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30 septembre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 111

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Lundi 22 septembre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Candidature de N. SARKOZY à la présidence de l’UMP : le nettoyage des écuries de la droite perdante n’est pas fini !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Le week-end s’annonçait agréable quand soudain deux sketches nous ont été offerts, non par les Chevaliers du Fiel (hélas) mais par l’ancien protégé de Mamie-shampoing, le rejeté des Français : Nicolas SARKOZY himself !

         Vendredi 19 septembre il a officialisé par voie de presse sa candidature à la présidence de l’UMP, et hier soir, dimanche 21 sur le plateau de France 2, il a déclamé avec emphase et moult envolées de mains incontrôlées, un texte de comédien en attente de passer à l’émission…vivement le quinquennat prochain !

         Avec toujours le même air culotté, le regard froid, le sourire narquois, les rides marquées, il nous a fait comprendre qu’il est l’homme providentiel.

         Attention : il se prend au sérieux et nous prend pour des c… !

         Fidèle à sa dialectique coup de poing, tout y est passé :

- il va défendre la paix au sein de l’UMP, alors que la première guerre mortifère COPPE-FILLON a laissé des ruines en interne en le tenant à l’écart,

- il va rassembler au-delà des « clivages politiques droite gauche, centre, écologistes, libéraux, qui n’ont plus aucun sens » (sic), alors qu’il est rejeté,

- il va consulter la population par référendum (chiche : sur la peine de mort),

- bref, il veut nous faire croire qu’il va faire ce qu’il n’a pas fait en cinq ans !

         Il a juste oublié quelques faits bien réels :

- l’inventaire politique de son quinquennat ne plaide pas en sa faveur,

- son vrai nouveau faux programme c’est sa personne,

- il nous joue « la France forte 2 » mais ne l’incarne pas,

- l’UMP n’a pas su être un véritable parti d’opposition : trop de cacophonie et d’absence de ligne directrice, contrairement au FN (bravo Marine),

- les ténors de son parti, Alain JUPPE (plus éléphant que ténor) et François FILLON, pour ne citer qu’eux, n’apprécient pas du tout son retour et lui préparent des peaux de banane pour accélérer sa chute définitive,

- les Français, saturés de ses fanfaronnades, ne se reconnaissent plus en lui, quant au tintement de ses nombreuses casseroles (…) on l’entend encore.

         Monsieur-Bling-Bling vous n’êtes plus crédible…ne revenez pas !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

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20 septembre 2014

TERRORISME & ISLAMISME... LES DEUX MAMELLES DE LA TERREUR

Article transmis par Joseph Castano

« Du fanatisme à la barbarie, il n’y a qu’un pas »(Denis Diderot)

Etymologiquement, le terrorisme est une méthode d’action violente utilisée par une minorité d’exaltés qui visent à engendrer « la terreur », c’est-à-dire à créer un climat d’insécurité, de peur, d’effroi et d’épouvante au sein d’une population, exercer un chantage sur un gouvernement ou satisfaire une haine à l’égard d’une communauté… Sa caractéristique est de permettre par des moyens simples (attentats divers, prises d’otages…) et imprévisibles, de mettre en échec les forces militaires et de police les plus sophistiquées qui se trouvent, soudainement, dans l’incapacité de répondre coup pour coup à un adversaire sans visage qui se dérobe, agissant dans le secret absolu et reniant sans le moindre scrupule les valeurs supérieures de la civilisation : Le respect de la vie humaine.

Ainsi, qu’ils soient intégristes, fanatiques religieux ou anarchistes, les terroristes prêchent le viol de la société, et, par conséquent, ils ne sauraient être traités comme des adversaires réguliers. Car vouloir donner aux choses le sens de ses désirs est la pire forme de dérèglements de l’esprit. Ainsi s’est exprimé Bossuet dans une de ses prédictions au souffle lyrique de ses visions grandioses.

Des milliers de tueurs dangereux, rompus aux méthodes de l’assassinat, sont aujourd’hui disséminés un peu partout dans le monde, véritables bombes à retardement prêtes à exploser sans avertissement. Ces ennemis de la liberté et de la démocratie assimilent l’Occident –plus particulièrement, l’Europe- à un champ de bataille et nous avons l’obligation de les pourchasser sans trêve et les éradiquer où qu’ils se trouvent. Il s’agit, ici, de « légitime défense ».

En France, nous ne sommes plus, désormais, confrontés à des combattants venus de « l’extérieur », mais à des milliers de jeunes volontaires nationaux (formés –ou dans l’attente de l’être- au djihad en Afghanistan, en Syrie et en Irak) immergés dans une nébuleuse salafiste qui contrôle désormais une grande partie de nos cités. Ils ne correspondent absolument pas au profil établi par nos services, puisqu'ils s'intègrent parfaitement dans notre société. Pas de barbes, pas de discours suspect, pas de prosélytisme… Rien ne les différencie du citoyen lambda… Ce sont les mêmes qui ont commis les attentats de Londres. Ce sont des jeunes Nigérians présents depuis longtemps dans la société anglaise qui ont massacré au hachoir un soldat britannique à Londres en 2013. A Boston, ce sont deux frères d'origine tchétchène, installés depuis longtemps aux USA qui ont posé les bombes du marathon. Chez nous, Khaled Kelkal, Mohamed Merah, Mehdi Nemmouche présentaient des profils proches. Mal intégrés, shootés à l'islamisme, ils ont trouvé dans une exaltation identitaire une raison d'être autant qu'une raison de tuer.

En mai 2014, Europol (European Police Office), l’office de police criminelle intergouvernemental qui facilite l'échange de renseignements entre polices nationales en matière de stupéfiants, de terrorisme, de criminalité internationale et de pédophilie au sein de l’Union européenne, a publié son rapport annuel sur le terrorisme en Europe dans lequel il est clairement établi que « La France est au premier rang des pays exposés au risque terroriste en Europe. » On y apprend notamment « qu’entre 2009 et 2013, le nombre d’arrestations d’activistes islamistes a doublé en Europe. Par ailleurs, c’est en France qu’a été recensé le plus grand nombre d’activistes islamistes et que le nombre de musulmans venus de France pour le djihad en Syrie a augmenté de 75% en quelques mois ». Et le rapport de conclure :

« La France concentre 66% des terroristes musulmans d’Europe »

            Dans son discours du 29 juin 2014, Abou Bakr al-Baghdadi, surnommé « L’Attila du Levant », chef de l’Etat islamique (EI) qui s’est autoproclamé calife, c’est-à-dire chef de la communauté musulmane au plan mondial, ne cache pas son ambition de voir, un jour, la France rejoindre la oumma, c'est-à-dire, la « communauté des croyants ». Et il y a des signes qui ne trompent pas… Lors des récentes manifestations pro-palestiniennes contre Israël, on a vu pour la première fois apparaître l’étendard noir de l’EI sur lequel est inscrit en blanc : « Il n’y a de Dieu qu’Allah et Mohammed est son messager ». C’est une image forte que les islamistes ont projeté à la face du monde, faisant savoir, en toute impunité, que l’islamisation de la France est en marche.

Ainsi, le caractère d’extrême gravité que revêt le terrorisme international a fait de la France l’une de ses plaques tournantes et nous met dans l’obligation de réagir avec fermeté contre tous ceux qui tentent de faire de notre pays un « champ de tir » du terrorisme, son refuge ou son « laboratoire d’expériences » révolutionnaires. La fermeté et la riposte immédiate sont les seuls moyens d’éviter de s’enliser dans la peur (ou la passivité) comme c’est le cas aujourd’hui.

            Cependant, notre juridiction actuelle est mal adaptée à l’action répressive que la société doit exercer contre les criminels qui mettent en cause sa légitimité. Devant pareil danger, la réaction doit non seulement s’adapter à l’adversaire en retournant contre les terroristes le conseil de Lénine : « Ne laissez jamais se constituer de Vendée », mais conduire aussi à une prise de conscience populaire. A la stratégie de déstabilisation des terroristes, la Nation doit répondre par une « stratégie de répulsion ». Cette stratégie implique en premier lieu le contrôle étroit des communautés étrangères dans le pays, afin de prévenir le prolongement sur notre territoire de luttes extérieures, partant : se protéger d’un terrorisme par « vases communiquant » ou par osmose.

Les zones de « non-droit » (désertées par les forces de police) sont à remettre au pas, par la force légale et par le droit. En clair : Il faut rétablir l’Etat de droit dans les cités où le salafisme, qui est la nature de l’Islam, progresse inexorablement et dont l’objet final avoué est de conquérir, non seulement la France, mais l’ensemble du monde libre.

Par ailleurs, il faut :

Mettre fin à la double nationalité pour les ressortissants non européens (Pour mémoire, Merah et Nemmouche cumulaient tous deux, nationalités française et algérienne).

- Stopper l’immigration-invasion extra-européenne et abolir le « regroupement familial ».

- Supprimer l’acquisition automatique de la nationalité française par le droit du sol.

- Durcir les conditions d’octroi de visas pour les ressortissants des pays pourvoyeurs de terroristes.

- Expulser les prédicateurs du djihad qui déversent leur fiel antisémite et antichrétien dans les mosquées et sur les sites internet.

En outre, l’intangibilité des  frontières  doit  être  remise  en  question,  dès  lors  qu’elle  apporte  plus d’inconvénients que d’avantages.

            Le 9 juillet 2014, le ministre de l’Intérieur a présenté en conseil des ministres, un projet de loi prévoyant la création d’une interdiction administrative de sortie du territoire français pour six mois, concernant certains ressortissants, majeurs ou mineurs, afin d'éviter qu'ils n'aillent se radicaliser sur des théâtres d'opérations extérieurs puis représentent une menace à leur retour.

Le 18 septembre, les députés ont, par conséquent, voté l’interdiction de sortie du territoire, assortie d’une confiscation du passeport et de la carte d’identité pour toute personne soupçonnée de vouloir partir mener le djihad.

Quelle avancée spectaculaire dans la lutte contre le terrorisme !...  Ce sont nos policiers qui doivent être contents !...

            Quelle aberration que ce projet de loi !... Quel grotesque effet d’annonce !

           Si nos « jeunes » veulent quitter la France pour « faire le dhihad en Syrie ou ailleurs », mais qu’ils partent !... Et qu’on les laisse partir, bon sang ! Sachant qu’ils passent systématiquement de la délinquance au djihad, plus ils seront nombreux à s’exiler de la sorte, moins nous compterons de voyous dans nos cités, plus nous serons tranquilles… et moins il en reviendra probablement… Par ailleurs, les frontières n’existant plus, rien de plus facile pour eux que de prendre leur véhicule et de rouler jusqu’en Turquie. Là, les filières les prendront en charge…

            Il fut un temps où l’on faisait tout pour empêcher les terroristes de s’implanter sur notre territoire ; aujourd’hui, on fait tout pour les empêcher de le quitter… C’est complètement délirant !

      Selon le quotidien algérien El Watan du 28 janvier 2014, Al Qaîda et (surtout) l’EIentraîneraient des centaines de « jeunes » issus des pays européens en Syrie et on estime à près d’un millier le nombre de jeunes français séjournant dans ce pays.

Dans Le Journal de Dimanche du 14 septembre 2014, Bernard Cazeneuve a déclaré : « 930 citoyens français ou résidents français sont impliqués dans le jihad en Irak et en Syrie » ajoutant : « 350 sont sur le terrain, y compris 60 femmes. Environ 180 ont quitté la Syrie et 170 sont en route vers la région. »

De plus, près de 230 musulmans français parmi eux se dirigent vers la région tenue par les islamistes. Et l’on estime qu’environ 36 d’entre eux y sont déjà morts, a précisé le Ministre.

Ceci étant, ce qui importe désormais, ce n’est pas tant que ces « jeunes » « partent »… mais, surtout, - sachant qu’ils auront été particulièrement formés pour commettre des attentats en France- « qu’ils ne reviennent pas !  et le projet de loi aurait dû, prévoir d’interdire le retour des djihadistes sur le territoire national avec déchéance automatique de la nationalité française et de supprimer les versements des prestations sociales et familiales aux familles des enfants mineurs partis faire le djihad du sexe et de la terreur en Syrie et ailleurs. Voilà une avancée majeure dans la lutte contre le terrorisme qui aurait satisfait l’ensemble des citoyens français !

            Il est probable que nous n’arriverons jamais à réduire totalement les actions criminelles mais il serait possible d’en limiter leur nombre par le rétablissement et la mise en application immédiate de la peine de mort envers les terroristes reconnus coupables d’avoir sacrifié des victimes innocentes. Dans la conjoncture actuelle, à quoi sert l’internement de ces assassins alors que l’on sait qu’ils seront libérés tôt ou tard après que d’autres terroristes, mettant en péril la vie de centaines d’otages innocents, réclameront à coup d’exécutions sommaires ou de rançons faramineuses (toujours payées) la libération de ces détenus ?

            Par ailleurs, nous savons bien que des forces spéciales de l’armée française sont à l’œuvre au Mali, en Centre-Afrique, dans le sud de la Libye et au nord de l’Irak (majoritairement chrétien) pour y démanteler les camps d'entrainement djihadistes et stopper leur avancée. Leur objectif est précis : Eradiquer les terroristes de l’Etat Islamique. En clair : Les tuer ! Dans ce cas, si on peut les tuer « là-bas », pourquoi s’abstient-on de le faire sur le sol national alors que la situation est préoccupante ? Quant au « politiquement correct », à la « bien-pensance », aux « moralistes à la conscience pure » qui seraient choqués par mes propos, je rappelle que Saint Thomas d’Aquin légitimait, sous certaines conditions, le tyrannicide en ces termes : « Nul n’a la droit d’ôter la vie à quiconque sauf au tyran ! » Ilconsidérait la sédition (terrorisme/guerre civile) comme péché contre les effets de la charité (c’est-à-dire la paix) et justifiait que tuer un tyran n'était pas séditieux, que cette action pouvait être donc un acte de charité envers la multitude. Et Napoléon Bonaparte de légitimer également ce tyrannicide en ces termes : « Celui qui lutte pour la survie de sa nation ne transgresse aucun droit ».

Lors d'une interview, il fut demandé au Général Schwartzkopf, commandant en chef  de la coalition de l'opération « Desert Storm » (Tempête du désert) en Irak :

 « Le pardon est-il envisageable pour ceux qui ont aidé les terroristes ayant perpétré l'attaque contre les États-Unis le 11 septembre 2001 ? »

 Sa réponse :

 « Je crois que c'est le rôle de Dieu de leur pardonner… Notre boulot, c'est d'organiser la rencontre ! ». On ne peut être plus clair !...

            Tandis que les prises d’otages se multiplient à travers le monde (particulièrement en Afrique), les citoyens russes demeurent les moins « prisés » par les terroristes. La raison en est simple. Dans les années 1980, un Russe a été capturé au Liban. Les services soviétiques ont alors enlevé l’un des proches des preneurs d’otages, l’ont découpé en morceaux et les ont expédiés au Hezbollah dans plusieurs valises… Depuis, les ressortissants russes sont rarement concernés par les rapts et cela d’autant plus que Vladimir Poutine a prévenu les djihadistes « qu’il irait buter les terroristes tchétchènes jusque dans les chiottes » (sic). Peut-on imaginer semblable attitude des services français ? Ce ne serait alors qu’hululements, cris d’orfraie, vociférations et condamnations multiples de nos « bien-pensants »…

           « Le jihad ne s'arrêtera que quand le drapeau de l'Islam flottera sur le balcon de l'Elysée et de la Maison Blanche » a prévenu, de Libye où il réside, le Syrien, Cheik Omar Bakri, une figure emblématique de l'Islam radical, qui a endoctriné des dizaines de milliers d'européens. Dès lors, la complaisance envers ce type d’ennemis ne saurait devenir qu’une coquetterie d'agonisant…

Les terroristes islamiques font la guerre et la guerre, ce n’est pas de la philosophie… Pour eux, il s’agit d’abord de vaincre, quels qu’en soient le prix à payer et les moyens à mettre en œuvre. Pour les philosophes –comme il y en a trop en Europe !- la victoire n’est rien sans le respect de quelque chose qui est au-dessus de la victoire et nos gouvernants devraient s’inspirer de cette mise en garde de Châteaubriand : « La liberté qui capitule ou le pouvoir qui se dégrade n’obtient point merci de ses ennemis ».

            Les demi-mesures, comme c’est le cas actuellement, ne mènent à rien car les vices impunis s’accroissent à l’infini. Mais châtier les coupables, dans notre société émolliente, indifférente, conservatrice, ne ferait que révolter les consciences non contre les criminels… mais contre les victimes. Ces innocents que le terrorisme aveugle et fanatique verse dans la mort servent à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’est pas l’indignation devant la sauvagerie du crime, mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouve toujours une excuse à leur acte « désespéré ».

            Dostoïevski écrivait déjà, dans la « légende du Grand Inquisiteur » : « Qui aime trop l’humanité en général est en grande partie incapable d’aimer l’homme en particulier. Qui plaint trop le malfaiteur est fort souvent incapable de plaindre la victime ». Et le drame actuel c’est que nos sociétés vieillottes s’interdisent tout moyen coercitif. Elles ont lentement accumulé pendant une longue procession de siècles, les règles, les précautions et les interdits destinés à protéger l’idée qu’elles se faisaient de la civilisation. Elles ont imaginé couler la sagesse dans des lois… codifier l’indulgence et la mesure, pour défendre l’homme contre lui-même. Préoccupées d’exorciser la violence qui bouillonne toujours confusément dans des instincts mal maîtrisés, elles ont naturellement été conduites à interdire la seule forme de violence sur laquelle elles pouvaient peser : La cruelle mais indispensable gamme des châtiments qui prétendent moins punir le crime, que décourager le criminel. Négligeant cette suprême mise en garde d’Aristote « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d'une société mourante », elles ont inventé un arsenal de répression humain, conçu à l’exacte mesure de coupables considérés comme des égarés et, jugés dignes de cette indulgence, parce qu’ils sont réputés garder –au-delà de la folle parenthèse du crime- le même respect de l’homme qui définit la communauté à laquelle ils appartiennent.

Et, pendant ce temps, pendant que le vieux monde se meurt et que le nouveau tarde à apparaître, pendant que s’accélère cette frénésie des peuples acharnés à assassiner l’Occident comme pour se venger d’avoir reçu de lui la vérité qui prête une force gigantesque à leur faiblesse millénaire, dans ce clair-obscur surgissent les monstres… tandis que l’Occident se bat contre lui-même pour une définition puérile de la liberté.

            Soljenitsyne a écrit : « Toute notre vie là-bas, nous a appris qu’il existe un seul moyen de résister à la violence : c’est la fermeté ! »

           Dans la lutte contre la subversion et le terrorisme, rien n’est plus important que l’application d’une politique de défense préventive ferme et impitoyable à l’égard des adversaires de la Nation. Celui qui sème le vent doit récolter la tempête.

José CASTANO

« On ne saurait accepter l’idée que le cours meurtrier de l’Histoire est irrémédiable, et que l’esprit confiant en lui-même ne peut influer sur la force la plus puissante du monde ! »

« L’expérience des dernières générations me convainc pleinement que, seule l’inflexibilité de l’esprit humain, fermement dressé sur le front mouvant des violences qui le menacent, et prêt au sacrifice et à la mort en proclamant : « Pas un pas de plus ! » Seule, cette inflexibilité de l’esprit assure la véritable défense de la paix de l’individu, la paix de tous et de toute l’humanité. » (Alexandre Soljenitsyne)

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Conférences sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence sera donnée par José CASTANO au Foyer rural (faceau 12, rue Notre Dame) de LASSERRE DE PROUILLE (11270) – D623 – Dimanche 19 octobre à 16 heures - Entrée libre -

Contact : JJ Saragosa – Tel. 09 79 22 73 16 ou 06 18 20 44 84 –

Courriel : jjsara@wanadoo.fr

8 septembre 2014

LES GUERRIERS DE L’APOCALYPSE

Par José Castano

« Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée »(XXe chant de l’Apocalypse)

            Les guerres sectaires aidant, les terroristes islamiques se sont scindés pour former plusieurs courants, les uns plus terrifiants que les autres que nous pouvons à loisir observer en Palestine, au Mali, en Syrie, au Nigéria et en Irak, entre autres, où un nouveau groupe terroriste qui sème la terreur a vu le jour : L’EIIL, (État islamique en Irak et au Levant)… qui s’appelle désormais l’EI dès lors que ses visées hégémoniques se sont démultipliées.

            Ces différentes factions terroristes qui ont en commun la haine de l’Occident, sont (par la grâce de ces mêmes « occidentaux honnis »), puissamment armés dès lors que les armes livrées par les USA, la France et l’Angleterre aux opposants à Bachar el Assad, en Syrie, sont passées pratiquement aux mains des djihadistes de l’EI. Elles proviennent aussi des arsenaux libyens qu’à la demande de Bernard Henry Levy (BHL) -l’éminence grise de Nicolas Sarkozy- et sur l’ordre de ce dernier, l’aviation française a « mis à jour  à ciel ouvert », ce qui représente un volume d’armements considérable…

            Les armes sont également les blindés, les tanks et l’armement lourd pris à l’armée irakienne en déroute… de quoi équiper abondamment des régiments de djihadistes…

            Dans son allocution audio diffusée du 29 juin 2014, premier jour du mois de Ramadan, destinée aux musulmans du monde entier, le cheikh Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de l’EIIL (ou Daash),  a annoncé le rétablissement du califat sous le nom d’Etat islamique (EI) et la désignation d’Abou Bakr al-Baghdadi  comme calife, c’est-à-dire chef de la communauté musulmane au plan mondial.Celui qu’on surnomme désormais « L’Attila du Levant », se réserve le titre de successeur au prophète Mahomet, une distinction abolie le 29 octobre 1923 par Kamal Atatürk, fondateur de la Turquie moderne.

            Dans son discours, il annonce que son organisation portera désormais le nom d’État islamique (EI), sans aucune limite géographique, et ce, afin de marquer ses ambitions de s’étendre au monde entier, au-delà des frontières. 

           Et ce nouveau calife use d’un argument de poids : La charia (loi islamique) qu’il applique dans toute sa rigueur, sans le moindre état d’âme. Désormais le chef, c’est lui ! C’est à lui que les musulmans du monde entier doivent obéissance, car il incarne la « légitimité islamique », la seule, l’unique, celle qui transcende les appartenances nationales et culturelles, celle qui a pour raison d’être et de fondre tous les musulmans dans la oumma (communauté des Musulmans), en attendant d’assujettir toute l’humanité à Allah.

           Fin juillet 2014, dans une déclaration publiée sur un compte Twitter affilié à l’organisation terroriste, « Attila » a affirmé au peuple palestinien que « ce n’est qu’une question de temps » avant que ses djihadistes n’arrivent en Israël pour se joindre à la lutte contre les « Juifs barbares »…

           Cet EI, groupe terroriste sunnite, prône une version extrême de l'Islam. Sur fond de tensions, il tente de répandre son influence comme une traînée de poudre au Proche-Orient, déstabilisant toute la région et semant la mort sur son passage, notamment celle des Chrétiens et des Kurdes. Il dispose de moyens financiers considérables. L’argent provient de plusieurs pays du Golfe (adeptes d’une hypocrite « neutralité ») ainsi que des coffres de diverses banques, comme celui de la succursale de la Banque Centrale Irakienne pillé à Mossoul en juin 2014, avec un butin de 425 millions de dollars. Son « financement » passe aussi par le commerce de pétrole avec la production de plusieurs raffineries comme celles de Tikrīt et Baiji ainsi que par le pillage d’antiquités vendues au prix fort en Occident par des réseaux mafieux. L'EI serait déjà à la tête d'un trésor de guerre de 1 à 2 milliards de dollars. Par ailleurs, fort de ses 10 à 15 000 combattants fanatisés à l’extrême, prêts à mourir dans la voie d'Allah, sa domination sur le terrain s’intensifie inexorablement. Il contrôle désormais environ 25% de la Syrie (45.000 km2) et 40% de l’Irak (170.000 km2), soit au total 215.000 km… l’équivalent du Royaume-Uni (237.000 km2).

           La « destruction d’Israël » demeurant l’une de ses priorités, sa réalisation passe obligatoirement par la conquête totale de la Syrie, ce qui lui assurerait le contrôle permanent du Plateau du Golan, position stratégique située à la frontière nord de l’état hébreu. C’est la raison pour laquelle de violents combats opposent régulièrement le groupe djihadiste syrien du Front Al-Nousra (filiale de l’EI)aux troupes de Bachar el-Assad.

           Le 28 août 2014, après de lourds combats, ce groupe a pris le contrôle du poste frontière de Quneitra, à quelques centaines de mètres d’Israël, occupé jusqu’alors par le régime syrien, faisant par là même prisonniers 45 Casques bleus Fidjiens… transformés désormais en otages, d’où un regain de tension dans la région et une surveillance accrue de Tsahal qui a relevé son niveau d’alerte et déployé des renforts. « Nous n’intervenons pas, nous observons simplement »  a dit un officier israélien au Jerusalem Post.

           Selon l’agence iranienne Fars, du 21 juin 2014, confirmé par le quotidien arabophone tunisien Attounissia, du 4 août 2014, le Qatar (notre sublime ami !) a recruté 5000 mercenaires originaires d’Afrique du Nord pour les envoyer en Irak et en Libye combattre aux côtés de l’EI. Cela signifie qu’après avoir activement contribué à l’embrasement de la Syrie et de l’Irak, le Qatar veut déplacer le feu de la guerre civile et de la barbarie en Libye, c’est-à-dire, inévitablement, en Tunisie et en Algérie.

            Cette tragico-comédie mise en scène par l’EI et jouée par un acteur dont la folie n’a d’égal que la cruauté, a inspiré un autre illuminé, Aboubakar Shekau, leader du groupe terroriste nigérian, Boko Haram, qui, assoiffé de conquête tend à prendre pied au Cameroun, a annoncé que la ville de Gwoza dont il s’est rendu maître, a été placée sous le règne du Califat Islamique. « Nous sommes venus pour rester. Ils appellent ce pays, le Nigéria. Nous sommes dans le Califat Islamique. Nous n’avons rien à faire avec le Nigeria », a-t-il précisé. Nous voilà donc désormais avec deux califats autoproclamés qui ne peuvent s’attirer la moindre réprobation du monde Musulman, puisqu’ils viennent de ressusciter une institution fondamentale de l’Islam.

           Quant au Hamas, qui a prit par la force le contrôle de Gaza en éliminant son principal opposant, le  Fatah, lors d’un coup d’Etat en 2007, il n’a pas hésité pour assurer sa « souveraineté » à exécuter –en place publique- par centaines, les membres de la Force 17 du Fatah créé par Yasser Arafat. Par ailleurs, ce qui fait actuellement la force de ce groupe terroriste, c’est son alliance avec les « Frères Musulmans » en Egypte, le Qatar (notre ami !) et la Turquie. Sans leur soutien, le Hamas se serait effondré avec le régime des « Frères Musulmans » en Egypte l’été dernier. Il se trouve que tous considèrent la guerre du Hamas contre Israël comme un moyen de remettre au pouvoir les « Frères Musulmans » en Egypte. Ils n’ont, par conséquent d’autre solution, que celle d’aider financièrement et militairement ce groupe terroriste, sachant par ailleurs, combien il en coûte aux médias occidentaux de dénoncer la répression sanglante qu’il exerce contre sa population, l’utilisation cynique des civils réduits à être des boucliers humains et les tirs de roquettes à partir des hôpitaux des mosquées et des écoles…

           Dans un de ses récents numéros (volume 41, n° 4), le Journal of Palestinian Studies, publié par l’Institut des Etudes Palestiniennes (IEP), indique qu’au moins 160 enfants palestiniens qui travaillaient dans des conditions proches de l’esclavage sont morts dans la construction des fameux tunnels du Hamas, à Gaza. Et l’auteur de conclure de la sorte son reportage : « Comme dans l’Angleterre victorienne qui utilisait des enfants pour creuser des mines, le Hamas profite de la petite taille des enfants pour creuser ses tunnels »…

Cette guerre révolutionnaire que les dhihadistes mènent actuellement contre les pays islamiques a pour conséquence funeste de « tranquilliser » le monde occidental, voir, de l’anesthésier. En effet, le bruit de la mitraille, les cris de douleur et de détresse des populations victimes de la barbarie ne parviennent que parcimonieusement jusqu’à lui et il s’en détourne pudiquement s’imaginant n’être ni concerné, ni menacé car, bien loin des théâtres d’opérations… Quelle grossière erreur que cette réaction primaire simpliste !

Combattre l’Occident et le détruire, parvenir jusqu’à Rome et Paris, implique en premier lieu le renversement en terre musulmane des gouvernements ayant des relations avec l’impérialisme et de leur remplacement par un ordre intégralement islamique. Cela seul servira de point de départ à la guerre au-dehors. En clair, la guerre avec l’ennemi prochain (états arabes nouant des relations avec le monde occidental) est plus importante –pour l’instant- que la guerre avec l’ennemi éloigné (l’Occident).

Pour s'en convaincre, il n'est que se reporter aux extraits de l'opuscule de Muhammad Abd Al-Sâlam Farag : "L'obligation manquante" (1981) dont voici quelques lignes :

            L’instauration de l’Etat islamique est une obligation et si l’Etat ne peut être instauré que par la guerre, celle-ci est pour nous un devoir…

            Les gouvernements actuels des musulmans sont en état d’apostasie puisqu’ils se sont nourris à la table de l’impérialisme, celui des Croisés ou celui des communistes ou celui des sionistes…

            Le moyen d’instaurer l’Etat islamique, c’est l’exode dans un autre pays, l’établissement de l’Etat islamique dans ce pays là en vue du retour au pays en vainqueurs et le soutien donné au groupe des émigrés.

            Aujourd’hui, le champ de bataille, c’est la Ville sainte, Jérusalem, qu’il faut libérer, chose hautement sacrée.

            On comprend mieux désormais pourquoi les intégristes islamiques accordent leur priorité d’action à l’épuration interne des gouvernants arabes soupçonnés de condescendance avec les pays occidentaux.

           Dans cet univers de violence et de haine, les « fous d’Allah », « guerriers de l’apocalypse », s’enhardissent chaque jour un peu plus, dopés qu’ils sont par la passivité de l’Occident. La décapitation des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff en est une preuve suffisante et un défi supplémentaire lancé à la « Grande Amérique ».

           Et voilà, sous nos yeux, les barbares qui frappent aux frontières, les peuples loups qui grondent aux lisières des bois… Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la civilisation et exaltés par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des recettes miraculeuses, ils négligent les trésors de l’héritage. Ils veulent tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voilà qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contre les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues. Et voilà que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent naturellement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées n’ont fait autant de ravages, semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : « Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ! » Et nous, pauvres occidentaux, timorés, craintifs et désunis (l’intervention esseulée de la France au Mali en est une preuve suffisante), sommes en passe de perdre cette ultime guerre qui nous est imposée parce qu’irrémédiablement condamnés à capituler au nom de la défense de la civilisation qui n’est autre qu’un suicide devant un assaut qui en nie l’essentiel.

Joseph Castano. Courriel : joseph.castano0508@orange.fr

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27 août 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 106

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mercredi 27 août 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Remaniement ministériel d’hier : François dégouline, Manuelo mène la vallse !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Nous pensions avoir tout constaté de Lui-Président, eh bien non !

         Rappelons-nous : il n’a pas mélangé sa vie privée et sa vie publique (à la rue du cirque à Paris, il allait acheter des croissants…), la courbe du chômage allait s’inverser fin 2013 (…), après les deux claques des dernières élections municipales et européennes, il a dit avoir entendu les Français (…), et il a inventé, tout seul, la réforme territoriale (…). Bref.

         Et puis, lundi dernier sur l’île de Sein, nous avons eu droit à un aspect nouveau de sa personne : le Président-dégoulinant !

         Un discours sans tribune protégée, sous la pluie battante, son manteau et ses lunettes ruisselaient, et, comble du ridicule, les gouttes s’écoulaient au bout de son nez avant de tomber dans le vide…politique !

         Telle fut la vision affligeante que nous a donné l’homme qui dirige (le terme est mal choisi) la 5e puissance mondiale et la 2e économie européenne.

         Alors il a téléphoné à Manuelo VALLS, dit le Torero-de-Matignon, et a exigé la démission du gouvernement, trois têtes de ministres (Arnaud de MONTEBOURG, Benoit HAMON, Aurélie FILIPPETTI), et la vallse des autres. Le pilote c’est toujours Lui-Président…avant que l’avion ne s’écrase !

         Alors, Manuelo, content de ne pas perdre sa place après 147 jours de présence (le vin est bon à l’Elysée), a réfléchi pendant 24 heures pour garder une équipe qui perd sa légitimité en ne redressant pas la France.

         Cette équipe aura deux os sans moelle à ronger : le surréaliste pacte de solidarité et la réforme territoriale envisagée sans consultation adéquate.

         Une nouvelle tête, en principe plus pleine que les autres, sauve l’honneur de ce « gouvernement VALLS 2 » : Emmanuel MACRON, nouveau Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du numérique, ex de la Banque Rothschild.

         Le psychodrame de ce remaniement est consommé, sans panache, la séance de bisous et de sourires béats dans la cour de l’Elysée a débuté cematin, lors du premier Conseil des Ministres du nouveau gouvernement.

         Français taisez-vous et ne descendez surtout pas dans la rue qui, comme chacun sait, appartient aux islamistes qui veulent tuer du Juif (dixit).  

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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25 août 2014

BULLETIN D'HUMEUR N°94

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Jeudi 5 juin 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

La réforme territoriale : faire oublier les erreurs des socialistes et…les 18 % de popularité du Président !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Rien de tel pour faire oublier un dossier que d’en inventer un autre, en lui donnant une importance plus grande….pour noyer le poisson !

         Il faut dire que les erreurs socialistes à faire oublier sont nombreuses :

- la risible absence de maîtrise de l’ancienne équipe gouvernementale par Jean-  Marc AYRAULT, ancien Premier Ministre (fan de la marque VW…),

- les couacs d’écoliers de certains ministres, incapables de mesurer leurs   propos devant les caméras et les micros (The Voice en pire…),

- l’affaire de l’inoubliable Léonarda DIBRANI, qui a ridiculisé un Chef de l’Etat   en mal d’autorité (arrogante, elle lui a juré de revenir…),

- les Verts se donnant des allures d’Elus respectables dans leurs nouveaux vêtements mal taillés (s’habiller élégamment n’est pas à la portée de tous…),

- la nomination d’un torero au poste de Premier Ministre (alias pousses-toi de là ou je t’encorne…),

- la ridicule élection de Jean-Philippe (dit Harlem, ça fait mieux…) DESIR, au poste trop lourd pour ses fragiles épaules de Premier Secrétaire du PS, et sa nomination non moins ridicule au Poste de Secrétaire d’Etat chargé des Affaires

  Européennes (désormais il voyage gratuitement, plus de contraventions…),

- une dette d’Etat à faire exploser une calculatrice (fabriquée en Chine…),

- un niveau de fiscalité jamais atteint, pour faire plaisir à Bruxelles (correction du déséquilibre du budget de l’Etat, bien entendu…),

- les retraites non réévaluées (ils aiment l’argent des Vieux, pas les Vieux…),

- la suppression des peines plancher (sors petit et fais attention en traversant…),

- mais surtout les 18 % de popularité du Nain-de-l ’Élysée (plus à l’aise sur un scooter qu’à la tête de la 5e puissance mondiale…) ! Du jamais vu !

         Alors, l’idée lui est venue de sortir un autre lapin du chapeau : la réforme territoriale ! Au lieu de donner la parole aux Français, dans les régions susceptibles d’être modifiées, il se passe de leur avis, et concocte, à 22 heures, sur le coin de son bureau trop grand pour sa taille, une liste de « régions des copains » qui provoque une bronca qui ne fait que commencer.

UN SEUL MOT POUR QUALIFIER TOUT CELA : AMATEURISME !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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2 septembre 2013

LA CIGARETTE ET LE CANCER DU POUMON

            J'ai commencé à fumer à l’age de 16 ans, en 1949 pour être précis.. Mes marques préférées étaient les Palmeras et surtout les Brasileñas et les Flor fina. Pourquoi ces dernières ? Simplement parce que pour le même prix, elles contenaient 27 cigarettes au lieu de 20.

            Rapatrié en France en 1962, J'ai continué à fumer des Gitanes ; des Gauloises et des Marigny. Les hasards de l’existence firent que pour raisons professionnelles, j'ai quitté la France en famille en 1967 et n’en suis revenu qu’en 1984.

           Dans les pays où les besoins de mon métier m'avaient conduit, il n’existait pas de tabac brun et malgré ma répugnance pour le blond, j'avais fini, bien à contre cour, par me mettre aux américaines.

           J'avais adopté en conséquence les Malboro, Winston ou Rothman, Très vite, je m'y accoutumais... mais je nécessitais en moyenne 60 cigarettes par jour.

           En 1987, ne me sentant pas très bien, je consultai un Cardio, lequel, après examens sérieux, me conseillât, sinon d’arrêter de fumer, de réduire au maximum ma consommation de tabac. Cela me paraissait comme « Mission Impossible »

           En suivant, voici quelques exemples de ma dépendance au tabac : Lorsque je prenais l’avion, à peine assis sur son siège, je posais mes cigarettes sur la tablette ouverte devant moi et ne quittais plus des yeux le panonceau lumineux d’interdiction de fumer pendant le décollage, guettant le moment où il s’éteindrait pour pouvoir avaler goulûment ma dose de nicotine.

           Mon épouse, souvent à mes côtés durant mes déplacements, en prenait plein la gueule, mais moi, faux jeton, feignais de ne pas m’en apercevoir et égoïstement évitais son regard..

           Même au cinéma et cela quel qu’eût été l’intérêt du film, je me levais de mon siège pour aller dehors en griller une.. De la pure folie. En quittant le cabinet médical je me promis d’essayer de suivre les recommandations de mon cardiologue.

           Je commençai par ôter le cendrier qui trônait dans ma chambre sur ma table de nuit ( car si je me réveillai, il m' en fallait une). Idem pour mon cendrier de bureau. Les déodorants étaient maîtres à mon domicile, et malgré cela, il persistait toujours une odeur exécrable de tabac froid, une horreur..

           Au bout de quelques jours d’abstinence, le manque de nicotine commençant à se faire sentir, il m' arrivait de marcher derrière quelqu’un qui fumait, pour tenter d’avaler sa fumée.

           Cependant je se sentais frustré et un peu vexé de constater que personne chez moi ne semblait s’être aperçu de ce changement dans mes habitudes. Alors j'en parlai et là, j'eus la satisfaction de voir qu’en fait, tout le monde l'avait remarqué et s’en était bien rendu compte, mais ils n’osaient rien dire de peur de rompre le charme de ce qui, à leurs yeux, paraissait un miracle. Ils pensaient tous que c’était un sermon d’ivrogne. N'en pouvant plus, j'adoptai alors la nicorette et j'en devins vite accroc, jusqu’au moment où il me fallut arrêter aussi ce substitut, car il produisait à la longue les mêmes effets nicotiniques et les mêmes besoins.

           Décidant de m'installer en province, avec mon épouse, nous options pour Perpignan où résidaient quelques membres de notre famille. Je restai 11 ans sans toucher à une cigarette et bien sur, j’étais très fier de mon exploit, car je pouvais me considérer comme "non fumeur"définitivement. Et au moment où je pensais être tiré d’affaire, un rhume persistant et tenace me saisit et me prit au tréfonds de moi-même.

           Au bout de quelques jours, je consultai mon généraliste. Mon médecin, sachant que j'étais légèrement hypocondriaque, m'adressa à un pneumologue de ses relations, pensant ainsi, me rassurer. Que nenni ! Ce spécialiste décela au poumon droit la présence d’une tache cancérigène du diamètre d’un pamplemousse.
           Comment, onze ans après une désaccoutumance totale, alors que je croyais avoir vaincu cette maudite cigarette, comment pouvais-je hériter de cette saleté de maladie ?

           Alors là, séances de chimiothérapie contraignantes et douloureuses se succédèrent à cadence accélérée, jusqu’au moment où mon pneumologue me jugea apte ( mais sans grands espoirs selon moi) à subir une lobectomie du lobe du poumon droit sérieusement touché, les dimensions d’origine ayant été réduites à celle d’une clémentine. L’intervention eût lieu le 30 novembre 1998.
L’opération réussit parfaitement et à ce jour, Dieu aidant, je me porte bien.

           Seules séquelles : une bronchite chronique avec insuffisance respiratoire à vie, très contraignante. Mais grâce à lui (Dieu), je suis vivant au sein de ma famille et de mes amis.

           J'espère que mon modeste récit donnera à penser à ceux qui seraient dépendants de ce tabac diabolique et les fera réfléchir sur la nécessité impérieuse de choisir entre lui et LA VIE, à laquelle je me suis accroché avec l'énergie qu'insuffle le désespoir.

Avec mes amitiès

Pierre SALAS

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23 août 2014

L’HYPOCRITE NEUTRALITE DU NI-NI

Article transmis par Joseph Castano

« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre »  (Winston Churchill)

La guerre qui oppose actuellement Israël au Hamas a eu pour conséquence de voir émerger dans la plus grande hypocrisie des partis politiques, une sorte « d’union sacrée » hétéroclite et contre-nature préconisant en guise d’engagement le « ni-ni ».

            C’est ainsi, qu’hormis l’extrême gauche, les communistes, les verts (dont on sait qu’ils sont rouges à l’intérieur) et une partie du PS qui ont eu l’honnêteté intellectuelle (oui, oui !) de se déclarer favorables au Hamas, les autres, la « majorité silencieuse », allant de l’extrême-droite au reste du PS, a explicité sa déconcertante neutralité par un sophisme sibyllin se résumant en un « ni-ni » peu ragoûtant, doctrine méditerranéenne voulant dire : « ni Israël, ni Hamas » !

            Cette logique prônée par des partis aussi disparates et antinomiques n’est rien moins que fallacieuse dans la mesure où le principal argument de ce raisonnement est exclusivement électoral. D’un côté le vote juif minoritaire mais puissant, de l’autre, le vote arabo/africain majoritaire. Voilà de quoi faire réfléchir nos chefs de partis en quête de suffrages qui pourraient s’avérer décisifs lors des prochaines échéances électorales...

           En 1967 lors de la « guerre des six jours », puis en 1973, celle de la « guerre du Kippour », hormis l’extrême gauche et les communistes, les partis politiques de droite s’étaient rangés, dans l’ensemble, du côté de l’état hébreu. C’est qu’à cette époque, le vote arabo/africain était négligeable… Aujourd’hui, la donne a changé car, toutes vannes ouvertes, le flux migratoire en provenance de ces pays s’est démultiplié (notamment depuis l’arrivée au Pouvoir du couple Giscard/Chirac et son aberrant « regroupement familial ») et les naturalisations se sont accrues exponentiellement… Ce sont ces nouveaux « Français de papiers », électeurs en puissance, qu’il faut désormais courtiser… et nos chefs de partis en ont pleinement conscience. Ainsi, de crainte de heurter la sensibilité d’un public catégoriel et se priver de ses voix, ils n’osent, par pure hypocrisie, s’exprimer sur le sujet et clarifier leur position. Mais ils ne sont pas les seuls adeptes de ce « ni-ni » burlesque !... Nos grandes entreprises de travaux publics et bâtiments, d’ordinaire si prolixes, frétillent déjà d’impatience à l’idée de contribuer à la reconstruction de Gaza…

            Dans le Nouveau Testament de la Bible, Jésus dit : « Qui n’est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi disperse » (Matthieu12:30). Cette phrase a été reprise à travers la planète durant des lustres par de nombreux chefs militaires et responsables politiques … Elle pourrait très bien s’adresser à la classe politique française dans le but de polariser la situation présente et exiger une réponse manichéenne d’interlocuteurs par trop frileux : Alliés d’Israël ou pas ? Alliés du Hamas ou pas ? Ou bien vous êtes pour l’un, ou bien vous êtes pour l’autre ! Précisez votre pensée !

            Ce serait, là, une incitation de ces derniers à choisir leur camp dans un conflit qui ne se mérite pas le « luxe » de la neutralité. Car nous, Français, Occidentaux, nous ne pouvons demeurer neutres face au terrorisme international, au fondamentalisme islamique, à la guerre sainte déclarée au monde libre et à l’islamisation programmée de la France. Que nous le voulions ou pas, nous sommes concernés par ce conflit : La gravité de la situation internationale, le massacre des chrétiens d’Orient, la barbarie sans borne des « fous de Dieu »  et leur velléité hégémonique, nous interdisent la moindre ambivalence… et Pierre Billon de faire remarquer que : « La neutralité c'est une chose qu'on trouve dans les discours, pas dans le cœur des gens ».

En temps de guerre, personne n’est obligé de respecter la neutralité. Que l’on se souvienne de ce qui est arrivé à la Belgique lors de la Seconde Guerre Mondiale. La Belgique était supposée être un pays neutre. Elle ne voulait pas participer aux hostilités qui ravageaient l’Europe. Puis un jour, sans envoyer d’avertissement ni d’ultimatum, l’Allemagne l’envahit. Du jour au lendemain, des parachutistes allemands furent largués pendant que leurs troupes blindées traversaient rapidement la frontière. La neutralité de la Belgique était ainsi violée.

La situation n’est guère différente aujourd’hui et nos « têtes pensantes » feraient bien de se persuader que, si rien ni personne ne stoppe la progression fulgurante de cet islam conquérant, la neutralité qu’ils affichent aujourd’hui ne saurait préserver le pays du désastre annoncé et exempter leur responsabilité. « Les places les plus chaudes en enfer sont réservées à ceux qui lors des grandes crises morales maintiennent leur neutralité ». Nos politiques devraient méditer sur cette mise en garde de Dante…

            Nous vivons, nous Français, dans la plus profonde apathie –voire, inconscience- une guerre permanente de quartiers… L’actualité quotidienne le démontre. Le moindre prétexte stimule désormais l’ardeur belliqueuse des « jeunes » de nos cités qui, cagoulés, se livrent aux pillages, incendies, destructions et quand, enfin, l’ordre est donné aux forces de police d’intervenir après moult saccages, elles sont accueillies avec jets de pierre, barres de fer, battes de base-ball, cocktails Molotov et, désormais, des armes à feu à balles réelles, ce qui constitue un degré supplémentaire dans la transgression sociale et pénale.

Ce ne sont désormais plus des manifestations revendicatrices qui ont lieu… mais de véritables scènes de guérilla urbaine, préludes à une inévitable guerre civile que les plus avertis prophétisent déjà et qui se généralisent dans toute la France, sous l’œil désabusé des forces de l’ordre dont l’action est le plus souvent neutralisée par celle de la magistrature.

C’est cette « minorité agissante » composée de truands, dealers, djihadistes et terroristes formés pour la plupart en Syrie et en Irak, qui constituent la « 5ème colonne » dont nombre de spécialistes du Renseignement dénoncent ouvertement « l’activité souterraine », criminelle ou délictuelle. Ils sont désormais prêts pour la curée. Qu’Israël, notre ultime rempart au tsunami islamiste vienne à céder et la déferlante des « fous d’Allah » s’abattra sur la France puis sur l’Europe. Alors, nos « bien-pensants ni-ni » seront à leur tour défenestrés et l’Histoire traînera leurs noms dans la fange. Mais ce sera une piètre consolation pour un peuple enchaîné. Jamais la prophétie de Lénine n’a été aussi véridique et sur le point de se réaliser : « L’Occident nous vendra la corde pour le pendre ».

José CASTANO

 

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8ème Salon du « savoir faire Pied-Noir » - Port Barcares – 5, 6, 7 Septembre 2014

Parrainé, cette année, par Hélène & Odile BASTIEN-THIRY

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite – Entrée pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

Contact : salondusavoirfaire.usdifra@orange.fr 

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français d’Algérie et pour  que  sa  mémoire  demeure.

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Congrès VERITAS

Samedi 21 septembre 2014, dès 14h, salle Roger Ferrière, Esplanade du Levant (à proximité de la Mairie) – 06700 SAINT-LAURENT-DU-VAR

Entrée libre - Contacts : 06.99.55.28.79 – 06.76.13.12.76 – 06.16.58.40.99 –

Courriel : comiteveritas@free.fr ou Albator5569a@free.fr

Le programme vous sera adressé sur simple demande

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Conférences sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence sera donnée par José CASTANO au Foyer rural (faceau 12, rue Notre Dame) de LASSERRE DE PROUILLE (11270) – D623 - Dimanche 5 octobre à 16 heures. Entrée libre.

Contact : JJ Saragosa – Tel. 09 79 22 73 16 ou 06 18 20 44 84 –

Courriel : jjsara@wanadoo.fr

26 juillet 2014

Cinquantenaire des Harkis de la DBFM - Largentière 07

Cette guerre a aussi forgé des liens d’amitié qui perdurent au fil des ans. La Marine a malgré les ordres de Paris, rapatrié ses Harkis et tous les ans, les anciens se retrouvent autour d’un méchoui. les nouvelles générations suivent les pas de leurs ainés.

Diaporama du cinquantenaire à la mémoire des Harkis de la DBFM (Demi-Brigade de Fusiliers Marins), près de Nemours... Oran. Très bel hommage justement rendu à la MARINE NATIONALE qui a rapatrié tous ses harkis avec armes et bagages.....et un grand BRAVO à tous ces harkis.

 

1 avril 2014

« 19 MARS 1962 » INTERROGEONS L'HISTOIRE

Lettre ouverte à M. le président de la République, à Mmes. MM. Les députés et sénateurs, maires et citoyens de France.

Le 25.09.2001, à propos de la guerre d'Algérie, le président de la République, Jacques Chirac, déclarait: «Le moment est venu pour nous tous Français, de porter un regard de vérité sur  une  histoire  méconnue,  une  histoire  déformée,  une  histoire  effacée ...Une  histoire  qu'il importe aujourd'hui de rappeler aux Français...La mission des historiens doit se poursuivre...».

Onze années après ce constat, le Sénat s'apprête, le 25.10.2012, à faire que le 19 mars 1962 soit l'objet d'une discussion en séance publique. En l'occurrence, il s'agit de reconnaître cette date comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Tout d'abord, quel est le lien entre les combats en Tunisie et au Maroc avec le 19 mars 1962 ? Aucun.

Combien de Français, aujourd'hui, savent ce qu'a été ce «19 mars 1962» en Algérie et pour la France ?  En quoi consistait-il ? Ce qui s'est réellement passé après. Quelles ont été les attitudes respectives du Gouvernement français et de De Gaulle...

A la suite des négociations qui se sont déroulées à Évian, du 7 mars au 18.03.1962, entre les négociateurs français et le FLN (1), il a été conclu un «Accord de cessez-le-feu en Algérie» (2) qui, dans son  article 1er stipule: «Il sera mis fin aux opérations militaires et à toute action armée sur l'ensemble du territoire le 19.03.1962 à 12h00.».  L'article 2 précise que: «Les deux parties s'engagent à interdire tout recours aux actes de violence collective et individuelle. Toute action clandestine et contraire à l'ordre public devra prendre fin.». Quant à l'article 11, il assure que: «Tous les prisonniers faits au combat détenus par chacune des parties au moment de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu seront libérés; ils seront remis dans les 20 jours à dater du cessez-le-feu aux autorités désignées à cet effet. Les deux parties informeront le Comité international de la Croix- Rouge CICR du lieu de stationnement de leurs prisonniers et de toutes les mesures en faveur de leur libération».

(1) L'auteur de cette lettre ouverte rappelle que lors de la 6ème séance du 10.03.1962 de ces négociations, le représentant de la délégation française, Bernard Tricot, précisait: «Oui, le FLN est encore illégal mais il doit pouvoir jouer un rôle politique, faire de la propagande, après le cessez-le-feu dans le respect de la loi et de l'organisation provisoire des pouvoirs publics. Nous devons revoir le décret de dissolution du FLN en date du 29.06.1957, et mettre notre législation en harmonie avec les conséquences éventuelles de l'autodétermination...Aucun besoin de texte: il suffit d'abroger le décret de dissolution et de suspendre les dispositions pénales qui répriment la propagande en faveur de l'indépendance» . Et, le 11.03.1962, B. Tricot annonce: «Enfin le décret de dissolution du 29.06.1957, qui est bien fondé...n'a plus de sens dès que le cessez-le-feu permet le retour à l'ordre démocratique (sic)...Ce texte dissout à la fois le FLN et le MNA..». L'auteur interroge: «Et les autres partis, mouvements ou tendances!». Le 30.03.1962, comme en écho à ma question, le Mouvement national algérien MNA, présidé par Messali Hadj, constate: «Que la composition de l'Exécutif provisoire ne comprend exclusivement, au point de vue algérien, que des membres du FLN ou pro-FLN...Cette manière de procéder est antidémocratique et tourne le dos à toutes les déclarations faites par  le  Gouvernement  français  aux  termes  desquelles  toutes  les  tendances  algériennes  seraient représentées, aussi bien aux négociations qu'à l'Exécutif provisoire. Le MNA déclare que cela est une violation directe de l'autodétermination qui devait servir de règlement général à la solution du problème algérien...».

(2) Le professeur Maurice Flory précise: «Le premier texte reproduit par le JORF du 20.03.1962, est intitulé «Accord de cessez-le-feu en Algérie». Sa présentation indique l'ambiguïté de sa nature juridique. Il n'est pas publié sous la forme d'un traité; il n'est pas assorti d'aucune signature; son caractère bilatéral découle uniquement du terme «Accord». Le Gouvernement français pas plus que le GPRA, n'apparaissent à aucun moment. (L’auteur rappelle ce fait: Le 23.05.1961, lors de la conférence d'Évian I, le représentant de la délégation du FLN, Ahmed Boumendjel, demandera à Louis Joxe s'il considère les membres du GPRA comme des «représentants authentiques du peuple algérien», L. Joxe lui répondra par la négative, estimant seulement que les membres de la délégation du FLN sont les «représentants des combattants»). L'article 1er se contente de la formule volontairement imprécise: «Il sera mis fin aux opérations militaires». L'article 2 parle des «deux parties». Les articles 3 et 4 nous révèlent quelles sont ces «deux parties»: «les forces combattantes du FLN et «les forces françaises». Cette terminologie prudente indique la volonté de ne pas placer cet accord au niveau des Gouvernements, mais à celui des militaires.». Il faut préciser que le mot «Accord» ne figure dans le JORF qu'à propos de ce cessez-le-feu. Quant aux déclarations de principes relatives aux différents domaines, elles ont été publiées sous la rubrique «Déclarations gouvernementales du 19.03.1962 relatives à l'Algérie». Elles seront signées par les représentants mandatés du gouvernement de la République et par le représentant du FLN, Belkacem Krim qui, le 01.11.1960, à Casablanca en présence du roi du Maroc Moulay Hassan, avait assuré: «Nous éjecterons les Français quatre par quatre!». Le programme est clair. (M. Flory «La fin de la souveraineté française en Algérie», in Annuaire français de droit international, volume 8, 1962).

À  propos de ce cessez-le-feu, et pour comprendre la suite des événements, dans sa plateforme de la Soummam (issue d'un congrès tenu par le FLN du 20.08.1956 au 10.09.1956), dans la partie II intitulée «Cessez-le-feu, conditions», il est mentionné: «...En contrepartie, le FLN est garant et responsable du cessez-le-feu au nom du peuple algérien. Seul le Conseil national de la révolution algérienne «CNRA» est habilité à ordonner le cessez-le-feu, dans le cadre fixé par la plateforme. Puis, dans la partie III «Négociations pour la paix», on note: «1. Les conditions sur le cessez-le-feu étant remplies, l'interlocuteur valable et exclusif pour l'Algérie demeure le FLN.». Ainsi, l'«Accord de cessez-le-feu» issu des négociations à Évian engageait la responsabilité du FLN. Enfin, dans son ordre du jour n° 11 du 19.03.1962 destiné à toutes les forces de l'ordre, le commandant supérieur des forces en Algérie «CSFA», le général Charles Ailleret, soulignait que: «Le cessez-le-feu qui vient d'intervenir met fin à plus de 7 années de combats au cours desquelles notre armée avait la mission de s'opposer aux actes de force d'un adversaire souvent exalté mais toujours courageux...», puis il précisait: «Son rôle, ici n'est pas terminé. Elle doit, par sa présence et, si cela est nécessaire par son action, contribuer à empêcher que le désordre l'emporte quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner de nouveau. Aujourd'hui comme hier dans la paix comme dans les combats, l'Armée française reste fidèle à la tradition du Devoir».

Ainsi donc, le «cessez-le-feu» devait mettre «fin à plus de sept année de combats», ce à quoi le FLN s'était engagé lors de la plateforme de la Soummam près de six ans avant le cessez-le-feu officiel et, l'Armée française contribuerait «à empêcher que le désordre l'emporte quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner de nouveau». Il n'en a rien été. D'ailleurs, la Parti socialiste déposera une proposition de résolution n° 1637 à l'Assemblée nationale, le 03.06.2004, présentée par son porte-parole, Kléber Mesquida et 80 membre du groupe socialiste «tendant à la création d'une commission d'enquête sur les responsabilités dans le massacre de nombreuses victimes civiles, rapatriés et harkis, après la date du cessez-le-feu de la guerre d'Algérie».

- L'après 19.03.1962: des faits, des écrits, des témoignages face à une «guerre» larvée:

Or, le 20.03.1962, à l'ouverture de la séance à l'Assemblée nationale -laquelle va devenir, dès ce jour-là, - la chambre d'échos des tragédies quotidiennes que vivront tous ceux qui ne veulent pas suivre le FLN-, son président Jacques Chaban-Delmas, lit le message du président de la République  De  Gaulle  qui  semble  s'inquiéter:  «...Nul  ne  peut,  non  plus,  méconnaître  les difficultés d'application qui en résultent aujourd'hui et risquent d'en résulter demain, non seulement quant à la situation d'un grand nombre de personnes et de beaucoup de choses, mais aussi dans le domaine de l'ordre public...». Ce même jour, le député Pierre Portolano fait cette remarque d'importance: «Le texte des accords sur le cessez-le-feu n'a été rendu public qu'aujourd'hui, alors que le CNRA a eu tout le loisir pour en délibérer en temps utile...Le Gouvernement accorde aux rebelles ce qu'il refuse aux Français».

Le 26.03.1962, dans son ordre du jour, le commandant de l'état-major général EMG, Houari Boumediene, proclame: «Le cessez-le- feu n'est pas la paix...La lutte continue jusqu'à la révolution...».

Le 29.03.1962, dans le journal «Jeune Afrique», le futur ambassadeur de Tunisie en France, Mohamed Masmoudi, annonce: «Il faut  dépeupler, déporter  le  ramassis  de  petits  blancs  d'Algérie...».    Le  programme du  FLN s'affirme.

Le 16.05.1962, lors du conseil des ministres, le ministre d'Etat chargé des Affaires algériennes, Louis Joxe fait remarquer que: «d'autres accrocs au cessez-le-feu sont imputables à l'ALN: taxations, rançons, enlèvements. Nous ne saurions accepter des opérations commandos du FLN qui entraîneraient des ripostes immédiates...».

Le 17.05.1962, dans le quotidien l'Aurore, on relève que: «Robert Buron, -un des négociateurs français à Evian-, découvrait sur place une réalité qu'il n'avait pas pressentie dans l'euphorie du cessez-le-feu...Il acquérait la certitude que des violences sans frein étaient commises dans le bled livré à l'ALN par le retrait de nos forces. En nombre inchiffrable, les  Musulmans compromis à  nos  côtés étaient massacrés. Il y avait des victimes européennes, mais les Français de souche étaient surtout rançonnés ou ruinés par le saccage et l'incendie. Le passage des Huns!...C'est Dunkerque en pire qui se prépare.».

Le 22.05.1962, le journal «Le Monde» recueille le témoignage du vice-président de l'Assemblée nationale, le bachaghe Saïd Boualem: «On empêche mes harkis de venir...Ces gens-là sont à la merci des représailles du FLN...On a livré mes gens au FLN...Nous n'avons plus à notre époque ni patrie, ni morale, ni parole, rien! En Algérie les gens n'ont plus confiance dans la France.».

Le 30.05.1962, à l'Assemblée nationale, Louis Joxe fait ce constat: «Depuis le 19 mars, les actes de violence ne se sont pas interrompus: les opérations clandestines, les enlèvements, les exécutions sommaires, les demandes de rançon ont été trop souvent le fait de bandes incontrôlées. Rien de tout cela ne doit être ignoré ou passé sous silence. Des accrochages se sont produits, au début, entre l'ALN et les forces de l'ordre...».

Le 27.06.1962, les membres du groupe FLN de l'Exécutif provisoire, installés à Rocher Noir près d'Alger, dans leur lettre de démission adressée au GPRA, dressent ce constat accablant: «Les enlèvements de compatriotes ou d'Européens se multiplient, les occupations abusives d'appartements, de fonds de commerce, les vols de voitures, de camions- citernes, de véhicules de la Croix-Rouge internationale, la levée de dîmes sur les colons européens, concrétisent l'anarchie qui s'est établie au sein de la hiérarchie organique (du FLN et de l'ALN). Ces atteintes à l'ordre public, qui déjà remettent en cause les prescriptions des accords d'Evian, risquent, au lendemain du référendum, de se généraliser au point de tout rompre, et même de provoquer l'intervention de l'armée française. Tout cela, aggravé par le départ massif depuis un mois de plusieurs milliers de cadres européens, dont l'impossibilité de remplacement rapide crée une paralysie sévère de la vie administrative et économique, compliquant l'état anarchique déjà inexistant...». Henri Alleg, militant du parti communiste algérien et soutien du FLN, dans le quotidien «Algérien républicain» de 09/1962, fait le même constat: «Les enlèvements continuent, les disparitions aussi...».

Face  à  cette  anarchie,  ces  massacres,  enlèvements,  disparitions,  de  civils  comme  de militaires,  d'arabes  comme  d'européens,  de  musulmans,  de  juifs  ou  de  chrétiens,  alors  qu'on témoigne à l'Assemblée nationale du chaos et de ces massacres et qu'on lui a rapporté les détails sanglants de cette anarchie qui règne en Algérie, voici ce que déclare De Gaulle, à la sortie du Conseil des ministres du 11.07.1962, citant ce vers du poète et philosophe Lucrèce: «Qu'il est doux, lorsque le vent tourmente les vagues sur la vaste mer, de contempler les épreuves d'autrui du haut d'un promontoire.». Le 06.06.1962, en plein Conseil des ministres, De Gaulle avait déjà laissé tomber: «Les Européens nous donnent un spectacle à la fois vaudevillesque et sanglant...». Mais là ne s'arrête pas l'ignominie, notamment quant au sort des personnes enlevées, disparues ou prisonnières, bien avant le cessez-le-feu et par la suite.

Le 19.04.1962, face à la désinvolture du GPRA vis-à-vis du CICR et de l'article 11 de l'accord du cessez-le-feu , le délai  de  libération  des  prisonniers,  fixé  à  20  jours,  a  expiré  le  08.04.1962;  alors  que  le Gouvernement français a libéré la moitié des 3.680 détenus en Algérie, les familles s'inquiètent et le GPRA reste silencieux (Le 24.10.1963, les enquêteurs du CICR remettront au Gouvernement français leur rapport final sur leur recherche des disparus, lequel restera secret durant 40 ans, pour n'être diffusé que le 23.04.2003.).

Le 14.05.1962, dans une note au général Fourquet, le général de Menditte transmet son inquiétude: «Depuis la mi-avril et particulièrement depuis le 1er mai, les enlèvements d'Européens à Alger et dans la Mitidja se développent à un rythme qui ne fait que s'accélérer, dévoilant en fait un plan concerté du FLN....».

Le 08.11.1962, le général Michel de Brébisson, commandant supérieur des forces armées françaises en Algérie CSFAFA, adresse une lettre accompagnée de 4 fiches documentées à J-M. Jeanneney -ambassadeur Haut représentant de la France en Algérie et, à P.  Messmer, ministre des Armées, dans laquelle il demande une intervention très ferme auprès des autorités algériennes sur le sort des Harkis: «Les anciens supplétifs des Forces françaises continuent d'être victimes de sévices graves. Ces représailles viennent s'ajouter à une longue liste de crimes depuis le 01.07.1962...L'abondance de renseignements précis ne laisse subsister aucun doute sur leur exactitude...». Le président actuel de la République algérienne et démocratique RADP, Abdelaziz Bouteflika, en parlant de la répression contre le Groupe islamique armé GIA, reconnaîtra ces massacres en 10/1999, sur «Radio-Beur FM», rappelant que: «Nous ne faisons pas les mêmes erreurs qu'en 1962 où, pour un harki, on a éliminé des familles et parfois des villages entiers...».

Le 26.01.1971, le président de la RADP, Houari Boumediene, déclare: «A Paris, on semble ignorer que nous détenons encore un grand nombre d'otages français. Alors, pour obtenir la libération de ces otages, il faudra y mettre le prix.» (Propos rapportés dans le journal «Politique Éclair»). Lors du colloque à l'Université de Paris-8, du 19 au 21.03.1992, sur le thème «Les Accords d'Évian en conjoncture et en longue», l'ancien ambassadeur en Algérie, J-M. Jeanneney, se souvenait: «..C'était l'anarchie...L'armée française était, encore, très forte, très puissante. Mais cela était une source de graves difficultés, car les Français d'Algérie qui étaient encore là...et dont les parents, les fils étaient l'objet d'enlèvements...avaient l'idée que l'armée française devait assurer leur sécurité puisque les accords d'Évian avaient prévu le respect des personnes et des biens. Je m'y suis toujours refusé...»; terrible et abominable aveu circonstancié de non-assistance à personnes en danger de mort, au ban de l'Histoire. Selon un décompte global effectué par l'historien Jean-Jacques Jordi, concernant les disparus civils européens, 1.877 personnes ont été recensées pour la période du 01.11.1954  au  31.12.1962.  («Un  silence  d'État.  Les  disparus  civils  européens  de  la  guerre d'Algérie»,  Ed.  Soteca-Belin,  10/2011.).  Du  01.11.1954  au  31.12.1962,  l'auteur  compte  438 militaires disparus dont 90 après le cessez-le-feu. Le contrôleur général des Armées, Eugène Jean Duval, donne le chiffre de 586 militaires disparus, du 01.11.1954 au 31.07.1964. (Pour l'Algérie, le Titre de reconnaissance de la Nation et la Médaille commémorative seront attribués aux militaires jusqu'au 01.07.1964, alors que la carte de combattant ne leur est attribuée que jusqu'au 02.07.1964). En 08/1963, un an après le cessez-le-feu, dans le bulletin mensuel du Corps d'armée d'Alger, le colonel Jean Ernoult (qui commandera en 1963, la 33ème brigade au sein de la force d'apaisement en Algérie), traduit l'atmosphère de peur et de désarroi qui règne: «C'est la panique en milieu européen, à Novi, Bourbaki, Berrouaghia et à Ténès...Aucun grand pays n'a jamais toléré que ses nationaux civils et à plus forte raison militaires, séjournant à l'étranger, soient traités de la sorte.». En ce qui concerne les pertes militaires tués ou décédés (opérations, attentats, accidents, maladie), selon le ministère de la Défense il y aurait eu 23.196 morts. (Source: Journal officiel – Sénat- Débat du 07.08.1986, page 1.126). Encore aujourd'hui, les chiffres, les effectifs divergent faute de l'ouverture des archives.

Quelques témoignages significatifs de soldats français  de  «troupiers»  comme  les qualifie le président de la République, De Gaulle, lors de sa conférence de presse du 05.09.1960 libérés ou ayant réussi à s'évader qui dénotent le peu d'attention à leur égard de la part du Gouvernement français: préoccupaient absolument pas de leur sort, comme le Gouvernement ou l'Armée française...Un soldat qui tombait là-bas,  de l'autre côté, qui s'en préoccupait...Il y en avait d'autres...».

Le 16.05.1962, Maurice Lanfroy, Georges Duplessis, Gérard Palisse et André Robert sont libérés; après une visite médicale à l'hôpital du Val-de-Grâce, ils pourront rentrer chez eux, mais, par leurs propres moyens et, sans que leur soit remise la moindre somme d'argent, car rien n'a été prévu. Mais déjà, en  12/1959,  après  sa  libération,  Marcel  Braun  s'était  retrouvé  sur  le  pavé  parisien,  dans l'impossibilité matérielle de rentrer chez lui à Strasbourg...C'est un ancien prisonnier et ami qui lui permettra de regagner cette ville...Dans une déclaration, reprise par l'Union nationale des combattants UNC des Landes, Georges Duplessis qui, libéré, est passé de 74 kilos à 48, raconte: «A part la presse locale, personne ne parle des prisonniers d'Algérie. C'est tabou. Lorsque je rentre, on me présente une liste de 298 noms. Des présumés disparus. On me dit de me taire pour leur sécurité. Je n'ai pas de rancœur contre les fellaghas. Mais j'enrage contre la froideur de l'Administration française...J'ai dû emprunter de l'argent à une assistante sociale pour prendre le train. Je n'ai jamais été indemnisé...Rentrer sans un rond en poche...Je ne l'ai jamais encaissé. J'ai perdu ma jeunesse. En retour, on a rien eu. Rien! Même pas le statut de prisonniers de guerre...».

- A propos de l'emploi fréquent du Référendum dans le cadre des Départements français d'Algérie:

L'auteur de cette lettre note que, l'utilisation fréquente du référendum permettra, notamment à De Gaulle, de contourner les partis politiques, y compris ceux qui lui sont favorables. En consultant indirectement les électeurs sur la question de la politique d'autodétermination en Algérie, De Gaulle évite ainsi de déclencher un débat au sein le 'Union pour la nouvelle république UNR, parti gaulliste, au sein duquel une minorité était favorable à l'Algérie française. D'ailleurs, selon la Constitution de 1958, le président de la République en appelait au peuple, en dissolvant l'Assemblée nationale en vertu de l'article 12, ou bien, en utilisant les dispositions de cette constitution relatives au référendum selon l'article 11. De Gaulle, en 1969, sera victime de ce référendum souvent considéré comme plébiscite. Quant au professeur Michel Lesage, le pouvoir d'utiliser le référendum est entre les mains du président de la République qui décide seul de l'opportunité de présenter ou de ne pas présenter au corps électoral un projet de loi tendant à autoriser le ratification d'un traité ayant des incidences sur le fonctionnement des institutions, et d'ailleurs, le décret décidant de soumettre un projet de loi au référendum n'est pas soumis au contreseing ministériel, selon l'article 19 de la constitution. De plus, ce décret du président n'est susceptible  d'aucun  recours  devant  le  Conseil  d'Etat  et,  le  Conseil  constitutionnel  n'est  pas davantage compétent et il se refuse à contrôler le conformité des lois adoptées au référendum. On sait que le général De Gaulle a estimé que l'article 11 de la constitution, relatif au référendum, lui donnait le droit de soumettre directement au corps électoral tout projet de loi, même constitutionnel, «relatif à l'organisation des pouvoirs publics». L'utilisation de l'article 11 n'étant soumis à aucun contrôle que celui du corps électoral, un Président, ingénieux et sûr de l'appui populaire, pourrait imaginer de réaliser les deux opérations en même temps par la même voie: faire modifier la Constitution et faire approuver ensuite le traité qui, conforme aux nouvelles dispositions de la constitution, entrerait dans le cadre de l'article 11 dans la mesure où il aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions.». (Lesage Michel «Les procédures de conclusion des accords internationaux de la France sous la Vème République», in Annuaire français de droit international, volume 8-n° 8, 1962.)

En ce qui concerne le référendum du 08.04.1962 et, à l'attention de certains propagandistes qui prônent la reconnaissance du 19 mars et clament que les Français l'ont approuvé à plus de 90%, je me permets de leur rappeler les points suivants: ce référendum excluait les personnes vivant en Algérie soit 5 millions de citoyens français; les abstentions, les bulletins nuls ou blancs et les «non» représentaient 9.483.136 électeurs, soit 64,80% des inscrits. La France n'a pas, en fait, par son vote, ratifié les «accords d'Évian», mais «approuvé» un projet inconstitutionnel, sur lequel le Conseil d'État avait rendu, à une majorité écrasante, 48 voix contre 12, un arrêt défavorable repris par le Conseil constitutionnel. Ce référendum avait pour objet d'approuver un traité à venir («les accords d'Évian») et ne peut donc entrer dans le cadre de l'article 11 («ratification d'un traité»), non plus que dans la catégorie des accords de communauté (l'Algérie d'ailleurs n'en fit jamais partie). Dans sa thèse de doctorat du 26.06.1981, «la violation de la Constitution», Christian Coste souligne que: «Par le référendum du 08.04.1962, où les griefs juridiques subsistent et sont véhémentement invoqués contre les pouvoirs publics, trouvant de solides appuis dans l'avis défavorable du Conseil d'État et les réticences du Conseil constitutionnel, le thème de la violation est évoqué de manière subsidiaire ou superfétatoire. Le personnel politique semble avoir  conscience de  la  difficulté de  rendre véritablement mobilisateur le  thème de  la violation de la Constitution.». Mais, n'est-il pas vrai que, sous  la Vème République, tous les hommes politiques de l'opposition dénoncent les violations de la constitution par le président de la République, De Gaulle, lui-même? Quant au référendum d'autodétermination du 01.07.1962, après une démonstration chiffré, l'historien Xavier Yacono relève que: «Il est évident que les résultats de ce référendum sont erronés et qu'ils ne peuvent être d'aucune utilité. Les admettre c'est conclure que la guerre d'Algérie ne s'est accompagnée d'aucune perte...». «X. Yacono: Les pertes algériennes»). (Christian Coste «La violation de la Constitution. Réflexions sur les violations des règles constitutionnelles relatives aux pouvoirs publics en France», Thèse de doctorat, 26.06.1981, prix de thèse de l'Université de Paris-II, 1981, prix Paul Deschanel, 1982).

L'auteur rappelle l'origine du  choix du  5  décembre pour  rendre hommage à toutes les victime:  Le  Décret  n°  925-2003  du  26.09.2003,  confirmant  le  choix  des  membres  de  la Commission Jean Favier qui avaient retenu, à la quasi-unanimité, par 11 voix contre 1 (celle de la FNACA), la date du 5 décembre pour rendre hommage à toutes les victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie, le président de la République, J. Chirac, signe un décret instituant une journée nationale d'hommage aux «Morts pour la France» pendant la guerre d'Algérie, fixant cette journée au 5 décembre.

Au moment où le Sénat s'apprête à discuter sur la commémoration du 19 mars 1962, je rappelle d'abord, qu'en Algérie, cette date ne figure pas au calendrier officiel des commémorations. Voici la France qui veut nous imposer une lecture de l'Histoire, dictée par le législateur et le pouvoir politique. Nous connaissons, pratiquement chaque année, ce que j'appelle le «Printemps des roucoulades» qui entraîne nos représentants de la Nation dans une fébrile effervescence à des fins purement électorales. Prêts à tout. Après la commémoration du 19 mars, pourquoi pas la Repentance. Je veux bien, à condition qu'en face s'applique aussi le Nadam qui est la manifestation de la repentance dans l'islam, en la circonstance pour les actes de barbarie commis par le passé en Algérie, et qui n'ont épargné ni les Algériens entre eux, ni les juifs ou les chrétiens. Mais, la France, alors, se repentira bien vite de sa repentance.

Bien que la présente lettre ouverte, Mesdames, Messieurs les représentants de la Nation française, puisse vous paraître longue, l'Histoire, elle, ne souffre d'aucun raccourci. Et, pour conclure, permettez-moi de vous faire partager ces paroles pleines de sagesse et de lucidité que l'ancien député européen socialiste et actuel locataire à l'Élysée, comme bénévole du président de la République, François Hollande, Bernard Poignant: «La repentance est une méthode pontificale, marquée du sceau de la pénitence et en attente de rédemption. La quête de la vérité historique, la recherche inlassable des faits et leur publication relèvent du principe de reconnaissance, donc d'une méthode laïque et démocratique...De grâce, pas de repentance à répétition, pas d'anachronisme pour chaque événement, pas d'exception pour qui que soit: les peuples portent en eux le meilleur et le pire». («Le Monde» du 13.12.2005).

Enfin, si l'ancien ministre de l'Algérie, Robert Lacoste, s'est écrié: «De Gaulle a fini la guerre  d'Algérie  comme  un  charcutier...», Bruno  de  Leusse,  ancien  membre  de  la  délégation française lors des pourparlers avec le FLN, répondant au porte-parole du FLN à propos du 19 mars, Redha Malek, s'était écrié, le 05.05.1989: «On ne fête pas Waterloo!». 

DELENCLOS Michel  Henri

Citoyen avisé

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4 juin 2014

BULLETIN D'HUMEUR N°93

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mardi 3 juin 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

On appelle ça des djihadistes français !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Non, nous ne rêvons pas : après l’envahissante immigration maghrébine, après le port du voile intégral qui se prolonge malgré l’interdiction faite par la loi, après certaines mosquées honteusement financées par des structures administratives françaises (municipalités, départements, régions…), après la montée de l’Islam radical en France (et dans le monde), après les drapeaux algériens agités dans les mairies françaises pendant les mariages, après les retraites payées à des centenaires algériens morts depuis longtemps….voici venu le temps des jihadistes français ! Magie du verbe, enfer des mots.

         Dans des registres différents la France a subi des actions terroristes menées par des jihadistes français qui n’ont jamais caché leur parti pris pour la cause musulmane et/ou antisémite, en France et hors de France :

- Khaled KELKAL et sa bande d’algériens inféodés au Groupe Islamiste Armé (GIA), provoquant les attentats de l’été 1995 (8 morts, 148 blessés) en France,

- Abdul Abdallah YAHIA et son groupe d’algériens inféodés au GIA, responsables de la prise d’otages à bord d’un avion d’Air France, à Marseille, entre le 24 et le 26 décembre 1994, qui fit 7 morts (4 terroristes, 3 otages),

- le gang de Roubaix, co-fondé par Lionel DUMONT et d’autres braves  français convertis à l’Islam, dont certains membres, proches d’Al-Qaïda, allèrent combattre en Bosnie contre les Serbes, en 1994-95,

- Youssouf FOFANA, français d’origine ivoirienne, cerveau du diabolique d’une bande  autoproclamée gang des barbares (sic), qui tortura pendant 3 semaines Ilan HALIMI, 24 ans, mort le 13 février 2006 parce qu’il était juif,

- Mohamed MERAH, de sinistre mémoire qui assassine 8 personnes, dont 3 enfants, et fait 6 blessés, avant d’être abattu par le RAID le 22 mars 2012 :

   le 11 mars à Toulouse, il tue à bout portant 1 parachutiste : Imad Ibn ZIATEN,

   le 15 mars à Montauban, près de la caserne Doumerc, il tue 3 parachutistes : Mohamed LEGOUAD, Loïc LIBER et Abel CHENNOUF,

   le 19 mars à Toulouse, devant l’école juive Otzar Hatorah, il tue 4 personnes : Jonathan SANDLER, 31 ans, professeur d’hébreu et père de 2 enfants tués aussi, Arié SANDLER âgé de 2 ans et Gabriel SANDLER âgé de 4 ans,

   puis le tueur entre dans la cour et tue Myriam MONSEGO, 9 ans, fille du directeur de l’école ;

notes sur cette famille maghrébine qui déteste la France :

    - le père du tueur, Mohamed Ben-Allal MERAH, né en 1942 en Algérie, est venu travailler en France, où il fut ouvrier dans une usine, en 2000 il a été condamné à 5 ans de prison pour trafic de cannabis (!), en 2004 il retourna  définitivement en Algérie (sans qu’on lui demande le remboursement de toutes les allocations familiales qu’il avait perçues…),

    - la mère du tueur, Zoulikha AZIRI, née en 1957 en Algérie, osera déclarer « mon fils a mis la France à genoux, je suis fière de ce qu’a fait mon fils »,

    - quant à la sœur du tueur, Souad MERAH, elle a si bien été surveillée par la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI)….qu’elle vient de quitter la France, il y a quelques jours, sans avoir été interpellée (et sans qu’on lui  demande le remboursement de toutes les allocations familiales qu’elle a perçues…). Il est vrai qu’elle était invisible : elle portait un voile intégral ! Bravo à la DGSI.

- Mehdi MENNOUCHE, enfin, français de 29 ans originaire de Roubaix, (pote à Martine ?) qui vient d’assassiner  4 personnes devant lemusée juif de Bruxelles, samedi 24 mai, arrêté par inadvertance (vérification d’un bus par des douaniers) le 30 mai à Marseille. Pour mémoire : il était fiché comme combattant islamiste en Irak et en Syrie. Encore bravo la DGSI.

         Il faut plus que jamais nettoyer les écuries de l’immigration :

- la stopper par tous les moyens, à nos frontières réelles, même si cela déplaît aux arrogants Députés européens vendus aux mondialistes,

- annuler la possible double nationalité, française et étrangère, rapidement,

- retirer leurs droits civiques à tous les délinquants étrangers disposant de la nationalité française,

- reconduire à la frontière tous les délinquants étrangers récidivistes, dans un contexte  d’affaires criminelles graves,

- déchoir de la nationalité française tous les étrangers tueurs de citoyens français, et les terroristes confirmés, avec expulsion définitive de France,

- même traitement pour les jihadistes français qui partent guerroyer au nom de l’Islam, avec retour interdit sur le sol de France et de toute l’Europe,

- retrait de toutes les aides sociales à leur famille, avec menace d’expulsion, si un comportement anti-français est avéré !

VOILA CE QU’IL FAUT FAIRE, PAR LA VOIX LÉGALE, POUR CESSER D’AVOIR DES GRAINES DE MERAH EN FRANCE.

         Je pensais que le peuple français avait atteint le fond du gouffre, en supportant toutes les dysfonctionnements qui le mettent en péril….hélas non, il continue à se vautrer dans les affres de son alarmant déclin, fortement accéléré par une islamisation galopante.

         Oh, estimés grands-parents et parents qui avaient tant fait pour que notre Nation s’élève, vous devez vous retourner dans vos tombes en apprenant que la France d’aujourd’hui aime à se faire crucifier par certains de ces maghrébins qu’elle a accueillis sur son sol et éduqués pour en faire des citoyens modernes.

         Si la France veut survivre il faut stopper l’immigration et inventer un détecteur de barbares(création d’emplois en perspective), rapidement.

FRANCE, REVEILLE-TOI !  MARINE….VITE !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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21 août 2013

BILLET D'HUMEUR N°49

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mercredi 14 août 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

L’Islam radical est responsable de l’islamophobie !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

                   C’est une évidence de dire que les Français sont de plus en plus nombreux à prendre conscience, et à rejeter, l’avancée sournoise d’un Islam devenu radical en terre de France et de Navarre !

                   A force de laisser se développer les thèses extrémistes d’un Islam qui prêche la mort des incroyants (comprendre les mécréants, les Chrétiens et les Juifs !), et l’établissement d’un monde islamique régi par Charia, les risques d’une déstabilisation générale de la société française s’accentuent.

                   Nul doute que les islamistes radicaux avancent leurs pions, petit à petit, avec l’aide des socialistes actuellement au pouvoir, incapables de redresser notre pays et qui ne savent plus comment faire pour plaire aux Arabes.

                   Les provocations à connotation islamiste sont nombreuses et  inquiétantes : déclarations virulentes envers la France et l’Occident, prières de rue pendant des mois dans certaines rues de Paris, port du voile intégral dans les lieux publics alors qu’il est interdit par la loi, viande halal dans les cantines des écoles françaises, rappeurs qui insultent la Police et la France par chansons interposées, agents d’hôpitaux agressés, médecins et des pompiers caillassés lors d’interventions d’urgence dans certaines cités transformées en « zones de non-droit », personnalités politiques françaises, de l’ancienne et de la nouvelle majorité, favorables aux étrangers, immigration déraisonnable en provenance du Maghreb, la Marseillaise sifflée par la racaille dans nos stades de football ….tout cela n’augure pas d’un climat propice à la paix sociale en France !

                   Pas étonnant qu’un jeune militaire de 23 ans ait eu envie de tirer à balles réelles sur la mosquée des Minguettes à Vénissieux, près de Lyon. Il a été arrêté sur la base aérienne proche de Lyon, dimanche 11 aout, la veille de mettre son projet à exécution.

                   Les médias ont aussitôt diffusé les protestations véhémentes du Président de l’Observatoire contre l’Islamophobie, Abdallah ZEKRI.

                   J’attends que ces mêmes médias lui demandent ce qu’il pense des dizaines d’églises chrétiennes incendiées, des prêtres et des pratiquants chrétiens assassinés au nom de l’Islam dans certains pays arabes. Allez au diable ZEKRI !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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11 mai 2014

BULLETIN D'HUMEUR N°87

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Jeudi 8 mai 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Adieu Monsieur Pierre DESCAVES !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

C’est avec une vive émotion et une grande tristesse que nous apprenons la mort de Monsieur Pierre DESCAVES, mercredi 7 mai 2014 en début d’après-midi, à l’âge de 89 ans, à l’hôpital américain de Neuilly.

         Il naquit en Algérie française le 1er octobre 1924, à Khenchela, commune située dans les Aurès, région montagnarde de l’Est algérien.

         Bardé de diplômes en Sciences économiques, Droit et Droit des Affaires, il exerça la profession d’expert comptable. Engagé dans l’armée française en 1944, il participa à la libération de la France.

         Farouche partisan de l’Algérie Française, il s’impliqua très fortement pour sauver l’Algérie, au sein de l’O.A.S. qui incarnait la Résistance Française en Algérie, contre le FLN algérien qui assassinat son père.

         Ce combat lui valut d’être arrêté et interné en France, au camp militaire de Saint-Maurice-l’Ardoise, d’où il s’échappa en février 1961.

         Dans les années 1970-80 il fut membre du club Avenir et Liberté. Puis Il rejoignit le FN en 1984. Il devint Député de la Nation, sous l’étiquette FN, de 1986 à 1988, puis Conseiller général de l’Oise et Conseiller régional de Picardie.

         En 2010 il quitta le FN pour le Parti de France (PDF), présidé par Carl LANG, parti dont il fut l’un des membres fondateurs.

         Tel fut l’essentiel de son parcours politique, au service de la Nation.

         Son dernier combat fut celui de la campagne « Vérité et Justice pour les Français rapatriés », qu’il dirigea sur la base d’un projet de texte de loi visant à indemniser définitivement les Français victimes de la décolonisation. Il mena ce travail avec Gabriel MENE (Usdifra) et Bernard COLL (Jeune Pied-Noir).

         Il va terriblement nous manquer à un moment où tout fout le camp en France et en Europe, sous la pression des mondialistes apatrides.

         La vraie communauté des Pieds-Noirs, celle qui n’a pas la mémoire courte ni les Pieds-Rouges, est orpheline d’un représentant digne et irremplaçable.

         Voilà quelques mois j’eus le plaisir de faire sa connaissance. Sa poignée de main et ses propos m’ont fait regretter de ne pas l’avoir connu plus tôt.

         J’adresse mes sincères condoléances à toute sa famille et ses proches.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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4 juin 2014

BULLETIN D'HUMEUR N°92

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Vendredi 30 mai 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Bal à l’UMP : Jean-François COPE sorti par les videurs !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Après le gâteau fort savoureux des résultats des élections européennes, nous avons eu droit à la cerise sur le gâteau : Jean-François COPEexpulsé par les trois videurs de service, dans un contexte mélodramatique très réussi !

         Après les élections internes truquées des primaires de l’UMP, le 18 novembre 2012 (dans la famille il manque des urnes, je demande), après la tragi-comédie de la bataille des chefs (je t’aime, moi non plus), après le très émouvant Sarkothon (11 millions d’Euros), après les fausses factures (retrouvées par la Police) de Bygmalion (11 millions d’Euros), nous avons assisté à la chute de la statuette mal posée sur son piédestal, qui se donnait des allures de monument !

         Jean-François COPE, qui voulait nous faire croire qu’il avait la carrure d’un chef, a mordu la poussière….alléluia ! Un incompétent en moins.

         Nous nous rappellerons longtemps sa mine triste et ses joues blêmes (une pensée pour Dalida), avouant d’une voix de pauvrine comme on dit à Montpellier : « mais enfin…j’étais occupé par la campagne électorale…je n’étais pas au courant…on ne m’avait rien dit…ce n’était pas mon travail de vérifier…je demande aux Français de me croire… ». Non…ça c’était avant !

         Je lui ai trouvé des accents à la Jérôme CAHUZAC, pas vous ?

         Pour ma part il incarne une droite irresponsable coupable de coups électoraux tordus avec l’affligeant PS, contre le FN, bien sûr, parti qui n’a absolument rien à voir avec l’actuel désastre social, économique et politique.

         D’ailleurs Jean-François-le-sorti n’a jamais admis que les adhérents de son parti en avaient assez des comportements partiaux et prétentieux de la direction de l’UMP. Les fausses factures ont fait le reste. Merci Bygmalion !

         Souhaitons à ce parti qui a réglé son compte à sa fausse idole, de faire un ménage interne efficace, d’accepter l’union des droites, FN compris, sinon qu’il disparaisse et laisse la place à la nouvelle droite patriote et souverainiste qui a des projets pour la sauvegarde de la Nation Française.

         Adieu Jean-François COPE, et ne ressortez-pas de votre trou en 2017 ni en 2022…des ersatz comme vous les Français n’en veulent plus !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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11 mai 2014

BULLETIN D'HUMEUR N°86

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Dimanche 4 mai 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Légitime défense : libérez le légionnaire mis en garde à vue !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Voilà des années que notre population est victime des agressions incessantes des racailles qui rêvent de « niquer la France », et que les Ministres de l’Intérieur, de droite comme de gauche, tout comme la guyanaise indépendantiste qui fait office de Garde-des-Sots, rechignent à remplir efficacement leur mission de protection de la population.

         De ce fait il arrive que la Justice soit rendue par tout citoyen menacé.

         C’est ce qu’il s’est passé vers 00h30 dans la nuit de vendredi à samedi dernier, à la Gare du Nord à Paris : un légionnaire de 28 ans, accompagné de son amie, s’est fait aborder par un revendeur de drogue qui n’a pas hésité à sortir un couteau pour menacer le légionnaire qui refusait d’acheter du cannabis !

         Mal en a pris à cette racaille car le légionnaire a réagi efficacement : il a retourné l’arme contre le dealer, en le blessant à la cuisse et au bras, dans un contexte évident de légitime défense. L’agresseur est décédé dans la nuit des suites de ses blessures, et j’ajoute….c’est bien fait pour lui !

         Une crapule définitivement éliminée et un dossier à traiter en moins.

         Comme la Justice française préfère que celui qui se défend soit traité comme un coupable, le légionnaire, blessé à la main, a été immédiatement placé en garde à vue, dans l’attente de l’ouverture par le Parquet de Paris, d’une information judiciaire pour « homicide volontaire »….un comble !

SE DEFENDRE N’EST PAS UN CRIME !

         Si le légionnaire avait été un citoyen ordinaire, sans capacité de se défendre face à cette racaille armée d’un couteau, il aurait été tué dans l’indifférence générale, et le vendeur de drogue aurait disparu en courant.

         Comme beaucoup je souhaite que le comportement courageux de cet homme soit un exemple pour nos compatriotes, j’ai donc signé une pétition (22.999 votes de soutien) demandant que ce légionnaire reçoive une médaille !

         Faites de même en cliquant sur le lien :

 http://www.france-petitions.com/petition/409/pour-que-le-legionnaire-s-etant-defendu-gare-du-nord-recoive-une-medaille,

si le lien n’est pas cliquable copiez-le dans la barre d’adresse du navigateur.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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28 juillet 2013

BILLET D'HUMEUR N°45

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le lundi 1 juillet 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

La Croatie : 28pays membre de l’Union Européenne ....l’usine à gaz s’agrandit !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Certains d’entre vous se sont levés ce matin sans le savoir : la Croatie devient, dès ce 1er juillet, le 28e Etat membre de l’Europe. Il nous manquait.

Avantages : aucun. Problèmes attendus : tous !

         Cette ex-république yougoslave a quitté l’ancienne fédération communiste et fut indépendante en juin 1991, ce qui provoqua quatre ans de guerre civile.

         Principales caractéristiques :

- superficie : 56.550 km2,

- population : 4,4 millions d’habitants,

- chômage : 21 % de la population active,

- gouvernement de centre gauche présidé par le croate Ivo JOPSIPOVIC,

- économie : en récession depuis 2009, basée principalement sur le tourisme,

- PIB : 43,9 milliards d’euros,

- dette extérieure : 44,9 milliards d’euros, soit 102 % du PIB (2012).

         Les entreprises croates vivent grâce à une économie sous-terraine florissante (fausses factures, fraude fiscale…), autrement dit grâce à une corruption de type mafieuse, pratiquée à tous les niveaux de l’Etat. 

         Quant aux immigrés (7.000 migrants clandestins identifiés en 2012), ils proviennent des pays qui aiment tant la France et l’Europe pour leur générosité financière aveugle : Algérie, Syrie, Somalie, Afghanistan, etc.

La frontière de l’Europe aura désormais 1.000 kms d’une frontière non surveillée avec la Bosnie. Pas d’inquiétude…. « ils » la passeront de nuit !  

         En récession depuis cinq ans (forte dette publique et chômage record), le pari de la Croatie est simple : recevoir des aides financières de l’Europe !

         Une fois de plus on peut légitimement se demander pourquoi l’Europe, qui a tant de difficultés à fonctionner à 27 pays, en laisse entrer un 28e qui ressemble plus à un chien écrasé qu’à un lévrier qui vient de gagner une course !

         L’Europe s’élargit sur notre dos et avec notre argent, sans que l’on nous demande notre avis par référendum. Encore un déni de démocratie.    

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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25 juin 2022

3 JUILLET 1940---L'AGRESSION BRITANNIQUE SUR MERS-EL-KEBIR

Par José Castano

Une tragédie occultée par les livres d’histoire…

En mémoire des 1585 marins français morts sous le feu « allié »

« Le souvenir de ces morts dérange tout le monde parce que l’évènement échappe à la logique. Il est à part des tragédies de la guerre. Personne n’a intérêt à ce que l’on en parle trop » (Amiral Marcel Gensoul)

Mers El-Kébir… le « Grand Port », mot composé arabe, évoque la mer, que ce lieu géographique essaie d’étreindre dans la tenaille, largement ouverte de sa rade, et l’installation portuaire que la France de la seconde moitié du XX° siècle y a créée…

            Tour à tour, port de pirates, centre de transit commercial et base navale, elle a offert une physionomie différente à chaque nouveau contact de populations, à travers les vicissitudes d’une histoire bimillénaire. Ce mouillage est à 200 kilomètres des ports ibériques de Carthagène et d’Alméria, du port rifain de Mélilla, à une distance à peu près double du Détroit de Gibraltar, passage obligatoire de la Méditerranée à l’Atlantique ou du Moyen Orient à l’Occident européen.

            Mieux abrité que Gibraltar, le port possède une des rades les plus belles et les plus sûres de l’Algérie. Le site profite enfin de la proximité de l’agglomération urbaine d’Oran, créée au début du X° siècle.

            Le but de la base navale est, non seulement de compléter la défense des côtes algériennes, de maintenir l’intégrité du territoire français, mais aussi d’assurer la liberté des communications et d’organiser notre présence dans la Méditerranée occidentale, en cas de conflit, face à une Italie hostile (en 1939) et à une Espagne d’une neutralité bienveillante envers les pays de l’Axe Berlin-Rome.

            L’armistice franco-allemand du 25 juin 1940 consacre l’échec de nos armées sur terre ; notre flotte, une des plus puissantes -qui n’avait pas été vaincue- est libre. Ni l’amiral Darlan, ni le général Weygand n’ont l’intention « …de livrer à l’ennemi une unité quelconque de notre flotte de guerre » et de Gaulle le dira, le 16 juin à Churchill en ces termes  « La flotte ne sera jamais livrée, d’ailleurs, c’est le fief de Darlan ; un féodal ne livre pas son fief. Pétain lui-même n’y consentirait pas ».

            Les Anglais, de leur côté, désirent que notre flotte, riche en unités lourdes et légères, se rende dans leurs ports. Elle aurait pu le faire, le 16 juin 1940, mais personne ne lui en donne l’ordre et la Marine reçoit l’assurance, « qu’en aucun cas, la flotte ne sera livrée intacte », mais qu’elle se repliera probablement en Afrique ou sera coulée précise l’Amiral Darlan. Hitler ne demande pas livraison de notre flotte (le projet d’armistice ne le prévoyant d’ailleurs pas), pas plus que de nos colonies, sachant qu’il n’est pas dans nos intentions d’accepter de telles exigences.

            Les 18 et 19 juin, sont sabordées ou détruites, des unités  en construction à Cherbourg, celles en réparations à Brest, Lorient, La Pallice et au Verdon. Les bâtiments capables de prendre la mer appareillent partie pour Plymouth, partie pour Casablanca, même le cuirassé Jean Bart inachevé.

            Le 27 juin, Churchill, en dépit des assurances données par le gouvernement Français, décide, dans le plus grand secret, de mettre « hors d’état de nuire » la marine française. Cette opération aura pour nom Catapult.

Le 30 juin, dans un accès de colère, l’amiral North s’adresse à l’amiral Somerville :

- Qui a eu cette fichue idée (opération Catapult) ?

- Churchill ! répondit Somerville,

-No « Catapult », but, « Boomerang » ! Cette opération nous met en danger, répliqua North. Winnie (Churchill) est fou ! Je vois ce qu’il veut mais c’est une solution criminelle.

            Les bâtiments de la Méditerranée, le 3 juillet 1940, sont amarrés le long de la jetée de Kébir, d’Est en Ouest : le transport Commandant Teste, les cuirassés Bretagne et Provence, les croiseurs Strasbourg et Dunkerque. Leur font vis-à-vis, dans le fond ouest de la baie, six contre-torpilleurs : Mogador, Volta, Tigre, Lynx, Terrible, Kersaine…les fleurons de la flotte française. Au mât du Dunkerque, flotte la marque de l’Amiral Gensoul, commandant en chef… La démobilisation doit commencer dans quelques jours, les équipages se préparent à aller en promenade pour se distraire à terre.

            Les clauses de l’armistice ont été scrupuleusement observées, et dans le délai qui avait été fixé. Sur nos bâtiments, les culasses des pièces ont été démontées ; il en a été de même dans les batteries de côtes et de D.C.A. Dans les hangars d’aviation, les mesures de démobilisation ont été prises ; on a vidé les réservoirs de leur essence, démonté les canons des chasseurs et les mitrailleuses de tous les appareils ; les munitions ont été rassemblées et mises en dépôt.

            Vers 7 heures du matin, un torpilleur anglais, le Foxhound, se présente devant Mers El-Kébir. Un premier message annonce qu’il a à son bord un officier britannique, chargé d’apporter au commandant en chef de la flotte de l’Atlantique une communication de la plus haute importance. Mais une véritable force navale l’accompagne : le Hood, bâtiment de 42000 tonnes, le plus grand cuirassé du monde, armé de pièces de 380 ; le Vaillant, la Résolution, armés également de pièces de 380 ; l’Ark-Royal, le plus rapide des porte-avions anglais, tous escortés de bâtiments légers et de torpilleurs.

            Sur les bâtiments français, l’arrivée inattendue de cette imposante armada provoque de l’étonnement, qui sera bientôt de la stupeur. Un officier d’état-major français est envoyé par l’amiral Gensoul à la rencontre de l’officier britannique, le commandant Holland. Celui-ci est porteur d’un document qu’on peut résumer ainsi :

« La flotte de l’Atlantique est invitée à rallier la flotte britannique, ou à défaut, un port de l’Amérique, avec équipages réduits. En cas de refus de cette offre, elle devra se saborder, sinon, par ordre du gouvernement de Sa Majesté, la flotte britannique usera de la force. »

            L’amiral Gensoul réaffirma au parlementaire britannique que les craintes de voir les bâtiments français tomber aux mains des Allemands et des Italiens étaient injustifiées : « La marine française n’a pas l’habitude de manquer à sa parole ! », s’exclama-t-il.

            Plus tard, il affirmera qu’il ne pouvait accepter « un ultimatum se terminant par : « ou vous coulez vos bateaux ou je vous coule. C’est exactement : la bourse ou la vie… quelquefois, on donne sa bourse pour sauver sa vie. Dans la Marine, nous n’avons pas cette habitude-là ». Servitude et grandeur militaires !

            Ainsi, nos bâtiments, contre la force, se défendraient par la force.

            Au moment où l’officier britannique sort de la rade, le commandant de la flotte anglaise signale : « Si les propositions britanniques ne sont pas acceptées, il faut que je coule vos bâtiments. »

            Les bateaux français, aux feux éteints, disposés pour un désarmement rapide, reçoivent l’ordre à 7h55 : « Prendre dispositions de « combat », puis à 9h10 : « Flotte anglaise étant venue nous proposer ultimatum inacceptable, soyez prêts à répondre à la force par la « force ».

            En effet, le 3 juillet 1940, vers 10h, l’Amiral anglais Somerville adresse un ultimatum aux unités de la flotte française : « Coulez vos bâtiments de guerre dans un délai de 6 heures, ou nous vous y contraindrons par la force. »

            Après un conseil tenu par l’Amiral Jarry, commandant la Marine à Oran, le général de Saint-Maurice et le Préfet Boujard, celui-ci informe la population, par un communiqué affiché à 13h30, « qu’une alerte réelle pourrait avoir lieu l’après-midi, l’invite à se réfugier dans les abris, tranchées, etc…, renvoie les élèves dans leur famille ». Les consulats anglais du département sont gardés et surveillés, pour parer à toute manifestation. Les services de défense passive, l’hôpital, les services sanitaires, la Croix-Rouge et la police sont alertés. La dispersion des habitants de Mers El-Kébir est décidée, seul le Maire, les conseillers municipaux, les fonctionnaires et ouvriers de la Centrale et des travaux portuaires restent à leur poste.

            Dès 14h, heure approximative de l’expiration de l’ultimatum, les avions de l’Ark Royal volant sur l’eau déposent des mines magnétiques, à l’entrée du port et de la rade de Mers El-Kébir. L’escadre française est pratiquement bloquée (Churchill l’a reconnu). L’Amiral Gensoul cherche à gagner du temps pour permettre aux batteries côtières, aux avions de la Sénia (aéroport situé à la périphérie d’Oran), aux unités de la Flotte, de se réarmer pour le combat et aussi de laisser à nos alliés d’hier le temps de réfléchir à la portée de leur ultimatum. L’amiral anglais répond à une demande de cesser le feu qu’il ne l’arrêtera « que quand toute la flotte française sera coulée ».

            A 16h56, la flotte anglaise commence le feu. Abritée derrière l’éperon rocheux du fort de Mers El-Kébir, elle tire à cadence accélérée sur nos bâtiments qui cherchent à sortir de la rade. Les consignes s’exécutent partout avec ordre, à Oran comme à Kébir. Après 12 ou 15 minutes de « tir au gîte », les batteries côtières du Santon et de Canastel répondent au feu des Anglais ; le Strasbourg sort des passes. Le bilan s’établit ainsi : le croiseur Bretagne, atteint, explose, coule en sept minutes et disparaît sous l’eau : 150 hommes seulement sur 1300 fuient la mort, soit à la nage, soit en chaloupes. Le croiseur Dunkerque, n’ayant pu prendre la mer, à cause d’une avarie à son gouvernail, reçoit un obus qui tue 150 marins, plus de 100 mécaniciens et chauffeurs, 2 ingénieurs… Le bâtiment est hors de combat. Le croiseur Provence, touché, peut par ses propres moyens, aller s’échouer sur la côte de Kébir : il y a 4 morts. Le contre-torpilleur Mogador X61, incendié par l’arrière, s’échoue et compte 14 morts. Le Rigaut de Genouilli est atteint, seul le Commandant Teste, non cuirassé, amarré à la jetée en construction, est intact. Le Strasbourg fonce vers la haute mer, part vers Alger, puis Toulon.

            Et partout ces mêmes visions apocalyptiques ; parmi les carcasses d’acier éventrées, calcinées, retentissent les cris déchirants de centaines et de centaines de marins agonisants, mutilés, brûlés ou suffoquant au milieu d’une fumée âcre et d’un mazout noirâtre qui étouffent leurs dernières plaintes.

            Aussitôt les secours s’organisent. Le Maire de Mers El-Kébir, M. Boluix-Basset, les pêcheurs, gendarmes, pompiers, marins rescapés et la population aident au sauvetage des hommes des bâtiments atteints, jetés à l’eau valides ou blessés. Une chapelle ardente est installée dans la salle du cinéma de Kébir. Les obsèques des 1380 marins assassinés- ont lieu le 5 juillet, au cimetière de Mers El-Kébir, en présence du Maire, du Préfet et de l’Amiral Gensoul qui s’adressera une dernière fois à ses hommes en ces termes : « Vous aviez promis d’obéir à vos chefs, pour tout ce qu’ils vous commanderaient pour l’Honneur du Pavillon et la grandeur des armes de la France. Si, aujourd’hui, il y a une tache sur un pavillon, ce n’est certainement pas sur le nôtre. »

            Le drame n’est pas terminé pour autant. La haine ancestrale de nos « alliés » va se concrétiser ce 6 juillet 1940. A 6h30, par trois fois en vagues successives, des avions britanniques survolent la rade, à basse altitude, déposent des mines magnétiques entre le Dunkerque et la passe, prennent le navire comme cible. Torpilles et bombes atteignent le bâtiment qui s’enfonce et échoue sur le fond, en donnant de la bande. Les trois chalutiers ou remorqueurs, coopérant à l’évacuation des morts du 3 juillet, sont coulés à leur tour. La D.C.A  côtière, les batteries du Santon, Bel Horizon et Lamoune, les mitrailleuses installées sur la côte, au stade de la Marsa et à l’usine électrique répondent. Le drame, c’est que cette attaque fera encore 205 tués et 250 blessés atteints gravement. Au total, la marine française déplore plus de 1600 morts ou disparus et plusieurs centaines de blessés dont la plupart gravement brûlés. Deux avions anglais sont abattus.

            Ce qui est horrible, c’est que les marins anglais ont tué en une semaine plus de marins français que la Flotte allemande pendant toute la seconde guerre mondiale. Nous ne sommes pas loin des 2403 morts du drame de Pearl Harbor, l’un des grands événements de cette guerre puisqu’il décida de l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique. Mais les Japonais étaient leurs ennemis, les Anglais étaient nos alliés. C’est là un crime inqualifiable… impardonnable.

            Le 8 juillet, De Gaulle, parlant au micro de la BBC, déclare :

            « En vertu d’un engagement déshonorant, le gouvernement qui fut à Bordeaux avait consenti à livrer nos navires à la discrétion de l’ennemi… J’aime mieux savoir que le « Dunkerque » notre beau, notre cher, notre puissant « Dunkerque » échoué devant Mers El-Kébir, que de le voir un jour, monté par les Allemands, bombarder les ports anglais, ou bien Alger, Casablanca, Dakar. » … et pas le moindre mot de compassion envers les victimes de cette tragédie.

            Pour la première fois se trouvait ainsi affirmée, dans la bouche même d’un général français, une contrevérité : Alger, Casablanca, Dakar, donc les clés de l’Empire, allaient être utilisées contre les alliés britanniques. Et comme il vouait une haine viscérale à « l’Empire » qu’il considérait comme « Pétainiste » et qu’il fallait absolument mettre au pas pour la réalisation future de ses desseins, il donna à la flotte britannique, le 23 septembre 1940, la consigne de bombarder Dakar. Ce fut l’échec. L’insuccès des Britanniques fit comprendre aux uns et aux autres qu’il était vain de vouloir détacher l’Empire français de la Métropole et que la poursuite des attaques servirait de prétexte à une intervention allemande.

            Dans ses mémoires, Churchill n’a pas caché son embarras. Il a comparé Mers El-Kébir à une tragédie grecque : « Ce fut une décision odieuse, la plus inhumaine de toutes celles que j’ai eues à partager », écrira-t-il.

            Les historiens, les politiques, les « moralistes » et les censeurs qui ont eu à juger des hommes, des gouvernants, et à écrire l’Histoire, ont dédaigné de prendre en considération le traumatisme dévastateur que cet événement tragique avait produit dans les esprits…

            Mers El-Kébir explique en grande partie l’attitude de bon nombre de nos gouvernants de Vichy durant le conflit comme elle explique aussi celle des autorités civiles et militaires d’Algérie en 1942-1943 et d’une population acquise au Maréchal Pétain mais volontaire pour poursuivre la lutte avec Darlan et Giraud contre les puissances de l’Axe.

            L’Afrique du Nord, malgré son traumatisme, accepta de rentrer en guerre en 1942 et sera avec son « armée d’Afrique », l’une des composantes de la victoire finale. Elle conservera, néanmoins, son hostilité à De Gaulle, que ce dernier, devenu président du Comité de la Libération devait justifier… Il se souviendra toujours de ce sentiment d’inimitié à son égard et, dès 1958, remis au Pouvoir par ceux-là mêmes qui l’avaient blâmé, leur fera supporter amèrement le poids de sa rancune…

            Ces morts Français, bannis de la mémoire nationale, auraient pu reposer en paix. Or, le 5 Juillet 2005, jour anniversaire d’une autre tragédie (Le massacre de plus de trois mille Européens, le 5 Juillet 1962 à Oran), le cimetière de Mers El-Kébir fut saccagé sans qu’aucune autorité gouvernementale française, aucun média, aucune association humanitaire et « antiraciste », n’élevassent la moindre protestation, préférant s’humilier à « commémorer » la « répression » (beaucoup plus commerciale) de Sétif par l’armée française en 1945.

            Aujourd’hui encore, le souvenir de cette lâche agression britannique contre une flotte au mouillage et désarmée demeure vivace dans la Marine et, paraphrasant Talleyrand, on peut affirmer que « Mers El-Kébir a été pire qu’un crime, une faute ».

            Quant aux survivants de cette tragédie qui défilèrent devant les cercueils de leurs camarades, ils ont conservé depuis, ce visage dur des hommes qui n’oublient pas.

            N.B : Le 24 mai 1941, au large de l’Islande, le cuirassé Bismarck coula le Hood. Trois  jours plus tard, le 27 mai 1941, il fut attaqué au large de Brest et sombra à son tour sous les coups d’une armada britannique.

José CASTANO

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1940 : Mers el-Kébir ou la fatalité | Archive INA

 

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60ème ANNIVERSAIRE DES MASSACRES D'ORAN

Samedi 2 juillet 2022 : À l'occasion du 60ème anniversaire des massacres qui se sont déroulés à Oran le 5 juillet 1962, la Ville de Camaret en coopération avec l'association « Violès Mémoire Souvenirs », organise un hommage aux victimes et aux disparus de cette tragédie qui s'est déroulée sous les yeux de l'armée française aux ordres du Général Katz et de la gendarmerie qui avaient ordre de ne pas intervenir.

Cliquez sur : Voir le message

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 Dans le cadre du soixantième anniversaire de la fin de l’Algérie française, hommage aux héros de la Légion étrangère et du 1ER REP à VENDARGUES (34740) et FREJUS (83600)

2 Conférences sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

Pour voir le détail, cliquez sur :

http://popodoran.canalblog.com/archives/2022/06/01/39500910.html

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SOIXANTENAIRE DE LA FIN DE LA GUERRE D'ALGÉRIE 1962 – 2022

Organisé par la MAIRIE de VENDARGUES (34740)

Pour voir le détail, cliquez sur :

http://popodoran.canalblog.com/archives/2022/06/02/39503310.html

 

25 janvier 2013

C.N.R. Conseil national de la Résistance

13 septembre 2018

COLONISATION DE L’ALGERIE

Les raisons de la conquête

Par José Castano

« Chose étrange et bien vraie pourtant, ce qui manque à la France en Alger, c’est un peu de barbarie. Les Turcs allaient plus vite, plus sûrement et plus loin ; ils savaient mieux couper les têtes. La première chose qui frappe le sauvage, ce n’est pas la raison, c’est la force » (Victor Hugo dans « Le Rhin » en 1842)

            Lors de ses voyages en Algérie dans le but de « panser les plaies du passé », l’inénarrable  François Hollande a reconnu publiquement que : « Pendant cent trente-deux ans, l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste, brutal et destructeur. Je reconnais ici les souffrances que le système colonial a infligé au peuple algérien »… et encore : « La France est responsable d’une colonisation injuste et brutale ; elle est responsable des massacres d’innocents algériens à Sétif, Guelma et Khenattra »... tout en se gardant bien, de dénoncer ces centaines d’autres massacres d’innocents européens qui ont précédé les représailles et ces autres milliers de massacres d’innocents européens et musulmans fidèles à la France qui ont jalonné huit années de terrorisme aveugle et lâche.

           Par cette indécente sélectivité minable, ce Chef d’état honni a injurié et humilié –non les Français d’Algérie, comme se plaisent à dire certains idiots utiles de service- mais, tout simplement, la France, son peuple, son Histoire, son honneur ainsi que la mémoire et le sacrifice de ses soldats.

            Depuis lors, un florilège de réactions issues du milieu « progressiste » n’a pas manqué de vilipender en des termes diffamants l’œuvre colonisatrice de la France en Algérie. C’est ainsi, qu’encouragé par l’attitude et les déclarations du matamore élyséen remisé au placard depuis, ce petit monde de « moralistes à la conscience pure » n’a eu de cesse de monter les enchères en comparant le colonialisme français à l’esclavagisme… Il n’en fallut pas plus à son successeur « Choupinet 1er » ou « Jupiter », pour s’illustrer à son tour dans cette même Algérie si convoitée par les chefs d’état français en quête de nouveaux électeurs…

            Le 15 février 2017, « Jupiter » déclarait à la télévision algérienne : « La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l’égard de ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes ».

            Le 13 septembre 2018, le dénouement de tant d’infamies s’est concrétisé par la reconnaissance officielle par « Jupiter » de la responsabilité de l’Etat dans la disparition à Alger en 1957 de Maurice AUDIN, militant communiste pro-FLN. Soupçonné d’héberger des terroristes de la cellule armée du Parti communiste algérien, AUDIN fut arrêté le 11 juin 1957 lors de la « bataille d’Alger » par les parachutistes du général MASSU et mourra lors de sa détention.

Ce nouvel acte de « repentance » de « Jupiter » est conforme à ses prises de position antérieures sur « l’affaire algérienne ». En novembre 2016, dans un entretien au Point, il avait déclaré : « En Algérie, il y a eu la torture, mais aussi l’émergence d’un Etat de richesses de classes moyennes, c’est la réalité de la colonisation ».

           Monsieur MACRON, dénigrer l’histoire de son pays, de son passé, sa grandeur, le sacrifice de ses aînés et de ses soldats est un acte criminel. Nous n’avons pas à tronquer notre histoire pour faire plaisir à telle minorité, telle association au « cœur sur la main » ou tel parti politique. « Dans cette rumination morose, les nations européennes oublient qu’elles, et elles seules, ont fait l’effort de surmonter leur barbarie pour la penser et s’en affranchir » écrivait Pascal Bruckner. Que ceux qui s’adonnent à ce type d’autoflagellation jouissive n’oublient pas cette mise en garde de Henri de Montherlant : « Qui a ouvert l’égout périra par l’égout. »

Ce dénigrement perpétuel de la France et de son passé colonial par nos « bien pensants », présidents en tête, martyrocrates de profession, faussaires de l’antiracisme, est le pire danger auquel elle est confrontée.

Ces déclarations infamantes, basées sur une méconnaissance totale du sujet, inspirées de surcroît par un sentiment anti-français, nous dépeignent, aujourd’hui encore, « l’Algérie coloniale, comme ayant été l’apartheid » et les soldats qui ont écrit son histoire dans le sang et les larmes, des « barbares ». Ces « historiens » de bas étage nous « rappellent » que « la colonisation était contraire aux lois de la République, notamment par son côté ségrégationniste » (sic).  Quelle hérésie !

            Si Charles X fut à l’origine de « l’expédition d’Alger », c’est précisément la République (la IIe) qui ordonna la conquête de l’Algérie. Cependant, à cette époque il n’était aucunement question de colonisation. Ce que Charles X -et avec lui l’Europe- voulait, c’était supprimer la piraterie en Méditerranée. En effet, toute la côte « barbaresque », de l’Egypte à Gibraltar, n’était qu’une seule et très active base d’opérations de piraterie dirigée contre la France, l’Espagne, l’Italie et surtout contre les convois chargés de marchandises qui sillonnaient la méditerranée.

            C’est pour réduire cette piraterie que les premières incursions chrétiennes de représailles sur les côtes algériennes virent le jour au début du XVIe siècle et permirent aux Espagnols, sous la conduite de Pedro Navarro, d’investir Alger et de libérer trois-cents captifs chrétiens. Pour les en chasser, les algériens firent appel en 1515 aux corsaires turcs qui occupaient depuis 1513 le port de Djidjelli en Kabylie, notamment à un pirate sanguinaire, Kheir-Ed-Din, dit Barberousse en raison de la couleur de sa barbe. Ils occupèrent Alger et y instaurèrent un régime de terreur, exécutant ceux qui refusaient la nouvelle domination turque. Ainsi, par l’entremise de ce pirate que le sultan de Stamboul avait nommé émir des émirs, beylerbey, la Turquie prit officiellement pied dans le bassin occidental de la Méditerranée. Alger était pour elle une base avancée, ce que Gibraltar et Singapour furent plus tard pour l’Angleterre. De là, elle pouvait porter des coups très durs à la navigation chrétienne. Avec ces ressources, Barberousse et les Turcs chassèrent les Espagnols et conquirent le territoire algérien, allant jusqu’à placer le pays sous la dépendance nominale du sultan de Constantinople. Le Maghreb était devenu une province turque.

            Forte de ses soixante bâtiments dont trente-cinq galères, la flotte algérienne écumait la Méditerranée et amassait des trésors. De plus une autre source énorme de profits était constituée par l’esclavage. Il s’exerçait, pour une part, aux dépens de populations d’Afrique noire que l’on enlevait après avoir investi les villages et, pour une autre part, de la piraterie. L’avantage de cette dernière résidait dans l’échange des esclaves chrétiens contre de fortes rançons. Un bénédictin espagnol, le Père Haedo, estimait qu’Alger devait avoir 60 000 habitants et 25 000 esclaves chrétiens.

            Quand Charles X décida l’occupation d’Alger, la Prusse, l’Autriche, la Russie, les grands de l’heure, approuvèrent sans commentaires particuliers. C’est ainsi qu’en cette aube du 25 mai 1830, la France partit pour l’Algérie… sans se douter qu’elle allait y rester 132 ans.

            Aussi quant nos « historiens de salons » s’élèvent contre « la saisie de terres, l’annexion de territoires, l’évangélisation, le pillage des ressources minières » (sic), ils ne peuvent qu’engendrer le ridicule…

            Concernant « la saisie de terres », ils voudraient nous faire croire que les premiers pionniers firent main basse sur de riches et fertiles terres agricoles enlevées de force aux indigènes… alors qu’en réalité, ils découvrirent un désert, une lande hérissée de broussailles au bord d’un marais pestilentiel où pullulaient les moustiques.

            Sur l’évangélisation, nos « historiens » se sont encore fourvoyés… S’ils  reprochent à la France cette annexion, ils « oublient » cependant de signaler que ce sont les ascendants des « victimes du colonialisme français » qu’ils défendent aujourd’hui avec tant de véhémence, qui sont les véritables colonialistes.

- Qui a annexé ce pays autrefois habité par la race berbère et qui faisait alors partie intégrante du monde occidental ?

- Qui a soumis par la force ce même peuple berbère, majoritairement chrétien, à la conversion à l’Islam ?

Quant au « pillage des ressources minières », que d’infamies !

           C’est la France qui a découvert et mis en valeur à grand frais les zones pétrolifères et les gisements de gaz du Sahara prétendument destinés à assurer son indépendance… mais qui, en réalité, n’ont eu de cesse d’enrichir les apparatchiks algériens…

            Durant l’épisode sanglant de la guerre d’Algérie, le leitmotiv constant des responsables du FLN était que la rébellion se justifiait par le besoin de plus de justice, de bonheur et de liberté pour la « malheureuse » population musulmane. Cependant au cours d’une audience qu’il accorda à un haut prélat d’Algérie, en septembre 1961, sa Sainteté Jean XXIII prononça : « Vous avez vos idées, c’est bien, mais moi j’ai constaté une chose : c’est que chaque fois que la France se retire d’un pays, la liberté et la civilisation reculent. »

Que ces paroles du Pape inspirent  à nos gouvernants de fécondes réflexions !

 José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

« A son indépendance, nul pays extérieur au monde occidental, Japon et Afrique du Sud exceptés, ne dispose d’une infrastructure aussi développée que l’Algérie » (Béchir Ben Yahmed, fondateur de « Jeune Afrique »)

Lire aussi : Cliquer sur : Algérie : la reconnaissance des crimes contre l’humanité perpétrés en 1962 par le FLN avec la complicité du gouvernement français s’impose.

et: NAISSANCE DE L'ALGERIE

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Revoir Mon blog    /   Mes ouvrages    /   Ma biographie

10 juillet 2012

COMMEMORATIONS DU 5 JUILLET 1962

18 février 2011

IN MEMORIAM

2 août 2011

FAITS DIVERS

4 avril 2011

PAYA JEAN FRANCOIS - LE 5 JUILLET 1962 A ORAN

Pourquoi pas un livre?

 

                   Réponse de Jean-François Paya à un message de lecteur internet / Pas de livre parce que pas d'Editeur, tout est sur Internet à la disposition de tous donc pas de papier à vendre Taper "JF PAYA" et "Jean François paya" sur Google.

 

         Bien compris qu'il y a longtemps que vous attendez lisez d abord mon enquête je suis le seul à avoir été sur le terrain et resté jusqu"en 1965 a Mers el Kébir les autorités refusant à l"époque de faire des recherches qui furent interdites ! J'y suis retourné plus tard non sans prendre de risque au sujet de ce livre sorti sur le 5 Juillet à Oran

 

"La Tragédie Dissimulée"

 

         Lisez donc les arguments et nos réponses sur internet à mon avis il aurait fallut un travail collectif, en vous faisant remarquer que ce livre n'a pas eu trop de succès dans les milieux PN et surtout Oranais (snobé par L"ECHO DE L"ORANIE) et je le regrette ils ont préféré le black out sur le bouquin c'est à dire ne pas en parler. Alors que j'avais proposé un avis avec une critique  diffusée sur certains blogs faute de mieux.

 

         Quant au chiffrage des victimes je l'avais estimé à prés du millier (voir mes arguments et sources) Mais le plus important c"est surtout les raisons et les motifs de cette provocation qui a conduit à ce massacre et là j'ai des arguments solides en plus de témoignages j'attend que l'on me démontre le contraire même des Historiens peu favorables aux PN comme M Harbi et G Meynier qui a corrigé à ce sujet la deuxième édition de son "histoire intérieure du FLN" ...(sur le massacre d'Oran décrit comme une échauffourée) en ont convenus documents et témoignages à l'appuis. Alors j'estime depuis 40 ans avoir fait mon devoir, j'attends toujours d'autres avis mais plus le temps passe et moins vous aurez de témoins vivants.

 

         Voir aussi les 3 Tomes de "AGONIE D"ORAN" sous la direction de Geneviève de Ternant ex directrice de l'ÉCHO D'ORANIE auxquels j ai collaboré (Pages 11 à 14/ 26 à 30 /  137 à 169) surtout pour l'enquête du Tome 3 à suivre avec les témoignages venus maintenant d'Algérie devant la carence des militaires Français pourtant nombreux à Oran : 12 000 intra muros d'après les archives et notes de service.

 

         Par ailleurs votre remarque de recherche  sur "telle famille dans tel coin"sur les "disparus" est peu réaliste les gens ne les ont pas vu être enlevés en général au mieux ils ne les ont pas vu revenir (ce n'était pas férié) et beaucoup d'habitants étaient partis pour la plus part (femmes et enfants sans les chefs de familles) ces derniers "disparus" n'ont pu être signalés sur le moment dans l'affolement général ni plus tard en métropole car ils n'ont pu être ciblés sur le 5 juillet!

 

         Aucun recensement n'a été fait auprès des tribunaux ou les différents historiens n'ont pas eu les véritables archives du consulat d'Oran que j"avais vues à l'époque (cahiers et registres) alors que je signalais 2 amis "disparus" Une"plainte pouvant recouvrir plusieurs personnes soit 440 d'après le consul Herly à multiplier par 2, 3, ou 4... (Selon les familles soit 800 disparus à rechercher selon le Lieutenant Chevènement attaché militaire dans ses mémoires. Mais tout cela est dans mon dossier si vous voulez  bien vous donner la peine de l'étudier sur internet ...l'évaluation des hommes seuls à Oran.

 

         A Oran ville sur environ 220000 FSE  d'après les autorisations de sorties le 5 juillet 65000 minimum seraient partis la plus part des femmes des enfants et personnes âgées / l'OAS ayant interdit en principe le départ des hommes mobilisables. Même en poussant la famille élargie à 10 personnes cela donne 6500 hommes isolés minimum ce qui n'est guère négligeable.

 

         Je répondrai volontiers a vos questions. Pour votre info j'ai fais une conférence sur le sujet devant mon cercle "Algérianiste". Mon ami le colonel P aussi devant un cercle d'officiers de réserve ceux ci n'en croyaient pas leurs oreilles: "Comment l'armée Française forte de 18000 hommes a laissé massacrer des compatriotes sans pratiquement intervenir" en signalant que le gros de l'armée Algérienne extérieure venant du Maroc n'était pas encore à Oran et que cette protection avait été promise les semaines précédent l"indépendance même par le Général Katz commandant Oran dans un Ordre du Jour de Juin.

 

         C'est ce qui nous a fait dire dans "l'Agonie d'Oran" Vol 3 C'est un exemple quasiment unique dans l"histoire alors que de nos jours on va défendre des étrangers en Afghanistan ou en Irak ! (Aujourd'hui en Libye dans une révolution interne) et on veut donner des leçons aux Russes qui sont venus au secours de leurs agressés par les Georgiens à leurs frontières  en Georgie.

 

         Ce jour qui ensanglanta la fin de "la guerre d Algérie" qui est théoriquement finie et qu'ils ont politiquement gagnée (imaginons le bombardement de Dresde phosphorée par les alliés après la victoire!) C'est aussi la prise de pouvoir par les "Putschistes de l'ALN extérieure venue comme nous le disons "rétablire l'ordre en pompiers pyromanes"

 

         Donc surtout honte au pouvoir français et à ceux qui ont suivis au Général Katz qui s'est parjuré  Ordre  du jour à l'appui. Qu 'il ait combattu l'OAS est une autre histoire et ici il aurait pu sauver l"honneur en ne suivant pas les ordres de non intervention de son patron (comme Von CHOLTITZ  pour PARIS qui n'avait pas suivi son Furher !......)

 

         C"EST POUR TOUTES CES RAISONS QUE CETE AFFAIRE RESTE TRES OCCULTEE EN FRANCE COMME EN ALGERIE (A QUI ON FAIT LES DOUX YEUX) ET SARKOZY QUI S'EST SOUVENU DU MASSACRE "OUBLIE" DE MAILLE  EN INDRE ET LOIRE N'A PAS PENSE A CELUI LA !

 

         C"EST POUR CELA QU"IL FAUT MONDIALISER L'INFO POUR LA FRANCE QUI DONNE VOLONTIERS DES LECONS AUX AUTRES SUR "L'INGERENCE" ALORS QUE LA IL S'AGISSAIT DE SES CITOYENS.

 

CORDIALEMENT   JF  PAYA

 

         NB   beaucoup de lecteurs confondent les circonstances de ce drame avec les conditions de celui du 26 Mars à Alger. Nous n'étions plus sous autorités Françaises le danger était dans toute la ville, chacun enfermé chez lui s'il avait pu se cacher, même les journalistes sont restés enfermés toute la journée dans les locaux de "l'Echo d'Oran" verrouillés, pas question de circuler et après réclamer des disparus où des corps, peu de photos et de films avec en plus interdiction d'enquêter et de questionner même de manière privée par crainte des nouveaux "patrons" le consulat de France n'a pas été opérationnel de suite et par crainte aussi des nouvelles autorités Algériennes dont la police et l'armée locale étaient douteuses a nos yeux.

 

Quelques histoires à ne pas dire sur l'Algérie sur le "midi Libre"   ou sur    fdesouche.com

PAR JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algérianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

 

24 juillet 2010

HARKIS

28 juin 2010

EN MARGE D'UNE CONTROVERSE

Sur les Causes du Massacre d'Oran du 5 juillet 1962

Pour info et piste de recherche dans la mesure ou pour une fois Meynier à Raison, alors qu’il ne voudra pas polémiquer avec Monneret.
"DEAL"  De facto ALN / Pouvoir Gaulliste

         Difficile de prouver le "deal" mais tout se passe comme si les effets justifiant la cause et en histoire cela compte (L'ordre de consigner les troupes arrive la veille alors que Katz avait prévu dans une directive 99 du 20 Juin l'intervention possible des troupes "en cas de légitime défense de nos ressortissants"après l'indépendance)
         Besoin de l’accord des putchistes d 'Oujda opposes à Evian pour garder les bases militaires d'essais: Jean  Monneret et d'autres ne donnent aucune raisons spécifiques a Oran, si non des généralités valables pour toute l'Algérie pour un massacre "spontané"(alors que le film de JP Lledo nous apprend qu'aucun ne le fut !) Sur des questions ponctuelles ou il ne répond pas. aucun texte valable dans ses annexes sauf un du 17/5/61 antérieur au 5 juillet (il avait avance  une quantité  d'archives /même pas référencés des fameux JMO sur "les enlèvements " signalés  à certaines unités et pas des "disparus"ce qui est plus large signalés a Oran et en France pour les isolés ;(familles parties) P111 il suggère responsabilités des Oranais Donc si la provocation de la foule est admise de toutes façons (Deal ou pas) dans ce contexte nous avons raison et certains avertissements ont  circulés la veille ! Mais aller sur  notre site et plus loin les cahiers du Révérend Père Delaparre négligés par les "historiens"

ORIGINE DES COUPS DE FEU  ET DE LA PROVOCATION INITIALE
          Certains historiens disent" origine des coups de feu inconnue " laissant planer un doute sans donner tous les éléments pour juger. Coups de feu initiaux vers 11 h 15 place karghenta et boulevard Joffre sur le défilé FLN structure qui venait de "la ville nouvelle" on en est pratiquement sûr par divers témoignages tant algériens que PN et militaires ( commandant du service social des armées et sa secrétaire placés sur la terrasse de leur villa Boulevard Joffre "venant d"un grand immeuble situé plus haut film Pathé )  Capitaine Gaston cité par Général Katz vu des tirs venant de la maison de l"agriculture place Karghenta témoignages d"ATO touches et scouts musulmans aussi  Bien Katz conclu sans preuves bien sur "desperados OAS"

         C’est ce que les meneurs de l"émeute crient en bas "C’est l’OAS"  Mais il faut dire que pas un seul tireur européen n’a été trouvé autours de ces immeubles cerné par les miliciens FLN en armes qui ont envahis les étages et fouillé par tout et quoi de plus ressemblant dans la confusion totale à un musulman armé qu’un autre musulman armé qui fait semblant de chercher aussi ! Personne ne pouvait supputer le tir des uns sur les autres ! Et pas beaucoup n"étaient au courant des divergences Oujda GPRA même nos services ont mis le temps à le comprendre voir dans mes archives le document classifié du 2ém bureau Oran qui vient de découvrir 15 jours après l’Ordre Du Jour du 5 juillet de l’EMG d Oujda, qui prévoyait prémonitoirement "qu’il faudra protéger la minorité européenne et que le GPRA n’était pas capable de maintenir l’ordre ni de gouverner l’Algérie !
         A mon avis les historiens en ne donnant pas tous ces éléments se réfugient dans une fausse neutralité qui nuit a la recherche de la vérité. Maintenant il ne s’agit la que de logique pour ma part j’ai eu coté informateurs algériens d’autres certitudes quant à la provocation montée par l’EMG du Maroc et même des auteurs qui sont loin d’être favorables aux PN en ont convenus,voir mes textes   NOTE SUR LE CHIFFRAGE DES VICTIMES

         Pour la période transitoire  dans l'attente d'un gouvernement Algérien / Facile de dire à posteriori  que l ALN du Maroc n'avait pas besoin d'un prétexte pour prendre le pouvoir à Oran sans connaitre les réactions de la France? D'autre part il fallait éviter une trop grande concentration d'européens à Oran, leur faire peur, et s'affirmer comme force d'intervention devant l'armée Française (mais cela nous l'avons dit mille fois!) Quant à la division du FLN à Oran une délégation était même rendue à Alger contacter le GPRA (colloque de Jussieu par F Soufi et d'autres).

Etudes Coloniales   Débat  causes des massacres d'Oran du 5 Juillet 1962

http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2010/05/30/18052308.html#c35042373

         Extrait «les règles énoncées par la présente déclaration d Evian générale et les déclarations jointes entreront en même temps en vigueur. L'Exécutif provisoire organisera, dans un délai de trois semaines, des élections pour la désignation de l'Assemblée nationale algérienne à laquelle il remettra ses pouvoirs » sauf  que le délai durera plus de 2 Mois vu les luttes Algériennes internes ce qui théoriquement  rallongeait  les pouvoirs de l'Exécutif  et le statut prévu notamment en matière de maintien de l'ordre  (couverture possible pour les autorités Françaises "non utilisée" pour défendre leurs ressortissants et supplétifs)

         LES GARANTIES ETAIENT LA ! IL FALLAIT LES PRENDRE sans compter LE ROBINET  FINANCIER / CI DESSOUS " ORIGINE DU POUVOIRALGERIEN "

sources algériennes négligées par certains comme ce témoignage

Journal d’un Prêtre  en Algérie ORAN  1961 – 1962  Michel de Laparre

         Laissant les politiques se charger des négociations d'Evian, et après la sortie des cinq historiques de prison, l'état-major général sous Boumediene trouve le moment propice pour actionner le coup d'Etat contre le GPRA. (Initié par la provocation d'Oran le 5 juillet). Pour donner du poids à ce coup de force, il fallait une couverture politique via un des historiques. Seul Ben Bella, animé aussi par l'amour du pouvoir, accepta l'offre de l'EMG. En légalistes, Aït Ahmed et Boudiaf refusèrent de cautionner le putsch. “L'armée de Boumediene avait un double atout considérable: sa force et son unité favorisées par un long travail d'endoctrinement. Mais elle n'avait que peu de répondants dans la société algérienne et son leadership était rejeté par plusieurs wilayas. Il fallait à Boumediene de bien faire jouer le prestige de Ben Bella pour s'implanter politiquement (opposition Algérienne )

Si cela permet le débat ? Pourquoi pas ...

PAR JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algérianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

 

 

 

4 mai 2010

PRISONNIERS DU FLN - LES DISPARUS D'ALGERIE

« La France n’est plus que silence. Elle est perdue quelque part dans la nuit, tous feux éteints, comme un navire. Sa conscience et sa vie spirituelle se sont ramassées dans son  épaisseur » (Antoine de Saint-Exupéry)

André AUSSIGNAC, jeune soldat du 23ème RIMA est enlevé à Alger le 21 juillet  1962, soit quatre mois après le « Cessez le feu », à l’âge de 20 ans.

TEMOIGNAGE D'ANDRE AUSSIGNAC-SOLDAT ENLEVE PAR LE FLN1-(INA).

 Apprenant que cet homme, aujourd’hui âgé de près de 70 ans, était, bien qu’invalide, toujours en vie, j’ai obtenu d’André AUSSIGNAC une entrevue à laquelle assistait également Charly CASSAN, journaliste et réalisateur de film (Reportage 34). Ici, le témoignage de ce "miraculé" qui conte son calvaire.

TEMOIGNAGE D'ANDRE AUSSIGNAC-SOLDAT ENLEVE PAR LE FLN2- (REPORTAGE 34).

             André AUSSIGNAC souhaiterait retrouver cette famille de « colons » qui l’a récupéré, soigné et rapatrié en Métropole. Il a perdu la mémoire de leur nom mais il se pourrait qu’elle vive dans la région de Marseille. Le message est lancé. Merci à ceux qui pourraient lui apporter quelques renseignements…

 Par ailleurs, cet homme, oublié de tous, survit avec une retraite de 680 euros/mois et une pension d’Ancien Combattant de 150 euros par semestre. Ses blessures et son invalidité n’ont pas été reconnues par le Ministère des Anciens Combattants et il ne perçoit la moindre indemnité quant à son état physique. Messieurs les gouvernants et autres responsables de notre Administration, il serait temps de faire quelque chose pour cet homme que la France et son armée ont abandonné ! Messieurs les Présidents d’associations patriotiques, il serait temps de vous saisir de ce dossier et de vous faire entendre ! Messieurs les élus Bordelais, il serait temps que vous agissiez !...

            Cet homme qui souffre de solitude, d’injustice et de manque de reconnaissance, aurait aussi besoin d’une aide financière pour agrémenter sa fin de vie. Merci de vous montrer généreux et solidaires…

André AUSSIGNAC – 361, rue Georges Bonnac – 33000 BORDEAUX

            Le témoignage d’André AUSSIGNAC nous ayant replongé dans les heures les plus sombres de la guerre d’Algérie, il m’apparaît nécessaire, afin que ce douloureux  dossier sur les « disparus d’Algérie » obtienne, enfin, de la part de nos gouvernants l’écoute qu’il mérite, de  rappeler l’enfer vécu par ces martyrs.

Trois cas –parmi des milliers d’autres- seront rappelés ici :

 


 

- Celui évoqué, le 4 novembre 1963, devant le Sénat par le sénateur Dailly, en présence du prince de Broglie, Ministre de son état, (qui restera de marbre) et repris de concert par la presse.

             « Le 4 juin 1962 (près de trois mois après les accords d’Evian) Guy Lanciano et Daniel Falcone sont enlevés à Alger, dans le quartier du Ruisseau. Ils subissent pendant quarante et un jours des tortures effroyables à la villa Lung : On leur coupe le nez, les oreilles, on crève les yeux de l’un, on matraque l’autre ; il a perdu l’usage de la parole. L’aveugle peut parler ; celui qui voit ne parle plus. »

             Ils seront libérés par un commando de l’OAS et remis aux services médicaux de l’armée française à l’hôpital Maillot. Leur état physique est tellement dégradé qu’on les garde longtemps… trop longtemps dans cet hôpital… jusqu’au mois d’avril 1963, période à laquelle la Croix-Rouge avise les familles de leur transfert à l’hôpital de Nancy par avion sanitaire. JAMAIS ces familles ne les reverront !

            Le sénateur Dailly interpelle de Broglie sur cette disparition. Réponse du Ministre :

« L’affaire est sans doute compliquée : il subsiste quelques points obscurs. Je fais actuellement poursuivre sur le territoire national des recherches extrêmement poussées. »

Inutile de préciser que ces recherches –si elles on vraiment eu lieu- n’ont jamais abouti…

 


            Et cet autre récit également rapporté aux Sénateurs… En mars 1964, dans le Sud-Oranais, il existait un camp de concentration où, quinze heures par jour, les détenus ramassaient l’alpha. Un jeune garçon de 17 ans, prénommé Alain, avait été abattu parce qu’un soir, il n’avait plus la force de regagner sa prison. Un autre de son âge l’avait été parce qu’il ne voulait pas servir de « délassement » à ses gardiens. Le même genre de camp existait près de Bou Saada et à proximité de Djelfa, tous deux dans la région de Médéa. 

            Et que dire de ces femmes, de ces jeunes filles adolescentes qui ont été enlevées par centaines. Que sont-elles devenues ?

            Dans la majorité des cas, elles ne furent pas supprimées immédiatement car destinées à la prostitution. Certaines furent livrées aux maisons closes, d’autres attribuées à des officiers de l’ALN et d’autres enfin furent vendues à des trafiquants internationaux et acheminées vers le Maroc ou le Congo ex-belge, voire vers l’Amérique du Sud. La plupart de ces femmes étaient tatouées, parfois mutilées. Nombreuses furent celles qui eurent des enfants nés des œuvres de leurs geôliers.

            Il y eut par miracle quelques rescapées… très rares cependant et parmi elles, citons le cas de cette pauvre femme revenue de l’enfer… mais dans quel état ! C’est l’hebdomadaire « Aux Ecoutes » du 22 novembre 1963 qui a publié à son sujet l’article que voici.

 

            « Mme Evelyne Valadier, 27 ans, résidait à Alger. Le 5 mars 1962, son mari, Marc Valadier, était arrêté par la police française pour son appartenance à l’OAS, et le 20 juin il était condamné à trois ans de prison. Mme Valadier se réfugia alors chez sa sœur, Mme Baudel, qui habitait El-Biar (Alger). Le 14 juin, Mme Valadier est appréhendée sur un barrage par des éléments du F.L.N. Elle est enfermée dans une villa de Belcourt avec trois autres Européennes, dont la femme d’un ingénieur. Et les tortures commencent… La villa est un lieu de plaisir réservé aux soldats de l’A.N.P. Mais, le 9 juillet, un miracle se produit. Un membre du FLN entre dans l’établissement. C’est un locataire de Mme Baudel. Il reconnaît Mme Valadier, il la rachète, l’embarque dans un taxi, et en cours de route s’aperçoit qu’elle est folle. Sans doute a-t-il honte. Sans doute n’ose-t-il pas présenter la malheureuse dans cet état. En tout cas, il l’abandonne en ville. Mme Valadier pénètre dans une église. Elle y reste deux heures. Enfin elle regagne le domicile de Mme Baudel. Personne, hélas ! Après avoir vainement écrit à Ben Bella, à de Gaulle, aux ministres, Mme Baudel a pris peur pour elle-même et a gagné la France, se réfugiant à Nîmes, au 10 de la rue Félix-Eboué. A Alger cependant, par bonheur, une voisine reconnaît Mme Valadier. Elle se charge d’elle, mobilise une ambulance.

            Admise à l’hôpital Maillot, Mme Valadier subit un traitement d’un mois dans le service de Médecine n° 2, que dirige le médecin-colonel Favier. Le 4 août 1962, elle quitte l’Algérie pour Marignane. Sa sœur qui a été prévenue, ne la reconnaît pas, tant son aspect physique a changé. Elle part pour l’hôpital de Nîmes en ambulance, y fait un long séjour au Centre neuropsychiatrique, avant d’être dirigée sur les Centres de Mondevergues et de Montfavet, où aucun traitement ne peut lui rendre la raison.

            Elle est incurable. On peut la voir à Nîmes, chez Mme Baudel. Le gouvernement lui a fait la grâce de libérer son mari sous condition. »

            Trois jours avant la parution de cet article –qui ne réveilla point les consciences- le sénateur Dailly avait fait le même récit au Sénat. Celui-ci est relaté au Journal Officiel du 19 novembre 1963, page 2561.

 


            Outre les nombreux cas exposés par certains sénateurs honnêtes et courageux tels que Mrs Portmann, Bonnefous, Armengaud, Bruyneel, Le Bellegou, Petit et Dailly, citons également ce témoignage paru dans l’hebdomadaire « Carrefour » du 27 novembre 1963 sous la signature de R. Langlois : « Il y a encore en Algérie plusieurs dizaines de Françaises portées disparues, mais encore vivantes –on parle même de 100- qui ont été enfermées dans des maisons closes… On signale que parmi ces malheureuses, une quarantaine, pour la plupart femmes d’officiers ou de sous-officiers, seraient devenues folles… », disait en substance l’article.

            En cette année 1963, pourtant, lors de débats à l’Assemblée Nationale sur les disparitions de ressortissants français, et alors que les témoignages les plus atroces provenaient des camps de la mort lente, le Prince de Broglie, cet individu de basse besogne, vil, lâche et monstrueux tout à la fois, avait eu le cynisme de déclarer : « Aujourd’hui l’aspect humain s’efface, et il ne reste qu’une coopération entre Etats. » Tel fut l’aveu de l’option politique délibérément prise par le pouvoir en France  pour en finir avec le drame des disparus.

            Pourtant les Conventions Internationales de Genève, signées par la France, auraient dû être imposées à l’Etat algérien, et respectées par lui. La faute de la France, l’impardonnable faute, fut d’avoir –par souci d’une « coopération entre Etats »- été à l’origine de cette conspiration du silence qui a couvert cet ignoble génocide et, engoncé dans son égoïsme, son confort et son indifférence, le peuple français ne répondit pas aux plaintes et aux râles qui s’échappaient de toutes les contrées de l’Algérie et qui venaient s’écraser contre ce mur qu’il avait érigé sur ses côtes.

            Le 24 novembre 1963, date de la principale et dernière intervention majeure de représentants du peuple en faveur des disparus d’Algérie, le sénateur Guy Petit, interpellait de Broglie en ces termes :

« Concernant les disparus, on est venu nous dire qu’il y avait eu des arrestations arbitraires car si elles n’avaient pas été arbitraires, on ne serait pas intervenu. Nous avons fait des démarches, des démarches comme un quémandeur alors que ce sont les contribuables français qui tiennent à bout de bras, grâce à vous, le budget de l’Algérie. On n’est une grande puissance, on n’est un grand pays que, lorsque avant tous les chants de gloriole, on a le respect de soi-même, la volonté de défendre ses nationaux par tous les moyens. Cette volonté, vous l’avez abandonnée pour faire des démarches d’antichambre (…). Je vous dis que tout cela est absolument indigne de la France et puisque ce sont les circonstances atténuantes que vous venez plaider ici, personnellement je vous les refuse pour l’honneur de notre pays. »

            Il y a 47 ans que le gouvernement était ainsi interpellé en la personne du méprisable affairiste de Broglie et qui devait finir le nez dans le ruisseau, fin misérable qui convenait à son entité de voyou et de truand.

            Et la plus belle des conclusions nous vient de M. Béteille, président de la Commission de Sauvegarde :

« La souffrance des hommes, la destruction des horizons d’une province française, cela est bouleversant, cela est atroce. Et pourtant, cela n’est peut-être pas le pire. Il y a l’âme française qui « en a pris un coup »… Il y a la conscience française qui gémit et se révolte…

Car tout cela, ces hommes torturés, ces édifices détournés, ces populations exilées, ces ruines et ces cadavres, ces étendues désertées, nous l’avons voulu, nous l’avons accepté ou nous l’avons toléré. Par infantilisme politique, par perversion de l’esprit, par démission du cœur… par aveuglément ou par lâcheté, par esprit grégaire ou par goût du confort, nous sommes tous, Français, peu ou prou, responsables de ce crime : la mise à mort d’une de nos provinces. On a livré ce territoire, et nous n’avons rien dit. On a assassiné ces hommes, et nous n’avons rien fait. Et notre âme en est déchirée. Toute la France est-elle en état de haute trahison ? Toute la France est-elle coupable de non assistance à ses concitoyens en danger de mort ? A vous de répondre, Monsieur Dupont… »

José CASTANO (joseph.castano0508@orange.fr)

 "La mémoire est une plante fragile que l’on a intérêt à cultiver sans cesse" (Chateaubriand) " La seule défaite irréparable, c’est l’oubli " (Jean BRUNE)

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