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5 mars 2022

« JMW » BINATIONALITÉ FRANCO-ALGÉRIENNE

Binationalité franco-algérienne

Marine veut nous rassurer : Tebboune ne saurait être Poutine !

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 5 mars 2022

           Le 1er mars 2022, tard dans la soirée, j’ai suivi sur BFM TV un entretien de la candidate à la présidentielle Marine LE PEN avec plusieurs journalistes. La conversation porta entre autres, sur la question de la double nationalité.

           Là, ô surprise, le point de vue de Marine LE PEN a plus qu’évolué ! En fait, il a radicalement changé : il y a une dizaine d’années, elle était très contre, aujourd’hui, elle ne trouve rien à redire au phénomène qu’impacte essentiellement les dits Franco-Algériens (qui, voyez-vous, constituent un électorat très important !).

           Révolution copernicienne donc ? Non ! Notre chère Marine (dixit sa démonstration) s’est laissée envahir par un fort sentiment … « d’humanité ». Pas d’humilité, d’humanité vous dis-je !

           D’abord très en colère (la colère est, on le sait, mauvaise conseillère), j’ai ensuite essayé de comprendre comment donc, à plus de cinquante ans, notre personnage peut-il ainsi abandonner l’un des fondamentaux du mouvement national et patriotique de notre fier souverainisme ?

           J’en viens à un maître-mot qui ne doit jamais, jamais, nous quitter : VIGILANCE !

           Ensuite, il me paraîtra nécessaire d’approfondir le phénomène de la double-nationalité.
Mais que nous suggère MLP pour en revenir à cette « personnalité » ?

           En fait, elle ne dit rien d’autre, sinon que le président algérien (aujourd’hui TEBBOUNE) ne saurait être assimilé à un monstre comme POUTINE. L’Algérie pour Marine ne peut constituer un danger dans le futur. Quelle illusion ! Quelle douce illusion ! Comment ne pas craindre une submersion démographique non seulement par l’Algérie, mais aussi par tout le Maghreb !

           Le danger apparaît à terme bien pire que la domination russe dont on perçoit plus que jamais les méfaits avec l’Ukraine martyre !

           Entre l’Algérie et la France, on peut très bien concevoir une masse intermédiaire constituée par tous ceux qui aspirent réellement et véritablement à rejoindre la patrie bleu-blanc-rouge. Encore convient-il de favoriser l’émergence de ce corps, ce qui paraît loin d’être le cas, comme l’on peine à permettre à l’Ukraine de s’affirmer !

           Après la capitulation d’Evian (Marine et le RN sont très étrangement discrets pour l’instant sur l’anniversaire de cette infamie absolue), rien n’a été entrepris, bien au contraire pour le massacre des harkis, pour que les Français d’origine algérienne rejoignent une France démocratique, laïque et de l’égalité hommes-femmes.

           On le voit bien par le culte de la repentance, par l’organisation prétendue d’un Islam français, par la fascination pour les hideuses-jabeuses et autres absurdités dont l’avènement annonce une catastrophe sans précédent. Alors la première des actions sera d’en revenir à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et son article libérateur N°15 qui permet à tout homme et à toute femme d’avoir une nationalité, de pouvoir en changer si nécessaire. Et s’il le faut, nous devrons nous fâcher avec l’Algérie et le Maroc qui imposent à leurs « citoyens » une allégeance perpétuelle à leurs Etats, l’impossibilité d’être autre chose que leurs sujets, ce qui dénote de leur part, une mentalité archaïque et une conception arriérée des rapports humains !

           Le 2 mai 2010, en particulier, j’ai longuement plaidé auprès de Maître Mokrane AIT LARBI la cause des adolescents du lycée OKBA à Bab-El-Oued qui, près d’un demi-siècle après l’indépendance de l’Algérie, ont arboré notre drapeau bleu-blanc-rouge, avec les conséquences que l’on imagine !

           Combien de fois ai-je dû protester lorsque les brontosaures du nationalisme algérien, leurs idiots utiles et les islamo-gauchistes assimilent les filles et fils de harkis à des immigrés proclamés avant tout algériens !

           Au fait, Marine, oubliez-vous que votre père a très courageusement soutenu un député Algérie française prénommé Ahmed, victime d’un ignoble attentat fellagha ?

           Qu’attend d’ailleurs le Rassemblement National infoutu de consacrer à sa mémoire le nom d’une place ou d’une rue et d’imiter ainsi ma démarche initiée il y a une bonne demi-douzaine d’années à Colmar, en l’honneur de Kouider GUERROUDJ, mort pour la France en 1962 ?

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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5 mars 2022

GRAND REMPLACEMENT EN NOUVELLE-CALÉDONIE, A COLMAR ET A MAYOTTE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 26 février 2022

            Grand remplacement, l’expression court partout. Les uns nient obstinément l’existence même du phénomène, d’autres prônent le débat, les plus lucides qualifiés de radicaux par les bien-pensants, alertent sur la nécessité de le combattre au plus vite.
Mais comment se fait-il que personne ne se livre au constat qui suit : la lutte contre le grand remplacement est déjà en place sur une partie de notre territoire national de la République censée être une et indivisible : la Nouvelle Calédonie et ce depuis près de quatre décennies.

           La lutte contre le « Grand Remplacement » en Nouvelle-Calédonie

           Depuis le début des années 1970, le mouvement indépendantiste kanak s’efforce d’imposer sa vérité qui est celle d’un projet visant à le « minimiser » et l’éliminer à terme.

           Le colonisateur français en important des populations extérieures au caillou et en particulier des « Blancs » éviterait l’accès du territoire à l’indépendance[1].

           La thèse des indépendantistes les plus extrémistes se voit consacrée de manière éclatante par le gouvernement Mauroy par la déclaration de Nainville-les-Roches du 12 juillet 1983 par laquelle « le peuple kanak, premier occupant du territoire, se voit reconnaître en tant que tel un droit inné et actif à l’indépendance ». Il résulte de ces prémisses que l’envahissement de la Nouvelle-Calédonie par des populations extérieures ne peut être que néfaste à ce projet cardinal d’indépendance. Cardinal, que dis-je, sacré !

           Bienvenue aux « Noirs » (et à bien d’autres !) en Europe, mais pas aux « Blancs » (et quelques autres) en Kanaky ! Et au besoin « Chasser les Blancs » selon l’aveu d’un compatriote kanak de l’Ile-aux-Pins, rencontré assez récemment à Colmar.

           Comment ne pas ajouter à cela que depuis des décennies et cela en toute inconstitutionnalité (même décrétée transitoire), des restrictions ont été imposées tout autant en ce qui concerne l’étendue du corps électoral que quant à l’accès en matière d’emploi ou d’exercice d’une activité professionnelle.

           Bernard ANTONY dans le numéro de juin-juillet 2021 de RECONQUETE[2] note que 35950 électeurs (17 %) pourtant inscrits sur la liste électorale générale, ont été exclus de « la liste pour la consultation sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté ».

           Nous suivrons donc avec une particulière attention la suite réservée à cette affaire de « grand remplacement » ou non, aux antipodes tout en n’excluant pas la possibilité d’y intervenir en tant que partie prenante habilitée à ester devant le Conseil d’Etat et la Cour Européenne des Droits de l’Homme[3].

Le « Grand Remplacement » à Colmar

           Le jour où j’ai acquis au kiosque à journaux de la gare de Colmar la revue CAUSEUR (numéro 93 de septembre 2021) consacrée essentiellement au sujet incriminé, j’ai par la même occasion consulté l’édition des Dernières Nouvelles d’Alsace du 24 septembre 2021 et visionné l’état-civil des naissances du 17 au 21 septembre 2021 à Colmar.

           A l’heure où j’ai écrit ces lignes, il m’a semblé intéressant de faire le compte des naissances enregistrées à Colmar du 11 au 17 février 2022.

           Qu’on m’entende bien : de mes observations, je ne prétends nullement tirer des conclusions définitives, tout juste quelques indications premières, néanmoins quelque peu instructives !

 

  1. du 17 au 21 septembre 2021 : 23 naissances. Parmi elles, au moins 10 que je pourrais qualifier comme manifestement d’origine non-autochtone. Deux patronymes d’origine asiatique, un d’origine camerounaise (que je connais bien car c’est celui d’une famille voisine du village de ma première épouse, popularisé par un ancien vainqueur du tournoi de Roland Garros), sept patronymes que je tiens sans crainte de trop me tromper, d’origines maghrébines et turque.

 

  1. du 11 au 17 février 2022

           Sur les quinze nouvelles naissances, au moins cinq relèvent de patronymes non-autochtones. Pour être complet, je crois devoir ajouter au tableau peut-être un sixième du beau prénom Emilio, ce qui semble indiquer que ses parents sont davantage préoccupés par les attaches transalpines de ce charmant poupon que par ses nouvelles racines disons… alsaciennes.

           Parmi les cinq naissances ci-dessus signalées, je constate qu’il semble y avoir un métis (doubles patronymes, l’un d’origine nordique et l’autre d’origine maghrébine), je relève également un patronyme qui paraît indiquer que les parents sont polynésiens.

           Empiriquement, je conclus au moins provisoirement qu’entre un tiers et la moitié des naissances à Colmar, patrie de Bartholdi et Rapp, voire du dessinateur chauvin Hansi[4] sont constitués par des bébés n’étant pas de vieille souche alsacienne. Eux et leurs parents me paraissent constituer une proportion de plus en plus notable de l’ensemble de la population alsacienne.

           Dans les années cinquante, du temps de ma prime enfance, les Colmariens s’offusquaient[5] alors quelque peu de l’arrivée considérée comme massive de quelque mille malheureux « macaroni » suspectés de vouloir submerger cinquante mille Colmariens faisant partie soit de la BSP (bonne société protestante), soit des cathos alors passablement traditionnalistes, soit de la communauté juive (pas vraiment discriminée mais néanmoins jalousée comme tenant les rênes du commerce par exemple), soit du prolétariat de l’époque nettement plus imposant alors (depuis, bon nombre d’usines ont fermé).

Le « grand Remplacement » à Colmar : fantasme ?

           Je n’en suis pas sûr, et dirai plutôt « affaire à suivre ».

Le « Grand Remplacement » à Mayotte

           Je me suis rendu à deux reprises à Mayotte et à Anjouan en 1998 et en 2000 dans l’objectif bien avoué de permettre aux Anjouanais de se rapprocher de leur patrie de cœur (la France) voire d’y être rattachés. J’étais alors « pisté » de façon on ne plus voyante, par le chef des Renseignements généraux de Mayotte, un certain François REAL, natif d’Oran, aujourd’hui décédé[6], et suivi de manière plus secrète par le contre-espionnage français[7].

           Soyons clairs, à l’époque, j’ai bien pu observer qu’une bonne partie de la population anjouanaise résidait et travaillait de façon illégale, le plus souvent à Mayotte. L’hôtel où j’ai transité temporairement à Mamoudzou[8] appartenait à la famille du sénateur Marcel HENRY. la serveuse du restaurant de l’hôtel était anjouanaise, la femme de chambre également. Lors de mon deuxième voyage, j’ai pu m’entretenir très longuement avec Kalathoumi, Mohélienne de naissance, Anjouanaise de par sa famille (de Missiri), évidemment en situation irrégulière[9].

           Aujourd’hui, le département de Mayotte est non seulement submergé par les « Comoriens » ou désignés comme tels[10], mais par des Malgaches, des Africains[11], voire des populations venues d’ailleurs. Tout cela entrave, est-il nécessaire de le souligner, un développement harmonieux de l’île, sans compter que cela génère de graves conflits susceptibles de dégénérer à tout moment.

           Quoi qu’il en soit, le destin de Mayotte est français ! Mayotte est définitivement arrimée à la république française, les Mahorais(ses) se sont farouchement battu(e)s pour cela.

           Nonobstant les gesticulations et les criailleries de certains parlementaires communistes prétendûment français, en fait des apprentis traîtres, cela ne souffre aucun doute !

           De surcroît, le fait que bien des Mahorais possèdent des attaches familiales à Anjouan, voire à la Grande Comore, ne change rien à l’affaire.

Concluons : la situation à Mayotte est grave.

           Il importe d’intensifier d’urgence dans notre 101e département français, la lutte contre le Grand Remplacement (une candidate aux Présidentielles qui s’y est rendue à trois reprises semble bien consciente de cela.

           Mais la situation n’est pas loin d’apparaître similaire dans maints endroits de notre « Douce France ». Songeons à Marseille, Dunkerque, Roubaix, Nice, La Courneuve où résident soit dit en passant des paquets de Grands Comoriens, pardon, de « doubles nationaux franco-comoriens !

[1] Reconnaissons que telle était l’intention bien déclarée du sinistre Pierre MESSMER, ancien Premier ministre dans les années 1970, par ailleurs d’un parfait cynisme envers les populations du Cameroun et de nos malheureux compatriotes harkis qu’il contribua à livrer aux sanguinaires fellaghas.

Toutefois si l’on opère la comparaison de l’action de la France, si coloniale qu’elle fut, au début de sa souveraineté sur le Caillou envers les Mélanésiens, avec celle des Australiens envers les Aborigènes, il n’y a pas photo !

[2] Je ne saurais trop recommander la lecture de RECONQUETE et de la lettre de l’AGRIF de notre ami Bernard ANTONY, toujours vaillant, pertinent et même virulent, si nécessaire. Adresse : 70, Boulevard Saint-Germain 75005 PARIS

[3] J’ai déjà une affaire à porter devant la CEDH qui sera amenée à apprécier la désinvolture avec laquelle la plus haute instance judiciaire administrative a traité mon dossier à l’encontre de l’Etat français.

[4] Personnalité pittoresque du Landernau « anti-boche » qui est célébré dans un musée à son nom à quelques pas de mon domicile.

[5] On n’évoquait guère à l’époque un « grand remplacement » mais la crainte d’une « subversion migratoire » imprégnait déjà les esprits. Décidément, cela ne date pas d’hier à la différence près qu’on ne peut exclure par comparaison, disons, une différence « civilisationnelle » pour faire court.

[6] Ce personnage ouvertement anti-musulman devant votre serviteur qui lui a exprimé sa vive réprobation, a consacré la fin de sa vie à une Anjouanaise noire et musulmane avec laquelle il aurait eu une fille selon plusieurs sources concordantes à vérifier éventuellement ;

[7] Un ami m’a avoué plusieurs années par la suite avoir éprouvé quelques craintes à mon sujet.

[8] A Mamoudzou, sous réserves, car je cite cela de mémoire.

[9] Comme bien des Anjouanaises et des Anjouanais, elle est aujourd’hui installée en France métropolitaine ; je remercie encore mes ami(e)s du Cercle Algérianiste pour l’aide qu’ils lui ont apportée lorsque KALA se trouvait dans une profonde détresse.

[10] En fait, il y a bien des différences entre les Mahorais et les Anjouanais et encore davantage entre d’une part les Mahorais et les Anjouanais, pris dans une certaine globalité dont on peut bien sûr discuter, et d’autre part les Grands Comoriens, du point de vue linguistique notamment et de la place de la femme.

[11] Y compris originaires du Congo et du Rwanda.

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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13 février 2022

L’ALGÉRIE ET DE GAULLE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 13 février 2022

Excellentissime FOG mais Catherine Nay deviendrait-elle Nayfaste ?

            L’hebdomadaire Valeurs actuelles serait-il plus miséricordieux envers les vaincus de l’histoire que sont les patriotes français de toutes confessions de l’Algérie française (1) que Le point, d’obédience –pour faire court- plus centriste que son concurrent ? A lire les éditoriaux respectifs parus le 3 février 2022 dans les deux magazines cela ne semble pas vraiment évident.

           Commençons par le judicieux Frantz-Olivier Giesbert avec son édito intitulé « La France a toujours mal à l’Algérie ». L’ami Frantz tape dans le mille : il n’y a rien à redire à sa prose qui au surplus balaie quasi-exhaustivement le sujet.

           Il y a un problème, écrit-il, la guerre d’Algérie n’est pas terminée soixante ans après les Accords d’Evian (2) qui devaient y mettre fin. Fort pertinemment, FOG relève qu’après « L’Algérie c’est la France », l’inverse est en train de devenir réalité.

           La France se retrouve continuellement en position d’accusée et la cible privilégiée ce sont évidemment les colonisateurs, prédateurs par excellence de la nation colonisée. Frantz-Olivier Giesbert porte le fer là où ça fait mal, avec des termes on ne peut plus appropriés. Les coupables sont les prévaricateurs du FLN qui depuis 1962, au nom de l’islamo-marxisme, ont mis dans leurs poches l’argent du pétrole et du gaz. Et il ajoute très pertinemment que la « mafia du FLN et sa descendance, propriétaire de nombreux biens immobiliers à Paris (n’est pas) inquiétée par la procédure des biens mal acquis.

           Giesbert nomme les coupables et dit les choses : « Les historiens qui ne tartinent que sur les tortures abjectes des militaires français », ceux qui ne voient des coupables que d’un côté. « N’est-il pas temps de rétablir les vérités que tant de cerveaux hémiplégiques ne peuvent pas concevoir ? ».     

           Il ne faut surtout pas déboulonner le Guide de sa statue car cela remettrait en cause tant de lâchetés et contribuerait à remettre en cause les rentiers et prédateurs de la Vème république du nom. FOG nous oblige à réfléchir et surtout à faire en sorte qu’après être sortis du manichéisme qui prévaut encore et toujours, nous soyons en mesure d’avancer.

           Une de ses phrases en dit beaucoup et parait particulièrement utile pour s’en sortir autrement qu’en se rabibochant avec le pouvoir algérien : « Pressé de réaliser l’indépendance, De Gaulle a bâclé la paix en laissant l’Algérie aux véreux du FLN ».

           Venons-en maintenant au Droit de regard de la peu froufroutante Catherine, qui en réalité pour ce qui concerne une quelconque vision ne nous invite nullement à scruter les problèmes.

           Le titre de son éditorial dit tout : « Macron s’adresse aux pieds-noirs d’Algérie ». Autrement dit, la question est circonscrite à une population bien déterminée, les « partisans de l’OAS ». Elle ose écrire que les victimes de la rue d’Isly du 26 mars 1962 c’étaient 70 Français (quand même !) partisans de l’OAS. Ben voyons ! Circulez, il n’y a rien à voir ! Et surtout, elle ne désigne pas l’acteur principal de la tragédie, vaguement suggéré par un anodin « pouvoir gaulliste ». Dame ! Madame Nay, dans le civil Madame Albin Chalandon, n’a pas vraiment intérêt à soulever le couvercle d’une casserole susceptible de laisser échapper des odeurs nauséabondes (3)

           Plutôt que de remettre en cause une certaine perception de l’histoire qui édulcore totalement le rôle néfaste du Grand Charles, la peu dérangeante Catherine s’ingénie à noyer le poisson : Oran le 5 juillet 1962 ? « L’Algérie était indépendante. L’armée française ne pouvait pas riposter (4). C’eût été relancer la guerre. Sale période ».

           Ne comptez surtout pas sur Mme Chalendon pour poser sur la table les problèmes en suspens qui en réalité ne font qu’empirer.

           En fait, Catherine Nay révèle son impuissance à accomplir un vrai devoir d’analyse. Elle constate in fine « la répression », l’inexistence d’un Etat de droit et la corruption du pouvoir, d’où l’impatience d’une foule de dizaines de milliers de jeunes qui ont défilé pacifiquement pendant deux ans.

           Au fait, Catherine, les manifestants du 26 mars 1962 étaient-ils moins « pacifiques » ?

           En fin de compte, cet éditorial de Valeurs actuelles du 2 février apparait insignifiant et inutile. Espérons donc que Valeurs actuelles aura à cœur de rectifier prochainement le tir…

(1)   Le vainqueur Qui-vous-savez, les vaincus Soustelle et Bidault. Voir entre autres ma contribution à Riposte laïque Giesbert et Valeurs actuelles posent les bonnes questions.

(2)   Accords d’Evian –ou déviants ?- que l’on s’apprête à commémorer avec une grande dignité, toute honte bue !

(3)   Qui ne semblent pas être l’apanage de la seule extrême droite.

(4)   L’armée française pourrait intervenir allègrement par la suite dans toute l’Afrique mais surtout pas en Algérie FLN !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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12 février 2022

COMMUNIQUÉ DU G.R.F.D.A. / M.A.F.A.

10 février 2022

APRÈS LA RECONNAISSANCE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

DÉDIÉ AUX VICTIMES DU 5 JUILLET 1962 à ORAN           

OUVRAGES SIGNALES  SUR LE MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 A ORAN PAR LIBRAIRIE Pied-Noir

https://www.librairie-pied-noir.com/content/25-massacre-oran-5-juillet-1962

            En cette année 2022 du 60em Anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie où toute une littérature opportuniste où pas va éclore vu un premier livre "Algérie 1962 : une histoire populaire " de Malika Rahal Chargée de recherches au CNRS cet ouvrage traitant du passage à l'indépendance de l'Algérie en 1962 nous ne pouvons pas ne pas nous exprimer sur la présentation partisane qu'en fait cette écrivaine TOUJOURS PAR OMISSION des autres travaux ouvrages et recherches effectués DEPUIS BIENTÔT 60 ANS !(comme l'a si bien indiqué son ex professeur l'historien Guy Pervillé) surtout lorsqu'elle dit à propos du drame du 5 Juillet 62 "Si l’on se fie au décompte (isolé!) de Fouad Soufi,(archiviste Algérien )« le plus solide que nous ayons ; "l’explosion de violence vengeresse aurait fait plus de victimes “musulmanes” que de victimes “européennes” écrit sans sourciller Malika Rahal en éludant tous les travaux et enquêtes précédents.

           Les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir l 'ALN D’Oujda c'est le résultat de notre enquête de terrain, mais l'écrivaine n'a cure des recherches antérieures (non seulement la nôtre bien sûr) précédent son irruption dans ce dossier 60 ans après mais c’est son droit!

           D'autant plus que F Soufi fonctionnaire Compatriote Oranais que nous connaissons bien venu plusieurs fois en conférence à Paris si il a minoré le nombre des victimes n'a jamais prétendu cela tout,en ayant eu le mérite de reconnaitre le drame alors que toujours nié officiellement en Algérie !

           Emmanuel Macron qui a quelques sources vient également d'exhorter à reconnaître et « regarder en face » le massacre du 5 juillet 1962 » à Oran, qui toucha « des centaines d’Européens, essentiellement des Français ». Dont Acte sur la bonne voie.

           Mais je dois préciser aussi  il n'est pas juste de dire comme l'écrit G Pervillé que "Jean-François PAYA (qui était sur le terrain en activité à Oran en 1962,) ne reconnaît aucune importance à la violence qui s’était développée entre les quartiers européens et musulmans d’Oran durant les cinq mois précédents" au contraire j'ai toujours dit que cette violence réciproque et notamment des perdants sur les gagnants déterminait une situation explosive  à Oran connue de nos supérieurs paralysés par les ordres et les responsables FLN des 2 factions rivales facilement utilisée par l'une pour provoquer une "explosion de violence vengeresse" comme le dit l'auteure Malika Rahal qui absurdement n'envisage qu'une majorité de victimes musulmanes !


« Livres de la librairie PN sur le Massacre du 5 juillet à Oran :

"Oran 1961-1962, journal d'un prêtre en Algérie" du Père Michel de Laparre de Saint Sernin

"Oran, 5 juillet 1962. Leçon d'histoire sur un massacre" de Guy Pervillé

"Oran, 5 juillet 1962. Un massacre oublié" de Guillaume Zeller

"La tragédie dissimulée. Oran, le 5 juillet 1962" de Jean Monneret

"Le MOI du Général" de Jean-Pierre Brun

"Lettre à un père disparu" de Maurice Calmein »

http://popodoran.canalblog.com/archives/2011/08/10/11250833.html 

"Le Serment de l'Orane" pièce de théâtre de Claude NAL (2012) dont le second acte présente cette terrible journée du 5 juillet 1962 à Oran, vécue par des étudiants de l'oubliée université d'Oran


https://histoirecoloniale.net/le-5-juillet-1962-a-Oran-par-Jean.html  Seul article (de 1998 ) sur ce site en "caution démocratique"(et encore épinglé) parmi une vingtaine écrits après 2002 favorables au FLN sur le méme sujet *

 Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'AFN de René Mayer.Préface P 161 

 http://p.calameoassets.com/090820151910-01ca29cc78b0482f461c213c8e27f7aa/p161.jpg

Groupe d'Études Historiques3 JF PAYA AC/Algérie classe 54/2 membre du cercle Algérianiste du Poitou

Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'A.F.N de René Mayer. Préface P 161

JEAN FRANCOIS PAYA  AC/Algérie classe 1954/2 (SR Marine Nationale) Témoin ;Acteur et Auteur (juqsu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir)

ÉTUDES COLONIALES

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3 février 2022

BINATIONALITÉ

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Avec le « En même temps » la problématique de la double nationalité reviendra en force

Colmar, le 1 février 2022

            On se souvient du rassemblement à Marseille il y a cinq ans d’une foule bigarrée et composite destinée à soutenir un certain candidat à la présidence pour le quinquennat 2017-2022… Le discours bisounours d’alors pourrait-il être repris « Arméniens, Italiens, Comoriens, Sénégalais, Algériens, Marocains …tous Français ! »

           Le mot d’ordre « En même temps » par excellence de notre président jupitérien n’apparaît plus de mise et la dure réalité du délitement de la société française s’impose de plus en plus !

           En jeu, l’unité nationale, voire l’existence même de la Nation française.

           Incontestablement celui qui a le mieux soulevé l’acuité de la situation est, à ce jour, un certain Z. et désormais, on ne pourra plus éluder la question de la double nationalité.

           Rappelons qu’en mai 2011, Marine le Pen se déclarait en faveur de la suppression de la binationalité. Cris d’horreur et d’effroi quasi-unanimes, à commencer par ceux de la majorité bismuthienne (Paul BISMUTH), pardon sarkozyste de l’époque. D’Eric BESSON à Jeannette BOUGRAB (ce qui pour une fille de harki apparaît une aberration), ce ne fut qu’un hurlement : surtout n’abordons pas la question !

           Pour ce qui est de la gauche et de l’extrême-gauche, c’était agiter un chiffon rouge !

           Rendez-vous compte : ajouter un malaise supplémentaire et pénaliser encore davantage ces charmants bambins en quête d’identité ! Il est grand temps d’ouvrir les yeux !!!

Il y a en Afrique même :

           A. Pour l’Afrique subsaharienne au bas mot trois millions d’individus titulaires de la nationalité française. Impactés tout particulièrement les classes dirigeantes, les chefs d’Etat, les ministres et les hauts fonctionnaires. Or les temps sont très incertains et l’islamisme, que dis-je, le djihadisme, gagne du terrain partout (au Mali, au Burkina Faso, et ailleurs le sentiment anti-français monte).

           C’est à juste titre que bien des internautes se sont émus de constater qu’un aimable chanteur d’origine congolaise, Maître GIMS, adulé par la candidate Valérie PECRESSE, affiche désormais ses penchants pour le salafisme. Cela dénote, hélas ! une influence toxique qui déborde partout !

           B. Pour l’Algérie et le Maroc

a. En Algérie même, résident au minimum trois millions de Français (probablement le double !). Il y a d’abord les descendants des couples mixtes (on serait étonné en particulier d’apprendre le nombre d’Alsaciennes qui ont convolé dans les années 1970 à 80 avec des « indigènes »).

b. Ensuite les Français nés en France métropolitaine après le 1er janvier 1963 et bénéficiant du droit dit du double sol, et qui d’une façon ou d’une autre, sont retournés en Algérie, mais qui sont susceptibles de revenir en France en cas d’effondrement du régime algérien.

c. Enfin, les descendants d’Algériens français dits de droit commun qui ont gardé la nationalité française au moment de l’indépendance de l’Algérie.

           De nombreux articles de presse ont révélé l’ampleur du problème comme L’Express du 5 septembre 2001 sous la plume de Besna LAHOURI (1). Sont concernés à l’époque cent cinquante mille personnes. Trois générations après, il n’est pas exagéré de penser que plus d’un million et demi de personnes sont concernées. En France, il faut compter quatre millions de Franco-Algériens (dont les plus en vue : Camélia JORDANA qui affiche sa proximité tant avec CASTANER qu’avec Aïssa TRAORE, Samia GHALI, sénatrice au parcours étatique, le multi-séducteur Arnaud MONTEBOURG issu de la famille de notables des OUD CADI, piliers de la colonisation française) se gargarisant d’être les petits-enfants des terroristes des réseaux du FLN.

           Alors il est plus que temps de réagir, non seulement pour la présidentielle, mais pour les élections qui vont suivre.

Planchons au plus vite et au mieux sur le sujet !

           A. Une commission d’enquête doit statuer très rapidement en tenant compte d’une vérité incontournable (voir ma lettre ouverte à Patrick WEIL dans une édition du périodique Action française en 2011) : « les binationaux des années 2000 et 2010 dans leur majorité sont bien différents de ceux des années trente du siècle précédent, de par leurs origines et de par leur soubassement idéologique et culturel ».

           B. Un Algérien ou un Marocain candidat à la nationalité française ne doit pas bénéficier d’un traitement privilégié par rapport à un Français candidat à l’attribution de la nationalité algérienne ou marocaine.

           C. Autrement dit, appliquons strictement le principe de la réciprocité.

Pour ce qui est du regroupement familial, il devra concerner uniquement les Français titulaires de la seule nationalité française. Il conviendra donc impérativement pour tous ceux qui souhaitent en bénéficier, d’obtenir la libération des liens d’allégeance envers le pays d’origine. Ceci nonobstant la position éventuellement ultra-rigide du pays d’origine en particulier le Maroc qui impose l’allégeance perpétuelle à ce pays à tous ses ressortissants.

Jean-Michel WEISSGERBER

Renvoi :

(1)              Certains articles évoquent jusqu’à 15 (quinze !) millions d’Algériens possédant la nationalité française en Algérie, la fourchette serait ainsi de 1,5 à 15 millions !

Post-scriptum :

           Une mention particulière doit être faite au sujet des hauts-fonctionnaires algériens binationaux. Un certain Naoufel BRAHIMI EL MILI (un binational lui-même ?) fait savoir page 402 de son ouvrage France-Algérie 50 ans d’histoires secrètes, tome 1, que « plus de 5000 (cinq mille) responsables algériens nommés à des postes sensibles par décrets publiés dans le J.O. de la République algérienne démocratique et populaire, détiennent aussi la nationalité française, mais en cachette ».

Sans commentaire, pour l’instant !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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31 janvier 2022

COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE DU 31-01-2022

 

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CERCLE ALGERIANISTE NATIONAL.

Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire des Français d'Algérie

Communique-22-01-31

Suzy SIMON-NICAISE Présidente nationale du Cercle algérianiste

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30 janvier 2022

LE PRÉSIDENT MACRON NE SE DÉNIE PAS

APRÈS UN DISCOURS FADE DU PRÉSIDENT MACRON QUI NE DÉNIE PAS SES DÉCLARATIONS SUR “LES CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ” en Algérie Française

            Chers Amis / Bonjour *Ci joint/Info sortie d'un premier livre militant de l'année 62/ 60em anniversaire de notre exode avec nos premières observations ;avec d'autres à suivre!

VIGILANCE   1962 / 2022

            Algérie 1962 : une histoire populaire Malika Rahal Éditeur : La Découverte Date de parution : 06/01/2022 PRÉSENTATION DU LIVRE SUR LE SITE PARTISAN DE LA LDH QUI AVEC LE JOURNAL“ EL WATAN ” glorifie ce livre qui ouvre le Cycle 1962 / 2022 ***

            En premier controverse avec le professeur Pervillé Dans son livre, Malika RAHAL traite en moins d’une page (p 32) la question fondamentale de la réalité ou non des prises de sang forcées. Elle dit dans une préface navrante, l’historien Guy PERVILLE renverse d’ailleurs la charge de la preuve, reprochant aux historiens qui écartent ces rumeurs de ne pas prouver que le crime n’a pas eu lieu.

NOTRE RÉPONSE

VIGILANCE 1962 / 2022

            Nos félicitations à l'Historien Guy Pervillé pour son exposé ci joint en réponse au livre à notre gout assez militant (surtout par omissions) de son ancienne étudiante Malika RAHAL Chargée de recherches au CNRS cet ouvrage traitant du passage à l'indépendance de l'Algérie en 1962.et d'un chapitre SUR LES PRISES DE SANG FORCÉES sur des prisonniers Européens qui sont évoquées dans certains rapports et compte rendus des Forces Françaises! sans nous substituer à l'Historien nous ne saurions mieux que lui présenter son point de vue fortement étayé! permettant d'éviter une désinformation certaine   *(technique de l'omission)

http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=485 TEXTE INTÉGRAL

            QUANT A NOUS seul "écrivant" témoin et acteur présent sur le dossier des Massacres du 5 Juillet 62 à Oran nous ne pouvons pas ne pas nous exprimer sur la présentation partisane qu'en fait cette écrivaine toujours par omission des autres travaux ouvrages et recherches effectués depuis bientôt 60 ans ! surtout lorsqu'elle dit "Si l’on se fie au décompte (isolé) de Fouad Soufi,(archiviste Algérien )« le plus solide que nous ayons ; "l’explosion de violence vengeresse aurait fait plus de victimes “musulmanes” que de victimes “européennes” »donc écrit sans sourciller Malika Rahal sans essayer d'étudier l'événement par ce qui s’est passé avant (combats de l’OAS mais aussi du FLN et de l'armée Française !) et c’est toujours ainsi en Histoire, et après il y a la volonté des hommes d'utiliser les circonstances et de les manipuler et les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir l 'ALN D’Oujda c'est le résultat de notre enquéte de terrain; mais l'écrivaine n'a cure des recherches (non seulement la notre bien sur) précédent son irruption dans ce dossier 60 ans après !

http://popodoran.canalblog.com/archives/2009/03/07/12860520.html LES CAUSES SELON NOUS DU MASSACRE

JEAN FRANÇOIS PAYA AC/Algérie classe 54/2

 INFO ALERTE VEILLE SUITE ***Livre Algérie 1962 : Question et réponse de l'auteure Malika Rahal

            Doit-on considérer l’ouverture anticipée des archives judiciaires relatives à la période de la guerre de libération nationale, dont le décret d’application a été publié récemment, comme une avancée dans la connaissance des crimes et exactions commis à l’encontre des Algériens par la police et l’armée, comme les disparitions forcées en Algérie évoquées précédemment ou les assassinats de manifestants à Paris par la police en octobre 1961 ?

R

            Toute ouverture d’archives peut permettre des avancées, notamment dans les cas, assez rares, où des crimes et exactions donnaient lieu une procédure judiciaire. Toutefois, dans la majorité des cas, les violences ne donnaient pas lieu à de telles procédures. C’est le cas de la majorité des disparitions forcées sur lesquelles nous travaillons, ou pour la plupart des morts du 17 octobre 1961. Sur ces deux question, l’ouverture de telles archives.

NB

            Toujours "stratégie de l'omission" on envisage cette ouverture d'archives judiciaires que comme révélation de crimes et exactions des FAF Françaises AVEC UN DOUTE mais pas d'exactions FLN/ALN !

QUI POURRAIT CONDUIRE A DES LISTES LÉGITIMES DE VICTIMES PAR DES HISTORIENS VIGILANTS

http://popodoran.canalblog.com/archives/2022/01/14/39304765.html    

            Historienne, "spécialiste de l’histoire contemporaine" de l’Algérie, Malika Rahal dirige l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP). Elle est l’autrice de plusieurs ouvrages, notamment d’une biographie d’Ali Boumendjel (Belles Lettres, 2011 ; réédition poche : La Découverte, 2022).

Groupe d'Études Historiques3 JF PAYA AC/Algérie classe 54/2

Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'A.F.N de René Mayer. Préface P 161

PAR JEAN FRANÇOIS PAYA AC / Algérie classe 54/2 membre du cercle Algérianiste du Poitou

JF PAYA AC /Algérie Classe 54/2 jusqu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir.

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19 janvier 2022

RÉCEPTION A L’ÉLYSÉE DES ASSOCIATION DE RAPATRIES

PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Lettre ouverte à Emmanuel Macron

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CERCLE ALGERIANISTE NATIONAL.

Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire des Français d'Algérie

Monsieur le Président,

            Le 15 février 2017 à Alger, au cours d’une interview donnée à la chaîne Echourouk News, vous avez déclaré :  "[La colonisation est un acte de barbarie]…[c’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie]..."

           Cette déclaration sur laquelle vous n’êtes jamais revenu constitue une très lourde et très infâmante accusation :

1.      Contre la France, Etat colonisateur de l’Algérie,

2.      Contre ses personnels civils et militaires, le plus souvent métropolitains, qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour instaurer et faire fonctionner une administration permettant le développement sanitaire, social et économique de la province.

3.      Enfin, contre les centaines de milliers de civils dont la France a encouragé, facilité et organisé l’installation afin de réaliser une colonie de peuplement, et dont nous sommes les descendants.

           Une telle déclaration constitue une terrible et inacceptable accusation à notre égard. Nous la ressentons comme une véritable insulte lancée globalement contre nos ancêtres, notre histoire et nous-mêmes.

           Aujourd’hui, à l’approche des commémorations liées au soixantenaire des douloureux événements qui ont accompagné la guerre d’indépendance, provoquant l’exode de la population affectée lourdement par les derniers massacres et qui souhaitait rester française, nous sommes informés de votre possible intention de réunir les associations représentatives de Français d’Algérie.

Le Cercle algérianiste national qui fédère quarante et un Cercles locaux et qui constitue la plus importante institution de rapatriés, ne saurait s’associer à une telle démarche tant que la communauté qu’il représente sera désignée à l’opprobre des uns et à la vindicte des autres.

           Pour qu’un dialogue fécond puisse s’établir, il doit être sincère et juste, ce que votre déclaration algéroise du 15 février 2017 rend impossible.

           Dans l’attente du retrait officiel de votre part des termes de votre déclaration d’Alger, en amont de la réception à l’Elysée des associations de rapatriés, nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en l’expression de notre profond respect.

           Suzy SIMON-NICAISE Présidente nationale du Cercle algérianiste

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16 janvier 2022

DE GAULLE ET L’ALGÉRIE

voyagedegaulle

Giesbert et Valeurs Actuelles posent les bonnes questions

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 8 janvier 2022

            Dans l’édition du 6 janvier 2022, l’hebdomadaire Valeurs Actuelles (de la droite qui s’assume) commente sous la plume de Bastien LEJEUNE, le premier volume intitulé Le Sursaut de la trilogie de Franz Olivier GIESBERT, consacré à l’Histoire intime de la Ve République.

           Bastien LEJEUNE écrit fort judicieusement d’emblée : « le Grand Charles a la cote dans notre classe politique et l’on se demande bien pourquoi » (1). Il poursuit toujours avec justesse : « Giesbert ne cache pas son admiration pour le Général mais il ne se complait pas dans le récit hagiographique qui a longtemps prévalu. Bravo à Bastien LEJEUNE qui hèle notre conscience !  Il est grand temps de rompre avec celui-ci.

           Et de poursuivre, toujours avec raison : « L’affaire algérienne offre une illustration parfaite de la pratique gaullienne du pouvoir, mélange de cynisme, de duperie, de réalisme froid et brutal, d’ingratitude aussi ».

           Bastien LEJEUNE édicte « Quelle fin justifie ces moyens extrêmes- mensonges éhontés, abandon des harkis à un sort monstrueux, trahison des pieds-noirs - ».

           La réponse ne tarde pas. Hantise de la transformation de Colombey-les-Deux-Eglises en Colombey-les-Deux-Mosquées.

           Pour Qui-vous-savez, l’assimilation, aujourd’hui défendue par les plus radicaux des candidats à l’élection présidentielle, est un « fichaise ».

           En un mot, comme en mille, De Gaulle n’était rien d’autre qu’un raciste pur et dur, craignant la venue de deux cents, quatre cents, six cents députés arabes à Paris.

Où en sommes-nous aujourd’hui ?

           Certains de mes vieux amis estiment, tout en concédant que le « Guide » n’était pas toujours un tendre, qu’il avait fondamentalement raison. Et de préciser : « on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs (2) ».

           Il importait, et il importe toujours d’ailleurs, d’arrêter les flux (arabes et noirs (3) également…).

           Désolé les copains, je persiste et je signe. De Gaulle avait tout faux et sa politique a été la pire de tout ce que l’on peut imaginer.

           1. En livrant la malheureuse fraction très pro-française des musulmans d’Algérie (pas seulement, loin sans faut, à la vindicte du FLN), il a commis une infamie, non seulement un crime, mais plus grave, une faute !

           Il en résulte de nos jours que, lorsque « nos compatriotes double-nationaux » veulent se démarquer de la communauté nationale, ils ne ratent pas une occasion d’arborer avec arrogance le drapeau FLN et de fustiger les traîtres par excellence, les « harkis » !

           Bon courage à la prochaine présidente (si ce n’est le même) pour s’atteler à résoudre la question cardinale de la double-nationalité installée durablement dans le paysage politique, médiatique et social avec la prétendue paix d’Evian !

           2. Tout en abandonnant à la géhenne la plupart de ceux qui se sont battus pour nos couleurs et les autres à une grande humiliation ; il a fermé les yeux sciemment sur l’envahissement de la métropole par les Algériens qu’il estimait pourtant « inassimilables » (4).

           3. Lui et ses épigones se sont très lourdement trompés en faisant croire que la France en se débarrassant du fardeau algérien allait être préservée de la multiplication des « indésirables ».

           4. Il a livré l’Algérie aux bandits, aux prédateurs, aux incapables, aux oppresseurs et aux assassins.

           Le plus important dans cette malheureuse affaire : restée française, l’Algérie dotée d’un potentiel incroyable aurait fixé sur son sol la très grande majorité de ses habitants, en assurant une élévation très spectaculaire de leur niveau de vie.

           Au lieu d’être de quarante à cinquante millions, les Algériens seraient tout au plus vingt-huit à trente millions. Cela aurait permis d’assurer un tout autre essor au fameux vivre-ensemble dont se gargarisent tant de têtes creuses.

           Dans un cadre nettement plus serein, la pratique de l’islam aurait opéré une nécessaire mue, plus propice à se fondre dans une République française à la fois laïque et tranquillement fraternelle !

           Les Mahorais qui ont réservé tout récemment un accueil enthousiaste à une possible, si ce n’est probable, présidente de la République française, ne se sont-ils pas « coulés » dans le droit commun alors même que beaucoup de Mélanésiens pourtant dotés de prénoms très franchouillards et baptisés chrétiens, restent confinés dans un droit hétérodoxe dit coutumier (5).

           Enfin, comment ne pas relever que les Martiniquais et les Guadeloupéens, qui dans les années cinquante, alors plus indépendantistes même que les Algériens, connaissaient un taux de croissance exponentiel, n’arrivent presque plus à renouveler leurs vieillissantes générations.

           En tout cas, merci à Valeurs Actuelles de relancer un débat ô combien indispensable !

 

(1)   Pourquoi ? Parce qu’il est toujours bien plus confortable de s’adonner à la lâcheté et à l’aveuglement avant un réveil d’autant plus brutal qu’il n’a que trop tardé !

(2)   On veut bien, mais casser des œufs avec de tels dégâts collatéraux !

(3)   Les noirs de plus en plus islamisés jusqu’aux Congolais d’origine !

(4)   Inassimilables Ahmed DJEBOUR, ami personnel du Menhir, le docteur SID CARA Algérie française jusqu’au bout, Ouali AZEM soutien à Salan dans les années 1961 et 1962, et bien d’autres !!!

(5)   Droit coutumier qui entrave passablement une vie harmonieuse et même normale de bon nombre de femmes canaques, sans qu’en quoi que ce soit cela défrise nos féministes de tout poil qui préfèrent de loin écouter les sirènes du « wokisme ».

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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14 janvier 2022

OUVERTURE DES ARCHIVES JUDICIAIRES D'ALGÉRIE

« QUESTIONS POSÉES »

            La France va ouvrir « avec 15 ans d'avance » ses archives sur les enquêtes judiciaires de la guerre d'Algérie, entre 1954 et 1962. Une annonce faite par Roselyne Bachelot, la ministre française de la Culture ? alors que les relations franco-algérienne sont en crise depuis plusieurs mois.

           Les historiens attendent d'étudier ce texte pour en comprendre la portée et l'étendue.
A priori, cette annonce devrait viser toutes les procédures judiciaires ouvertes par la police et la gendarmerie, en métropole comme en Algérie, entre 1954, début de la guerre et 1966, soit quatre ans après les accords d'Évian. Sont donc concernés aussi bien les exactions les plus nombreuses commises par ceux du FLN que ceux de L'OAS, pendant les 6 derniers mois de la présence Française (voir aussi d'éventuelles “bavures” des forces de l'ordre Françaises,

           Les chercheurs pourront-ils faire un bilan exhaustif significatif des victimes civiles et combattantes ? accéder aux dossiers d'instruction avec risque de citation de plaignants, témoins et victimes, il semble que si les partisans de l'Algérie Française quelle que soit leurs communauté ne le craignent pas ce ne soit pas le cas de tout le monde en Algérie et de leurs partisans en France qui souhaitent s'en tenir à des généralités, plutôt rares dans ces dossiers judiciaires sur “de présumés crimes” de l'armée Française.

           BIEN SUR LES FRANÇAIS D ALGÉRIE NE CRAIGNENT PAS L OUVERTURE DE CES ARCHIVES MAIS DE TOUTES CES ARCHIVES ET PAS SEULEMENT UNE PARTIE HÉMIPLÉGIQUE DES DOSSIERS, POUR MÉMOIRE LE PRINCIPAL DEPOT central d’archives de la justice militaire (DCAJM) est fermé à LE BLANC DANS L INDRE. Quelles relations avec la ministre de la culture ?

           Le fonds est constitué des dossiers des juridictions militaires françaises qui étaient compétentes durant la guerre d’Algérie et dont la plupart sont connus. Les recherches sont effectuées par le service dans un fichier nominatif classé par ordre alphabétique à partir de l’identité des personnes mises en cause, aussi bien civiles que militaires. Si la personne incriminée n’a jamais fait l’objet d’une procédure judiciaire, elle n’apparaîtra pas dans le fonds.

NB

           Même en gardant l'anonymat des incriminés amnistiés par les accords d' Évian on pourrait faire l'inventaire des crimes et exactions poursuivies à l'époque Il serait intéressant d'étudier les dossiers de ces condamnations considérées de droit commun avec la liste des victimes en grande majorité des non militaires civils de communauté diverses ainsi dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre à 1h.30, le garde-forestier en sécurité/incendie François Braun est attaqué dans la maison forestière de la « Mare d’ Eau », il est abattu par A M selon ces archives, arrêté le 8 novembre 1954.condamné et 1er exécuté emblématique de la guerre d 'Algérie (prétexte pour la directive FLN d'exécuter n'importe quel civil Européen de 18 à 50 ans au hasard.

           MAIS IL est peu probable que le FLN aie rédigé des archives sur le détail de ses actions présumées de « guerre à chaud » d'ailleurs l'historien B STORA dans ses interventions ne prévois que des "exactions françaises" révélées par ces archives qui seraient masos !

           Une bonne approximation de ce détail serait donnée par l'étude des minutes de procès de cours d'assises envers les instigateurs, complices ou exécutants du terrorisme urbain, par l’assassinat individuel, le dépôt de bombe ou le jet de grenade. Il serait intéressant d'étudier les dossiers de ces condamnations considérées de droit commun (à l'époque) comme en métropole pour de telles exactions avec les listes des victimes en grande majorité des non militaires civils de toute communauté ;
Pour les Condamnations en cours d'assise 1500 durant la guerre d’Algérie seul 200 furent exécutées. les autres amnistiées par les Accords d’Évian le 18 mars 1962 (voilà une piste de recherche pour des historiens objectifs).

           « On ne construit pas un roman national sur le mensonge », assure la ministre de la Culture, pour motiver sa décision.au micro de JJ Bourdin où n'est envisagé que "des tortures par l'Armée Française" on est loin du « Rééquilibrage mémoriel » vanté par certains Il est souhaitable que les chercheurs et les Historiens s'expriment à ce sujet ? ainsi que les participants à la réunion du 13 Janvier à l'Élysée !

Groupe d'Etudes Historiques3 JF PAYA AC/Algérie classe 54/2

Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'A.F.N de René Mayer. Préface P 161

PAR JEAN FRANÇOIS PAYA AC / Algérie classe 54/2 membre du cercle Algérianiste du Poitou

JF PAYA AC /Algérie Classe 54/2 jusqu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir.

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4 janvier 2022

ÉLECTION DE SUZY SIMON-NICAISE A LA PRÉSIDENCE DU CERCLE ALGÉRIANISTE NATIONAL

Suzy Simon-Nicaise

Au terme du Conseil d'administration qui a suivi l'Assemblée générale ordinaire du Cercle algérianiste national du 31 octobre dernier, Suzy Simon-Nicaise, jusqu'alors 1ère vice-présidente, a été élue présidente à l'unanimité des voix.

Native de Tlemcen, militante au Cercle algérianiste depuis plus de 40 ans, elle est connue pour avoir été à Perpignan le maître d’œuvre du Mémorial national des Français disparus en Algérie de 1954 à 1963, inauguré en 2007, et du Centre de Documentation des Français d’Algérie, ouvert en 2012, et qui depuis ne cesse de développer ses archives, sa bibliothèque et ses diverses collections en y recueillant les dons de documents, œuvres d’art et objets divers de milliers de Français d’Algérie.

Dans l’immédiat, elle va s’employer à préparer les manifestations du 60ème anniversaire de l’exode.

'' Je serai la garantie scrupuleuse de l'indépendance du Cercle algérianiste, du respect des valeurs qu'il défend et mènerai particulièrement en cette année 2022, tous les combats nécessaires pour la défense de l'histoire de la France en Algérie, celle des Pieds-Noirs et Harkis, et travailler d'arrache-pied au rétablissement de la vérité '' .

Assistée d’un conseil d’administration très impliqué dans le fonctionnement et le développement des moyens d’action de ce qui constitue désormais une véritable institution (Revue, Prix littéraire, Prix Universitaire, Centre de Documentation des Français d’Algérie, Réseau de conférenciers, Congrès et Colloques, Site internet et Réseaux sociaux), Suzy Simon-Nicaise entend donner à l’association un nouvel essor en recourant aux moyens de diffusion les plus efficaces, les plus actuels comme les plus prisés.

Pour ce faire, dans le cadre d’un travail de transmission, elle a d’ores et déjà confié à la nouvelle génération le soin de partager et faire connaître l’Histoire sans filtre des 132 ans de présence française en Algérie. Ce groupe de jeunes de 18 à 35 ans, travaille avec détermination à la médiatisation de cette Histoire.Suzy SIMON-NICAISE

Présidente nationale du Cercle algérianiste

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12 décembre 2021

OUVERTURE ANTICIPÉE DES ARCHIVES JUDICIAIRES

 

CERCLE ALGERIANISTE NATIONAL

Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire
des Français d'Algérie

 

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 12-12-2021

 Guerre d'Algérie : Ouverture anticipée des archives judiciaires

Le Cercle Algérianiste appelle le gouvernement Macron à

REGARDER TOUTE L'HISTOIRE EN FACE

 

Dans le cadre de la politique de réconciliation mémorielle de la France avec l'Algérie, et seulement deux jours après la visite à Alger du chef de la Diplomatie française Jean-Yves Le Drian, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, a annoncé ce vendredi 10 décembre, l'ouverture anticipée des archives relatives aux enquêtes judiciaires de la gendarmerie et de la police, commencée en Algérie de 1954 à 1962.

Dans l’interview qu’elle a accordée, la ministre Bachelot a déclaré ‘’Je veux que l’on puisse regarder l’histoire en face. On a des choses à reconstruire avec l’Algérie. Elles ne pourront se reconstruire que sur la vérité’’.

Emmanuel MACRON, lui-même n’avait-il pas déclaré il y a quelques semaines : ‘’Toutes les vérités doivent être dites sur la guerre d’Algérie’’.

Oui monsieur le Président de la République, TOUTES LES VÉRITÉS !

Le Cercle algérianiste appelle donc le Gouvernement à faire toute la lumière sur l’abandon des Harkis ainsi que sur les assassinats et enlèvements de Français d’Algérie notamment ceux survenus massivement après le 19 mars 1962.

Et parce qu’un travail mémoriel de réconciliation ne doit pas se faire à sens unique, il appelle le chef de l’Etat à exiger de l’Algérie l’ouverture de ses propres archives.

A l’aube de l’année qui marquera le 60ème anniversaire de l’abandon de leur terre natale et à l‘approche du premier tour de l’élection présidentielle, les Français d’Algérie enjoignent la France à reconnaître les souffrances qui leur ont été infligées pendant les sept années de guerre et en désigne clairement les auteurs.

Suzy SIMON-NICAISE ROLANDO
Présidente nationale du Cercle algérianiste

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27 novembre 2021

19 MARS 2022

RASSEMBLEMENT HARKIS ET DE LEURS AMIS

Bonjour pour information,


             Samedi 19 mars 2022, rassemblement des Harkis et de leurs Amis et amies, au camp de Rivesaltes, haut lieu de notre internement, pour le seul crime commis, le choix du drapeau bleu, blanc, rouge.
             Rassemblons-nous pour alerter les politiques sur une loi de réparation qui devrait être à la hauteur de nos souffrances.
PEUPLE DE FRANCE, venez nombreux samedi 19 mars 2022, devant le mémorial du camp de Rivesaltes, avenue Christian Bourquin, 66600 Salses-le-Château de 10 h à 16 h.
             Pour soutenir une cause juste.


Organisateur de la manifestation : Hocine Louanchi, ancien du camp de Rivesaltes et du camp de Saint-Maurice-l'Ardoise, fils du harki, Ahmed Louanchi, paix à son âme, 5 ans de harki, prisonnier du FLN 5 ans.

merci. Bien à vous.

Hocine Louanchi

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19 novembre 2021

ÉPINGLETTE (PIN'S) DU BLASON DE L'ALGÉRIE FRANCAISE

1

Cet insigne en métal de 2,5 x 2 cm représente le blason de l’Algérie française. Il est vendu au profit de l’orphelinat chrétien de Zahlé, au Liban., au prix de 5 euros franco de port.

A commander à SOS Enfants du Liban, 13 Faubourg Sébastopol, 31290 Villefranche de Lauragais. Paiement par chèque à l’ordre de SOS Enfants du Liban.

Pour 5 exemplaires achetés, un exemplaire gratuit.

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