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30 avril 2021

NOS MILITAIRES LANCEURS D'ALERTE

La marmite bouillonne, la Grande Muette, en vigile,

Lance un grand cri d'alarme en son âme et conscience,

Par crainte d'une guérilla, celle qui se profile

À très grande vitesse et qui a pris naissance

Dans les sites de non-droit, dans de nombreuses banlieues,

Rebelles à notre France, imposant leur propre loi.

Sortant de leur réserve, ces militaires soucieux

De défendre leur pays, pauvre France aux abois,

Sont vilipendés par les islamo-gauchistes

Et par une gouvernance totalement ignorante

Du mot patriotisme et grande apologiste

D'une immigration invasive et conquérante.

Comment ne pas approuver tout ce qu'ils dénoncent,

Alors que le péril est palpable chaque jour.

La violence s'aggravant, notre cher pays s'enfonce

Inexorablement vers un point de non-retour.

Les menaces de sanctions sont plus que déplorables.

Nous devons soutenir tous ces lanceurs d'alerte

Qui ont mis en exergue le laxisme coupable

De tous ceux qui conduisent notre pays à sa perte.

Jean-Paul Ruiz le 30/04/2021

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12 décembre 2021

OUVERTURE ANTICIPÉE DES ARCHIVES JUDICIAIRES

 

CERCLE ALGERIANISTE NATIONAL

Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire
des Français d'Algérie

 

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 12-12-2021

 Guerre d'Algérie : Ouverture anticipée des archives judiciaires

Le Cercle Algérianiste appelle le gouvernement Macron à

REGARDER TOUTE L'HISTOIRE EN FACE

 

Dans le cadre de la politique de réconciliation mémorielle de la France avec l'Algérie, et seulement deux jours après la visite à Alger du chef de la Diplomatie française Jean-Yves Le Drian, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, a annoncé ce vendredi 10 décembre, l'ouverture anticipée des archives relatives aux enquêtes judiciaires de la gendarmerie et de la police, commencée en Algérie de 1954 à 1962.

Dans l’interview qu’elle a accordée, la ministre Bachelot a déclaré ‘’Je veux que l’on puisse regarder l’histoire en face. On a des choses à reconstruire avec l’Algérie. Elles ne pourront se reconstruire que sur la vérité’’.

Emmanuel MACRON, lui-même n’avait-il pas déclaré il y a quelques semaines : ‘’Toutes les vérités doivent être dites sur la guerre d’Algérie’’.

Oui monsieur le Président de la République, TOUTES LES VÉRITÉS !

Le Cercle algérianiste appelle donc le Gouvernement à faire toute la lumière sur l’abandon des Harkis ainsi que sur les assassinats et enlèvements de Français d’Algérie notamment ceux survenus massivement après le 19 mars 1962.

Et parce qu’un travail mémoriel de réconciliation ne doit pas se faire à sens unique, il appelle le chef de l’Etat à exiger de l’Algérie l’ouverture de ses propres archives.

A l’aube de l’année qui marquera le 60ème anniversaire de l’abandon de leur terre natale et à l‘approche du premier tour de l’élection présidentielle, les Français d’Algérie enjoignent la France à reconnaître les souffrances qui leur ont été infligées pendant les sept années de guerre et en désigne clairement les auteurs.

Suzy SIMON-NICAISE ROLANDO
Présidente nationale du Cercle algérianiste

Télécharger le fichier en PDF

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27 novembre 2021

19 MARS 2022

RASSEMBLEMENT HARKIS ET DE LEURS AMIS

Bonjour pour information,


             Samedi 19 mars 2022, rassemblement des Harkis et de leurs Amis et amies, au camp de Rivesaltes, haut lieu de notre internement, pour le seul crime commis, le choix du drapeau bleu, blanc, rouge.
             Rassemblons-nous pour alerter les politiques sur une loi de réparation qui devrait être à la hauteur de nos souffrances.
PEUPLE DE FRANCE, venez nombreux samedi 19 mars 2022, devant le mémorial du camp de Rivesaltes, avenue Christian Bourquin, 66600 Salses-le-Château de 10 h à 16 h.
             Pour soutenir une cause juste.


Organisateur de la manifestation : Hocine Louanchi, ancien du camp de Rivesaltes et du camp de Saint-Maurice-l'Ardoise, fils du harki, Ahmed Louanchi, paix à son âme, 5 ans de harki, prisonnier du FLN 5 ans.

merci. Bien à vous.

Hocine Louanchi

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11 octobre 2021

LETTRE A Monsieur LOUIS MAPOU PRÉSIDENT DE NOUVELLE CALÉDONIE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Avenir du Caillou

Joignez-vous tous à moi pour l’annulation du décret du 30 juin 2021

Lettre à l’attention personnelle de M. Louis Mapou

Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie

Nouméa

 

Monsieur le Président et très cher compatriote,

Avant toute chose, permettez-moi, à vous personnalité très éminente en tant que président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, de vous faire savoir que je m’incline très respectueusement devant la mémoire de nos très nombreux compatriotes (185 à l’heure où j’écris), fauchés par l’épouvantable pandémie qui sévit actuellement et de m’associer au chagrin des familles frappées par le malheur.

Je suis obligé de poursuivre après cette entrée bien triste. Pour l’instant, je me vois contraint de m’en tenir à l’essentiel, ne serait-ce qu’afin de ne pas trop accaparer votre attention qui est très sollicitée sans aucun doute, les circonstances y aidant.

Je me dois de vous de vous informer, car fort probablement le ministère des Outre-Mer ne vous en a pas avisé, que j’ai fait déposer en temps utile, un pourvoi auprès de la section du contentieux du Conseil d’Etat aux fins d’annulation du « décret n° 2021-866 du 30 juin 2021 portant convocation des électeurs et organisation de la consultation sur l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie ».

Avant de revenir ultérieurement sur l’ensemble du dossier, j’ai l’honneur d’insister tout particulièrement sur un point qui fait bien davantage honneur à l’amateurisme des services juridiques du Ministère de l’Outre-Mer qu’à leur capacité à approfondir les dossiers dont ils ont la charge, si lourds soient-ils.

Le décret susvisé comporte, entre autres, les visas suivants :

« Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 22 juin 2021… ».

« Vu l’urgence… ». Pour ce qui est de l’urgence, elle n’est évidemment nullement justifiée et Maître Trichet qui s’est chargée de porter contestation de la validité en mon nom du décret devant la Haute Instance, précise fort judicieusement : « l’urgence visée dans le décret attaqué ne repose sur aucune justification ni n’est relayée par des circonstances du contexte.

Plus grave encore :

L’avis dont il est question deux lignes au-dessus : « Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 22 juin 2021 » le décret ne peut en aucun cas être valide car le gouvernement d’alors - celui de Thierry Santa - n’était habilité qu’à expédier les affaires courantes ! En aucun cas, le gouvernement en question ne pouvait statuer sur une question aussi grave et lourde de conséquence que celle de la date du troisième (?) référendum.

Vous le savez d’autant mieux que cette question de date fait aujourd’hui encore et plus que jamais, l’objet de controverses. D’ailleurs, Maître Trichet dans son mémoire a fort justement relevé que, vous-même, avez déclaré : « Ce timing nous est imposé par le ministre des Outre-Mer, et il n’est pas bon du tout ». Je suis donc, à mil pour cent, en phase avec vous, Monsieur le chef du gouvernement et cher M. Mapou. Au surplus, je n’hésite pas à affirmer, qu’en l’occurrence, le gouvernement de Paris (direction rue Oudinot, de surcroît épinglé par la Cour des Comptes), affiche un total mépris envers la population calédonienne, toutes composantes incluses, à travers votre personne.

Les termes de « décret scélérat » ne me paraissent ainsi pas très excessifs. Je n’épiloguerai pas davantage afin de ne pas emprunter le terrain de la polémique.

Soyez assuré, Monsieur le Chef du Gouvernement, que la bataille que je mène a pour finalité essentielle l’avenir le plus serein possible pour l’ensemble des populations du « Caillou » et en particulier pour la jeunesse canaque, fort bien représentée, je puis vous l’assurer, en Alsace (étudiants, militaires et sportifs entre autres).

Dernière chose quand même avec la séquence meurtrière qui nous a tous éprouvés : la sagesse ne nous incite-t-elle pas à la patience d’autant que cette patience (et longueur de temps), jusqu’à présent, a été tout compte fait, bénéfique à tous.

En vous présentant mes salutations très distinguées,

Bien cordialement

Jean Michel Weeissgerber

Article transmis par Maurice Calmein

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14 août 2021

L'AVENIR DU "CAILLOU"

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 08 août 2021

Le décret du 30 juin 2021 relatif à la date de la troisième consultation de l’électorat (« restreint ») de la Nouvelle Calédonie doit être annulé !

 

A Monsieur le Pasteur Rodenstein, fondateur de l’association Espoir,

            Il n’y a pas un mois où je n’ai l’occasion de rencontrer à Colmar, l’un de nos compatriotes canaques (ou métissés de canaques). Immanquablement, je pose la question : savez-vous qu’il existe ici un foyer Jean-Marie Tjibaou ? Las ! La réponse est toujours négative.

           Je regrette encore d’avantage l’indifférence de la classe politique, des médias, et de l’ensemble de mes compatriotes quant au sort futur de la population néocalédonienne.

           Souvent les réflexions à ce sujet ne volent pas très haut : « Bon débarras ! » ; « La Nouvelle-Calédonie nous coûte plus chère qu’elle ne nous rapporte ! » Air connu ! Cela rappelle beaucoup l’Algérie de 1962, avec le piteux résultat que l’on connait (il y a aujourd’hui plus d’« Algériens » binationaux qu’alors d’Algériens français – 1 –) !

           Passons sur le cas de l’archipel dit des Comores – plus des 2/3 des originaires des quatre Îles sont français.

Une indépendance de la Nouvelle-Calédonie se profile-t-elle à l’horizon ?

           Après tout – cela du-t-il me déplaire – pourquoi pas ?

           Seulement voilà, que l’on m’explique sincèrement, comment dans les conditions présentes, l’on ne se dirige pas tout droit vers une République bananière – alors justement que les jeunes générations canaques s’ancrent de plus en plus dans la République française – !

           Vous connaissez, comme moi, Emmanuel Tjibaou, qui est venu, il y a quelques années déjà, tout comme sa mère, honorer de sa présence le foyer dédié à la mémoire de Jean-Marie.

           Le 17 septembre 2020, avec trois autres personnalités calédoniennes, il a quelque peu « chambré » un certain Edwy Plenel, « conscience » intellectuelle et morale, pas trop Charlie et proche, entre autres, d’un incertain « frère » Tariq.

           Emmanuel a osé évoquer une posture anticoloniale venue de la métropole. Que n’a-t-il écrit ?

           Pour ma part, je ne crains pas d’affirmer qu’avec quelques autres joyeux drilles de son espèce, Plenel va continuer à s’activer. Il espère enfin l’avènement de la Kanaky mono-ethnique comme son appellation l’indique bien. Le processus devra s’opérer implacablement, quitte à (on me passera l’expression) « saloper » les étapes.

           Hélas ! Le risque de voir se dérouler un tel scénario n’est plus seulement du domaine du rêve (ou plutôt en l’occurrence du cauchemar).

           Si encore, ce qu’on appelle pudiquement la pleine souveraineté des habitants du « Caillou » s’avérait réaliste.

           Pour faire court, posons quelques questions qui bien sûr sembleront incongrues à ceux qui sont habités par des certitudes muries depuis des décennies :

-          Quid des magistrats ? Il y en aura-t-il d’avantage que ceux que j’ai pu repérer à la fin des années 90 sur la malheureuse Île d’Anjouan ?

-          Et les avocats d’affaires locaux, s’ils existent, pourront-ils tenir tête aux requins, aux appétits bien plus féroces que ceux de la Baleine tricolore, qui nagent dans le pacifique ?

-          Quid de la coexistence de la justice de droit commun avec la justice coutumière, de surcroit pas toujours clémente à l’égard du beau sexe ?

-          Quid du personnel de sécurité intérieure ?

-          Quid de l’armée de Kanaky ?

-          Verra-t-on ressurgir le fantôme de Bob Denard ?

-          Et la question de la double nationalité ? Sera-t-elle réservée aux apparatchiks du nouvel État Kanaky et à leurs familles ? Où en est la réflexion à ce sujet, a-t-elle commencé un seul instant ?

           Le chef de l’actuel gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Louis Mapou, qui est certainement au moins partiellement conscient de ces problèmes, vient de déclarer que la date prévue de la consultation « n’est pas bonne du tout ».

           La cheffe de file du camp dit loyaliste, Sonia Backes, adopte une position passablement incohérente, entre la tenue du référendum le plus vite possible et pas de référendum du tout…

           Et l’actuel gouvernement français, conscient des limites du résultat de la session d’échanges et de travail, tenue à Paris du 26 mai au 1er juin 2021, que dit-il ? Il prône l’organisation d’un nouveau… référendum avant le 30 juin 2023, pour l’approbation des nouvelles institutions calédoniennes, aujourd’hui des plus nébuleuses…

           Tout cela relève de la plus sinistre farce ! Arrêtons les dégâts et œuvrons à l’annulation du décret paru au JO le 30 juin 2021.

           Ce décret n°2021-866 porte « convocation des électeurs et organisation de la consultation sur l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie ».

Déjà, l’intitulé en lui-même doit être sanctionné :

-          Il omet de préciser qu’il s’agit de la troisième et en principe dernière consultation en l’espèce. Il est bien évidemment gênant de le mentionner et le gouvernement s’ingénie publiquement à le cacher.

-          Il est question unilatéralement de l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, autrement dit de l’adhésion à la Kanaky – République Kanaque Socialiste – à base mono-ethnique ! (2)

           Un intitulé à caractère neutre aurait dû plus judicieusement faire état de l’organisation d’un troisième et dernier référendum sur la question de l’indépendance éventuelle de la Nouvelle-Calédonie.

           En fait, l’Etat français en vient à tancer les Calédoniens : Comment donc, vous ne voulez toujours pas saisir la perche de la « pleine souveraineté » qui vous est si généreusement tendue ?

           Ajoutons, nonobstant toute autre considération, qu’on ne voit pas comment les Sages du Conseil d’Etat ne pourront pas annuler ce décret, car il contrevient à une des dispositions de l’accord de Nouméa de 1998. Cet accord prévoit expressément un délai de 2 ans entre chacune des consultations référendaires d’autodétermination. 

           Je termine en vous faisant part de mon extrême préoccupation ainsi que de ma détermination à me battre pour une cause noble.

           Je sollicite aussi votre appui, ainsi que celui de toute personne de bonne volonté, pour ne pas laisser en déshérence un dossier qui, je le sais, vous tient à cœur.

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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Renvois:

(1) Un petit détail, révélateur entre des centaines d’autres, la porte-drapeau de l’équipe d’Algérie aux JO de Tokyo était française, de Lyon. Va-t-on vers la prolifération de T-Shirts DZ69 comme j’en ai vu récemment en Seine-Saint-Denis DZ93 ?

(2) D’ores et déjà le Ministère des Outre-Mer, chiffre à 70 000 les départs possibles. Très probablement le double avec certainement des camps de « harkis canaques » (originaires de Bélep et Maré notamment).

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30 juillet 2021

LETTRE A madame Nadine VEOUTE HEO

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 29 juillet 2021

A madame Nadine VEOUTE HEO

Membre du Congrès de la Nouvelle-Calédonie

1 Boulevard Vauban

 NOUMEA

Territoire français de la Nouvelle-Calédonie

UNION EUROPEENNE

 

Objet : Lettre urgente avec accusé de réception

 

Madame la Présidente et très chère compatriote,

Je m’adresse à vous en tant que coprésidente depuis le 22 mars 2013 de la commission spéciale du Congrès chargée de rechercher en commun le drapeau du pays (la Nouvelle-Calédonie bien sûr !).

Pouvez-vous m’indiquer si, depuis la création de cette commission par délibération du Congrès du 27 décembre 2012, les travaux ont permis d’aboutir à une solution relative à cette question, et de façon plus précise quelle est la teneur des discussions s’étant déroulées à cet effet.

Par ailleurs, permettez-moi d’exprimer ma totale approbation au président de votre mouvement l’Union Nationale pour l’Indépendance, depuis peu Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie sur au moins deux points :

1) Il a tout à fait raison de faire savoir (La Croix du 23 juin 2021), pour la tenue de ce troisième (ouf !) référendum d’autodétermination, que la date retenue « n’est pas bonne du tout ».

2) Je partage également sa très grande inquiétude sur le package décidé à Paris, début juin, qui prévoit la tenue d’un nouveau référendum en juin 2023 (La Croix du même jour).

Je vous saurais infiniment gré de bien vouloir faire connaître le contenu de la présente autour de vous, et plus particulièrement à M. Louis MAPOU.

Sachez également qu’avec quelques amis inquiets de l’avenir de notre pays, Nouvelle-Calédonie incluse, j’envisage très sérieusement d’introduire un recours contre le décret du 30 juin 2021, fixant la date du référendum cette année, ce qui constitue une violation flagrante des accords de Nouméa, exigeant un délai de deux années entre deux consultations référendaires.

MIT BRENENDER SORGE.

Respectueusement,

Votre fidèle serviteur

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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28 juillet 2021

AVEC LE VARIANT KANAKY LE RÉSULTAT EST GARANTI !

(Sollicitons donc l’annulation du décret la date du troisième référendum auprès du Conseil d’État !

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 26 juillet 2021

La perspective de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie doit faire réagir tout citoyen censé et conscient.

Premier rappel : l’avènement d’un Etat intitulé KANAKY, à prééminence monoethnique, c’est la promotion d’un racisme anti-blanc et anti-européen (la création d’un prétendu Eveil Océanien, des plus récentes, s’intitulant indépendantiste et rameutant les voix des Wallisiens et Futuniens établis sur le Caillou, est une bonne indication en ce sens !).

Disons-le carrément, le premier responsable de ce lamentable état de fait est le gouvernement MAUROY, qui par la déclaration de Nainville-les-Roches du 12 juillet 1983, s’est abaissé à déclarer « le peuple kanak, premier occupant du territoire » et qui se voit reconnaitre « en tant que tel, un droit inné et actif à l’indépendance ».

Tout ce qui s’en est suivi, résulte de ce postulat stupide, raciste, anticonstitutionnel, et destructeur de la France, du moins celle que nous admirons et aimons !

N’oublions pas que la restriction du corps électoral (qui touche une bagatelle entre quarante mille et cinquante mille Calédoniens, citoyens français) s’inscrit totalement dans un terrible déni de démocratie, qui, s’il affectait en France métropolitaine des citoyens extra-européens, en quantités comparables, provoquerait un scandale épouvantable !

Une voix, juridiquement bien plus autorisée que la mienne, qui émane du professeur Olivier GOHIN, de l’Université Panthéon Assas Paris II, le démontre magistralement, dans une contribution remarquable de l’éminente revue de l’Actualité Juridique du Droit Administratif, édition du 16 avril 2007 :

« Quand la République marche sur la tête : le gel de l’électorat restreint en Nouvelle-Calédonie ». 

Retenons-en pour l’heure l’essentiel ainsi résumé :

« Dans l’indifférence à peu près générale de la doctrine publiciste, la loi du 23 février 2007 a ‘‘gelé’’ le corps électoral de Nouvelle-Calédonie. Par une réinterprétation de l’accord de Nouméa de 1998, qui confine au mensonge d’Etat, des citoyens français sont privés indéfiniment du droit de vote, qui devient héréditaire sur une partie du territoire de la République ».

Il serait fastidieux d’opérer la longue chronologie de toutes les reptations et lâchetés dont se sont rendus coupables deux des principaux protagonistes de cette déjà longue affaire, à savoir l’Etat français, mais aussi hélas ! les « anti-indépendantistes » ou décrétés tels.

Mon regretté ami Ahmed KABERSELI (1) s’insurgeait, dans le N° 117 de son bulletin Le clin d’œil de septembre 1998 : « Ils charrient (2) ou quoi ? ».

« C’est un raisonnement pour le moins surprenant, cela consiste à dire « comme on va gagner, la minorité va prendre les armes, les règles de la démocratie cesseront de s’appliquer et ce sera la guerre civile ». Donc dès lors, lorsqu’il y a une minorité prête à prendre les armes, il ne faut pas appliquer la démocratie ».

Mon vaillant et parfois vitupérant ami KABERSELI avait touché du doigt un point précis des accords de Nouméa, l’organisation des référendums successifs (chapitre 5 desdits accords) :

« Si la réponse des électeurs à ces dispositions est négative, le tiers des membres du congrès pourra provoquer l’organisation d’une consultation, qui interviendra dans la deuxième année suivant la première consultation et  (je souligne la suite) : si la réponse est à nouveau négative, une nouvelle consultation pourra être organisée selon la même procédure et cela dans les mêmes délais ».

Cela signifie ipso-facto que le troisième référendum doit obligatoirement être organisé durant l’année 2022 et non le 12 décembre 2021.

Compte tenu en outre du resserrement des pourcentages respectifs des non et des oui à l’indépendance, cette question de la date de l’organisation du référendum pour ou contre l’indépendance s’avère fondamentale ! Le flou juridique qui entoure l’organisation effective de l’Etat de KANAKY (formation des magistrats (3), forces de sécurité intérieure…), est une raison de plus pour retarder l’organisation de ce référendum, voire même pour l’annuler totalement. Un report pourrait être mis à profit pour bâtir d’autant mieux l’avenir.

2022 ? Que nenni, avançons cette date à 2021 !!!!

Non seulement les piteux acteurs de cette sinistre comédie s’accordent à organiser un simulacre de processus démocratique, mais en plus ils se mettent au diapason pour enfreindre les règles totalement illégales qu’ils avaient antérieurement gravées dans le marbre de ces fameux accords « jospinisés » de Nouméa.

Un véritable avant-goût de la République bananière de KANAKY, qui sera, on l’espère, moins cruelle que la République proclamée démocratique et populaire d’Algérie !

Cerise sur le gâteau : quoiqu’on puisse reprocher à Jean-Marie TJIBAOU, il avait fort judicieusement insisté pour que les accords de 1988 fassent l’objet d’une consultation nationale.

Respect pour sa mémoire et son sacrifice, donc !

Faisons-en sorte que la sortie des accords de Nouméa et ceux de Matignon fassent eux-mêmes l’objet d’une procédure référendaire nationale.

Sans quoi nous aurons trois consultations pour les habitants du Caillou et aucune pour l’ensemble de la population de la République !

 (1) Un des trop rares militants harkis à s’intéresser à l’Outre-mer français ! Il serait bon qu’une place ou une rue d’une localité du Caillou lui soit dédiée !

(2) Pour être précis, il avait employé un terme encore plus cru !

(3) Cela me fait penser que l’Ile des rattachistes à la France en l’an 2000, Anjouan, ne disposait en tout et pour une population supérieure que d’un seul magistrat.

(Lettre à madame Nadine VEOUTE HEO)

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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26 juin 2021

NATURE DE LA GUERRE DALGÉRIE

Par Jean François PAYA

DÉBAT TOUJOURS ACTUEL / POINT DE VUE

            Dans la tradition Française on ne commémore que la fin des guerres victorieuses et en même temps le souvenir des victimes surtout militaires (“morts pour la France”) Le PCF à l'origine de la célébration du 19 Mars victoire de "la paix en Algérie"( célébrée en Algérie "fête de la victoire" ) par associations interposées à voulu jouer sur cette sensibilités avec une antériorité à la loi du 10 Juin 99qui reconnaît une fin de guerre d'Algérie le 2 Juillet 62.
           En dépit de cette loi et du fait qu'il y ait 534 déclarés “Morts pour la France ” par la guerre d'Algérie jusqu'à décembre 1964 ! Des milliers de victimes civiles et ex supplétifs tués et disparus en dépit des accords violés du cessez le feu du 19 Mars; cette date rejetée par le président Mitterrand c'est ancrée dans la gauche parlementaire voir une partie de la droite et le parti Présidentiel alors que le PC est réduit à la portion congrue ! A part évidemment critiquer et combattre la célébration du 19 Mars faut il commémorer une “fin de guerre” pour l'Algérie ? S'incliner devant les victimes à des dates symboliques bien sur donner une signification tangible au mois de décembre ? Sur la base des derniers “Morts pour la France” de 1964 cités plus haut englobant les victimes civiles et harkies les précédent (récupération Loi commémorative du 5 Décembre).
C'est la vie qui tranchera chacun agissant selon les circonstances et le terrain l'essentiel étant de contrer la date incongrue du 19 Mars 62 !

POUR UN DÉBAT HISTORIQUE SEREIN.

           Avant de commencer une étude autant que possible sereine et objective sur un aspect de la guerre d'Algérie, il conviendrait, avant d'employer des qualificatifs à base idéologique, de replacer toutes les diverses composantes de ce conflit dans leur contexte.
L'OAS fut un des éléments inéluctables dirons certains, de ce conflit, vu les atermoiements et les roueries du pouvoir gaulliste Français mais aussi la crainte qui se révélera justifiée de se voir chassée de chez elle de la part de la minorité Européenne. Ici les sentiments rationnels n'ont plus de prises et l'action de l'OAS devient partie du contexte historique mais, aussi bien que celle du FLN et de ses diverses composantes et oppositions musulmanes, pas plus aussi que celle des forces armées Françaises, car la guerre d'Algérie comme l'a démontré le professeur Pervillé fut une triple guerre civile : Franco-algérienne:/ Algéro-Algérienne/ Franco-française en une sorte de guerre de sécession à l'envers.
           On estime le nombre global des victimes entre 350.000 et 400.000 dont 105.000 après le ” cessez le feu ” du 19 Mars et l'indépendance (harkis et familles inclus) du fait du FLN et 2700 du fait de l'OAS soit entre 0,77% et 0,66% du nombre total des victimes. Certes toute victime est une victime de trop surtout lorsqu'elle survient après la fin du conflit.
Rappelons que ce dernier prit fin officiellement pour la France le 2 Juillet 1962 à la suite d'un vote unanime du parlement de la loi du 10 Juin 1999 qui reconnut l'état de ”guerre” en Algérie et l'attribution de la carte du combattant jusqu'à la date précitée.
           L'OAS dernière venue dans le triptyque pour une analyse objective fut la résultante difficilement évitable du sentiment de trahison ressenti par les partisans de l'Algérie Française et d'abandon par la majorité des Français d'Algérie qui n'avaient aucune confiance quant aux ”garanties” proposées par le pouvoir Gaulliste et le FLN. La suite leur ayant donné tragiquement raison.
           Tenant compte de tous ces préalables, les qualificatifs péjoratifs en histoire deviennent des catégories idéologiques utilisées indifféremment suivant le camp dans lequel on se trouve. Mais sur le plan concret de la légalité, toutes les exactions de part et d'autre furent l'objet d'une amnistie réciproque incluse dans les ”accords d'Évian” jusqu'au 19 Mars 1962. Les actions suivantes furent ensuite amnistiées jusqu'au 2 Juillet 1962 par la France et les protagonistes même réhabilités par une loi votée en 1982 sous l'impulsion de François Mitterrand.
Voilà tout simplement un rappel des faits utiles indispensables pour un débat historique serein.

           En Mai 2009 un responsable Français aux anciens combattants saurait fait une déclaration surprenante relative à la reconnaissance par la France de "la guerre d’Algérie" comme reconnaissance d’un État Algérien qui n’existait pas avant le 3 Juillet 62 ! " La Guerre d’Algérie étant alors une guerre entre 2 Nations et 2 Armées "
Il faudrait se demander si cette notion de guerre qui admet que l’Armée d’un des deux belligérants se trouvait à l’abri de frontières voisines (Maroc Tunisie) pouvant intervenir alors que l’autre ne le pouvait pas ? Y a-t-il eu des situations similaires dans l’Histoire ?
D 'autre part y a-t-il eu en cas de guerre avec un état étranger ? La tolérance de soutien ouvert à cet état comme ce fut le cas en France envers la nommée rébellion en Algérie ?
           En principe un "état de guerre" suppose des règles strictes et draconiennes avec la notion "d’intelligence avec l’ennemi" sévèrement réprimée ! Dans tous les cas le cessez le feu du 19 Mars 62 fut un Armistice avec des similitudes de responsabilités comme celle de De Gaulle / Pétain sauf que ce dernier avait l’excuse présumée de la défaite.

           Maintenant une des caractéristiques de cette guerre d'Algérie fut l'utilisation des méthodes terroristes. Ce terrorisme qu'il faut distinguer des actions de francs-tireurs légitimes où pas contre des forces armées où des opposants et adversaires civils ciblés (le plus souvent non ciblé employé par le FLN) il a comme objectifs soit de provoquer la répression contre une catégorie de population avec parfois des signaux de cruauté militairement inutiles ! (Amorcer le processus) faire peur / faire infléchir la politique de l'adversaire / faire fuir (nettoyage ethnique).

           Toutes ces propositions furent appliquées en Algérie avec une victoire apparente qui fit recette dans le Monde accompagnée d’un changement qualitatif l’apparition de plus en plus de “volontaires de la mort” fanatisés improprement nommés “kamikazes” du nom de combattants Japonais qui ne s’attaquaient qu’a des objectifs militaires ! EN RÉALITÉ LA GUERRE D'ALGÉRIE FUT A NOTRE AVIS MALGRÉ LA CARTE DU COMBATTANT UNE GUERRE CIVILE COMPLEXE A LA FOIS FRANCO/ALGÉRIENNE MAIS AUSSI ALGÉRO/ALGÉRIENNE ET DE PLUS FRANCO/ FRANÇAISE EN UNE GUERRE DE SÉCESSION INVERSÉE” comme l'exprimait justement dans un article le professeur Pervillé *

PAR JEAN FRANÇOIS PAYA AC / Algérie classe 54/2 membre du cercle Algérianiste du Poitou

JF PAYA AC /Algérie Classe 54/2 jusqu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir.

http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2010/11/13/19596242.html

COLLECTIF ÉTUDES HISTORIQUES PN JF PAYA A/C

Pour info  Nationalisme et Islam durant la guerre d'Algérie

            La force locale après les accords d’Évian (mars-juillet 1962)

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14 mars 2021

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU CERCLE ALGÉRIANISTE NATIONAL

Cercle algérianiste national
Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire
des Français d'Algérie

Le maire de Perpignan Louis ALIOT
interpelle Benjamin STORA

Louis ALIOT, maire de Perpignan, adresse aujourd’hui une lettre ouverte* à l’historien Benjamin STORA, auteur du « Rapport sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie » remis à Emmanuel MACRON.

Lui reprochant ses « omissions » et « dissimulations », il l’invite ce 19 mars, « date du pseudo-cessez-le-feu de 1962 », à venir à Perpignan se « recueillir, réfléchir, et peut-être discuter » autour d’une « quarantaine de photos et de documents » témoignant des « tortures et massacres généralisés » du FLN dont furent victimes les harkis et pieds-noirs.

Le CERCLE ALGÉRIANISTE, salue cette initiative à l’heure où le chef de l’État poursuit sa marche vers la repentance en officialisant déjà plusieurs des préconisations de Benjamin STORA dont le rapport partisan n’a qu’un objectif : légitimer l’indépendance des algériens par tous les moyens, y compris la terreur.

Le CERCLE ALGÉRIANISTE, en rappelant que le chemin de la paix entre la France et l’Algérie exige l’équité des mémoires et que chacun reconnaisse sa part d’ombre, espère que Benjamin STORA acceptera l’invitation du maire de Perpignan et qu’il trouvera aussi le temps de venir s’incliner devant le Mur des Disparus.

Suzy SIMON-NICAISE
Vice-présidente nationale du Cercle algérianiste

Perpignan, le 10 mars 2021

Lettre ouverte à Benjamin STORA par Louis ALIOT, maire de Perpignan

En matière de mémoire, il est nécessaire, et même vital, de rappeler sans cesse la réalité des faits, y compris par les images les plus terribles, afin que ceux-ci survivent à l’épreuve du temps. Cela s’applique notamment à tous les conflits et tragédies qui ont marqué la France, dont la guerre d’Algérie.

La vérité est à ce prix.Monsieur STORA, votre « Rapport sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie », remis le 20 janvier au Président de la République, ne contient pas que des contre-vérités. Il occulte en revanche sciemment, comme Emmanuel MACRON vient à nouveau de le faire sur vos conseils, des faits innommables qu’il convient de rappeler. En ce 19 mars, date du pseudo-cessez-le-feu de 1962, après lequel entre 50 000 et 100 000 harkis - voire 150 000 selon certains documents officiels -, et entre 3 000 et 5 000 pieds noirs furent assassinés, j’ai décidé de rendre hommage à ces victimes oubliées, hier abandonnées par la France, aujourd’hui abandonnées par l’histoire.

Ce geste de justice et de réparation prendra la forme de l’ouverture, en ce 19 mars, d’un lieu de mémoire et de recueillement accessible sur réservation, salle des Libertés, à Perpignan, où sera exposée une quarantaine de photos et de documents rappelant, dans toute leur cruauté, ce que vous-même, et nombre d’historiens, vous échinez à dissimuler : les tortures et massacres généralisés dont furent victimes, en Algérie, des dizaines de milliers de nos compatriotes, en particulier musulmans, femmes et enfants compris, de la part du FLN - aujourd’hui encore au pouvoir dans ce pays, où il maintient sous sa coupe son peuple et sa jeunesse. Ces documents et photos, toutes issues de publications officielles des gouvernements français de l’époque, je ne vous ferai pas l’injure de penser que vous les ignorez.

En tant que maire de Perpignan, si imprégné de l’apport des rapatriés et des harkis, et de leurs descendants, mais aussi en tant que fils et petit-fils de pied-noir moi-même, je ne peux en revanche souffrir que vous les passiez sous silence – conjuguant ainsi celui-ci avec repentance.

Ce n’est pas la vérité, ennemie de tous les totalitarismes, qui est dérangeante, Monsieur STORA, c’est son omission. Or vous avez fait preuve, dans votre rapport, d’un rappel des faits, de jugements et de « préconisations » qui omettent une large part de ces vérités. Je vous invite donc, si vous le souhaitez, à venir ce 19 mars à Perpignan, comme j’y invite les Perpignanais dans le strict respect des règles sanitaires, à vous recueillir, réfléchir, et peut-être discuter, autour de ces photos et documents, qui, certes cruels, sont avant tout porteurs de vérités. Fussent-elles dérangeantes...

Bien à vous.

Louis ALIOT Maire de Perpignan

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10 juin 2021

ALGÉRIE 62 SUR LA FORCE LOCALE EN GÉNÉRAL

Et sur Oran le 5 Juillet EN PARTICULIER

Par Jean François PAYA

Dès l'Indépendance les troupes de l'ALN intérieures comme extérieures reçurent l'ordre de "phagocyter" et " d'épurer les éléments de la force locale de grès où de force mais plusieurs se soumirent "spontanément" sans résister (relevé en archives) En tout cas pour l'ALN d'Oujda objectif les empêcher de remplir leur rôle de maintien de l'ordre sous la direction de l'Exécutif Provisoire et donc des préfets en poste.

Dès le mois d’avril 1962, 114 UFL (unité de force locale) sont constitués par des unités de l’armée française, à partir de regroupement d’éléments Nord-Africains incorporés en qualité d’appelés du contingent ou d’engagés volontaires renforcés par des hommes des groupes de sécurité et des auxiliaires de la gendarmerie.  Numérotées de 400 à 514, il est prévu que chacune doit compter un effectif de 202 hommes, soit 3 officiers dont un musulman, 22 sous- officiers dont 6 européens, 177 hommes dont 17 européens.  Elle est articulée en quatre sections de 45 hommes chacune et une section de commandement de 22 hommes.  En théorie, les personnels européens doivent être désignés parmi les volontaires, mais à défaut sont pris d’office parmi ceux qui ont encore cinq mois de séjour à effectuer.

Le 21 avril 1962 la force locale est mise officiellement à disposition de l’Exécutif provisoire qui doit siéger jusqu’à la date de l’indépendance et présidé par Abderrahmane Farés Les éléments européens les plus nombreux sont finalement des appelés, qui prennent leurs nouvelles fonctions sans avoir reçu l’information nécessaire à leur mission, et si la plupart font preuve d’une parfaite neutralité  à l’égard des personnels musulmans, la réciproque n’est pas toujours  aussi évidente  avec ceux qui étaient leurs adversaires de la veille, et les appelés Algériens qui attendent impatiemment  l’indépendance du pays. L’ambiance est aussi en fonction de la façon dont la guerre s’est déroulée sur chaque secteur de compétence et on peut noter par exemple que les tensions ont été moins fortes dans le Constantinois que dans l’Oranais ou l’Algérois. Le flou qui entoure l’emploi des UFL vient encore en rajouter à l’incertitude du sort des Européens désignés d’office.  

INSTALLATION DE LA FORCE LOCALE LE 21 Avril 1962 à ALGER                     

https://www.ina.fr/audio/PHD94017840   France inter Actualités

En théorie si la Force Locale est à disposition des préfets, les militaires restent en principe diversement sous les ordres de leur hiérarchie d’origine. À partir du mois de juin 1962 les choses se compliquent encore avec le relatif désintérêt de plusieurs chefs de corps pour ceux qu’ils ont pourtant eux -mêmes désignés pour servir dans ces UFL complètement largués pour les supplétifs !  

POUR LA VILLE D'ORAN LE 5 JUILLET 1962 3 UNITÉS DE LA FORCE LOCALE SIGNALÉES

 VOIR SUR LE BLOG CITE relatif aux unités UFOL (force locale d'Évian) " Le pire était encore à venir. Les derniers de jours de juin certains chefs de corps se désintéressèrent complètement du sort des appelés qu’ils avaient affectés dans des UFL et n’organisèrent pas leur rapatriement vers les unités de l’armée française. Selon les témoignages rassemblés sur leur site internet certains de ces militaires français furent séquestrés par des foules en délire, molestés par des « résistants de la dernière heure ». Surtout certains, dont le nombre est difficile à préciser, furent ENLEVÉS ET DISPARURENT A JAMAIS

Sources et références http://marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com/pages/force-locale-avec-le-6eme-rta.html

A méditer (pour les chercheurs) sur la disparition la veille d’une unité entière du 6em RTA transformée en UFOL 512 (force locale) avec leurs officiers (rapatriés in extremis en catimini) preuve d'une intervention préalable de l'ALN du Maroc déjà infiltrée à Oran sans aucune trace aussi dans les archives "forces locales" (inexistantes).

CERTAINS CORRESPONDANTS NOUS DEMANDENT NOS SOURCES ET RÉFÉRENCES SUR LA DISPARITION DE CETTE UNITÉ ET NON SIGNALÉE DANS LES ARCHIVES CLASSIQUES. (JMO FAF/ORAN JUILLET 62)

Ce n'est pas la seule lacune pour cette période !

UFOL 512 ISSUE DU 6EM RTA DE TLEMCEN   Capitaine NEVEU, Lieutenant Margolis Basée dans une école et isolée des forces Française dans le quartier de la Marine à Oran.

Fatalement beaucoup d'omissions dans les archives officielles en restant dans ce cadre du "Maintien de l’Ordre" beaucoup de casuistique dans les fameux JMO (journaux de marche et d opérations) des différentes unités. Que dire du renseignement officiel par les 2em Bureaux, beaucoup de paperasse et de tris pour une utilisation "opérationnelle" beaucoup de "Blancs" et de relations orales forcement non archivées. Pour en revenir au 5 juillet certaines actions contrevenant aux ordres n'ont pas été signalées ou édulcorées comme la disparition la veille d’une unité entière du 6em RTA transformée en UFOL (force locale) avec leurs officiers (rapatriés in extremis en catimini ! Il faudrait voir aussi les archives des autres armes et notamment marine (pour le renseignement) et de la Gendarmerie dont certains éléments furent contraints de rester après l’Indépendance pour formation de la gendarmerie Algérienne

UFOL 502 ISSUE DU 21EM RI plus de relation avec son unité d'origine vraisemblablement après le 5 juillet selon témoignages par l'ALN intérieure sous l'autorité du Capitaine Bahti évolua effectivement lors de la manifestation du 5 juillet 62 à Oran. Vue sur le film d’Yves Courrière (la guerre d'Algérie) près de la place Karguentah après les premiers coups de feu (apparemment seule l’unité ex UFOL vue dans les rues d'Oran). Un seul officier le lieutenant Bechouche rapatrié sans ses hommes.

UFOL 430 COMPAGNIE ISSUE DU 30EM BCP Basée à Sanchidrian à l'ouest d'Oran prés de son unité d'origine ne put être circonvenue de grés où de force par une unité ALN comme la 512 UFOL la 430 du lieutenant Khélif qui ne suivait pas le défilé mais resta placée près de la nouvelle préfecture après le début des incidents sans intervenir en centre-ville.

 Le lieutenant Khélif militaire de carrière AC/ d’Indochine rapatrié sans ses hommes !

Mise au point.  Khélif commandait une compagnie composée de musulmans issus des Tirailleurs qui avait été classée UFL c’est à dire force locale peut avant le scrutin du 1er juillet pour compenser les défections lui a permis d'intervenir en toute légalité le 5 juillet quant aux appelés dans les cantonnements à part ceux des écoles du centre-ville beaucoup ne savaient même pas ce qui se passait au centre-ville et les JMO sont souvent incomplets

Commentaire posté le 05 août 2015

ACTION EXCEPTIONNELLE D'UNE UNITÉ MILITAIRE FRANÇAISE à ORAN le 5 juillet 1962           

Des ordres écrits qu'ils avaient dû signer leur enjoignant de ne pas bouger de leur cantonnement avait été donné aux officiers qui commandaient les 12 000 soldats, gendarmes et C.R.S. répartis dans chaque quartier de la ville d'ORAN. Le Lieutenant KHÉLIF et sa compagnie étaient stationnés dans le secteur d'ORAN ce 5 juillet 1962.

En fait sa compagnie était devenue l'unité 430 des forces locales de l'ordre Algériennes, et ce lieutenant était sous l'autorité de L'exécutif provisoire Algérien, depuis avril 1961 il avait refusé cette perspective mais de ce fait pu intervenir le 5 juillet comme la 502 UFOL dans une position ambiguë mais courageuse.

NB /Nous n'avons pas de précisions sur le devenir de tous ces membres de la Force Locale qui devaient rester à la disposition de l'exécutif Provisoire Algérien après l’indépendance ? selon certaines infos les forces locales ont été  absorbés après contrôle dans l'une ou l'autre ALN et Wilaya.

JF PAYA AC /Algérie Classe 54/2 jusqu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir.

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30 mai 2021

POURQUOI LE FLN

, désastre absolu, conserve-t-il tant d’adeptes ?

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 25 mai 2021

         C’est un mystère : nombre d’observateurs et de commentateurs dès qu’on aborde la question algérienne s’interdisent toute remise en cause fondamentale du dit Front de Libération Nationale.

         Romantisme, incapacité d’accéder à la maturité intellectuelle qui sied à un jugement raisonnable ?

         Je suis enclin à le penser, ne serait-ce qu’en songeant à la réaction de mon ancien prof de « philo » prénommé Jean-Luc, aujourd’hui octogénaire, qui lors de notre dernier entretien téléphonique dévia vite la conversation lorsque j’abordais le sujet de l’actuelle répression sévissant dans l’Algérie de TEBBOUNE.

         L’esprit F-L-Haine (contre la France avant tout) n’a jamais cédé un pouce de terrain sur le devant de la scène politique et médiatique, alors que le peuple algérien reste imprégné et malade de la France.

         Jean-Luc, le ci-dessus prof de « philo » au « Bartho », lycée d’excellence des fils (ou non) de bonnes familles colmariennes, nous tartinait plus que de raison, de la prose des pères « verts » (1) SARTRE et Paul RICOEUR (le mentor – tiens ! tiens ! de qui vous voyez !).

         Il me semble qu’à l’époque il faisait effrontément l’éloge du « facho » BLANCHOT, qui lui s’est dédouané de son attitude pendant l’Occupation ou pensait le faire en assurant la rédaction du fameux manifeste des 121, qui déboucha en Algérie, sur la paix (des cimetières) que l’on sait.

         Encore aujourd’hui tant trop d’esprits se trouvent imprégnés par ce discours apologiste du FLN.

Il en est ainsi également pour mes deux détracteurs à ma contribution à RL du 3 mai 2021 (relative à BLANCHARD et Mohammedi SAID) : un dénommé CARRASCO et un incertain Rud LAROSSI.

         Je leur réponds brièvement et ils seront bien en peine de me répliquer car mes références sont des articles de l’Humanité, quotidien, peu suspect de nostalgie « Algérie française ».

-          L’Humanité du 15 février 2021, article de Nadjib TOALBIA : « Walid, torturé par les barbouzes du régime » (il est question même de sévices sexuels) pour une simple manifestation de rue et non pas pour des actes de terrorisme, comme à Alger en 1957. L’armée et la police française étaient-elles allées aussi loin ?

         Cher M. CARRASCO (qui semble le plus accessible à un véritable débat) croyez-vous vraiment que (je vous cite) la France a fait mille fois pire ?

         Rud LAROSSI comment, quant à vous, osez-vous avec un extraordinaire toupet défendre l’indéfendable et écrire que Mohammedi SAID était « un grand soldat honorable » ?

         Relisons un article de l’Humanité du 30 juillet 1997 : « Algérie la hache, le couteau et le gaz ».

         « En 1991, Mohammedi SAID, ancien officier SS et membre de la direction du FIS, déclarait que pour assainir le pays, il faudra liquider deux millions d’habitants. Les massacres perpétrés par le GIA s’inscrivent bien dans une telle optique ».

         Tout autre commentaire paraitra superflu !

(1) Le vert du drapeau algérien, représentant comme on le sait la couleur de l’Islam !

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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30 mai 2021

LE CAILLOU

(nonobstant la dive bouteille) doit, avec ses belles mélanésiennes s’ancrer dans la France

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 29 mai 2021

         Au fond, les Calédoniens, ne sont-ils pas plus « vieille France » que nous, les Métropolitains ?

D’abord, relevons que Nouméa, avec ses boutiques du meilleur chic, semble bien loin de sombrer dans une américanisation du plus vil effet.

         Ensuite, bien loin d’être gangrénée par divers trafics de drogue, la Grande Île et ses satellites restent une terre de consommation d’alcool, tout ce qu’il y a de plus « franchouillarde » - avec quelques inévitables excès.

         Nous avons appris très récemment, qu’un homme a été condamné en comparution immédiate le 25 mai 2021, à un an de prison ferme, pour agression à l’encontre de Paul NEAOUTYINE, président de la Province Nord et maire de Poindimié. L’individu était en état d’ébriété, lorsqu’il s’en est pris au président en question.

         Des incidents liés à une surconsommation d’alcool semblent « coutumiers » (si l’on peut ainsi l’écrire) pour assez bon nombre de Néocalédoniens.

         J’ai pu relever (L’Alsace du 27 mai 1990) l’existence de bagarres entre six appelés (cinq canaques et un caldoche) et des Maghrébins au quartier Drouot à Mulhouse. Le président de l’Amicale des Algériens, à l’époque, évoquait « un acte raciste et xénophobe commis par des soldats français ». Deux ans plus tôt, des faits semblables s’étaient produits dans le même quartier.

         L’alcoolisme sur le « Caillou » semble donc récurrent et il est permis de douter que l’avènement de la Kanaky, s’il doit avoir lieu, y change grand-chose.

         Par contre, je puis assurer que l’indépendance, si jamais cette catastrophe devait se produire, n’augurerait rien de très bon pour le statut de la femme « kanake » !

         Reportons-nous à la photographie récente des membres du gouvernement indépendantiste (qui peine au surplus à s’installer !) : pas une jeune femme canaque souriante et pétillante !

         C’est tristounet au possible et cela augure très mal de la place de la femme canaque dans l’évolution, si elle doit se faire, d’une déjà très incertaine République Kanake socialiste.

         Et puis, soyons sérieux, qu’est-ce qui est prêt pour le transfert des compétences régaliennes en cas d’indépendance ?

         Combien d’avocats d’affaires ? Combien de juristes en matière de droit international ? Et de professeurs de médecine (à même de faire face aux besoins sanitaires) ?

         Y a-t-il de quoi constituer une armée kanake, une gendarmerie kanake ?

         Les jeunes kanakes semblent bien moins enracinés dans les certitudes que les anciens (beaucoup moins confrontés au monde moderne), qui eux, réagissent, comment ne pas les comprendre, « sentimentalement » !

         Le Point du 23 octobre 2018 : Lina WAKA-CESU originaire de Poindimié, balance entre le oui et le non : « Je me sens aussi fière d’être kanake que française ».

         Rowina DOKUNENGO, étudiante en criminologie, rappelle que c’est la Nouvelle Calédonie qui a aidé financièrement le Vanuatu, Etat voisin indépendant lorsqu’il a été touché par un cyclone. « Si on est indépendant qui nous donnera de l’argent ? ».

         Tout le problème est là : les finances !

         La Province Nord de M. NEAOUTYINE est dans un gouffre abyssal de ce point de vue !

         Tout compte fait, avons-nous le droit d’abandonner toutes ces magnifiques filles des îles, les Maryline, Mélyssandre, Ninette, à un bien triste sort ?…

         Eh… Merluche va-t-on se priver de plus de 100 000 Français de couleur, parfaitement francophones et aux prénoms oh combien assimilés à notre culture profonde, oserais-je le dire, passablement chrétienne !

         Alors, j’irai prochainement sur le Caillou pour leur chanter : « Ne me quitte pas ! Il faut oublier ! »… à la Brel et à la Nina SIMONE !

         Qui veut m’accompagner ? Eh ! Les gars, gaillards et galants, pour conter fleurette à qui de droit ! Nos très chers compatriotes kanakes resteront français ! Disons-le leur et n’oublions pas :

         Bien mal Kanaky ne profitera jamais !

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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21 mai 2021

ORAN LA RADIEUSE

Oran, ma très chère ville, aux mille louanges,

Tu es dans mon cœur, dans mes pensées constamment.

Ton nom que je chéris, aussi doux qu'une orange,

Gravé en lettre d'or, flambant au firmament.

Oran, toi la Radieuse, ancrée dans ma mémoire,

Tu demeures à jamais la ville de mes amours.

Qu'es-tu devenue ? Je ne veux pas le savoir.

Quand je t'ai quittée, j'ai dit adieu pour toujours.

Dans toutes mes rêveries, quand je retourne là-bas,

Je te retrouve toujours aussi resplendissante.

Du haut de Santa Cruz, c'est ton panorama

Que j'admire, fasciné par cette vue captivante.

Combien tu as souffert de voir ceux qui t'aimaient

Partir pour d'autres cieux en protégeant leur vie.

Ces enfants s'enfuyaient, déracinés à jamais,

Le cœur écorché car ils ont été trahis.

Par un terrible fléau, Oran tu fus frappée.

C'était le choléra dont tu as été bien guérie

Grâce à l'intercession de la Vierge Marie.

Quel cri de soulagement poussèrent les rescapés.

Dans leur terrible exode, ces enfants expatriés,

Leur Vierge de Santa Cruz, ils l'ont fait venir

Là où ils se sont repliés, pour toujours la prier

De tous les protéger, aussi de les bénir.

Oran, par ce poème, j'ai voulu t'exprimer

Ce que tu représentes dans mon for intérieur.

Les liens qui me rattachent à toi sont animés

Par tant de souvenirs bien gardés dans mon cœur.

 Jean-Paul Ruiz le 21/05/2021

15 mai 2021

HOMMAGE À MARCEL CERDAN

     Il est né à Bel-Abbés, mais a vécu à Casa.

     Ce fut un authentique très grand sportif pied-noir.

     Avec maestria, il fit du foot là-bas.

     C'est en tant que boxeur qu'il a connu la gloire.

 

     Ce boxeur légendaire est notre grande fierté.

     Il fut champion du monde dans les poids-moyens.

     Ravissant à Tony Zale le trophée convoité,

     Il combla d'allégresse tous ses concitoyens.

 

     Mais sa très belle carrière s'arrêta brusquement,

     Sa destinée ayant voulu malheureusement

     S'arrêter aux Açores ; ce fut un jour maudit

     Où notre super champion partit au Paradis.

 

     Un boxeur de cette trempe, on ne peut l'oublier,

     Tant furent immenses son art et son rayonnement.

     Entrée dans la légende pour toute l'éternité,

     Sa merveilleuse étoile scintille au firmament.

 Jean-Paul Ruiz le 08/04/2021

 

29 janvier 2021

BENJAMIN STORA ADEPTE DU "EN MÊME TEMPS"

Transmis par Maurice Calmein

            Dans le rapport qu’Emmanuel Macron a commandé à Benjamin Stora pour réconcilier les mémoires sur la guerre d’Algérie, « l’historien officiel » s’est efforcé, pour plaire à son maître, d’appliquer la règle du « En même temps ». Il parle de tout, ou presque, mais dans un parfait déséquilibre. Exemples: Des pages sur Maurice Audin mais une ligne sur le massacre de près d’un millier de Pieds-Noirs, enlevés au hasard dans les rues d’Oran, le 5 juillet 1962, des centaines de milliers de morts côté FLN mais des Harkis massacrés, etc. Pourquoi ne pas parler des dizaines de milliers de Harkis désarmés par la France sur ordre de De Gaulle puis livrés aux couteaux du FLN, égorgés, torturés, bouillis dans des marmites, émasculés,  attachés et traînés derrière des voitures. 

            Déséquilibre donc, mais aussi manichéisme : La plupart des livres ou des films cités sont favorables aux indépendantistes, les seules associations pieds-noires citées, alors qu’il en existe des centaines et non des moindres, sont deux minuscules associations de gauche : Coup de soleil et l’association des Pieds-Noirs progressistes. Et les mots employés sont savamment pesés : « Plusieurs » fédérations d’anciens combattants (autrement dit la FNACA et l’ARAC, proches du PCF) sont favorables à la commémoration du 19 mars mais les opposants à cette commémoration sont « de droite » et bien sûr et surtout « d’extrême droite ». Au légitime combat du FLN, Stora oppose « les sentiments de honte et de culpabilité de « certains » soldats, mais il ne précise pas lesquels…

            Mais le petit rapporteur a omis certains sujets pourtant essentiels : l’inexistence d’un Etat et d’une nation avant 1830, l’occupation ottomane et ses persécutions contre les juifs, les milliers d’esclaves chrétiens dans la Régence d’Alger, le caractère islamiste de l’insurrection de 1954 (il aurait pu y penser lui qui précise en introduction de son rapport que celui-ci a été terminé au moment de la décapitation du Pr Samuel Paty et de l’assassinat de trois fidèles dans une église de Nice), le déni de souffrance infligé aux Français d’Algérie par la France et par l’Algérie ou encore la grande et réelle fraternisation du 13 mai 1958 et la réalité des rapports entre les Pieds-Noirs et les indigènes. Lui qui s’est pourtant maintes fois rendu en Algérie dans les bagages de voyages officiels, n’a pas connu la chaleur des retrouvailles et de l’accueil par les Algériens. Le petit échange avec des Algérien du peuple, auquel j’ai assisté en 1982 lors d’un voyage à Alger avec un groupe de Pieds-noirs, en dit plus que tous les discours et rapports sur les relations humaines : Un Algérien s’adressant à un Pied-Noir : « Au fait, pourquoi vous êtes partis, déjà ? » ; réaction du Pied-Noir passablement irrité par la question : « Comment, pourquoi on est parti ?! » ; réponse de l’Algérien un peu embarrassé : « Ah oui, c’est vrai, j’avais oublié… ».

            Déséquilibre, omissions mais aussi interprétations frisant le mensonge, comme dans cette allusion à des Harkis souhaitant que leurs cendres reposent en Algérie et dont on laisse à penser qu’ils feraient ainsi allégeance au FLN. Stora n’a quand même pas osé dire la même chose des nombreux Pieds-Noirs qui demandent également que leurs cendres soient dispersées en terre algérienne ou en Méditerranée.

            Enfin, le rapport Stora assène ou suggère quelques « vérités » comme le mythe d’une nation algérienne tout entière dressée contre l’envahisseur français, les dépossessions foncières généralisées, la conquête comme cause unique de l’engrenage sanglant des événements ou encore la distinction entre les gentils progressistes (il va jusqu’à proposer la panthéonisation de Gisèle Halimi !) et les méchants ultras responsables de tous les maux.

            Quant aux propositions faites par Stora, elles ne sont pas moins partielles et partiales, comme la transformation des anciens camps d’internement des terroristes du FLN situés sur le territoire français en « lieux de mémoire », proposition qui, bien sûr, ne s’applique pas réciproquement aux camps de Harkis ! 

            Autre proposition à la formulation curieuse : Insérer dans un décret « un paragraphe dédié au souvenir et à l’oeuvre des femmes et des hommes qui ont vécu dans des territoires autrefois Français et qui ont cru devoir les quitter à la suite de leur accession à la souveraineté ». Les Pieds-Noirs et les Harkis apprécieront la formule « qui ont cru devoir la quitter »… Comme s’ils avaient eu le choix alors que des dizaines de milliers d’entre eux furent assassinés après le 19 mars 1962 ! C’est, par ailleurs, cette date du 19 mars, anniversaire des sinistres Accords d’Evian, jamais appliqués, que B. Stora propose de continuer à commémorer solennellement pour marquer la fin de la guerre d’Algérie… Alors qu’il y eut davantage de morts après cette date très contestée et que seul François Hollande, contrairement à tous ses prédécesseurs, avait accepté d’ériger en journée officielle!

            Non, décidément, ce n’est pas ce rapport qui permettra la réconciliation des mémoires. Mais pouvait-il en être autrement en confiant ce travail à un historien très contesté, ancien trotskyste et nommé par Hollande Inspecteur général de l’Education nationale en récompense de sa loyale contribution à l’élaboration de la doxa sur l’histoire de l’Algérie…

Maurice Calmein / Fondateur du Cercle algérianiste / Président de SOS Enfants du Liban

Livres de Maurice Calmein sur l’Algérie :

-          Les Français d’Algérie 1962-2014, Ed. Atlantis, 2014.

-          Dis, c’était comment au temps de l’Algérie française ?, Ed. Atlantis, 2014.

-          Le sel des Andalouse ‘roman), Rd. Atlantis, 2009.

-          Algériens nous sommes, qué ! Histoire de l’Algérianisme, Ed. Atlantis, 2011.

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15 janvier 2021

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR ERIC STRAUMAN

Par Jean-Michel WEISSGERBER

JE METS EN CAUSE LE SACRE DU PORT OSTENSIBLE DU VOILE PAR LA MAIRIE DE COLMAR

Lettre ouverte à Monsieur Éric STRAUMANN

Premier magistrat de la municipalité de Colmar,

A ce titre garant d’un traitement équitable à l’égard de tous les citoyens de la  ville,

Objet : Conséquence de la décision du tribunal administratif de Strasbourg du 30 décembre 2020.

Préjudice moral à mon égard que j’entends traduire au bénéfice des jeunes malades du service de dermatologie de l’hôpital de HOMBO (Anjouan) dirigé par Zahara SALIM.

Monsieur le Maire,

          Je ne vous ferai pas l’injure de vous adresser le dispositif du jugement cité en objet qui, sur le fond du litige (négation absolue de mes droits les plus élémentaires à la défense, préalablement à une décision d’interdiction d’accès à la médiathèque de Colmar datant de l’année 2018) m’a donné entière satisfaction.

         Je regrette encore aujourd’hui que dûment averti dès janvier 2020 de l’iniquité dont j’ai été victime, vous ayez cru bon d’endosser la décision stupide de votre prédécesseur.

         Je vous avais pourtant proposé le 30 septembre 2020 un modus vivendi apte à un apaisement général, ceci au profit de la cause d’Anjouan, territoire, vous le savez, dont je suis un défenseur acharné, quasi exclusivement habité par des musulmans et des musulmanes, où je me suis rendu à plusieurs reprises et où j’ai observé beaucoup moins de femmes voilées qu’à Colmar et où était hissé au faîte des moquées notre très cher drapeau tricolore !

         Néanmoins, vous n’en disconviendrez pas, en vue de clore la présente affaire, il conviendrait que le préjudice moral dont je souffre incontestablement soit compensé !

         Je rappelle tout de même que j’ai été humilié par l’arrogante voilée Kamila, qui a cru bon de me tancer publiquement, tout simplement parce que je lui ai fait remarquer qu’il siérait sur le territoire français de s’habiller comme une française. Kamila à la suite de sa réaction colérique a obtenu sans autre forme de procès que je sois interdit de séjour à la médiathèque de Colmar, moi, un vieux Colmarien Alsacien ou Welche de souche.

         Je propose que le fonds, qui devrait me revenir, soit versé à Anjouan, très précisément au service dirigé par la dermatologue Zahara SALIM de l’hôpital de HOMBO (Mutsamudu) qui soigne les enfants atteints de xeroderma-pigmentosum, une maladie dégénérative très rare, mais plus répandue à Anjouan qu’ailleurs. Pour survivre, aujourd’hui, la facilité, pour se faire soigner, commande de partir vers la France.

         Le versement du fonds en question aura l’avantage de soulager les services hospitaliers des deux départements de l’Océan Indien qui me sont très chers : Mayotte et la Réunion.

         Je pense pouvoir également ne pas trop m’avancer en trouvant chez le premier magistrat de la ville, un fort sentiment de solidarité à l’égard de l’Outre-Mer français, d’autant que vous le savez fort bien, plusieurs soldats originaires des îles servent au 15-2 !

         Au surplus, Colmar pourra s’enorgueillir de jouer un rôle pilote en matière humanitaire, position très enviable en ces temps tumultueux et incertains.

         Merci de bien vouloir donner suite à la présente requête,

Très sincèrement à vous,

Jean-Michel WEISSGERBER 22 Rue des Boulangers 68000 COLMAR

PS :

Je sursois à deux demandes que je vous adresserai prochainement :

-          L’une concerne une répartition plus équitable (à savoir au point de vue du respect de la pluralité des opinions) des abonnements aux quotidiens et revues mis à la disposition des usagers de la médiathèque.

         Il est scandaleux, entre autres, que des 3 organes de presse antiracistes (la Griffe, le Droit de Vivre et Différences) seul celui qui ne combat pas le raciste anti-blanc et qui de plus fleurte avec l’islamo-gauchisme, soit disponible.

         Il urge, tout particulièrement de s’abonner au Droit de Vivre, la plus ancienne revue antiraciste qui désormais semble amorcer un recentrage salutaire en s’attaquant à l’odieux indigénisme.

-          La deuxième a trait à l’accord, à solliciter réglementairement et légalement, auprès de la famille de KOUIDER GUERROUDJ, héros harki, mort pour la France en 1962, pour l’apposition de son patronyme sur la plaque, sur la place en notre ville, qui porte son nom (je n’ai d’ailleurs pas manqué de vous le rappeler au Ladhof, le 25 septembre 2020, en présence de M. le Préfet et d’une dame ministre déléguée, que je connais de très longue date !).

Copie à de nombreuses personnalités et particulièrement au docteur Zahara SALIM de Hombo.

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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22 janvier 2021

BENJAMIN STORA

REMARQUES SUR SES TRAVAUX remis au président de la république Emmanuel MACRON 

           Benjamin Stora, "spécialiste" de l’histoire de l’Algérie Historien très engagé (ex trotskiste) missionné par MACRON sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie pour favoriser la réconciliation entre les peuples français et algériens. Une mission destinée à dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France. Le rapport devait être remis à la fin de l’année 2020, puis en janvier, mais aucune date n’est encore fixée !! (Voir ci-dessous en dernière info remise officielle à Macron)

          De son côté, le président algérien Abdelmadjid Tebboune, a nommé le directeur général du Centre national des archives algériennes, Abdelmadjid Chikhi très anti français, pour « penser un travail de vérité sur les questions mémorielles des deux pays ». En ce même mois de juillet, la France a restitué les restes mortuaires de 24 combattants algériens tués au XIXe siècle en s’opposant à la « conquête » militaire de l’Algérie. Un « effort », reconnu par le gouvernement algérien qui réitère aussitôt sa demande de restitution de l’ensemble des archives et exige de la France des «excuses». L’Algérie réclame la totalité de ses archives, lance encore, à la mi-décembre, Abdelmadjid Chikhi, lors d’une conférence de presse. « Les demandes de la partie algérienne sont claires et ne nécessitent pas de concertations », ajoute-t-il, « la question est immuable car le passé ne saurait être effacé ou oublié ».

          Cela fait déjà plusieurs décennies que le sujet est un nœud de discorde entre les deux pays, pour devenir un enjeu diplomatique et politique avant même d’être historique.

          D’autres voix sont plus nuancées, comme celle de Fouad Soufi, historien et archiviste algérien, « ce qui me paraît important, c’est de revenir au concept de “patrimoine commun” qui intéresse autant les Français que les Algériens et dans ces conditions les restitutions devraient être étudiées au cas par cas, par fonds, par séries, et même par sous-séries », expliquait-il, dès juillet, dans un entretien accordé au quotidien Le Monde. Bien sûr, cela contredirait le principe archivistique fondamental de respect des fonds, poursuit-il, « mais le principe de “bien commun” permettrait de le dépasser ». Côté Français, les historiens sont plus que circonspects sur cet hypothétique retour des archives.

          Il y a toujours un vide juridique autour de la propriété de ces documents... La demande suppose que l’État algérien existait déjà avant 1962 sous la forme de l’Algérie coloniale, fait remarquer Guy Pervillé, historien et spécialiste de l’Algérie, dans sa réponse au directeur du Centre national des archives. « Il serait plus raisonnable (...) de rechercher avec la France un arrangement, dans un esprit pratique, pour faciliter l’accès des deux parties aux archives qui peuvent leur être utiles », conclut-il, dans un souci d’apaisement.

          L'ouvertures de certaines archives détenues par nous de ALN de la guerre d’Algérie est dangereuses pour partie algérienne selon l’historien Algérien M HARBI risquent d’être vite closes en Algérie.

          Le gouvernement algérien revendique régulièrement, depuis les années 70, les archives transférées en France en 1961-1962, rappelle la direction des archives nationales d’Outre-Mer, dans son projet scientifique, culturel et éducatif 2020-2024. Ce sujet politique a été abordé par les premiers ministres français et algérien en décembre 2017, qui se sont entendus sur la remise de copies numériques à l’Algérie, poursuit-elle. Et de lister une série d’actions : la transmission de l’ensemble des inventaires; la remise de copie des fonds numérisés (...) dont celle des films réalisés par le gouvernement général et la poursuite d’un énorme travail de numérisation des fonds et leur mise à disposition en ligne.

          L'utilisation des archives militaires et INA utilisés avec commentaires très spécieux (ARCHIVES ÉTAT CIVIL PN STOCKÉES EN ALGÉRIE) y compris les 2em livres non repris à l’indépendance ce qui montre le mépris total pour les PN à Évian

          INFO DERNIÈRE REMISE OFFICIELLE à Macron

PARIS : L'historien Benjamin Stora a remis officiellement ce mercredi à Emmanuel Macron son rapport sur les mémoires de la colonisation et de la guerre d'Algérie, avec des propositions pour parvenir à une nécessaire réconciliation franco-algérienne, près de 60 ans après la fin du conflit, a indiqué dimanche l'Élysée.

          L'historien formule dans son rapport plusieurs recommandations qui visent à parvenir à cette nécessaire réconciliation des mémoires, ajoute la présidence. (À SUIVRE avec circonspection)

          Spécialiste reconnu de l'histoire contemporaine de l'Algérie, Benjamin Stora avait été chargé en juillet par Emmanuel Macron de dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie. IL Y A DONC UN MÉPRIS TOTAL POUR LES AUTRES HISTORIENS FRANÇAIS et le débat collectif.

          Cette mission avait pour objectif de dresser un état des lieux précis du regard porté sur ces enjeux de part et d’autre de la Méditerranée, précise l'Élysée.

          Les présidents français et algérien ont désigné chacun un expert : Abdelmadjid Chikhi pour l'Algérie afin de travailler sur ce dossier toujours brûlant, à l'approche du 60e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie (1962/2022)

          Il n’est pas question d’écrire une histoire commune de l’Algérie, mais d’envisager des actions culturelles sur des sujets précis, à déterminer, comme par exemple les archives ou la question des disparus, avait expliqué en août l'historien avec accès au terrain pour une seule des partie (amalgame des victimes musulmanes imputées toutes aux Forces FRANÇAISES et forte minimisation pour massacre 5 juillet à Oran (HORS GUERRE DONC SEULE HORS AMNISTIES)

          Une étude récente signifie que plus de musulmans sont victimes du terrorisme FLN même avec les tortures par FFF spectaculaires dénoncées par le côté démocratique, mais rien n'est visible par l'autre partie avec les mutilations et les tortures punitives évidentes uniquement pour terroriser.

          Emmanuel Macron a chargé Stora de ce rapport dans le cadre de ses initiatives pour tenter de finir le travail historique sur la guerre d'Algérie parce que, a-t-il expliqué en décembre que nous avons des tas de mémoires de la guerre d'Algérie qui sont autant de blessures. (La partie PN voir musulmans pros français est toujours exclue du débat)

          DONC UN CÔTÉ REPENTANTS FRANÇAIS ET UN AUTRE COTÉ AMALGAME de MUSULMANS hétéroclite, indépendantistes et pro-français

          Dans son discours sur la défense des principes républicains, en octobre aux Mureaux (Yvelines), il avait déclaré que le séparatisme islamiste était en partie nourri par les traumatismes du passé colonial de la France et de la guerre d'Algérie. Ce séparatisme islamiste nourrit des ressentiments, des non-dits, TOUJOURS DANS LE SENS DE LA REPENTANCE BIEN SUR ! Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2022 dès le premier tour pour rester placé au deuxième !

GROUPE ÉTUDES HISTORIQUES PN

JF PAYA A/C Algérie classe 54/2 Cercle Algérianiste du Poitou

Retour ORAN LE 5 JUILLET 62 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES

Retour listes de tous les dossiers 5 juillet 1962

Retour B. Stora

10 janvier 2021

LES PIEDS-NOIRS ET DE GAULLE - AUX ALSACIENS PRÉVOYANTS

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 6 janvier 2021

            Dans Valeurs Actuelles du 31 décembre, M. François Broche, historien de bien mineure réputation s’en prend très vivement au fils du général Zeller et à tous ceux qui sont censés avoir haï « le plus illustre de tous les Français » !

           Qu’on permette à un pied-noir d’honneur (selon le site algérien nationaliste Algérie patriotique) et à un défenseur historique de la communauté harkie, de réagir très brièvement, dans un premier temps aux élucucubrations de François Broche !

           FB : « Contrairement à ce que prétend M. Zeller, de Gaulle n’a pas livré l’Algérie aux chefs terroristes. » Ferhat Abbas, ancien président du FLN et du GPRA, lui répond indirectement : « La France a commis un crime. Elle a livré le peuple algérien aux tueurs et aux assassins » (cité entre autre, par mon ami Maurice Calmein, Les français d’Algérie, édition Atlantis).

           FB, toujours, qui évoque : « Une situation inextricable dont les premiers responsables sont les pieds-noirs, qui ont toujours refusé de prendre en compte la réalité démographique,… ».

           Ah ! Ces foutus pieds-noirs qui aujourd’hui encore refusent de s’incliner sur la tombe de Qui-Vous-Savez à Colom-bey-les-Deux-Mosquées !

           Chers compatriotes Alsaciens, ne faites pas comme eux et prenez donc acte dès aujourd’hui de la situation et des réalités démographiques de 2021 ! Relevé de l’état civil paru dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du 6 janvier : Parmi les 7 naissances enregistrées à Colmar du 30 décembre au 3 janvier, 4 ont pour prénom (turc): Esma, Yanice, Ensar et Ayline.

           Soyons donc prévoyants et planifions dès aujourd’hui la construction des édifices cultuels et culturels qui s’imposent !

Jean-Michel Weissgerber Colmarien de naissance

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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11 avril 2020

FARIDA MEGDOUD ET LA PITOYABLE POSITION DE LUTTE OUVRIÈRE SUR LES HARKIS

Colmar, le 8 avril 2020

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Lettre ouverte à ma compatriote Farida MEGDOUD de Lutte ouvrière fille d’un soldat français et petite-fille d’un élu français

En ces temps de confinement (et ô horreur ! de « repli ») je suis tombé sur deux documents te concernant :

-          Un article de La République du Centre daté du 22 février 2010 où il est précisé que tu te retrouves tête de liste pour les élections régionales

-          La liste des candidats aux élections européennes de Lutte ouvrière de 2019. Là tu te retrouves en neuvième position, toujours sur la liste Lutte ouvrière.

Tu es née à Palestro (puisque tu es passé par la fac d’histoire d’Orléans : il s’y est passé des événements tragiques là-bas, non ?)

Pour l’article de La République du Centre, on relèvera le nom du journaliste Christian BIDAULT ! Comme le monde est petit, BIDAULT, le patronyme-même du prénommé Georges, à savoir le prestigieux président du Conseil national de la Résistance (C.N.R) !

Georges BIDAULT a été ostracisé, tout comme une autre pointure de la Résistance, Jacques SOUSTELLE, car il a dénoncé, haut et fort, le massacre des harkis, consécutif il faut bien le dire, à la politique calamiteuse des Michel DEBRE, Louis JOXE, Pierre MESSMER et autre Jacques FOCCART !

Dans l’article de Christian (je dis bien Christian), il est fait état des « harkis » justement et pour être précis de ta famille (un grand-père élu dans un des départements français d’outre- Méditerranée, un père gendarme muté après le « rapatriement » de 1962 dans diverses régions de métropole).

Christian BIDAULT évoque la façon honteuse dont la France a traité les harkis, ces gens-là (sic !).

Es-tu vraiment au courant de toute l’ignominie qui recouvre cette période ?

Sais-tu que bien des épisodes ont été occultés ?

As-tu entendu parler des maquis en Kabylie, postérieurement à l’indépendance de l’Algérie, de l’accord OAS-FLN SERGENT-KHIDDER à Bruxelles en 1964 ?

Crois-tu que la réponse de la rédaction de Lutte ouvrière à mon plaidoyer pour les harkis de septembre 1976 « La politique (du FLN) a au contraire repoussé un certain nombre d’Algériens (à commencer par les nationalistes rivaux du MNA) dans les bras de l’impérialisme français » soit pleinement acceptable ?

Sans détour, j’en viens au fait. Depuis bientôt un demi-siècle, non seulement je ne saurais me satisfaire de la position de Lutte ouvrière concernant les harkis, mais je reste vent debout contre les accusations de valets de l’impérialisme qui touchent cette communauté ostracisée !

Et je regrette profondément que mes compagnons de lutte Driss ALSSANI et Ahmed KABERSELI aient aujourd’hui disparu car ils m’épauleraient sans doute pour dénoncer une certaine suffisance (voire veulerie) de trotskystes sectaires ! D’autres leur ont succédé, l’on s’en apercevra rapidement.

Lutte ouvrière après les pitoyables considérations de 1976 s’est encore davantage embourbée, si besoin était, l’année suivante : à un texte de l’association islamique des rapatriés d’Algérie de Mulhouse, la direction du parti n’a pas craint de produire ces propos on ne peut plus affligeants : « Ceux qui avaient choisi le camp de l’impérialisme français au moment de la guerre d’Algérie, quelles que soient les raisons, ne pouvaient que s’être trompés et s’être rangés du côté des pires oppresseurs ».

A présent, très chère Farida, le prénom de ma meilleure amie côté communauté harkie, loin de vouloir ironiser, ce ne serait pas du meilleur goût, permets-moi de te tendre une perche et de te faire savoir que l’éclaircie s’annonce de l’autre côté de la Méditerranée, vois-tu !

Du côté du HIRAK-HIRAK étant l’anagramme et le quasi-synonyme de HARKI !

OBS Algérie du 24 janvier 2020 par Koucella REK, Histoire Vérité : « Il est de notoriété publique, peut-être de plus en plus que la livraison de ce département inégalitaire, ex-joug ottoman, ex rien du tout, fut un échec pour la population. Tout était prévisible et ce, dès 1955, quand la bande armée, l’ALN s’est acharnée sur sa propre population pour qu’elle suive, sous la contrainte, par la corde et le couteau… Tout était prévisible, mes messalistes, les Harkis ensuite, les seuls à les combattre eux et leurs diktats sanguinaires, furent d’une clairvoyance infaillible ».

Le temps a fini par rendre justice aux Harkis, incompris et injustement accusés et persécutés…

Ironie de l’histoire depuis l’indépendance, ce sont près de quatre à cinq millions d’Algériens qui les ont rejoints en France, devenant Français comme eux.

Et ce n’est pas fini !

Oui, Farida, ce n’est pas fini ! A tous points de vue.


Post-scriptum

Que cela se sache ! Je défends l’honneur d’une communauté et non tous les harkis pris individuellement, aujourd’hui filles et fils de harkis, voire petits-enfants…

Las ! Comme pour d’autres Français de multiples extractions, il y a parmi eux, une proportion non négligeable de « brebis galeuses » ! ! Faisant abstraction des Alice, Dalida et Fatima qui taquinèrent la plume prétentieusement et en fin de compte vainement, il existe un certain nombre de filles de harkis qui par cupidité pactisent avec les assassins de leurs pères : n’est-ce pas Aouada C. qui pour l’octroi d’une villa outre-Méditerranée se livre à la sinistre comédie d’un mariage « blanc » permettant de surcroît la complicité de la fausse « divorcée » de faire venir toute la smala de là-bas (drapeau FLN garanti d’avance au salon !). On imagine aisément à terme tous les dégâts de cette gymnastique déshonorante (des Mohamed MERAH, des frères KOUACHI à pleines brassées). La seule façon de prévenir de nouveaux massacres est bien de limiter la double nationalité et d’opérer du ménage le plus vite possible !

Jean-Michel WEISSGERBER

Additif à mon article concernant ma compatriote Farida MEGDOUD

Les harkis n’ont pas fait le choix de la France, ils étaient français

Défenseur depuis un demi-siècle de la communauté harkie, ayant pris connaissance très récemment du parcours familial et politique de Farida MEGDOUD, il m’apparaissait bien naturel de lui consacrer un texte que j’ai adressé à des sites amis. Aujourd’hui, il m’importe de préciser.

1. Il n’y a pas de discussion possible relative à un choix « exécrable » prétendument opéré par les familles de harkis. Les harkis n’ont pas fait le « choix » de la France. Ils étaient, sont et seront toujours français comme le sont bien d’autres composantes de notre grande communauté nationale, entre autres les Alsaciens et les Mahorais.

Raisonner autrement, c’est faire montre d’a priori idéologique stupide. Le débat est donc clos, camarades de LO, du PC dit F, ou de tout ce qu’on voudra.

2. L’on n’insistera jamais assez sur le fait que Djamila, Farida (mon amie Farida de Mulhouse) ou Taous, sont des rescapés d’un grand massacre ô combien occulté. Doivent et devront répondre devant l’histoire, nombre de barons du gaullisme et du « droits de l’hommisme », pervers et veules (qui ont fait montre de trop de compassion envers des assassins islamistes et de promoteurs de la pédophilie, suivez mon regard !). Je ne cesserai avec plusieurs de mes camarades de dénoncer les responsables d’une tragédie dont on n’a pas encore pris la mesure des conséquences funestes.

Aujourd’hui, je renvoie à ma contribution entre bien d’autres, à la revue Le Clin d’œil n° 119 de décembre 1998. Je m’en prenais au répugnant Pierre MESSMER, exécuteur des basses œuvres du gaullisme finissant en Algérie et aussi au Cameroun. Pierre MESSMER a menti à plusieurs reprises :

- en prétendant qu’aucune sanction n’a été prise à l’encontre des officiers ayant installé des Français musulmans en métropole

- en affirmant qu’aucun supplétif débarqué de ce côté de la Méditerranée n’a été renvoyé en Algérie.

Je citerais en particulier Les Dossiers noirs du racisme, Seuil, 1976, p. 162, d’où il ressort qu’un article du 13 mai 1962 du Figaro fait état du fait suivant : « Hier, cinquante harkis et leurs familles de la région de Palestro ont été également refoulés ». Palestro, cela vous dit quelque chose Farida MEGDOUD ?

La guerre d’Algérie de Pierre MONTAGNON aux éditions Pygmalion, 1984, p. 392, établit que, sur ordre du général DUCOURNAU, les quarante hommes qui composaient la S.A.S des Béni-Béchir ont été débarqués sur la place Marquet et exécutés par les sbires de l’A.L.N.

De tout cela, Lutte Ouvrière à ce jour, avec l’aide ou non de Farida MEGDOUD, n’en parle guère, comme elle n’évoque pas le comportement plus glorieux des militaires français qui recueillirent et sauvèrent bien des familles harkis de l’époque.

Colmar, le 1er mai 2020

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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26 octobre 2020

QUAND HAMED HAMOU DEFEND JEAN MESSIHA

SUR LE SITE ALGERIE PATRIOTIQUE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Je suis très loin d'être un inconditionnel du site Algérie patriotique qui s'en est d'ailleurs pris à moi, une première fois allusivement lorsque j'ai "dézingué" le haineux et obsessionnel anti-harki Rachid Boudjedra et une seconde fois très nommément le 1er mai 2019, sous le titre quelque peu ridicule: "Un militant pro-harkis admet avoir voulu contacter de jeunes Algériens". Voyons, cher Salim Fethi, si j'en ai l'occasion, je contacterai également très volontiers de jeunes et belles Algériennes- et pas seulement Louisa Hanoune et Hassiba Boulmerka !

Revenons à nos moutons et sachons gré, pour une fois, à Algérie patriotique d'avoir publié le plaidoyer en faveur de Jean MESSIHA du dénommé Hamed Hamou , dans les 89 commentaires à une contribution de ce site, passablement nationaliste,où est pris à partie le cadre R.N, pourfendeur des islamistes plus ou moins radicaux.

Algérie patriotique titre:" Le raciste Jean Messiha récidive: "Tous les musulmans sont des terroristes"

Et voici ce que rétorque Hamed Hamou ( je reproduis in extenso le texte originel sans aucune correction): "Mr Jean Messiha a le droit de récidiver puisque les islamistes, eux, cela fait déjà trop longtemps qu'ils n'arrêtent pas de récidiver. Et qui mieux que M. Messiha ou un autre comme lui (issu d'une société à domination "musulmane") pour sonner l'alarme dans sa patrie d'adoption, la France. Il est d'origine égyptienne. Copte de surcroît, il a grandi en Egypte et a donc connu de très près la vermine islamiste et les frères musulmans en particulier. Il a vu comment ça commence et où ça finit. Il a vu de quoi sont capables ces islamistes et tout le mal dont ils sont comptables à chaque fois qu'on les laisse faire et on ne  réagit pas à temps. Il connait le mal que ces islamistes ont fait subir à sa patrie d'origine, L'Egypte, et à toute la société égyptienne ( et toutes les sociétés arabes où ils ont essaimé par la suite, dont la nôtre).Et donc, M. Messiha a vu et a vécu tout ça et a dû voire en particulier les violence et les stigmatisations qu'ils ont fait vivre et continuent à faire vivre à sa communauté, la minorité copte (bien qu’autochtone, faut-il le rappeler) dont il est issu......Des discriminations, des stigmatisations, des destructions de leurs lieux de culte....

Et ayant vu sombrer sous ses yeux sa patrie d'origine, l’Egypte, sans pouvoir rien faire, il ne veut pas que cela se reproduise encore une fois et arrive à sa nouvelle patrie d'adoption la France, surtout s'il se sent capable d'empêcher ça. Il est né Egyptien  sans l'avoir choisi, mais il a choisi volontairement la France qui est devenue sa patrie de choix et de coeur et, en bon patriote, son devoir est de la défendre tant qu'il se sent capable, et qu'il est encore temps (pas comme pour L'Egypte, le mal est fait et profond) et c'est tout à son honneur....C'est mon point de vue.»

Bravo Hamed Hamou, tu as vu très juste!

Je suppose que tu  habites l'Algérie et qu'ainsi tu te montres digne de tes ancêtres berbères, voire kabyles ! Tu mérites assurément une carte et un diplôme du Rassemblement national.

J'irais même plus loin quand je pense à tous ces faux insoumis (1) qui s'agitent en France. Je me demande s'il ne faudrait pas les déchoir de notre nationalité et les expulser dans un pays islamique. En compensation, je proposerai de t'accueillir, toi qui, tel ton frère d'esprit Messiha, saurais devenir , un environnement adéquat aidant (2), un excellent patriote, on ne peut plus gaulois!

Jean-Michel WEISSGERBER, Colmar, le 23 octobre 2020.

 

1) Dont la trop fameuse Clémentine Autain-  ou plutôt Autaine- comme on écrit désormais écrivain et écrivaine

2) Surtout pas la SEINE-SAINT-DENIS où pullulent les territoires perdus de la République

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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12 septembre 2020

T'ES UN PIED-NOIR MON FRÈRE

Mon frère
Si t'as pris la valise et parfois le cercueil
Et que tu marches droit malgré tous ces écueils,
Dans les plis du drapeau si t'as séché tes larmes
Et que vaincu mais fier t'as déposé les armes,
Si tu regardes devant sans oublier l'histoire
Et que de tes racines tu gardes la mémoire,
Si la vue d'une orange te transporte vers ailleurs
Où la vie était douce et pleine de chaleur,
Si tous ces morts pour rien hantent encore tes nuits
Et que parfois tu hurles pour pas qu'on les oublie,
Si tu penses à tes pères qui traçaient les sillons
Et arrosaient la graine de leur transpiration,
Si le soleil a fui mais qu'il est dans tes yeux
Et transforme ta voix en accent merveilleux,
Alors redresse toi tu peux en être fier
Maintenant j'en suis sûr, t'es un pied-noir mon frère
26 mars 2020

COMMÉMORATION 2020 DU 26 MARS 1962 A PARIS

58ème anniversaire du massacre de la rue d’Isly

Information Importante de l'association des victimes du 26 mars 1962 rue d'Isly à Alger

Veuillez noter que la succession des évènements actuels nous amènent à annuler la messe ainsi que la cérémonie du 26 mars à Paris

Cela fera 58 ans que l’assassinat collectif commis  le 26 mars 1962 à Alger, envers des hommes, femmes sans défense a été accompli, crime pour lequel jamais aucun de nos dirigeants n’a émis le moindre mot de regret. Sans doute que de brandir le drapeau français demeure à leurs yeux une faute impardonnable.

Cette vidéo  n’est pas destinée à nous souvenir car nous n’avons rien oublié, mais puisse-t-elle  interroger ceux qui ne veulent pas savoir.

COMMÉMORATION 2020 DU 26 MARS 1962 A PARIS EN DATE DU 5 JUILLET 2020

En mémoire des victimes

 de ce crime impuni,

l’association des familles des victimes

 vous invite à vous recueillir et

observer une minute de silence chez vous,

jeudi 26 mars à 14h50,

heure précise du début du massacre

En toute fidélité,

Nicole Ferrandis

association des familles des victimes du 26 mars 1962

isly26mars@wanadoo.fr

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5 août 2020

EMMANUEL MACRON EN MARCHE VERS LA REPENTANCE

COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE DU 29/07/2020

     

Cercle algérianiste national
Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire
des Français d'Algérie

Association culturelle des Français d'Afrique du Nord
1, rue Général Derroja 66000 PERPIGNAN - Tél. 04 68 53 94 23
Courriel : contact@cerclealgerianiste.fr

www.cerclealgerianiste.fr

Le chef de l’État, Emmanuel Macron a confirmé son grand dessein : réconcilier les mémoires françaises et algériennes. 

Deux historiens ont été, dans cette perspective, désignés par la France et l’Algérie pour bâtir ce socle mémoriel ; pour l’Algérie, Abdelmadjid Chikki, ancien combattant du FLN aux propos toujours revanchards ; pour la France, Benjamin Stora, historien idéologue militant, dont la proximité avec le pouvoir algérien a été constante. Cet entre-soi mémoriel en dit long sur la conception d’Emmanuel Macron en matière de pluralité des mémoires et des souffrances.

Le chemin semble donc tracé, c’est celui peu courageux de la repentance, qu’a choisi le chef de l’État, lui qui avait tenu, à Alger, avant son élection, des propos indignes assimilant la présence française en Algérie à un « crime contre l’humanité ».

À l’heure même où les mouvements extrémistes racialistes déversent leur haine de la France et de son histoire, Emmanuel Macron a choisi de poursuivre la voie mortifère de la repentance qui ne connaît jamais de limites.

Le Cercle algérianiste rappelle que le chemin de la paix entre la France et l’Algérie exige l’équité des mémoires et que chacun reconnaisse sa part d’ombre.

Comment accepter une nouvelle auto-flagellation de notre pays alors même que l’Algérie n’entend ni reconnaître les pratiques esclavagistes de ceux qui occupaient le pouvoir à Alger avant la France, ni les crimes commis par le FLN contre des dizaines de milliers de Pieds-Noirs et de Harkis, drame politiquement incorrect sur lequel Emmanuel Macron préfère jeter un voile d’ombre ?

Le Cercle algérianiste, principale association de Français d’Algérie, condamne avec vigueur la voie choisie par Emmanuel Macron et s’opposera à toute vision hémiplégique de l’histoire car la guerre d’Algérie, comme la présence française en Algérie, ne peuvent s’écrire en noir et blanc.

Thierry ROLANDO Président national du Cercle algérianiste

Télécharger le communique du 30 07 2020 en PDF

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23 juillet 2020

DOUBLE NATIONALITÉ : DARMANIN ET DJEBBARI NE PEUVENT RESTER MINISTRES !

France-Algérie : l’exigence absolue d’une très stricte réciprocité

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Sur plusieurs sites algériens ou assimilés, dont OBSERVALGERIE du 27 juin 2020, est indiqué le choix opéré par un certain Samir CHAABNA en faveur de la nationalité française au détriment de fonctions ministérielles algériennes.
Récapitulons brièvement : À l’occasion du remaniement ministériel en Algérie du 23 juin 2020, le député à l’Assemblée populaire nationale, monsieur Samir CHAABNA, a été nommé ministre délégué, chargé de la communauté nationale à l’étranger. Par la suite, monsieur CHAABNA, détenteur également de la nationalité française, ce qui n’avait initialement pas été pris en compte, a été sommé de renoncer à notre nationalité, pour conserver ce portefeuille ministériel algérien.
Devant son refus de renoncer à la nationalité française, le Président algérien TEBBOUNE a judicieusement annulé la nomination du sieur CHAABNA en tant ministre délégué.
Côté médias français, à ma connaissance, seule la courageuse responsable de Résistance Républicaine, Christine TASIN, a salué la pertinente décision du Pr. TEBBOUNE, le 26 juin 2020 : « pas de ministres avec la double nationalité en Algérie ! Macron prends-en de la graine ! ».
Voyons aujourd’hui la situation, côté France !

Il est patent que depuis d’assez nombreuses années ont été nommés, de façon passablement laxiste -c’est un euphémisme – plusieurs ministres ou ministresses possédant la double nationalité (voire la triple nationalité). Dans l’ordre (liste non exhaustive) : mesdames Rachida DATI, Nadjat BELKACEM, Myriam EL KOMRI. Ces (pour le moins) fâcheux précédents ne devraient en aucun cas faire jurisprudence et encore moins valoir justification pour une amplification d’un très dangereux abandon de la souveraineté française dans des domaines où celle-ci devrait s’exercer avec la plus nécessaire vigilance.
Il est incontestable que cohabitent dans le dernier gouvernement de Jean CASTEX, deux ministres de nationalité algérienne ; l’un a un poste relativement mineur, l’autre à un rang de ministre d’État : Jean-Baptiste DJEBBARI et Gérald, Moussa DARMANIN.
DJEBBARI et DARMANIN, descendants d’individus (1) originaires d’Outre-Méditerranée (nonobstant leur comportement glorieux) sont du point de vue du droit algérien uniquement algériens ! Ils le sont d’autant plus qu’à ma connaissance, les ascendants, grands-parents et parents, n’ont pas renoncé à la nationalité algérienne, par décret publié au JO algérien.
Laissons de côté pour aujourd’hui le sieur DJEBBARI, nommé à un poste de moindre importance et attaquons-nous à un « seigneur » nettement plus imposant, Gérald, Moussa DARMANIN qui est citoyen algérien, aux termes de la loi algérienne et qui a été nommé récemment ministre de l’Intérieur et des Cultes ! C’est un poste « régalien » – qualificatif très prisé actuellement – car il gère l’entrée et le séjour des étrangers ; le ministre de l’Intérieur ayant, par ailleurs, un rôle prééminent quant à l’accès éventuel (largement utilisé) tous les ans à la nationalité française de très nombreux étrangers dont une proportion déterminante d’origine algérienne !
Ministre de l’Intérieur et… des Cultes : c’est-à-dire de surcroît qu’il a la main quant à la place de l’islam dans la société française.
Donc, nous avons au gouvernement français un ministre de tout premier rang, qui jusqu’à preuve du contraire se trouve être de nationalité algérienne, et cela quand bien même il est allégué que le grand-père du sémillant Gérald, l’adjudant-chef Moussa OUAKID, du treizième régiment des tirailleurs algériens, a eu un comportement héroïque en défendant notre pays.
En considération du droit algérien, Moussa OUAKID et tous ses descendants sont des citoyens algériens ! Je peux d’autant mieux en témoigner qu’il m’a été donnée la possibilité de réfléchir à la question « harkis et nationalité » lors du très long entretien que j’ai pu avoir avec un spécialiste algérien du droit algérien, un ténor du barreau d’Alger, maître Mokrane AIT LARBI, à Paris, le 02 mai 2010, au Grand Hôtel français. Ce dernier m’a asséné avec une totale assurance que « les fils de harkis sont algériens » !
J’avais alors plaidé la cause des jeunes lycéens algériens ayant hissé le drapeau français au lycée OKBA de BAB-EL-OUED ; en vain, notre éminent homme de loi s’étant dérobé, après m’avoir écouté et avoir beaucoup insisté sur la nationalité algérienne des fils de harkis.
Il est fait état de mon entrevue avec maître AIT LARBI à d’assez nombreuses reprises sur les sites RIPOSTE LAÏQUE, POPODORAN, ALGÉRIE PATRIOTIQUE, voire GABON INFOS PLUS. Peu de médias français, hormis le quotidien PRÉSENT, de personnalités françaises politiques ou non (mes anciens professeurs, messieurs NANCY et STRAUSS, l’avocate député PAU-LANGEVIN) ont daigné prêter attention à mes très vives préoccupations.
Pas de réaction non plus du côté des Républicains (DARMANIN compris).
Je ne puis alors qu’exprimer quelque circonspection quant à la sincérité de certaines envolées patriotiques et lyriques d’une certaine Droite, LR ou non.
I. En février 2017, en pleine campagne présidentielle, Gérald DARMANIN avait violemment attaqué (2) Emmanuel MACRON, suite à sa déclaration à la presse algérienne : « la colonisation est un crime contre l’humanité ».
Sur les réseaux sociaux, celui qui est alors maire de Tourcoing écrit : « Honte à Emmanuel Macron qui insulte la France à l’étranger ».
Mieux encore, il dénonce: « des crachats inacceptables d’Emmanuel Macron sur la tombe des Français tirailleurs, supplétifs, harkis morts pour une France qu’ils aimaient ».
Par la suite, DARMANIN supprimera ces deux messages en se rapprochant de MACRON.
II. Toujours selon Ahmed OUL, OBSERVALGÉRIE du 11 juillet 2020, en 2016 DARMANIN avait consigné son projet sur le culte musulman en France, dans un document intitulé : « Plaidoyer pour l’islam français. Contribution pour la laïcité ».
Il avait dédié 65 pages à son grand-père : « l’adjudant-chef Moussa OUAKID, treizième régiment des tirailleurs algériens, héros français ».
OBSERVALGÉRIE mais aussi VALEURS ACTUELLES, soulignent que Gérald, Moussa DARMANIN fait l’objet de vives attaques, à titre de petit-fils de « traître ». Les harkis, est-il spécifié, « sont des supplétifs algériens embrigadés par des Français pour tuer des Algériens épris de liberté ». Les agresseurs seraient notamment des Français d’origine algérienne.
Par rapport à ces attaques, la position de Gérald, Moussa n’apparaît pas des plus claires (comme elle ne l’est pas du tout vis-à-vis de l’accusation faite à la France d’avoir commis en Algérie un crime contre l’Humanité).
Français ou Algérien ?
Petit-fils d’immigré ou petit-fils de tirailleur harki ?
Pour s’en sortir, il revient à DARMANIN :
De renoncer à sa nationalité algérienne avec mention au JO algérien de sa renonciation ;
De faire condamner sévèrement ceux qui insultent son grand-père et tous les harkis en entretenant la haine de notre pays et même en l’attisant.
(1) Je dis cela sans connotation péjorative bien sûr !
(2) Ai-je besoin de souligner qu’il avait alors mon entière approbation !

Colmar, le 21 juillet 2020
Jean-Michel WEISSGERBER, défenseur historique de la communauté harkis depuis un demi-siècle. Initiateur de l’existence à Colmar de la place du Sergent-chef KOUIDER GUERROUDJ et de tous les harkis.

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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12 février 2020

UNE CROIX SUR LA CROIX

Colmar, le 10 février 2020

Par Jean-Michel WEISSGERBER

La lecture du quotidien La CROIX, parait-il catholique, donne une petite idée de l'état idéologique délétère dans lequel se trouve notre pays où ce qui se porte le mieux c'est l'avancement à grands pas de la  dhimmitude dans toute son horreur !

Edition du 3 février 2020 :

La Croix estime que la vérité d'une société s'écrit aussi (prière d'apprécier le vocable aussi) à partir d'archives et de témoignages !

Archives et témoignages, page 26 : « L'histoire coloniale se construit petit ».

Pour ma part, et pour être objectif, j'écrirai : « L'histoire des territoires d'outre-mer administrés successivement par le royaume de France et les Républiques françaises, fait l'objet d'études historiques souvent controversées ».

Voyons quelque peu, quels sont les personnages baptisés « historiens » par Béatrice BOUNIOL, dans l'article en question.

Sans surprise force est de constater que ce sont les tenants des thèses qui insistent sur « la reconnaissance des torts faits aux ancêtres de ceux  qui subissent toujours des discriminations ». Tout est dit en une phrase : circulez, il n'y a rien à voir !

Bref, vous m'avez compris: il nous faut impérativement expier, encore expier et toujours expier!

Parmi les grands « facilitateurs » de la repentance sans fin, il y a Pascal BLANCHARD, publicitaire de l 'Histoire coloniale, le zozotan Louis-Georges TIN, président d'honneur du « Conseil  Représentatif des associations noires de France », Pap et Marie NDIAYE, tous deux mulâtres aux discours bien orientés, l'historienne  Myriam COTIVAS, « spécialiste » de l'esclavage et un certain Pierre SINGAROVELOU qui raconte , on s'en doute, les combats de la décolonisation du point de vue des colonisés.

Sortirons-nous un jour de l'auberge de la "repentance ?

Dans la même édition du 3 février apparaît la chronique d'une incertaine Mélinée LE PRIOL qui vaticine sur le documentaire « les Nouveaux Convertis » sur KTO ou « Les Musulmans devenus chrétiens ». Voici ce qu'ose écrire la très pro-palestinienne Mélinée LE PRIOL : « Dommage toutefois d'insister aussi lourdement, durant tout le début du commentaire, sur les agressions et autres menaces de mort subies par ces convertis, menaces dont deux islamologues expliquent à l'écran qu'elles sont sans fondement coranique ».

C’EST BIEN CONNU, L’ISLAM EST LE PROTOTYPE DE LA RELIGION DE TOLERANCE, D’AMOUR ET DE PAIX !

Bon ! Mélinée n'en est pas encore à proclamer : « Ces convertis l'ont bien cherché » ! mais est-ce vraiment nécessaire ?

Camarades, pour ma part, je fais une croix définitive sur LA CROIX, quotidien de plus en plus :

-comique,

-diabolique

-satanique ?

Cochez la ou les cases qui conviennent !

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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