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popodoran
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26 janvier 2008

1959

          * 28 mars: Mort d'Amirouche chef willaya III et Si Haouès chef willaya VI

          * 4 avril: Premiers attentats FLN en métropole

          * 5 mai: Mort de Si M'Ahmed, chef de la willaya IV

          * 13 mai: journée de deuil

          * 27 au 31 août: Tournée des popotes De Gaulle affirme": Moi vivant, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur l'Algérie"

          * 24 au 28 septembre: Attentats FLN en métropole 82 morts 168 blessés pour la plupart des algériens appartenant au MNA

          * 16 septembre: De Gaulle propose un référendum pour le droit aux algériens à l'autodétermination en Algérie, 3 choix: sécession, francisation ou association

          * octobre: Massu": La pacification continue" Delouvrier": Nous nous battons pour une Algérie française"

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26 janvier 2008

1958

          * 26 avril: Manifestation du comité d'entente des anciens combattants. Plus de 30000 personnes jurent de défendre l'Algérie française.

          * 13 mai: Alger, les manifestants envahissent le gouvernement général. Comité du salut public présidé par Massu. De Gaulle est appelé au pouvoir.

          * 4 juin: Alger, De Gaulle lance :"je vous ai compris".

          * 5 juin: Oran, De Gaulle: "La France est ici avec sa vocation. Elle y est pour toujours. Il faut qu'il n'y ait en Algérie rien d'autre que 10 millions de français".

          * 6 juin: Mostaganem, "Vive l'Algérie française".

          * 28 septembre: Référendum : l'ensemble des départements français d'Algérie vote pour la présence française en Algérie.

          * 23 octobre: De Gaulle précise : "A quelle hécatombe condamnerions ce pays si nous étions assez stupide et lâche pour l'abandonner".

9 juillet 2022

LA HAINE ALGERIENNE ANTI-FRANCAISE ET PRO-FLN POURSUIT SA PROGRESSION

QUAND LA HAINE ALGERIENNE ANTI-FRANCAISE ET PRO-FLN POURSUIT IMPUNEMENT SA PROGRESSION

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 9 juillet 2022

            Qui s'inquiète vraiment des proportions prises par la haine envers notre pays ?

           Pour s'en convaincre, il suffira de lire notre presse censée française, à l'occasion de la célébration des 60 ans de "l'indépendance algérienne" !

           Certes, il est inutile de s'interroger quant aux morceaux de bravoure de l'Humanité du mardi 5 juillet 2022 qui évoque les déclarations de Louis ALIOT, maire RN de Perpignan, en titrant "le retour éhonté des nostalgiques de l'Algérie française".......

           Mauvaise foi quand tu nous tiens ! Les indécrottables du parti aujourd'hui ROUSSELien feront encore et toujours l'impasse sur les territoires perdus de la République, toujours susceptibles de leur amener quelques électeurs en plus !

           Relevons maintenant ce qui apparait plus inquiétant : une page entière du quotidien Le MONDE du 5 juillet 2022 qui étale le venin d'un certain Massensen CHERBI !

           En le lisant, il faut bien convenir que ce personnage prône carrément de censurer les médias français sous prétexte que ceux-ci sont très regardés en Algérie (au fait, pourquoi donc ?) et laissent une part belle aux "Nostalgériques". Il ose s'insurger contre "des énormités (proférées lors de certaines émissions) sur la conquête et le passé colonial ! Et de poursuivre "sans compter une couverture obsessionnelle des histoires de voile ou de burkini".

Au fait qui est ce CHERBI et que fait-il ici ?

           Apparemment, il est docteur en droit, diplômé de l'Université de Paris....Panthéon Assas et enseignant à ...Sciences Po-Grenoble, cette belle cité dont le premier magistrat est justement le promoteur par excellence du burkini.... Voyez-vous cela !

Suffit ! il importe D'URGENCE D'INTERROGER QUI DE DROIT !

Depuis quand le cher CHERBI officie-t-il en France ?

Au fait quel est son statut exact ? Algérien ? Français ? Bi ?

           Cher bi national ou en passe de l'être ? Et surtout a-t-il une quelconque autorité pour juger à partir de quand sont proférées des "énormités" sur la conquête de l'Algérie et sur le passé qu'il décrète unilatéralement et abusivement d'uniquement "colonial" ? Notre cher BI (national peut-être ?) s'il n'est pas content, n'est pas obligé de s'incruster chez nous ! Lui et ses semblables pourraient même être invités à (selon le terme employé par des Maghrébins en colère) DEGAGER ! Tout ceci avant qu'il ne soit trop tard pour lui, les Français et la paix civile !

            Depuis l'établissement de la première mouture de l'interpellation de l'intéressé, j'ai pu le joindre le 8 juillet 2022 à 17h04 pour une durée d'appel de 72 minutes. Je lui en sais gré et m'apprêtais à arrondir passablement les angles ! Sauf que... à l'instar de l'imbuvable Karima LAZALI (auteur inénarrable du "Trauma colonial") le cher CHERBI se refuse pour l'instant à se prononcer sur sa nationalité ! Algérien ? Français ? A peine plus diplomatique que la KARIMA (elle prétendait que cela ne me regarde pas !) Massensen assure que la question relève du "domaine privé" !

            Tu parles, Charles ! Et vive les accords du FLAN de mars 1962 !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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16 juillet 2022

VERS LA MAINMISE DE LA DOXA FLN SUR L'ÉCRITURE DE L'HISTOIRE DE FRANCE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 16 juillet 2022.

            Bravo à Jordan BARDELLA d’avoir demandé le 12 juillet 2022 sur les antennes de France-Infos que la FRANCE arrête de se prosterner devant l’Algérie. Bon sang ne saurait mentir. Jordan doit bien avoir l’ancêtre kabyle qu’on lui prête !
Le dénommé TEBBOUNE ne s’en cache pas : la vision FLN doit prévaloir à Paris, quitte à appliquer une censure systématique de toute voix dissidente ! Humiliés, les Français accepteront tout le reste, à commencer par leur
invasion, aujourd’hui de plus en plus accélérée !
           Le Monde du 5 juillet 2022 donne le ton en accordant une page entière  à un avocat, pompeusement installé sur la place publique, qui à l’abri de sa nationalité française, pas du tout revendiquée, fustige les « nostalgiques » de « l’Algérie française » ! Rendez-vous compte, ces « bougres » énoncent des « énormités » sur l’Algérie et la présence française ! Scandale et damnation, les médias français , de surcroît, apparaissent aussi obsédés par la présence grandissante du voile et  du burkini !

           Voilà de quoi exiger qu’on entame un « énorme » travail de « décolonisation » : ce qui enchantera , entre autres, Camomille JORDANA et Leila SLIMAI ! Il apparaît plus que regrettable que la voix ennemie s’introduise partout et pourrisse la presse et l’Université, sans que cela émeuve grand monde !

           Je déplore vivement que le site « Harkis Dordogne » cède trop volontiers place à la prose du Courrier de l’Atlas (voyez-vous cela ?) du 12 juillet 2022 qui évoque « les stéréotypes coloniaux »! Ce Courrier, qui me met en colère, ose estimer à un tiers les » chiffres » (quels chiffres ?) de la proportion des harkis ayant commis des » exactions » ! Quelle haine suintant à l’égard des harkis, parias entre tous !

           Il faut réagir très vite et fort et dénoncer les ennemis de la France, faute de quoi la remise des clefs de notre patrie aux forcenés qui se profilent de plus en plus, dans la lumière, apparaîtra imminente !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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6 mars 2022

A Mr LE DIRECTEUR DE LA PUBLICATION DE RIVAROL

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, mars 2022

À Monsieur Jérôme BOURBON Directeur de la publication et de la rédaction de RIVAROL Hebdomadaire sis 19, Avenue d’Italie 75013 PARIS

Monsieur le Directeur,

            Permettez-moi tout d’abord de vous adresser mes remerciements les plus vifs pour l’excellent hommage que vous avez rendu avec toute votre équipe, de façon ô combien justifiée, à mon cher et très grand ami Jean-Paul ANGELELLI, homme chaleureux et généreux (j’en sais quelque chose !) qui fut mon correspondant fidèle et attentionné et qui relaya dans RIVAROL mes préoccupations de toutes sortes (harkis, anjouanais et jusqu’à ma première épouse aujourd’hui disparue, d’origine camerounaise, victime en 1990 d’une grave iniquité de la part d’un directeur d’hôpital et d’un psychiatre d’origine polonaise) et de surcroît d’une fidélité exemplaire (comme je m’en targue de l’être) envers la noble cause de notre très chère Algérie française.

           Je me propose d’ailleurs de prolonger mon hommage envers J.P.A. par une contribution dans Ecrits de Paris qui a publié ma prose il y a un quart de siècle, et cela à deux reprises.

           Quel dommage que ma réaction soit quelque peu ternie par des observations nettement plus sévères, relativement à un article paru page 13 du même numéro sur la binationalité et ses conséquences, signé par un certain Franck PEYROT. Soyons quand même juste, tout n’est pas à rejeter dans la démonstration à laquelle j’adhère d’autant plus volontiers que j’avais moi-même dénoncé il y a un quart de siècle dans Ecrits de Paris, les ambiguïtés, pour ne pas dire les dangers, de la double nationalité que Marine LE PEN songerait, semble-t-il, maintenant à préserver de façon tout-à-fait scandaleuse (à confirmer toutefois !).

           J’en suis maintenant, hélas, à me scandaliser concernant l’établissement de la liste des « 17 députés musulmans binationaux à l’Assemblée nationale » telle que prétend l’établir le dénommé Franck PEYROT.

Premier point : peut-être pas le plus important :

           Il est fait état de Saïd AHAMADA, député de la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône. Est-il vraiment musulman ? Ce n’est pas sûr car je crois savoir qu’il possède autant des origines réunionnaises que Grand ’Comoriennes.
Je suis encore moins sûr qu’il se considère comme à la fois français et grand ’comorien et a fortiori qu’il acceptera l’étiquette de « binational ».

           La question vaut de lui être posée et je vais bien sûr m’enquérir auprès de lui de ce point.

           Deuxièmement et c’est grave, et même très grave, M. PEYROT cite en tant que députés de Mayotte : 1ère circonscription : Elad CHAKRINA, 2e circonscription : Mansour KAMARDINE. Profonde erreur ! Est députée de la 1ère circonscription Mme Ramlati ALI et ce depuis 2017 !

           S’agit-il seulement d’une bien coupable négligence ou pire encore d’une tentative de désinformation ? A M. PEYROT de répondre !

           Maintenant venons-en à ce qui apparaît comme gravissime et même totalement impardonnable.

Mme Ramlati ALI et M. Mansour KAMARDINE qui défendent les intérêts et les aspirations des Mahorais (Devise : Ra Hachiri) ne sauraient d’aucune façon être considérés comme des binationaux, c’est-à-dire si l’on suit la logique Peyrotique, comme à la fois Français et Comoriens !

           Les Mahorais se sont battus bec et ongles pour se démarquer totalement des Comoriens et ont obtenu de haute lutte par la départementalisation le droit de se proclamer comme Français et seulement Français.

           Comment oser les offenser comme l’avait déjà fait la défunte Noëlle SACLET dans des billets quelque peu venimeux, en leur déniant le droit le plus sacré.

           A l’époque, aussi bien le regretté Pierre PUJO que moi-même, avions répliqué comme il convenait. RIVAROL s’en faisant l’écho !

           Je vous saurais bien gré de faire état publiquement de mon profond déplaisir à l’encontre de Franck PEYROT en ne désespérant pas que vous saurez vous distancier, ne serait-ce qu’un tant soit peu, de sa honteuse façon de considérer l’unité nationale.

Très respectueusement,

Jean-Michel WEISSGERBER Patriote intégral Fidèle lecteur de RIVAROL depuis plus d’un demi-siècle à qui je suis très reconnaissant d’avoir été l’un des rares organes de presse à dénoncer le massacre des harkis.

Copie à M. KAMARDINE, Mme ALI et à M. CHENU, député porte-parole de Mme LE PEN.

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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2 novembre 2022

MONSIEUR MÉLANCHON - QU'AVEZ-VOUS FAIT DE VOS RACINES PIEDS-NOIRS?

Par José Castano

Bonjour Monsieur Mélenchon,

        Je suis né en 1946 en Algérie française… de même que vos parents. Comme vos aïeux, mes grands-parents étaient des immigrés espagnols qui, fuyant la misère, étaient partis (vers 1860) pour l’Algérie comme on se met en marche vers la terre promise… Mon arbre généalogique fait état du premier Castaño en 1864 à Ain-el-Turck (Oranie), village où j’ai vu le jour. L’un de mes grands-pères était puisatier, l’autre, travaillait la terre… Ils étaient bien loin de cette image d’Epinal inhérente aux « colonialistes PN » que vos amis gauchisants n’ont de cesse d’entretenir et de véhiculer depuis 60 ans…

Mon père est né au Maroc (OUJDA) en 1919 ; ma mère en 1924 en Algérie. Ils étaient épiciers dans un petit village d’Oranie et n’avaient rien de plus à défendre qu’une concession de 9m² située au cimetière d’Ain-el-Turck. Mon père –attaché viscéralement à l’Algérie- l’a clairement revendiqué auprès de ses juges lors de son procès pour sa participation dans l’OAS. Rejetant ses arguments, ils l’ont condamné (bien que n’ayant pas de sang sur les mains) à 4 ans ½ de prison… tandis que les tueurs du FLN recouvraient la liberté. « C’est beau, c’est grand, c’est généreux la France ! » avait-il dit…

        Nous sommes donc tous les deux voisins du ciel, Monsieur Mélenchon… La différence qui nous divise réside dans votre ambition à gouverner en altérant vos racines PN alors que, pour ma part, je n’ai jamais renié mon passé, œuvrant depuis 40 ans au rétablissement de la Vérité historique… Ma mémoire est baignée de larmes, Monsieur Mélenchon, la vôtre s’accommode du chant des sirènes de la discorde entretenue par vos chantres de l’anti-colonialisme, pourfendeurs de l’Algérie française…

Qu’avez-vous fait de vos racines Pieds-Noirs, Monsieur Mélenchon ?

       Avec mes cordiales et patriotiques salutations.

José Castano

CERCLE JEAN BASTIEN-THIRY

BP 50070 – 78170 LA CELLE SAINT-CLOUD

Courriel : basthiry@aol.com

Tel/Rep : 06.73.55.70.03

Site Internet : www.bastien-thiry.com

Vendredi 11 Novembre 2022 à 14h30, cimetière de BOURG-LA-REINE 92340 (27, rue de la Bièvre)

Cérémonie organisée par le Cercle Jean BASTIEN-THIRY en mémoire de tous les martyrs de l’Algérie française.

INVITATION 2022 DU CERCLE JBT 

In Memoriam : 11 MARS 1963 L'EXECUTION DU COLONEL JEAN-BASTIEN THIRY

video exceptionnelle de la fille cadette du Colonel Jean BASTIEN-THIRY,  Mme Agnès de MARNHAC (décédée en 2007 à l'âge de 47  ans) : https://youtu.be/zLc9KeccnL8

 

28 novembre 2022

JOURNAL D’UN PRÊTRE EN ALGÉRIE

ORAN 1961-1962 MICHEL DE LAPARRE

Information transmise par Jean-François Paya

Les Éditions "Page après Page" viennent de procéder à la réédition de cet ouvrage très précieux qui était introuvable car épuisé.

http://nice.algerianiste.free.fr/pages/bouq_com/delapparre.html

            Ce livre capital d'un témoin et d'un acteur de terrain à été « snobé » et négligé par la plupart si non tous « les historiens » qui ont prétendu étudier cet épisode dramatique du début de l'indépendance en Algérie ; sauf dans « l'Agonie d'Oran » 3 volumes de témoignages et d'enquêtes sous la direction de Geneviève de Ternant (éditions Gandini) qui lui consacre 10 pages dans le volume 2.

           D'ailleurs ces livres aussi pionniers de ce dossier ont été très peu exploités et cités dans les différentes études sur le sujet (sauf enquête de JF Paya qui y est partiellement incluse) Pourquoi alors qu'il n'y a jamais eu d'enquête officielle et très peu d'archives souvent caviardées ou édulcorées ?

           Bien sûr il s'agit d'une chronique de faits et d'événements qui sont souvent rapportés au Père dans son patronage de St Eugène par les nombreux visiteurs souvent militaires. Il n'a pas tout vu et cela est livré brut d'émotion et sans sélection qualitative pro ou anti OAS ou FLN ; mais c'est un journal précieux pour un historien digne de ce nom qui utilise volontiers avec les réserves d'usage ce genre de document (avec d'autres) dans toutes les études historiques, même pour ceux qui sont écrits à posteriori (sans parler du Coran de la Bible où des Évangiles !) Ce document fut écrit au jour le jour. Dont Acte !

Mais revenons au jour tragique du 5 juillet que nous avance-t-il ? En vrac

           Les jours d'après on apprend les horreurs qui se sont passées au centre-ville ; les disparitions ; les morts les bruits alarmants courent mais on ne sait rien de ce qui s'est passé dans les quartiers musulmans ni en périphérie au stade Municipal où de nombreux survivants qu'on ne reverra plus ont été amenés Nota capitale selon des Officiers de l'état-major « certes attaque contre les Français mais surtout ouverture des hostilités entre FLN Ben Bella / Ben Khedda » donc on sait mais pas d'enquête, pas d'archives ! On rapporte des interventions d'officiers courageux qui ont agi seuls et qui ont sauvé des gens ! Épisode de la gare à l'arrivée du train d'Alger où l'armée Française a tiré sur les émeutiers, section 8 ème RIMA très édulcorée dans le JMO

Achat chez Decitre entre autres

JEAN FRANÇOIS PAYA AC / Algérie classe 54/2 jusqu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir / membre du cercle Algérianiste du Poitou

Retour ORAN LE 5 JUILLET 62 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES

Retour listes de tous les dossiers 5 juillet 1962

7 octobre 2022

VOULOIR PACIFIER LES MÉMOIRES (L’HISTORIEN Bernard LUGAN)

COMMENT PRÉTENDRE VOULOIR PACIFIER LES MÉMOIRES QUAND CELLE DE L’ALGÉRIE REPOSE SUR UNE HISTOIRE FONDÉE SUR LE RESSENTIMENT ANTI-FRANÇAIS ?

Pacifier les mémoires, certes, mais à condition :

1) Que cela ne soit pas une fois de plus à sens unique…Or, les principales mesures préconisées par le Rapport Stora incombent à la partie française alors que du côté algérien il est simplement demandé des vœux pieux…

2) Que la mémoire algérienne ne repose plus sur une artificielle construction idéologique car, comme l’a joliment écrit l’historien Mohammed Harbi, « L’histoire est l’enfer et le paradis des Algériens ».

Enfer parce que les dirigeants algériens savent bien qu’à la différence du Maroc millénaire, l’Algérie n’a jamais existé en tant qu’État et qu’elle est directement passée de la colonisation turque à la colonisation française. (Voir à ce sujet mon livre ).

Paradis parce que, pour oublier cet « enfer », arc-boutés sur un nationalisme pointilleux, les dirigeants algériens vivent dans une fausse histoire « authentifiée » par une certaine intelligentsia française…dont Benjamin Stora fait précisément partie….

Voilà donc pourquoi, dans l’état actuel des choses, la « réconciliation » des mémoires est impossible.

L’Algérie et son non-dit existentiel

Voilà aussi pourquoi toutes les concessions successives, toutes les déclarations de contrition que fera la France, seront sans effet tant que l’Algérie n’aura pas réglé son propre non-dit existentiel.

Et cela, les « préconisations » du Rapport Stora sont incapables de l’obtenir, puisque, pour l’Algérie, la rente-alibi victimaire obtenue de la France, notamment par les visas, est un pilier, non seulement de sa propre histoire, mais de sa philosophie politique…

Un peu de culture historique permettant de comprendre pourquoi, il est donc singulier de devoir constater que l’historien Benjamin Stora ait fait l’impasse sur cette question qui constitue pourtant le cœur du non-dit algérien.

Au moment de l’indépendance, la priorité des nouveaux maîtres de l’Algérie fut en effet d’éviter la dislocation. Pour cela, ils plaquèrent une cohérence historique artificielle sur les différents ensembles composant le pays.

Ce volontarisme unitaire se fit à travers deux axes principaux :

1) Un nationalisme arabo-musulman niant la composante berbère du pays. Résultat, les Berbères furent certes « libérés » de la colonisation française qui avait duré 132 ans, mais pour retomber aussitôt dans une « colonisation arabo-musulmane » qu’ils subissaient depuis plus de dix siècles…

2) Le mythe de l’unité de la population levée comme un bloc contre le colonisateur français, à l’exception d’une petite minorité de « collaborateurs », les Harkis. Or, la réalité est très différente puisqu’en 1961, 250.000 Algériens servaient dans l’armée française, alors qu’à la même date, environ 60.000 avaient rejoint les rangs des indépendantistes.

Or, cette fausse histoire constitue le socle du « Système » algérien, lequel se maintient contre le peuple, appuyé sur une clientèle régimiste achetée par les subventions et les passe-droits.

Ce même « Système » qui, à chaque fois qu’il est en difficulté intérieure, lance des attaques contre la France

N’en déplaise à Benjamin Stora, voilà qui n’autorise pas à croire à sa volonté d’apaisement mémoriel.

Document transmis par JEAN FRANCOIS PAYA  AC/Algérie classe 1954/2 (SR Marine Nationale) Témoin ;Acteur et Auteur (juqsu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir)

25 mai 2022

A MONSIEUR LE PREMIER MAGISTRAT DE LA VILLE DE COLMAR

EXHORTATION A MONSIEUR LE PREMIER MAGISTRAT DE LA VILLE DE COLMAR A DEFENDRE ENFIN L’HONNEUR DE LA COMMUNAUTE HARKIE ET EN MEME TEMPS CELUI DE NOTRE PAYS

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar,

Référence : jugement correctionnel du 21 janvier 2022 condamnant définitivement deux algériennes ayant qualifié de « traîtres » les harkis

J'ai l'honneur de vous adresser, sous ce pli, le jugement, cité en référence, qui condamne deux Algériennes, Nora et Saliha, pour avoir formulé des allégations portant atteinte à l'honneur ainsi qu'à la considération des harkis !

Ma notification à vous envoyée s’impose d'autant plus qu'il me semble, sauf erreur de ma part, qu'un certain Eric STRAUMANN, prédécesseur de l'actuel député de la circonscription Yves HEMEDINGER, ne m'a toujours pas adressé le texte de la question écrite annoncé par un SMS du 20 juillet 2020 à 16 h 22 (numéro d'origine 0681687961) : « Bonsoir Monsieur, la question écrite a bien été déposée par M. STRAUMANN...... ». Cette question concernait bien évidemment le scandale de la stigmatisation des harkis, communauté ayant tout donné à notre pays et qui, au surplus, récuse toute appartenance à une bien problématique « binationalité franco-algérienne ».

A l'occasion de la publication du jugement précité, j'entends saluer mon fervent compatriote Mohamed DJAFFOUR, à l'initiative de cette action d'éclat, président d'association et camarade de toujours !

Je ne saurais oublier les efforts déployés par ailleurs par diverses associations (Harkis et Droits de l'Homme, Fondation Abdelkrim KLECH, Coordination Harka...) ayant abouti à la suppression de certains passages scandaleux (pas tous hélas !) d'une indigne dépêche de l'A.F.P.

Par ailleurs, je crois devoir m'adresser encore à vous, de manière amiable, probablement pour une dernière fois afin que la famille du héros, mort pour la FRANCE, Kouider GUERROUDJ, qu'il convient de lui rendre, de façon solennelle à une toute prochaine commémoration d'un 25 septembre, jour d'hommage national aux harkis !

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'assurance de ma considération distinguée,

Jean-Michel WEISSGERBER 22, rue des BOULANGERS 68 000 COLMAR

Post- scriptum : une copie de la présente sera bien sûr adressée au nouveau ministre de l'Education Nationale pour son information personnelle et pour que l'ensemble de nos concitoyens, soit à même de rendre justice à tous compatriotes (Mahorais, Anjouanais, canaques français ...) qui s'affirment fièrement et exclusivement français, évidemment sans considération de race, d'origine, de couleur, de religion...

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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8 août 2022

BINATIONALITE FRANCO-ALGERIENNE

BINATIONALITE  FRANCO-ALGERIENNE : S'INSPIRER DE LA REFLEXION ET DU TRAVAIL DE PIERRE DESCAVES, DEPUTE F.N.

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 3 août 2022

            Ils sont 89 députés du Rassemblement  National, soit bien davantage que leurs prédécesseurs élus à la proportionnelle dans les années quatre-vingts. A ceux-ci s'imposaient alors des problématiques qui, depuis ont pris de l'ampleur: binationalité, immigration, islamisme, entre autres...

            Parmi les députés F.N., Pierre DESCAVES, né en 1924 à KENCHELA, combattant Algérie Française, qui lutta avec ferveur sur les bancs de l'Assemblée. Je me réfère à sa question écrite posée le 26 janvier 1987, au Garde des sceaux, Ministre de la Justice de l'époque. L'ami Pierre s'offusquait alors de la désinvolture d'un individu, se présentant, dans l'édition du Monde du 9 décembre 1986, comme un « écrivain algérien de nationalité française » qui s'était « décidé pour quelque chose qui est loin d'être subjectivement résolu ».

            Notre vaillant député pied-noir, aujourd'hui disparu avait taclé, à juste raison, un certain Nabil FARES (fils d'un assimilationniste d'abord, puis affairiste FLN, Abdheramane) décédé bien avant notre cher camarade, défenseur des patriotes et Français d'Algérie.

            Pour être juste, disons que Nabil a mis de l'eau dans son vin infect, distillé dans la lettre susvisée, jusqu'à participer aux Invalides en 2004, à la cérémonie d'hommage aux HARKIS ! (J'y étais!).

            Nos binationaux d'aujourd'hui, hommes et femmes, surenchérissent dans leur discours haineux pro-FLN, toute honte bue, au point de reléguer un site, passablement preneur dans le domaine, au rang d'enfant de chœur, Algérie Patriotique.

            Avant c'étaient les FARES(IENS) ? Aujourd'hui, ce sont les FARIS(SIENS) !

            En effet nos bis - qui sont bien pires - évitent même de se revendiquer comme Algériens de nationalité française, c'est une attribution qu'ils cachent soigneusement. Leur nationalité française à l'occasion ne leur est pas inutile, ne serait-ce que pour ester en justice contre leurs contradicteurs qu'ils accusent de tous les noms d'oiseaux (nostalgiques, racistes, islamophobes...).

            Question à un de ces binationaux : « Avez-vous la nationalité française? ». Réponse : « C'est du domaine privé ! »

            A la femme « bi », pourfendeuse à tous crins du « trauma colonial », il m'a été répondu : « Cela ne vous regarde pas ! »

            Camarades et amis du R.N. à l'Assemblée, disons : « Souquez ferme et n'épargnez pas ces drôles de compatriotes indignes et arrogants, qui s'ils persistent dans une voie sans issue pour tous, s'exposent à terme à une déchéance de la nationalité française et à une expulsion du territoire national ! ».

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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4 juillet 2022

60ème anniversaire du massacre des Oranais le 5 juillet 1962

A LA MEMOIRE DES VICTIMES ORANAISES DU 5 JUILLET 1962,
DE TOUS LES CIVILS, MILITAIRES ET HARKIS TOMBES EN ALGERIE OU PORTES DISPARUS

Cérémonies et Messes

PARIS
11 HEURES : Messe du Souvenir en l’Eglise Sainte Odile (2 avenue Stéphane MALLARME / 75017 / PARIS) célébrée par M. l’abbé Guillaume de Tanouarn.
15 H15 Recueillement et dépôt de gerbes au Mémorial National de la guerre d’Algérie  quai  Jacques Chirac (anciennement quai  Branly) face à l’avenue de la Bourdonnais (organisation GRFDA et MAFA)

18H30 : Cérémonie à l’Arc de Triomphe organisée par le C.L.A.N-R , A L L O

CAEN : 11H Cérémonie dépot de gerbes à la  stèle des rapatriés cimetière Saint Gabriel ( organisée par ANFANOMA de Normandie)

PIERRELATTE : 10H30 Dépot de gerbes cimetière de la Roserais, Stele des rapatriés (organisée par ANFANOMA de Pierrelatte)

Retour aux commémorations du 5 JUILLET 1962.

8 juin 2022

IL Y A 60 ANS… L’EXIL

Par José Castano.

Une page d’histoire…

« L'exilé est un mort sans tombeau » PUBLIUS SYRUS, Poète latin (Sentences)

 

 

IL Y A 60 ANS… L’EXIL

         Il y a 60 ans, nous en étions à verser des larmes de sang… Le cessez-le-feu avait été proclamé le 19 mars, l’ennemi d’hier devint l’interlocuteur privilégié de l’Etat français et ce fut la fin… une fin que nous ne pouvions imaginer ainsi… La fin d’une épopée, la fin d’une civilisation, la fin d’un mythe. C’était pour nous la fin du monde, mais c’était surtout la fin d’un monde… né dans la peine et la souffrance, qui avait vécu dans le bonheur et dans la joie et qui mourrait dans le désordre, la corruption et la haine.

         L’Algérie était devenue un pays sans foi ni loi, où la pitié n’existait plus. Elle était perdue, saccagée, agonisante. Son cœur avait beaucoup trop battu, souffert, espéré, désespéré, à travers des foules dont on réglait les houles, commandait les tempêtes pour des vertiges tricolores. Trop de larmes et trop de sang. Les jardins se taisaient, les rues se vidaient, des bateaux s’en allaient… L’heure de l’arrachement et de la greffe venait de sonner pour tous.

        Une nouvelle fois le drapeau tricolore fut amené ; une nouvelle fois, l’armée française plia bagages poursuivie par les regards de douleur et de mépris et les cris de tous ceux qu’elle abandonnait. Le génocide des harkis commençait…

         Dans le bled –comme en Indochine- les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont là des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de si tôt oublier…

         Ainsi, 132 ans après son épopée, l’Armée d’Afrique disparaissait avec l’Empire qui était sa raison d’être… L’Armée d’Afrique !… Le terme sonnait aujourd’hui comme une outre vide. Il était difficile de le prononcer sans rire… et sans pleurer. Tout s’était passé comme si son destin eût été accompli le jour où la métropole fut libéré par elle et q’elle n’eût plus qu’à disparaître.

         Que ce fut aux aérodromes ou aux ports, le spectacle était le même. Nous attendions des jours et des nuits dont nous ne savions plus le nombre, sous le soleil des midis et les silences de la nuit, parquées comme du bétail, sans ravitaillement, conscients de ce qu’il y avait d’intention de nous punir encore dans ces avions mesurés et ces bateaux refusés.

         La Croix Rouge ? Aucune trace… En revanche, les transistors annonçaient qu’à la frontière Algéro Marocaine, près d’Oujda, des camions de la Croix-Rouge internationale avaient été pris en charge par le Croissant Rouge pour venir en aide aux « pauvres réfugiés algériens » qui s’apprêtaient à rentrer chez eux…

         Quand enfin un bateau accostait sur les quais, c’était aussitôt la panique… cependant, qu’à bord, nous ne demandions plus rien. Nous nous affalions, prostrés, et contemplions, silencieux et amers, une dernière fois les contours de notre terre. Nous pensions que nous avions regardé ce paysage maintes et maintes fois, animés d’une confuse espérance d’événements nouveaux, émouvants, romanesques dans notre vie… que nous allions nous en éloigner pour ne plus jamais revenir… qu’il ne s’était rien accompli de miraculeux et que, de cette indifférence de la destinée, notre cœur restait endolori.

         Nous voulions nous imprégner une dernière fois de cette vision qui avait été le cadre de notre enfance, nous souvenir de chaque mot, de chaque geste, pour être enfin dignes de nous envelopper du linceul immuable des choses définitives. Nous entrions en exil par de honteuses poternes, traînant derrière nous, comme un fardeau et un tourment, le manteau d’apparat de nos souvenirs rebrodés de mirages.

         L’Algérie, tant servie, tant chantée, tant aimée ; c’était le passé de bonheur, d’héroïsme et d’espérance, et ce n’était plus, en cet instant tragique, que le désespoir de milliers de cœurs calcinés au fond de milliers de poitrines humaines. Et nous étions seuls, face à l’échec, face au passé et à l’avenir, submergés par la peine et l’amertume, seuls au bord d’un gouffre, au bord du néant où finissent en fin de compte toutes les colères, les rêves et les révoltes des hommes… où se consument les noces stériles de l’amour et de la haine.

         Nous attendions l’instant où serait levée l’ancre, celui où l’on sortirait du port, l’instant où, dans la brume et les larmes, s’évanouirait enfin la lumineuse vision de la terre d’Algérie.

         Un barrissement lugubre, le grincement d’une chaîne que l’on remonte et déjà le navire qui déhale lentement. Des femmes pleuraient en silence ; des hommes serraient les poings et les mâchoires… La déchirure de leur âme était profonde ; se cicatrisera-t-elle jamais ?

        Accoudés à la rambarde du navire qui s’éloignait, impassible, sous l’épreuve de la torture, nous dardions nos regards voilés de pleurs vers cette vision magique de l’Algérie, vers les cimes violettes des montagnes. L’horizon de notre beau pays reculait sans cesse au fond de l’espace et du temps et nous sentions approcher le chagrin qui déborde, éclate et se répand comme un fleuve qui a crevé ses digues.

         C’était une sourde rumeur grossissante qui semblait nous monter de la poitrine à la gorge, et qui se portait aussi sur la vue qu’elle brouillait un peu plus. Car le fait lui-même n’est presque rien en comparaison de son retentissement : l’arrachement dans la douleur, l’adieu, et la côte qui disparaît… disparaît ; c’est à présent que cela pénètre et opère son ravage !

         A la proue du navire, le nez dans la brise, un homme chantait. On entendait faiblement les paroles ; c’était un air lent, nostalgique, déchirant, qui se répétait toujours et qui se prolongeait en mourant, avec des ondulations traînantes : « Hay péna, pénita péna, péna… »    

         Cela s’en allait doux et triste sur la mer, comme dans une âme un souvenir confus qui passe… et les bateaux s’éloignèrent ainsi, accompagnés de sanglots qui leur faisaient la conduite et qu’on eût pris pour la cantilène des chameliers poussant leurs bêtes.

         Que de larmes grossirent la Méditerranée ! Que de chagrin emportèrent ces navires !…

         Nous partîmes ainsi, chassés de notre terre, de nos maisons, le cœur broyé par le chagrin, retournant une dernière fois la tête, sur la route de l’exil et, regardant, les larmes aux yeux, pour un dernier adieu, ce qu’avait été notre bonheur, cet adieu qui allumait aux paupières des larmes de sang, cet adieu définitif qu’il nous fallait goûter amèrement et dont le souvenir nous poursuivrait toujours.

         Là-bas, déjà, le jour mourait en flammes au-dessus du cher pays de notre enfance. Un silence profond s’élevait emportant là-haut, tout là-haut, les souvenirs à jamais enfouis, dans la tranquillité des milliers de crépuscule d’été.

José CASTANO

 

Dans le cadre du soixantième anniversaire de la fin de l’Algérie française, hommage aux héros de laLégion étrangèreet du1ER REP

à VENDARGUES (34740) et FREJUS (83600)

 

2 Conférences sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

 

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

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 SOIXANTENAIRE DE LA FIN DE LA GUERRE D'ALGÉRIE

1962  –  2022

Organisé par laMAIRIE de VENDARGUES (34740)

Voir les détails

2 juin 2022

SOIXANTENAIRE DE LA FIN DE LA GUERRE D'ALGÉRIE-1962-2022

Organisé par la MAIRIE DE VENDARGUES  en partenariat avecles associations AFOV, MDV et ADN (1)

PROGRAMME

SAMEDI 2 JUILLET

10 H 30 :   Messe dans le Parc de l'école St Joseph

12 H : Apéritif offert par l'AFOV et l'ADN

13 H : Repas – Méchoui Royal – Parc de l'école St Joseph

(Inscription obligatoire)

 

DIMANCHE 3 JUILLET

10 H : Cérémonie à la stèle du souvenir au cimetière de Vendargues.

11 H : Ouverture de l'exposition « Les valises sur le pont » – Salle Armingué 2

11 H 30 : Apéritif offert par la municipalité

18 H : Conférence « Les Seigneurs de la guerre » par José CASTANO (2)

– Salle Armingué 2 -

20 Av. de la Gare, 34740 Vendargues

Renseignements : « Les Amis d’Afrique du Nord (ADN) » : E-mail : lesamisdafriquedunord@gmail.com 

* Raymond-Gérard HAREL : Tel. 06 83 74 48 23 E-mail : harel.de.nemours@gmail.com  

* Josy BELMONTE : Tel. 06 09 09 95 09 E-mail : josybelmonte@hotmail.com

 

1)     AFOV = Amitiés des Français d'Outre Mer de Vendargues

       MDVMémoire De Vendargues

         ADN = Amis DAfrique du Nord

 

2)      Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

Transmis par José Castano

10 février 2022

APRÈS LA RECONNAISSANCE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

DÉDIÉ AUX VICTIMES DU 5 JUILLET 1962 à ORAN           

OUVRAGES SIGNALES  SUR LE MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 A ORAN PAR LIBRAIRIE Pied-Noir

https://www.librairie-pied-noir.com/content/25-massacre-oran-5-juillet-1962

            En cette année 2022 du 60em Anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie où toute une littérature opportuniste où pas va éclore vu un premier livre "Algérie 1962 : une histoire populaire " de Malika Rahal Chargée de recherches au CNRS cet ouvrage traitant du passage à l'indépendance de l'Algérie en 1962 nous ne pouvons pas ne pas nous exprimer sur la présentation partisane qu'en fait cette écrivaine TOUJOURS PAR OMISSION des autres travaux ouvrages et recherches effectués DEPUIS BIENTÔT 60 ANS !(comme l'a si bien indiqué son ex professeur l'historien Guy Pervillé) surtout lorsqu'elle dit à propos du drame du 5 Juillet 62 "Si l’on se fie au décompte (isolé!) de Fouad Soufi,(archiviste Algérien )« le plus solide que nous ayons ; "l’explosion de violence vengeresse aurait fait plus de victimes “musulmanes” que de victimes “européennes” écrit sans sourciller Malika Rahal en éludant tous les travaux et enquêtes précédents.

           Les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir l 'ALN D’Oujda c'est le résultat de notre enquête de terrain, mais l'écrivaine n'a cure des recherches antérieures (non seulement la nôtre bien sûr) précédent son irruption dans ce dossier 60 ans après mais c’est son droit!

           D'autant plus que F Soufi fonctionnaire Compatriote Oranais que nous connaissons bien venu plusieurs fois en conférence à Paris si il a minoré le nombre des victimes n'a jamais prétendu cela tout,en ayant eu le mérite de reconnaitre le drame alors que toujours nié officiellement en Algérie !

           Emmanuel Macron qui a quelques sources vient également d'exhorter à reconnaître et « regarder en face » le massacre du 5 juillet 1962 » à Oran, qui toucha « des centaines d’Européens, essentiellement des Français ». Dont Acte sur la bonne voie.

           Mais je dois préciser aussi  il n'est pas juste de dire comme l'écrit G Pervillé que "Jean-François PAYA (qui était sur le terrain en activité à Oran en 1962,) ne reconnaît aucune importance à la violence qui s’était développée entre les quartiers européens et musulmans d’Oran durant les cinq mois précédents" au contraire j'ai toujours dit que cette violence réciproque et notamment des perdants sur les gagnants déterminait une situation explosive  à Oran connue de nos supérieurs paralysés par les ordres et les responsables FLN des 2 factions rivales facilement utilisée par l'une pour provoquer une "explosion de violence vengeresse" comme le dit l'auteure Malika Rahal qui absurdement n'envisage qu'une majorité de victimes musulmanes !


« Livres de la librairie PN sur le Massacre du 5 juillet à Oran :

"Oran 1961-1962, journal d'un prêtre en Algérie" du Père Michel de Laparre de Saint Sernin

"Oran, 5 juillet 1962. Leçon d'histoire sur un massacre" de Guy Pervillé

"Oran, 5 juillet 1962. Un massacre oublié" de Guillaume Zeller

"La tragédie dissimulée. Oran, le 5 juillet 1962" de Jean Monneret

"Le MOI du Général" de Jean-Pierre Brun

"Lettre à un père disparu" de Maurice Calmein »

http://popodoran.canalblog.com/archives/2011/08/10/11250833.html 

"Le Serment de l'Orane" pièce de théâtre de Claude NAL (2012) dont le second acte présente cette terrible journée du 5 juillet 1962 à Oran, vécue par des étudiants de l'oubliée université d'Oran


https://histoirecoloniale.net/le-5-juillet-1962-a-Oran-par-Jean.html  Seul article (de 1998 ) sur ce site en "caution démocratique"(et encore épinglé) parmi une vingtaine écrits après 2002 favorables au FLN sur le méme sujet *

 Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'AFN de René Mayer.Préface P 161 

 http://p.calameoassets.com/090820151910-01ca29cc78b0482f461c213c8e27f7aa/p161.jpg

Groupe d'Études Historiques3 JF PAYA AC/Algérie classe 54/2 membre du cercle Algérianiste du Poitou

Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'A.F.N de René Mayer. Préface P 161

JEAN FRANCOIS PAYA  AC/Algérie classe 1954/2 (SR Marine Nationale) Témoin ;Acteur et Auteur (juqsu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir)

ÉTUDES COLONIALES

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3 février 2022

BINATIONALITÉ

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Avec le « En même temps » la problématique de la double nationalité reviendra en force

Colmar, le 1 février 2022

            On se souvient du rassemblement à Marseille il y a cinq ans d’une foule bigarrée et composite destinée à soutenir un certain candidat à la présidence pour le quinquennat 2017-2022… Le discours bisounours d’alors pourrait-il être repris « Arméniens, Italiens, Comoriens, Sénégalais, Algériens, Marocains …tous Français ! »

           Le mot d’ordre « En même temps » par excellence de notre président jupitérien n’apparaît plus de mise et la dure réalité du délitement de la société française s’impose de plus en plus !

           En jeu, l’unité nationale, voire l’existence même de la Nation française.

           Incontestablement celui qui a le mieux soulevé l’acuité de la situation est, à ce jour, un certain Z. et désormais, on ne pourra plus éluder la question de la double nationalité.

           Rappelons qu’en mai 2011, Marine le Pen se déclarait en faveur de la suppression de la binationalité. Cris d’horreur et d’effroi quasi-unanimes, à commencer par ceux de la majorité bismuthienne (Paul BISMUTH), pardon sarkozyste de l’époque. D’Eric BESSON à Jeannette BOUGRAB (ce qui pour une fille de harki apparaît une aberration), ce ne fut qu’un hurlement : surtout n’abordons pas la question !

           Pour ce qui est de la gauche et de l’extrême-gauche, c’était agiter un chiffon rouge !

           Rendez-vous compte : ajouter un malaise supplémentaire et pénaliser encore davantage ces charmants bambins en quête d’identité ! Il est grand temps d’ouvrir les yeux !!!

Il y a en Afrique même :

           A. Pour l’Afrique subsaharienne au bas mot trois millions d’individus titulaires de la nationalité française. Impactés tout particulièrement les classes dirigeantes, les chefs d’Etat, les ministres et les hauts fonctionnaires. Or les temps sont très incertains et l’islamisme, que dis-je, le djihadisme, gagne du terrain partout (au Mali, au Burkina Faso, et ailleurs le sentiment anti-français monte).

           C’est à juste titre que bien des internautes se sont émus de constater qu’un aimable chanteur d’origine congolaise, Maître GIMS, adulé par la candidate Valérie PECRESSE, affiche désormais ses penchants pour le salafisme. Cela dénote, hélas ! une influence toxique qui déborde partout !

           B. Pour l’Algérie et le Maroc

a. En Algérie même, résident au minimum trois millions de Français (probablement le double !). Il y a d’abord les descendants des couples mixtes (on serait étonné en particulier d’apprendre le nombre d’Alsaciennes qui ont convolé dans les années 1970 à 80 avec des « indigènes »).

b. Ensuite les Français nés en France métropolitaine après le 1er janvier 1963 et bénéficiant du droit dit du double sol, et qui d’une façon ou d’une autre, sont retournés en Algérie, mais qui sont susceptibles de revenir en France en cas d’effondrement du régime algérien.

c. Enfin, les descendants d’Algériens français dits de droit commun qui ont gardé la nationalité française au moment de l’indépendance de l’Algérie.

           De nombreux articles de presse ont révélé l’ampleur du problème comme L’Express du 5 septembre 2001 sous la plume de Besna LAHOURI (1). Sont concernés à l’époque cent cinquante mille personnes. Trois générations après, il n’est pas exagéré de penser que plus d’un million et demi de personnes sont concernées. En France, il faut compter quatre millions de Franco-Algériens (dont les plus en vue : Camélia JORDANA qui affiche sa proximité tant avec CASTANER qu’avec Aïssa TRAORE, Samia GHALI, sénatrice au parcours étatique, le multi-séducteur Arnaud MONTEBOURG issu de la famille de notables des OUD CADI, piliers de la colonisation française) se gargarisant d’être les petits-enfants des terroristes des réseaux du FLN.

           Alors il est plus que temps de réagir, non seulement pour la présidentielle, mais pour les élections qui vont suivre.

Planchons au plus vite et au mieux sur le sujet !

           A. Une commission d’enquête doit statuer très rapidement en tenant compte d’une vérité incontournable (voir ma lettre ouverte à Patrick WEIL dans une édition du périodique Action française en 2011) : « les binationaux des années 2000 et 2010 dans leur majorité sont bien différents de ceux des années trente du siècle précédent, de par leurs origines et de par leur soubassement idéologique et culturel ».

           B. Un Algérien ou un Marocain candidat à la nationalité française ne doit pas bénéficier d’un traitement privilégié par rapport à un Français candidat à l’attribution de la nationalité algérienne ou marocaine.

           C. Autrement dit, appliquons strictement le principe de la réciprocité.

Pour ce qui est du regroupement familial, il devra concerner uniquement les Français titulaires de la seule nationalité française. Il conviendra donc impérativement pour tous ceux qui souhaitent en bénéficier, d’obtenir la libération des liens d’allégeance envers le pays d’origine. Ceci nonobstant la position éventuellement ultra-rigide du pays d’origine en particulier le Maroc qui impose l’allégeance perpétuelle à ce pays à tous ses ressortissants.

Jean-Michel WEISSGERBER

Renvoi :

(1)              Certains articles évoquent jusqu’à 15 (quinze !) millions d’Algériens possédant la nationalité française en Algérie, la fourchette serait ainsi de 1,5 à 15 millions !

Post-scriptum :

           Une mention particulière doit être faite au sujet des hauts-fonctionnaires algériens binationaux. Un certain Naoufel BRAHIMI EL MILI (un binational lui-même ?) fait savoir page 402 de son ouvrage France-Algérie 50 ans d’histoires secrètes, tome 1, que « plus de 5000 (cinq mille) responsables algériens nommés à des postes sensibles par décrets publiés dans le J.O. de la République algérienne démocratique et populaire, détiennent aussi la nationalité française, mais en cachette ».

Sans commentaire, pour l’instant !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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30 janvier 2022

LE PRÉSIDENT MACRON NE SE DÉNIE PAS

APRÈS UN DISCOURS FADE DU PRÉSIDENT MACRON QUI NE DÉNIE PAS SES DÉCLARATIONS SUR “LES CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ” en Algérie Française

            Chers Amis / Bonjour *Ci joint/Info sortie d'un premier livre militant de l'année 62/ 60em anniversaire de notre exode avec nos premières observations ;avec d'autres à suivre!

VIGILANCE   1962 / 2022

            Algérie 1962 : une histoire populaire Malika Rahal Éditeur : La Découverte Date de parution : 06/01/2022 PRÉSENTATION DU LIVRE SUR LE SITE PARTISAN DE LA LDH QUI AVEC LE JOURNAL“ EL WATAN ” glorifie ce livre qui ouvre le Cycle 1962 / 2022 ***

            En premier controverse avec le professeur Pervillé Dans son livre, Malika RAHAL traite en moins d’une page (p 32) la question fondamentale de la réalité ou non des prises de sang forcées. Elle dit dans une préface navrante, l’historien Guy PERVILLE renverse d’ailleurs la charge de la preuve, reprochant aux historiens qui écartent ces rumeurs de ne pas prouver que le crime n’a pas eu lieu.

NOTRE RÉPONSE

VIGILANCE 1962 / 2022

            Nos félicitations à l'Historien Guy Pervillé pour son exposé ci joint en réponse au livre à notre gout assez militant (surtout par omissions) de son ancienne étudiante Malika RAHAL Chargée de recherches au CNRS cet ouvrage traitant du passage à l'indépendance de l'Algérie en 1962.et d'un chapitre SUR LES PRISES DE SANG FORCÉES sur des prisonniers Européens qui sont évoquées dans certains rapports et compte rendus des Forces Françaises! sans nous substituer à l'Historien nous ne saurions mieux que lui présenter son point de vue fortement étayé! permettant d'éviter une désinformation certaine   *(technique de l'omission)

http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=485 TEXTE INTÉGRAL

            QUANT A NOUS seul "écrivant" témoin et acteur présent sur le dossier des Massacres du 5 Juillet 62 à Oran nous ne pouvons pas ne pas nous exprimer sur la présentation partisane qu'en fait cette écrivaine toujours par omission des autres travaux ouvrages et recherches effectués depuis bientôt 60 ans ! surtout lorsqu'elle dit "Si l’on se fie au décompte (isolé) de Fouad Soufi,(archiviste Algérien )« le plus solide que nous ayons ; "l’explosion de violence vengeresse aurait fait plus de victimes “musulmanes” que de victimes “européennes” »donc écrit sans sourciller Malika Rahal sans essayer d'étudier l'événement par ce qui s’est passé avant (combats de l’OAS mais aussi du FLN et de l'armée Française !) et c’est toujours ainsi en Histoire, et après il y a la volonté des hommes d'utiliser les circonstances et de les manipuler et les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir l 'ALN D’Oujda c'est le résultat de notre enquéte de terrain; mais l'écrivaine n'a cure des recherches (non seulement la notre bien sur) précédent son irruption dans ce dossier 60 ans après !

http://popodoran.canalblog.com/archives/2009/03/07/12860520.html LES CAUSES SELON NOUS DU MASSACRE

JEAN FRANÇOIS PAYA AC/Algérie classe 54/2

 INFO ALERTE VEILLE SUITE ***Livre Algérie 1962 : Question et réponse de l'auteure Malika Rahal

            Doit-on considérer l’ouverture anticipée des archives judiciaires relatives à la période de la guerre de libération nationale, dont le décret d’application a été publié récemment, comme une avancée dans la connaissance des crimes et exactions commis à l’encontre des Algériens par la police et l’armée, comme les disparitions forcées en Algérie évoquées précédemment ou les assassinats de manifestants à Paris par la police en octobre 1961 ?

R

            Toute ouverture d’archives peut permettre des avancées, notamment dans les cas, assez rares, où des crimes et exactions donnaient lieu une procédure judiciaire. Toutefois, dans la majorité des cas, les violences ne donnaient pas lieu à de telles procédures. C’est le cas de la majorité des disparitions forcées sur lesquelles nous travaillons, ou pour la plupart des morts du 17 octobre 1961. Sur ces deux question, l’ouverture de telles archives.

NB

            Toujours "stratégie de l'omission" on envisage cette ouverture d'archives judiciaires que comme révélation de crimes et exactions des FAF Françaises AVEC UN DOUTE mais pas d'exactions FLN/ALN !

QUI POURRAIT CONDUIRE A DES LISTES LÉGITIMES DE VICTIMES PAR DES HISTORIENS VIGILANTS

http://popodoran.canalblog.com/archives/2022/01/14/39304765.html    

            Historienne, "spécialiste de l’histoire contemporaine" de l’Algérie, Malika Rahal dirige l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP). Elle est l’autrice de plusieurs ouvrages, notamment d’une biographie d’Ali Boumendjel (Belles Lettres, 2011 ; réédition poche : La Découverte, 2022).

Groupe d'Études Historiques3 JF PAYA AC/Algérie classe 54/2

Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'A.F.N de René Mayer. Préface P 161

PAR JEAN FRANÇOIS PAYA AC / Algérie classe 54/2 membre du cercle Algérianiste du Poitou

JF PAYA AC /Algérie Classe 54/2 jusqu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir.

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23 avril 2022

RASSEMBLEMENT HARKIS - SAINT MAURICE L'ARDOISE

Samedi 28 mai 2022, rassemblement des Harkis et de leurs Amis, au camp de Saint Maurice l'Ardoise

           Samedi 28 mai 2022, rassemblement des Harkis et de leurs Amis, au camp de Saint Maurice l'Ardoise - 30-, haut lieu de notre internement, pour le seul crime commis, le choix du drapeau bleu, blanc, rouge.

            Rassemblons-nous pour alerter les politiques sur une loi de réparation qui devrait être à la hauteur de nos souffrances.

PEUPLE DE FRANCE, venez nombreux samedi 28 mai 2022, au camp de Saint Maurice l'Ardoise (commune de Saint-Laurent-des-Arbres) à partir de 10 H. Pour soutenir une cause juste.

            Invitation transmise par l'organisateur de la manifestation : Hocine Louanchi. Leader de la Révolte 1975 du camp de Saint-Maurice-l'Ardoise, -Gard 30-, Président de la Confédération Nationale des Français Musulmans Rapatriés d'Algérie et leurs Amis.

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13 avril 2022

PRÉSIDENTIELLES 2022 - LES GIROUETTES "LR"...

COURRIERS ADRESSÉS A ÉRIC CIOTTI ET A NADINE MORANO

Transmis par José Castano

À : Nadine MORANO
Objet : Les girouettes LR...

                Bonjour Madame Morano,

         Je vous joins le courrier adressé à Monsieur CIOTTI en réponse à l’inconséquente décision de vos amis LR de soutenir MACRON sans la moindre considération pour vos électeurs. En dépit de la sympathie que je vous porte, je pense que cette lettre aurait pu également vous être destinée et, à mon grand désappointement, correspondre à votre état d’âme actuel… Dites-moi que je me trompe !

         Avec mes respectueux hommages

         José CASTANO


À : Eric CIOTTI
Objet : Les girouettes LR...

                Monsieur Ciotti, je suis écœuré par cette intelligentsia républicaine qui, après avoir critiqué Macron durant la campagne, s’empresse de lui faire allégeance dans la foulée de ses désastreux résultats. Certaines « mauvaises langues » prétendent que PECRESSE s’est ralliée à lui afin d’obtenir l’effacement de sa dette colossale… Vous verrez, Monsieur Ciotti, qu’en guise de gratitude, la « caisse noire » de l’Elysée fonctionnera à merveille… et nul ne le saura. Et SARKOZY qui en rajoute une couche !!!... Peut-être qu’un poste de Ministre lui conviendrait à merveille !... Comment s’intéresser à la politique après çà ? Comment accepter d’aller voter ?

         Et vous, élu LR, en vous taisant, vous cautionnez implicitement cette versatilité qui n’inspire qu’aversion et mépris. Certes, vous avez indiqué « ne pas voter Macron ». C’est un peu léger ne trouvez-vous pas face à cette coalition de « moralistes » mangeurs d’avoine ? Si vous étiez cohérent avec vous-même et, surtout, si vous étiez honnête et respectueux envers vos électeurs, vous quitteriez les LR et rejoindriez soit le RN, soit Reconquête. Pour votre gouverne, le Pied-Noir que je suis, petit fils d’immigrés espagnols, a voté Eric Zemmour et s’apprête à voter Marine Le Pen, le 24 avril.

Oui, Monsieur Ciotti, que faites-vous encore dans ce panier de crabes ?...

         Bien cordialement

         José CASTANO

5 mars 2022

« JMW » BINATIONALITÉ FRANCO-ALGÉRIENNE

Binationalité franco-algérienne

Marine veut nous rassurer : Tebboune ne saurait être Poutine !

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 5 mars 2022

           Le 1er mars 2022, tard dans la soirée, j’ai suivi sur BFM TV un entretien de la candidate à la présidentielle Marine LE PEN avec plusieurs journalistes. La conversation porta entre autres, sur la question de la double nationalité.

           Là, ô surprise, le point de vue de Marine LE PEN a plus qu’évolué ! En fait, il a radicalement changé : il y a une dizaine d’années, elle était très contre, aujourd’hui, elle ne trouve rien à redire au phénomène qu’impacte essentiellement les dits Franco-Algériens (qui, voyez-vous, constituent un électorat très important !).

           Révolution copernicienne donc ? Non ! Notre chère Marine (dixit sa démonstration) s’est laissée envahir par un fort sentiment … « d’humanité ». Pas d’humilité, d’humanité vous dis-je !

           D’abord très en colère (la colère est, on le sait, mauvaise conseillère), j’ai ensuite essayé de comprendre comment donc, à plus de cinquante ans, notre personnage peut-il ainsi abandonner l’un des fondamentaux du mouvement national et patriotique de notre fier souverainisme ?

           J’en viens à un maître-mot qui ne doit jamais, jamais, nous quitter : VIGILANCE !

           Ensuite, il me paraîtra nécessaire d’approfondir le phénomène de la double-nationalité.
Mais que nous suggère MLP pour en revenir à cette « personnalité » ?

           En fait, elle ne dit rien d’autre, sinon que le président algérien (aujourd’hui TEBBOUNE) ne saurait être assimilé à un monstre comme POUTINE. L’Algérie pour Marine ne peut constituer un danger dans le futur. Quelle illusion ! Quelle douce illusion ! Comment ne pas craindre une submersion démographique non seulement par l’Algérie, mais aussi par tout le Maghreb !

           Le danger apparaît à terme bien pire que la domination russe dont on perçoit plus que jamais les méfaits avec l’Ukraine martyre !

           Entre l’Algérie et la France, on peut très bien concevoir une masse intermédiaire constituée par tous ceux qui aspirent réellement et véritablement à rejoindre la patrie bleu-blanc-rouge. Encore convient-il de favoriser l’émergence de ce corps, ce qui paraît loin d’être le cas, comme l’on peine à permettre à l’Ukraine de s’affirmer !

           Après la capitulation d’Evian (Marine et le RN sont très étrangement discrets pour l’instant sur l’anniversaire de cette infamie absolue), rien n’a été entrepris, bien au contraire pour le massacre des harkis, pour que les Français d’origine algérienne rejoignent une France démocratique, laïque et de l’égalité hommes-femmes.

           On le voit bien par le culte de la repentance, par l’organisation prétendue d’un Islam français, par la fascination pour les hideuses-jabeuses et autres absurdités dont l’avènement annonce une catastrophe sans précédent. Alors la première des actions sera d’en revenir à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et son article libérateur N°15 qui permet à tout homme et à toute femme d’avoir une nationalité, de pouvoir en changer si nécessaire. Et s’il le faut, nous devrons nous fâcher avec l’Algérie et le Maroc qui imposent à leurs « citoyens » une allégeance perpétuelle à leurs Etats, l’impossibilité d’être autre chose que leurs sujets, ce qui dénote de leur part, une mentalité archaïque et une conception arriérée des rapports humains !

           Le 2 mai 2010, en particulier, j’ai longuement plaidé auprès de Maître Mokrane AIT LARBI la cause des adolescents du lycée OKBA à Bab-El-Oued qui, près d’un demi-siècle après l’indépendance de l’Algérie, ont arboré notre drapeau bleu-blanc-rouge, avec les conséquences que l’on imagine !

           Combien de fois ai-je dû protester lorsque les brontosaures du nationalisme algérien, leurs idiots utiles et les islamo-gauchistes assimilent les filles et fils de harkis à des immigrés proclamés avant tout algériens !

           Au fait, Marine, oubliez-vous que votre père a très courageusement soutenu un député Algérie française prénommé Ahmed, victime d’un ignoble attentat fellagha ?

           Qu’attend d’ailleurs le Rassemblement National infoutu de consacrer à sa mémoire le nom d’une place ou d’une rue et d’imiter ainsi ma démarche initiée il y a une bonne demi-douzaine d’années à Colmar, en l’honneur de Kouider GUERROUDJ, mort pour la France en 1962 ?

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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12 avril 2022

2022-AVENIR DU CAILLOU

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 9 avril 2022

Avenir du Caillou : Macron réélu fera-t-il appel au Cabinet Mac Kinsey et à « l’expert » Yves de Gaulle ?

Une hypothèse (pas vraiment farfelue) : MACRON est réélu !

Une question se posera rapidement à lui : celle de l’avenir du territoire de la Nouvelle-Calédonie-Kanaky

C’est que, nonobstant trois référendums, nos compatriotes (toujours en sursis !) des antipodes n’ont toujours pas compris la nécessité qui s’impose à eux : faire confiance au futur et inexorable Etat kanak socialiste qui se profile à l’horizon.

Une telle perspective nous permettra de mieux dormir et de ne plus être hanté par la culpabilité d’être redevenu « une puissance colonialiste et impérialiste » (dixit Daniel GOA, ancien militant communiste, au congrès annuel de l’Union Calédonienne du 1er au 3 avril 2022).

Je crois toutefois pouvoir rassurer ceux qui, dans notre pays, militent pour la « décolonialité » et s’activent pour la libération et l’indépendance des peuples dominés et exploités.

Finalement l’espoir pour les « décoloniaux » ne va-t-il pas poindre du côté de ceux qui normalement ne devraient pas inquiéter notre cher pathos patriotique, à savoir les intrépides soldats du camp dit loyaliste !

Je lis que trois des vaillants parlementaires du Caillou se rangent du côté de MACRON, M. GOMEZ né à Alger en 1958, l’année du célébrissime « Je vous ai compris[1]», un (in)certain DUNOYER et un certain POADJA[2].

Que demander de plus, chers amis du FLNKS, car incontestablement une victoire de Marine LE PEN, d’un Eric ZEMMOUR, voire même d’une Valérie PECRESSE constituerait un obstacle aux visées généreuses[3] de nos futurs ex-concitoyens socialistes[4].

Pour ma part, je continue à clamer que nous courons au désastre et c’est pourquoi j’ai esté à l’encontre de la Présidence de la République devant le Conseil d’Etat[5]. Je ne sais que trop ce qu’il est advenu suite aux indépendances africaines des territoires français (Algérie, Comores en particulier) dont les ressortissants sous souveraineté française auraient très certainement été moins tentés de s’exiler et de quitter la terre de leurs ancêtres, en continu et en masses compactes, si le drapeau français bleu-blanc-rouge avait davantage continué à flotter outre-mer.

Au lieu d’une véritable libération des peuples, nous avons abouti à une plus grande confrontation (africaine tout d’abord) des peuples (avec un risque majeur de confrontation Europe-Afrique dans les années à venir).

Mais peut-être devrais-je me faire une raison puisque, pour l’instant, la perspective de l’indépendance de nos derniers confettis (Guadeloupe puis Corse) semble de moins en moins effrayer les « hexagonaux »[6].

Cela étant, deux suggestions me viennent à l’esprit en cas de réélection macronienne. E.M. jettera rapidement le masque et révélera sa véritable nature étant d’être au service du mondialisme essentiellement d’essence anglo-saxonne.

La première consiste à prôner la continuation de l’intervention d’un Cabinet de conseil très en vogue que le taquin hebdomadaire d’une droite qui s’assume (Valeurs actuelles, édition du 7 avril 2022) présente ainsi : « l’élitisme de Mac Kinsey, l’argent roi, la globish culture, c’est plus excitant que de parler de gros cabinets français ».

La deuxième est de propager la vertueuse interrogation d’un expert en finances publiques, Yves de GAULLE[7], ex-Cour des Comptes, ex-Conseil d’Etat, distillée par le magazine Challenges, édition du 4 février 2022 : « La France a-t-elle encore les moyens d’entretenir la Nouvelle-Calédonie ? »[8].

La réponse du rejeton de la troisième génération de la lignée de Qui-vous-savez est sans appel. Oyez compatriotes (gaullistes en tout premier !) : « le prix payé pour garder française la Nouvelle-Calédonie est exorbitant ».

Après avoir fait confiance à grand-papa, sachons écouter la douce parole du petit-fils. Et puis, rassurons-nous, si pour l’Algérie il y a eu pas mal de casse (rue d’Isly, Oran, disparus, pieds-noirs et soldats harkis et leurs familles, 100 000 morts au bas mot pour l’historien renommé Marc FERRO, pourtant anticolonialiste), il n’en sera probablement pas de même pour la Kanaky, peut-être quelques dizaines de victimes (îles Bélep et Maré) au cas où les plus excités des indépendantistes auraient le vin mauvais !

Honneur au petit-fils, à son père Philippe encore vivant à l’heure où j’écris, et au grand-père Charles qui gît à Colombey-les-Deux-Mosquées !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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[1] Avant de vous laisser tomber ! Les pieds-noirs comme les harkis restent les éternels cocus de l’Histoire. Décidément Philippe GOMEZ n’a rien compris, rien écouté et rien appris concernant la tragédie des Algérois.

[2] Comme je n’ai pas l’aura d’un certain Yannick JADOT, je ne peux me permettre son mot douteux employé à propos d’Eric ZEMMOUR.

[3] Pas si généreux que cela puisqu’ils excluent du corps électoral la bagatelle de 41 000 électeurs. Le fameux corps électoral gelé, scandale démocratique majeur !

[4] On ne sait toujours pas qui est susceptible de rester français et qui ne le sera pas, sans compter que la ligne de démarcation entre les deux groupes risque fort de se révéler inconstitutionnelle.

[5] L’affaire est loin d’être close même si pour l’instant, il m’apparaît prématuré d’en faire le point.

[6] Pas vraiment rancuniers à l’encontre d’un Moussa DARMANIN s’inclinant à Alger sur les cendres des assassins et proxénètes du FLN et maintenant adepte d’une Corse « autonome » et de LECORNU ou BISCORNU, adepte, lui, désormais d’une Guadeloupe « autonome ».

[7] J’ai bien écrit Yves de Gaulle et non pas Vive de Gaulle !

[8] A-t-elle les moyens d’entretenir la Corse ? la Creuse ? Marseille ? la Seine-Saint-Denis ? etc., etc.

17 mars 2022

19 MARS. LA COMMÉMORATION DE LA HONTE

« La mémoire n'est pas seulement un devoir, c'est aussi une quête » (Commandant Hélie de Saint-Marc - " Les champs de braises ")

Par José Castano

          Dans quelques jours, les ennemis de la France commémoreront dans la honte et le déshonneur, les « accords d’Évian » du 19 mars 1962. Pour eux, cette date funeste représente la « victoire » du FLN -leur allié d’alors- sur « l’odieux colonialiste » … sans la moindre pensée pour ces milliers de jeunes soldats, d’Européens et de Musulmans assassinés tout au long de ces huit années de guerre.

 « Je consens que mon frère est mort ; c’est la loi commune. Ce qui me révolte, c’est l’arrogance de ses assassins » écrivait Christopher Marlowe, dans « Edouard II ». Ce qui me révolte, c’est cette arrogance despotique qu’affiche depuis 60 ans ce milieu gauchisant représentant l’anti-France, pour qui la colonisation française ne fut qu’« agression » et « souffrance » envers les « pauvres Musulmans marchant à coups de trique » (sic). C’est proprement odieux !

          Alors que les meilleurs soldats que la France n’ait jamais eus tombaient chaque jour dans cette sordide guerre et au moment même où leur sacrifice lui permettait de relever la tête et d’émerger d’une longue série de défaites, cette intelligentsia gauchiste -qui de tout temps a pris le parti de l’étranger- n’eut de cesse de soutenir la cause des écorcheurs du FLN. Ce sont ces mêmes souteneurs que l’on retrouve aujourd’hui sous La bannière NPA, PC, Verts, CGT, FNACA… flanqués de leurs satellites « humanistes » champions des « droits de l’homme ».

          Les âmes chagrines disent que la conscience se révolte au spectacle de certains crimes. Les images qui représentent les milliers d’hommes égorgés, les visages mutilés au couteau, les enfants déchiquetées par les bombes, les femmes violées puis éventrées, reculent les limites assignées à l’horreur. Cependant, ces atrocités, répliques de tant d’autres commises déjà en Indochine, ne révoltent pas les consciences contre les criminels mais contre les victimes.

          Ces milliers d’innocents versés dans la mort servent à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’est pas l’indignation devant la sauvagerie du crime, mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouve toujours une excuse à leur acte « désespéré » ... Et si les survivants excédés ou terrorisés prennent les armes pour sauver leur vie, dans un geste de défense aussi vieux que les âges, ils soulèvent contre eux l’unanimité des censeurs.

La honte ne se raconte pas : elle s’encaisse !


José CASTANO

19 MARS 1962 - LE CESSEZ LE FEU… Ou la victoire du FLN

Et sur : "19 MARS 1962...LE CESSEZ LE FEU".

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5 mars 2022

GRAND REMPLACEMENT EN NOUVELLE-CALÉDONIE, A COLMAR ET A MAYOTTE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 26 février 2022

            Grand remplacement, l’expression court partout. Les uns nient obstinément l’existence même du phénomène, d’autres prônent le débat, les plus lucides qualifiés de radicaux par les bien-pensants, alertent sur la nécessité de le combattre au plus vite.
Mais comment se fait-il que personne ne se livre au constat qui suit : la lutte contre le grand remplacement est déjà en place sur une partie de notre territoire national de la République censée être une et indivisible : la Nouvelle Calédonie et ce depuis près de quatre décennies.

           La lutte contre le « Grand Remplacement » en Nouvelle-Calédonie

           Depuis le début des années 1970, le mouvement indépendantiste kanak s’efforce d’imposer sa vérité qui est celle d’un projet visant à le « minimiser » et l’éliminer à terme.

           Le colonisateur français en important des populations extérieures au caillou et en particulier des « Blancs » éviterait l’accès du territoire à l’indépendance[1].

           La thèse des indépendantistes les plus extrémistes se voit consacrée de manière éclatante par le gouvernement Mauroy par la déclaration de Nainville-les-Roches du 12 juillet 1983 par laquelle « le peuple kanak, premier occupant du territoire, se voit reconnaître en tant que tel un droit inné et actif à l’indépendance ». Il résulte de ces prémisses que l’envahissement de la Nouvelle-Calédonie par des populations extérieures ne peut être que néfaste à ce projet cardinal d’indépendance. Cardinal, que dis-je, sacré !

           Bienvenue aux « Noirs » (et à bien d’autres !) en Europe, mais pas aux « Blancs » (et quelques autres) en Kanaky ! Et au besoin « Chasser les Blancs » selon l’aveu d’un compatriote kanak de l’Ile-aux-Pins, rencontré assez récemment à Colmar.

           Comment ne pas ajouter à cela que depuis des décennies et cela en toute inconstitutionnalité (même décrétée transitoire), des restrictions ont été imposées tout autant en ce qui concerne l’étendue du corps électoral que quant à l’accès en matière d’emploi ou d’exercice d’une activité professionnelle.

           Bernard ANTONY dans le numéro de juin-juillet 2021 de RECONQUETE[2] note que 35950 électeurs (17 %) pourtant inscrits sur la liste électorale générale, ont été exclus de « la liste pour la consultation sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté ».

           Nous suivrons donc avec une particulière attention la suite réservée à cette affaire de « grand remplacement » ou non, aux antipodes tout en n’excluant pas la possibilité d’y intervenir en tant que partie prenante habilitée à ester devant le Conseil d’Etat et la Cour Européenne des Droits de l’Homme[3].

Le « Grand Remplacement » à Colmar

           Le jour où j’ai acquis au kiosque à journaux de la gare de Colmar la revue CAUSEUR (numéro 93 de septembre 2021) consacrée essentiellement au sujet incriminé, j’ai par la même occasion consulté l’édition des Dernières Nouvelles d’Alsace du 24 septembre 2021 et visionné l’état-civil des naissances du 17 au 21 septembre 2021 à Colmar.

           A l’heure où j’ai écrit ces lignes, il m’a semblé intéressant de faire le compte des naissances enregistrées à Colmar du 11 au 17 février 2022.

           Qu’on m’entende bien : de mes observations, je ne prétends nullement tirer des conclusions définitives, tout juste quelques indications premières, néanmoins quelque peu instructives !

 

  1. du 17 au 21 septembre 2021 : 23 naissances. Parmi elles, au moins 10 que je pourrais qualifier comme manifestement d’origine non-autochtone. Deux patronymes d’origine asiatique, un d’origine camerounaise (que je connais bien car c’est celui d’une famille voisine du village de ma première épouse, popularisé par un ancien vainqueur du tournoi de Roland Garros), sept patronymes que je tiens sans crainte de trop me tromper, d’origines maghrébines et turque.

 

  1. du 11 au 17 février 2022

           Sur les quinze nouvelles naissances, au moins cinq relèvent de patronymes non-autochtones. Pour être complet, je crois devoir ajouter au tableau peut-être un sixième du beau prénom Emilio, ce qui semble indiquer que ses parents sont davantage préoccupés par les attaches transalpines de ce charmant poupon que par ses nouvelles racines disons… alsaciennes.

           Parmi les cinq naissances ci-dessus signalées, je constate qu’il semble y avoir un métis (doubles patronymes, l’un d’origine nordique et l’autre d’origine maghrébine), je relève également un patronyme qui paraît indiquer que les parents sont polynésiens.

           Empiriquement, je conclus au moins provisoirement qu’entre un tiers et la moitié des naissances à Colmar, patrie de Bartholdi et Rapp, voire du dessinateur chauvin Hansi[4] sont constitués par des bébés n’étant pas de vieille souche alsacienne. Eux et leurs parents me paraissent constituer une proportion de plus en plus notable de l’ensemble de la population alsacienne.

           Dans les années cinquante, du temps de ma prime enfance, les Colmariens s’offusquaient[5] alors quelque peu de l’arrivée considérée comme massive de quelque mille malheureux « macaroni » suspectés de vouloir submerger cinquante mille Colmariens faisant partie soit de la BSP (bonne société protestante), soit des cathos alors passablement traditionnalistes, soit de la communauté juive (pas vraiment discriminée mais néanmoins jalousée comme tenant les rênes du commerce par exemple), soit du prolétariat de l’époque nettement plus imposant alors (depuis, bon nombre d’usines ont fermé).

Le « grand Remplacement » à Colmar : fantasme ?

           Je n’en suis pas sûr, et dirai plutôt « affaire à suivre ».

Le « Grand Remplacement » à Mayotte

           Je me suis rendu à deux reprises à Mayotte et à Anjouan en 1998 et en 2000 dans l’objectif bien avoué de permettre aux Anjouanais de se rapprocher de leur patrie de cœur (la France) voire d’y être rattachés. J’étais alors « pisté » de façon on ne plus voyante, par le chef des Renseignements généraux de Mayotte, un certain François REAL, natif d’Oran, aujourd’hui décédé[6], et suivi de manière plus secrète par le contre-espionnage français[7].

           Soyons clairs, à l’époque, j’ai bien pu observer qu’une bonne partie de la population anjouanaise résidait et travaillait de façon illégale, le plus souvent à Mayotte. L’hôtel où j’ai transité temporairement à Mamoudzou[8] appartenait à la famille du sénateur Marcel HENRY. la serveuse du restaurant de l’hôtel était anjouanaise, la femme de chambre également. Lors de mon deuxième voyage, j’ai pu m’entretenir très longuement avec Kalathoumi, Mohélienne de naissance, Anjouanaise de par sa famille (de Missiri), évidemment en situation irrégulière[9].

           Aujourd’hui, le département de Mayotte est non seulement submergé par les « Comoriens » ou désignés comme tels[10], mais par des Malgaches, des Africains[11], voire des populations venues d’ailleurs. Tout cela entrave, est-il nécessaire de le souligner, un développement harmonieux de l’île, sans compter que cela génère de graves conflits susceptibles de dégénérer à tout moment.

           Quoi qu’il en soit, le destin de Mayotte est français ! Mayotte est définitivement arrimée à la république française, les Mahorais(ses) se sont farouchement battu(e)s pour cela.

           Nonobstant les gesticulations et les criailleries de certains parlementaires communistes prétendûment français, en fait des apprentis traîtres, cela ne souffre aucun doute !

           De surcroît, le fait que bien des Mahorais possèdent des attaches familiales à Anjouan, voire à la Grande Comore, ne change rien à l’affaire.

Concluons : la situation à Mayotte est grave.

           Il importe d’intensifier d’urgence dans notre 101e département français, la lutte contre le Grand Remplacement (une candidate aux Présidentielles qui s’y est rendue à trois reprises semble bien consciente de cela.

           Mais la situation n’est pas loin d’apparaître similaire dans maints endroits de notre « Douce France ». Songeons à Marseille, Dunkerque, Roubaix, Nice, La Courneuve où résident soit dit en passant des paquets de Grands Comoriens, pardon, de « doubles nationaux franco-comoriens !

[1] Reconnaissons que telle était l’intention bien déclarée du sinistre Pierre MESSMER, ancien Premier ministre dans les années 1970, par ailleurs d’un parfait cynisme envers les populations du Cameroun et de nos malheureux compatriotes harkis qu’il contribua à livrer aux sanguinaires fellaghas.

Toutefois si l’on opère la comparaison de l’action de la France, si coloniale qu’elle fut, au début de sa souveraineté sur le Caillou envers les Mélanésiens, avec celle des Australiens envers les Aborigènes, il n’y a pas photo !

[2] Je ne saurais trop recommander la lecture de RECONQUETE et de la lettre de l’AGRIF de notre ami Bernard ANTONY, toujours vaillant, pertinent et même virulent, si nécessaire. Adresse : 70, Boulevard Saint-Germain 75005 PARIS

[3] J’ai déjà une affaire à porter devant la CEDH qui sera amenée à apprécier la désinvolture avec laquelle la plus haute instance judiciaire administrative a traité mon dossier à l’encontre de l’Etat français.

[4] Personnalité pittoresque du Landernau « anti-boche » qui est célébré dans un musée à son nom à quelques pas de mon domicile.

[5] On n’évoquait guère à l’époque un « grand remplacement » mais la crainte d’une « subversion migratoire » imprégnait déjà les esprits. Décidément, cela ne date pas d’hier à la différence près qu’on ne peut exclure par comparaison, disons, une différence « civilisationnelle » pour faire court.

[6] Ce personnage ouvertement anti-musulman devant votre serviteur qui lui a exprimé sa vive réprobation, a consacré la fin de sa vie à une Anjouanaise noire et musulmane avec laquelle il aurait eu une fille selon plusieurs sources concordantes à vérifier éventuellement ;

[7] Un ami m’a avoué plusieurs années par la suite avoir éprouvé quelques craintes à mon sujet.

[8] A Mamoudzou, sous réserves, car je cite cela de mémoire.

[9] Comme bien des Anjouanaises et des Anjouanais, elle est aujourd’hui installée en France métropolitaine ; je remercie encore mes ami(e)s du Cercle Algérianiste pour l’aide qu’ils lui ont apportée lorsque KALA se trouvait dans une profonde détresse.

[10] En fait, il y a bien des différences entre les Mahorais et les Anjouanais et encore davantage entre d’une part les Mahorais et les Anjouanais, pris dans une certaine globalité dont on peut bien sûr discuter, et d’autre part les Grands Comoriens, du point de vue linguistique notamment et de la place de la femme.

[11] Y compris originaires du Congo et du Rwanda.

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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13 février 2022

L’ALGÉRIE ET DE GAULLE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 13 février 2022

Excellentissime FOG mais Catherine Nay deviendrait-elle Nayfaste ?

            L’hebdomadaire Valeurs actuelles serait-il plus miséricordieux envers les vaincus de l’histoire que sont les patriotes français de toutes confessions de l’Algérie française (1) que Le point, d’obédience –pour faire court- plus centriste que son concurrent ? A lire les éditoriaux respectifs parus le 3 février 2022 dans les deux magazines cela ne semble pas vraiment évident.

           Commençons par le judicieux Frantz-Olivier Giesbert avec son édito intitulé « La France a toujours mal à l’Algérie ». L’ami Frantz tape dans le mille : il n’y a rien à redire à sa prose qui au surplus balaie quasi-exhaustivement le sujet.

           Il y a un problème, écrit-il, la guerre d’Algérie n’est pas terminée soixante ans après les Accords d’Evian (2) qui devaient y mettre fin. Fort pertinemment, FOG relève qu’après « L’Algérie c’est la France », l’inverse est en train de devenir réalité.

           La France se retrouve continuellement en position d’accusée et la cible privilégiée ce sont évidemment les colonisateurs, prédateurs par excellence de la nation colonisée. Frantz-Olivier Giesbert porte le fer là où ça fait mal, avec des termes on ne peut plus appropriés. Les coupables sont les prévaricateurs du FLN qui depuis 1962, au nom de l’islamo-marxisme, ont mis dans leurs poches l’argent du pétrole et du gaz. Et il ajoute très pertinemment que la « mafia du FLN et sa descendance, propriétaire de nombreux biens immobiliers à Paris (n’est pas) inquiétée par la procédure des biens mal acquis.

           Giesbert nomme les coupables et dit les choses : « Les historiens qui ne tartinent que sur les tortures abjectes des militaires français », ceux qui ne voient des coupables que d’un côté. « N’est-il pas temps de rétablir les vérités que tant de cerveaux hémiplégiques ne peuvent pas concevoir ? ».     

           Il ne faut surtout pas déboulonner le Guide de sa statue car cela remettrait en cause tant de lâchetés et contribuerait à remettre en cause les rentiers et prédateurs de la Vème république du nom. FOG nous oblige à réfléchir et surtout à faire en sorte qu’après être sortis du manichéisme qui prévaut encore et toujours, nous soyons en mesure d’avancer.

           Une de ses phrases en dit beaucoup et parait particulièrement utile pour s’en sortir autrement qu’en se rabibochant avec le pouvoir algérien : « Pressé de réaliser l’indépendance, De Gaulle a bâclé la paix en laissant l’Algérie aux véreux du FLN ».

           Venons-en maintenant au Droit de regard de la peu froufroutante Catherine, qui en réalité pour ce qui concerne une quelconque vision ne nous invite nullement à scruter les problèmes.

           Le titre de son éditorial dit tout : « Macron s’adresse aux pieds-noirs d’Algérie ». Autrement dit, la question est circonscrite à une population bien déterminée, les « partisans de l’OAS ». Elle ose écrire que les victimes de la rue d’Isly du 26 mars 1962 c’étaient 70 Français (quand même !) partisans de l’OAS. Ben voyons ! Circulez, il n’y a rien à voir ! Et surtout, elle ne désigne pas l’acteur principal de la tragédie, vaguement suggéré par un anodin « pouvoir gaulliste ». Dame ! Madame Nay, dans le civil Madame Albin Chalandon, n’a pas vraiment intérêt à soulever le couvercle d’une casserole susceptible de laisser échapper des odeurs nauséabondes (3)

           Plutôt que de remettre en cause une certaine perception de l’histoire qui édulcore totalement le rôle néfaste du Grand Charles, la peu dérangeante Catherine s’ingénie à noyer le poisson : Oran le 5 juillet 1962 ? « L’Algérie était indépendante. L’armée française ne pouvait pas riposter (4). C’eût été relancer la guerre. Sale période ».

           Ne comptez surtout pas sur Mme Chalendon pour poser sur la table les problèmes en suspens qui en réalité ne font qu’empirer.

           En fait, Catherine Nay révèle son impuissance à accomplir un vrai devoir d’analyse. Elle constate in fine « la répression », l’inexistence d’un Etat de droit et la corruption du pouvoir, d’où l’impatience d’une foule de dizaines de milliers de jeunes qui ont défilé pacifiquement pendant deux ans.

           Au fait, Catherine, les manifestants du 26 mars 1962 étaient-ils moins « pacifiques » ?

           En fin de compte, cet éditorial de Valeurs actuelles du 2 février apparait insignifiant et inutile. Espérons donc que Valeurs actuelles aura à cœur de rectifier prochainement le tir…

(1)   Le vainqueur Qui-vous-savez, les vaincus Soustelle et Bidault. Voir entre autres ma contribution à Riposte laïque Giesbert et Valeurs actuelles posent les bonnes questions.

(2)   Accords d’Evian –ou déviants ?- que l’on s’apprête à commémorer avec une grande dignité, toute honte bue !

(3)   Qui ne semblent pas être l’apanage de la seule extrême droite.

(4)   L’armée française pourrait intervenir allègrement par la suite dans toute l’Afrique mais surtout pas en Algérie FLN !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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14 janvier 2022

OUVERTURE DES ARCHIVES JUDICIAIRES D'ALGÉRIE

« QUESTIONS POSÉES »

            La France va ouvrir « avec 15 ans d'avance » ses archives sur les enquêtes judiciaires de la guerre d'Algérie, entre 1954 et 1962. Une annonce faite par Roselyne Bachelot, la ministre française de la Culture ? alors que les relations franco-algérienne sont en crise depuis plusieurs mois.

           Les historiens attendent d'étudier ce texte pour en comprendre la portée et l'étendue.
A priori, cette annonce devrait viser toutes les procédures judiciaires ouvertes par la police et la gendarmerie, en métropole comme en Algérie, entre 1954, début de la guerre et 1966, soit quatre ans après les accords d'Évian. Sont donc concernés aussi bien les exactions les plus nombreuses commises par ceux du FLN que ceux de L'OAS, pendant les 6 derniers mois de la présence Française (voir aussi d'éventuelles “bavures” des forces de l'ordre Françaises,

           Les chercheurs pourront-ils faire un bilan exhaustif significatif des victimes civiles et combattantes ? accéder aux dossiers d'instruction avec risque de citation de plaignants, témoins et victimes, il semble que si les partisans de l'Algérie Française quelle que soit leurs communauté ne le craignent pas ce ne soit pas le cas de tout le monde en Algérie et de leurs partisans en France qui souhaitent s'en tenir à des généralités, plutôt rares dans ces dossiers judiciaires sur “de présumés crimes” de l'armée Française.

           BIEN SUR LES FRANÇAIS D ALGÉRIE NE CRAIGNENT PAS L OUVERTURE DE CES ARCHIVES MAIS DE TOUTES CES ARCHIVES ET PAS SEULEMENT UNE PARTIE HÉMIPLÉGIQUE DES DOSSIERS, POUR MÉMOIRE LE PRINCIPAL DEPOT central d’archives de la justice militaire (DCAJM) est fermé à LE BLANC DANS L INDRE. Quelles relations avec la ministre de la culture ?

           Le fonds est constitué des dossiers des juridictions militaires françaises qui étaient compétentes durant la guerre d’Algérie et dont la plupart sont connus. Les recherches sont effectuées par le service dans un fichier nominatif classé par ordre alphabétique à partir de l’identité des personnes mises en cause, aussi bien civiles que militaires. Si la personne incriminée n’a jamais fait l’objet d’une procédure judiciaire, elle n’apparaîtra pas dans le fonds.

NB

           Même en gardant l'anonymat des incriminés amnistiés par les accords d' Évian on pourrait faire l'inventaire des crimes et exactions poursuivies à l'époque Il serait intéressant d'étudier les dossiers de ces condamnations considérées de droit commun avec la liste des victimes en grande majorité des non militaires civils de communauté diverses ainsi dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre à 1h.30, le garde-forestier en sécurité/incendie François Braun est attaqué dans la maison forestière de la « Mare d’ Eau », il est abattu par A M selon ces archives, arrêté le 8 novembre 1954.condamné et 1er exécuté emblématique de la guerre d 'Algérie (prétexte pour la directive FLN d'exécuter n'importe quel civil Européen de 18 à 50 ans au hasard.

           MAIS IL est peu probable que le FLN aie rédigé des archives sur le détail de ses actions présumées de « guerre à chaud » d'ailleurs l'historien B STORA dans ses interventions ne prévois que des "exactions françaises" révélées par ces archives qui seraient masos !

           Une bonne approximation de ce détail serait donnée par l'étude des minutes de procès de cours d'assises envers les instigateurs, complices ou exécutants du terrorisme urbain, par l’assassinat individuel, le dépôt de bombe ou le jet de grenade. Il serait intéressant d'étudier les dossiers de ces condamnations considérées de droit commun (à l'époque) comme en métropole pour de telles exactions avec les listes des victimes en grande majorité des non militaires civils de toute communauté ;
Pour les Condamnations en cours d'assise 1500 durant la guerre d’Algérie seul 200 furent exécutées. les autres amnistiées par les Accords d’Évian le 18 mars 1962 (voilà une piste de recherche pour des historiens objectifs).

           « On ne construit pas un roman national sur le mensonge », assure la ministre de la Culture, pour motiver sa décision.au micro de JJ Bourdin où n'est envisagé que "des tortures par l'Armée Française" on est loin du « Rééquilibrage mémoriel » vanté par certains Il est souhaitable que les chercheurs et les Historiens s'expriment à ce sujet ? ainsi que les participants à la réunion du 13 Janvier à l'Élysée !

Groupe d'Etudes Historiques3 JF PAYA AC/Algérie classe 54/2

Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'A.F.N de René Mayer. Préface P 161

PAR JEAN FRANÇOIS PAYA AC / Algérie classe 54/2 membre du cercle Algérianiste du Poitou

JF PAYA AC /Algérie Classe 54/2 jusqu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir.

ÉTUDES COLONIALES

COLLECTIF ÉTUDES HISTORIQUES PN JF PAYA A/C

Retour ORAN LE 5 JUILLET 62 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES

Retour listes de tous les dossiers 5 juillet 1962

18 novembre 2021

MONSIEUR FRANCOIS D'ORCIVAL

de l’Institut sous couvert de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 16 novembre 2021

Cher Monsieur d’Orcival,

            Vendredi 12 novembre 2021, vous avez bien voulu m’accorder un entretien téléphonique au cours duquel je n’ai pas manqué de vous exprimer quelque désagrément à la lecture de votre dernier éditorial où vous citiez (via Frantz Olivier Giesbert et Alain Peyrefitte) parmi les déclarations du premier président de la Cinquième, celle concernant notamment la possible conversion de Colombey-les-deux-Eglises en Colombey-les-deux Mosquées.

           Je vous ai indiqué que votre présentation des faits historiques sans une contrepartie plus critique envers ce personnage risquait d’occulter son indéniable face obscure.

           Dans l’actuelle avalanche de flots d’indécente Degaullâtrie, il m’importe de soumettre à votre bienveillante appréciation le point de vue des partisans de l’Algérie française ainsi exprimé en particulier, il y a exactement dix ans (texte in extenso que je vous adresse par lettre séparée) : « Contrairement aux affirmations fantaisistes de de Gaulle évoquant le nombre croissant d’Algériens qui viendraient s’installer en métropole si l’Algérie demeurait française, transformant ainsi Colombey-les-deux-Eglises en Colombey-les-deux Mosquées », c’est précisément l’indépendance de l’Algérie qui a entraîné la situation actuelle de l’immigration.

           J’abrège et continue.

« Après l’incurie des chefs du FLN désormais aux commandes de l’Etat … il ne restait plus rien de l’équipement technique du pays »

           Et plus loin : « le gouvernement algérien incapable de fournir du travail à sa population exigea (en gras dans le texte) « la libre circulation des personnes » avec la France … en menaçant de Gaulle d’une rupture qui eût contrarié « sa grande politique » arabe. Aussitôt, sur l’injonction formelle du « Guide » satisfaction sera donnée aux nouveaux maîtres de l’Algérie.

           Mais il y a plus grave et vous le savez très bien… Pendant que l’on ouvrait les vannes d’un côté à de nombreux Algériens, très souvent nationalistes, les portes se fermaient drastiquement (De gaulle régnante) devant ceux qui avaient pris les armes pour défendre notre pays, les pieds-noirs et les appelés venant de métropole.

           Le résultat fut catastrophique : plus de cent mille morts, dans des conditions particulièrement horribles :  hommes, femmes et enfants.

           A l’époque, peu dénoncèrent cette ignominie, Bidault, Soustelle, le professeur Maurice Allais et …cette fichue extrême-droite ou tenue pour telle, voir en particulier l’édition du 5 juillet 1962 de Rivarol (le jour du massacre d’Oran), « les vacances des harkis vues de Sirius » par Edith Delamare.

           Il importe de rappeler tout cela le plus souvent possible même si je le reconnais, l’hebdomadaire Valeurs Actuelles ne s’en prive pas totalement.

           A défaut de regarder la réalité en face, nous en viendrions à nous soumettre une fois de plus aux désidératas des divers potentats corrompus d’Afrique du Nord d’abord, de l’Afrique subsaharienne ensuite, de la Grande Comores et de la prochaine république de Kanaky, à la suite probablement du cinquième referendum ad hoc…

           Tous ces zèbres nous fourgueront encore et toujours tous leurs opposants et les bouches inutiles.

           Va-t-on laisser à l’intrépide écrivain algérien Boualem Sansal l’honneur de proclamer (L’Arche n° 66, mai-juin 2021) : « L’abandon des pieds-noirs et des harkis à leur sort. En la matière, la France a fait montre d’un cynisme qui de nos jours la ferait condamner pour génocide et crime contre l’humanité par la justice internationale ».

           Permettez-moi d’ajouter que ternir passablement le blason de « Qui-vous-savez » ne signifie pas forcément redorer celui de Pétain !

Toujours à votre disposition,

Respectueusement à vous,

Jean Michel Weissgerber

Article transmis par Maurice Calmein

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