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8 novembre 2020

REPONSE A L'ÉTUDIANT EN HISTOIRE * ORAN 1962 *

En cette période de confinement je me trouve interpellé par un correspondant chercheur étudiant en Histoire sur une position que j'aurai exprimée à propos des massacres du 5 juillet 62 à Oran et de citer Extrait de l'excellent ouvrage" Oran, 5 juillet 1962 – Leçon d'histoire sur un massacre ", de Guy Pervillé, publié aux éditions Vendémiaire, 2014. "<<<<La thèse de Jean-François Paya est encore plus hasardeuse quand il persiste à supposer que l’attitude passive des forces françaises le 5 juillet à Oran s’expliquerait par ce qu’il appelle un « deal » entre le gouvernement français et Ben Bella ou Boumediene, le premier laissant les seconds rétablir l’ordre à Oran en échange d’une reconnaissance des accords d’Évian. Cette hypothèse audacieuse a été clairement démentie par les documents du Comité des affaires algériennes publiés par le général Faivre*** en 2000.(voir leur diffusion  postérieure au 5 juillet 62) *  Hommage à Maurice Faivre qui vient de disparaitre *

Soucieux de répondre à la question et encore lucide à 87 ans je précise que je n'ai jamais voulu exprimer cela ainsi ;Sur un “DEAL” ALN extérieur / Pouvoir Gaulliste mais nous avions précisé “de Facto
> Difficile de prouver le “deal” mais tout se passe comme si ! les effets justifiant la cause ! c'est ce qui compte en histoire il n'y aura jamais d'archives pas de contrat signé bien sur !

Oran 5 juillet 1962
(L'ordre de consigner les troupes arrive la veille alors que Katz avait prévu dans une directive no 99 du 20 Juin l'intervention possible des troupes "en cas de légitime défense de nos ressortissants"après l'indépendance (document cité) ce qui paraissait élémentaire pour une armée sur place* Non vaincue !

Pour la vérité j'ai toujours souligné l'étrange concomitance entre cette consignation et la sorte d'émeute provoquée à Oran contre les européens (voir provocationci dessous *** alors que nos services biens au courant de la situation)le documents du Comité des affaires algériennes tenu justement A/M ce 5 juillet cité par G Pervillé ne fut diffusé P/O qu'une semaine après ! stipulant "une stricte neutralité entre les factions Algériennes "(où"est le démenti"?) d'autre part une non intervention en faveur de qu'elle faction ? (simplement protection de nos ressortissants )mais plutot fait le jeu à priori de l'ALN d Oujda lui laissant le beau role de"rétablir l'ordre en laissant débuter les massacres ; mais La hantise de l’EM d’Oujda était que se crée à Oran de facto avec Mers el Kébir une enclave Européenne et la volonté de chasser le maximum d’Européens avait été affirmé au congrès de Tripoli après les accords d’Evian sous la pression de l’ALN extérieure (avant la destitution de l’EMG et de Boumediene par le GPRA ).qui devait étre dispersée dans les willayas d'origines !(intervention non prévue par acc* Evian)


Donc besoin de l 'accord des putchistes ALN d 'Oujda opposés a certaines clauses d’ Evian ; mais présumés "plus à l'ouest" moins influencés par les soviétiques ;selon certains de nos services abusés ; pour garder les bases militaires et d 'essais: aucune raisons spécifiques pour Oran, si non des généralités valables pour toute l 'Algérie pour un massacre "spontané"(alors que le film de JP Lledo et autres études dont celles docteur Vétillard nous apprennent qu'aucun ne le fut ! tous prémédités et provoqués (y compris pour une répréssion unificatrice souhaitée !)

***Provocation Enregistrements de Monseigneur Pierre BOZ (ci joint) en poste à Oran où en 1962 il sera l'assistant de Monseigneur Lacaste évêque d'Oran dirigeant du secours catholique. il participe à des négociations avec un représentant officieux des autorités Française M Soyer, afin de faciliter le départ des commandos de l'OAS-Oran dont une partie quitteront Oran, à bord du bateau le «Ville d'Alger» à destination de Marseille, déguisés en brancardier de la Croix-Rouge.(négociations en rapport de force suite à l'incendie intentionnel des cuves mazout du port. Le 05.07.1962 le RP BOZ est présent à Oran, il vivra les massacres des Français d'Algérie et des Musulmans par le «FLN» dans cette ville

Enregistrement monseigneur Boz du 05 07 2006

MERCI POUR CES ENREGISTREMENTS TRÈS PRÉCIEUX (du 2006/7/05) dommage pas obtenus plus tôt mais pas utilisés pour le film de GM Benhamou ils démontrent une fois de plus qu'il y a bien eu le 5 juillet un coup monté (rumeur propagée FLN “retour commandos OAS”) provocation pour exciter la foule musulmane avec les tirs du FLN dont nous avons parlé et confirmation des massacres et désordre pour faire intervenir l'ALN extérieure ralentie par manque de logistique !

Bien d'autres témoignages existent (voir in fine°)

Aujourd’hui dans nos messages précédents nous avons ce même débat avec des références rétroactives et le fait qu'on prenne  les circonstances pour les causes et le “gel” des troupes françaises pour une "pseudo neutralité" alors comme nous l'avons démontré ce fait avantage le clan « ALN OUJDA » du moins de facto.

Plusieurs auteurs dont Jean François Paya cité sont partisans et démontrent que les désordres et le massacre d'Oran furent provoqués intentionnellement par la fraction dissidente (par rapport au GPRA) du FLN/ ALN venant du Maroc pour jouer “les pompiers pyromanes” pour saboter la manifestation populaire commanditée par les partisans du GPRA :pour ne citer que les suivants l'historien de "l'histoire du FLN" Gilbert Meynier non démenti par son coauteur Mohammed Harbi, les divers journalistes d'investigation à Oran dont le précurseur Etienne Mallarde, GM Benhamou, Le père Delaparre témoins à Oran, Guy Pujante (sur la "préméditation") Geneviève de Ternant "agonie d'Oran" ) Le sociologue historien Bruno Etienne:,(qui cite le groupe ALN venant du Maroc du village de “Dar El Kebdani ”où était hébergé A Bouteflika !et surtout l'historien J jacques JORDI ("Un silence d'État") qui a eu accès par dérogation à des Archives Capitales (encore protégées à 60 ans !)

Sans parler des recherches du cinéaste oranais JP Lledo: et des évocations prudentes d'autres historiens qui attendent toujours des preuves flagrantes ? le problème évident est que il s'en tiennent à une manifestation de foule avec massacres spontanés on estompe les responsabilités et la notion de crime génocidaire, certains même cherchant les responsabilités du côté des victimes.!!

Le communiqué de l'état-major général de l'ALN diffusé au matin du 5 Juillet aux cadres ne fait aucune référence à cette journée comme historique. Sur 3 pages, il explique pourquoi le GPRA qui l'a dissous "a failli à sa mission en bafouant la légalité sur tous les plans" après une référence appuyée aux accords d'Évian! Il cite la date du 1er Juillet "où le peuple s'est prononcé" comme historique proclamant que le GPRA "est incapable de maintenir l'ordre".
Il se propose de le faire en allant "protéger la minorité Européenne" alors qu'on ne sait pas encore ce qui se passe à Oran! Ce qui démontre avec d'autres éléments relevés à posteriori s'il en était besoin le "coup monté" de toutes pièces

VOILA POUR NOTRE REPONSE INTANGIBLE ***

  • FIN DU SYSTEME BOUTEFLIKA en ALGERIE AVEC TEXTE INTEGRAL du communiqué originel de la prise de pouvoir par l'ALN extérieure d'Oujda du 5 Juillet 1962 à ORAN
  • 1er texte du nouveau pouvoir (secrétariat ALN A *Bouteflika)

BIEN CORDIALEMENT JF PAYA en service à la base Marine  de Mel Kébir jusqu'à fin 64 *

http://popodoran.canalblog.com/archives/2019/04/05/37237244-p50-0.html#comments

Plus de détails et d'informations

LA LIBRAIRIE PIED NOIR

Cliquez sur ce lien pour consulter une enquête poussée sur le sujet:

http://fr.calameo.com/read/0002846255ab594028a60

 Nos livres sur le Massacre du 5 juillet à Oran :

 “Oran 1961-1962, journal d'un prêtre en Algérie” du Père Michel de Laparre de Saint Sernin

“Oran, 5 juillet 1962. Leçon d'histoire sur un massacre” de Guy Pervillé

“Oran, 5 juillet 1962. Un massacre oublié” de Guillaume Zeller

“La tragédie dissimulée. Oran, le 5 juillet 1962” de Jean Monneret (Voir son remarquable relevé des archives Militaires)

“Le MOI du Général” de Jean-Pierre Brun

“Lettre à un père disparu” de Maurice Calmein ***  Rajouter "l Agonie d'Oran" 3 volumes précurseurs dés 1990 articles de Claude Martin;(Echo de l'Oranie) Geneviéve de Ternant et Jean-François Paya (présent en Oranie ce 5 juillet 62)sans oublier en 2011 l'Etude remarquable de JJ JORDI "UN SILENCE D'ETAT avec accès à des Archives inédites***

Retour ORAN LE 5 JUILLET 62 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES

Retour listes de tous les dossiers 5 juillet 1962

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5 novembre 2020

MAURICE FAIVRE

Un grand monsieur vient de nous quitter, le général Maurice Faivre.

faivre10

Né le 19 mars 1926 à Morteau dans le Doubs, il était général et politologue français. Docteur en science politique, il est surtout connu pour ses ouvrages publiés sur la guerre d'Algérie

Entré très jeune dans la Résistance aux côtés de son père, soldat en Algérie où, avec son escadron, il aidera avec dévouement les populations de toutes confessions.

Rentré en métropole en 1963, il deviendra un ardent défenseur de la cause des Harkis, permettant notamment, en ignorant les consignes du ministre de l'Intérieur, le rapatriement des familles de nombre d'entre eux.

Il restera inlassablement aux côtés de tous les Français d'Algérie.

Un homme d'honneur... il était d'ailleurs Commandeur de la Légion d'honneur (2016)

Mais aussi

Croix de la Valeur militaire (1957)

Ordre national du Mérite

Vice-Président de la Commission française d'histoire militaire (1999), élu par 106 historiens civils et militaires

Membre de l'Académie des sciences d'outre-mer (2002)

Reposez en paix Monsieur.


 

DECES du Général Maurice FAIVRE

Une très triste nouvelle Le général Maurice Faivre n'est plus. Sa vie peut se résumer en trois mots : Français, Soldat, Chrétien.

Français il aimait sa Patrie de tout cœur. Encore adolescent, il fut aux côtés de son père dans la Résistance.

Soldat, il combattit pour la liberté en Algérie contre le terrorisme islamiste et ensuite face au totalitarisme soviétique au sein de nos Services de Renseignements.

Il s'efforça aussi de sauver ses harkis et de faciliter leur venue en France. Il fut indéfectiblement fidèle à l'honneur militaire qui commande de ne pas abandonner ses compagnons d'armes à l'ennemi.

Chrétien, il puisait en sa foi catholique l'énergie et la mesure indispensables à l'action. Ainsi fut-il dans son secteur en Algérie de ceux qui s’interdisaient la torture, comme d'ailleurs 90% des cadres de notre Armée. Il montra ainsi que, d'une situation complexe, on peut toujours tenter de sortir par le haut. Sans donner de leçons, sans condamner quiconque, sans tapage ou mises en cause spectaculaires, quotidiennement et fermement, il donna l'exemple. Un grand Monsieur nous a quittés ; il nous manquera beaucoup.

  Jean Monneret. Historien du GRFDA.

« Adieu Général,

C’est avec beaucoup d’émotion et une profonde  tristesse que. nous venons d’apprendre votre départ. Votre charisme, votre rigueur nous ont marqués.

Vous avez été à nos côtés depuis 2002 date à laquelle le GRFDA a pris  forme , nous accompagnant tout au long de ces années, véritable engagement que fut le votre, faisant connaître, éclater au grand jour la réalité de ce que fût la guerre d’Algérie pendant près de 8 années, réalité très souvent étouffée, tronquée, déformée, dénonçant un silence coupable particulièrement l’horreur des derniers mois marqués par les enlèvements dont furent victimes civils et militaires.

Ce combat permanent vous l’avez  mené dans des écrits, au cours de prises de paroles, de témoignages, participant activement à l’ouverture des archives relatives aux enlèvements survenus les derniers mois du dit : cessez le feu, ouverture tant attendue par les familles touchées par ces drames !

Merci Général Vous êtes toujours là, à nos côtés, vous avez droit à notre infinie reconnaissance comme à notre grande indéfectible et respectueuse affection.

Avec nos pensées respectueuses nous adressons à sa famille nos condoléances les plus sincères.

Geneviève Leblanc Astier et Colette Ducos Ader – familles de disparus.

NDLR : Je m’associe totalement aux écrits précités. Le Général FAIVRE, avec qui j’étais en contact, m’apportait souvent des précisions liées à son vécu en Algérie. C’est un grand Monsieur que j’ai beaucoup apprécié.

Jean-Claude ROSSO

 Retour "IN MEMORIAM"

1 novembre 2020

ENSEIGNANTS ASSASSINÉS PAR LE FLN / COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE

Le 1er novembre, celui de la "Toussaint rouge" de 1954.
Au Caire, la station de radio d'Etat "La voix des Arabes" annoncera que "la lutte pour la liberté, l'arabisme et l'islam a commencé". Au moins le message est clair, le soulèvement est essentiellement ethnique et religieux. Et cela porte un nom, le djihad. Révélateur, les rebelles s'appellent eux-mêmes, et sont toujours appelés en Algérie, des moudjahidine, des combattants de la guerre sainte. Mot d'ailleurs formé sur djihad.
Pourtant, lorsqu'après 8 ans de massacres non-stop, les Français d'Algérie s'exileront en métropole, l'opinion, majoritairement, les considèrera comme les principaux responsables...
Mais la roue tourne, pas assez vite encore... tous les yeux ne sont pas encore ouverts... LVD

"Évidemment les Français ont été choqués à juste raison. Je ne sais pas si c’est par ce que cet homme était professeur ou si c’est par ce qu’il a été décapité, mais cet attentat a eu bien plus de médiatisation que cet homme égorgé cet été à Romans devant son fils de 12 ans, comme s’il y avait des degrés dans l’horreur, ou comme si la vie de ce professeur, aussi sympa soit-il, avait plus de valeur que celle des deux jeunes filles égorgées sur la place face à la gare Saint-Charles à Marseille, ou celle du curé de Saint-Étienne-du-Rouvray ou de celle d’Hervé Cornara à Saint- Quentin-Fallavier, pour ne citer qu’eux. Ce professeur a donc eu  droit à un hommage national tel qu’en a décidé notre président de la République. Alors, que les choses soient bien claires, je ne suis pas en train de me plaindre, et loin s’en faut que cet homme ne méritait pas cet hommage. Je dis simplement que ceux que j’ai cités et ceux que je ne pouvais pas citer tant la liste est, hélas, bien  trop longue MÉRITAIENT TOUT AUTANT LE MÊME HOMMAGE et il ne faut surtout pas les oublier !" Patrick Jardin

Instituteurs et instructeurs des départements d'Algérie "Assassinés pour la France : 1954 - 1962"

Paru sur la revue "Trait d'Union N° 48, décembre 2000 
 
1954  
* MONNEROT Guy, assassiné à Tifefel (Aurès) le 11 novembre

1956  
* DUPUY Paul, de Montpellier est porté disparu le 7 janvier en Kabylie
* NICOLAÎ Jean-François, assassiné le 11 avril à Vieux Mila
* Mme PICHELIN du collège de Blida assassinée à la Chiffa en mai
* NAUDONT Norbert, assassiné à Sidi Bel Abbés le 9 octobre
* PONCELET Pierre-André, professeur de musique, grièvement blessé à ALGER le 27 octobre
* PEREZ Vincent, assassiné à Alger (20 ans) en novembre
* CHAROLLES, instituteur à Messad (Djelfa) assassiné avec sa femme et leur bébé
* ADDED Jacques, un jeune normalien, tué à Constantine, le 15 décembre
* SIROUR, instituteur, est enlevé près de Colomb-Bechar le 30 juin

1957
* HADDID Jacky, 20 ans, assassiné à Constantine en 1957
* Mlle ALCARAZ Lydie, égorgée à Mazouna le 8 mai 1957

1958
* ARCAMONE Antoine assassiné le 8 février 1958 près de Guelma
* CURTIL Jean, un jeune instituteur de Constantine disparaît en allant visiter les ruines romaines à proximité de la ville le 1 mai
* Mlle SCHNEIDER Nelly, égorgée à Mazouna le 8 mai
* Mlle MORAND France, assassinée près de Boufarik le 16 octobre
* TOUX Pierre, directeur, assassiné à Bugeaud le 9 novembre
* BIRAC Bertrand, directeur, assassiné à Blida le 10 novembre
* BARBERIS Bernard, 20 ans, assassiné à Mechtras
* ADDED Jacques assassiné à Constantine (4ème année d'E.N.)  

1959
* Mlle VALLE Antoinette, institutrice à St Cyprien les Attafs assassinée en octobre
* BACRIE Robert, instituteur assassiné en 1959 sur la route d'Aïn-Mokra (Bône)
* Mme FLAMENT, institutrice enlevée à Mirabeau le 1er décembre
* FLAMENT André, assassiné à Bouberak le 1er décembre
* CECCALDI Antoine, assassiné à Blida le 2 décembre
* GAUTIER Francis, directeur, assassiné à Souma le 2 décembre
 
 
1960
* Mme SENU, directrice assassinée à Rochnia le 30 janvier
* DAMPROBE, professeur au C.C. de Mac Mahon, assassiné le 16 juin
* CHOUKROUN Akli, directeur, assassiné à Sidi-Aïch

1961
* PIACENTILE Georges, assassiné à Oran le 25 juin
* GROUART DE TOCQUEVILLE Arnaud, instituteur à Kenchela, assassiné le 14 juillet
* BON Pierre, instituteur à Aïn Dakar (Sétif) assassiné le 7 octobre
* BENECH jean, assassiné le 21 octobre à Oran
* LUCCHINI Antoine, assassiné rue Darwin à Alger le 17 novembre
* TOUX Pierre, directeur, assassiné à Bugeaud
* VAISSADE, instituteur, Cité Ameziane (Constantine) assassiné
* CANILLAC Gérard Danielle assassiné à Kherba près d’Affreville
* ALEMANY-FERNANDEZ Danielle assassiné à Kherba près d’Affreville

1962
* COURVOISIER, "disparu" à Tlemcen début d'année
* TOUBAL Mahieddine, assassiné à Maison Carrée début d'année
* PALISSIER Armand, instituteur (20 ans) école Gambetta, assassiné le 10/01/62 à Alger
* DIAFFER Mohamed, directeur, assassiné à Birmandréis le 26 janvier
* BEYTOUT Jean-Pierre, assassiné le 3 février à Kouba  
* VIALA Marius, assassiné à Affreville le 19 février
* SEMBACH Marc, instituteur à Constantine, assassiné le 28 février
* ROUSSEAU Jean-Claude, 19 ans, assassiné à Maison Carrée en février
* FALZON Bernard, instructeur assassiné le 11 mars à Aïn Kerma
* Mme Vve HUGUES René, tuée rue d'Isly à Alger le 26 mars
* LAMENDOUR Gilbert, tué rue d'Isly à Alger le 26 mars
* LURATI Henri, tué rue d’Isly à Alger, le 26 mars
* Mme MESQUIDA Alfred, tuée rue d'Isly Alger le 26 mars 1962
* FIORE Gérard, 18 ans, "disparu" à Jemmapes le 26 avril 1962
* BORDES Lucien, 22 ans, assassiné en mars 1962 à Alger
* EMOURGEON Jean-Pierre, directeur, assassiné à Constantine en mars
* LLINARES Noël, directeur, assassiné à Alger en mars
* GARCIA André, 23 ans, disparu, le 28 avril
* Mme PEREZ Claude, disparue à Inkerman le 4 mai
* RUBIO José, "enlevé" à l'Arba le 17 mai
* GRIMALT jean Claude, "enlevé" à Belcourt Alger, mai
* COURIOL Jean, "disparu" à Rocher Noir le 11 juin
* SINTES Roger, "disparu" à Alger le 23 juin
* Mlle KOHLER Eliane, disparue Clos Salembier Alger, juin
* CINESTE Daniel, "disparu" (!) à Aîn el Turck le 5 juillet , instructeur, 19 ans.
* GARCIA Marcel, "disparu" à Oran le 5 juillet 1962
* PARDO Raymond, "enlevé" à Oran le 5 juillet 1962
* RUBIO Antoine, assassiné à Ain Témouchent le 5 juillet
* ULPAT Marcel de Vialar, assassiné à Oran le 5 juillet
* LESCALIER Guy, "disparu" à Misserghin (Oran) le 6 juillet
* CHILLAUD Claude, "disparu" à Boufarik le 30 juillet
* WOLF Henri, directeur, assassiné à Oued-Fodda en juillet
* BONAMY Gérard, "disparu" à Birkadem le 2 août
* Mme ROBERT, institutrice assassinée à Montgolfier avec ses 2 enfants de 3 et 5 ans le 6 septembre
* PISSIS Henri, "disparu" à Hassi-Messaoud le 11 septembre
 
DATES inconnues ?
BOSSERT, directeur, assassiné à Abbo
PASQUALINI Marius, assassiné à Maison Carrée
JOUGOUGNOUX, égorgé près de Bougie

1956- CAMUS-fell-isl


 

Cercle algérianiste national
Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire
des Français d'Algérie

LE CERCLE ALGERIANISTE
SOLIDAIRE DU CORPS ENSEIGNANT

Nous, Présidents des Cercles algérianistes, réunis ce 18 octobre 2020 en Assemblée générale de notre Fédération, totalement solidaires du Professeur Samuel Paty et des siens, tenons à rappeler que l’abominable assassinat de cet enseignant provoqué par l’islamisme, reste inséparable de l’identique assassinat de l’instituteur Guy Monnerot, premier acte de la « guerre d’Algérie », dont les causes sont parfaitement identiques.

Nous ne saurions oublier également ces 82 instituteurs souvent institutrices, assassinés du 1er novembre 1954 au 5 juillet 1962 pour les mêmes raisons.

Ces mutilations sont exécutées à des finalités de terreur, en vue d’imposer par le sang, une idéologie à laquelle, comme sentinelle nous ne cessons de nous opposer depuis 66 ans et cela même si ce parallèle continue à déranger bon nombre de nos concitoyens et à ne toujours pas être entendu.

Télécharger le communiqué du 18 10_2020

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1 novembre 2020

PN NÉS EN ALGÉRIE AVANT 1962 - RENOUVELLEMNT DE CARTE D'IDENTITÉ OU DE PASSEPORT

Circulaire concernant les français nés avant 1962 en Algérie Française ayant pour objet d'éviter les tracasseries de l'administration tatillonne ou d'un fonctionnaire zélée, parfois haineux, afin de leur faciliter l'obtention d'un nouveau passeport ou le renouvellement d'une nouvelle carte d'identité.

Dans ce but une ciculaire du ministère de l'intérieur a été publié au J.O de la République le 23 mars 2005.

Circulaire 2005

Télécharger le document officiel (circulaire 2005) du ministère de l'ntérieur

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26 octobre 2020

MACRON DOIT SE SÉPARER DE STORA

COMME L'A FAIT MITTERRAND AVEC PISANI

StoraMacron

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Peut-on être à la fois un partisan fanatique de l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie (un kanakyste convaincu) et exercer une action importante dans l'élaboration de la politique du gouvernement français ?

Cela devrait être exclu et pourtant c'est le cas d'un certain Benjamin Stora, missionné officiellement par Macron, pour rédiger un rapport déterminant pour les relations franco-algériennes sur (je cite) le chemin parcouru en France sur la mémoire de la "colonisation et de la guerre d'Algérie".

Dans le droit fil de son engagement frénétique anti-colonial, Benjamin Stora a parfaitement le droit, à titre personnel, d'être un promoteur résolu d'une éventuelle future KANAKY, seule garante, selon lui, "d'un avenir de paix, de stabilité et de justice sociale".

Nous, républicains et patriotes, avons comme devoir de lui répliquer et de le combattre sans concession ! Libre à Stora de s'allier au binational Mehdi Lallaoui, au très sectaire crypto-communiste Alain Ruscio, ainsi qu'à l'inénarrable ami de Tariq Ramadan, Edwy Plenel, ceci à travers une tribune publiée il y a environ un an.

Là où il y a un véritable problème c'est lors qu'Emmanuel Macron, jusqu'à ce jour très proche de lui, observe cela sans réagir.

Rappelons que Macron, en tant que Chef de l'État, a exprimé (je cite encore) sa "profonde reconnaissance" pour la population calédonienne qui a manifesté majoritairement son attachement à la France, et ce, pour la deuxième fois en peu de temps.

Macron peut-il décemment continuer à soutenir l'intrusion dans le paysage politique officiel d'un personnage au patriotisme plus que douteux, dont le seul grand souci est, outre la condamnation perpétuelle du seul "colonialisme" français, de mettre fin avec ses acolytes (tel Plenel pour Mayotte) à toute souveraineté française outre-mer, particulièrement dans l'Océan Pacifique ?

En me tenant au seul domaine du problème calédonien, il est urgent que Benjamin Stora soit déchargé de toute fonction officielle et qu'il ne continue plus, du moins avec sa casquette d'expert dûment mandaté, à polluer le débat où barbotent suffisamment de chantres de la "décolonialité", de contempteurs de la "pensée blanche" et d'islamo-gauchistes de tout poil.

Car répétons-le, prétendre que seule l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie serait de nature à garantir un "avenir de paix, de stabilité et de justice sociale" c'est dénigrer et haïr la France, se moquer du monde et surtout encourager l'emploi de la violence par la fraction dure de la mouvance canaque indépendantiste, au cas justement où cette indépendance viendrait à tarder ou ne correspondrait pas à leurs vues.

 

                                            Jean-Michel WEISSGERBER, Colmar, le 24 octobre 2020.

NOTA BENE:

Avant même de revenir ultérieurement sur le problème calédonien de nature éminemment plus complexe que les deux farceurs Edwy Plenel et Benjamin Stora le laissent entendre, voici ci-joint deux piqûres de rappel relatives à la situation existante sur l'archipel voisin des Nouvelles-Hébrides-Vanuatu, proche d'une future probable (?) Kanaky.

Répression anti-française et anti-francophone.

Extrait d'une édition du quotidien algérien El Moujahid (novembre 1981) au sujet de la tentative de sécession pro-française de l'île principale Santo et concomitamment de l'assassinat, entre autres, de l'universitaire pro-français Alexis Yolou :

"Quatre cents citoyens français, considérés par les autorités comme directement liés aux événements, ont été expulsés. 2273 personnes ont été officiellement arrêtées après le complot avéré. La plupart ont été condamnées et le leader de la tentative de sécession M. Jimmy Stevens purge actuellement une peine de 15 ans et demi de prison".

(NDLR : le Vanuatu est moins peuplé que la N-C).

Condition de la femme mélanésienne (femme canaque et femme algérienne même combat ?)

Témoignage de la grande championne française de judo d'origine togolaise (Clarisse Agbegnenou), Libération du 14 janvier 2020, de retour du Vanuatu : "Au Vanuatu, un pays très pauvre (NDLR : comme le sera très probablement la N-C avec l'avènement de Kanaky), la place des femmes était compliquée. Quand un homme lève la main, elles s'arrêtent de parler".

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

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26 octobre 2020

QUAND HAMED HAMOU DEFEND JEAN MESSIHA

SUR LE SITE ALGERIE PATRIOTIQUE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Je suis très loin d'être un inconditionnel du site Algérie patriotique qui s'en est d'ailleurs pris à moi, une première fois allusivement lorsque j'ai "dézingué" le haineux et obsessionnel anti-harki Rachid Boudjedra et une seconde fois très nommément le 1er mai 2019, sous le titre quelque peu ridicule: "Un militant pro-harkis admet avoir voulu contacter de jeunes Algériens". Voyons, cher Salim Fethi, si j'en ai l'occasion, je contacterai également très volontiers de jeunes et belles Algériennes- et pas seulement Louisa Hanoune et Hassiba Boulmerka !

Revenons à nos moutons et sachons gré, pour une fois, à Algérie patriotique d'avoir publié le plaidoyer en faveur de Jean MESSIHA du dénommé Hamed Hamou , dans les 89 commentaires à une contribution de ce site, passablement nationaliste,où est pris à partie le cadre R.N, pourfendeur des islamistes plus ou moins radicaux.

Algérie patriotique titre:" Le raciste Jean Messiha récidive: "Tous les musulmans sont des terroristes"

Et voici ce que rétorque Hamed Hamou ( je reproduis in extenso le texte originel sans aucune correction): "Mr Jean Messiha a le droit de récidiver puisque les islamistes, eux, cela fait déjà trop longtemps qu'ils n'arrêtent pas de récidiver. Et qui mieux que M. Messiha ou un autre comme lui (issu d'une société à domination "musulmane") pour sonner l'alarme dans sa patrie d'adoption, la France. Il est d'origine égyptienne. Copte de surcroît, il a grandi en Egypte et a donc connu de très près la vermine islamiste et les frères musulmans en particulier. Il a vu comment ça commence et où ça finit. Il a vu de quoi sont capables ces islamistes et tout le mal dont ils sont comptables à chaque fois qu'on les laisse faire et on ne  réagit pas à temps. Il connait le mal que ces islamistes ont fait subir à sa patrie d'origine, L'Egypte, et à toute la société égyptienne ( et toutes les sociétés arabes où ils ont essaimé par la suite, dont la nôtre).Et donc, M. Messiha a vu et a vécu tout ça et a dû voire en particulier les violence et les stigmatisations qu'ils ont fait vivre et continuent à faire vivre à sa communauté, la minorité copte (bien qu’autochtone, faut-il le rappeler) dont il est issu......Des discriminations, des stigmatisations, des destructions de leurs lieux de culte....

Et ayant vu sombrer sous ses yeux sa patrie d'origine, l’Egypte, sans pouvoir rien faire, il ne veut pas que cela se reproduise encore une fois et arrive à sa nouvelle patrie d'adoption la France, surtout s'il se sent capable d'empêcher ça. Il est né Egyptien  sans l'avoir choisi, mais il a choisi volontairement la France qui est devenue sa patrie de choix et de coeur et, en bon patriote, son devoir est de la défendre tant qu'il se sent capable, et qu'il est encore temps (pas comme pour L'Egypte, le mal est fait et profond) et c'est tout à son honneur....C'est mon point de vue.»

Bravo Hamed Hamou, tu as vu très juste!

Je suppose que tu  habites l'Algérie et qu'ainsi tu te montres digne de tes ancêtres berbères, voire kabyles ! Tu mérites assurément une carte et un diplôme du Rassemblement national.

J'irais même plus loin quand je pense à tous ces faux insoumis (1) qui s'agitent en France. Je me demande s'il ne faudrait pas les déchoir de notre nationalité et les expulser dans un pays islamique. En compensation, je proposerai de t'accueillir, toi qui, tel ton frère d'esprit Messiha, saurais devenir , un environnement adéquat aidant (2), un excellent patriote, on ne peut plus gaulois!

Jean-Michel WEISSGERBER, Colmar, le 23 octobre 2020.

 

1) Dont la trop fameuse Clémentine Autain-  ou plutôt Autaine- comme on écrit désormais écrivain et écrivaine

2) Surtout pas la SEINE-SAINT-DENIS où pullulent les territoires perdus de la République

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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12 octobre 2020

TRAHISON

Communiqué transmis par José Castano

  Le billet d'humeur du général Dubois

Général Dubois

Malgré la volonté de notre garde des sceaux, on rechigne parfois à rapatrier des femmes qui ont accompagné des djihadistes en Syrie-Irak ; et, en même temps, on fait les unes des médias sur le « sauvetage » d’une Française elle aussi quasiment passée à l’ennemi.

Il y a des années que les rares nouvelles qui filtraient nous présentaient cette femme comme moribonde aux mains de tortionnaires. Et nous la voyons débarquer de l’avion dans une forme assez étonnante, voile sur la tête, précisant qu’elle ne s’appelle plus Sophie mais Mariam, remerciant ses « geôliers-combattants » pour leur courtoisie et appelant la bénédiction d’Allah sur le Mali. Elle n’a rien de plus pressé que d’annoncer son espoir de retour prochain dans ce pays où elle possède un appartement. Les Français ont dû être sidérés. Pour un peu on pourrait croire que nous l’avons enlevée de force. Tout ça pour ça ?

Mais il y a plus dégradant et révoltant que le rôle ubuesque, étalé au grand jour, que nous avons joué dans cette mascarade, conclue par le « traditionnel » accueil national au pied de la passerelle par notre président. Ce sont les termes du marché passé avec les « ravisseurs ». Outre une rançon d’argent dont le montant restera sans doute inconnu mais servira à acheter des armes et munitions qui seront utilisées contre nous, nous avons ordonné ou cautionné la libération de 100 ou 200 djihadistes qui ont déjà sans doute repris les armes contre nous. Demain, des soldats français seront tués par ces gens dont notre chef aura donc tenu la main.

C’est à hurler de colère, de dégoût, devant tant de sottise, de lâcheté et de naïveté.

Comment ne pas penser comme le Romain Marcus Flavinus, centurion à la 2ème cohorte de la légion Augusta.

« Si nous devions laisser en vain nos blanchis sur les pistes du désert, alors que l’on prenne garde à la colère des légions ».

 Général (S) Roland DUBOIS

LE GÉNÉRAL MARTINEZ CANDIDAT A LA PRÉSIDENTIELLE 2022 !

 Général Martinez

(Appel aux Français)

La France n’en peut plus de souffrir

Le peuple Français, éreinté par la crise sanitaire, voit resurgir partout, et pire que jamais, les violences et les crimes commis par une population qu’il n’a pas invitée, qui ne veut pas s’intégrer, mais qui exige des droits tout en méprisant ses devoirs.

Une population violente et revendicatrice, qui tue, parfois, comme on vient de le voir avec la gendarme Mélanie Lemée et le conducteur de bus Philippe Monguillot.

Le gadget de changement de gouvernement ne peut cacher l’inconscience et l’incompétence des dirigeants, et en premier lieu du chef de l’Etat plus préoccupé par sa réélection que par les intérêts de son peuple, face à la crise économique et sociale qui s’annonce après ces mois de confinement.

Immigration débridée, laxisme judiciaire, désaveu voire « lynchage » des forces de l’ordre, corruption, sont venus se greffer au mal français endémique :

Fiscalité confiscatrice (taux de prélèvements obligatoires le plus élevé d’Europe), inefficacité de l’Etat (le taux d’endettement, – 115% du PIB -, va s’envoler dans les 2 ans qui viennent pour un service public plus que dégradé), stratégies énergétiques aberrantes et coûteuses, pour satisfaire aux caprices de ceux qui prétendent « sauver la planète », etc…

Face à ce désastre, le peuple était en train de perdre tout espoir.

Le 2ème tour des élections municipales fut un désaveu cinglant des politiques, qui ne répondent pas aux inquiétudes et aux angoisses des Français résignés.

Et pourtant, il existe dans notre pays des personnalités de valeur, qui sont prêtes à assumer la charge du redressement de la France…

Le général Antoine Martinez vient de prendre une décision grave, sans doute la plus importante de sa carrière.

Comme tout officier supérieur, il sait où se trouve son devoir.

Il appartient maintenant aux patriotes, où qu’ils soient, d’où qu’ils viennent, de le rejoindre et de l’aider dans cette longue marche qui conduit aux élections présidentielles de 2022.

Une lumière d’espoir vient de s’allumer pour la France.

Nous avons 2 ans pour qu’elle éclaire de tous ses feux notre pays meurtri.

Appel aux Français!

Les grandes orientations” du Général MARTINEZ

Cliquez sur : https://youtu.be/dSOAkjesmtY

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VOLONTAIRES POUR LA FRANCE

BP 31038
81027 Albi

Courriel : contact@volontaires-france.com

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12 septembre 2020

T'ES UN PIED-NOIR MON FRÈRE

Mon frère
Si t'as pris la valise et parfois le cercueil
Et que tu marches droit malgré tous ces écueils,
Dans les plis du drapeau si t'as séché tes larmes
Et que vaincu mais fier t'as déposé les armes,
Si tu regardes devant sans oublier l'histoire
Et que de tes racines tu gardes la mémoire,
Si la vue d'une orange te transporte vers ailleurs
Où la vie était douce et pleine de chaleur,
Si tous ces morts pour rien hantent encore tes nuits
Et que parfois tu hurles pour pas qu'on les oublie,
Si tu penses à tes pères qui traçaient les sillons
Et arrosaient la graine de leur transpiration,
Si le soleil a fui mais qu'il est dans tes yeux
Et transforme ta voix en accent merveilleux,
Alors redresse toi tu peux en être fier
Maintenant j'en suis sûr, t'es un pied-noir mon frère
12 septembre 2020

CAMOMILLE JORDANA ET FATIMA SISSANI

devront pour le moins faire l’objet d’un rappel à la loi

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Connaissez-vous les dispositions de l’article 23-7 du Code civil ? Mais si ! Cet article édicte que « le Français qui se comporte en fait comme le national d’un pays étranger peut, s’il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d’Etat, avoir perdu la qualité de Français ». Et savez-vous ce qu’est un rappel à la loi ? C’est une mesure, en droit français, qui permet de « procéder au rappel auprès de l’auteur (d’une infraction) des faits et des obligations résultant de la loi » (article 41-1 du Code de procédure pénale).

Voyons à présent les agissements de deux pimprenelles franco-algériennes : la demoiselle Camomille Jordana, artiste (chanteuse et stripteaseuse) et la dénommée Fatima Sissani, cinéaste. La première s’est distinguée en prétendant d’abord que les immigrés allant au travail risquaient de se faire « massacrer » par les policiers. Egérie du fameux comité Assa Traoré, elle admoneste sévèrement l’ensemble des Français en déclarant au micro de BFM TV, le lundi 31 août 2020, que la France devait faire, je cite, « un énorme travail de décolonisation ». Pas un petit, pas un grand mais un « hénaurme » travail de « décolonisation !

Pour couronner le tout, elle se vante d’être la petite-fille de deux grands-pères arrêtés pour cause de militantisme FLN. Elle n’hésite pas, malgré cela, à s’affirmer féministe, ce qui paraît osé lorsque l’on constate la place octroyée en Algérie à la femme, mineure à vie, précisément du fait de ce maudit FLN.

Que fabrique donc en France ce personnage ? Ne serait-elle pas plus inspirée de retourner définitivement dans le bled de ses ancêtres ?

Venons-en maintenant à l’autre franco-algérienne posant problème, une certaine Fatima Sissani (ou Zizanie ?) qui a commis un film intitulé « Résistantes » faisant l’apologie des moudjahidates (1), à savoir des femmes terroristes et de leurs complices semant la mort et la désolation en 1957 à Alger, dans les bars, restaurants et arrêts de bus. En accusation, évidemment, la France, en des termes plus qu’outranciers d’où suinte une haine inexpugnable !

Le journal Sud-Ouest en date du 6 décembre 2019 lui a cédé la parole. Plus imbue d’elle-même que la Fatima, tu meurs ! Son film, affirme-t-elle, est « une ode à la résistance à l’oppression ». Elle fustige les extrémistes, « la horde des ignares qui n’a même pas vu le film ». Quel scandale, donc, dans la France de ce vingt-et-unième siècle où « il demeure toujours impossible pour certains d’entendre que la colonisation française en Algérie constitue un génocide doublé d’un  sociocide »… Les nazis etle docteur Mengele se voient ainsi ravalés au rang d’enfants de chœur.

(1)    A peine plus de 10 000, ce qui, rapporté à la population féminine algérienne, apparaît dérisoire

 

Il est grand temps de ramener ces deux harpies à davantage de mesure et de leur mettre sous le nez justement les dispositions précitées de l‘article 23-7 du Code civil. Il importe d’extrême urgence de les ramener à des sentiments plus amènes envers un pays qui leur a tout de même permis de percer dans le domaine des « arts et lettres » et d’atteindre une certaine notoriété, ce qui ne serait pas forcément acquis si leurs parents et elles étaient restés en Algérie, patrie dont elles ne cessent de se gargariser.

A défaut de pouvoir les ramener à des sentiments de meilleur aloi, il conviendra de déclencher la procédure de déchéance de nationalité. Sans trop tarder et sans état d’âme !

PS : Nos véritables amis d’outre-Méditerranée ne seraient certainement pas enchantés de ce « retour » en Algérie de telles viragos, arguant à juste titre qu’outre-Méditerranée une telle hargne et une telle haine anti-française ne s’exprime guère que dans les cercles du pouvoir. Cela dit, il n’est pas exclu que l’air vivifiant des montagnes kabyles ait un effet bénéfique sur les ci-devant Camomille et Zizanie !

Jean-Michel WEISSGERBER Colmar, le 11 septembre 2020

Article transmis par Maurice Calmein

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10 août 2020

BENJAMIN STORA

10 août 2020

BENJAMIN STORA VISION PARTIELLE DONC PARTIALE DE LA GUERRE D'ALGÉRIE

Par JEAN SÉVILLA - 28/07/2020

FIGAROVOX/ENTRETIEN- Emmanuel Macron a confié à l'historien Benjamin Stora une mission sur «la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie>>. Mais pour Jean Sévillia, l'approche de Benjamin Stora est trop complaisante à l'égard de la lecture indépendantiste des événements, propagée par le pouvoir algérien.

Par Paul Sugy

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Stèle en mémoire des soldats disparus des Abdellys pendant la guerre d'Algérie au Père Lachaise. Pierre-Yves Beaudouin

Jean Sévillia est également chroniqueur au Figaro Magazine et membre du comité scientifique du Figaro Histoire. Il est aussi l'auteur de nombreux essais historiques, dont notamment Les Vérités cachées de la guerre d'Algérie (Fayard,2018).

FIGAROVOX. - L'historien Benjamin Stora s'est vu confier par Emmanuel Macron une mission sur «la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie », ce choix vous semble-t-il judicieux ?

Jean SÉVILLIA. - Ce n'est pas, me semble-t-il, le meilleur choix, même s'il n'est pas surprenant si l'on se souvient des différentes prises de position du chef de l'État à ce sujet : Emmanuel Macron avait en effet qualifié la colonisation de <<crime contre l’humanité » lorsqu'il était candidat ; puis, comme président, il a ouvert la voie à une démarche pratiquement expiatoire. Il partage donc la même vision que Benjamin Stora de la présence française en Algérie : cet historien est en effet une figure officielle dans les cercles bien-pensants.

Cette mission qui lui a été confiée correspond du reste à ses vœux et à l'ambition qu'il a poursuivie à travers l'ensemble de son œuvre. Je ne m'attarderai pas, pour ma part, sur le fait qu'il ait pu être trotskiste dans sa jeunesse, car Benjamin Stora a désormais plus de soixante-dix ans et il a évolué intellectuellement depuis. Mais sur l'Algérie, il est l'homme d'une thèse, et ce choix n'est évidemment pas neutre.

Ses travaux ont épousés la relecture de la présence française en Algérie par les mouvements indépendantistes, qui la considèrent comme injuste du début à la fin. Malheureusement, Benjamin Stora n'a travaillé pour l'essentiel que sur la mémoire algérienne, avec laquelle il est en sympathie, et ne connaît pas avec une grande précision la dimension militaire de la mémoire française de la guerre d'Algérie, par exemple, puisqu'il n'a pas travaillé sur les archives de l'armée française. Ce qui fait de lui un historien, non pas des mémoires, mais de la mémoire algérienne de la guerre d'Algérie ; et non un historien impartial ayant une égale connaissance des deux camps ou même des querelles internes à ces deux camps. C'est en cela que Benjamin Stora ne me paraît pas l'homme idoine car son approche est trop ignorante de la mémoire européenne, de celle des Harkis...  Il n'a pas suffisamment une vision d’ensemble : sa vision est partielle, donc partiale.

Au point d'adopter une vision biaisée des événements de la guerre d'Algérie, et de la colonisation française ?

Inévitablement oui, puisque Benjamin Stora s'intéresse aux mémoires et même aux « mémoires blessées » davantage qu'aux faits historiques eux-mêmes. Ce n'est pas inintéressant, mais l'on aboutit vite avec cette approche à rendre subjectives les vérités historiques, or nous aurions besoin d'en savoir plus sur les faits. Concrètement, il apparaît par exemple étrangement compréhensif à l’égard du FLN, justifiant le choix de la « lutte armée » (que je qualifierais pour ma part de « terroriste »). Ce faisant, illégitime des faits dont l'on connaît pourtant la gravité : le FLN a posé des bombes au milieu des civils à Alger, commis des meurtres, des attentats et des enlèvements... Benjamin Stora est très silencieux sur tous ces agissements.

La question des disparus n'est pratiquement pas évoquée dans son œuvre : il y en a malheureusement eu beaucoup, et c'est aussi une réalité que l'on ne peut pas escamoter. Entre mars et l'été 1962, le FLN a enlevé de nombreux Européens afin de semer la terreur et les faire fuit, là encore, comme sur le massacre des Harkis, Benjamin Stora est d'une grande discrétion.

Il y a eu des exactions commises dans les deux camps, mais l'on ne peut pas se contenter d'une lecture hémiplégique de cette histoire. D'autant qu'implicitement, la mission confiée à Benjamin Stora paraît laisser entendre que la France est de toute façon coupable, et qu'il y aurait aujourd'hui encore des tabous : les actes de torture commis par certains soldats français sont aujourd'hui assez bien connus, mais les vrais tabous ne sont pas forcément là où l'on croit.

Ces tensions mémorielles ont été ravivées par les récentes déclarations du président algérien...

L'État algérien s'est auto-légitimé à partir d’un discours historique très largement mythologique (il parle par exemple d'un million et demi d'Algériens tués pendant la guerre : le chiffre est en réalité de 250 000 dans l’ensemble des deux camps, ce qui est déjà énorme). Son discours anticolonialiste est entièrement à charge contre la France et passe sous silence toute l’œuvre médicale et matérielle accomplie au cours de la présence française. Par exemple, les principaux monuments historiques de la ville d'Alger ont été construits par les Européens. Cette occultation n'est pas neutre.

Je crois que l'Algérie française a fini par échouer et qu'elle était condamnée à terme ; cependant, si·-l'on ne fait ressortir que ses défauts et non ses réussites, on ne porte pas un regard juste sur cette période historique.

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7 août 2020

COMMÉMORATION 2020 DU 26 MARS 1962 A PARIS

COMMÉMORATION 2020 DU 26 MARS 1962 A PARIS prévue avant la vague épidémique

Puis le 5 juillet 2020

Il était 17 h 20 lorsqu’enfin nous nous retrouvions Place de l'Etoile au pied de l 'Arc de Triomphe.

Le fleuriste était là, disponible et il s'est mis gentiment à notre disposition. Peu nombreux, il a fallu composer avec les Commissaires de la Flamme, qui bien que très accueillants sont toujours tenus de faire respecter le protocole du fonctionnement de la cérémonie et de veiller aux mesures anti coronavirus.

Près de La Flamme, deux militaires de la Garde Républicaine, un Clairon et un Tambour ont assuré les sonneries et le service d'honneur. 

L'Historique de l'origine du Soldat Inconnu et de la Flamme sous l'Arc de Triomphe a été rappelé par la responsable de l'association de la Flamme

Elle a cité l'ordre des dépôts de gerbes et leurs significations.

Le porte-drapeau de la flamme sous l'Arc de Triomphe étant l'un des membres de l'association de La Flamme sous l'Arc de Triomphe, le Colonel LARMANDE a une fois de plus accepté de porter le drapeau du Souvenir du 26 Mars 1962. Le drapeau du Mémorial de Notre Dame d'Afrique était porté par Monsieur Jean-Marie WERY

Deux autres drapeaux étaient présents à nos côtés.

L'attribution des gerbes, pour notre association a été organisée par Madame Céline RIOUX, nouvelle trésorier de l'association.

La Gerbe de ALLO, l'Association Lycée Lamoricière Oran : par l'un de ses membres.

Le porteur de la Gerbe Bleue : pour les Cimetières et les Disparus d’Algérie : Monsieur BUSSON, fidèle adhérent,

Le Porteur de la Gerbe Blanche ; pour les Harkis et les Français musulmans : Monsieur ANDRÉ, fleuriste et sympathisant.

Les porteurs de la Gerbe Rouge : Pour les victimes de la fusillade de la Rue d'Isly à Alger le 26 mars 1962 : Madame Nicole FERRANDIS et Monsieur Roland ALBERT.

Le Porteur de la Gerbe Bleu-Blanc-Rouge : Pour les enfants victimes de la guerre d’Algérie : un sympathisant, membre de ALLO.

La Gerbe de nos amis du Clan-R :  était portée Monsieur LEVY et Monsieur VALLAT.

Après la sonnerie aux Morts, la minute de silence, nous avons chanté l'Hymne National. L'Hymne du Soldat Inconnu a été interprété par les Militaires de la Garde Républicaine.

Nous avons été invités à participer au ravivage de la Flamme qui a été assuré par Monsieur LEVY, doyen de notre assemblée.

Nous avons également été invités à signer le Livre d'Or de La Flamme sous l'Arc de Triomphe, sans désemparer notre ami Pierre BUSSON a entonné, à son habitude à pleine voix, Le Chant des Africains dans son intégralité, alors que nous saluions les porte-drapeaux et les valeureux participants qui ont bravé les difficultés du mauvais vent de l'Histoire.

Nous tenons à remercier le Général DARY Président de La Flamme sous l'Arc de Triomphe, son Secrétariat Général, ainsi que tous les Commissaires qui nous accueillent depuis tant d'années.

Un grand merci à nos amis Oranais qui ont partagé cette cérémonie d'Hommage à nos Martyrs de la guerre d'Algérie.

Nous remercions vivement Monsieur ANDRÉ, Fleuriste de son état (avec sa Maman) pour l'aide et l'amitié qu'il nous témoigne depuis de très longues années.

Mais nous remercions chaleureusement notre amie Nicole FERRANDIS qui nous a reçu au sortir de la Gare de Lyon et qui nous a accompagné tout au long de la journée, ce qui nous a grandement facilité nos déplacements Quai Branly et Place de l'Etoile.

Lucienne et Roland ALBERT

Photos: Lucienne ALBERT

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association des familles des victimes du 26 mars 1962

isly26mars@wanadoo.fr

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5 août 2020

EMMANUEL MACRON EN MARCHE VERS LA REPENTANCE

COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE DU 29/07/2020

     

Cercle algérianiste national
Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire
des Français d'Algérie

Association culturelle des Français d'Afrique du Nord
1, rue Général Derroja 66000 PERPIGNAN - Tél. 04 68 53 94 23
Courriel : contact@cerclealgerianiste.fr

www.cerclealgerianiste.fr

Le chef de l’État, Emmanuel Macron a confirmé son grand dessein : réconcilier les mémoires françaises et algériennes. 

Deux historiens ont été, dans cette perspective, désignés par la France et l’Algérie pour bâtir ce socle mémoriel ; pour l’Algérie, Abdelmadjid Chikki, ancien combattant du FLN aux propos toujours revanchards ; pour la France, Benjamin Stora, historien idéologue militant, dont la proximité avec le pouvoir algérien a été constante. Cet entre-soi mémoriel en dit long sur la conception d’Emmanuel Macron en matière de pluralité des mémoires et des souffrances.

Le chemin semble donc tracé, c’est celui peu courageux de la repentance, qu’a choisi le chef de l’État, lui qui avait tenu, à Alger, avant son élection, des propos indignes assimilant la présence française en Algérie à un « crime contre l’humanité ».

À l’heure même où les mouvements extrémistes racialistes déversent leur haine de la France et de son histoire, Emmanuel Macron a choisi de poursuivre la voie mortifère de la repentance qui ne connaît jamais de limites.

Le Cercle algérianiste rappelle que le chemin de la paix entre la France et l’Algérie exige l’équité des mémoires et que chacun reconnaisse sa part d’ombre.

Comment accepter une nouvelle auto-flagellation de notre pays alors même que l’Algérie n’entend ni reconnaître les pratiques esclavagistes de ceux qui occupaient le pouvoir à Alger avant la France, ni les crimes commis par le FLN contre des dizaines de milliers de Pieds-Noirs et de Harkis, drame politiquement incorrect sur lequel Emmanuel Macron préfère jeter un voile d’ombre ?

Le Cercle algérianiste, principale association de Français d’Algérie, condamne avec vigueur la voie choisie par Emmanuel Macron et s’opposera à toute vision hémiplégique de l’histoire car la guerre d’Algérie, comme la présence française en Algérie, ne peuvent s’écrire en noir et blanc.

Thierry ROLANDO Président national du Cercle algérianiste

Télécharger le communique du 30 07 2020 en PDF

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23 juillet 2020

DOUBLE NATIONALITÉ : DARMANIN ET DJEBBARI NE PEUVENT RESTER MINISTRES !

France-Algérie : l’exigence absolue d’une très stricte réciprocité

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Sur plusieurs sites algériens ou assimilés, dont OBSERVALGERIE du 27 juin 2020, est indiqué le choix opéré par un certain Samir CHAABNA en faveur de la nationalité française au détriment de fonctions ministérielles algériennes.
Récapitulons brièvement : À l’occasion du remaniement ministériel en Algérie du 23 juin 2020, le député à l’Assemblée populaire nationale, monsieur Samir CHAABNA, a été nommé ministre délégué, chargé de la communauté nationale à l’étranger. Par la suite, monsieur CHAABNA, détenteur également de la nationalité française, ce qui n’avait initialement pas été pris en compte, a été sommé de renoncer à notre nationalité, pour conserver ce portefeuille ministériel algérien.
Devant son refus de renoncer à la nationalité française, le Président algérien TEBBOUNE a judicieusement annulé la nomination du sieur CHAABNA en tant ministre délégué.
Côté médias français, à ma connaissance, seule la courageuse responsable de Résistance Républicaine, Christine TASIN, a salué la pertinente décision du Pr. TEBBOUNE, le 26 juin 2020 : « pas de ministres avec la double nationalité en Algérie ! Macron prends-en de la graine ! ».
Voyons aujourd’hui la situation, côté France !

Il est patent que depuis d’assez nombreuses années ont été nommés, de façon passablement laxiste -c’est un euphémisme – plusieurs ministres ou ministresses possédant la double nationalité (voire la triple nationalité). Dans l’ordre (liste non exhaustive) : mesdames Rachida DATI, Nadjat BELKACEM, Myriam EL KOMRI. Ces (pour le moins) fâcheux précédents ne devraient en aucun cas faire jurisprudence et encore moins valoir justification pour une amplification d’un très dangereux abandon de la souveraineté française dans des domaines où celle-ci devrait s’exercer avec la plus nécessaire vigilance.
Il est incontestable que cohabitent dans le dernier gouvernement de Jean CASTEX, deux ministres de nationalité algérienne ; l’un a un poste relativement mineur, l’autre à un rang de ministre d’État : Jean-Baptiste DJEBBARI et Gérald, Moussa DARMANIN.
DJEBBARI et DARMANIN, descendants d’individus (1) originaires d’Outre-Méditerranée (nonobstant leur comportement glorieux) sont du point de vue du droit algérien uniquement algériens ! Ils le sont d’autant plus qu’à ma connaissance, les ascendants, grands-parents et parents, n’ont pas renoncé à la nationalité algérienne, par décret publié au JO algérien.
Laissons de côté pour aujourd’hui le sieur DJEBBARI, nommé à un poste de moindre importance et attaquons-nous à un « seigneur » nettement plus imposant, Gérald, Moussa DARMANIN qui est citoyen algérien, aux termes de la loi algérienne et qui a été nommé récemment ministre de l’Intérieur et des Cultes ! C’est un poste « régalien » – qualificatif très prisé actuellement – car il gère l’entrée et le séjour des étrangers ; le ministre de l’Intérieur ayant, par ailleurs, un rôle prééminent quant à l’accès éventuel (largement utilisé) tous les ans à la nationalité française de très nombreux étrangers dont une proportion déterminante d’origine algérienne !
Ministre de l’Intérieur et… des Cultes : c’est-à-dire de surcroît qu’il a la main quant à la place de l’islam dans la société française.
Donc, nous avons au gouvernement français un ministre de tout premier rang, qui jusqu’à preuve du contraire se trouve être de nationalité algérienne, et cela quand bien même il est allégué que le grand-père du sémillant Gérald, l’adjudant-chef Moussa OUAKID, du treizième régiment des tirailleurs algériens, a eu un comportement héroïque en défendant notre pays.
En considération du droit algérien, Moussa OUAKID et tous ses descendants sont des citoyens algériens ! Je peux d’autant mieux en témoigner qu’il m’a été donnée la possibilité de réfléchir à la question « harkis et nationalité » lors du très long entretien que j’ai pu avoir avec un spécialiste algérien du droit algérien, un ténor du barreau d’Alger, maître Mokrane AIT LARBI, à Paris, le 02 mai 2010, au Grand Hôtel français. Ce dernier m’a asséné avec une totale assurance que « les fils de harkis sont algériens » !
J’avais alors plaidé la cause des jeunes lycéens algériens ayant hissé le drapeau français au lycée OKBA de BAB-EL-OUED ; en vain, notre éminent homme de loi s’étant dérobé, après m’avoir écouté et avoir beaucoup insisté sur la nationalité algérienne des fils de harkis.
Il est fait état de mon entrevue avec maître AIT LARBI à d’assez nombreuses reprises sur les sites RIPOSTE LAÏQUE, POPODORAN, ALGÉRIE PATRIOTIQUE, voire GABON INFOS PLUS. Peu de médias français, hormis le quotidien PRÉSENT, de personnalités françaises politiques ou non (mes anciens professeurs, messieurs NANCY et STRAUSS, l’avocate député PAU-LANGEVIN) ont daigné prêter attention à mes très vives préoccupations.
Pas de réaction non plus du côté des Républicains (DARMANIN compris).
Je ne puis alors qu’exprimer quelque circonspection quant à la sincérité de certaines envolées patriotiques et lyriques d’une certaine Droite, LR ou non.
I. En février 2017, en pleine campagne présidentielle, Gérald DARMANIN avait violemment attaqué (2) Emmanuel MACRON, suite à sa déclaration à la presse algérienne : « la colonisation est un crime contre l’humanité ».
Sur les réseaux sociaux, celui qui est alors maire de Tourcoing écrit : « Honte à Emmanuel Macron qui insulte la France à l’étranger ».
Mieux encore, il dénonce: « des crachats inacceptables d’Emmanuel Macron sur la tombe des Français tirailleurs, supplétifs, harkis morts pour une France qu’ils aimaient ».
Par la suite, DARMANIN supprimera ces deux messages en se rapprochant de MACRON.
II. Toujours selon Ahmed OUL, OBSERVALGÉRIE du 11 juillet 2020, en 2016 DARMANIN avait consigné son projet sur le culte musulman en France, dans un document intitulé : « Plaidoyer pour l’islam français. Contribution pour la laïcité ».
Il avait dédié 65 pages à son grand-père : « l’adjudant-chef Moussa OUAKID, treizième régiment des tirailleurs algériens, héros français ».
OBSERVALGÉRIE mais aussi VALEURS ACTUELLES, soulignent que Gérald, Moussa DARMANIN fait l’objet de vives attaques, à titre de petit-fils de « traître ». Les harkis, est-il spécifié, « sont des supplétifs algériens embrigadés par des Français pour tuer des Algériens épris de liberté ». Les agresseurs seraient notamment des Français d’origine algérienne.
Par rapport à ces attaques, la position de Gérald, Moussa n’apparaît pas des plus claires (comme elle ne l’est pas du tout vis-à-vis de l’accusation faite à la France d’avoir commis en Algérie un crime contre l’Humanité).
Français ou Algérien ?
Petit-fils d’immigré ou petit-fils de tirailleur harki ?
Pour s’en sortir, il revient à DARMANIN :
De renoncer à sa nationalité algérienne avec mention au JO algérien de sa renonciation ;
De faire condamner sévèrement ceux qui insultent son grand-père et tous les harkis en entretenant la haine de notre pays et même en l’attisant.
(1) Je dis cela sans connotation péjorative bien sûr !
(2) Ai-je besoin de souligner qu’il avait alors mon entière approbation !

Colmar, le 21 juillet 2020
Jean-Michel WEISSGERBER, défenseur historique de la communauté harkis depuis un demi-siècle. Initiateur de l’existence à Colmar de la place du Sergent-chef KOUIDER GUERROUDJ et de tous les harkis.

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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18 juillet 2020

TRAVAIL MÉMORIEL DE VÉRITÉ

            J'apprends que B. STORA est le représentant français désigné par notre Président de la République pour mener conjointement avec l'Algérie un travail mémoriel de vérité. Il a été immédiatement adoubé par le Président Algérien avant que celui-ci ne désigne son représentant. Curieux non ?

            Ce mot vérité ne lui semble pas adapté eu égard à ses attitudes pro-algériennes notoirement connues, sans parler de son cursus idéologique qui n'a jamais eu, à ma connaissance, la moindre attention affective à l'égard de ses compatriotes aux mémoires meurtries.

            Par ailleurs, le 5 juillet 2020, le nouveau président Algérien TEBBOUNE '' invite,'' une fois de plus,  la France à s'excuser pour la colonisation. Nous connaissons la rengaine algérienne et l'instrumentalisation qui en découle afin de camoufler leurs échecs depuis 1962.

            Malgré cela force est de constater l'évidence : le choix du Président MACRON semble logique eu égard à ses prises de positions antérieures sur l'Algérie qui n'ont jamais été à notre avantage.. Pourtant il a prétendu nous ''avoir compris'' !

            Que devons nous faire face à cette nouvelle épreuve ?

            Pouvons nous être UNIS afin d'avoir,enfin, une attitude commune et surtout éviter de tomber dans un piège où notre seule responsabilité sera mise en cause si cette conférence mémorielle échouait.

            B. STORA fait l'unanimité, dans nos rangs, contre lui et nous en sommes conscients.

            Pouvons nous obtenir un autre choix?. Dans la négative que faire ?

            Nous avons malheureusement perdu la bataille  mémorielle mais pouvons nous accepter cette nouvelle humiliation surtout quant-on songe à nos disparus.

            Depuis plus de 15 ans je me suis attelé à ce devoir de mémoire : la recherche des familles de nos malheureux compatriotes disparus afin de constituer des dossiers prouvant leurs disparitions et aussi démontrer l'horreur subie

            Aujourd'hui nous en recensons : Civils disparus : 1587  + Militaires disparus : 425 = Total = 2012

            Nous avons été depuis 1962 les victimes d'un déni de l'HISTOIRE, voire même les coupables. Jamais le pogrom d'Oran du 5 juillet 1962 n'a eu la moindre reconnaissance officielle de notre pays. Oui c'est injuste et révoltant. Mais pouvons nous encore attendre ?

Très cordialement à tous  

Jean-Claude ROSSO

Algérie d'antan

Petit tour de l'Algérie en 1946 avec présentation de ses infrastructures modernes, ses industries et sa production agricole florissante.

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