INVITATION MRAF ADIMAD DU 13 MAI 2016

Comme tous les ans, le 1er mai 2016 aura lieu la cérémonie au mémorial de Théoule s/mer
« Les harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre » - De Gaulle, lors du Conseil des Ministres du 4 Mai 1962 – (rapporté par Alain Peyrefitte)

Héros pour les uns, traîtres pour les autres, l’histoire des harkis est mal connue des Français. Dans le langage courant, on désigne aujourd’hui sous le nom de harkis toutes les catégories de supplétifs de la guerre d’Algérie : harkis, moghaznis, Groupes Mobiles de Sécurité, Groupes d’autodéfense, unités territoriales et auxiliaires de la gendarmerie, à l’exclusion des appelés et des militaires sous contrat.
C’est en janvier 1955 que, pour les besoins de guerre d’Algérie, virent le jour les premières unités musulmanes.
A partir de 1957, las de la tyrannie du FLN qui multiplie les sévices à l’encontre des populations autochtones du bled : enlèvements, rançons, égorgements, razzias sur les douars, sévices multiples et raffinés, les habitants vont se soulever et rejoindre en masse l’armée française.
En décembre 1958, à l’initiative du général Challe, le nombre des harkis passera de 28 000 à 60 000. Ils formeront d’efficaces groupes de combat œuvrant au plus près des soldats d’élite, paras, légionnaires et commandos.
En 1959, 6 000 d’entre eux seront affectés dans les Commandos de Chasse créés dans chaque Secteur pour éliminer les rebelles qui ont échappé aux opérations du Plan Challe. Par ailleurs, 2000 douars représentant 55 000 hommes armés, seront placés en autodéfense, soit un total de 223 000 soldats autochtones qui combattront sous l’uniforme français avec une efficacité et une ardeur reconnues de tous…
Fin 1958, la guerre est pratiquement terminée sur le terrain. Le FLN, exsangue, ne se maintient plus que par ses attentats sournois et barbares. R. MADAOUI, alors officier de l’Armée de Libération Nationale (ALN), rejoindra, comme sous-lieutenant, une unité régulière de l’armée française dans l’Ouarsenis puis, plus tard, les rangs de l’OAS. Il écrira : « L’espoir est si grand que la Wilaya IV (la sienne) pavoise aux couleurs de la France, que les rebelles cessent les attentats et déposent leurs armes devant les mairies ». Ainsi, les fellaghas, eux-mêmes, sûrs de leur impuissance, brandissent des drapeaux français dans leurs repaires…
L’ex-officier de l’ALN, Ali BOUZIANE, qui rejoindra les harkis du fameux « Commando Georges », unité créée par le Colonel BIGEARD, écrira sur ce point : « La population, qui était notre raison de combattre et notre soutien, nous abandonne. J’ai confiance en De Gaulle, et mes frères dans le maquis aussi. Nous avons été trompés, et l’Algérie heureuse, nous la ferons avec lui ».
De Gaulle, désormais installé à l’Élysée, reçoit le Bachaga BOUALAM qui lui dit : « Mon général, donnez-moi 500 000 harkis, et vous pouvez renvoyer tous les appelés chez eux ; je vous garde l’Algérie à la France. » De Gaulle ne répondra mot et, contre toute attente, se prononcera pour l’intégration, solution utopique à laquelle ni les Musulmans, ni les Européens, ni les militaires, ne croient.
Le 19 janvier 1960, recevant exceptionnellement les élus d’Algérie, de Gaulle les sidéra en déclarant avec une certaine hauteur : « L’intégration est une connerie, d’ailleurs, l’armée ne fait que des conneries ! » Et, toisant insolemment le député musulman M’hamed Laradji, il ajouta avec un mépris glacial : « Les Musulmans ne seront jamais des Français ! ».
Laradji qui eut dix membres de sa famille assassinés par le FLN soutint le cynisme de de Gaulle en insistant sur le fait que la politique menée par le Chef de l’État allait faire souffrir les Algériens pro-français… ce à quoi, la « grandeur gaullienne » répondit sèchement : « Eh bien, vous souffrirez ! ».
Le 10 juin 1960, le colonel de l’ALN, SI SALAH, chef de la wilaya IV (Algérois), décide de faire un putsch contre le GPRA et, reçu avec ses adjoints, les commandants Si Mohamed et Lakhdar à l’Élysée par De Gaulle, ils lui annoncent la reddition dans un premier temps des trois quarts des combattants de l’ALN. Mais De Gaulle, ne voulant déjà plus entendre parler de l’Algérie française, leur opposera une fin de non-recevoir et ses services, par la voix d’Edmond Michelet, informeront le Ministre des Affaires extérieures du GPRA, Krim Belkacem, de cette proposition de reddition. Commencera alors une purge sanglante au sein de leurs partisans qui ne connaîtront aucune clémence de la part des « frères » installés en Tunisie. Le secret de cette entrevue avec le Maître de l’Élysée devant être rigoureusement gardé, tout sera mis en œuvre pour éliminer définitivement les derniers témoins et Si Salah et Si Mohamed seront tués par les troupes françaises dans des conditions plus que curieuses…
Dès lors, cette affaire qui se présentait comme une immense occasion pour apporter une paix française à la guerre d’Algérie, se terminera dans le sang et demeurera la grande énigme de ce conflit.
Après l’échec du putsch d’avril 1961, les harkis, soucieux, désemparés et amers, répèteront inlassablement à leurs chefs : « Il fallait déclarer la mobilisation générale en Algérie, faire une levée en masse de harkis, renvoyer tous les appelés chez eux, et on avait le monde entier avec nous. »
Mai 1961, nouvelle décision désastreuse du général président qui atterrera les Musulmans fidèles à la France : La trêve unilatérale accompagnée de la libération de 6000 fellaghas. Dès lors, l’ALN exsangue, forte de ces renforts successifs, va se reconstituer et reprendre de plus belle ses actions meurtrières sans réelle opposition des troupes françaises, privées par ailleurs d’une partie de leurs unités d’élite dissoutes au lendemain de l’échec du putsch. À partir de ce moment, les supplétifs comprendront que, pour eux, c’est la fin… et les premières désertions verront le jour.
Cependant, avec une inconscience révoltante, les déclarations officielles continuaient de pleuvoir. Dans une homélie fracassante, le général Gambiez s’écriait à l’adresse des harkis : «Vous avez mené le bon combat. Soyez sans crainte, la France ne vous abandonnera pas ! » Et dans une déclaration aux cadres, Pierre Messmer, le ministre des armées, affirmait avec solennité : « Pour rassurer ceux qui combattent et se sont engagés à nos côtés, nous devons leur répéter la volonté de la France de n’abandonner aucun de ses enfants. »… Cela s’adressait aux Musulmans servant sous l’uniforme français.
Pourtant le dégagement militaire avait commencé depuis le mois de juin 1961 par le rapatriement de deux premières divisions et l’évacuation de 1000 postes de protection de la population du bled. Mais afin de rassurer les consciences, on continuait d’assurer avec une apparente conviction qu’en aucun cas la population civile n’aurait à souffrir de ces mesures ou à voir sa sécurité diminuer…
Quel leurre !... Pauvres Musulmans ! Vous avez accepté de servir dans les groupes d’autodéfense ou les unités combattantes, vous êtes devenus des harkis, c’est-à-dire, soldats de la France : vous serez égorgés, tués à la hache, ébouillantés, coupés en morceaux ; vous aurez les yeux crevés, les mains coupées, vous serez traînés dans les rues sous les huées d’une foule déchaînée et vous périrez après d’horribles tortures !
Ah ! Quelle déchéance et quelle souffrance de mourir ainsi en sachant combien cette France qu’ils avaient tant aimée était veule, combien elle était lâche devant la fourberie, la trahison et le despotisme…
Ce fut l’un des grands mensonges de ce drame algérien qui en avait vu tant, mais d’autant plus odieux qu’il couvrait l’abandon et la mort d’innombrables Musulmans livrés à la vengeance du FLN.
Mais qui aurait pu penser, en Métropole, que depuis sept ans des soldats Musulmans pourchassaient sans répit les fellaghas, que depuis sept ans ils mouraient pour la France et l’Algérie française… et que depuis des mois on cherchait à faire oublier –comme jadis en Indochine- leur existence ?
Mais comment cacher qu’en nombre croissant, ces Musulmans fidèles rejoignaient les combattants de la cause française… c'est-à-dire, l’OAS ?
Si les sphères dirigeantes ne savaient plus comment cacher cette nouvelle situation, le GPRA n’ignorait pas qu’il ne pourrait leur imposer son autorité que si auparavant, l’armée française les avait désarmés.
Du coup, l’Élysée prit peur. Il fallait à tout prix désarmer ces hommes trop zélés qui s’imaginaient encore pouvoir rester français…
Et ce fut, alors, l’ignoble campagne de désarmement, la conclusion du pacte tacite entre le Pouvoir et le FLN…
Après avoir évacué les postes militaires du bled et les avoir remis, intacts, aux ennemis d’hier, la troupe reçut l’ordre de désarmer les autodéfenses. Pour ces pauvres gens qui avaient eu confiance en la parole de la France et en ses officiers, la restitution des armes signifiait la mort à plus ou moins brève échéance…
Sans doute, que les militaires avaient reçu des ordres stricts. Sans doute, ils se devaient d’obéir à ces ordres. Mais le serment de jadis de conserver l’Algérie à la France et de protéger cette population n’avait-il pas été également prononcé ?
Le vieil honneur qui vous lie à une parole est-il une chaîne dont il est loisible de couper les anneaux ? La vie est bien longue à celui que trouble le remords…
Dès lors, désarmés, livrés sans défense à la vindicte du vainqueur, le génocide des harkis commençait…
Et dans toute l’Algérie on fusilla après avoir torturé, on mura dans des bâtisses de pierres, on enterra vivants, on brûla sur des bûchers, on flagella, on égorgea, on roua de coups des victimes enfermées dans des sacs, membres liés.
Dans le Nord-Constantinois, des femmes tuèrent même des captifs à coups de dents !…
Dans le bled où le drapeau vert et blanc remplaçait désormais le tricolore, les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions militaires français et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de sitôt oublier…
Et l’horreur de la situation devint telle que le Lieutenant de Vaisseau Cucherat rejoignit les rangs de l’OAS et résuma dans un cri d’indignation à l’adresse des officiers français toute cette tragédie :
« Il n’y a pas en ce monde d’expiation qui puisse ressusciter les harkis ébouillantés, effacer les mutilations des suppliciés… réparer le suicide des pères désespérés, ou guérir les vieillards conduits à la folie par votre traîtrise et votre lâcheté. Il n’y a pas de drogue qui puisse endormir en vous cette honte et ce remords qui vous empêcheront de plus regarder jamais dans les yeux, à supposer qu’ils vivent encore, le chef de votre ancienne harka, ou le maire de votre regroupement, et tous ceux qui avaient cru en votre parole, s’étaient engagés derrière vous et à qui vous avez menti… »
José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
NB : Alors que les « gogos de service » commémorent toujours « l’appel du 18 juin », et le « 19 mars 1962 » (date du cessez-le feu en Algérie), il est bon de rappeler les ordres criminels donnés par de Gaulle lors des séances du Comité des Affaires Algériennes, qu'il présida de 1959 à 1962. Ceux-ci furent rapportés par son conseiller, Raymond Aron, dans ses mémoires « 50 ans de réflexion politique » (p.388 – Julliard) : « les harkis, pour la plupart, furent livrés à la vengeance des vainqueurs sur l'ordre peut-être du général de Gaulle lui-même, qui par le verbe, transfigura la défaite et camoufla les horreurs... ». Cette action criminelle fut dénoncée au Parlement dès mai 1962 par le Bachaga Saïd BOUALEM, Vice-président de l'Assemblée Nationale, et par le Professeur Maurice Allais, Prix Nobel d'Économie, dans son ouvrage « L'Algérie d'Évian » (L'Esprit Nouveau - mai 1962). Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a reconnu ce massacre en déclarant sur Radio-Beur FM, en octobre 1999, parlant de la répression contre le GIA : « Nous ne faisons pas les mêmes erreurs qu’en 1962 où, pour un harki, on a éliminé des familles et parfois des villages entiers ». (« La Croix » du 17 juin 2000).
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Chers Camarades
Hyères, le 10 Septembre 2016
Comme tous les ans l’Adimad.MRAF va rendre hommage au Bachaga BOUALAM, et à travers lui, aux dizaines de milliers de Harkis laissés à la vindicte de sordides assassins par un Gouvernement félon.
Nous ne les oublions pas, eux qui furent Français non par le sang reçu mais par le sang versé.
Cette cérémonie se déroulera à Giens dans cet endroit de havre et de paix dédié au Bachaga BOUALAM, le dimanche 25 Septembre 2016 à 17 heures.
Faites-en part à vos amis et venez nombreux pour partager avec nous cet instant d’émotion et de recueillement.
Et, coutume oblige ; après cette cérémonie nous nous rendrons chez Marie-Laure et Jean-François COLLIN pour poursuivre l’évocation de nos souvenirs autour d’une table dressée de collations et amuse-bouche. L’occasion pour certains de revoir Jean-François qui a tant œuvré pour l’ADIMAD.
Je vous adresse à toutes et tous mes sentiments les plus Nationalistes.
Régis Guillem Président
Si certains souhaitent déposer une gerbe qui sera la bienvenue, je vous remercie de m’en aviser dans le seul souci d’organisation .
Madame, Monsieur,
J’ai le plaisir de porter à votre connaissance la parution de mon nouvel ouvrage intitulé : « TERREUR ISLAMISTE » qui analyse la place qu’occupent désormais l’islam et l’islamisme dans le cadre de nos institutions. Il apporte aussi un éclairage particulier sur le rôle de nos médias, des associations « humanistes », des partis politiques et de l’église dans la montée du fondamentalisme.
Dans cette nouvelle guerre de religion basée sur le fanatisme, le terrorisme et la terreur, les « fous d’Allah » partent désormais à la conquête du monde libre avec au bout du voyage la mort qu’ils recherchent. Leur objectif est clair : Rétablir le califat en usant d’un argument de poids : La charia !
En vous priant de bien vouloir prendre connaissance de la préface de cet ouvrage.
Bien cordialement
José CASTANO
PRÉFACE
« Continuez à allumer des bougies, à faire des dessins, à vous câliner, à fanfaronner avec des « même pas peur ! », à creuser le gouffre de la niaiserie avec des « Je suis Charlie », « Je suis Paris », « Je suis Bruxelles »…
Non ! Je ne suis pas une ville ! Je suis en guerre !... Et quand on est en guerre, on ne fait pas des bisous et des câlins devant la caméra de BFM TV en guise de réaction aux attentats… Quand je vois la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, pleurnicher lors d’une conférence de presse, j’ai envie de hurler : « Virez-moi cette conasse et mettez-moi une Margaret Thatcher ou une Golda Meir ! »… Quand allez-vous cesser d’être dans le pathos dégoulinant, pour réagir en véritables guerriers impitoyables ?... Continuez à chouiner, en attendant, les islamistes creusent vos tombes. » (Myriam Ibn Arabi, professeur de français à Arcachon, franco-marocaine, de culture musulmane, qui lutte contre l'obscurantisme islamique)
On a prêté, à tort, à Malraux la phrase suivante : « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ». Si l’on ne connaît le véritable auteur de ces mots, ils reflètent cependant avec une acuité saisissante, le changement brutal qui s’est opéré depuis un demi-siècle dans les mentalités et les modes de vie du monde oriental.
Durant toutes ces années, s’est substituée, subrepticement, à une idéologie usée et corrompue : Le communisme, une idéologie tout aussi délétère : L’islamisme… comme si un vide devait être comblé. C’est ainsi que par analogie, une nouvelle guerre de religion (surnommée « le communisme du 21ème siècle), a éclaté et, cette fois, à l’échelle planétaire.
« Nous avons construit des outils pour dénoncer le soviétisme et le nazisme, mais on peine à analyser le phénomène de l’islamisme alors qu’il n’est pas si différent ». Cette voix qui crie dans le désert est celle de l’auteur algérien de best-sellers, Boualem Sansal.
Un peu partout sur la planète -notamment au Moyen-Orient- les Islamistes massacrent les peuples avides de liberté dans une orgie de violence...
Que ce soit en France, en Angleterre, en Espagne en Belgique ou aux USA -là où le terrorisme a frappé le plus ignoblement- on retrouve également ces mêmes scènes d’horreur visant à foudroyer le monde occidental. Et ces tueries à grande échelle, ce déchaînement sans pitié d'un islam renaissant voulant dominer le monde ont eu leur source, en Algérie, dès le 1er Novembre 1954 par l’insurrection armée généralisée et les massacres qui s’ensuivirent durant près de huit années dans une apathie méprisante du peuple français et de l’Occident.
Si d'aucuns -réfractaires aux bienfaits de la colonisation française- persistent à ne vouloir considérer que cette « guerre sainte » a réellement pris naissance à cette date en Algérie, depuis un demi siècle elle se déroule désormais (naturellement) en France ou contre la France, partout où flottent ses couleurs...
L'histoire n'est pas une éprouvette où il faudrait mettre les mêmes corps en présence, les mêmes catalyseurs et où il faudrait reproduire les mêmes conditions physico-chimiques pour avoir la même réaction et les mêmes produits. Son étude permet toutefois d'avertir les chefs politiques et militaires sur la tournure que peuvent prendre les événements lorsque certaines conditions sont réunies.
Une évidence s’impose : Le terrorisme islamiste et son cortège de barbarie inhumaine auxquels nous sommes confrontés depuis une trentaine d’années ressemblent à s’y méprendre à ceux du FLN algérien. Et bien que ces attentats se soient toujours réclamés du « djihad », il était de bon ton de ne pas le remarquer parce qu’il était impensable pour nos bien-pensants d’en dire la provenance…
Ce n’était qu’une « petite guéguerre » où les protagonistes « exprimaient leur mal être »… Pas de quoi s’inquiéter !… Il ne fallait surtout pas affoler l’opinion ! Au besoin, la chloroformer et la faire se tromper de cible… sauf qu’aujourd’hui, nous mesurons avec stupéfaction le prix humain de cette mauvaise vision politico-médiatique qui a livré les Français en pâture à l’islamisme et à son fanatisme.
D’un monde judéo-chrétien, nous passons à un monde musulman qui est à l’opposé de l’esprit français, de ses mœurs, de ses coutumes, mais qui veut par la force et le crime imposer son idéologie religieuse.
Tout cela porte un nom : djihad!... guerre sainte!... guerre révolutionnaire, odieuse, cruelle, qui n'en est qu'à ses prémices, visant à disloquer le monde libre.
L'objectif des islamistes : la victoire d’un totalitarisme qui ne diffère en rien du communisme et du nazisme en imposant par la terreur, la charia -la loi islamique- son cortège d'intolérance, de fanatisme et de barbarie.
Pour la seule année 2015, 250 morts, victimes du terrorisme, ont été dénombrés en France et entre 2000 et 2015, 28 146 attaques terroristes mortelles ont été perpétrées par des musulmans de par le monde. Et le pire est à venir... 2016 battra tous les records !
Un constat s’impose… Après chaque tuerie, il y a d’abord eu la stupeur, l’émotion, le chagrin, les larmes, la compassion, la solidarité, la nausée, la colère…
Après le massacre du Bataclan, les Français ont allumé des bougies, déposé des fleurs et ont pleuré sans pour autant réclamer de compte à leurs gouvernants qui, à l’instar du « plus illustre d’entre eux », se félicitent de leur bilan dans un optimisme béat dénué de réalité…
Après le carnage de Nice, les Français, soumis, ont recommencé à allumer des bougies, déposer des fleurs, pleurer, refouler leur rage… sans, pour autant, réclamer de comptes à ceux qui, dans le même temps, après nous avoir imposé de légitimer l’islam, religion de « paix et d’amour », déversaient à profusion devant les caméras, leurs larmoyantes jérémiades et leurs discours lénifiants d’une fadeur à donner la nausée…
Pourtant, cette colère des Français ne s’est jamais véritablement exprimée… hormis l’accueil houleux réservé, à Nice, à Manuel Valls. Face à tant de barbarie mais aussi à tant d’inertie, d’incurie et de médiocrité de la part de gouvernants frileux, gavés aux « droits de l’homme » et imprégnés d’idéologie antiraciste, cette colère aurait dû se manifester au niveau national... non pas la colère aveugle, mais la juste colère…
Mais combien d’autres massacres devrons-nous encore subir, combien d’autres morts devrons-nous encore pleurer avant de prendre réellement conscience que nous sommes en guerre ?... Avant que l’on désigne clairement l’ennemi ? Refuser de répondre à une guerre ouvertement déclarée équivaut à une capitulation !
Nos gouvernants sont-ils insensibles à ce point à la douleur humaine pour se complaire dans leur déni de réalité sur les causes et l’extension de la barbarie islamiste ? Pour taire ce qui apparaît comme une évidence ? N’y a-t-il pas là une sorte de mépris à l’égard des victimes et de leurs familles ?
« Nous sommes en guerre ! » clament à tout va Hollande, Valls et Cazeneuve… Dans ce cas, que ne désignent-ils pas clairement l’ennemi ?… Et celui-ci, c’est l’islam ! C’est lui –et lui seul- qui légitime les terroristes qui égorgent, décapitent, massacrent et se font exploser parmi les innocents.
Il est temps que le peuple français prenne en main son destin et exprime sa colère… Il est temps de sanctionner ceux qui –au gré des mandatures- ont mené la France au chaos… Il est temps de se révolter contre cet islam, là, et retrouver pleinement son âme, son identité, ses libertés et cet amour sacré de la Patrie !
« Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront » (Luc 19:40).
Puis… Oh miracle ! Est-ce ce verset de l’Evangile selon Saint Luc ou les voix de ces centaines de martyrs qui ont rendu plus prolixe François Hollande ? Après avoir inlassablement répété durant des années que « l’islam est compatible avec la démocratie »… que « l’islam est une religion de tolérance, d’amour et de paix » et qu’il ne « faut pas faire d’amalgame », voilà que le 15 juillet 2016, dans une allocution télévisée depuis l’Elysée, le Chef de l’Etat déclare pour la première fois : « C’est toute la France qui est sous la menace du terrorisme islamiste ! »
Ce n’est pas en versant des larmes, en déposant des fleurs, en allumant des bougies, en multipliant les « cellules de crise »… et en mettant en place des N° verts et des clips « contre le racisme », qu’on combattra le terrorisme islamiste… Ce n’est pas en célébrant des offices religieux et en écrivant « Je suis Paris »… « Je suis Nice »… ou, plus affligeant encore : « Vous n’aurez pas ma haine ! », qu’on vaincra le monstre… mais en le traquant et en lui assénant les coups les plus meurtriers.
De la haine, il en faut !... de cette haine que les soldats entretiennent pour pouvoir continuer à être des soldats ! Il faut monter en première ligne, il faut que la peur change de camp afin que le monstre retourne et s’enterre dans les sables du désert…
La France est aux yeux de l’islam une aire de guerre, « dâr al-harb », et elle se doit de traiter ce dernier de la même manière qu’il la traite. Tout le reste n’est que discussion stérile et vaine logomachie !
Et c’est encore Boualem Sansal qui nous avertit et dicte la conduite à tenir : « Les rassemblements officiels où l’on vient se lamenter et pleurnicher donnent de la France officielle une image déplorable qui encourage les islamistes. La France devrait, à travers ses chefs, donner l’image d’un pays DEBOUT et capable d’affronter le pire ! »
Mais, une fois encore, le temps fait son œuvre… Il laisse inexorablement la place à un scepticisme désenchanté, une relativisation des choses, un détachement pervers de nos opinions fatiguées et, le pire, une mémoire qui s'estompe et qui n'est que trop voisine de l'égoïsme, de l'indifférence et de la lâcheté.
Après s’être réveillés brutalement de leur sommeil, les Français se replongent dans leur amnésie habituelle et reprennent leur morne sommeil...
Brave peuple résigné, continue à ne rien vouloir entendre, à ne rien vouloir voir… Persiste dans ta léthargie mais, combien dur sera le réveil !...
Dans « Crime et Châtiment », Dostoïevski écrivait : « L'homme est une ordure, il s'habitue à tout ». Il rejoignait, là, Voltaire qui, dans son chapitre 30 de Candide ironisait : « Cette catastrophe faisait partout un grand bruit pendant quelques heures… »
Combien faudra-t-il donc ajouter de siècles à ceux qui sont derrière nous pour qu’ils n’aient pas honte de leurs aînés ?...
José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
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DE HOCINE LOUANCHI Président National DU C.F.M.R.A.A.

Hocine Louanchi, milite depuis 1975 pour la cause Harki (Photo Thierry Allard/Objectif Gard).
La Confédération des Français Musulmans Rapatries Algérie et leurs Amis demandent à Monsieur François HOLLANDE, Président de la République, de tenir sa promesse électorale :
"Si le peuple Français m'accorde sa confiance, je m'engage à reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des Harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil des familles transférées de nuit dans des camps en France". François Hollande le 5 avril 2012.
Devant le mutisme du chef de l'État François HOLLANDE qui refuse de tenir son engagement, les harkis et leurs amis organiseront un rassemblement pacifique le 17 Septembre 2016 à 14h devant la Sous-Préfecture 16 rue de la bastille, 13200 ARLES.
« Dans notre lutte, il faut l'union, la dignité et le respect » POUR OBTENIR LA RECONNAISSANCE OFFICIELLE DE LA RESPONSABILITÉ DE LA FRANCE DANS NOTRE "ABANDON" ET UNE LOI DE RÉPARATION. SORTONS DE NOS DIVISIONS STÉRILES, LE TEMPS EST A L'UNION POUR NOTRE DERNIER COMBAT ET AFIN D'OBTENIR NOS DROITS.
Hocine LOUANCHI, Président National C.F.M.R.A.A Porte-parole de la Révolte du camp de Saint Maurice l'Ardoise 1975.
Le 4 juillet 2016
Empêché d'entrer par certains membres d'associations, Hocine Louanchi, président national de la "Confédération des Français Musulmans Rapatriés d'Algérie et Leurs Amis" qui vécut dans le camp où il fut l'un des principaux artisans du mouvement de révolte des années 70, a clamé toute sa colère au ministre.
Bagnols : un harki en colère interpelle un secrétaire d'Etat de la Défense
« La mémoire n'est pas seulement un devoir, c'est aussi une quête » (Commandant Hélie de Saint-Marc - " Les champs de braises ")
12 Novembre 1960
Une nouvelle consternante parvient dans les unités parachutistes. Dans les Aurès, les fells ont surpris un groupe de combat du 1er REP à sa descente d’hélicoptères, faisant 11 morts et 6 blessés graves.
15 Novembre 1960
Dans la chapelle de l’hôpital Maillot à Alger, eut lieu la cérémonie militaire et religieuse en l’honneur des légionnaires tombés le 12. Ils allaient maintenant reposer -comme tant d’autres- dans cette terre d’Algérie qu’ils avaient défendue jusqu’à l’ultime sacrifice et qui était la leur désormais.
Au cimetière de Zéralda –qui gardera à jamais, dans son « carré légionnaire » les dépouilles mortelles de ces soldats morts pour la France- l’aumônier de la 10ème Division Parachutiste, le Père Delarue, bien qu’habitué à conduire des légionnaires à leur dernière demeure, se sentait, devant tous ces cercueils, bouleversé. Ce qui le mettait en rage, lui, prêtre, c’était l’absurdité de cette mort si elle ne correspondait plus à un sacrifice exigé par la Nation. Onze cadavres inutiles et scandaleux… Onze cadavres de plus dans cette longue liste… Et sa détresse, sa lassitude étaient immenses, de cette guerre où des hommes valeureux payaient de ce qu’ils avaient de plus cher pour racheter l’incompétence, la veulerie, les fautes et les palinodies de leurs gouvernants.
Tous écoutaient, muets et bouleversés, les dernières prières douloureuses de l’aumônier. Des paroles simples lui venaient aux lèvres. Il disait :
« Vous étiez venus de tous les pays d’Europe où l’on aime encore la liberté pour donner la liberté à ce pays… La mort vous a frappés en pleine poitrine, en pleine face, comme des hommes, au moment où vous vous réjouissiez d’avoir enfin découvert un ennemi insaisissable jusque-là… »
Et, d’une voix forte, il ponctua en criant presque :
« Vous êtes tombés au moment où, s’il faut en croire les discours, nous ne savons plus, ici, pourquoi nous mourons ! »
Puis le clairon, gonflant ses joues et les veines de son cou, lança vers les airs cette courte sonnerie saccadée : la sonnerie aux morts.
« Notre Père, qui êtes aux Cieux… » commença le prêtre, de sa voix qui tremblait et qui n’avait pas son impassibilité habituelle. Et tandis que se continuait le Pater, chez ces grands enfants qui écoutaient, recueillis, se reflétait un immense chagrin au souvenir de leurs camarades de combat. Chez certains, les yeux devenaient troubles comme sous un voile et, à la gorge, quelque chose s’étranglait. Sur toutes ces têtes alignées, flottait pour la dernière fois, l’ombre de ceux qui étaient morts, parce que la France, une dernière fois, le leur avait demandé. Et quand le prêtre, après un arrêt, et la voix plus grave encore, prononça les derniers mots de l’Ave Maria, d’une simplicité sublime : « Sainte Marie mère de Dieu… priez pour nous, pauvres pécheurs… maintenant… et à l’heure de notre mort », tout à coup, sur les joues de ces hommes rudes que l’on qualifiait « d’inhumains », de brusques larmes coulèrent, qui jaillissaient rapides et pressées comme une pluie…
L’émotion avait atteint un degré douloureux. La foule pleurait en silence communiant dans la douleur avec « ses soldats », « ses légionnaires ». Puis le nouveau chef du 1er REP, le Colonel Dufour, s’avança à son tour pour dire adieu à ses hommes. Il énuméra les noms de ceux qui ne feraient plus le chemin, tant rêvé, du retour dans leur foyer. Ces noms qui, bientôt ne vivraient plus que dans le cœur des mères, émurent le silence, cognèrent aux poitrines, bâillonnèrent les gorges et mouillèrent de nouveau les yeux. Puis il termina par ces mots :
« Il n’est pas possible que votre sacrifice demeure vain. Il n’est pas possible que nos compatriotes de la Métropole n’entendent pas nos cris d’angoisse ».
Il salua ; les clairons sonnèrent : « Au drapeau ». Les détachements présentèrent les armes et défilèrent, les yeux tournés vers les tombes. Les visages graves, bronzés et maigres, recelaient toutes les tristesses cachées, toutes les tares et tous les deuils qui les avaient amenés là.
« Nous ne savons plus ici pourquoi nous mourrons… » Ces paroles du père Delarue allaient avoir un écho immédiat : il allait, sur le champ, être banni d’Algérie et exclu des unités parachutistes.
Trois semaines plus tard, le Colonel Dufour fut relevé de son commandement pour avoir exprimé en public ses sentiments « Algérie française » et fut prié de quitter le sol algérien avant le 9 décembre 1960, date d’arrivée de de Gaulle à Oran. Ecarté de la Légion, affecté aux Forces Françaises en Allemagne (Offenburg), le Colonel Dufour choisira un peu plus tard la clandestinité et rejoindra, en Algérie, les rangs de l’OAS.
8 Janvier 1961
Un événement tout à fait extraordinaire venait de se dérouler au 1er REP. Pour la première fois depuis le début des guerres d’Indochine et d’Algérie, des officiers de cette prestigieuse unité refusaient de partir en opération. Ils se mettaient en grève ! Unanimement hostiles à la politique algérienne du général de Gaulle, ils n’acceptaient plus de voir mourir leurs légionnaires alors que l’indépendance de l’Algérie semblait inéluctable. A quoi pouvaient désormais rimer ces opérations incessantes et meurtrières à l’heure où le chef de l’état clamait qu’il voulait en finir à n’importe quel prix avec le « boulet algérien ». L’absurdité dépassait les bornes. Ils avaient donc décidé de faire la « grève de la mort ».
Un vent de panique souffla à tous les échelons de la hiérarchie. Quoi ? La « grève de la mort » ? Impensable pour des hommes qui étaient « soldats pour mourir » ! (1)
Une pluie de sanctions s’abattit sur les révoltés qui furent mis aux arrêts et mutés immédiatement en Métropole. L’un d’eux, le Lieutenant Roger Degueldre fut affecté au 4ème Régiment Etranger d’Infanterie mais il refusa de rejoindre son nouveau corps. Le 25 janvier 1961, il entra dans la clandestinité. Les dés de son destin étaient jetés. Une légende naissait…
A Zéralda, fief du 1er REP, le cœur n’y était plus et les questions que posaient les cadres rescapés de la purge n’obtenaient aucune réponse de la hiérarchie : le drapeau du FLN va-t-il flotter sur Alger ? Après avoir été vaincu sur le terrain, le FLN y sortira-t-il vainqueur ? Que vont devenir les Européens ? Et les Musulmans ralliés au drapeau français, eux qui ont cru aux promesses de l’armée ? Après l’Indochine, l’Algérie… L’armée sera-t-elle donc éternellement vaincue, éternellement parjure ?
Et de mains en mains l’on se passait une lettre. C’était une missive vieille de 2000 ans. Le texte, rapporté par Suétone, était de Marcus Flavinius, centurion à la 2ème cohorte de la légion Augusta. Destiné à son cousin Tertullus, il avait été écrit en Numidie, ainsi que s’appelait l’Algérie à l’époque romaine : « Si nous devions laisser nos os blanchis en vain sur les pistes du désert, alors que l’on prenne garde à la colère des légions ! »
La colère des légions ! Elle se concrétisa le 22 avril 1961 avec le soulèvement des plus belles unités de légion et de parachutistes… et se termina par la dissolution du 1er REP (2).
José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
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(1)- En janvier 1885, lors des préparatifs de l’attaque de Bac Ninh, au Tonkin, le général de Négrier s’était adressé aux légionnaires des 1er et 2ème Bataillon en ces termes : « Vous, légionnaires, vous êtes soldats pour mourir et je vous envoie où l’on meurt ! »
(2)… ainsi que les 14ème et 18ème Régiments de Chasseurs Parachutistes, le Groupement des Commandos Parachutistes, les Commandos de l’Air.
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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »
- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat
- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.
« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil et dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »
… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « leurs » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »
Cette conférence, organisée par l’amicale des Pieds-Noirs de Balaruc les Bains, sera donnée par José CASTANO, Mardi 1 Novembre 2016, à l’issue du repas organisé par l’amicale, au restaurant « Le Barnier » - Rue des Sauniers- 34110 FRONTIGNAN
- Prix du repas : 23€ (apéritif inclus)
Chèque à l’ordre de l'Amicale des Pieds-Noirs – Balaruc, à faire parvenir à : Jean-Michel ILLAM - 12 avenue de la Cadole - 34540 BALARUC LES BAINS - (Tel. 04.67.48.20.37)
- Courriel : jeanmichel.illam@hotmail.fr
- Date limite d’inscription : 26 Octobre.
– 12h - Apéritif – Kémia
- COUSCOUS
- Fromages
- Salade de Fruits } 2 desserts
- Tarte aux pommes avec glace vanille }
- eau- vins café
- Servis sur glace : Peppermint
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Au 24/02/2016
SUITE DE NOS TRAVAUX ET RECHERCHES SUR LE LIVRE DE GUY PERVILLÉ "ORAN 5 JUILLET Leçon d'Histoire sur un Massacre"
Bien sur ce livre est un document à lire et à étudier car très riche ce n'est pas "l'auberge Espagnole" mais au contraire comme le dit un ami "La caverne d'Ali Baba" où chacun peut y trouver ce qu'il cherche sur le sujet selon ses convictions il n'y a qu'à lire certains commentaires contradictoires. Ce n'est pas du fait de l'auteur mais tout à son mérite d'avoir relaté une somme d'écrits souvent narratifs sur ce dossier. Pour notre part voici notre version en nous excusant de certaines critiques acides de nos amis n'en rendant que plus authentique l'intérêt suscité.
Cordialement Jean François Paya (groupe de recherches sur le 5 Juillet)
le 5 juillet 1962, par Jean-François Paya
le livre de Guy Pervillé sur le 5 juillet 1962 à Oran
ORAN 5 JUILLET 62 ET LA PRÉMÉDITATION ?
Guy Pervillé explique l'événement par ce qui s’est passé avant (combats de l’OAS mais aussi du FLN et pourquoi pas de l'armée Française !) mais c’est toujours ainsi en Histoire, mais après il y a la volonté des hommes d'utiliser les circonstances et de les manipuler et les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir ALN D OUJDA.
Peu importe, le secret n’était pas si étanche (difficile en pays oriental) car plusieurs mises en garde individuelles parviennent à certains Européens (voir Agonie d’Oran) de ne pas se rendre à Oran pour l’intérieur (plusieurs témoignages dont personnel)
C’est pour cela que les différentes hypothèses que signale G Pervillé ne sont pas contradictoires, elles sont même concomitantes Quant à la «sempiternelle théorie du complot» , elle fait partie de toute l’Histoire intérieure du FLN, voir entre autre les ouvrages de deux spécialistes : Mohamed Harbi et Gilbert Meynier, ce dernier a même corrigé, suite à nos observations, la 2e édition de sa volumineuse Histoire intérieure du FLN alors qu’il s’était contenté de reprendre la version du Général Katz : «un affrontement de communautés avec 25 morts Européens !» «De coup d’État en coup d’État», G. Meynier – Science et vie, cinquantenaire en 2004 énumération : en 57 contre Abane Ramdane, en 60 contre Tripoli, en 62 contre GPRA, en 65 contre B. Bella etc…).
Cette politique manipulatoire et provocatrice émaille toute l’histoire de la rébellion depuis les origines du 1er Novembre 54 en passant par la liquidation d’Abane Ramdane «mort au champ d’honneur» l’éviction de Ben Bella et l’assassinat de Boudiaf, sans parler de l’utilisation du terrorisme islamique, plus actuelle. L’école de Boussouf, rompue aux méthodes du KGB, a fait recette en Algérie. La hantise de l’EMG d’Oujda était que puisse se créer à Oran, de facto avec Mers el-Kébir, une enclave européenne. La volonté de chasser le maximum d’européens avait été affirmée au congrès de Tripoli (27 mai - 7 juin 1962) après les accords d’Évian sous la pression de l’ALN extérieure (avant la destitution de l’EMG et de Boumediene par le GPRA).
D’ailleurs, nous l’avons dit, le même scénario fut tenté sans succès à Alger avec des sbires dirigés par Yacef Saadi, agent de Boumediene (voir la presse) et le 6 Juillet le GPRA, dans un communiqué publié, avait gobé «l’attaque des éléments colonialistes de l’OAS» à Oran. Ce faisant, cela l’obligeait d’admettre l’avancée de l’ALN d’Oujda qui imposait ses hommes aux postes clefs à Oran - ce qu’elle n’était pas habilitée à faire - dont le préfet Souhïa bien sûr, cette ALN préférait user de prétextes et de manœuvres pour prendre le pouvoir (voir toujours Harbi et Meynier et d’autres). Il y en eu d’ailleurs aussi à Constantine sauf qu’il n’y avait plus d’Européens et lorsqu’elle ne put plus manœuvrer, ce fut le choc frontal avec les wilayas de l’intérieur au niveau d’Orléansville. (Un milliers de morts!) Seul l’exécutif d’Alger était habilité à nommer les préfets (accords d’Évian).
Faut-il rappeler que l’ALN extérieure n’entra qu’en septembre à Alger, il y aurait beaucoup de choses à ajouter , comme le fameux communiqué (classifié 2e B. n°1266/B2/ GAOR signé Coadic) de l’EMG d’Oujda en date du 5 Juillet 62 qui après avoir vilipendé le GPRA, prépare ses troupes à «aller protéger la minorité Européenne», on ne peut faire mieux en cynisme pour des Pompiers Pyromanes, comme nous l’avons écrit (voir l'ouvrage L'Agonie d’Oran volume 3). Document ALN du 5 juillet 1962
Les Faits : Un défilé, des poseurs de drapeaux sur les bâtiments publics, postes, mairies comme à l’intérieur de l’Oranie le 3 Juillet vrai jour de l’indépendance. Tirs indiqués, victimes non précisées sinon rumeurs bd Joffre (petits scouts ça émeut, non vérifié la propagande FLN aurait donné les noms de ces "chouadas"), à la Poste signalé par un JMO qui présume "par Européens" et oui qui peut tirer sur des musulmans ? Pas de blessés signalés (tirs fictifs non touchants, pas de victimes signalée non plus.
Aucun tireur signalé ni arrêté, mais la rumeur est répandue par des agitateurs se sont les pieds noirs l’OAS qui tirent sur les musulmans pacifiques. Les rares films les montrent regardant en l'air, La Répression aveugle peut se déclencher !
Alors "complot Benbelliste" je n'ai jamais employé ce terme mais coup monté, désordre, émeute provoquée oui, mais par qui ? La suite indique selon nous services ALN du Maroc et ses partisans à Oran. Ben Bella était-il au courant ? Mais surement Boumédiène qui était le donneur d’ordre "Tirer ou simuler des tirs sur la pose de drapeaux Algériens" Mais bien sûr tous ces témoignages Algériens seront récusés. Mais l’histoire continue de se faire tous les jours des années après si non pourquoi tant de revues et d’écrits y compris sur la bataille de Poitiers et les croisades.
Je reste fermement convaincu avec tous les éléments que j’ai fourni (voir mes articles et mon livre électronique) et aussi le tome 3 de "l’Agonie d’Oran" recherches coordonnées par G De Ternant plus les témoignages de certains de nos agents musulmans de l’époque que n’en déplaise à certains l’affaire d’Oran fut un coup monté et provoqué QUI N’AURAIT PAS EU LIEU si on avait su côté FLN/ALN que l’Armée française protègerait ses ressortissants !
Guy Pervillé dit après avoir mis en question la provocation à l'émeute et aux massacres commandités par les services de l'ALN d'Oujda (B Bella étant un comparse) dit et écrit (message à Viviane EZAGOURI (familles des disparus d’Oran). Les témoignages donnent l’impression très nette que le massacre des Européens avait été PRÉMÉDITÉ par au moins une partie des chefs du FLN d’Oran, que la plus grande partie de leurs troupes a participé à la chasse aux Européens et d'après ce que j'ai lu, il me paraît logique de supposer une volonté de vengeance venant d'une partie des chefs FLN de la zone autonome d'Oran qui auraient Organisés LA PROVOCATION initiale en l'attribuant faussement à l'OAS, mais aussi une participation de la majorité des Algériens armés qui se sont ensuite retournés contre la "bande" d'Attou, sans oublier celle de nombreux civils algériens qui se sont déchaînés contre les Français en les croyant à tort coupables"
Nous ne pouvons qu’être d'accord, on est aussi dans la théorie du "complot" (CONSTANTE DANS TOUTE L'HISTOIRE DU FLN/ALN) en sachant que la partie du FLN d' Oran "légaliste" c’est à dire suivant les consignes du GPRA d' Alger était avec les scouts Musulmans et le syndicat UGTA (témoignages fournis)) organisateurs du défilé qui se voulait pacifique et sensé démontrer la maitrise et "faire valoir ce gouvernement de l'Algérie nouvelle. L'autre tendance partisane de l'État-Major (les 2 B) d'Oujda y avait envoyé un émissaire dès le 1er Juillet (dixit Fouad Soufi) sachant qu'à l'origine cet EMG dans son communiqué ne parle que de la «date historique" du 1er Juillet et qu'il a fait célébrer l'Indépendance en Oranie qu'il contrôle le 3 Juillet (vraie date : voir nos archives photos à Ain-Temouchent et Tlemcen)
CQFD, c'est cette tendance "du complot" dont parle G Pervillé probablement appuyée par des éléments "Froids et extérieurs" capables même de tirer sur des musulmans Oranais pour enflammer les foules! La boucle est bouclée. Pour les complots lire entre autres écrits des historiens G Meynier et M Harbi pour éléments extérieurs voir B Etienne et récents témoignages sur l’élimination de la force locale restée fidèle à l'exécutif provisoire. Quant à la responsabilité du gouvernement Français c’est-à-dire de De Gaulle qui n'en conviendrait pas ?
DÉBAT SUR CE LIVRE
Message reçu de Marie Garcia (du groupe de recherches sur le 5 juillet 62) Plusieurs de nos amis Algérianistes où autres (voir dans VÉRITAS) Encensent et louent sans aucune critique le dernier livre de Pervillé mais il semblent bien qu'il l'ont mal lu où qu'ils ont occulté des parties dérangeantes et péremptoires de son jugement :
Très bien que G Pervillé popularise le drame du 5 Juillet 62 mais in fine pour populariser aussi de facto les conclusions du rapport du général Katz quand il écrit : " Le harcèlement des quartiers musulman par l’OAS est LA CAUSE PROFONDE du massacre du 5 juillet." (Donc pas l’OAS mais à cause de l’OAS)
Et aussi " Il n’y a donc pas eu de RESPONSABILITÉ DIRECTE du gouvernement français dans ce qui s’est passé le 5 juillet 1962 à Oran, même si l’on peut lui reprocher à bon droit son inconscience. " qu'est-ce à dire ? LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS CA DIRE DE GAULLE INCONSCIENT ! On croit rêver pourquoi pas irresponsable.
Voilà une hypothèse tout à fait Gaullienne, qui rejoint celles de certains FLNistes et Gauchistes Français (voir le site de la LDH Toulon) Pourquoi G Pervillé après ce laborieux travail d'historiographie saborde ses conclusions ? il pouvait comme il le fait souvent rester interrogatif en présentant les différentes thèses faute de certitudes ?
Ou alors c'est bien une position personnelle (et c sont droit);qui relève de l'intime conviction et plus de l'Histoire et ceci aussi il fallait le dire .Mais hors de son livre il fait bien dans une réponse à Viviane Ezagouri qui donne à penser qu'il penche aussi pour "un coup monté" par une faction FLN à Oran! Contradiction en évolution tant mieux !
Mais la « controverse» est bonne et pas "dérisoire" car la différence est de taille entre une explosion spontanée sans responsabilité bien définie (plus de crime contre l'humanité) et l'affaire organisée et provoquée ! Quant à la responsabilité du gouvernement Français c’est-à-dire de De Gaulle qui n'en conviendrait pas ? Nous avions dit "Cas unique dans l'Histoire (si non nous signale où une armée invaincue, laisse massacrer à proximité ses ressortissants sans intervenir " G Pervillé ne le mentionne pas (sauf erreur).
RETROUVEZ TOUS CES ÉLÉMENTS SUR « ÉTUDES COLONIALES » ET SUR « POPODORAN » pour Donner un Avis!
Pervillé et la provocation :
Guy Pervillé dit après avoir mis en doute la provocation à l'émeute et aux massacres commandités par les services de l'ALN d'Oujda (Ben Bella étant un comparse) dit et écrit plusieurs fois (Et on est d'accord!)
" Les témoignages donnent l’impression très nette que le massacre des Européens avait été PRÉMÉDITÉ par au moins une partie des chefs du FLN d’Oran, que la plus grande partie de leurs troupes a participé à la chasse aux Européens" PUIS Message suivant à Viviane Ezagouri (familles de disparus).
"D'après ce que j'ai lu, il me paraît logique de supposer une volonté de vengeance venant d'une partie des chefs FLN de la zone autonome d'Oran qui auraient ORGANISES LA PROVOCATION initiale en l'attribuant faussement à l'OAS, mais aussi une participation de la majorité des Algériens armés qui se sont ensuite retournés contre la "bande" d'Attou, sans oublier celle de nombreux civils algériens qui se sont déchaînés contre les Français en les croyant à tort coupables"
BON ET ALORS on est aussi dans la théorie du "complot"(CONSTANTE DANS TOUTE L'HISTOIRE DU FLN/ALN) abhorrée par J Monneret en sachant que la partie du FLN d' Oran "légaliste" c’est-à-dire suivant les consignes du GPRA d' Alger était avec les scouts Musulmans et le syndicat UGTA (témoignages fournis)) organisateurs du défilé qui se voulait pacifique et sensé démontrer la maitrise et "faire valoir ce gouvernement de l'Algérie nouvelle . L'autre tendance partisane de l'État-Major (les 2 B) d'Oujda y avait envoyé un émissaire dès le 1er Juillet (dixit historiens Algériens) sachant qu'à l'origine cet EM dans son communiqué ne parle que de la «date historique » 1er Juillet et qu'il a fait célébrer l'Indépendance en Oranie qu'il contrôle le 3 Juillet (vraie date ; voir nos archives photos à Aïn-Témouchent et Tlemcen) CQFD. C'est cette tendance "complotarde" dont parle G Pervillé probablement appuyée par des éléments "Froids et extérieurs" capables même de tirer sur des Musulmans Oranais pour enflammer les foules ! La boucle est bouclée.
Pour les complots internes lire entre autres les écrits des historiens G Meynier et M Harbi pour éléments extérieurs voir B Etienne et récents témoignages sur l’élimination de la force locale restée fidèle à "l'exécutif provisoire" d'Alger, quant à la responsabilité du gouvernement Français c’est-à-dire de De Gaulle qui n'en conviendrait pas? Nous avions dit "Cas unique dans l'Histoire (sinon nous le signaler) où une armée invaincue, laisse massacrer à proximité ses ressortissants sans intervenir "
"DEAL" ALN pouvoir Gaulliste plus problématique!
Une provocation semblant finalement être admise par G Pervillé il reste dubitatif sur un "DEAL" ALN extérieur / Pouvoir Gaulliste mais nous avions précisé "de Facto" Difficile de prouver le "deal" mais tout se passe comme si les effets justifiant la cause ! il n'y aura jamais d'archives pas de contrat signé bien sûr ! (L'ordre de consigner les troupes arrive la veille alors que Katz avait prévu dans une directive 99 du 20 Juin l'intervention possible des troupes "en cas de légitime défense de nos ressortissants" après l'indépendance (document cité) ce qui paraissait élémentaire pour une armée sur place.
Besoin de l 'accord des putschistes d 'Oujda opposés a certaines clauses d’ Évian mais présumés "plus à l'ouest" moins influencés par les soviétiques pour garder les bases militaires et d 'essais. Jean Monneret et d'autres ne donnent aucune raisons spécifiques pour Oran, si non des généralités valables pour toute l'Algérie pour un massacre "spontané" (alors que le film de JP Lledo et les études du docteur Vétillard nous apprennent qu'aucun ne le fut !) Sur des questions ponctuelles ou il ne répond pas, aucun texte valable dans ses annexes sauf un du 17/5/61 antérieur au 5 juillet (il avait avance une quantité d 'archives, même pas les références des fameux JMO sur "les enlèvements « (donc vus) signalés a certaines unités et pas des "disparus" ce qui est plus large signalés à Oran et en France à date indéterminée pour les isolés ;(familles parties avant le 5 juillet). Page 111 pas clair car il suggère responsabilités des Oranais provoqués par des musulmans qui posent leurs drapeaux et qui bruleraient des drapeaux Français et qui à leur tour les provoqueraient ! Le serpent se mord la queue !et on est hors sujet du moment.
CONTACTS AVEC MOSCOU EN 1956
Décidément la guerre d’Algérie fait encore recette, après le n° spécial de l’Express sur les Pieds-Noirs numéro spécial du Figaro sur «Algérie : la guerre sans nom» Expression connue comme celle «de braises mal éteintes» mais pour rester lapidaire de très bons articles par des auteurs connus « valeurs sures » les universitaires Historiens Olivier Dard et Guy Pervillé et des journalistes spécialistes en histoire comme Guillaume Zeller, Pierre Pélissier, Thibaud Dary, Abane Piot et Henri-Christian Giraud, ce qui est une découverte pour nous ce sont les précisions que donne HC Giraud sur le fait que « les Archives Soviétiques apportent une confirmation décisive de la précocité du choix Gaulliste en faveur de l’indépendance de l’Algérie « précisant » le 10 Octobre 1956 De Gaulle délègue son ancien directeur de cabinet et principal intermédiaire avec Moscou Gaston Palewski, auprès de l’ambassadeur soviétique à Paris, Serge Vinogradov pour lui tenir le propos suivant «De Gaulle n’est pas loin d’accéder au pouvoir » La dégradation de la situation en Algérie et les actes terroristes des rebelles Algériens vont amener la chute de Guy Mollet. Le président Coty est d’accord avec De Gaulle. De Gaulle sera le premier à s’occuper du règlement problème Algérien. Dès qu’il sera au pouvoir le général sera prêt à entamer des négociations avec les représentants des Algériens » Lire la suite sur la mise en garde de Soustelle à Edgard Faure sur le mot dévastateur "négociations" et la conclusion de l’auteur « instruit de cette nouvelle disposition le FLN pourra se montrer intraitable sur la question du cessez le feu comme préalable à toute négociation et qu’il finira par l’emporter par KO sur tous les points qui faisaient débat » Les exégètes pourrons en tirer toutes les conclusions sur les conséquences sur le terrain où nos soldats se battent avec les Algériens fidèles et où les victimes tombent !
JF Paya seul "écrivant" sur le terrain en Oranie 5 Juillet 62 jusqu'en fin 1964.
CONFIRMATION
Ironie de l'histoire dans cette guerre civile aussi Algéro/Algérienne (avec ses victimes FLN / MNA Pros Français ) déclenchée en toute connaissance de cause le 1er Novembre 54 on pourrait débattre pendant des heures sur l'origine et la cause des victimes civiles Musulmanes (TOUTES PRISES EN COMPTE par l'historiographie FLN en essayant de les comptabiliser, le fait est, qu'après le 3 Juillet 1962 limite de l’amnistie réciproque référendaire le registre est différent et la RESPONSABILITÉ des victimes UNIQUE venant des présumés vainqueurs. Pour en revenir à nos moutons alors que les Aussaresse, Massu et compagnie anciens combattants Gaullistes chassent" l'épouvantail communiste" (dixit docteur Perez) en Algérie dans un article du "Figaro Histoire" QUE VOUS CITEZ les précisions que donne le journaliste HC Giraud sur le flou «les Archives Soviétiques apportent une confirmation décisive de la précocité du choix Gaulliste en faveur de l’indépendance de l’Algérie » précisant que le 10 Octobre 1956 De Gaulle délègue son ancien directeur de cabinet et principal intermédiaire avec Moscou Gaston Palewski auprès de l’ambassadeur soviétique à Paris Serge Vinogradov pour lui tenir le propos suivant «sur l’indépendance de l’Algérie / voir texte ci-dessus) cela veut dire que dès 1956 De Gaulle qui n'est pas encore au pouvoir fait savoir au FLN par l'intermédiaire de leurs amis Soviétiques qu'il serait prêt à négocier s'il revenait aux affaires de la France. (Qualifié de trahison par le docteur Perez et d'autres).
Depuis étrange silence radio sur cette présumée révélation des archives Soviétiques qui apporteraient " une confirmation décisive de la précocité du choix Gaulliste en faveur de l’indépendance de l’Algérie dès Octobre 1956 en pleine guerre d'Algérie alors que l'Armée Française se bat sur le terrain.
Par le Groupe de recherche Histoire Posté par Aresky, sur popodoran jeudi 05 mars
AU 27/02/2016
NOUVEAUX TÉMOIGNAGES ET INTERVENTIONS
Dans son article du dernier "Algérianiste" Gerard Rosenzweig fait justement remarquer que G Pervillé en semblant privilégier comme cause principale du massacre d'Oran les actions de guerre de l'OAS fait comme si on avait justifié le massacre d'Oradour par les actions de la résistance en soulignant pour nous que dans le cas d'Oran la guerre était terminée et des accords d'amnistie adoptés !
Mais nous ajouterons que de nombreux cas en Histoire peuvent être signalés pouvant imputer la cause d'un événement tragique à l'attitude présumée des victimes et non à la responsabilité des hommes, du massacre des Juifs, des Arméniens à la saint Barthélemy en passant par la guerre de Vendée !
MISE AU POINT D’HISTOIRE
Nous faisons remarquer que le début de l'enquête sur la provocation d'Oran fut diffusée dès Octobre 1996 (livre II Agonie d'Oran "la guerre des chefs") et critiquée ensuite 10 ans après par certains auteurs ("La Tragédie dissimulée") et approuvée par d'autres .Donc, fait positif dont nous ne faisons depuis que répondre et enrichir notre démonstration de témoignages et faits nouveaux. À vous de juger! (Mais ne pas s'affoler car on débat encore sur la Bataille de Poitiers !
UNE RÉUNION PRÉPARATOIRE
Nous avons eu un témoignage sur les conditions de la préparation le Mercredi 4 Juillet de la manifestation et défilé du 5 où s'affrontèrent sur les principes, mots d'ordres etc… Les partisans "légalistes" du GPRA et ceux de l'État-Major d'Oujda Ainsi qu'un groupe dit "neutre" syndicalistes UGTA, scouts Musulmans SMA, anciens détenus; Pas question de massacres bien sûr mais au contraire de réussir une démonstration d'unité et d'adhésion dans l'ordre au pouvoir provisoire central sans "culte de la personnalité "slogan "un seul Héros le Peuple" le nom de Ben Bella ni d'autre responsable ne semble prononcé. On nous indique cette "commission préparatoire" consciente de la présence de la presse internationale à Oran et formellement indépendante de la Willaya V qui a interdit ces manifestations à l'intérieur de l'Oranie mais qui ne peut l'empêcher à Oran vu les annonces de Radio Alger ! Ce témoignage qui recoupe les dires de nos informateurs (à l'époque) présume que globalement la direction du FLN d'Oran malgré ses divergences internes voulait que la manifestation du 5 juillet soit à priori un succès (peut être induisant à un certain niveau un manque de vigilance ?)et que la provocation ne fut pas ouvertement localement de son fait à propos de l'émeute provoquée conduisant au massacre un des objectifs est d’éviter une enclave et pousser les Européens à partir. Jean MONNERET dit " Paya interprète le document de l’ALN extérieure d’une façon très surprenante. En effet, il est à première vue étonnant qu’un document, qui recommande de protéger les Européens, soit présenté comme la preuve qu’on va les massacrer. Pas très cartésien. Bien sur l'ALN d'Oujda justifie à l'avance son déplacement rapide sur Oran dans cette course au pouvoir alors qu'elle a reçu l'ordre du GPRA de se dissoudre et de rallier progressivement les Willayas de l'intérieur;
Jean MONNERET ajoute "Mais, aux yeux de Paya il n’y a pas de contradiction et l’explication en est très simple car si l’EMG parle de protéger les Européens, c’est tout simplement qu’il sait d’avance qu’ils vont être massacrés puisque c’est ce qu’il a projeté" CQFD. Il suffisait en effet d’y penser. Jean MONNERET A TOUT COMPRIS PUISQUE L’EMG D’OUJDA DIT QUE LE GPRA N’EST PAS CAPABLE DE MAINTENIR L’ORDRE IL FAUT CRÉER LE DÉSORDRE ET L’ÉMEUTE EN PROVOQUANT LES FOULES A ORAN EN FAISANT CROIRE QUE L’OAS EXISTE ENCORE CE QUI CONDUIRA AU MASSACRE D’EUROPÉENS AVEC DOUBLE AVANTAGE LEUR FAIRE PEUR ET EN FAIRE PARTIR UN MAXIMUM (ÉVITER L’ENCLAVE), SE FAIRE VALOIR ET AVANCER VERS LE POUVOIR SUR LE PLAN INTERNATIONAL, ALORS QUE L’ALN N’EST PAS PRÉVUE POUR JOUER CE RÔLE PAR LES ACCORDS D’ÉVIAN. TOUT CELA FACILITÉ PAR LA PASSIVITÉ DE L’ARMÉE FRANÇAISE CONGELÉE POUR RAISONS QUE NOUS ÉVOQUONS DANS NOTRE ENQUÊTE. Ceci reste la spécificité profonde de ce drame.
TÉMOIGNAGE D'UN VACATAIRE DE LA PRÉFECTURE D’ORAN LE 5 JUILLET 62
Merci pour vos bons vœux et votre message et recevez les nôtres. Santé et longévité pour continuer de témoigner ! Puisque vous demandez des points de vue sur ce dossier du 5 juillet 62 en tant qu'Oranais vacataire à la sous-préfecture d'Aïn-Témouchent parti en fin d'année après mutation régulière en métropole (eh oui!) que puis-je vous dire sinon que dans mes souvenirs fête et défilé de l'Indépendance le 3 juillet 62 se passent sans incidents avec changement des couleurs dans la dignité. Notre patron le sous-préfet Roger Mas nommé par « l’Exécutif provisoire »notre sommet hiérarchique à Alger, lui est resté en poste pendant au moins un an en coopération. Mais en Oranie dès la fin Juin le poids de l'ALN du Maroc se fait sentir par ses émissaires qui ont infiltré la fantomatique Willaya V (l'Oranaise) et qui exige le veille de l'indépendance la réquisition de tous moyens de transport (camions agricoles, bus civils etc...) en dépit de la réticence d'Alger qui au téléphone nous adjure de n'en rien faire ! Mais nous sommes plus proches d'Oujda et du manche!
Le jeudi 5 Juillet je suis en mission à Oran pour chercher des documents à la préfecture. Conduit dans la traction de service par notre chauffeur musulman, arrivés vers 10 Heures nous passons par les boulevards extérieurs, le centre étant nous dit la police (ATO) à l'entrée d'Oran envahit par la foule et un défilé est prévu de la ville nouvelle (musulmane) vers le centre-ville.
Rien de semblable à « l'intérieur » l'état-major d'Oujda y étant soit disant opposé ! La consigne venant par radio Alger la veille du GPRA « qui veut se faire mousser » nous ne comprenons pas bien leurs manigances et divergences.
Après des conciliabules avec des congénères à la Préfecture où le nouveau préfet n'est pas encore nommé (normalement par Alger), le chauffeur me dit en arabe « émchi fissa » tirons nous vite ça va barder! Retournons au bled par la route d'Ain-el- Arba par derrière la grande sebkha pour éviter la route de Tlemcen, heureusement à 11 Heures nous n'étions plus là mais à la sortie d'Oran vers Tafaraoui.
INCIDENTS D'ORAN !
Le lendemain nous apprenons très édulcorés les « incidents » d'Oran avec comme cause prétendue des tirs de l'OAS (sic) sur le défilé pacifique des petits scouts SMA et sur les manifestants Algériens
Bon vous connaissez la suite mais après mures réflexions et les recoupements avec mes souvenirs suivants et vos arguments, témoignages et documents produits, je penche aussi fermement pour un coup monté et une provocation facile à faire dans ce bouillon de culture de juillet 62 (pas seulement à Oran) pour créer le désordre, une sorte d'émeute produisant voulu ou non le massacre avec en plus l'inertie « calculée » de l'armée Française qui chaque rare fois qu'elle est apparue en dépit des directives à rapidement rétablis la situation selon des témoins consultés qui se trouvaient à Oran ce jour-là.
Et comme vous dites « certains expliquent l'événement par ce qui s’est passé avant les combats de l’OAS (le vaincu a toujours tort) mais aussi du FLN mais c’est toujours ainsi en histoire, après il y a la volonté des hommes d'utiliser les circonstances et de les manipuler «et les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait le camp le plus militairement fort «le gros bataillon de l'ALN du Maroc) qu'on verra déferler venant de la frontière les jours suivants vers Oran à 70 Km passant par chez nous. Pour la petite histoire le lundi matin le GPRA à Alger à gobé une "attaque de l'OAS" à Oran et condamne l'action de ses résidus criminels fascistes.
Le témoignage posté par Rolland le mercredi 30 décembre 2015 nous dit : à 10 H que le nouveau préfet d’Oran n'est pas encore nommé (normalement par Alger). Étonnant que le préfet d'Oran Lahouari Souiah n'ait pas été désigné primitivement par l'exécutif provisoire mais dès le 5 juillet par une lettre du colonel Othmane chef de la willaya 5 (Oranie) inféodé à l’EMG d'Oujda (lettre au Préfet d'Oran "sortant" qui fait ses bagages (dixit JP Chevènement). Le chef ALN de la willaya 5 lui signifie son remplaçant (sources archives et historien algérien Omar Carlier) dès les premiers incidents! Procédure en rupture des accords d'Évian alors que sa nomination définitive et officielle n'interviendra que le 11 Septembre par un arrêté signé Abdel Kader Chentouf membre de l'exécutif provisoire avec effet rétroactif du 6 Juillet 62 DONC SCOOP LE 5 JUILLET IL N'Y AVAIT PAS DE PRÉFET ALGÉRIEN à ORAN. Donc pas responsable et le 6 alors que dans un communiqué de presse le GPRA désinformé la nuit par Oran condamne une "attaque de l'OAS et l'action de ses résidus criminels fascistes" le pseudo préfet Houari Souiah imposé de facto à Alger tente de calmer le jeu à Oran en rejetant la responsabilité des émeutes et débordements sur des "éléments incontrôlés" TIREZ LES CONCLUSIONS DE LA MANIP…
PRÉFET NOMMÉ PAR L'ALN D'OUJDA
Houari Souiah Oranais ancien employé de librairie (Manesse) bien connu à Oran ex-conseiller municipal M.T.L.D et même adjoint au Maire d’Oran, libéré il y a peu de prison pour connivence avec la rébellion condamné à 20 ans de prison en 1957 par le tribunal des forces armées Françaises (ce qui lui sauva certainement la vie) se trouve projeté à ce poste un peu malgré lui. Il faut un préfet à Oran. Ce sera Souiah, imposé de manière originale, dans le contexte de l'époque par la rencontre entre la décision des vainqueurs et les vœux de la ville. Le commandement local et régional de l'ALN s'est en effet prononcé sur son nom, selon un choix entériné au plus haut niveau, par le Bureau politique et Ben Bella lui-même. La lettre explicite adressée au Préfet en place, le 5 juillet 1962, par le colonel Othmane commandant la Wilaya 5.
"Monsieur le Préfet,
Comme suite à l'entretien que vous avez eu avec le capitaine Bakhti, commandant de la zone autonome d'Oran, j'ai l'honneur de vous informer des dispositions prises en vue de la prise en charge des services de la préfecture. J'ai décidé la nomination provisoire au poste de Préfet de Mr Souiah Houari qui a reçu toutes les instructions pour la passation des pouvoirs. Veuillez agréer... On est loin des codes d’Évian avec un contact d'une autorité non encore officielle le BP de Ben Bella!
"Il s'agit d'un poste clef, aussi le nouveau pouvoir ne laisse-t-il même pas à son candidat la possibilité de discuter. Souiah ayant soutenu le groupe dit de Tlemcen sera préfet fut-ce contre son gré. Le 11 septembre 1962, un arrêté de l'exécutif provisoire signé Abderrazak Chentouf le délègue officiellement dans ses nouvelles fonctions, avec effet rétroactif au 6 juillet. Loin de déplaire, cette décision rencontre au contraire l'assentiment d'une large partie de la population qui d'ailleurs ne connaît que lui ou presque. Souiah avait acquis le statut de maire pendant près de huit ans. Au moment de prendre enfin possession symboliquement à travers lui, du lieu même où se manifeste la souveraineté de l'État indépendant. La ville porte sur ses épaules jusqu'à la préfecture celui qui est sorti de ses rangs. "Omar Carlier historien algérien, un homme symbole".
Donc cafouillage le 5 Juillet à la préfecture d'Oran le préfet Français est encore formellement en place mais se voie signifier son remplacement par Souiah par le chef de la Willaya V en date du 5 juillet, normalement il aurait dû attendre selon les accords d’Évian une directive de l'exécutif provisoire d'Alger et c'est bien pour cela que ce dernier ne le nommera avec effet rétroactif qu'à la date du 6 le 11 Septembre après l'entrée de Ben-Bella et Boumédiène à Alger! MAIS BOUMÉDIÈNE EST ARRIVÉ A SES FINS PRÉFETS EN PRINCIPE NOMMES PAR ALGER.
Donc préfets et sous-préfets représentants l'autorité civile sont soumis à l'exécutif provisoire même après l'indépendance (comme celui d'Aïn-Témouchent fonctionnaire Français qui restera en place jusqu'en 63) à Oran. Comme nous l'a fait remarquer le général Faivre le 5 Juillet le préfet est en poste et selon nous il devrait être l'interlocuteur du général Katz pour intervenir et non l'ALN d'Oujda via willaya V qui nomme Souiah Houari (partisan de Ben-Bella ) qui ne sera régularisé que le 11 Septembre par arrêté de l'Ex provisoire avec effet rétroactif au 6 Juillet (subtilité car le 5 n'est pas sous sa responsabilité et la suite n'est pas entérinée par le GPRA mais après l'entrée des «putschistes» d'Oujda à Alger!
Sachant que l'essentiel des unités de la «Force Locale» furent phagocytées où «neutralisées» par des éléments avancés de l'ALN du Maroc (témoignages du 4 juillet à Oran) il était prévu que l'autorité civile pouvait demander assistance aux FAF (forces françaises) ce qui n'eut pas lieu à Oran si non bien tard par le mandaté de l'ALN le Capitaine Bakhti qui arguant de la faiblesse de ses moyens appela à la rescousse les gros bataillons de l'ALN d'Oujda pour rétablir l'ordre à Oran (CQFD) alors qu'on avait fait croire primitivement à Alger à une agression de l'OAS à Oran !
Donc validité des témoignages et commentaires ci-dessus exprimés. Questions sur l'attitude des autorités Françaises et leur présumée «neutralité» Problématiques de la présentation des événements historiques fatalement «à posteriori» une fois que les enjeux et les «gagnants» sont connus, apparences et réalités des phénomènes.
Ce commentaire permet de tenter de faire le point sur les responsabilités d'autorité au jour de l'Indépendance et particulièrement à Oran en principe depuis le 7 Avril 62 (au 25 octobre 62) en vertu des «accords d'Évian» présumés entérinés par référendums en France et en Algérie c'est un «exécutif provisoire (ex provisoire)» qui dirige l'Algérie jusqu'à la remise de ses pouvoirs «à un gouvernement désigné par une assemblée nationale élue au suffrage universel» réalisé le 27 Sept 62. Cet exécutif provisoire dispose pour maintien de l'ordre en principe d'une force armée appelée Force Locale (FL) et d'agents auxiliaires (ATO) soutenus par l'Armée Française.
NB : pas question d'ALN ni de GPRA dans ce processus en sachant que exécutif provisoire remet ses pouvoirs au GPRA dès le jour officiel de l'indépendance le 3 Juillet 62 le jour de son arrivée à Alger lequel le maintien en fonction sous son autorité de fait la responsabilité du « maintien de l'ordre » revient de facto au GPRA qui est important pour l'affaire d'Oran où le "désordre" qui doit mettre en valeur l'ALN extérieure sera provoqué.
ACCORDS SECRETS D’ÉVIAN
Accords secrets d'Évian strictement respectés résultante du "DEAL" possible signalé par JF Paya pour favoriser la prise de pouvoir Ben-Bella / Boumédiène en Juillet 62 dito "Une seule chose importait pour De Gaulle était de pouvoir terminer les essais Atomiques et d'armement" au Sahara !
Tout a commencé au début des années 1950, quand l’armée Française procède dans ce centre de tirs d’essais installé sur un plateau calcaire dominé par les falaises d’Oued Namous, à des manœuvres de tir d’armes chimiques et bactériologiques. Après sept ans de guerre de libération, les indépendantistes du FLN et l’ex-métropole entament des négociations à Évian qui déboucheront sur un accord de cessez-le-feu et l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Mais les accords d’Évian contenaient une annexe secrète : la France conservera durant une période de cinq ans quatre centres d’essais au Sahara, Reggane et In Ekker pour le nucléaire, Colomb-Béchar (futur B2-Namous) pour les armes chimiques et bactériologiques et enfin Hammaguir pour la balistique et les fusées spatiales. À l’échéance du délai convenu, Alger et Paris confirment officiellement la fermeture de tous les sites sahariens de l’armée française. Sauf celle de B2-Namous.
Guerre froide et course aux armements incitent Charles de Gaulle à obtenir de Boumédiène la prorogation de l’accord pour le maintien du centre de Beni Ounif. Contre toute attente (pour les profanes) le leader algérien concède une période supplémentaire de cinq ans. Il impose cependant une condition : B2-Namous sera exclusivement une affaire militaire. En d’autres termes, pas question d’y associer ou d’en informer les circuits diplomatiques, donc Bouteflika. Un accord-cadre est secrètement signé, le 27 mai 1967, entre l’ambassadeur de France et le commandant Abdelkader Chabou secrétaire général du ministère de la défense et homme fort de l’armée Algérienne. Ainsi Jusqu'en 1978, l'armée française a conservé un site d'essais d'armes chimiques (à décontaminer) en Algérie dans le Sahara avec la bénédiction de Boumédiène selon cet accord secret.
Source presse Jeune Afrique après la visite de F Hollande en Algérie Mars 2013.
Au 24/07/2016
ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES non mentionnés pour tous les ouvrages sur la journée du 5 juillet 1962 A ORAN, tendant a démontrer la confusion extrême qui existait au niveau des responsabilités formelles d'autorité ce jour-là à Oran y compris la priorité de l'autorité Française qui semble s'être aussi "dégagée" sommairement des procédures prévues par Évian.
Un témoignage très intéressant nous disait "à 10 H le nouveau préfet d Oran n'est pas encore nommé (normalement par Alger) Singulier que le préfet d'Oran Lahouari Souiah n'a pas été désigné primitivement par l'exécutif provisoire mais dès le 5 juillet par une lettre du colonel Othmane chef de la willaya V (Oranie) inféodé à l’EMG d'Oujda. Lettre au Préfet d'Oran "sortant" qui fait ses bagages dixit JP Chevènement) le chef ALN de la W5 lui signifiant son remplaçant (sources archives et historien algérien Omar Carlier) dès les premiers incidents la procédure est en rupture des accords d'Évian alors que sa nomination définitive et officielle n'interviendra que le 11 Septembre par un arrêté signé Abdel Kader Chentouf membre de l'exécutif provisoire avec effet rétroactif du 6 Juillet 1962.
DONC LE 5 JUILLET IL N'Y AVAIT PAS DE PRÉFET ALGÉRIEN A ORAN donc pas de responsable et le 6 alors que dans un communiqué de presse le GPRA désinformé la nuit par Oran condamne une "attaque de l'OAS et l'action de ses résidus criminels fascistes" le pseudo préfet Houari Souiah imposé de facto par Alger tente de calmer le jeu à Oran en rejetant la responsabilité des émeutes et des "débordements" sur des "éléments incontrôlés.
TIREZ LES CONCLUSIONS DE LA MANIPULATION.
Houari Souiah Oranais ancien employé de librairie (Manesse) bien connu à Oran ex Conseiller municipal MTL et même adjoint au Maire d’Oran libéré il y a peu de prison pour connivence avec la rébellion condamné à 20 ans de prison en 1957 par tribunal de forces armées Française (ce qui lui sauva certainement la vie ) se trouve projeté à ce poste un peu malgré lui car il faut un préfet à Oran. Ce sera Souiah, imposé de manière originale dans le contexte de l'époque par la rencontre entre la décision des vainqueurs et les vœux de la ville. Le commandement local et régional de l'ALN s'est en effet prononcé sur son nom selon un choix entériné au plus haut niveau par le Bureau politique et Ben Bella lui-même.
La lettre (illégitime) adressée au Préfet en place le 5 juillet 1962 par le colonel Othmane commandant la Wilaya 5 est des plus explicite : "Monsieur le Préfet, comme suite à l'entretien que vous avez eu avec le capitaine Bakhti, commandant de la zone autonome d'Oran, j'ai l'honneur de vous informer des dispositions prises en vue de la prise en charge des services de la préfecture. J'ai décidé la nomination provisoire au poste de Préfet de Mr Souiah Houari qui a reçu toutes les instructions pour la passation des pouvoirs. Veuillez agréer...."
On est loin des codes d’Évian avec un contact d'une autorité non encore officielle le BP de Ben Bella! (pseudo neutralité) "Il s'agit d'un poste clef, aussi le nouveau pouvoir ne laisse-t-il même pas à son candidat la possibilité de discuter. Souiah ayant soutenu le groupe dit de Tlemcen il sera préfet fut-ce contre son gré. Le 11 septembre 1962, un arrêté de l'exécutif provisoire signé Abderrazak Chentouf le délègue officiellement dans ses nouvelles fonctions avec effet rétroactif du 6 juillet. Loin de déplaire, cette décision rencontre au contraire l'assentiment d'une large partie de la population qui, d'ailleurs, ne connaît que lui, ou presque. Houari Souiah avait acquis le statut de maire pendant près de huit ans. Au moment de prendre enfin possession symboliquement, du lieu même où se manifeste la souveraineté de l'État indépendant, la ville porte sur ses épaules jusqu'à la préfecture celui qui est sorti de ses rangs." (Citation Omar Carlier historien algérien "un homme symbole")
Ce commentaire nous permet de tenter de faire le point les responsabilités formelles d'autorité au jour de l'Indépendance et particulièrement à Oran en principe depuis le 7 Avril 62 (au 25 octobre 62 durée de cet "exécutif") en vertu des «accords d'Évian » présumés entérinés par référendums en France et en Algérie c'est un «exécutif provisoire» qui dirige l'Algérie jusqu'à la remise de ses pouvoirs à un gouvernement désigné par une assemblée Nationale élue au suffrage universel réalisé le 27 Septembre 1962. Cet «exécutif provisoire» dispose pour maintien de l'ordre en principe d'une force armée appelée Force Locale (FL) et d'agents auxiliaires (ATO) soutenus par l'armée Française.
NB : pas question d'ALN ni de GPRA dans ce processus en sachant que «l’exécutif provisoire» remet ses pouvoirs au GPRA dès le jour officiel de l'indépendance le 3 Juillet 62 le jour de son arrivée à Alger, lequel le maintien en fonction sous son autorité de fait la responsabilité du « maintien de l'ordre » revient de facto au GPRA (important pour l'affaire d'Oran) .avec la "neutralité" présumée des forces Française
Les préfets et sous-préfets représentants l'autorité civile sont soumis à "«l’exécutif provisoire»" même après l'indépendance (comme celui d'Aïn-Témouchent fonctionnaire Français qui restera en place jusqu'en 63) à Oran. Comme nous l'a fait remarquer le général Faivre le 5 Juillet le préfet français est en poste et selon nous, devait être l'interlocuteur du général Katz pour intervenir et non l'ALN d'Oujda via willaya V qui nomme Houari Souiah (partisan de Ben-Bella) qui ne sera régularisé que le 11 Septembre par arrêté de l’exécutif provisoire avec effet rétroactif du 6 Juillet (subtilité car le 5 juillet n'est pas sous sa responsabilité et la suite n'est pas entérinée par le GPRA mais après l'entrée des « putschistes » d'Oujda à Alger !
Sachant que l'essentiel des unités de la »Force Locale » furent phagocytées où « neutralisées » par des éléments avancés de l'ALN du Maroc (témoignages du 4 juillet à Oran) il était prévu que l'autorité civile pouvait demander assistance aux FAF (forces françaises) ce qui n'eut pas lieu à Oran si non bien tard par le mandaté de l'ALN le Capitaine Bakhti qui, arguant de la faiblesse de ses moyens appela à la rescousse les gros bataillons de l'ALN d'Oujda pour rétablir l'ordre à Oran (CQFD) alors qu'on avait fait croire primitivement à Alger à une agression de l'OAS! (communiqué de presse du 6 juillet du GPRA).
Donc validité des témoignages et commentaires exprimés à propos des questions sur l'attitude des autorités Françaises et leur présumée neutralité et respect des accords d'Évian bafoués. Validité de la problématique présentation des événements historiques fatalement à posteriori une fois que les enjeux et les gagnants sont connus d’où la différence entre les apparences et la réalité des phénomènes!
Donc cafouillage le 5 Juillet à la préfecture d'Oran le préfet Français est encore formellement en place mais se voit signifier illégitimement par le chef de la Willaya V son remplacement par Houari Souiah en date du 5 juillet alors que normalement il aurait dû attendre selon les accords d’Évian, une directive de l'exécutif provisoire d'Alger et c'est bien pour cela que ce dernier ne le nommera le 11 Septembre avec effet rétroactif qu'à la date du 6juillet après l'entrée de Ben-Bella et Boumédiène à Alger. CONSÉQUENCES LOURDES car le Préfet Français représentant selon les accords d'Évian l'exécutif provisoire (autorité qui en Algérie aurait pu devant la carence de "la force locale" et l'urgence demander l'intervention de l'Armée Française en légitime défense comme prévu pour nos ressortissants. Cette action aurait sauvé des centaines de compatriotes à Oran.
Jean François Paya
Libre propos citoyen par NOBELINE
Le robot qui s’en fout de la France
Décidément, nono, le petit robot socialiste, n’a pas évolué. Il est resté tel qu’il avait été programmé à sa naissance. Sa politique essaie de se fondre dans la situation mais, surtout, elle n’a jamais cherché à l’anticiper. C’est pas son boulot. C’est pas sa conviction. On se demande, même ce qu’il fout en France.
Il a commencé par nous balancer que « prôner le djihad n’était pas un délit ». Ben, non ! On s’en est aperçu, quand même, depuis un an et demi ! Faire la guerre au nom de Dieu, c’est ce que font tous les curés, moines, bonnes sœurs qui vont dans les zones déshéritées de la planète pour apporter des soins, du réconfort, l’enseignement, l’amour de Dieu pour leur prochain.
Oui, ce doit être ça qu’il voulait nous expliquer. Le Djihad, c’est la même chose que la mission chrétienne mais version mission musulmane. Sauf que, dans cette version, ceux qui ne comprennent pas bien ce qu’on veut leur dire, on les tue et on passe aux suivants. C’est plus efficace.
Et puis, dix mois après sa nomination, ont commencé les barbaries barbaresques en France. Là, on a eu droit aux « padamalgame », à « l’islamc’estpasça », « lislamcestlareligiondepaix » et tout le chapelet de l’amour que nous dispensent ces adeptes qui souffrent de notre désamour pour eux.
Mouais ! En attendant, nous avons constaté que l’amour si fort qu’ils ont pour nous les oblige à nous décimer… Pour nous faire comprendre qu’on n’a pas compris, peut-être ?
Quoi qu’il en soit, depuis le mois de janvier 2015, se sont multipliés les arrestations, les mises en examen, les procès, en un mot : la traque, de tous ceux qui ne pensaient pas comme lui. Patriote, c’est un mot qu’il faut éradiquer du dictionnaire français.
Autrement dit, l’islam, c’est l’amour, c’est tout. Les autres, c’est la peste bubonique. Ça nous ramène à une époque de quelque moins 1400 ans. Quand on vous dit qu’il est antérieur !
D'ailleurs, pour nous prouver qu’il est à ce point dépassé par notre civilisation, vous avez remarqué qu’il se déplace à la vitesse de l’éclair sur les lieux de drames. Tous les drames. Les inondations, la sècheresse, les accidents d’automobiles, l’appendicite de nos voisins. C’est le seul moyen qu’il a trouvé pour essayer de comprendre dans quelle époque nous vivons. Il nous étudie. Il nous scanne.
Le 14 juillet dernier, on l’a vu, pris en sandwich entre les autres ministres, dans la tribune présidentielle. Comme les caméras nous montraient les zautorités françaises plus ou moins attentives, on ne voyait de lui, à chaque passage de la caméra, qu’un peu de son crâne et le haut de ses lunettes. C’est dire s’il est dépassé !
D’ailleurs, le défilé de ce 14 juillet a été pour le moins surprenant. Outre ces militaires qui font notre honneur, le ministre de l’Antérieur a vu défiler sa police nationale, ses brigades de gendarmerie et ses policiers municipaux.
Ben quoi ? C’est la défense du pays, eux aussi, non ! Ils nous défendent de rouler sans ceinture, de nous garer n’importe où, de téléphoner au volant… toutes ces choses importantes dans la vie des Français qui peuvent mettre nos vies en danger.
Et puis il y a eu Nice, quelques heures plus tard. Hollande a dû lui dire, prends le Falcon, le train ou les patins à roulettes mais tu files là-bas, illico ! Il aura pas dormi beaucoup, cette nuit-là, R2D2, mais un robot c’est programmé pour ça, n’est-ce pas.
A Nice, c’est l’Horreur. L’horreur qui réveille le chagrin. Le chagrin qui réveille la colère. La Colère des Français. Tout à leur effarement, à leur douleur, les rescapés du massacre n’ont pensé qu’à sauver ce qui, encore, leur était possible de sauver. Seuls, ils se sont substitués à l’Etat. Ils se sont substitués au manquement total des magistrats de la ville et de la Région. Les Niçois, cette nuit-là, ont agi et réagi comme des orphelins face à un cataclysme.
Lui, le fusible, serait arrivé à Nice, sur le coup des deux heures du matin. Mais, sur nos écrans de télé, seul miroir de l’Horreur à cette heure-là et même jusqu’au petit matin, nous n’avons pas vu, un poil du nez du représentant de l’Etat et du peuple.
Il s’est fait encore plus petit pendant cette nuit-là. Les journalistes n’ont même pas pu lui poser de questions, le peuple lui réclamer des comptes. Rien. C’était l’acte de présence d’un ministre absent. Il a dû rester calfeutré dans ses appartements par crainte de la vindicte populaire.
Ce n’est que le lendemain au soir, qu’il s’est manifesté. Et, là, il a révélé aux Français toute l’ampleur de son incompétence, celle de ce gouvernement et de son président de la république.
En lançant un appel aux Français qui le souhaitent de devenir réservistes, nous voilà replongés 62 ans en arrière. Pour un ministre de l’Antérieur, quoi de plus normal, direz-vous ?
Ce faisant, il propose aux Français qui ont effectué leur service militaire et qui le souhaiteraient, de former ce que l’on appelait à l’époque, les Unités Territoriales.
Pour tous ceux qui n’ont pas connu cette période, les UT, ont été créées en 1955 après les massacres de Français par les terroristes algériens dans le département français du Constantinois.
Les UT comptaient 200 000 réservistes territoriaux, composées exclusivement d’Européens. Elles sont définies dans les textes officiels comme « unités d’infanterie renforcées de personnels d’autres armes ». Elles seront dissoutes en 1960 par De Gaulle après que les UT eurent pris part à la semaine des barricades à Alger.
Quel était leur rôle ? Les Unités Territoriales étaient principalement formées pour patrouiller dans les rues, dans les quartiers arabes – les zones de non-droit d’aujourd’hui – nuit et jour, afin de protéger les populations des actes de terrorisme islamique. De nombreux attentats ont été déjoués grâce à elles. Ces hommes faisaient « le travail » des militaires qui, eux, étaient envoyés dans les djebels pour combattre d’autres terroristes.
Faire appel, aujourd’hui, à des volontaires pour devenir réservistes veut dire, exactement, recréer des Unités Territoriales en France métropolitaine. C’est reconnaître que les forces de l’ordre ne sont plus en mesure d’assurer notre protection sur le territoire.
C’est reconnaître, surtout, que l’islamisation allant de pair avec la radicalisation a pris une telle ampleur, en France métropolitaine, que les forces de l’ordre ne sont plus en mesure de la contenir.
Parce que, aujourd’hui, les plus gros contingents de l’armée française étant envoyés hors du territoire, il ne reste plus assez d’effectifs pour protéger la population française métropolitaine des attaques barbares des terroristes islamiques.
L’avantage du Territorial, comme on l’appelait à l’époque, c’est de connaître les moindres recoins de l’endroit où il habite. Il connait les rues, les cités, les populations à risque, il parle leur langue, il connait plus ou moins ceux qui sont capables de passer à l’acte.
Parce que, ces UT ne font pas que patrouiller. Ils continuent de travailler dans le « civil » après leurs tours de garde. Ils vivent au sein même de ces villes qu’ils protègent, à tour de rôle. Ils sont à la fois, le renseignement et l’action. Alors, vivant toujours dans son passé antérieur, ce ministre a eu « l’idée géniale » de demander aux Français de se porter volontaires pour effectuer les gardes, les patrouilles, la surveillance de leur territoire, de leurs villes.
Samedi soir, en lançant cet appel, le ministre de l’intérieur nous a fait faire un grand bond en arrière. Il nous a transportés dans une Algérie en guerre comme s’il prenait tout à coup conscience que nous vivions la même époque…. A l’envers !
Mais, car il y a toujours un mais avec ces gens-là, il était hors de question de nous laisser penser que nous étions face à des milliers de terroristes en attente d’action. On ne peut pas demander aux Hommes de bonne volonté de surveiller les populations si on leur laisse penser qu’ils vont risquer leur vie à chaque détour de rue.
Il faut impérativement minimiser l’alerte. En réaffirmant que les terroristes sont très peu nombreux. Que ce passage à l’acte ne peut venir que de ceux qui se sont radicalisés et qui ne vivent pas en permanence sur notre territoire. Ce sont forcément des gens venus de Syrie, de Libye ou d’ailleurs.
Il a dû plancher sérieusement, avec l’aide des autres, pour nous sortir un discours plausible avant de nous asséner que : « ce terroriste de Nice, s’était radicalisé rapidement ». Si nos renseignements n’ont rien vu c’est que, forcément, il ne l’était pas encore hier ! Ben oui ! Il s’est radicalisé dans le camion, ce mec !
Hors, sur un site journalistique tunisien, pays du terroriste de Nice, il est prouvé qu’il a été élevé dans une famille d’extrémistes tunisiens dont le père est, depuis toujours, un islamiste de l’Ennahdha, satellite des Frères musulmans. Donc, ce terroriste radicalisé rapidement, qui a vécu jusqu’à il y a cinq ans dans cette famille d’islamistes, ne pouvait absolument pas être dangereux ! Sinon, comment expliqueriez-vous que, je cite Tunisie Secret (1) : « La France de François Hollande [ait] reçu en grande pompe, il y a à peine un mois, le chef des Frères musulmans tunisiens, Rachid Ghannouchi ? »
Ça aurait fait tache qu’on apprenne que Hollande et toute sa clique, en plus de soutenir et d’armer, ailleurs, « certains terroristes », les recevaient en France à peine quelques jours plus tôt avant le massacre de Nice par un ressortissant Tunisien dont le père est un adepte de ces frères-là.
Mais, surtout, ça aurait dédoublé, multiplié, extrémisé la colère du peuple Niçois et de la France entière. Eh bien, il est temps que les Français sachent ce dont sont capables ces incapables gens qui nous gouvernent.
Quand un ministre de l’intérieur, commandé, dirigé par son premier ministre, lui-même commandé, dirigé par son président de la République, lance un appel de détresse au Peuple de France, c’est qu’il y a péril en la demeure. Ils ont voulu, jusqu’à l’Horreur de Nice, nier la réalité du terrain. Ils ont voulu nous faire croire qu’ils maîtrisaient la situation en France.
Il y a longtemps qu’ils ne maitrisent plus rien. Nous avons les terroristes chez nous. Ils sont peut-être vos voisins. Vos collègues de travail. Votre épicier. Ils sont là, soyez-en persuadés.
Le ministre de "l’antérieur" vient de vous l’avouer.
Danièle Lopez sur
CONCUBINAGE POLITICO-HISTORIQUE
Par Michel DELENCLOS chercheur en histoire – Biographe
Le 17.10.2011 : le Premier secrétaire du «PS», François Hollande et, son «Cher Benjamin Stora», son conseiller, sur le pont de Clichy, en souvenir du «massacre des Algériens », le 17.10.1961. Une mine de circonstance en pleine campagne…présidentielle. Ce matin-là, à Asnières, Hollande accueillait Halim Bentallah secrétaire d’Etat algérien chargé de la communauté nationale à l’étranger, Abdelkader Dehendi consul algérien à Nanterre, de Khelifa Mouterfi de l’association «Solidarité des Algériens en Europe ». Dans «Le Nouvel Observateur» du 18.12.2012, à propos de cette «commémoration», B. Stora se souvient : «François ne voulait pas rater l’occasion. C’était un geste politique fort, notamment pour un certain électorat, celui de la diversité… ».
En juin 2004 ; Hollande et Stora se croisent, pour la 1ère fois, lors d’une pétition lancée pat la «CGT» culture et sa section des Archives de France, intitulée «Sauver les Archives nationales», pour exprimer leur opposition de mettre en place un Etablissement à caractère administratif «EPA». Stora est un accroc de la pétition comme il est rare, tout au long de son parcours.
Le 06.07.2006, B. Stora accompagne Hollande à Alger. Peu avant ce départ, par l’intermédiaire du syndicaliste de l’UNSA, Jean Gosset (1), F. Hollande faisait la connaissance de B. Stora. Il est à noter que Gosset et Stora se connaissent très bien puisqu’ils étaient tous deux membres des trotskystes , au sein de l’OCI-Lambertiste, pendant près de 20 ans. D’ailleurs, le 15.09.2014, lors de l’exposition permanente «Repères», à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration «CNHI», dès l’introduction de son discours, B. Stora se souvient de ce temps-là : «Chers amis qui êtes venus nombreux ce soir, je reconnais d’ailleurs parmi l’assistance beaucoup de mes compagnons d’armes depuis de nombreuses années.. ». Stora alias «Truffaurt», était alors surnommé le «Beria de l’OCI ». A l’époque il recommandait alors de : «faire une fraction par groupe de trois sur le modèle du «FLN» pendant la guerre d’Algérie.».
(1) Jean Gosset : photo publiée dans «Le Figaro» du 13.03.2015, accompagnant un article intitulé «J. Gosset, le démineur de Jean-Christophe Cambadélis.». Nous y apprenons que Gosset, alias «Saïgon» au sein de l’OCI, vient d’être nommé conseiller social par son ancien camarade, Cambadélis alias «Kostas». Ainsi Gosset accède à l’Elysée comme à Matignon.
A propos de la commémoration du cessez-le-feu du 19 mars 1962 :
Le 16.05.2001, est enregistrée la proposition de loi n° 3064, instituant une «Journée nationale de recueillement et de mémoire en souvenir de toutes les victimes de la guerre d’Algérie, des combats en Tunisie et au Maroc et de tous leurs drames. », présentée par F. Hollande…Cette journée, ni fériée, ni chômée, est fixée au 19 mars.
Le 03.06.2004, à l’Assemblée nationale, est déposé par les membres du Groupe socialiste et apparenté, une proposition de résolution n° 1637 : tendant à la création d’une commission d’enquête sur les responsabilités dans le massacre de nombreuses victimes civiles, rapatriées et harkis après la date officielle du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie le 19.03.1962. F. Hollande et d’autres membres du gouvernement socialiste depuis 2012 en sont signataires. Qu’en Pense B. Stora ?
Début janvier 2007, Hollande, dans une lettre adressée à la «FNACA », promet que s’il est élu à la présidentielle, il reconnaîtra officiellement le 19 mars et abrogera le 5 décembre.
Peu avant le discours d’Hollande, au Quai Branly, « La Dépêche », publiée le matin du 19.03.2016, nous apprenait que : «L’historien B. Stora, convié récemment à l’Elysée pour mettre en perspective devant la presse la démarche présidentielle, voit «un certain courage » dans la volonté de F. Hollande «d’essayer de trouver une sorte de compromis, de consensus par rapport à cette guerre d’Algérie qui a bien du mal encore à passer dans l’histoire française. ». Le 22.03.2016, sur le site «Médiapart», François Pelletan nous en dit davantage sur Stora : «On vient de le voir s’agiter pendant deux semaines auprès de F. Hollande pour proposer un texte complètement alambiqué sur le 19 mars qui n’aurait été que le début du commencement de je ne sais trop quoi, bref, un texte aussi tarabiscoté qu’incompréhensible et surtout, historiquement faux.». Le 01.06.2016, dans un entretien accordé à «Paris-Normandie», à la question relative au 19 mars qui fait polémique, à cette question : «On vous dit proche de F. Hollande…L’avez-vous aidé dans ce choix ? » ; Stora répond : «Non, il s’est rallié à cette date-là. Il a pris sa décision tout seul. Une fois sa décision prise, j’ai pu l’aider, rencontrer ces conseillers sur la cérémonie en elle-même. ».
A propos des Français d’Algérie :
Le 04.03.2009, dans le New York Times, Michael Kimmelman qui s’était rendu à Perpignan, note «Pieds-noirs : entre souvenirs et révisionnisme », avec ce sous-titre infâmant : Les projets de musée sur la colonisation se multiplient dans le sud du pays. Une façon pour une poignée de nostalgiques vieillissants de redorer une image ternie par l’Histoire…». Interrogé à cette occasion, Stora confie: «Les pieds-noirs se veulent les gardiens d’un nationalisme français désuet, les défenseurs du jacobinisme. Les pieds-noirs tels que Jean-Marc Pujol –maire-adjoint de Perpignan- et Jean Scotto rappellent les Cubains anticastristes rêvant de leur patrie perdue. Mais, il y une grosse différence, parce que les anticastristes ont réellement l’espoir de retourner à Cuba. Mais que peuvent espérer les pieds-noirs ? Retourner en Algérie ? Evidemment non. L’Algérie française, l’Algérie blanche, c’est fini. C’est pour cela que les pieds-noirs n’ont plus que les musées comme lieu où se réfugier. ».
A propos de l’Histoire :
Le 25.08.2011, à l’université d’été du «PS», F. Hollande déclare : «Tout ce que je dis m’engage, tout ce que j’écris pourra être utilisé pour moi ou contre moi… ». Ce président de la Républiqueest donc prêt à comparaître devant le tribunal de l’Histoire…
En attendant, le 24.05.2016, F. Hollande, lors d’un entretien sur «France Culture», «La Fabrique de l’Histoire», tente de nous rassurer : «…J’ai pris conscience encore davantage du caractère tragique de l’histoire…J’ai constaté au cours de ces quatre années que la tragédie venait s’installer dans le récit…». En matière de «tragique de l’histoire », F. Hollande a des pertes de mémoire…
Le 08.07.2006 à Alger : le président algérien A. Bouteflika et le premier secrétaire du «PS», F. Hollande en quête de voix de la… «diversité ». Les grandes amours !
Le 08.12.2010 : en quête de notoriété et, faute de n’avoir pu être reçu par A. Bouteflika, F. Hollande se rend chez Ahmed-Ben-Bella.
Le 01.05.2004, en marge d’un colloque sur le 50ème anniversaire de la victoire vietnamienne à Dien Bien Phu, Benjamin Stora s’est rendu au domicile du général Vo Nguyen Giap. Dans un texte empreint de louanges à l’égard du vietminh, Stora souligne que «cet échange a pris un accent algérien. ».
Le 14.07.2014, à l’invitation du Président F. Hollande, l’armée nationale populaire algérienne «ANPA» défile sur les Champs Elysée.
Quatre photos, parmi tant d’autres, de F. Hollande et de son conseiller permanent, B. Stora, lesquelles rappellent ces certitudes de F. Hollande prononcées le 24.05.2016 : «…aujourd’hui, je suis dans l’histoire…je fais l’histoire !!! ».
Depuis 54 ans, les Français d’Algérie, Pieds-Noirs ou Harkis et des centaines de milliers d’autres Algériens qui ont été trahis, abandonnés, livrés aux égorgeurs du «FLN» par une armée française vainqueur, sous les ordres de De Gaulle, attendent toujours que la représentation nationale aborde les vérités historiques, qu’elle reconnaisse les conséquences, les séquelles et les manquements que cette guerre a provoqués sur un grand nombre de leurs compatriotes. Mais voilà ! F. Hollande se transforme en historien, sous la dictée indubitable de Stora qui, lui, n’a jamais abandonné la politique. Une preuve le concernant parmi d’autres : le 20.06.2015, Stora constate que : «Quand on est historien, on ne quitte jamais l’engagement. Ceux qui prétendent que l’histoire doit être neutre ne sont pas fidèles à la tradition historique française… ». (2)Pire : Stora n’exclut ni l’émotion ni toute volonté de mobiliser l’opinion, a contrario de l’exigence de l’Histoire. Mieux, il conseille le «FLN» de ne pas lâcher leurs exigences à l’égard de la France et leur suggère publiquement –par voie de presse ou lors de conférence, de les aider…Aujourd’hui, Hollande et Stora font que la France est le seul pays à passer son temps à s’excuser de l’histoire de France avec une repentance à sens unique…L’Histoire est alors un champ de bataille social et politique qui prolonge celui de la guerre…
(2) Source : supplément du Magazine de l’Université Syndicale «US MAG» n° 752 du 20.06.2015, intitulé «La rentrée sera chaude». La page consacrée à B. Stora est intitulée «La cohérence d’une vie engagée.».
Retour DELENCLOS Michel. Chercheur en histoire. Biographe.Auteur de «19 mars 1962 ? Waterloo ! » Prix d’Histoire. Recensé à l’académie des sciences d’outre-mer..
Jean-Marie AVELIN Geneviève de TERNANT Alain ALGUDO Anne CAZAL Alain AVELIN
Président - Vice-présidents - Directrice de Publication - Délégué Général
Et l'équipe de VERITAS
Pour rappel de José Castano
Juin 2010 « L’APPEL DU 18 JUIN » ou LA MECONNAISSANCE DE L’HISTOIRE
Juin 2013 « L’APPEL DU 18 JUIN » : « Une vaste fumisterie »
Par ailleurs, je vous invite également à souscrire en nombre à la « Lettre de VERITAS », véritable organe de combat contre la falsification historique de notre Mémoire.
Bien amicalement
José CASTANO
Chers compatriotes,
Le mois de Juin est arrivé sans que nous ayons le plaisir de vous voir nous rejoindre, ni d’enregistrer votre Adhésion pour l’année 2016, dont le minimal est fixé à 40 euros.
Depuis toutes ces années, notre seul combat demeure la sauvegarde de notre mémoire et le rétablissement de la vérité historique sur notre Algérie Française. C’est la raison pour laquelle nous avons tant besoin de votre soutien.
Les frais inhérent aux divers procès que nous engageons demeurent à notre charge et nous imposent une rigueur budgétaire sans faille. Nous n’avons jamais accepté de percevoir la moindre subvention, ni de l’État, ni d’aucun autre organisme. Nous ne combattons que grâce à vos cotisations et aux sacrifices que s’impose notre équipe.
En compagnie des Associations ADIMAD-MRAF, ADEP et le CDFA qui vient de nous rejoindre, nous avons déposé plainte auprès du T.G.I de Paris pour le crime d’État suivi de crime de guerre et de crime contre l’Humanité commis en Algérie à l’encontre de Français de toutes ethnies et religions, civils et militaires, à partir du 19 mars 1962 et dans les années qui suivirent.
Sans vous, sans votre aide, comment pourrions-nous mener de front ces multiples actions, indispensables à la lutte pour le rétablissement de la vérité historique ?
Rejoignez-nous sans tarder car c’est ensemble que nous pourrons défendre et faire triompher notre cause. Le prix de l’adhésion comprend l’abonnement à la revue bimestrielle, « La Lettre de VERITAS ».
Avec nos remerciements, nous vous prions d’agréer, chers compatriotes, l’expression de nos sentiments fraternels et dévoués.
Toute l’équipe du Comité VERITAS
BULLETIN D’ADHESION
Simple adhérent (Minimum) : 40€ - Soutien : 50€ - Bienfaiteur : 70€ et plus
NOM : ……………….. Prénom : …………..
Adresse complète :
Téléphone : Mail :
Règlement par chèque à l’ordre de VERITAS – BP21 – 31620 FRONTON
Portfolio de quelques commémorations.
ORAN 5 JUILLET 1962 - LA BLESSURE
CAGNES SUR MER CIMETIERE DE LA BUFFE
A PARIS
A LA MÉMOIRE DES VICTIMES ORANAISES DU 5 JUILLET 1962, DE TOUS LES CIVILS, MILITAIRES ET HARKIS TOMBÉS EN ALGÉRIE OU PORTÉS DISPARUS SOUVENONS NOUS DE NOS MORTS RESTÉS SUR NOTRE TERRE D’ALGÉRIE.
MAFA / GRFDA / ANFANOMA / AAALGERIANIE
Comme chaque année, nous perpétuons cet hommage et vous prions de venir nombreux.
11 HEURES : Messe du Souvenir en l’Église Sainte Odile (2 avenue Stéphane MALLARMÉ / 75017 / PARIS) célébrée par le M. l’abbé Guillaume de Tanoüarn MÉTRO : Ligne 2 BUS : PC1 / PC3 / 92 / 93 / 84 Station PORTE DE CHAMPERRET
15 HEURES : Recueillement et dépôt de gerbes devant les colonnes du Quai Branly .RER ligne C (station Champs de mars - Tour Eiffel). Metro ligne 6 (station BIR-HAKEIM )
18H30 : Cérémonie à l’Arc de Triomphe organisée par le C.L.A.N-R, Les participants sont priés de se rassembler en haut des Champs Elysées à partir de 17h45
A l’issue de la cérémonie religieuse, possibilité d’un déjeuner en commun à 12 heures.estaurant L’ETOILE DE TAROUDANT / 15 rue d’Héliopolis / 75017 / PARIS
Contacter Monique CHAVRONDIER pour inscription avant le 1er juillet par courriel outéléphone.
MAFA / 95 rue d’Amsterdam / 75008 / PARIS
Téléphone fixe : 01 45 26 29 33
Courriel : mafa.pn@orange.fr
Hommage à Pérols le 5 juillet 2016
Complément d'informations
Rappel : 5 JUILLET 1962 LE GENOCIDE
Double hommage aux victimes du 5 juillet 1962 à Oran
Chers Amis,
Vous connaissez mon attachement à notre communauté. Vous savez combien je souhaite que nous soyons solidaires. Et vous savez que mon crédo "Ne pas oublier - Défendre la vérité - Transmettre" est à la base de toutes mes entreprises.
Aussi, je suis particulièrement heureux de vous faire savoir que deux maires des Bouches du Rhône ont bien voulu suivre les propositions des associations AOBR et ANRO pour honorer ceux des nôtres qui ont subi, en cette effroyable journée du 5 juillet 1962 à Oran, les pires atrocités. Le bilan est inutile à rappeler. Les morts, blessés et disparus sont innombrables.
Je me permets donc de servir de relai à ces mairies et associations pour vous informer, et vous inviter à participer à ces deux réunions commémoratives pleines de respect et de compassion pour notre communauté.
Monsieur Eric Le Dissès, Maire de Marignane, avec l'Amicale des Oraniens des Bouches du Rhône, présidée par Madame Jocelyne Quessada, concrétisera son soutien par l'inauguration d'une plaque commémorative au rond-point situé à l'intersection des rues de Figueras, Georges Carpentier et Georges Carnus, le vendredi 1er juillet 2016 à 18h30.
Monsieur Eric Diard, Maire de Sausset les Pins, avec l'Association Nationale des Rapatriés d'Oranie, présidée par Monsieur Roland Soler, inaugurera une stèle le 5 Juillet 2016 à 11 h au monument aux morts (Près de la Mairie).
Par notre présence à ces deux rassemblements, nous manifesterons notre gratitude à ces maires courageux et nous rendrons hommage à ceux qui ont particulièrement souffert de la barbarie en cette triste journée du 5 juillet il y a 54 ans.
Merci de transférer ce message autant que vous le pourrez.
Bien fraternellement.
Claude Nal 04 91 82 01 37 www.jh-dhonneur.fr Bande annonce sur YouTube "Le Serment de l'Orane"
Pour mémoire aussi à Saussset les pins à 11 heures, inauguration de la stèle du 5 Juillet - Salle des Arts
Nous avons voulu mettre en avant un évènement exceptionnel qui se déroulera ce 1er Juillet 2016 à 18h30 à Marignane en présence du Maire, des élus et de tous nos amis.
Pour la première fois un rond-point de la ville portera un nom qui devrait exister dans toutes les communes de France : 5 Juillet 1962 - Oran.
L' Amicale des Oraniens - AOBR - compte sur la participation et le présence de tous ses amis et sympathisants. Ce témoignage,nous l'attendions depuis si longtemps.
Afin de faciliter la présence de tous ceux ne disposant pas d'un moyen de transport, tous ceux qui ne peuvent conduire pour moult raisons, l'AOBR mettra à la disposition de tous nos amis de la région de Marseille un transport gratuit sur Marignane.
Passage 16h30 Dromel - 16h45- Vallier - 17h15 - Aix en Provence
Contacts : Jocelyne Quessada 04.91.68.34.26 / Nicole Steibel - 04.91.44.22.90
Pour le Bureau Guy Montaner
INAUGURATION DE LA PLAQUE COMMEMORATIVE DE MARIGNANE (2 Photos)
Voir les témoignages du 5 juillet 1962 avec le souvenir par les rubans noirs et aussi NOTRE DAME DE SANTA-CRUZ EN VISITE le 25 et le 26 juin.
Au pied des Monts de Daya 1350 m d'altitude coiffés, selon les saisons, soit d’un capuchon de nuages annonçant la pluie, soit d’un manteau de neige d’une dizaine de centimètres d’épaisseur, pendant quelques journées en hiver . Le centre est créé en 1878 dans le département Oran appelé du nom Daya à l'origine, il prend le nom de Bossuet.
Le centre est construit suivant un plan divisé en lots de colonisation prévoyant, une église, une école et les lots de jardin, traversé par une rue. Le Régiment Étranger installe une enceinte avec magasins de vivres et une redoute. Une redoute prison (qui recevra des prisonniers politiques anarchistes et plus tard les terroristes) ainsi qu'un hôpital militaire, en 1955, 219 Européens y résident.
La redoute de Bossuet a été la base arrière du 2e RPIMA de mai 1961 à octobre 1961.
Retour Villes et Villages d'Oranie.
Lorsque « Servir Dieu, l’Église et la Patrie » des scouts se conjugue avec le « Qui ose gagne » des paras et du bon sang corse, cela peut produire un mélange explosif : un engagement total, c’est-à-dire de toute une vie, droite, riche d’aventures audacieuses, une vie de combattant. Les douze poèmes de Roger, ici rassemblés, ont été écrits au Vietnam, en Algérie et en prison, dans les années cinquante et soixante. Ils racontent ces engagements et des cicatrices encore douloureuses pour ceux qui sont revenus de ces guerres. Roger les déclame lui-même, avec sa voix passionnée et chaleureuse qui a enflammé tant d’auditoires depuis plus d’un demi-siècle. Et ces textes de feu sont illustrés par des chants des bérets rouges, verts ou bleu marine des troupes de Marine ou des scouts, interprétés fort à propos par le Choeur Montjoie. Près d’une heure avec le sergent Antoine, tombé à Dien Bien Phu, avec Tong et Dinh, de Phủ Lý, avec le sergent-chef Brahim de la harka de Lanoix, assassiné par les rebelles du FLN. Près d’une heure avec Roger Holeindre et le Choeur Montjoie Saint Denis..
54ème anniversaire
C’est en 1849 à Oran que tout a commencé. Une terrible épidémie de choléra frappe la cité et rien ne parait pouvoir enrayer le fléau dont le nombre de victimes dépasse rapidement le millier. C’est alors que les Oranais demandent à la Vierge Marie au cours d’une procession solennelle d’intercéder auprès de son Fils pour arrêter la terrible épidémie. La réponse survient le lendemain sous la forme d’une pluie bienfaisante qui en rafraîchissant l’atmosphère, enlève à la bactérie les conditions propices à sa multiplication. Peu après, en remerciement la population érige sur la colline de Santa Cruz dominant la ville, un sanctuaire dédié à Notre Dame du Salut.
Environ un siècle plus tard, les Oranais attachés à leur Protectrice, vont se battre pour la ramener avec eux à Nîmes et trois ans plus tard la statue traversera la Méditerranée pour rejoindre provisoirement l’église de Courbessac en attendant l’édification d’un nouveau sanctuaire.

Télécharger l'article de José Bueno sur La Provence en PDF
Ce jeudi 5 mai, d'anciens Oranais se sont réunis au sanctuaire du Mas de Mingue. La ferveur fut à nouveau d'actualité au sanctuaire de Notre-Dame-de-Santa-Cruz, ce jeudi avec 140 000 pieds-noirs chrétiens, d'anciens habitants de la région d'Oran (Algérie), ont afflués au Mas de Mingue, quartier qui les a accueillis nombreux au début des années soixante, à Courbessac, pour participer au pèlerinage.
De nombreuses messes ont été célébrées ce jeudi de l'Ascension, à 9 heures par le prêtre nîmois Espin, à 10 heures par un prêtre lyonnais, à 11 heures par l'évêque de Nîmes Mgr Wattebled. Puis, la statue de Notre Dame de Santa-Cruz, décorée par Sylviane Carillio, fut portée lors d'une procession partie à 14 h 30 du Mas de Mingue pour s'achever au sanctuaire de Courbessac, là où une messe fut donnée par l'évêque d'Oran, Mgr Vesco. Ce dernier profita de sa venue pour évoquer la restauration du sanctuaire de Notre-Dame-de-Santa-Cruz à Oran prévue pour 2017.
Enfin, le public put se rendre au centre Jean-Paulhan du Mas de Mingue qui rassemblait une quarantaine d'exposants.
Quelques photos de MTC



AVIGNON (84) : LES HARKIS MANIFESTENT DEVANT LA PRÉFECTURE
28 Boulevard Limbert, 84000 Avignon
Les rapatriés harkis manifesteront le samedi 28 MAI à 14H devant la préfecture d'Avignon, « La responsabilité de la France dans le drame des harkis est actée ».
C’est « pour l’honneur de nos parents, pour notre reconnaissance et pour une loi de réparation sans cesse promise et jamais votée » Kamel Ben Moussa, Said Hamkache,Hocine Louanchi, militants de la cause harkie, appellent à la manifestation.
Le Collectif National Harkis Rapatriés Français d’Algérie et leurs Amis demande à François Hollande, le Président de la République, de tenir sa promesse électorale :
« Si le Peuple Français m’accorde sa confiance, je m’engage à reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l’abandon des Harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil des familles transférées de nuit dans des Camps en France » (François Hollande le 5 avril 2012).
« Devant le mutisme du chef de l’état qui refuse de tenir son engagement », les responsables des associations, les harkis et leurs amis organiseront donc ce nouveau rassemblement pacifique, en Mai prochain à Avignon
Hocine Louanchi porte parole du Collectif National Harkis
JEANNE… REVIENS !...
Par José Castano
« Grand-pitié ! Jamais personne ne secourut la France si à propos et si heureusement que cette Pucelle, et jamais mémoire de femme ne fut si déchirée. » (Etienne Pasquier)
Il y a cinq siècles, la France était dans le même piteux état qu’aujourd’hui. Une jeune femme de 18 ans, choisie par la destinée, se porta à son secours. Quand elle intervint en 1429, la situation était des plus critiques… La guerre civile ravageait le pays et les Français étaient divisés en deux camps : Les Bourguignons et les Armagnacs. Son nom : Jeanne d’Arc. Sa devise : « Dieu premier servi ».
Née le 6 janvier 1412 à Domrémy, en Lorraine, très pieuse, elle grandit en pleine tourmente de la guerre de Cent Ans. A treize ans, elle déclare avoir entendu des voix célestes qui lui auraient donné l’ordre de ramener le Dauphin sur le trône et de libérer la France de la présence anglaise. Elle résiste pendant quatre ans avant de répondre à cet appel. Obéissant à ces voix, elle part à Vaucouleurs pour rencontrer le capitaine Robert de Baudricourt et le convaincre de l’aider à obtenir une audience auprès du Dauphin.
A Chinon, Jeanne rencontre le futur Charles VII et lui fait part des voix qu’elle a entendues. Méfiant, Charles lui fait subir des interrogatoires menés par les autorités religieuses à Poitiers, qui vérifient entre autres sa virginité. Elle leur fait quatre prédictions : Les Anglais lèveront le siège d'Orléans, le roi sera sacré à Reims, Paris rentrera dans le domaine royal de Charles et le duc d'Orléans reviendra de sa captivité en Angleterre.
Ebranlé par tant de convictions, Charles accepte alors de lui confier une armée pour libérer Orléans des mains des Anglais.
Jeanne que l’on surnomme désormais « la Pucelle » part pour Orléans vêtue d’une armure et d’une épée. Elle envoie une missive aux Anglais pour les prévenir de sa venue et leur demander de quitter la ville. Les Anglais refusent. Ils la déclarent sorcière.
Le 7 mai 1429, avant l’attaque de la bastide des Tournelles, elle harangue son armée en ces termes : « Entrez hardiment parmi les Anglais ! ». Transcendés par tant de courage, les soldats français bousculent les lignes ennemies infligeant aux Anglais leur première défaite. Orléans libérée, Jeanne remonte vers Reims, délivrant chacune des villes sur son passage.
Le 17 juillet 1429, Charles est couronné roi de France dans la cathédrale de Reims et prend le nom de Charles VII. Jeanne d’Arc a rempli sa mission : Donner à la France un roi légitime et inverser le cours de la guerre de Cent ans.
Missionnée par le nouveau roi afin de libérer Paris, Jeanne est faite prisonnière à Compiègne le 23 mai 1430 par les Bourguignons. Le 21 novembre, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg, comte de Ligny, pour la somme de dix mille livres et emmenée à Rouen, siège du gouvernement anglais de la France, pour être jugée par un tribunal religieux français.
Ouvert le 9 janvier 1431, son procès en hérésie conduit par le servile Pierre Cauchon, évêque de Beauvais au service du roi d’Angleterre, révèlera des juges félons vendus à l’étranger qui campe sur le sol de France : « L’évangile selon Pilate » selon l’expression de Péguy…
Ce procès durera deux mois et sera entaché de nombreuses irrégularités… deux mois durant lesquels Jeanne sera entravée la nuit par une barre de bois, chaînes aux pieds, gardée à vue jour et nuit par des soldats ennemis. Cauchon, acharné à perdre Jeanne, aura à cœur de falsifier les textes et multiplier les malversations. A l’une de ses questions : « Pourquoi votre étendard fut-il plus porté en l'église de Reims, au sacre, que les étendards des autres capitaines? », Jeanne répondra sans ambages : « Il avait été à la peine, c'était bien raison qu'il fût à l'honneur ! »… Et quand ses juges lui demanderont si Dieu haïssait les Anglais, elle prophétisera de la sorte : « De l'amour ou de la haine que Dieu a pour les Anglais, je n'en sais rien, mais je sais bien qu'ils seront tous boutés hors de France, excepté ceux qui y périront »…
Ainsi, le bon sens, l'ironie et la grandeur d'âme d'une illettrée de dix-neuf ans laisseront pantois ses savants accusateurs à qui elle répliquera courageusement : « Le dicton des petits enfants est : On pend quelquefois des gens pour avoir dit la vérité ! ». Sommée de renoncer à ses « erreurs », elle aura cette simple réponse : « Je suis bonne chrétienne, bien baptisée, et je mourrai bonne chrétienne ».
Quand elle comprend qu’elle n’échappera pas au bûcher, Jeanne aura des accents bouleversants : « Hélas ! Me traite-t-on ainsi horriblement et cruellement, qu’il faille que mon corps net et entier, qui ne fut jamais corrompu, soit aujourd’hui consumé et brûlé en cendres ! »
Abandonnée de tous, Jeanne sera brûlée vive le 30 mai 1431 à Rouen, sur la place du Vieux-Marché.… sans que Charles VII n’intervienne pour la sauver. Ses dernières paroles iront à l’évêque Cauchon : « Évêque, je meurs par vous ! » et, sur le bûcher de feu, elle libéra son ultime cri d’amour : « Jésus ! »
Dans « Les tapisseries », Charles Péguy écrira : « Elle n’avait passé ses humbles dix-neuf ans que de quatre ou cinq mois et sa cendre charnelle fut dispersée aux vents »…
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Jeanne d’Arc ne connaissait d’adversaire que les ennemis de la France et n’avait de cesse de s’inquiéter de « la grande pitié du Royaume de France ». Ce qui lui importait, c’était que l’étendard national flottât haut et fièrement dans un ciel libre, que le pouvoir suprême fût entre des mains dignes, celles d’un homme sans autre parti que celui de la patrie et jugeant de toutes choses en raison du seul intérêt du pays.
Dans ce monde où Isabeau de Bavière avait signé à Troyes la mort de la France, dans ce monde où le dauphin doutait d'être dauphin, la France d'être la France, l'armée d'être une armée, elle refit l'armée, le roi, la France...
« En tenant compte des circonstances de ses origines, de sa jeunesse, de son sexe, de l'analphabétisme et de la pauvreté de son environnement, des conditions hostiles dans lesquelles elle dut exercer ses fabuleux talents et remporter ses victoires, tant sur le champ de bataille que dans le prétoire face à ces juges iniques qui l'ont condamnée à mort, Jeanne d'Arc demeure, aisément, de très loin, la personnalité la plus extraordinaire jamais produite par la race humaine » a écrit Mark Twain, écrivain américain.
Aujourd’hui, on sait bien ce qui se passerait si, par extraordinaire miracle -que nous ne méritons pas- Jeanne était de retour, les laquais de télévision et les scribouillards la taxeraient de « racisme », du moment qu’elle voudrait libérer la France. On tendrait à sa sincérité tous les pièges possibles. Au lieu de l’aider et admirer, on ne s’occuperait qu’à la faire trébucher, à la déconsidérer, à l’écœurer. Hélas ! On y parviendrait sans doute, car quel cœur propre peut survivre aux ignominies de la « politicaille » ?
Dans ce royaume de France désormais méconnaissable soumis à la « pensée unique » cette machine du mensonge, livré au terrorisme, à l’intégrisme religieux, décérébré, sans mémoire, gangrené par les syndicats, les associations adeptes de la tartufferie des droits de l’homme et de l’antiracisme, miné par l’insécurité, les émeutes, les grèves et le chômage, résigné à la stagnation, au recul, à la déchéance et à la fin, quand en entendrons-nous un qui nous propose, comme Jeanne d’Arc, l’ardeur, l’action, l’honneur, l’élan, le sacrifice, la gloire, la patrie ? Mais non, il n’est question que de combinaisons, de petites alliances qui permettent de prendre les petites places et, par-dessus tout, de réchauffer sans cesse, pour en tirer son profit et y gagner sa croûte, l’opposition et presque la haine, entre Français.
Et pendant ce temps, la France crédule et soumise est en danger… La France inexorablement se meurt. Et ce quatrain prémonitoire extrait de « La demoiselle d’Orléans », merveilleusement interprétée par Mireille Mathieu à la mémoire de Jeanne d’Arc est là pour nous le rappeler :
« Avant la fin du millénaire
Si ne s’élève aucune voix
C’est dans une langue étrangère
Que seront rédigées vos lois »
José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
« Quand je pense que j’ai donné à la France, mon sang, ma liberté et qu’elle m’a oubliée »
(« La demoiselle d’Orléans », chanson interprétée par Mireille Mathieu à la mémoire de Jeanne d’Arc)
Rassemblement Jeanne d'Arc - 1er mai 2016 à PARIS
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Projections du film "La valise ou le cercueil", samedi 14 mai, à la salle de cinéma située à l'Espace Baudelaire, 83 av de l'Europe
- 69140 RILLIEUX-LA-PAPE - Entrée gratuite -
Toutefois, la capcité de la salle n'étant que de 147 places, deux séances seront proposées. Il est recommandé de réserver en annonçant le créneau horaire souhaité.
Contact : Nathalie : 06.64.64.84.17 ou 06.60.40.41.20 ou 04.78.88.77.65 ta.cha@orange.fr ou lafran@orange.fr
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Film "LA VALISE OU LE CERCUEIL" - Commandez votre coffret DVD à :
Charly et Marie CASSAN - 2 rue Molle - 34250 PALAVAS LES FLOTS Tél :06 13 56 00 36
Prix : 20 euros, frais de port compris
OMERTA SUR LE FILM "LA VALISE OU LE CERCUEIL"
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Organisée par le Cercle algérianiste de MARSEILLE, Jeudi 9 juin, 18h, à la « Maison du Bâtiment », 344 Bd Michelet - 13009 MARSEILLE, Conférence de Roger HOLEINDRE, président du Cercle National des Combattants sur le thème : « Saigon, Alger, Paris… La trahison continue »
Entrée : 8€, apéritif (copieux) compris. Repas (facultatif) : 35€ (entrée et apéritif compris). Inscription obligatoire pour le repas. Contacts :
- Jean-Louis HUEBER, tel. 06.73.52.80.34 j-l.hueber@orange.fr
- Serge DOMENECH, tel. 04.42.02.60.04 domenech_serge@orange.fr
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Qui est Roger HOLEINDRE ?
Un homme d’honneur : Roger HOLEINDRE
Cercle National des Combattants : http://www.cncombattants.org/ cerclenationalcombattants@orange.fr - Tel. 01.40.59.07.66
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ET INVITATION MRAF ADIMAD DU 13 MAI 2016 AU MEMORIAL DE NOTRE DAME D'AFRIQUE A THEOULE-SUR -MER -
INVITATION MRAF ADIMAD DU 13 MAI 2016

Comme tous les ans, le 1er mai 2016 aura lieu la cérémonie au mémorial de Théoule s/mer
Par José Castano
Une page méconnue de notre Histoire ...
Les 29 et 30 juin 1962 , l'Espagne du général Franco vint au secours des Oranais malmenés par les sbires du général Katz, en affrétant 2 ferrys, « le Victoria » et « le Virgen de Africa ».
Pour accoster le long des quais d'Oran, il fallut longuement parlementer avec les autorités françaises réticentes et même donner à la France un ultimatum, risquant un grave incident diplomatique…
Le 30 juin, à 10 h du matin, malgré l'opposition de de Gaulle, le général Franco donna l'ordre à ses capitaines d'embarquer cette « misère humaine » qui attendait depuis des jours sous un soleil torride, sans la moindre assistance, un hypothétique embarquement vers la France.
Franco prévint de Gaulle qu'il était prêt à l'affrontement militaire pour sauver ces pauvres gens sans défense abandonnés sur les quais d'Oran et menacés d’être exécutés à tout moment par les barbares du FLN. Joignant le geste à la parole, il ordonna à son aviation et sa marine de guerre de faire immédiatement route vers Oran.
Finalement, face à la détermination du général Franco et craignant un conflit armé, de Gaulle céda et le samedi 30 juin, à 13 h, deux ferrys espagnols accostèrent et embarquèrent 2 200 passagers hagards, 85 voitures et un camion.
Lors de l'embarquement, les courageux capitaines espagnols durent, cependant, s'opposer à la montée d'une compagnie de CRS sur leur bateau (propriété de l’Espagne) dans le but de lister tous les passagers et interpeller les membres de l’OAS fichés.
Ces capitaines expliqueront n'avoir jamais compris l'attitude arrogante et inhumaine des autorités françaises dans une situation aussi dramatique qui relevait essentiellement d’« assistance à personne en danger de mort »…
Contre vents et marées, finalement à 15 h 30, les quais d'Oran, noirs de monde se vidèrent et les bateaux espagnols prirent enfin la mer malgré une importante surcharge, à destination du port d’Alicante.
Durant toute la traversée, se mêlèrent les larmes de détresse, de chagrin… et de joie de ces pauvres gens en route vers leur nouvel exil, conscients d’avoir échappé au pire… Quand, enfin, la côte espagnole fut en vue, une liesse générale s’empara de ces « réfugiés » qui s’époumonèrent à crier avec des sanglots dans la voie « Viva España ! » … « Viva Franco ! ». Ils avaient, pour bon nombre d’entre eux, échappé à une mort programmée par les autorités françaises. Jamais ils ne l’oublieront !
En mémoire de Jean LOPEZ, coiffeur à Aïn-El-Turck (Oran) qui devait assurer mon embarquement et mon accompagnement jusqu’en Métropole (j’avais 15 ans). Jean fut enlevé précisément au port d’Oran par des ATO (auxiliaires de police du FLN). On ne le revit jamais…
A sa veuve et à ses deux filles, avec toute mon affection.
José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
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Y arriver ne fut pas facile
On ne nous a pas fait de cadeau, comme certains voudraient le croire : une sucette que l’on tend à un enfant pour le récompenser de sa docilité ou « un os que l’on jette au chien pour le faire taire » comme d’autres l’ont écrit… C’est bien mal nous connaître !
Un brin d’histoire. Pour nous, Familles de Victimes, la quête d’un lieu de recueillement et de mémoire spécifique à Paris a été l’un de nos tout premiers objectifs. Nous avions déposé plusieurs projets pour un monument dans un lieu majeur de la capitale, mais d’année en année, il était repoussé faute de trouver un emplacement pour l’accueillir.
En attendant notre lieu de Mémoire, pendant des années, nous avons dû lancer nos gerbes dans la Seine. En 2003 par exemple, avec le « Bateau de la Mémoire », en 2005 avec le « Cimetière des Innocents ».
En 2002, l’inauguration du Mémorial national de la Guerre d’Algérie, dédié à la mémoire des Morts pour la France en Algérie, Tunisie, Maroc (1952-1962) satisfaisait à la demande des Anciens Combattants d’Algérie. Dans la foulée, se posait la question du choix d’une date de commémoration spécifique. Les associations d’Anciens combattants réunies au sein de la commission Favier (2003) écartaient la proposition du 19 mars défendue par la FNACA et retenaient à la quasi-unanimité la date du 5 décembre, celle de l’inauguration par le président Chirac, jugée plus neutre et moins polémique, l’U.N.C. retirant dans un esprit de conciliation sa propre proposition du 16 octobre.
L’implantation de ce Mémorial en un tel lieu prestigieux, à deux pas de la Tour Eiffel, en face du Trocadéro guidait notre choix et orientait dès lors notre demande de monument spécifique dédié aux Victimes civiles, à proximité immédiate de ce Mémorial militaire. Notre projet, présenté auprès du président de la Mission Interministérielle fut accueilli avec compréhension mais estimé prématuré et « la propriété intellectuelle interdit d’installer sur le site, un autre monument. » nous disait-on.
La maquette présentée depuis des années réintégra ses cartons et la suite, brièvement résumée, allait être la suivante. Nous proposions qu’une plaque soit apposée auprès du Mémorial; d’échanges en échanges, de discussions en discussions, la question fut soumise à l’avis de Haut Conseil des Rapatriés qui retint, non sans mal mais tout de même à l’unanimité, le texte qui serait proposé pour la gravure de cette plaque à la mémoire des Victimes civiles. Il rappelait notamment les dates du 26 mars et du 5 juillet 1962. Ce projet, soumis au Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, allait être dénaturé au profit du rappel du texte de la loi votée entre temps, en 2005, associant les Rapatriés et les victimes civiles à l’hommage rendu le 5 décembre aux Morts pour la France… Les dates du 26 mars et du 5 juillet 1962, jugées gênantes, avaient disparu…
Nous ne nous sommes pas démobilisés pour autant, bien au contraire. La cruelle déception causée par l’exclusion du drame du 26 mars 1962 nous conduisit à revenir avec une conviction décuplée au projet de monument, avec cette fois un argument fort, celui de la Loi de 2005 associant les Victimes civiles à l’hommage rendu chaque 5 décembre aux Morts pour la France. Car comment la loi pouvait-elle être respectée dès lors que les noms des victimes civiles n’étaient pas inscrits sur le mémorial national ? Forts de cette argumentation, nous déposions un nouveau dossier, suivi de plusieurs réunions à l’office national des anciens combattants. Notre demande portait sur l’inscription sur la colonne centrale « Aux victimes de la fusillade, rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962 » suivie de la liste nominative. Au fil des mois, la perspective d’aboutir se profila.
En novembre 2009, l’Association était reçue et informée de la décision prise. Au cours d’une réunion qui suivit avec les principaux responsables rapatriés, le Ministre des Anciens Combattants annonçait que les noms des Victimes civiles seraient accueillis sur la colonne centrale du Mémorial national et que, pour le 26 mars 2010, l’inscription « Aux victimes de la rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962 », suivie de la liste nominative serait inscrite en priorité. Enfin, nos efforts portaient leurs fruits : victoire partielle certes, modeste peut-être aux yeux de ceux qui ne se sentent pas concernés, mais seule victoire récente remportée au nom de notre Communauté. Depuis cette date, nous nous recueillons enfin devant ce Mémorial national chaque 26 mars, à l’heure précise de la fusillade. Nos victimes ont été rejointes en 2012 par les Disparus, après validation de la liste par l’historien J.J. Jordi. Les victimes d’attentats y sont inscrites après instruction, trop lente à notre gré, sur demande des Familles que nous nous efforçons d’aider dans leur démarche.
Dès ce moment, la FNACA s’est insurgée contre la présence de civils sur ce qu’elle persiste à revendiquer comme « son » (!) monument, oubliant que des civils y figurent déjà en qualité de Morts pour la France et que la guerre d’Algérie a surtout été une guerre civile, où la population a été la cible privilégiée du F.L.N.. Elle invoque le prétexte que la manifestation du 26 mars 1962 aurait été une manifestation de l’O.A.S. L’anathème était lancé, l’amalgame fonctionnait à plein… Ces Algérois, ces factieux, ces putschistes, ces fascistes, après tout l’avaient bien cherché, ils n’avaient eu que ce qu’ils méritaient… Chaque congrès, chaque rencontre avec le Ministre chargé des Anciens Combattants est pour les dirigeants de cette association l’occasion d’un rappel de l’exigence du retrait de ces noms, voués aux gémonies ; chaque commémoration locale est prétexte à revenir sur cette demande pressante… Technique bien huilée… Relayée à l’assemblée nationale par des députés complices lors des questions écrites au gouvernement, par la presse algérienne, la ligue des droits de l’Homme etc…
Pourquoi tant de haine ? La vérité est toute simple : une semaine à peine sépare le 26 mars du 19 mars… La seule présence des Victimes de la rue d’Isly dément la fiction d’un cessez le feu, rompu de surcroît par les tirs d’une troupe française sur une foule pacifique encore confiante. Cela ne nous surprend pas et nous veillons à réagir chaque fois que possible face à ces adversaires clairement affichés.
Après le choix de l’actuel président de la République de privilégier par sa présence même la journée du 19 mars, sous le coup de l’émotion, quelques voix se sont élevées au sein même de notre communauté pour proposer le retrait des noms des civils… A Dieu ne plaise ! Nos Victimes sont là et bien là… En ce lieu central, au cœur de la Capitale, les noms de nos Victimes sortent de terre pour se perdre dans le ciel, le symbole est fort. L’Artiste entendait, écrivait-il « interpeller un public où se mêlent les promeneurs, les passants réguliers, les touristes ». Il s’agissait pour lui, « par ce projet, d’être là pour les personnes concernées, mais aussi de happer tout passant, engoncé dans ses pensées quotidiennes, et de provoquer une émotion lui rappelant le sacrifice de ces jeunes vies à des fins patriotiques ». C’est bien ainsi que nous, Familles de Victimes, l’avons ressenti et le ressentons toujours.
Reculer ? Jamais ! Abandonner la place serait déserter et trahir les nôtres.
Très peu pour nous ! A Paris, Quai Branly, le 26 mars 2016
Les familles des victimes Berton-Hugues, Cazayous, Ferrandis, Gerby, Loretti, Mesquida, Puigcerver, Santacreu, Torres, Van den Broeck
JULES ESTEVE nous informe que SÉRAPHIN RAYA, nous a quitté. Enterré le jeudi 21 janvier 2016, ce fut un soldat courageux toujours Volontaire pour servir son Pays, comme la majorité des PN, de l’Armée d’Afrique qui ont participé à toutes les campagnes pour la libération de la France.
Biographie lue par le Colonel Michel Gagnaire lors de sa nomination de "Chevalier dans l'ordre de la Légion d’Honneur".
Le jeune Séraphin Raya a vu le jour le 7 septembre 1920 à Trézel en Algérie.
En 1941 comme beaucoup de jeunes français de l’époque, il est incorporé le 8 avril, au chantier de jeunesse de Blida, en Algérie d’où il sera libéré le 31 octobre de la même année.
Refusant la capitulation, Séraphin, à l’instar de nombreux pieds noirs, s’engage le 7 décembre 1941, pour 4 ans, au Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc pour combattre et libérer la Mère Patrie.
Il va découvrir des pays, des paysages, que lui, jeune pied noir n’aurait jamais imaginé et surtout il va découvrir la guerre :
La Corse, il débarque à Ajaccio le 7 mai 1944,
L’Île d’Elbe, le 26 mai 1944,
Le débarquement sur le sol de Métropole, Toulon le 28 août 1944,
Puis c’est la remontée vers l’Allemagne.
La bataille du Doubs du 16 septembre au 14 novembre 1944,
Celle de la Haute Alsace du 18 novembre au 19 novembre 1944,
La Bataille de Mulhouse du 21 janvier au 9 février 1945,
La remontée de la vallée du Rhin du 10 février au 1er avril 1945,
Et enfin la campagne d’Allemagne du 2 avril au 7 mai 1945.
Mais, ayant pris le goût de l’aventure et voulant servir son pays, la France, le Marsouin, nom donné au soldat des Troupes de Marine, Séraphin Raya embarque le 19 septembre 1945 pour l’Indochine.
Pour cette guerre qui se passe loin du sol de France et intéresse très peu nos compatriotes, guerre qui va durer 9 ans, guérilla au début puis guerre cruelle, contre un ennemi difficilement identifiable. C’est la première guerre révolutionnaire à laquelle la France est confrontée et dont les volontaires pour la faire étaient peu nombreux, pour laquelle aussi la population française ne se mobilisa pas et l’appela « la sale guerre », guerre qui coûta 50.000 morts à la France.
Séraphin débarque au Cap St-Jacques en Cochinchine le 19 septembre 1945. Il restera en Indochine jusqu’au 16 avril 1947 et sera libéré de ses obligations militaires le 12 septembre 1947.
Pour tous ces faits d’armes, le Soldat de Première Classe Séraphin RAYA sera décoré :
– Médaille Commémorative 1939-1945 avec barrette « Libération- Allemagne » ;
– Médaille des Engagés Volontaires ;
– Croix de Guerre 1939-1945 avec citation à l’Ordre du Régiment ; puis une citation collective à l’Ordre de la Division.
Pour l’Indochine :
– Médaille du Corps Expéditionnaire en Extrême Orient,
– Médaille Coloniale avec agrafe « Extrême Orient » ;
– Croix du Combattant Volontaire avec barrette « Indochine ».
– Croix de Guerre des Théâtres et Opérations Extérieures.
Le 8 novembre 1944, Monsieur le Président de la République lui a conféré la Médaille Militaire. Et par Décret du 23 avril 2015, le Président de la République l’a nommé Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur.
Marié à Henriette le 4 février 1950 à Mostaganem en Algérie, Père de 3 enfants : un fils et deux filles, grand Père de 3 petits enfants, il est également l’arrière Grand Père de 3 arrières petits-enfants. Son épouse nous a quittés en 2011.
Monsieur Séraphin RAYA a laissé sa terre natale à la fin des événements d’Algérie et il est venu s’installer à Cagnes-sur-Mer pour y exercer son métier de peintre en bâtiment.
Soldat courageux dont il est noté sur une de ses citations : « s’est fait remarquer par son calme et son courage sous le feu de l’ennemi », Monsieur Séraphin RAYA a bien mérité de la Patrie et c’est la raison pour laquelle je suis heureux et extrêmement fier aujourd’hui , jour de la libération de Cagnes sur Mer, lui qui a participé à la libération de son pays la France, heureux et fier de le faire Chevalier de la Légion d’Honneur.
Libre propos citoyen
Document transmis par
LE PHAREFOUILLEUR le Jeudi 4 février 2016.
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789
Le 6 février, journée nationale et européenne d’opposition à l’immigration !
C’est inimaginable mais trois constats s’imposent :
- nos actuels gouvernants de gôche (celle qui aime le caviar et méprise les sans dents) mentent avec cynisme au peuple français,
- l’information donnée par la Presse de la pensée unique, totalement sous perfusion financière de l’Etat sans laquelle les quotidiens cesseraient d’exister, est en fait de la désinformation organisée,
- l’argent de l’Etat, celui de « nos impôts », est dilapidé pour des causes qui ne profitent en rien aux Français, l’immigration en est une alors que les Français en souffrent sur plusieurs plans !
L’immigration, exagérément musulmane, sujet dont la récurrence ne fait que s’amplifier comme un virus apparemment inguérissable, est en train de déstabiliser en France et en Europe :
- les bases de nos sociétés occidentales en phase de décadence,
- nos économies à l’agonie depuis plusieurs années,
- nos mœurs et nos cultures, piétinées au nom du bien-vivre-ensemble !
Ce contexte véritablement ubuesque est le résultat de plusieurs dizaines d’années d’une politique de l’immigration irresponsable, depuis l’élection de Valéry GISCARD d’ESTAING, dont le gouvernement conçut le fameux « regroupement familial », qui amorçait, sous couvert d’humanisme (l’enfer est pavé de bonnes intentions), le cataclysme politique, économique et social qui ravage actuellement la France et l’Europe.
Le propos de ce « Phare fouilleur» n’est pas de disserter sur l’immigration, mais d’attirer l’attention sur des patriotes qui agissent publiquement contre le tsunami socialo-politique que constitue le développement inadmissible de l’immigration exagérément musulmane….il faut le dire et le répéter !
La réaction s’organise, il faut en parler et la soutenir. C’est à cet effet que je tiens à relayer le courageux engagement de Pierre CASSEN et Christine TASIN (Riposte Laïque), Richard ROUDIER (Ligue du Midi) et Jordi VIVES (Lengadoc Info), dans le contexte de la manifestation en France et en Europe, le 6 février, contre cette immigration imposée sans l’accord des peuples, sous l’appellation commune de « sauvons notre pays » !
Voici donc, en accord avec Richard ROUDIER, reproduit mot pour mot, l’article de son entretien avec Pierre CASSEN, paru le 3 février dans les colonnes de « Lengadoc Info », site d’info sur le Net.

Photos DR.
La manifestation "Sauvons notre pays" aura bien lieu ce samedi à Montpellier. Publié par Jordi Vives le 3 février 2016.
03/02/2016 – 18h45 Montpellier (Lengadoc Info) – Le rassemblement « Sauvons notre pays » aura bien lieu ce samedi 6 février à 15 h à Montpellier devant la préfecture.
Des rassemblements similaires ont été interdit à Calais et à Saint-Brieuc mais à Montpellier, la manifestation a été autorisée.
Interviewé par Pierre Cassen, le président de la Ligue du Midi et organisateur de la manifestation, Richard Roudier revient sur les motivations d’un tel rassemblement deux mois et demi après les attentats de Paris et alors que la situation migratoire en Europe est désormais au cœur des débats politiques.
La Ligue du Midi, que tu présides, a immédiatement relayé l’appel de Pegida et de Tommy Robinson, et proposé un rassemblement à Montpellier, le 6 février, sur le thème « Sauvons notre pays ». Pourquoi ?
Richard Roudier : Le combat que nous menons est local, français, et européen. La question de l’Islam ne se poserait pas s’il n’y avait pas eu l’immigration. Immigration dont on n’aurait jamais parlé s’il n’y avait pas eu à partir des années 70 des hommes politiques particulièrement veules et corrompus pour offrir au grand patronat une main d’œuvre peu exigeante en matière de conditions de travail et de salaire. En corollaire, à compter de cette date, le peuple français a dû subir des campagnes de culpabilisation d’un niveau jamais atteint pour lui faire baisser la garde devant cette invasion, alors que dans le même temps des « lanceurs d’alerte » tels Jean Raspail et Dominique Venner tiraient des sonnettes d’alarme que bien peu voulaient entendre. Le deuxième tome du « Camp des saints » est en train de s’écrire sous nos yeux avec des migrants dont les voyages sont payés par les multinationales et leurs stipendiés (faussement humanitaires), avec pour objectif ultime la création d’un gouvernement mondial « hors-sol » menant au fouet des populations grisâtres, sans identité, dont la seule liberté sera de pousser des caddies à l’intérieur des rayons d’hypermarchés.
Aujourd’hui, la machine infernale s’emballe et nombre de nos citoyens sont confrontés dans leur quotidien aux périls qui vouent notre pays à la disparition : le flot migratoire ininterrompu, les violences faites aux femmes qui ont retenti comme une véritable déclaration de guerre, le triomphe de l’islamisme dans la sphère publique, la menace terroriste que l’on ne sait ni prévenir ni endiguer, le chômage et la pauvreté qui touchent la plupart des familles, notre patrimoine industriel et commercial qu’on abandonne à la finance internationale et aux monarchies du golfe et par-dessus tout, cette impression angoissante de ne plus être chez nous.
Vous avez multiplié, ces derniers temps, beaucoup d’initiatives, dont un courageux rassemblement à Lunel, fief des salafistes locaux. Penses-tu que cette fois, ce rassemblement dépassera en nombre ceux que vous organisez d’habitude ?
Richard Roudier : le rassemblement de Lunel aura été un marqueur dans le développement de la Ligue du Midi. En moins de 48 heures, trois jours après les attentats du « Bataclan » et dans un souci de sécurité pour les gens qui nous font confiance, nous avons pris la décision de ne pas appeler la population à manifester, mais d’organiser un rassemblement militant. C’était un pari risqué puisque nous aurions pu n’être qu’une poignée, mais la mobilisation a joué et nous fûmes une centaine, au même moment, avec trois lieux de rassemblement à Lunel, Nîmes et Alès.
J’ai à cœur de souligner l’attitude de la police municipale et de la gendarmerie (Lunel est en zone gendarmerie), puisque dans un contexte particulièrement tendu, la manifestation des identitaires a été très vite encadrée au pied levé par des gendarmes en gilets pare-balles armés de fusils d’assaut…mais pour une fois, pas pour nous chasser… !
Ce fut une expérience intéressante d’un point de vue militant puisque nous avons pu tester la discipline et la cohésion du groupe. Pour en revenir à la mobilisation pour ce rassemblement, la seule comparaison que nous pouvons avancer, c’est par rapport au 18 janvier 2015 où nous avions relayé l’appel de Pegida et avions rassemblé en quelques jours près de 100 personnes devant la préfecture de Montpellier. Nous tablons sur 200 à 300 personnes pour le rassemblement du samedi 6 février, chiffre que nous avons d’ailleurs communiqué aux autorités. Je peux vous confirmer de source sûre que le rassemblement sera autorisé.
Comment les choses doivent-elles se dérouler ?
Richard Roudier : Il s’agit d’un rassemblement statique classique avec diverses prises de parole, sept au total, plus un message de Maurice Vidal qui sera lu par un camarade. Nous aurons Olivier Roudier de la Ligue du Midi, Jean Théron de Résistance républicaine-Provence, Michèle Bros Ligue du Midi-Alès porte-parole du Collectif des Femmes en Colère, le Docteur-vétérinaire Alain De Peretti de Vigilance Halal, Ester Gallego Présidente de « Som Catalans » , Pierre Vial, Président de « Terre et peuple » et moi-même qui mènerai les débats et tirerai les conclusions de cette journée.
Nous avons tenu à ce que la campagne d’information soit la plus étirée possible et nous avons réalisé le premier envoi le 4 janvier afin de nous permettre d’atteindre en tirs croisés le maximum de nos compatriotes.
Une vingtaine d’appel de personnalités locales ou nationales ont été lancés depuis le 20 janvier à raison d’une ou deux par jour.
Merci à Renaud Camus et à tous les autres pour leur collaboration. Des milliers de tracts ont été diffusés de Perpignan à Beaucaire et plusieurs réunions militantes se sont tenues sur ce thème à Alès, Nîmes et Montpellier.
Crains-tu des provocations gauchistes, ou bien une interdiction des autorités ?
Richard Roudier : la Ligue du Midi est là pour gagner le combat des idées, remporter des victoires politiques, et non pas pour distribuer des horions. Mais cependant, nos adversaires le savent, nous avons une culture de la défense bien ancrée. Dans le cadre de ce type de manifestation, la police nationale assure l’ordre en dehors du rassemblement, ce qu’elle fait très bien la plupart du temps, et notre service de sécurité, lui, est chargé de faire respecter les consignes à l’intérieur du rassemblement et d’évacuer des perturbateurs ou d’éventuels provocateurs. Les seuls emblèmes autorisés sont le drapeau national, les bannières de région et les banderoles des organisateurs.
Nous avons choisi le marché aux fleurs pour son côté poétique, mais aussi parce qu’il est piétonnier et qu’il est contigu à la préfecture… et qu’il n’y a pas, a priori de lieu plus facile à sécuriser par les forces de l’ordre que la propre demeure du préfet.
Je précise que pour ce type de manifestation, il s’agit de remplir une simple déclaration et le préfet ne peut interdire qu’en cas de risque sérieux de troubles à l’ordre public qui ne pourraient d’ailleurs être fomentés que par des individus extérieurs au rassemblement. En outre, je souligne que le rassemblement du 18 janvier 2015 n’avait donné lieu à aucun incident notable et qu’il en sera de même samedi prochain.
Comment vois-tu la suite de la mobilisation, au lendemain des 6 et 7 février ?
Richard Roudier : Attendez, je sors ma boule de cristal ! En attendant commençons par le commencement, réussissons ce week-end des 6 et 7 février, puis nous verrons. Bonne chance à tous … Comme sait le dire Pierre Vial : la rue appartient à celui qui y descend !
Propos recueillis par Pierre Cassen
Question simple : combien de représentant(e)s de la « droite molle», se joindront à cette manifestation patriote ???
Vous savez de qui je veux parler : ces faux représentants de la droite (sauf quelques-uns, il est vrai, mais trop rares), dont certains élus sont connus pour avoir cautionné le financement des mosquées (une mosquée contre des bulletins de vote…), et sont sous la tutelle politique du PS car toujours prêts à reformer le répugnant front Herpès (R-PS)….malgré le ni-ni de Nicolas-du-Fouquet’s !
Soyons nombreux à participer à la manifestation : « SAUVONS NOTRE PAYS » Samedi 6 février 2016 à 15h00, à Montpellier place du marché aux fleurs, devant la Préfecture.
Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.
C'était le dimanche 6 octobre que se déroulait à Nimes le grand rassemblement des Salésiens - Don Bosco des patronages d'Oran auxquels s'étaient joints nombre de leur amis, JUDB - AOBR - internautes de FAMILIA plus de 1000 personnes réunies dans l'enceinte du sanctuaire de Santa-Cruz.
Suivant la tradition , quelques groupes arrivés la veille ont passé d'agréables moments dans leurs traditionnels hôtels, une mise en conditions pour préparer les rencontres du lendemain .Parmi eux , l'AEEMO à Nimes et les internautes de La Familia , à Marguerittes sans oublier les regroupements familiaux de circonstance....je pense entre autre aux RUIZ et compagnie....!!
Des échos reçus, ces festivités , toutes amicales se terminèrent fort tard..
Dimanche matin à partir de 7 heures arrivée des " pèlerins" voitures et cars qui se succèdent...moins nombreux qu'à l'Ascension mais l'ensemble bien plus convivial....vu le nombre d'embrassades matinales...tous les présents ou presque se connaissent.
Après la fervente Messe du matin, très suivie par nos amis c'est l'heure de la traditionnelle course au tables et aux chaises ...... suivent les apéros.... et de la mise à disposition des cabacettes !
Chacun a trouvé une place.....le soleil brille.
Dand l'après-midi, nouvelle séquence religieuse avec le Salut au Saint Sacrement, précédé d'une procession avec prières et chants.....halte devant le monument consacré à Don Bosco.
C'est toujours avec ferveur que nous voyons s'élever le Saint Sacrement qui brillait de milles feux sous un soleil éclatant....
Le Père Quilicci n'a pas manqué de souligner la gêne que le brouhaha du fond de la classe....apportait aux cérémonie.
La chorale présente nous offrit , pour terminer , un véritable récital......tous nos chants traditionnels , connus et d'autres oubliés ont bercé cette fin de cérémonie , très réussie de l'avis de tous
Merci au Père Quilici, Henri Mongrenier (qui n'a que 90 ans, le journaliste de service de La Provence José Buéno lui en ayant donné un peu plus....!!), Scotto, Ségura....et bien d'autres ....je ne peux tous les citer , mais n'oublions pas également tous les responsables et intervenants du Sanctuaire!
José Bueno
visant à reconnaître le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962
N° 1258
ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
QUATORZIÈME LÉGISLATURE
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Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 16 juillet 2013.
PROPOSITION DE LOI
visant à reconnaître le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962,
(Renvoyée à la commission de la défense nationale et des forces armées, à défaut de constitution
d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)
présentée par Madame et Messieurs
Lionnel LUCA, Élie ABOUD, Thierry MARIANI, Philippe MEUNIER, Philippe VITEL, Alain CHRÉTIEN, Bernard BROCHAND, Laurent FURST, Jean-Claude GUIBAL, Jean-Frédéric POISSON, Patrice VERCHÈRE, Jean-Jacques GUILLET, Guy TEISSIER et Valérie BOYER,
députés.
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Le 5 juillet 1962 restera la date d’une tragédie pour les Européens installés en Algérie lorsqu’elle était française.
Le journaliste Georges-Marc Benamou a écrit à juste titre, « le massacre du 5 juillet d’Oran semble être un évènement clandestin, discutable, fantasmé, et dont les seuls survivants se repassent le souvenir. Aucune étude historique définitive. Pas de véritable investigation. Peu de livres. Pas une plaque, nul hommage officiel de la République ».
La reconnaissance, en octobre dernier par François Hollande, de la responsabilité de la France dans la tuerie d’Algériens à Paris en octobre 1961, semble être une pierre de plus dans cette volonté d’ignorer celles et ceux qui ont payé de leur vie le fait d’être français durant cette période.
Le 5 juillet 1962 il reste à Oran, environ 100 000 Européens.
Les accords d’Évian du 18 mars 1962 ont fixé la date du cessez-le-feu au 19 mars entre le FLN et la France et le principe d’indépendance de l’Algérie.
À compter de cette date, massacres de harkis, enlèvements d’Européens contraints de traverser des quartiers musulmans pour se rendre à leur travail, se multiplient faute de patrouilles militaires.
Dès lors, la population civile française terrorisée comprend la fragilité de son statut défini par les accords d’Évian, son manque de protection, dont la seule issue est l’exode massif en métropole.
Si l’exode s’organise, celui-ci est très vite ralenti, faute de moyens suffisants, terrestres et aériens, pour assurer le retour sur le continent de toutes les familles, qui, effrayées par les exactions, tentent de fuir un territoire qu’elles ont aimé.
Le 3 juillet 1962, après le référendum organisé en Algérie, le Général de Gaulle reconnait officiellement l’indépendance de l’Algérie et le transfert de la souveraineté à l’exécutif provisoire algérien.
La proclamation de cette indépendance est prévue pour le 5 juillet, date du 132ème anniversaire de la prise d’Alger par les Français en 1830.
Cette journée sera une journée dont l’histoire restera à jamais écrite avec le sang d’innocents, lynchés sur la place d’armes d’Oran, tués à coup de fusils ou de couteaux.
Les témoignages recueillis sont accablants ; les chiffres varient de quelques centaines à quelques milliers de victimes.
À la douleur des souffrances vécues, s’est ajoutée au fils des ans, la douleur de l’inacceptable oubli de ce massacre.
Certains, pourtant, se sont élevés pour que les Français d’Algérie, sacrifiés à des dessins politiques, ne le soient pas par l’indifférence qui confine à la négation des faits.
Le Révérend Père Michel de Laparre, présent lors des massacres, fut l’un des premiers à publier en 1964 « Le journal d’un prêtre en Algérie », relatant les heures durant lesquelles les Français furent massacrés dans les rues du centre-ville, sans qu’intervienne ni l’armée, ni les gardes mobiles, pourtant encasernés en grand nombre dans les différents bâtiments militaires, lycées ou collèges, et qualifiant cette journée de « journée de honte ».
Jean-Jacques Jordi, dans son livre « Un silence d’État : Disparus civils et européens de la guerre d’Algérie » retrace les évènements de ce 5 juillet 1962, où hommes, femmes, enfants furent lapidés, égorgés, torturés, sur la place publique, sans que l’armée française n’intervienne pour les sauver.
Plus récemment, Guillaume Zeller, dans son livre publié en 2012 « Oran, 5 juillet 1962, un massacre oublié » pointe du doigt cette ignorance voulue jusqu’au plus haut sommet de l’État.
Qualifié par l’auteur de « nouvelle Saint Barthélémy », le massacre d’Oran, grâce à sa position de journaliste, sort peu à peu de l’ombre, touche le grand public, et fait reculer le déni historique.
Reste l’État français, qui a fait sienne une théorie fort connue en psychanalyse : « ce qui n’est pas dit, n’existe pas ».
Ce massacre collectif, rendu possible par une passivité coupable au plus haut niveau de l’État, a volontairement été occulté par les protagonistes qui n’avaient aucun intérêt à la vérité.
Mais, comme le souligne Jean-Pierre Pister, Agrégé de l’Université, Professeur de Chaire supérieure honoraire, lycée H. Poincaré à Nancy, « l’Histoire, la vraie, celle qui n’est pas falsifiée, ni par les idéologies, ni par les raisons d’État, finit toujours par s’imposer ».
Ce massacre qui a blessé dans leur chair les Français d’Algérie, mais qui blesse aussi aujourd’hui les Français qui n’ont pas vécu ces évènements, doit être enfin reconnu par l’État français qui ne peut plus s’extraire d’une mémoire collective, dont il doit être le gardien, et qui est aujourd’hui partagée par des historiens, des journalistes, des écrivains…
Il n’est que temps que la République française honore les victimes innocentes dont le seul tort fut d’être françaises, ou d’avoir servi la France le 5 juillet 1962 à Oran.
Il vous est ainsi soumis la proposition de loi suivante.
PROPOSITION DE LOI
Article unique
La République française reconnaît le massacre de la population française du 5 juillet 1962 à Oran.
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© Assemblée nationale
« Et ton nom paraîtra dans la race future, aux plus cruels tyrans, une cruelle injure ! » -Jean Racine - (« Britannicus »)
En ce début d’année 1962, en Algérie, l’Organisation Armée Secrète était arrivée à l’apogée de sa puissance et le slogan « l’OAS frappe où elle veut, quand elle veut », n’avait jamais été aussi vrai. A Oran, elle était maîtresse de la ville. A sa tête figurait des noms prestigieux comblés de gloire et d’honneurs qui entretenaient un climat de confiance malgré le tragique de la situation…
Le gouvernement gaulliste ne pouvant admettre pareille humiliation, avait nommé à la tête du secteur autonome d’Oran, afin de réduire cette « OAS narguante » -et pour le malheur des Oranais- le 19 février 1962, le général Joseph Katz en remplacement du général Fritsch qui refusait de pratiquer sur les membres de l’OAS cette besogne de basse police qu’était la torture. La mission de Katz : « Mettre au pas la ville sous contrôle de l’OAS ». L’Organisation était alors dirigée par les généraux Jouhaud et Gardy, le colonel Dufour, le commandant Camelin, le lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume, Charles Micheletti et Tassou Georgopoulos.
En bon exécutant, Katz, s'apprêtait à écraser ceux qui refusaient d'obéir aux ordres de l'Elysée et ceux qui persistaient à crier « Algérie française ! », maxime désormais classée comme « cri séditieux », ajoutant aux vertus de l'obéissance passive, une haine que même le règlement de la gendarmerie (sa garde prétorienne) ne prescrivait pas.
Carré d'épaules, rond de ventre, aussi peu distingué que son complice d’Alger, le colonel Debrosse, outre celle de leur cruauté, on leur prêtait une certaine ressemblance : même corpulence massive, même front de taureau, même manie de traiter tout le monde de « con » ou de « bon à rien », même absence de scrupules. En somme, pour reprendre les mots de Lamartine : « Rien d’humain ne battait sous son épaisse armure ».
Katz était un militaire républicain que De Gaulle avait cueilli à Bordeaux pour l'envoyer mater la « racaille d'Oran » (sic). Son sentiment à l'égard des Pieds Noirs était celui-ci : « Un ramassis de descendants de déportés de droit commun, de négriers qui veulent conserver leurs privilèges. ».
Alors qu'à Alger, depuis la sanglante affaire des Barricades, on avait surnommé Debrosse : « Le sanguinaire », très vite, aux yeux des Oranais, Katz allait devenir « Le boucher ». Pour briser toute résistance, la première consigne qu'il donna à sa troupe essentiellement constituée de « gens sûrs », en l'occurrence les Gendarmes Mobiles, dits « les rouges », fut celle de tirer à vue sur tout Européen qui aurait l'audace de paraître sur une terrasse ou un balcon lors d'un bouclage. « Le feu - précisa-t-il - sera ouvert sans sommation sur les contrevenants à partir du 23 avril. De même, le feu sera ouvert, par tous les moyens y compris l'aviation, sur les éléments OAS circulant en ville. ». C'était ratifier une pratique que les « gendarmes rouges » utilisaient déjà depuis un mois...
Les premières victimes du « boucher d’Oran » furent deux adolescentes de 14 et 16 ans : Mlles Dominiguetti et Monique Echtiron qui étendaient du linge sur leur balcon. Elles furent tuées par les gendarmes. Les projectiles d’une mitrailleuse lourde de 12/7 traversèrent la façade et fauchèrent dans leur appartement, Mme Amoignan née Dubiton, dont le père était déjà tombé sous les balles d’un terroriste du FLN, ainsi que sa petite fille, Sophie, âgée de deux ans et demi et sa sœur, Frédérique, âgée de treize ans qui, atteinte à la jambe, eut le nerf sciatique arraché et dut être amputée.
« Il est beau qu’un soldat désobéisse à des ordres criminels » ; à l’évidence, ces « soldats » par trop zélés n’avaient pas lu Anatole France…
Cette lutte « impitoyable et par tous les moyens », selon l'ordre donné par de Gaulle, faisait partie d'un plan mûrement concerté : IL FALLAIT ABATTRE L'ALGERIE FRANÇAISE ; il fallait aussi montrer aux masses musulmanes, longtemps hésitantes, qu'elles devaient maintenant et définitivement, opter pour le FLN dont la France était désormais l'alliée, luttant, avec ce mouvement terroriste, contre l'ennemi commun : LE FRANÇAIS D'ALGERIE ! Et cette alliance n’avait aucune limite, ne souffrait d’aucun scrupule dès lors qu’elle permettrait de venir à bout de l’OAS… Pour preuve : au mois de mai 1962, la gendarmerie « blanche » arrêta un assassin de la pire espèce, Slémani Slimane, qui reconnut avoir torturé et tué vingt-sept Européens. Il fut inculpé. Katz le fit libérer et rapportera que ce dernier « lui rendra de grands services dans les jours les plus agités ».
S'adressant à un membre de l'Exécutif Provisoire, Katz eut ces mots terribles : « Donnez-moi un bataillon de l’A.L.N. et je réduirai l’O.A.S. à Oran ». Ces propos, monstrueux et inqualifiables de la part d'un officier français firent l'objet d'une question à l'assemblée Nationale (J.O. du 8 mai 1962 - page 977).
Ce « bataillon de l’ALN », Katz allait néanmoins se le procurer –avec l’assentiment discret de l’Elysée- en procédant au recrutement de la plus immonde espèce d’assassins qu’il eût été donné de voir…
Ce renfort était constitué par les « martiens », ces révolutionnaires du mois de mars, qui, le cessez-le-feu prononcé, venaient sans danger rejoindre les rebelles. Ils étaient les combattants de la dernière heure, impatients de fêter dans le sang leur baptême de « libérateurs » et de se parer d’états de service de pillages et de tueries à faire pâlir le plus chevronné des assassins. Leur unique but était de se faire valoir et, surtout, de faire oublier qu’ils s’étaient abstenus de combattre durant sept années, attendant de connaître l’issue des armes pour se ranger du côté du vainqueur. De ce fait, ils étaient devenus les plus sanguinaires : exactions, tortures, viols, massacres d’Européens et de harkis se multipliaient, mais on n’en parlait pas. Leurs bandes anarchiques allaient être à l’origine du pogrom anti européen du 5 juillet 1962 à Oran qui fit plusieurs milliers de victimes… mais dont on taira le nombre exact.
La fraternisation entre Gardes Mobiles et FLN était sans retenue : le soir, les premiers étaient généreusement pourvus en prostituées envoyées par les seconds. On ne peut, dès lors, s'étonner de l'attitude passive qui fut celle de Katz et de ses gendarmes lors de la tuerie du 5 juillet… Sur ce point, rappelons cette anecdote impliquant un officier français musulman, le lieutenant Rabah Kheliff qui commandait la 4e compagnie du 30e BCP (Bataillon de Chasseurs Portés). Le 5 juillet 1962, celui-ci, apprenant que des civils européens étaient regroupés en divers points de la ville d’Oran dans l’attente d’être exécutés, décida de passer outre les ordres de Katz de ne pas intervenir et de se porter à leur secours. Il prévint par téléphone son colonel, qui répondit : « Faites selon votre conscience, quant à moi je ne vous ai rien dit ».
À la tête de la moitié de sa compagnie, le lieutenant Kheliff gagna un des points de regroupement, devant la préfecture. « Il y avait là une section de l’ALN, des camions de l’ALN et des colonnes de femmes, d’enfants et de vieillards européens dont je ne voyais pas le bout. Plusieurs centaines, en colonnes par trois ou quatre, qui attendaient là avant de se faire zigouiller » rapportera t-il. Le lieutenant Kheliff exigea et obtint du préfet, Souiyah El Houari, leur libération. S’étant quelque peu éloigné de son détachement, il fut lui-même pris à partie et blessé par des civils algériens, puis dégagé par ses hommes, à qui il interdit d’ouvrir le feu. Après quoi, il établit des patrouilles sur les axes routiers menant à l’aérodrome et au port pour « arracher littéralement » des malheureux des mains de leurs agresseurs.
A la suite de cet acte héroïque, il fut mis aux arrêts de rigueur, et convoqué par Katz qui lui adressa ces mots terribles : « Si vous n'étiez pas arabe, je vous casserais ! ».
La « victoire » acquise, l’indépendance accordée à ses alliés, KATZ quitta Oran pour la Métropole le 13 août 1962, après avoir fait l’objet, le 4 août, d’une citation à l’ordre de l’armée comportant l’attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme pour, entre autres, « avoir su rétablir et préserver avec force et dignité l’autorité légale et l’ordre public »... décoration qui lui sera remise par le Ministre des armées, Pierre Messmer. Une nouvelle étoile vint également rappeler ses « bons et loyaux services ». De Gaulle savait payer ses séides !…
Nommé fin 63 à la tête de la 4ème Région Militaire (Bordeaux), il quitta le service armé début 1968 avec le grade de général d’armée (5 étoiles).
Une plainte pour « complicité de crime contre l’humanité et obéissance à des ordres criminels » fut déposée le 16 octobre 1999 entre les mains du doyen des juges du Palais de Justice de Paris au nom de 47 familles des victimes du massacre du 5 juillet à Oran ainsi que du Comité VERITAS (1). Cette plainte fut déclarée irrecevable mais suivie d’une décision par le juge de non informer. Un appel de cette décision n’aura pas de suite en raison du décès du « Boucher d’Oran » intervenu le mardi 6 mars 2001 à Amélie-les-Bains (66). Rejeté par ses pairs, il finira ses jours, seul, et sa famille choisira de l’inhumer au cimetière de ROSAS, en Espagne.
José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
(1) - Depuis la « Jus Resistendi » du Droit romain jusqu’à l’article 122-4 du Code Pénal français actuel qui stipule : « N’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l’autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal », il paraît probable que Joseph Katz, aurait perdu le procès que VERITAS lui avait intenté car il avait, à l’évidence, consenti à l’exécution d’un ordre criminel de de Gaulle consistant en la consignation des troupes françaises en leurs casernements (22 000 hommes) alors que les Français d’Oran se faisaient massacrer en grand nombre, le 5 juillet 1962.
Site internet : www.comite-veritas.com - Courriel : anne.cazal@orange.fr
LA PHOTO DE LA HONTE !

Gendarmes mobiles (« les rouges ») arborant le drapeau du FLN en signe de « victoire ». "La honte ne se raconte pas, elle s’encaisse" KATZ
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REPONSE DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS
- RIEN DE NOUVEAU BIEN SÛR !!
VERITAS, L'ADIMAD et L'ADEP ont décidés de s'unir pour porter plainte pour crime d'état suivi d'un crime de guerre. Ces deux crimes sont prouvés et imprescriptible, comme nous pouvions nous y attendre, voici la réponse du T.G.I. de Paris...
Nous allons maintenant porter l’affaire devant la cour Européenne, puis devant l’ONU si nécessaire selon la procédure définie et souhaitée par Feu Pierre DESCAVES et avec le soutien et l’appui du prince SIXTE-HENRI DE BOURBON PARME, chacun de nous étant décidé à consacrer son temps et ses moyens à cette affaire.
Aidez-nous si vous le pouvez, votre aide sera la bienvenue. Quant à nous, nous ferons tout pour gagner cet ultime combat !
Jean-Marie Avelin président Comité VÉRITAS.