaires et défenseur de la Nation, donnera un concert exceptionnel le vendredi 24 en soirée.

Nous rappellerons enfin, en ouvrant nos tables rondes à des historiens et en remettant les prix universitaire et littéraire algérianistes, que notre histoire et notre mémoire sont toujours bien vivantes.

Plus de 800 délégués des cercles algérianistes et des nombreuses associations et amicales ont déjà confirmé leur participation.

Nous vous attendons nombreux à ce grand rendez-vous
OUVERT à TOUS !
Suzy Simon-Nicaise

Présidente nationale du Cercle algérianiste

Inscriptions jusqu’au 17 juin 2022

Programme complet disponible sur www.cercelalgerianiste.fr

ADHÉREZ AU CERCLE ALGÉRIANISTE NATIONAL

1, rue général Derroja - 66000 PERPIGNAN Tél. 04 68 53 94 23
Courriel :
secretariat@cerclealgerianiste.fr

Retour à tous les communiqués

2 juin 2022

SOIXANTENAIRE DE LA FIN DE LA GUERRE D'ALGÉRIE-1962-2022

Organisé par la MAIRIE DE VENDARGUES  en partenariat avecles associations AFOV, MDV et ADN (1)

PROGRAMME

SAMEDI 2 JUILLET

10 H 30 :   Messe dans le Parc de l'école St Joseph

12 H : Apéritif offert par l'AFOV et l'ADN

13 H : Repas – Méchoui Royal – Parc de l'école St Joseph

(Inscription obligatoire)

 

DIMANCHE 3 JUILLET

10 H : Cérémonie à la stèle du souvenir au cimetière de Vendargues.

11 H : Ouverture de l'exposition « Les valises sur le pont » – Salle Armingué 2

11 H 30 : Apéritif offert par la municipalité

18 H : Conférence « Les Seigneurs de la guerre » par José CASTANO (2)

– Salle Armingué 2 -

20 Av. de la Gare, 34740 Vendargues

Renseignements : « Les Amis d’Afrique du Nord (ADN) » : E-mail : lesamisdafriquedunord@gmail.com 

* Raymond-Gérard HAREL : Tel. 06 83 74 48 23 E-mail : harel.de.nemours@gmail.com  

* Josy BELMONTE : Tel. 06 09 09 95 09 E-mail : josybelmonte@hotmail.com

 

1)     AFOV = Amitiés des Français d'Outre Mer de Vendargues

       MDVMémoire De Vendargues

         ADN = Amis DAfrique du Nord

 

2)      Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

Transmis par José Castano

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2 juin 2022

MAI 1962… LA DERNIĖRE COMMUNION

Par José Castano

« Des mots qui pleurent et des larmes qui parlent » (Abraham Cowley)

            Qu’elle était radieuse l’aurore de ce dernier dimanche de Mai 1962 à Oran !… Le ciel était tout blanc, d’une blancheur de gaze, où scintillaient des gouttelettes nacrées, pluie d’atomes lumineux dont la chute emplissait l’éther d’une immense vibration qu’on aurait dite minuscule. Tel une plume blanche, un nuage solitaire se courbait au-dessus de la ville, cette ville, hier si gaie, si propre, si belle qui, aujourd’hui, avait le visage gris des malades incurables, des cancéreux à quelques jours de leur mort.

            Avec le mois de Mai étaient revenus les cortèges immaculés des premiers communiants, et dans cette époque de violence et de haine, il n’y avait rien de plus émouvant que ces enfants graves et recueillis, rayonnants de foi et vêtus de la blancheur des lys.

            Parmi eux, se trouvait Frédérique Dubiton, amputée d’une jambe et qu’on portait dans le cortège des communiantes. Elle avait été l’une des premières victimes du « boucher d’Oran », le général Katz, commandant le secteur autonome d’Oran qui avait donné la consigne à ses troupes essentiellement constituées de « gens sûrs », en l’occurrence de gendarmes mobiles, « de tirer à vue sur tout Européen qui aurait l’audace de paraître sur une terrasse ou un balcon lors d’un bouclage ». (1)

            Les premières victimes du « boucher d’Oran » furent deux adolescentes de 14 et 16 ans : Mlles Dominiguetti et Monique Echtiron qui étendaient du linge sur leur balcon. Elles furent tuées par les gendarmes. Les projectiles d’une mitrailleuse lourde de 12/7 traversèrent la façade et fauchèrent dans leur appartement, Mme Amoignan née Dubiton, dont le père était déjà tombé sous les balles d’un terroriste du FLN, ainsi que sa petite fille, Sophie, âgée de deux ans et demi et sa sœur, Frédérique, âgée de treize ans qui, atteinte à la jambe, eut le nerf sciatique arraché et dut être amputée.

            Pourquoi lui refuser, malgré l’atrocité de la situation, le droit à la robe blanche et à la douceur de la cérémonie ? Elle n’aurait pas compris, elle, petite victime innocente, quelle nouvelle punition on lui imposait après tant de souffrances imméritées.

            Alors, toute parée, superbe dans ces blancheurs d’étoffe qui l’entouraient comme d’un rayonnement de candeur, Frédérique, se sentait enveloppée d’amour, réchauffée par les sourires lumineux de ses voisins et amis qui lui témoignaient leur tendresse et l’astre radieux, semblait une pluie d’or qui ruisselait de ses mains fines.

            Et cette vision insolite de ces enfants encadrés de C.R.S !… parce que leur quartier étant bouclé par suite d’une perquisition générale, on n’avait pas le droit d’en sortir, sinon avec ces charmants messieurs. C’était grotesque et digne d’Ubu Roi ! Ces petites filles parées de blanc, se rendant vers l’aumônerie du lycée, ridiculisaient par leur innocence la faconde de ces matamores qui les accompagnaient d’un air soupçonneux. Pensez donc, si elles allaient emporter sous leurs voiles les tracts et les armes de l’OAS ! On massa les enfants, place de la Bastille, avec les mitrailleuses braquées sur eux. Et le chanoine, sur le devant de son église, bénit les communiants en disant :

« Aujourd’hui, pour venir ici vous avez dû franchir les armées ; vous avez franchi les armées de Satan ! Ne l’oubliez jamais ! Que cela vous reste comme le symbole, l’exemple de ce que vous devrez toujours être prêts à faire : franchir les armées du démon pour venir à la maison de Dieu. »

Après cette déclaration, le chanoine fut arrêté…

Comme on a raison de cacher aux enfants la vue des laideurs humaines. Le triomphe de la force, la victoire de l’injustice, sont des secousses trop violentes pour eux. Ils doivent croire longtemps que Dieu intervient en faveur des belles causes, que le Mal ne peut prévaloir contre l’amour et le sacrifice. Quand l’âme a pris ce pli de foi dans l’enfance, rien après ne l’efface plus. Ces petits êtres vêtus de blanc, ont été dépouillés trop jeunes de leur tunique d’illusions. Ils ont vu que leurs prières d’enfants purs ne touchaient pas le ciel, que la tendresse de leurs parents ne pouvait pas les protéger contre les abus de la force, qu’une balle bien dirigée ou qu’un couteau trop vif valait plus que cent cœurs vaillants… et de ce jour, ils sont restés tristes de cette certitude.

            Ah ! Quand le sommeil de la mort nous jettera dans la terre, puissions-nous alors ne plus rêver, ne plus voir les tristes réalités de notre triste monde !...

Après cette déclaration, le chanoine fut arrêté.

            Comme on a raison de cacher aux enfants la vue des laideurs humaines. Le triomphe de la force, la victoire de l’injustice, sont des secousses trop violentes pour eux. Ils doivent croire longtemps que Dieu intervient en faveur des belles causes, que le Mal ne peut prévaloir contre l’amour et le sacrifice. Quand l’âme a pris ce pli de foi dans l’enfance, rien après ne l’efface plus. Ces petits êtres vêtus de blanc, ont été dépouillés trop jeunes de leur tunique d’illusions. Ils ont vu que leurs prières d’enfants purs ne touchaient pas le ciel, que la tendresse de leurs parents ne pouvait pas les protéger contre les abus de la force, qu’une balle bien dirigée ou qu’un couteau trop vif valait plus que cent cœurs vaillants… et de ce jour, ils sont restés tristes de cette certitude.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

« Si j’avais le pouvoir d’oublier, j’oublierais. Toute mémoire est chargée de chagrins et de troubles » (Ch. Dickens)

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Journal Carrefour Dubiton16 05 1962

La petite Frédérique DUBITON le jour de sa communion. (Parue dans l’hebdomadaire « CARREFOUR » du 16 Mai 1962.)

            Pour preuve de la désinformation qui sévissait alors en Métropole et du lynchage médiatique que subissait perpétuellement l’OAS, certains journaux –toute honte bue- à l’instar de « La Marseillaise du Languedoc », journal communiste et de « L’Indépendant » de Perpignan, avaient publié cette photo accompagnée de la légende suivante : « Chaque jour des hommes, des femmes, des enfants sont tués ou blessés par les criminels de l’OAS en Algérie… Personne n’est à l’abri de leurs mauvais coups. Pitoyable témoignage. Cette petite communiante sortant d’une église d’Oran a dû être amputée d’une jambe à la suite d’un plasticage de l’OAS (sic) »

            Ainsi, les coups les plus vils et les plus bas étaient régulièrement portés par ces « plumes vertueuses » pour en finir avec un élément indésirable qui troublait leur béatitude. Un machiavélisme féroce et inconscient présidait à l’élaboration du grand crime qui se préparait : Les informations quotidiennes étaient cyniquement dénaturées, des extraits tendancieux, des truquages perfides, des censures arbitraires en représentaient seuls les pages les plus réalistes. La vérité était altérée par des récits tendancieux à l’excès et par omission systématique de tout ce qui aurait convenu le mieux de mettre en lumière, tout cela afin de convaincre l’opinion publique que l’Algérie française était une chimère entretenue par une minorité d’exaltés.

Et pendant ce temps, le FLN, soutenue par cette « intelligentsia » progressiste, perpétrait impunément dans l’indifférence générale ses horribles forfaits…

Voir aussi  KATZ… CRIMINEL DE GUERRE

1 juin 2022

HOMMAGE AUX HÉROS DE LA LÉGION ÉTRANGERE

Dans le cadre du soixantième anniversaire de la fin de l’Algérie française, hommage aux héros de la Légion étrangère et du 1ER REP à VENDARGUES (34740) et FREJUS (83600)

2 Conférences sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil et dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « leurs » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

1ère conférence, organisée par la MAIRIE DE VENDARGUES, les associations AFOV, MDV et ADN , donnée par José CASTANO, Dimanche 3 Juillet à 18h, Salle Armingué 2, 20 Av. de la Gare, 34740 VENDARGUES - Entrée gratuite -

Renseignements : « Les Amis d’Afrique du Nord (ADN) » :

E-mail : lesamisdafriquedunord@gmail.com 

* Raymond-Gérard HAREL : Tel. 06 83 74 48 23

E-mail : harel.de.nemours@gmail.com  

* Josy BELMONTE : Tel. 06 09 09 95 09

E-mail : josybelmonte@hotmail.com

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Et, sous l’égide du RASSEMBLEMENT DES FRANCAIS D'ALGERIE DU VAR ET AMIS (Avec la participation de la Municipalité de FREJUS)

2ème conférence donnée par José CASTANO, SAMEDI 16 JUILLET à 17h30 à LA VILLA AURÉLIENNE - 85 Avenue du Général d'Armées Jean Calliès - 83600 FREJUS – Tel. 04 94 52 90 49 – Entrée gratuite - (Parking assuré)

     le 16 juillet à 17h30 devait avoir une conférence de Mr Castagno à la villa aurélienne de Fréjus. Or à l'heure dite aucune présence de qui que ce soit. pouvez-vous me dire si cette manifestation est reportée.
sincères salutations"    Alain

Le 18/07/2022

Bonjour les amis,

         J’ai effectivement reçu un coup sur la tête quand, le 12 juillet, j’ai pris connaissance d’un message téléphonique transmis par un adjoint au Maire de FREJUS qui m’indiquait que la conférence, prévue le 16 juillet, était annulée. La raison ? La villa Aurélienne était occupée (en dernière minute) par le comité « Miss France » en pleine préparation de son prochain show à Fréjus. Je pense que nous avons tous été pris de cours et, personnellement, je n’avais pas les moyens de diffuser cette information. J’en suis désolé.

Merci Alain pour ce message de sympathie en vous déplaçant.
Bien amicalement

         José CASTANO

Renseignements :

* Jean Paul Selles : Tel. 06 61 40 21 83

Courriel : sellesjp.39@gmail.com

* Jacqueline PEREZ : Tel. 06 51 58 92 56

Courriel : jackeperez@orange.fr

Afin que nul n’oublie

Le Lieutenant Degueldre s’était adressé à ses camarades officiers en ces termes : « Faites bien attention. Vous affirmez que rien ne vous empêchera de garder l’Algérie à la France. J’ai prêté ce serment avec vous. Mais sachez bien qu’en ce qui me concerne, il sera respecté. J’irai jusqu’au bout ! »

Ce jour là ... 6 juillet 1962

Roger Degueldre est « allé jusqu’au bout »

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Cliquez sur :  LIEUTENANT ROGER DEGUELDRE MARTYR DE L'ALGERIE FRANCAISE.

Le récit de l’assassinat du Lieutenant Degueldre est inclus dans la conférence sur « Les Seigneurs de la guerre »

Transmis par José Castano

25 mai 2022

A MONSIEUR LE PREMIER MAGISTRAT DE LA VILLE DE COLMAR

EXHORTATION A MONSIEUR LE PREMIER MAGISTRAT DE LA VILLE DE COLMAR A DEFENDRE ENFIN L’HONNEUR DE LA COMMUNAUTE HARKIE ET EN MEME TEMPS CELUI DE NOTRE PAYS

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar,

Référence : jugement correctionnel du 21 janvier 2022 condamnant définitivement deux algériennes ayant qualifié de « traîtres » les harkis

J'ai l'honneur de vous adresser, sous ce pli, le jugement, cité en référence, qui condamne deux Algériennes, Nora et Saliha, pour avoir formulé des allégations portant atteinte à l'honneur ainsi qu'à la considération des harkis !

Ma notification à vous envoyée s’impose d'autant plus qu'il me semble, sauf erreur de ma part, qu'un certain Eric STRAUMANN, prédécesseur de l'actuel député de la circonscription Yves HEMEDINGER, ne m'a toujours pas adressé le texte de la question écrite annoncé par un SMS du 20 juillet 2020 à 16 h 22 (numéro d'origine 0681687961) : « Bonsoir Monsieur, la question écrite a bien été déposée par M. STRAUMANN...... ». Cette question concernait bien évidemment le scandale de la stigmatisation des harkis, communauté ayant tout donné à notre pays et qui, au surplus, récuse toute appartenance à une bien problématique « binationalité franco-algérienne ».

A l'occasion de la publication du jugement précité, j'entends saluer mon fervent compatriote Mohamed DJAFFOUR, à l'initiative de cette action d'éclat, président d'association et camarade de toujours !

Je ne saurais oublier les efforts déployés par ailleurs par diverses associations (Harkis et Droits de l'Homme, Fondation Abdelkrim KLECH, Coordination Harka...) ayant abouti à la suppression de certains passages scandaleux (pas tous hélas !) d'une indigne dépêche de l'A.F.P.

Par ailleurs, je crois devoir m'adresser encore à vous, de manière amiable, probablement pour une dernière fois afin que la famille du héros, mort pour la FRANCE, Kouider GUERROUDJ, qu'il convient de lui rendre, de façon solennelle à une toute prochaine commémoration d'un 25 septembre, jour d'hommage national aux harkis !

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'assurance de ma considération distinguée,

Jean-Michel WEISSGERBER 22, rue des BOULANGERS 68 000 COLMAR

Post- scriptum : une copie de la présente sera bien sûr adressée au nouveau ministre de l'Education Nationale pour son information personnelle et pour que l'ensemble de nos concitoyens, soit à même de rendre justice à tous compatriotes (Mahorais, Anjouanais, canaques français ...) qui s'affirment fièrement et exclusivement français, évidemment sans considération de race, d'origine, de couleur, de religion...

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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23 avril 2022

DES COMPATRIOTES MUSULMANS

moins obtus que le premier magistrat du pays ?

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 21 avril 2022

Lors du débat du 20 avril 2022 au sujet du projet d'interdiction du port du voile dans l'espace public, j'ai cru que j'hallucinais ! Ne voilà-t-il pas que la candidat "homme" exprimait avec une "mâle" assurance une opposition catégorique à toute prohibition du voile ! Je crois même avoir entendu que ceux qui s'opposeraient à ce port seraient des promoteurs de la guerre civile ! Rien que cela !

Cela me renvoie à une discussion que j'ai eue dans la rue avec un jeune compatriote d'origine algérienne peu de jours auparavant !

Pour faire court :

Moi : « Je suis contre le port du voile »

Lui : « Vous êtes raciste » !

Moi : « Je n'ai fait que défendre dans ma vie les musulmans : harkis, mahorais, anjouanais. Ces derniers aggravant leur cas ! En plus d'être musulmans, ils sont noirs » (Rires)

Je poursuis : « Il y a trente ans, ou plus, en tant que chef de bureau à la Préfecture, je filtrais les photos d'identité et recueillais les doléances de celles et ceux qui exigeaient, pour l'établissement de leurs titres d'identité, la prise en compte de photos avec voile. La base légale imparable de la décision de refus : un décret de 1947 (ou aux environs) qui prône la présentation de photographies, tête nue, avec visibilité de la racine des cheveux.

Un avocat[1] venu de Roubaix (tiens, tiens !) reprochait à la préfecture du Haut-Rhin d'être la seule de France à demeurer intransigeante (Tu parles, Charles !) et à refuser le voile ! Bien sûr, je restais ferme !

Patatras ! Recours devant le juge ! Finalement, la Cour d'Appel débouta les deux plaignantes, une Marocaine et une Turque, si je ne m'abuse ! La Turque était même condamnée à payer un dédommagement à Madame le Préfet !

J'ajoute qu'à l'époque, les voilées intéressées à défendre leur « beefsteak » étaient invitées à se plaindre dans le grand bureau (à l'époque) du Chef, à savoir, votre distingué serviteur... Aucune ne vint, à mon grand dépit. Je reçus par contre, l'un ou l'autre barbu de mari, que je sus éconduire sans difficulté !

L'un d'eux, un Marocain me lança : « Ma femme n 'est pas une putain[2] et argua : « les bonnes sœurs, elles, ont bien un voile ! »

J'entends encore ma réplique, immédiate : « Je vais donc appeler votre femme Soeur Fatima ! » Rire franc et massif !

J'ai bien évidemment relaté tout cela à mon nouveau "copain" d'il y a quelques jours, qui fut un tantinet ébranlé dans ses quelques peu fragiles convictions :

1) Il se moqua rétrospectivement de mon interlocuteur marocain le traitant dédaigneusement de "blédard"

2) Il fut passablement sensible à un argument sécuritaire dont je lui fis également part[3]

Que dire de plus si ce n’est que tout bien considéré par ailleurs, je ne sors que renforcé dans mon choix du vote de dimanche. En fait, je n’agirai dimanche 24 en glissant mon bulletin dans l’urne, pas autrement que mon amie Djamila qui vota en 2002 alors pour papa Le Pen (aux deux tours, sans hésiter, m’écrivait- elle) et les deux filles de Fariza, cette année, qui, elles, se détermineront pour Fifille Le Pen.

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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[1] Notre entretien fut somme toute des plus courtois, il était dans son rôle, de plus, et lui et moi, nous nous occupions de la communauté harkie.

[2] Vu « l’engin », elle ne risquait vraiment rien de la part du chef de bureau de l’époque.

[3] Imminence d’un attentat : les forces de sécurité sont forcées à procéder à des contrôles massifs d’identité, leur tâche sera singulièrement compliquée si elles sont dans l’obligation de faire des identifications avec voile ! Choupinet y as-tu pensé ?

23 avril 2022

RASSEMBLEMENT HARKIS - SAINT MAURICE L'ARDOISE

Samedi 28 mai 2022, rassemblement des Harkis et de leurs Amis, au camp de Saint Maurice l'Ardoise

           Samedi 28 mai 2022, rassemblement des Harkis et de leurs Amis, au camp de Saint Maurice l'Ardoise - 30-, haut lieu de notre internement, pour le seul crime commis, le choix du drapeau bleu, blanc, rouge.

            Rassemblons-nous pour alerter les politiques sur une loi de réparation qui devrait être à la hauteur de nos souffrances.

PEUPLE DE FRANCE, venez nombreux samedi 28 mai 2022, au camp de Saint Maurice l'Ardoise (commune de Saint-Laurent-des-Arbres) à partir de 10 H. Pour soutenir une cause juste.

            Invitation transmise par l'organisateur de la manifestation : Hocine Louanchi. Leader de la Révolte 1975 du camp de Saint-Maurice-l'Ardoise, -Gard 30-, Président de la Confédération Nationale des Français Musulmans Rapatriés d'Algérie et leurs Amis.

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13 avril 2022

PRÉSIDENTIELLES 2022 - LES GIROUETTES "LR"...

COURRIERS ADRESSÉS A ÉRIC CIOTTI ET A NADINE MORANO

Transmis par José Castano

À : Nadine MORANO
Objet : Les girouettes LR...

                Bonjour Madame Morano,

         Je vous joins le courrier adressé à Monsieur CIOTTI en réponse à l’inconséquente décision de vos amis LR de soutenir MACRON sans la moindre considération pour vos électeurs. En dépit de la sympathie que je vous porte, je pense que cette lettre aurait pu également vous être destinée et, à mon grand désappointement, correspondre à votre état d’âme actuel… Dites-moi que je me trompe !

         Avec mes respectueux hommages

         José CASTANO


À : Eric CIOTTI
Objet : Les girouettes LR...

                Monsieur Ciotti, je suis écœuré par cette intelligentsia républicaine qui, après avoir critiqué Macron durant la campagne, s’empresse de lui faire allégeance dans la foulée de ses désastreux résultats. Certaines « mauvaises langues » prétendent que PECRESSE s’est ralliée à lui afin d’obtenir l’effacement de sa dette colossale… Vous verrez, Monsieur Ciotti, qu’en guise de gratitude, la « caisse noire » de l’Elysée fonctionnera à merveille… et nul ne le saura. Et SARKOZY qui en rajoute une couche !!!... Peut-être qu’un poste de Ministre lui conviendrait à merveille !... Comment s’intéresser à la politique après çà ? Comment accepter d’aller voter ?

         Et vous, élu LR, en vous taisant, vous cautionnez implicitement cette versatilité qui n’inspire qu’aversion et mépris. Certes, vous avez indiqué « ne pas voter Macron ». C’est un peu léger ne trouvez-vous pas face à cette coalition de « moralistes » mangeurs d’avoine ? Si vous étiez cohérent avec vous-même et, surtout, si vous étiez honnête et respectueux envers vos électeurs, vous quitteriez les LR et rejoindriez soit le RN, soit Reconquête. Pour votre gouverne, le Pied-Noir que je suis, petit fils d’immigrés espagnols, a voté Eric Zemmour et s’apprête à voter Marine Le Pen, le 24 avril.

Oui, Monsieur Ciotti, que faites-vous encore dans ce panier de crabes ?...

         Bien cordialement

         José CASTANO

12 avril 2022

2022-AVENIR DU CAILLOU

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 9 avril 2022

Avenir du Caillou : Macron réélu fera-t-il appel au Cabinet Mac Kinsey et à « l’expert » Yves de Gaulle ?

Une hypothèse (pas vraiment farfelue) : MACRON est réélu !

Une question se posera rapidement à lui : celle de l’avenir du territoire de la Nouvelle-Calédonie-Kanaky

C’est que, nonobstant trois référendums, nos compatriotes (toujours en sursis !) des antipodes n’ont toujours pas compris la nécessité qui s’impose à eux : faire confiance au futur et inexorable Etat kanak socialiste qui se profile à l’horizon.

Une telle perspective nous permettra de mieux dormir et de ne plus être hanté par la culpabilité d’être redevenu « une puissance colonialiste et impérialiste » (dixit Daniel GOA, ancien militant communiste, au congrès annuel de l’Union Calédonienne du 1er au 3 avril 2022).

Je crois toutefois pouvoir rassurer ceux qui, dans notre pays, militent pour la « décolonialité » et s’activent pour la libération et l’indépendance des peuples dominés et exploités.

Finalement l’espoir pour les « décoloniaux » ne va-t-il pas poindre du côté de ceux qui normalement ne devraient pas inquiéter notre cher pathos patriotique, à savoir les intrépides soldats du camp dit loyaliste !

Je lis que trois des vaillants parlementaires du Caillou se rangent du côté de MACRON, M. GOMEZ né à Alger en 1958, l’année du célébrissime « Je vous ai compris[1]», un (in)certain DUNOYER et un certain POADJA[2].

Que demander de plus, chers amis du FLNKS, car incontestablement une victoire de Marine LE PEN, d’un Eric ZEMMOUR, voire même d’une Valérie PECRESSE constituerait un obstacle aux visées généreuses[3] de nos futurs ex-concitoyens socialistes[4].

Pour ma part, je continue à clamer que nous courons au désastre et c’est pourquoi j’ai esté à l’encontre de la Présidence de la République devant le Conseil d’Etat[5]. Je ne sais que trop ce qu’il est advenu suite aux indépendances africaines des territoires français (Algérie, Comores en particulier) dont les ressortissants sous souveraineté française auraient très certainement été moins tentés de s’exiler et de quitter la terre de leurs ancêtres, en continu et en masses compactes, si le drapeau français bleu-blanc-rouge avait davantage continué à flotter outre-mer.

Au lieu d’une véritable libération des peuples, nous avons abouti à une plus grande confrontation (africaine tout d’abord) des peuples (avec un risque majeur de confrontation Europe-Afrique dans les années à venir).

Mais peut-être devrais-je me faire une raison puisque, pour l’instant, la perspective de l’indépendance de nos derniers confettis (Guadeloupe puis Corse) semble de moins en moins effrayer les « hexagonaux »[6].

Cela étant, deux suggestions me viennent à l’esprit en cas de réélection macronienne. E.M. jettera rapidement le masque et révélera sa véritable nature étant d’être au service du mondialisme essentiellement d’essence anglo-saxonne.

La première consiste à prôner la continuation de l’intervention d’un Cabinet de conseil très en vogue que le taquin hebdomadaire d’une droite qui s’assume (Valeurs actuelles, édition du 7 avril 2022) présente ainsi : « l’élitisme de Mac Kinsey, l’argent roi, la globish culture, c’est plus excitant que de parler de gros cabinets français ».

La deuxième est de propager la vertueuse interrogation d’un expert en finances publiques, Yves de GAULLE[7], ex-Cour des Comptes, ex-Conseil d’Etat, distillée par le magazine Challenges, édition du 4 février 2022 : « La France a-t-elle encore les moyens d’entretenir la Nouvelle-Calédonie ? »[8].

La réponse du rejeton de la troisième génération de la lignée de Qui-vous-savez est sans appel. Oyez compatriotes (gaullistes en tout premier !) : « le prix payé pour garder française la Nouvelle-Calédonie est exorbitant ».

Après avoir fait confiance à grand-papa, sachons écouter la douce parole du petit-fils. Et puis, rassurons-nous, si pour l’Algérie il y a eu pas mal de casse (rue d’Isly, Oran, disparus, pieds-noirs et soldats harkis et leurs familles, 100 000 morts au bas mot pour l’historien renommé Marc FERRO, pourtant anticolonialiste), il n’en sera probablement pas de même pour la Kanaky, peut-être quelques dizaines de victimes (îles Bélep et Maré) au cas où les plus excités des indépendantistes auraient le vin mauvais !

Honneur au petit-fils, à son père Philippe encore vivant à l’heure où j’écris, et au grand-père Charles qui gît à Colombey-les-Deux-Mosquées !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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[1] Avant de vous laisser tomber ! Les pieds-noirs comme les harkis restent les éternels cocus de l’Histoire. Décidément Philippe GOMEZ n’a rien compris, rien écouté et rien appris concernant la tragédie des Algérois.

[2] Comme je n’ai pas l’aura d’un certain Yannick JADOT, je ne peux me permettre son mot douteux employé à propos d’Eric ZEMMOUR.

[3] Pas si généreux que cela puisqu’ils excluent du corps électoral la bagatelle de 41 000 électeurs. Le fameux corps électoral gelé, scandale démocratique majeur !

[4] On ne sait toujours pas qui est susceptible de rester français et qui ne le sera pas, sans compter que la ligne de démarcation entre les deux groupes risque fort de se révéler inconstitutionnelle.

[5] L’affaire est loin d’être close même si pour l’instant, il m’apparaît prématuré d’en faire le point.

[6] Pas vraiment rancuniers à l’encontre d’un Moussa DARMANIN s’inclinant à Alger sur les cendres des assassins et proxénètes du FLN et maintenant adepte d’une Corse « autonome » et de LECORNU ou BISCORNU, adepte, lui, désormais d’une Guadeloupe « autonome ».

[7] J’ai bien écrit Yves de Gaulle et non pas Vive de Gaulle !

[8] A-t-elle les moyens d’entretenir la Corse ? la Creuse ? Marseille ? la Seine-Saint-Denis ? etc., etc.

5 avril 2022

ASCENSION DU JEUDI 26 MAI 2022

17 mars 2022

19 MARS. LA COMMÉMORATION DE LA HONTE

« La mémoire n'est pas seulement un devoir, c'est aussi une quête » (Commandant Hélie de Saint-Marc - " Les champs de braises ")

Par José Castano

          Dans quelques jours, les ennemis de la France commémoreront dans la honte et le déshonneur, les « accords d’Évian » du 19 mars 1962. Pour eux, cette date funeste représente la « victoire » du FLN -leur allié d’alors- sur « l’odieux colonialiste » … sans la moindre pensée pour ces milliers de jeunes soldats, d’Européens et de Musulmans assassinés tout au long de ces huit années de guerre.

 « Je consens que mon frère est mort ; c’est la loi commune. Ce qui me révolte, c’est l’arrogance de ses assassins » écrivait Christopher Marlowe, dans « Edouard II ». Ce qui me révolte, c’est cette arrogance despotique qu’affiche depuis 60 ans ce milieu gauchisant représentant l’anti-France, pour qui la colonisation française ne fut qu’« agression » et « souffrance » envers les « pauvres Musulmans marchant à coups de trique » (sic). C’est proprement odieux !

          Alors que les meilleurs soldats que la France n’ait jamais eus tombaient chaque jour dans cette sordide guerre et au moment même où leur sacrifice lui permettait de relever la tête et d’émerger d’une longue série de défaites, cette intelligentsia gauchiste -qui de tout temps a pris le parti de l’étranger- n’eut de cesse de soutenir la cause des écorcheurs du FLN. Ce sont ces mêmes souteneurs que l’on retrouve aujourd’hui sous La bannière NPA, PC, Verts, CGT, FNACA… flanqués de leurs satellites « humanistes » champions des « droits de l’homme ».

          Les âmes chagrines disent que la conscience se révolte au spectacle de certains crimes. Les images qui représentent les milliers d’hommes égorgés, les visages mutilés au couteau, les enfants déchiquetées par les bombes, les femmes violées puis éventrées, reculent les limites assignées à l’horreur. Cependant, ces atrocités, répliques de tant d’autres commises déjà en Indochine, ne révoltent pas les consciences contre les criminels mais contre les victimes.

          Ces milliers d’innocents versés dans la mort servent à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’est pas l’indignation devant la sauvagerie du crime, mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouve toujours une excuse à leur acte « désespéré » ... Et si les survivants excédés ou terrorisés prennent les armes pour sauver leur vie, dans un geste de défense aussi vieux que les âges, ils soulèvent contre eux l’unanimité des censeurs.

La honte ne se raconte pas : elle s’encaisse !


José CASTANO

19 MARS 1962 - LE CESSEZ LE FEU… Ou la victoire du FLN

Et sur : "19 MARS 1962...LE CESSEZ LE FEU".

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6 mars 2022

A Mr LE DIRECTEUR DE LA PUBLICATION DE RIVAROL

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, mars 2022

À Monsieur Jérôme BOURBON Directeur de la publication et de la rédaction de RIVAROL Hebdomadaire sis 19, Avenue d’Italie 75013 PARIS

Monsieur le Directeur,

            Permettez-moi tout d’abord de vous adresser mes remerciements les plus vifs pour l’excellent hommage que vous avez rendu avec toute votre équipe, de façon ô combien justifiée, à mon cher et très grand ami Jean-Paul ANGELELLI, homme chaleureux et généreux (j’en sais quelque chose !) qui fut mon correspondant fidèle et attentionné et qui relaya dans RIVAROL mes préoccupations de toutes sortes (harkis, anjouanais et jusqu’à ma première épouse aujourd’hui disparue, d’origine camerounaise, victime en 1990 d’une grave iniquité de la part d’un directeur d’hôpital et d’un psychiatre d’origine polonaise) et de surcroît d’une fidélité exemplaire (comme je m’en targue de l’être) envers la noble cause de notre très chère Algérie française.

           Je me propose d’ailleurs de prolonger mon hommage envers J.P.A. par une contribution dans Ecrits de Paris qui a publié ma prose il y a un quart de siècle, et cela à deux reprises.

           Quel dommage que ma réaction soit quelque peu ternie par des observations nettement plus sévères, relativement à un article paru page 13 du même numéro sur la binationalité et ses conséquences, signé par un certain Franck PEYROT. Soyons quand même juste, tout n’est pas à rejeter dans la démonstration à laquelle j’adhère d’autant plus volontiers que j’avais moi-même dénoncé il y a un quart de siècle dans Ecrits de Paris, les ambiguïtés, pour ne pas dire les dangers, de la double nationalité que Marine LE PEN songerait, semble-t-il, maintenant à préserver de façon tout-à-fait scandaleuse (à confirmer toutefois !).

           J’en suis maintenant, hélas, à me scandaliser concernant l’établissement de la liste des « 17 députés musulmans binationaux à l’Assemblée nationale » telle que prétend l’établir le dénommé Franck PEYROT.

Premier point : peut-être pas le plus important :

           Il est fait état de Saïd AHAMADA, député de la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône. Est-il vraiment musulman ? Ce n’est pas sûr car je crois savoir qu’il possède autant des origines réunionnaises que Grand ’Comoriennes.
Je suis encore moins sûr qu’il se considère comme à la fois français et grand ’comorien et a fortiori qu’il acceptera l’étiquette de « binational ».

           La question vaut de lui être posée et je vais bien sûr m’enquérir auprès de lui de ce point.

           Deuxièmement et c’est grave, et même très grave, M. PEYROT cite en tant que députés de Mayotte : 1ère circonscription : Elad CHAKRINA, 2e circonscription : Mansour KAMARDINE. Profonde erreur ! Est députée de la 1ère circonscription Mme Ramlati ALI et ce depuis 2017 !

           S’agit-il seulement d’une bien coupable négligence ou pire encore d’une tentative de désinformation ? A M. PEYROT de répondre !

           Maintenant venons-en à ce qui apparaît comme gravissime et même totalement impardonnable.

Mme Ramlati ALI et M. Mansour KAMARDINE qui défendent les intérêts et les aspirations des Mahorais (Devise : Ra Hachiri) ne sauraient d’aucune façon être considérés comme des binationaux, c’est-à-dire si l’on suit la logique Peyrotique, comme à la fois Français et Comoriens !

           Les Mahorais se sont battus bec et ongles pour se démarquer totalement des Comoriens et ont obtenu de haute lutte par la départementalisation le droit de se proclamer comme Français et seulement Français.

           Comment oser les offenser comme l’avait déjà fait la défunte Noëlle SACLET dans des billets quelque peu venimeux, en leur déniant le droit le plus sacré.

           A l’époque, aussi bien le regretté Pierre PUJO que moi-même, avions répliqué comme il convenait. RIVAROL s’en faisant l’écho !

           Je vous saurais bien gré de faire état publiquement de mon profond déplaisir à l’encontre de Franck PEYROT en ne désespérant pas que vous saurez vous distancier, ne serait-ce qu’un tant soit peu, de sa honteuse façon de considérer l’unité nationale.

Très respectueusement,

Jean-Michel WEISSGERBER Patriote intégral Fidèle lecteur de RIVAROL depuis plus d’un demi-siècle à qui je suis très reconnaissant d’avoir été l’un des rares organes de presse à dénoncer le massacre des harkis.

Copie à M. KAMARDINE, Mme ALI et à M. CHENU, député porte-parole de Mme LE PEN.

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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