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5 novembre 2016

COMMUNIQUÉ DE HOCINE LOUANCHI décembre 2016

MODIFICATION

Le rassemblement  du jeudi 10 novembre devant l'Hôtel de Région est annulé. Pour plus d'efficacité,  il aura lieu vendredi 16 décembre , jour de la réunion du Conseil Régional, les élus de tous bords et les médias seront présents.  Merci de votre compréhension.

Hotel de région Marseille 2

Pour une loi de réparation, prochain rassemblement à

MARSEILLE DEVANT LE CONSEIL RÉGIONAL

Hôtel de Région 27, place Jules Guesde 13481 Marseille Cedex 20.

Le vendredi 16 décembre à partir de 10 heures

Pour dire non à l'instrumentalisation du drame et pour une loi de réparation.

HOCINE LOUANCHI  coordinateur du rassemblement militant de la cause harki depuis 1975

Hocine Louanchi porte-parole du Collectif National Harkis

Retour "Harkis"

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29 août 2016

BULLETIN D'HUMEUR N°217

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mardi 11 octobre 2016.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Renaud CAMUS, discours du 8 octobre à Montpellier.

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         La manifestation « Sauvons notre pays », organisée samedi 8 octobre au parc municipal du Peyrou à Montpellier, par Richard ROUDIER, Président de la Ligue du Midi, contre l’immigration, a rassemblé entre 200 et 250 patriotes. Ils ont été empêchés de sortir du parc pour manifester en ville, après que les grilles du parc aient été cadenassées sur ordre des autorités locales....un grand moment de démocratie ! Lire le Phare n° 216.

         Le Midi-Libre, torchon qui nous sert de quotidien local, a prétendu qu’il y avait seulement 150 personnes présentes à l’intérieur du parc, et à l’extérieur 300 anarcho-communistes excités qui se sont opposés à ce rassemblement. Fidèles à leurs habitudes, ils braillaient le poing levé et agitaient des drapeaux du PC (Parti communiste) et du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), partis éminemment démocratiques comme chacun sait.

         Preuve supplémentaire que la Presse de gauche est un outil de désinformation à la solde des islamo-collabos qui nous gouvernent !

         Plusieurs intervenants de notre rassemblement ont dénoncé les méfaits de l’immigration-invasion pendant près de deux heures. Ces milliers de soit-disant réfugiés, ainsi présentés par le pouvoir socialiste aux abois, sont en réalité de véritables clandestins hors la loi, invités à vivre en France….aux frais des contribuables !

         La population française est meurtrie par le chômage, la crise économique, les menaces qui pèsent chaque jour davantage sur le secteur ravagé de l’agriculture, les difficultés grandissantes des artisans et des PME (Petites et Moyennes Entreprises), l’insécurité engendrée par le terrorisme islamiste, un choc financier d’environ 50 milliards d’euros d’impôts et taxes, depuis l’arrivée au pouvoir de Normal 1er, etc.

         A croire que ce n’était pas suffisant : il fallait en plus accueillir ces milliers de clandestins musulmans pour la plupart, anciens jihadistes pour certains. La France n’en a pas assez avec ceux qui refusent l’assimilation et le respect de nos valeurs séculaires….il en fallait d’autres venus grandir la 5e colonne !

         En privilégiant cette forme d’immigration illégale et dangereuse, l’actuel gouvernement a prouvé, une fois de plus, son irresponsabilité et son incompétence. Il faudra s’en rappeler devant les urnes en 2017 !

         A l’occasion du rassemblement précité, le discours de Renaud CAMUS, écrivain, romancier, essayiste notoire, philosophe, fondateur en 2002 du parti de l’In-nocence qu’il préside, adhérent du SIEL (Souveraineté, Identité Et Libertés) et membre du RBM (Rassemblement Bleu Marine), a retenu toute mon attention. Mieux encore : il m’a littéralement subjugué !

         Il m’importe de vous faire partager la teneur de ce discours d’un exceptionnel réalisme. Le voici, mot pour mot. Les mots en gras et/ou en couleur le sont à mon initiative.

« Mes chers compatriotes,

Cambronne est arrivé à inscrire un mot dans l’histoire de France. Plus heureux, je suis arrivé à en placer deux : Grand Remplacement. Dans l’un est l’autre cas la chose désignée n’est pas très savoureuse. Il se pourrait d’ailleurs qu’elle fût presque la même, car ce qu’exige le remplacisme — l’idéologie qui promeut le Grand Remplacement —, c’est la matière humaine indifférenciée, désoriginée, déculturée, décivilisée, dénationalisée, industrialisée, chimique, interchangeable à merci.

J’avais parlé de l’ “homme-Nutella”, pour désigner cet homme remplaçable, qu’on peut étaler n’importe où. Mal m’en a pris : tous les noirs de France me sont tombés dessus, se croyant bien à tort visés.

J’avais oublié que le Nutella était plus ou moins noir, ou plutôt ce n’était pas du tout cette qualité-là qui me l’avait désigné. Mais pour une fois j’ai pu m’expliquer, et mes opposants, chose bien rare, ont bien voulu reconnaître qu’ils m’avaient mal interprété. L’homme remplaçable, l’homme industriel, l’homme Nutella c’est plutôt l’homme blanc, à vrai dire, soigneusement préparé qu’il est par l’enseignement de l’oubli et par l’imbécillisation de masse à perdre toutes ses caractéristiques, à s’oublier lui-même, à disparaître.

Nos remplaçants ne sont pas du tout remplaçables, eux. Au contraire, ils arrivent avec leur culture, leur civilisation, leurs coutumes, leurs costumes, leurs façons d’habiter la terre et d’habiter la ville, le quartier, l’immeuble, dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles ne sont pas les nôtres, mais qu’ils n’ont aucune intention d’abandonner. Ce sont de farouches identitaires.

Les remplacistes vont à leur perte : ils remplacent des veaux par des chacals. Ils seront mangés. Mais c’est une maigre consolation pour les veaux.

Le remplacisme est né des amours tardives du vieil et sympathique antiracisme et de la haute finance internationale. Ces deux-là ont découvert sur le tard qu’ils avaient beaucoup d’intérêts communs : l’antiracisme apportait  au patronat financiarisé la respectabilité idéologique, la finance apportait à l’antiracisme la puissance politique et l’argent. Unis ils étaient invincibles. Ils sont le pouvoir qui s’occupe en ce moment même, et depuis des lustres, à changer le peuple.

Personne n’est assez bête pour croire une seule seconde à cette histoire de “réfugiés”. Les réfugiés sont l’alouette de ce pâté étouffe-chrétien que le pouvoir remplaciste veut nous faire avaler à toute force, pour en finir une bonne fois avec nous.

Est-ce que des réfugiés violeraient les femmes en masse, brûleraient les voitures, attaqueraient les camions, se mêleraient de faire la police dès qu’ils sont assez forts et nombreux pour cela, affronteraient les forces de l’ordre, saccageraient tout sur leur passage ? Quelle sorte de réfugiés est-ce là ?

Il n’y a pas, ou presque pas, de réfugiés. Il y a des envahisseurs et des traîtres. Il n’y a pas de migrants secourus en mer. On n’est pas secouru lorsqu’on embarque à seule fin de l’être. On est réceptionné, plutôt, comme la matière première d’une industrie, le remplacisme global, la fabrique de l’homme remplaçable.

Le naufrage est devenu un moyen de transport comme un autre. Mieux, il est le plus efficace des moyens de conquête et d’invasion, dès lors que les naufragés sont assurés de la coopération de l’autre bord. Certes il y a des pertes, mais pour le remplacisme elles sont peu de choses au regard des profits. La preuve en est qu’il pourrait y mettre fin en un tournemain. Il lui suffirait de mettre un terme aux prétendus “sauvetages”, cette contrebande humaine voulue et exploitée par les États, et par les diverses instances inter ou supranationales, Union européenne ou Nations Unies. Ni au large du Japon ni au large de l’Australie, qui refusent le changement de peuple, il n’y a de naufragés.

Aucun gouvernement n’a le droit de changer de peuple. C’est le contraire exact de sa raison d’être. Celui qui le fait perd toute légitimité.

Le nôtre déclare se livrer à une politique de peuplement, comme si déjà nous n’existions plus. Autochtones français et européens ont en fait une attitude démographique parfaitement raisonnable qui tendrait, si n’intervenait pas la submersion migratoire, à une légère décroissance de population, tout à fait conforme aux exigences de la situation actuelle de la planète, dont tous les maux écologiques ont une source unique, le développement démographique inconsidéré.

Les Nations Unies, l’Union européenne, tous les pouvoirs remplacistes et notre gouvernement, considèrent que les taux de natalité démentiels des pays sources de l’invasion leur donnent des droits à la conquête. C’est encourager le vice et punir la vertu. Or tel est bien le principe opératoire du remplacisme global, dont la règle première est le chiffre, les chiffres, ceux-là mêmes qui ont été parmi nous depuis trente ans l’instrument par excellence du mensonge.

Ce sont les chiffres, une avalanche de chiffres, qui ont voulu faire croire au peuple qu’à l’École « le niveau montait », moyennant quoi il se retrouve avec un système scolaire en ruine. Ce sont les chiffres qui ont prétendu convaincre le public que la délinquance décroissait et qu’elle n’avait rien à voir avec la délinquance ; moyennant quoi nous vivons tous dans la méfiance perpétuelle, les codes d’accès, les systèmes de défense personnelle, avec l’exaltant projet d’une multiplication des prisons et des caméras de surveillance.

Ce sont les chiffres, les statistiques, les experts, les prétendues “sciences humaines, la sociologie et les sociologues de cour du régime remplaciste qui nous ont prouvé par a plus b que l’immigration il y en avait de moins en moins, que d’ailleurs la France avait toujours été un pays d’immigration, que les étrangers étaient de plus en plus rares dans notre pays ; moyennant quoi nous nous retrouvons avec un peuple changé, nous sommes nous-mêmes remplacés et, si nous faisons mine de protester un peu, les mêmes experts ou leurs remplaçants nous expliquent qu’il est trop tard, que le Grand Remplacement a déjà eu lieu, que tous ce que nous pouvons faire est de nous en accommoder, d’apprendre à l’aimer.

La morale n’est pas de leur côté, comment pourrait-elle l’être ? Elle n’est pas de leur côté parce qu’ils mentent comme des arracheurs de dents, et d’abord au moyen des chiffres, des statistiques, de la sociologie de cour. Mais surtout elle n’est pas de leur côté parce que l’homme remplaçable est une monstruosité éthique.

La morale n’est pas de leur côté, elle est du nôtre. Le pouvoir aura beau envoyer contre nous ses juges, ses préfets, ses prétendus “antifas” qui sont en fait ses nervis, ses SA, la Milice de cette Deuxième Collaboration, il n’ôtera rien à la légitimité de notre révolte. Elle est pour nous une affaire de vie ou de mort : en effet ces gens-là veulent notre peau, qu’ils haïssent même quand elle est la leur, car ils se haïssent eux-mêmes, à bon droit.

Révoltez-vous ! Révoltez-vous ! Révoltez-vous ! Multiplions les manifestations comme celle-ci, soyons-y de plus en plus nombreux. Quelqu’un parlait tout à l’heure de guerre civile, mais la guerre qui vient, si elle vient, et j’en suis à presque l’espérer, car je la préfère à la soumission, n’aura rien d’une guerre civile. Ce serait bien plutôt une guerre de libération nationale, une guerre d’indépendance, une guerre de décolonisation.

Je ne tiens certes pas à l’affrontement physique et militaire, si nous pouvons l’éviter, mais je tiens passionnément à la révolte, au grand refus, à la décolonisation et à la remigration, qui en est à la fois la condition absolue, le moyen unique et la fin suprême.

Révoltez-vous !

Renaud Camus 

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Renaud Camus discours au parc du Peyrou. Photo MS.

         Force, lucidité, hauteur de vue, sauvegarde de la Nation, tout est dit avec clarté et détermination…ça fait du bien ! Le torchon qui nous sert de quotidien local s’est bien gardé de reproduire cet époustouflant discours pertinent et prophétique.

         Quant aux candidats à l’élection présidentielle, je les invite à s’en inspirer pour élever le débat à l’occasion de leurs prochaines prestations télévisuelles.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

13 décembre 2015

OUF !... LA FRANCE EST SAUVÉE !... Le fascisme n’est pas passé

Document transmis par José Castano

« Hors de question de laisser le Front National gagner une région !... Tout devra être fait pour l’emporter. » (Manuel VALLS)

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Ouf ! Nous avons eu chaud !... « Le fascisme n’est pas passé ! » et comme s’écriait Molière dans « Les femmes savantes » : « Nous l’avons, en dormant, Madame, échappé belle !... ». Les Français pourront désormais se replonger dans leur amnésie congénitale et reprendre leur sommeil…

Brave peuple, continue à ne rien vouloir entendre, ni à ne rien vouloir voir… Persiste dans ta léthargie mais, combien dur sera le réveil !... 

            Dans l’immédiat, grâce au ciel, il n’y aura pas de « chemises brunes » ; la « guerre civile » prédite par notre Premier Ministre en cas de victoire du FN, n’aura pas lieu (les émeutes, la violence et le terrorisme pourront, en revanche, perdurer) ; les camps d’internement ne seront pas ouverts ; la liberté vivra ; les « droits de l’homme » seront respectés ; l’économie repartira à la hausse ; le chômage déclinera ; la paix et la sécurité seront assurées… « L'ânerie humaine est la source des pires catastrophes... Mais aussi une mine d'or inépuisable pour qui sait l'exploiter » se plaisait à dire Montaigne.

Déjà, à la veille des élections départementales, Manuel Valls, avait clairement identifié son ennemi en jouant à outrance de la démagogie et en pesant sur les peurs : « Si je fais campagne, c’est que j’ai peur pour mon pays, peur qu’il se fracasse contre le FN » … Puis, lors du « grand rendez-vous d’Europe1 » : « Je revendique la stigmatisation de Marine Le Pen. » (...) C’est un programme qui jettera les Français les uns contre les autres ».

Ainsi le combat essentiel mené par le Premier ministre était-il clairement défini. À ses yeux, ce n’était pas l’islam (et tout ce qu’il engendre d’insécurité) qui posait problème… c’était le FN ! Pour le prouver, il prit soin d’afficher clairement devant un parterre de 150 personnalités musulmanes lors du lancement de « l’instance de dialogue », le 15 juin 2015 : « L’islam est en France pour y rester ! » et, le 17 août 2015, lors du séminaire de rentrée du gouvernement à l’Elysée, consacré à la « France de 2025 » : « L’islam est compatible avec la démocratie ». Monsieur Valls devrait aller faire un petit tour dans les pays musulmans pour voir à quel point les régimes en place sont « démocratiques »…

La Bruyère, traitant des hommes, dans « Les Caractères », a ce mot crucifiant : « À quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur ».

Et depuis que nous savons, par la bouche du Premier Ministre, que « l’islam est compatible avec la démocratie » revendiqué par ailleurs comme «une religion d’amour, de tolérance et de paix », 130 morts et 352 blessés après le 13 novembre, nous pouvons vraiment estimer l’avoir échappé belle… « Le triomphe des démagogies est passager, mais les ruines sont éternelles » écrivait Charles Péguy… mais qu’il est dur, quand on est un personnage de Feydeau, de vouloir se conduire en héros de Corneille !...

Lors de la campagne électorale, la gauche politico-médiatique flanquée d’une droite asservie eut pour chef d’orchestre un Premier Ministre aux abois n’ayant de cesse de privilégier –à défaut de lutte contre l’insécurité et le terrorisme- l’éradication du FN allant jusqu’à proférer la menace suivante : « Si les Français élisaient Marine Le Pen en 2017, nous suspendrions le processus électoral »… preuve que ce qui intéresse et inquiète réellement le tandem Hollande/Valls, c’est le résultat de l’élection présidentielle.  

Non content d’avoir jeté dans le désespoir des millions de Français, Valls n’eut de cesse (avec le soutien de la classe politique) de vilipender « l’extrême droite » ( !), jouant sur les émotions, employant les pires vilénies, les plus infâmes calomnies, les plus odieuses insinuations afin de détourner le mécontentement du peuple : L’essence même du fascisme !... Et pour donner plus de poids à ses fantasmes délirants, il n’hésita –sans gêne aucune- à déclarer, le 10 avril 2015, sur le plateau d’une chaîne de télévision portugaise : « la France possède l’arme nucléaire, il est hors de question que ce pays tombe entre les mains du Front National »… ce qui, compte tenu de l’énormité du « gag », fait songer à ce proverbe issu d’un terroir cher à Pagnol : « Est-ce bien la peine d’être aussi intelligent pour être aussi con ? ».

C’est ainsi que les basses accusations de ces atrabilaires patentés représentant « l’anti France », jaloux de leurs prérogatives et soucieux de les conserver, n’ont eu de cesse –comme jamais auparavant- de peser sur ce scrutin rendant actuelle cette boutade de la désopilante Arletty : « Certains ne sont jamais seuls, ils sont toujours accompagnés de leur connerie ».

Les hommes manquent souvent de logique dans leurs jugements. Comme disait si justement Flaubert, « les critiques de tous les temps sont faits pour se mettre le doigt dans l’œil ». Ils ne comprennent jamais, ou ils ne comprennent que quand il est trop tard. Ainsi les plus extérieures analogies, les plus superficielles impressions leur suffisent pour juger et de là pour dénigrer à tort et à travers. Cette pauvreté de discernement ne mériterait qu’une commisération attristée si elle ne propageait des contre-vérités.

Ces natures « au cœur sur la main » ne se font pas l’idée des jouissances solitaires de l’hypocrisie, de ceux qui vivent et peuvent respirer, la tête lacée dans un masque. Mais, quand on y pense, ne comprend-on pas que leurs sensations aient réellement la profondeur enflammée de l’enfer ? Par conséquent, il faudra beaucoup de temps, beaucoup de patience, beaucoup d’efforts désintéressés pour éliminer définitivement des esprits et des cœurs asservis par ces effrontés mensonges, tant d’erreurs et de sottises…

Oh ! Affligeante inconscience !... Peut-être cette oligarchie dominante peu scrupuleuse aime-t-elle le scandale pour le scandale, le mensonge pour le mensonge, comme on aime l’art pour l’art… Peut-être que pour certaines âmes, il y a le bonheur de l’imposture… Il y a une effroyable, mais enivrante félicité dans l’idée qu’on ment et qu’on trompe, dans la pensée qu’on joue à la société une comédie dont elle est la dupe et dont on se rembourse les frais de mise en scène par toutes les voluptés du mépris, car le mensonge, c’est du mystère redoublé, des voiles épaissis, des ténèbres faites à tout prix ! Et ces vers de Rudyard KIPLING sont là pour nous ramener à la réalité présente :

« Si tu peux supporter d’entendre tes paroles

Travesties par des gueux pour exciter des sots,

Et d’entendre mentir sur toi leur bouche folle,

Sans mentir toi-même d’un seul mot…

Tu seras un homme mon fils ! »

José CASTANO

e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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Que ceux qui ont apporté leur soutien à l’UMPS se réjouissent… Nous l’avons vraiment échappé belle !... Vidéo à découvrir impérativement :

Cliquer : https://www.youtube.com/watch?v=YT5yzOt8pGc&feature=youtu.be 

1

Cachez moi ces blessés du 13 novembre, vraiment gênants pour les élections

C'est vraiment très gênant ces blessés du 13 novembre, car ils sont les témoins vivants de la criminelle incurie du gouvernement Hollande-Valls-Cazeneuve-Taubira. Ce sont des boulets, des empêcheurs de voter en rond dans le sens urgé par le politiquement correct. Alors on pratique l'omerta. On n'en parle plus.  Jusqu'au prochain attentat. Ils pourraient donner de mauvaises idées de vote. Le …

Cliquer sur : Lire la suite.

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Pour mémoire

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2 mars 2016

LA VALISE OU LE CERCUEIL

Transmis par José Castano

« Penche-toi toujours sur ceux contre lesquels certains rameutent les foules et brandissent les mots d’où déteint l’infamie. Tu peux être assuré que quelque chose dort en eux qu’ils n’osent pas affronter, une vérité dont ils ont peur et qu’ils tentent d’éteindre sous la cagoule des calomnies et des injures » (Jean Brune)

      « La valise ou le cercueil » Face à l’obstination des médias dans leur refus de diffuser cette œuvre cinématographique d’une qualité exceptionnelle, c’est désormais, par ce sous-titre : « Le film qui fait peur aux télévisions » que Charly et Marie CASSAN ont décidé de s’opposer à l’omerta imposée par les chaînes télévisées en reprenant ce cri de Charles Péguy : « Celui qui sait la vérité et qui ne gueule pas la vérité, se fait le complice des escrocs et des faussaires ! »

            Bien que plébiscité par une communauté meurtrie et par l’ensemble des associations patriotiques, projeté à l’Assemblée Nationale, soutenu par de nombreux parlementaires, traduit en trois langues, ce film qui a permis à son réalisateur d’être nominé Chevalier dans l’ordre des Palmes Académiques, relate deux heures durant, dans une charge émotionnelle intense, la véritable histoire des Français d’Algérie. Alors, pourquoi les chaînes télévisées s’obstinent-elles à occulter cette œuvre pédagogique d’une incommensurable portée historique ? La réponse est simple : « Politiquement incorrect ! »

            Pour le commun des médias, ce film ne correspond en rien à l’archétype du « pauvre petit fellagha martyrisé » qu’ils idéalisent depuis un demi-siècle ; il ne met pas en exergue la « souffrance d’un peuple colonisé et opprimé » telle qu’ils le conçoivent et, comble d’inconvenance, il renonce à évoquer toute « repentance ». Voilà un acte criminel qu’il faut réprimer par la loi du silence !... Mais, au fait ; se repentir de quoi ? Quelle faute a bien pu commettre la France en Algérie pour qu’elle ait à se repentir ? A demander pardon ? Et à qui ?  

Or voilà que ce film vient briser tous les tabous, toutes les idées préconçues… Et c’est, précisément, parce qu’il n’entre pas dans cette « logique » du « repentir » -oh, sacrilège !- qu’il s’attire l’unanimité des censeurs.

« La valise ou le cercueil » démontre, documents officiels à l’appui, qu’au départ des Européens en 1962, les terres arables et fertiles ont été gagnées sur le désert et sur les marais au prix de tant de tombes qui jalonnent l’Afrique du Nord que le terme même de « colonisation » est aujourd’hui dépassé. Les images qui défilent dans un silence de cathédrale, rompu seulement par des sanglots mal contenus, dévoilent ces premiers Européens (les pères de ces enfants qui ont été chassés) asséchant les marais, ensemençant les maquis, transformant les douars, les casbahs, les repaires de pirates en paisibles villages, en cités prospères, en ports dignes de ce nom, bâtissant les écoles, les universités et les hôpitaux, traçant les routes et édifiant les ponts, chassant la maladie, la famine, faisant jaillir des pierres la vigne généreuse et les orangers… Comment oublier que c’est la France, et elle seule, qui a fait gicler du sable du désert le pétrole et le gaz ? Et c’est pour toutes ces réalisations qu’il faudrait demander pardon ? A cela, qu’ont opposé les révolutionnaires ?... Les images le démontrent parfaitement : La révolte, le terrorisme, l’abomination et pour finir, la dilapidation de l’héritage « colonial ». A cet effet, il serait bon de rappeler cette déclaration d’Hocine Aït Ahmed, l’ancien leader du FLN, parue en juin 2005 dans la revue « Ensemble » éditée  par l’ACEP (Association Culturelle d’Education Populaire) : « Avec les Pieds-noirs et leur dynamisme, l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine, méditerranéenne ».

C’est la presse (4ème Pouvoir) qui tient l’opinion et elle sait bien ce qu’il faut dire et ce qu’il vaut mieux réserver ; elle ne désire, en réalité, nullement affronter une vérité dont elle a peur et qu’elle cherche à étouffer sous la cagoule des calomnies et des injures… Et ce film la gêne terriblement car il bat en brèche 50 années d’éhontés mensonges.

Victor Hugo se plaisait à dire qu’ « une calomnie dans les journaux c’est de l’herbe dans un pré. Cela pousse tout seul. Les journaux sont d’un beau vert. »

Au temps de la guerre d’Indochine, le général Giap, chef de l’armée vietminh, disait après des combats perdus face aux soldats français : « Quand j’avais des doutes sur l’issue de nos combats, je lisais la presse parisienne… J’étais rassuré ». Les responsables du FLN, en Algérie, en firent autant et les Musulmans du Bled, rivés à leurs transistors, écoutaient « la voix de Paris » qui leur tenait un langage différent de celui des officiers français…

Dans les livres d’histoire, écoliers et étudiants retiennent de l’armée française, qu’elle ne s’est strictement et uniquement livrée qu’à des exactions envers la population civile algérienne, tandis que rien n’est dit sur les atrocités commises par le FLN. C’est proprement odieux !... Et c’est encore Hocine Aït Ahmed qui rétablira la vérité en déclarant dans la revue « Ensemble » : « Il y a eu envers les Pieds-noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens. »

Ainsi, en comparant le destin des Pieds-noirs et celui des Arméniens, l’ex leader du FLN accuse implicitement le FLN d’avoir commis un génocide à l’encontre de la population européenne d’Algérie ! Par ailleurs, dans ces mêmes livres d’histoire, rien n’apparaît, non plus, sur les bienfaits de la Pacification et sur le bien-être que cette armée française a apporté à l’homme du Bled. Sur les réalisations précitées, rien n’est mentionné. L’Histoire de l’Algérie rapportée par les livres est une Histoire tronquée, falsifiée, vide de toute vérité vraie et injurieuse vis-à-vis de ces milliers d’hommes et de femmes, Européens et Musulmans, qui ont œuvré de concert pour sortir ce pays du cadre moyenâgeux qui était le sien en 1830.

Dès lors, que peuvent bien retenir les jeunes enfants dès leur scolarité ? Une histoire de France et d’Algérie faites d’intolérance, d’inégalités, de compassion excessive, de récriminations et d’accusations qui ne manqueront pas de marquer à jamais leur esprit et d’entacher durablement l’image qu’ils se feront désormais de leur pays. « Vous tenez en vos mains, l’intelligence et l’âme des enfants. Vous êtes responsables de la Patrie. Les enfants qui vous sont confiés… ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie, son histoire : son corps et son âme »,  déclarait Jean Jaurès… ce que dénia Jacques Chirac en interdisant les cérémonies en mémoire de l’Empereur Napoléon Bonaparte au nom du complexe des conquêtes des siècles passés…

C’est dans ce cadre là, que le film « La valise ou le cercueil » aurait tout son rôle pédagogique en comblant par ses images d’archives, ses commentaires et ses témoignages auprès de nos écoliers et étudiants, le vide désespérant qui n’a de cesse de les appauvrir. C’est, par ailleurs, l’histoire d’un peuple, d’une passion pour la vie, une forme de cet insatiable amour d’une vie pleine de merveilles que Charly et Marie CASSAN racontent et ressuscitent à travers les larmes. C’est aussi une histoire faite de mensonges, d’ironies, de farces, de bouffonneries, un amoncellement de massacres et de cris de douleurs, de triomphes inutiles, de victoires perdues, d’espoirs trahis, de reniements et de palinodies, ces efforts vers un avenir qui se dérobe sans fin et qui ne relâche rien de ses exigences sanguinaires, cette roue qui tourne et qui amène le perpétuel recommencement, donne une image de l’homme dont on ne saura jamais si elle exprime sa grandeur ou au contraire sa misère.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

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Projection du film  "La Valise ou Le Cercueil"

la valise


Film "LA VALISE OU LE CERCUEIL" -  "YA DES LIMITES"

Charly ou Marie CASSAN-HAVENEL

Capitainerie Port de Plaisance

Ponton H n°8

34250 PALAVAS LES FLOTS

Tél :06 13 56 00 36

Courriel : reportage34@hotmail.fr

Commandez votre coffret DVD par internet >AMAZON.FR ou à CASSAN Marie et Charly

chaine tv de reportage34

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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

            « De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil et dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

            … Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « leurs » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence, organisée par le Cercle algérianiste de TOULOUSE, sera donnée par José CASTANO, Samedi 16 Avril 2016, à 15h30, au CEFANOM, 1, rue des Pénitents blancs – 31000 TOULOUSE - Entrée gratuite

Un repas (facultatif) est prévu à 12h au restaurantLa Gourmandine, 17, Place Victor Hugo – Toulouse (inscription obligatoire).

Pour tout renseignement : Hervé CORTES Tel. 05.61.15.45.98 ou 06.40.38.69.06

Courriel : cortes.famille@wanadoo.fr

21 mars 2016

26 MARS 2016 - COMMEMORATIONS A PARIS ET EN PROVINCE

COMPTE-RENDU ET PHOTOS CÉRÉMONIE 26 MARS 2016 - MÉMORIAL NATIONAL DE LA GUERRE D’ALGÉRIE QUAI BRANLY

Fusillade de la rue d'Isly - Alger 26 mars 1962

26 MARS 1962

Un grand merci à toutes celles et ceux qui nous communiquent des informations. Maudit soit ce mois de mars qui nous hante de tant de douloureux  souvenirs...

En raison de la semaine Sainte c'est exceptionnellement que les dates sont un peu chamboulées

A PARIS

Association des familles des Victimes du 26 mars 1962  - BP 20 027 –  95321 st leu-la-forêt cedex 

Hommage aux Victimes de la fusillade du 26 mars 1962 rue d'Isly à Alger

Samedi  26 MARS 2016 à 14H30 Cérémonie de recueillement au Mémorial  National  de la guerre d'Algérie, quai Branly Paris 7eme (Métro tour Eiffel)(face à l’avenue de la Bourdonnais

Merci de prévoir une fleur qui sera déposée devant la colonne centrale où défile la liste de nos victimes.

1

Mémorial Quai Branly

Mémorial National  de la guerre d'Algérie, quai Branly Paris 7eme (Métro tour Eiffel face à l’avenue de la Bourdonnais)

Nd d'Afrique église du Chardonnet

(En raison de la semaine pascale la messe à la mémoire des victimes de la fusillade du 26 mars 1962 et pour tous les martyrs de l’Algérie Française, est repoussée)

La messe sera célébrée le jeudi 7 avril à 18H30 en l'Église Saint-Nicolas du Chardonnet, 23 rue des Bernardins  Paris 5eme (75005) (Métro Maubert-Mutualité)

EN PROVINCE

ANFANOMA d’ANGERS : 29 MARS à 18h : Messe célébrée par le Révérend père Le Pivain (chapelle Noël Pinot). 

ANFANOMA  d’AVIGNON : samedi 26 MARS à 10H45  Cimetière St Veran,  dépôt de gerbes devant la stèle.

ANFANOMA de BOURGES : samedi 26 MARS à 11 heures : Dépôt de gerbes stèle  au cimetière Saint Lazare Supérieur.

ANFANOMA  de BRIVE LA GAILLARDE : Cérémonie le 26 MARS à 11 h devant la stèle   située au cimetière d’Estavel,

ANFANOMA  de CAEN : samedi 26 MARS à 11heures, dépôt de gerbes stèle au cimetière St Gabriel

ANFANOMA  de CLERMONT FERRAND  samedi 26 MARS 2016 à 11h à la stèle  au cimetière St Jacques  et messe mardi 29 MARS à 18h30 en l’église SAINT-PIERRE des Minimes (place de Jaude)

ANFANOMA  de GRASSE : samedi 26 MARS à 9H30 : Dépôt de gerbes à la stèle, cimetière Ste Brigitte et le  3 avril à 11 heures, messe en la Cathédrale de Grasse 

ANFANOMA  de PAU, AAAOM, APNPB, Asso Harkis, Cercle algérianiste : dépôt de gerbes à la  stèle  au Cimetière de Pau, samedi 26 MARS à 17h30

ANFANOMA  de PIERRELATTE : dépôt de gerbes à la  stèle située au cimetière le samedi 26 MARS à 11H

ANFANOMA de TARBES : messe église st Pierre et Paul à Tarbes le 29 mars à 18H

ANFANOMA  de TOURS : samedi 26 MARS à10H30, dépôt de gerbes à la stèle située au cimetière La Salle de Tour

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10 juin 2016

ORANIE A LOURDES 2016 SERA NOTRE DERNIER PELERINAGE

Cette photo était parmi les dernières du Pèlerinage de l’Oranie en 2015.

Oranie 2015-1

            2016 sera la dernière année au cours de laquelle vous verrez encore notre bannière « ORANIE » se faufiler partout sous les caméras et les projecteurs.

            Cette année nous voilà aux 90 ans de présence de l'Oranie à Lourdes. Imaginez au début du siècle dernier avec l'expédition de dizaines de Pèlerins quittant Oran parmi lesquels nos parents pour Lourdes via Port-Vendres .

Oran- SDV- 4941- Lourdes 17 août 1933- Quessada Jocelyne

Transmise par Henri Lafite photo de 1961 d’Albert Espinosa.

Oranie 2015-2

Sur une photo de 1964 devant la Basilique, nous étions plus de 600! En 2015 nous nous retrouvions 60.

            Pour les autorités ecclésiastiques nous ne sommes plus représentatifs pour composer un groupe et bénéficier des avantages acquis par nos anciens au cours des ans... Salle de réunion, conférences, église privée, messes particulières. Défiler sous la bannière de notre département « ORANIE » est depuis quelques années sous la responsabilité de Henri Mongrenier et Manuel Florentino, démarrer en tête des processions, une lutte de tous les instants.

            Grace à la complicité de nos amis Alsaciens, les premiers nous l'étions souvent. FINI c'est bien FINI.

            Cette année 2016 sera notre dernière, nous tirerons le rideau mais nous rejoindrons le Pèlerinage National, les grandes croix rouges que vous connaissez, sous l'égide de Marseille.

            Alors Amis s'il vous plait, encore une fois pour la quatre-vingt dixième année retrouvons nous à Lourdes, le 15 Août pour la grande messe et notre photo finale sur le parvis de la Basilique qui devra et devrait rester inoubliable.

            Pour des soucis de réservations nous nous devons de vous passer cette info. A cette période de l'Assomption, elles deviennent difficiles, le monde entier débarque. Rapprochez-vous des Amicales et Associations habituelles, parmi lesquelles l'AOBR, la JUDB Don Bosco les Amis de notre Dame de Santa-Cruz.

            Jocelyne Quessada, Henri Mongrenier, Manuel Florentino, Antoine Sanchez restent des correspondants attitrés auprès desquels vous pourrez obtenir tous les renseignements utiles.

            Faites connaître notre dernière rencontre.

            Dernière rencontre ne veut pas dire que nous n'irons plus à Lourdes, c'est tout simplement notre province "Oranie" qui disparaitra et que nous n'entendrons plus les pèlerins présents tout au long des cortèges ou des cérémonies nous demander : "mais l'Oranie" C'est où ? Vous venez de quel pays ? Vous parlez français? Et peu de négatif du style, «  A c’est vous les exploiteurs!!"

Communiqué de Guy Montaner (AOBR)

20/08/2016 AOBR DU 8 AU 16 AOUT 2016 - 90 EME PELERINAGE DES ORANAIS A LOURDES AOBR ET JUDB PAR GUY MONTANER

Retour à tous les pèlerinages.

 

30 août 2017

TERREUR ISLAMISTE

Par José Castano

Terreur islamique -José Castano

Note de lecture…

«Terreur Islamiste »

(José CASTANO)

            De nos jours, le monde arabe sous l’emprise des faux prophètes que sont les religieux, est obsédé par le souvenir des grandeurs, le tumulte des épopées oubliées, les magnificences des siècles révolus…

            À leurs fidèles, contemplatifs, crédules et soumis, ils annoncent l’arrivée du Mahdi, c’est-à-dire, de l’Envoyé, celui qui plierait les infidèles sous la loi du cimeterre, comme aux siècles de gloire… Ils font de cette effrayante prédiction leur principal thème de combat dénombrant au passage les fourmilières humaines d’Arabie, du Maghreb, d’Afrique et d’Asie. Ils expliquent que rien ne pourra plus résister à l’avalanche, que c’est le nombre –c’est-à-dire eux- qui fera désormais la loi, que l’histoire est en marche, que nul ne saura plus jamais l’arrêter, que les signes qui annoncent la victoire sont évidents et que la fin de l’Occident est déjà écrite quelque part sur les livres de l’Eternel. Le monde arabe est ainsi devenu une gigantesque bouilloire où surgissent de toutes parts les faux prophètes comme des silhouettes d’apocalypse. Ils ne poussent pas, ils ne poussent plus leurs « fidèles » à la bataille… ils les convient à la curée.

            Et voilà les « fous de Dieu » qui partent à l’assaut du monde libre avec au bout du voyage, la mort qu’ils recherchent, car il est écrit que « quiconque meurt au cours du djihad entrera au Paradis et deviendra un martyr » et que « les délices du Paradis consistent principalement dans les voluptés sensuelles ».

            Partout montent les clameurs de ces peuples qui rêvent de revivre, enfin, la prodigieuse épopée scandée par le choc des cimeterres et dont les fastes illuminent encore la nuit des temps… Partout ces cris qui menacent l’Occident, l’invectivent et le vouent à la mort. La vieille prédiction de Kipling devient une réalité redoutable : « Voici que montent les multitudes à l’assaut de la passe de Khyber »… Et c’est ainsi que le djihad s’impose naturellement à ces hommes comme une religion furieuse et dogmatique avec son appel aux sacrifices monstrueux, ses flots de sang, ses haines ininterrompues, avec aussi ses résignations, ses rêves et ses aspirations qui soulèvent les âmes.

«Terreur Islamiste » (214 pages) 

Adresser commande à :José CASTANO – 37, Boulevard Sarrail – 34250 PALAVAS LES FLOTS.

Prix : 19 euros, franco de port.

Règlement à la commande.

Courriel : joseph.castano0508@orange.fr

23 octobre 2015

LA VIEILLE GARDE DE LA POLITIQUE

Article transmis par Joseph Castano

« On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années, on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme » (General Douglas Macarthur)

          Au cours des siècles, qu’ils fussent grands hommes, génies, politiques ou saints, des hommes et des femmes ne purent faire de grandes choses que parce qu’ils étaient, d’abord, inspirés par un grand idéal. Et leur âge ne fut en rien un obstacle ni à leur projet, ni à leur réussite.

            Longtemps durant, le créneau 60-65 ans fut considéré comme une sorte d’« âge d’entrée dans la vieillesse ». Désormais, comme l’ont notamment montré les travaux de Patrice Bourdelais, il faut atteindre 75-80 ans pour ressembler, en termes de santé, d’espérance de vie, d’activités, etc., aux sexagénaires des années 1950. Et pourtant, les jeunes qui entrent en politique aujourd’hui –quels que soient les partis-, pressés d’obtenir les meilleurs places sans pour autant les mériter, redoutablement assoiffés d’ambition et de pouvoir, véhiculent sans retenue ni considération pour leurs aînés, l’idée que « les anciens n’ont plus leur place ; qu’ils doivent la laisser aux jeunes »… ce que Jean-Jacques Rousseau niait en ces termes : « La jeunesse est le temps d’étudier la sagesse ; la vieillesse est le temps de la pratiquer ».

            Ces jeunes loups de la politique, courtisans dans l’âme, quémandeurs et carriéristes sans talent, ferment la marche d’un long répertoire de marionnettes qui remplissent les cases d’un damier sur lequel évoluent sans le moindre scrupule ces nouveaux intrigants. Ils incarnent à merveille cette race de prétendants au trône sans valeur, sans envergure, sans talent, sans charisme mais qu’aiguise un appétit de pouvoir surdimensionné. « L’ambition dont on n’a pas les talents est un crime » écrivait dans « Mémoires d’Outre-tombe » Chateaubriand à Madame Récamier.

           Le propre de la médiocrité étant d’exiger narcissiquement ce à quoi elle ne devrait pas aspirer, Bonaparte, Premier Consul, soutenait à cet effet que le crime le plus grave en politique était d’avoir des ambitions plus grandes que ses capacités...

            L’indication d’un âge idéal pour obtenir l’investiture d’un parti manque (n’en déplaise à ces « jeunes loups ») de pertinence car, en la matière, cet âge ne révèle en rien les compétences et la personnalité d’un candidat. On peut être aussi bien performant (ou aussi nul) à 70 qu’à 30 ans et Georges Brassens le chantait fort bien : « Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est con, on est con ».

          Quand en 1981 Mitterrand fut élu pour la première fois, président de la République, il avait 66 ans. A l’inverse, souvenons-nous de ces jeunes provocateurs que l’on désignait, en 1989, sous le vocable de « rénovateurs ». Certains sont encore là et pensent à 2017, d'autres, empêtrés dans « les affaires » ont quitté la politique en passant par la case tribunal ou par la case désillusion. Mais il en est un de cette génération qui ne s'est pas lancé dans l'aventure des rénovateurs et qui expliquait à ses congénères : « Les jeunes ça perd toujours, il faut se mettre avec les vieux ». Il avait 34 ans et s'appelait Nicolas Sarkozy. Pour l'instant à droite il est le seul de cette génération à avoir été élu président de la République. Cependant –c’est une constante- les Français n’ayant jamais eu grande confiance en leurs jeunes dirigeants, Sarkozy ne fut pas réélu cinq ans plus tard.

            Il est vrai, par ailleurs, que l’image gérontocratique donnée par nos sénateurs n’est pas faite pour apaiser les appétits, les ambitions… et les moqueries. En effet, 28,4 % d’entre eux ont de 71 à 80 ans et, 2,3%, plus de 81 ans. Pour rien au monde,  ils ne laisseraient leur place ! : « La garde meurt mais ne se rend pas ! ».

            Cependant, hormis ces cas « désespérés », Chateaubriand soutenait que « la vieillesse qui n’est qu’une déchéance pour les hommes ordinaires est  une apothéose pour les hommes développés et accomplis » (Roger Holeindre, l’actuel président du Cercle National des Combattants est un parfait exemple)… C’est logique, les gens ne veulent plus vieillir alors qu’ils ignorent que ce qu’ils perdent en beauté en vieillissant, ils le gagnent en sagesse, en expérience de la vie et en culture, ce qui est infiniment mieux et plus beau surtout. Le Bien et le Vrai sont inséparables du Beau et sont même supérieurs au beau. Je renvoie à l’heureuse comparaison de l’enfant terrible Alcibiade dans « Le Banquet », texte de Platon portant sur la nature et les qualités de l’amour qui compare Socrate à un silène, mais silène dissimulant une beauté indescriptible en lui. Il était de notoriété que Socrate était laid et l’on sait que les aristocrates grecs du Vème siècle avant notre ère, étaient très sensibles à la beauté. Pourtant Socrate était considéré par tout le monde comme le plus beau, parce que son âme diffusait, exhalait une lumière si singulière que tout le monde en était ébloui et était transfiguré par elle. Et Platon soutenait que « le beau, c’est la splendeur du vrai ». Certes, il en est différemment de nos hommes politiques !...

            En ces temps électoraux, j’oserai cette prévision qui peut donner matière à réfléchir : Le scénario central des projections d’Isabelle Robert-Bobée (INSEE première, n° 1089, juillet 2006) prévoit qu’au premier janvier 2050, une France métropolitaine de 70 millions d’habitants compterait 31,9 % de personnes de plus de 60 ans, contre 20,8 % en 2005 et 29,3 % en 2030. La part des plus de 75 ans passerait de 8 % en 2005 à 12 % en 2030 puis 15,6 % en 2050, alors que celle des moins de 20 ans s’établirait à 21,9 % en 2050, contre 24,9 % en 2005.

            Napoléon disait que la première qualité d’un chef était de savoir bien s’entourer. Il sut le faire avec habileté : Les Maréchaux d’Empire en témoignent. Ses plus fidèles parmi les fidèles ayant disparu au cours des batailles, ce qui le perdit à Waterloo, ce fut la défaillance de son entourage…

            « Passionnant » sujet de réflexion à l’attention des appareils politiques confrontés à l’alternative suivante : Investir dans des crétins et des thuriféraires de bas étage… ou placer leur confiance dans des maréchaux d’empire sur quoi se dressent les belles aventures.

José CASTANO joseph.castano0508@orange.fr 

Le dernier grognard d’Empire

Roger Holeindre, président du Cercle National des Combattants

Roger Holeindre2

Courriel : cerclenationalcombattants@orange.fr

Site : http://www.cncombattants.org/

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11 octobre 2015

CAMPAGNE DES REGIONALES EN LANGUEDOC-ROUSSILLON

Nouvelles de la Campagne des Régionales 2015 en LANGUEDOC-ROUSSILLON

avec les dissidents du Front National

DES LISTES DISSIDENTES AU FN DITES « FORCE FRANCE SUD » SE CONSTITUENT EN LANGUEDOC-ROUSSILLON

1

Jean-Claude MARTINEZ et Marie-Claire DANEN

Le Front national n'aura pas le monopole de l'électorat d'extrême droite aux élections régionales. Ancien conseiller régional FN et vice-président de la Région Languedoc-Roussillon sous la présidence de Jacques Blanc, Jean-Claude Martinez va présenter des listes dans chaque département sous la bannière indépendante « Force France Sud ». En Haute-Garonne, la chef de file est une ancienne conseillère municipale de Jean-Luc Moudenc, Marie-Claire Danen.

Jean-Claude Martinez a présenté à Toulouse 124 propositions teintées de nostalgie passéiste et de révolution scientifique très prospective. Il préconise « l'immersion» des enfants dans la langue occitane, auquel il préfère le terme «patois» : « De tous les candidats je suis le seul à savoir le parler. C'est une langue d'apaisement ; on ne chante pas du rap en occitan ».

            S'il était élu, M. Martinez mettrait sur les routes « des bus médicalisés contre les déserts médicaux » et encouragerait la création d'un immense institut des neurosciences appliquées» permettant de «régénérer» les malades en fin de vie. Enfin, l'ancien élu frontiste envisage de lancer « un emprunt d'un milliard d'euros en faveur de la robotisation agricole » et de susciter « un conseil régional des investissements du futur ».

2

Les deux têtes de pont des listes « d'Union des Droites Nationales »  d'opposition au FN pour les régions de PACA et Languedoc-Roussillon, Jacques BOMPARD, député-maire de la ville d’Orange, président de la « Ligue du Sud » et Jean-Claude MARTINEZ, président de

« Force France Sud »

***************

Source : LE FIGARO, 5 Octobre 2015 Par Aliette de Broqua

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27 septembre 2015

BULLETIN D'HUMEUR N° 167

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Jeudi 24 septembre 2015.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Bon vent au SIEL... nouveau parti de droite qui deviendra grand !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Vous avez dû remarquer que plus les partis politiques sont représentatifs (fondation ancienne, grand nombre d’adhérents, notoriété publique, etc) et plus…ils sont absents dans les moments importants !

         Etrange phénomène qui laisserait à penser qu’une fois leur tiroir- caisse rempli par des adhérents bien intentionnés, ils en oublient l’indispensable objectif commun à droite, qu’il est facile de définir par l’« union des droites » dans la perspective des élections présidentielles de 2017 ! Ce concept est développé plus bas.

         Il est temps de saluer l’initiative du SIEL (Souveraineté, Indépendance Et Libertés), parti souverainiste membre du RBM (Rassemblement Bleu Marine) et présidé par Karim OUCHIKH.

2

Paris, 24 septembre 2015. Au centre Karim OUCHIKH, Président du SIEL, à sa droite Renaud CAMUS, écrivain-essayiste et Président du parti de l’In-nocence, à sa gauche Frédéric PICHON, Vice-Président du SIEL. (Photo : auteur inconnu).

         A l’occasion de cette première manifestation parisienne organisée par le SIEL, environ 1.000 personnes courageuses se sont retrouvées (malgré la pluie), jeudi 24 septembre à 19h00, près de l’Ambassade d’Allemagne pour protester contre l’actuelle vague migratoire, qui n’est rien d’autre qu’une véritable invasion migratoire.

         Cette immigration incontrôlée, d’une ampleur dangereuse,est organisée depuis quelques semaines, par les gouvernements des principaux pays de l’UE (Union Européenne), sans consultation des populations des pays d’accueil…bien entendu !

         Pour Karim OUCHIKH ces dizaines de milliers immigrés clandestins arrivés en forçant les frontières européennes, avec l’accord tacite des principaux gouvernements européens influencés par la Chancelière Angela MERKEL, risquent de « (…) déstabiliser progressivement l’identité des sociétés d’accueil ». Il a exprimé « (…) sa détermination à protéger la survie de la France ».

         Non annoncée par les médias de la bien-pensance, et en l’absence de représentant(e)s des principaux partis de droite (inutile de les citer, ils se reconnaîtront), cette manifestation a tout de même reçu les soutiens de plusieurs personnalités de premier plan, qui ont un envoyé un message de soutien, à savoir :

- Robert MENARD, Maire de Béziers,

- Christian VANNESTE, Président du Rassemblement pour la France,

- Béatrice BOURGES, animatrice du printemps Français.

         D’autres personnalités notoires ont pris la parole, entre autres :

- Renaud CAMUS, écrivain-essayiste, Président du parti de l’In-nocence,

- Pierre CASSEN, fondateur et Rédacteur en Chef de Riposte Laïque,

- Jean-Yves Le GALLOU, de la Fondation Polemia,

- Olivier PERCEVAL, Président de l’Action Française,

- Frédéric PICHON, Vice-Président du SIEL.

         Revenons sur le concept de nécessaire d’« union des droites ».

Il n’est nullement besoin de sortir de l’ENA (Ecole Nationale d’Administration) pour comprendre qu’ il est temps, à 18 mois de la prochaine élection présidentielle en 2017, pour tous les partis de la droite française, de se rapprocher et de travailler ensemble pour un objectif politique commun : battre la gauche mondialiste!

         A cette fin, il faut écouter ce que demandent les électeurs de la nouvelle génération et laisser les problèmes d’ego au vestiaire.

         Si cette immigration forcenée, n’est pas contrée avec courage, détermination et énergie, la fracture sociale déjà très préoccupante au sein de la population française ne fera qu’augmenter.

         La France est confrontée à plusieurs graves problèmes quidurent depuis des décades sans que les parlementaires, de droite hier et de gauche aujourd’hui, ne les règlent :

- un coût du travail excessif qui plombe la productivité de nos entreprises,

- un droit du travail d’une complexité telle qu’il paralyse les initiatives des jeunes créateurs d’entreprise qui s’expatrient,

- une économie qui ne cesse de s’écrouler, attaquée parl’arrivée massive et non régulée des produits fabriqués à l’autre bout de la

   planète, à un coût tellement bas que cela semble incroyable,

- un niveau d’imposition et de taxes fiscales jamais aussi élevé qu’aujourd’hui,

- un chômage en augmentation annuelle constante qui ravage les familles, dont certaines vivent dans une précarité destructrice,

- une dette publique abyssale qui plombe les budgets de l’Etat,

- un terrorisme islamiste galopant qui a déjà fait de nombreuses victimes sur le sol français, n’en  déplaise aux bobos-humanistes

   émasculés intellectuellement par le cas des jihadistes dits français !

         Cette liste est loin d’être exhaustive mais elle est révèle un grand danger : celui d’une explosion sociale et/ou politique. Car il est bien évident que certains de ces problèmes mettent carrément en péril la paix sociale au sein de notre société désinformée et trompée par les manipulateurs professionnels que sont certain(e)s Elu(e)s qui pensent aux autres…avant de penser aux nôtres !

         Cette terrible et dangereuse invasion migratoire, à ce moment précis de l’état de la France, me fait penser à un avion gros porteur surchargé, en approche d’une piste trop courte pour son poids de chargement et sa vitesse. Il risque une sortie de piste qui pourrait le détruire malgré les conseils de la tour de contrôle.

         Pour information, le site du SIEL est : www.siel-souveraineté.fr.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

19 juin 2015

"LE DÉSERT DES REINES"

1

L'auteur:

Jean-Marc Barroso est né à Oran. Il est l'auteur de "Les Oiseaux noirs" et de "La Loca", romans publiés aux éditions Olivier Orban.

Les succès d'estime rencontrés par ces récits accèdent à un contrat pour le cinéma avec "La Loca". "Le Désert des reines" a été reconnu par des personnalités du monde littéraire. Jean-Marc Barroso a publié des billets d'humeur dans le journal "Le Monde". Il est également commissaire d'expositions de type "land art". Il aime à reprendre l'idée que "l'art est un cri signifiant: je voudrais..."

2 

Étudiante en médecine à Ouahran (Oran) dans les années quatre-vingt, Nouara la rebelle bouscule les repères sociaux et culturels ancestraux, inconcevable outrage pour son frère croyant pratiquant.
Menacée par des jusqu'au-boutistes religieux, Nouara ne connaîtra jamais la petite Dimya, piètre ange gardien, garçon manqué manipulé par la vieille Cherifa non moins révoltée.
D'autres destins de femme apparaissent en filigranes autour de Nouara, dans la vieille ville de Biskra où elle est cloîtrée. Fuites entre Ouahran et Biskra, violences inouïes au sein d'un même foyer bourgeois d'apparatchiks, manifestations populaires, le suspens quasi cinématographique se développe ici au service de problématiques universelles contemporaines.
"Reine" est la femme engagée, consciemment ou non, dans la quête d'une dignité.
"Désert" demeure la société gangrenée par des pouvoirs iniques millénaires qui cantonnent, à n'importe quel prix, la femme dans un statut d'infra-être.

216 pages - ISBN : 9782342030358 - Romans - Edition brochée

Pour le commander CLIC couleur blog

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3 décembre 2017

« QUAND L’AMOUR RENAÎTRA »

Par José Castano

quand-l-amour-renaitra

            Deux destins parallèles constituent la trame de ce roman, véritable message d’espoir envers ceux qui ont connu le malheur et ne croient plus en l’avenir.

           Elle, jeune, jolie, cultivée, douce, romantique, passionnée…

           Lui, beau, intelligent, fourbe, calculateur, opportuniste, aventurier…

           Rien ne dispose ces deux êtres aussi différents à s’aimer. Pourtant, au fil des jours, ils vont, secrètement, développer un amour que les liens familiaux et la morale réprouvent. Ils vont s’aimer sans pouvoir se l’avouer jusqu’au jour où le drame éclate.

           De cette tragédie naîtront de cruels souvenirs propres à mener vers le naufrage… Seule la force de la vie permettra un retour vers le rivage car l’espoir est toujours vainqueur. Ce sera le miracle de l’amour.

           C’est comme il en a coutume dans un décor féerique agrémenté de descriptions somptueuses servant d’écrin à cette belle et tragique histoire d’amour, que l’auteur, avec la passion qu’on lui connaît, exprime cet hymne à la vie comme un défi perpétuel aux souffrances du monde..

Commande auprès des Publications José CASTANO

37, Boulevard Sarrail

34250 PALAVAS LES FLOTS

Prix : 15€, franco de port.

Règlement à la commande.

22 juin 2023

61ème ANNIVERSAIRE DU MASSACRE D'ORAN le 5 juillet 1962

A LA MEMOIRE DES VICTIMES ORANAISES DU 5 JUILLET 1962,
DE TOUS LES CIVILS, MILITAIRES ET HARKIS TOMBES EN ALGERIE OU PORTES DISPARUS

Souvenons-nous de nos morts restés sur notre terre d’Algérie.

          Comme chaque année, nous perpétuons cet hommage et vous prions de venir nombreux.

Programme  Cérémonie :

11 Heures : Messe du Souvenir en l'église Sainte Odile à Paris (2 avenue Stéphane MALLARMÉ / 75017) : Métro: Ligne 2 BUS : PC1 / PC3 / 92 / 93 / 84 - Station PORTE DE CHAMPERRET.

15 H : Recueillement et dépôt de gerbes devant les colonnes du mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, 65 quai Jacques Chirac (anciennement Quai Branly).

RER : ligne C (station Champ de Mars - Tour Eiffel) Métro : ligne 6 (station Bir Hakeim)

18H30 : Cérémonie à l’Arc de Triomphe. Les participants sont priés de se rassembler en haut des Champs Elysées à partir de 17h30.

NB : A l’issue de la cérémonie religieuse, possibilité d’un déjeuner en commun à 12 heures. Nous nous retrouverons dans les jardins du musée du Quai Branly, le « Café Jacques » au 27 quai Jacques Chirac (Anciennement Quai Branly – 75017 Paris /Tél : 01 47 53 68 00).

 

2023- ANRO - Cérémonies du 5 juillet

jeudi 29 juin 2023

CHATEAUNEUF LES MARTIGUES

Cimetière Montcalm à 11 Heures

SAUSSET LES PINS

Monument aux morts, esplanade de la gare, 18 Heures

PARIS

Arc de Triomphe 18H30

TOULON

Monument des Martyrs de l’Algérie Française, Place d’Italie- 18 Heures
Le Clan-R, Les Anciens Combattants Victimes de Guerre des PTT du Var et le CNR

CAGNES SUR MER

Devant la stèle des rapatriés, cimetière de la Buffe - 11 Heures
Maison du Pied-Noir

2023- ANFANOMA - Cérémonies du 5 juillet

PAU:

Les Associations de Rapatriés et Harkis  invitent leurs adhérents à rendre hommage aux victimes des terribles massacres d'ORAN perpétrés par le F.L.N le 5 juillet 1962, en dépit des accords d’Évian du 19 mars 1962 – date que certains osent encore célébrer !

Un dépôt de gerbe aura lieu à la stèle des rapatriés au cimetière  de PAU, à 17h. Nous honorerons, également, tous ceux qui ont tragiquement disparu, sauvagement assassinés, dont les familles portent encore le deuil.

Le Président,

Marcel ALONSO ( ANFANOMA de Pau)

CAEN

A l’occasion du 61ème anniversaire des massacres  qui se sont déroulés à Oran  le 5 juillet 1962 ,l’ANFANOMA Caen organise une cérémonie à la stèle d’AFN au Cimetière St Gabriel Caen le 5 juillet 2023 à 17h00 précise en hommage aux centaines de victimes et disparus de cette tragédie qui s’est déroulée sous les yeux de l’Armée Française  présente mais qui avait ordre de ne pas intervenir.

Pour ne pas oublier cette journée d’horreur ,

16h45 Rassemblement à l’entrée du Cimetière

17h00 Allocution de M.Jean-Paul GEORGES Président de l’ANFANOMA  Caen-–Marseillaise-Chant des Africains-Dépôt de gerbe au pied de la stèle AFN/ANFANOMA

PIERRELATTE :

La section Anfanoma de la Drome vous attend nombreux le 5 juillet à 11 heures au cimetière de la Roseraie ( Pierrelatte) devant la stèle des rapatriés, pour une cérémonie à la Mémoire des Oranais assassinés le 5 juillet 1962.

PARIS

CEREMONIES DU 5 JUILLET 2023 A PARIS

A LA MEMOIRE DES VICTIMES ORANAISES DU 5 JUILLET 1962,

DE TOUS LES CIVILS, MILITAIRES ET HARKIS

TOMBES EN ALGERIE OU PORTES DISPARUS

SOUVENONS NOUS DE NOS MORTS RESTES SUR NOTRE TERRE D’ALGERIE

AAALGERIANIE / AFV 26 MARS 1962 / ANFANOMA / GRFDA / MAFA / SOLDIS

1

11 HEURES : Messe du Souvenir en l’Eglise Sainte Odile (2 avenue Stéphane MALLARME / 75017 / PARIS)

Métro: Ligne 2 BUS : PC1 / PC3 / 92 / 93 / 84  - Station PORTE DE CHAMPERRET

15 H Recueillement et dépôt de gerbes devant les colonnes du mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, 65 quai Jacques Chirac (anciennement Quai Branly).

RER : ligne C (station Champ de Mars - Tour Eiffel) Métro : ligne 6 (station Bir Hakeim)

18H30 : Cérémonie à l’Arc de Triomphe organisée par le C.L.A.N-R , A L L O

Les participants sont priés de se rassembler en haut des Champs Elysées à partir de 17h30

LE CANET EN ROUSSILLON

Comme chaque année, nous perpétuons cet hommage et vous prions de venir nombreux à cette cérémonie du 5 juillet 2023.

      Mise en place 10h45 – Cérémonie à 11 heures avec un dépôt de gerbe.

Retour aux commémorations du 5 JUILLET 1962.

10 novembre 2021

ENLEVEMENT D'EUROPÉENS : CONTRE UNE ERREUR TROP RÉPONDUE

PAR Jean Monneret

Lu sur la revue en ligne ÉTUDES COLONIALES

Oran 62

 

Guerre d’Algérie, enlèvements d’Européens :

contre une erreur trop répandue

Jean MONNERET

 

Divers commentateurs ont cru pouvoir dénoncer à ce sujet une responsabilité du clan Ben-Bella/Boumediene.

Qu’une erreur soit avalisée par des gens plus ou moins nombreux ne l’empêche pas de demeurer une erreur. Concernant les enlèvements d’Européens, chacun sait aujourd’hui que leur chiffre explosa après le 19 mars 1962, jour de la proclamation des Accords d’Évian.  Divers commentateurs (il s’agit rarement d’historiens «patentés») ont cru pouvoir dénoncer à ce sujet une responsabilité du clan Ben-Bella/Boumediene. Qu’en est-il ?

Au printemps 1962, alors que la perspective de l’Indépendance de l’Algérie se rapprochait à grands pas, le FLN fut traversé par une grave scission. Deux camps s’opposèrent : d’un côté le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) établi à Tunis et que présidait Ben Khedda et l’Etat-Major Général (EMG) de l’Armée des frontières, basé en Tunisie et au Maroc et dirigé par Houari Boumediene. Ben Bella, l’ancien prisonnier d’Aulnoye fit allégeance à ce dernier, dès sa libération.

Le clan Ben-Bella/Boumediene et ses partisans n’hésitèrent pas à contester une partie des Accords d’Évian, lors du Conseil National de la Révolution Algérienne (CNRA) tenu à Tripoli le 25 mai 1962.

Dès lors certains en conclurent qu’ils les avaient ensuite sabotés Le texte des Accords dûment revêtu de la signature de Krim Belkacem reconnaissait aux Européens le droit de séjourner en Algérie et d’y participer à la vie politique. Il n’en fallait pas davantage à quelques commentateurs pour juger le GPRA plus modéré tandis que l’EMG et le clan Ben-Bella/Boumediene leur paraissaient plus radicaux.

De là à imaginer que ledit clan avait utilisé les enlèvements pour faire fuir les Pieds-Noirs et rendre l’exode irréversible, il n’y avait qu’un pas. Il fut vite franchi. Pourtant, il manquait, afin d’établir ce point, une chose indispensable aux yeux des Historiens : un socle documentaire solide et des témoignages divers et convergents. À ce jour, les deux font toujours défaut.

La responsabilité du clan Ben-Bella/Boumediene dans l’épuration ethnique qui toucha les Européens d’Algérie demeure donc une simple hypothèse. Plus que jamais s’impose à l’Historien de rappeler les contraintes de la méthode historique comme la nécessité de se méfier des fausses évidences.

Car, en effet plusieurs faits établis vont à l’encontre de ladite hypothèse.

1°/ L’idée qu’à Tripoli, il y avait le GPRA qui soutenait les Accords d’Évian et le clan Ben-Bella/Boumedienne qui les combattait devrait être nuancée. La Charte de Tripoli qui constituait un programme de réformes révolutionnaires pour l’Algérie et traitait les Accords d’Evian de « Plateforme néo-coloniale » fut adopté à l’unanimité. Trois personnes (on est tenté d’écrire : seulement) refusèrent d’approuver les Accords d’Évian dont Boumedienne, mais là n’était pas l’origine du clivage. C’est la désignation du Bureau Politique qui se révéla une pierre d’achoppement et entraîna la rupture.

2°/ L’idée que les Algériens opposés au GPRA fussent décidés à mettre Évian en échec (voire à en croire certains à poursuivre la guerre) et qu’ils aient organisé à cette fin les rapts d’Européens est fort discutable. Bien sûr, ces rapts sont une réalité et une réalité dramatique. Nombreux après le 19 mars, ils se sont poursuivis jusqu’en octobre 1962. Ceci est largement établi, mais, affirmer que la responsabilité en incomberait, en quelque sorte exclusivement, aux partisans de l’EMG est une reconstitution a posteriori. Elle implique de considérer le GPRA comme un groupe porté aux compromis, simplification pour le moins abusive.

Évian fut le fruit d’un marchandage aigu qui dura des mois. Il résulta d’un abandon quasi-complet par la partie française de ses «exigences». (Cf le livre de Robert Buron Carnets politiques de la Guerre d’Algérie et notre propre ouvrage La phase finale de la Guerre d’Algérie). Il ne fut en aucun cas le résultat d’un adoucissement de la délégation FLN.

3°/ À partir du 16/17 avril 1962, les rapts devinrent massifs dans la ville d’Alger et la région algéroise. Ces deux endroits étaient respectivement dirigés par la Zone Autonome d’Alger du FLN ayant à sa tête Si Azzedine (Rabah Zérari) et par la wilaya 4 ayant à sa tête Si Hassan (Youcef Khatib). Ces deux secteurs détiennent un record des enlèvements d’Européens. Or, ils n’avaient nullement fait allégeance au clan Ben-Bella/Boumediene. Ils soutenaient le GPRA. Ceci ne peut, ni ne doit être escamoté.

4°/ Dans l’Algérois, des partisans du clan Ben-Bella/Boumediene s’organisèrent pour contrer les partisans du GPRA. Leur cible n’était pas les Européens. Mohammed Khider réunit les Benbellistes en des comités de base qui se lancèrent dans des manifestations diverses, y compris contre les soldats de la wilaya 4.

Yacef Saadi vieux routier du terrorisme depuis la Bataille d’Alger se mit à leur service. Il organisa dans la Casbah, où il avait des appuis, des commandos visant des chefs de la Zone Autonome. L’un d’eux fut abattu le 23 juillet 1962 alors qu’il passait Rampe Valée. Or, il s’agissait de Mohammed Oukid responsable du Renseignement à la Zone Autonome et grand commanditaire des enlèvements d’Européens. Ceci ne peut davantage être escamoté. (Cf. L’organigramme de la Zone Autonome, fourni par Si Azzedine dans son livre Et Alger ne brûla point. Ed. Stock).

5°/ Comment les choses se passèrent-elles en Oranie ? Cette Zone, comme la ville d’Oran s’affichait favorable au clan Ben-Bella/Boumediene.

Le phénomène des enlèvements, comme à Alger, y a débuté le 16/17 avril 1962. Ceci indique clairement qu’il y avait à l’origine un mot d’ordre central, transcendant le clivage entre le GPRA et l’EMG.

Néanmoins, le nombre des enlèvements resta plus faible à Oran et en Oranie que dans l’Algérois. Toutefois, le vaste massacre survenu le 5 juillet 1962 dans Oran égalisa, si l’on peut dire, les scores. Il est vrai que certains attribuent également ce massacre au clan Ben-Bella/Boumediene, mais là aussi sans preuves sérieuses.

6°/ Enfin un autre point ne saurait être escamoté. Le Consul Général Jean Herly a laissé au CDHA un témoignage important. Il affirme avoir reçu de Ben-Bella une aide considérable pour retrouver et souvent faire libérer des Européens enlevés.

Ajoutons qu’au lendemain du 5 juillet, à partir notamment du 8, Ben Bella  et son partenaire se montrèrent d’une sévérité exemplaire envers les auteurs d’exactions contre les Européens.

Ben-Bella en personne reçut les chefs d’entreprises Pieds-Noirs oraniens. Il affirma vouloir les débarrasser du «complexe de la souricière». (Comprendre, l’impossibilité de sortir du territoire). Il organisa aussi une vaste récupération des voitures volées les jours précédents et invita les Européens à venir les récupérer.

L’efficacité d’une telle démarche resta douteuse car, nombreux étaient ceux qui étaient déjà définitivement partis, mais sa symbolique fut forte à l’époque.

Les troupes de Boumediene imposèrent à Oran et dans l’Oranie un ordre de fer. Les fusillades par l’Armée ne furent pas rares. Pendant l’été, la zone oranienne fit contraste avec l’Algérois en proie aux exactions de la wilaya 4 qui durèrent jusqu’aux affrontements de l’automne avec l’Armée des frontières  qui y mit fin pour l’essentiel.

Bien entendu, ni Ben-Bella, ni Boumediene n’agissaient par humanisme ou affection pour les Pieds-Noirs. L’opportunité politique seule les guidait. Cependant, la crainte, très répandue alors, que l’Algérie ne s’engageât dans la même voie que le Congo belge sous Lumumba, se dissipa. Hélas ! Les Pieds-Noirs étaient partis, l’exode était irréversible. Pour le malheur des uns comme pour celui des autres.

Jean MONNERET
27 octobre 2021

Jean Monneret portrait

Jean Monneret

Docteur en Histoire, spécialiste de la Guerre d'Algérie
24 mars 2021

COMMÉMORATIONS 2021 DU 26 MARS 1962

Dépôt d'une gerbe, au nom du Président de la république, aux victimes du 26 Mars 1962, rue d'Isly


COMPTE-RENDU DE LA CÉRÉMONIE EN PRESENCE DE

MME DARRIEUSSECQ - MINISTRE DELEGUEE AUPRES DE LA MINISTRE DES ARMEES CHARGEE DE LA MEMOIRE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

DU VICE-PRESIDENT DE l’ASSEMBLEE NATIONALE

DU MAIRE ADJOINT A LA MAIRIE DE PARIS

DE MADAME PEAUCELLE-DELELIS DIRECTRICE GENERALE DE L’ONAC-VG


DES INVITES DE L’ASSOCIATION

GENERAUX LONGUET ET SCHMITT (U.N.C)

ASSOCIATIONS ANCIENS COMBATTANTS,

U.N.C

U.N.P91 

RAPATRIES - HARKIS, PIEDS-NOIRS-

UNHAS  ( ass nationale des harkis)

CLAN.R

MAFA

CERCLE ALGERIANISTE DE NEUILLY  

CERCLE RENAISSANCE :

CARREFOUR DES ACTEURS SOCIAUX 

ANFANOMA CAEN

ANFANOMA NATIONALE ( Yves SAINSOT)

Des porte-drapeaux de l’UNC, de l’UNP, du C.N.C

Et des adhérents de l’association

Dont trois familles représentant les familles Mesquida, Cazayous, Ferrandis


DISCOURS DE MME NICOLE FERRANDIS

 17

Mesdames, Messieurs,

L’association des familles des victimes, vous remercie de participer à la cérémonie dédiée aux Français d’Algérie tombés lors de la fusillade du  26 mars 1962, rue d’Isly à Alger.

-------------------------------------

Voici 59 ans, une semaine après le cessez-le feu,  dans les rues d’Alger,  ex-capitale de la France en guerre, une manifestation pacifique était organisée.

Une simple manifestation en soutien à la population de Bab El Oued et pour crier leur volonté de vivre Français sur une terre française…     Leur terre…….  celle de leurs ancêtres.

Ils avancent confiants, derrière des drapeaux bleu-blanc-rouge flottant au vent…………… Leur drapeau !

Il fait beau en ce lundi de printemps, les hommes, femmes de tout âge avancent, souriants comme beaucoup de photos en attestent.   Pourquoi s’inquiéter?

Le long du parcours, ils ont bien rencontré des barrages mais les militaires se sont écartés, bon enfant.

Alors…….. Que pourrait-il bien arriver ?

Soudain, parvenus à la Grande-Poste,  au centre d’Alger,  le barrage se ferme devant eux.

Ils attendent, parlementent…

Tout à coup, brutalement, les militaires face à eux ouvrent le feu,  à l’arme lourde…. sans sommation !

Pas de grenades lacrymogènes, pas de lance à incendie pour les disperser. Non,  ils tirent dans le dos des manifestants qui fuient, sur ceux qui se sont jetés à terre et tentent vainement de se protéger.

Ils tirent pendant plusieurs longues minutes…

Un civil crie : « Mon lieutenant, je vous en supplie, criez avec moi halte au feu »…

Le lieutenant donne l’ordre, quelques instants de répit et le feu reprend, une fois, deux fois…

Des blessés seront achevés…

Personne, n’est jamais prêt à voir disparaitre un être aimé.

Mais à cette douleur s’ajoute la façon dont il est mort !

Ainsi la dernière image de sa vie aura été celle de voir des soldats français tirer sur lui !...

En quelques minutes, 49 vies au moins seront fauchées, toutes du côté des civils, parmi lesquels des Anciens Combattants, décorés pour s’être battus   pour la France lors des deux conflits mondiaux.

Plus de 200 blessés ….

Puis, ce sera l’acharnement,  les adieux des familles à leurs défunts fixés par les Autorités, les cérémonies religieuses interdites, les corps amenés par camions militaires directement aux cimetières, les fleurs piétinées...

Puis la terrible, l’interminable chape de plomb, le silence, rompu seulement par les accusations, les sous-entendus  « ils voulaient renverser le gouvernement, ils l’ont bien cherché et n’ont eu que ce qu’ils méritent ! »

Mais les enquêtes, minutieuses, l’ont prouvé, aucune arme sur les victimes, simplement des drapeaux français, tachés de leur sang.

Dès lors, ce sera le signal du départ, de l’exode, qui deviendra l’exil.

Comment rester, après 8 années de terrorisme, quand une manifestation pacifique est réprimée dans le sang ? Comment rester en ce printemps, cet été 1962, quand les enlèvements n’épargnent pas même les enfants?

La stupeur, la douleur, l’angoisse étreignent les Français d’Algérie. Il faut fuir, fuir cette terre tant aimée….

Ceux qui ne pourront le faire connaitront un sort affreux, notamment le 5 juillet à Oran, véritable   chasse à l’homme !

Des années de silence ont suivi.  Nous avons attendu près d’un demi-siècle pour obtenir que nos morts sortent enfin de l’ombre …

En 2009,  l’Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et l’ANFANOMA obtenaient enfin que la liste des victimes soit inscrite sur la colonne centrale du mémorial de la guerre d’Algérie.

L’affichage sur cette colonne blanche était inauguré le 26 mars 2010, ouvrant la voie aux disparus dont la liste sera inscrite en février 2012.

Ce fut le premier pas vers la reconnaissance tant attendue !

Aujourd’hui, un deuxième pas est franchi, grâce à votre présence, Madame la Ministre et par cette gerbe que vous allez déposer au nom du Président de la République.

Nous espérons que le dernier pas arrivera prochainement,

 car nous n’avons toujours pas obtenu l’aveu public, officiel, la reconnaissance de responsabilité et de la dette morale de la Nation à notre égard.

Dans quelques instants, la sonnerie aux Morts va retentir. Nous associons à notre recueillement tous nos morts ou enlevés disparus, Civils et Militaires, Harkis et Membres des forces supplétives.

Tous aimaient le drapeau français !  Tous ont été sacrifiés !


A 14h40  Lecture par M Vauclair du "RUE D'ISLY"  de Pierre NICOLLE

Le soleil déjà chaud dore la baie d'Alger,

L'air est léger sur la ville,

La ville inquiète, angoissée,

La ville bourrée de troupe,

De forces de police,

D'uniformes français,

La foule s'avance rue d'Isly

Visages tendus, mais calmes,

Derrière des drapeaux français,

Longues rafales,

Corps enchevêtrés en tas ;

Morts, Blessés, rescapés,

Hurlements de douleur et de stupeur,

D'un côté la France

et de l'autre la France,

Cauchemar ou réalité ?

Mais là, sur la chaussée,

S’étalent de larges taches rouges

De l'impossible tuerie


14h43 LES GERBES


GERBE DU GRDFA déposée par M LARMANDE

15


J.F VALLAT (MAFA)

16


Familles Cazayous et Mesquida

14


ANFANOMA DE NORMANDIE.  Jean-Paul Georges

13


M GUERFI : UNION NLE DES HARKIS et  M. BONNIER – CLAN.R

12


Général   LONGUET PRESIDENT DE L’U.N.C NATIONALE

11


Nicole Ferrandis

10


LA GERBE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

8


MME G. DARRIEUSSECQ

9


14H 50 LECTURE DE LA LISTE DES VICTIMES    (Yves Sainsot)

7


SONNERIE AUX MORTS

6


LA MARSEILLAISE

5


LE CHANT DES AFRICAINS

4


REMERCIEMENTS

2 3

FIN DE LA CÉRÉMONIE

En toute fidélité,

Nicole Ferrandis

association des familles des victimes du 26 mars 1962

isly26mars@wanadoo.fr


En raison des mesures sanitaires. Dans la limite stricte de 30 participants – (inscription obligatoire)

Cérémonie à Paris

En Mémoire des Victimes de la fusillade rue d’Isly à Alger,

Vendredi 26 mars 2021

au Mémorial National de la guerre d'Algérie

 1

association des familles des victimes du 26 mars 1962

isly26mars@orange.fr

DERNIERE MINUTE :

 Mme Darrieussecq Ministre déléguée auprès de la Ministre des Armées, chargée de la mémoire et des Anciens Combattants déposera une gerbe du Président de la République lors de la cérémonie qui demeure associative


Cérémonies en province


ANFANOMA- CAEN

le 25 mars, à 15h au cimetière Saint-Gabriel, Cérémonie à la stèle de l’ANFANOMA.


CLERMONT FERRAND

cérémonie le 26 mars à 11h  stèle des rapatriés cimetière Saint-Jacques à Clermont Ferrand. Messe le 26 mars à 16h  à l’Eglise Saint-Genès des Carmes à Clermont Ferrand.


ANFANOMA-TOURS

26 mars à 10H30, cérémonie stèle ANFANOMA


PAU

26 mars à 16h, stèle des rapatries du Grand cimetière de Pau.


ANFANOMA-GRASSE

26 mars 10h messe en la cathédrale notre du puy. 11h15  cérémonie cimetière Ste  Brigitte à la stèle de l’anfanoma


ANFANOMA ARLES- SAINT MARTIN DE CRAU

Messe le 26 mars à 9h en l’eglise Saint Martin de Crau.


ANFANOMA-MONTELIMAR

26 mars stèle  de l’anfanoma 11h au cimetière.

RETOUR COMMEMORATIONS


15 août 2018

PROPOSITION DE LOI DU 27 SEPTEMBRE 2017

visant à reconnaître le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962

Proposition de loi N° 187 visant à reconnaître le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962 écrite par

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Laurence Trastour-Isnart

cosignée par Bernard Brochand, Éric Ciotti, Bernard Deflesselles, Éric Diard, Éric Pauget, Michèle TabarotPatrice Verchère

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Extrait

Mesdames, Messieurs, Le 5 juillet 1962 restera la date d'une tragédie pour les Français installés en Algérie lorsqu'elle était française.

Le journaliste Georges-Marc Benamou a écrit à juste titre, « le massacre du 5 juillet d'Oran semble être un évènement clandestin, discutable, fantasmé, et dont les seuls survivants se repassent le souvenir.

Aucune étude historique définitive.

Pas de véritable investigation.

Peu de livres.

Pas une plaque, nul hommage officiel de la République ». La reconnaissance, en octobre 2012 par François Hollande, de la responsabilité de la France dans la tuerie d'Algériens à Paris en octobre 1961, semble être une pierre de plus dans cette volonté d'ignorer celles et ceux qui ont payé de leur vie le fait d'être français durant cette période.

Le 5 juillet 1962 il reste à Oran, environ 100 000 Français.

Les accords d'Évian du 18 mars 1962 ont fixé la date du cessez-le-feu au 19 mars entre le FLN et la France et le principe...

n°187

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUATORZIÈME LÉGISLATURE

----------------------------------------------------

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 27 septembre 2017

PROPOSITION DE LOI

visant à reconnaître le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962,

(Renvoyée à la commission de la défense nationale et des forces armées, à défaut de constitution
d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Madame Laurence Trastour-Isnart cosignée par Bernard Brochand, Éric Ciotti, Bernard Deflesselles, Éric Diard, Éric Pauget, Michèle TabarotPatrice Verchère députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Le 5 juillet 1962 restera la date d’une tragédie pour les Européens installés en Algérie lorsqu’elle était française.

Le journaliste Georges-Marc Benamou a écrit à juste titre, « le massacre du 5 juillet d’Oran semble être un évènement clandestin, discutable, fantasmé, et dont les seuls survivants se repassent le souvenir. Aucune étude historique définitive. Pas de véritable investigation. Peu de livres. Pas une plaque, nul hommage officiel de la République ».

La reconnaissance, en octobre dernier par François Hollande, de la responsabilité de la France dans la tuerie d’Algériens à Paris en octobre 1961, semble être une pierre de plus dans cette volonté d’ignorer celles et ceux qui ont payé de leur vie le fait d’être français durant cette période.

Le 5 juillet 1962 il reste à Oran, environ 100 000 Européens.

Les accords d’Évian du 18 mars 1962 ont fixé la date du cessez-le-feu au 19 mars entre le FLN et la France et le principe d’indépendance de l’Algérie.

À compter de cette date, massacres de harkis, enlèvements d’Européens contraints de traverser des quartiers musulmans pour se rendre à leur travail, se multiplient faute de patrouilles militaires.

Dès lors, la population civile française terrorisée comprend la fragilité de son statut défini par les accords d’Évian, son manque de protection, dont la seule issue est l’exode massif en métropole.

Si l’exode s’organise, celui-ci est très vite ralenti, faute de moyens suffisants, terrestres et aériens, pour assurer le retour sur le continent de toutes les familles, qui, effrayées par les exactions, tentent de fuir un territoire qu’elles ont aimé.

Le 3 juillet 1962, après le référendum organisé en Algérie, le Général de Gaulle reconnait officiellement l’indépendance de l’Algérie et le transfert de la souveraineté à l’exécutif provisoire algérien.

La proclamation de cette indépendance est prévue pour le 5 juillet, date du 132ème anniversaire de la prise d’Alger par les Français en 1830.

Cette journée sera une journée dont l’histoire restera à jamais écrite avec le sang d’innocents, lynchés sur la place d’armes d’Oran, tués à coup de fusils ou de couteaux.

Les témoignages recueillis sont accablants ; les chiffres varient de quelques centaines à quelques milliers de victimes.

À la douleur des souffrances vécues, s’est ajoutée au fils des ans, la douleur de l’inacceptable oubli de ce massacre.

Certains, pourtant, se sont élevés pour que les Français d’Algérie, sacrifiés à des dessins politiques, ne le soient pas par l’indifférence qui confine à la négation des faits.

Le Révérend Père Michel de Laparre, présent lors des massacres, fut l’un des premiers à publier en 1964 « Le journal d’un prêtre en Algérie », relatant les heures durant lesquelles les Français furent massacrés dans les rues du centre-ville, sans qu’intervienne ni l’armée, ni les gardes mobiles, pourtant encasernés en grand nombre dans les différents bâtiments militaires, lycées ou collèges, et qualifiant cette journée de « journée de honte ».

Jean-Jacques Jordi, dans son livre « Un silence d’État : Disparus civils et européens de la guerre d’Algérie » retrace les évènements de ce 5 juillet 1962, où hommes, femmes, enfants furent lapidés, égorgés, torturés, sur la place publique, sans que l’armée française n’intervienne pour les sauver.

Plus récemment, Guillaume Zeller, dans son livre publié en 2012 « Oran, 5 juillet 1962, un massacre oublié » pointe du doigt cette ignorance voulue jusqu’au plus haut sommet de l’État.

Qualifié par l’auteur de « nouvelle Saint Barthélémy », le massacre d’Oran, grâce à sa position de journaliste, sort peu à peu de l’ombre, touche le grand public, et fait reculer le déni historique.

Reste l’État français, qui a fait sienne une théorie fort connue en psychanalyse : « ce qui n’est pas dit, n’existe pas ».

Ce massacre collectif, rendu possible par une passivité coupable au plus haut niveau de l’État, a volontairement été occulté par les protagonistes qui n’avaient aucun intérêt à la vérité.

Mais, comme le souligne Jean-Pierre Pister, Agrégé de l’Université, Professeur de Chaire supérieure honoraire, lycée H. Poincaré à Nancy, « l’Histoire, la vraie, celle qui n’est pas falsifiée, ni par les idéologies, ni par les raisons d’État, finit toujours par s’imposer ».

Ce massacre qui a blessé dans leur chair les Français d’Algérie, mais qui blesse aussi aujourd’hui les Français qui n’ont pas vécu ces évènements, doit être enfin reconnu par l’État français qui ne peut plus s’extraire d’une mémoire collective, dont il doit être le gardien, et qui est aujourd’hui partagée par des historiens, des journalistes, des écrivains…

Il n’est que temps que la République française honore les victimes innocentes dont le seul tort fut d’être françaises, ou d’avoir servi la France le 5 juillet 1962 à Oran.

Il vous est ainsi soumis la proposition de loi suivante.

PROPOSITION DE LOI

Article unique

La République française reconnaît le massacre de la population française du 5 juillet 1962 à Oran.

Consulter le document original sur le site de l'Assemblée (version pdf)

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© Assemblée nationale

6 août 2015

CONGRES DE VERITAS 2015

 

VERITAS

INVITATION

Chers Compatriotes et Amis

            Nous venons d'obtenir l'accord de Robert MENARD pour l'organisation du Congrès de VERITAS au Palais des Congrès à BÉZIERS le 12 Septembre 2015 à 14 heure.

            Son action, ses discours, ses positions tranchées nous redonnent l'espoir. Aussi, en dehors de toutes polémiques,  une présence massive de nos compatriotes est souhaitée pour lui prouver que ses prises de positions courageuses ont l'adhésion d'une majorité de Français confrontés au plus grand défi que nous impose une gauche dont l'irresponsabilité dépasse, par son ampleur et ses conséquences prévisibles, celle que nous avons vécu en Algérie. 

            Robert MENARD est un compatriote  qui fait face efficacement, par son aura médiatique Nationale, à ces Associations mortifères "droit de l'hommiste à sens unique", à ces partis et à certains médias promoteurs des nouveaux porteurs de valises de cette engeance allogène religieuse invasive qui, sans retenue, veut nous imposer une idéologie qui ensanglante actuellement notre pays et le monde.

            VERITAS ne revendiquera jamais le succès d'une adhésion massive à son Congrès car, par votre présence,  c'est à Robert MENARD que vous apporterez ce soutien dont il a un besoin vital pour mener à bien son action pour un sursaut national qui nous concerne tous.

Pour nos amis écrivains et journalistes, des tables seront mises à leur disposition, afin qu'ils puissent exposer leurs œuvres.

PROGRAMME

Ouverture du congrès par S.A.R. le Prince Sixte Henri de Bourbon Parme, arrière-petit-fils du roi Charles X.

Accueil des personnalités et congressistes par Mme Geneviève de Ternant Vice-Présidente.

Discours de M. Robert MENARD, Maire de BEZIERS.

Allocution de bienvenue du Président.

Discours du Vice-président.

Exposé de M. Elie ABOUD, Député de la Nation et Président du Groupe d’Etude aux Rapatriés d’Algérie sur les actions menées pour la reconnaissance de la pleine et entière responsabilité de l’Etat français dans l’abandon dramatique des Français d’Algérie.

Questions au Président du Groupe d’Etude aux Rapatriés d’Algérie.

DEBAT SUR L’OBEISSANCE AUX ORDRES CRIMINELS AVEC LES POLITICIENS, HISTORIENS,
JOURNALISTES ET DIPLOMATES PRESENTS.

RAPPORT SUR LES PROCEDURES EN COURS.

Cocktail dinatoire de clôture.
 

RÉSISTANCE AUX ORDRES CRIMINELS

Depuis la « Jus Resistendi » du Droit romain jusqu’à l’article 122-4 du Code Pénal français actuel qui stipule : « N’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l’autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal », il était évident que Joseph Katz, aurait perdu le procès que VERITAS lui a intenté car il avait, à l’évidence, consenti à l’exécution d’un ordre criminel consistant en la consignation des troupes françaises en leurs casernements alors que les Français d’Oran se faisaient massacrer en grand nombre.

Rappelons le principe édicté à Nuremberg : « Ce fut alors que l’on vit la signification du principe d’après lequel tout ordre devait être exécuté sans discussion. Les dangers contenus dans ce système étaient devenus évidents, indépendamment des principes d’Hitler lui-même. ».

Et indépendamment des principes de Charles Degaulle lui-même, qui, depuis la dernière guerre mondiale, éprouvait envers les Français d’Algérie, quelles que soient leurs origines, une violente rancune pour lui avoir préféré le Général Giraud, les ordres donnés par ce dernier à Katz le 5 juillet 1962 « Surtout ne bougez pas ! », et la stricte consignation des troupes françaises (22.000 hommes) qui a suivie,concernaient un acte manifestement illégal, alors que la ville était livrée au massacre de civils français.

Des milliers de Français condamnés à des morts les plus atroces que l’on puisse imaginer contre une étoile de plus (que Katz a obtenue !), voilà l’illustration parfaite de l’obéissance à des ordres criminels.

Certes, les attaques de nos compatriotes métropolitains et leur indifférence à nos malheurs, nous ont blessés, déchirés même, mais nous nous sommes redressés parce que les insultes sans fondement n’ont jamais été des arguments de poids. Traiter d’usurpateurs, de négriers, voire de terroristes, les défenseurs de l’Algérie Française ne prouve rien d’autre que la mauvaise conscience et la haine de ceux qui s’obstinent encore à employer l’outrage en guise de raisonnement.

Nous disons, quant à nous, que le premier Président de la Vème République Française est bien l’auteur d’ordres criminels en abandonnant à la merci d’une conjuration armée parvenue à ses fins, par l’emploi illimité de la terreur, de l’assassinat, de la mutilation et de la torture, des milliers de Français qui étaient en droit d’attendre de leur patrie protection et assistance.

Il nous appartient de proclamer des vérités qu’on a placées sous l’éteignoir et de rendre justice à ceux qui ont dit NON, du Général Salan au Colonel Khélif, en passant par tous les autres, et d’en débattre avec tous les historiens, journalistes et hommes politiques invités à notre congrès 2015. Nous les attendons...
 

NOUS VOUS ATTENDONS !
Ne manquez pas le congrès VERITAS 2015,
venez débattre des mensonges d’Etat, des épreuves que nous avons tous traversées,
des reniements, des calomnies, des chausse-trapes, des iniquités…
VENEZ !

Samedi 12 septembre 14 h BÉZIERS, Palais des Congrès -Salle Yves NAT. 29 Avenue Saint Saëns 34 500 BEZIERS      
Fraternellement
A. ALGUDO
Vice-Président de VERITAS
Président CDFA / UCDARA

POUR NOUS CONTACTER :
Secrétariat : 05.61.09.98.73
Alain ALGUDO : 06.16.58.40.99
Alain AVELIN : 06.76.13.12.76

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26 septembre 2016

RESPONSABILITE DE LA FRANCE dans le drame des Harkis - COMMUNIQUE DU CERCLE ALGERIANISTE

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Une reconnaissance par François Hollande sur fond de duplicité !

Logo Cercles algérianistes

Cercle algérianiste national

Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire

des Français d'Algérie.

Communiqué de presse du 25 septembre 2016

            Le président de la république, François Hollande, vient de reconnaître « la responsabilité des gouvernements français dans l’abandon des harkis, les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil inhumaines de ceux rapatriés en métropole ».

            Cinquante-quatre ans après le drame indicible vécu par des milliers de nos compatriotes harkis, qui avaient fait le choix de la France et qui ont délibérément été abandonnés par l’État français aux mains du FLN, cette reconnaissance bien tardive survient enfin.

            Le Cercle algérianiste qui a eu comme président d’honneur le bachaga Saïd Boualam, l'une des personnalités les plus emblématiques de la communauté harkie, s'il approuve cette déclaration, entend cependant dénoncer la duplicité du chef de l’État.

            Comment croire en effet François Hollande alors que celui-ci a été il y a quelques mois à peine à l’origine de l’officialisation de la sinistre date du 19 mars 1962 comme date de la fin de la guerre d’Algérie, symbole même de la négation du drame des harkis et des pieds-noirs ?

            Comment croire dans la sincérité de ces propos alors que le gouvernement français s’est toujours refusé de froisser l’Algérie en exigeant qu’elle accomplisse aussi son chemin de vérité et reconnaisse la responsabilité du FLN dans les crimes commis à l’encontre des harkis et des pieds-noirs ?

            Comment croire en cette soudaine conversion du chef de l’État alors que nombre d’amis du pouvoir ne cessent de célébrer et de commémorer la seule mémoire des terroristes du FLN ?

            François Hollande, pour des raisons purement tacticiennes et politiciennes, accomplit aujourd'hui le geste qu’il aurait pu faire depuis longtemps à l’égard des harkis.

            Il ne saurait faire oublier toutefois le profond mépris que lui-même et son gouvernement ont toujours manifesté depuis 2012 à l’égard des français d’Algérie, harkis et pieds-noirs confondus.

Thierry ROLANDO Président national du Cercle algérianiste

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Association culturelle des Français d'Afrique du Nord 1, rue Général Derroja 66000 PERPIGNAN - Tél. 04 68 53 94 23

Courriel : contact@cerclealgerianiste.fr  site du cercle :  www.cerclealgerianiste.fr

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26 octobre 2010

L’EXÉCUTION DU LIEUTENANT-COLONEL JEAN- BASTIEN THIRY

                   Le 11 mars 1963 était fusillé au fort d’Ivry Jean-Marie Bastien-Thiry – dit Jean Bastien-Thiry -, ingénieur militaire français, lieutenant-colonel de l’armée de l’air et organisateur, en 1962, de l’attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle, alors président de la République.

Colonel_Jean_Marie_Bastien_Thiry

Aîné des sept enfants d’une famille de tradition militaire, Jean-Marie Bastien-Thiry étudie à Nancy puis au Lycée privé Sainte-Geneviève avant d’être reçu en 1947 à l’École polytechnique. Diplômé de Supaéro, il choisit d’entrer dans le corps des ingénieurs de l’armement et se spécialise dans les engins air-air. Il devient ingénieur militaire principal de l’Air en 1957.

                   Partisan de l’Algérie française, il perçoit la séparation d’avec l’Algérie comme « plus grave encore que celle d’avec l’Alsace-Lorraine ». C’est pour tenter de mettre fin à ce qu’il considère comme l’immobilisme de la France face à la persécution des Harkis et des Français d’Algérie qu’il organise contre le général de Gaulle l’attentat du Petit Clamart, le 22 août 1962. Arrêté en septembre 1962, il est inculpé devant la Cour militaire de justice. Son procès se déroule du 28 janvier au 4 mars 1963 au Fort de Vincennes. il déclare à ses juges : « Nous n’avons pas à nous justifier, devant votre juridiction, d’avoir accompli l’un des devoirs les plus sacrés de l’homme, le devoir de défendre des victimes d’une politique barbare et insensée. »

 

                   Jean Bastien-Thiry est condamné à mort en tant que commanditaire de l’opération, tout comme les tireurs du commando et est emprisonné à la prison de Fresnes au quartier des condamnés à mort. Son recours en grâce ayant été rejeté par le général de Gaulle, il est fusillé au fort d’Ivry le 11 mars 1963 à 6 h 39, une semaine après que le verdict ait été rendu. Il sera le dernier condamné à mort par une cour militaire, et donc le dernier à être fusillé en France.

 

                   La phrase suivante, extraite de la déclaration faite devant ses juges le 2 février 1963, est souvent considérée comme son testament politique : « Il n’y a pas de sens de l’Histoire, il n’y a pas de vent de l’Histoire car ce qui fait l’Histoire, selon notre conception occidentale et chrétienne qui est vérifiée par tous les faits historiques, c’est la volonté des hommes, c’est l’intelligence des hommes, ce sont leurs passions, bonnes ou mauvaises. »

*

JB_Thiry

*

            Le Colonel Jean BASTIEN-THIRY aura tout sacrifié, sa famille et sa vie, pour que vive la France. Il nous a laissé, en versant son sang, un message, un exemple à méditer, à admirer et à suivre. 

         Alors que les tireurs du Petit Clamart seront graciés par De Gaulle, celui-ci refusera d’accorder sa grâce à BASTIEN-THIRY. De Gaulle n’aimait pas les héros, n’en ayant jamais été un lui-même.

         Jean BASTIEN-THIRY est l’exemple parfait du dévouement, du courage, de l’abnégation, du don de soi et du sacrifice de sa vie envers la Patrie. Il est l’honneur de l’Armée Française.

         Homme de Foi, grand Catholique, il mourra comme un Saint, marchant vers le peloton d’exécution son chapelet à la main, après avoir entendu la Messe. Refusant d’avoir les yeux bandés, il regardera la mort droit dans les yeux avant de pouvoir contempler ensuite la Vie Eternelle.

         Assassiné sur ordre de celui qui aura trahi l’Algérie Française et livré des dizaines de milliers de Harkis et Pieds-noirs aux tortures les plus innommables des bouchers fellouzes du FLN, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY demeure un Français modèle, un héroïque soldat dont le nom restera pour toujours inscrit sur le Martyrologe de la Nation.

         Que Jean BASTIEN-THIRY repose en paix, aux côtés de tous les Morts pour la France, dans le Paradis des Héros, des Martyrs et des Soldats.

 

http://fr.novopress.info/133990/jean-bastien-thiry-il-y-a-cinquante-ans/

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1 mars 2016

LIEUTENANT-COLONEL J-B-THIRY MARS 2016

CEREMONIES ET MESSES DE mars 2016 POUR LE 53ème ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU COLONEL JEAN BASTIEN-THIRY

Jean Bastien-Thiry

Messe le mercredi 9 mars à 18 heures en l’église Notre Dame de Grâce de Passy.

Messe le vendredi 11 mars à 18 heures en l’église Sainte Odile, 2 av. Stéphane Mallarmé, 75017 Paris .

Dimanche 13 mars à 15 heures : cérémonie au cimetière de Bourg-la-Reine (92) sur la tombe de Jean Bastien-Thiry.

 


EN PROVINCE

* ANTIBES: mercredi 30 mars : messe à 18h en l’église du Sacré-Cœur pour tous les martyrs de l’Algérie Française

* Montauban : vendredi 18 mars à l0h : messe en l’église Saint Jacques pour tous les martyrs de l’Algérie Française.

MARSEILLE : messe le vendredi 11 mars à 17 heures en la basilique du Sacré-Cœur (av. du Prado 13008) et le vendredi 18 mars 16h Basilique du Sacré Coeur - Prado -

FREJUS : messe le vendredi 11 mars à 8h45 en la cathédrale de Fréjus.

FONDETTES : messe le vendredi 11 mars à 9 heures.

* HAMES-BOUCRES (62) : messe le dimanche 13 mars à 8h45 à la chapelle Sainte Victoire.

* MEYLAN (38) : messe le mardi 8 mars à 11 heures au Prieuré St Pierre Julien Eymard, 22 chemin du Bachais.

MONTLUCON : messe le dimanche 6 mars à 10h30 à la chapelle Notre Dame de Fatima, 10 passage Bretonnie.

* NANCY : messe le vendredi 11 mars à 18h30 à la chapelle du Sacré Cœur, 65 me maréchal Oudinot.

* NICE : messe le vendredi 11 mars à 18h30 à la chapelle de la Visitation, 17 place Sainte Claire.

* TOULON : messe le vendredi 11 mars à 18 heures en la cathédrale de Toulon.

* TOULOUSE à 18hl5 en l’église du Feretra. 

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1 novembre 2015

JEAN BASTIEN-THIRY TOUTES LES COMMEMORATION DE 2010 A 2015

2015

CEREMONIE DU 11 NOVEMBRE 2015

Ci-joint le carton d'invitation à la cérémonie du 11 novembre à Bourg-la-Reine.

Depuis 1963, chaque année une prière spéciale est dite

le 11 NOVEMBRE sur la tombe du

Colonel Jean BASTIEN-THIRY

pour tous ceux qui sacrifièrent leur vie à la défense de l’Algérie française

unis dans notre souvenir à ceux qui sont morts pour la patrie

au cours des deux dernières guerres mondiales et des combats Outre-mer

Vous êtes invités à cette cérémonie qui aura lieu le

MERCREDI 11 NOVEMBRE 2015 à 15 heures

au cimetière de Bourg-la-Reine (92)

(27 rue de la Bièvre)

Cercle Jean BASTIEN-THIRY - B.P. 50070 - 78170 La Celle Saint Cloud

Se garer à Bourg-la-Reine Le parking situé à côté de l'entrée principale du cimetière de Bourg-la-Reine (rue de la Bièvre) étant dorénavant inutilisable, voici d'autres parkings possibles: - le plateau du Gymnase de la Faïencerie, 30 rue Jean-Roger Thorelle, situé à côté de l'autre entrée du cimetière (à l'autre bout de la grande allée centrale). On y accède par la RN20 vers Paris, en tournant à droite juste après avoir dépassé la rue de la Bièvre. (gratuit) - Le parking Condorcet, payant, au 69 avenue du Général Leclerc (400m du cimetière) - Le parking du Centre-Ville, payant, 66 bld du maréchal Joffre, sur la RN 20 vers la province avant la gare du RER. (700m du cimetière)

Venir en transports en commun :

La gare RER de Bourg-la-Reine est située à 800 m du cimetière. Elle est desservie par la ligne B du RER.


CEREMONIES ET MESSES DU 11 MARS 2015 POUR LE 52ème ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU COLONEL JEAN BASTIEN-THIRY

* Cérémonie devant sa tombe, cimetière de Bourg-la-Reine (92)-27 rue de Bièvre, dimanche 8 mars 2015 à 15h.

*PARIS : messe le mercredi 11 mars 2015 à 18h en l'église Sainte-Odile - 2, avenue Stéphane Mallarmé, Paris 75017.

*MARSEILLE / 11 mars 2015, à la basilique du Sacré-Cœur à 17h.

D'autres RDV sur le site du cercle J-B thiry


 2014

CEREMONIE DU 11 NOVEMBRE 2014

Ci-joint le carton d'invitation à la cérémonie du 11 novembre à Bourg-la-Reine.

 

Colonel Jean BASTIEN-THIRY

 


CEREMONIES DU 9 ET 11 MARS 2014

Chers amis,
Veuillez trouver ci-joint le carton d'invitation à la cérémonie de Bourg-la-Reine et à la messe de souvenir organisées pour le 51ème anniversaire de la mort de Jean Bastien-Thiry.
Nous espérons que vous pourrez être présents.
A bientôt,
Le Cercle Jean Bastien-Thiry

Pour le 51ème anniversaire de la mort du

Colonel Jean Bastien-Thiry

fusillé le 11 mars 1963 au Fort d’Ivry,

le Cercle Jean Bastien-Thiry vous invite

à venir au cimetière de Bourg-la-Reine (92)

le dimanche 9 mars 2014 à 15 heures

pour un dépôt de gerbes et une prière,

et à participer à la messe célébrée à Paris

le mardi 11 mars 2014 à 18 heures

en l’église Sainte-Odile (2, av. Stéphane Mallarmé, 75017)

Cercle Jean Bastien-Thiry – B.P. 70 – 78170 La Celle St Cloud

 


 

2013

Depuis 1963, chaque année une prière spéciale est dite

le 11 NOVEMBRE sur la tombe du

Colonel Jean BASTIEN-THIRY

pour tous ceux qui sacrifièrent leur vie à la défense de l’Algérie française

unis dans notre souvenir à tous ceux qui sont morts pour la patrie

au cours des deux dernières guerres mondiales et des combats Outre-mer

Vous êtes invités à cette cérémonie qui aura lieu le

LUNDI 11 NOVEMBRE 2013 à 15 heures

au cimetière de Bourg-la-Reine (92)

(rue de la Bièvre)

Cercle Jean BASTIEN-THIRY - B.P. 70 - 78170 La Celle Saint Cloud

 


 

1963 – 2013

 

jbt2013

  Jean BASTIEN-THIRY

50 ans après VIE, ACTION, SOUVENIR

Journée-Colloque le samedi 23 février 2013

Forum de Grenelle : 5, rue de la Croix-Nivert, 75015 PARIS de 9h30 à 18h30

Exposition, Témoignages, Ateliers, Vente-dédicace, Pièce Vérité

Thèmes abordés : vie et personnalité de Jean Bastien-Thiry, contexte historique de l’attentat du Petit-Clamart, le procès, la transmission du souvenir.

 

(Détails sur le site internet : www.bastien-thiry.fr) Entrée : 5€.

Inscription et réservation au Cercle Jean Bastien-Thiry : BP 70, 78170 La Celle St Cloud,

 

Email : basthiry@aol.com

jbt2013-2


 

2010

Depuis 1963, chaque année une prière spéciale est dite 

Le 11 NOVEMBRE sur la tombe du 

 

Colonel Jean BASTIEN-THIRY

 Pour tous ceux qui sacrifièrent leur vie à la défense de l’Algérie française unis dans notre souvenir à tous ceux qui sont morts pour la patrie au cours des deux dernières guerres mondiales et des combats Outre-mer

Vous êtes invités à cette cérémonie qui aura lieu le 

JEUDI 11  NOVEMBRE 2010  à  15  heures 

Au cimetière de Bourg-la-Reine (92) 

(Rue de la Bièvre) 

 

Cercle Jean BASTIEN-THIRY - B.P. 70 - 78170 La Celle Saint Cloud

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25 octobre 2016

LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Par M. Hamid KHEMACHE Président de l’Association Départementale Harkis Dordogne.

et Guy REGAZZACCI, secrétaire de l'Association Harkis Dordogne.

asso

Communiqué conjoint de L’ASSOCIATION DÉPARTEMENTALE HARKIS DORDOGNE, VEUVES ET ORPHELINS ET LEURS AMIS

Nous envoyons également ce courrier aux sénateurs, députés de la Dordogne (tous socialistes) en leurs demandant de prendre position par rapport à cette loi mémorielle?

Monsieur François HOLLANDE Président de la République

Périgueux le 24 Octobre 2016 

Monsieur le Président,

            J’ai l’honneur de vous informer que nous avons pris acte de vos propos tenus, lors de l’allocution du 25 septembre 2016, sur la reconnaissance de l’abandon, du massacre et de la relégation dans les camps des Harkis et de leurs familles.

            Cependant, cela ne nous empêchera pas de penser à l’abandon, précédé du désarmement de nos pères, par leurs propres frères d’arme et ne nous fera pas oublier le massacre de plus de 150.000 des nôtres et ce, dans des conditions de barbarie et de sauvagerie rarement atteintes.

            En effet, le fait d’avoir été relégués dans les camps de transit dans des conditions carcérales inhumaines et ensuite dispersés dans les hameaux de forestage ne pourra s’effacer de notre mémoire.

            C’est pour cela, qu’il faudrait, Monsieur le Président, que cette reconnaissance tant attendue soit gravée dans le marbre en faisant voter par notre représentation Nationale une loi mémorielle qui entérinerait vos propos.

            Cette loi qui, bien que tardive, permettrait à nos anciens de partir en paix, la tête haute. Eux qui ont servi notre pays sans état d’âme et avec fierté, avec à leur côté leurs épouses.

            Nous, vous, LA France, leurs devons bien cela.

            Cela permettrait ainsi aux enfants et petits-enfants d’envisager l’avenir plus sereinement avec le sentiment, enfin, d’appartenir pleinement à la nation française.

            Un autre geste fort de votre part consisterait à proposer que la date du 25 septembre, qui ne correspond à rien historiquement, soit remplacée par celle du 12 mai qui elle, vous n’êtes pas sans le savoir, entérinait le sort des Harkis et de leurs familles restés en Algérie, suite aux télégrammes funestes des ministres Gaullistes; Messmer et Joxe.

            Cette reconnaissance signifie implicitement que la plupart des massacres commis, l’ont été après le 19 mars 1962. Ce qui implique également que cette date ne peut être reconnue comme étant celle du « Cessez le feu ». Ceci est une évidence à la lecture de votre déclaration.

            Après cette date, il y a eu au moins 150.000 musulmans Français tués ; c'est-à-dire des Harkis, des Moghaznis, des GMS, des notables (Caïds, gardes-champêtres, maires ou élus…), des anciens combattants des deux Guerres Mondiales ou d’Indochine, des infirmières, ou toute personne qui avait eu des attaches de près ou de loin parfois avec notre pays. Sans oublier les 8 à 12.000 prisonniers qui ont été envoyés sur les champs de mines aux frontières tunisiennes et marocaines et qui travaillaient souvent à mains nues. Une partie a aussi été forcée à combattre lors du conflit Algéro/ Marocain en 1963.

            En soit, ces tueries sont une abomination mais, pourquoi aussi, les femmes, enfants, nourrissons et vieillards ont été impliqués, pourquoi ?

            L’Armée Française était encore massivement présente en Algérie et les accords d’Evian prévoyaient de porter assistance aux personnes en danger.

            N’oublions pas, Monsieur le Président, la fuite d’un million de Pieds Noirs de leur terre natale, parmi eux, plus de 130.000 juifs qui pour certains étaient en Algérie depuis plus de 2.000 ans.

            Et aussi, le 26 mars 1962, c’est notre propre armée qui participa directement au massacre de civils désarmés. Le carnage d’Oran du 5 juillet 1962 où 1500 Européens ou tous ceux qui y ressemblaient ont été raflés et assassinés dans d’horribles souffrances. Cela sous les yeux de notre armée qui avait reçu pour consignes de ne pas intervenir au plus haut niveau de l’Etat, c'est-à-dire sur ordre du Général De-Gaulle lui-même avec sa courroie de transmission (pour Oran), le général Katz, qui a accompli sa mission avec le plus grand zèle.

            Monsieur le Président, nous ne faisons pas la mendicité, nous demandons seulement que nos droits soient reconnus.

            Vous avez franchi un premier pas en prononçant ce discours, mais cette loi serait pour nous et nos familles un aveu que la Nation Française a manqué à ses devoirs fondamentaux vis-à-vis des Harkis et de leurs familles.

            Dans l’attente de la suite que vous apporterez à notre demande, sachez que vous ressortiriez grandi d’accéder à celle-ci et que votre nom serait associé à jamais au nom des Harkis en tant qu’Homme d’Etat qui a su redonner l’honneur perdu aux défenseurs de cette noble cause ; les Harkis, soldats au service de la France.

            Pour finir, bien que cela ne soit pas dans les convenances, il me semble de mon devoir de me présenter brièvement.

            Je suis né en 1950 en Kabylie, marié, 2 enfants. Je suis Pupille de la Nation, mon père et mon grand père ont été assassinés par le F.L.N. Lors du rapatriement de ma famille, j’ai vécu dans les camps de Rivesaltes puis du Larzac et enfin, nous avons été parqués à Bias (47) jusqu’en 1965. Il a fallu un ancien commandant de l’armée Française pour nous sortir de ce milieu carcéral et nous avons été installés à Issigeac en Dordogne (24). En 1971, je me suis engagé pour servir notre pays au sein des troupes parachutistes d’infanterie de marine et j’ai ainsi servi et combattu au Tchad en 1972. Puis, j’ai effectué une carrière comme surveillant pénitentiaire.

            Ces éléments fournis sur ma vie ne le sont pas pour me mettre en valeur, c’est juste pour vous faire savoir que de très nombreuses familles de Harkis ont eu des parcours similaires, ses enfants ont pris les armes pour la défense de notre patrie, la France et ce, sur plusieurs générations ; de la Crimée, en passant par Verdun, Cassino, Cavalaire et pour finir en Syrie actuellement.

            Cette reconnaissance suivie d’une loi mémorielle, ne pensez- vous pas Monsieur le Président que l’Etat Français nous l’a doit ?

            Serons-nous à jamais les bannis de l’Histoire de France pour notre fidélité inextinguible à ce pays. Serait-ce cela qui dessert notre cause ?

            Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre très haute considération.

Hamid KHEMACHE, Président.

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Adresse Postale: Maison des associations, Association Départementale Harkis Dordogne, Veuves et Orphelins 12, Cours Fénelon 24000 périgueux.

Email: harkisdordogne@laposte.net  

Site internet: http://www.harkisdordogne.com/

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30 mai 2016

BULLETIN D'HUMEUR N°202

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Lundi 30 mai 2016.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Centenaire de la bataille de VERDUN : un jogging organisé sur les tombes des « poilus » !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Les islamo-gauchistes qui nous gouvernent, à cause d’une grossière erreur des votants à l’élection présidentielle de 2012,  auront tout osé pour accentuer la destruction des valeurs de notre Nation sacrifiée sur l’autel de la mondialisation et la nouvelle philosophie du bien vivre ensemble.

         Après des initiatives politiques grotesques ou des comportements totalement inadmissibles, à savoir :

- la théorie du genre officiellement imposée dans les programmes des petites classes de l’Ecole de la République,

- la loi autorisant le mariage pour tous, qui a fort réjoui les carpes et les lapins enfin unis,

- la « jurisprudence Cahuzac » qui a officialisé le mensonge sans vergogne à un micro de l’Assemblée Nationale,

- la suppression des peines plancher, instaurée par une indépendantiste guyanaise nommée à la tête du Ministère de l’Injustice,

- la tentative d’interdiction des crèches dans les mairies,

- la vague du jihadisme français sur le sol de France (rien que ça !),

- le refus de déchoir de sa nationalité française tout français jihadiste,

- le récent déferlement d’une immigration massive excessive qui met en danger l’identité française et européenne,

- l’invitation faite au rappeur « Black M » de venir à Verdun pour animer un concert à l’occasion de la commémoration du centenaire

(invitation heureusement annulée au dernier moment),

- voici venu….LE TEMPS DU JOGGING SUR LES TOMBES DES POILUS !

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Photo : auteur non identifié.

         Il n’aura échappé à personne l’indignité d’une telle initiative et l’offense faite à la mémoire de ces soldats français et allemands.

Oui mais voilà, il fallait donner un côté culturel moderne et de préférence déjanté, à l’image de l’époque matérialiste et sans âme que l’on nous impose chaque jour un peu plus. Alors le Nain-de-l’Elysée et la Chancelière-mal-fringuée, toujours prêts à se faire remarquer ont demandé au cinéaste allemand Volker Schlöndorff, de concevoir une scénographie quelque peu avant-gardiste. C’était hier.

Jugez vous-mêmes : évoquant les combattants de la guerre de 1914-1918, 3.400 jeunes originaires de France et d'Allemagne, vêtus de tee-shirts colorés, ont déferlé au milieu des tombes du cimetière de Douaumont, au rythme des « Tambours du Bronx ». Ils se sont ensuite effondrés au pied de l'ossuaire, fauchés par la figure de la mort, représentée par un homme juché sur des échasses.

         Le Nain-de-l’Elysée et la Chancelière-mal-fringuée, peuvent être fiers : en acceptant d’assister à un tel "spectacle" ils ont offensé la mémoire de 130.000 soldats français et allemands, dont les ossements sont regroupés à Douaumont, nécropole nationale.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

4 octobre 2016

KLECH ABDELKRIM - PARCOURS ORDINAIRE D'UN HARKI ORDINAIRE

Par Michel DELENCLOS chercheur en histoire – Biographe

Souffrant du diabète qui impose déjà un combat pour la survie, a fait preuve, tout au long de sa vie, d’un altruisme rare.

            KLECH AbdelKrim   (1950-21.09.2016) est décédé au CHU d’Amiens puis, il est inhumé au cimetière ouest rabit à Narbonne, le 24.09.2016, fils de Harki, frère de Khaled.

            En 1962, il quitte l'Algérie pour la France. Il connaîtra le camp d’hébergement de Saint-Maurice l’Ardoise puis, celui de Rivesaltes. Son père, sergent dans l’armée française, réclamera toute sa vie, sa réintégration dans l’armée française, en vain. Alors, il s’occupera d’une plantation d’arbres.

            Par la suite, il termine sa carrière comme agent de service à la mairie de Narbonne, il décédera en début de l’année 1997. Klech épouse Aïcha Mafid née en 1956 qui lui donnera 3 enfants dont son fils, Lazari, aujourd’hui âgé de 24 ans.

* En 1981 Klech Abdelkrim participe au blocage de l’aéroport de Marignane pour empêcher le licenciement de deux fils de harkis.

* En 1986, il soutient des grévistes de la faim, dans les Bouches-du-Rhône. En 1987, il marche avec eux, d’Avignon à Paris.

* En 1991, ils bloquent, durant 2 mois, l’autoroute A 96.

* A partir du 21.08.1997, Klech Abdelkrim prend la tête de la lutte pour la reconnaissance des droits des Harkis. Klech Abdelkrim prend alors part à sa première grève de la faim devant l’Assemblée nationale.

            Klech Abdelkrim fera sept grèves de la faim. Il fait remarquer : «A chaque fois, on nous envoie un sous-fifre qui nous offre des emplois au cas par cas, alors que nous luttons pour une reconnaissance. On m’accuse d’être manipulé mais je demande simplement justice.

            Notre cause a le soutien de l’opinion publique. Je me battrai pour que l’année 1998 soit celle où on réglera définitivement le problème des harkis. ». Président du «CNJPH» (Conseil National Justice Pour les Harkis).

* Le 07.10.1997, «La Croix» nous apprend que c’est le statu quo pour les six des sept fils de harkis en grève de la faim depuis 45 jours et qui ont reçu le 04.10.1997 la visite d’un millier de personnes venues de toute la France soutenir les grévistes.

            Selon Klech Abdelkrim, les harkis persistent dans leur demande : rencontrer le Premier ministre, Lionel Jospin. Outre la reconnaissance par la France de l’exclusion dont ils sont victimes depuis 35 ans, les harkis veulent également bénéficier du dispositif de la loi emploi jeunes, dont ils sont écartés en raison de leur âge. A ce titre, ils demandent «une solution globale, non des solutions au cas par cas ».

            A la mi-novembre 1997, en pleine grève de la faim, il reverra sa femme alors au chômage et ses trois enfants.

* Le 07.10.1997, six des sept fils de harkis cessent leur mouvement de grève de la faim. Il est alors rejoint par trois autres personnes, deux hommes et une femme qui, comme lui, veulent obtenir du Premier ministre une déclaration solennelle reconnaissant la responsabilité de la France à l’égard des harkis.

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* Décembre 1997 : sur l’esplanade des Invalides : Klech Abdelkrim pendant sa grève de la faim réclamant «Justice pour les Harkis. Halte à l’indifférence.».

* le 23.12.1997 signataire de l'Appel "Justice pour les harkis" se retrouvera tout seul, sous sa tente.

* Les 04 et 05/04/1998 à Nice, il témoigne lors du colloque du «CEPN» sur la "Réécriture de l'histoire", animé par J. Revel-Mouroz.

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Manifestation de harkis : au centre : A. Klech.

            En juin 2000, Klech Abdelkrim est de nouveau à Paris où il entame une nouvelle grève de la faim. A ce sujet, son épouse Aïcha confie au «Parisien»

* le 12/06/2000 : «Malgré les promesses, presque rien n’a été fait pour nous. Nous sommes et restons des parias. La France nous a laissé tomber. Quant aux élus, ils ne se souviennent de nous que lors des campagnes électorales parce qu’on vote…». 

* Le 25/09/2001, à la suite de la 1ère journée nationale d'hommage aux Harkis, présidé par Jacques Chirac, il confie: «C'est une honte, quand oseront-ils nous demander pardon? Il doit y avoir repentance de l'Etat français.».

* Le 20/11/2001 «l'Humanité» titre  «Trois "petits" candidats de plus aux présidentielles.» :  Klech Abdelkrim se porte candidat pour briser les murs de l’indifférence sociale et de la solitude communautaire de l’isolat harki.

* Le 18/03/2002, Laurent de Boissieu de «La Croix» nous rappelle que Klech Abdelkrim avait postulé comme candidat à l‘élection présidentielle de cette année 2002. Tout comme un autre Français d’Algérie (*), il n’obtiendra pas les signatures requises.

            Il avait été alors, soutenu par le Collectif national Justice pour les harkis et leur famille.

* Le 20/03/2002 à la suite de sa déclaration dans le quotidien algérien "El Watan", l'association "Agir 13" se sépare du Collectif, se désolidarisant ainsi totalement de ses propos tenus.

* Le 11/02/2006, Georges Frèche, membre du bureau national du «PS» et président du Conseil régional du Languedoc-Rousssillon, qualifie les Harkis de : «vous êtes des "sous-hommes, vous n’avez aucun honneur, dégagez!".

* Le 17/02/2006, à l’initiative du Collectif national Justice pour les Harkis et leurs familles, des enfants de harkis campent jour et nuit devant le siège national du "PS". Ils dénoncent alors les propos inqualifiables de G. Frèche.

*Le 04.03.2006, à Paris, avec d’autres présidents d’associations de harkis, Klech Abdelkrim participe au colloque organisé notamment par la "LDH", «Harkis et droits de l’homme» et l’association «Coup de soleil» 1956-2006 : 50 ans, les harkis dans l’histoire de la colonisation et ses suites.

* Le 25.03.2006, Klech Abdelkrim signe le communiqué de presse dans lequel les Harkis appellent notamment à "Dénoncer l’attitude inqualifiable de M. Frèche et demander des sanctions à la hauteur de l’insulte et de l’affront faites aux Harkis". Réclamer réparation des discriminations d’Etat. Les harkis se regrouperont rue de Solférino au siège du "PS".

* Le 30.11.2006, le premier procès intenté contre G. Frèche se tient à Montpellier. Le 31/03.2007, dans un discours tenu dans son QG de campagne, Nicolas Sarkozy apporte son soutien aux harkis : "Si je suis élu, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacres des harkis et d’autres milliers de musulmans français qui lui avaient fait confiance, afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois…Vous êtes, vous les enfants de harkis, les premières personnes vers qui nous devons engager une politique de discrimination positive..."

* Le 01.04.2009, la Cour de cassation confirme la relaxe de G. Frèche.  Devant cette sentence, Klech Abdelkrim prône : "Il faut compléter l’Article 5 de la loi du 23.02.2005, il faut affirmer et définir les sanctions pénales. On ne peut pas continuer à nous insulter en toute impunité".

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Le 22.09.2012 : au camp de forestage du hameau de la Baume, avec l’association «Justice pour les harkis ».

De gauche à droite : l’historien Jean-Jacques Jordi, Zohra Aridj, Abderrahmane Moumen, Heddab, Malika Meddah, Kader, Michel, Klech Abdelkrim  (photo diffusée par le site «Harkis Dordogne»).

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* Le 13.06.2015 : Abdelkrim Klech lors des assises à Saint-Laurent des Arbres

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Zohra Aridj et A. Klech. (Photo reproduite sur le site «Harkis Dordogne» en hommage rendu par Z. Aridj à Klech Abdelkrim.)

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«Ils ont cru en la parole de la France. Souvenez-vous Français. Les fils de harkis abandonnés aux assassins du «FLN» ont tous été égorgés. ». (Mouvement Harkis).

Hymne national des harkis en hommage à notre frère Abdelkrim Klech.Le 25.09.2016 : diffusion de cette vidéo:

https://www.youtube.com/watch?v=L9zKTDKAVgk

            Le Premier ministre, Manuel Valls, apporte sa contribution : "Abdelkrim Klech, combattant obstiné de la cause harki, vient de nous quitter. Un grand homme qui forçait le respect".

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* Le 25.09.2016 : F. Hollande, lors de son allocution, à l’occasion de la «Journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives. ». Aïcha Klech, épouse d’Abdelkrim, dans «Le Parisien» du 12.06.2000 soulignait ce comportement notoire : "Quant aux élus, ils ne se souviennent de nous que lors des campagnes électorales".

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* Le 25.09.2016 : Benjamin Stora, lors de l’émission sur «Paris-Jaffa», est interviewé par Paul Amar, à propos de l’hommage, rendu ce jour, aux Harkis et forces supplétives, par F. Hollande.

http://www.I24news.tv/fr/tv/revoir/I24newsfr/x4uo3od

(*)  VALLAT Jean-Félix né le 16.09.1950  à Thiersville (Algérie française). Soutenu par le Comité de liaison des associations nationales des rapatriés d’Algérie.

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Retour DELENCLOS Michel. Chercheur en histoire. Biographe.Auteur de «19 mars 1962 ? Waterloo ! » - Prix d’Histoire..

- Sources et références :

Bibliothèque nationale de France «BNF» : Titre : Harki, un traître mot (images animées). Réalisatrice : Marie Colonna. Participants : Abdelkrin Klech, Amar Nahal, Robert Hamada…Sujet : «Harkis Algérie 1954-1962 (Guerre d’Algérie) – Rapatriement forcé. Thème : Histoire.

De M. Harbi et B. Stora "La guerre d'Algérie 1954-2004", Ed. R. Laffont, 2004-

Les Fonds de Saïd Merabti : 1982-2005 : (http://www.generiques.org/images/pdf/inventaires/53.pdf  ).

4 août 2017

L'O.A.S. VUE PAR SYLVIE THENAULT

Par Jean MONNERET 

Dans la revue Annales [1], Madame S. Thénault a publié une assez longue étude sur l’OAS. Elle examine notamment, à travers les archives du Tribunal de l’Ordre Public, siégeant à Tizi-Ouzou, la composition de certains commandos et leur action à Alger au second trimestre de 1962.

Elle a retenu plusieurs groupes de dossiers, à ses yeux emblématiques, et, elle analyse plus particulièrement le parcours de quatre jeunes hommes ayant participé aux activités de l’organisation clandestine. Compte tenu du titre, très globalisant, de son étude : L’OAS à Alger en 1962, on pouvait s’attendre à une analyse approfondie. Elle nous a paru sommaire, parcellaire. Voici pourquoi.

Premier Point : Qu’est-ce que le terrorisme ?

Quand elle examine l’action de l’OAS, à Alger, en 1962, Madame Thénault recourt toujours à l’adjectif terroriste pour qualifier l’action de ses commandos de rue.

Par terroriste elle entend violent. C’est là une erreur d’analyse. Que l’OAS ait été une organisation violente, personne ne le conteste. Que toute action violente, menée dans une période de crise, puisse être tenue pour illégale peut se comprendre. Qu’elle soit tenue pour illégitime ou moralement condamnable est ouvert à la discussion. Nous allons l’entamer ici, sans amalgames, sans généralisations abusives et en évitant au maximum l’emploi de l’article défini pluriel «les». Nous aurons soin aussi de ne pas confondre les différentes phases historiques de l’activité de l’OAS.

Une remarque : si toute action violente et illégale - en période de crise s’entend - devait être qualifiée de terroriste et en être subséquemment condamnée, la plupart des activités de la Résistance en France occupée devraient être condamnées. Ce serait absurde.

C’est pourtant ce que faisaient les autorités d’Occupation et leurs collaborateurs. Les accusations de terrorisme qu’ils portaient contre les résistants résultaient de leur point de vue hostile à ceux qui les combattaient. Elles n’en étaient pas justifiées pour autant. Les accusations de terrorisme que Madame Thénault porte contre l’OAS ne font qu’exprimer son hostilité envers ladite organisation.

OAS veille Salan

Sont-elles pour autant injustifiées ? La réponse à cette question ne saurait être le fruit de condamnations à la va-vite ; elle implique une réflexion de fond. Ce qui différencie la résistance du terrorisme c’est la question des cibles visées.

La Résistance française n’a jamais visé des civils massivement et sans tenir compte de leurs responsabilités politiques ou administratives. Le FLN, lui, a constamment visé des civils pieds noirs et musulmans, massivement et sans tenir compte de leurs responsabilités individuelles. La communauté à laquelle ils appartenaient, pieds noirs chrétiens ou juifs, harkis, anciens combattants musulmans, garde-champêtres, messalistes était collectivement tenue pour coupable par les insurgés. Ceci correspond ou devrait correspondre peut-être à une certaine définition du crime de guerre. Mais c’est là un problème distinct...

Que le FLN ait souvent massacré globalement des Musulmans n’est plus à prouver (Nuit Rouge de la Soummam, massacre de Mélouza etc…) [2]. Parfois, il a visé des Musulmans parce qu’ils lui étaient collectivement hostiles ou plus hostiles que la moyenne, ou encore peu empressés à le servir.

Mais la question que nous avons à trancher ici ne concerne pas le FLN mais l’OAS.

L’OAS a-t-elle agi comme le FLN ? A-t-elle aussi tué massivement et aveuglément des civils ? On pourrait formuler la question autrement : L’OAS s’est-elle engagée dans une rivalité mimétique avec le FLN, telle que celles qu’a analysées le philosophe René Girard [3] ?

Il serait trop simple de répondre par oui ou par non. Voici ci-après ce que nous pouvons écrire. Nous le faisons en étant parfaitement conscient du risque de n’être pas compris comme de celui, moins important, d’être contesté.

Deuxième Point : l’OAS fut-elle terroriste ?

Pour répondre valablement à la question ci-dessus, il convient de distinguer deux phases dans la vie de l’organisation clandestine. Durant une période qui s’étend de l’automne 1961 à la fin de février 1962, les actions de l’OAS restent relativement ciblées. Au-delà de cette période, et plus nettement après la proclamation des Accords d’Evian et du cessez-le-feu entre l’Armée française et le FLN, l’OAS s’affaiblit considérablement.

L’arrestation de ses chefs militaires les plus importants : Salan, Jouhaud, Degueldre et quelques autres, la prive de toute orientation tactique et stratégique claire. L’organisation clandestine devient une sorte de navire démâté qui continue sa course sur son erre avant de se fracasser sur les récifs.

 

Salan arrêté France-Soir   Salan arrêté L'Humanité

le général Salan est arrêté le 20 avril 1962 à Alger

Première phase

Dans la première période, l’OAS est une organisation assez structurée qui gêne d’importance le Pouvoir et ses desseins. Toutefois, manquant d’appuis puissants dans l’Armée, dans la haute fonction publique et dans l’opinion métropolitaine, le rapport de forces lui est défavorable. Son espoir est que l’Armée française, profondément meurtrie par la politique gaulliste [4], bascule de son côté. Cet espoir ne s'est jamais matérialisé..

Les actions de l’OAS sont alors, outre la destruction de certains édifices et les opérations de propagande, l’élimination d’individus gênants ou hostiles. Sont visés : des représentants de l’Administration engagés dans la répression de ses activités clandestines, des officiers faisant de même, des représentants du gaullisme, les «barbouzes» de Lucien Bitterlin [5] (qui seront décimés) et naturellement les cadres et les militants du FLN.

L’élimination des adversaires se fait essentiellement par des «opérations ponctuelles», actes ciblés menés sur renseignement, à partir d’un ordre émanant d’une hiérarchie clandestine.

Nous savons bien qu’en écrivant ces lignes, nous susciterons l’indignation de certains lecteurs qui estimeront que présenter les attentats de l’OAS comme ciblés revient à enjoliver ses actes. Soyons clairs. Nous faisons un travail historique. Ce travail fait apparaître deux périodes dans la vie de l’OAS. Dans la première, celle-ci mène des opérations relativement ciblées.

D’aucuns s’indigneront et diront que parler d’attentats ciblés est une manière de les justifier. Certainement pas !

1) D’abord, nous allons voir qu’il y a des exceptions : tous les actes ne visent pas des cibles précises. C’est pourquoi, au début de ce passage, nous avons écrit : «relativement ciblés».

2) Nous n’avons jamais défendu l’OAS ; il n’est que de lire nos livres pour s’en persuader. Ce serait tomber dans un piège : celui de la complaisance envers certains acteurs du conflit.

Nous avons toujours pensé, au contraire, que décrire les choses telles qu’elles se sont passées est la meilleure façon d’atteindre la vérité. La vérité est le meilleur moyen d’atteindre la justice pour ceux qui furent les victimes de ce conflit.

Seconde phase

Donc, dans une seconde phase qui s’étend grosso modo du 19 mars à la fin du mois de juin 1962, l’organisation agit d’une manière plus désordonnée et confuse, sans véritable stratégie. Les actions ponctuelles ciblées reculent, ce qui ne signifie pas qu’il n’y en a plus. En revanche, on voit se multiplier les attentats collectifs ; les mitraillages d’intimidation, donc non-ciblés.

Avec le temps, en mai et juin notamment, les commandos affaiblis et déstructurés agissent à l’aveugle, de plus en plus. On regrettera que Madame Thénault ne fasse guère de distinction entre ces deux périodes. Tout au plus note-t-elle que «les commandos Delta acquirent une totale liberté après l’arrestation de leur chef, Roger Degueldre» (p. 982). Mais elle n’en tire aucune conclusion.

En omettant de souligner la césure qui existe dans l’histoire de l’OAS entre la première période et les trois derniers mois de son existence, notamment en mai 1962. L’historienne établit une perspective faussée. C’est le principal défaut de son étude. D’autant que, pour elle, attentat non ciblé signifie attentat touchant au hasard un musulman quelconque.

Il eût fallu souligner aussi que dans l’abondante littérature diffusée par ce mouvement, il y a des références constantes à l’esprit du 13 mai 1958 et à la fraternisation entre Européens et Musulmans. L’organisation combat le FLN, elle ne considère pas la masse musulmane comme ennemie. L’objectif est au contraire de la rallier.

Jusqu’au moment de son arrestation, le général Salan rechercha l’alliance avec des Musulmans, notamment les Messalistes. L’implantation de maquis dans l’Ouarsenis témoigne encore de ce souci. La véritable déconfiture qui marque l’issue de cet épisode n’enlève rien au fait qu’il illustre le désir des dirigeants clandestins d’avoir des appuis chez les Musulmans.

Il est important aussi de distinguer l’avant et l’après dix-neuf mars dans l’évolution de l’OAS. Toutefois cette indispensable distinction doit être assortie de nuances. Il faut tenir compte de certaines zones grises.

Troisième Point : les zones grises en Histoire.

En Histoire, il est rare que les choses soient monocolores. Répétons-le : après le cessez-le-feu du 19 mars entre le FLN et l’Armée française, l’action de l’OAS perd en cohérence ; les attentats furent de moins en moins ciblés.

Mais, une nuance s'impose : des attentats non-ciblés se sont produits, aussi, avant le 19  mars : trois semaines avant les Accords d’Évian ; les 26 et 27 février 1962. Nous avons signalé la chose dans notre livre La Phase finale de la Guerre d’Algérie. Notre collègue, Olivier Dard, dans son ouvrage Voyage au cœur de l’OAS [6] y a consacré de nombreuses pages (voir p. 185 et suivantes de son op. cit).

Sylvie Thénault connaît ce livre, elle le mentionne, mais n’en tient guère compte. Son contenu contredit ses thèses. Or, Olivier Dard fait référence à des points capitaux. Ainsi, l’action des 26 et 27 février inquiète, et au plus haut point, les dirigeants militaires clandestins. Ce jour-là, des militants de l’OAS [7] ont ouvert aveuglément le feu sur des Musulmans, passant en plein centre d’Alger, rue Meissonnier. Cet acte est immédiatement condamné par le responsable OAS du Grand Alger, le colonel Vaudrey.

 

colonel Roland Vaudrey

colonel Roland Vaudrey

Celui-ci publie un communiqué très ferme condamnant cet attentat. L’OAS, affirme-t-il, «respecte et défend les Musulmans comme les Européens» (Dard, p. 186 op. cit.) et il ajoute : …L’OAS … «ne se livre pas au terrorisme aveugle contrairement au FLN». Et encore : «…ce commandement [de l’OAS] se doit de condamner, d’interdire et de combattre sans délais et par tous les moyens, des actions qui ne peuvent que nuire de la façon la plus certaine et la plus grave à la cause qui est l’objet de notre combat».

Le général Gardy, autre dirigeant clandestin, demande de son côté à Jean-Claude Pérez, responsable des opérations de commandos de prendre toutes mesures nécessaires pour éviter le retour de ces actes. L’ouvrage d’Olivier Dard étant basé sur les documents internes de l’OAS [8] permet de suivre, au jour le jour, le développement de cette crise. Il est hors de doute que les dirigeants militaires de l’OAS sont hostiles, et même, vent debout contre les attentats des 26 et 27 février. On ne peut négliger cet élément [9].

Il illustre l’apparition d’un conflit des plus nets entre les militaires et les civils dans le commandement de l’organisation. Or, le Docteur Pérez, responsable des commandos, refuse de se plier aux injonctions des militaires. Il va assumer, non sans aplomb, la responsabilité de l’action des 26 et 27 février. Il s’en est expliqué dans divers livres [10] et dans de longs entretiens enregistrés (au CDHA à Aix-en-Provence).

 

Jean-Claude Pérez couv

 

Le Docteur, chef de l’ORO et du BAO [11], à l’intérieur de l’Organisation, est persuadé que les forces françaises anti-OAS reçoivent des renseignements du FLN. Ce dernier les recueille auprès de Musulmans employés de maison ou de commerce qui travaillent en zone européenne. Il semble que les attentats du type de ceux de la rue Meissonnier, attentats non-ciblés, ont pour but de collectivement dissuader les Musulmans de pénétrer en zone européenne. Le but tactique est de tarir cette source de renseignements. La méthode est évidemment épouvantable.

Après l’accord du 19 mars qui bouleverse les conditions de leur combat, certains chefs civils de l’OAS pensent aussi que des heurts frontaux avec le FLN détourneraient la pression que les forces de gendarmerie exercent sur leurs militants. L’espoir de casser ainsi l’engrenage fatal qui les broie, les pousse à engager une stratégie de la tension. L’idée est que le FLN pourrait ainsi se laisser entraîner à violer le cessez-le-feu, ce qui provoquerait en retour le basculement des troupes françaises vers l’OAS [12]. Les dirigeants militaires s’opposent à cette démarche.

Ont-ils les moyens de s’y opposer ? Il s’agit d’une «inflexion importante pour ne pas dire un tournant dans le rapport de l’OAS à la violence et à l’État», dit Olivier Dard (op. cit. p. 188) qui ajoute «qu’elle est imposée sur le terrain par le patron de l’ORO (Jean-Claude Pérez)». (ibidem p. 188)

Il en a été ainsi d’autant plus que nombre de dirigeants militaires de l’OAS sont arrêtés les uns après les autres, entre le 25 mars et le 22 avril. Parmi eux, les plus élevés Jouhaud, Salan, Degueldre. Au lendemain de l’arrestation du général Salan, un immense exode des Européens d’Algérie débute. L’arrestation du chef de l’OAS incite nombre d’entre eux à fuir leur pays parce qu’ils ne croient plus à la possibilité pour l’Organisation de vaincre.

Les clandestins ne peuvent empêcher ces départs. Les partisans et les militants de l’OAS en sont réduits à un dramatique «baroud d’honneur», lequel, en la circonstance, fut horriblement tragique. Des actions spectaculaires se produisent toujours mais l’isolement politique des partisans de l’Algérie française grandit. Les attentats restent fréquents. Tous ne sont pas aveugles, mais la proportion des attaques non ciblées grandit. Des mitraillages sont de plus en plus signalés dans la presse de l’époque et dans les archives militaires [1 H 1786 Application du cessez-le-feu].

L’absence des dirigeants militaires, l’affaiblissement des réseaux clandestins, le désarroi et la fuite de la population conduiront ultérieurement les responsables [13] clandestins à un simulacre de négociation avec le FLN. En métropole, les média mènent une vaste campagne de diabolisation de l’OAS qui marque les esprits.

 

Quatrième Point : Les dossiers de justice et le livre de P-D. Giacomoni

La source la plus importante de l’article de Madame Thénault est constituée par les archives du Tribunal de l’Ordre Public de Tizi-Ouzou. Or, cette institution fut créée - ô coïncidence - le 19 mars 1962. Elle jugea des centaines de militants de l’OAS, dont de nombreux membres des commandos. Les actes commis par eux se situent quasi exclusivement dans la période que nous venons de signaler, où l’organisation clandestine avait perdu ses chefs militaires. Elle avait perdu également toute orientation stratégique. Les commandos jouissaient  d’une autonomie fort large.

 

Tribunal Ordre public Tizi-Ouzou

 

Nombre des attentats commis en ce temps-là, furent des actes de plus en plus erratiques. L’historienne ne l’ignore pas, mais elle semble penser que l'Organisation a toujours fonctionné ainsi. On s'en aperçoit dès lors qu'elle tente d’analyser les motivations des gens dont elle lit les dossiers judiciaires. La légèreté de ces documents alimentés par des investigations rapides ne lui échappe pas. «La maigreur des dossiers», écrit-elle, «incite à la méfiance». Sage remarque qui aurait dû la guider davantage.

Les gens interrogés et lourdement condamnés invoquent naturellement comme mobile leur attachement à l’Algérie française. Bien entendu, on trouve aussi dans les raisons données pour justifier leur comportement, l’hostilité au FLN et les traumatismes engendrés par les attentats commis par les indépendantistes. Mais Madame Thénault décèle aussi chez certains «une haine du musulman» (p. 988). Les cas cités peuvent paraître peu concluants : rancœur d’un européen qui s’est vu préférer un musulman pour un emploi, sentiment d’isolement d’un autre en quartier majoritairement autochtone…

Il est vrai qu'en d’autres cas, elle relève quelques expressions crues qui alimentent sa conviction. Le tout peut paraître néanmoins assez circonstanciel. On nous permettra aussi de rester très réservé lorsque l’historienne écrit cette phrase : «La «haine du musulman» se lit aussi en creux comme une condition du passage à l’acte…» (p. 989). Elle cite à l’appui une déclaration de P-D. Giacomoni, ex-commando Delta et auteur d’un livre sur lequel nous reviendrons. La lecture "en creux"  correspond-elle à la méthode historique?  Ne peut-elle plutôt conduire au subjectivisme?

Car, l’historienne semble également persuadée que les violences commises alors par de jeunes activistes de l’OAS ont toutes un point commun: elles  frappent des musulmans aveuglément, au hasard (p. 980, 981, 988, 989, 991, 996, 998). Elle écrit même (p. 1000) : «Tous les Algériens étaient visés». N'y a-t-il pas là une généralisation abusive?

Nous tenons pour affirmé que l'OAS avait évolué dans cette période vers une déstructuration et un affaiblissement considérables de ses organes dirigeants. Il est clair que, dans nombre de cas, ses attentats sont devenus collectifs. L’impression domine que les actions commises à la mitraillette ou au P.M. ne sont pas ciblées. Mais comment affirmer que c'est la règle générale ? Dans les dossiers de justice que nous avons consultés, nous aussi, les indications de ce type restent en effet incertaines. Madame Thénault ne l’ignore pas et elle signale, elle-même, que ce genre de chose n’apparaît qu’exceptionnellement «dans le cadre formalisé des auditions policières ou judiciaires» (p. 988). Raison de plus pour être prudent.

En effet, dans cette période de trouble et de confusion énormes, distinguer les actions ciblées et celles qui ne l’étaient pas était bien difficile. On peut toujours rétrospectivement décréter qu’elles étaient toutes aveugles et inspirées par le racisme antimusulman. N'est-ce pas un peu rapide ?

L’historienne sent pourtant l’inconfort d’une telle analyse qu’elle s’efforce de nuancer mais insuffisamment. Elle admet, par exemple, «l’existence d’une zone grise entre membres et non-membres de l’organisation, brouillant la limite entre ceux qui y appartenaient et ceux qui n’en faisaient pas partie». Ceci devrait conduire à rappeler l’intervention d’éléments incontrôlés, du type lumpenprolétariat, pour ne pas dire pègre, susceptibles de répondre à bien des manipulations. Un phénomène semblable ne se produisit-il pas, au même moment dans les rangs du FLN, à Alger comme à Oran ? [14]

Cette considération devrait conduire Sylvie Thénault à nuancer ses analyses. Elle affirme au contraire à propos de ceux qui ne faisaient pas partie de ladite organisation : «Ils ont tous en commun, néanmoins, le fait d’avoir agi pour l’OAS et d’en avoir été, à des degrés et sous des formes diverses les agents» (p. 985).

C’est faire bon marché, dans une période plus sombre que grise, de toute la complexité et de toutes les interférences qui jouèrent. Il ne s'agit pas de minimiser les responsabilités de quiconque, ni la gravité de certains actes mais présenter l'OAS d'avril, mai, juin 1962 comme un mouvement cohérent poursuivant des objectifs définis ne correspond pas à la réalité. Les témoins, les archives comme la presse de l'époque y ont vu, à juste titre, un bateau ivre. Mme Thénault a négligé cette perspective. À tort selon nous. De ce fait, le titre de son article: L'OAS à Alger en 1962 est trop vaste.

Que la haine du musulman, avec tout ce que cela implique, soit en outre brandie ou suggérée, à plusieurs reprises, comme cause explicative, nous paraît sans nuances. Que divers militants de cette époque n’aient pas craint d’expliquer ainsi leurs intentions et leurs motifs est une réalité navrante. Force est de constater pourtant que les dossiers du TOP de Tizi-Ouzou ne fournissent sur ce point que des indications parcellaires.

 

Giacomoni couv

 

Nous trouvons en outre contestable la décision de Sylvie Thénault de s’appuyer, aussi, pour sa démonstration sur le livre de P-D. Giacomoni J’ai tué pour rien. Elle le décrit pourtant comme un récit «très romancé» (p. 989).

P-D. Giacomoni fait souvent allusion dans cette chronique à ses succès féminins, dus sans doute à un physique avantageux qui lui permit de faire plus tard un peu de cinéma. Mais son livre n’est qu’un témoignage hasardeux où l’on peut lire (p. 299) des expressions du genre : «Le temps des exécutions sur ordre est terminé. L’heure des crimes gratuits vient de sonner». On en imagine facilement l’exploitation possible. (L’auteur de cet ouvrage étant décédé assez récemment, je n’en dirai pas davantage).

Jean Monneret

 

OAS veille

 

 

 

[1] Annales, n° 5, sept.oct 2008. Diffusion Armand Colin. [en ligne]

 

[2] Nuit Rouge de la Soummam. Exactions commises en avril 1956 par le FLN contre des villages berbères situés sur les hauteurs d’Amizour en vallée de la Soummam.

Mélouza : massacre perpétré par le FLN contre la population des Beni-Ilmane dans la nuit du 28 juin 1957. Tous les hommes du douar furent assassinés.

 

[3] Voir son livre La Violence et le Sacré.

 

[4] En octobre 1960, le général De Gaulle évoqué une république algérienne à venir. Les cadres de l’Armée ne voyaient plus alors la nécessité de sacrifier des hommes puisque la défense du territoire national avait cessé d’être le but des combats.

 

[5] Chef d’un groupe de supplétifs anti-OAS recrutés dans les milieux gaullistes et financés par la Délégation Générale en Algérie ayant M. Morin à sa tête. Les commandos Delta les réduisirent. Voir notre livre La Phase Finale de la Guerre d’Algérie, p. 43.

 

[6] Olivier Dard, Voyage au cœur de l’OAS. Ed. Perrin.

 

[7] Un certain Jésus de Bab-el-Oued sera mis en cause. Voir Olivier Dard, op. cit. p. 186.

 

[8] Jean-Jacques Susini lui a remis ses archives.

 

[9] Ainsi par exemple le colonel Godard, autre dirigeant clandestin manifestera une hostilité intransigeante à toute action aveugle contre les Musulmans. Dans le jargon militaire de l’époque, il décrit les mitraillages de dissuasion ainsi : «Quant à Pérez (chef des commandos), je constate que son action contre des Musulmans qui sont dégroupés blind est notre propre condamnation». Olivier Dard, op. cit., p. 229 (Dégroupés blind =mitraillés aveuglément).

 

[10] Comme Vérités tentaculaires sur l’Algérie, Ed. Jean Curutchet.

 

[11] ORO : Organisation de Renseignements et d’Opérations. BAO : Bureau d’Action et d’Opérations.

 

[12] Le FLN déjouera cette manœuvre en recourant à une forme nouvelle (pour lui) de terrorisme : les enlèvements. 3 018 pieds noirs seront ainsi kidnappés (Jean de Broglie au Sénat, 24 novembre 1964).

 

[13] Jean-Jacques Susini, mais pas Jean-Claude Pérez.

 

[14] Voir les analyses de Mohammed Harbi concernant le rôle de «La plèbe».

Article source d'études coloniales : l’OAS vue par Sylvie Thénault, par Jean Monneret

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