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12 mai 2013

BARRAGE DE FOUM-EL-GUEISS

Construit en 1910 entre Batna et Khenchela, à 80 km d'Edgar-Quinet, centre de colonisation dépendant de la commune mixte de Khenchela. Haut de 23 m il avait une capacité réelle de 2,5 millions de mètres cubes et un débit de 6 000 000 m3 qui permettait d'irriguer 5 000 ha.

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Barrage en 1959

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Classé parmi les plus beaux barrages d’Algérie, il est inexploitable à cause d'un envasement de 100%.

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15 juin 2013

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Les armoiries de l'Algérie Française en 2013

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Historique du comité du blason

Blason en 2013

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Bijouterie Alain JOUVEAU - BP 506 - 43 rue Ste Catherine 24105 Bergerac Cedex- Tel : 05 53 27 10 02

 


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Badge rond 25mm Pied-Noir Fier de l'êtreBadge Pied-Noir Fier de l'être - Badge rond 25mm. Pied-Noir "Fier de l'être".

Blason de l'Algérie

Le blason de l’Algérie Française - Cet emblème représente la synthèse de 132 ans de présence constructive de La France et des populations européennes en Algérie.

Drapeau des Français d'Algérie

Drapeau des Français d'Algérie - Drapeau des Français d' Algérie 30 x 45 cm, avec hampe (manche en bois)

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Pour les blasons de plaques minéralogiques consulter ici

Ou encore ici

7 mars 2013

BARRAGE DE MEURAD

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Sur l'Oued Djabroun. C'est l'un des plus anciens barrages construits en Afrique du Nord. Le bassin versant couvre 18 km² situés sur le versant N de l'Atlas. L'indice pluviométrique est de 900 mm. L'ouvrage ne sert qu'aux irrigations d'été, car il y a bien un emplacement de barrage, mais il n'y a pas de cuvette. La rivière à un débit annuel moyen de 6 hm3, soit un peu moins que 200 l/s. Depuis 10 ans que le barrage existe, on ne connaît pas de crue ayant dépassé 20 M3/S.

Le premier projet de barrage date de 1851 et fut présenté par le Capitaine de Génie MALGLAIVE; l'ouvrage avait 24 m de hauteur et était muni d'un déversoir en puits. Le projet définitif, arrêté en 1852 par le Colonel BIZOT, fut exécuté entre 1852 et 1859, sans aucune précaution ni prudence, et en particulier sans respecter les données du projet du Colonel BIZOT.

Pour cet ouvrage fondé sur des roches basaltiques mises en place au Miocène et reposant sur des marnes du même âge ou plus anciennes (crétacées), on exécuta entre 1852 et 1854, d'abord la galerie de dérivation posée sur le basalte, de forme à peu près circulaire et de 3 m de diamètre, puis une première tranche de digue de même hauteur.

En 1855, on élevait la digue à 17 m de hauteur, sans pilonnage ni arrosage, au moyen de wagonnets déversant la terre à l'anglaise en deux couches, l'une de 12 m d'épaisseur, l'autre de 2,00 m.

En 1856, on faisait une couche d'environ 2 m.

En 1857, en procédant de même, on portait la hauteur de la digue, compte tenu des tassements, à près de 20 m et l'on prolongeait la galerie de quelques mètres.

Enfin, en 1859, on portait la crête de la digue à la cote 97 environ (cote des plans militaires); soit environ à 30 m au-dessus de la cote du terrain décapé de départ (soit 66 environ).

Ainsi cette digue a été faite, on peut le dire, n'importe comment, en cinq couches successives.

En 1862, le tassement ayant atteint, plus d'un mètre en certains points, on rattrapait ce défaut en rechargeant la digue.

Au fur et à mesure que l'on surélevait la digue, on montait la tour devant servir de déversoir. Mais les talus amont et aval n'avaient point été réglés et se trouvaient correspondre à l'angle de tenue naturelle des terres, soit sensiblement 1 pour 1,6 m. On fut obligé, pour remédier au foirage de la digue côté amont, de le revêtir. C'est le Capitaine DENFERT-ROCHEREAU qui le proposa en 1863, et l'on exécuta ce revêtement en gradins.

Enfin en 1867, après de longues discussions, la digue fut munie d'un déversoir de crues extrêmement sommaire qui consiste simplement en un canal latéral non revêtu, capable d'évacuer 25 à 30 m3/s, et arasé à la cote vraie (247,40), soit environ 6 m sous le couronnement de la digue, laquelle continuait d'ailleurs à tasser.

Actuellement le parement aval est recouvert par une végétation abondante, en particulier d'arbres ayant des troncs de 40 à 50 cm de diamètre.

Les tassements sont à peu près terminés, le couronnement a une forme concave très accentuée. L'ouvrage emmagasine quelque 500.000 m3 pour une hauteur d'environ 26 m au-dessus des fondations.

La question de la surélévation s'est posée de nombreuses fois. Il serait certes imprudent d'y répondre par oui ou par non, sans examen de la question, et cet examen nécessiterait des sondages de reconnaissance qui n'ont jamais été faits. Il est probable qu'une telle opération ne pourrait être tentée qu'après avoir muni l'ouvrage d'un organe de vidange puissant capable, par exemple, d'évacuer 50 m3/s pour une cote du plan d'eau égale à la cote maximum actuelle. On peut en tout cas affirmer que Meurad est l'un des barrages en terre les plus audacieux du monde, sa largeur à la base étant d'environ 95 m pour près de 30 m de hauteur, et pour une charge d'eau voisine de 24 m.

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La comparaison avec le barrage de Saint-Lucien est fort instructive: elle montre le rôle essentiel joué par les fondations et prouve, comme nous l'avons déjà dit, que l'importance du coefficient de sécurité ne peut être déterminée qu'après de nombreuses discussions entre l'Ingénieur et le Géologue. Telle fondation peut permettre telle audace, telle autre ne le peut pas. Les basaltes du barrage de Meurad sont très peu fissurés, et les fissures sont naturellement colmatées par des produits argileux provenant de l'altération de la roche elle-même. En tout cas, si les eaux ont une action sur la roche qui peut pourrir, il ne saurait être question de départ de matière par dissolution, comme c'est le cas dans les calcaires. Le basalte peut donc fournir une fondation moins bonne que les calcaires comme résistance, mais on sait que cette particularité n'a pas une grande importance, s'agissant d'un barrage souple; en revanche, le risque de circulations faciles, à forts débits sous faibles charges, créant évidemment des possibilités de renards extrêmement dangereux, y est fort improbable.

 

Plan-Barrage-de-Meurad

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21 août 2014

PIERRE LAGAILLARDE - BIOGRAPHIE

17 août 2014, nous apprenons ce matin le décès de Pierre LAGAILLARDE.
Son nom est gravé à tout jamais dans les mémoires de tous ceux qui voulaient rester en Algérie Française...
Nous sommes tous très tristes.
H.C et Geneviève de TERNANT.

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BIOGRAPHIE DE MICHEL DELENCLOS BIOGRAPHE, CHERCHEUR EN HISTOIRE.

            LAGAILLARDE Pierre, René, Roger dit LAON. Né à Courbevoie (Seine) (15.05.1931-17.08.2014) -Son père Henry, juriste, bâtonnier, chef du contentieux de la compagnie «l'Abeille» à Courbevoie, ami de l'avocat Jean Gallot, et sa mère bâtonnier (la seule femme bâtonnier en AFN) à Blida.

            Ses parents arrivent en Algérie en 1932, tous deux avocats, ils s'installent au barreau de Blida, puis seront bâtonniers. En 1944, son père, Henry, est au cabinet d'Henri Queuille, membre du Gouvernement provisoire de la République française «GPRF» à Alger. Etudes au lycée Duveyrier à Blida jusqu'en 1948, avec un baccalauréat de philosophie. Inscrit à la faculté de droit d'Alger, qu'il quitte en 1950 pour celle de Paris où il obtient sa licence en 1951. Avocat au barreau de Blida, à partir de 11/1951, et y exerce jusqu'en 10/1955 ; il y assure notamment la défense d'un terroriste du «FLN».

            En 03/1953, il épouse Suzanne de Beaumont (née Durand) dont il a 1 fils, Pierre-Jean et, dont il divorce en 11/1956. Résilie son sursis pour être affecté au 66è régiment d'artillerie à Oran, au «GAOA» no 3 à Sétif, puis à l'école d'artillerie de Châlons-sur-Marne en 04/1956, et obtient son brevet de parachutiste. Rejoint le 20è groupe d'artillerie parachutiste en Algérie. Démobilisé, il rejoint le barreau de Blida et s'inscrit en doctorat à la faculté de droit d'Alger.

            En 03/1957, il se remarie avec Elisabeth (dite Babette) Meslet dont il a 1 fils, Marc, né en 1958. Membre de l'ACUF. «Association des combattants de l’Union française». Ami de Bernard Mamy. Ecole d'officiers de Châlons-sur-Marne dont il sort avec des notes très favorables: "Intelligent, vif, énergique mais préférant la pratique à la théorie.". Participe à la guerre d'Algérie avec le grade de sous-lieutenant dans les parachutistes.

            Est démobilisé en 09/1957. Ami de Jean Taousson, journaliste à l’ «Echo d’Alger» puis à «Paris Match». Président de l'AGEA «Association générale des étudiants d’Alger», élu le 02.12.1957, succédant à Jean Gautrot, et à ce titre fait partie d'un comité de vigilance créé à Alger. Ami de Jacques Merlot.

            Le 26.04.1958, au monument aux morts d'Alger, il jure devant la foule: "La prochaine manifestation sera la bonne!". Membre du Comité de salut public «CSP», annoncé dans la soirée du 13.05.1958, aux côtés du général Jacques Massu, Robert Martel, du colonel Roger Trinquier.

            Le 13.05.1958, il déclare: "Les CRS nous ont provoqués sans aucune violence de notre part. Tous au Gouvernement général pour renverser ce régime pourri! Laisserez-vous brader l'Algérie? Etes-vous prêts à vous battre pour elle?..".

            Lors des événements de 05/1958, il se rend à Paris pour connaître l'état d'esprit de l'opinion en général. Membre du Comité de Salut public avec 6 autres civils: P.aul Moreau, Gabriel Montigny, Joseph Jolivet, André Baudier, Rodolphe. Parachini et Armand Perroux auxquels sont adjoints Jacques Massu et les colonels Ducasse, Jean Thomazo et Roger Trinquier.

            Le 22.05.1958, il fait partie de la mission «clandestine» envoyée en métropole avec le commandant Robert Vitasse puis rencontre le général Roger Miquel à Toulouse et se rend à Paris, dans le contexte de l'opération «Résurrection». Membre du Mouvement patriotique du 13 mai «MP13» créé en 06/1958. Militant du Front Algérie française «FAF». Député non-inscrit d'Alger-ville 1ère circonscription, élu le 30.11.1958, jusqu'au 05.05.1961  (Par décision n° 61-2D du 18.07.1961, il est déchu de plein droit de sa qualité de membre de l’Assemblée nationale, à compter du 05.05.1961). (JORF du 29.07.1961).

            A la suite du discours de De Gaulle sur l'autodétermination du 16.09.1959, il réclame: "la Haute Cour pour De Gaulle, l'autodétermination est un crime...seule la rébellion peut réussir.". Rejoint le Rassemblement Algérie française «RAF» (1) de Georges Bidault dont le représentant à Alger est Georges Lopinto. Membre du "Comité de Vigilance", créé à Alger le 13.10.1959, autour d’Arnould, Lopinto, Bernard Lefevre, Robert Martel. Participe à la création du Comité d'entente des mouvements nationaux, en 11/1959.

            Le 19.12.1959, il est présent au stade de St. Eugène à Alger, lors du meeting présidé par Georges Bidault. Patron du camp retranché dans les facultés à Alger le 24.01.1960. Dès le début des Barricades, avec Joseph Ortiz, il reçoit le sergent Marc Flament, dépêché par le colonel Marcel Bigeard.

            Le 31.01.1960, les colonels Henri Dufour et Joseph Broizat lui remettent les conditions honorables de reddition.

            Le 01.02.1960, alors qu'il se rend,  le 1er RCP et le 3è RPC, lui présentent les honneurs. Lui seul devait être inculpé d'atteinte à la sûreté  intérieure de l'état lors des Barricades (parole non tenue par le pouvoir). Arrêté, il est d'abord incarcéré à Maison-Carrée, puis il est écroué à la Santé.

            Le 02.02.1960, il  fait savoir, dans un premier temps, au doyen des juges d'instruction, Robert Magnin qu'il choisissait pour défenseur, l'avocat Jean Louis Tixier-Vignancour; puis, finalement, il annonce de prendre pour défenseur, Jean Gallot. Dans une lettre adressée au doyen des juges d'instruction, Robert Magnin, il explique qu'il «ne veut pas que cette affaire soit politisée» et qu'il n'a en vue «que les intérêts de la patrie».

            Le 01.06.1960, à l'Assemblée nationale, Jean-Marie Le Pen, le colonel Thomazo et André Mignot demandent sa libération. Sa suspension de détention n'est repoussée qu'à 18 voix de majorité: 219 contre 201 avec 59 abstentions et 56 absents. (Selon Kauffer elle est rejetée à 284 voix contre 175) et selon René Saive, dans "l'Echo d'Alger" du 02.06.1960, par 268 voix contre 165 et 55 abstentions).

            Lors de son procès, qui se tient du 03.11.1960 au 02.03.1961, il a pour défenseurs Maître Jean Gallot, Denise Macaigne et Vignoles. Mis en liberté provisoire le 16.11.1960. Le 24.11.1960, il «fait» la couverture de «l'Express», avec un article de Jean-Marie Domenach qui, en page intérieure écrit notamment: «Pierre Lagaillarde et les autres accusés du «Procès des Barricades» sont les victimes du changement non dit de la politique algérienne du gouvernement: ce n'est pas Lagaillarde qui a changé, ce sont les autres.». Pierre Sultana, Alain. Mentzer et Pierre  Aoustin (tué dans le maquis «OAS» de l’Ouarsenis le 06.04.1962) l'aideront à regagner l'Espagne, le 05.12.1960, avec Jean-Jacques. Susini, où il se réfugie d'abord à Madrid. Depuis Madrid, et par l'intermédiaire de l'avocat, Denise Macaigne, Lagaillarde adresse une lettre à ses juges pour expliquer sa fuite: «Je ne peux à ce jour révéler les discussions qui précédèrent mon départ, mais le tribunal doit néanmoins savoir que j'ai quitté l'armée pour rejoindre l'armée.».

            Ami de Jacques Chirac. Le 06.12.1960, l’avocat Tixier-Vignancour le rencontre à Madrid avec Serrano Suner. Le 07.12.1960, malgré l'intervention de l’avocat Jean-Baptiste Biaggi, son immunité parlementaire est levée. Le 31.12.1960, à Madrid, avec Raoul Salan, Marcel Ronda et Jean-Jacques Susini, il signe un appel à voter "non" au référendum du 08.01.1961.

Document confié à l’Abbé Vincent Serralda (2) pour transmission aux responsables du «FAF» à Alger et une large diffusion dans toute l’Algérie.

 

Non au référendum

 

            Lagaillarde est désigné, avec Marcel Ronda, comme chargé de l'Action au sein du «GPAF» (3) créé le 15.01.1961 par Joseph Ortiz et qu'il quittera rapidement. Le 11.02.1961 en Espagne, il participe, en présence de son épouse Elisabeth, à la création du sigle «OAS» avec J-J. Susini. Condamné par le «TPFA» de Paris le 02.03.1961, à 10 ans de détention criminelle par contumace, le procureur ayant requis une peine de 20 ans.

            Le 18.07.1961, le Conseil constitutionnel déclare: «Est constatée de plein droit la déchéance, à compter du 05.05.1961, du sieur Lagaillarde (Pierre) de sa qualité de membre de l'assemblée nationale.». Le 24.08.1961, dans une lettre adressée au comité algérois de l'OAS, et voulant réaffirmer son autorité, il annonce son intention "d'effectuer une tournée d'inspection des différents réseaux en Algérie", rappelant ainsi qu'il est membre fondateur de l'OAS puis de "la direction centrale" de Madrid. En 09/1961, en Espagne, avec les colonels Antoine Argoud et Charles Lacheroy, Marcel Bouyer, Jean Meningaud et le docteur Bernard Lefevre, il signe "l'Appel aux Français". Arrêté en Espagne le 06.10.1961, avec le "Groupe de Madrid".

            Le 27.10.1961, est mis en résidence surveillée à La Palma (Canaries) avec les colonels Antoine Argoud et Charles Lacheroy et J. Ortiz. Le 01.11.1961, il adresse un communiqué à la presse dénonçant R. Salan comme étant responsable des "traitements indignes" imposés par le gouvernement espagnol aux "exilés".

            Le 02.07.1962 depuis Santa Cruz de Las Palmas, il demande aux Français d'Algérie de ne pas quitter le pays et, s'ils l'ont fait, d'y revenir "le plus rapidement possible". Ce qui fait écrire à l’historien Jean Monneret en 2000: "Comme l'Algérie est belle, vue des îles Canaries!".

            Est libéré le 20.07.1962, avec d'autres exilés des Canaries comme Joseph Ortiz et le colonel Charles Lacheroy, et déclare: "Seul le destin de l'Algérie m'intéressait. Je n'ai aucune arrière-pensée politique. J'abandonne toute idée de revanche.".

            Crée à Alicante, le lycée français dont il sera le surveillant général, en 11/1966, et son épouse professeur. Amnistié, il  entre en France en 1968 et redevient avocat, bâtonnier à Auch où son fils Pierre-Jean prendra sa succession. En 1978, avec le soutien de Jacques Dominati, il  tente de rallier les Pieds-noirs à V. Giscard d'Estaing. En 1981, lors de la campagne présidentielle, il appelle à voter Jacques Chirac. Membre de Solidarité et défense des libertés «SDL» (4) avec J. Taousson, association créée par Charles Pasqua le 09.12.1981. Croix de la Valeur militaire. Titulaire de 2 citations. 

(1) Rassemblement Algérie française. Mouvement créé le 19.09.1959, à l’initiative de Georges Bidault, en réaction du discours de De Gaulle sur «l’ «Autodétermination», pour refuser «l’autodétermination qui n’est qu’une indétermination et dénoncer l’inconstitutionnalité et l’illégitimité d’une offre de sécession de 12 départements français». 

(2) Serralda Vincent (12.06.1905-20.09.1998) né à l’Arba (Algérie française) décédé à Nanterre. Sa famille arrive en Algérie dès 1832. Son père deviendra invalide de guerre en 1916. Durant la seconde guerre mondiale, il participe à la libération de la France, au sein de la 2ème division marocaine. Il sera le curé de la paroisse Saint-Jean-de-Dieu à Dalmatie, près de Blida (aujourd’hui Ouled Yaiche), et le dernier, de 1955 à 1962.

(3) Gouvernement provisoire de l’Algérie française. Dans une lettre du 14.01.1961, J. Ortiz informe le Front Algérie française «FAF» qu’il reprendra la lutte ouverte : «Le «GPAF» verra officieusement le jour le 17 courant en raison de l’urgence, et officiellement le 24.01.1961, anniversaire des Barricades où, il y a un an, le «FNF» montrait que l’Algérie française était une cause digne des plus grands sacrifices.».

(4) Solidarité et défense des libertés. Mouvement créé par Charles Pasqua, le 09.12.1981.

Aucun regard, aucun écrit, aucun document n’est définitif sur l’Histoire 

DELENCLOS Michel. Chercheur en histoire. Biographe.

BIOGRAPHIE :

Sa biographie figure dans «Dictionnaire, De Gaulle». 

De J. Verges, M. Courrege, M. Zavrian "Les disparus", Ed. La Cité.

De M. et S. Bromberger "13 complots du 13 mai", Ed. Fayard, 1959. Auteur de "On a triché avec l'honneur", Ed. Table ronde, 12/1960.

De C. Paillat "Dossiers secrets de l'Algérie", Ed. Presses de la Cité, 1961.

De H. Azeau "Révolte militaire, Alger, 22.04.1961", Ed. Plon, 2001.

De J. Delarue "L'OAS contre De Gaulle", Ed. Fayard, 1981 et 1994.

De P. Gauchon et P. Buisson "Oas", Ed. Jpn, 1984.

De R. Kauffer "Oas", Ed. Fayard, 1986.

De P. Vidal-Naquet "Face à la raison d'Etat", Ed. La Découverte, 1989.

De Duranton-Crabol "Le temps de l'Oas", Ed. Complexe, 1995.

De A. Deroulede "Oas", Ed. Curutchet, 1997. De C. Nick "Résurrection", Ed. Fayard, 1998.

De J. Monneret "La phase finale de la guerre d'Algérie", Ed. L'Harmattan, 2000.

De R. Davezac "Chronique des évènements dans le Grand-Alger", Ed. Image, 2000.

De G. Fleury "Oas", Ed. Grasset, 2002.

De Anne Dulphy «Les exilés français en Espagne depuis la seconde guerre mondiale : des vaincus de la Libération aux combattants d’Algérie française : 1944-1970», Ecole polytechnique année 2002, volume 67 n° 67, pages 96 à 101.

De F. Audigier "Histoire du Sac", Ed. Stock, 2003.

De R. Delpard "Les oubliés de la guerre d'Algérie", Ed. Michel Lafon, 2003.

De J.P. Mefret "Bastien-Thiry", Ed. Pygmalon, 2003.

De Ph. Bourdrel "Le livre noir de la guerre d'Algérie", Ed. Plon, 2003.

De M. Faivre "Conflits d'autorité", Ed. L'Harmattan, 2004. «Dictionnaire, De Gaulle», Ed. R. Laffont, 2006.

De Michel Delenclos «Les Mots des uns, les Maux des autres. La France et l’Algérie», Ed. G. de Bouillon, 2008. De J-B. Ramon «l'Oas et ses appuis internationaux», 2008-

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13 août 2014

ORAN 5 juillet 1962. LEÇON D'HISTOIRE SUR UN MASSACRE.

Oran, 5 juillet 1962. Leçon d’histoire sur un massacre, éditions Vendémiaire, Paris

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Bien sur ce livre est un document à lire et à étudier car très riche ce n'est pas "l'auberge Espagnole" mais au contraire comme le dit un ami "La caverne d'Ali Baba" où chacun peut y trouver ce qu'il cherche  sur le sujet selon ses convictions il n'y a qu'à lire certains commentaires contradictoires. Ce n'est pas du fait de l'auteur mais tout à son mérite d'avoir relaté une somme d'écrits  souvent narratifs sur ce dossier. Pour notre part voici notre version en nous excusant de certaines critiques acides de nos amis n'en rendant que plus authentique l'intérêt suscité.

Cordialement  Jean François Paya (groupe de recherches sur le 5 Juillet) 

 le 5 juillet 1962, par Jean-François Paya

 le livre de Guy Pervillé sur le 5 juillet 1962 à Oran 

Oran, juillet 1962

ORAN 5 JUILLET 62 ET LA PRÉMÉDITATION ?

G Pervillé explique l'événement par ce qui s’est passé avant (combats de l’OAS mais aussi du FLN et pourquoi pas de l'armée Française !) mais c’est toujours ainsi en Histoire, mais après il y a la volonté des hommes d'utiliser les circonstances et de les manipuler et les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir ALN D OUJDA.

Peu importe, le secret n’était pas si étanche (difficile en pays oriental) car plusieurs mises en garde individuelles parviennent à certains Européens (voir Agonie d’Oran) de ne pas se rendre à Oran pour l’intérieur (plusieurs témoignages dont personnel)

C’est pour cela que les différentes  hypothèses que signale G Pervillé ne sont pas contradictoires, elles sont même concomitantes Quant à la «sempiternelle théorie du complot» , elle fait partie de toute l’Histoire intérieure du FLN, voir entre autre les ouvrages de deux spécialistes : Mohamed Harbi et Gilbert Meynier, ce dernier a même corrigé, suite à nos observations, la 2e édition de sa volumineuse Histoire intérieure du FLN alors qu’il s’était contenté de reprendre la version du Général Katz : «un affrontement de communautés avec 25 morts Européens !» «De coup d’État en coup d’État», G. Meynier – Science et vie, cinquantenaire en 2004 énumération : en 57 contre Abane Ramdane, en 60 contre Tripoli, en 62 contre GPRA, en 65 contre B. Bella etc…).

Cette politique manipulatoire et provocatrice émaille toute l’histoire de la rébellion depuis les origines du 1er Novembre 54 en passant par la liquidation d’Abane Ramdane «mort au champ d’honneur» l’éviction de Ben Bella et l’assassinat de Boudiaf, sans parler de l’utilisation du terrorisme islamique, plus actuelle. L’école de Boussouf, rompue aux méthodes du KGB, a fait recette en Algérie. La hantise de l’EMG d’Oujda était que puisse se créer à Oran, de facto avec Mers el-Kébir, une enclave européenne. La volonté de chasser le maximum d’européens avait été affirmée au congrès de Tripoli (27 mai - 7 juin 1962) après les accords d’Évian sous la pression de l’ALN extérieure (avant la destitution de l’EMG et de Boumediene par le GPRA).

D’ailleurs, nous l’avons dit, le même scénario fut tenté sans succès à Alger avec des sbires dirigés par Yacef Saadi, agent de Boumediene (voir la presse) et le 6 Juillet le GPRA, dans un communiqué publié, avait gobé «l’attaque des éléments colonialistes de l’OAS»  à Oran. Ce faisant, cela l’obligeait d’admettre l’avancée de l’ALN d’Oujda qui imposait ses hommes aux postes clefs à Oran - ce qu’elle n’était pas habilitée à faire - dont le préfet Souhïa bien sûr, cette ALN préférait user de prétextes et de manœuvres pour prendre le pouvoir (voir toujours Harbi et Meynier et d’autres). Il y en eu d’ailleurs aussi à Constantine sauf qu’il n’y avait plus d’Européens et lorsqu’elle ne put plus manœuvrer, ce fut le choc frontal avec les wilayas de l’intérieur au niveau d’Orléansville. (Un milliers de morts!) Seul l’exécutif d Alger était habilité à nommer les préfets (accords d’Évian).

Faut-il rappeler que l’ALN extérieure n’entra qu’en septembre à Alger, il y aurait beaucoup de choses à ajouter , comme le fameux communiqué (classifié 2e B. n°1266/B2/GAOR signé Coadic) de l’EMG d’Oujda en date du 5 Juillet 62 qui après avoir vilipendé le GPRA, prépare ses troupes à «aller protéger la minorité Européenne», on ne peut faire mieux en cynisme pour des Pompiers Pyromanes, comme nous l’avons écrit (voir l'ouvrage L'Agonie d’Oran volume 3).

Document ALN du 5 juillet 1962

Les Faits : Un défilé, des poseurs de drapeaux sur les bâtiments publics, postes, mairies comme à l’intérieur de l’Oranie le 3 Juillet vrai jour de l’indépendance. Tirs indiqués, victimes non précisées sinon rumeurs bd Joffre (petits scouts ça émeut, non vérifié la propagande FLN aurait donné les noms de ces "chouadas"), à la Poste signalé par un JMO qui présume "par Européens" et oui qui peut tirer sur des musulmans ? Pas de blessés signalés (tirs fictifs non touchants, pas de victimes signalée non plus.

Aucun tireur signalé ni arrêté, mais la rumeur est répandue par des agitateurs se sont les pieds noirs l’OAS qui tirent sur les musulmans pacifiques. Les rares films les montrent regardant en l'air, La Répression aveugle peut se déclencher ! 

Alors "complot Benbelliste" je n'ai jamais employé ce terme mais coup monté, désordre, émeute provoquée oui, mais par qui ? La suite indique selon nous services ALN du Maroc et ses partisans à Oran. Ben Bella était-il au courant ? Mais surement Boumédiène qui était  le donneur d’ordre "Tirer ou simuler des tirs sur la pose de drapeaux Algériens" Mais bien sûr tous ces témoignages Algériens seront récusés. Mais l’histoire continue de se faire tous les jours des années après si non pourquoi tant de revues et d écrits y compris sur la bataille de Poitiers et les croisades.

Je reste fermement convaincu avec tous les éléments que j’ai fourni (voir mes articles et mon livre électronique) et aussi le tome 3 de "l’Agonie d Oran" recherches coordonnées par G De Ternant plus les témoignages de certains de nos agents musulmans de l’époque que n’en déplaise à certains l’affaire d’Oran fut un coup monté et provoqué QUI N’AURAIT PAS EU LIEU si on avait su côté FLN/ALN que l’Armée française protègerait ses ressortissants !

Guy Pervillé dit après avoir mis en question la provocation à l'émeute et aux massacres commandités par les services de l'ALN d'Oujda (B Bella étant un comparse) dit et écrit (message à Viviane EZAGOURI (familles des disparus d’Oran). Les témoignages donnent l’impression très nette que le massacre des Européens avait été PRÉMÉDITÉ par au moins une partie des chefs du FLN d’Oran, que la plus grande partie de leurs troupes a participé à la chasse aux Européens et d'après ce que j'ai lu, il me paraît logique de supposer une volonté de vengeance venant d'une partie des chefs FLN de la zone autonome d'Oran qui auraient Organisés LA PROVOCATION  initiale en l'attribuant faussement à l'OAS, mais aussi une participation de la majorité des Algériens armés qui se sont ensuite retournés  contre la "bande" d'Attou, sans oublier celle de nombreux civils algériens qui se sont déchaînés contre les Français en les croyant à tort coupables"

Nous ne pouvons qu’être d'accord, on est aussi dans la théorie du "complot" (CONSTANTE DANS TOUTE L'HISTOIRE DU FLN/ALN)  en sachant que la partie du FLN  d' Oran "légaliste" c’est à dire suivant les consignes du GPRA d' Alger était avec les scouts Musulmans et le syndicat UGTA (témoignages fournis)) organisateurs du défilé qui se voulait pacifique et sensé démontrer la maitrise et "faire valoir ce gouvernement de l'Algérie nouvelle. L'autre tendance partisane de l'État-Major (les 2 B) d'Oujda y avait envoyé un émissaire dès le 1er Juillet (dixit Fouad Soufi) sachant qu'à l'origine cet EMG dans son communiqué ne parle que de la «date historique" du 1er Juillet et qu'il a fait célébrer l'Indépendance en Oranie qu'il contrôle le 3 Juillet (vraie date : voir nos archives photos à Ain-Temouchent et Tlemcen)

CQFD, c'est cette tendance "du complot" dont parle G Pervillé probablement appuyée par des éléments "Froids et extérieurs" capables même de tirer sur des musulmans Oranais pour enflammer les foules! La boucle est bouclée. Pour les complots lire entre autres écrits des historiens G Meynier et M Harbi pour éléments extérieurs voir B Etienne et récents témoignages sur l’élimination de la force locale restée fidèle à l'exécutif provisoire. Quant à la responsabilité du gouvernement Français c’est-à-dire de De Gaulle  qui n'en conviendrait pas ?

JF PAYA

EN ALGÉRIE MÊME DANS L’OPPOSITION ON A OCCULTE OU TRAVESTI CE MASSACRE.

Du 19 mars au 5juillet 1962 : une périlleuse transition  www.algeria-watch.org/fr/article/hist/1954-1962/5_juillet_1962.htm

EXTRAITS

En revanche, le jour de l’indépendance, les Algériens ont sublimé leur crainte. Il ne fut pas question de ne pas être au rendez-vous avec l’histoire. Ainsi, dès les premières heures de la matinée du 5 juillet, les Algériens se sont donné rendez-vous pour manifester dans l'allégresse l'indépendance durement acquise. Aux environs de midi, des coups de feu sont tirés sur des Algériens qui voulaient hisser le drapeau algérien à la place d'armes. Cette fusillade a été sans doute celle de trop car la riposte ne s'est pas fait attendre non plus. Le bilan de la journée fut lourd en vie humaine. En effet, pour brève qu'ait été la riposte( environ 30 minutes d'après le général Katz) à laquelle ont participé des ATO (auxiliaires temporaires occasionnels) et même des civils algériens, le nombre de morts était tout de même important. Il y avait 25 morts parmi les Français (46 selon Fouad Soufi) et plus de 80 Algériens. Ainsi la colonisation s'est achevée comme elle avait commencé en 1830, c'est-à-dire dans le sang.

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26 juillet 2014

26 MARS 2014

CR de Nicole Ferrandis

COMMEMORATION AU MEMORIAL DU QUAI BRANLY, 26 mars 2014

A PARIS, au Mémorial National de la Guerre d’Algérie Hommage et Recueillement à la mémoire des Victimes du 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger

( photos de l’UNP- Claude Garcia-Anfanoma - Georges Jory)

Ce mercredi 26 mars2014, après plusieurs jours de pluie sur la région parisienne, le soleil brille enfin depuis le matin sur les quais de Seine. A 14h30, les membres des Familles des Victimes tombées le 26 mars 1962  sont venus, comme chaque année, du Pays d’Arles, de Bordeaux, de Toulouse, d’Uzes, de Gap, de Montpellier, d’Angers… Ils sont rassemblés, face au Mémorial, entourés par les Présidents d’Associations de Rapatriés et d’Anciens Combattants. Derrière eux, leurs Amis et Sympathisants sont là aussi, nombreux, pour leur apporter la chaleur de leur affection. 

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FAMILLES VAN DEN BROECK-FERRANDIS-MESQUIDA-CAZAYOUS-TORRES-LORETTI

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Certes, le vent est encore frais et son souffle perturbera par instants la sonorisation.  mais du moins en ce lieu avons-nous la liberté de parole. Sur le côté gauche, les très nombreux Porte-drapeau sont déployés et comblent l’absence de piquet d’honneur (interdit de sortie par le devoir de réserve en période électorale, nous avaient expliqué les Autorités, absentes elles aussi). Sur le côté droit, nos amis Paras entrainés par le Président Mercier, sont là aussi, fidèles au rendez-vous.      Enfin, entre les colonnes et en tenue deux Rescapés du Commando Georges

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Commando Georges devant le mémorial

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Commando Georges devant le mémorial

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Mme N. Ferrandis, Présidente de l’Association des Familles des Victimes, s’adresse à l’ensemble des participants pour les remercier de leur présence. Elle relate brièvement les circonstances de la tragédie et résume les attentes des Familles.

Les associations sont invitées à déposer leurs gerbes  : l’ANFANOMA nationale (Président de section à Caen, M Soriano), l’Union Nationale des Combattants (Président M Bayle), l’Union Nationale des Parachutistes (Président Mercier),

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l’A.A.F.P.A.et l’U.N.H. (Présidents MM Goudjil et Guerfi) et deux de nos compatriotes discrets et manifestement émus qui demeureront anonymes.

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Les membres des Familles, ensemble, déposent à leur tour leurs Bouquets.

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Enfin, Mme Nicole Ferrandis dépose la gerbe de l’Association des Familles des Victimes et se recueille pendant qu’est égrenée la liste des Morts.

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Au commandement « Aux Morts », les très nombreux drapeaux s’inclinent et la sonnerie aux Morts retentit, suivie d’une minute de silence.

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Eclate alors la Marseillaise, entonnée par les Paras et reprise par l’ensemble des Participants, suivie du chant des Africains.

Les Membres des Familles et les Personnalités saluent les Porte-drapeaux et les responsables associatifs Anciens Combattants et Rapatriés.  

Etaient notamment à nos côtés, Mme A. Tuyeras, ancienne Directrice de l’indemnisation à l’ANIFOM, M Khödderitzsch, ancien Président du Haut Conseil aux Rapatriés, le Général Schmidt, Directeur de l’U.N.C., et le Général  Meyer.

Les participants, parmi lesquels nous décomptons de très nombreux présidents et fidèles amis (dont certains venus de loin, Nancy ou Caen par exemple) qui nous pardonneront de ne pas les citer de crainte d’en oublier, sont enfin invités à déposer les fleurs, bleues, blanches et rouges. Ils s’inclinent à leur tour devant cette colonne qui accueille désormais les noms des Victimes civiles de la guerre d’Algérie.

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Dans la soirée, à 18h30, la messe traditionnelle est célébrée, en l’Eglise Saint-Nicolas du Chardonnet. M l’Abbé Beauvais prononce une homélie compassionnelle, d’une profonde humanité.

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La statue de Notre-Dame d’Afrique, qui veille en permanence en cette Eglise sur la plaque dédiée à la mémoire de nos Victimes, occupe pour la circonstance la place d’honneur dans le chœur. A la fin de la messe, la foule sort en chantant « Chez nous, soyez Reine » et, sur le parvis, le fidèle Chœur Montjoie- Saint-Denis entonne avec une belle conviction « la cavalcade », suivie des « Africains » …  Des voitures s’éloignent en klaxonnant les 5 coups « Algerie française »…   Une bouffée d’air pur, vraiment !

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30 octobre 2013

LE BERGER DE MOSTAGANEM

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Le 14 juillet 2014

Je dédicacerai LE BERGER DE MOSTAGANEM de 18 h à minuit au Carré des Ecrivains les jeudis 17, 24, et 31 juillet 2014 à Bandol,
les mardis 15, 22 et 29 juillet 2014 à Sanary,
le vendredi 25 juillet 2014 à La Ciotat et le Lundi 28 juillet à St Cyr sur mer.
Les mardi 5 et 12 aout 2014 à Sanary,
les jeudis 7, 14, 21 et 28 aout 2014 à Bandol,
le vendredi 8 aout 2014 à La Ciotat,
le mercredi 20 aout 2014 à St Cyr sur mer,
le mercredi 6 aout à la librairie du port de la Coudoulière ( Six Fours )


Le 31 octobre 2013

J'aurai le plaisir de dédicacer mon roman historique :

Le dimanche 3 novembre à Pierrefeu ( Var), salon du livre de 10 h à 17 h

Les 6 et 7 novembre à Bandol, centre culturel Pagnol de 10 à 19 h. Un apéritif clôturera l'évènement.

Les 9 et 10 novembre à Perpignan au palais des Congrès sous l'égide du Cercle Algérianiste

 


Le 21 juillet 2013

Poursuite des dédicaces en aout au Carré des Ecrivains: LE BERGER DE MOSTAGANEM

A Bandol les 1er, 8, 22 de 18 h à Minuit et les dimanches 4, 25 aout et 1er septembre de 9 h à 13 h.

A La Ciotat le 9, à Sanary les 6 et 13 de 18 h à minuit et à Carnoux le 15 de 9 h à 18 h. (N'oubliez pas d'apporter le roman acheté sur Internet pour recevoir une dédicace personnalisée).

Le 26 juin 2013

Pour info :

Je dédicacerai " Le Berger de Mostaganem " au Carré des Ecrivains de Bandol les jeudis 4, 11, 18 et 25 juillet 2013 de 19 h à minuit ainsi que les dimanches en matinée 7 et 21, de 9 h à midi 5 (allées Jean Moulin).
A Sanary (devant la Mairie) les mardis 16, 23 et 30, à La Ciotat le vendredi 19 (devant l'Eglise sur le port) et à St Cyr-sur-mer (forum sur le port) le mercredi 31 juillet de 19 h à minuit.

 


Le 1er mai 2013

Aux lecteurs du " Berger de Mostaganem " , j'ai le plaisir de les inviter à nous rencontrer prochainement afin de leur dédicacer le roman acheté sur internet.
- Le 29 et 30 mai de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h : salle Marcel Pagnol à BANDOL
- Le 2 juin de 10 h à 18 h, lors du Grand Rassemblement de l'ABEO, au Grand Saint-Jean, route de Rognes à Aix en Provence.
Au cours de cette journée, nous attendons 3 à 4.000 personnes. Venez mes amis de là-bas, vous vivrez la plus belle thérapie de groupe jamais organisée dans le monde. A l'ombre des platanes centenaires nous retrouverons l'ambiance fraternelle de Sidi Ferruch autour d'un "cabassette" géant. Durant ces quelques heures toutes vos douleurs auront disparu...Ce n'est pas la Sécurité Sociale qui s'en plaindra.


Dans le monde où nous vivons, nous nous sentons parfois étranger.    Depuis 1962 nous demeurons des éternels incompris ou méprisés. 50 ans après, ce roman historique n’a qu’une seule prétention : retrouver la parole perdue. En hommage à nos parents, fraternellement Vôtre." André TRIVES

André Trivès n’est pas « un homme de lettres, mais un homme de l’être ». Son écriture s’inspire de la syntaxe du cœur…
Ce roman nous transporte dans une Algérie de nostalgie, de passion, aux accents et aux décors d’antan.

Adrien découvre les mémoires de son père consacrées à sa jeunesse là-bas, le soir de ses funérailles. Ému par la lecture de ses pensées posthumes, il se plonge dans l’histoire de sa famille. Jean et Smaïl âgés de 10 ans, berger dans les collines de Mostaganem, se lient d’une amitié pure et sincère. Les circonstances de la vie les séparent à l’adolescence. Ils se retrouvent en 1957 à Alger, confrontés à une actualité brûlante.

Pour commander :
Les Presses du Midi 121, avenue d’Orient - 83100 Toulon
E-mail : lespressesdumidi@free.fr -Site : www.lespressesdumidi.fr
Tél. : 04 94 16 90 20/ Fax : 04 94 16 90 29
En Vente également 18€05 sur amazon
Commandez par internet :
http://www.lespressesdumidi.fr/index.php?option=com_virtuemart&page=shop.product_details&flypage=flypage.tpl&category_id=41&product_id=1190&Itemid=1

Recension sur l’ouvrage par Geneviève-de-Ternant, lauréate de l’Académie Française en date du 8 juillet 2012:            

         “ Roman historique dit la couverture et certainement très autobiographique car nul ne pourrait inventer les péripéties d’une vie commencée en gardant les moutons sur les collines de Mostaganem, poursuivie à Alger dans différents métiers, avec les bonheurs et les épreuves d’une vie pour se terminer à Marseille sous une pierre tombale dont les gerbes de fleurs disent : “ Amitié du Club de boules ” ou “ Souvenir des voisins ”...

          Mais Jean a laissé à ses enfants la plus émouvantes des surprises : Un récit de sa vie, qu’ils n’ont pas eu le temps de lui entendre raconter. C’est là qu’Adrien découvre la personnalité attachante de son père, là qu’il rencontre l’ami d’enfance, le petit berger du douar qui partageait l’enfance et le casse-croûte sous le figuier d’un Jean de 10 ans, là qu’il suivra pas à pas l’existence de travail et de courage de ses parents, de sa mère partie trop jeune et l’évocation de ces existences mêlées aux bouleversements de l’histoire, aux méandres de la politique, aux sacrifices quotidiens mais aussi aux joies simples, à l’amour fou pour ce pays magnifique.

Non, ce n’est pas un livre de plus, une histoire banale, c’est un bel et beau récit, un roman vrai mais aussi un vrai roman. “


BON DE COMMANDE

 

Bon de commande

 http://www.lebergerdemostaganem.fr/

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6 juillet 2014

ABANDON DU PROJET DU MUSEE DE L'HISTOIRE DE LA FRANCE EN ALGERIE

 projet du Musée de l’Histoire de la France en Algérie

                     

«Montpellier abandonne le projet du Musée de l’Histoire de la France en Algérie» («Midi Libre» du 19.06.2014)

HISTORIQUE

MUSÉE de l’HISTOIRE de la France et de l’ALGÉRIE «MHFA»: Lancé en 2002, la ville rachetait, pour 2 millions d’euros, un ancien bâtiment de l’armée, l’hôtel Montcalm, pour accueillir le futur musée. Un conservateur était même nommé à sa tête, en attendant la mise en place d’un «comité scientifique», («Le Figaro» du 07.11.2005) pour célébrer la mémoire des Français d’Algérie sur le thème «Musée de l’histoire de la France en Algérie (1830-1962)», avec pour objectif officiel de mettre en valeur «l’œuvre de la France» ; le projet de musée avait évolué, suite aux polémiques et à la disparition de son initiateur, l’ancien maire de Montpellier George Frèche (09.07.1938-24.10.2010), vers une histoire des relations entre la France et l’Algérie.

En février 2003, un arrêté municipal est adopté : un lieu est choisi, l’hôtel Montcalm et, une conservatrice est recrutée. Pour ce qui est de l’hôtel Montcalm, il est alors prévu de le diviser en deux parties, une historique, l’autre sociologique. La première retracera les grands moments de la présence française en Algérie de 1830 à 1962 et déclinera différents thèmes, comme l’Armée d’Afrique, la médecine coloniale ou la sociologie des immigrés. La seconde sera consacrée aux témoignages de rapatriés et de harkis du Languedoc-Roussillon. En octobre 2003, Catherine Parpoil prend en charge le poste de conservateur et, selon elle : «Le Conseil scientifique regroupera des universitaires, des conservateurs de musée, dont celui du Mémorial de Caen, ou encore la directrice du Centre des archives d’outre-mer d’Aix-en-Provence. Des experts qui garantiront la rigueur intellectuelle du musée. Il ne s’agit pas de régler des comptes, mais de rappeler le fil de l’histoire. Celle de tous ceux qui ont vécu en Algérie française, des colons aux musulmans en passant par tous ces immigrés forcés de partir après les événements de 1848 et 1870. Cette page de l’histoire de France est très mal enseignée. On apprend la décolonisation mais pas la colonisation…Au terme du parcours, la guerre d’Algérie sera inévitablement évoquée. Les différentes tendances seront présentées. Faute de trouver les mots, il faudra trouver les bons symboles» ; Catherine Parpoil opte pour un «musée d’atmosphère», en misant sur l’iconographie et l’interactivité : «Des outils qui peuvent permettre au public de s’approprier cette histoire et faire avancer le travail de deuil». («Le Point» du 22.04.2004, «Montpellier-Au temps de l’Algérie française» par Audrey Emery).   Succédant à Frèche à la mairie de Montpellier, le 22.04.2004, la socialiste Hélène Mandroux refuse d’endosser le projet de son prédécesseur, avec le consentement des «Verts» et des communistes, refusant d’édifier un «monument à la gloire de la colonisation». En réaction, G. Frèche rapatriera le projet dans la communauté d’agglomération dont il est alors président. L’ «Express» du 20.11.2009 rappelle les propos de G. Frèche : «Je ne remets pas en cause l’indépendance de l’Algérie. Lorsque j’étais étudiant, j’ai même milité en sa faveur ! Je veux simplement construire un musée sur l’histoire de cette période. Avec ses côtés positifs –la France a fait là-bas beaucoup de choses bien- et ses côtés négatifs –avoir refusé le vote aux musulmans était un scandale.».

Dans le bulletin mensuel municipal «Montpellier Notre ville» n° 292 de juin 2005, on lit : «Montpellier offrira bientôt aux visiteurs et chercheurs «le seul musée de France entièrement consacré à la présence française en Algérie de 1830 à 1962». En 06/2005, l’historien Jacques Frémeaux démissionne du Conseil scientifique pour des «raisons d’ordre privé».

Le 06.11.2005, l’historien Daniel Lefeuvre, un des associés au projet, confie : «Ce n’est pas rien que l’ouverture du musée était prévue pour 2007, un an avant les municipales. Nous ne sommes pas là pour servir la soupe aux politiques et aux rapatriés… ». Les propos de D. Lefeuvre rapportés par le journaliste Jean-Marc Leclerc du «Figaro» du 07.11.2005, s’expliquent par le fait que la : «composition du «comité scientifique», ouvert à de nombreuses associations de rapatriés, va brouiller l’image «scientifique» de l’opération. Nombre de ses membres, en effet, prônent un discours qui  évoque davantage la célébration de la colonisation que le nécessaire «travail de mémoire». Un fort soupçon de clientélisme électoral plane également sur le dossier». Dans «L’Humanité» du 06.11.2005 on note : «Musée historique ou à la gloire des pieds-noirs ?» interrogeait en mai le quotidien régional «Midi Libre». Le doute est permis. Le comité d’honneur qui suit le dossier comprend des associations de rapatriés (notamment l’avocat Jacques Martin, président de l’Association nationale des Français d’Afrique du nord, d’Outre-mer et leurs amis, créée le 04.11.1956 «ANFANOMA» et président du comité d’honneur constitué pour la création du Musée, Roland Dessy président de la Maison des rapatriés, précise l’auteur) mais pas d’anciens combattants, tels que «FNACA» (dont le président départemental est Jean-Marc Laurens (pied-noir et «fils de colon» précise-t-il), ou Mouvement des anciens combattants harkis.

Bien que l’adjoint à la culture, Henri Talvat, insiste sur le caractère purement historique du lieu, les élus communistes, eux, s’inquiètent et regrettent l’absence de personnalités comme Benjamin Stora dans le comité scientifique.». A ce propos, le conseiller municipal «PCF», Jean Dean s’interroge aussi :   «Il est dommage que Benjamin Stora, grand spécialiste de l’Algérie, n’y figure pas.». («Midi Libre» du 21.05.2005). Le 15.11.2005, G. Frèche déclare: «On s’est entendu avec Hélène (Mandroux). Elle m’a demandé si je voulais prendre ce musée à l’Agglomération. C’est fait. Ce sera bouclé avant la fin du mandat…Il s’agit de faire un musée de la France en Algérie et pas un musée sur la guerre d’Algérie ou l’Algérie coloniale. On va rendre hommage au travail qu’on fait, avec les Arabes, indissociables de cette histoire, les Français en Algérie. On ne va pas faire un musée de l’histoire de l’Algérie, car c’est à Alger de le faire. On va rendre hommage à ce que les Français ont fait là-bas». («Midi Libre» du 16.11.2005).

Dans un entretien accordé au «Midi Libre», le 17.11.2005, à la question : «Pourquoi avez-vous quitté le comité scientifique ?»,

Daniel Lefeuvre répond : «Pas du tout ! Je ne l’ai pas quitté et, à l’heure où je vous parle, je suis toujours à l’intérieur et solidaire du comité. Ayant appris par la presse, ce que je trouve discourtois, voire blessant, que la réalisation du projet était freinée, et mes messages étant restés sans réponse, j’ai écrit à Hélène Mandroux pour obtenir des explications. Je les attends toujours. Je sais que le comité scientifique a été convoqué mercredi dernier mais je n’ai pu y participer, ayant été prévenu trop tard, je ne sais pas ce qui s’y est dit. J’ai toujours envie de travailler sur ce projet mais j’ai besoin de savoir si son contenu et sa finalité restent les mêmes. J’ai fait parvenir un double de ma lettre à Georges Frèche.» ;

Question : «La question du contenu du musée paraît difficile à résoudre, pour quelle raison ?» ;

Réponse : «Le problème vient de ce que l’on demande aux historiens de porter des jugements, de défendre les uns ou d’accuser les autres. Or, l’historien n’est pas là pour dire le bien et le mal, le juste et l’injuste. Son rôle consiste à chercher, à connaître, à comprendre, à montrer la complexité des choses, sans esprit de repentance ni volonté apologétique. On en est arrivé au point que le simple fait d’accepter de faire partie du comité scientifique de ce musée m’a valu d’être présenté comme un nostalgique de la colonisation.» ;

Question : «Montpellier a-t-elle besoin d’un musée sur l’histoire de la France en Algérie ?» ;

Réponse : «A Montpellier ou ailleurs, un tel musée pourrait être utile, dès lors que son contenu, serait historiquement irréprochable. En contribuant ainsi à éclairer l’histoire complexe de la France en Algérie, sans en omettre aucun aspect, ce serait aussi un instrument de cohésion sociale en permettant aux uns et aux autres , rapatriés, anciens combattants d’Afrique du Nord, harkis, jeunes issus de l’immigration…de tourner cette page toujours douloureuse de notre passé récent, de refermer des blessures profondes. Mais j’insiste : pour parvenir à ce résultat, il faut accepter de regarder le passé en face, il faut accepter de poser sur cette histoire un regard de vérité. C’est pour cette raison que je me suis opposé au fait que ce musée soit celui de l’œuvre française en Algérie. C’est trop connoté.» ;

Question : «Le musée doit-il réhabiliter la mémoire des rapatriés ?» ;

Réponse : «Le musée ne doit pas enfermer la complexité de l’histoire dans le camp des nostalgiques ou dans celui de ceux qui veulent se repentir. Ce serait la grandeur de Montpellier de faire le pari de l’intelligence, plutôt que de s’engager dans une œuvre de circonstance, inutile, voire productrice de rancœur et de déchirements. C’est d’ailleurs ce que demandent les rapatriés, dans leur grande majorité. On a besoin d’un regard lucide. Au demeurant, l’absence de débat public sur une question de cette importance me paraît regrettable. Pour ma part, je suis prêt à venir discuter de tout ça en public.».

Sans véritable direction scientifique le chantier s’enlisa. En 2009, tout était au point mort. C’est alors que le successeur de G. Frèche à la tête de l’Agglomération de Montpellier, Jean-Pierre Moure, choisit de nommer Florence Hudowicz, le 03.07.2010 ; une conservatrice du patrimoine fraîchement sortie de l’INP qui accepta de le reprendre à condition de pouvoir s’entourer d’un vrai comité scientifique. Celui-ci se constitua avec des personnalités telles que Marc Ferro, B. Stora, plusieurs historiens d’origine algérienne. Le projet de musée est alors réorienté et rebaptisé «Histoire de la France et de l’Algérie». Selon Georges Morin: «Il s’agissait d’élargir la problématique initiale, de tout mettre sur la table afin de prendre en compte toutes les mémoires». Ce projet remplissait un véritable besoin car aucun lieu ne raconte l’histoire de la France en Algérie et, plus largement, en Afrique du Nord. Il devait par ailleurs s’installer dans un beau bâtiment du XIIIème siècle, l’hôtel Montcalm, restauré à cette occasion…Depuis 2010 essentiellement, un important budget est consacré à la formation d’une collection cohérente. A cette collection propre qui contient environ un millier d’œuvres et de documents, pour un montant estimé à 3 millions d’euros, s’ajoute de nombreux dépôts provenant de Versailles, du Louvre, du Musée du Quai Branly. Sur un budget total de 20 millions, 15 ont déjà été investis. Interviewé par «Le Midi Libre» le 31.01.2011, à propos du « Musée de l’Histoire de France en Algérie pour fin 2012», l’ancien collaborateur de G. Frèche et successeur à la présidence de l’Agglomération de Montpellier, Jean-Pierre Moure, précise: «Je poursuis les mêmes objectifs que Georges Frèche. Il n’y a que la manière qui change. Il a fait bouillir la marmite et positionné l’Agglomération de Montpellier à une place enviée entre Toulouse, Marseille, Lyon et Barcelone. Aujourd’hui, il convient de lancer le 2ème étage de la fusée. Ce projet de musée en fait partie…G. Frèche adorait les tempêtes médiatiques…En tant qu’élu, j’ai des responsabilités que j’assume. Je vais finir ce musée qui est une chance pour notre territoire. A 63 ans, je ne vais pas devenir fort en gueule. Je vais faire du Moure. La polémique ne me fait pas peur et je sais être tenace sur les objectifs. Le dossier de labellisation du musée est parti. Nous devons, avec la conservatrice, mettre en action le réseau pour les prêts d’œuvres car car ce musée va évoluer au fil du temps. Nous faisons d’ailleurs quelques modifications sur le parcours scénographique. L’inauguration est prévue pour fin 2012, si tout va bien. Au plus tard, début 2013. On a pris du retard mais les travaux de gros œuvre sont assez impressionnants. Il est important que ce musée soit au cœur de Montpellier, au parc Montcalm, pour les rapatriés, pour leur famille. La polémique se tassera avec son ouverture. Ce musée vivra au fur et à mesure…Mais moi, si j’étais professeur d’histoire, j’irai avec mes élèves sur la place des Grands-Hommes pour faire un cours ! Il faut profiter de ces lieux importants pour la mémoire…On ne doit pas gâcher l’héritage. J’affronterai les chicaïas sans tomber dans le caniveau. Être plus diplomate, plus consensuel ne veut pas dire que je n’ai pas d’ambition. Au contraire. Je veux aller au-delà de la voie tracée par FrècheCe musée, je le vois comme un espace de débat accessible à tous. Être capable de tout montrer, ne pas avoir peur de notre passé, de notre histoire. Montrer une époque où les temps étaient heureux mais aussi les moments où la France s’est moins honorée. Les tabous doivent tomber. Nous n’éluderons rien, nous débattrons de la réalité de l’époque sans occulter les zones d’ombres. ».

Interrogé avant son élection aux municipales du 23.03.2014 sur ce qu’il comptait faire du musée de l’histoire de la France en Algérie, Philippe Saurel, nouveau maire Divers Gauche, et, président de l’Agglomération de Montpellier, répondait : «J’y suis favorable. J’estime qu’en histoire, il n’y a rien de pire que le non-dit. Concernant le passé de la France en Algérie, il y a eu des heures sombres mais également des moments de gloire, les deux doivent y être décrits. Si cela est fait en toute objectivité, je pense qu’il s’agit de quelque chose d’utile et bénéfique…». Or, le 14.05.2014, lors d’une conférence de presse, Ph. Saurel annonce que : «le projet de musée de l’histoire de la France en Algérie «MHFA» porté par ses prédécesseurs était abandonné…» ; et, dans «Le Point» du 23.05.2014, il affirme : «Il n’y pas une seule critique de la part des associations de rapatriés et de harkis. Ils ont compris mes arguments.». En lieu et place du musée, dont le budget d’élevait à 22 millions d’euros, Ph. Saurel annonce alors la création d’un lieu dédié à l’art contemporain sur le site de l’Hôtel Montcalm ; une ouverture prévue pour 06/2016.

Le 16.05.2014, des membres du «Conseil scientifique» de ce Musée adresse une lettre ouverte à M. Philippe Saurel, Président de l’agglomération de Montpellier : «Chercheurs impliqués bénévolement dans la réalisation du musée sur l’histoire de la France en Algérie, nous avons appris avec une très grande surprise votre intention d’abandonner ce projet très avancé à un an de l’ouverture du musée. Ceci s’est fait de manière abrupte et improvisée, sans dresser un bilan du projet  avec l’équipe qui le menait avec dynamisme depuis 3 ans, et sans concertation avec le Conseil scientifique du musée, composé de chercheurs qui s’étaient mobilisés pour soutenir sa réorientation, redonner au projet la légitimité scientifique qu’il méritait, et qui ont joué un rôle considérable dans la préparation des salles du musée et des expositions temporaires.En tant que membres de ce comité, nous déplorons le gâchis que représenterait l’abandon de ce projet de musée sans équivalent en France.

Gâchis intellectuel

Tout un travail a été fait depuis plus de 2 ans pour élargir la problématique initiale du musée, limitée à un cadre mémoriel étroit, et lui donner une ampleur susceptible de toucher toutes les mémoires associées à l’histoire des relations entre l’Algérie et la France.

Le projet réalisé et largement avancé à ce jour présente les qualités de rigueur scientifique, d’innovation et d’ouverture requises pour une présentation publique et dynamique de l’histoire contemporaine, apte à dépasser les débats mémoriels qui travaillent notre société. Sur le modèle de l’exposition réalisée en 2012 sur l’Algérie au musée des Invalides, où l’armée avait su donner carte blanche aux historiens, le travail engagé par les chercheurs à Montpellier présente un intérêt pédagogique évident. L’histoire de la colonisation et de la décolonisation est abordée en classes de 4è, 3è 1ère et terminale et les programmes encouragent les études des cas centrées sur l’Algérie. Le musée projeté peut servir de support à cet enseignement avec des visites collégiens et de lycéens venus de toute la France.

C’est un outil propre à comprendre le passé en dépassant des mémoires familiales parfois antagonistes.

Gâchis financier

15 millions d’euros sur les 22 budgétisés ont déjà été engagés.. Certains ne sont pas transférables, comme les 3 millions qui ont servi à enrichir les collections de tableaux, d’objets et de livres sur l’Algérie ou les contrats passés avec les prestataire de services qui travaillent depuis des mois sur le contenu des expositions. Quant aux investissements immobiliers et mobiliers, ils ne pourraient, en cas de changement de destination du musée, être «réversibles» sans d’importantes pertes et dédommagements aux entrepreneurs, se chiffrant par millions d’euros.

Gâchis politique

Le fait pour Montpellier d’accueillir un musée consacré aux relations avec l’autre rive ne peut que renforcer son positionnement méditerranéen. Il sert aussi la politique de coopération transnationale de la ville, qui a pris l’initiative il y a quelques années d’un jumelage exemplaire avec Tlemcen. Surtout, cet ambitieux projet peut participer utilement à l’échelle nationale à un processus de réconciliation franco-algérien qui est aujourd’hui bien engagé. Que Montpellier y figure au premier plan est évidemment profitable à la ville. Compte tenu de toutes ces considérations, nous ne pouvons que dénoncer une décision élaborée sans aucune concertation avec les acteurs du projet ni respect pour leur travail, et vous presser de bien vouloir réexaminer ce dossier sur la base d’une information plus éclairée. Nous sommes bien sûr à votre disposition pour vous présenter l’état d’avancement réel d’un projet qui ne peut que servir les intérêts et l’image nationale et internationale de Montpellier et de son agglomération… ». Les signataires : Jean-Robert Henry directeur de recherches émérite au «CNRS», président du conseil scientifique du musée. Il expliquera la réorientation sous l’angle plus large des relations entre la France et l’Algérie : «Nous avons voulu redonner une valeur scientifique à ce projet et intégrer dans de conseil des chercheurs algériens et français. Notre but était de ne surtout pas blesser les mémoires.». (Co-auteur avec Ahmed Mahiou de «Où va l’Algérie ?» 15.06.2001, Jean-Pierre Bertin-Maghit, professeur des universités membre de l’IUF, Pierre Boutan maître de conférences honoraire, Omar Carlier professeur émérite des universités, Dominique Casajus, directeur d’études à l’EHESS, Sébastien Denis maître de conférence à Aix Marseille Université, Ahmed Djebbar  professeur émérite des universités, Marc Ferro historien co-directeur des Annales et directeur  d’études à l’EHESS, Didier Guignard chargé de recherche au «CNRS», Nadjet Khadda,  professeur à l’université d’Alger, Ahmed Mahiou directeur de recherches émérite au «CNRS», Georges Morin inspecteur général honoraire de l’Éducation nationale, Paul Pandolfi professeur des universités, Michel Pierre historien ancien conseiller culturel auprès de l’ambassade de France à Alger, François Pouillon directeur d’études à l’EHESS, Tramor Quemeneur enseignant-chercheur à l’Université de Paris 8, Paul Siblot professeur des universités, B. Stora professeur des universités, Sylvie Thénault directrice de recherches au «CNRS».- (http://blogs.mediapart.fr/blog/benjamin-stora/160514/un-musee-supprime ). Ce revirement fait réagir Tramor Quemeneur, historien et ami des Anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre «4ACG» (300 membres dans toute la   France, note de l’auteur) : «ce retournement est encore, une fois de plus, le symbole que la mémoire de la colonisation française et de la guerre d’Algérie ne passe pas. Est-ce pour satisfaire quelque promesse électorale que le nouveau maire renonce à ce projet ? Est-ce par frilosité, pour ne pas dire crainte ou lâcheté ? Ce musée aurait pourtant pu être un beau projet, comme le versant méditerranéen du Mémorial de Caen sur la Seconde guerre mondiale ou de l’Historial de la Grande Guerre à Péronne.»Selon B. Stora:   «Il ne faut pas confondre la première phase, qui a connu de réelles difficultés et prêtait le flanc à la critique, et la seconde, avec la mise en place d’un comité scientifique sérieux représentant toutes les sensibilités et notamment les Algériens. Ce comité inclut par exemple Ahmed Djebbar, ancien ministre de l’Education nationale de l’Algérie; la conservatrice a fait partie du récent voyage présidentiel en Algérie et a rencontré un représentant du ministère de la Culture algérien ; l’ancien doyen de l’université d’Alger a rencontré le Consul d’Algérie qui lui affirmé soutenir le projet. Bref, l’Algérie a été largement associée et il n’y a aucun problème à ce sujet entre les Français et les Algériens. Le manque de coopération est plutôt actuellement celui du président de l’agglomération (Ph. Saurel) avec le comité scientifique : «Les gens qui ont pris la décision n’ont jamais pris la peine de passer un coup de téléphone aux membres du conseil scientifique, personne n’a jamais été consulté, j’ai découvert cela dans la presse».

Le 21.05.2014, sous la direction de Paul Siblot –membre du «Conseil scientifique du musée sur l’histoire de la France et de l’Algérie»- une pétition est adressée au maire de Montpellier et président de l’Agglomération, P. Saurel: «Nous ne comprenons pas votre intention de renoncer au Musée de l’Histoire de la France et de l’Algérie à Montpellier, un an avant son achèvement, alors que le bâti est pour l’essentiel réalisé et que le chantier scientifique est très avancé. Les investissements publics sont importants, dont des dépenses non récupérables de plus de 6 millions d’euros en cas de changement de destination du musée. Peut-on accepter un tel gaspillage, disperser des collections uniques aux pièces rares et onéreuses ? Peut-on, sans aucun audit, sans aucune information publique, sans aucune concertation préalable, anéantir d’un coup le travail conduit depuis plusieurs années en toute rigueur scientifique ? Est-il opportun d’illustrer Montpellier par la substitution sans précédent d’un musée par un autre ? Le musée a pour but de montrer qu’on peut aujourd’hui parler d’un passé conflictuel, tissé de souffrances mais aussi de réelles rencontres et de compréhension réciproque. Il s’agit d’ouvrir de nouvelles perspectives afin que les  jeunes générations puissent surmonter les ravages de la guerre des mémoires, puissent comprendre une histoire conflictuelle dans toute sa complexité et ses contradictions, afin d’écrire autrement l’avenir… Nous ne pouvons croire que l’élu a oublié les déclarations du candidat. Pourquoi ce qui a été possible dans les relations franco-allemandes ne le serait-il pas pour l’Algérie ? Le projet est innovant, porté par une collaboration sincère, libre et indépendante entre spécialistes des deux pays. Il traite sereinement de sujets souvent instrumentalisés par des polémiques politiciennes ; il veille au respect de tous les vécus et répond aux plus hautes exigences scientifiques. Il n’y a pas sens à opposer l’art contemporain et l’histoire du passé ; aucune raison d’imposer un choix entre des projets totalement différents, de vouloir servir l’un par la suppression de l’autre ; aucune raison enfin d’anéantir une entreprise généreuse d’éducation citoyenne. Vous affirmez votre attachement à l’espace méditerranéen, votre intérêt pour les relations franco-algériennes, nous ne demandons qu’à l’illustrer avec vous. On ne saurait toutefois tergiverser. Les formules de substitutions évoquées ici ou là ne sont pas à même de soutenir l’ambition du Musée de l’Histoire de la France et de l’Algérie. Si les choses devaient rester en l’état, la fin en serait de fait programmée. Ce serait à tous points de vue une faute politique, un gâchis intellectuel, financier et moral. Nous nous adressons à vous dans toute notre diversité, Chercheurs et universitaires, nous soutenons la lettre que le « Conseil scientifique vous a fait parvenir. Nous entendons œuvrer au dépassement de polémiques qui desservent nos deux pays et, par un effort commun d’objectivité, mettre l’histoire à disposition de tous les publics. Citoyens attachés aux idéaux universitaires, attentifs aux règles démographiques et à l’usage des fonds publics, nous sommes choqués de voir le bien et l’intérêts publics traités de la sorte, ,Français et Algériens de toutes professions, femmes et hommes de tous horizons, nous tenons à ce projet inventif de coopération entre Nord et Sud de la Méditerranée, qui contribue au rayonnement de Montpellier et s’inscrit dans la tradition humaniste de son Université, nous vous demandons instamment, M. le Maire de Montpellier, président de son agglomération, de reconsidérer vos intentions quant au Musée de l’Histoire de la France et de l’Algérie. De ne pas supprimer cet espace novateur de dialogue, et faire que les entraves du passé deviennent une chance pour l’avenir.».

Une partie des signataires de la pétition, quelques noms des personnalités emblématiques de la diversité:

AUDIN Josette veuve de M. Audin, BALIBAR Etienne philosophe, BEDOS Guy artiste, CIXOUS Hélène écrivain, CLÉMENT Jérôme écrivain fondateur d’Arte et président du théâtre du Châtelet, DAENINCKX écrivain, DANIEL Jean écrivain et journaliste, FELLAG comédien, FERRANDES Jacques auteur de bandes dessinées R. GALL Hugues directeur d’opéra, académie des Beaux-Arts, LACROIX Christian grand couturier, MEMMI Albert écrivain, MERMAZ Louis ancien sénateur, MORDILLAT Gérard romancier et cinéaste, MORIN Edgard sociologue et philosophe, ORSENNA Erik romancier et membre de l’Académie française, SANSAL Boualam écrivain, SEBBAR Leïla romancière, SICARD Didier ancien président du comité consultatif national d’éthique, SOMMAIRE Jean-Claude ancien secrétaire général du Haut conseil à l’intégration «HCI», VIRCONDELET Alain écrivain et biographe, BENMANSOUR Sabeha professeur universitaire de Tlemcen, BERERHI Afifa professeur universitaire d’Alger, EL CORSO Malika historienne professeur universitaire d’Alger, GHOZALI Nacer Eddine juriste, HARBI Mohammed historien, HUREAU Joëlle historienne, JOUTARD Philippe historien, LEVALLOIS Michel membre de l’Académie des sciences d’Outre-mer, MANCERON Gilles vice-président de la «LDH», NORA Pierre historien membre de l’Académie française, NORDMAN Daniel géographe, PERVILLÉ Guy historien, RIOUX Jean-Pierre historien, RIVET Daniel historien, RECHT Roland président de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, SCHNAPP Alain historien de l’art et archéologie, SPIQUEL Agnès présidente de la société des études camusiennes, TAGUIEFF Pierre-André philosophe et politiste, TALEB IBRAHIMI Khaoula linguiste professeur universitaire à Alger, TISON Hubert secrétaire général de l’Association française des professeurs d’histoire géographie, VAISSE Maurice historien, VALENSI Lucette historienne, VERMEREN Pierre historien, WIHTOL Catherine de WENDEN politologue et sociologue, WEIL Patrick historien et politologue, WIEVIORKA Annette historienne, TAZDAIT Nadir architecte en charge du grand musée de l’Afrique à Alger, etc.

 

L’auteur observe que, parmi les membres de la «Commission scientifique» ou les signataires de la pétition, on retrouve notamment : M. Harbi, T. Quemeneur, G. Manceron, O. Carlier, déjà signataires de la pétition «Appel des 171» pour «la reconnaissance de crime d’Etat (celui de M. Audin) par l’armée française durant la guerre d’Algérie». Cette pétition, lancée à Paris, était organisée par la «LDH», Médiapart et l’Humanité, le 24.03.2014, en présence de J. Audin. 

Faute de pouvoir joindre Ph. Saurel, l’Agglomération de Montpellier répond aux questions de la «Tribune de l’Art», invoquant : «le chantier n’est pas suffisamment avancé, il y a au moins 2 ans de travaux et, les 20 millions d’euros prévus vont être dépassés…Le label Musée de France n’a pas encore été donné, il n’est pas évident que le musée l’obtienne…La fréquentation de ce musée sera aléatoire, un musée mémorial n’attire pas les foules…Il y a eu un manque de coopération avec l’Algérie…L’idée n’est pas forcément de ne pas faire le musée, mais de le faire ailleurs, par exemple sur l’ancien site de l’ «EAI» à Montpellier  à Castelnau, ou de collaborer avec des villes comme Perpignan o Marseille…Il manque un centre d’art contemporain en centre-ville.».  (http://www.latribunedelart.com/le-musee-de-l-histoire-de-la-france ). Le 29.05.2014, dans un article signé de Sandrine Blanchard du «Monde», sous le titre «Montpellier exile son Musée de l’histoire de la France et de l’Algérie», on note : «Pourquoi ce revirement ? Un membre du Conseil scientifique du musée, qui ne veut pas être cité, y voit un effet Front national : «La victoire de Ménard à Béziers a terrorisé tout le monde dans la région. Pour avoir la paix, on refuse de regarder l’histoire en face ». Un autre évoque «un retour de la politique clientéliste à la G. Frèche», et la pression des associations de rapatriés. Quant à Philippe Saurel, il finira par préciser : «Les pieds-noirs ont bien compris que ce projet était vicié depuis l’origine. Je ne marcherai pas sur la mémoire des Français d’Algérie. Le projet a changé d’âme le jour où Frèche est mort ; il est devenu moins chargé de sens, plus historique et plus général.». Ph. Saurel  observe que sa décision de stopper le musée : «n’a soulevé aucune protestation, ni des associations ni des élus des communes de l’agglomération, mais seulement du conseil scientifique. Que vaut-il mieux pour un centre-ville : un centre d’art contemporain capable d’attirer 800.000 visiteurs par an ou un musée de l’Algérie qui aura 5 visiteurs par jour ? J’ai été élu pour gouverner, je gouverne.». B. Stora, lui, ne décolère pas : «La France ne veut pas entendre parler d’une présence culturelle algérienne, c’est inouï …les élus municipaux anticipent d’éventuelles réactions non consensuelles, il y a comme une forme de peur». Le 09.06.2014, dans un communiqué intitulé «Le scandale du Musée de l’Histoire de France en Algérie de Montpellier : un projet détourné de son objectif initial et confisqué à des fins idéologiques par le lobby de la repentance», le président national du Cercle algérianiste, Thierry Rolando, note : «…Où sont passés les Pieds-Noirs ? Les Français d’Algérie et leurs associations ont été simplement passés par pertes et profits. Ils ont été sciemment écartés d’un projet qui n’est plus le leur et qui vise tout simplement à la condamnation de la présence française en Algérie et a pour vocation sans le dire de s’inscrire dans le d’une vision hémiplégique de l’histoire et d’une repentance à sens unique. La seule association de Pieds-Noirs représentée au Conseil scientifique est une association groupusculaire, là encore proche du «FLN», «Coup de Soleil» (332 membres dans toute la France au 31.12.2008, note de l’auteur) de Georges Morin, absolument inconnue de la plupart des Français d’Algérie. Que doivent exiger les Français d’Algérie désormais ? Ce projet de musée de Montpellier, dont un coup d’arrêt vient d’être donné (provisoirement peut-être) par le maire de Montpellier lui-même, constitue dans son orientation actuelle une véritable provocation à l’égard des Français d’Algérie, Pieds-Noirs et Harkis confondus. Ce projet militant aux relents idéologiques incontestables ne peut se faire sans que les fractures ne soient à nouveau avivées, que les blessures des Pieds-Noirs et des Harkis ne soient ré-ouvertes et que ceux-ci ne vivent comme une nouvelle condamnation morale l’érection d’un projet idéologique aussi caricatural qu’inacceptable. Le Cercle algérianiste appelle donc, tous ses adhérents mais aussi tous les Français d’Algérie et leurs amis à se mobiliser massivement pendant qu’il en est encore temps en écrivant leur refus d’un musée qui, s’il émerge demain, sera présenté comme le musée de référence et de la vérité historique sur ce que fut notre présence en Algérie et l’œuvre de nos ancêtres.». Ce communiqué est accompagné de nombreuses photos couleur d’œuvres acquises pour le musée de Montpellier. 

F

F. Hollande et B. Stora, sur le pont de Clichy, éprouvés… Le 17.10.2011.

Le 16.06.2014, Jean-Robert Henry, alors président du «Comité scientifique», co-signe un courrier à destination de F. Hollande : «En janvier 2013, alors que Jean-Pierre Moure était président de l’Agglomération de Montpellier, ils avaient échangé des lettres dans lesquelles le président de la République disait soutenir le projet. Maintenant, c’est notre dernier espoir.». Même Jacques Lang –actuel président de l’Institut du monde arabe «IMA»- avait écrit à P. Saurel pour lui demander de conserver le projet. Près de 3.500 objets et 5.000 livres ont été achetés ou offerts…Mais si les objets venaient à être rapatriés au Centre de documentation des Français d’Algérie de Perpignan, comme l’évoque le maire, les «scientifiques» refusent toute collaboration : «C’est un centre à la gloire de l’Algérie française. Cela n’a rien à voir avec notre projet. D’ailleurs la plupart des gens qui ont un fait un don pour ce musée voudront les récupérer», explique Paul Pandolfi, membre du «comité scientifique». Selon Philippe Saurel : «Le maire de Perpignan m’a appelé. Il s’est dit conscient de la problématique. Il m’a dit qu’il était repreneur.». (Voir «L’Indépendant» du 18.06.2014).  

Le 19.06.2014, «Le Midi Libre» titre : «Montpellier abandonne le projet du musée de l’Histoire de la France en Algérie». Lors de la délibération proposée par le maire Philippe Saurel, le conseil d’agglomération vote par 72 voix pour, 8 contre et 8 abstentions, pour l’abandon du Musée de «l’Histoire de la France et de l’Algérie» à Montpellier. La porte a claqué sèchement et, chacun des opposants à l’abandon de ce musée a regagné ses pénates, sans mot dire depuis ce jour.

«Aucun regard, aucun écrit, aucun document n’est définitif sur l’Histoire».

DELENCLOS Michel, chercheur en histoire et biographe.

(http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/05/29/montpellier-exile ). (http://www.cerclealgerianiste.fr/index.php?option=com_content& )-. 

AUDIN Josette Marie Léonie née SEMPE, née le 15.02.1931 à Alger. Le 24.01.1953, elle épouse Maurice Audin né à Beja (Tunisie) le14.02.1932. Tous deux membres du Parti communiste algérien «PCA» soutenant activement le «FLN»  J. Audin obtiendra la nationalité algérienne, le 04.07.1963 ; elle confiera, en février 1999 : «J’ai eu beaucoup de mal à obtenir la nationalité algérienne. Je n’étais pas musulmane. Je ne parlais pas arabe.». Elle quitte l’Algérie, peu après le coup d’Etat de Houari Boumediene, en juin 1966. Par arrêté du 21.11.1983, elle obtient de l’Etat –après intervention de Robert Badinter, alors garde des Sceaux et ministre de la Justice et, ancien défenseur des «porteurs de valises»- la somme de 400 mille francs, pour elle et ses 3 enfants ; Badinter avait alors à l’esprit de faire reconnaître la responsabilité de la France. Le 06.08.2012, dans une lettre adressée à F. Hollande, elle demande l’ouverture de «toutes ces archives» (celle de Maurice Audin, arrêté le 11.06.1957 et reconnu officiellement mort, le 21.06.1957). Le 14.12.2012, F. Hollande lui répond : «…J’ai demandé par ailleurs à Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, de vous recevoir afin de vous remettre en mains propres l’ensemble des archives et documents en sa possession relatifs à la disparition de votre mari… ».

DANIEL Jean de son vrai nom BENSAÏD Jean-Daniel né le 21.07.1920 à Blida (Algérie française). Le 29.05.2014, il est récipiendaire d’un doctorat honoris causa en droit et sciences politique, à l’Université de Blida ; à cette occasion, il prononce un discours au cours duquel, il réaffirme qu’il a été : «témoin engagé à tous les stades de la révolution algérienne…». (Pétitionnaire).

DJEBBAR Ahmed né à Aïn-Defla (Algérie française). Vivra en exil avec Mohamed Boudiaf qui, à son retour en Algérie, en 1992, le nommera comme conseiller. Ministre de l’Éducation nationale du 08.07.1992  au 11.04.1994, dans les gouvernements successifs de Belaïd Abdesslam puis de Redha Malek (porte-parole et membre de la délégation algérienne lors des négociations avec la France). Vit actuellement en exil en France. Membre du «Conseil scientifique». L’auteur, en relation avec M. Djebbar, actuellement hors de France, attend la réponse à ses questions.

FRECHE Georges: maire de Montpellier du 25.03.1977 au 22.04.2004 – Président de l’Agglomération de Montpellier du 01.08.2001 au 24.10.2010.

HARBI Mohamed né le 16.06.1933 à El-Harrouch, département de Constantine (Algérie française). Membre du Comité fédéral de la Fédération de France du «FLN», de juillet 1957 à août 1958. A cette époque, cette fédération avait pour ordre d’éliminer les membres du «MNA» de Messali Hadj, de procéder à des sabotages et à des assassinats sur le territoire français, alors devenu Wilaya 7. Le 23.06.2012, avec Jean Daniel et B. Stora,  après de chaudes accolades, il participe à un débat consacré aux relations franco-algériennes. (Pétitionnaire).

LEFEUVRE Daniel: (11.08.1951-04.11.2013) –Maître de conférences. Historien. Le 18.12.2001, lors de son habilitation à diriger des recherches «HDR», il est face à un jury dont on note la présence notamment de B. Stora et J. Frémeaux. Membre du 1er «Conseil scientifique». Auteur de «Pour en finir avec la repentance coloniale», Ed. Flammarion, 05.10.2006-

MAHIOU Ahmed né en 1934 à Bouira (Algérie française). Membre de l’UGEMA (Union générale des étudiants musulmans d’Algérie) en 1958. A Toulouse, il obtient un diplôme d’enseignement supérieur en droit public et en sciences politiques. Il ne regagne l’Algérie qu’en novembre 1964 pour rejoindre la faculté de droit d’Alger. Puis, il quitte l’Algérie en octobre 1990 pour Dijon. Depuis, il vit en exil en France. Il se dit pas favorable à une «repentance» de la France mais «demande à la France de reconnaître les violences commises en Algérie pendant la période coloniale, notamment la guerre d’indépendance». («Le Matin.dz» du 05.08.2013). Membre du «Conseil scientifique».

PERVILLÉ Guy né le 15.06.1948 à Villers-Saint-Paul (Oise. Historien. Auteur de nombreux ouvrages de référence sur l’Algérie. Pétitionnaire.

ROLANDO Thierry né le 28.05.1959 à Alger. Président national du Cercle algérianiste depuis le 16.01.2003.

STORA Benjamin né le 02.12.1950 à Constantine (Algérie française). Quitte l’Algérie le 16.06.1962. Historien très proche du «FLN» ce qui lui permet toujours l’ouverture des portes en Algérie et, chouchouté par les communistes. Le 22.01.2014, au siège du journal «Libération» à Alger, à propos de nouvelles «révélations» qu’auraient produites Jean-Charles Deniau, dans son ouvrage, Stora déclare : «Les autorités françaises doivent apporter une «réponse politique» à l’assassinat du militant anticolonialiste M. Audin.». Le 11.09.2013, à l’initiative du ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, il est nommé Inspecteur générale de l’Éducation nationale ; or, il n’est titulaire ni d’un CAPES ni d’une agrégation ! L’historien Jacques Simon, dans un commentaire publique, se montre incisif à son égard : «Cet universitaire intermittent de l’enseignement, devenu par la grâce des États français et algérien, l’expert, l’HISTORIEN de référence sur n’importe quelle question de l’Algérie, qui se répand depuis un quart de siècle dans la presse, les radios, les télévisions pour débiter ses petites phrases et sa tisane opiacée ; un expert à l’ego surdimensionné, avide de notoriété, d’argent et de pouvoir.».  Membre du «Conseil scientifique».

DELENCLOS Michel  chercheur en histoire, biographe et Citoyen avisé

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29 juin 2014

COMMEMORATIONS DU 5 JUILLET 1962 - 2014

PARIS

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10 H. Église Sainte Odile messe du Souvenir - AAALGERIANIE / ANFANOMA / ARMR / GRFDA / MAFA perpétuons cet hommage et vous prions de venir nombreux. (2 avenue Stéphane MALLARMÉ 75017 PARIS célébrée par le Père ARGOUARC’H)  METRO : Ligne 2 - BUS : PC1 / PC3 / 92 / 93 / 84 Station PORTE DE CHAMPERRET

NB : A l’issue de la cérémonie religieuse, possibilité d’un déjeuner en commun à 12 heures au restaurant « Le Clos de Courcelles » 214 rue de Courcelles, 75017 / PARIS. 28 € par personne, contacter Monique CHAVRONDIER pour inscription avant le 1er juillet. MAFA / 95 rue d’Amsterdam / 75008 / PARIS Téléphone fixe : 01 45 26 29 33 Fax : 01 40 16 91 91 Courriel : mafa.pn@orange.fr

15 HEURES Mémorial du Quai Branly Recueillement et dépôt de gerbes.

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ARC DE TRIOMPHE

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17h45 rdv en haut des Champs Élysées

18h30 La Fédération Comité de Liaison des Associations Nationales de Rapatriés (CLAN-R) Membre du Comité de la Flamme ravivera la Flamme sous l’Arc de Triomphe.

Des gerbes seront déposées par le CLAN-R- A.N.R.O Membre du Clan - A.L.L.O Les Anciens du Lycée Lamoricière membre du Comité de La Flamme.

COMMEMORATIONS CONNUES EN PROVINCE

 AOBR

LYON le 4 Juillet messe en l’Église Saint Pothin à Lyon 6ème.

Le 5 Juillet à 17 H cérémonie devant le Monument aux Morts d'Oran, Place du Bachaga Boualem à Lyon 9ème, par la Ville de Lyon, sous la présidence du Sénateur Maire de Lyon.

 

BAYONNE 18h30 Stèle des morts de l’Algérie Française- Cimetière municipal.

 

CHAMIERS 11h. Stèle des Français d’Algérie -Cimetière St Auguste.

 

HYÈRES 9h. Stèle des Martyrs- Cimetière- Chemin de la Ritorte.

 

LA GARDE 18h15 Église de la Nativité (A.R.A.N.O.M.) Amicale des Rapatriés d’ Afrique du Nord et d’Outre-Mer Nous associons dans nos prières nos amis Harkis sous la protection de notre Dame d’Afrique, la messe sera animée par la chorale de Don Bosco en présence des Drapeaux des Anciens Combattants, Gérard PASTOR.

MARSEILLE

10h15 au monument de l’hélice, corniche Kennedy ; Organisé par l’ANRO.

18h30 Sur le bateau LE ZÉNITH les 500 croisiéristes commémoreront le 5 juillet en lançant une gerbe à la mer.

19h. Une messe sera célébrée en la Basilique du Sacré Cœur. 9 Avenue du Prado.

 

NANCY 11h15. Messe en la chapelle Marie Immaculée. 33, Av. Général Leclerc.

 

PÉROLS Cimetière St Sixte- Entrée A.

 

PERPIGNAN 18h hommage et dépôt de gerbe. Mémorial des Français Disparus et Victimes Civiles de la Guerre d’Algérie. Couvent Ste Claire de la Passion.

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SAUSSET LES PINS 11H Monument aux Morts.

 

TOULON 18h. Messe en la cathédrale. 55, place de la Cathédrale.

 

SIX-FOURS-LES-PLAGES 10h. Messe à Sainte Anne présidée par Mgr Jean-Yves MOLINAS, vicaire général du diocèse.

 

SAINT RAPHAEL  St-Raphaël 18h30 Messe en la Basilique Notre-Dame de la Victoire (centre ville)

 

AUTERIVE (Haute Garonne) messe 18 h à l'Église Saint Paul. Contact Paule Perez (épouse Famery) 06 71 86 06 42

 

NICE à 10h30 : dépôt de gerbe à la Stèle des Rapatriés, square Alsace-Lorraine et à 11h00 : Messe en l’église St-Pierre d’Arène

CALENDRIER DES MANIFESTATIONS ORGANISÉES, SOUTENUES OU ENCOURAGÉES PAR L'ADIMAD

Retour aux commémorations du 5 JUILLET 1962.

27 juin 2014

Lieutenant Roger DEGUELDRE, martyr de l’Algérie française

Par José Castano

« Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM » (Roger Degueldre)

            Né le 19 mai 1925 à Louvroil, dans le Nord, Roger Degueldre, dissimulant son jeune âge derrière un physique impressionnant, entre en Résistance dans le maquis FTP de Roger Pannequin, surnommé « Commandant Marc ». Avide de combattre au plus près l’envahisseur allemand, il s’engage dans la 10ème Division d’Infanterie Motorisée qui participe à la réduction de la poche de Colmar, en janvier 1945.

           La guerre terminée, c’est à titre étranger qu’il s’engage dans la Légion Étrangère. Il servira, en Indochine, au 1er Régiment Étranger de Cavalerie et fera très vite parler de lui… Le 21 janvier 1950, à Tra-Vinh, dans le delta du Mékong, au péril de sa vie, il sauve d’une mort certaine sous le feu ennemi, le Capitaine de Blignières… plus tard, colonel, commandant le 1er REC. Cette action héroïque lui vaut d’obtenir la Médaille Militaire.

           La guerre d’Indochine se terminant, déçu, frustré et amer par l’issue des combats, l’adjudant Degueldre -Croix de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures avec sept citations, (une Palme, deux Étoiles de Vermeil, deux Étoiles d'Argent et deux Étoiles de Bronze)- volontaire pour les parachutistes, rejoint le 1er Bataillon Étranger de Parachutistes qui prendra l’appellation de 1er Régiment Étranger de Parachutistes, dès 1955, durant la guerre d’Algérie.

           Il participe avec son régiment, en 1956, à l’opération de Suez puis, dès son retour, à la Bataille d’Alger dans le but d’éradiquer les bandes terroristes qui sèment la mort et la désolation dans la ville.

           En janvier 1958, il gagne ses galons d’officier, au feu, à Guelma, et participe à la bataille des frontières dans l’Est-Constantinois. Son ardeur au combat, son exemplarité et le dynamisme qu’il insuffle à ses hommes lui valent d’être décoré de la Croix de la Valeur Militaire avec Palme. Le 26 septembre, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.

           Le temps passant, les atermoiements, les palinodies, les revirements et les reniements de De Gaulle sur le maintien de l’Algérie française sèment le doute puis la colère et l’amertume auprès de bon nombre d’officiers… Degueldre en fait partie. Il assiste, impuissant et rageur à la destruction d’une armée victorieuse et à la livraison de l’Algérie au FLN, rendant vains les sacrifices consentis.

           Après la révolte des officiers du 1er REP, le 8 janvier 1961, il est muté disciplinairement au 4ème Régiment Étranger d’Infanterie mais il refuse de rejoindre son nouveau corps. Le 25 janvier 1961, il entre dans la clandestinité et effectue des missions secrètes pour le compte des services spéciaux commandés par le Colonel Jacquin.

           Le 21 avril 1961, il réintègre son unité lors du putsch des généraux. La révolte avortée, il retrouve la clandestinité et rejoint les rangs de l’Organisation Armée Secrète (OAS) où il est nommé par le Colonel Godard, chef du Bureau d’Action Opérationnel (BAO).

           Fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur ! », il retrouve, dans la résistance à l’abandon, une raison de poursuivre le combat et une justification au serment qu’il a prêté sur le cercueil de son chef, le Colonel Jeanpierre : « Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure ! »

           Au sein de l’Organisation, il s’emploie à forger une arme redoutable et redoutée de tous, tant de l’Élysée, des barbouzes, que du FLN : Les Commandos Delta qui, ayant pour slogan : « L’OAS frappe où elle veut, quand elle veut ! », mènent un combat de tous les instants, rude, chaotique, désespéré, mortel, mais si efficace qu’il sème l’angoisse et la crainte dans les plus hautes sphères… et que la fatalité des circonstances précipitera vers un dénouement tragique.

           Le 7 avril 1962, Degueldre est arrêté à l’issue d’une réunion réunissant plusieurs responsables de l’Organisation. Reconnu, il est aussitôt transféré en métropole et écroué à la prison de la Santé.

           Le 28 juin s’ouvre son procès qui n’est autre qu’une parodie. A cet effet, une juridiction d’exception, la Cour Militaire de Justice, est créée afin qu’il ne puisse, contrairement au général Salan, obtenir les « circonstances atténuantes » et sauver sa tête. Le général Larminat doit la présider. Ancien de l'armée coloniale, il refuse de juger le condamné et déclare : « Je ne serai pas le Fouquier-Tinville de la Ve République. Je me tuerai ce soir » Dans la soirée, il met fin à ses jours. Qu'importe ! Il est remplacé par le général Gardet. La justice expéditive gaulliste ne va pas s'arrêter sur un cas de conscience… En un minimum de temps, après une absence d’instruction et de témoins à décharge, l’officier parachutiste est condamné à la peine de mort.

           Refusant dédaigneusement le recours en grâce présenté par la défense, c’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 d’Oran qui fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, (lequel aurait dû pourtant l’inciter à la clémence), que De Gaulle prend la décision de faire fusiller le Lieutenant Roger Degueldre.

           Le 6 juillet 1962, à 02h30, les deux défenseurs du condamné, Jean-Louis Tixier-Vignancour et Denise Macaigne arrivent à la prison de Fresnes en même temps que l'avocat général Gerthoffer qui a requis la peine capitale et l'aumônier de la prison. Avant de quitter sa cellule, il prononce, en guise d'adieu, ses dernières paroles : « Je suis fier de mourir pour tenir le serment qu'a fait tout officier ayant servi en Algérie. Dites aux Algériens que, si je ne suis pas de leur race, n'étant pas né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours. » Se tournant vers le procureur Gerthoffer, il déclare : « Je ne vous garde pas rancune, mais je vous plains. »

           Puis, c’est le départ vers le fort d’Ivry où doit avoir lieu l’exécution. Á 03h45, l’Officier se présente devant les douze soldats du peloton d’exécution, en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il a tout sacrifié et qu’il a choisi comme linceul. Autour de son cou, il a noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y a la photo d’un bébé, son fils qu’il n’a jamais vu. Il a conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé est venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort. « Dites que je suis mort pour la France ! » s’écrie-t-il à l’adresse de son défenseur. Puis il refuse qu’on lui bande les yeux et, au poteau crie : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise.

           Les trois premiers officiers désignés pour commander le peloton d'exécution ayant refusé d’accomplir cette sinistre besogne, les Capitaines Jean de Balby de Vernon, Michel Cabanes et Michel Martet, du 501ème régiment de cavalerie de Rambouillet, sont sanctionnés, rayés des cadres et mis aux arrêts. Les officiers suivants qui ont refusé l'ordre, ont été également sanctionnés.

           Il est 03h56. Le sous-officier remplaçant, chef de peloton, abaisse le bras. Les soldats qui doivent exécuter le Lieutenant Degueldre, émus par son courage, hésitent à tirer. Douze coups retentissent cependant dans la nuit… mais une seule balle l’atteint : au ventre diront certains.

           L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipite, l’arme à la main, pour accomplir sa « mission » et se rend compte que le condamné est toujours en vie. Sa tâche ne consiste désormais plus à achever un quasi-mort, censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes... Il en a si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission tremble, et que le revolver se décharge dans le vide. Livide, désemparé, l’adjudant tire une deuxième fois et rate encore sa cible.

           Les défenseurs, voyant que Roger Degueldre souffre atrocement, réclament l’intervention d’un médecin. Celui-ci, arrivé sept minutes plus tard, atteste que le supplicié vit toujours. Il faut donc l’achever au plus vite. Et pendant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé continue de gémir…

           L’adjudant, toujours tremblant, pointe une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferme les yeux et appuie sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produit. L’arme s’est enrayée. Exaspéré par cette situation –unique dans les annales de l’exécution- le procureur Gerthoffer ordonne qu’une nouvelle arme soit apportée. Mais personne parmi les militaires présents n’en possède. Il faut courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre est toujours vivant et son calvaire interminable.

           À partir de ce moment-là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels ; il fallait que Degueldre soit tué ! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les États-Majors, le FLN et l’Élysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.

           Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu (peut-être) changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce au condamné… Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée…

           Enfin on remet un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, dans un état second… mais obéissant servilement au commandement de tuer, doit en finir puisque tels sont les ordres. Un nouveau coup de feu claque. Stupeur ! Celui-ci est tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradie le corps du supplicié. Il regarde vers le ciel et ouvre grands ses yeux. Peut-être perçoit-il à cet instant que son calvaire prend fin. Il est tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui semble entendre, là-haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».

Á 04h08, une nouvelle détonation retentit… et c’est la fin. La boucherie a duré 12 minutes… 12 atroces minutes..

           C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Étranger de Parachutistes, mourut, assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien.

           Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton. Décidément, le crime était profondément enraciné !…

           Le Lieutenant Roger Degueldre aura respecté jusqu’à la fin son serment « la mort plutôt que le déshonneur ! ». Après avoir été enterré au carré des suppliciés dans le cimetière de Thiais, il repose aujourd’hui au cimetière des Gonards, à Versailles.

José CASTANO

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano.

           Le Lieutenant Degueldre s’était adressé à ses camarades officiers en ces termes :

« Faites bien attention. Vous affirmez que rien ne vous empêchera de garder l’Algérie à la France. J’ai prêté ce serment avec vous. Mais sachez bien qu’en ce qui me concerne, il sera respecté. J’irai jusqu’au bout ! »

- L’assassinat du Lieutenant Degueldre. Voix de Jean-Pax Meffret 

Ce jour là ... 6 juillet 1962

LD 1 LD 2

« … Mon pays m’a fait mal par ses fosses creusées

Par ses fusils levés à l’épaule des frères,

Et par ceux qui comptaient dans leurs mains méprisées

Le prix des reniements au plus juste salaire… »

Robert BRASILLACH

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28 août 2013

LE MATRAQUAGE PUBLICITAIRE A LA TELEVISION

7 HERISSON étoile

Si un homme te dit qu'il a faim, ne lui donne pas un poisson, apprends-lui pêcher (Confucius)

Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme  "Tout individu (...même un petit mammifère)a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

            Le 27 Juin dernier, je gueulais à propos du véritable lavage de cerveau que des gens malhonnêtes tentent de nous faire subir par leur insistance sans que nous n’y puissions rien.

            A la longue cette insistance de mauvais aloi devient plus dissuasive que persuasive. Mais de cela ils s’en branlent, et cela devient une insulte à notre intelligence pour peu qu’il nous en reste un brin et que le pognon afflue dans leurs caisses.

Exemples:

            Prenons au hasard « Questions pour un champion ». Son animateur, vieille haridelle fourbue comme votre serviteur, s’ingénie auprès des téléspectateurs à les allécher avec une récompense, après tirage au sort, d’un téléviseur  ou d’une voiture en leur posant une question avec 2 alternatives  A ou B du type : …. Quel instrument est utilisé par Johnny Hallyday ? La guitare ou la clarinette ? On en reste pantois…Non ?

            Peu importe leur réponse pourvu qu’ils se ruent sur leur téléphone et s’acquittent d’une taxe qui rapporte beaucoup d’argent au passage à sa chaine.

            Par ailleurs, cet animateur s’ingénie encore à demander à ses acteurs  quel est le lieu de leur résidence. Mais il le connaissait avant l’émission car malin comme seuls les singes le sont, il avait pris grand soin de vérifier l’environnement pour étaler son érudition à propos de la France profonde.

            Et le matraquage continue à qui mieux mieux, car il n’y pas que cette chaine-là, les autres chaines ne sont pas en reste.

            Le gaillard qui nous parle de « Carglass » avec ses essuie-glaces et ses lunettes polarisantes.

            Le charcutier qui, chapeauté, déclare à propos de  Madrange : Chapeau.

            Le cuisinier de service sur une grande chaine nationale.

            Les sites de rencontre entre célibataires, où des gens font semblant d’avoir rencontré leur âme soeur .

            Toutes ces chaines, n’offrent qu’un seul avantage télévisuel, c’est que pendant 5 ou 10 minutes on peut aller faire pipi ou prendre l’air sur notre balcon. Il y a tant à dire qu’un  volume de 220 pages ne suffirait pas à contenir toutes ces inepties.

            Voilà, c’est ce qui me tarabustait et m’agaçait et que  je tenais à dire depuis longtemps, dans l’attente du fil conducteur menant à ma gueulante. Il m’a paru nécessaire de remonter un tant soit peu les bretelles à tous ces valets de pied de l’argent facile.

            Ce n’est pas bien de manipuler les cerveaux des personnes simples, âgées pour la plupart ou  incapables de pousser une gueulante pour mettre fin à ces agissements. Ce serait pourtant une action salutaire pour l’intervention d’un ministre de l’information, non ?

"J'entends, j'oublie ; je vois, je retiens ; je fais, je comprends." Proverbe japonais

LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.  A VOTRE SERVICE.

leherisson1962@bbox.fr

 

HERISSON_signature_BLOG

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6 juin 2014

LE SOLEIL COLONIAL - AU ROYAUME DES CAILLOUX

Prix à l'unanimité du jury Terre d'Eghriss / L’autre Rive, de l’association de Thiersville, présidée par Lucien Cano , vice-président Jean-Félix Vallat.

Le soleil colonial

Cette petite saga est une suite indépendante de L’Odyssée de Grain de Bled en terre d’Ifriqiya (2013), où l'auteur a suivi les pérégrinations de Grain de Bled à travers le temps et l’espace de l’Afrique du Nord dans le but de venir s’incarner dans une petite fille, Marie Sahara, dont il est l’âme.

Échappés in extremis à la tuerie du 5 juillet 1962 à Oran, les derniers membres de la famille, le cœur brisé, doivent quitter définitivement leur patrie algérienne.

Ce livre se veut aussi un hommage à la fraternité qui régnait en Algérie, fait oublié de l’histoire officielle.

Et comment ne pas rapprocher ce "soleil colonial" du livre de Ferhat Abbas : La Nuit coloniale ?

Deux visions d'une même histoire qui n'est jamais ni toute blanche ni toute noire…

"Moi qui suis petite-fille et fille de colons, fière de leur travail, j’ai voulu témoigner de la grandeur de ces femmes et de ces hommes que j’ai vus à la peine pendant toute leur vie pour fertiliser une terre sauvage et hostile.

Ils sont devenus seigneurs – mais d'un royaume de cailloux qu’ils ont passionnément aimé."

Maïa Alonso est l’enfant de la quatrième génération d’une famille espagnole arrivée d’Arboleas pendant l’été 1870, pour s’établir dans le Sud oranais, dans la région de Mascara.

ISBN 978-3-932711-40-4 Collection France–Algérie 40 - Prix : 22 €

 

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Consulter le site de Maïa Alonso

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26 mars 2014

"MIEUX VAUT L'ICONE QUE LE VRAI!"

            MANDELA Nelson Rolihlahla dit Madiba du nom de sa tribu (18.07.1918-05.12.2013) né à Mvezo (Afrique du Sud, mort à Johannesburg -Acquitté lors du procès pour trahison, il lance aussitôt une grève nationale pour les 29, 30 et 31.03.1961. Le 21.05.1961, il donne sa première interview à la télévision: "Il y a de la place pour toutes les races dans ce pays.". (1). Dès juiin 1961, Mandela est chargé de l'organisation militaire de la branche de l'African National Congress "ANC". L'Agence officielle Algérie presse service "APS" note: "Lors de sa visite au Maroc en 1961, Mandela passa "plusieurs jours avec le représentant du "GPRA", le docteur Chawki Mostefaï...Deux jours plus tard, Mandela a été invité à assister à un défilé militaire en l'honneur de l'ancien président A. Ben Bella, à sa libération de prison.". (2)  Erreur, mensonge, manipulation, les trois, car, tout d'abord, C. Mostefaï, du 26.11.1960 au 07.03.1962, était le chef de mission de la représentation diplomatique algérienne à Rabat puis, il sera nommé chef de groupe des délégués de l'Exécutif provisoire algérien "EPA". A Rabat, Mosteafaï avait de lourds dossiers à traiter comme les relations franco-marocaines, le Sahara et, en Algérie, il avait la charge de la préparation de l'autodétermination et des négociations "FLN-OAS" que lui avait confiées le "GPRA". C. Mostefaï, aujourd'hui vivant, qui gère son site, n'a jamais évoqué N. Mandela ni fait de commentaire à l'occasion de son décès.

            De Fait, Mandela n'a jamais été en Algérie en 1961 et, comme il l'écrit lui-même, il quittera par le train Rabat, avec Hamilcar Cabral, le 18 mars pour arriver à Oujda le 19.03.1962 au matin. Ce 19 mars, accompagné de Robert Reisha (futur représentant de l'ANC), Mandela est accueilli à la gare par Nourredine Djoudi dit Abdelhamid, chef de section politique de l'ALN et anglophone. Puis, Mandela sera dirigé à Zegangan, base d'instruction de l'ALN, près du Maroc espagnol (Nador). (3)  Nourredine Djoudi, à propos de l'entraînement militaire de Mandela, confie à Slimane Zeghidour de "TV5 Monde", le 21.06.2013: "Comme il passait assez peu de temps avec nous, pour la première fois, on lui a appris à manier des armes de guerre, les mines et leurs impacts sur les combattants. Ce n'était pas une formation en profondeur proprement dit, c'était une instruction générale qu'un futur dirigeant d'une armée se doit de connaître...Il sera hébergé au Maroc, dans une ferme d'orangers appartenant à un Algérien...".

N Mandela during his stay in Algeria in 1962 for military

            Ensuite, le seul défilé militaire auquel a assisté Mandela, à l'invitation de A. Ben Bella (4) , s'est déroulé après celui effectué à Rabat, aux côtés du Roi du Maroc Hassan II, le 28.03.1962, puis, ensuite à Oujda pour passer en revue les troupes de l'ALN, avec le colonel H. Boumediene et Rabah Bitat. D'ailleurs, même Claude Lanzmann, invité aussi par Ben Bella, était présent. Se confiant au journaliste Stéphane Bou, Lanzmann se souvient: "J'ai été invité à Rabat par Ben Bella quand il a pris le pouvoir (!). Il passait les troupes en revue, en leur disant: "Vous êtes notre sang.". (5)  En 1962, il voyagera avec un passeport éthiopien, sous la fausse identité de David Motsamamayi. En 03/1962, sa visite à Oujda (Maroc) a eu lieu une seule fois pour une visite au "FLN"-"ALN". Et, c'est là, son unique séjour aux côtés des Algériens de l'ALN, avant sa longue incarcération. Selon le site de "La Fondation Mandela", on relève que: "Le 11.01.1962, sous le nom d'emprunt de David Motsamayi, Nelson Mandela quitte l'Afrique du Sud secrètement. Il fait une tournée africaine et visite l'Angleterre pour avoir du soutien pour la lutte armée. Il a reçu une formation militaire au Maroc (dans las camps de l'ALN) et en Ethiopie, puis, revient en Afrique du Sud en juillet 1962. Il fut arrêté à un barrage de police à l'extérieur de Howick, le 05.08.1962, alors qu'il revenait du Kwazulu-Natal où il s'est entretenu avec le président en chef dee l'ANC, Albert Luthuli, à propos de son voyage.".

            Ainsi, Mandela côtoiera très peu de temps l'armée algérienne au Maroc, contrairement aux affabulations de journalistes incultes ou formatés, adeptes du "copier-coller". Entre le mois d'avril et juillet 1962, Mandela revenait vers l'Afrique du Sud, en passant par d'autres pays. Mandela est donc resté, tout au plus, trois semaines au Maroc. Il était donc au Mali, en avril 1962. Il séjournera au Grand Hôtel de Bamako. A cette occasion, le pan-Africain Modibo Keïta lui promet l'aide de l'Etat malien. Une certitude, Mandela n'a pas assisté à la crise de l'été 1962, lors de l'indépendance algérienne. Il n'a jamais mis les pieds sur le sol algérien avant 1990.

ABenBella-N Mandela-H Boumediene Maroc mars 1962

A. Ben Bella, N. Mandela, H. Boumediene au Maroc en mars 1962

           Arrêté le 05.08.1962 par un barrage de police à l'extérieur de Howick, alors qu'il revenait du KwaZulu-Natal après s'être entretenu avec le président en chef de l'ANC, Albert Luthuli, à propos de son voyage. (6)  Le 07.11.1962, il est condamné à 5 ans pour avoir quitter le pays sans passeport. Il commence à purger sa peine à la prison locale de Pretoria: n° de prisonnier 19476/62. Le 27.05.1963, il est transféré à Robben Island. Le 12.06.1963, il est transféré à la prison locale de Pretoria: n° de prisonnier 11657/63. Ouverture du procès, le 09.10.1963. Lors du procès "Rivonia", le 20.04.1964, il assure sa propre défense dont, ci-après, un extrait: "Ma tournée a été un succès. Partout où je suis allé, j'ai trouvé de la sympathie pour notre cause et des promesses d'aide. Toute l'Afrique était unie contre la posture d'une Afrique du Sud Blanche...En Afrique, il m'a été promis le soutien d'hommes tels que Julius Nyerere, président actuel du Tanganyika; M. Kawawa, alors Premier ministre du Tanganyika; l'Empereur Haile Sélassié d'Ethiopie, le Général Abboud, Président du Soudan; Habib Bourguiba, Président de la Tunisie; Ben Bella, Président de l'Algérie; Modibo Keïta, Président du Mali, Léopold Senghor, Président du Sénégak; Sékou Touré, Président de la Gunée; Président Tuman du Liberia et, Milton Oboté, Premier ministre d'Ouganda.". (6)

            Jusqu'à preuve du contraire, il n'existe aucun document dans lequel Mandela dit que "l'Algérie est sa seconde patrie"...Par contre, comme il le précise plus haut, il a été soutenu par beaucoup de pays africains. Nombreux sont les sites algériens et certaines presses qui fait dire que Mandela a déclaré, en 1990: "L'Algérie est ma seconde patrie !". Le 11.06.1964, il est coupable de sabotage. Le 12.06.1964, il est condamné à perpétuité. Le 13.06.1964, il est transféré à Robben Island. Le 31.03.1982, il est transféré à la prison de Pollsmoor: numéro de prisonnier: 220/82. Le 08.07.1985, depuis la prison de Pollsmoor, il adresse un courrier à son ami, Hida Bernstein, soulignant notamment que: "L'esprit revient vers cette année 62 quand j'écoutais les expériences des collègues de Ben Bella, cela était très instructif. Dans certaines de ces discussions, j'étais face à des jeunes, certains n'avaient pas la vingtaine, mais ils parlaient comme des vétérans et avec autorité sur des questions vitales sur lesquelles, et pour le moins qu'on puisse dire, je n'étais qu'un simple amateur.". Le 12.08.1988, il est emmené à l'hôpital de Tygerberg où la tuberculose est diagnostiquée. Le 31.08.1988, il est transféré à Constantiaberg Mediclinic. Le 07.12.1988, il est transféré à la prison Victor Verster et porte le n° 1335-1988.

Ahmed Ghozali et N Mandela à Alger

16.05.1990 - Ahmed Ghozali et N. Mandela à Alger

           Libéré le 11.02.1990, il s'ensuit une période de transition de quatre ans avant les élections présidentielles. Le Gouvernement sud-africain de F.W. de Klerk et, le mouvement "ANC" vont négocier dans une période troublée. C'est, dans ce contexte que, la première visite de Mandela à l'étranger a lieu le 27.02.1990. L'Algérie avait mis à sa disposition un avion du "GLAM" pour sa tournée africaine. Il rencontre alors les dirigeants de l'ANC à Lusaka en Zambie. Puis, le 09.05.1990, il entame une tournée africaine dans six pays. Il quitte le Nigeria, puis il arrivera en Algérie le 16.05.1990, une semaine après le début de son périple. Ce 16.05.1990, contrairement aux ragots, Nelson Mandela déclarera à Alger: "C'est l'armée algérienne qui a fait de moi un homme..."; en anglais: "Mandela said on arrival on Wednesday that it was the Algerian army that had made him a man." -et non pas "C'est l'Algérie qui a fait de moi un homme.". Le lendemain, le Président algérien, Chadli Benjedid lui remettra la plus haute distinction du pays, la médaille Wissam al-Athir  A cette occasion, N. Mandela remerciera l'Algérie et d'autres pays arabes pour leur soutien à "la lutte du peuple africain contre l'apartheid.". A l'occasion, il sera photographié à Alger, notamment devant le monument aux "martyrs" érigé à l'indépendance de l'Algérie, avec à ses côtés, le ministre algérien  des Affaires étrangères, Sid Ahmed Ghozali. Le 18.05.1990, il est accueilli à Tripoli par Mouammar Kadhafi.

N Mandela et G Marchais au siège du PCF à Paris

07.06.1990 - N. Mandela et G. Marchais au siège du PCF à Paris

Le 07.06.1990, il est reçu au siège du "PCF, place du colonel Fabien, dans le XXème arrondissement de Paris, par un long discours de Georges Marchais, rappelant le soutien du "PCF" à Mandela. Prix Nobel de la Paix remis à Oslo, le 10.12.1993, en même temps que Frederik de Klerk. Le 02.09.1998, Mandela accueille à Durban, Fidel Castro, à l'occasion du 12ème sommet du Mouvement des pays non-alignés. Le 06.12.2013, le président algérien, A. Bouteflika, impotent, n'assistera pas aux funérailles de Mandela mais, il adressera un message de condoléances à son homologue, Jacob Zuma, dans lequel il note: "Pour avoir accompli la réconciliation entre les enfants de l'Afrique du Sud et apposé son empreinte sur le livre d'or du mouvement émancipateur de l'Afrique, Madiba restera à jamais dans la mémoire africaine...le peuple algérien n'oubliera jamais que pour Mandela, "l'Algérie est sa seconde patrie" comme il aimait à le répéter". Jamais, Mandela n'a écrit ou dit que l'Algérie est sa seconde patrie !!! Dans le domaine de la réconciliation, Bouteflika, lui, ne restera pas dans la Mémoire des Algériens eux-mêmes, des premiers combattants "FLN-ALN" pour l'indépendance, des "disparus forcés" algériens post indépendance, des Kabyles, des Français d'Algérie, des juifs, des Harkis. Sûrement pas. Quant à N. Sarkozy et F. Hollande, présents aux obsèques de N. Mandela, est-il indispensable de leur rappeler que le "PCF" avait déposé des propositions de loi contre l'Apartheid et qui ne furent reprises, ni par le gouvernement de droite, avant 1981 ni par celui de gauche après cette date...Est-il, tout aussi indispensable de rappeler le soutien financier de Ben Bella à Henri Curiel, communiste, lequel contribue à l'armement de l'ANC ! (*)

 Document transmis aimablement par DELENCLOS Michel Henri Chercheur en histoire

 

(1)

21 mai 1961, la première interview télévisée de Nelson Mandela : "il y a de la place pour toutes les races dans ce pays"

(2)   (4)  "C'est Ben Bella qui m'a invité à visiter à Oujda le quartier général de l'armée algérienne de libération nationale.".

 

CLIC couleur blogLes fausses infos concernant "l’étape algérienne" de Mandela

CLIC couleur blog« Nelson Mandela voulait se libérer d’un fardeau »

(3)   (Courrier manuscrit archivé au "Mandela Memory Center").

(5)   (Voir "Charlie-Hebdo" du 04.07.2007.)

(6)  .(Source: Fondation N. Mandela).

(*)   Curiel Henri Daniel Messin (13.09.1914-04.05.1978) né au Caire, assassiné à Paris. Il trahira la France qui pourtant l'héberge, en communiquant les plans de l'intervention franco-anglaise à Suez. Pratique la collusion autant avec les gaullistes qu'avec les socialistes. Pro-FLN de tendance Ben Bella. Dans une lettre du 02.10.1977, Jean Lacouture, prenant sa défense, le qualifie de "marxiste orthodoxe". Le 13.01.2006, A. Bouteflika lui attribue la "Médaille de reconnaissance" et, c'est son petit-fils, Alain Gresh, qui la recevra.

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24 mars 2014

19 MARS 1962 ? WATERLOO !

 

19 mars 1962-waterloo  VERSO

Conséquences et interprétations des accords d'Evian

Préface du général Maurice Faivre

Le livre - L'auteur revient ici sur les "Déclarations gouvernementales du 19 mars 1962 relatives à l'Algérie", au sujet desquelles certains entretiennent encore la confusion. L'emploi fréquent des référendums, le scrutin d'autodétermination, les disparitions, les enlèvements, les prisonniers et les massacres collectifs de civils et de militaires... tous les évènements qui ont précédé cet accord en expliquent le dénouement tragique. "Une véritable mine d'or pour les chercheurs", selon l'historien Maurice Faivre.

Le mot de l’auteur

Ce livre ouvert à «Monsieur le président de la République, Mmes. MM. Les Députés et Sénateurs, Maires et Citoyens de France.»,redonne toute sa place à l'Histoire car, comme le soulignait l'ancien président de la République, Jacques Chirac: «...le moment est venu pour nous tous, Français, de porter un regard de vérité sur une histoire méconnue, une histoire déformée, une histoire effacée...».

«L'accord de cessez-le-feu» devait mettre fin aux opérations militaires et à toute action armée sur l'ensemble du territoire en Algérie le 19.03.1962 à 12h00.». Il n'en fut rien. Le FLN poursuivra sa guerre révolutionnaire: les disparitions, enlèvements et les assassinats collectifs programmés vont se multiplier chez les civils comme chez les militaires jusqu'en juillet 1964. Au point même que l'ancien négociateur, Robert Buron, face à cette folie meurtrière, laissera tomber: «Le passage des Huns!». («l'Aurore» du 17.05.1962).

L'emploi fréquent du référendum pour l'Algérie est avéré anticonstitutionnel par les juristes comme par les parlementaires, comme le clame le député du Nord, Paul Reynaud, le 26.04.1962: «Toutes les grandes questions sont réglées en passant par-dessus la tête des représentants du peuple. On soumet à ce dernier, par la voie référendaire, des matières qu'on enlève au Parlement...Là où la Constitution n'est plus respectée, il n'y a plus de République.».

L'après 19 mars 1962 deviendra champ de bataille du présent et objet de marchandage: à l'Assemblée nationale, au Sénat, au sein des mouvements et associations pour ou contre la célébration du 19 mars. Mais les discours et les communiqués politiques comme la propagande n'occulteront pas les données historiques.

Cet ouvrage donne la parole aux Algériens comme aux Français qui se sont affrontés durant plus de sept ans. Le lecteur découvrira, au fil des chapitres: l'origine historique de l'Accord du 01.11.1954, la crise du FLN depuis 1961 et après le cessez-le-feu, les analyses et commentaires des journalistes, observateurs et juristes, les promesses et discours de tous bords, la chronologie des faits, l'utilisation des référendums et de l'autodétermination, les travaux et analyses des historiens pour comprendre la finalité des accords, les effectifs et pertes militaires et des harkis, les civils disparus, les actions en faveur des prisonniers français, le devenir des sépultures françaises, les gouvernements successifs durant la guerre de 1954 à 1962, etc.

Delenclos Michel Henri

ISBN : 978-2-296-99722-6 • novembre 2012 • 346 pages

Prix éditeur : 35,5 € 33,73 € / 221 FF avec la possibilité de commander la version numérique (PDF texte) 26,63 € | 10 738 Ko EAN Ebook format Pdf : 9782296509771

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17 mai 2014

GRACIAS ALICANTE

           En avant-première, le programme concernant l´inauguration des statues "Gracias Alicante", prévu pour les 3 et 4 octobre prochains.

GRACIAS ALICANTE !

            C´est avec ces mots que les Pieds-Noirs d´Alicante offriront à cette charmante ville méditerranéenne deux sculptures symboliques réalisées par un artiste local qui laisseront, face à l'Histoire et aux générations érations futures, un témoignage de ce que fut notre drame algérien, notre exode de ce côté-ci de la Méditerranée et l´accueil chaleureux de la population alicantine.
Cette initiative, prise par le comité du Cinquantenaire créé en 2012 sur une initiative de M. Guy Huertas, et placée sous l'égide de la Maison de France, prévoit une série de manifestations qui, dès maintenant, accompagneront ce don à Alicante et sa région, tout en exaltant l'intensité du souvenir commun.

Gracias Alicante



Programme :

Vendredi 3 octobre : Soirée-spectacle animée par le groupe « French Latino » ** avec Jean Paul Gavino et sa fille Michelle.

Jeudi 4 octobre au matin :
Inauguration officielle des sculptures en présence des autorités locales.
Messe-souvenir.
Conférence universitaire : aperçu socio-historique de l´installation de ces réfugiés en cette contrée d'Espagne.
Apéritif convivial gratuit (avec l´aimable participation du "Super Anis - Galiana")
Soir : Dîner de gala dansant* dans les salons prestigieux du « Real Liceo Casino de Alicante » ( voir photo ).
Une occasion pour observer les régates de la "Volvo Ocean Race",la course autour du monde à la voile et aussi contempler notre "mère" Méditerranée, en laissant voguer notre nostalgie par-delà l'horizon, vers notre Terre bien-aimée, si proche et pourtant si lointaine !…

Venez ! Venez nombreux, n´hésitez pas… et surtout, réservez dès à présent ! Alicante, « la millor terreta del món », vous attend dans son exceptionnelle douceur de vivre.

*Dîner de gala : (30 € par couvert). Règlement par chèque ou virement à faire parvenir à l'adresse ci-dessous
Contact-infos : Nicole Breton-Almira, Présidente de la Maison de France d´Alicante.
C/. Ab-El-Hamet, 1 – Ático. 03003 Alicante (Espagne). Mail : maisondefrance.alicante@yahoo.es

**Soirée-spectacle « French Latino » : Renseignements et Réservations France : 04 72 53 89 89 ; Espagne : (0034) 620 23 48 49 / Mail : contact@frenchlatino.com


TRES IMPORTANT: HOTELS A RÉSERVER DE TOUTE URGENCE EN RAISON DU "VOLVO RACE" la course autour du monde dont le départ sera donné à Alicante.

Ce message est à diffuser sans réserve à tous vos amis, parents et associations. Il faut que votre venue ici à Alicante soit le reflet de notre mémoire et montrera au monde entier que nous n'oublierons jamais ceux qui surent nous accueillir, nous tendre les bras face à une France insensible à notre malheur.
Persuadez tous vos proches que votre présence à l'inauguration de ces sculptures est d'un grand interêt pour notre communauté et qu'enfin il existera un lieu ou nous pourrons dire: Gracias ! Gracias Alicante!
Nous vous attendons.
Faites moi part, dès à présent, de votre venue à Alicante ce sera pour nous un test indispensable et précieux à notre organisation. Vous pouvez pour cela contacter Nicole Breton ( voir email ci dessus)
Dès votre inscription enregistrée vous recevrez le détail de ces deux journées.
Je compte sur vous
Bien amicalement
Guy HUERTAS


Nota : il n'y a pas de transport organisé depuis la France. Le seul moyen de nous rejoindre est l'avion, l'autocar de la société Eurolines qui part de Paris et fait plusieurs étapes en France, et bien sûr votre voiture.futures, un témoignage de ce que fut notre drame algérien, notre exode de ce côté-ci de la Méditerranée et l´accueil chaleureux de la population alicantine.

 Cette initiative, prise par le comité du Cinquantenaire créé en 2012 sur une initiative de M. Guy Huertas, et placée sous l´égide de la Maison de France, prévoit une série de manifestations qui, dès maintenant, accompagneront ce don à Alicante et sa région, tout en exaltant l'intensité du souvenir commun.

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Gracias Alicante4

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1 juin 2014

NÎMES ASCENSION 2014

Comme tous les ans pour l’Ascension, le Mas de Mingue est redevenu, jeudi, la capitale des pieds-noirs d’Oran. Ils sont venus 20 000 de toute la France, pour se revoir et s’embrasser à grandes démonstrations de joie, déguster leurs plats nationaux comme la rate farcie et aussi sacrifier à la mona, aux merguez, à la paella et au couscous.

Pour aider aux retrouvailles, la cité s’est enrichie de nouveaux lieux : Cité Petit, Jean-Mermoz, Saint-Lucien, Saint- Cloud, Plateau Saint-Michel, Sidi Bel Abbès, place Hoche...

Il y avait aussi, au forum des associations, plusieurs auteurs qui dédicaçaient leurs ouvrages, le Collectif de sauvegarde des cimetières d’Oranie qui veille toujours au grain, des livres d’histoire et de recettes, des discussions désenchantées avec l’accent qui se perd !!

La procession, de l’église au sanctuaire, a débuté à 14 h 30 précises, une foule récitant le "Notre Père" et le "Je vous salue Marie" se levant et s’inclinant sur le passage de la vierge chérie hissée sur un lit de fleurs.

Santa-Cruz 2014

Vidéo de Gérard Roignant

Article de José Bueno sur "La Provence" du 31/05/2014

Grande ferveur à Notre­ Dame de Santa-Cruz

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 Retour à tous les pèlerinages de ND de Santa-Cruz.

28 mai 2014

SOIXANTIEME ANNIVERSAIRE DE LA FIN DE LA GUERRE D'INDOCHINE

          Le 14 juin 2014 l'ANAI 31 organise à Toulouse une journée de commémoration du 60ème anniversaire de la fin de la Guerre d'Indochine. Elle recherche notamment des Anciens combattants ayant participé à ce conflit et originaires d'Afrique du Nord.
Merci de bien vouloir diffuser cette information si vous la jugez utile. Programme en pièce jointe.
Comment ne pas voir dans le sort réservé aux Hmongs d'Indochine celui que subiront les Harkis 8 ans plus tard... ? (LVD)


Cette année marque le soixantième anniversaire de la fin de la guerre d'Indochine.

De 1946 à 1954 le Corps Expéditionnaire français comptera 100 800 morts et 37 000 prisonniers ou disparus, dont  seuls 10 700 reviendront.

Mais au-delà de cette guerre, la France était présente  dans ces contrées depuis 1624, date des premiers contacts établis par les missionnaires français.  Ils serviront d'intermédiaires pour les alliances politiques passées avec le  roi de France, et auront également une influence culturelle très forte.

Missionnaires, explorateurs, médecins, enseignants, scientifiques, soldats, magistrats, etc., donneront une extraordinaire variété à l'aventure indochinoise.

Chez les peuples qui composent la mosaïque que la France baptisera "Indochine" (actuellement Vietnam, Laos et Cambodge) des liens très forts seront créés avec la France, notamment chez les minorités ethniques des hauts-plateaux.  Après les défaites de Cao Bang en 1950 et de Dien Bien Phu en 1954, ces peuples abandonnés paieront au prix fort  leur engagement aux côtés de la France.  Les Hmongs en sont un exemple typique.

Pour rendre hommage aux combattants, souvent oubliés ou calomniés, pour dire notre amitié aux descendants de ceux qui se sont battus à nos côtés, l'ANAI 31 organise une journée de mémoire et d'hommage  le 14 juin à Toulouse.

Des anciens combattants nous feront l'honneur de leur présence, ainsi que des représentants des communautés Hmong, cambodgienne et vietnamienne.

Un de nos principaux intervenants sera le Lieutenant-Colonel Michel DAVID, historien réputé et spécialiste de l'Indochine. 

De plus, le 1er RTP,  le 8e RPIMa et le 1er RCP, tiendront des stands pour faire connaître au public quelques objets et documents d'archives de cette époque.

Nous avons le plaisir de vous inviter à cette journée. Nous vous serions reconnaissants de diffuser très largement cette invitation. 

Vous trouverez tous les détails nécessaires dans le programme ci-joint.  Attention, pour  le déjeuner inscriptions par téléphone avant le 7 juin.

En vous remerciant, nous vous donnons rendez-vous le 14 juin à Toulouse.

ANAI 31 Contact : 06 95 160 777


 

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23 mai 2015

AVIS DE RECHERCHES - APPEL A TEMOIN-

RECHERCHE DE PERSONNE

Du 08/02/22

"Bonjour, Je recherche Danielle Durbec qui habitait avec ses parents à Kouba. Elle était née comme moi en 1947 et l'on était tous deux au lycée Descartes ex Fromentin quartier La Redoute à Alger. Merci de m'aider dans mes recherches. Pour me contacter : meurad62@free.fr"

JOE


 

RECHERCHE D'INFOS 

Demande d'aide

Du 08/02/22

Bonjour
Afin de dater une photo, je cherche à connaitre les dates exactes de prise de fonction comme chef de corps du 152e RI en Algérie du colonel Fauveau (1956/1958) et de son successeur le colonel Negrie (1958/1959) et éventuellement d’avoir une photo de ces deux chefs de corps.
Merci
Patrick Desrat - email : udonthanifrancophone@hotmail.com


RECHERCHE DE PERSONNE

Email du contact : paulgran@orange.fr Sujet : Témoignage et recherche :
Bonjour,
Enfant, j'ai été adopté à l'orphelinat d'Oran; j'étais un peu différent des autre enfants de la communauté "pieds noirs", un peu plus bronzé! Et malheureusement j'ai été "confondu"...
2 jeunes de l'OAS montés sur une "vespa" ont tenté de m'assassiner à la sortie de Mostaganem sur la route de la vallée des jardins! Le temps est passé, je n'ai ni rancœur ni haine, mais je vis avec….cette écorchure sur le cœur.
J'aimerai que ces jeunes me parlent(même) sans me rencontrer, qu'ils me disent leur ressenti, comment ils ont vécu "l'incident"


RECHERCHE DE PERSONNE

Email du contact : jeanclaudes369@gmail.com
Sujet : Retrouver des amis d'Oran.

Du mar. 01/05/2018

Contenu du message :
Bonjour. J'avais 8 ans en 62. J'étudiais `à l'école "La jeune France " - Oran. J'aimerais entrer en contact avec d'anciens camarades de classe


RECHERCHE DE PERSONNE

De Christian Leparoux le dim. 24/05/2015 10:35

Je recherche les descendants de deux cousins installés en Algérie :
Leparoux Louis marié avec Arnal marie julie le 15/02/1896 à St Louis Oranie et de son frêre Leparoux Donatien Rogatien marié avec Delseny Marie Julie le 11/06/1910 à Les Trembles Oranie
C'était je pense les deux seules familles LEPAROUX installées en Algérie.
Quiconque à connu des familles Leparoux ou Marié avec des Leparoux sera bienvenu de me faire connaître ces précieux renseignements
Je vous en remercie Christian Leparoux.

Email du contact : christian.leparoux@dbmail.com
Sujet : RECHERCHES GENEALOGIQUES


RECHERCHE DE PERSONNE

De :Mathilde, envoyé le 05/01/2015 à 17:38

MA LEGION DE SIDI BEL ABBES
           bonjour Je recherche la famille de Jean DUYCK qui était à la Légion Etrangère à Sidi Bel Abbés de 1932-1936 et peut-être après. Si quelqu'un connaît son lieu et son année de naissance je suis également preneur. Merci de toute aide que vous pourrez m'apporter.

Mathilde - email :helene.malcoiffe@sfr.fr


RECHERCHE DE PERSONNE

De : jamelitoo, envoyé : mercredi 13 février 2013 17:29 

Lieutenant BRIERE qui était responsable de la Brigade de gendarmerie d'Ain-Temouchent (Algérie), durant les années 1950, peut être dans les années 1960. Un homme est trouvé mort assassiné à côté du village Turgot en 1962, Mr Ossmane dit « KADA » barman à Ain-Temouchent né en 1924 à Ain-Temouchent, tué par des inconnus comme c'est dit dans le rapport en 1962. Je fais ses recherches pour ma mère Benzelmat Fatima né à Ain-Temouchent en 1930, je souhaite une réponse SVP. Merci. DJAMEL. (Contacter popodoran)


RECHERCHE DE PERSONNE

Je m'appelle simone DAHAN je voudrais savoir si quelqu'un a connu un DAHAN Yahia né à SEBDOU ORAN le 20/11/1916 au camp BEDEAU Merci

Auteur : MYYAJOYO Date de publication : 18/11/12 - 05:29 Email : (Contacter popodoran)


RECHERCHE DE PERSONNE

Commandant Légion Etrangère

Peu avant son décès Jean Montpied Receveur des Finances ayant œuvré pour l'ANFANOMA à CLERMONT-FERRAND et pour la réinsertion des harkis m'avait sollicitée pour tenter de retrouver l'un de ses chers Amis le Commandant SMITH qu'il avait connu à SIDI-BEL-ABBES.
Malheureusement je n'ai pas réussi à retrouver trace de cette personne mais poursuis mes recherches pour la mémoire du défunt.
Si quelqu'un pouvait me donner la moindre information ce serait une joie de la communiquer à sa famille. Je précise que le Commandant SMITH avait éé incarcéré avec les prisonniers politiques et c'est là que nous perdons sa trace. MERCI D'AVANCE

Date de publication : 30/01/12 - 16:04  Email : (Contacter popodoran)


RECHERCHE D'INFOS 

Demande d'aide 

Bonjour
j'habite dans une petite maison dans la campagne sur la route qui relie Misserghin à Boutlélis à coté de Bouyacor, je suis très intéressé de connaitre tout sur la vie quotidienne dans l'Algérie française qui a disparu comme une Atlantide ici on appelle toujours : fermes ''Roussel", Monticilli, Marejano, Repol...

j'ai longuement cherché des plans, cartes ou plans cadastres détaillés pour savoir la limites des domaines des colons et les habitants qui habitaient les fermes de Misserghin à Bouyacor avant 1962 et les noms de tous les colons ainsi que la limites de leurs propriétés et si c'est possible entrer en contact avec ceux qui sont encore en vie pour savoir comment ils menaient leurs vies a cette époque. 

Merci du fond du cœur.
De : Omar  Envoyé : samedi 24 décembre 2011 13h


RECHERCHE DE PERSONNE 

Adresse Internet du message : http://popodoran.canalblog.com/archives/2011/12/09/22775136.html 

Titre du commentaire : Aflou, Vialar, ferme Sersou.

Commentaire :
Bonjour
ancien combattant caporal classe 56/2/c Algérie 110 R I M E E A C Opex Aflou, Djebel Amour, Vialar, Ouarsenis, Chef de poste ferme Langlois Sersou Recherche camarades
Merci
J.rolland Auteur : gapencais Date de publication : 19/12/11 - 09:21


RECHERCHE INFOS

Adresse Internet du message : http://popodoran.canalblog.com/archives/2011/12/09/22775136.html 

Titre du commentaire : cherche

Commentaire :
bonsoir j'habite Canastel depuis 1965 et je m'intéresse beaucoup à mon village et je cherche aussi la date de sa création ainsi que les premiers propriétaires et leur origine merci

Auteur : matrix Date de publication : 18/12/11 - 21:21


APPEL A TEMOINS POUR FAIRE VALOIR MES DROITS

Message commenté : Photo Kairouan14

          MAI 1961 ARMEE DE L'AIR en renfort lors du référendum du 08/01/1961 SOLDAT FAYE René compagnie E (1200 soldats en renfort) SP 87352/U A.F.N.

          Quelques années après mon retour j'ai constaté que mon livret militaire ne portait aucune mention sur mon séjour en Algérie. L'Armée a égaré.....les documents me concernant!
POUVEZ-VOUS M'AIDER MERCI Formation 02/149 B.A.149 Maison Blanche parti de Salon De Provence en pont aérien du 02/01/1961 à mai 1961. 

          En fait depuis 1980 je recherche toutes les preuves de ma présence en Algérie qui n’a pas été portée sur mon livret militaire ayant été envoyé en renfort. Dans mon dossier il y a des preuves irrécusables comme du courrier militaire Algérie avec mes parents, carte de cantine de la B.A.149 MAISON BLANCHE, témoignage d’un de militaire resté en France, témoignage d’une voisine de mon village natal ainsi que des photos prises en Algérie.

          Je recherche le témoignage d’un militaire présent avec moi en Algérie. Dans mon dossier au médiateur de la république on reconnait ma présence de 4 mois et demi en Algérie, je viens de poster une demande de dérogation car les archives de l’armée n’ont aucune trace de ma présence pour le renfort au maintien de l’ordre pendant la période trouble du référendum et du putsch des généraux le 22/04/1961. Je suis revenu en France par le bateau ‘ KAIROUAN’’ en mai 1961.

28-12-2010 17;42;20

Ci-joint une photo du 08/01/1961 de la patrouille de garde des urnes d’un bureau de vote dans une école près de la BA 149 Maison Blanche. Je recherche de mémoire le sergent FALQUES chef de patrouille à genou sur la photo grenades à la boutonnière. Moi René Faye dit l’Auvergnat en haut debout le 2 lieutenant Genneaudeau et à l’extrême droite le sergent Pinsart.

.Contact popodoran.


PHILATELIE ALGERIE FRANCAISE :
je possède une collection de timbres de l'Algérie Française et désirerais savoir si certaines personnes seraient intéressées pa la totalité de ma collection.Pour plus de renseignements me contacter.

Auteur :KRIEGER Date de publication : 22/11/11 - 19:37 Contact popodoran.


 RECHERCHE DE PERSONNE

Du 28/02/2020

Je suis Alain Cavaillé, ami de Bugeaud -
@mail : alp.cavaille@gmail.com
tel : 0556865484

Je recherche, pour une amie de Blida, Nicole PÉQUIGNOT, son amie Charlette MARTINEZ,

née en mars, avril 43 à blida je pense, elle s'appelait charlette Richard son père était camionneur, sa mère ne travaillait pas. Elle a épouse par la suite un certain Martinez. Elle travaillait ds les années 63/64 à l'académie de Toulon, car elle avait été instructrice en 61 dans le bled, elle avait cessé ses études pour sortir de l'orbite familiale. Elle avait deux filles déjà en 64. sa famille s'était installée à Cuers, ds le Var au retour d'Algérie, elle avait un frère plus jeune Jean Claude je crois.

Si l'un ou l'une d'entre vous peut donner une piste, même TOUTE petite, cela sera formidable.
D'avance merci à vous - CET APPEL EST IMPORTANT


RECHERCHE

Du mar. 25/02/2020

Je cherche le jugement de mon grand-père maternel, monsieur bechiri aissa ben Mohamed ben lahrech né à Philippeville aujourd'hui El-Arouch département de Constantine tué par balle en1960.
Martyr de guerre pour la France...svp mon oncle a donné sa vie je cherche le jugement de la cause de son décès merci à vous.

saidouldlahoucine@yahoo.fr 


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4 mai 2014

LES VOLONTAIRES DE LA NOUVELLE FRANCE

couverture-Les Volontaires de la Nouvelle France-aloes

           Ce roman plein de vie, solidement documenté, retrace une période très méconnue de notre Histoire : celle des premiers colons partis peupler l'Algérie en 1848. A l'époque, pour répondre aux émeutes à Paris et à la faim qui décime nos campagnes, la Monarchie de Juillet lance un programme de peuplement de cette terre conquise militairement depuis 1830. A cet appel, des volontaires se lèvent et répondent présents, bien décidés à commencer une autre vie.

            C'est l'histoire de leur long et périlleux périple partant des quais de Bercy jusqu'à Marseille, de leur embarquement et de leur difficile installation dans ce nouveau pays que raconte ce roman au ton épique et foisonnant de vie. Jean et Albertine partent du Lauragais, Ange Roquette du fin fond de l'Ariège, Baptiste de l'Aveyron, Justine et Jules ont fui Paris et la révolution manquée...Tous vont se retrouver sur Le Cacique pour traverser la Méditerranée avant de découvrir leur nouvelle terre où le gouvernement avait promis monts et merveilles... Tout est bien sûr à faire : leur courage, leur rage de survivre, la passion qui anime Justine, la mission fraternelle de Jules, l'engagement de Victor et Gustave, l'amour de Jean et d'Albertine entraînent le lecteur dans un voyage qu'il n'oubliera pas de sitôt.

            On passe de l'émotion au drame, du pathétique au rire... Quoique écrit à deux mains, ce roman ne souffre pas de ruptures : ni de ton, ni de style. Bien au contraire ! Tout se lit aisément, tout est restitué dans ce roman comme si on y était. En filigrane, il nous rappelle que nous avons été nous-mêmes migrants quand la misère frappait à notre porte... Bref, je vous recommande la lecture des Volontaires de la Nouvelle France : vous y retrouverez peut-être l'histoire de vos ancêtres.

            À partir de son histoire familiale - elle est fille de pied noir, Muriel Carchon a voulu écrire l’histoire ces migrants français, premiers colons d’Algérie dès 1830. Une page de l’Histoire de France méconnue et qui a pourtant concerné quelque 20 000 personnes et qu’elle cosigne avec Yves, son écrivain de mari, auteur d’intrigues policières et de pièces de théâtre. Leur enthousiasme à en parler en dit long sur le plaisir que tous deux ont pris à l’écrire et sur un ouvrage que l’on devine déjà passionnant : le périple de ces ouvriers que l’État avait envoyé de l’autre côté de la Méditerranée pour y devenir agriculteurs. C’est une tranche d’Histoire romancée avec des personnages fictifs mais bien documentée.

            On suit les personnages à travers leurs aventures liées à l’histoire de ces futurs colons d’Algérie, pas les riches, les pauvres qui vont souffrir pour cultiver une terre stérile dans un pays hostile. Un livre sur l’humanité, la bonne intelligence entre les différentes communautés qui, hélas ! se dégradera plus tard.

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Le livre paraît sous la couverture d'une toute nouvelle maison d'édition, les Éditions Aloès editionsaloes@gmail.com

Auteur : Muriel et Yves Carchon

Éditeur : Aloes

Date de parution : 16/12/2013

EAN13 : 9782954707204

Genre : LITTÉRATURE FRANÇAISE ROMANS HISTORIQUES

Langue : français

Format : 200x130x15

Poids : 246g

Nombre de page(s) : 220

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Dédicaces prévues :

- Cultura Narbonne le 10 mai de 10h à 18 h

- Le 17 mai de 10 h à 18 h à Cultura Labège

- Le 23 mai de 10 h à 18 h à Auchan Montauban

- Le 24 mai de 10 h à 18 h à Cultura Montauban

 

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15 mars 2012

RUE D'ISLY 26 MARS 1962

9 mars 2013

BARRAGE DES CHEURFAS

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            Le barrage des Cheurfas, situé sur l'Oued Mekerra, à 20 km en amont de Saint-Denis-du-Sig, dans le département d'Oran, a été construit en 1880-1882 pour assurer les irrigations de la plaine du Sig. C'est un barrage-poids, de 30 m de hauteur, en maçonnerie de moellons.

            Le 8 février 1885, à la suite d'une crue, le terrain d'appui de la rive droite a été emporté par les eaux, entraînant avec lui la partie de l'ouvrage qu'il supportait. La nouvelle partie, immédiatement reconstruite, a été ancrée dans les calcaires affleurant à l'amont du barrage, ce qui explique sa forme en V ouvert vers la cuvette, avec un angle de 128°25'. L'ouvrage réparé a été remis en service en 1892.

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           Les crues exceptionnelles de l'hiver 1927-1928, qui entraînèrent la rupture du barrage de Fergoug, ont attiré l'attention sur le barrage des Cheurfas. Pour remédier à l'insuffisance de son profil, le barrage a été renforcé par la mise en place de tirants d'ancrage. La réalisation de ce dispositif devait permettre le rétablissement de la retenue normale à sa cote primitive (229,00). De même, il a été prévu une surélévation du plan d'eau pouvant atteindre 3 m (232,00).

            Un petit barrage voûté de 6 m de haut et de 70 m de long a été construit à 300 m en aval, dans le but de créer un matelas hydraulique qui protège le pied de l'édifice contre les affouillements consécutifs aux déversements.

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14 janvier 2011

BOU-SFER

Ville natale d'Edmond Jouhaud, (1905-1995), général de l'armée française qui fut l'un des chefs du Putsch des Généraux à Alger en avril 1961. A l'issue des Accords d'Évian, Bou-Sfer fit partie des trois bases militaires dont l'exploitation fut concédée à la France pour encore cinq ans.

Elle a accueillie des unités de la Marine ainsi que le 2e REP. Ces unités quitteront définitivement la base en 1967.

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Un commentaire parmis tant d'autres:
Le 07/05/20
Bonjour , c'est avec un plaisir mêlé de nostalgie que je répond à ceux du blog qui m'ont connu l'espace d'un été , j'espère que vous allez bien et que vous devez être grand parents tout comme moi,nous avons eu une belle malgré le peu de moyens de l'époque, Bousfer plage avait beaucoup de charme avec ses belles plages propres comme un sac de semoule, son cinéma en pleine air et nos premiers verres de vin chez Accacia et son terminus de bus de la Sotac.
Certaines jugements sont justes en se qui concerne ces trois adolescents en quête de soleil et d'aventure, d'autres sont plus dures et irresponsables .
Il est tout à fait vrais que ce village côtier a été littéralement défiguré et que le béton a bouffé les plages , qui est responsable, tous le monde le sais,ceux qui ont été élu pour gérer et non digérer, il est trop tard,le mal est fait et Bousfer est devenu une immense favela les pieds dans une eau sale.
FL

3 mars 2013

LES BARRAGES DE SAINT DENIS DU SIG

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L'ouvrage ou le petit barrage de SAINT-DENIS-DU-SIG, se trouve sur l'Oued Mekerra, à 2 km au SUD de Saint-Denis-du-Sig en aval du grand barrage des Cheurfas.

Michelin-Barrage-Saint-Denis-du-Sig

Le-Sig

OuedSig

 

HISTORIQUE RAPIDE

Le Petit barrage ou barrage déversoir :
1846 : mise en eau du barrage
1958 : surélévation de 6,50 m portant la réserve à 3.000.000 m3

Grand barrage dit "des Cheurfas" :
Barrage poids à 17 km en amont du premier de 17.000.000 m3
1880 : fin travaux
08/02/1885 : première fissure & rupture du Grand barrage puis du Petit barrage qui cède a son tour

1893 : reconstruction pour 16.000.000 m3, longueur 160 m, hauteur 29 m, largeur à la base 32 m, largeur de la plate forme 4 m
1927 : résiste à l’hiver où à une lame d’eau de 1,80 m se déverse au dessus
1936 : consolidation, 37 câbles métallique disposé tout les 4 m le long du déversoir, tiré chacun à 1,000 t

Un petit barrage voûté de 6 m de haut & 70 m de long construit à 300 m en aval protège le pied de l’édifice contre les affouillements consécutifs aux déversements

Le Petit barrage ou barrage déversoir 

C'est un barrage-poids construit en 1846 et surélevé en 1858, finalement victime de la crue anormale provoquée par la rupture du barrage des Cheurfas le 8 février 1885. Toutefois l'emplacement qu'il occupait et sa construction ont une histoire digne d'être rappelée.

         La première étude retrouvée date du 4 novembre 1843. Elle est due à un capitaine du Génie de Mascara dont le nom n'est plus connu, qui fit, semble-t-il, la première reconnaissance à la fin de l'été 1843 et fut frappé par la description qu'un vieux caïd lui fit de la prospérité passée de la région du Sig lorsque le barrage turc existait. Son rapport enthousiaste est probablement à la base de la reconstruction de ce barrage. En mai 1844, le Capitaine DE VAUBAN, Chef du Génie d'Oran, reprenait la question et dressait le projet d'un barrage-poids rectiligne de 9 m de hauteur et de 9 m d'épaisseur alors que, dans le premier rapport, il est dit: On cintrera aussi le barrage vers l'amont, attendu qu'on lui donnera ainsi toute la stabilité que reçoit une voûte de la résistance indéfinie de ses pieds-droits. Il est regrettable que ce précurseur des barrages-voûtes n'ait pas été suivi ici, et ailleurs pendant longtemps. Le projet du Capitaine DE VAUBAN, remarquable par sa présentation, fut approuvé et réalisé. On trouve dans son rapport un exposé des motifs extrêmement détaillé et dont nous reproduisons quelques paragraphes.

       « Le point où l'Oued Sig quitte les montagnes pour pénétrer dans la plaine est réellement extrêmement remarquable. Après avoir parcouru une vallée de 100 m environ de largeur dans une direction à peu près O-E, le Sig tourne brusquement au Nord, et se trouve tout à coup resserré entre deux rochers séparés l'un de l'autre par un intervalle moyen de 30 à 35 m sur une largeur de 50 m, sans qu'il lui soit possible d'éviter ce défilé, et sans qu'on puisse sans des travaux immenses lui donner une autre issue.

         Ce point est donc bien ainsi que l'ont appelé les Arabes: la porte des eaux de la plaine; c'est bien là où tous les possesseurs du Tell ont fixé la place du barrage. Ces énormes blocs de roche plus dure que les grès, que les eaux ne peuvent ni dissoudre ni tourner, sont les points d'appui naturels du mur de soutènement des eaux; c'est contre eux qu'il doit s'arc-bouter, c'est dans leurs flancs qu'il doit s'incruster. Ils sont absolument nécessaires pour mettre à l'abri des affouillements latéraux qui ne laisseraient pas, au barrage que l'on essayerait ailleurs, une année d'existence.

         Je ne pense pas que l'opinion contraire puisse se soutenir, si on réfléchit que la tranche d'eau qui passera par-dessus la crête de l'ouvrage sera quelquefois de deux mètres.

         Les anciens avaient parfaitement compris cette nécessité d'appuyer aux flancs des roches les extrémités de leur ouvrage. Les trois barrages dont les ruines gisent encore sur le sol le démontrent suffisamment. Nous ne saurions affirmer toutefois si ces trois barrages sont les seuls qui aient été construits en ce point. Il est certain que la plaine du Sig, et le point du barrage en particulier, avaient fixé l'attention des Romains, de ce peuple éminemment agriculteur et si habile à augmenter, par des travaux d'art empruntés à une industrie d'un style simple et grandiose, les richesses du sol conquis par ses armes.

         Il existe dans le voisinage du barrage, sur le flanc de cette montagne aujourd'hui sillonnée par nos mines, des ruines romaines considérables; nos explorateurs les ont reconnues pour celles de l'antique Quiza (Municipum), ville mauritaine qui devint romaine et fut érigée en municipe sous le règne de Juba II, avant-dernier souverain indigène de ces contrées.

         Quiza au Ve siècle de l'ère chrétienne comptait au nombre des évêchés de la Mauritanie césarienne et resta romain au moins par les moeurs jusqu'à la fin du VII° siècle, époque de l'invasion arabe, ainsi que le démontrent les pierres tumulaires trouvées dans les ruines des trois anciens barrages.

         Enfin tout nous porte à croire que le Sig n'est autre chose que le Flumen sigum, révéré des anciens comme une divinité; une inscription trouvée à une lieue en aval des barrages, au pont construit par l'Artillerie, permet encore de lire ces mots:

         GENIO FLUMINIS NUMINII COLONIA SACRUM.

         Tous ces débris ne seraient-ils pas à leur tour les débris d'un ancien barrage construit par les anciens habitants de Quiza, à l'époque où cette ville indigène, comme son nom l'indique, se colora des institutions et des moeurs romaines?

         Le dernier barrage, le seul dont nous puissions parler aujourd'hui avec certitude, avait environ 10 m de hauteur au-dessus du lit de la rivière, sur une épaisseur de 10 m. Il était construit uniquement en béton, formé de cailloux concassés; ce béton, moins bon que celui du second barrage, est pourtant suffisamment résistant; le mortier paraît avoir été fait avec de la chaux grasse simplement et le sable rouge et très fin du pays. La difficulté, ou le prix de l'extraction, a fait sans doute qu'au lieu de la pierre de rochers, on s'est servi des cailloux de la rivière.

         En résumé les éléments de ce travail étaient bons et ce n'est point aux matériaux qu'il faut reprocher le peu de durée de cette construction.

         Il faut attribuer la rapide destruction de cet ouvrage à l'absence complète de fondation; les eaux, par leur chute sur les graviers, ont produit des affouillements que l'on aperçoit encore aujourd'hui. Si les constructeurs de cet ouvrage eussent placé en aval des enrochements dont les anciens paraissent avoir ignoré complètement l'usage et l'efficacité, sa chute eût été au moins reculée; mais le barrage une fois construit sans enrochements, les Arabes ne s'en sont plus occupés; les premiers affouillements produits, on n'y a pas remédié, on aurait voulu qu'on n'aurait peut-être pas pu, faute de s'être ménagé la possibilité de vider le bassin d'amont; et l'ouvrage a été emporté au grand désespoir des populations algériennes.

         Il s'agit aujourd'hui de rendre à cette plaine immense le principe de fécondité qu'elle a perdu, et d'en faire le grenier de la ville d'Oran; il s'agit non seulement de rendre aux tribus arabes une prospérité si vivace encore dans leurs souvenirs, il faut créer en ce point, milieu de la route de Mascara à Oran, un centre de population européenne. Déjà, sur la foi du barrage, de nombreuses concessions sont demandées, et il n'est point d'établissement agricole qui se présente sous de meilleurs auspices>>

         Ce barrage, construit par le Service du Génie et terminé en 1845, avait 40 m de longueur en crête, 9 m de hauteur au-dessus de l'étiage d'aval, et 9 m d'épaisseur. On espérait pouvoir le fonder sur le rocher dans le lit même de la rivière, mais cet espoir a été déçu, et on a dû se contenter d'encastrer le barrage sur une hauteur de 5 m dans le banc de gravier qui constitue le fond de la rivière. Une crue survenue le 10 janvier 1848 causa quelques dommages au barrage et démontra la nécessité de le protéger fortement contre les affouillements. On se décida à raccorder la crête du barrage avec le fond de la rivière en aval au moyen d'un massif de gros enrochements et de blocs naturels recouvert à sa partie supérieure par un glacis maçonné incliné.

         Le 31 juillet de cette même année avait lieu une inspection par l'Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées THÉNARD, envoyé en mission en Algérie. Celui-ci constatait que, sous réserve de la bonne exécution de la fondation, le barrage devait tenir et représentait une très belle réalisation, et sa conclusion était: Tel qu'il est, le barrage du Sig est un travail remarquable. Il produira et a déjà produit un grand effet moral dans le pays’‘.

         Mais, dès 1856, le développement pris par Saint-Denis-du-Sig nécessitait la construction d'un barrage régulateur.

         Laissons parler l'Ingénieur MOLLARD qui, dans son rapport du 29 décembre 1856, s'exprime ainsi: "Le barrage dont nous avons dressé le projet a pour objet de retenir et d'emmagasiner les crues d'hiver de la rivière du Sig et de les conserver pour les cultures d'été.

         Après avoir décrit le barrage existant, il ajoute: Depuis l'eau a acquis une grande valeur: aujourd'hui ce ne sont plus ni les bras ni les terres qui manquent, c'est l'eau.

         Et il poursuit: En 1846, après l'exécution du barrage, on circonscrivit autour du village de Saint-Denis-du-Sig une zone d'environ 1.500 hectares, on l'allotit et on en fit la concession. Le genre de culture fut tel qu'on n'utilisait pas toute l'eau même à l'étiage, et dans les années qui suivirent, à deux reprises différentes, par suite de l'accroissement de la population coloniale, les limites de la zone déclarée irrigable furent étendues au point qu'elle contient aujourd'hui près de 7.500 hectares."

         Pendant ce temps et depuis, la colonisation a progressé; de nouveaux centres se sont établis à l'amont le long du Sig, et en prenant leur part des eaux, ont diminué ce qui en arrivait dans la plaine. Les cultures industrielles, le tabac, le coton, la garance et autres, inconnues dans les premières années de la conquête, ont été importées en Algérie et y ont pris une extension surprenante. De sorte qu'aujourd'hui, si l'on peut arroser l'hiver une fraction suffisante de la zone d'irrigation, ce qu'on peut en arroser pendant l'été est tout à fait au-dessous des besoins et des moyens, autres que l'eau.

         Il fut donc décidé de surélever le barrage existant de 6,50 m tout en conservant l'épaisseur de 9 m à la base. On obtenait ainsi une réserve de 3,4 hm3. De chaque côté du barrage fut établi un déversoir de trop-plein. Bien entendu, on ne se préoccupait nullement à l'époque du problème de l'évacuation des crues réelles, bien que le Capitaine du Génie DE BAYSSELANCE ait signalé, dans son rapport du 16 janvier 1848, la crue des 10 et 11 janvier 1848 qui avait déversé avec une lame de 2 m sur le barrage ancien. Dans la présentation à l'administration supérieure, l'Ingénieur en Chef Aucour dit simplement: ‘’Deux déversoirs, l'un de 10 m, l'autre de 18 m de longueur, servent à évacuer les eaux qui viendraient à dépasser le niveau supérieur du réservoir, les eaux traversant les déversoirs tombent sur un sol composé d'une roche très dure complètement inattaquable’’. Le 31 décembre 1857, l'Ingénieur MOLLARD recevait copie de la décision l'autorisant à commencer les travaux. Ceux-ci furent exécutés rapidement en 1858.

         Le projet comprend un mur en maçonnerie hydraulique établi directement sur l'ancien barrage du Génie. Il a 16,50 m de hauteur, 9 m d'épaisseur à la base et 5,43 m au sommet; sa longueur à la partie supérieure est de 97,37 m. Il est encastré très fortement dans le rocher des deux rives. Deux déversoirs, l'un de 0,50 m sur la rive droite, l'autre de 32,27 m sur la rive gauche, servent à évacuer les eaux qui viennent à dépasser le niveau supérieur du réservoir fixé au-dessous de la crête du barrage. Les eaux passant sur les déversoirs tombent sur un sol formé d'une roche très dure complètement inattaquable.

         Dès 1866, des fuites importantes atteignant 400 l/s à barrage plein furent signalées. Fondé sur des terrains hétérogènes et généralement tendres (grès à peine consolidés du Pliocène ancien), fortement redressés, mais plongeant vers l'aval, le barrage ne pouvait être étanche; en 1869, le 8 juillet, l'Ingénieur ordinaire, constatait:

         Sur la rive droite les fuites d'eau se produisent sur toute la hauteur des berges, leur débit a dépassé quatre cents litres à la seconde; il varie bien entendu avec la hauteur de l'eau emmagasinée dans le réservoir; il doit exister de véritables petits canaux dans l'intérieur de la montagne vu qu'on voit à l'aval l'eau sortir sur divers points en forme de jets d'eau ayant de 0,20 m à 0,30 m de hauteur.

         Comme on avait remarqué que les fuites se produisaient sur une longueur de 40 m environ à partir du barrage, nous exécutâmes en 1866 sur cette partie, un revêtement en béton séparé par des gradins en maçonnerie analogue à celui qui a été fait au barrage de Montaubry (Canal du Centre).

         Ce revêtement arrêta les fuites pendant quelque temps, mais par mesure d'économie il n'avait pas été prolongé assez, les fuites se reproduisirent en amont; actuellement pour arriver à un résultat à peu près certain, il faut prolonger ce revêtement jusqu'aux marnes blanches de l'étage sahélien. Nous nous occupons de dresser le projet de ce travail qui pourra être exécuté pendant les mois d'octobre et de novembre prochains si le Syndicat du Sig consent à payer la dépense qui s'élèvera au moins à vingt mille francs

         Le revêtement préconisé fut exécuté; son résultat fut nul, comme le montre le rapport du 6 janvier 1870:

         Après l'achèvement des revêtements exécutés cette année sur la rive droite du barrage, j'avais recommandé d'observer très attentivement la hauteur de la retenue d'eau à partir de laquelle les fuites reparaîtraient.

         Lorsque le niveau de l'eau est arrivé à la cote 7,16 m, un petit suintement s'est déclaré contre le barrage dans les rochers à la cote 4,00 m environ.

         Quand l'eau est arrivée à la cote 7,5o m, ces suintements ont donné lieu au même endroit à deux petites fuites presque insignifiantes.

         Les deux fuites sont restées les mêmes jusqu'au 31 décembre à 3 h du soir, quoique l'eau du réservoir ait atteint la cote 13,4o m. A ce moment un roulement sourd s'est fait entendre et toutes les fuites ont reparu subitement avec un débit de 280 litres à la seconde.

         Hier, 5 janvier, le niveau de l'eau était à 14,10 m, il continuait à monter quoique toutes les vannes fussent ouvertes; les fuites n'augmentent pas.

         Enfin en 1871, un revêtement total de la rive droite fut entrepris et exécuté pour une somme égale au 1/5° du prix de construction de l'ouvrage. Les fuites furent réduites à quelque vingt litres par seconde.

         En septembre 1876, un rapport officiel appelle l'attention sur l'envasement:

         La construction du barrage a permis d'utiliser pour les irrigations de la plaine du Sig un volume d'eau variable selon que les hivers sont plus ou moins pluvieux, mais qui atteint en moyenne 14.000.000 m3 par an et de porter à 6.857 ha la zone des terrains arrosés; elle a changé de fond en comble l'aspect du pays, et lui a donné la salubrité qui lui manquait et une prospérité dont la province d'Oran offre peu d'exemples.

         Malheureusement la capacité du réservoir diminue chaque année par suite des envasements et elle n'est plus suffisante pour retenir toutes les crues d'hiver; des observations faites régulièrement depuis la construction du barrage ont permis de reconnaître que 10.000.000 m3 d'eau vont se perdre à la mer tous les ans sans profit pour l'agriculture. De là, la nécessité de construire un barrage en amont du premier qui permettra de retenir toutes les eaux d'hiver et d'augmenter tout à 1a fois la zone des terrains irrigués et le volume d'eau distribué pour les arrosages d'été. Telle est l'étude qui s'impose actuellement au Syndicat des Eaux de Saint Denis-du-Sig et à l'administration supérieure qui a toujours pris en main le développement des travaux destinés à assurer la prospérité générale du pays.

         Les barrages construits en amont furent celui de Tabia (digue en terre qui n'a pas laissé de traces), qui fut emporté par une crue de la Mekerra, et celui des Cheurfas.

         Les déversoirs du barrage du Sig étaient très insuffisants; ils permettaient d'évacuer une crue d'environ 100 m3 /s sans dégâts. Or, nous connaissons (hiver 1947-1948) une crue de plus de 750 m3/s à cet emplacement.

         Mais on retient de cet historique détaillé et imagé que les premiers constructeurs se mirent à l'oeuvre dès après la pacification du pays avec une foi remarquable et une claire conscience des possibilités de mise en valeur par l'eau; ils ne tardèrent pas à se trouver aux prises avec des difficultés considérables: défaut d'étanchéité des appuis et engravement rapide de la retenue. Contre les premières, ils luttèrent avec des moyens techniques rudimentaires, mais avec une persévérance louable qui les mena, provisoirement au moins, bien près du but. Pour palier aux conséquences de l'engravement, ils n'hésitèrent pas longtemps à concevoir la nécessité de construire d'autres barrages, malgré les déboires obtenus: l'oeuvre humaine de mise en valeur était commencée et portait déjà des fruits; il fallait arriver, non seulement à la sauvegarder, mais encore à la développer, quelle que soit l'importance de l'effort à envisager. Les anciens occupants de la contrée n'avaient-ils pas, d'ailleurs, donné l'exemple ?

 

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Barrage-Saint-Denis-du-Sig-1910 2

Le barrage en 1910

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Le barrage en 1910

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Le canal d’irrigation en 1910

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Le canal d’irrigation en 1910

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Le barrage en 1920

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Le barrage en 1950

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Le barrage en 1956

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Le barrage en 1956

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 Le barrage en 1960 

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4 décembre 2013

ORANGINA

JEAN CLAUDE BETON

Jean-Claude Beton 2011 pour les 75 ans d'Orangina

Jean-Claude Beton 2011 pour les 75 ans d'Orangina. Crédits photo : BERTRAND LANGLOIS/AFP

            L'inventeur d'Orangina, Jean-Claude Beton (bitoun pour son entourage), est décédé ce lundi 2 décembre 2013 à Marseille. Celui qui a transformé une orangeade en un soda mondialement connu, célèbre pour sa bouteille culte, avait 88 ans. Il sera inhumé dans sa ville d'adoption mercredi matin. Un hommage public lui sera rendu le 9 décembre à Marseille.

            Né près d'Alger, à Boufarik, en 1925, dans une famille de commerçants prospères, Jean-Claude Beton avouait lui-même être plus intéressé, jeune homme, par la vigne que par les oranges. «Mon père et ma mère m'ont remis sur le droit chemin!», racontait-il. Le destin de sa famille, qui recherche à l'époque des débouchés pour la production d'oranges de la région, le rattrape…

            Léon Beton son père, qui élabore et commercialise des huiles essentielles de lavande et de géranium. Lors de sa visite à la foire de Marseille, en 1935, il rapporte la précieuse formule à l’origine d’Orangina, inventée par un pharmacien de Valence en Espagne, le docteur Agustin Trigo Mirallès.

            En 1936, c'est ce concentré, additionné d'eau sucrée puis gazéifié, que le docteur Trigo baptise  «Orangina, soda de Naranjina » ("petite orange", en espagnol) et que Léon Beton présente avec un succès immédiat à la foire d’Alger. Léon Beton, sûr de son succès, rachète la formule au pharmacien espagnol.

            En 1939 tout s’arrête avec le déclenchement de la guerre, en 1946 le fils Jean-Claude Beton (Bitoun dans son entourage) termine ses études d’ingénieur agronome et son service militaire. Il relance la marque Orangina, avec l’aide de ses deux oncles et son père. 

            Jean Claude Beton, à 26 ans, fonde le 23 janvier 1951 la Compagnie Française des Produits Orangina (CFPO). Il redessine la bouteille en lui donnant cette forme unique qui deviendra célèbre. Il met en place le produit en priorité dans les bars, mais aussi dans les stades, les casernes, les bals, et d’une façon générale en toute circonstance possible, lors des fêtes populaires, des événements sportifs ou culturels. Il faut partout occuper le terrain et être visible par le consommateur. Après avoir bien installé sa marque en Algérie, au Maroc et en Tunisie, il décide de traverser la Méditerranée pour promouvoir Orangina en métropole.

            Et c'est ainsi que l’on trouve, dès 1953, la fameuse boisson à la pulpe d’orange sur les Champs-Élysées. En 1978, Jean-Claude Beton lance Orangina aux États-Unis sous le nom d’Orelia. C’est le "Champagne des soft drinks", avait il coutume de dire.

            cette petite bouteille ronde, consommée chaque année par 500 millions de consommateurs à travers le monde, est née dans les années 1930 à Boufarik, au sud d’Alger. La production y restera jusqu’à 1967, avant d’être délocalisée à Marseille.

            Tout le monde, ou presque, connait les petites bouteilles ventrues d’Orangina. En revanche, rares sont ceux qui connaissent les racines françaises d'Algérie du célèbre soda.

            Orangina est en effet né à l’automne 1935 d’une rencontre entre un pharmacien de Valence en Espagne et un négociant français d’huiles essentielles installé à Boufarik, petite cité agricole de la plaine de la Mitidja, à une quarantaine de kilomètres au sud-est d’Alger.

            En 1936, c'est ce concentré, additionné d'eau sucrée puis gazéifié, que le docteur Trigo Mirallès baptise  «Orangina, soda de Naranjina », et que Léon Beton présente avec un succès immédiat à la foire d’Alger. Léon Beton, sûr de son succès, rachète la formule au pharmacien espagnol.

            Des caisses de Naranjina sont envoyées à Boufarik, où se rend le Dr Trigo Mirallès. L’idée de commercialiser la boisson, en utilisant les orangeraies de l’exploitant français, est lancée. Mais la production est rapidement perturbée par la guerre d’Espagne puis la Seconde guerre mondiale.

            En 1946 le fils Jean-Claude Beton termine ses études d’ingénieur agronome et son service militaire. Il relance la marque Orangina, avec l’aide de ses deux oncles et son père. Le lancement du futur Orangina débute réellement en 1947, après la signature d’un pacte commercial entre Jean-Louis Beton, fils de Léon Beton, et Agustin Trigo Mirallès.

            Jean Claude Beton, à 26 ans, fonde le 23 janvier 1951 la Compagnie Française des Produits Orangina (CFPO). Il redessine la bouteille en lui donnant cette forme unique. Les cafetiers sont d’abord gênés par cette bouteille ronde qui prend de la place dans les réfrigérateurs. Puis grâce à une habile campagne de publicité signée Bernard Villemot qui, dès 1953, joue sur la forme inédite d’Orangina, le nouveau soda est secoué jusqu’aux tables de bistrots en France.

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Il met en place le produit en priorité dans les bars, mais aussi dans les stades, les casernes, les bals, et d’une façon générale en toute circonstance possible, lors des fêtes populaires, des événements sportifs ou culturels. Il faut partout occuper le terrain et être visible par le consommateur. Après avoir bien installé sa marque en Algérie, au Maroc et en Tunisie, il décide de traverser la Méditerranée pour promouvoir Orangina en métropole. Et c'est ainsi que l’on trouve, dès 1953, la fameuse boisson à la pulpe d’orange sur les Champs-Élysées.

orangina 1

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            Au début cette bouteille est petite, ronde et granuleuse comme une orange. Une minuscule fiole contenant de l’huile essentielle de l’agrume fait office de bouchon. Pour déguster une Naranjina, il faut ouvrir la bouteille, mélanger un peu de son concentré d’orange à de l’eau sucrée et y ajouter quelques gouttes de la précieuse huile contenue dans le bouchon. Pour Léon Beton, la révélation est immédiate.

            En 1954, la guerre d’indépendance algérienne éclate. La production d’Orangina se poursuit à Boufarik tant bien que mal, jusqu’à son départ définitif d’Algérie et sa délocalisation à Marseille en 1967.

            Pernod Ricard, qui rachète l'entreprise en 1984, en est également convaincu. La propre fille de Jean-Claude Beton, Françoise, rejoint alors le groupe. C'est elle, future directrice de la communication de Pernod Ricard, qui fera le pari d'orchestrer en 1989 la campagne de pub de la marque autour de la lambada, cette danse qui secoue la France. Un franc succès.

            Près de 50 ans plus tard, la célèbre boisson gazeuse est un succès commercial indéniable... sauf en Algérie. Très prisée des Algériens jusqu'au milieu des années 1980, Orangina a aujourd'hui quasiment disparu du pays.

            Au début des années 1990, la marque a subi de plein fouet l'ouverture du marché aux Américains Coca-Cola et Pepsi, qui font désormais figure de boissons favorites des Algériens avec les fleurons nationaux Hamoud et Selecto. Après avoir longtemps gardé la présidence d'honneur d'Orangina, Jean-Claude Beton entame dans les années 1990 une nouvelle vie dans la vigne en rachetant le Château Grand Ormeau, dans l'appellation Lalande-de-Pomerol. Sa fille Françoise lui succédera.

            La renommée d'Orangina s’est largement construite sur des campagnes publicitaires remarquées au cours des dernières décennies. L’origine Française en Algérie est incontestable ainsi que l’initiative privée du commerce européen bien avant les institutions officielles.

            Avant son décès, Jean-Claude Beton aura vu l'entreprise passer dans le giron du britannique Cadbury avant d'être racheté par des fonds d'investissement puis par le japonais Suntory, il y a trois ans. À cette occasion, les dirigeants nippons étaient venus lui rendre hommage à Marseille.

            Jean-Claude Beton restera directeur général vingt ans, puis sera PDG jusqu’en 1989. Les témoignages évoquent un patron «à lancienne», «autoritaire», «humaniste» et « généreux». Il était «proche de ses équipes», «appelant ses salariés par leurs prénoms». Il a été l’un des premiers à instaurer l’intéressement et la participation bien avant la loi. RIP

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16 juillet 2013

RÉFLEXIONS HERISSONIENNES - LE REVE

SUR LES FAUX ENGAGEMENTS ET LES PROMESSES MIROBOLANTES DE CERTAINS CANDIDATS
7 HERISSON étoile

Le 14 Juillet 2013

 Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :

"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

        Un proverbe Pied-noir (d’origine Ibérique) dit : Prometer hasta el meter. Littéralement, dans notre bon Français, celui que l’on nous a enseigné (et qui nous passionne depuis notre plus tendre enfance) sur les bancs de nos écoles maternelles et de nos lycées, cela signifie : « Promettre pour mieux te la mettre »

        Eh oui ! Maintenant tout ce petit monde d’ enfoirés qui nous gouverne depuis 1962, fait maintenant les yeux doux à la communauté française, rapatriée de force et extirpée ….de notre ex Algérie Française.

        Mais j’ai le sentiment, mais il n’engage que ma modeste personne, que les candidats de notre MARINE NATIONALE qui seule est la vraie représentante de notre conception de la France, vont leur mettre un beau jésus de Lyon aux prochaines  municipales de mars 2014 et aux européennes de fin mai 2014.

         Notre Jeanne d’Arc assiste imperturbable et amusée à leurs joutes polichinellesques, et lorsque nous lisons cet extrait de MINUTE ci-après, qui relate ce qui suit  :

« Lui se nomme Sofiane Ben Ahmed, elle Yamina El Attari. Leur récent mariage, à Orange, n’est pas passé inaperçu. On y a hissé les couleurs, mais pas celles de la France. Celles du Maroc et de l’Algérie. Pour le mariage d’un soldat avec une gendarmette, voilà qui fait désordre.

C’est une histoire symptomatique des ravages de la double allégeance ; une histoire de Français de « la France d’après »; une histoire comme on en voit tous les samedis ou presque mais qui cette fois, par la personnalité singulière des protagonistes, touche le corps social dans ce qu’il devrait avoir de plus fiable : ses forces armées.

Nous sommes le samedi 22 juin à Orange, la cité du Vaucluse connue pour son théâtre antique, ses chorégies et son député-maire, Jacques Bompard, à cheval sur les principes et le respect du drapeau tricolore. Dans la salle des mariages de la mairie a lieu l’union de Sofiane Ben Ahmed et de Yamina El Attari. Il n’y a rien de secret : conformément à la loi, les bans ont été affichés publiquement durant les dix jours précédant leur union.

Tous deux sont français. Leur métier exige qu’ils le soient. Sofiane Ben Ahmed est sous-officier dans l’armée. Yamina El Attari est gendarme. Honneur et patrie. Lever des couleurs. Hymne national. Ordre. Discipline. Force à la loi. Ils ont choisi Orange pour s’unir parce que leurs parents y sont domiciliés.

Comme tous les futurs époux, ils ont signé une charte. Échaudé et exaspéré, comme les habitants du centre-ville par quelques mariages qui ont transformé les abords de la mairie en défilé de la victoire un soir de victoire de l’équipe algérienne de football, Jacques Bompard a décidé, en décembre 2011, de soumettre une charte de bonne conduite aux futurs époux. Depuis, plusieurs villes ont fait de même comme Nice, Beauvais, Cavaillon ou Forbach.

La Charte pour le bon déroulement de la cérémonie de mariage, longue de deux pages, rappelle les règles élémentaires de la politesse (veiller à être à l’heure, par exemple) et attire l’attention des futurs époux sur le nécessaire respect du Code de la route par le cortège. Elle se conclut ainsi: « Je reconnais avoir pris connaissance des instructions ci-dessus énoncées et je m’engage à les respecter et à les faire respecter par les participants. » On date et on signe, ce qui fut fait.

Le mariage s’est bien déroulé; c’est après que ça s’est gâté. Quand les mariés et leurs invités ont repris leurs voitures – ou celles qu’ils avaient louées, ou empruntées. De bien beaux véhicules. Qualité allemande (BMW, Audi…) mais exubérance nord-africaine. Les Orangeois n’en ont pas cru leurs yeux. Les caméras de surveillance non plus…

Les amis du soldat et de la gendarmette, son épouse, faisant ronfler leurs puissants véhicules – dont un, allez savoir pourquoi, immatriculé en Roumanie – se sont déployés dans la ville avec des drapeaux marocains et algériens ! Comme on dit dans la gendarmerie: « Pour la patrie, l’honneur et le droit. »

Et ni le soldat, ni la gendarmette son épouse, n’ont fait quoi que ce soit pour faire respecter les engagements qu’ils avaient pris.

Deux signatures au bas d’une feuille de papier de la mairie, qu’est-ce que ça vaut ? « Gendarme de France, soldat de la loi », à d’autres ! Le souk, pour rester dans le ton, a gagné la Nationale 7, qui traverse la ville. « Tout excités, on chante, on fête/Les oliviers sont bleus, ma p’tite [Yamina], L´amour joyeux est là qui fait risette/On est heureux Nationale 7. » Puis la rue de la République. Y’a des jours comme ça où les symboles parlent d’eux-mêmes.

Tandis que scooters et motos bloquaient un carrefour pour faire passer le cortège (tut-tut et youyous), la voie de gauche était occupée par un véhicule remontant (à contre-sens donc) la petite dizaine de voitures archipleines pour les filmer. Le cameraman amateur a dû avoir du mal à ne manquer personne car il y en avait partout: assis sur le coffre, assis ou debout, nez au vent, aux portières grandes ouvertes, sur le capot et même sur un pare-brise. C’était à qui ferait le plus le guignol et à qui brandirait le mieux, le plus haut, son drapeau marocain ou algérien.

La police municipale, qui ne s’attendait pas à de tels débordements vu la personnalité des mariés, a été débordée. Mais à Orange, les caméras de vidéosurveillance sont bien faites: elles enregistrent.

Plainte a donc été déposée auprès de l’officier du ministère public, avec un descriptif détaillé des faits, films des événements, nom et qualité des époux. Théoriquement, Sofiane Ben Ahmed et Yamina El Attari, responsables des infractions commises par leurs invités, devraient être convoqués devant le tribunal de police. Et écoper d’une amende.

Et Yamina El Attari devrait se faire remonter sérieusement les bretelles. Un courrier a été envoyé au colonel de gendarmerie commandant le département, histoire qu’il localise la donzelle. Idem pour le beau militaire, qui n’avait pas indiqué son affectation. Il serait caporal dans les troupes de Marine. Et il s’est vanté, à la mairie, d’avoir servi… au Mali.

Marc Bertric

Cela vous stupéfie, non ? Faites confiance à Marine, car elle gagnera avec un atout maitre dans sa manche : son compagnon dans la vie : Maitre Louis Aliot, vice-président du FN, conseiller régional des P-O, tête de liste Perpignan Ensemble aux prochaines municipales)

« Ne dis pas tes peines à autrui ; l'épervier et le vautour s'abattent sur le blessé qui gémit » (Proverbe arabe)

Le rêve

RASSEMBLEMENT AUTOUR DE NOS VALEURS

         Les Rapatriés d’AFN que nous sommes, quelle que soit notre ethnie ou notre confession réalisons l’obligation qui nous incombe de nous unir et il me semble imparable de nous rassembler à l’unanimité autour d’un projet de réhabilitation de la vraie histoire de l’Algérie d’avant 1962.

         Dans ce projet, nous réclamerons réparation et justice de ce que le vent de l’histoire nous a volé et qui doit nous être rendu par une incontournable et juste indemnisation, sans oublier l’acte de repentance pour la diaspora que nous subissons encore par notre essaimage aux quatre vents.

         Je ne crois pas que ce rêve soit ni irréalisable ni utopique ! Nul déraciné, spolié, humilié, meurtri dans ce qu’il aimait, ne pourra admettre qu’il existât encore des dissensions, des rivalités de clocher, des situations « cloche-merlienne », (j’ai failli employer une autre terminaison) ou accepter passivement que l’on continua à nous prendre pour des moutons (nous aussi) dans les hautes sphères. Rassemblement ou ralliement pour le rétablissement de la vérité sont impératifs pour l’œuvre gigantesque que nous avons accompli, avant notre exode forcé, tant circulaient dans nos veines le sang, les gènes ou l’A.D.N (terme à la mode) de nos parents, grands parents et arrières grand parents et ce que nous devons faire soixante et un ans après, pour rester en adéquation avec eux.Nos glorieux ancêtres sont restés là-bas et reposent sur cette terre qu’ils ont défrichée, labourée et cultivée avec leurs mains meurtries, pour en faire le jardin d’Eden qu’ils nous avaient légué.

         Mais ils se retournent dans leurs tombes abandonnées, profanées, saccagées et démolies, et ne reposent pas en paix Pour le repos de leur âme, nous nous devons de former un bloc déterminé à peser de tout son poids sur les prochaines échéances électorales et les décisions à venir immanquablement et obtenir entière satisfaction. Nous avons atteint un âge canonique, mais nos enfants sont là, et chaque Pied-noir est la mémoire vivante de l’Algérie Française et grâce à nous peut-être, mais à eux sûrement personne au monde ne tirera jamais un trait sur le passé. La mémoire des Pieds-noirs brillera toujours comme l’étoile du berger.

Piednoirement votre.

LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.  A VOTRE SERVICE.

Leherisson1962@gmx.com

 

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