Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
popodoran
popodoran
Newsletter
19 janvier 2020

LE COUP DU PORTEFEUILLE

            Robert a tout expliqué à sa mère, ce qui ne lui a pas valu les félicitations du jury :
- Mais tu te rends compte que tu nous as rendues ridicules aux yeux de tout le quartier ? Je me demande des fois qu’est-ce que tu as dans la tête.
- Mais mam…
- Il n’y a pas de mais qui tienne, qué léché ! C’est quoi cette idée de mettre de la longanisse dans la boite à lettres.
- D’habitude c’est moi qui vais au courrier…
- D’habitude tu ne dors pas à neuf heures du matin.
- J’ai fait des cauchemars toute la nuit, et sur le matin je me suis rendormi.
- Bon aller ça suffit et assez de répondre !
L’incident est donc clos, ce qui ne va pas empêcher Robert une heure plus tard de répandre de la farine sur mon palier.
Moi cela ne me dérange guère mais la voisine, qui est la concierge de l’immeuble c’est une autre histoire.
Madame Tobaruela est toujours habillée de noir, elle tient en laisse deux vieux bouledogues poitrinaires qui la promènent plutôt que l’inverse.
Elle habite Oran depuis plus de vingt ans et pourtant elle ne parle pas un seul mot de français.
En voyant la farine étalée sur le palier, elle ouvre sa porte, laisse entrer les chiens, referme à clé et part en courant en direction du Colisée.
- Tu sais me dis Robert, pourquoi j’ai étalé la farine ?
- Je vois que tu as dégueulassé l’entrée
- T’as rien compris, regarde comme on voit bien les empreintes des chiens et de madame Tobaruella
- Et alors ?
- Et ben si on fait une enquête on pourra voir exactement qui est passé par-là, tu vois cette marque se sont tes tennis, tu ne pourras pas dire que tu n’es pas passé par là.
- Tu devrais mettre une casquette parce que le Kaddour il t’a tapé fort sur la calebasse.
- Je t’assure que c’est comme ça dans les livres policiers
- Va voir madame Rivier elle connaît quelqu’un qui enlève le soleil et le mal de hojo.
- Tu ne me prends jamais au sérieux!
- Je te prends que je vais chercher un balai et une pelle et qu’on va nettoyer ces cochonneries avant que la concierge ne revienne.
Et bien vous pouvez me croire, ce n’est pas facile d’enlever de la farine, finalement j’abandonne le balai, et avec un seau d’eau et une serpillière je nettoie tout le palier.
Avec la chaleur tout est très vite sec.
Bernard nous a rejoint.
- Oh René t’es la femme de ménage de l’immeuble, si j’avais su, j’aurai amené mon Browny flash pour te faire la photo.
- Et ta sœur ?
- Bon laisse tomber, regardez les mecs le magnifique portefeuille du ravin de la Mina.
- Purée on dirait qu’il est tout neuf !
- Aller on va rigoler un bon coup !
Bernard sort de sa poche une bobine de fil à pêche, il attache le portefeuille et déroule vingt-cinq bons mètres de fil.
Le portefeuille est installé au milieu du trottoir et le fil invisible est glissé au ras de la bordure du trottoir dans la rigole.
La première victime est ma voisine du premier, elle regarde distraitement à droite, puis à gauche et mine de rien, se baisse pour ramasser le portefeuille. Bernard tire sur le fil, ce qui déplace brutalement l’objet, la voisine pousse un petit cri :
- Hou ! Qu’elle peur ! Vous m’avez bien eue, bande de chenapans.
Tous les passants tombent dans le piège et petit à petit les balcons se garnissent de curieux qui aiment bien rire des autres.
Ce qui nous amuse le plus ce n’est pas la surprise des gens quand Bernard tire sur le fil, mais leur attitude avant de se baisser pour ramasser.
Et puis Robert nous mime à chaque fois la scène ce qui déclenche des fous rires qui cessent dès qu’une nouvelle cliente apparaît.
Cette fois c’est une toute petite vieille tout de noir vêtue, sèche comme un cep de vigne et toute ridée, nous étions tellement pris par le spectacle de Robert imitant la précédente victime que nous ne l’avons pas vu arriver..
Sans aucune simagrée, pour une fois, elle se penche pour saisir le portefeuille, Bernard tire, mais le fil se coince dans la jointure des bordures de trottoir.
Le portefeuille s’ouvre et se ferme à chaque fois que Bernard donne un coup de poignet sur le fil.
La petite mémé s’agenouille et se met à prier les mains jointes en regardant le ciel.
- Jésus, Maria no soy una ladrona!(1°)
Puis elle sort un chapelet de sa poche et commence à marmonner des Notre Père et des je vous salue Marie en espagnol.
Nous sommes pétrifiés, plus personne ne rit, le désarroi de cette petite vieille nous laisse sans voix.
Finalement Robert et moi prenons notre courage à deux mains et nous rejoignons la mémé que nous saisissons chacun par un bras.
- Levez-vous, madame, ce n’est rien, juste une blague, on vous présente toutes nos excuses…..
- No soy una ladrona!
- Mais oui madame, levez-vous.
Elle finit par se lever et poursuit son chemin en marmonnant.
Nous sommes encore tout retournés par la scène qui vient de se produire quand apparaît au coin de la rue, la concierge de mon immeuble, flanquée d’un abbé de l’église du Saint Esprit et deux enfants de cœur en grande tenue d’apparat.
Un des monecillos arbore un magnifique Christ en métal argenté au bout d’une perche, le deuxième enfant de cœur trimbale un encensoir qui se ballade dans tous les sens.
Le prêtre porte une chasuble flamboyante et tient dans ses mains un missel et un mortero, pardon un petit bénitier et un goupillon.
Devant cet équipage bizarre tout le monde s’arrête ou se retourne, certains, même, se demandent qui est mourant dans le quartier.
J’essaie de rassembler le peu d’espagnol que je connais :
- Que passa señora Tobaruela ?
- Un enchiso, hijo mio, un enchisso…. (2°)
- Pardon mon père qu’est-ce qu’elle dit ?
- Elle dit que quelqu’un lui a jeté un sort avec de la poudre blanche et qu’elle commence à s’étouffer.
- Mais mon père….
- Poussez-vous les enfants je vais chasser le démon de cet immeuble
La concierge pénètre dans le hall et s’exclame :
- Se a ido la cosa !
- Bien sûr j’ai passé le chiffon du parterre.
- ça suffit, sortez de là les gosses
L’abbé sort des espèces de pierres d’un petit sac il emplit la cassolette de l’encensoir et avec une allumette il met le feu aux pierres d’encens.
L’enfant de cœur agite dans tous les sens l’encensoir pour que la fumée acre qui s'en dégage emplisse les couloirs de l’immeuble et chasse le démon.
Le prêtre à grands coups de goupillon asperge le hall d’eau bénite en récitant des prières en latin.
Un attroupement commence à se former autour de l’immeuble, certaines vieilles dames donnent la réplique au curé.
Nous ne pouvons plus nous retenir, nous partons en courant pour exploser de rire dans le couloir de chez Robert.
- Qui cherche des empreintes, trouve un curé.
- C’est un beau proverbe
- Il avait de beaux habits le curé
- On appelle ça les ornements sacerdotaux
- T’en sais des choses Bernard !
- C’est pour cela qu’ils sont venus à pieds.
- Qu’est-ce que tu racontes Robert ?
- Je dis qu’ils sont venus à pieds parce que « les ornements ça sert d’auto».
Les éclats de rire fusent, les tapes cinq se succèdent, des larmes de joie emplissent les yeux.

René Mancho l’Oranais

1°-Jésus, Marie je ne suis pas une voleuse.

2°-Un sort, mon fils, un sort

 

Publicité
Publicité
18 janvier 2020

L’ALGÉRIE ROMAINE - SITE DE SIGA

            Au sujet du très bon  article de Simone Descartes dans le dernier N°386 de L'Écho de l'Oranie sur "l'Algérie Romaine" l'auteure évoque le site de SIGA qui fut l'objet de nos recherches dans les années 52 en Algérie Française prés d'Aïn-Témouchent  dont nous étions natifs (l'histoire après 1962 limita nos recherches)

source l’auteur romain " TITE LIVE et WIKIPEDIA "

            Avant les vestiges Romains justement signalés cette cité fut surtout  à l'embouchure de l'Oued Tafna la première capitale  de l'ex Numidie allant de la région côtière de Batna au futur Maroc, exclus le Sud et le Sahara alors qu'Alger n'existait pas et encore moins l'Algérie toponyme après 1830 avant l'occupation Ottomane (Turque) intitulée "Régence d'Alger" *

            On sait qu’au 3e siècle av. JC, le roi Syphax avait judicieusement choisi de bâtir la cité royale sur les hauteurs environnantes, à deux kilomètres de l’embouchure de l’oued Tafna. Cette proximité avec le port, où se déroulait une activité commerciale florissante, la rendait accessible aux navires marchands qui pouvaient ainsi remonter jusqu'à ses portes. Syphax (-250 – 202 av. J-C.) fut un roi de la Numidie occidentale (d'environ 215 à 203 avant J-C) dont la capitale était justement Siga (actuelle Oulhaça El Gheraba) en Algérie. Son histoire est racontée par l'auteur romain Tite-Live.

            Le royaume Massaesyle, allant de la (Moulouya) à l' oued el Kébir, avec pour capitale Siga (actuelle Oulhaça El Gheraba) mais fonde Cirta, (Constantine) cité à la frontière de son territoire limitrophe des territoires carthaginois, SIGA, l’établissement antique s’élève au lieu-dit Takembrit (Oulhaça El Gheraba, aujourd'hui wilaya d'Aïn Témouchent, Algérie) sur la rive gauche de Oued Tafna, à quelques kilomètres de son embouchure, recouvrant de ses ruines les berges de l’oued et les 2 collines de l’ouest.
Les navigateurs phéniciens ou puniques avaient  installé un port d’abord sur l’îlot d’Acra puis dans l’estuaire. Au IIIe s. avant J-C dans une boucle du fleuve, l’agglomération est attestée comme capitale de Syphax, roi des Massaesyles adversaire vaincu par Rome. Tout ceci avant les occupations Vandales puis Arabes qui apportèrent leur religion dans cette région Animiste et Chrétienne de cette cité antique aujourd'hui classée dans le patrimoine national Algérien des sites et monuments historiques.

            Il ne reste plus en surface que quelques traces, frêles témoins de sa grandeur passée, mais des trésors archéologiques enfouis attendent encore d'être découverts.
            Capitale d’un territoire qui s’étendait sur "plus de la moitié de la future Algérie et une partie du Maroc oriental", la cité numide de Siga n’est plus que rocailles et broussailles,
            Plusieurs fois saccagée, détruite et incendiée, la cité ne présente plus aucun signe de son prestigieux passé, seulement il est vrai que des tronçons de voie romaine sont encore visibles par ses pavés, un Mausolée funéraire et des pans de murs effondrés d’une villa ancienne avec son système d’approvisionnement en eau.

            Curieusement, très peu de gens de cette région bordant la mer, au nord-ouest d’Aïn Témouchent, sont en mesure d’avancer quelques faits historiques de cette période où la cité rayonnait sur un vaste royaume numide.

            ON PEUT PENSER QUE NI LA COLONISATION FRANÇAISE  NI LA TRADITION ARABO MUSULMANE  NE FURENT ENCLINS A ÉVOQUER UN HISTORIQUE GLORIEUX ANTÉRIEUR DE CE MAGHREB CENTRAL PRÉISLAMIQUE

            Syphax apparaît comme un roi puissant ainsi que l'attestent plusieurs pièces de monnaies frappées à son effigie où il apparaît coiffé d'un diadème. Tombeau vide de Syphax à Siga (l'actuelle Oulhaça El Gheraba). Syphax est vaincu et capturé en 203 avant J-C après la défaite de la bataille des Grandes Plaines, par le commandant romain Gaius Lælius, grâce à Massinissa (qui s'empare ensuite de Cirta, actuelle Constantine et seconde capitale de Syphax).

            Scipion envoie le souverain vaincu à Rome en tant que prisonnier où il meurt en 203 ou 202 avant J-C. Après la mort de Syphax, c'est son fils Vermina qui lui succède, dernier roi Massaesyle avant l'unification de la Numidie par Massinissa

Sources l’auteur romain « TITE LIVE »

PAR JEAN-FRANCOIS PAYA CONTRIBUTEUR DE L’ÉCHO DE L'ORANIE (1970/2015). Par le Groupe de recherches Oran 5 Juillet 1962 direction JF PAYA /AC Algérie classe 54/2 SEUL ÉCRIVANT ACTEUR ET TÉMOIN PRÉSENT SUR LE TERRAIN A ORAN ET PRÉSENT A LA BASE DE MEL KÉBIR JUSQU'A FIN 1964 POURSUIVANT L'ENQUÊTE RESPONSABLE d'un Groupe privé de recherches Oran 5 Juillet 1962 Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'AFN de René Mayer.Préface P 161

Posté par JF PAYA AC/Algérie Classe 54 /1933

5 JUILLET 1962 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES.

RETOUR ENQUÊTES DE JEAN-FRANCOIS PAYA

1 novembre 2019

COMMUNIQUÉ DU CERCLE NATIONAL DES COMBATTANTS

Chers amis

Notre Grand Ancien Roger Holeindre vient de me désigner comme secrétaire général du Cercle National des Combattants, qui est à remettre sur pieds. J'ai accepté cette mission par respect pour Roger, qui a "bien mérité de la Patrie" qui, pourtant, ne lui a pas été très reconnaissante. J'ai aussi accepté car je pense que chacun d'entre nous peut apporter sa pierre, même modeste, à l'éternel combat contre lé décadence de notre pays et contre les menaces qui pèsent sur lui.

D'ores et déjà vous êtes conviés à deux cérémonies:

Eric.vieux-de-Morzadec eric.vieux-de-morzadec@laposte.net


1) ASSOCIATION DES ANCIENS PARACHUTISTES SUD-VIETNAMIENS EN EUROPE

Chers amis, chers camarades,

Comme chaque année, le samedi 2 novembre 2019, vous êtes conviés à participer à deux cérémonies importantes en hommage à nos camarades vietnamiens, laotiens et cambodgiens morts pour la France et pour la liberté vous prient d'honorer de votre présence la cérémonie dédiée à la mémoire de leurs frères d'armes tombés pour la défense de la liberté ( 1950 - 1975). Cette cérémonie se tiendra au carré militaire du cimetière de Nogent sur Marne à 10h précises et sera présidée par Monsieur le Maire de Nogent sur Marne.
PLAN D’ACCÈS AU CIMETIÈRE DE NOGENT :
- RER : Ligne A station Nogent sur Marne. Prendre Bus 113 et descendre à la station Rue de Plaisance-Lycée Louis Armand. Le cimetière de Nogent est tout près, face au cimetière du Perreux sur Marne - 134 rue de la Paix - 94170 Le Perreux.

- EN VOITURE: Venant de Paris par le Bois de Vincennes, en arrivant à Nogent sur Marne, suivre l'avenue Georges Clémenceau et tout le boulevard de Strasbourg. Arrivé au lycée Louis Armand sur la gauche, prendre à droite rue de Plaisance puis la première à gauche, le cimetière est à 100 mètres.

2) ASSOCIATION NATIONALE DES ANCIENS D'INDOCHINE vous prient d'assister à une cérémonie à la mémoire des soldats vietnamiens, cambodgiens et Laotiens morts pour la France en 1914-1918, 1939-1945 puis durant la guerre d'Indochine 1946-1954.
La cérémonie se tiendra à 11h 15  précises au Jardin tropical du Bois de Vincennes - entrée au niveau du 45 bis avenue de la Belle Gabrielle - 94130 NOGENT SUR MARNE ( à 300 mètres du RER A Nogent sur Marne).
Cette cérémonie sera présidée par Madame Monique Olivieri, présidente départementale de l'ANAI 94 et du père Jean-Paul Argouac'h du village scout de Riaumont
Nous comptons sur votre participation à ces rendez-vous de l'Honneur et de la Fidélité, et vous en remercions par avance.

Amitiés

Cercle national des combattants cerclenationalcombattants@orange.fr


… Et aussi pour mémoire:

        J’ai le plaisir de vous rappeler la sortie du n° hors-série de Valeurs actuelles : « Algérie française, les vérités interdites » où sont évoqués sur 132 pages tous les sujets soigneusement occultés par la bien-pensance : les massacres et tortures perpétrés par le FLN contre les pieds-noirs et les harkis, les barbouzes, les « porteurs de valises », les guillotinés de Mitterrand, le passé de (vrais) résistants de la plupart des chefs de l’OAS, la face cachée des icônes de la repentance, les écrivains pro-Algérie française, Bastien-Thiry, le dernier fusillé, etc.

        Tout n’a pas été abordé, certes, (les sujets étant trop nombreux) mais le directeur de la publication m’a indiqué qu’un second n° est à l’étude qui évoquera le drame des DISPARUS et l’assassinat de Roger DEGUELDRE, entre autres… sous réserve que la présente parution connaisse un franc succès.

        Je vous invite à en prendre connaissance et à diffuser l’information dans votre sphère…

Bien cordialement

José CASTANO

Retour à tous les communiqués

30 octobre 2019

DAENINCKX, STORA et THURAM

faux amis de nos compatriotes canaques

Colmar, le 23 octobre 2019

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Dans une vivifiante contribution publiée le 17 octobre 2019, notre camarade Marcus GRAVEN “chambre”, comme il se doit, le promoteur numéro un d’un nouvel Etat en projet depuis bientôt un demi-siècle, la KANAKY, future terre de partage et de bonheur intégral.

Ce que l’on ne sait pas encore, mais je peux en témoigner, c’est qu’il y a moins d’un an c’est le même Didier DAENINCKX qui m’avait assuré à deux reprises ! (peut-être percevait-il une certaine incrédulité de ma part ?) que l’avenir de la Nouvelle-Calédonie passait par son ancrage dans la France !

C’était fin novembre 2018 au Salon du Livre de Colmar, Parc des expositions, à quelques mètres du stand, où officiait Boualem SANSAL avec lequel j’ai pu déjeuner et converser longuement. D.D. n’appréciait guère alors que je critique sans ménagement l’apparatchik-canaque Paul NEAOUTYINE son grand copain dont il se portait comme un solide garant. Depuis lors, Popaul a été condamné pour violences conjugales et est sérieusement impliqué dans des affaires de favoritisme en tant que président de la Province Nord. Mais ne chipotons pas, il n’est pas le seul et le sort de la Nouvelle-Calédonie n’est pas suspendu aux basques de Popaul.

Au-delà des lénifiantes promesses relatives à l’accès à un statut international de “pleine responsabilité” et sur une bien hypothétique organisation de la citoyenneté en nationalité, bien des incertitudes et des doutes sont loin d’être dissipés.

La restriction du corps électoral toujours réclamée par les indépendantistes, la référence dans l’appellation du pays à une seule ethnie, le mot d’ordre inavoué “Chassez les blancs” prévalant dans nombre de tribus, selon un de mes correspondants canaques, tout cela n’augure rien de bon !

Aboutirait-on, à force de consultations répétées à l'avènement d’une KANAKY, qui outre la question de sa viabilité risque fort de receler très rapidement plus de citoyens de nationalité française que de nationalité kanake ou de doubles-nationaux comme pour les originaires des Comores, bonjour les dégâts !

La situation de la jeunesse kanake (bien plus qu’avec la Chine et les Anglo-Saxons) apparaît nettement plus prometteuse dans le cadre de la République française à condition bien sûr que notre pays ne persiste plus à s’enliser dans les voies de la repentance, de la décadence et de l’islamo-gauchisme !

Honte aux “anticolonialistes” frénétiques, aux “antiracistes” délirants qui, en célébrant les “martyrs” d’Eloi MACHORO (un métis soit dit en passant) ou des assassins de gendarmes réfugiés dans la grotte d'OUVÉA, règlent en réalité des comptes remontant à mai 1945 à SÉTIF ou au 17 octobre 1961 à PARIS.

Ces malades, entre-autres, s’appellent Benjamin STORA (toujours lui !), Mehdi LALAOUI, Edwy PLENEL.

Un fait est totalement passé inaperçu, outre la parution de cette tribune pro-KANAKY sur le seul site de LIBÉRATION et non dans le quotidien, c’est l’absence quasi totale, voire totale du paraphe de toute Calédonienne et de tout Calédonien !

Pourtant des chanteurs, des écrivains et surtout des sportifs natifs du “Caillou” cela existe ! Didier DAENINCKX a dû se rabattre sur un vulgaire et prétentieux Lilian THURAM (Lilian, tu rames, oui, tu rames complaisamment dans le courant toujours porteur, pour l’instant, de la repentance) pour brandir le flambeau de l’indépendantisme ! D’ailleurs, pourquoi lutter pour l’émergence de la KANAKY et non celle de la GWAD-LOOP indépendante et aussi celle de la MARTI-NIQUE indépendante!

Au fait, Lilian tu n’es pas le seul champion du monde de couleur de l’équipe BLACK-BLANC-BEUR de 1998 ! (Avec toi on finira par l’équipe BLACK-BLANC-BEURK !).

Ne comprenait-elle pas un certain Christian KAREMBEU, originaire des îles LOYAUTÉ, LIFOU précisément ?

Christian, dans les années quatre-vingt-dix était plutôt indépendantiste fougueux, au point de provoquer mon agacement, celui de Djamila BOURAÏ (fille de harki et non originaire de BOURAÏL-côte ouest du Caillou-) ainsi que celui de Mohamed CHOUDJAIDDINE, anjouanais rattachiste.

Depuis lors, l’ami, Christian semble avoir mis pas mal d’eau dans son vin !

S’est-il rendu compte que la préservation de la nationalité française, apparaît comme le meilleur moyen de faire bénéficier les jeunes KANAKS d’une bonne porte ouverte sur le monde d’aujourd’hui. Ainsi, ils peuvent voyager et étudier comme ils veulent, sans oublier que l’engagement, d’assez nombreux garçons et filles dans l’armée française (au 15-2 à Colmar par exemple) assurent à eux, à elles et leurs familles, des subsides très appréciables dans un monde financier impitoyable.

Christian a, je le pense, beaucoup réfléchi depuis vingt ans (ce qui ne semble guère le cas des agités D.D. et Lilian). Je relève en particulier, qu’au début des années 2010, il a produit une série documentaire sur les îles. Après être passé sur son île natale, il explore les îles Marquises, Wallis-et-Futuna, notamment.

Voici ce que révèle l’édition de Paris-Match du 28 décembre 2011 : “Je découvre des paysages magnifiques, mais aussi des Français surprenants, comme Mamabolé, une mahoraise de 90 ans. Elle a fait partie des “chatouilleuses”, ces femmes de Mayotte qui, dans les années 70, se sont battues pour le maintien dans la République Française en chatouillant les élus comoriens en visite jusqu’à ce qu’ils repartent. En me disant au revoir, Mamabolé affirme d’un air malicieux qu’elle sera toujours prête à chatouiller pour la France.

Pour ma part et je m’en réjouis, j’ai tout lieu de penser que la grâce a touché l’ancien adolescent fougueux de LIFOU !

Moralité de toujours : “Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis”.

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

POST-SCRIPTUM :

Dans la petite “tribunette” pro-Kanaky, il est tout naturellement indiqué : “Après l’intervention du président de la République à Alger qualifiant le colonialisme de crime contre l’humanité…” Ben voyons, mes chers porteurs de valises, anti-colons !

 

27 janvier 2020

DÉBAT INIQUE SUR LES VICTIMES DE LA GUERRE D 'ALGÉRIE

Journée d’études sur les" disparus du fait des forces de l’ordre françaises"

Repentance coloniale comme le soulignait le regretté historien Daniel Lefeuvre qui nous manque bien aujourd’hui. Il s'agit d’abord de rappeler les fondements essentiels de la discipline historique, face à la déferlante de productions, à caractère prétendument historique, visant à «condamner» la colonisation et établissant une continuité artificielle entre le passé colonial et la situation, dans la France d’aujourd’hui," Dans un débat présidé dernièrement par B Stora uniquement à charge contre l'armée Française journée d’études sur les disparus du fait des forces de l’ordre françaises" présentation critique portant sur les Accords d’Évian et les amnisties rapidement intervenues en droit français à la demande des négociateurs Algériens ,pour libérer les détenus Algériens. La déclaration a pris la forme de deux décrets adoptés dès le 22 mars 1962 instituant des amnisties parallèles en Algérie et en France,
Amnistie admise par les 2 belligérants mais critique uniquement que pour les forces de l'ordre Française comme si on voulait bien l'annuler sans jamais souligner la masse de victimes causées par les exactions et le terrorisme FLN dans la population autochtone toujours amalgamé et mis au compte des forces françaises dans le chiffre global fut au moins équivalent au chiffre mis à leur compte par la propagande FLN !
Effectivement dans ce débat préfabriqué inique complexe et limité (bâclé en une journée) sur "les disparus d'un seul bord " pour les accords d'Évian et à propos des amnisties qui instituent des amnisties parallèles en Algérie et en France, (l’un portant « amnistie des infractions commises au titre de l’insurrection algérienne » et l’autre « de faits commis dans le cadre des opérations maintien de l’ordre) il a été dit "que de facto c'était de droit pour les exactions FLN terrorisme inclus mais "amnistie détournée" pour les forces de l'ordre Françaises. Hérésie historique de l'antiquité en passant par la commune de Paris y compris pour la guerre civile de 90 en Algérie et ailleurs dans le monde pour les amnisties réciproques souvent proclamées.

Le plus grave dans cette déferlante de repentance c'est que les milieux de notre présidence qui a ouvert la voie assimilent cette attitude à celle adoptée face à la shoah qui était de toute autre nature ou il n(y a pas eu d'exactions réciproque.
Le journal officiel du 15 avril 1962 publiait les ordonnances concernant les accords établis au sujet de l'Algérie le 19 Mars 1962 adoptés par le référendum du 8 Avril dernier pour l'application des accords d'Évian sur l'ensemble du territoire de la République et non seulement dans les départements Algériens au sujet des conditions de l'amnistie (réciproque) visant la répression des crimes et délits commis en relation avec les événements d'Algérie.
Ces dispositions s'appliquerons par une loi ultérieure jusqu'au 2 juillet 1962 veille de l'indépendance officielle de l'Algérie Dont acte.

Posté par JF PAYA

Malgré les dénégations de la présidence sur sa comparaison ignoble avec la shoah pour la guerre d'Algérie remettons ci-dessous les pendules à l'heure.

Aujourd’hui, son lointain successeur considère que la charge mémorielle qui lui incombe avec la guerre d’Algérie est équivalente. Il précise au Figaro « La guerre d’Algérie est aujourd’hui un impensé de notre politique mémorielle et l’objet d’un conflit de mémoires comme l’était la Shoah et la collaboration de l’État français lorsque Jacques Chirac avait prononcé son discours du Vel d’Hiv. » Comme nous l'avons reconnu pour l'Algérie il y eu des exactions réciproques mais rien à voir avec les victimes de la Shoah pour preuve les amnisties d'Évian obtenues par le FLN désireux de clôturer la négociation!

Que recherche ce président? Avec ses mauvais conseillers comme ceux de son voyage en Algérie diviseurs signalés ci-dessus.

Posté par JF PAYA, CERCLE ALGÉRIANISTE DU POITOU   AC/ALGÉRIE CLASSE 54/2

5 JUILLET 1962 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES.

RETOUR ENQUÊTES DE JEAN-FRANCOIS PAYA

Publicité
Publicité
7 janvier 2020

COUSCOUS - origine

ÉTUDES HISTORIQUES SUR LE COUSCOUS

            Le débat sur l’origine du couscous est loin d’être secondaire. Ce plat ancestral berbère démontre qu’il n'a rien d'Arabe comme beaucoup le pense (Il n’y a pas de blé en Arabie) mais qu'il doit sa popularité mondiale à la colonisation Française de l’Algérie donc Pied-Noir.
           Dans mes souvenirs avant 1954 on disposait de semoule pour la graine séchée type Ricci mais il fallait la rouler humectée manuellement ce qui ne favorisait la consommation de masse dans des collectivités nombreuses comme à l'armée ou elle est arrivée seulement  après 1956. En Espagne pourtant occupée plusieurs siècles par les Arabo Berbères nous n'avons pas retrouvé de couscous avant 1962 sauf dans la province de Melilla avec des traces intrinsèques de couscous plutôt une vague semoule comme les Migas.

           Si l’on respecte la recette traditionnelle, on part de la semoule de blé dur que l’on va travailler avec science à la main en effectuant un roulage bien précis. Mais heureusement pour nous, on trouve très facilement le couscous prêt à l’emploi que l’on devra juste déposer dans le panier vapeur du couscoussier avec un peu de beurre ou d’huile et qui s’imprégnera peu à peu des parfums envoûtants des légumes et épices mêlés. Tout le secret d’un bon couscous réside dans cette longue imprégnation aussi, on ne peut que conseiller aux amateurs d’investir dans un couscoussier, cocotte incontournable avec son compartiment vapeur.

           Ce qui est certain c'est que le couscous (ksekou) est bien d'origine Berbère d'A.F.N et non Arabe et encore moins Gauloise. L'Algérie n'existait pas encore qu'il était réalisé et consommé localement par les berbères depuis plus de 2000 ans et n'a été adopté par les occupants Arabes qu'à partir de l'an 700. L’Algérie, le Maroc et la Tunisie n'existaient pas encore que les berbères mangeaient déjà du couscous.

           C'était un plat berbère à l'origine réservé à une population locale et ce n’est que grâce à la colonisation Française que la production et la consommation de masse s'est répandue dans le monde. Le couscous est produit en masse depuis 1853 grâce à la technique de séchage rapide et ingénieuse du colon RICCI à Blida et au roulage de FERRERO à Bou Saâda.

           Depuis ces avancées techniques dans l'agroalimentaire ce plat a littéralement explosé en quantité et en qualité, classé au patrimoine de l'humanité avec une bonne collaboration Pied noir Franco/Algérienne. La semoule de blé dur était avant ces progrès roulée à la main et cuite dans ces «couscoussiers»

           En 1853, le colon RICCI, sur son site de l’avenue des Moulins à Blida, accélère la cadence de productionpar la mise au point d’un système de séchage par ventilation artificielle. Depuis il n’est plus besoin d’exposer la semoule au soleil et à l’air libre.

           Un siècle plus tard, en 1953, Ferrero, implanté à Bou Saâda, lance une rouleuse mécanique qui met fin à la carrière des ouvrières manuelles. Depuis ces avancées techniques le couscous s’est développé en quantité et en qualité dans les années 1930. Ferrero devint le leader mondial de la graine de couscous.

           En 1973, la société FERICO, premier fabricant de couscous mondial, avec une production écoulée de 42 000 tonnes en 1999, naît de la fusion de FERRERO et de RICCI un produit né de la colonisation Française n'en déplaise à certains.

           Au sujet du couscous l'industrie a vite compris l'intérêt qu'elle pourrait tirer de cet engouement. Là encore, les pieds noirs ont donné le point de départ de l’aventure. Fondée en 1853 à Blida (Algérie), la maison RICCI imagine la première de sécher par une ventilation artificielle une graine toujours roulée et tamisée à la main. Créée en 1907 par Jean-Baptiste et Anaïs Ferrero, la maison du même nom met au point en 1953 la première rouleuse mécanique de la graine. En 1973, les deux entreprises, rejointes par une autre maison d'Algérie «CAUCHY» fusionnent et donnent naissance à FERICO. Le groupe produit aujourd'hui 10 tonnes de couscous à l’heure et exporte dans plus de 45 pays. Récemment, les dirigeants de FERICO, pour la première fois depuis 1962, se sont rendus en Algérie où ils espèrent bien en exporter un jour, ce qui serait un paradoxe mais c'est vrai que l'Algérie avec la population en augmentation manque de Blé dur.

COMPÉTITION POUR L'EXPORTATION DE SEMOULE et POUR LE TITRE CULINAIRE

           Le couscous, plat plusieurs fois millénaire et cuisiné à travers le monde entier, bientôt inscrit au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco. C'est en tout cas le projet de plusieurs experts des pays du Maghreb. C’est très sérieux mais n’oubliez pas les pieds-noirs pour l’idée !! Pour le commerce c’est une autre affaire, le Maroc parie sur la société DARI en pleine expansion en compétition pour l'exportation et la Tunisie sur le couscous CASHER mais le blé importé en masse ne vient pas d'A.F.N qui est à peine en auto suffisance mais d'Europe et d'Amérique du nord et surtout du CANADA.
Mais tout cela n’est certainement pas uniquement que pour la gloire…

JF PAYA   GROUPE DE RECHERCHES ÉTUDES HISTORIQUES

IL CONVIENT DE SIGNALER UNE DES SOURCES DE CETTE ETUDE “COUSCOUS A LA CONQUETE DU MONDE”  "LE MONDE" DU 20 MARS 2005

SON AUTEUR JOSE-ALAIN FRALON est né à Constantine en 1945  Cordialement jf paya

6 janvier 2020

BELPHÉGOR, LA BRUTE ET LE TRUANT

Colmar, le le 20 décembre 2019

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Lettre ouverte à Monsieur Gilbert MEYER

Maire de Colmar et Président de Colmar Agglomération

Monsieur le Président,

Dans une contribution publiée le 23 octobre 2019 par le site Riposte laïque, très consultée et intitulée « Dans un bus, une femme-corbeau a voulu me faire verbaliser pout insulte », je me promettais de vous écrire suite au comportement particulièrement agressif d’une usagère de la compagnie de bus, la TRACE, dont le bon fonctionnement vous tient assurément à cœur.

Cette personne habillée à l’instar d’une combattante de DAECH s’était plainte alors au chauffeur (de la ligne 1 direction Horbourg-Wihr) le 1er octobre 2019 au matin, d’une prétendue insulte à son égard.

S’étant éclipsée peu après, son intention, probable, de me voir infliger une amende (en l’occurrence de 150 euros) n’a pu se concrétiser.

Le 18 décembre 2019, vers 9 h 20, sur la ligne 1 de la même compagnie, direction Europe, cette fois-ci, je me retrouve en face d’une adepte probablement de la même obédience religieuse dont l’accoutrement m’a au moins autant choqué.

Je n’ai pas manqué de la regarder avec une attention d’autant plus soutenue que, d’une part, elle portait des gants bien davantage adaptés à dissimuler la peau de ses mains qu’à affronter une température de saison.

D’autre part, une fillette, probablement sa fille, se trouvait à ses côtés.

Ce dernier fait m’interpellait particulièrement : comment cette enfant et toutes ses semblables pourront-elles évoluer dans le futur en France dans un univers qui manifestement s’avère clos.

La dame en question me sort de façon très peu amène : « Pourquoi me regardez-vous comme cela ? »

Ma réponse fut laconique : « A cause de votre façon de vous habiller, vous êtes ici en France, Madame ! »

En même temps, je me suis presque fait violence pour ne pas faire allusion aux retombées de son comportement sur l’éducation forcément pas très orthodoxe de sa fille !  Cela n’a pas empêché un homme à la stature assez massive et mal rasé de m’interpeler très grossièrement dans mon dos, en vociférant des insanités dont la plus anodine fut que « si [je] n’étais pas vieux (merci pour le vieux), il m’arracherait la mâchoire ».

Je ne me laissais pas impressionner et lui rétorquais qu’il était un très grossier personnage et que rien ne m’empêchera dans toute circonstance du même type de dire ce que je pense !

J’aurais pu à l’instar de la première « Belphégor » demander au chauffeur que ce malotru se voit infliger une sanction pour ce qui constitue d’ailleurs non seulement une injure mais au final une menace de mort. Outre que la délation n’est pas dans ma culture, je me suis vu concomitamment dans l’obligation de répondre aux propos et exclamations de deux autres passagères du bus, l’une étant d’ailleurs voilée également, mais de façon plus discrète.

L’une d’elle : « Vous n’auriez pas dû dire cela ! » à propos de mon observation initiale.

Ma réponse : « Je dis ce que je pense ».

L’autre : « Vous n’aviez qu’à regarder ailleurs »

Ma réponse (réitérée d’ailleurs) : « Nous sommes ici en France ! »

A ce moment, notre Malabar de vociférer à nouveau : « Dégagez ! »

Arrivé à destination, je réplique : « Je ne dégage pas, je descends tout simplement, là où j’avais prévu ».

Monsieur le président de Colmar Agglomération, Maire de Colmar, sans n’aucunement me mettre à faire du prosélytisme laïc, je me dois de poser les questions suivantes : 

Sommes-nous toujours en France dans une République laïque où le port ostentatoire d’habits de nature religieuse devrait être banni ?

Pouvons-nous, ou plutôt devons-nous, accepter après une islamisation rampante, l’instauration, non dite jusqu’alors, de la charia qui aurait davantage force de loi que la loi républicaine, alors même que les terroristes islamiques ont multiplié sur le territoire français leurs actes de guerre ?

Je relève d’ailleurs que le costume de la dame d’avant-hier était ample à souhait et largement apte à recéler des armes telles que des couteaux !

Dans ces conditions, je suggère qu’il soit ajouté au chapitre du règlement de la TRACE que parmi les comportements nuisibles, soit sanctionné celui résultant d’un accoutrement manifestement provoquant notamment celui ne laissant aucun doute quant à l’appartenance des mises en cause à une mouvance religieuse radicale.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées,

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

NB.

On aura deviné qui sont Belphégor et la brute dans le titre de la lignée des western spaghetti ; le truand ne pouvant être que votre serviteur ! En essayant d’en rire plutôt que d’en pleurer et en gardant un zeste de bonne humeur dans un monde qui y incite de moins en moins !

6 janvier 2020

QUAND LA JUSTICE ALGÉRIENNE VENGE L'O.A.S.

Colmar, le 20  décembre 2019

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Dans l’édition des 15, 16 et 17 novembre 2019 de « L’Huma », la journaliste du quotidien du Parti Communiste dit « Français », une (in)certaine Rosa MOUSSAOUI s’en prend avec une rare véhémence à Valeurs Actuelles, coupable, selon elle, de reprendre la « flamme » de l’antisémitisme.

Première observation : on ne connaissait pas jusqu’à lors notre pétillante « binationale » franco-algérienne aussi vigilante devant l’extension d’un mal tenace (faisons court, mais frappons juste) menaçant plusieurs « territoires perdus » de la République.

Deuxième observation : qui donc est à l’origine de la dénonciation d’une prétendue caricature antisémite, si ce n’est celui qui s’en dit victime ? Curieux, très curieux, non ? Qui plus est, cette « dénonciation » tombe d’autant moins du ciel, qu’elle sert d’abord à masquer la mise en cause de l’impartialité de « l’historien » Benjamin STORA ! 

B.S., justement, est intronisé historien par excellence de l’Algérie pour tous ceux que sa vision très particulière de l’Histoire des relations franco-algériennes, arrange ! 

STORA est devenu historien « officiel » de l’Algérie, d’abord de celle baptisée, abusivement et mensongèrement, uniquement de coloniale, puis celle des « événements » d’Algérie de 1954 à 1962, ensuite celle de tous  les événements postérieurs, sans compter celle de l’actualité qui, à n’en pas douter, va révéler des surprises, plus ou moins dérangeantes ! 

Troisième observation, c’est à l’occasion de la publication d’un Hors-série de Valeurs Actuelles, intitulé : « Algérie française : les vérités interdites », que Rosa MOUSSAOUI se permet d’évoquer, selon elle, un « habituel exercice de falsification historique ».

En réalité, l’ouvrage de Valeurs Actuelles a le grand mérite de ne plus embrayer sur le discours habituellement asséné en hommage au « Front de Libération Nationale » algérien, ce que, ni Rosa MOUSSAOUI, ni ses éventuels commanditaires d’Outre-Méditerranée, ni ceux, certes électoralement déclinants mais toujours arrogants de ce côté de la mer, ne peuvent supporter ! 

Falsification  historique, voyons cela de près, Miss MOUSSAOUI…

Falsification historique, R.M., que MELOUZA et la très sanglante guerre (particulièrement en France dite métropolitaine) M.N.A.-F.L.N., évoqués par Arnaud FOLCH ? 

Est-ce également opérer une sorte de falsification historique que de souligner l’objectif véritable du FLN qui, dès l’abord, est l’instauration de l’islamisme (article de Bruno LAREBIERE « Derrière le FLN, l’islam… »), Bruno LAREBIERE, tiens, tiens ! Rosa MOUSSAOUI… objet de tout votre ressentiment ?

Falsification historique, le rappel par Arnaud FOLCH de l’existence du réseau « bombes » à Alger de Yacef SAADI, où entre autres criminelles, agissait cruellement Danièle MINNE, venue ensuite se réfugier benoîtement en France après l’indépendance, pour enseigner à Toulouse « l’histoire de la décolonisation » préfigurant certainement celle de la « décolonialité » ?

Falsification historique encore que l’évocation par Arnaud FOLCH de l’odieuse figure du général KATZ qui « a laissé massacrer plus de 700 pieds-noirs sans faire intervenir l’armée » ? Ce fut la journée la plus sanglante de tout le conflit !

Falsification historique, que la sanction infligée par ce très répugnant KATZ au très courageux lieutenant français Rabah KHELLIF du 30ème bataillon de chasseurs portés CBCP, qui a obtenu du préfet algérien la libération de plusieurs centaines de pieds-noirs, qui, sans l'héroïque Rabah, se serait fait « zigouiller » (Arnaud FOLCH, page 42) ?

Falsification historique que l’existence des barbouzes ? (Madame Rosa MOUSSAOUI, là, vous me décevriez particulièrement car, vous vous situeriez au diapason négationniste des Michel DEBRÉ et Roger FREY, respectivement premier ministre et ministre de l’intérieur qui, affirmèrent, au besoin sous la foi du serment qu’il « n’existe aucun personnel chargé de la lutte anti-OAS en dehors des cadres normaux des forces de maintien de l’ordre ». Ces barbouzes, existaient bien, car un document (exhumé par Jean-Jacques JORDI) classé confidentiel du commandement des forces armées en Algérie, daté du 20 mai 1962, témoigne que l’organisation (NDLR : barbouzière donc !) mise en œuvre depuis Paris pour le ministre Frey « effectue (ses) actions en collaboration étroite avec des responsables FLN ».

Premier de ses responsables FLN, qui donc, Madame Rosa MOUSSAOUI ?, je vous le donne entre mille : le chef de la zone autonome d’Alger lui-même, Si Azzedine, de son vrai nom Rabah ZERARI, dont nous reparlerons in fine !

Falsification historique que le sort réservé à tous ceux qui se sont engagés à, leurs risques et périls, pour la France et que l’on désigne (au sens large donc !) sous le vocable harkis ?

Qui donc en parle mieux qu’Éric LETTY et Bruno LAREBIERE (un « antisémite » donc qui à l’occasion défend des sémites !) ?

Êtes-vous en mesure, chère Rosa MOUSSAOUI, d’exhumer des textes de votre trop cher canard l’Humanité, aussi évocateurs que ceux de d’Eric LETTY (« les héros sacrifiés ») et de Bruno LAREBIERE (« Les parias de la République ») ?

Et toujours à la traque de la « falsification historique » bon courage camarade-journaliste de l’Huma ! Lorsque Jérôme BESNARD relaie dans l’article « ces écrivains qui ont choisi la France », l’affirmation de Michel DEON de l’Académie française qui va suivre, a-t-il tort ?

« Les écrivains qui s’étaient embarqués pour la défense de l’Algérie française n’ont jamais eu les moyens matériels de ceux, qui voulaient l’abandonner. Ils se sont engagés à leurs frais : moraux, intellectuels, financiers (...) à gauche il y avait des puissances financières considérables qui aidaient au combat pour l’indépendance. L’alliance du capital et de la gauche, c’est vraiment le point névralgique de l’histoire. Cela explique tout ».

Tout cela pour quoi ? Pour l’installation dans notre belle province d’Algérie d’un système que nos frères français (plus ou moins musulmans) de là-bas, ont trop longtemps subi !

Devront-ils le subir encore bien longtemps chère et pétulante Rosa ?

Ne désespérons pas surtout lorsque nous relevons des informations telles que celle fournie par Elyas NOUR le 9 mai 2018 : 

« Justice ». Le commandant AZZEDINE condamné à 5 ans de prison et 76,5 milliards de centimes d’amende.

Le commandant Azzedine de vrai nom Rabah ZERARI, a été condamné ... par le tribunal de Chéraga, à cinq ans de prison ferme, comme l’a réclamé le  parquet dans l’affaire qui l’a opposé à l’homme d’affaires, Mahieddine TAHKOUT. 

Poursuivi pour le chef d'inculpation d’émission d’un chèque sans provision, celui-ci devra par ailleurs s’acquitter d’une amende de 33 milliards de centimes, en plus du paiement du chèque en question, à savoir 33,5 milliards de centimes, et dix milliards de centimes de dédommagement.

Voilà, donc nos vaillants camarades de combat de l’Organisation Armée Secrète (OAS), en partie, du moins, vengés et le sinistre Rabah ZERARI puni par la justice de là-bas (Dis donc !)

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

Post-scriptum : 

En matière de formation permanente des journalistes de son quotidien l’Huma, le sieur Patrick LE HYARIC serait bien avisé de faire diligenter des cours de perfectionnement de connaissances historiques portant notamment sur quelques exemples de falsification historique (l’affaire dite de KATYN, entre autres).  

18 juillet 2020

TRAVAIL MÉMORIEL DE VÉRITÉ

            J'apprends que B. STORA est le représentant français désigné par notre Président de la République pour mener conjointement avec l'Algérie un travail mémoriel de vérité. Il a été immédiatement adoubé par le Président Algérien avant que celui-ci ne désigne son représentant. Curieux non ?

            Ce mot vérité ne lui semble pas adapté eu égard à ses attitudes pro-algériennes notoirement connues, sans parler de son cursus idéologique qui n'a jamais eu, à ma connaissance, la moindre attention affective à l'égard de ses compatriotes aux mémoires meurtries.

            Par ailleurs, le 5 juillet 2020, le nouveau président Algérien TEBBOUNE '' invite,'' une fois de plus,  la France à s'excuser pour la colonisation. Nous connaissons la rengaine algérienne et l'instrumentalisation qui en découle afin de camoufler leurs échecs depuis 1962.

            Malgré cela force est de constater l'évidence : le choix du Président MACRON semble logique eu égard à ses prises de positions antérieures sur l'Algérie qui n'ont jamais été à notre avantage.. Pourtant il a prétendu nous ''avoir compris'' !

            Que devons nous faire face à cette nouvelle épreuve ?

            Pouvons nous être UNIS afin d'avoir,enfin, une attitude commune et surtout éviter de tomber dans un piège où notre seule responsabilité sera mise en cause si cette conférence mémorielle échouait.

            B. STORA fait l'unanimité, dans nos rangs, contre lui et nous en sommes conscients.

            Pouvons nous obtenir un autre choix?. Dans la négative que faire ?

            Nous avons malheureusement perdu la bataille  mémorielle mais pouvons nous accepter cette nouvelle humiliation surtout quant-on songe à nos disparus.

            Depuis plus de 15 ans je me suis attelé à ce devoir de mémoire : la recherche des familles de nos malheureux compatriotes disparus afin de constituer des dossiers prouvant leurs disparitions et aussi démontrer l'horreur subie

            Aujourd'hui nous en recensons : Civils disparus : 1587  + Militaires disparus : 425 = Total = 2012

            Nous avons été depuis 1962 les victimes d'un déni de l'HISTOIRE, voire même les coupables. Jamais le pogrom d'Oran du 5 juillet 1962 n'a eu la moindre reconnaissance officielle de notre pays. Oui c'est injuste et révoltant. Mais pouvons nous encore attendre ?

Très cordialement à tous  

Jean-Claude ROSSO

Algérie d'antan

Petit tour de l'Algérie en 1946 avec présentation de ses infrastructures modernes, ses industries et sa production agricole florissante.

Retour B. Stora

19 juin 2020

DE GAULLE ET LE PROBLÈME ALGÉRIEN

Article dans le Quotidien d'Oran (Algérie) - (Le  Quotidien d’Oran du 18 juin 2020)

Préambule : Dans les archives de la réunion du comité des affaires Algériennes où De Gaulle siège à Paris justement le 5 juillet 62 il est dit en effet “La France ne doit pas prendre parti dans les querelles qui divisent les factions politiques locales ” Ce qui se traduira par des directives strictes de non intervention des troupes françaises; EN TOUT CAS CES DIRECTIVES SAUF CONNIVENCE CACHÉE ne sont pas publiées le jour même (au moins 5 jours après!) Dans La conclusion de point de vue sur le film de G Benhamou sur les massacres du 5 juillet 1962 à Oran  /  l'Historien G Pervillé dit "On peut donc accuser le président de la République et son gouvernement d’une imprévoyance et d’une inconscience coupables, mais pas d’une complicité délibérée avec les massacreurs des Français d’Oran"", (qui n'est pas exprimée ainsi par ces derniers ) C'est bien cet impression  qui ressort du film mais la consignation de nos troupes alors que le gros de l'ALN n'était pas encore arrivé et la provocation à "l'émeute" réalisée pour justifier son intervention non prévue par les accords d’Évian peuvent exprimer "cette inconscience coupable" issu de ce que nous avions qualifié de “deal ”fatal pour faire valoir cette ALN des frontières qui brigue le pouvoir en Algérie .

En tout cas dans l'Histoire si les causes sont toujours discutées ce sont bien les effets et les conséquences qui en définitive comptent !

Mais nous insistons si seulement une faible partie des 18.000 Hommes des FAF d'Oran avaient fait acte de présence dans les rues aucun massacre n'aurait eu lieu et elles auraient pu céder la place aux 1500 hommes de l'ALN du Maroc non prévus par Évian arrivés après coup (le temps de terroriser les européens) Mais on ne peut refaire l'Histoire !
LA NEUTRALITÉ demandée selon l'Historien G Pervillé par le pouvoir Gaulliste aux forces Françaises argument  qui sert pour décrier la thèse à notre avis  justifiée de la préméditation  c'est finalement la neutralité du LOUP DANS LA BERGERIE ! qui avantage les gros bataillons de l ALN extérieure et la prise de pouvoir par Ben Bella alors que nous avions négocié avec les représentants déclarés du GPRA qui amènera nos forces armées vers une réserve criminelle à Oran le 5 juillet 1962.

De Gaulle et le problème Algérien dans le journal Algérien (Le  Quotidien d’Oran du 18 juin 2020) : http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5246797

Article critiquable sur plusieurs points mais à notre avis juste sur la position précoce du général pour larguer l'Algérie et donc sur toutes les supercheries utilisées pour y parvenir bien antérieures au 13 Mai 58 !

Mais remarquer aussi au sujet de la thèse de la position Gaulliste que par le passé souvent les nationalistes Algériens la niaient préférant avancer que la lutte de l'ALN/FLN lui avait" forcé la main" c'était aussi l'avis de leurs amis en France

L'ouverture des archives soviétiques,(selon plusieurs auteurs et celui exprimé dans cet article du quotidien d'Oran ) et un article du“ Figaro Histoire” précédent; précisions données par le journaliste HC Giraud sur le fait que « les Archives Soviétiques apportent une confirmation décisive de la précocité du choix Gaulliste en faveur de l’indépendance de l’Algérie » après la chute l'Union soviétique, révèlera bien que le 10 octobre 1956, soit près de deux ans avant son retour au pouvoir.

De Gaulle aurait dépêché Gaston Palewski13, l'un de ses proches collaborateurs, auprès de l'ambassadeur soviétique à Paris, Serge Vinogradov un entremetteur habituel avec Moscou (dès 1944) pour l'informer que dès l'arrivée du Général de Gaulle au pouvoir, ce dernier « sera prêt à entamer des négociations avec les représentants des Algériens »? Cela veut dire que dès 1956 si De Gaulle qui n'est pas encore au pouvoir fait savoir au FLN indirectement par l'intermédiaire de leurs amis Soviétiques qu'il serait prêt à négocier s'il revenait aux affaires de la France ? On peut supputer l'atout formidable qui serait fatalement transmis à la rébellion qui l'encouragerait à ne pas transiger pour une paix juste alors que notre armée se bat sur le terrain mandatée par le pouvoir légal Républicain.

GROUPE DE RECHERCHES SUR ORAN 5 JUILLET 1962 avec JF PAYA  (Sur GOOGLE)

"LA FRANCE A UN VASTE EMPIRE DERRIÈRE ELLE POUR CONTINUER LE COMBAT" (Appel du 18 JUIN 1940 Charles de Gaulle)

Retour listes de tous les dossiers 5 juillet 1962

1 décembre 2019

POUR UNE JOURNÉE NATIONALE D'HOMMAGE AUX FRANCAIS D'ALGÉRIE

            Le choix de la date du 5 Juillet est idéal et emblématique pour tous les PN en effet correspond avec la fin de l'occupation Ottomane Actée par la France et à la possibilité de leur venue dans ce Maghreb central qui deviendra l'Algérie jusqu'au Sud et à l'Ouest saharien et aussi malheureusement au dernier sacrifice massif pour les faire partir (hors jugements de valeur qui peuvent se commenter librement il s'agit de faits historiques irréfutables à prendre en compte).

            Le 5 Juillet est bien à nous pour la gloire et pour la peine.

SUR LE PLAN HISTORIQUE : LA DATE DE L'INDÉPENDANCE DE L’ALGÉRIE EST LE 3 JUILLET 1962. LA DATE DE LA PRISE D 'ALGER EST LE 5 JUILLET 1830 avec la libération du joug Turc, la fin de la piraterie en Méditerranée et la naissance de l'entité "Algérie".

LA DATE DU SOUVENIR  POUR LES MASSACRES D’ORAN LE 5 JUILLET 1962.

            Certains compatriotes sur des positions rigides sont hostiles à la proposition de C Estrosi et de l'historien JJ Jordi de proposer au président de la république d'Instituer une journée nationale d’hommage aux Français d’Algérie le 5 juillet sous le prétexte spécieux de l'antigaullisme, (mais qu'est-ce qu'on en à faire!)

            Que demander de plus dans le film sur le 5 juillet, les présentateurs ont reconnus la responsabilité directe de De Gaulle pour les causes du massacre d'Oran! Certains (mais pas nous) applaudissaient à tout rompre à sa venue le 13 Mai 58 tandis qu'avec certains amis dont le docteur Perez d'Alger nous appelions à voter NON à son 1er référendum sur la constitution!

            Ces chicayas sont périmées ce qui compte est de populariser notre histoire et non pas populariser une vulgaire querelle aussi périmée qu’Oran/Alger. Officiellement la "guerre d’Algérie" est terminée le 2 juillet 62 toutes les exactions réciproques de chaque bord que citent nos présentateurs sont incluses dans ce délai historique sauf que le massacre emblématique de notre peuple pacifique ne manifestait ni à Paris ni à Alger pour qui que ce soit !

            Le symbole est remarquable par une action PRO FLN volontaire et raciste pour discriminer toute une communauté et pas seulement en Oranie!

            Alors les amis, ouvrez vos cœurs et vos esprits. Vous ne trouverez pas d'autre date emblématique comme démontré ci-dessus où nos aïeux ont commencé d'inventer l'Algérie qui même ingrate demeure notre enfant.

            Personne ne pourra empêcher que Le 5 Juillet soit bien à nous pour la gloire et pour la peine (même si les Algériens sans le savoir le célèbre aussi).

Posté par JF PAYA AC/Algérie Classe 54 /1933

5 JUILLET 1962 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES.

RETOUR ENQUÊTES DE JEAN-FRANCOIS PAYA

28 novembre 2019

DÉCIDEMENT LOUIS ET PIERRE JOXE,

AVAIENT ET ONT UN INCROYABLE TALENT!

Colmar, le 26 novembre 2019

Par Jean-Michel WEISSGERBER

            Oui, il faut avoir un talent (et/ou une chance exceptionnelle) pour échapper à la justice après avoir commis un crime aussi abominable que celui qu’a accompli il y a bientôt soixante années Louis JOXE. 

           Dans la contribution à Riposte laïque du 26 septembre 2019, où il fustige à très juste titre le fils Pierre pour sa complaisance réitérée envers le port du voile islamique, Gérard BRAZON rappelle fort opportunément qui était le père ! 

« Louis JOXE – c’est moi qui tient à le souligner … fut un acteur important de cette monstruosité que fut l’abandon des harkis aux couteaux du FLN, voulu par le gouvernement du général De Gaulle ». 

           Merci, Gérard BRAZON pour ce rappel indispensable ! Votre mérite est d’autant plus grand qu’il me semble bien que vous n’êtes pas un antigaulliste viscéral puisque vous ne cachez nullement votre admiration pour le général De Gaulle tout au moins pour la première mouture du personnage, à savoir un acteur essentiel de la geste de la seconde guerre mondiale et de la libération. 

           Alors oui, l’on ne se lassera pas de  projeter sous le regard des oublieux, les textes de la honte et de l’infamie. 

           Relisons les termes en particulier du télégramme daté du 16 mai 1962 signé par le ministre d’Etat (s’il vous plaît !) chargé des Affaires algériennes, classifié n° 125 / I.G.A.A. avec mention ultrasecret strict. Confidentiel. 

           « Ministre d’Etat Louis JOXE demande au Haut-commissaire de rappeler que toutes initiatives individuelles tendant à l’installation en métropole des Français Musulmans sont strictement interdites. En aviser urgence tous chefs SAS et correspondants d’unité. »

           Pourquoi donc une chape de plomb s’est-elle abattue pendant des décennies sur ces méfaits du père de Pierre JOXE ? C’est tout simple et bête : seuls pratiquement les partisans de l’Algérie française osèrent faire le rappel de la honte et de l’infamie.

           Or, d’abord réprimés et pourchassés, ils ont été ensuite ostracisés et constamment stigmatisés, sauf pendant les périodes électorales où justement, ils détenaient un pouvoir très important, celui de faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Alors là, les pieds-noirs et les harkis étaient courtisés, pour être aussitôt totalement oubliés, le lendemain, en « éternels cocus de l’Histoire », selon la charmante expression du défunt Georges FRECHE !!! 

           Pierre JOXE, en digne héritier de son père, ne cache jamais son ressentiment pour ne pas dire sa haine envers les victimes de l’Histoire ! Lorsque dans un geste d’apaisement qui, tout de même, l’honora François MITTERRAND (qui rappelons-le également, intervint au procès du Général SALAN en tant que témoin de la défense) voulut faire voter une loi rétablissant les généraux du putsch dans leurs divers grades et décorations, le fils JOXE s’opposa, heureusement en vain, farouchement au président, menant la fronde à la tête des parlementaires socialistes. 

           Aujourd’hui Pierrot le Flou se trouve embarqué dans deux faits divers de harcèlement sexuel sur deux fronts ; l’un concerne son accusatrice Ariane FORNIA, écrivaine, fille d’Éric BESSON ; l’autre à trait à une de ses anciennes employées à domicile, d’origine haïtienne ! 

           M. Pierre JOXE, es qualités, n’a jamais pu lors d’une présentation de l’Opéra Bastille en mars 2010 mettre à plusieurs reprises la main sur la cuisse d’Ariane FORNIA, comme il est totalement exclu qu’il ait agressé sexuellement une auxiliaire de vie ayant travaillé à son domicile entre septembre 2017 et décembre 2018 pour s’occuper de son épouse.

           Pourtant Ariane FORNIA persiste et signe, et le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête le 13 novembre 2019 à l’encontre de l’ex-président de la Cour des Comptes qui devra rendre, si je puis ainsi m’exprimer, des comptes.

Un double commentaire : 

  • à      l’époque des faits présumés P.J. (Police Judiciaire, Pépère Jouisseur ou Porc Jaillissant ?) étant largement septuagénaire puis octogénaire, les victimes risquaient-elles autre chose que la honte et l’humiliation ? On peut quelque peu en douter.
  • Evidemment tout cela ressort du domaine “parole contre parole”, sauf que pour la jeune auxiliaire de vie, une trace de la main courante, faite juillet 2018, existe, ce qui est susceptible de constituer un élément de preuve...

           Une machination, pourquoi ? L’on ne voit guère, mais deux, c’est très peu crédible, nonobstant la posture de l’avocat de P.J. Finalement le Pierre qui mousse va se retrouver dans la même position inconfortable que le camarade Paul en skis ! D’un Pierre deux coups, si je peux ainsi m’exprimer…

           La haine contre les nôtres, qui se conclut avec de grotesques affaires de harcèlement sexuel se révèle avec son vrai visage : hideux au possible !

           Et que l’on ne nous dise pas que cela n’a plus d’importance : tous les harkis tués par la faute de ces ignobles criminels, ont été souvent remplacés par des Algériens tueurs du FLN avec l’aide de P.J. entre autres, leurs enfants ne sont pas prêts de “lâcher la patate”

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

Post-scriptum : une omission dans le très bon article de Gérard BRAZON : le grand-père maternel de P.J., le chroniqueur littéraire Daniel HALÉVY, bien que d’origine juive, fut un fervent admirateur du Maréchal PÉTAIN et membre patenté jusqu’à sa mort de l’Association de défense de sa mémoire !

 

22 octobre 2019

CORBEAU...

Et les femmes-corbeaux et leurs tendres chérubins, on les ménage aussi ?

Dans un bus, une femme-corbeau a voulu me faire verbaliser pour insulte

Colmar, le 17 octobre 2019

Par Jean-Michel WEISSGERBER

            J’appelle femme corbeau, une femme tout en noir, vêtue de la tête aux pieds, dont on arrive à peine à distinguer le visage. Ces femmes se promènent dans de nombreuses villes de France dont évidemment Colmar, où, selon l’humeur du jour, je leur chante ‘‘frou-frou, frou-frou… c’est tellement la femme’’ ou encore, je leur fais savoir qu’étant en France, elles devraient s’habiller en conséquence…

           Mardi 1er octobre 2019 au matin, bien reposé après un bon petit déjeuner, je prends connaissance d’un long article du Figaro du 25 septembre 2019 sur : “La reconnaissance de l’Etat, l’éternelle quête des harkis” ainsi qu’en dernière page du même quotidien d’une déclaration de Mohamed SIFRAOUI (je sais, le personnage est quelque peu controversé). Je retiens avant tout cette formule de sa part, que j’ai toujours fait mienne : “Ce voile n’est rien d’autre qu’un symbole d’infériorisation de la femme et de diabolisation de son corps”. Me voici d’aplomb pour prendre l’autobus ligne 1 direction “Horbourg-Wihr” pour affaire me concernant.

           Patatras ! A la station “Champ de Mars”, je tombe sur une de ces femmes-corbeaux, que “j’affectionne” tant, apparemment une convertie, les pires, tout le monde en convient. Elle s’installe au fond du bus, moi idem, bien en face d’elle. Je prends un air goguenard, disons même franchement narquois. Elle se fâche : “Qu’est-ce que vous avez à me regarder comme cela en rigolant ?”

Je réponds :  “Vous avez vu comme vous êtes habillée ?”

Elle rétorque : “Je m’habille comme je veux !”

           Je vous fais grâce du reste, si ce n’est que le ton monte de plus en plus et que des noms d’oiseaux ont dû fuser de part et d’autre ! Madame, au prochain arrêt “théâtre” s’en va se plaindre au chauffeur, “Il m’a insultée”. Sans coup férir, ce dernier s’apprête à immobiliser le véhicule et à appeler, semble-t-il, la police.

           Pas vraiment effrayé, je m’attends néanmoins à devoir ferrailler, ayant manifestement non pas un, mais deux adversaires : le monstre ténébreux et le chauffeur prenant, selon toute vraisemblance, son parti. Les passagers s’impatientent, le conducteur se résout à démarrer.

           Peu de temps après, notre apprentie djihadiste s’éclipse.

           A une station de la destination, une voiture s’arrête avec un agent, je suppose un contrôleur de la TRACE, la société des autobus de la ville de Colmar, à hauteur du véhicule.

           En présence du conducteur, Monsieur le contrôleur me fait savoir qu’une insulte à l’égard d’un quidam est passible d’une amende de cent cinquante euros après un passage au commissariat. Pressé par l’horaire, je ne souhaite pas poursuivre l’incident.

           En fait, la “victime” s’étant envolée (c’est normal pour un corbeau) l’infraction peut difficilement être “caractérisée”.

           Moralité de l’histoire tout de même : soyez sur vos gardes, les islamistes vous attendent au tournant et sont prêts à toutes les manœuvres, la veulerie ambiante est assurément leur meilleur atout !

           Je vais probablement écrire au Directeur de la TRACE, en proposant d’inscrire dans le règlement intérieur : “L’accès aux véhicules est interdit à toute personne qui arbore un accoutrement inapproprié, voire délibérément provocateur”.

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

NOTA BENE :

Dire à un de ces sinistres personnages : « Vous êtes un "DAECH" serait-ce une insulte ou non ? 

14 octobre 2019

GRAVES DIVAGATIONS SUR L'ALGÉRIE FRANCAISE

le Rwanda et Mayotte ou quand l’EBODÉ se mue en âne

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 9 octobre 2019

            Originellement Eugène EBODÉ, évoluant en footballeur au Cameroun, s’apprêtait à devenir un ‘‘lionceau’’ (indomptable bien sûr!) quand le sorcier de son club l’évinçapar une opération de maraboutage.

           Finalement, ce qu’il convient d'appeler un drôle de zèbre, Eugène, quitta son pays (le Cameroun ‘‘berceau de nos ancêtres’’ suivant les premières paroles de son hymne!) pour atterrir en France (bonne fille, trop bonne fille même) et s’avisa après diverses tribulations à taquiner la plume.

           De descendance Béti (‘‘les seigneurs de la forêt’’ selon un connaisseur) il excelle comme pas deux pour manier avec emphase l’hyperbole! Un MONGO BETI, au petit pied, que j’ai bien connu il y a trente-quatre ans!

           Evidemment, comme aujourd’hui encore, rien ne vaut mieux, malgré la mise en garde de Fatou DIOMÉ sur la rengaine de la colonisation (cf. ma dernière contribution sur RL) que de cracher dans la soupe, notre cher Eugenio met en cause, non seulement son pays d’adoption, mais en prime l’Europe dont il est bien entendu également citoyen!

           Relevons entre autres, (cf. Ahmed Sahara, le Huff Post Algérie du 03 novembre 2014) que notre bouillant plumitif a produit en 2011, aux éditions Apia, un bouquin s’intitulant ‘‘Madame l’Afrique’’ en référence à la Cathédrale Notre-Dame d’Afrique d’Alger. EBODÉ explique: ‘‘je parle des conditions d’immigrer enfant et de cette France, un peu rance,...dégueulasse, désagréable, revancharde et nostalgique de l’Algérie française’’.

           Merci pour les pieds-noirs et les harkis: ils devraient s’habituer à la longue au fait qu’on les conchie! Comme la fosse ne contient pas suffisamment d’immondices, va pour un détour vers le Rouanda!

           Et E.E. de publier en 2014: ‘‘Souveraine Magnifique, une Héroïne au Rwanda’’ (Ed. Gallimard). En cause, devinez quoi? ‘‘Les responsabilités de la colonisation’’ car, figurez-vous: ‘‘Les occidentaux (NDLR en écrivant les occidentaux, l’auteur inclut la France, son souci constant, et non seulement l’Allemagne et la Belgique, colonisateurs du pays) ont vu à leur arrivée une population réunie, où Hutis, Tutsis et les Twas vivaient ensemble sur le même territoire, parlaient la même langue et avaient les mêmes traditions’’. Le mythe du bon sauvage de Rousseau revisité à la sauce ébodienne…

           Une thèse grossièrement simplificatrice!

           Par la suite, la France, la douce France (cher pays de notre enfance…) permet à E.E. d’enseigner pendant deux années pleines à Mayotte (avec émoluments à la clef, grosses indemnités en prime).

           Il en résulte un pavé: ‘‘Le balcon de Dieu’’(chez Gallimard). AMINA, le magazine de la femme africaine et antillaise (octobre 2019) cède obligeamment ses colonnes à notre ‘‘héros’’ qui outre de fanfaronner, se déchaîne en considérations injurieuses à l’égard de tous!

           Morceaux choisis avec, comme il se doit, un préambule d’auto-glorification:

 ‘‘Je suis enseignant, et je ne voulais pas écrire sur Mayotte avant cette crise sociale et géopolitique. L’éducation y est un défi considérable que j’entendais relever”.

           La modestie ne risque pas d’étouffer notre Gugusse qui désormais peut être transfiguré en renard...EL ZORRO, avec sa cape et son épée qui signe d’un Z, signifiant en réalité ZERO…

           On peut également déclamer: ‘‘Merci infiniment, Docteur EBODÉ pour votre diagnostic!”.

           Vient ensuite un déluge de mots grandiloquents sur la misère des Mahorais, où les coupables, l’on s’y attendait, sont vite désignés. ‘‘ un contexte social épouvantable par la misère crue qui dévale les rues et cadavérise une population d’une grande puissance mondiale comme la France” suivi de “l’administration française est pointée du doigt mais l’administration européenne également”.

           Et Eugène EBODÉ (E.E.) dans une logorrhée destructrice se devait de décocher le pire coup à la population mahoraise, dont une des caractéristiques est, je vous le donne en mille, nous ne le savions pas, la pratique de l’inceste!

           E.E. a découvert après deux ans passés à Maoré qu’ “il y a longtemps que ça dure et que le gouvernement (sic!) Macron est aux abonnés absents comme les autres”.

           Soyons juste E.E. n’épargne pas totalement l’Afrique insensible “devant (je cite toujours) le naufrage mahorais”!

           Eugène hallucine, le naufrage il n’est pas mahorais, mais bien africain car c’est l’Afrique qui vient à Mayotte pour fuir le cauchemar qui sévit dans beaucoup de pays africains, à commencer dans le pays d’origine du sieur EBODÉ où se déroulent deux guerres meurtrières contre BOKO HARAM et les séparatistes anglophones.

           L’EBODÉ n'apporte rien ni à la politique, ni à la littérature! C’est vraiment un ÂNE!

           Qu’il soit publié de façon privilégiée par l’Humanité ne doit étonner personne; les communistes ne peuvent qu’approuver une intervention armée interafricaine pour “délivrer” Mayotte, clairement suggérée par notre professeur-documentaliste en goguette.

 Ne déclare-t-il pas :

           “Je déplore que l’Afrique ne prenne pas une initiative politique pour voler au secours d’ un peuple en danger. Il faut aider Mayotte”. Comme certainement on a aidé en 2008, les Anjouanais en faisant envahir l'île par une coalition d’armées étrangères?

           Tout cela est malheureusement grotesque et je vais saisir la rédaction d’AMINA pour rétablir les faits.

           Je connais bien mieux qu’EBODÉ les réalités de Mayotte et d’Anjouan, où je suis allé dès 1998.

           Le député de longue date, Mansour KAMARDINE a fait savoir à mon propos au fondateur du Cercle Algérianiste, Maurice CALMEIN, le 31 mars 2018: “Acceptez de lui transmettre ma reconnaissance pour la connaissance qu’il a des réalités comorienne et mahoraise.

           Je n’ai rien à ajouter dans la mesure où tout est dit : aussi bien dans le comportement de notre état que des aspects historiques et politiques du dossier”.

           Je vais également écrire personnellement à M. Jean-Michel BLANQUER (tiens nous avons le même prénom) et lui proposer ma candidature -même à soixante- dix ans passés- à un poste d’enseignant vacataire à Mayotte.

           Cela évitera une nouvelle bourde (oui! L’administration peut faire des erreurs; mon seul point d’accord avec E.E.) consistant à avoir recruté le sieur EBODÉ ou avoir recruté un autre olibrius du même tonneau, un vacataire également, professeur d’origine africaine au lycée de Sada, qui l’an dernier insultait sans cesse les élèves mahorais en contestant l’appartenance de Mayotte à la France.

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

30 septembre 2019

LE GRAND AIR VICTIMAIRE

C'est reparti avec Sabri et l'HUMA !

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 29 septembre 2019

Cela faisait longtemps que l'on ne nous bassinait pas avec l'appel à la repentance !

Et qui est-ce qui nous balance à nouveau l'air de la repentance ?

Réponse: nos "amis" algériens qui accusent matin, midi et soir la France qui aurait occupé leur pays pendant cent trente-deux ans ! Manifestement, ils ont le plus grand mal à couper le cordon ombilical !

Un certain Sabri LOUATAH- loue Atta et non loue Allah (quoique !)- s'est chargé pour l'Humanité du 23 septembre 2019 d'entretenir la flamme de la revanche d'un côté et celle de la repentance de l'autre !

LOUATAH a commis une sorte de fiction en 2011, intitulée Les Sauvages, transposée sur l'écran et dont le point d'orgue est l'avènement du président de la République française Idder CHAOUCH incarné par Roschdy ZEM. Au fait, pourquoi pas une femme présidente d'origine maghrébine à la Rachida DATI[1] ? Sabri ne serais-tu pas un tantinet "macho"?

Grâce à cette fiction, Sabri, présenté comme un écrivain et scénariste et dont la photo révèle une pilosité ad hoc et un regard perçant, pérore dans la presse islamo-compatible.... L'entretien avec notre « héros » est dirigé par une incertaine Caroline CONSTANT qui excelle dans le registre bien connu de la « violence coloniale qui a laissé des traces dans les mentalités ».

Et bien sûr Sabri sabre à loisir : « Quand vous êtes issus de l'immigration, vous êtes des citoyens qui ne décident de rien, balayés au gré du vent par des politiques répressives. Mais en plus, on vous humilie en tant qu'arabes, ce qui est une donnée particulière aux anciens pays coloniaux ».

C'est ça Sabri, les ARABES ont été humiliés davantage que tous les autres, c'est bien connu ! Et Sabri d'asséner : "Comment la violence coloniale, qui a duré cent trente ans[2] aurait pu ne laisser aucune trace". En prime, un gros mensonge, sempiternellement répété (par le très haineux STORA tout particulièrement). Sabri ose avancer que ses ancêtres étaient obligatoirement des Français de seconde zone!

Faux, archi-faux!

Dès le dix-neuvième siècle par le senatus consulte de 1865, puis plus tard par la loi du 4 février 1919 et celle du 18 août 1929, les musulmans d'Algérie avaient la possibilité d'accéder à la pleine nationalité française. Ils obtenaient le statut civil de droit commun en renonçant à être régis par le droit coranique.

Un article, entre autres, de l'EXPRESS du 5 septembre 2002 signé Besna LAHOURI souligne que cent cinquante mille sur les 9 millions d'Algériens lors de l'indépendance sont restés français. Avec leurs enfants, petits-enfants, voire arrière-petits-enfants, les chiffres s'élèvent à des centaines de milliers de personnes (voire des millions) qui sont françaises de plein droit.

Réfléchissez-y Mister LOUATAH au lieu de gémir sans cesse ! Réfléchissez également à toutes vos prises de position et à leurs conséquences induites. Croyez-vous vraiment que votre soutien à l’apprentie chanteuse voilée Mennell soit approprié à des discussions apaisées sur des sujets sensibles ? Se lancer dans des diatribes à sens unique sans assumer pleinement les inévitables contradictions dont chacun d’entre nous est porteur (au fait M. LOUATAH êtes-vous arabe, kabyle, français ou algérien ?) ne peut mener qu’à l’affrontement et non au débat démocratique et serein.

 

L'une de mes compatriotes, plein plus digne que tous ces pleureurs qui se répandent dans la presse complaisante, a très bien compris qu'il fallait désormais s'assumer. C'est la Strasbourgeoise Fatou DIOME, de descendance Sérère-Niominkas, un peuple viscéralement attaché à sa liberté, figurez-vous M. LOUATAH !

Dans un entretien publié dans Le Monde[3] au mois d'août, FATOU, clame : « La rengaine sur la colonisation et l'esclavage est devenue un fonds de commerce ». Et de surenchérir : « En sommes-nous encore à nous demander comment nous libérer de l'esclavage et de la colonisation ».

Bravo, Fatou, qui persiste et signe contre ceux qui l'attaquent et qui dénonce vaillamment "les fachos africains revanchards"

Ne doit-on pas vous inclure dans ce pitoyable lot, M. Sabri LOUATAH ?

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

POST-SCRIPTUM :

N'oublions pas non plus que dans le Sénégal assez hâtivement dit uniquement colonial, les électeurs des quatre communes (Saint-Louis et Gorée de vieille tradition française, Rufisque et Dakar) bataillaient dur pour défendre leurs droits. Les "signares" savaient à l'instar de Fatou Diome, se faire respecter.

"Elles deviennent propriétaires d'esclaves, d'embarcations et d'habitations qu'elles louent aux Européens"- voir La vie politique sénégalaise 1789-1940 de François ZUCCARELLI-

"La mémoire collective a retenu le souvenir de certaines d'entre elles dont Caty LOUETTE qui en 1767 disposaient d'une soixantaine de domestiques..."

Retour aux articles JM. Weissgerber


[1] Il y en a quelques-unes qui ont occupé des postes ministériels dont Nora BERA, Yamma BENGUIGUI ; la préférence étant marquée pour celles qui se revendiquent pro-FLN ostensiblement comme Samia GHALI, vraisemblable prochaine « mairesse » de Marseille.

[2] Décidément le niveau baisse, pas même capable de s’en tenir à l’exactitude des faits ! Algérie française de 1830 à 1962 soit 132 ans !

[3] Dont la teneur a été notamment reprise par Présent sous la signature de Philippe RANDA.

Lire sur RL

19 janvier 2012

QUELQUES RECETTES OUBLIÉES

Mantécaos

500 g de farine
250 g de sucre en poudre
25cl d'huile d'arachide ou de tournesol
cannelle en poudre

1 citron râpé

1 paquet de sucre vanillé    

Ne préchauffez pas votre four avant d'enfourner.
Mélangez et tamiser la farine et le sucre en poudre.
Râpez le zeste de citron et incorporez-le.
Ajoutez l'huile et travaillez l'appareil à la main.
La texture de la pâte obtenue est sablonneuse.
Formez entre les paumes de vos mains de petites boulettes de pâte de 2-3 cm de diamètre maximum. Disposez-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé ou juste farinée. Appuyez légèrement sur la base pour leur donner un socle stable.
Allumez le four à 180°C, thermostat 5, Enfournez et laissez cuire dix à 15 mn selon la taille des mantecados. Sortez-les du four et saupoudrez chaque biscuit d'une pincée de cannelle.
Les mantécaos se mangent à peine tièdes pour les impatients ou froids. Ils se conservent longtemps dans une boîte en fer.


Mona

1 kg de farine

1 cube de levure de boulanger
4 œufs
1/4 d'huile
300 g de sucre
2 orange
Rhum

Le levain

Bien mélanger 200 g de farine (prise sur le kg) et la levure de boulanger (coupée en morceaux) dans de l'eau tiède. On obtient une pâte collante qu'il faut laisser monter durant 1 heure et demie.

Le mélange

Mélanger le sucre, les râpures de l'orange et son jus, 1/4 d'huile

La pâte

Dans un grand récipient (qui contiendra tout), mettre la farine restante (800 g) dans laquelle on fait un trou. On y place le mélange que l'on recouvre du levain et on pétrit, on pétrit et on pétrit jusqu'à obtenir une pâte qui ne colle ni aux mains ni au récipient. Si la pâte est trop molle, ajouter un peu farine en pétrissant.
Ensuite on enveloppe le récipient dans un linge propre. Le tout, recouvert d'une couverture, se place dans un endroit chaud durant touteune nuit

Les boules

Le lendemain, faire des boules avec la pâte qui a doublé de volume (avec 1 kg de farine, on fait 4 boules). Poser les boules sur du papier d'aluminium beurré ou du papier cuisson sulfurisé et laisser reposer 3 heures.

La cuisson

Badigeonner chaque boule avec du jaune d'œuf (1 seul suffit) et recouvrir de sucre concassé. Faire 2 fentes en croix sur le sommet ;
Faire chauffer le four à 190 °C. Mettre 2 boules sur la plaque du four placée au milieu du four Attendre 25 minutes. A vous de juger si elles sont assez dorées et roussies. (planter un couteau pour juger).


Rollicos au vin blanc

500 g de farine

1/4 d'huile = 1 verre

1/4 de vin blanc

1 citron

1 verre de sucre

1 paquet de sucre vanillée

Mélanger le tout pour faire une boule de pâte.

Roulez la pâte sur le plan de travail pour obtenir des boudins. Joignez les extrémités de chacun des boudins pour former une couronne. Trempez chaque rollico dans le sucre vanillé, puis alignez-les sur la plaque du four. Attention, les rollicos vont s'étaler un peu pendant la cuisson, il faut donc éloigner les rollicos les uns des autres pour qu'ils ne risquent pas de se coller entre eux.
Faites cuire 20mn th. 5/6. Les gâteaux doivent rester blancs et ne pas brunir.


Riz au lait - Arroz con leche de Wahrân


150 gr de riz rond

1 litre de lait

1 bâton de cannelle

1 gousse de vanille

125 gr de sucre

1 grande lanière de zeste d'orange

           Faites bouillir une grande quantité d'eau. Plongez-y le riz pendant 2 min, puis rincez-le à l'eau froide et égouttez-le.

           Dans une grande casserole, versez une cuillère à soupe d'eau pour éviter que la préparation accroche.

           Ajoutez le lait, la gousse de vanille fendue, la lanière de zeste d'orange et portez le mélange à ébullition.

           Versez le riz et laissez cuire environ 15 min en remuant de temps en temps, délicatement. Incorporez le sucre et laissez mijoter encore 5 min.

           Retirez la gousse et versez ce riz dans des ramequins individuels ou dans un plat de service et saupoudrez de cannelle.


Churros

25 cl d’eau

250 g de farine

1 pincée de sel

50 g de sucre

Sucre en poudre

Huile

Portez l’eau salée à ébullition.

Mettez la farine dans un saladier.

Creusez un puits au centre, versez l’eau bouillante.

Remuez avec une cuillère en bois. La pâte doit rester fine et homogène.

Laissez reposer la pâte et mettez-la au réfrigérateur pendant 1 heure.

Mettez la pâte très froide dans une poche à douille cannelée de 1 cm de diamètre.

Faites chauffer l’huile dans une friteuse.

Formez des bandes de pâte de 10 cm de long à l’aide de votre poche à douille.

Plongez les churros ainsi formés dans l’huile.

Laissez dorer 1 minute de chaque côté en retournant les churros.

Laissez égoutter sur un papier absorbant.

Saupoudrez de sucre au moment de servir.

Servez chaud


Brioche

Ingrédients
350g de farine
175g de beurre
50 g de sucre
4 oeufs entiers
1 cube de levure de boulanger à dissoudre dans 2 c.à s. d'eau froide
1 c.à c. de sel

Faire fondre le beurre et le laisser refroidir.
Dans un récipient mélanger le sucre, les 4 oeufs, le sel et la levure.
Y ajouter le beurre une fois refroidit ainsi que la farine. Le mélange doit se
décoller des parois de votre récipient.( pour une meilleure homogénéité de la pâte, vous pouvez utiliser le robot électrique).
Couvrir le récipient et laisser la pâte se reposer une nuit à température ambiante ( pas trop chaud).
Le lendemain, beurré et fariné un moule à brioche.
Avec la pâte, faire un rectangle, le rouler et le découper en portions en torsadant la pâte.
Mettre ces portions côte à côte dans le moule.
Laisser lever 3 h toujours à température ambiante.
Enfourner à four froid, cuire 20 à 30 minutes (seulement) TH 5


Madeleines de sportouch à Wahrân

Ingrédients

210g de farine

170g de sucre

170g de beurre

3 Oeufs entiers

1 cuillère soupe de miel

1 sachet de sucre vanillé

1 sachet de levure chimique

Mélanger oeufs + sucre + sucre vanillé + miel

Ajouter la farine + levure chimique

Laisser reposer au frais 1 heure, puis ajouter le beurre fondu

Beurrez et farinez les moules à madeleines

Remplir les moules avec la pâte

Cuire 10 minutes à 200°C


Couronne des Rois (1)

Ingrédients pour 2 couronnes
1 kg de farine,
300 g de sucre,
6 œufs, 200 g de beurre ramolli,
250 grammes de fruits confits
1 zeste d'orange râpée,
40 g de levure de boulanger,
1 jaune d'œuf
1 fève sèche naturelle ou un petit sujet en porcelaine
Une cuillère de confiture

Levain : délayer la levure de boulanger avec 3 cuillères. à soupe d'eau légèrement tiède. Bien mélanger.
Dans une jatte, incorporer ce levain à 125 g de farine en pétrissant lentement. Couvrir et laisser reposer à proximité d'une source de chaleur sans courant d’air. Laisser le levain pousser jusqu’à deux fois son volume.
Hacher 200 g de fruits confits.
Dans une jatte blanchir les œufs et le sucre parfumé avec les zestes d'orange.
Ajouter le beurre ramolli et coupé en morceaux. Verser ensuite, tout doucement la farine restant et remuer. Ajouter le levain et les fruits confits. Pétrir le tout à la main pendant une dizaine de minutes, la patte ne doit pas coller aux doigts.
Mettre la pâte dans une terrine farinée et la recouvrir d'une serviette. Laisser reposer 3 h environ dans un endroit tiède.
Façonner la pâte en couronne bien ronde et régulière. Y glisser la fève. Installer la couronne sur une tôle à pâtisserie et laisser reposer encore1 heure dans un endroit tiède.

Préchauffer le four à thermostat 6 (180°C). Dorer le dessus de la couronne au jaune d'œuf délayé dans un peu d'eau. Cuire 40 à 45 minutes au four.
Délayer la confiture dans un peu d’eau tiède et enduire la couronne cuite de ce sirop avec un pinceau de cuisine, disposer sur le dessus les fruits confits découpés.


 

Couronne des Rois (2)

Pour 4 personnes (à commencer la veille) : Faire ramollir 200 g de beurre à température ambiante. Délayer 10 g de levure de boulanger dans 2 c. à soupe de lait tiède. Mettre 250 g de farine sur le plan de travail, ajouter 6 g de sel et 30 g de sucre, mélanger. Creuser un trou au centre du mélange et verser la levure. Mélanger. Ajouter 3 oeufs un par un en mélangeant à la cuillère en bois. Travailler la pâte. Dans un récipient mélangez petit à petit le beurre ramolli et la pâte. Couvrir d’un torchon et laisser la pâte dans un endroit tiède une demi-heure afin qu'elle lève. Dégonfler la pâte, la retravailler, ajouter 80 de fruits confits angélique, cédrat…) coupés en très petits morceaux, former une boule. Couvrir d’un torchon et faire encore gonfler jusqu’à ce qu’elle double de volume. Mettre la pâte au réfrigérateur toute une nuit.
Le lendemain, bien travailler la pâte afin de l’aérer au maximum. Fariner, ajouter la fève (en Provence, on ajoute également un santon en porcelaine), mélanger, former une boule. Etaler du papier spécial cuisson sur la plaque du four, y déposer la boule, creuser un trou au milieu avec les mains et étirer la pâte pour former une couronne. Laisser lever une bonne demi-heure encore. Badigeonner avec 1 cuillerée à soupe d'eau de fleurs d'oranger sucrée. On peut disposer dessus des quartiers ou des lamelles de mandarines confites et saupoudrer de sucre cristallisé.


Enfourner à 200°. Faire cuire 20 minutes.


Oreillettes

500 g de farine
4 oeufs
1/2 verre de sucre en poudre
1/2 verre de fleur d'oranger
1/2 verre d'huile d'olive
1/2 paquet de levure
sel, huile de tournesol

Dans un saladier, faites un puits avec la farine.
Versez tous les ingrédients et mélangez jusqu'à obtention d'une belle pâte souple. Faites reposer cette pâte durant deux heures en recouvrant le saladier d'un torchon. Puis étalez en une couche fine.

Découpez des rectangles et faites une fente au milieu. Faites chauffer l'huile de tournesol dans une poêle et faites frire chaque morceau de pâte quelques secondes, le temps qu'elles dorent.

Servez-les tièdes ou froides en les saupoudrant de sucre glace


Polvorones

Recette pour 1kg de petits biscuits - Préparation : 45mn - Cuisson : 20 mn.

500g de farine
250g de sucre glace
20cl d'huile d'arachide ou de tournesol
Quelques pincées de cannelle
Sucre glace pour le décor

Dans une poêle large, disposez la farine. Faîtes-la chauffer sur un feu doux jusqu'à ce que la farine commence à dorer.
Hors du feu, ajoutez le sucre, l'huile et la cannelle.
Formez une pâte en mélangeant à la main et étalez-la de l'épaisseur d'un doigt. Coupez les polvorones à l'emporte pièce et disposez-les sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé.
Enfournez et laissez cuire à 150°C pendant 20mn jusqu'à ce que les biscuits arborent une couleur dorée. Couvrez-les de sucre glace et conservez-les dans une boîte métallique


Mantécaos de Mireille

Ingrédients

1 Kg de farine sans levure

500g de sucre en poudre

1/2 litre d’huile d’arachide

1 zeste de citron

2 paquets de sucre vanillé

Cannelle

Préparation (assez délicate)

Mélanger la farine, l'huile, le sucre.

Travailler le tout avec les doigts afin d'obtenir une pâte granuleuse (fait penser à de la semoule).

Former des boules de la grosseur d'une noix.

Disposer les boules sur la plaque du four huilée.

Préchauffer le four et faire cuire pendant une vingtaine de minutes à four chaud.

Surveiller la cuisson : les gâteaux deviennent légèrement dorés et se fendillent sur le dessus.

Quand ils sont froids les saupoudrer de cannelle et les enlever de la plaque avec précaution (friables).

NB : ces gâteaux se conservent jusqu'à six mois dans une boite hermétique


Les « Doigts de dames » de Mireille

Variante des Roïcos

Ingrédients

1 Kg de farine

6 œufs

1 verre et demi de sucre en poudre

1 verre et demi d’huile d’arachide (1/4 de litre environ)

2 paquets de sucre vanillé

2 paquets de levure

Préparation

Mélanger la farine et la levure. Faire un puit et ajouter les œufs, le sucre, le sucre vanillé et l’huile.

Pétrir le tout pour obtenir une boule de pâte.

Prendre de petites boulettes de pâte de la valeur d’une noix et la rouler de façon à obtenir une petite saucisse de la grosseur d’un index.

Les plonger dans un bain d’huile chaude.

Les retirer quand ils ont une jolie couleur dorée.

Les égoutter sur papier absorbant puis les saupoudrer de sucre glace


Les« Roïcos » de Mireille

Ingrédients

Pour 1 Kg de farine

6 œufs

1 verre et demi de sucre en poudre

1 verre et demi d’huile d’arachide (1/4 de litre environ)

2 paquets de sucre vanillé

2 paquets de levure

Préparation

Mélanger la farine et la levure. Faire un puit et ajouter les œufs, le sucre, le sucre vanillé et l’huile.

Pétrir le tout pour obtenir une boule de pâte.

Prendre de petites boulettes de pâte de la valeur d’une noix et la rouler de façon à obtenir une petite saucisse de la grosseur d’un index. La fermer en formant un anneau.

Mettre à four moyen sur plaque huilée


Taillos ou beignets ou chichis

100 g de farine
15 cuillerées à soupe d'eau
1 cuillerée à soupe d'huile
1 cuillerée à soupe de sucre
1 pincée de sel
huile pour friture
sucre + vanille

Dans une casserole, mettez l'eau, le sel, le sucre et l'huile.
Portez à ébullition.
Versez d'un coup la farine et tournez avec une spatule pendant 30 s.
Laissez reposer 10 mn, à couvert.
Mettez cette pâte, qui ressemble à la pâte à choux, dans une poche à douille ronde.
Chauffez l'huile dans une poêle, déposez à l'aide de la poche, des petits beignets de la longueur d'un éclair.
Cuisez 2 mn de chaque côté.
Égouttez.
Roulez-les dans le sucre vanillé.
Servez-les très chauds


Les oranges amères de Séville

2 kilos d'oranges amères, pour obtenir environ 1 kilo d'écorces

600 g de sucre

75 cl d'eau

1 bâton de cannelle

Préparation

Cueillir de belles oranges amères et retirer toute l'écorce d'orange à l'aide d'une râpe.

Couper les oranges en deux, extraire leur jus et retirer les pépins.

Recouvrir d'eau ce qui reste des oranges. On changera l'eau tous les jours jusqu'à ce que les oranges percent leur amertume. On pourra alors les égoutteret les faire cuire dans du sirop de sucre avec un bâton de cannelle jusqu'à ce qu'elle soient tendres.

Si l'eau arrête de bouillir trop vite, couvrir de temps en temps et poursuivre la cuisson jusqu'à ce que les écorces se ramollissent. Une fois cuites, les écorces peuvent être découpées en tranches. Mettre au réfrigérateur ou stériliser


Pan de higo - Pain de figue

Ingrédients (pour un mini pan de higo)
- 200 grammes de figues sèches
- 100 grammes d'amandes
- 5 belles pincées de graines d'anis vert
- 2 pincée de 4 épices
- 2 pincées de cannelle
- 10 ml d'eau et une cuillère à soupe de miel

Préparation
Faire pocher les figues dans l'eau et le miel, les équeuter et les mixer avec l'eau et 2 pincées d'anis pour obtenir une pâte épaisse et un peu collante. Mélanger les autres épices et les amandes, étaler sur 2 cm d'épaisseur pour une grosse quantité (j'ai étalé sur 1 cm) et laisser sécher. Servir entier ou couper en gros morceaux.

C'est une pâtisserie typique de la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle, quoiqu'elle soit fabriquée dans de nombreuses villes de Galice


 

Gâteau Saint-Jacques

Pour la base : 1 œuf

125 g de sucre farine (environ deux verres)

cannelle une c. à s. d'eau

Pour la garniture : 4 œufs

250 g de sucre

250 g d'amandes pilées Zeste de citron Cannelle Sucre glace
Pour préparer la pâte du fond, battez l'œuf avec la cuillerée d'eau, le sucre et un peu de cannelle. Ajoutez peu à peu la farine jusqu'à obtenir une pâte pouvant être travaillée à la main. Abaissez la pâte et disposez-la dans un moule préalablement beurré et fariné. Pour la garniture, fouettez les œufs avec le sucre et le zeste de citron. Lorsque le mélange commence à monter, ajoutez les amandes pilées et la cannelle. Remplissez le moule de cette garniture et mettez dans le four préchauffé à 180ºC de 25 à 30 minutes. Pour la touche finale, découpez une croix de Saint-Jacques dans du bristol, placez-la au centre du gâteau et saupoudrez-le de sucre glace. Retirez ensuite la croix en bristol pour obtenir le dessin de la croix sur le gâteau.

Retour à toutes les recettes.

13 septembre 2019

COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE DU 12 SEPTEMBRE 2019

L'OUVERTURE DES ARCHIVES DE LA GUERRE D'ALGÉRIE PAR L'ÉTAT NE PEUT REPOSER SUR UNE VISION HÉMIPLÉGIQUE DE L'HISTOIRE

            Après avoir reconnu la responsabilité de l’État français dans la disparition du militant communiste pro-FLN Maurice Audin, Emmanuel Macron vient de décider de déclassifier et d’ouvrir au public les archives de l’État sur cet événement.

           Ainsi, le président de la République vient à nouveau de marquer sa volonté de ne faire la lumière que sur une seule catégorie de drames : ceux touchant les partisans de l’Algérie algérienne.

           L’histoire ne saurait cependant s’écrire en noir et blanc et toutes les souffrances doivent être reconnues, toutes les responsabilités établies.

           Le Cercle algérianiste demande en conséquence instamment au chef de l’État de ne pas céder à une vision hémiplégique de l’histoire.

           Il doit faire aussi toute la lumière sur la responsabilité des autorités françaises dans les drames de la fusillade de la rue d’Isly, le 26 mars 1962 à Alger, et de l’enlèvement de centaines de Français d’Algérie le 5 juillet 1962 à Oran, sans que l’armée française ne réagisse, drames pour lesquels la responsabilité de l’État était clairement engagée et ainsi à l’origine de centaines de victimes d’assassinats et d’enlèvements.

           Emmanuel Macron ne peut se contenter, sur un sujet aussi douloureux, de faire droit aux exigences de vérités des uns et de jeter dans le même temps, un voile d’ombre sur la responsabilité de l’État dans les drames touchant les Français d’Algérie, cédant ainsi à une forme de repentance.

           La vérité ne se divise pas. Les familles des victimes sont en droit d’attendre des réponses claires et précises sur l’ouverture des archives publiques concernant l’ensemble de ces événements dramatiques.

Thierry ROLANDO
Président national du Cercle algérianiste

Cercle algérianiste -Association culturelle des Français d’Afrique du Nord

1, rue Général Derroja-66 000Perpignan-Tél. 04 68 53 94 23

Courriel: secretariat@cerclealgerianiste.fr

Télécharger le communiqué en PDF

Retour à tous les communiqués

8 septembre 2019

l'IMPOSTEUR JEAN-PAUL SARTHE ENCORE ET TOUJOURS DÉIFIÉ

Symbole de l’hystérie anti-Algérie française

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 4 septembre 2019

Il faut lire (et subir hélas !) le dernier opuscule (Aux armes historiens !) de Manière de voir (juillet-août 2019) appendice du Monde diplomatique, dirigé par Serge Halimi, fiston de Gisèle, porteuse de valises. Trois pages y sont consacrées à « Jean-Paul Sartre et la guerre d’Algérie ».

Aucune nuance, aucune réserve, aucune interrogation de quelque nature que ce soit : le preux chevalier Jean-Paul S., à lire la prose d’une obscure Anne Mathieu, a terrassé l’hydre fasciste, les méchants colons, les hordes de l’OAS tapies dans l’ombre …bref, fait triompher le parti de la justice contre celui de l’horrible ordre colonial, violent par essence parce que raciste !.

Plus la ficelle grosse, mieux elle passe !

Mais rétablissons la vérité, très éloignée de la légende sur le personnage Sartre qui, dans le domaine de la vie privée comme celui de la vie publique, fut « un homme laid, sale, menteur et manipulateur [1] ».

Jean-Paul Sartre fut un affabulateur qui s’est inventé un passé de résistant.

Dominique Lormier lui consacre plusieurs pages [2] dans son excellent ouvrage « Les vérités cachées de la Seconde Guerre mondiale » (éditions du Rocher). « Il est né le 21 juin 1905 à Paris au sein d’une famille bourgeoise du XVIe arrondissement … major de l’agrégation de philosophie devant Simone de Beauvoir, il devient professeur … à l’Institut français de Berlin en 1933-1934 (NDLR : c’est moi qui souligne, il vécut donc dans l’antre de la Bête sans aucunement moufter !)

Notre très bourgeois J-P. S. ne se mêla donc pas d’une quelconque querelle politique : ni Action française, ni cercle de quelque gauche que ce soit !

Que l’on me permette de souligner que les ethnologues et intellectuels de gauche, voire d’extrême gauche Jacques Soustelle, Paul Rivet et Albert Bayet, partisans de la présence française outre-mer, promoteurs d’une Algérie française débarrassée de ses scories inégalitaires, au milieu des années trente, dénoncèrent, eux haut et fort, le danger hitlérien !

Dix années plus tard, J-P. S. [3] ne percevait toujours pas le danger fasciste et raciste ! Après avoir jeté la jeune et belle juive Bianca Bienenfeld (successivement maîtresse de Simone de Beauvoir et du futur pape de l’existentialisme), après avoir occupé toute honte bue, le poste de professeur au lycée Condorcet d’Henry Dreyfus-Le Foyer, évincé en raison de ses origines juives, il écrit des articles philosophiques et littéraires dans la revue collaborationniste et antisémite Comoedia ! Mieux, de janvier à avril 1944, il livre douze émissions culturelles pour radio Vichy. Sa nouvelle pièce de théâtre, connue sous l’appellation Huis-Clos, jouée en mai 1944 ( !) rencontre un immense succès auprès de nombreux officiers allemands invités à la première représentation.

Chance extraordinaire, peu avant la Libération, Sartre est recruté par Albert Camus [4] par le réseau résistant Combat !

En 1945, malgré sa « résistance » très tardive- pour ne pas dire plus - il se permet de juger des acteurs, des journalistes et autres artistes au sein du Comité d’épuration.

Est-il nécessaire de préciser qu’il ne remua pas le plus petit doigt pour Robert Brasillach alors que bien d’autres célèbres plumes (dont Camus et Mauriac en tête) s’entremirent pour obtenir sa grâce auprès d’un Charles De Gaulle inflexible !

Sartre se distingua ensuite par un positionnement politique très proche de celui du parti communiste dont il s’éloigna quelque peu en 1956 avec l’invasion de la Hongrie. Il alla jusqu’à déclarer en 1965 (observez la délicatesse !) : « Tout anticommuniste est un chien. et je n’en démords pas » ( !)

Venons-en au grand reproche que je formule à l’encontre de cette référence suprême s’il en est de la gauche anticapitaliste de l’après-guerre :  son anticolonialisme hystérique, sa haine également des nôtres (il osa transformer le patronyme du grand patriote français Ali Chekkal [5], assassiné au stade de Colombes sous les yeux du président Coty, en Ali Chacal, « l’Agité du bocal » ne s’embarrasse pas vraiment de précaution .

Finalement, je ne saurais mieux souligner le côté peu relisant du personnage qu’en cédant la place à des passages d’un ouvrage de Georges-Marc Benhamou[6], Un Mensonge français, p. 102 :

« J’ai relu un texte connu, mais singulièrement négligé par la plupart de mes contemporains. Un texte fou et c’est bien le drame fondateur de la pensée anticolonialiste. Il est signé Jean-Paul Sartre. On y trouve ce genre de propos : Abattre un Européen, c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé ; restent un homme mort et un homme libre » (NDLR Sartre préface les « Les Damnés de la terre » de Fanon, le psychiatre fou, coqueluche des tiers-mondistes).

Et là, en relisant Sartre, on se frotte les yeux (NDLR : on ne saurait trop conseiller au fiston de la Gisèle de se frotter les yeux de temps à autre !)

Et Benhamou de poursuivre plus loin, fort judicieusement : « Que l’on remonte à la Révolution française, ou que l’on s’attarde sur les révolutionnaires russes de la fin du XIXe siècle, aucun intellectuel contemporain n’a été aussi loin dans l’ivresse totalitaire que ce Sartre-là ». Georges-Marc Benhamou, vous avez dit la vérité, vous serez donc « exécuté »[7] comme le chantait si bien tel baladin français d’origine libanaise.

Votre serviteur pourrait s’attarder encore bien longtemps sur les inconséquences et les contradictions de l’anticolonialisme proclamé par Sartre et ses thuriféraires. Notons au demeurant un anticolonialisme à géométrie très variable. Sartre et Les Temps modernes ont beaucoup moins abordé une guerre menée par la France officielle, une guerre, elle passablement plus coloniale, celle faite au Cameroun où a sévi un très sinistre personnage, le plus grotesque des premiers ministres de la Ve République, Pierre Messmer, bourreau des Camerounais avant de devenir celui des harkis[8].

En guise de conclusion peut-être provisoire, il me revient d’aborder le jardin secret (en fait, il s’agit plutôt de dépotoir) de notre brillantissime philosophe.

D’un entretien de Pierre de Bonneville avec Yannick Urrien, daté du 28 septembre 2018, il découle : « Aujourd’hui celui qui survole cette légende peut avoir l’impression qu’il s’agissait d’un grand intellectuel, or on découvre un homme laid, sale, menteur et manipulateur »[9].

Que dit entre autres, Pierre de Bonnneville[10] qui a comparé les vies sexuelles de Céline et de Sartre ?

« Sartre a choisi d’être professeur de philosophie pour avoir l’assurance d’être payé toute sa vie, pour travailler trois demi-journées par semaine. Il n’a jamais voulu se marier, il n’a jamais voulu avoir d’enfants et, quand il en a fait, les femmes ont dû avorter[11].  Céline aimait la beauté des choses, il aimait la beauté des femmes, il aimait la danseuse, il aimait la cuisse … Sartre est un névrosé qui ne s’intéresse absolument pas aux femmes, ni au féminin, ni à la cuisse. Il s’intéresse aux idées et aux concepts. C’est un intellectuel pur ».

Un intellectuel pur, cher Pierre de Bonneville, aux « mains sales » quand même !.

Mais je vous quitte, chers camarades et lecteurs, me promettant de m’intéresser dorénavant à un compatriote alsacien sacrément moins névrosé et nettement plus exemplaire, parent d’ailleurs de Jean-Paul Sartre et prix Nobel avant lui, une pointure, lui, un véritable grand homme, Albert Schweitzer.

Au moins lui, à ce que je sache, sans trop de crainte d’être démenti, ne jeta pas sa femme d’origine juive avant de se convertir au protestantisme. Tout au contraire, il l’honora et la respecta.

Jean-Michel WEISSGERBER


 

[1] De surcroît un nabot, un mètre cinquante-deux centimètres.

[2] Dans le même ouvrage Dominique Lormier dit également son fait à une certaine Marguerite Duras, pourfendeuse des proches de Jean-Marie Le Pen et des « populaciers »

[3] Jean-Paul Sartre et non Jean-Pierre Soissons ou Jean-Pierre Stirbois !

[4] C’est donc un pied-noir qui sauva la mise de J-P. S. ! En reconnaissance, il appelle à l’abattage des colons !

[5] Mais Choupinet préfère honorer la mémoire du traître Maurice Audin !

[6] Aux Editions Robert Laffont. Précédée d’une bonne campagne médiatique, la parution de cet ouvrage, beaucoup plus pertinent que l’on ne dit, a été entravée par de nombreuses critiques de mauvaise foi !Dame ! Il osait d’une part dénoncer le crime d’Etat, à savoir le massacre des harkis, et d’autre part, s’en prendre aux deux idoles des années soixante ! Qui-vous-savez  et le Bigleux que l’on sait ! Je relève notamment que Benhamou perçoit une indéniable connivence entre De Gaulle et Sartre !

[7] Entre autres  « exécuteurs » des basses œuvres  Jean-François Kahn, qui se révèle plus avisé en d’autres occasions ! JFK qui commit un numéro spécial de Marianne pour dénigrer son confrère, à vomir !

[8] J’ai essayé de dénoncer à mon modeste niveau dans des organes comme Le Clin d’œil et Véritas, un incroyable déni de justice par ailleurs assez bien décrit par Mango Beti dans Main basse sur le Cameroun. Mango Beti avec lequel j’avais eu des relations amicales s’est vite recroquevillé, victime d’un syndrome à la Sékou Touré !

[9] Je ne crains pas de me répéter : cela m’apparaît très nécessaire !

[10] L’ouvrage Sartre et les amours contingentes.

[11] Que pense alors maman Gisèle Halimi d’un Sartre ouvertement engrosseur et au demeurant grand consommateur de prostituées ? Serge, posez-lui donc ces deux questions intéressantes !

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

16 septembre 2018

LES BARBOUZES ET AUTRES NETTOYEURS DE LA Vèm RÉPUBLIQUE

Par Jean-Michel WEISSGERBER le 27 août 2018

            Cette contribution se veut un complément à celle parue dans l’édition de Riposte laïque du 10 août 2018, signée Alice BRAITBERG.

           C’est avec les encouragements de notre camarade et amie que je suis amené à apporter un certain nombre de précisions. La critique essentielle que j’émets à l’égard du premier texte, c’est qu’il suggère que la lutte contre l’OAS était l’apanage du Service d’Action civique (S.A.C.) service d’ordre par excellence du mouvement gaulliste.

           Le S.A.C. a bien sûr participé à la lutte anti-OAS mais à titre subsidiaire.

           En fait, les barbouzes, c’est surtout une armée de « gros bras » recrutés dans les milieux les plus divers (et d’abord dans le Milieu tout court !). Donc, des mercenaires sans foi ni loi,

  • anciens de la « Carlingue », GESTAPO parisienne tel Georges BOUCHESEICHE[1]
  • Vietnamiens, à l’origine anti-communistes, plus ou moins désœuvrés[2]
  • aventuriers de tout poil, tel un certain Jim ALCHEIK
  • et surtout tueurs de bas-fonds, particulièrement de Marseille[3]

           La couverture « légale », si je puis dire, de cet organisme monstrueux est constituée par une prétendue association dite Mouvement pour la Coopération, MPC, transformée par la rue algéroise en Mouvement pour les Coulos[4] dont les figures de proue, si j’ose dire, furent leur « président », un dénommé Lucien BITTERLIN, l’avocat Pierre LEMARCHAND et le gaulliste historique et hystérique, Yves LE TAC.

           Tous ces « zèbres » agissaient sans états d’âme et avec force exécutions sommaires[5], maniement d’explosifs à tout va et séances sordides de torture[6], de concert avec plusieurs protagonistes :

  • un certain HACQ qui dirigeait un renfort de policiers métropolitains, spécialement venus de l’Hexagone pour contrer l’OAS dans le cadre de la mission C – comme choc
  • les services du préfet d’Alger de l’époque, Vitalis CROS, de sinistre mémoire
  • l’équipe FLN, ne l’oublions surtout pas, de la Zone autonome d’Alger, sous les ordres du commandant AZZEDINE[7].

Les ravages causés par l’action des barbouzes et, évidemment, par les inévitables réactions des commandos Delta de l’OAS dirigés par le lieutenant DEGUELDRE, sont indéniables !

Quelques rapides jalons pour une écriture ou réécriture de cette histoire :

  • le 31 décembre 1961 à Alger, la villa occupée par les barbouzes est attaquée à la roquette
  • le 29 janvier 1962, une machine d’imprimerie offset piégée, livrée dans une autre villa bourrée de barbouzes, explose. Bilan : 19 morts
  • le 15 février 1962, pilonnage d’un hôtel d’Alger où était installée la dernière équipe de barbouzes. En métropole, relativement moins impactée par la lutte Algérie française-barbouzes[8], de nombreux épisodes se succèdent :
  • aux bombes au plastic déposées par des militants de l’OAS au domicile de gaullistes notoires, les barbouzes croient devoir répliquer (en toute impunité, bien sûr) avec des bombes destinées aux partisans farouches de l’Algérie française.

           Alain de LACOSTE-LAREYMONDIE, ancien directeur de cabinet des généraux de LATTTRE et SALAN, juriste d’exception et conseiller d’État, père et grand-père de fervents militants et élus FN et RN. Il fait l’objet de trois tentatives d’assassinat par bombe.

           La fort opportune disparition de François VALENTIN dans un « accident de voiture ».

           François VALENTIN est une figure éminente de la vie politique française. Bien qu’ayant voté les pleins pouvoirs au maréchal PÉTAIN, comme bien d’autres personnalités vichysto-résistantes, telles, entre autres, Marie-Madeleine FOURCADE, Henri FRENAY, le cardinal SALIÈGE, d’abord maréchaliste et fervent défenseur des juifs et, plus tard, de l’Algérie française, il bifurqua vers une résistance active en défendant notamment le général de LATTRE[9] comparaissant en janvier 1943 devant la section de Lyon du tribunal d’État pour avoir désobéi aux ordres lui interdisant de résister aux troupes allemandes pénétrant en zone libre.

           François VALENTIN est élu successivement sénateur en 1956 et député indépendant de Toul en novembre 1958. Il est élu en janvier 1959 président de la Commission de la Défense nationale et des forces armées. Il affirme fermement ses convictions en faveur de l’Algérie française. Il meurt dans un accident de la route le 24 septembre 1961 alors qu’il est à un poste-clé à un moment crucial de l’évolution de la situation en Algérie. Bref, un gêneur patenté, opposé à la politique gaullienne de prétendue décolonisation.

           Je suis loin, d’être le seul à privilégier l’hypothèse d’un sabotage de sa voiture, dans une période décidément propice à une cascade bien mystérieuse d’accidents de voiture et d’avion de toute sorte – voir plus loin les affaires BOGANDA et SAINT-AUBIN.

           Mi-février 1962, au Val-de-Grâce, hôpital de la région parisienne, se produit le mitraillage par un commando OAS de métropole du susnommé Yves LE TAC qui avait déjà échappé à deux reprises à des attaques de l’OAS. Grièvement blessé à nouveau, il échappe de peu à la mort.

           L’indépendance de l’Algérie ne met pas fin aux activités criminelles des barbouzes et cela bien que l’activisme pro-Algérie française baisse nettement en intensité.

           L’enlèvement du colonel ARGOUD à Munich en février 1963, où furent impliqués plusieurs  barbouzes, mériterait à lui seul de plus amples développements compte tenu de la personnalité emblématique de cet opposant irréductible à la politique algérienne du général de GAULLE.

L’affaire SAINT-AUBIN

           Le 5 juillet 1964, Jean-Claude SAINT-AUBIN et son amie Dominique sont tués dans un accident de la route. Leur voiture, immatriculée en Suisse, s’écrase contre un arbre. Les parents SAINT-AUBIN n’acceptent pas la version officielle de la gendarmerie et affirment que leur fils a été victime par méprise d’un attentat des services secrets français traquant les derniers membres de l’OAS au sortir de la guerre d’Algérie. Un camion militaire aurait provoqué l’accident, version accréditée par le témoignage d’un ancien harki, Mohamed MOUALKIA[10], disparu peu après, d’une mort suspecte.

           Le Procureur de la République de Draguignan prend rapidement une décision de classement jamais remise en cause malgré les multiples recours exercés par les parents SAINT-AUBIN qui obtiennent, en 1990, une indemnité pour mauvais fonctionnement de la justice. Le ministère de la Défense refuse de s’associer à cette indemnisation. Cette affaire, qui a connu de nombreux rebondissements (découverte entre autres de faux, disparition du dossier…), ne sera jamais vraiment élucidée.

           On reparlera ensuite à plusieurs reprises de nos fameuses barbouzes, et jamais à leur avantage, en particulier lors de la fameuse affaire BEN BARKA, opposant marocain vraisemblablement assassiné, affaire, également, à rebondissement multiples et dont beaucoup d’aspects, eux aussi, restent dans l’ombre.

           À ce réquisitoire, j’ajouterai qu’un fait n’a jamais été assez souligné dans ces histoires qui devraient faire rougir les hagiographes d’une certaine « saga gaulliste ». Ce sont les mêmes répugnants personnages, responsables à divers degrés des malheurs des Français d’Algérie, qui ont œuvré par de toxiques et barbares manœuvres pour faire barrage au développement démocratique et économique des pays et des populations africains francophones.

           Il s’agit, entre autres, de Michel DEBRÉ, Jacques FOCCART, Pierre MESSMER et Charles PASQUA. Michel DEBRÉ, s’affirmant d’abord partisan irréductible de l’Algérie française, s’est renié totalement quand le coq a chanté à trois reprises à Évian.

           C’est lui également, conseillé par son âme damnée et celle du président, Jacques FOCCART, qui ordonna l’assassinat de l’opposant camerounais Félix MOUMIÉ. Ce fut fait par le dénommé William BECHTEL, réserviste du SDECE. La mort du condamné, qui ne bénéficia d’aucun recours légal, survint à l’hôpital cantonal de Genève, le 3 novembre 1960, suite à un empoisonnement avec du thallium.

Jacques FOCCART

           Est-il au moins impliqué dans la mort, dans un accident d’avion, de l’homme politique centrafricain, survenue le 29 mars 1959 ? Rien n’est sûr, si ce n’est que le malheureux BOGANDA, d’abord par ses thèses assimilationnistes puis par ses visées panafricaines, faisait enrager les tenants les plus réactionnaires du colonat, les planteurs et les industriels dont FOCCART était bien évidemment le meilleur défenseur.

           Pierre MESSMER est lui aussi de tous les mauvais coups. Il a du sang sur les mains de partout, et particulièrement à cause de son implication dans la guerre très meurtrière et complètement occultée que la France officielle et son armée menèrent au Cameroun[11].

Je cite encore, pour mémoire, Charles PASQUA dont les « exploits » en tant que responsable du S.A.C. et ministre de l’Intérieur sont assez suffisamment connus, compte tenu notamment des implications africaines qui en découlent.

Jean-Michel WEISSGERBER le 27 août 2018

[1] Ce qui est assez extraordinaire, c’est que l’on retrouve aussi bien dans les rangs du FLN que dans ceux de la lutte anti-OAS des personnages des plus sinistres qui firent leurs premières armes avec les sbires de BONNY et LAFONT. Ainsi en est-il d’Ahcène MAHIOUZ, bras droit d’AMIROUCHE, fortement impliqué dans les purges qui ravagèrent leur wilaya.

[2] Je me souviens parfaitement, alors que j’étais très jeune, d’un reportage à Alger où le journaliste rapporta qu’il y régnait une psychose contre les Asiatiques : un journaliste japonais faillit être lynché car on le soupçonnait d’être d’origine vietnamienne.

[3] Portrait par LE ROY-FINVILLE, responsable de service du SDECE, d’un certain Raymond MEUNIER dit « Raymond la Science ». C’est le summum de la belle brute : un colosse adipeux, difforme et flasque.

[4] Argot algérois : le Coulo, c’est l’homosexuel ! On n’en sort pas, si j’ose dire !

[5] Voir en particulier l’affaire PETITJEAN, le malheureux fut retrouvé découpé en morceaux.

[6] Et dire que certains ne cessent de nous bassiner avec les tortures de l’armée française. Les militaires français n’avaient pas carte blanche comme nos « vaillants barbouzes » !

[7] Le commandant AZZEDINE, de son vrai nom Rabah ZERARI, a été condamné le 8 mai 2018 par le tribunal de Chéraga à cinq ans de prison ferme et 76,5 milliards de centimes de dinar d’amende pour escroquerie, selon une communication sur la toile signée Elyas NOUR. C’est à un bandit pareil que la France de la honte d’Évian accorda sa confiance ! Bravo et merci !

[8] Mais de nombreux épisodes restent dans l’ombre, tels que l’une ou l’autre exécution sommaire, probablement du fait d’anciens militants OAS, de barbouzes, certainement impliqués dans de graves exactions.

[9] Le nombre de proches du général de LATTTRE DE TASSIGNY qui furent d’ardents défenseurs de l’Algérie doit être relevé.

[10] Malheureux harkis : ils sont toujours là où il ne le faudrait pas, témoins gênants de tant de veulerie !

[11] Bien que ne partageant pas toutes ses options, je conseille la lecture de Main basse sur le Cameroun, de Mongo BETI, chez Maspero.

Retour BARBOUZES

14 novembre 2018

JEAN MICHEL WEISSGERBER à HERVÉ CUESTA

Ne ménageons plus Fatima Besnaci-Lancou !

Colmar, le 9 novembre 2018

Cher Hervé Cuesta, vaillant militant pied-noir, 

           Tu t'en souviens, le 11 février 2012, nous nous sommes retrouvés côte à côte en face de la tribune, à Nice, où plastronnait une belle brochette d'islamo-gauchistes et de nouveaux porteurs de valises pour une réunion parrainée par l'inénarrable Ligue des Droits de l'Homme. Il y avait en particulier Gilles Manceron, Pierre Daum et leur compagne de route préférée Fatima Besnaci-Lancou.

          Ce jour-là, je ne t'ai pas vu faiblir et je me suis dit que s'il n'en restait qu'un, ce serait toi ! Cet automne, en lisant ta contribution au site Riposte laïque publiée le 24 septembre 2018 consacrée à la susnommée, je m'interroge : Est-ce vraiment le même Hervé Cuesta, incisif et vaillant, qu'à Nice ?

          Certes, tu n'en es pas encore à câliner la Fatima en question mais quand même, tu la ménages passablement en évitant surtout de faire savoir qui elle est en réalité, quel jeu elle joue et qu'elle s'est totalement discréditée pour représenter la communauté harkie et même pour en parler.

          F.B.L. est aujourd'hui un personnage honni par les siens et aussi par l'ensemble des rapatriés, même si elle ne fait pas (encore?) l'objet de la dénonciation qu'elle mérite.

          Ce sentiment, je l'ai acquis au fil du temps et encore dernièrement lorsque je me suis rendu, le 26 septembre 2018, aux Invalides pour la remise du prix Clara Lanzi au plus connu des écrivains algériens, Boualem Sansal, par le Secours de France. (1).

          Fatima fait fuir rapidement tous ceux qui l’approchent : Elle se « FLN-ise » de plus au point que d'aucuns évoquent chez elle des problèmes d'ordre psychiatrique.

          Après avoir caressé le rêve insensé d'être une sorte d'ambassadrice entre la France et l'Algérie, sait-elle elle même où elle en est ?

          Venons-en au fond : A ce jour, seul le camarade Mohamed Djafour s'est efforcé de crever l'abcès dans une contribution, le 31 décembre 2016, au site Harkis Dordogne. Après lui avoir reproché assez gentiment de ne pas entreprendre de procédure contre un élu pour une question d'honneur et de dignité harkie : « C'est votre droit le plus strict d'éviter les conflits, même si vous en êtes victime.  Les capacités de tout un chacun à faire face à des injustices sont différentes et je peux le comprendre », il en vient très courageusement (2) à l'apostropher sur le fond du problème : « Mais de là à plaindre et à défendre mes ennemis d'hier au mépris de ceux qui se sont fait massacrer, tuer, lyncher sur la place publique et pour les survivants envoyer aux travaux forcés sans le moindre jugement, c'est-à-dire nos parents et nous mêmes enfants de harkis, évadés plusieurs années après le cessez-le-feu (je parle bien de cessez-le-feu et non de la fin de la guerre car on y est toujours), vous me choquez profondément !! ».

          Bravo Mohamed ! Je suis également choqué, d'autant que la Fatima en question ne « milite » finalement que depuis peu au regard de la longue persistance de la question harkie !

          Ce n'est que plusieurs années après l'an 2000 et dans la foulée d'un éphémère engouement pour le phénomène des « Filles de harkis » (3) que notre peu pétillante Fatima s'avise à sa façon de « militer ».Que fait-elle en réalité ? Son leitmotiv, c'est de hurler avec les loups islamo-gauchistes contre la « colonisation française » (4) en Algérie pour pourfendre l'horrible nuit co-lo-niale (le disque apparaît de plus en plus rayé ; il faut donc continuer à nous auto-flageller et de bien s'enfoncer désormais dans le crâne que les soldats français ont commis des viols en masse, à en croire la journaliste Rosa Moussaoui dans l'Humanité du 4 octobre 2018 (5).

          Observons bien qu'elle ne s'acoquine qu'avec des thuriféraires du FLN qui eux-mêmes n'ont eu pendant des décennies que le plus total mépris pour une communauté que seuls les partisans de l'Algérie française, les pieds-noirs et quelques rares individualités (6) ont eu le courage de défendre et d'aider.

- Claude Lanzmann qui, même s'il a esquissé une bien timide repentance dans un numéro spécial de la revue Esprit en 2011-2012, n'a pas vraiment rompu avec la démarche sectaire de l'anticolonialisme primaire dans laquelle il s'est englué depuis toujours.

- L'inévitable Benjamin Stora, l'affidé de Madame la « Consulte » générale de la République dite démocratique et populaire d'Algérie à Strasbourg.

- Gilles Manceron qui, selon ses dires au colloque précité, se fait payer ses voyages en Algérie par « l'institution universitaire algérienne ».

- Pierre Daum, négationniste des crimes du FLN, ce que j'ai démontré dans une contribution à Riposte laïque, accusation que j'ai répercutée à la direction du Monde diplomatique sans faire l'objet d'aucun démenti.

- Michel Tubiana, ancien directeur de la prétendue Ligue des Droits de l'Homme (l'association moribonde de la peu pétillante Fatima utilise le même intitulé trompeur) bien connu par tous nos amis pour s'être commis dans de nombreux procès contre Riposte laïque.

- Le peu regretté Mouloud Aounit que j'ai connu personnellement quand le MRAP (Mouvement pour le Respect d'Allah et son Prophète?) siégeait encore rue Oberkampf, qui s'est parjuré puisqu'en 1992 il m'avait promis que l'un des prochains numéros de la publication Différences, du dit MRAP, serait consacré aux harkis et à leur martyre.

Aounit a attendu la survenue de Fatima, plus de 10 ans après, pour aborder le sujet selon la doxa prétendue progressiste.

- Mohamed Harbi (7) et quelques autres « saigneurs » du FLN, dont on constatera aisément que la repentance au sujet des harkis apparaît des plus ténues.

          Fatima et sa fantomatique association ne revendique nullement une quelconque réparation pour la communauté harkie. Ai-je besoin de préciser que les insulteurs de sa famille et de tous les malheureux qui se sont engagés sous les plis du drapeau tricolore ne l'empêchent nullement de dormir à poings fermés ? Alors pensez que lorsqu'un ancien ministre des moudjahiddines  distille son venin sur les « harkis-traîtres », notre pimprenelle reste de marbre...

          En fait, FBL présente le plus souvent les harkis comme de pauvres hères miséreux engagés pour des raisons de subsistance, une sorte de Malgré-eux. Si certains ont combattu le FLN parce que ce dernier n'a pas toujours été gentil avec eux, il n'en demeure pas moins qu'ils sont avant tout « les dernières victimes du colonialisme ».

          Cette perfide assertion a mis, retenons-le bien, plus de quarante ans  pour mûrir dans les cerveaux malades de nos islamo-gauchistes patentés et autres nouveaux porteurs de valises !

          Aussi, en souvenir de mes anciens camarades de combat (Driss Aissani , Brahim Maadi, Ahmed Kaberseli), Madame Fatima Besnaci-Lancou, vous qui n'avez fréquenté et ne fréquentez aucun des véritables défenseurs d'une noble cause, je n'ai qu'une chose à vous dire : Dégagez !

Jean-Michel Weissgerber - Colmar, le 9 novembre 2018

(1) Le Secours de France a honoré successivement en 2017 et 2018, de façon très judicieuse, Malika Sorel-Sutter et Boualem Sansal auteurs que je qualifierai d'assez atypiques et que l'on aurait tort de considérer comme issus de la famille « Algérie française », ce à quoi se rattache assurément le Secours de France. Celui-ci, sis 22 rue de Sablonville, 92200 Neuilly sur Seine, aspire à lutter, tout comme Riposte laïque d'ailleurs,  contre la désinformation systématique qui frappe l'histoire des derniers conflits et notamment celle de la guerre d'Algérie. Il apporte une aide matérielle et morale à ceux qui se sont battus pour la France et soutient en priorité les jeunes de la troisième génération harkie.

(2) J'insiste sur le terme courageusement car en temps dit de paix, les hommes et les femmes s'amolissent et ne se rendent pas compte que cet état de fait est très précaire.

(3) Dalila Kerchouche peut être considérée comme l'exemple-type de ce phénomène. Après avoir érigé son malheureux père en héros pour avoir fourni secrètement le FLN en armes (chose très peu vraisemblable), notre Dalila s'est très judicieusement évaporée dans la nature. Fatima serait bien inspirée d'en faire autant dans les plus brefs délais !

(4) Je pourrais illustrer mon propos par 36 exemples. Un seul suffira : De mémoire, le titre de l'un de ses « essais » est symptomatique : « Les harkis dans la colonisation », écrit en « collaboration » avec devinez qui ? Manceron !

(5) J'y reviendrai. J'ai alerté téléphoniquement de ce fait scandaleux l'Association de soutien à l'armée française qui pour le moment ne « moufte » pas...

(6) Dont Maurice Allais, prix Nobel.

(7) On m'assure qu'il a la nationalité française !

Document transmis par Maurice Calmein

Retour "Harkis"

Retour à tous les communiqués

16 septembre 2017

LETTRE A NOS CONCITOYENS POLITIQUEMENT AVEUGLES

Par Danièle Lopez

" Celui qui oublie son passé est condamné à le revivre....!! " Élie Wiesel.

Ce qui se passe en Europe, je l’ai vécu en Algérie, avec le FLN.

Je suis Française. Je suis Française, plus encore qu’un Niçois parce que la région où je suis née était française bien avant que la France n’inclue cette partie du Piémont italien.

Je le suis certainement plus que les Savoyards puisque, eux aussi, n’ont vu la Savoie rejoindre la France que bien après que l’Afrique du Nord ne soit sous domination française.

Je suis Française, surtout, parce que, depuis 1850, mes ancêtres le sont devenus, par choix.

Je suis Française parce que mon père Gloire à Lui ! s’est battu pour la France qu’il a servie dans la Royale et, particulièrement, à Mers el Kébir, pendant la seconde guerre mondiale.

Je suis Française, enfin, parce que, au mépris de sa vie, il a combattu, pendant les huit années de cette guerre d’Algérie, ceux qui voulaient nous voler cette terre de France que, finalement, de Gaulle leur a offerte.

Des Bataclan, des Nice, des Métro Saint-Michel, des Manchester, je les ai vécus à El Halia, à Palestro, puis à Alger au Milk-Bar, à l’Otomatic, au Casino de la corniche ou enfin, ultime horreur, à Oran le 5 juillet 1962.

Les bombes dans les autocars, sur les voies ferrées pour faire dérailler les trains (sauf celles qui transportaient le pétrole du Sahara, ils n’étaient pas fous !). Les grenades jetées dans la foule faisant des massacres. Les égorgements, les viols, les enlèvements, étaient notre lot quotidien.

On ne comptait plus les morts, les blessés, amputés. On essayait seulement de sauver les vies qui le pouvaient être encore et l’enterrer, au plus vite, les morts, quand on les retrouvait entiers ou que leur corps avait pu être reconstitué.

Ces terroristes n’étaient pas El Qaïda, Daesch ou El Nosra. Non, c’était seulement le FLN algérien. Et ils ont en commun, la sauvagerie, la haine, la barbarie de ceux qui tuent, aujourd’hui, chez nous.

C’était leur pays, dites-vous ? Oui, j’entends ça depuis 55 ans. Mais, aujourd’hui, maintenant, ils le font pourquoi ? C’est, aussi, leur pays, ici ? C’est pour revendiquer ce pays qu’ils tuent hommes, femmes, enfants dans leurs attentats ? Que ferez-vous, demain ? Leur offrirez-vous votre pays dans un écrin d’argent ? Ou bien accepterez-vous cette « partition » envisagée par l’autre socialiste, pour acheter la « paix sociale » ?

Pensez-vous toujours que « notre politique sociale » est responsable de cet état de guerre qu’ils nous livrent ? Parce que ceux qui tuent dans nos rues, nos banlieues, nos cités, sont ceux que vous avez nourris, éduqués, surprotégés. Etes-vous prêts à les recevoir, demain, en leur déroulant le tapis rouge quand ils viendront s’enorgueillir de leurs attentats passés, devant les caméras de télévision, interrogés avec humilité par les journalistes soumis ?

Parce que, cela, aussi je l’ai vécu et je le vis encore. La France n’a tiré aucune leçon de son passé, de ses guerres. Les Français ne voient que l’arbre qui cache la forêt. Mais la forêt s’émancipe, elle grossit, elle se transforme en une jungle impénétrable, inmaîtrisable, indéracinable qui les submergera, bientôt, trop tôt, quand, tellement aveuglés par cet arbre, ils n’auront rien vu venir.

J’ai aimé la France plus que je ne pouvais aimer. Mais cette France-là n’existe plus. Je laisse celle qu’elle est devenue, à ceux qui persistent à regarder l’arbre et s’apprêtent à le voir disparaître, foudroyé, sans avoir tenté de le protéger.

Danièle Lopez

Retour libres propos citoyens

11 juin 2017

« AUX URNES CITOYENS ! »

Par José Castano

Quand la légitimité des élus se dérobe…

« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime, il est complice » (George Orwell)

Le rideau vient de tomber sur ce premier tour des élections législatives et, comme lors des présidentielles, la vraie nature des responsables politiques s’est affichée au grand jour…

            C’est le chef de file LR, l’inénarrable François Baroin –postulant à Matignon- qui a ouvert, dès le 5 juin, la marche des courtisans vers le Pouvoir en prônant « un désistement dans le cas d'une triangulaire où le FN serait susceptible de l'emporter », invitant la République en marche et le PS à faire de même.

            Ces alliances ineptes ne sont pas de nature à transcender les partis, mais à favoriser les arrangements entre amis pour avoir sa place au soleil… Dès lors, il en résulte, par-delà les ambitions personnelles et les jeux de pouvoir, un manque flagrant de probité et d’éthique qui détourne inexorablement des urnes, les électeurs lassés par tant de malversations, de collusions, de palinodies et de versatilités de la classe politique… Où ils attendent l’espérance, on leur offre des bilans truqués, des chiffres faux, des compromissions, des « affaires » à répétitions… Rien, dans tout cela, qui ressemble à de la volonté, de l’enthousiasme, de l’espérance, par conséquent à de l’avenir. Alors, le sondage tombe comme une pierre dans le jardin de ces messieurs : ils nous ennuient… et les abstentions se multiplient lors des consultations électorales à l’exemple de ce premier tour où plus de 50% des électeurs se sont abstenus de voter. Que devient donc leur légitimité ? Que devient celle du Parlement ?

            Ce qui manque précisément aux élus, c’est la liberté de ne pas faire comme les autres, ne pas suivre aveuglément les consignes de partis, ne pas être inféodés à des lobbies. Ce qui manque à la plupart des responsables politiques pétris d’orgueil et assoiffés de pouvoir, c’est la liberté de faire valoir leurs talents propres, d’injecter des initiatives personnelles qui tiennent compte d’avis divergents, plutôt que s’évertuer à préserver contre vents et marées leurs propres intérêts. Ils sont le symbole moderne du cynisme absolu, de l'absence totale de fidélité à leurs idées, de l'opportunisme à la puissance 10

            Ce qui lasse désormais les électeurs, c’est cette nomenklatura régnante qui se partage depuis des lustres le pouvoir. Chez elle, le courage et la droiture sont passés de mode. Les fourbes sans esprit et les intrigants moroses sont en tous lieux les favoris des oligarques.

            « Nous étions les guépards, les lions. Ceux qui nous remplaceront seront les chacals, les hyènes ». Dans« Le Guépard » de Luchino Visconti, le Prince Salina résume avec une lucidité remarquable mais une nostalgie poignante la sève du roman de Giuseppe Tomasi qui s’adapte parfaitement à la situation présente.

            Quand entendons-nous un de ces oligarques qui nous propose l’ardeur, l’action, l’honneur, l’élan, le sacrifice, la gloire, la patrie ? Mais non, il n’est question que de combinaisons, de petites alliances qui permettent de prendre les petites places et, par-dessus tout, de réchauffer sans cesse, pour en tirer son profit et y gagner sa croûte, l’opposition et presque la haine, entre Français. Depuis fort longtemps nous manquons d’hommes politiques d’envergure capables d’affronter les pires situations sans craindre d’être mis en « minorité », d’être « sanctionnés » lors d’une consultation électorale, de se voir opposer une « mise à l’écart » ou un chantage quelconque.

            Aujourd’hui, face au péril croissant que représente l’islamisation de la France, on sait bien ce qui se passerait si, par extraordinaire miracle un homme providentiel surgissait pour le combattre… Les laquais de télévision, les scribouillards, la « bien-pensance », les « humanistes » et le « politiquement correct » le traiteraient de « raciste », du moment qu’il voudrait libérer la France. On tendrait à sa sincérité tous les pièges possibles. Au lieu de l’aider, le soutenir et l’admirer, on ne s’occuperait que de le faire trébucher, à le déconsidérer, à l’écœurer. Hélas ! On y parviendrait sans doute, car quel cœur propre peut survivre aux ignominies de la « politicaille » ?

            « L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait ! » écrivait Georges Bernanos. Alors, Français ! Prenez en main votre avenir !

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

«  TERREUR ISLAMISTE » 

o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Mon blog cliquer sur : - Mon blog – 

Mes ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie – 

Ma biographie, cliquer sur :- Ma Biographie –  

6 juin 2018

INDEMNISATION DES VICTIMES CIVILES DE LA GUERRE D'ALGÉRIE (II)

Suite de l'article du 28 février 2018 : INDEMNISATION DES VICTIMES CIVILES DE LA GUERRE D'ALGÉRIE (I)

RÉPONSE A LA QUESTION A LA QUESTION ÉCRITE DU 20/02/18 AU MINISTRE DES ARMÉES.

(A ÉTUDIER PAR NOS RESPONSABLES)

PREMIÈRES OBSERVATIONS

Louis ALIOT Question N° 5522 au Secrétariat d'état Secrétariat d'État

(EXTRAIT) le Conseil constitutionnel a déclaré contraire à la Constitution la condition de nationalité française mentionnée à l'article 13 de la loi no 63-778 du 31 juillet 1963 précitée. Les services du ministère des armées ont en conséquence engagé des travaux afin d'évaluer l'impact et de définir les modalités concrètes d'application de cette décision, qui ouvre aux Algériens, victimes de la guerre d'Algérie, le bénéfice des indemnisations prévues par le CPMIVG.(DONC LESALGÉRIENS DOIVENT BIEN EN BÉNÉFICIER) Les incidences financières de cette évolution de notre droit sont difficiles à évaluer du fait des éléments à prendre en compte,  tels que : - le nombre potentiel de bénéficiaires (victimes survivantes et ayants cause des victimes) ; - la possibilité pratique (en l'état des dossiers médicaux et des archives) d'imputer des dommages physiques aux événements survenus en Algérie durant la période du 31 octobre 1954 au 29 septembre 1962 ;(ALGÉRIE INDÉPENDANTE DEPUIS LE 3 JUILLET 62 ! ) - le principe de non cumul des indemnisations, étant précisé que la législation algérienne en vigueur prévoit le versement de pensions aux victimes civiles algériennes de la guerre d'Algérie et à leurs ayants cause. (LISTE ET CRITÈRES INCONNUS ?) La secrétaire d'État tient par ailleurs à souligner que les personnes qui auront participé directement ou indirectement à l'organisation ou à l'exécution d'attentats ou autres actes de violence en relation avec les événements survenus en Algérie ou auront incité à les commettre seront bien entendu, ainsi que leurs ayants cause, exclus du bénéfice du dispositif d'indemnisation (QUI VA DÉTERMINER CE CHOIX POUR DES VICTIMES CIVILES ?)

PLUS GRAVE

la question des personnes disparues pendant la guerre d'Algérie a été régulièrement évoquée à l'occasion de visites officielles dans ce pays au cours de ces dernières années. La mise en place d'un groupe de travail piloté par les services compétents du ministère des Moudjahidine et ceux du ministère français chargé de la défense a ainsi été décidée afin de faciliter la recherche et l'échange d'informations pouvant permettre la localisation des sépultures de disparus algériens et français de la guerre d'indépendance. Ce groupe de travail s'est réuni pour la première fois à Alger, le 11 février 2016. Le déplacement officiel du Président de la République en Algérie, au mois de décembre dernier, a permis de réaffirmer la volonté des deux pays de poursuivre les démarches en cours en vue de réconcilier les mémoires et d'apaiser les souffrances de familles qui souhaitent connaître les conditions dans lesquelles sont intervenues les disparitions de leurs proches, ainsi que le lieu de leur inhumation.(L'ACCÈSDU TERRAIN EST EN ALGÉRIE !) Le poste diplomatique français à Alger s'est en conséquence rapproché de ses interlocuteurs institutionnels pour que puisse être prochainement organisée une nouvelle réunion du groupe de travail, l'objectif étant à terme d'engager concrètement les travaux de recherche sur le terrain.

Le 07/04/2018 NOUS AVIONS DIT:

            Si on résume les Accords d'Évian prévoyaient que l'Algérie prenne à sa charge l'indemnisation des victimes civiles. (Quel qu’en soit la cause) au lieu d'exiger l'exécution de cette clause (que le trésor algérien peut largement assurer)

           En sachant que certaines victimes Algériennes furent indemnisées selon des critères Algériens inconnus ?

Comme l'Algérie ne l'a pas fait, la France décide en 1963 d'indemniser les victimes de nationalité française et certains rapatriés étrangers en attente de naturalisation (en gros harkis et immigrés européens…

           Elle trouve le moyen en 2018 de s'accuser de discrimination et de s'obliger à indemniser en plus tous les algériens victimes, sauf ceux qui ont participé à l'exécution ou à l'organisation d’attentats (c'est la moindre des choses mais à prouver!) ouvrant surtout une porte politique aux revendications victimaires du "colonialisme et aux officines de conseils affairistes"

           Mais paradoxe la France devra payer des pensions aux Algériens victimes de leur propre guerre civile jusqu'au 29 Septembre 1962 entre l’indépendance de l’Algérie et la formation du gouvernement algérien, période pendant laquelle la France n’est plus souveraine. En Algérie on marche sur la tête avec cette décision du conseil constitutionnel !

           Points de vue sur l’indemnisation des victimes civiles rien n’est gagné rendez-vous le 20 MARS après le vote à l’assemblée du budget des armées
           L’Algérie d’après les accords d’Évian devait indemniser les Algériens (même tout le monde) comme elle l’a fait pour certains de ses ressortissants selon ses critères inconnus de nous ? On peut préjuger pour des militants FLN actifs ? (le cas jugé à l’origine du recours constitutionnel fut la balle perdue terroriste touchant un enfant à 8 ans au cours d’un attentat FLN en 1958 à Mascara (donc l'Algérie n'a pas indemnisé les victimes d'attentat FLN) les Français bénéficiaires depuis 1963 par une loi critiquée annulable pour pallier à la carence de l'Algérie sans préjuger de la justesse et de la suffisance de l’indemnisation) L’Algérie a largement les moyens pour indemniser si elle le veut les siens.
           "Le pétrole est lui-même devenu une arme, servant non seulement pour les machines militaires, mais aussi d’outil de négociation. Enfin ce sont les ressources financières de l’Algérie qui lui rendent service, le site souligne que le pays a d’importantes réserves de change et souligne surtout le budget accordé à l’armée qui représente la grosse dépense publique en Algérie."

JEAN FRANÇOIS PAYA RESPONSABLE ALGÉRIANISTE DU GROUPE DE RECHERCHES

RÉPONSE A LA QUESTION ÉCRITE DU 20/02/18 AU MINISTRE DES ARMÉES SUR L'INDEMNISATION DES VICTIMES CIVILES DE LA GUERRE D'ALGÉRIE DU 22 MAI 2018    
RÉPONSE SUR LES DISPARUS (citation)
           " Enfin, la question des personnes disparues pendant la guerre d'Algérie a été régulièrement évoquée à l'occasion de visites officielles dans ce pays au cours de ces dernières années. La mise en place d'un groupe de travail piloté par les services compétents du ministère des Moudjahidine et ceux du ministère français chargé de la défense a ainsi été décidée afin de faciliter la recherche et l'échange d'informations pouvant permettre la localisation des sépultures de disparus algériens et français de la guerre d'indépendance.

           Ce groupe de travail s'est réuni pour la première fois à Alger, le 11 février 2016. Le déplacement officiel du Président de la République en Algérie, au mois de décembre dernier, a permis de réaffirmer la volonté des deux pays de poursuivre les démarches en cours en vue de réconcilier les mémoires et d'apaiser les souffrances de familles qui souhaitent connaître les conditions dans lesquelles sont intervenues les disparitions de leurs proches, ainsi que le lieu de leur inhumation.(NB: L'accés du terrain est en Algérie à la discrétion des autorités Algériennes).

           Le poste diplomatique français à Alger s'est en conséquence rapproché de ses interlocuteurs institutionnels pour que puisse être prochainement organisée une nouvelle réunion du groupe de travail, l'objectif étant à terme d'engager concrètement les travaux de recherche sur le terrain".
NB / Pour ce qui est des victimes des massacres du 5 juillet 62 (hors amnistie) pour la majorité présumées ensevelies dans la sebkha d'Oran et environs quels moyens vont ils être mis en œuvre pour faire des recherches ?

JF PAYA

(EXTRAIT)

           Le Conseil constitutionnel a déclaré contraire à la Constitution la condition de nationalité française mentionnée à l'article 13 de la loi no 63-778 du 31 juillet 1963 précitée. Les services du ministère des armées ont en conséquence engagé des travaux afin d'évaluer l'impact et de définir les modalités concrètes d'application de cette décision, qui ouvre aux Algériens, victimes de la guerre d'Algérie, le bénéfice des indemnisations prévues par le CPMIVG.(DONC LES ALGÉRIENS DOIVENT BIEN EN BÉNÉFICIER) Les incidences financières de cette évolution de notre droit sont difficiles à évaluer du fait des éléments à prendre en compte tels que le nombre potentiel de bénéficiaires (victimes survivantes et ayants cause des victimes) la possibilité pratique (en l'état des dossiers médicaux et des archives) d'imputer des dommages physiques aux événements survenus en Algérie durant la période du 31 octobre 1954 au 29 septembre 1962. (L'Algérie étant indépendante depuis le 3 juillet 1962 !)

           Le principe de non cumul des indemnisations, étant précisé que la législation algérienne en vigueur prévoit le versement de pensions aux victimes civiles algériennes de la guerre d'Algérie et à leurs ayants cause. (LISTE ET CRITÈRES INCONNUS ?)

           La secrétaire d'État tient par ailleurs à souligner que les personnes qui auront participé directement ou indirectement à l'organisation ou à l'exécution d'attentats ou autres actes de violence en relation avec les événements survenus en Algérie ou auront incité à les commettre seront bien entendu, ainsi que leurs ayants cause, exclus du bénéfice du dispositif d'indemnisation (Qui va déterminer ce choix pour les victimes civiles?)

           Plus grave est la question des personnes disparues pendant la guerre d'Algérie qui a été régulièrement évoquée à l'occasion de visites officielles dans ce pays au cours de ces dernières années. La mise en place d'un groupe de travail piloté par les services compétents du ministère des Moudjahidines et ceux du ministère français chargé de la défense a ainsi été décidée afin de faciliter la recherche et l'échange d'informations pouvant permettre la localisation des sépultures de disparus algériens et français de la guerre d'indépendance.

           Ce groupe de travail s'est réuni pour la première fois à Alger, le 11 février 2016. Le déplacement officiel du Président de la République en Algérie, au mois de décembre dernier, a permis de réaffirmer la volonté des deux pays de poursuivre les démarches en cours en vue de réconcilier les mémoires et d'apaiser les souffrances de familles qui souhaitent connaître les conditions dans lesquelles sont intervenues les disparitions de leurs proches, ainsi que le lieu de leur inhumation.(L'accés du terrain est en Algérie !) Le poste diplomatique français à Alger s'est en conséquence rapproché de ses interlocuteurs institutionnels pour que puisse être prochainement organisée une nouvelle réunion du groupe de travail, l'objectif étant à terme d'engager concrètement les travaux de recherche sur le terrain.

DERNIER  ÉPISODE ?

           La chambre haute du parlement français a tenu à informer que l’amendement s’appliquera uniquement aux victimes, ayant déposé leurs demandes de pension à compter du 9 février 2018. Précisant que les victimes sont dans l’obligation de déposer leurs demandes d’attribution de pension avant l’entrée en vigueur de cette loi. « Les demandes au titre du présent article ne sont plus recevables à compter de l’entrée en vigueur de l’article », a souligné le sénat français. SI C’EST ADOPTÉ IL FAUDRA FAIRE FISSA !
POUR LES DISPARUS BLA BLA BLA comme dito «le poste diplomatique français à Alger s’est rapproché de ses interlocuteurs institutionnels pour que puisse être prochainement organisée une nouvelle réunion du groupe de travail, l’objectif étant à terme d’engager concrètement les travaux de recherche sur le terrain».

           NB / Pour ce qui est des victimes des massacres du 5 juillet 62 à Oran(hors amnistie close le 3 juillet 62 date de l’indépendance officielle.
           C’EST POUR CELA QUE CE DOSSIER EST CAPITAL TOUT CE QUI C’EST PASSE AVANT CETTE DATE TOMBE DANS L’AMNISTIE RÉCIPROQUE ENTÉRINÉE PAR LES RÉFÉRENDUMS QUI APPROUVENT «LES ACCORDS D’ÉVIAN» QUE CELA PLAISE OU NON!

           Pour la majorité présumés disparus ensevelis dans la sebkha d’Oran et environs quels moyens vont être mis en œuvre et volonté de faire des recherches. En principe non cumul des indemnisations, étant précisé que la législation Algérienne en vigueur prévoit le versement de pensions aux victimes civiles algériennes de la guerre d’Algérie et à leurs ayants cause (Critères inconnus à notre connaissance) pour certaines victimes d’actions Françaises (FAF où OAS) Pas pour les victimes d’actions FLN/ALN (et pour cause qui va réclamer cela en Algérie?) Le cas jugé à l’origine du recours constitutionnel en France fut pour l’enfant de 8 ans blessé au cours d’un attentat FLN en 1958 à Mascara et paradoxe la France devra payer des pensions aux Algériens victimes de leur propre guerre civile jusqu’au 29 Septembre 1962 entre l’indépendance de l’Algérie et la formation du gouvernement algérien, période pendant laquelle la France n’est plus souveraine en Algérie.
           Désormais, « les personnes ayant subi en Algérie entre le 31 octobre 1954 et le 29 septembre 1962 des dommages physiques, du fait d’attentats ou de tout autre acte de violence en relation avec la guerre d’Algérie, bénéficient des pensions de victimes civiles de guerre», stipule l’article. La commission a en outre inséré un passage stipulant que «les demandes tendant à l’attribution d’une pension au titre du présent article ne sont plus recevables à compter de l’entrée en vigueur de l’article».
En clair, l’amendement ne sera applicable qu’aux demandes tendant à l’attribution d’une pension déposées à compter du 9 février 2018, ainsi qu’aux instances en cours à la date de la publication de la présente loi au Journal officiel (article 30), indique le compte rendu de la commission du Sénat. Donc aussitôt proclamée aussitôt « Fort Clos » dont Acte (en français offre de gascon)

NOUS AVIONS SUGGÉRÉ L'ANNULATION PURE ET SIMPLE DE LA LOI DE 1963 DEVENUE CONTRAIRE A LA CONSTITUTION.

JEAN FRANÇOIS PAYA

NB/ Le droit d'informer est, comme la liberté d'expression et d'opinion, un droit social qui devrait être universellement partagé. Le droit d'informer ne saurait être réservé à des groupements publics et privés qui prétendent s'en réserver l'usage ... En effet, ainsi fondée, la liberté d'informer qui  ne saurait, en droit, être organisée etc. En application du nouveau Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) entrant en vigueur dans l’Union Européenne le 25 mai 2018, afin de nous assurer que vous recevez de notre part uniquement les informations souhaitées, nous voulons simplement vous poser la question suivante à savoir si vous voulez continuer à recevoir les infos d'Études Historiques qui vous donnent l’opportunité de rester informé de nos recherches et publications, sachant par ailleurs, jamais votre adresse email n’a été et ne sera cédée à quelque tiers que ce soit.

Dans le cas contraire vous pouvez toujours vous désabonner du blog, ce qui a toujours été le cas sans attendre la RGPD.

Posté par JF PAYA le 05/06/2018

5 JUILLET 1962 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES.

RETOUR ENQUÊTES DE JEAN-FRANCOIS PAYA

28 février 2018

INDEMNISATION DES VICTIMES CIVILES DE LA GUERRE D'ALGÉRIE (I)

Document transmis par J. F. Paya

Le Conseil constitutionnel a décidé que les civils Algériens blessés pendant la guerre d’Algérie pouvaient désormais prétendre à des pensions versées par la France. Plus de 55 ans après le conflit," les Sages" ont censuré les mots de nationalité française qui réservaient ces avantages aux seules victimes françaises. Ils ont motivé leur décision en invoquant le principe d’égalité devant la loi, garanti par la Constitution.

Stupéfiant !en vertu des articles 15 et 18 des accords d’Evian l’état Algérien s’était engagé a prendre en charge l’indemnisation des victimes civiles quelconques blessées sur son territoire,(la France sur le sien) le non respect de cette clause ne pouvait étre imputé á l’état Français qui devant la carence Algérienne avait prévu un dispositif de remplacement au profit des personnes de nationalité Française et par ailleurs, ne disposait d’aucun pouvoir direct pour intervenir sur les décisions du gouvernement algérien qui devait indemniser ses propres victimes quelques en soit les causes Il est évident que pourront en bénéficier d’anciens partisans du FLN qui ont été blessés par des forces française où pour des causes internes ! on marche sur la téte !

Le droit à des pensions est désormais étendu à l'ensemble des personnes, victimes d'actes de violence, qui résidaient alors dans le pays, quelle que soit leur nationalité et les causes.

« La décision de la cour chamboule la philosophie de l’époque, La loi de 1963 se souciait essentiellement de prendre en charge les rapatriés y compris ceux qui ont été victimes entre l’indépendance de l’Algérie le 3 juillet 1962 et la formation du gouvernement algérien le 29 septembre, période pendant laquelle la France n’est plus souveraine en Algérie. »pour les civils elle fait fi des accords d’Evian et ne précise pas l’origine « des violences » FLN ;OAS; Bavures Françaises;"sauf si on est acteur "difficile à démontrer pour des civils" ! en en tout cas la presse Algérienne se réjoui de cette décision
cette loi fut votée en 1963 fut validée ;simplement le conseil constitutionnel saisi que maintenant vient de la « retoquer »en supprimant le mot nationalité Française » elle peut donc s’appliquer pour tous le monde.

À l’origine, le législateur avait justifié la création de ce droit pour les victimes françaises par «la carence du gouvernement algérien» à assurer le paiement par lui des rentes à ces victimes prévues dans les accords d’Evian du 18 mars 1962 Il est évident que pourront en bénéficier tous civils blessés par l’armée; la police française.l’OAS où le FLN ;sans condition de nationalité voir avec effet de 1963 !

Certains amis ont  mal lu la loi La loi du 31 juillet 1963 modifiée (si elle n’est pas annulée) prend en charge à partir de février 2018 les victimes « autres que nationalité Française à la date de l’indépendance (cad pour l’écrasante majorité Algériennes) en Algérie du 1er Novembre 54 au 29 Septembre 1962 pendant la micro guerre civile algérienne entre l’indépendance de l’Algérie et la formation du gouvernement algérien, période pendant laquelle la France n’est plus souveraine en Algérie.
c’est pour cela qu’il vaudrait mieux en revenir aux accords d’Evian toujours valides pour les Algériens à eux de  les appliquer pour eux
;Si le gouvernement n’annule pas cette loi puisque « anticonstitutionnelle »en effet on risque de devoir indemniser toutes les « victimes civiles de violences par la guerre d’Algérie » ;sauf celles prévues par la loi;(à prouver) quelques soient les origines; directes où indirectes (non précisées) et là on rentre dans une une usine à gaz car encore beaucoup de vivants en Algérie signalés par la presse  ;c’est pourquoi l’essentiel des victimes Françaises ayant été  indemnisées depuis 53 ans par cette loi (pas d'effets rétroactifs négatifs possibles)nous sommes pour l’annulation et la forclusion et c’est possible Mais en aura t’on le courage politique ?
.Citation  » La loi de 1963 se souciait essentiellement de prendre en charge les rapatriés y compris ceux qui ont été victimes pendant la micro guerre civile algérienne entre l’indépendance de l’Algérie le 3 juillet 1962 et la formation du gouvernement algérien le 29 septembre, période pendant laquelle la France n’est plus souveraine en Algérie. »On peut présumer que les Français ont fait les démarches depuis 56 ans ! Mais paradoxe si nous n’annulons pas cette loi devenue « inconstitutionnelle »depuis le 8 février 2018 la France devra payer des pensions aux Algériens victimes de leur propre guerre civile comme dit ci dessus… on marche sur la téte avec cette décision !

Jean-François PAYA   "Groupe de recherches Histoire"

commentaires sur cette décision du conseil constitutionnel-Les victimes non françaises de la guerre d'Algérie seront ... - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=B5P8NTr_140
9 févr. 2018 - Ajouté par FRANCE 24 Guerre d'Algérie les pensions ouvertes aux victimes non ... - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=z5VZgOHKT3s


 

Nous avions trés bien interprété la loi ainsi modifiée par le conseil constitutionnel et le risque encouru ; la preuve l'astuce de l'article 30 introduit rapidement (il faut le reconnaitre) dans la prochaine loi de programmation Militaire citation ci dessous ", l’article L. 164-1 du CPMIVG relatif à la suspension du droit à pension de victime civile doit être modifié conformément à la décision du Conseil d’État statuant en cassation à la suite de la décision QPC précitée (Conseil d’État, 2e – 7e chambres réunies, 22 juillet 2016, req. n° 387277) pour écarter la possibilité d’obtention d’une pension malgré la perte de nationalité française résultant de l’indépendance d’un territoire antérieurement placé sous la souveraineté de la France.

Donc un article introduit dans le projet de loi de programmation militaire pour annuler le droit des Algériens aux pensions
Un projet de loi proposé à l’Assemblée nationale française, et relatif aux droits à la pension des victimes civiles de la guerre d’Algérie, prévoit d’ « écarter la possibilité d’obtention d’une pension malgré la perte de nationalité française résultant de l’indépendance d’un territoire antérieurement placé sous la souveraineté de la France ».
« Ainsi, le projet de loi respecte la décision du Conseil constitutionnel français  »
qui  permettait bien à tous les Algériens de toucher des pensions comme nous le disions et ne le pensaient pas tous nos amis (et oui)    Bravo au ministére des armées
(Et peut etre à Macron ;il faut etre bon joueur)
 pourvu que ça passe à l’Assemblée pas encore fait en principe pas de soucis dans un paquet cadeau ;surveillons le débat !

NOUS PROPOSIONS D'ANNULER LA LOI  MAIS ELLE PERMET TOUJOURS A DES ETRANGERS N'AYANT PAS PERDU LA NATIONALITE FRANCAISE DE PRETENDRE A PENSION si ils se trouvaient en Algérie en 54/63 (Marocains;Tunisiens ;Espagnols ; Suisses et cie .....) NO PROBLEM  Marginal
MAIS ELLE NE RENVOIS PAS les Algériens  AUX ACCORDS D'EVIAN QUI DEVAIENT LES FAIRE PAYER ET MERCI AUX LANCEURS D'ALERTE QUI AVAIENT TOUT COMPRIS donc RIEN A RETIRER à notre article!!

Voir la suite:INDEMNISATION DES VICTIMES CIVILES DE LA GUERRE D'ALGÉRIE (II)

5 JUILLET 1962 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES.

RETOUR ENQUÊTES DE JEAN-FRANCOIS PAYA

2 août 2017

ORIGINES DE LA COMMUNAUTE PIEDS-NOIRS

Par Xavier YACONO.

Les composantes d'une communauté

Si l'on excepte une faible minorité d'environ 5 %, la communauté européenne d'Algérie était française. En 1954 on comptait 49.979 étrangers sur 984.031 habitants de population municipale non musulmane dont le total était de 1.024.409 individus. Elle l'était juridiquement. Elle l'était volontairement. Elle l'était sentimentalement même si bon nombre de ces Pieds-Noirs n'avaient jamais franchi la Méditerranée sauf, pour certains d'entre eux, à l'occasion des deux guerres mondiales.

En 1962 personne ne contestera le fait, mais il n'en avait pas toujours été ainsi car durant les décennies au cours desquelles cette communauté se constituait, de graves inquiétudes s'étaient manifestées : beaucoup ne voyaient que les scories apparaissant à la surface du magma bouillonnant dans le creuset algérien et doutaient que d'éléments aussi hétérogènes pût sortir un jour un groupe humain qui, tout en conservant ses caractères propres, fût marqué profondément à l'effigie de la France. C'est cependant ce qui se produisit même si a priori on pouvait en douter à l'examen des éléments constitutifs de ce " peuple algérien " que Victor Demontès présentait en 1906 et pour lequel la France, l'Europe et l'ancienne Régence devenue l'Algérie avaient apporté leur part dans sa formation.

 

I. - LA FRANCE

Les quelques Français qui vivaient dans la Régence avaient disparu après le conflit déclenché par le fameux " coup d'éventail " du 29 avril 1827. Sauf exception, ils ne devaient pas revenir. C'est donc une population toute nouvelle qui allait s'établir et, avant de préciser les régions d'où elle venait, on peut s'interroger sur les origines et les conditions de son émigration.

1. - Vers l'Algérie

a) L'Afrique mais la ville


Les débuts du peuplement français en Algérie évoquent surtout deux images : d'une part, celle des grands colons aventureux venus " en gants glacés en en habits noirs ", les de Vialar, les de Tonnac, les de Saint-Guilhem, les de Lapeyrière et bien d'autres d'origine bourgeoise, qui n'hésitent pas à s'installer seuls au milieu des Arabes avec lesquels ils établissent souvent de bons rapports et se lancent dans des entreprises agricoles presque toujours ruineuses ; d'autre part, la naissance de Boufarik, autour de la petite colonie du " bazar", et le véritable calvaire des premiers habitants aux prises avec la fièvre et l'insécurité.

Dans un cas c'est le début de la colonisation libre et dans l'autre l'implantation de la colonisation officielle dans la Mitidja, mais dans les deux on pense à l'établissement de colons, au sens propre du terme, c'est-à-dire seulement au monde rural, sans doute parce que la France d'alors était essentiellement paysanne et plus encore parce qu'on était persuadé qu'en dernier ressort le pays appartiendrait à ceux qui peupleraient les campagnes et les mettraient en valeur.

Or c'est un fait, jamais souligné mais incontestable, la colonisation française dès le début fut surtout urbaine et elle le fut de plus en plus avec le temps, imitée d'ailleurs par tous les autres éléments européens. Ce sont des Français qui, les premiers, élèvent de toute part à Alger maisons de commerce et magasins. Le commandant Pellissier de Reynaud, qui a laissé de remarquables Annales algériennes, note qu'«on trouvait à Alger, dès le mois de janvier 1831, à satisfaire à peu près tous les besoins de la vie européenne». Et, à un moindre degré, il en sera de même dans les ports recevant les immigrants puis dans les villes de l'intérieur. En 1835, il y a déjà à Alger 3.205 Français (pour 1.835 Espagnols, l'élément étranger le plus important).

Avec la disparition de l'immigration d'aventure, cette attraction de la cité s'exerce sur toutes les catégories du corps social ouvriers: des diverses corporations amenés par les travaux d'urbanisation, boutiquiers sans affaires cédant au mirage des profits faciles en Afrique, fonctionnaires de tous grades recrutés d'abord exclusivement en métropole et retenus par quelques avantages financiers s'ajoutant à l'emprise du pays, soldats du contingent qui n'ont pas résisté au charme d'une Algéroise ou d'une Oranaise... A la fin du siècle on estimera que la seule colonisation administrative, à peu près uniquement citadine, laisse chaque année en Algérie un millier d'individus. De plus en plus afflueront bientôt vers les villes les petits colons ruinés ou les fils de ceux que la terre ne peut retenir en attendant les terriens enrichis qui pratiquent l'absentéisme.

Au dénombrement agricole de 1903 on comptera 125.204 Français de population rurale alors que le recensement de 1901 avait totalisé une population française de 413.770 personnes.

Déjà, au 31 décembre 1853, on peut noter que, sur une population civile européenne de 133.192 individus dont 74.558 Français, la population agricole, c'est-à-dire " l'élément véritablement colonial " n'est que de 32.000 personnes dont sans doute un peu plus de la moitié françaises. C'était peu et si elle voulait créer une classe paysanne nombreuse (on parlera plus tard de démocratie rurale), la colonisation officielle devait se montrer plus attirante.

b) L'appel séduisant

L'expression est de Bugeaud qui, dès 1840, disait à la Chambre : " Il faut des colons (...). Pour les avoir, il faut leur faire un appel séduisant ; car sans cela vous n'en aurez pas. " Et l'Administration s'y employa, fondant son action sur l'octroi des concessions et, à un moindre degré, sur la publicité.

Au début on accorde de manière assez anarchique des concessions pour la constitution des fermes et cette libéralité à l'égard d'hommes bien en cour se poursuivit avec parfois des choix heureux comme ceux de Borély la Sapie à Souk Ali, près de Boufarik (1844) ou de Dupré de Saint-Maur à Arbal, dans la région d'Oran (1846). Mais ce sont les concessions destinées à former des villages qui devaient être l'instrument de choix pour l'implantation française. Boufarik, baptisé d'abord Médina-Clauzel, date officiellement de 1836. Des villages naîtront parfois plus ou moins spontanément autour d'une "mercantiville " établie près d'un camp militaire, l'initiative privée précédant et forçant alors l'intervention administrative. Mais le premier plan de colonisation officielle, dû au comte Guyot, est de 1842 avec pour base la concession gratuite selon l'arrêté signé par Bugeaud le 18 avril 1841. Si l'on excepte quelques tentatives de création de villages par des entrepreneurs, c'est l'Etat qui demeure le maître d'œuvre, choisissant les régions, fixant les périmètres à lotir, recrutant les colons, leur imposant les conditions à remplir pour devenir propriétaires. Celles-ci ont varié et la concession gratuite laisse même la place, en 1864, à la vente. On y revient cependant de 1871 à 1904 pour donner ensuite une place prépondérante à la vente sans supprimer complètement la concession gratuite.

Mais encore fallait-il que les futurs colons aient connaissance des créations décidées et des avantages accordés. D'où l'intérêt des renseignements reçus par les postulants ou diffusés par voie d'affichage à l'initiative des préfets. Et ces imprimés évoquaient la proximité d'une rivière (!), la fertilité des terres, la future station de chemin de fer, le prochain barrage, maniant avec un art consommé le présent, le futur et le conditionnel, alors que rien n'existait encore, que l'eau manquait et que la région pouvait être totalement dénudée sous un soleil torride.

Dans certains cas, pour attirer les émigrants, à l'octroi de la concession complaisamment décrite, on ajouta des avantages particuliers très importants, toujours sur le papier mais parfois dans la réalité. Il en fut ainsi tout d'abord pour les colonies agricoles de 1848. Dans le but essentiel d'éloigner les ouvriers au chômage dans la capitale après la fermeture des ateliers nationaux, on créa d'un coup 42 villages en promettant aux futurs colons, outre la concession, une maison d'habitation en maçonnerie, des instruments agricoles, des semences, des têtes de bétail et des subvenions alimentaires pendant trois ans. Alors partirent, par fleuves et canaux, avec la bénédiction des prêtres et les attentions prodiguées par la franc-maçonnerie, 16 convois (plus un 17e de Lyon) qui déversèrent sur le sol algérien quelque 13000 individus qu'attendaient des baraques en bois sans aucun confort, la promiscuité, des sols hérissés de palmiers nains ou de jujubiers, une administration militaire sourcilleuse et, pour comble, la sécheresse les sauterelles et surtout, en 1849, le choléra qui ravagea les villages. Résultat : compte tenu des décès et des départs, il fallut établir 20.502 habitants pour qu'il en restât 10.397.

Moins tragique mais comparable à bien des égards fut l'expérience des Alsaciens-Lorrains. Sur les 125.000 quittant les provinces annexées, on comptait en attirer un bon nombre vers l'Algérie en mettant à la disposition de chaque famille, avec la concession, une maison de 2.000 F et un capital de 1.500 F. Quelque 5.000 se fixèrent en Algérie. Si les résultats peuvent être considérés comme assez bons pour le peuplement, ils furent médiocres quant à l'implantation rurale : en 1899, sur 1.183 familles installées, 383 seulement avaient conservé leur propriété, 519 n'avaient plus leur concession mais étaient restées
en Algérie, 277 avaient quitté l'Algérie ou avaient disparu.

Comme autre type de colonisation privilégiée pour lequel l'appel fut particulièrement séduisant, on peut citer la colonisation maritime, dont le but était d'assurer le contrôle des côtes par des pêcheurs français. Des tentatives avaient eu lieu de 1845 à 1848 près d'Alger et elles avaient échoué à cause du mauvais recrutement des pêcheurs. On les reprit sur les côtes algéroise et constantinoise en 1872, 1890, de 1893 à 1897 en offrant, à la fin du siècle notamment, maison avec jardin, matériel de pêche, prime d'émigration, allocations et secours divers. Ce fut l'échec dans les deux tiers des cas pour diverses raisons dont la concurrence des Italiens et de nouveau le recrutement défectueux : on vit les pêcheurs devenir maraîcher ou garde-champêtre quand ils ne vendirent pas à des naturalisés ou à des estivants algérois.

Pratiquement la colonisation officielle se termine en 1928, avec la création du dernier village, Gaston Doumergue, dans la région d'Aïn Temouchent. Au total, en y comprenant les quelques éléments militaires et religieux dont nous faisons état plus loin, le bilan officiel, à la fin de 1929, s'établissait ainsi pour le nombre de « villages ou groupes de fermes créés ou agrandis »:

Période

 Nombre   de villages 

 de   1830 à 1850 

150

de   1851 à 1860

91

de   1861 à 1870

23

de   1871 à 1880

205

de   1881 à 1890

89

de   1891 à 1900

80

de   1901 à 1920

217

de   1921 à 1929

71

 

soit en tout 928 groupes d'habitations constituant notamment quelque 700 véritables villages, avec 45000 paysans chefs de famille, l'assise de la population rurale européenne, à l'origine essentiellement française.

c) Le " compelle intrare " : pression et contrainte

A côté de la séduction, le "Forcez-les d'entrer" de l'Évangile fut employé lorsqu'il s'agit des militaires et des déportés politiques.

Militaires, certains le furent malgré eux, tels ces " volontaires parisiens" de 1830 dont plusieurs avaient pris part à la Révolution de Juillet et que le gouvernement voulut exiler, sans le dire, en les dirigeant vers l'Afrique. On leur fit des promesses qui ne furent pas tenues et ils devinrent les soldats du 67° de Ligne avant de rester parfois en Algérie comme " ouvriers d'art ".

Tout le monde connaît l'expérience de Bugeaud. Après avoir utilisé la troupe à effectuer les travaux préparant la colonisation, il pensa que les soldats seraient les meilleurs colons et ce furent en 1841-1842, fondées sur le travail en commun, les expériences malheureuses d'Ain Fouka, Beni Mered et Mahelma, dont la seule conséquence démographique fut de conduire en Algérie quelques femmes de Toulon " mariées au tambour". Cependant, la colonisation d'origine militaire ne s'est pas limitée à ces villages. Dans divers centres les soldats libérés ont obtenu un grand nombre de concessions et parfois même la totalité comme à Pélissier, fondé en 1846 à l'est de Mostaganem sans autre nom que " les Libérés ", ou à Saint- André, à l'ouest de Mascara.

Le cas des déportés politiques appelés aussi " transportés " est particulier. Il y eut trois déportations : celle qui suivit les journées de juin 1848 et qui eu lieu en réalité en 1851, celle des victimes du coup d'État du 2 décembre 1851 et celle qui s'attaqua aux opposants après l'attentat d'Orsini en 1858. Le sort de ces déportés fut variable et ils effectuèrent des travaux divers mais quelle fut leur importance sur le peuplement ? Elle a été très exagérée : on a dénombré 6.258 individus mais, après le décret de grâce du 23 septembre 1859, la plupart rentrèrent en France. Si l'on déduit du total les 472 décédés et les 42 évadés, 195 seulement sont restés à coup sûr en Algérie, ce qui est peu pour une population européenne atteignant alors 200.000 habitants. Toutefois, ouvriers politisés et intellectuels, ils jouèrent, comme journalistes notamment, un rôle important dans la formation d'une opinion hostile à l'Empire.

d) Doctrines et religion

L'Algérie ne fut jamais une terre où les théoriciens vinrent avec leurs disciples se livrer à de grandes expériences économiques et sociales. Les Saint-Simoniens jouèrent un rôle notable dans la politique algérienne et dans la mise en valeur du pays mais ils ne furent à l'origine d'aucune entreprise de peuplement : même si Enfantin s'enthousiasma un moment à l'idée d'un magistrat d'« envoyer en Algérie les bagnards, les mendiants, les vagabonds et les enfants trouvés qu'on organiserait en colonies agricoles », aucune réalisation ne suivit. Le bibliothécaire d'Alger, Adrien Berbrugger, songea à fonder un phalanstère à Sidi-Ferruch, mais le seul essai notable des Fouriéristes, et notamment de l'économiste Jules Duval, fut la
création, en 1846, de l'Union agricole du Sig qui, disposant de 3.000 hectares, voulut être une « colonie sociétaire », mais ne devint jamais un véritable phalanstère, bien qu'on l'appelât ainsi dans la région, et dont le but, l'établissement de 300 familles, ne fut jamais atteint ni même approché. On pourrait aussi évoquer les projets de catholiques sociaux songeant aux miséreux et aux inadaptés qui auraient pu se régénérer au soleil d'Afrique en contribuant à apporter une solution au problème aigu de la main-d’œuvre.

Peut-on parler d'une colonisation religieuse ? Outre ses multiples expériences, Bugeaud « voulut encore essayer de la colonisation par la main des moines » et ce fut en 1843 l'établissement des Trappistes à Staoueli sur une concession de 1.020 hectares. Ce sont des religieux qui crurent possible de faire venir en Algérie, sous la Monarchie de Juillet et le Second Empire, une partie des 100.000 enfants trouvés dénombrés en France, mais les orphelinats créés à Ben Aknoun (près
d'Alger), Medjez- Ahmar (0. de Guelma), Misserghin (0. d Oran) et Delly-Ibrahim (celui-ci à l'0. d'Alger réservé aux protestants) recueillirent surtout des orphelins d'Algérie et, en totalisant ceux qui furent transportés de France, on ne trouve que 330 enfants. C'est aussi une colonisation d'inspiration religieuse que celle des « Alpins » de Freissinières (au N-O. de Gap) qui, à l'initiative et avec l'aide du Comité protestant de Lyon, allèrent, en 1881, fonder le centre de Trois-Marabouts, près d Aïn Témouchent, soutenus très activement par un pasteur. De même la Société Coligny, société protestante de colonisation fondée en 1890, aida jusqu'en 1902 de nombreuses familles à s'établir dans divers centres d'Oranie : Guiard (0. d'Aïn Témouchent), Turenne (0. de Tlemcen), Hammam-bau-Hadjar (E. d'Aïn Témouchent), Ténézéra (Chanzy, au S. de Sidi Bel Abbés).

Au total, pour toute la colonisation de motivation idéologique ou religieuse sans doute moins d'un millier d'individus sur les 136.314 Français nés en métropole que permet de dénombrer le recensement de 1896, compte non tenu des territoires annexés par l' Allemagne.

2. - Les régions d'origine

Avec les nombres donnés par V. Demontès pour 1896, on peut établir la carte ci-contre: 
Trois régions doivent être mises à part : les territoires annexés non mentionnés et dont les trois départements (Moselle, Bas-Rhin, Haut-Rhin) ont fourni quelque 5.000 émigrants pour les seules années 1871 et 1872 ; le département de la Seine (6.370 individus) dont nombre d'émigrants venaient en réalité de la province ; et la Corse qui détient le record avec 7.303 individus, soit 2,5 p. 100 de la population de l'île et 5,39 p. 100 de la population totale d'origine française en Algérie.

Sans être aussi précis pour les autres départements, on voit que ce sont les régions méridionales qui ont fourni les gros contingents, ce qui s'explique par la proximité, la similitude des conditions géographiques et, plus encore, les crises économiques et avant tout celle de la viticulture. Les départements pauvres du Centre et la Franche-Comté (celle-ci grâce à des initiatives individuelles) donnèrent naissance également à une émigration notable. On notera aussi qu'aucun département n'est resté étranger à la colonisation de l'Algérie, qui fut réellement une œuvre nationale.

Pour concrétiser celle-ci, on pensa même à une colonisation départementale, chaque département se chargeant de la création d'un village. Certains, comme Jules Duval, prédisaient un bel avenir à ce projet et on envisageait l’organisation de convois semblables à ceux de 1848 pour les colonies agricoles. En fait, un seul véritable essai fut tenté, à partir de 1853, surtout, avec des Francs-Comtois à Aïn Benian, qui devint Vesoul-Benian, près de Miliana. Sans pratiquer la véritable colonisation départementale, on s'efforça cependant de grouper dans chaque centre des gens de la même région : Chéragas est peuplé de paysans du Var (1843) ; Sidi Mérouane 0. N: O. de Constantine) de Corses de Cargèse (1872); Montgolfier (S. de Relizane) et Taine (dans le Sersou) recevrons des Savoyards (1905-1906) et on pourrait citer d'autres exemples. Le plus souvent, il est vrai, le centre reçoit des concessionnaires issus de terroirs différents, mais tous français depuis 1871.

II. - L'EUROPE

Durant les premières décennies de l'occupation de l'Algérie la question de la main d'œuvre se posa avec acuité, les habitants du pays étant souvent peu disposés à s'engager et leur travail guère apprécié. A l'initiative d'Ausone de Chancel, fonctionnaire algérien et poète. Bénéficiant de nombreux appuis, de 1856 à 1858 il est question de faire venir des Noirs d'Afrique pour pratiquer la culture du coton mais la proposition fut repoussée en même temps que d'autres sur l'immigration
des Indiens et des coolies chinois car certains y virent un retour aux procédés de la traite des esclaves tandis ne d'autres parlaient d'une émigration « inerte et brute » par rapport à l'« émigration intelligente et active » venant d'Europe. Les projets les plus poussés concernèrent les Maronites du Liban et de Syrie, dont certains avaient sollicité leur venue en Algérie dès 1845, mais malgré de nombreuses interventions en leur faveur, surtout après les massacres de 1860, aucune réalisation ne suivit parce que leur émigration soulevait des difficultés avec le gouvernement de la Porte et aussi à cause de leur qualité d'« Arabes chrétiens » dont l'installation pouvait présenter des inconvénients au milieu de populations musulmanes. C'est donc vers l'Europe exclusivement qu'on se tourna pour recruter des populations nouvelles.

Alger « colonie européenne » cette formule des « colonistes » de la première heure fut rapidement adoptée et Clauzel comme la Commission d'Afrique, Thiers comme Enfantin rêvèrent d'une colonie à la manière de celle que l'émigration avait créée en Amérique. Il faudra la loi du 24 juin 1871 pour que l'octroi d'une concession soit conditionné par la qualité de « Français d'origine européenne» qui écartait à la fois étrangers et autochtones. Jusque-là les premiers, affluant spontanément avaient pu. dans certains cas, bénéficier, sous des formes diverses, des avantages de la colonisation officielle.

1. - Les concessionnaires

Si l'on excepte quelques rares concessionnaires de fermes de faible ou moyenne étendue, les étrangers interviennent soit comme détenteurs de très grandes concessions, soit comme colons implantés dans plusieurs villages au même titre que les Français.

a) Les grandes concessions

A titre individuel c'est sans doute un Polonais qui obtint la plus belle concession jamais octroyée en Algérie. Teofil Mirski, chevalier d'industrie connu sous le nom de prince Sviatopolk Pist de Mir, se fit attribuer en 1835, à l'est d'Alger. autour du Fort-de-l'Eau. un immense domaine dit de La Rassauta englobant cinq fermes et totalisant 4.300 hectares. Il parlait de faire venir 1.500 cultivateurs polonais : on y vit, en 1836. « 300 Européens de toutes nations » et, dès 1838, c'était la banqueroute. En 1844 1a concession passait au comte espagnol Manuel de Azzonis Antes Melgazz Del Valle dont le grand nom ne suffisait pas à assurer le succès de l'entreprise qui devait comporter notamment la construction d un village peuplé d'un tiers de Français et, en 1846, un arrêté révoquait la concession, appartiendra, à partir de 1849, à de modestes agriculteurs mahonnais de faire des terres entourant le village de Fort-de-l'Eau un modèle de culture maraîchère.

Alors que cette petite colonisation étrangère faisait la preuve de son efficacité, le Second Empire croyait trouver la solution à la mise en valeur l'Algérie dans l'action de grandes sociétés disposant d'importants capitaux La première créée, à la demande de deux Suisses, fut la « Compagnie genevoise », qui obtint 2.000 hectares dans la région de Sétif avec, en particulier, l'obligation de fonder 10 villages de 50 feux. Elle s'adressa d'abord à l'immigration suisse et allemande avec comme représentant à ses début Henry Dunant, fondateur de la Croix-Rouge en 1863 et premier prix Nobel de la paix, qui, de
1853 à 1868, s'occupa de colonisation en Algérie. La compagnie remplit en partie ses engagements et, en 1870, on comptait 428 Européens sur ses terres.

b) Dans les villages

Il est remarquable que les deux premiers centres créés en Algérie furent pour des étrangers. Quelque 500 émigrés allemands et suisses qui devaient s'embarquer au Havre pour l'Amérique, dans le courant de 1831 ayant changé de résolution se dirigèrent sur Alger où une centaine d'entre eux moururent de misère. Poussée par la nécessité et un certain désir de publicité, l'Administration, en 1832, créa pour les autres, auvoisinage d'Alger, le centre de Dély Ibrahim qui reçut 50 familles et celui de Kouba qui en reçut 23.

De 1840 à 1869 de nombreux projets virent le jour pour peupler villages ou des hameaux d'éléments étrangers, mais tous n'aboutirent pas. Victor Demontès dénombre 21 créations mais trois au moins n'ont jamais reçu un commencement d'exécution et, dans certains cas, par suite mauvais choix des colons l'échec fut immédiat : des 130 Irlandais qui débarquèrent à Bône en 1869 (Mac-Mahon était alors gouverneur général) quelques-uns restèrent comme journaliers. la plupart demandèrent 1eur rapatriement, trois familles seulement s'établirent à Aîn Amara et aucune ne voulut aller à Clauzel, un hameau et un centre à l'Est de Constantine mentionnés comme de peuplement irlandais. Il en avait été différemment
ailleurs, à La Stidia, par exemple. à l'ouest de Mostaganem. où des Prussiens devenus colons algériens avaient créé le village en 1846. Au total, on peut estimer qu'une quinzaine de centres, d'importance diverse, reçurent des concessionnaires étrangers : Prussiens rhénans, Badois, Suisses. Irlandais, Tyroliens, Napolitains, Espagnols avec parfois un jumelage curieux comme celui des Allemands et des Espagnols à Sidi Khaled, en 1863, au sud de Sidi Bel Abbés.

2. - L'afflux spontané

Il a fourni l'immense majorité des immigrants étrangers dans les villes comme dans les campagnes. A cause de la proximité géographique et de l'importance de leur population, l'Espagne et l'Italie sont à l'origine d'une Importante émigration qui s'est poursuivie même sous le Second Empire lorsque celle des Français se ralentissait considérablement car si ces derniers étaient moins attirés à cause des concessions devenues rares, Espagnols et Italiens restaient indispensables dans
l'agriculture et pour les grands travaux.

a) Les Espagnols

Leur présence en Algérie est antérieure à l'occupation française. Tous, en effet, ne quittèrent pas le pays après l'abandon officiel d'Oran en 1791 et des artisans notamment y demeurèrent à la demande du bey de Mascara ainsi que quelques commerçants, environ 200 personnes. A partir de juillet 1830, les Espagnols affluent rapidement surtout vers Alger
d'abord et par la suite vers Oran. En 1845, pour 46.335 Français on compte en Algérie 25.335 Espagnols dont les deux tiers dans le département d'Alger. Le mouvement s'accélèrera en se tournant de plus en plus vers l'Oranie et, au début du XX° siècle, l'écart entre les entrées et les sorties sera de 4.000 à 5.000 individus par an. Chassés le plus souvent par la misère, parfois par les troubles politiques, ils viennent surtout du Levant (Alicante, Valence, Murcie), des Baléares ou de provinces intérieures très pauvres comme celle d'Albacete.

Sans eux la mise en valeur de l'Oranie eut été très difficile sinon impossible mais, à la fin du XIX° siècle on pouvait craindre que celle-ci ne devint une province espagnole si on en juge par la situation démographique des 20 principaux centres en 1887 :

 Centres

 Espagnols

 Français

Oran
  Sidi-Bel-Abbès
  Saint-Denis-du-Sig 
  Mascara
  Mostaganem 
  Tlemcen
  Arzew
  Relizane
  Perrégaux
  Saîda
  Saint-Cloud 
  Aîn-Temouchent
  Mers-ElKébir
  Beni-Saf 
  Misserghin 
  Bou-Sfer
  Aîn-El-Hadjar
  Sainte-Barbe-du-Tlélat 
  Bou-Tlelis 
  Saint-Leu

31.121
  10.291
  5.710
  2.249
  1.730
  1.199
  2.130
  1.952
  1.811
  1.321
  1.348
  1.538
  1.837
  1.818
  1.401
  1.527
  1.222
  744
  667
  669

14.931
  3.682
  1.441
  3.094
  3.077
  3.446
  1.236
  1.004
  937
  1.323
  1.116
  850
  407
  417
  715
  335
  371
  468
  526
  449

Soit au total une population de 72.285 Espagnols pour 39.825 Français, ces derniers ne l'emportant que dans quatre agglomérations.

b) Les Italiens

C'est dans l'Est évidemment qu'ils sont le plus nombreux. Alors que la Sicile fournit les gros contingents en Tunisie, c'est de la Campanie et de la Calabre que proviennent d'abord en Algérie les immigrants.

Suivent, d'après les statistiques dont on dispose et qui sont fort incomplètes, la Toscane, l'Emilie, le Piémont, la Sicile, la Lombardie, la Vénétie. Les autres régions, dont la Sardaigne, comptent peu. La colonie italienne atteindra son maximum en 1886 avec 44.133 individus, soit moins du tiers de la colonie espagnole à ce moment (142.493).

Si la décroissance de la colonie italienne précède celle de la colonie espagnole, c'est sans doute à cause de la loi du 1er mars 1888 réservant aux bateaux français la pêche dans les eaux territoriales et qui quadrupla pendant trois ans le nombre de naturalisations individuelles. Mais à côté de la pêche les Italiens jouaient un rôle essentiel dans les travaux publics et avaient une place importante comme ouvriers agricoles et maraîchers concurrençant même parfois les Espagnols dans la région algéroise.

c) Les groupes minoritaires

Comptant 15.333 individus en 1886 (le sommet de leur courbe démographique), les Maltais constituent le troisième groupe étranger en Algérie. Etablis sur la côte orientale de l'Algérie avec une colonie particulièrement importante à Bône, ils furent d'abord les bateliers indispensables dans les ports primitifs de l'Algérie avant d'exercer dans le pays toutes sortes de petits commerces. Ils forment vraiment la quatrième composante européenne de la communauté pied-noir et ont longtemps conservé une incontestable personnalité.

Les Allemands étaient rapidement arrivés en nombre : 827 débarquent en 1843 et 708 sollicitent des concessions en 1844. Ils ont leur part dans la colonisation officielle et on trouve des groupes de colons allemands à Kouba et à Dély-Ibrahim (Alger), La Stidia et Sainte-Léonie (Oran), Guelma (Constantine). Mais beaucoup étaient disséminés et ils ne formaient pas une véritable colonie comme les Espagnols, les Italiens et les Maltais. Il semble que leur nombre maximum ait été de 5.759 en 1857 car ils se naturalisaient facilement (2.035 de 1861 à 1883 contre seulement 1.589 Italiens et 1.200 Espagnols cependant beaucoup plus nombreux).

Avec les Allemands et aussi les Belges (1.300 en 1896), les Suisses étaient considérés comme « une population coloniale » qu'il y avait intérêt à attirer et en 1845 le père Enfantin les voyait créant en Algérie « une nouvelle Suisse, une Allemagne, une Belgique africaines ». Cette bonne réputation explique en partie l'accueil favorable qui fut fait aux fondateurs de la Compagnie genevoise et à des Valaisans qu'on essaya d'installer sans succès dans la région de Koléa. Les Suisses étaient 1942 en 1857, 3.000 en 1896.

Sans compter la Légion étrangère où ils furent rapidement nombreux, les Polonais, dans les premières décennies, paraissaient devoir jouer un rôle non négligeable : on en compte 450 entre 1832 et 1836 ; en 1849 l'Autriche ayant décidé d'expédier en Amérique 202 immigrés polonais, ceux-ci s'emparèrent du bateau et relâchèrent à Marseille d'où ils
furent expédiés à Alger. Cependant, en 1857 on n'en dénombre plus que 225.

Plusieurs autres nationalités sont intervenues dans le peuplement européen de l'Algérie : Portugais, Grecs, Hollandais, Anglais, Irlandais..., mais en faible nombre. et en 1886, avant la loi de naturalisation automatique, ces groupes secondaires totalisent 7.559 individus sur 436.457 étrangers et 43.182 Israélites qui constituent eux la composante algérienne.

III. - L'ALGERIE

Si la grande majorité des immigrants partit de France et des pays de l'Europe méditerranéenne pour former un peuple de caractère essentiellement latin, c'est l'Algérie qui donna à la communauté pied-noir ses éléments les plus anciennement installés sur le sol de la Régence avec une composante majeure, les Juifs, et une autre, très mineure, d'origine musulmane.

1. - Les Juifs

L'origine des Juifs d'Algérie est complexe. Les premiers Hébreux vinrent sans doute, mêlés aux Phéniciens, peut-être un millénaire avant J.-C. Mais ce sont les persécutions en Orient, avant et durant l'époque romaine, qui déterminèrent les principales migrations vers l'Afrique du Nord où de nombreuses tribus berbères furent judaïsées et apparaissent dans l'histoire au Ve siècle suivant Maurice Eisenbeth, grand rabbin d'Alger. Malgré l'islamisation certaines de ces tribus se maintinrent jusqu'après l'arrivée des Français, quelques-unes nomades constituant les « Bahoutzim » (ceux du dehors) appelées encore « Yehoud el-Arab » (les Juifs des Arabes). A cette masse essentielle de Judéo-Berbères s'étaient ajoutés, surtout dans les villes, à partir de la fin du XIII° siècle, les Juifs chassés d'Espagne et ensuite, à la fin du XVII° siècle et au début du XVIII°, les Juifs livournais qui constituaient une aristocratie commerçante. Leur nombre total, très sous-estimé dans
les statistiques, devait s'élever à quelque 40.000 individus, soumis au statut de dhimmi, citoyen diminué, ce qui explique leur accueil très favorable fait aux Français.

Une évolution commença tendant à assimiler le judaïsme algérien au judaïsme français. Cependant, malgré les possibilités offertes par le sénatus-consulte du 14 juillet 1865, les naturalisations individuelles furent peu nombreuses. Il faut attendre 'le décret du 24 octobre 1870, pris à l'initiative d'Adolphe Crémieux, pour que soient incorporés en bloc à la population française environ 34.000 Israélites. Acte révolutionnaire qui, du jour au lendemain, transférait cette population d'une communauté à une autre. Grâce à leurs remarquables facultés d'assimilation les Juifs s'intégraient rapidement dans la civilisation occidentale, toujours de plus en plus proches de la population européenne même s'ils continuaient à former un groupe particulier, nettement différencié. Lors de la guerre d'Algérie, ils refuseront de répondre à l'appel du F.L.N. : très peu restèrent en Algérie, quelques-uns gagnèrent l'Espagne, Israël en accueillit environ 15.000 et quelque 125.000 devinrent comme les autres Pieds-Noirs, des « rapatriés ».

2. - Une composante d'origine musulmane

Si la naturalisation et l'évangélisation pouvaient apparaître comme les moyens d'une fusion entre la communauté indigène et la communauté européenne, il est certain que la France n'a jamais pratiqué systématiquement ni l'une ni l'autre.


Le nombre total des naturalisés ne dépasse pas 10.000 chez les musulmans et l'acquisition de la citoyenneté française n'implique pas ipso facto l'adhésion à la communauté européenne d'Algérie, les liens affectifs et religieux restant très forts avec la communauté d'origine.

La christianisation traduit une adhésion plus poussée et qui peut être totale comme dans le cas de certains Kabyles devenus catholiques ou protestants. L'exemple le plus démonstratif, mais unique, est celui des descendants des colons de Saint-Cyprien et Saint-Monique, complètement incorporés dans la communauté européenne et dont les parents, jeunes
Arabes évangélisés par Mgr Lavigerie, avaient été établis dans ces deux villages de la vallée du Chélif. On pourrait citer quelques cas exceptionnels où c'est la franc-maçonnerie qui a détaché un musulman de son milieu pour le faire adhérer à la société européenne par l'intermédiaire des idées laïques.

Pour être toujours rares, les mariages mixtes ne sont plus, après 1930, « une curiosité romanesque ». Dans les années précédant l'insurrection on en célébrait environ 75 chaque année en Algérie dont près des deux tiers entre Algériens musulmans et Françaises. Mais c'est surtout lorsque le père était français, le cas le moins fréquent, que s'effectuait l'incorporation à la communauté européenne. Dans celle-ci, combien d'individus peuvent donc se prévaloir, en
exceptant évidemment les Juifs, d'une ascendance berbère ou arabe ? Tous apports réunis, ce nombre ne doit pas dépasser de beaucoup le millier. Une note originale dans la formation d'une communauté dont
nous ne ferons qu'esquisser l'histoire en conclusion.

CONCLUSION

La formation de la communauté

C'est une pièce en trois actes dont le déroulement ne répond à aucun scénario classique car les épisodes les plus tragiques se situent au début et à la fin.

Il n'apparut pas certain tout d'abord qu'une population européenne pût s'implanter et croître en Algérie. Les premières décennies de la colonisation semblaient même démontrer le contraire : alors que le taux de mortalité était, en France, de 22 à 24 p. 1000, en Algérie jusqu'en 1856 il oscillait entre 39 et 93 p. 1000 et, en 1849. on avait compté 10.493 décès pour 5.206 naissances ; seule l'année 1854 enregistrait un excédent de naissances sur les décès. La situation s'améliore à partir
de 1856 mais encore en 1868 le nombre de décès l'emporte sur celui des naissances. Si, durant ces années, sauf de 1847 à 1849, la population européenne avait continué à augmenter, cela s'expliquait uniquement par l'immigration.

L'arbre planté, rien n'assurait que ses fruits seraient français. Vint alors la phase de la francisation juridique avec le décret Crémieux déjà signalé et la loi du 26 juin 1889 dite parfois de naturalisation automatique qui stipulait que tout enfant né en France ou en Algérie d'un étranger né lui-même en France ou en Algérie est français à la naissance ; et qui l'enfant né en France ou en Algérie de parents nés à l'étranger devient français avec faculté de réclamer la qualité d'étranger dans l'année qui suit sa majorité. L'effet de ces deux actes majeurs de 1870 et 1889 se traduit dans les nombres officiels du tableau suivant où la sous-estimation numérique des Juifs dans les premières décennies ne modifie pas le sens général de l'évolution :

Années

Proportion   pour 1.000 des Français et des étrangers dans la population non musulmane

Total   de la population non musulmane

Français

Israélites

Etrangers

1833

140

685

175

24.812

1841

301

325

374

55.374

1851

434

138

428

152.283

1861

508

127

365

220.843

1866

485

135

380

251.942

 

Années

 Français

 Etrangers

 Total   de la population non musulmane

1872

587

413

279.691

1881

560

440

412.435

1891

594

406

530.924

1901

656

344

633.850

1911

749

251

752.043

 1921

 761

 239

 791.370

1931

832

168

881.584

1936

866

134

946.013

1948

951

49

922.272

1954

949

51

984.031

 

 Années

Proportion   pour 1.000 des Français 
  et des étrangers dans la population
  non musulmane

                 
   

 Français

   
   

 Israélites

   
   

Etrangers 

   

 Total   de la population non musulmane

 

1833
  1841
  1851
  1861
  1866

140
  301
  434
  508
  485

685
  325
  138
  127
  135 

175
  374
  428
  365
  380

 24.812
  55.374
  152.283
  220.843
  251.942

 

1872
  1881
  1891
  1901
  1911
  1921
  1931
  1936
  1948
  1954

587
  560
  594
  656
  749
  761
  832
  866
  951
  949

413
  440
  406
  344
  251
  239
  168
  134
  49
  51

279.691
  412.435
  530.924
  633.850
  752.043
  791.370
  881.584
  946.013
  922.272
  984.031

Restait à donner à ce nouveau « peuple algérien » un esprit commun ou si l'on préfère, l'âme d'une petite patrie, ce qui n'existait certainement pas à la fin du XIX° siècle ni même au début du XX° comme le montrent d'une part les troubles antijuifs et, d'autre part, les craintes exprimées quant à l'assimilation des « néo-Français » alors qu'on estimait que les trois cinquièmes de la population européenne étaient, en fait, de sang étranger; à la tribune de la Chambre, le président du Conseil. Charles Dupuy, clamait son inquiétude ; des libéraux comme le juriste Emile Larcher disaient qu'« il faut avant tout mettre fin à l'application en Algérie de la loi de 1889 » ; l'historien Edouard Col évoquait le déclin de l'Empire romain « lorsque le titre de citoyen fut prodigué aux étrangers » et V. Demontès, toujours à propos de cette loi, terminait son gros livre, en 1906, par cette phrase : « Qu'on avise donc au plus tôt demain il sera trop tard.»

Une fois de plus les faits démentirent les prophéties en se cristallisant le mélange bouillonnant se montra beaucoup plus homogène qu'on avait pu le croire et d'une contexture incontestablement française. En faveur de la fusion jouèrent : l'emprise de l'environnement français avec l'école, le service militaire et la prépondérance économique ; les mariages mixtes favorisés par le fait qu'à la fin du siècle la colonie espagnole est la seule à être composée de plus de femmes que d'hommes ; le fait que l'immigration étant devenue très faible, le groupe était presque fermé. recevant seulement chaque année quelque 5.000 nouveaux arrivants ; enfin, , les années tragiques comme celles des deux guerres mondiales et plus encore, sans doute, celles qui marquèrent la fin de l'Algérie française.

On peut même dire qu'au-delà des frontières des situations analogues avaient engendré des réactions communes et que, débordant à l'Est et à l'Ouest, la communauté pied-noir était devenue nord-africaine, englobant en Tunisie et au Maroc les groupes d'origine semblable. Ainsi au lendemain de la décolonisation, c'est près de 1.500.000 individus qu'elle comptait sur le sol métropolitain, ajoutant à la diversité ethnique de la France qui a su faire sa substance de vingt peuples divers. Communauté qui n'a plus d'assise territoriale et essaie cependant de conserver son originalité. Dans quelle mesure y parviendra-t-elle 7 L'avenir le dira. Dans tous les cas, loin de rejeter la patrie française, la communauté pied-noir ne veut qu'apparaître comme un de ses éléments constitutifs et à coup sûr non le moins efficace.

INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

L. de Baudicour. La colonisation de l'Algérie. Ses éléments, Paris, 1856, 590 p. 
H. de Peyerimhoff, Enquête sur les résultats de la colonisation officielle de 1871 à 1895, Alger, 1906, 2 vol., 243 et 601 p. V. Demontès, Le peuple algérien, Alger, 1906. 624 p. 
J. Breil (sous la direction de), Résultats statistiques du dénombrement de la population le 31 octobre 1948, le 31 octobre 1954 (en Algérie). 
J.-B. Vilar, Emigracion espanola a Argelia (1830-19-00), Madrid. 1975, 537 p. 
J. Rublo, La emigracion espanola a Francia Barcelone, 1974 , 402 p. G.
Loth, Le peuplement italien en Tunisie et en Algérie, Paris, 1905, 495p. 
A. Chouraqui, La saga des Juifs en Afrique du Nord, Paris, 1972., 395 p., 
H. Chem(>uilli, Une diaspora méconnue : les Juifs d'Algérie, Paris, 1976, 327 p. 
H. Marchand, Les mariages franco-musulmans, Alger, 1954, 232 p.

Xavier YACONO.

Pour celles et ceux qui veulent aller + loin  

RETOUR QUI ETIONS-NOUS?

Publicité
Publicité
Publicité