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18 septembre 2023

SUR LE CONTENTIEUX HISTORIQUE FRANCO/ALGERIEN

 AUX DERNIERES NOUVELLES JE VIENS DE FAIRE UN DERNIER INFARCTUS A 90 ANS CI JOINT MES ARCHIVES  SUR POPODORAN SITE DE ROGER  rprp@free.fr

1973 / 1923 CONGRES NATIONAL DU CERCLE ALGERIANISTE

http://popodoran.canalblog.com/archives/2011/08/10/11250833.html

http://popodoran.canalblog.com/archives/1962_5_juillet_oran____le_genocide/index.html

https://www.calameo.com/read/000059729310077f2ef20 Page 20

 AMITIÉS PIEDS NOIRS ET VIVE L'ALGÉRIE FRANCAISE

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Le 18 septembre 2023 à 10:19
SUR LE CONTENTIEUX HISTORIQUE FRANCO/ALGERIEN

BONJOUR CONTRIBUTION DANS LE CADRE DU 50em CONGRES SUR LE CONTENTIEUX HISTORIQUE FRANCO/ALGERIEN

Pour ce faire et essayer d'en finir avec des reproches réciproques et respecter les versions historiques droit de chaque pays et que le président Français avait oublié voici une version de notre groupe d études pour essayer de clore ce débat et de passer aux choses sérieuses et d'avenir pour 2 peuples indissolublement liés par l histoire que cela plaise où non et le nombre de binationaux toujours croissant et le nombre de morts pour la France *cordialement JF P

Si nous ne faisons pas d'erreur la colonisation de l'Algérie fut la rare (si non la seule) à se dérouler suite à des agressions continues venues de la région colonisée (surtout par mer) pendant plusieurs siècles ****(aprés l occupation de l Espagne et du sud de la France plusieurs siécles !)

Les officiels Algériens demandent toujours à la France des excuses voir des réparations pour avoir occupé 130 ans leur pays et ils font remonter ce contentieux au 5 juillet 1830 !

Très bien, mais comme ils font remonter leur histoire que nous respectons et l'existence de“L ÉTAT ALGÉRIEN” bien antérieurement à l’Indépendance de 1962 en y incluant les 300 ans d'occupation Ottomane et mème avant à partir du X em siècle avec l'appellation de la ville d 'Alger (ex Icossium Romaine) par Bologhine ibn Ziri chef berbère musulman Chiite sous des califes Fatimides considéré par l'école Algérienne comme fondateur du pays (anniversaire célébré sobrement*** ) suivi des dynasties musulmanes postérieures ;puis en s’appuyant sur les traités passés entre la régence d’Alger Ottomane et la France ; pour la libre circulation maritime et le commerce voir l’historiographie Algérienne;(archives à Istambul ! ) Nous pensons que cette histoire constitutive de la Nation Algérienne et difficile si non inutile de remettre en cause sur le plan diplomatique (si non historique) pour aborder le présent ! Avec l’Algérie actuelle rien ne sert de débattre là-dessus ;chaque pays restant libre de déterminer sa mythologie historique comme la France avec Clovis et Charlemagne *

MAIS ALORS POUR RESTER ÉQUITABLES IL FAUT FAIRE L ADDITION DES GRIEFS ET DES RÉPARATIONS DEPUIS CES LOINTAINES PÉRIODES POURQUOI COMMENCER EN 1830 ?

Les corsaires barbaresques ont capturé des milliers de navires chrétiens et ont attaqué à plusieurs reprises la plupart des localités côtières des rives de la mer Méditerranée. Ce qui conduisit les habitants à abandonner les anciens villages côtiers en France, Italie et Espagne et à en construire d'autres, souvent fortifiés, sur les hauteurs et collines. Les razzias ont été un tel problème que les côtes sont restées en partie désertes jusqu'au début du XIXe siècle "" . IL faudrait faire un bilan exhaustif de ces exactions matérielles, des victimes et des otages mis en esclavage pendant plusieurs Siècles, des estimations sont toujours possibles mais resteraient inférieures à l'enjeu Historique élémentaire alors ces considérations pourraient permettre de solder le contentieux Franco/Européano Algérien et de passer aux choses sérieuses et d'avenir pour les deux pays indissolublement liés par une histoire commune pas seulement antagonique et parfois mélée  pour définir les frontières du grand Sud si précieuses avec gaz et pétrole*                   Cordialement JEAN- FRANCOIS  PAYA     CERCLE DU POITOU"“ETUDES HISTORIQUES 3”

Retour synthèse du massacre du 5 juillet 1962

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22 mai 2015

ORANIE

VILLES ET VILLAGES DE L'ALGÉRIE FRANCAISE

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24 mars 2025

63ème ANNIVERSAIRE DU 26 mars 1962

Par José Castano

Bonjour,
    Je vous prie de bien vouloir prendre connaissance de la PJ relative au témoignage émouvant et douloureux de Simone GAUTIER sur l'assassinat de son mari, le Lieutenant de Vaisseau et Commando Marine Philippe GAUTIER, lors de la tragique fusillade du 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger. Cet officier de valeur qui avait affronté mille fois la mort dans les djebels algériens, mourut ce jour là d'une balle française tirée à bout portant dans la tête.
    Bien cordialement
    José CASTANO

NB : MERCI de diffuser largement le "Credo" de cette femme admirable qui nous a quittés dans la souffrance et la misère morale.

 

7 janvier 2025

LA RÉVÉRENCE DU VIEUX SOLDAT

Par José Castano  

  Mardi 7 janvier 2025, à 12h, Jean-Marie LE PEN a tiré sa révérence. Le vieux soldat s’en est allé rejoindre les étoiles. Une étoile qui scintille est signe d’une vie ; une étoile qui s’éteint est signe de fin d’un destin, de fin d’une période et le début d’une autre. Mais les vieux soldats ne meurent jamais, ils disparaissent simplement et JMLP ne mourra jamais tant que son souvenir sera présent dans nos cœurs.

    JC

LA RÉVÉRENCE DU VIEUX SOLDAT

« La véritable grandeur d’un homme ne se mesure pas à des moments où il est à son aise, mais lorsqu’il traverse une période de controverses et de défis » (Martin Luther King)

De son vivant, Jean-Marie Le Pen aura été l’homme politique qui aura le plus suscité de controverses. Que n’a-t-on dit et écrit durant ces 70 années sur ce personnage charismatique hors du commun ? Patriote pour les uns, raciste et antisémite pour les autres, JMLP aura connu autant d’honneurs que de déboires, d’admiration que de rejets…

    Né le 20 juin 1928, il est âgé de 11 ans, en 1939, quand la guerre éclate. En novembre 1944, à 16 ans, il demande au colonel Henri de La Vaissière (alias Valin) à s’engager dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI), mais celui-ci refuse en ces termes : « Désormais, ordre est donné de s'assurer que nos volontaires ont bien 18 ans révolus. Tu es pupille de la nation : songe à ta mère ! ».
    En 1954 il s’engage pour l’Indochine au sein d’une prestigieuse unité de légion : Le 1er Bataillon Étranger de Parachutistes où il sert comme sous-lieutenant.
    Le 2 janvier 1956 il est élu, à l’âge de 27 ans, député dans la 1ère circonscription de la Seine.
    En septembre 1956, fidèle à ses convictions « Algérie française », il troquera son costume de député pour une tenue « léopard » et rejoindra, en Algérie, son ancienne unité –reconstituée sous l’appellation de 1er Régiment Étranger de Parachutistes (1)- fleuron de l’armée française où il évoluera comme officier de renseignements avec le grade de lieutenant. Avec son unité il participera, le 5 novembre 1956, au débarquement à Port-Fouad (à l’Est du Canal de Suez) puis, de janvier à octobre 1957, à la « bataille d’Alger » dans le but d’éradiquer le terrorisme qui ensanglantait la ville. Le général Massu le décorera de la Croix de la valeur militaire.

    Profondément marqué par ces conflits, il épousera la cause israélienne alors que de Gaulle, son adversaire politique, condamnera, lui, l'ouverture des hostilités par Israël lors de la guerre des Six Jours. Dans sa conférence de presse du 27 novembre 1967, de Gaulle ira jusqu’à traiter Israël de « peuple sûr de lui et dominateur », provoquant ainsi une véritable levée de boucliers en France et à l’étranger.
    De cet engagement, JMLP gardera toujours des amitiés juives et éditera (bien avant la création du FN) un disque de propagande sioniste dont Golda Meir dira qu’il avait contribué à « resserrer les liens entre la France et Israël ».
    Parmi ses plus proches collaborateurs figuraient un ami d’Ariel Sharon et un ancien membre de l’Irgoun.
    En 1986, alors que les médias français et la « bien-pensance » entreprenaient leur œuvre de « diabolisation » à son endroit, l’hebdomadaire Tribune juive lui décernait un certificat de non-antisémitisme. En 1987, il fut reçu à New York par les représentants des organisations sionistes américaines qui se levèrent pour l’applaudir, y compris Netanyahou. A cette époque, il préparait une rencontre en Israël avec Ariel Sharon.
    Et pendant que JMLP marquait sa solidarité avec le peuple juif, les mauvais génies s’activaient dans l’ombre en essayant sans cesse -à coups de sentences démagogiques et d’accusations fallacieuses d'antisémitisme- d’annihiler son action.
    Pour s’en dédouaner, JMLP –désormais président du Front National- créa le 1er octobre 1986 un Comité National des Français Juifs (CNFJ), association regroupant médecins, intellectuels et personnalités diverses, dirigée par un océanographe retraité habitant Monaco, Jean-Charles Bloch, avec l'aide du docteur Wolf et de Robert Hemmerdinger. Ce dernier, ancien résistant puis affecté à la recherche des criminels de guerre nazis, participa également à la guerre d’Indochine puis d’Algérie et combattit dans les rangs de l’OAS pour la sauvegarde de l’Algérie française. Il était Commandeur de la Légion d'honneur.
    Français juif et patriote, ayant perdu en déportation plusieurs membres de sa famille, JC Bloch déclarera :
« C’est une imposture de vouloir confondre toute personne concernée par le problème de l’immigration maghrébine avec un raciste, donc un antisémite. Je n’arrive pas à établir une relation entre le massacre délibéré et systématique par les nazis des populations juives de l’Europe occupée, et le refus de JM Le Pen de voir s’installer aujourd’hui en France une marée maghrébine prolifique et difficilement assimilable, qui va à court terme bouleverser tous les équilibres de la nation. » Et M. Bloch de remercier Jean Marie Le Pen d’être « le seul chef de parti politique français à demander la fermeture du bureau de l’OLP ».
    C’était l’opposé même des « censeurs de gauche » en totale contradiction avec eux-mêmes, quand ils dénonçaient d’un côté le moindre soupçon d’antisémitisme et cédaient de l’autre sans complexe à « leur goût immodéré et sans cesse affirmé pour la cause palestinienne ». Quarante ans après, rien n’a changé sur ce point et cette déclaration de JC Bloch demeure toujours d’actualité...
    Puis vint le 13 septembre 1987 et le coup de tonnerre… Le tsunami politique de JMLP !
    Au « Grand Jury RTL-Le Monde », il déclara à brûle-pourpoint à propos des chambres à gaz utilisées par les nazis : « Je n'ai pas étudié spécialement la question, mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la deuxième Guerre mondiale ». A cet instant, les « censeurs » tapis dans l’ombre qui appelaient de leurs vœux la « phrase ou le mot assassin » laissèrent exploser leur joie. La bombe venait d’exploser sous les pieds de JMLP !
    Lorrain de Saint Affrique, conseiller en communication de JMLP dira que celui-ci regrettera ses propos en privé immédiatement après l’entretien. Seulement le mal était fait et entraînera sur le champ, dans une violence inouïe, la réprobation de la quasi-totalité de la classe politico-médiatique, rendant actuelle cette célèbre saillie de Fouquier-Tinville : « Donnez-moi une phrase de n’importe qui, et je me charge de le faire pendre ! ».
C’est à partir de ce jour funeste et de ce mot honni que JMLP sera médiatiquement lynché et isolé à perpétuité dans le « couloir de la mort » du « politiquement correct » que Beaumarchais stigmatisait en ces termes : « Les réputations sont faites par des gredins et exploitées par des sots ».
Abasourdi, assommé par l’ampleur des cris d’orfraie qui inondaient ondes et quotidiens et par la haine qui s’en dégageait, le « Menhir » décida de redresser la tête et de répliquer. S’engagea alors un combat sans merci, âpre, farouche, sans la moindre concession contre « l’establishment ». Puisqu’on lui déclare la guerre, il relèvera le gant ! Fini les bonnes intentions ! Il deviendra, pour la circonstance, « sauvage », « polémiste », « provocateur » contre ceux qui cherchent à le trucider et contre ces mêmes associations juives qui, négligeant le péril que représentait pour eux le terrorisme islamiste (2), faisaient désormais de JMLP leur « ennemi n°1 ». Cette blessure ne se cicatrisera jamais !
    Se taire, se terrer, faire amende honorable ? Jamais ! Tendre l’autre joue en signe de contrition ? Pour toute autre personne que lui, cela aurait été possible : pas pour JMLP ! Son orgueil aidant, il ne supporte pas d'être bafoué, humilié, méprisé, blessé. Accepter l'offense sans se défendre au nom d'un amour passé, cela dépasse ce dont il est capable. Le Breton est pugnace, coriace, bagarreur… teigneux quand on l’accule dans ses derniers retranchements. C’est un ancien légionnaire parachutiste, guerrier dans l’âme ; alors, il rendra coup pour coup !
C’est ainsi que, pour le plus grand bonheur du journaliste Jean-Jacques Bourdin, bavant et piaffant d’impatience dans l’attente de la petite phrase scandaleuse bien juteuse qui le propulserait aux nues de la gloire médiatique, JMLP réitéra, le 2 avril 2015, son mot assassin qui provoqua une nouvelle levée de boucliers et une citation par le parquet à comparaître…
« L’ânerie humaine » professait Montaigne « est la source des pires catastrophes… mais aussi une mine d’or inépuisable pour qui sait l’exploiter ».
On s’est toujours posé la question de savoir si cette phrase –prononcée « trop facilement »- exprimait une véritable hostilité, ou si elle était dite surtout pour attirer l’attention. La réponse se trouve probablement dans cette confidence de JMLP au journaliste de confession juive, Serge Moati : « Un Front national gentil n’intéresserait personne »… d’où l’âpreté de ses réparties.
Le 31 janvier 1995, lors du cinquantième anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, il se recueillera en ces lieux chargés d’histoire et, en reconnaissant la réalité du génocide des juifs et des horreurs des camps d’extermination, exprimera ses regrets pour avoir blessé le peuple juif lors de sa précédente déclaration. Mais dans toute cette abomination, parmi toutes celles qui ont ébranlé la planète lors du dernier conflit, la question du « détail » sur l’emploi des chambres à gaz demeurera à jamais aux yeux des moralistes -que Philippe Bouvard stigmatisait dans « Mille et une pensées » : « Le propre du moraliste est de tenir pour immorales les saletés qu’il a toujours rêvé de faire »- le mot assassin dans lequel s’était caché le diable… et c’est Lucifer en personne qui se plut à apporter sa note démoniaque dans la démesure des réactions malveillantes.
    Le 30 juin 2019, âgé de 90 ans, JMLP fit ses adieux au Parlement européen où il avait siégé durant 35 ans. Dans une mise en garde, il adjura les députés de réagir face au « phénomène migratoire géant que représente la croissance démographique qui menace de submerger le continent boréal dont fait partie l'Europe (sic) ». Et d’exhaler la plainte de son âme torturée en fustigeant ses pairs dans un ultime Credo : « Députés, qui êtes restés aveugles, sourds et muets, la postérité vous maudira ! ».
    Dans un point presse, quelques minutes avant son intervention, il avait déclaré voir dans l'incendie de Notre-Dame de Paris « un signe des menaces qui pèsent sur la France » (3).
José CASTANO
(Reproduction autorisée)

« Ce discours que vous venez d'entendre est mon testament de mort. Je l'ai vu aujourd'hui, la ligue des méchants est tellement forte, que je ne puis espérer de lui échapper. Je succombe sans regret ; je vous laisse ma mémoire, elle vous sera chère et vous la défendrez » (Maximilien Robespierre)

(1) Le 1er REP fut dissout par de Gaulle au lendemain du putsch d’avril 1961 et ses cadres (dont le Commandant Hélie Denoix de Saint Marc), furent incarcérés.

(2) Un an auparavant, le 17 septembre 1986, le Hezbollah commit une série d’attentats à la bombe en France : 10 attaques entraînèrent la mort de 14 personnes et en blessèrent 300 autres, notamment rue de Rennes à Paris, devant le magasin Tati, faisant 7 morts et 55 blessés.

(3) Dans son ouvrage « Faites vous-même votre malheur », l’écrivain philosophe Paul Watzlawick soutenait que « La prédiction d’un événement a pour résultat de faire arriver ce qu’elle a prédit »

Jean Marie Le Pen nous avait déjà prévenus en 1989. Qui l’écoutait alors ? …
https://youtu.be/2ShxCuidsbk?si=brIF7nZNicIOcQql

 

LA RÉVÉRENCE DU VIEUX SOLDAT
LA RÉVÉRENCE DU VIEUX SOLDAT

Lieutenant Jean-Marie Le Pen décoré de la Croix de la valeur militaire par le général Massu à Alger, mars 1957
Toute citation comportant l'attribution de la Croix de la Valeur Militaire est considérée comme un titre de guerre

 

11 décembre 2024

LES DISPARUS D’ALGERIE

Par José Castano

Seules les victimes auraient éventuellement le droit de pardonner. Si elles sont mortes, ou disparues de quelque façon, il n'y a pas de pardon possible”
(Jacques Derrida)

“Seules les victimes auraient éventuellement le droit de pardonner. Si elles sont mortes, ou disparues de quelque façon, il n'y a pas de pardon possible” (Jacques Derrida)
 
Il y a 62 ans, tel Ponce Pilate, le gouvernement français se lavait les mains et tournait la page. Pays sans nom, sans frontière, sans unité, c’est par la France et dans la France que l’Algérie avait acquis une personnalité, pour la première fois dans l’histoire... C’est par la France qu’elle devint officiellement indépendante, le 5 juillet 1962… et c’est à cette date que le drame des disparus –ayant connu un essor vertigineux dès la signature du « cessez le feu »- atteint son apogée dans le paroxysme de l’horreur…
Le point de départ de la gigantesque entreprise de destruction qui devait s’abattre sur les Français d’Algérie –entreprise de destruction voulue et organisée par le régime gaullien- fut la honteuse signature des accords d’Évian du 18 mars 1962 avec comme symbole de forfaiture, le massacre du 26 mars à Alger… Son aboutissement, le 5 juillet 1962 à Oran. Entre ces tragédies, plusieurs milliers d’Européens (on ne connaîtra jamais le nombre exact) disparaîtront, enlevés parfois même sous les yeux des militaires français qui n’interviendront pas : « Ils n’avaient pas d’ordre », disaient-ils ! En réalité, ils avaient des ordres de « non intervention ». Ainsi, dans toute l’Algérie des camps s’ouvrirent, parfois à proximité même des villes et des cantonnements militaires sous le regard bienveillant des autorités françaises.
La plus élémentaire des missions eût été d’ordonner à notre armée, encore puissante, d’effectuer des opérations de sauvetage en direction de ces camps… sa première motivation étant de sauver ses propres soldats dont près de 400 furent pris vivants au combat. Nul ne recouvrit jamais la liberté… et cela en dépit des accords d’Évian et des conventions de Genève. L’autre motivation était de sauver, d’une part, ces milliers de civils européens menacés de jour en jour d’extermination, d’autre part, ces milliers de Musulmans fidèles à la France à qui l’on avait fait une promesse formelle de protection, à qui l’on avait juré que le drapeau français ne serait jamais amené et que l’on a livré avec une révoltante bonne conscience, pieds et mains liés à la vindicte des bourreaux.
Alors, quand les familles éplorées suppliaient les militaires d’intervenir après l’enlèvement de l’un des leurs ; quand elles en appelaient à nos gouvernants, nos médias, nos associations humanitaires, à la Croix Rouge… quand ce n’était pas au Clergé, on leur rétorquait sans ménagement « qu’ils étaient tous morts » ! Et ainsi, parce qu’ils « étaient tous morts », on a laissé, des années durant, pourrir dans les geôles, les mines de sel, les camps de la mort lente et les bordels, nos proches, nos familiers, nos frères…
Car on ne supprima pas des milliers de personnes du jour au lendemain... Certaines vécurent des années durant dans leur univers concentrationnaire ; déclarations d'hommes politiques et témoignages l'attestent. C'est ainsi que :
- Le 26 janvier 1971 (9 ans après l’indépendance), le Président algérien Boumedienne déclarait : "A Paris, on semble ignorer que nous détenons un grand nombre d'otages français. Quand il le faudra, nous en communiquerons la liste à la presse, d'où une émotion considérable en France. Alors, pour obtenir la libération de ces otages, il faudra y mettre le prix."
- Le couple des enseignants Allard, de Bruyère-le-Châtel (Essonne), d'abord pro-FLN puis expulsés d'Algérie au cours du second trimestre de 1971, révéleront qu'environ sept cent cinquante disparus européens ont été vus et contactés dans les camps de travail situés à proximité des puits de pétrole d'Hassi-Messaoud. A l'automne 1972, quelques-uns de ces hommes ont tenté de s'évader. On les a retrouvés bastonnés à mort sur la rocade sud, avec la main droite coupée.
- Le 23 avril 1982, l’hebdomadaire « SPECIAL DERNIERE » publiait les révélations de Mr Poniatowski qui affirmait qu'en 1975 (il était alors Ministre de l'Intérieur), il y avait encore des centaines de captifs en Algérie.
Ce jour-là, nous fîmes connaissance avec l'incroyable, l'impossible, l'inimaginable. En première page, on pouvait lire :
"EXCLUSIF : Les photos des Français détenus sans raison PRISONNIERS EN ALGERIE depuis VINGT ANS. Un vrai camp de concentration installé du côté de Tizi-Ouzou".
Au total 15 photos sous lesquelles figuraient les noms et prénoms des « disparus ». Or l'une d'elles nous apprenait ainsi que le gardien de la paix, Pelliser Jean Claude, enlevé le 16 mai 1962 à Maison Blanche, Alger, dans l'exercice de ses fonctions, était toujours en vie... alors qu'il avait été déclaré « décédé » le 13 novembre 1970 par le Tribunal de Grande Instance de Paris.
20 ans après ces tragédies, il y avait encore des survivants dans les camps de concentration algériens. Nous en avions là la preuve. Que firent alors les autorités françaises ?


Le 12 novembre 1964, Le Figaro lançait le chiffre de 6000 à 6500 Européens enlevés entre le 19 mars 1962 et le 31 décembre 1962… preuve qu’après l’indépendance les enlèvements s’étaient poursuivis.
L'accusation était portée et elle était irréfutable. Alors, pourquoi l'armée française –qui était toujours présente ne Algérie- n'intervenait-elle pas pour sauver ces malheureux? Et pourtant ils étaient enfermés dans des camps parfaitement localisés et connus des autorités, attendant dans la souffrance et la déchéance une vaine délivrance. Certains furent libérés, mais sur des initiatives individuelles d'officiers outrepassant les ordres reçus et... immédiatement sanctionnés. Parfois même, ces morts-vivants étaient plongés dans leur univers concentrationnaire à proximité des camps militaires français, tels, la cité du Petit Lac à Oran.
Que de cris déchirants, que d’appels au secours ces militaires français ont-ils dû entendre chaque nuit, eux qui étaient terrés dans leur caserne, l'arme au pied, attendant la quille prochaine...
Que d’horribles, que d’épouvantables hurlements ont dû retentir, des années durant, dans ce pays livré aux écorcheurs ! Mais nul ne pouvait les entendre. Une chape de silence s’était abattue sur ces malheureux ajoutant ainsi à leur calvaire et, engoncé dans son égoïsme, son confort et son indifférence, le peuple français ne répondit pas aux plaintes et aux râles qui s’échappaient de toutes les contrées de l’Algérie et qui venaient s’écraser contre ce mur qu’il avait érigé sur ses côtes. Ces sacrifiés là, dont le nombre s’amenuisait au fil du temps, n’étaient plus que des animaux survivants d’un triste bétail pensant, abandonnés à leur délire, à leurs rêves et à leurs rancœurs. Durant des années, ils ont croupi derrière des barreaux ou dans des camps, à épier leurs geôliers, à écouter les râles des mourants et les cris de ceux que l’on torturait, en suivant de leurs yeux, leurs inoubliables yeux, empreints de crépuscule mental, la marche rêveuse des nuages dans l’immensité du ciel étoilé.
Pauvres êtres torturés! Leurs cris déchirants seront restés vains durant toutes ces années, mais ces plaintes ne sont pas perdues. Quelque part dans les cieux elles ont été enregistrées indélébilement et le jour du jugement dernier, elles se feront de nouveau entendre... et les paroles prophétiques du Maréchal Juin remontent à ma mémoire : « La France est en état de péché mortel et elle connaîtra, un jour, le châtiment ».
Pour autant en dépit des renseignements qui lui parvenaient régulièrement, la grandeur gaullienne ne s'abaissa pas à donner les ordres nécessaires pour sauver ces sacrifiés et les cadres de l'armée, les consuls et ambassadeur de France à Alger respectèrent ces ordres de ne pas intervenir, abandonnant ceux qui n'étaient plus que des morts en sursis, oubliant que, pour des raisons similaires, on condamna à la fin de la seconde guerre mondiale, les officiers allemands qui ne s'étaient pas opposés aux ordres d’Hitler.
Ils sauvèrent ainsi leur carrière, certes ! Plus tard, colonels, généraux, députés, ambassadeurs, couverts de titres et de médailles usurpés, ils se prélasseront et se féliciteront de leur « bon choix ». Mais, où est leur honneur ? Que devient une armée sans honneur ?
    « La voix de la conscience et de l'honneur est bien faible quand les boyaux crient », disait Diderot…
Ainsi, la France et l’armée française d’alors sont aujourd’hui éclaboussées d’une honte que le temps ne suffira pas à effacer. Il n'y a pas d'exemple qu'un État ait livré de la sorte ses enfants au bourreau. Et cette tache indélébile ternira à jamais l'honneur de la Vème République.
 
José CASTANO

 

RETOUR AUX DISPARUS - ENLEVÉS - ASSASSINÉS

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6 novembre 2024

LE DOUBLE ASSASSINAT DE SAMUEL PATY...

ou la lâcheté de ses pairs

Transmis par José Castano

Samuel PATY avait été lâché par sa hiérarchie ; certains de ses collègues -par lâcheté- s'étaient désolidarisés de son action. Le voilà désormais abandonné par son Pays à la grande satisfaction des islamistes qui crient VICTOIRE ! Et pendant ce temps, les Conflanais et Conflanaises baissent la tête et se taisent…

    Le nom de Samuel Paty dérange les Musulmans. Donc, pas de vagues… ni de buste dans son école contrairement à ce qui avait été prévu.

C’est SCANDALEUX !

    Au sein de l'Éducation nationale, la lâcheté se porte bien !

    Il avait été prévu, en effet, de donner le nom de Samuel Paty à l'établissement scolaire où il enseignait à Conflans-Sainte-Honorine.

    Un buste à son effigie avait été commandé et devait figurer dans la cour du collège.
 RIEN DE TOUT CELA NE SE FERA !

        L'établissement ne s'appellera pas Samuel Paty et le buste dort désormais dans la remise d'un atelier parisien. La raison ? Les pressions de « certains » parents d'élèves  On sait de quel genre de parents d'élèves il s'agit...

 « D’autres » parents se sont indignés et ont alerté l'inspection académique dont la cellule psychologique a rétorqué que « mentionner le nom de Samuel Paty serait traumatisant pour les élèves (sic) ». On assassine, ainsi, une deuxième fois cet enseignant sous le couvert d’un prétexte fallacieux qui n’est rien d’autre qu’une fuite en avant… Courage, fuyons !…

    Par conséquent, il n’est pas surprenant de voir progresser avec une telle aisance l'islam en France... Il dicte sa loi, porte abayas, tchadors, qamis, et quand le désir lui en vient, il égorge, de-ci, de-là, au gré des situations… toujours « au nom de Dieu ».

    A force de répéter le sempiternel « pas d'amalgame, pas de stigmatisation », l'islam -sous le couvert de l’islamisme- progresse inexorablement…

    Dès lors, nos renoncements perpétuels, nos faiblesses et notre excessive tolérance sont autant de grandes victoires pour l’islam devenu la seconde religion de France...

    Qui, désormais, parmi nos enseignants oserait évoquer en classe -après la décapitation de Samuel Paty- la liberté d'expression et les caricatures de Mahomet?
Et pendant que ceux-là baissent la tête en signe de soumission et de crainte, pendant que l'Éducation Nationale demeure silencieuse, le père du tueur a inauguré en Tchétchénie, une gigantesque fresque en hommage à son fils « qui a vengé l'honneur de Mahomet (sic) ».

 "Lui" a honoré son héros ; « nous », nous sommes incapables d'honorer le nôtre.

    Que de sang faudra-t-il encore voir couler pour éponger cette honte ?!

 

10 septembre 2024

L’IRRÉDUCTIBLE MENHIR

Selon le journal « Le Télégramme » en date du 3 juillet 2024, Jean Marie LE PEN, déjà victime d’un AVC le 3 février 2022, a été hospitalisé d'urgence, le 15 avril 2023, à la suite d'un malaise cardiaque, son état étant alors jugé sérieux par ses médecins. « M. Le Pen ne peut plus se déplacer et ses facultés sont considérablement altérées », déclarait son avocat en mars dernier. Depuis, « le Menhir », âgé de 96 ans, a été placé sous régime de protection juridique, l’équivalent d’une tutelle, à la demande de sa famille.
    Je lui dédie ces quelques lignes avec toute mon affection.

José Castano

« Quand vient l’heure de l’adversité, tous deviennent courageux contre celui qui tombe » (Lord Byron, « Sardanapale »)

Je vais vous faire un aveu : Je suis un inguérissable nostalgique… Et cette nostalgie me vient tout simplement d’un présent qui n’est pas à la hauteur des promesses du passé. « Le passé est un fleuve qu'on ne remonte jamais » disait Henry Bataille. C’est la raison pour laquelle –je le confesse honteusement- j’éprouve une certaine tendresse pour Jean-Marie Le Pen.

    Je sais… je sais… Par les temps qui courent, ce n’est pas bien, ce n’est pas moral me direz-vous mais que voulez-vous ; je suis ainsi fait ! Je n’appartiens pas à la caste des oublieux, ni à celle des ambitieux, ni à celle des carriéristes sans foi ni loi…
Jean-Marie Le Pen n’est ni fréquentable, ni honorable vitupère-t-on à l’envi… Et alors ? Dans ce monde grouillant de politiciens véreux qui composent le damier des prétendants au trône, qui l’est vraiment ?...
Il adore être entouré, congratulé, aimé… Il apprécie particulièrement les chansons paillardes, le rire, la beauté sous toute ses formes, la vie quoi !… C’est grave docteur ?...
Il aimerait l’argent, les femmes et le pouvoir… Eh bien ? Qui n’a pas rêvé de se prélasser avec délice -ne serait-ce qu’un instant- dans cet univers pernicieux que les « puissants » de ce monde fréquentent dans une indicible extase ?…
Il serait également antisémite, islamophobe, xénophobe, homophobe, raciste et j’en passe… Bon, bon, d’accord… Connaissez-vous quelqu'un qui ne soit pas un peu l'un ou l'autre ? Foutaise!... Vous croyez, vous, en ces bonimenteurs que sont la bien-pensance, les moralistes à la conscience pure, la gauche caviar ?…
           Et quoi d’autre encore ? Ah oui, j’oubliais le principal… Durant son « activité », il savourait particulièrement le fait de passer dans la « lumière » de l'actualité comme les acteurs le sont dans la lumière des feux de la rampe. C’est que Jean-Marie Le Pen est un acteur-né ! Sa vocation réelle, c’étaient les planches. Sa nature de « bon vivant » au comportement joyeux, au rire facile et au calembour parfois acide lui aurait permis d'exceller au théâtre dans un genre de spectacle troupier à l'humour grivois, genre Belmondo : « Ah ! Brigands, vous ne jetterez pas à l'eau comme une huître un ancien troupier de Napoléon ! » se serait-il alors exclamé avec délice comme dans « La femme de trente ans », parallèle saisissant de ce roman d’Honoré de Balzac avec la conjoncture présente… Mais le destin en décida autrement. En en faisant un chef de parti politique, il nous a privés d’un fabuleux acteur, d’un tragédien hors pair…
    Alors, à défaut de spectacle, Jean-Marie Le Pen a fait de la politique en artiste. Durant 70 ans, cet orateur-né, ce tribun charismatique et visionnaire que tous les chefs de parti enviaient en grand secret, explosait l’audimat, remplissait les salles, haranguait les foules, dénonçait, condamnait, provoquait… tout en s’attardant avec bonheur sur les subjonctifs. 70 années de vie politique, d’incantations, de controverses et de saillies légendaires…
    Qu’importent les réactions des « moralistes », de la « nomenklatura » et des médias ! Lui, ce qu’il voulait, c’est qu’on parle de lui. En bien ou en mal, peu importait ! L’essentiel, c’est qu’on parlât de lui. Et plus on parlait de lui, plus il était heureux. Son propre, c’était de provoquer à chacune de ses interventions, une extase organique, d’emmerder les cons(ciences) trop coincées et de tourner en dérision les sujets les plus graves. Sa constante, comme la célèbre devise de Pierre Dac, c’était d’être « pour tout ce qui est contre, et contre tout ce qui est pour ». Le pouvoir ? Ce n’est pas qu’il n’ait jamais voulu l’obtenir, ce n’est pas qu’il ait voulu fuir ses responsabilités comme le prétendent les docteurs ès sciences politiques et leurs satellites devins, c’est que, tout simplement, compte tenu de l’état avancé de délabrement de la France (déjà) : dette publique, immigration, insécurité, chômage... il ne s’est jamais fait la moindre illusion sur la capacité de quiconque –lui compris- à empêcher son inéluctable naufrage (1).
Qu’ils l’adulent ou le rejettent, pour la plupart des Français, Jean-Marie Le Pen, l’irréductible menhir, le champion de la provoc et de l’audimat, demeure à ce jour le dernier Gaulois de la politique française. Au crépuscule de sa vie, il sait n’attendre aucune indulgence de la part de ses détracteurs et, à l’instar d’Alfred de Musset, le « poète souffrant », laisse exhaler sa douleur : « Le monde n’a de pitié que pour les maux dont on meurt »… Alors, s’il doit mourir, qu’il meure en sublime comédien qu’il est ! Son plus grand rôle lui tend les bras, celui qui le magnifierait aux yeux de la postérité : Sardanapale (2), ce roi légendaire de Ninive en Assyrie qui, voyant le pouvoir lui échapper à la suite d’une conspiration, choisit lorsqu’il se rendit compte que sa défaite était inéluctable, de se jeter en compagnie de sa favorite, Myrrha, dans les flammes d’un gigantesque bûcher.
Mais, face à cette impuissance à contrarier ses passions et son destin, nul besoin de sang ni de mort violente. Et Racine de l’expliquer dans la préface de Bérénice : « Il suffit que l’action en soit grande, que les acteurs soient héroïques, que les passions y soient excitées, pour provoquer cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie ».
Reclus dans sa diminution physique, son désespoir et sa tristesse de n’avoir pas été compris avant que « le grand chambardement » n’ait raison de la France, c’est dans un poème d’Alfred de Musset, « Tristesse », que cet homme, éternellement accusé des pires crimes politico-médiatiques, dans le couloir de la mort du politiquement correct depuis 70 ans, exprima le 21 octobre 2014 dans le film de Serge Moati : « Adieu Le Pen », ses sentiments intimes et mélancoliques et confirma sa nature à jamais tourmentée :
« Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d’avoir quelquefois pleuré. »

José Castano

(1) – Et ce naufrage n’a eu de cesse de s’accentuer au fil des ans puisque dans sa publication du 28 juin 2024, l’Insee annonçait qu’à la fin du premier trimestre 2024, la dette publique s'établissait à 3 159,7 Milliards d’Euros.
                                                    
 (2) - Sardanapale, drame de Lord Byron publié en 1821 en Angleterre

« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots »
(Alfred de Musset (1810-1857) dans sa « Nuit de mai »)

« L’ennemi n’est pas celui qui te fait face, l’épée à la main. C’est celui qui est à côté de toi, le poignard dans le dos » (Paulo Coelho - Ecrivain brésilien)

 

 

3 juillet 2024

LA FRANCE EST DE RETOUR

« Adieu ma France... Tu n’es plus celle que j’ai connue, le pays du respect des valeurs, de l’hymne et du drapeau, le pays de la fierté d’être français. Adieu ma France des trafics en tous genres, du chômage, de l’islamisme, de la polygamie, du laxisme, de la permissivité, de la famille décomposée... Adieu ma France réduite à l’état d’urgence, ma France déconstruite, en guerre avec elle-même. Je veux, néanmoins, demeurer optimiste et croire en ton sursaut. Mais qui te sauvera ? » (Général Marcel Bigeard)

Ces mots douloureux du Général Bigeard prononcés à la fin de sa vie chantent dans ma mémoire...

Lors de la campagne des législatives, nos ténors de la politique, ceux qui n’ont eu de cesse de défrayer la chronique depuis toutes ces années ont enfourché leurs vieilles haridelles pour tenter de briser la vague bleue qui déferle sur le pays. A l’égal du « Maître de l’Élysée », les « vieilles occasions » de la droite et de la gauche confondues, ceux qui sont à l’origine de la faillite du pays ont regroupé leurs forces.

A leur actif pourtant, une France méconnaissable, soumise à la « pensée unique » cette machine du mensonge, livrée au terrorisme, à l’intégrisme religieux, décérébrée, sans mémoire, gangrenée par les syndicats, les associations adeptes de la tartufferie des droits de l’homme et de l’antiracisme, minée par l’insécurité, les émeutes, les grèves et le chômage, résignée à la stagnation, au recul, à la déchéance et à la fin… Un État Providence aux caisses vides dont la dette extérieure ne cesse de s’aggraver atteignant, fin 2023, 3 101,2 milliards d’euros.

Face à cette faillite, que voit-on ? Une gauche et une droite qui n’ont de cesse de se vilipender en termes peu flatteurs tout au long de l’année… mais qui, au soir du 1er tour des législatives, font aussitôt « ami-ami » en scellant un pacte contre nature consacrant l’union sacrée contre le Rassemblement National et son allié LR/Ciotti. C’est inepte, grotesque, honteux et digne d’Ubu Roi !

Voir sonner sans vergogne l’hallali pour ce Mouvement par le couple Macron/Attal, répercuté par les « barons » républicains et repris par les « gauchos » de l’anti-France est une abjection. Comment ces gens peuvent-ils, sans le moindre scrupule, s’unir de la sorte alors que la France inexorablement se meurt et qu’au même moment, Place de la République à Paris, les drapeaux algériens et du Hamas foisonnent dans une haine débordante ?… Qu’augurent pour l’avenir tant d’aversion, tant de cris injurieux éructés par un conglomérat d’ultra-gauche, d’immigrés, de pro-palestiniens et d’antifascistes dont le seul objectif est de détruire la France ?

La Nation, aujourd’hui, a choisi le RN et ses alliés pour la sauver. Quel destin sera le sien au soir du 7 juillet ? Que décidera l’Histoire ?

Alors, Français, patriotes de toutes origines et de toutes confessions, « haut les cœurs ! », regroupez-vous sous la bannière tricolore brandie par les candidats RN/LR/Ciotti car la France est de retour. Rejoignez-là !

« L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait ! » (Georges Bernanos)

José CASTANO

17 juin 2024

ENTRE PASSÉ ET PRÉSENT…

« Entre le passé où sont nos souvenirs et l’avenir où sont nos espérances, il y a le présent où sont nos devoirs » (Henri Lacordaire)

    Bien que nourrissant une certaine sympathie pour Eric Zemmour et soutenant ses thèmes de combat nationalistes, le Pied-Noir que je suis n’a jamais apprécié ses éloges et excessifs panégyriques à la gloire du général de Gaulle. Rigide dans ses convictions, Zemmour n’eut de cesse d’ignorer les nombreuses remarques d’une communauté encore souffrante et s’aliéna inévitablement, non seulement ses voix, mais, également, celles des anciens soldats de l'Algérie française. De ces reproches, il n'en eut cure… et en paya amèrement le prix lors des élections présidentielles de 2022.
    Durant la campagne des Européennes de 2024, son comportement n’évolua guère… N’ayant aucunement retenu la leçon de son échec précédent, Zemmour réitéra de façon suicidaire son âpreté oratoire à l’égard du RN. Cet acharnement -dans la ligne de LFI- choqua beaucoup de ses sympathisants qui, las de ses excès verbaux, transférèrent leur voix sur le RN.
    Au soir du 9 juin, le constat était sans équivoque. Reconquête avait perdu de sa superbe et ne devait ses 5,40 % et ses 5 élus qu’à la seule personnalité de sa tête de liste : Marion MARECHAL. Aujourd'hui, forte de ce succès personnel, Marion a rejoint sa famille biologique et politique s’attirant par là-même les foudres d’Éric Zemmour…
Si, en prêchant la réconciliation patriotique et nationale, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont tendu leurs mains aux adhérents de LR, il conviendrait qu’ils en fassent de même auprès de Reconquête. Dans l’Évangile de saint Luc, 15, la parabole du fils prodigue sonne comme un message de consolation et une invitation à trouver ou à retrouver la voie de l’espérance : «Tout ce qui est à moi est à toi ».
    Certes, il faudra du temps, de la patience, de la compréhension et de l’amour inlassablement prodigué pour annihiler les affres des divergences passées et confier au temps le soin de panser les plus graves blessures du cœur.
    « Qui a fermé sa porte est au fond des déserts » nous dit un proverbe chinois. Alors que les responsables du RN ouvrent désormais leur porte et refoulent leur amour-propre, celui dont Napoléon Bonaparte disait qu’il était le plus dangereux conseiller. De là émergera l’espérance ! C’est cette espérance à laquelle les Français aspirent tant qui est la source de tous les miracles et sans laquelle le fil des jours n’est plus qu’une glissade désespérée vers le renoncement et, grâce à l’aumône d’un sourire, d’une main tendue, qu’ils fassent que chaque matin soit plus merveilleux que le soir précédent, que chaque jour naisse vraiment d’une aurore, c’est-à-dire d’une promesse.


José CASTANO

 

« Voter utile ce n’est pas voter pour celui qui peut l’emporter, mais c’est voter pour celui dont les idées feront avancer les choses ». (Pierre Mendes-France)

 

 

21 décembre 2023

LAMORICIERE

21 décembre 2023

LA STIDIA

20 décembre 2023

LA SENIA

19 décembre 2023

LA DEL PIAZ

19 décembre 2023

KRISTEL

19 décembre 2023

KLEBER

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