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14 juin 2017

REPONSE DE JEAN-PIERRE RONDEAU

au tract  de Mrs François BAROIN et Bernard ACCOYER aux dits Rapatriés
Messieurs François BAROIN et Bernard ACCOYER,
Je reçois ce jour votre tract, comme certainement nombre de Français d'Algérie. Merci de penser à nous ... entre deux tours d'élections
législatives.
J'emploierai le « vous » puisque vous avez été au Pouvoir, mais aussi parce que j'englobe toute votre famille politique depuis plusieurs
décennies.
Vous parlez de « Vérité historique », sachez que nous avons été « dépatriés » et pas « rapatriés », comme vous nous appelez.
L'Algérie, c'était des départements français, français avant même Nice et la Savoie. Un brave
gendarme a eu du mal à comprendre
que j'étais né à Oran dans le 92 ! Numéros 91, 92, 93 et 94 qui ont existé jusqu'en 62, avant l'éclatement du département de la
Seine et l'attribution aux nouveaux départements de la
banlieue parisienne. Mais est-ce la Vérité de parler de la faire « sur leurs
histoires » ? A moins que cela ne veuille insultant, nous n'avons qu'une Histoire, et avec un grand H.
Vous parlez de « rassembler les Français et d'apaiser et de réconcilier les mémoires » mais vous refusez que soit honorés au "Quai 
Branly" les Français qui ont versé leur sang et sacrifié liberté et carrière pour l'Algérie française. Pourtant, au Quai Branly sont aussi
honorés les Français qui ont trahi leur Patrie et permis, en étant « porteurs de valises », de financer et d'entrer les armes qui allaient
tuer nombre de Français innocents, civils et militaires, dont enfants et femmes. Seuls, parmi nous, quelques présidents d'associations
naïfs, opportunistes ou prébendiers jugent bon de se compromettre et de vous servir de piétaille au Quai Branly le 16 octobre, tout en
se prétendant défenseurs de la Mémoire de nos Résistants. Vous avez même autorisé que les porteurs de valises soient décorés et
honorés par le FLN en France (Centre culturel algérien). Et vous vous prosternez au Monument des "Martyrs" à Alger.
Vous parlez du « Drame des personnes disparues ou enlevées qui a interdit aux familles de faire leur deuil». Votre Président SARKOZY,
que vous revenez nous vendre malgré les trahisons, a interdit deux fois que nous puissions honorer nos Morts et Disparus du 5 juillet
à Oran, avec fort renforts de CRS et alors que nous avions les autorisations du Comité de la Flamme. Au nom du « Risque de troubles
à l'Ordre public » ! Au même moment, des centaines de voitures, aux occupants agitant des drapeaux algériens, montaient et
descendaient les Champs Élysées (Match de coupe de foot). Une manifestation raciste (au prétexte de défense des Palestiniens) se
déroulait à proximité de l'Ambassade d'Israël. Pour ces deux interdictions, j'ai fait condamner deux fois l'État. Comment pouvez-vous
parler de mener une politique respectueuse envers les Français d'Algérie ? Le Droit de faire notre Deuil et les cellules psychologiques
ce n'est pas pour les Français d'Algérie.
Et puisque vous parlez de Mémoire, comment oublier qu'il n'y eut qu'un Pays pour laisser ses ressortissants se faire assassiner,
égorger, accrocher à des crocs de boucher; émasculer, emmener ses femmes dans des bordels, sans intervenir et en donnant ordre
à son Armée de rester dans les casernes. C'était la France et le personnage dont vous vous revendiquez. Et n'oublions pas les Harkis.
Vous parlez « d'un millier de Monuments aux Morts détruits, de disparitions de plaques 1870, 1914 et 1939 » (en oubliant celles 
d'Indochine, tout aussi dignes de Respect), sans dire que les responsables sont ces leaders algériens qui viennent festoyer à Paris et
sur les côtes ou se faire soigner en France à nos frais, les mêmes qui oppriment et volent leur propre Peuple.
Vous parlez « d'un financement pour la protection et l'entretien des cimetières français en Algérie, ... une priorité ». Que n'avez-vous
fait depuis 1962 ? La plupart des cimetières français en Algérie ont été rasés par les bulldozers. Pour les plus grands, les tombes ont
été ouvertes, quand elles n'avaient pas déjà été profanées, et les restes rassemblés. En France, nous respectons les cimetières, y
compris musulmans. D'autant que les mêmes promesses nous furent faites par tous vos gouvernants. Quel pays, quels dirigeants
laissent profaner et disparaitre leurs cimetières à l'Étranger ? Alors que la France a tous les moyens de négocier.
Vous parlez de « Vérité historique », j'ai obtenu de Monsieur de VILLEPIN, la suppression sur nos papiers d'identité de l'infâme (pour 
un Français né dans un département français) et révisionniste DZA (Djézaïr, nom arabe que l'Algérie, pays qui n'avait jamais existé,
n'a jamais porté avant 62). Mais aujourd'hui, notre pays de naissance n'est pas porté sur nos cartes d'identité et passeports. De peur
de vexer nos "amis" algériens en rappelant pour l'Histoire que l'Algérie c'était la France. Quels sont les Peuples qui n'ont pas de pays
de naissance sur leurs papiers ? Les criminels étrangers que leur pays d'origine ne reconnait plus sont mieux traités par la France.
Et pas mieux pour le même infâme 99 qui, pour le code INSEE (dit improprement numéro de sécurité sociale), nous classe de façon 
tout aussi révisionniste comme nés à l'Étranger. La Banque de France s'est autorisé à ne pas respecter les décrets JUPPÉ et AUBRY
qui nous ont permis de changer le 99 en nos départements de naissance. Elle n'a pas modifié son informatique et fait aucun
changement, comme donc les banques, les administrations, les commerces et la plupart des fichiers existants. Où est donc votre
amour de l'Histoire de la France ?
Vous parlez d'instruire « les plus jeunes », sans dire que vous avez offerts des places d'enseignants aux pires tueurs et porteuses de 
bombes de la Guerre d'Algérie. Nos compatriotes métropolitains peuvent-ils imaginer que les auteurs ou les complices des terroristes
de Toulouse, Nice et Paris puissent, dans quelques temps, enseigner dans nos universités ? Cela pourrait-il arriver à Londres, New York,
Stockholm, etc. ? Sans dire que nous fument les premières victimes du terrorisme de masse dans l'Histoire. Terrorisme destiné,
comme aujourd'hui, à épouvanter. Criminels de guerre tout à fait comparables aux SS d'Oradour sur Glane honorés par vos
prosternations.
Quant aux réparations et réinstallations, il s'agit de nous prendre pour des cons (Désolé. Je n'ai pas d'autres termes). Pour avoir été 
membre une dizaine d'année du Conseil d'administration du Groupement National Pour l'Indemnisation (GNPI), je sais ce qu'il en est
de vos promesses. 20%, c'est à peu près l'indemnisation à laquelle nous avons eu droit, quand le moindre incident donne droit à
réparation. Pourtant, il nous a été dit que la décolonisation avait été faite dans l'intérêt de la France !
En conclusion, vous raclez les fonds de tiroirs en nous démarchant, alors que nous sommes en voie de disparition. Qui plus est par 
un tract bâclé il faut que vous soyez inquiets !
Être insultés, nous y sommes habitués. Que ce soit « En Marche » n'y change rien. Depuis longtemps, avec De Gaulle, les Gaullistes, 
la Gauche, les Médias, l'Enseignement, les livres dits d'Histoire nous l'avons vécu. Nous avons subi les insultes, y compris sur nos
Anciens, les falsifications de notre Histoire, la Désinformation, le Révisionnisme.
Enfin, pour parler d'aujourd'hui, vous êtes responsables de l'immigration massive, de ce que certains appellent "l'Invasion" ou "le 
Grand remplacement". Elle n'est que l'expression de la volonté de ceux qui dirigent le Monde, non pas les Politiques qui ne sont que
les exécutants, mais la Finance mondiale, les multinationales, les grandes banques, les fonds de pension US, les hedges funds, dont
SOROS, les fonds souverains, etc. Nos populations devenant âgées (Europe, USA, Japon et même la Chine pour cause d'enfant unique),
elles sont moins consommatrices, moins investisseuses, prenant moins de risques. Pour les dirigeants économiques cités, il faut des
consommateurs, plus besoin de bras (la moitié des gens en âge de travailler seront bientôt au chômage, d'où l'idée du revenu
universel par peur des émeutes et du Populisme). Nos nouveaux arrivants n'ont pas les moyens de consommer ? Si, en prélevant par
toujours plus d'impôts et cotisations sociales sur les présents.
Aussi, vous n'aurez pas plus ma voix de Père que celle de Français d'Algérie. Salutations distinguées.
Jean-Pierre RONDEAU
Président de DEPATRIES
Président d'Honneur d'ALLO (Anciens du Lycée Lamoricière d'Oran)
Délégué Ile de France de VERITAS
Adresse courriel perso: jprondeau@orange.fr
P.S. : Monsieur BAROIN, j'ai connu votre père. Il m'a même proposé une direction dans une des petites banques de son groupe. 
C'était un soir de la Saint Jean à Nogent sur Seine, il y a une trentaine d'années. Il était entouré de pas mal d'anciens de l'OAS ou de
Harkis. Il employait certains, y compris pour la sécurité de son entreprise. L'ancien Grand Maitre avait été chargé par le Gouvernement
POMPIDOU de négocier l'Amnistie en 1968 avec nos amis réfugiés en Espagne. En contrepartie, « l'OAS » rentrait. La panique de
Mai 68 était telle que c'était la seule force imaginée pour résister à la prise de pouvoir par les communistes. Tout en nous traitant en
amis, votre père n'avait peut-être pas adhéré à notre Combat et était certainement resté gaulliste, mais lui « il nous avait compris ».

Majorité POUR LA France
UNION DE LA DROITE ET DU CENTRE
Paris, le 6 juin 2017
Madame, Monsieur,
En Marche considère que la colonisation française en Afrique a été un crime contre l'humanité.
A la repentance nous préférons la lucidité sur notre histoire, sur celle des hommes et des femmes qui sont partis s'installer en Afrique 
du Nord. Poursuivant les traces de leurs aînés, les rapatriés ont tout donné à la terre sur  laquelle ils étaient nés. Leurs mérites, nous
les connaissons et comme nous l'avons toujours fait, nous mènerons toujours une politique qui en soit respectueuse.
Nous nous engageons auprès des « Rapatriés » à tout faire pour que soit rétablie la vérité sur leurs histoires.
Si, dans la droite ligne du Président Jacques Chirac, nous avons choisi la date du 5 décembre pour rendre hommage à tous les 
morts pour la France pendant la guerre d'Algérie, les combats du Maroc et de Tunisie, c'est parce qu'une journée nationale doit
rassembler les Français, apaiser et réconcilier les mémoires. La date du 19 mars 1962 ne le permet pas. Nous voulons que l'ensemble
des Français, notamment les plus jeunes, sachent ce qu'on été les épreuves, l'exil, les déchirements des Français et d'Afrique du Nord.
Face à l'ignorance et au déni, il faut que nous allions plus loin dans cette reconnaissance. Le travail de mémoire débuté par la Mission 
Interministérielle aux Rapatriés sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, et interrompu par la gauche, doit se poursuivre.
La protection et l'entretien des cimetières français en Algérie doit également être une priorité. Le financement du plan de remise en 
état doit être engagé.
Plus d'un millier de monuments aux morts ont été détruits, les plaques commémoratives des guerres de 1870,1914 et 1939 ont 
disparu. Un monument rappelant ceux d'Algérie doit trouver sa place dans notre capitale.
Le drame des personnes disparues ou enlevées a interdit à des milliers de familles de faire leur deuil. Là encore, le travail débuté par 
la Mission Interministérielle aux Rapatriés devra être repris.
Enfin, je souhaite que soit définitivement réglé la question des réparations et des réinstallations. L'indemnisation des pertes subies 
par les Rapatriés et le réexamen des dossiers de réinstallation doivent être une priorité. Je souhaite travailler sur ces deux sujets avec
vous afin d'en déterminer les modalités.
En vous remerciant par avance, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
François BAROIN   Bernard ACCOYER
238 rue de Vaugirard - 75015 PARIS
Tél. 0140 76 60 00 - www.republicains.fr
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8 septembre 2019

LE SERVILE BENJAMIN STORA APPORTERA-T-IL DES ORANGES AU COUPLE YOUSFI

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar le 5 septembre 2019

Le 26 JUILLET 2015 sur Riposte Laïque, j'indiquais que Benjamin Stora, alors directeur de la Cité de l'Immigration  et professeur à l'Université Paris XIII, faisait office d'historien officiel de la République démocratique et populaire d'Algérie, en se plaçant, lors d'une conférence, sous le patronage de Madame la Consule générale d'Algérie à Strasbourg, une certaine Houria YOUSFI;

Comble de la servilité de l'ensemble de la classe politique française, l'événement, annoncé par la presse régionale le 7 juillet 2015, se déroulait alors, le jour même, dans la Maison de la Région Alsace.

Tout récemment, les réseaux sociaux (Algérie Patriotique, entre autres, nous précisaient, le 23 août 2019, que le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum, venait de limoger

(excusez du peu!) une cinquantaine d’ambassadeurs et de consuls .Ce "mouvement " s'inscrit évidemment dans le cadre d'une opération de "nettoyage" qui touche de nombreuses personnalités, bénéficiaires de largesses plus ou moins indues ( vous avez compris, Système DEGAGE!)

Ceci a abouti, entre autres, à l'incarcération de deux anciens premiers ministres, de nombreux anciens ministres, généraux, walis et autres personnalités plus ou moins "mouillées" dans des "magouilles" et trafics de l'ère Boutef!

Parmi celles et ceux qui sont congédiés, figure en bonne place la bonne copine de Benjamin Stora, Houria Yousfi, sus-mentionnée, Consule générale à Strasbourg, épouse de l'ancien ministre de l'Industrie, lui-même au trou.

Notre très dévoué Benjamin ira-t-il jusqu'à s'enquérir de la situation plus ou moins confortable de la pétillante Houria?

Quoiqu'il en soit, en bon islamo-gauchiste (ancien trotskyste!) notre très imposant Benjamin poursuit son travail tous azimuts, de la destruction de notre Maison France.

L'édition du 15 au 21 août du magazine L'Obs, consacre un numéro spécial à l'Algérie: "Quand la France occupait l'Algérie"). Ce dossier est bien entendu présenté ( et bouclé) par le "grand spécialiste" Benjamin Stora! Plus répugnant que ce personnage, tu meurs!

La couverture (un notable indigène décoré et, semble-t-il un pied-noir, fraternisent) en elle-même apporte un démenti à la teneur très tendancieuse des textes.

Benjamin Stora se surpasse:" Cent trente-deux ans de présence étrangère, relégation à une sous-citoyenneté, à une sous-humanité"

Présence "étrangère" alors que les "Algériens" ('Ferhat ABBAS en tête) reconnaissent que c'est la France qui a créé le pays! Sous-citoyenneté alors que les indigènes pleinement Français-citoyens français de droit commun- se comptaient par dizaines de milliers. Ceux qui ont renoncé au statut de droit local (et non à la religion musulmane) sont totalement ignorés! C'est normal, leur seule existence gêne la DOXA-FLN!

HISTORIA numéro spécial- sur la colonisation, édition de septembre-octobre 2019- avec devinez qui, l'un des plus grands experts de la question coloniale, Benjamin Stora lui-même, l'incontournable (1)! Benjamin Stora (The history of the is stora!. Rebelote!

"Mais c'est en fait la question de la reconnaissance du fait colonial et du "respect de l'autre".... Dans les territoires perdus de la République peut-être? Et l'autre, Mister  (ou mystère ) Stora, il te reconnait?

Comment, tu demandes de respecter "l'autre" alors que toi-même tu te respectes de moins en moins?

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

(1) Il devient d'ailleurs de plus en plus incontournable tellement sa silhouette s'élargit…

18 décembre 2016

LES TÉMOINS DE L’HONNEUR

Par José Castano

« La France n’est plus que silence. Elle est perdue quelque part dans la nuit, tous feux éteints, comme un navire. Sa conscience et sa vie spirituelle se sont ramassées dans son  épaisseur » (Antoine de Saint-Exupéry)

            Suite à un article rédigé en 2010 sur les massacres du 5 juillet 1962 survenus à ORAN, j’ai reçu récemment le témoignage d’un algérien (âgé de 9 ans à cette époque) qui éprouvait le besoin -54 ans après cette tragédie- de l’évoquer afin de l’exorciser. Ce témoignage a entraîné aussitôt celui d’un militaire du contingent qui, en 1964 (2 ans après la fin de la guerre) a été confronté –au contact de deux jeunes femmes européennes- au douloureux problème des « disparus » de 1962.

            Et quand on pense que bon nombre de nos concitoyens nous ont traités de « menteurs » quand nous tentions d’en parler !... Quelle tristesse !... et quelle honte pour ces « moralistes  à la conscience pure ! »

            Churchill s’est écrié un jour : « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ! ».

           Dans cette logique, la guerre d’Algérie a produit des monstres tout aussi ignobles que ceux qu’il nous est donné de découvrir aujourd’hui et c’est  parce que l’on s’est toujours désintéressé de ce douloureux passé que l’on voit, désormais, reproduites à l’identique, ressurgir tant de créatures du diable… et le diable n’apparaît généralement qu’à celui qui le craint.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr


De : Akmar Z [mailto:akmarz@yahoo.fr]
Envoyé : jeudi 15 décembre 2016 23:22
À : joseph.castano0508@orange.fr
Objet : Bonsoir

Monsieur Joseph, votre présentation des faits dramatiques de cette journée est terrible..Oui je devais avoir 9 ans (je suis né en 1953)  Assis sur le trottoir, j'ai vu défiler des voitures à vive allure avec des européens qui hurlaient dedans..je comprenais qu'on les emmenait vers le petit lac pour les égorger..Mais l'image qui est gravée en moi et restera gravée jusqu'à la fin de mes jours est l'image de la peugeot 403 qui s'est arrêtée devant l'épicerie de M;Romboni..3 hommes en sont sortis et se sont engouffrés dans cette épicerie.....ils ont traîné M.Romboni dehors ...l'un des 3 hommes brandissait une oreille sanglante ;;;il venait de l'arracher  avec une lame. sous les you you des femmes

Je ne pourrai JAMAIS oublié cette scène et chaque fois que j'y pense je ne peux retenir mes larmes Pourtant je n'avais que 9 ans,;j en ai 63 aujourd'hui. Je n'ai pas assisté aux événements que vous relatez mais je les imagine

Cordialement


 

De : Akmar Z [mailto:akmarz@yahoo.fr]
Envoyé : jeudi 15 décembre 2016 23:26
À : joseph.castano0508@orange.fr
Objet : re

J'ai oublié de vous dire que je ne suis pas pied-noir ..je suis marocain natif d'oran quartier Victor Hugo. Nous sommes rentrés au maroc directement après l'indépendance (1963) pour habiter Oujda


 

De : Jacques AYGALENQ [mailto:egalun@orange.fr]
Envoyé : dimanche 18 décembre 2016 13:25
À : joseph.castano0508@orange.fr
Objet : re

            En 1964 j'ai passé plus de 3 mois embarqué sur un patrouilleur côtier à Mers el Kébir, base navale d'Oran. Dans un esprit de réconciliation on nous proposait sous forme de volontariat des petits voyages « découvertes » dans l'intérieur des terres. C'est ainsi que j'ai connu par exemple le merveilleux site de Tipasa cher á Albert Camus... Or un jour, lors d'un dernier arrêt dans un élevage d'huîtres sur la côte, lors du commentaire du conférencier, 2 femmes jeunes européennes, ont discrètement demandé à un marin du groupe si on pouvait les embarquer avec nous. Elles étaient accompagnées d'un groupe de 3 ou 4 hommes algériens qui,  nous l'avons espéré n'ont pas remarqué leur manège.

Le lieutenant nous accompagnant nous a vite fait remonter dans le car, les engagés de longue date qui faisaient partie de notre groupe commençant á s'agiter… 

Nous étions encore à une heure de route de la base, en tenue de sortie, sans armes, nous ne pouvions rien faire, rien !

Je reverrai toujours le regard de l'une d'elles qui nous suivait des yeux alors que nous repartions avec nos beaux uniformes BBR…

Cette histoire que j'écris, je ne peux la dire sans m'arrêter dans un sanglot !

Jacques Aygalenq matelot 05638322


Et pour ceux qui auraient quelques problèmes de mémoire concernant la tragédie des disparus d'Algérie, je leur conseille vivement de relire l'article rédigé le 14 janvier 2009 - LES DISPARUS D'ALGERIE –

o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

«  TERREUR ISLAMISTE »

o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Conférence sur « L’ISLAM, RELIGION CONQUERANTE »

Organisée par l’Association Culturelle des Français d’Algérie de MARSEILLE, cette conférence sera donnée par José CASTANO, Vendredi 27Janvier 2017, à 11h,  au  Yachting Club de la Pointe Rouge - Port de la Pointe Rouge – 13000 MARSEILLE - Entrée gratuite – Parking -

Un repas (sur place) suivra la conférence

Renseignement et inscription : Andre MOLINES – Tel. 06 22 73 04 05 - 04 86 77 35 14

Courriel : daniellemolines@laposte.net

(Inscription repas, impérativement 3 jours avant)

Venir au YCPR : En métro / bus :

Prendre la ligne 2 du métro jusqu'à la station « Métro rond point du Prado »

Puis prendre le bus N°19 jusqu'à l'arrêt « Pointe Rouge »

-o-o-o-o-o-o-o-o-

Mon blog cliquer sur : - Mon blog – 

Mes ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie – 

Ma biographie, cliquer sur :- Ma Biographie – 

 

 

7 août 2019

JEAN - MICHEL WEISSGERBER

"JMW" BINATIONALITE  FRANCO-ALGERIENNE

"JMW" VERS LA MAINMISE DE LA DOXA FLN SUR L’ÉCRITURE DE L’HISTOIRE DE FRANCE

"JMW" QUAND LA HAINE ALGERIENNE ANTI-FRANCAISE ET PRO-FLN POURSUIT IMPUNEMENT SA PROGRESSION

"JMW" A MONSIEUR LE PREMIER MAGISTRAT DE COLMAR

"JMW" DES COMPATRIOTES MUSULMANS MOINS OBTUS QUR LE PREMIER MAGISTRAT DU PAYS

"JMW" 2022 AVENIR DU CAILLOU

"JMW" BINATIONALITÉ FRANCO-ALGÉRIENNE

« JMW »A Mr LE DIRECTEUR DE LA PUBLICATION DE RIVAROL

GRAND REMPLACEMENT EN NOUVELLE-CALÉDONIE, A COLMAR ET A MAYOTTE

L'ALGÉRIE ET DE GAULLE 2

LA BINATIONALITÉ

DE GAULLE ET L'ALGÉRIE 1

MONSIEUR FRANCOIS D'ORCIVAL

LA HAINE ANTI PIED-NOIRE

LETTRE A Monsieur LOUIS MAPOU PRÉSIDENT DE NOUVELLE CALÉDONIE

L'AVENIR DU "CAILLOU"

A madame Nadine VEOUTE HEO

AVEC LE VARIANT KANAKY LE RÉSULTAT EST GARANTI !

LARGAGE MAISON DU CAILLOU

LE CAILLOU (NONOBSTANT LA DIVE BOUTEILLE) DOIT, AVEC SES BELLES MÉLANÉSIENNES S’ANCRER DANS LA FRANCE

POURQUOI LE FLN, DÉSASTRE ABSOLU, CONSERVE-T-IL TANT D’ADEPTES ?

MESSE BASSE A L’ÉLYSÉE SUR LE SORT DE LA COMMUNIQUÉ HARKIE

POURQUOI PAS UN BOULEVARD HONORANT L'ANCIEN S.S. MOHAMMEDI SAÏD ?

J’AIMERAIS QUE LA LICRA CRITIQUE PLUS FERMEMENT LE MEPRIS DU SEPHARADE (1)

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR ERIC STRAUMANN

LES PN ET DE GAULLE - AUX ALSACIENS PRÉVOYANTS

N.CALÉDONIE - PREMIÈRE LETTRE OUVERTE A MADAME MARYLINE SINEWAMI

PIRE QUE BENJAMIN STORA ET EN PRIME SUBVENTIONNEE PAR LE MINISTRE DES ARMEES !

QUAND HAMED HAMOU DEFEND JEAN MESSIHA SUR LE SITE ALGERIE PATRIOTIQUE

MACRON DOIT SE SÉPARER DE STORA COMME L'A FAIT MITTERRAND AVEC PISANI

CAMOMILLE JORDANA ET FATIMA SISSANI DEVRONT AU MOINS FAIRE L'OBJET D'UN RAPPEL A LA LOI

DOUBLE NATIONNALITÉ / DARMANIN ET DJEBARI NE PEUVENT RESTER MINISTRES

LETTRE DE J.M. WEISGERBER A Mme virginie JORON

SOS OUTRE-MER DEVIENT SOS ENFANTS DU LIBAN

LUTTE OUVRIERE N'EST PAS EXEMPTE D'UN CERTAIN SECTARISME

"J.M WEISSGERBER" FARIDA MEGDOUD ET LA PITOYABLE POSITION DE LUTTE OUVRIÈRE SUR LES HARKIS avec L'ADDITIF

"J.M WEISSGERBER" LA POUSSÉE DE FIÈVRE DE GAULLÂTRE DU DOCTEUR JEAN ROTTNER

"J.M WEISSGERBER" UNE CROIX SUR LA CROIX

BENJAMIN STORA DÉFENDU PAR GUY PERVILLÉ

QUAND LA JUSTICE ALGÉRIENNE VENGE L'O.A.S.

BENJAMIN STORA Ouf ! Il y a donc un antisémitisme de la droite extrême et STORA en est victime!

DÉCIDEMENT LOUIS ET PIERRE JOXE AVAIENT ET ONT UN INCROYABLE TALENT!

DAENINCKX, STORA et THURAM faux amis de nos compatriotes canaques

J.M WEISSGERBER" GRAVES DIVAGATIONS SUR L'ALGÉRIE FRANCAISE

J.M.WEISSGERBER " LE GRAND AIR VICTIMAIRE C'EST REPARTI AVEC SABRI ET L'HUMA!

J.M WEISSGERVER LE SERVILE B. STORA APPORTERA-T-IL DES ORANGES AU COUPLE YOUSFI

J.M WEISSGERBER L'IMPOSTEUR JEAN-PAUL SARTHE ENCORE ET TOUJOURS DÉIFIÉ

J.M. WEISSGERBER CONFRONTATION SÉNÉGAL-ALGÉRIE AU NIVEAU TOLÉRANCE

J.M. WEISSGERBER LE "MAGISTÈRE MORAL" DES GLUCKSMANN

J.M. WEISSGERBER JE RÉPONDS A ALGÉRIE PATRIOTIQUE

J.M. WEISSGERBER - ROSA ET KARIMA ! PIRE QU’HOURIA !

 J.M. WEISSGERBER - LA HAINE ENVERS LES HARKIS

"Jean-Michel WEISSGERBER" ANTI-RAPATRIÉ HIER, PRO-MIGRANTS AUJOURD’HUI.

Retour nos lectures. 

4 août 2019

CONFRONTATION SÉNÉGAL-ALGÉRIE AU NIVEAU TOLÉRANCE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 20 juillet 2019

(SEN : 10 – AL : 0)

En m’imprégnant de l’enfant chéri de la France [1] , je tombe sur un article de l’ancien journaliste de Jeune Afrique Economie, Mohamed YESSOUFOU SALIOU [2] , paru en l’an 2000 ou 2001 : « Le bon exemple sénégalais ».

Morceaux choisis : 

« Si sous d’autres cieux … les chrétiens et les musulmans se livrent depuis des décennies une guerre sans merci, au nom de la religion, au Sénégal, en revanche, les deux communautés vivent en bonne intelligence et s’apprécient mutuellement. Mieux, les musulmans bien que majoritaires (ils représentent plus de 80 % de la population) participent avec beaucoup d’enthousiasme et de ferveur à toutes les fêtes catholiques ».

Et pour mieux enfoncer le clou, notre vaillant YESSOUFOU SALIOU relève pertinemment ceci :

« les trois présidents qui ont gouverné jusqu’ici le Sénégal [3] sont de véritables symboles de cette tolérance, de cette fraternité, de cette unité nationale du pays de la Téranga (l’hospitalité sénégalaise).

Pour preuve, Léopold Sédar SENGHOR avait comme épouse une Blanche (une Française), son successeur Abdou DIOUF, bien que musulman, a épousé une métisse chrétienne, et son successeur, Me Abdoulaye WADE, actuel chef de l’Etat sénégalais, lui-même musulman croyant et pratiquant, a épousé aussi une chrétienne (française) Viviane WADE ».

L’impertinent journaliste d’origine béninoise, si j’ai bonne mémoire, pousse la provocation jusqu’à relever : « le comportement exemplaire des communautés religieuses sénégalaises est qu’on se le dise, le fruit d’une éducation qui date de l’époque coloniale (c’est moi qui souligne ici !).

Que l’on compare la situation qui, je pense pouvoir le dire, prévaut toujours au Sénégal (près de deux décennies après la parution de l’article) avec celle qui existe en Algérie (pays adversaire lors de la finale de la fameuse C.A.N.). On relèvera qu’il n’y a pas photo : dans le domaine de la tolérance pour le moins, le Sénégal écrase l’Algérie ! Je relève en outre, un passage assez révélateur de l’abîme qui sépare nos deux adversaires : « (Au Sénégal), friand(e)s de la mode occidentale, les jeunes filles musulmanes et catholiques portent avec une décontraction étonnante des pantalons taille basse, des hauts décolletés et des mini-jupes qui provoqueraient la furie des intégristes musulmans dans d’autres pays d’Afrique ».

Pour ma part, je suis persuadé que ce rapport à la sexualité au Sénégal, tel qu’il est décrit par M.Y.S. ne peut avoir que des effets bénéfiques pour tous, notamment quant au respect de la femme et à sa place dans la société. Sur le même sujet, en Algérie, las !, plusieurs affaires criminelles où sont impliqués des notables algériens, encore impunis, nous rappellent, si besoin était, que la femme algérienne [4] reste assujettie au code de « l’infamie ».

Jean-Michel WEISSGERBER


[1] Selon l’expression d’un de mes amis d’origine togolaise !

[2] que j’ai connu en effectuant un travail de lobbying en faveur d’un rapprochement de la France avec l’île d’Anjouan. Deux décennies plus tard, le problème reste entier.

[3] Evidemment cet article date, mais la situation au Sénégal semble heureusement perdurer.

[4] L’égalité Homme-Femme en Algérie reste un rêve inaccessible ! Les plumitifs d’un certain site algérien se disant patriotique (en réalité nationaliste et passablement islamiste) devraient se décider à prendre à bras le corps un immense problème qui demeure de façon lamentable outre-Méditerranée.

 Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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2 juin 2019

JE RÉPONDS A "ALGÉRIE PATRIOTIQUE"

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 29 mai 2019

COMME C’EST MON DROIT : JE RÉPONDS A "ALGÉRIE PATRIOTIQUE"

Le 1er mai 2019 sous la signature quasi-anonyme d’un incertain Houari A. ,le site dit Algérie patriotique  a cru bon de me mettre nommément en cause sous le  gros titre "Un militant pro-harkis admet avoir voulu contacter de jeunes algériens".

Je m’efforcerais selon le très vigilant "patriote" algérien en question de "m’incruster sournoisement" (1) dans la société algérienne en détournant de jeunes Algériens de la Ferveur patriotique requise.

En fait, je suis l’un des rares Français à m’être inquiété du sort d’un certain nombre d’Algériens qui, pour des raisons diverses, semble-t-il, ont manifesté en Algérie même, leurs sentiments pro-français en brandissant notre drapeau tricolore.

Ces audacieux ont été réprimés à ce titre par les "autorités algériennes". Rien de bien sournois dans ma démarche : je m’appuie sur les dispositions de l’article 15 de la déclaration Universelle des droits de l’Homme de 1948, souscrite par la République Algérienne "démocratique et populaire", donnant droit à tout un chacun de changer de nationalité s’il le désire.

Par ailleurs, je ne me suis jamais caché de mon inclinaison, à défendre, à travers le monde, tous les individus et tous les peuples qui manifestent leurs sentiments francophones et francophiles.

C’est ainsi que dans ma contribution du 28 avril 2019 à Riposte laïque, violemment attaquée mais passablement censurée par le scribouillard d’A.P., j’ai fait part de mon itinéraire politique, qui, depuis un demi-siècle, a consisté

  1. à défendre obstinément la communauté harkie et son honneur ;
  2. à soutenir victorieusement ma regrettée première épouse d’origine camerounaise contre l’arbitraire d’un directeur d’hôpital et d’un psychiatre assermenté ;
  3. à m’impliquer dans la lutte du peuple anjouannais à se rapprocher de notre pays, voire à réintégrer le giron Français.Je suis allé plusieurs fois sur place !
  4. à défendre de mon mieux les jeunes Algériens pro-français mentionnés ci-dessus ;
  5. à aider autant faire que peut, une brave paysanne africaine francophone à se soigner

dans son pays,suite à un très grave accident de santé les frénétiques »ferrailleurs » d’A.P. n’ont dans leur hargne anti-Jean Michel Weissgerber voulu retenir qu’une chose, une prétendue immixion dans les affaires "patriotiques" algériennes, en vue évidemment de semer le trouble dans leur fier et orgueilleux pays et d’attenter au "nif " d’outre-Méditerranée.

Je serais un pied-noir nostalgique, voire ,semble-t-il, « pire » selon l’un des commentateurs, un juif ; mon patronyme Weissgerber étant proche d’un nom à consonnance très « juive » Weissman ! A toutes ces assertions qui s’avèrent évidemment malveillantes , je puis en quelque sorte « rassurer » mes interlocuteurs » :

  1. Je continuerai de mon vivant et même si nécessaire après, à défendre les jeunes  Algériens en question, me promettant même de réserver une attention toute particulière aux jeunes (et belles)Algériennes qui exprimeraient des sentiments patriotiques français; à ce sujet, je tiens à souligner que les Algériennes ont beaucoup perdu au change avec une « indépendance »qui les a plongées dans une situation pire que celle de la  prétendue »nuit coloniale » puisqu’elles restent toujours soumises à ce jour au code de l’infamie !
  2. Je ne cesserai de dénoncer les sentiments haineux à mon égard et surtout envers la France de celui qui signe pas très courageusement H.A. ainsi que ceux de tous ses alter-égos ! Au fait H.A. ne serait-il pas un de ces nombreux double-nationaux qui encombrent quelque peu le paysage français et qui croient devoir défier indéfiniment la patience de nos compatriotes ?

1) Souligné par votre serviteur

POST-SCRIPTUM

Selon WIKIPEDIA ,le site Algérie Patriotique a été fondé en 2012 par Lofti NEZZAR , fils du Général de même nom.

L’on comprend très vite que la dynastie NEZZAR soit très chatouilleuse sur le chapitre « HARKI »

El Watan, 12 juillet 2004.

Déclaration d’Hamlaoui MEKACHERA ,officier d’infanterie en 1958 en Algérie,rapatrié en 1962 : »J’étais aux enfants de troupe à Miliana. J’étais dans ma prime jeunesse avec les enfants qui sont devenus les responsables de l’Algérie comme Nezzar et Latreche. Nous avons passé notre adolescence ensemble »

Donc pas vraiment des « maquisards de la première heure » !

Liberté , 30 septembre 2004.

Question : "A la fin de la Guerre d’Algérie , il y a eu un épisode terrible : le massacre de dizaines de milliers de harkis par l’armée algérienne"

Réponse nezzaréenne :

« Moi, en tant que témoin, je peux dire qu’il (y) a  eu certains dépassements »

 Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

 

22 février 2019

DANS LES RUELLES DE MA JEUNESSE

            J'ai joué au pitchac que nous confectionnions avec des anciennes pièces trouées ou de vieilles chambres à air. Je me souviens de ces parties endiablées où les copains rivalisaient de talents avec les jongles et les javalettes.

            J'ai joué au tour de France avec les platicos. Sur la chaussée, à la craie, nous tracions un circuit avec plusieurs étapes et il fallait faire preuve de doigté pour faire avancer ces platicos vers l'arrivée de chaque étape. Chaque joueur empruntait le nom d'un des champions cyclistes de l'époque, les Bobet, Geminiani, Bartali, Coppi, Kubler, Koblet, etc.

            J'ai joué à capitoulé. C'était une course poursuite à perdre haleine mais nous avions du souffle.

            J'ai joué à burro-flaco. Moi qui était plutôt fluet, quand il fallait grimper sur la montagne d'échines, j'avais de la souplesse pour me projeter le plus loin possible et laisser de la place à ceux qui allaient sauter après moi. Mais quand il fallait supporter des poids lourds, je n'avais pas la résistance voulue et je m'effondrais lamentablement.

            J'ai joué aux pignols à la canal, au carré, au montonico ... Ce jeu se pratiquait pendant la période des abricots.

            J'ai joué aux cartettes, c'est comme cela que l'on disait dans mon quartier ; dans d'autres quartiers on disait cartelettes. La cartette c'était la partie illustré d'une boîte d'allumettes que nous découpions. Droitiers ou socatos, la paume de nos mains était rouge et enflée à force de frapper les cartettes pour les faire retourner.

            J'ai joué à tchinchinrimbola, queso de bola. Que venga, que venga la carotta (on ne disait pas zanahoria) la banana (on ne disait pas platano) etc. Et vinga les coups de lartigo ( un mouchoir torsadé qui tenait lieu de fouet) contre celui ou celle qui avait été désigné comme victime.

            J'ai enfourché un carrico dans des rues en pente en voulant imiter Fangio. Bien souvent, j'ai fait des bortoletas qui ma valaient des chichotés que j'essayais de résorber en y appliquant une pièce de cinq francs (anciens) que je maintenais fortement avec la main pendant quelques minutes.

            Assis sur le trottoir, nous jouions aux cartes à la briska, au gatico, à la ronda, à la belote aux enchères (au 81) où les tricheurs faisaient souvent renouncio.

            Nous jouions aussi au foot avec une balle de tennis. A cette époque, les automobiles étaient rares dans nos rues, ce qui nous permettait de jouer sans être interrompus par leur  rare passage.

            Les filles jouaient aux osselets, à la marelle ou à la corde à sauter. Pour ce dernier jeu, les garçons étaient souvent sollicités mais étaient moins adroits et souples que les filles.

            Ah que ... il y aurait tellement à dire en évoquant tous ces souvenirs de notre enfance là-bas.

Jean-Paul Ruiz le 22/02/2019

 

24 janvier 2019

L’ISLAMISATION DE L’ÉGLISE 1

Par José Castano

Première partie :Le rôle de l’Église dans la guerre d’Algérie

            « Les Algériens savent la part prise par les vrais chrétiens dans notre lutte libératrice. Certains nous ont aidés concrètement, n’hésitant pas à se trouver à nos côtés… » (Ahmed Ben Bella)

            Comme il se trouve aujourd’hui des représentants de l’Église pour encourager l’immigration et soutenir au nom de « l’amour de son prochain » toute une faune de dévoyés antifrançais, il s’est toujours trouvé, en Algérie et en France, de 1954 à 1962, des hommes d’Église pour couvrir les excès des égorgeurs du FLN, les héberger, les protéger et les soigner.

            L’identité idéologique de ce conflit algérien était avant tout antichrétienne. C’est d’une lutte entre la Croix et le Croissant qu’il s’agissait et aux yeux des responsables du FLN, c’est la Croix qui était l’objectif premier à abattre dans ce réduit chrétien sud méditerranéen. Comme Jeanne d'Arc l'avait fait pour la France, l'Eglise de France et celle d'Algérie auraient dû brandir à leur tour l'Etendard de la Délivrance contre ceux qui voulaient les soumettre au Croissant. De façon incompréhensible et difficilement explicable (à moins qu’il ne se fût agi que de « tendre l’autre joue »), elles allaient leur apporter leur soutien…

            Nos évêques « tiers-mondistes », aujourd’hui comme hier, si prompts à défendre les « droits de l’Homme » au détriment de la parole de l’Evangile, sont restés muets devant les crimes, les massacres, les viols et les égorgements du FLN. L’extermination de 150.000 harkis avec leur famille dans d’horribles tortures ne les a pas plus émus. Il est vrai que, probablement blasés par tant de crimes, ils ne pouvaient que demeurer insensibles à ces assassinats en séries que furent les massacres d’El-Halia et de Melouza, la tuerie du 26 mars 1962 à Alger et celle du 5 juillet 1962 à Oran. Dès lors, comment auraient-ils pu réagir à l’énoncé de cet ignominieux appel au meurtre du 14 février 1962 à 20h40 lancé par « La Voix des Arabes » en ces termes : « Frères combattants, combattez-les, luttez contre eux, ils sont tous nos ennemis. Transformez leur vie en enfer, ne les laissez pas échapper au châtiment mérité et contraignez-les à se mettre à genoux devant la volonté du peuple »… appel qui conduisit au pogrom anti-Français du 5 juillet 1962, à Oran, faisant  plusieurs milliers de victimes parmi la population civile européenne.

            Se sont-ils indignés davantage, ces honorables évêques –toujours prêts cependant à trouver une excuse aux « actes désespérés » des écorcheurs- quand ils ont pris connaissance de ces conseils donnés par « Aspect véritable de la rébellion algérienne » aux « frères » de l’Aurès, extraits du journal « El Zitouna » du 26 aout 1956, organe des étudiants de la Grande Mosquée du même nom de Tunis, une des plus réputées du monde islamique : « Mes frères, ne tuez pas seulement mais mutilez vos adversaires sur la voie publique… Crevez-leur les yeux… Coupez-leur les bras et pendez-les… Soyez certains, mes frères, que les soldats qui verront leurs camarades pendus à un arbre, avec un bras et une jambe en moins et un œil crevé, soyez certains, que ces soldats laisseront à l’avenir passer les caravanes d’armes et de provisions et se sauveront comme des rats ».

            Mais l’aide de l’Église ne s’arrêta pas à sa seule clémence envers les assassins. Sa participation active, en bien des cas, fut de notoriété publique…

            Si, a priori, l’Église n’a de pouvoir que celui de la parole du Christ, il en est autrement dans les faits. En effet, son influence demeure et nous ne pouvons oublier combien elle a marqué la scène politique de la guerre d’Algérie…

            Dès le début des événements, les nationalistes algériens disposaient de sérieuses connivences dans le milieu des intellectuels et ecclésiastiques français, qui s’étaient déjà fourvoyés durant le conflit indochinois en apportant leur aide au vietminh. Parmi ces « pères de l’Eglise », il était de notoriété publique que l’abbé Scotto (de Bab el Oued), l’abbé Desrousseau (d’El Biar), l’abbé Bérenguer (de Frenda),  favorisaient le travail d’un couple de professeurs, les Jeanson (de sinistre mémoire), qui aboutira à la parution en 1955, de « l’Algérie hors la loi », pamphlet qui entendait prouver la légitimité du FLN… puis à la mise sur pied des réseaux de « porteurs de valises » du même nom : les « réseaux Jeanson ».

            Dès 1956, les aides aux tueurs du FLN se multiplieront sous les formes les plus variées : protection, caches, approvisionnement en argent et en armes… Chez les progressistes chrétiens, journalistes et prêtres fourniront un contingent très important… Des femmes verseront également dans la collaboration en hébergeant des chefs rebelles, les transportant et distribuant les ordres. Les poseuses de bombes, musulmanes et européennes, feront tranquillement retraite chez les Sœurs blanches à Birmandreis ou chez les Clarisses à Notre Dame d'Afrique qui, pourtant, les savaient recherchées par la police. Chez les Pères Blancs, le Père Collet n'ignorait pas les activités de ses hôtes de passage… La police identifiera plusieurs prêtres de la « Mission de France » dont certains prêtres ouvriers, Jean Urvoas et Robert Davezies ainsi que l’abbé Boudouresque qui se feront particulièrement remarquer… Quant à l'abbé Bertal, de cette même mission, il donnera asile à Daniel Timsit et à Salah, alias Oussédik Souali, qui lui avoueront, pourtant, fabriquer des bombes. Ce réseau d’artificiers comprenait, en outre, Chafika Meslem, agent de liaison entre le FLN, le Parti Communiste Algérien et les libéraux, Denise Walbert et les époux Gautron, militants communistes. L’abbé Barthez sera l’hôte et le protecteur attitré de ce réseau, hébergeant de surcroît, en quasi-permanence, la fameuse Raymonde Peschard (la pasionaria communiste) qui avait placé une bombe dans un car de ramassage scolaire à Diar es-Saada.

            En 1957, le passage de terroristes clandestins à la frontière espagnole s’était amplifié. Il s’agissait de « spécialistes » de l’organisation spéciale du FLN, formés aux « actions ponctuelles » et à la manipulation des explosifs dans les camps du Maroc. L’abbé Davezies, Etienne Bolo, Jacques Vignes participeront activement au transport, à l’hébergement, à la mise en place des tueurs envoyés par le GPRA pour intervenir en France. En Algérie, une dizaine de prêtres dont les abbés Scotto, Bérenguer, Desrousseau, Barthez et Cortes, ainsi que des religieux de Notre Dame d’Afrique, seront impliqués dans les réseaux de soutien allant jusqu’à mettre leur presbytère à la disposition des égorgeurs. Assurés de trouver dans la maison du Seigneur l'abri et l'aide leur permettant de continuer leur œuvre criminelle, ces protégés pourront ainsi préparer attentats et exactions sans être inquiétés.

            Le 4 Avril 1957, 28 inculpations et 18 mandats de dépôt (préventive) interviendront à Alger dans l'affaire du soutien au FLN apporté par les « libéraux » (on ne dit plus « communistes »). Parmi eux, la poseuse de bombe, Raymonde Peschard… qui s’évadera et rejoindra le maquis. Elle sera tuée les armes à la main dans le Constantinois (ce qui n'empêche pas de la présenter, encore de nos jours, comme torturée et assassinée par les paras). L’abbé Barthez, deux conseillers municipaux et deux médecins feront partie de ces arrestations. Seule la protection papale et gouvernementale dont il est l’objet évitera à Monseigneur Duval, archevêque d’Alger, chef de file des soutiens du FLN, d’être lui-même inculpé…

            Pour ces « hommes d’église », les Français d’Algérie n’avaient pas le droit de se défendre contre les actes criminels des terroristes. Selon leur conception de la « charité chrétienne »,  le devoir de ces Français-là était, soit de fuir, soit de se laisser tuer, soit de ramper, soit de faciliter l’émergence de la nouvelle république algérienne. Leur argumentation était la suivante : « l’Église s'est toujours compromise avec les forces de la réaction ; il est temps qu'elle s'inscrive dans le camp de la révolution prolétarienne ». En réalité, ces traîtres à leur Patrie  s'identifiaient parfaitement à « l'anti-croisé » dont l’une des figures, l'abbé Scotto, n’avait de cesse de rassurer ceux qui pouvaient réprouver les attentats aveugles du FLN. Pour ce curieux directeur de conscience, la cause des terroristes demeurait juste quels que fussent les moyens utilisés...

            Concernant Monseigneur Duval, tout le monde, à Alger, police comprise, savait que les immeubles de l’Evêché abritaient les chefs du FLN en transit dans la capitale, et même certains terroristes recherchés par la police et l’armée. Arabophile déclaré, il refusera, officiellement, de célébrer un office à la mémoire de soldats français, prisonniers du FLN, assassinés par leurs geôliers « pour ne par heurter les Arabes », osera-t-il préciser de la manière la plus abjecte. Dans son livre « Au nom de la vérité », il s’enorgueillira d’avoir obtenu par les chefs du FLN un satisfecit lors du congrès de la Soummam qui soulignait « l’attitude réconfortante de l’archevêque se dressant courageusement et publiquement contre le courant et condamnant l’injustice coloniale ». A la proclamation de l’indépendance, il fut l’un des premiers chrétiens à prendre la nationalité algérienne (tout comme l’abbé Scotto et l’abbé Bérenguer), ce qui lui valut d’abord le surnom de Mohamed et ensuite la pourpre cardinalice…

            Parmi les progressistes chrétiens, les protestants ne furent pas en reste… En mars 1958, par exemple, le pasteur Mathiot fut inculpé avec une équipe de fidèles : responsables de boîtes aux lettres, dépôts d’armes, collectes de fonds, hébergement et de complicités diverses avec les terroristes du FLN. Cependant, à l’opposé, bon nombre de prêtres soutenaient l’action de l’Algérie française, mais quand ils n’étaient pas mis au ban de l’Eglise par leur hiérarchie, il arrivait qu’ils fussent purement et simplement éliminés… à l’instar de l’abbé Therrer, curé des Sources, à Birmandreis. Pourquoi donc n’avoir pas dit, dans son éloge funèbre, qu’il avait été assassiné par le FLN, protestèrent ses paroissiens ? Pourquoi donc n’avoir pas rappelé que les derniers mois de sa vie furent un véritable calvaire ? Il vit son église, à peine édifiée, profanée et pillée à deux reprises ; il vit aussi son presbytère entièrement dévalisé, sa voiture lapidée à plusieurs reprises… mais l’Evêché demeura de marbre… Enfin, le soir de son assassinat, son église fut incendiée et l’Eglise ne réagit point. Au cours des mois suivants, plus de quatre cents églises, sur les cinq cent soixante-sept que comptait la Chrétienté d’Algérie, furent désaffectées, profanées, parfois transformées en mosquées ou détruites, ce qui n’émut pas outre mesure ni Clergé, ni Episcopat…

            Dès la proclamation du « cessez-le-feu », les enlèvements d’Européens se multiplièrent. Des familles entières originaires du Bled voulant rejoindre les ports et les aérodromes disparurent. Les enfants en bas âge –voire les bébés-, quand ils ne furent pas éliminés avec leurs parents, furent élevés dans les écoles islamiques et arabisés par un nouvel état civil. Les femmes et les jeunes filles furent condamnées à vivre dans les maisons closes d’Algérie, ou d’autres pays musulmans ou encore en Amérique Latine. Plus de 5000 Européens disparurent ainsi en quelques mois sans que l’Église, qui était au courant de cette tragédie, n’élevât la moindre protestation.

            C’est au lendemain de cette guerre que l’on apprit par la bouche même des fellaghas la monstrueuse collusion de certains prêtres français avec les tueurs du FLN. A cet effet, un chef rebelle, Amar Ouzegane écrivit : « Partout des prêtres nous ont secourus, hébergés, soignés. L’Eglise catholique a rompu avec le passé colonialiste ». Et on pouvait lire encore dans « Révolution Africaine » : « Des prêtres catholiques ont prêté assistance aux militants du FLN poursuivis par la police colonialiste ».

            En 1950, dans son allocution en la cathédrale Saint Philippe (aujourd’hui devenue mosquée) à l’occasion du centenaire de la consécration de l’Algérie au Sacré-Cœur, Mgr Leynaux évoquait la grande et belle ville, « l’antique cité barbaresque, autrefois riche des dépouilles de la chrétienté… » et il disait au Nonce apostolique, Monseigneur Roncalli (futur Jean XXIII) : « Vous découvrirez avec joie les souvenirs émouvants de l’ancienne Église d’Afrique… Cette glorieuse Eglise, vous la retrouverez vraiment ressuscitée. Et si vous pleurez avec nous sur la dévastation séculaire de ses monuments sacrés, vous verrez partout, dans nos villes et dans nos villages, des chapelles et des églises qui attestent sa volonté de ne pas mourir et de continuer de rendre gloire à Dieu en travaillant au bien suprême, au salut de tous ses enfants, toujours indissolublement attachés et unis comme nos ancêtres, les premiers chrétiens, à la Chaire de Pierre ».

            Si Mgr Roncalli a pu voir l’ancienne Église d’Afrique ressuscitée, le délégué apostolique d’aujourd’hui, en Afrique du Nord, pourra pleurer sur sa ruine…

            Dans ces quelques lignes bien incomplètes, je voudrais éclairer les consciences sur le vrai drame de l’Église, d’une part en Algérie : effondrement d’une chrétienté dans les larmes et le sang, étouffement par l’erreur, le mensonge et les plus honteuses compromissions, et d’autre part en France, actuellement, où nous retrouvons les mêmes causes dans cette alarmante désertion face aux valeurs chrétiennes. C’est de cette façon que mourut, déjà, le christianisme en Algérie…

            Et maintenant, sur la terre de Saint-Augustin redevenue un moment chrétienne, les clochers s’écroulent à nouveau et les sables qu’apporte le Vent de l’Histoire recouvrent lentement jusqu’au nom même du Christ.

José CASTANO

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« En politique, trahison, lâcheté et hypocrisie sont des religions. C’est pour cela que nous avons de si mauvais gouvernants » (Laurent DENANCY)

Prochainement, seconde partie : La démission de l’Église face à l’islam

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17 décembre 2018

LETTRE OUVERTE A M. MACRON - PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Je doute fort que cette lettre reçoive une réponse mais elle est à l'image de l'état d'esprit de beaucoup d’électeurs actuels:

La Grande Motte, le 19 novembre 2018

Monsieur le Président,

            Née en février 1947, citoyenne Française, d’une mère originaire des Cévennes et d’un père immigré d’Espagne à 4 ans, fière de mes origines, respectant les Lois de mon pays, je me permets de vous adresser ce courrier pour vous faire part de mon mécontentement croissant face au devenir de notre belle France.

           Après l’obtention du B E P C en juin 1963, j’ai aussitôt travaillé sans pouvoir poursuivre mes études, car il fallait que j’aide financièrement mes parents ouvriers qui avaient eu la charge de 5 enfants.

           Mon premier emploi a été celui de dactylo ((car pendant mes années de scolarité de quatrième et troisième (15 et 16 ans), j’ai suivi des cours du soir et obtenu un CAP d’aide comptable, et un CAP de sténo dactylo)). Je ne traînais pas dans la rue pour brûler poubelles et voitures.

           Mon parcours professionnel s’est poursuivi de 1963 jusqu’en janvier 2005. J’ai validé mes acquis professionnels en 2005 et obtenu ainsi un BTS de secrétaire de direction. Pas pour retrouver un emploi mais pour mes filles et petits enfants.

           Pendant ses 42 années de labeur, j’ai eu trois arrêts de travail : deux pour maternité, un pour poignet cassé. (Lors de ce dernier arrêt, j’ai eu « le privilège » que l’on m’apporte du travail à domicile pour ne pas perdre de temps). 

           J’ai travaillé 39 heures, samedi matin compris et je n’ai jamais rechigné à la tâche. J’ai obtenu quatre médailles du travail : Bronze, Argent, Or, Grand or.

           Aujourd’hui je suis bénévole : secrétaire depuis 2008 d’un club sportif à la Grande Motte, et également Présidente depuis 2015 du Conseil Syndical de la résidence où j’habite. Je ne reçois ni salaire ni prime pour ce bénévolat.

           Ma retraite est correcte et je ne me plains pas quoique depuis quelques temps elle se réduise comme peau de chagrin. Mais il faut aider la France à se reconstruire !

ET C’EST LA OU LE BAT BLESSE.

           A la lecture des lignes précédentes, vous comprendrez que j’ai toute légitimité pour vous écrire. Sachez que le mouvement citoyen réussi « non politique » du 17 novembre n’est que les prémices de ce que vous allez avoir à supporter de vos concitoyens qui respectent leur pays et qui en ont assez d’être les vaches à lait du monde politique.

           Vous voulez trouver de l’argent ? Quelques suggestions :

           Pourquoi le monde politique garde t’il ses privilèges après la fin de sa fonction ? Président, Premier Ministre, Ministre, Député, Sénateur etc. Vous avez fini votre mission ? Vous redevenez simple citoyen. Pourquoi voiture de fonction, pourquoi secrétaire, pourquoi bureau, pourquoi chauffeur, pourquoi obsèques payées par les contribuables, pourquoi garde du corps (leur vie est en danger plus que la nôtre ?)

           Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens cette masse politique qui n’œuvre plus pour le pays. (Pour nous, employés du privé ou du public en fin de carrière : plus de prime, plus d’allocations vacances, plus de treizième mois, plus de tickets restaurants, plus de chèques vacances, nous ne gardons aucun privilège, alors pourquoi eux ?)

           Pourquoi les prisonniers qui ont commis des méfaits sont-ils mieux lotis que nos résidents de maison de retraite ? Douche journalière, salle de sport, bibliothèque et j’en passe. Et maintenant peut être la téléphonie et Internet. Pourquoi ne demande-t-on pas à leur famille de payer un loyer journalier ?

           Pourquoi le terroriste du 13 novembre a t’il quatre pièces à sa disposition alors que des familles entières n’en ont qu’une seule ? Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens cette masse de fainéants qui bafouent notre pays. Pourquoi donner et redonner sans cesse aux pays sous-développés ? Ne savez-vous pas que ce sont les dirigeants qui empochent « notre » argent, et que le peuple ne bénéficie que de miettes ?

           Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens ces dons, alors que tant de Français dorment à la rue et ne mangent pas à leur faim. Pourquoi accueillir tant de migrants qui rentrent chez nous illégalement ? Pourquoi ne pas les ramener à leurs frontières (sans prime!) et demander à leurs gouvernements respectifs de les prendre en charge. Nous avons besoin de cette immigration, c’est exact, mais qu’elle soit légale. Cette possibilité doit exister : faites là appliquer. Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens cette masse qui vient profiter des acquis sociaux durement gagnés pendant des décennies par les français de souche et qui sont redistribués à des inconnus qui ne viennent que pour récolter le fruit de notre labeur.

           Pourquoi faire bénéficier les migrants des soins de santé gratuits ? De versement mensuel alors qu’ils n’ont jamais travaillé et cotisé ? Pourquoi verser des retraites supérieures à celles de nos agriculteurs à des personnes étrangères qui sont arrivées en France illégalement puis nationalisées ? Pourquoi accepter qu’un homme puisse avoir plusieurs femmes qui se déclarent « personne isolée » et qui profitent de toutes les aides ; si une femme « pond » un enfant par an, elle ne peut pas le faire seule non ? (Certains diront que François MITTERRAND a fait pire, mais chut ! personnage politique donc tous les droits …) Pourquoi ne pas compenser toutes aides sociales par un travail d’utilité publique ? Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens cette masse de profiteurs.

           Pourquoi emprunter encore et encore alors que notre PIB dépasse l’entendement. Mon budget est simple : j’ai X euros, je dépense X euros à valeur égale. Je peux vous donner l’adresse de mon banquier qui vous confirmera que je ne dépasse pas le montant de ma retraite et que j’évite ainsi les frais d’agios. Tant pis pour le restaurant, tant pis pour les vacances, tant pis pour les vêtements, tant pis pour les petits plaisirs …

           Alors pourquoi une piscine pour la résidence secondaire qui appartient à l’état, donc à nous, mais donc vous seul profitez ? Pourquoi une nouvelle vaisselle à l’Élysée ? Pourquoi chaque homme politique « veut–il marquer son passage » que ce soit vous, les ministres, les maires etc. La France doit arrêter de jouer à la « RICHE » alors qu’elle est pauvre !!!! Mettez les politiques au SMIC et dites-leur de faire fonctionner leur cervelle avant de dépenser sans compter. Ils doivent quand même savoir qu’un budget c’est d’un côté les RENTRÉES, de l’autre côté les SORTIES, et que les deux doivent s’équilibrer.

           Dites-leur que la fonction politique n’est pas un tremplin pour s’enrichir personnellement mais pour aider les citoyens de leur pays à vivre dignement à défaut de s’enrichir. Plus de pot de vin. Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûtent à vos concitoyens ces emprunts qui ne leur servent absolument pas à vivre correctement au jour le jour, mais juste à enrichir l’élite.

           La liste pourrait être doublée, triplée, quadruplée. Mais inutile. Ayez conscience que nous ne sommes plus sous un régime de monarchie et que l’une de vos principales tâches doit être de réduire les charges de l’État. Les politiques sont des hommes comme les autres et ils sont payés pour une mission ponctuelle. Ensuite basta. Vous demandez bien à votre peuple de France de réduire son train de vie à la retraite. Faites de même au plus haut niveau de l’état, et vous serez reconnu apte à nous diriger. Limogez les mille feuilles, allégez les services publics. Vous voulez réformer ? Réformez intelligemment par une meilleure gestion. Montrez l’exemple à toute votre équipe de politiques.

           Montrez-nous que vous, notre Président élu, vous aimez votre pays et son peuple avant de vouloir « aimer » les autres peuples (et peut être tout simplement vous-même). Prenez la direction du chemin de l’économie que vous nous demandez, respectez nous, et nous vous respecterons.

REDONNEZ NOUS LA FIERTÉ D’ÊTRE « FRANÇAIS ».

Merci de m’avoir lue jusqu’au bout.

Recevez, Monsieur le Président, mes sincères salutations.

Madame ADAN Jacqueline

Retour COUPS DE COEUR.

 

12 décembre 2018

PACTE DE MARRAKECH SUR LES MIGRATIONS

Document transmis par José Castano

Lettre au Président de la République à l’initiative du général Martinez

Paris, le 07 décembre 2018

Monsieur le Président,

            Vous vous apprêtez à signer les 10 et 11 décembre prochains le "pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières" qui institue un véritable droit à la migration. Il pourra s'imposer à notre législation nationale par le biais de traités préexistants ou du principe de responsabilité commune fixé dans ce pacte.

            Il nous apparaît que la seule souveraineté qui restera à la France consistera à fixer librement la façon dont les objectifs du pacte devront être mis en œuvre. Vous ne pouvez pas céder ce nouveau pan de la souveraineté nationale sans un débat public alors que 80% de la population française considère qu'il faut stopper ou réguler drastiquement l'immigration. En décidant seul de signer ce pacte, vous ajouteriez un motif de révolte supplémentaire à la colère d'un peuple déjà malmené. Vous vous rendriez coupable d'un déni de démocratie, voire de trahison à l'égard de la nation.

            Par ailleurs, les finances de notre pays sont exsangues et notre endettement progresse. Vous ne pouvez donc pas prendre le risque d'un appel d'air migratoire coûteux sans avoir démontré préalablement que vous ne serez pas obligé de recourir à plus d'impôts pour répondre aux objectifs du pacte. D'autre part, vous devez être capable, en terme sécuritaire, de juguler les conséquences liées à l'arrivée de populations extra-européennes. Enfin, vous ne pouvez pas ignorer que l'essence même du politique c'est d'assurer la sécurité à l'extérieur et la concorde à l'intérieur. Or, cette concorde ne peut être obtenue qu'à la condition de maintenir une certaine cohérence interne de la société seule capable de permettre de vouloir faire ensemble, ce qui devient de plus en plus problématique aujourd'hui.

            En effet, l'Etat français réalise un peu tard l'impossibilité d'intégrer des populations trop nombreuses, de surcroît de culture totalement différente, qui se sont regroupées au cours de ces quarante dernières années dans des zones qui ne se soumettent plus aux lois de la République.

            Vous ne pouvez pas décider seul d'effacer nos repères civilisationnels et nous priver de notre patrie charnelle.

Nous vous demandons donc de surseoir à la signature de ce pacte et d'appeler par voie de référendum les Français à se prononcer sur ce document. Vous êtes comptable devant les Français de vos actions. Votre élection ne constitue pas un blanc-seing. 

            Nous soutenons l'initiative du Général MARTINEZ contre la signature de ce pacte qui doit être adopté par les États membres de l'ONU à la Conférence intergouvernementale de Marrakech.

Général Antoine MARTINEZ

M. Charles MILLON – Ancien Ministre de la Défense
Général Marc BERTUCCHI
Général Philippe CHATENOUD
Général André COUSTOU
Général Roland DUBOIS
Général Daniel GROSMAIRE
Général Christian HOUDET
Général Michel ISSAVERDENS
Amiral Patrick MARTIN
Général Christian PIQUEMAL
Général Daniel SCHAEFFER
Général Didier TAUZIN
Colonel Jean Louis CHANAS

PACTE DE MARRAKECH AU FORMAT PDF

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4 novembre 2018

BULLETIN D'HUMEUR N° 231

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mardi 4 décembre 2018.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

IL FAUT EN FINIR AVEC MACRON : DÉMISSION, RÉFÉRENDUM ou DISSOLUTION !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Nous connaissons bien le proverbe « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise ». Autrement dit, lorsque l’on brave un danger trop souvent ou que l’on commet toujours la même faute, on finit par en être la victime. Sublime métaphore de l’usure !

         MACRON le connaît bien sûr mais il a feint d’en ignorer la portée en imposant des choix politiques dictés par les maîtres-manipulateurs mondialistes tels le nain Jacques ATTALI et l’oligarque Georges SOROS. D’une formule qui en vaut cent :

MACRON est le seul responsable de la révolte des Gilets jaunes.

         Il a mis le feu à la France. Un Président de la République a dans sa panoplie de fonctions celle d’un pompier et non celle d’un pyromane. Il faut faire payer son insolence à cet arriviste dévoyé !

         Au stade de ce gâchis politique et social, après 18 mois d’une présidence arrogante, qui provoque rien de moins qu’un début de guerre civile s’il en a où je pense (pardon pour cette formule peu élégante), il ne lui reste que trois options dignes :

- DÉMISSIONNER, il ne le fera pas car la soupe est bonne à l’Élysée,

- PROVOQUER UN RÉFÉRENDUM, avec le risque d’un désaveu national,

- DISSOUDRE L’ASSEMBLÉE NATIONALE, mais il perdrait sa majorité.

         Il ne fera aucun de ces choix car… il gouverne contre le peuple !

         Attendons de voir quels « lapins » vont sortir de son chapeau.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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26 septembre 2018

LES BARBOUZES - SUPLICIÉS ET TORTURÉS POUR L'ALGÉRIE FRANCAISE

Avec le concours de Jean-Paul Ruiz

Le communiste Maurice Audin était complice actif du FLN. La France étant en guerre contre le FLN et l'ALN, sa branche armée, Audin était un traître à sa patrie et méritait d'être exécuté comme le fut l'algérois Yveton, autre communiste qui avait rejoint le FLN. Ceux qui considèrent Audin comme un martyr, victime de l'Armée Française, sont hémiplégiques et occultent volontairement les assassinats commis par le pouvoir gaulliste et ses barbouzes contre les défenseurs de l'Algérie française.

 * Charly Daudet:

Charly Daudet est né à Oran en 1926. Il s'engage très tôt en faveur de l'Algérie française, passant de Volonté Algérienne en 1955, puis au FNF et au FAF et enfin à l'OAS. Arrêté le 10 septembre 1961 à Constantine, il a été trouvé mort dans sa cellule trois jours après. Ses assassins, le commissaire Amichaud et le contractuel Manfredi ont tenté de maquiller leur crime en suicide en pendant le cadavre de Charly. La mise en bière a été ordonnée de toute urgence, mais une contre autopsie a révélé :

1- un état physique à la dernière extrémité (Charly est resté trois jours sans nourriture avec pour seule boisson de l'eau salée)

2- des marques d'électrodes apparaissant sur plusieurs parties du corps.

3- la nuque portant la trace d'un coup très violent.

Amichaud et Manfredi ont obtenu leur mutation immédiate, signant ainsi leur forfait. Selon la version de ces deux horribles tortionnaires, Charly Daudet se serait suicidé en se pendant au moyen d'une serviette éponge à l'espagnolette d'une fenêtre. Daudet mesurait 1,75 m et ça n'est pas facile de se pendre à une poignée de fenêtre située à 1,10 m du sol. Il faut avoir une singulière envie d'en finir avec la vie. Un médecin, le Dr Ohlicher refusa le permis d'inhumer. Un témoin, membre du Service de secours, appelé pour réanimer la victime, entendit l'un des deux tortionnaires demander à son acolyte :"Qu'as-tu fait?" - "Il ne voulait pas parler, j'ai mis le courant fort". Et le jeune martyr a pu signaler, une demie heure avant sa mort, cet acte de barbarie digne des méthodes soviétiques par ces quelques mots :" Je n'ai pas parlé, il faut continuer la lutte jusqu'au bout". 

Avant de quitter Oran, le 22 avril 1961, il avait dit à sa mère : "Tu seras fière de moi, Maman".

(Tract de l'OAS publié par l'ADIMAD-MRAF)

 * Les frères COUTURIER

À Ténès, le 14 janvier 1962, deux frères Henri COUTURIER 18 ans, Paul COUTURIER 14 ans, enlevés par les terroristes FLN avec la complicité de barbouzes gaullistes. Séquestrés, suppliciés, torturés durant deux mois glacials dans le maquis du Zaccar (Orléansville). Retrouvés ligotés, ventres ouverts, égorgés et émasculés le 18 mars 1962 (jour de la signature des prétendus accords d'Évian). Les pouvoirs publics ayant refusé de restituer les corps à la famille profondément éplorée et meurtrie ad vitam aeternam, il lui a été impossible d'avoir ni office religieux, ni obsèques, ni sépulture.

(Site de Tenes).

Bien sûr, il y a eu d'autres exemples de martyrs de l'Algérie française suppliciés et torturés par l'équipe spéciale du colonel Debrosse à la caserne des Tagarins à Alger.

Entre autre le cas de MADAME GENEVIEVE SALASC, épouse d'un médecin algérois, qui avait été internée et torturée sauvagement car Debrosse voulait qu'elle dévoile où se cachait le général Salan.

Certains de ces tortionnaires ont été décorés de la médaille d'argent "pour acte de courage et de dévouement".


Par Didier Ball Publication : 21 septembre 2018

J'AVAIS 12 ANS.

           J’avais 12 ans quand les terroristes du FLN soutenus par Maurice Audin, déposaient leurs bombes dans les bus, les stades, les salles de spectacles et de concerts, et les brasseries d’Alger.

           J’avais 12 ans quand j’ai été confronté au corps affreusement mutilé d’une femme, rassemblé à la hâte sous son manteau, victime d’une poseuse de bombe du FLN soutenue activement par Maurice Audin, et retrouvée quelques années plus tard dans un hôpital parisien, soignée vraisemblablement grâce à l'A.M.E. !!!

           J’avais 12 ans quand je retrouvais les parents d’un ami scout à l’hôpital Mustapha à Alger, elle amputée au niveau du genou et lui amputé d’un pied, victime d’une bombe placée dans un lampadaire à l’arrêt d’un bus, par un terroriste du FLN soutenu activement par Maurice Audin.

           J’avais 12 ans lorsqu’un ami de mon père, Mercier (son prénom m’échappe), syndicaliste CFTC aux Chemins de fer Algériens a été lâchement abattu de trois balles dans la tête par un terroriste du FLN soutenu activement par Maurice Audin, son corps ensanglanté gisant de longues heures sur un trottoir sous son imperméable.

           J’avais 12 ans lorsque j’ai moi même échappé aux conséquences d’un attentat perpétré par un terroriste du FLN soutenu par Maurice Audin contre un commerce de vêtement de la rue d’Isly à Alger.

           J’avais 16 ans quand mon copain Gérard Briard, élève de 1ère M’ au lycée Bugeaud a été abattu de deux balles dans la tête, à coté de moi, sous les arcades de la rue Bab Azoun à  Alger, par un terroriste du FLN que Maurice Audin avait activement soutenu. Le jour de ses obsèques son père m’a dit «  Ne pleure pas Didier, un ange de plus au ciel »

           J'en connais qui, au même âge roucoulait avec leur prof de français !!

J’écris ces lignes la rage au coeur, l‘émotion à fleur de peau et les larmes aux yeux. C’est dire quel était mon état d’esprit lorsque Emmanuel Macron a décidé d’honorer la mémoire du collabo Maurice Audin.

           On a les héros que l’on peut. Danielle Mitterand allait se prosterner devant Castro à Cuba. Marchais faisait régulièrement le voyage à Moscou. Macron se contente d’un minable déplacement à Bagnolet à la recherche de soutien auprès d’une population déjà fortement haineuse de la France et de ses valeurs.

           En guise de héros, je préfère le Capitaine d’Anjou mort à la tête de ses troupes à Camerone; Geneviève de Galard, infirmière dans l’enfer de Dien Bien Phu; le sergent-chef Flament du 1er REP, Français par le sang versé, mort en opération dans le sud algérien; le général Bigeard, officier le plus décoré de l’armée française; le Colonel Arnaud Beltrame et tous les anonymes qui ont fait don de leur vie sous les plis du drapeau tricolore.

           Monsieur Macron vous n’êtes pas digne de la fonction que vous exercez.

           A Lyon, à Toulouse, à Montauban, au Bataclan, chez Charlie et à l'hyper casher, au métro Saint Michel, à Nice sur la promenade des Anglais ,....., et un peu partout en Europe ce sont les descendants des barbares soutenus activement par Maurice Audin qui sèment leur oeuvre de mort dans des flaques de sang et des membres déchiquetés et il y a encore des Maurice Audin dans la société française prêts à passer à l'action.

           Et puis est arrivée à l'Assemblée Nationale Madame Parly. La frange bien coiffée, le tailleur strict, propre sur elle. Elle est venue nous parler des droits de l'homme et de dignité.Evidemment la torture "c'est pas bien" surtout si on aborde le problème de manière hémiplégique.

           Le grand Albert Camus avait résolu le problème "entre ma mère et la justice, je choisi ma mère".

           Alors Madame Parly pouvez vous affirmer que semer volontairement des bombes dans des lieux publics fréquentés par des civils c'est respecter les droits de l'homme et en particulier ceux des enfants handicapés à vie à cause des barbares soutenus activement par Maurice Audin.

           Alors Madame Parly pouvez vous affirmer qu'à Melouza, massacrer des femmes, musulmanes, à coups de pelle et de gourdin et éventrer celles qui étaient enceintes pour massacrer à coups de pierre les enfants qu'elles portaient, c'est respecter les droits de l'homme. Les victimes étaient supposées soutenir le MNA. Les assassins étaient des membres du FLN et de l'ALN soutenus activement par Maurice Audin.

           Alors Madame Parly pouvez vous affirmer que le massacre de 50 000 à 70 000 harkis, abandonnés par la France en Algérie, c'est respecter les droits de l'homme.

           Alors Madame Parly pouvez vous affirmer que refuser aux descendants de ces harkis de retourner sur LEUR terre, celle de leurs ancêtres c'est respecter les droits de l'homme.

           Ma grand-mère disait qu'il fallait tourner sept fois sa langue dans la bouche avant de dire une sottise, pour rester poli. Alors madame, la dignité que vous avez évoqué, vous eussiez dû la faire vôtre ....... et vous taire

Didier Ball

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22 septembre 2018

LETTRE DE SIMONE GAUTIER AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Transmis par José Castano

Cannes le 21 septembre 2018

Madame Simone GAUTIER
14 avenue de France
06400 Cannes

Monsieur le président de la République
Palais de l’Elysée
55 rue  Faubourg Saint Honoré
75008 Paris

Objet : Affaire AUDIN / Affaire 26 mars 1962

Monsieur le président de la République,

Dans « l’affaire AUDIN », comme disent les journalistes, le corps du « disparu »,  n’a pas été retrouvé. Mais ce n’est pas un inconnu…

Dans « l’affaire du 26 mars 1962 », les corps sont retrouvés, massacrés, mélangés certes, les chairs éclatées, jetés en vrac à la morgue de l’hôpital Mustapha, mais « ils » sont là.

Dès leur arrivée, ils furent dénudés et rendus bien propres, bien lavés de tout ce sang, bien rangés les uns sur les autres, sur les tables et même parterre, bien alignés… les familles cherchant le sien, tirant par les pieds quand il en restait, hurlant en découvrant le visage fracassé… C’est vrai qu’au début on pataugeait dans le sang.  Et tout ce sang sur soi reste indélébile…

Par rapport à la disparition d’AUDIN, il est vrai : quelle « chance » pour les familles ! Ces corps étaient là, pas entiers, certes, mais bien là ! Les ambulances, déjà sur place, avaient fait du bon travail. Du « bonheur » en somme malgré nos pleurs et nos cris !...

Et l’Etat français, sans doute par compassion devant cette douleur, jeta à la rue, en pleine nuit, hors de l’hôpital, abandonnant leur mort, ces familles, dont je faisais partie. Quel mépris ! Quelle honte !...

Alors que chacun était si « heureux » d’avoir récupéré « son mort » et de finir la nuit près de lui, les corps furent aussitôt mis en bière, dans la pesanteur angoissante du « couvre-feu » et dans une interdiction absolue de toute présence familiale. C’était –paraît-il- afin « de nous épargner cette douleur »… par charité chrétienne sans doute !...

Ces cercueils plombés furent dispersés en catimini dans les différents cimetières de la ville et les familles, désemparées, couraient dans tous les sens pour retrouver « son mort », esseulé, séquestré dans une boîte posée là, au milieu de nulle part… Il y avait un nom sur une étiquette : c’était « à prendre ou à laisser ! »… Personne ne savait si la dépouille qui se trouvait dans cette boîte au fond d’un trou hâtivement creusé de nuit, était bien « son mort »…

Dans la tragédie du 26 mars 1962, on a fait disparaître les morts !

Depuis lors, le temps a passé mais la blessure demeure… « L’affaire du 26 mars » (comme l’appellent les médias) demeure enfouie sous une chape de plomb. C’est le grand silence de l’Etat complice… Le déni de justice qui, depuis 56 ans, recouvre la France d’une honte indélébile…

Cette « affaire » serait-elle d’une toute autre dimension que l’affaire AUDIN ?... Les 80 morts de la rue d’Isly auraient-ils moins d’intérêt à vos yeux que celui d’un traitre à sa Patrie ?

« L’affaire AUDIN » aura, néanmoins, suscité ma quête de la Vérité… Je  voudrai savoir, enfin, qui se trouve dans cette boîte devant laquelle je m’agenouille…

Un 26 mars 1962, mon mari, ancien officier du Commando de Marine Trepel est tombé sous des balles françaises. Il n’avait que 28 ans. Je n’ai guère eu le temps de lui dire « adieu »…Je n’ai pu lui crier mon amour… lui dire qu’il vivra éternellement dans mon cœur meurtri… lui donner mon dernier baiser… Cela vous parle-t-il Monsieur Macron ?

Alors je veux savoir avant que mes yeux ne se ferment, sur la tombe de qui, chaque année, je dépose mes fleurs en étouffant mes pleurs et mes cris…A cette fin, je sollicite qu’une autorisation me soit accordée afin de réaliser une recherche A.D.N.

En vous remerciant pour votre aimable obligeance, je vous prie d’agréer, Monsieur le président de la République, mes respectueuses salutations.

Simone Gautier
14 Avenue de France
06400 Cannes
04 93 43 28 97
simone.gautier@yahoo.fr
www.alger26mars1962.fr

16 juin 2016

LA CONVERGENCE VERS LA TERREUR

Par José Castano

Majorité pacifique… Minorité agissante : 

« Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire » (Albert Einstein)

            De tout temps, les minorités agissantes -encouragées par la bien-pensance (elle-même enfantée par la dictature du « politiquement-correct »)- ont toujours supplanté les majorités pacifiques et silencieuses, notamment dans les domaines politico-ethnico-religieux.

            S’agissant de ce mal allant en s'aggravant qui ronge aujourd’hui notre société -à savoir le fondamentalisme islamique- d’aucuns, inconséquemment (ou idiotement), prétendent que ses adeptes ne sauraient être dangereux pour la paix du monde car « minoritaires ». Et quand on pointe du doigt tel ou tel acte barbare perpétré par ces mêmes fanatiques, la réponse fuse tel un leitmotiv : « Pas d’amalgame ! »… « Ils ne sont pas tous pareils ! ». Certes ! Mais que fait alors cette majorité dite pacifique pour empêcher que se perpètrent et se perpétuent tant de crimes atroces ? « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » soutenait Platon...

            Il ne se passe un jour sans que l’actualité nous rapporte les exactions des « fous d’Allah » diffusant à travers le monde leur religion de « paix et d’amour » basée sur des supplices, égorgements, assassinats, rapts, lapidations, mutilations, viols, ce que préconise la charia… sans que la majorité pacifique des Musulmans ne réagisse.

            Pour ne citer que la France, de plus en plus de zones urbaines sont la proie des délinquants en tout genre, djihadistes, voyous et terroristes en herbe qui, assurés de leur impunité, sèment la terreur, multipliant sous n’importe quel prétexte les affrontements avec les forces de l’ordre, exprimant à cette occasion une haine et un racisme violents anti-français, anti-chrétien et anti-juif… sans que la majorité pacifique des Musulmans ne réagisse.

            Il ne se passe un jour sans que les médias -pourtant d’ordinaire discrets et frileux- ne parlent d’insécurité, de violences, de délinquance… Aujourd’hui, les bandes font la loi dans les cités qui sont devenues de véritables zones de non-droit. Les « jeunes », issus principalement de l’immigration arabo-africaine, se livrent à des batailles rangées dignes des plus violents polars. Les actes de guerre, les règlements de compte, les émeutes, les voitures qui flambent, les dégradations d’équipements collectifs, celles des immeubles, des transports en commun, le vandalisme, les incivilités, le bruit, les cambriolages, le racket, le trafic d’armes et de stupéfiants, la multiplication des femmes voilées portant le niqab (plus par signe de provocation que par ferveur religieuse) etd’hommes porteurs de djellabas, l’intégrisme religieux en progression constante, sont monnaie courante et renforcent le sentiment d’insécurité des habitants de ces quartiers… sans que la majorité pacifique des Musulmans ne réagisse… rendant actuels ces vers de Théophile de Viau dans son « Elégie » : « Dans ce climat barbare où le destin me range, me rendant mon pays comme un pays étrange… »

            Et pendant ce temps, la contagion du fanatisme s’amplifie et se répand à travers tout le pays… « Vous êtes dans la fabrique à terroristes, ici, sachez-le. Dans les caves des HLM de Clichy, on vend des armes comme je vous vends des aspirines » relatait dans une désespérance extrême un pharmacien de Montfermeil au lendemain des attentats de « Charlie Hebdo »… Depuis lors, aucune leçon n’a été tirée…

            Certes, il est facile d’arguer que « les Musulmans ne sont pas tous pareils »… « ne sont pas tous mauvais » ; je le concède volontiers… Seulement quand Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris, déclare : « Je suis extrêmement inquiet de voir la rancœur contre l’islam […] alors que ce sont les musulmans radicaux qui sont en cause », je veux bien admettre qu’il existe un islam « modéré », « laïc », mais, dans les faits,  la réalité,  hélas, est imparable.

            Depuis les attaques du 11 septembre 2001 sur les tours jumelles du World Trade Center, en 15 ans, près de 29 000 attentats terroristes mortels ont été perpétrés par des musulmans de par le monde. L’islamisme ne se cache plus et affiche clairement ses ambitions hégémoniques sur le monde occidental qu’il entend soumettre. « Il n’y a pas un islam modéré et un islam violent ; l’islam, c’est l’islam ! », avait déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan, en 2007.

            Alors que, le 18 novembre 2015, cinq jours après les 130 morts et 352 blessés de Paris, le président de l’Assemblée Nationale, Claude Bartolone, pérore sans complexe : « Il ne faut pas qu’on établisse de lien entre les classes populaires, les banlieues populaires et ces terroristes qui n’ont rien à voir avec ces populations qui n’aspirent qu’à vivre normalement », la corrélation entre les zones de non-droit et la barbarie islamiste s’avère évidente…

            « Pas d’amalgame ! » répètent-ils à l’envi… La volonté de dissocier à tout prix ces actes barbares, monstrueux ou simplement ignominieux de la « religion de paix et d’amour » finit par être une insulte à notre réflexion personnelle car si tous les musulmans ne sont pas terroristes, jusqu'à preuve du contraire, tous les terroristes sont musulmans… et tous ont crié « Allah Akbar » avant de perpétrer leurs crimes ! Et pourtant, ils disent que Daech n’est pas l’islam ! Qu’attendent-ils alors de le prouver sur le terrain et nous épargner leurs jacasseries infâmes ?

            Quand on a une once d’humanité en soi et de raison, on ne se fait jamais l’avocat de l’islam et ces mots du grand voyageur que fut Marco Polo, prononcés en janvier 1300, le confirment et nous ramènent à la triste réalité : « Le musulman militant est celui qui coupe les têtes pendant que le musulman modéré tient les pieds de la victime ». Edifiant constat !...

            Il est clair cependant que la majorité musulmane ne se reconnaît pas dans l’image de frayeur et de terreur que véhiculent tant les « fous d’Allah » que les voyous et les truands de nos cités, mais que signifie le silence de cette majorité pacifique, cette passivité, cette inconséquence (voire, cette tolérance) vis-à-vis de la minorité radicalisée ou adepte de la voyoucratie et du banditisme ? Elle ne se considère en aucun cas concernée et se contente simplement de regarder et de laisser faire… « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d'une société mourante » clamait Aristote…

            Ainsi, jamais les voix de cet Islam « modéré » ne s’élèvent pour dénoncer tant de barbarie, jamais la moindre pétition pour crier : « Pas en notre nom ! Pas au nom de l’Islam ! »… « NON à la haine ! » Mais quelle est donc cette incapacité arabe à porter un regard critique sur tant de misère humaine ?... Que signifie ce silence affiché par la communauté islamique à l’égard de la racaille radicalisée qui sévit en toute impunité dans les cités ? Les « bonnes âmes », les « humanistes à la conscience pure », prétendent que cette omerta est la conséquence de la peur et de la crainte des représailles que ressentent les habitants de ces quartiers. Si cela est vrai pour certains, pour d’autres, c’est la solidarité qui s’exprime et rien d’autre. Cependant, si les « terrorisés » persistent dans leur silence en s’abstenant publiquement de se désolidariser de la racaille et des terroristes qu’elle engendre, ils leur rendent également hommage en leur montrant leur soumission (1).

            Et c’est ainsi que la communauté musulmane, dans sa résignation millénaire, continue -encouragée en cela par la « bien-pensance », le « politiquement correct » et les « moralistes »- d’observer, indolemment, la minorité agissante et ultra-violente (fer de lance de la 5ème colonne) s’érigeant en toute impunité -au nom de Dieu !- en « seigneurs des banlieues ». Et bientôt, à l’instar de Diderot, nous pourrons nous écrier : « Il n’y a plus de patrie ; je ne vois d’un pôle à l’autre que des tyrans et des esclaves ».

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José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

 

(1) Recteur de la grande mosquée de Paris depuis 1992 et ancien président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur « a brillé par son absence dans les rassemblements organisés devant le Bataclan ou à la République », révèle le Canard enchaîné. La Grande Mosquée a attendu jusqu'à mardi 17 pour réagir et appeler les citoyens de confession musulmane à se rassembler contre le terrorisme. Mais nouveau coup de théâtre : 48 heures plus tard, Dalil Boubakeur annule tout, affirme le journal satirique. « En réalité, il n’a jamais voulu de ce rassemblement et il a tout fait pour qu’il n’ait pas lieu », a souligné un de ses proches, interrogé par la rédaction.

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Après avoir commis son double assassinat terroriste contre le capitaine de police Jean-Baptiste Salvaing et sa femme, Larossi Abdallah a publié une vidéo sur Facebook qui a été immédiatement supprimée.  VOIR Dreuz.info

Cliquez sur ce lien : La vidéo que le terroriste Larossi Abdallah a tourné dans l’appartement de ses victimes

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14 avril 2018

LES "GRANDES DAMES" DE DIÊN BIÊN PHU

Document transmis par José Castano

Il y a celles dont on ne parlait jamais, dont on parlera si peu, les petites p*** des BMC (Bordel Militaire de Campagne)…

            La bataille de Diên Biên Phu, du 13 mars au 7 mai 1954, a fait, côté français, 16 000 morts, blessés et prisonniers, et marqué la fin de la guerre d’Indochine et le retrait de la puissance coloniale française.

           Dans la « cuvette », au côté des blessés et des agonisants, se trouvait Geneviève de Galard, infirmière-chef du camp retranché qui resta jusqu’au bout pour s’occuper des blessés et des agonisants, tandis que le colonel de Castries était retranché dans son QG souterrain et ne prit pas la peine de rendre visite aux blessés.

           Geneviève de Galard était-elle seule ? L’hommage rendu aux combattants depuis lors, a pudiquement passé sous silence celles qui l’aidèrent : les pensionnaires des BMC (bordels militaires de campagne) installés par une armée soucieuse du moral des troupes. Françaises, Maghrébines ou Annamites. Ces très grandes dames furent, aux dires des survivants, admirables de courage, bravant le feu et la mitraille pour venir au secours des soldats. Aucune n’a survécu. Prisonnières du Vietminh, les unes, d’origine vietnamienne, ont été exécutées. Les autres ont été victimes des mauvais traitements de leurs geôliers. Aujourd’hui encore, aux yeux de certains, elles ne sont pas présentables. La morale est sauve !

           Lors de la chute du camp retranché, la plupart ont été capturées. Les Algériennes ont été libérées, tout au moins celles qui ont survécu au siège puis à la longue marche et à la détention. Les Vietnamiennes ont disparu, toutes et pour toujours.

           Un journaliste, Alain Sanders (journal PRESENT), rencontrant des années plus tard le docteur Grauwin (médecin chef du camp), lui demande s'il a connu le sort des prostituées du BMC de la Légion, les Vietnamiennes donc, dont plus personne n'a plus entendu parler.

           - Docteur Grauwin : « Ces filles étaient des soldats. De vrais soldats Elles se sont conduites de façon remarquable. Tous mes blessés, tous mes amputés, mes opérés du ventre étaient à l'abri dans des trous souterrains. Et il fallait qu'ils pissent, qu'ils fassent leurs besoins, qu'ils fassent un peu de toilette. Ce sont ces femmes, ces prostituées transformées en « anges de la miséricorde » qui m'ont aidé à les aider, qui ont permit à nos blessés de supporter leurs misères. Elles les ont fait manger, boire, espérer contre toute espérance ».

           De la suite, de leur agonie, il n'y a plus de témoins directs, simplement le récit que Grauwin a recueilli plus tard, parce qu'un commissaire politique, dans un camp, a parlé de ces femmes à un prisonnier :

-       Pourquoi un commando de femmes contre nous ?

-       Il n'y avait pas de tel commando !

-       Si, elles nous ont tiré dessus !

           Ainsi donc, les filles des BMC, infirmières au plus fort de la tragédie, auraient- elles aussi pris les armes lorsqu'elles n'ont plus eu d'espérance à offrir !...

           Grauwin sait qu'elles ont été rossées, tabassées, affamées… Elles n'ont cessé de crier à leurs bourreaux qu'elles étaient françaises jusqu’à l’ instant où elles ont reçu, l'une après l'autre, une balle dans la nuque.

           Les femmes vietnamiennes présentes dans la vallée : Sur les centres de résistance « Béatrice » et « Gabrielle », avaient été installés des BMC3.

           - Celui de « Béatrice », tenu par un bataillon de la 13e DBLE (Demi Brigade de Légion Etrangère) était constitué d’une quinzaine de prostituées vietnamiennes.

           – Celui de « Gabrielle », tenu par un bataillon de tirailleurs algériens, par autant de jeunes femmes nord-africaines.

           Lorsque « Béatrice » a été attaquée, le chef de bataillon Pégot, qui commandait cette position, a aussitôt ordonné aux femmes de rejoindre le centre du camp, pour les soustraire aux combats. Lorsqu’elles parvinrent au réduit central, le colonel de Castries leur ordonna de prendre le prochain avion qui décollerait et de rentrer à Hanoï.  Elles refusèrent toutes et réclamèrent de demeurer au service des soldats français, comme aides-soignantes, lavandières, cuisinières ou porteuses de colis.

           Elles restèrent donc et, jusqu’à la fin de la bataille, déployèrent des trésors de dévouement, auprès notamment des blessés. Vers la fin, elles se transformèrent en infirmières de fortune.

           Avec dévouement, elles ont tenu des mains d'agonisants, elles ont rafraichit des fronts d'hommes gémissants, elles ont lavé des blesses qui chiaient sur eux, elles ont recueilli des confidences de types qui appelaient leurs mères, elles ont changé des pansements puants. Les Asiatiques, et même les autres, auraient pu déserter et se « refaire une vie » en face en expliquant que ces fumiers de Français les avaient arnaquées.

           Quel soldat de DBP aurait tiré sur une nana courant les mains en l'air vers les lignes Viets ? Aucun !... Mais elles ne l'ont pas fait ! A la chute du camp retranché, elles furent capturées par les soldats vietminh et envoyées en camp de détention où nul n’entendit plus jamais parler d’elles. Il en fut de même pour les prostituées nord-africaines. 

Philippe de Maleissye (Contrôleur général des armées).

Voir la suite : 7 Mai 1954 : La chute de DIEN BIEN PHU 

et aussi la vidéo HONNEUR A NOS MORT DE DIN BIEN PHU TOMBES POUR LA FRANCE

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            « Le devoir de mémoire incombe à chacun... rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »

            Cette page est dédiée à la mémoire de tous ceux qui ont servi dans cette souffrante et aimante Indochine et qui l’ont arrosée de leur sueur, de leurs larmes et de leur sang. Puisse le philtre de l’oubli n’avoir jamais d’emprise sur eux afin qu’ils ne soient pas assassinés une seconde fois et, pour reprendre le mot célèbre d’Henri Guillaumet, aviateur perdu dans la Cordillère des Andes, nous pouvons leur dire : « Ce que vous avez fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait ! »

            Vous, anciens d’Indo ; vous, prisonniers des camps de la mort ; vous, martyrs de l’ignoble, recevez l’hommage de ma profonde compassion.

Semper fidelis - J.C

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"Pour ceux qu'une mort glorieuse a couché, sans linceul autre que l'oubli, dans la terre froide : c'eût été manquer à la piété
Pour d'autres qui ont survécu..c'eût été manquer à la reconnaissance."
(Georges KIMPFLIN)

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Conférences de José Castano

"LA KAHENA"

« La fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord »

            Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, conquis à la foi judéo-chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de la Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute.

            Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons.

L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche…

Organisée par le Cercle Algérianiste de FREJUS, cette conférence sera donnée par José CASTANO,Vendredi 27 Avril 2018, à 18h, salle Agricola, Maison des associations, 57 av de Verdun - 83600 FREJUS -

Pour tout renseignement : Jean-Marc CHERFILS : 06.16.13.56.90 ou 04.94.82.40.60

Courriel : jmcherfils@club-internet.fr

Pour la bonne organisation, il serait souhaitable de s’inscrire. - Entrée gratuite.

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« LES SEIGNEURS DE LA GUERRE  »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er RégimentEtranger de Parachutistes en Algérie.

Organisée par l’association « L’ALMA - LE CORSO » cette conférence sera donnée, Dimanche 3 JUIN 2018, à 9h30, Maison Diocésaine Charles de Foucauld – 2, Faubourg Saint Jacques – 07220 VIVIERS

Pour tous renseignements : - Pierre-Joël CHAIGNON du RONCERAY (Président de l’ALMA) : pjcdr@orange.fr - 04 67 84 15 86 / Emile ESPASA (Trésorier) : emile.espasa@wanadoo.fr05 56 05 10 25

Pour la bonne organisation, il serait souhaitable de s’inscrire. - Entrée gratuite.

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25 mars 2018

AUX MARTYRS DE LA RUE D'ISLY

‌Le 26 mars 2018, à Périgueux, l'amicale des Pieds Noirs de la Dordogne commémore le massacre du 26 mars à Périgueux devant la stèle des rapatriés cimetière saint Augutre.
venu de mon cœur ou plutôt de mes tripes en toute modestie.
Amitiés Pieds Noirs.GR

 

26 mars 1962 rue d’Isly, le piège.

Qui étaient-ils ces manifestants ?

Certainement des sympathisants

Des malheureux algérois assiégés.

 

Ils arrivaient pacifiquement.

Pour apporter leur entier soutien.

A ces populations maltraitées

Par ces satanés Gaullistes.

 

Et là, les drapeaux Français en tête.

Ils marchaient en chantant les Africains.

Ils voulaient pactiser avec nos militaires,

Mais, les barrages étaient là, hermétiques.

 

Et soudain, des armes se mirent en action.

Mais, leurs balles étaient Françaises.

C’était nos tirailleurs qui, comme à la manœuvre,

Abattaient nos femmes enfants et vieillards.

 

Le fusil mitrailleur cracha pendant 12 minutes

Ainsi que toutes les autres armes.

Leur lieutenant dépassé par cette tuerie

N’arriva pas à faire « CESSEZ LE FEU ».

 

Des dizaines de morts et centaines de blessés,

Gisaient là, sur le sol de leur terre chérie.

Les blessés agonisaient et certains furent achevés.

Mais, notre sort était scellé, De Gaulle l’avait décidé.

 

Notre Algérie, l’Algérie Française

De Gaulle l’avait promis et nous l’avions cru.

Et là, rue d’Isly puis à Oran un certain 5 juillet

 

C’était fini et nous ne pouvions y croire.

Communiqués du 26 mars

25 mars 2018

9 mars 1962 : NOS SOLDATS SACRIFIÉS POUR ACCÉLÉRER LES « ACCORDS D’ÉVIAN »

Par Manuel Gomez

Le sacrifice programmé d’une unité de jeunes appelés métropolitains.

Cet épisode de la guerre d’Algérie a été soigneusement occulté par le gouvernement français et par tous les médias, (mais l’ont-ils su ?).

Dix jours avant la signature des « accords d’Évian » l’armée française allait commettre, sur ordre de De Gaulle et de son gouvernement, la plus odieuse forfaiture de son histoire.

Voici comment le chef de l’État français avait décidé de refaire un nouveau Diên Bien Phu, en laissant massacrer une unité d’infanterie, composée essentiellement de jeunes appelés du contingent, basée non loin de Souk-Ahras, dans l’Est algérien, face au village tunisien de Sakhiet-Sidi-Youssef.

(Rien à voir bien entendu avec le fameux bombardement de ce même village le 2 février 1958 qui mobilisa toute la presse internationale et attira l’opprobre de nombreux pays contre la France).

Depuis le lever du jour de ce 9 mars 1962, une pluie d’obus tirés par l’artillerie lourde de l’ALN, installée en Tunisie, pleut avec une intensité sans précédent sur cette unité composée de jeunes recrues, des appelés pour la plupart.

Le commandant de l’unité n’a pas les moyens matériels de riposter car ses hommes ne sont équipés que d’armes légères.

En effet, sur ordre du gouvernement on lui a retiré quelques jours plus tôt son artillerie lourde plus un régiment de la Légion étrangère et une demi-brigade de blindés.

Ordre bien singulier puisque les services secrets avaient signalé une concentration inhabituelle de forces adverses en territoire tunisien, juste en face de ce secteur.

Sans cesse le commandant demande par radio à sa hiérarchie basée à Constantine et à Bône, l’appui de l’aviation pour le dégager.

La situation devient désastreuse à l’aube du 10 mars. Les tirs redoublent de violence.

Puis c’est le silence.

– « Je vous en prie, réagissez ! Nous risquons une attaque massive des fellaghas ».

De son poste d’observation, le commandant constate, à l’aide de ses jumelles, qu’à moins d’un kilomètre plusieurs brèches ont été ouvertes dans le barrage électrifié qui délimite la frontière entre les deux pays.

Sur les collines environnantes des milliers de combattants de l’ALN progressent à découvert dans sa direction.

Ils sont à moins de deux kilomètres à vol d’oiseau. Il sait qu’il ne pourra pas résister à une attaque de cette envergure et que tous ses hommes vont se faire massacrer.

Il se demande pourquoi on ne lui envoie aucune aide.

Ce qu’il ignore c’est que l’état-major militaire a reçu l’ordre de ne pas intervenir.

Pour quelles raisons ?

Des négociations sont engagées avec les nationalistes algériens et Louis Joxe discute en ce moment même à Évian avec les représentants du GPRA.

Pour amadouer les dirigeants nationalistes, le gouvernement français a décidé quelques jours plus tôt un « cessez le feu unilatéral ».

Ainsi l’ALN (Armée de libération Nationale) peut agir en toute impunité et tenter une opération spectaculaire afin de négocier dans de meilleures conditions.

Et c’est pour cette raison que De Gaulle va sacrifier sans aucune pitié, sans aucune émotion, quelques centaines de jeunes soldats appelés du contingent dans le seul but de démontrer à la métropole la nécessité urgente de terminer cette guerre quel qu’en soit le prix.

Informé de tout cela, le lieutenant-colonel Lisbonis, commandant la base aérienne 213 de Bône, hésite à intervenir.

Un an plus tôt, au moment du putsch des généraux, il était resté fidèle à De Gaulle.

Mais sa conscience le tenaille et il ne peut concevoir de ne pas se porter au secours de ces soldats français sacrifiés au nom d’une odieuse politique d’abandon.

Dès le lever du jour, il donne l’ordre aux escadrilles de décoller.

En quelques heures la victoire change de camp. Les pilotes des T-6 arrosent de leurs mitrailleuses les fellaghas, surpris par une attaque aérienne qu’ils n’attendaient pas, et les A-26 franchissent la frontière, les poursuivant et lâchant leurs bombes sur les positions de l’artillerie adverse.

Les soldats du contingent et la population civile sont sauvés.

Quant au lieutenant-colonel Lisbonis, il s’envole pour Paris. Non pas pour être félicité mais par mesure disciplinaire.

Le gouvernement lui reproche d’avoir enfreint les ordres et d’avoir gravement compromis les pourparlers d’Évian, même au prix de la vie de quelques centaines de jeunes soldats français.

Le 14 mars 1962, le commandant de la base aérienne de Bône-les-Salines est mis aux arrêts pour avoir riposté aux attaques de l’ALN contre le barrage et sauvé quelques centaines de jeunes soldats et de civils français.

Manuel Gomez le 11/03/2018 11:58:53 Publié le 8 mars 2018 -

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19 mars 2018

LE GRAND CHARLOT ET LES PIEDS-NOIRS

À Colombey-Les-Deux-Eglises,

Le grand Charlot fit fonctionner

Pendant douze ans sa matière grise

Pour revenir nous couillonner.

 

Cette longue traversée du désert

Lui a permis de ressasser

Sa froide vengeance en solitaire.

Et son désir fut exaucé.

 

Ayant acquis les pleins pouvoirs

Après le putsch des généraux,

Il s'acharna sur les pieds-noirs

Et fut pour eux un vrai bourreau.

 

Et les harkis, "ce grand magma",

Livrés à l'ire des fellaghas,

Furent égorgés, ébouillantés ...

Ce génocide fut occulté.

 

Machiavélique et sanguinaire,

Ce revanchard n'a combattu 

Que des Français, ses congénères,

Et par traîtrise, les a battus.

 

Il est encore idolâtré

Par des personnes ignorantes

Qui ont besoin d'être éclairées

Sur l'homme au deux étoiles filantes.

 

Conclusion ironique d'un pied-noir :

Quand le führer levait un bras,

Tous les boches étaient à ses pieds.

Et puis Charlot levant deux bras,

Nous a fourrés dans un guêpier.

Jean-Paul Ruiz le 17/03/2018

17 mars 2018

LES FIGUES DE BARBARIE OU CHUMBOS

     La figue de Barbarie a la peau pleine d'épines

     Et malgré les pépins, sa chair est appréciée.

     Par de nombreux friands qui se lèchent les babines.

     J'aime à croire que ce fruit, seuls de vrais initiés.

     

     Aiment à le déguster et ceux qui le mangent pas

     Ignorent combien il est suave et bien sucré.

     Nous Français d'Algérie, l'avions adopté là-bas

     Et depuis notre exode, pour nous il est sacré.

     

     Bien sûr, il nous rappelle notre pays perdu.

     Gravé dans ma mémoire, le marchand ambulant,

     Avec son bourricot, était le bienvenu.

     Cet Arabe pas bien jeune annonçait en hurlant :

     

     Chumbos, higos de pala! vendus à l'unité.

     On se précipitait pour acheter ces fruits

     Que le vendeur pelait avec dextérité.

     Le chumbo, je l'adore, c'est mon fruit favori.

     

     Ici dans l'Hexagone, j'en mange assez souvent

     Quand arrive la saison mais ce n'est pas pareil.

     Ce qu'il me manque surtout, c'est le milieu ambiant.

     Ma "madeleine de Proust", ce cadeau du soleil.

     

     Qui me fait traverser la Méditerranée,

     Me renvoie en pensée à ma tendre enfance.

     Celui que je mange ici n'est qu'un succédané,

     Mais immanquablement c'est à là-bas que je pense.

 Jean-Paul Ruiz 14/03/2018  

Retour Poèmes de Jean-Paul.

10 mars 2018

LES HARKIS, CES MARTYRS

     Ils furent sacrifiés les harkis,

     Trahis par un vil renégat,

     Un adepte de la félonie,

     Les, exposant aux fellaghas.

 

     Ce fût par dizaine de milliers

     Que ces fidèles à nos couleurs,

     Qui furent de valeureux guerriers,

     Périrent dans la pire des horreurs.

 

     Ce génocide de grande ampleur,

     Qui était plutôt prévisible

     Est le fait d'un maudit bradeur,

     Intransigeant et insensible.

 

     Un homme sans cœur qu'un gaulliste

     A essayé d'apitoyer,

     Mais s'adresser à cet autiste,

     C'était parler à un empaillé.

 

     Alain Peyrefitte l'a bien écrit,

     Ce monstre était implacable.

     Celui qui nous avait compris

     Était un être impitoyable.

 

     À présent il est en enfer

     Où il côtoie d'autres ordures

     Qui, regroupées sous Lucifer,

     Expient, contrits, leurs forfaitures.

 Jean-Paul Ruiz le 17/03/2018

Retour Poèmes de Jean-Paul.

1 mars 2018

JEAN BASTIEN-THIRY - 2018

Messes et Hommages pour le 55ème anniversaire de la mort du Colonel Jean BASTIEN-THIRY.

dimanche 4 mars 2018

le Cercle Jean Bastien-Thiry vous invite :

Le samedi 10 mars de 14h à 18h : à l’après-midi souvenir « Il y a 55 ans : BASTIEN-THIRY »

au Forum de Grenelle, 5 rue de la Croix Nivert, 75015 Paris,

entrée libre, renseignements sur le site www.bastien-thiry.fr

Réserver en écrivant au Cercle Jean Bastien-Thiry (poste ou mail)

Cercle Jean BASTIEN-THIRY – B.P.50070 – 78170 La Celle St Cloud

Email : basthiry@aol.com


Le dimanche 11 mars à 14h30 :

Cérémonie au cimetière de Bourg-la-Reine (92) sur la tombe de Jean Bastien-Thiry


Le lundi 12 mars à 18 heures

Messe célébrée en l’église Sainte Odile (2 av. Stéphane Mallarmé, 75017 Paris)


Autres messes pour Jean Bastien-Thiry :

Amboise (37400) : messe le dimanche 11 mars à 10h30

Dunkerque (59) : messe le dimanche 4 mars à 17 heures en l’église Saint Martin 

Fondettes (37230) : messe le dimanche 11 mars à 10h30

Fréjus (83) : messe le mardi 20 mars à 18 h30 en la cathédrale de Fréjus

Hames-Boucres (62) : messe le dimanche 11 mars à 8h45 à la chapelle Sainte Victoire

L’Illiers l’Evêque (27770) : messe le dimanche 11 mars à 10h30 à la chapelle du Brémien, 2 rue de l’Orée du Bois

Marseille : messe le mercredi 14 mars à 15h30 en la basilique du Sacré-Cœur (av. du Prado 13008)

Nancy : messe le dimanche 11 mars à 11 heures à la chapelle du Sacré Cœur, 65 rue maréchal Oudinot

Nice : messe le dimanche 11 mars à 10 heures à la chapelle de la Visitation, 17 place Ste Claire

Pau : messe le mercredi 7 mars à 18 heures en l’église Saint Louis de Gonzagues

Toulon : messe le lundi 12 mars à 18 heures en la cathédrale de Toulon

Toulouse : messe le dimanche 11 mars 8 heures en l’église du Feretra, 11 place Saint Roch

Retour "C.N.R."

28 février 2018

ET REVOILÀ "LA TORTURE EN ALGÉRIE"

Par José Castano 

« Les moralistes ressemblent aux chimistes. Ils préparent des remèdes pour les autres, et s’en servent rarement. » (Pigault-Lebrun – « L’homme à projets »)

            Dans le premier tome de ses Mémoires (éditions Muller) récemment paru, Jean-Marie Le Pen évoque, de nouveau, la pratique de la torture durant la guerre d’Algérie. Il a fallu pas plus à certains journalistes, emmitouflés dans leur bure de moralistes, de s’intéresser soudainement à « la question », dans l’attente de la petite phrase scandaleuse bien juteuse qui les propulserait aux nues de la gloire médiatique.

            Sur cette torture pratiquée –on l’oublie trop souvent- dans le but exclusif d’obtenir des renseignements permettant la mise hors d’état de nuire de dangereux criminels ou visant à neutraliser des bombes prêtes à exploser, JMLP s’explique :

« L'armée française revenait d'Indochine. Là-bas, elle avait vu des violences horribles qui passent l'imagination et font paraître l'arrachage d'un ongle pour presque humain. (…) Cette horreur, notre mission était d'y mettre fin. Alors, oui, l'armée française a bien pratiqué « la question » pour obtenir des informations durant la bataille d'Alger, mais les moyens qu'elle y employa furent les moins violents possibles. Y figuraient les coups, la gégène et la baignoire, mais nulle mutilation, rien qui touche à l'intégrité physique.»

            Le 26 février, Interrogé au micro de RTL sur son éventuelle participation à la torture si on le lui avait ordonné, il répondait :

« Sans douteJ'aurais fait mon devoir, préférant la vie d'une petite fille innocente à celle d'un tueur qui pose la bombe. Les consignes qui étaient données étaient d'éradiquer à n'importe quel prix la menace terrible que faisait peser le terrorisme, qui a fait des centaines de morts, de blessés et de mutilés, dont personne ne parle. Et c'était justement à la recherche de ces réseaux de bombes qu'un certain nombre de procédés ont été utilisés, beaucoup plus humains que de déchiqueter les jambes d'une petite fille. »

            Il n’en fallut pas plus pour que cette justification de la torture entraînât la réaction d’un journaliste : « Comme à son habitude, le président d’honneur du Front national s’est fait remarquer par des propos particulièrement polémiques. »

En quoi ces propos sont-ils « polémiques » ?...

            Dans « Mille et une pensées », Philippe Bouvard écrivait : « Le propre du moraliste est de tenir pour immorales les saletés qu’il a toujours rêvé de faire »…

            Dans cette guerre sale, bestiale, cruelle et écœurante, l’ennemi (FLN) n’était pas franc et ne s’embarrassait pas de scrupules… Il était partout à la fois et on ne le voyait nulle part. Ce n’était pas un adversaire loyal, ne s’attaquant qu’aux militaires ou à leur matériel ; tout au contraire, ces terroristes étaient des criminels de droit commun, des gangsters de l’espèce la plus ignoble, et leur gang avait ses ramifications secrètes dans toutes les classes de la société française. Il fallait donc agir rapidement et impitoyablement à leur endroit et, pour cela, utiliser des moyens appropriés, fussent-ils, eux aussi, révolutionnaires.

            Cependant, c’est grâce au silence et au secret dont ils s’entouraient que ces tueurs pouvaient opérer et porter les coups les plus dévastateurs. Le secret rompu permettrait de les interpeller et mettre la main sur les bombes, les armes de toute sorte, interdirait toute velléité d’attentat. C’était donc au secret qu’il fallait s’attaquer si l’on voulait éviter un bain de sang…

Mais comment s’y prendre ?

Imaginons être en face d’un homme pris alors qu’il vient de déposer une bombe et qui, seul, sait en quel lieu, à quelle heure elle explosera, tuant et mutilant à jamais des dizaines et des dizaines d’innocents. Si cet homme, s’enfermant dans son secret ne veut rien dire quand on l’interroge humainement, réglementairement, alors, que faut-il faire ? Et il faut faire vite car le temps presse ! Quelque part dans la ville, le tic-tac s’égrène lentement et c’est pour de nombreux êtres humains, une question de vie ou de mort. A tout prix il faut désarmer ce bandit, le faire parler quels que soient les moyens afin qu’il livre son secret… et de toutes les méthodes, seule la torture paraît être la plus efficace et, surtout, la plus rapide. C’est ça ou se contenter de ramasser des innocents déchiquetés par la bombe qui va exploser dans un instant et de les conduire à la morgue.

            En Algérie, l’armée française dut, pour faire face au danger sans cesse croissant du terrorisme et afin de le mieux combattre, utiliser les mêmes arguments que l’ennemi : La torture.

            Par celle-ci, cependant –et par elle seule- elle arriva à prévenir le harcèlement imminent d’un poste, l’embuscade tendue à une patrouille, l’explosion d’une bombe dans un stade, un café ou un cinéma, l’attaque d’une ferme, l’enlèvement ou l’assassinat d’une personne.

            On a fait à ce sujet, au lendemain de la « bataille d’Alger », le procès de la torture. Si ses plus violents proscripteurs n’avaient pas été animés, souvent, plus par des arrière-pensées politiques que par des sentiments humanitaires, leurs appels auraient eu une autre résonance. Mais combien songeaient à condamner en même temps, et peut-être d’abord, la cause : Le terrorisme ignoble et aveugle ?

          Durant ce conflit, les « moralistes à la conscience pure » n’ont eu de cesse de vilipender les parachutistes français pour leurs « opérations de police musclées » lors de cette bataille en leur opposant la « charité chrétienne ».

            Mais où est la « charité chrétienne » dans ces visions apocalyptiques : Visages lacérés où les yeux manquaient, nez et lèvres tranchés, gorges béantes, corps mutilés, alignements de femmes et d’enfants éventrés, la tête fracassée, le sexe tailladé dont les tueurs du FLN se repaissaient avec un plaisir sadique ?

            La révolution, la lutte pour l’indépendance de son pays justifient-elles de telles abominations ? « On dirait que les moralistes ont envie que les gens soient malheureux, afin de donner respectivement raison à leurs sentences » écrivait Charles Dantzig dans son « Dictionnaire égoïste de la littérature française »…

            Les âmes chagrines disent que la conscience se révolte au spectacle de certains crimes. Hier, le FLN ; aujourd’hui, l’Etat Islamique et ses séides… Dans les deux cas, nous avons été -et sommes, de nouveau- en présence du plus monstrueux florilège du crime qui puisse se concevoir. Les images qui représentent les milliers d’hommes égorgés, les visages mutilés au couteau, les têtes tranchées, les fillettes violées ou déchiquetées par les bombes, les femmes lapidées ou vitriolées, reculent les limites assignées à l’horreur. Cependant, ces atrocités, répliques de tant d’autres commises en Algérie ne révoltent pas les consciences contre les criminels mais contre ceux qui les pourchassent et tentent de les neutraliser…

            La conscience se corrompt dans ces contradictions parce que pardonnant là (l’assassin) et condamnant ici (le soldat), elle cesse d’être conscience pour se faire complice. La supercherie naît de ce qu’elle continue à se parer des attributs de la conscience et exige d’être reconnue comme telle. La complicité dissimulée sous le vocabulaire de la conscience, c’est la subversion. Les mots deviennent fausse monnaie.

José CASTANO  e-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

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Il y a 55 ANS : JEAN-BASTIEN THIRY

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25 mars 2016

ALGER 26 MARS 1962-LE PIÈGE MACHIAVÉLIQUE

Les principaux responsables de ce crime d'État : En premier lieu : Charles De Gaulle, président de la République. Ses complices à Paris : Michel Debré, premier ministre, Roger Frey, ministre de l'intérieur, Pierre Messmer, ministre de la défense.

Ses complices à Alger : Christian Fouchet, haut-commissaire de la République, Vitalis Cros, préfet de police de la place d'Alger, les généraux Ailleret et De Menditte.

Jean-Paul RUIZ le 24/03/2015.

Quartier attaqué par des avions en piqué,

Appartements dévastés par des tirs de grenade

Et d'armes lourdes, de pauvres gens paniqués,

C'est bien pire que s'ils avaient subi une tornade.

 

Depuis trois jours, le quartier de Bâb-el-Oued

Fait l'objet d'un blocus car il est assiégé

Par les forces de l'ordre et n'obtient aucune aide.

En manque crucial de vivres, les familles sont piégées.

 

Par solidarité, de nombreux Algérois

Veulent se rendre dans ce quartier pour y apporter

Leur cordial soutien à ce peuple en désarroi

Qui doit être secouru et bien réconforté.

 

Une manifestation est donc organisée.

Mais les Algérois ignorent qu'un horrible traquenard

A été ourdi par le monstre de l'Élysée

Qui veut anéantir ces "pieds-noirs braillards".

 

Une foule pacifique, brandissant des drapeaux,

Portant des paniers de vivres et médicaments,

Est bloquée rue d'Isly et tombe dans le panneau.

Elle va être victime du pire des châtiments.

 

Posté devant Havas, sans aucune sommation,

Un tirailleur ouvre le feu sans qu'au préalable 

Il y ait eu menaces ou vociférations.

C'est le point de départ d'une tuerie effroyable.

 

Pendant près d'un quart d'heure, les fusils mitrailleurs

Des tirailleurs musulmans, sans discontinuer,

Vont assassiner, avec avec un sadisme rageur,

Des civils innocents, touchés de plein fouet.

 

Hommes, femmes, enfants, vieillards, s'écroulent sur le pavé.

Vidant chargeur sur chargeur, ces soldats sanguinaires

Sont de vrais barbares : des blessés sont achevés.

Ils tirent à bout à bout portant, ces monstrueux sicaires.

 

Cette tuerie préméditée, c'est de l'abattage.

Plus de deux cents blessés et des dizaines de morts.

Le premier responsable de cet infâme carnage

Est l'immonde De Gaulle qui n'éprouve aucun remords.

 

À la hâte, par camions, les cadavres sont enlevés.

Les familles ne peuvent pas récupérer les corps.

On veut cacher que des blessés ont été achevés.

Les cercueils sont enterrés en un temps record.

 

Jusqu'à aujourd'hui, cet authentique crime d'État

N'a pas été reconnu par les gouvernements

Successifs depuis qu'on est parti de là-bas.

C'est une chape de plomb qui empêche tout jugement.

 

Elle n'est pas intervenue, la justice humaine.

Je suis certain que Là-Haut, le Justice divine

A sévèrement jugé tous ceux qui, avec haine,

Ont fait triompher leurs convictions assassines.

Retour Poèmes de Jean-Paul.

27 février 2018

AVIS DE DÉCÈS 2018

Le 28/02/2018

André Vidal avait laissé des dernières volontés demandant que ses proches et  amis ne soient prévenus qu'après la cérémonie de ses obsèques. L'avis de décès de la famille paraîtra dans Var Matin samedi. Un de ses neveux avec lequel nous sommes entrés en contact est désolé de ne pas vouloir nous renseigner mais souhaite respecter ses volontés (cérémonie familiale simple, ni fleur, ni couronne). Le CNR fait publier demain un faire-part.

Une Messe en mémoire sera célébrée ce samedi 3 mars à 11h en l'église St François de Paule (Toulon, place Louis Blanc, en bas du Cours Lafayette) pour le repos de l'âme d'André Vidal.
Bien à vous.
Amaury


Le 27/02/2018

Nous avons le regret de vous faire part du décès de notre ami et adhérent de l’ACAPNA*, Edgard MARTINEZ, survenu récemment à son domicile de Canet-plage.
Nous vous tiendrons informés de la date de ses funérailles dès que nous la connaitrons.
Edgard était natif d'El Ançor (Département d’Oran)
Le Bureau de l’ACAPNA
06 08 63 77 79
Canet en Roussillon

* ACAPNA : Association Canétoise des Pieds-Noirs et leurs Amis


 

3 février 2018

Tariq Ramadan… ou Docteur Jekyll et M. Hyde

Par José Castano 

« Ce Hyde était un démon. Il n'y avait rien d'humain en lui, rien de vivant, sauf la terreur et la haine ! » (Le cas étrange du Dr Jekyll et de Mr Hyde – Robert Louis Stevenson)

Mercredi 31 janvier 2018, l'islamologue suisse Tariq Ramadan, accusé de viol par deux femmes en France et d'abus sexuel sur des mineures en Suisse, a été placé en garde à vue par les enquêteurs de la police judiciaire parisienne dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte à Paris des chefs de « viol, agression sexuelle, violences et menaces de mort » à l’endroit de deux femmes qui l’accusent de les avoir violées en 2009 et en 2012. Parmi ces deux femmes, Henda Ayari, ancienne salafiste devenue militante féministe et laïque. (1)

Tariq Ramadan, dont le père fut une figure emblématique des « Frères musulmans » et le grand-père, fondateur de cette organisation islamique sunnite, est né en 1962 en Suisse. Considéré comme une « superstar de l'islam européen moderne », il donne, depuis 1992, des conférences en France sous l’égide de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF) dont il est le prédicateur attitré. Son frère, Hani Ramadan, dirige le Centre islamique de Genève. Il s'est fait connaître après avoir publié dans Le Monde un article sur la charia où il dit de la lapidation qu'« elle constitue une punition, mais aussi une forme de purification ».

Pour la bonne compréhension, rappelons que l’UOIF est classée comme organisation terroriste par plusieurs pays et qu’elle est associée aux Frères Musulmans dont les liens avec les Salafistes sont avérés.

En France, elle sévit en toute quiétude et invite régulièrement dans ses mosquées ou lors de ses rassemblements des imams ou des prédicateurs haineux, alternant pour certains entre complotisme, antisémitisme et propos ambigus sur le djihad… ce qui fit dire à Al-Deeb, palestinien suisse, professeur des universités : « Il faut combattre l’idéologie mortifère de l’islam non pas en Syrie et en Irak, mais ici, en Occident, et exiger une refonte en profondeur de cette religion. La formation des imans doit se conformer aux Droits de l’Homme ».

Le 7 février 2016 eut lieu à Lille la neuvième Rencontre annuelle des musulmans du Nord (RAMN) organisée par l'UOIF. A cette occasion, devant un public de 3000 personnes -dont de nombreuses femmes voilées et une poignée de barbus portant le qamis (tenue du prophète)- le théologien musulman, Tariq Ramadan, harangua ses fidèles en ces termes :

« Ceux qui pensent que ce qui a trait à notre citoyenneté est uniquement lié à ce qui se passe à l'intérieur des frontières nationales se trompent. Il y a une relation très claire entre la question nationale et la question internationale»… avant d’asséner : « La France est une culture maintenant musulmane. L'islam est une religion française. La langue française est une langue de l'islam. Vous avez la capacité culturelle de faire que la culture française soit considérée comme une culture musulmane parmi les cultures musulmanes ».

Il rejoignait en cela la vision planétaire du « Frère Musulman », Mohamed Louizi, qui avait déclaré au FigaroVox :

« De l'individu, il faut former le foyer musulman, puis le peuple musulman, puis atteindre le gouvernement islamiste, puis établir le califat, puis reconquérir l'Occident puis atteindre le Tamkine planétaire.»… (Le Tamkine est le nom d'un projet de conquête du monde par l’organisation dite des Frères Musulmans).

Tarik Ramadan –prisé par les intellectuels islamo gauchisants- est également membre de l’Union mondiale des savants musulmans (UMSM), une organisation mentionnée –comme l’UOIF- sur la liste des organisations terroristes.

L’UMSM est dirigée par le sulfureux théologien des Frères Musulmans : Youssef Al Qaradawi, recherché par Interpol. C’est un « savant » antisémite, homophobe, auteur d’une fatwa encourageant à mener des attentats suicide.

Fidèle à la stratégie frériste qui consiste à s'appuyer sur la jeunesse, Tariq Ramadan s'est, lors de cette neuvième rencontre annuelle des musulmans du Nord, adressé prioritairement à cette jeunesse. Surfant sur le sentiment victimaire des jeunes de banlieue, il a défini l'Islam comme la religion de « tous les opprimés », aussi bien ceux des « cités françaises » que ceux de « l'Afrique ou de la Palestine ». Pour conclure, il a exhorté les Musulmans à prendre leurs responsabilités. « Tout ce que j'ai dit est dangereux pour ceux qui aimeraient qu'on continue à se penser comme bénis-oui-oui minoritaires… la France a un grand besoin de renouveau de sa classe politique ».

Une nouvelle fois, nous le constatons lors de cette réunion, l’argument sensible de la « misère arabe » exploité par ce genre de faux prophète est privilégié… L’Orient-Le Jour note que « Tariq Ramadan s'est mué en monstre médiatique capable de salves verbales mémorables à la télévision face à ses nombreux détracteurs, brandissant son joker fétiche, celui de victime, lorsqu'il se trouve à court d'argument. […] Quiconque s'attaque à sa personne est en pratique automatiquement taxé d'être islamophobe »… ce que confirme l’archevêque hongrois, Gyula Márfi, qui, dans sa conférence de presse sur le thème « Problème démographique du bassin méditerranéen aux 19e et 20e siècles », du 28 avril 2016, rejetait cette argumentation fallacieuse et par trop simpliste voulant faire de l’islam la religion de « tous les opprimés »…

Mercredi 31 janvier 2018, l'islamologue suisse Tariq Ramadan, accusé de viol par deux femmes en France et d'abus sexuel sur des mineures en Suisse, a été placé en garde à vue par les enquêteurs de la police judiciaire parisienne dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte à Paris des chefs de « viol, agression sexuelle, violences et menaces de mort » à l’endroit de deux femmes qui l’accusent de les avoir violées en 2009 et en 2012. Parmi ces deux femmes, Henda Ayari, ancienne salafiste devenue militante féministe et laïque. (1)

Tariq Ramadan, dont le père fut une figure emblématique des « Frères musulmans » et le grand-père, fondateur de cette organisation islamique sunnite, est né en 1962 en Suisse. Considéré comme une « superstar de l'islam européen moderne », il donne, depuis 1992, des conférences en France sous l’égide de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF) dont il est le prédicateur attitré. Son frère, Hani Ramadan, dirige le Centre islamique de Genève. Il s'est fait connaître après avoir publié dans Le Monde un article sur la charia où il dit de la lapidation qu'« elle constitue une punition, mais aussi une forme de purification ».

Pour la bonne compréhension, rappelons que l’UOIF est classée comme organisation terroriste par plusieurs pays et qu’elle est associée aux Frères Musulmans dont les liens avec les Salafistes sont avérés.

En France, elle sévit en toute quiétude et invite régulièrement dans ses mosquées ou lors de ses rassemblements des imams ou des prédicateurs haineux, alternant pour certains entre complotisme, antisémitisme et propos ambigus sur le djihad… ce qui fit dire à Al-Deeb, palestinien suisse, professeur des universités : « Il faut combattre l’idéologie mortifère de l’islam non pas en Syrie et en Irak, mais ici, en Occident, et exiger une refonte en profondeur de cette religion. La formation des imans doit se conformer aux Droits de l’Homme ».

Le 7 février 2016 eut lieu à Lille la neuvième Rencontre annuelle des musulmans du Nord (RAMN) organisée par l'UOIF. A cette occasion, devant un public de 3000 personnes -dont de nombreuses femmes voilées et une poignée de barbus portant le qamis (tenue du prophète)- le théologien musulman, Tariq Ramadan, harangua ses fidèles en ces termes :

« Ceux qui pensent que ce qui a trait à notre citoyenneté est uniquement lié à ce qui se passe à l'intérieur des frontières nationales se trompent. Il y a une relation très claire entre la question nationale et la question internationale»… avant d’asséner : « La France est une culture maintenant musulmane. L'islam est une religion française. La langue française est une langue de l'islam. Vous avez la capacité culturelle de faire que la culture française soit considérée comme une culture musulmane parmi les cultures musulmanes ».

Il rejoignait en cela la vision planétaire du « Frère Musulman », Mohamed Louizi, qui avait déclaré au FigaroVox :

« De l'individu, il faut former le foyer musulman, puis le peuple musulman, puis atteindre le gouvernement islamiste, puis établir le califat, puis reconquérir l'Occident puis atteindre le Tamkine planétaire.»… (Le Tamkine est le nom d'un projet de conquête du monde par l’organisation dite des Frères Musulmans).

Tarik Ramadan –prisé par les intellectuels islamo gauchisants- est également membre de l’Union mondiale des savants musulmans (UMSM), une organisation mentionnée –comme l’UOIF- sur la liste des organisations terroristes.

L’UMSM est dirigée par le sulfureux théologien des Frères Musulmans : Youssef Al Qaradawi, recherché par Interpol. C’est un « savant » antisémite, homophobe, auteur d’une fatwa encourageant à mener des attentats suicide.

Fidèle à la stratégie frériste qui consiste à s'appuyer sur la jeunesse, Tariq Ramadan s'est, lors de cette neuvième rencontre annuelle des musulmans du Nord, adressé prioritairement à cette jeunesse. Surfant sur le sentiment victimaire des jeunes de banlieue, il a défini l'Islam comme la religion de « tous les opprimés », aussi bien ceux des « cités françaises » que ceux de « l'Afrique ou de la Palestine ». Pour conclure, il a exhorté les Musulmans à prendre leurs responsabilités. « Tout ce que j'ai dit est dangereux pour ceux qui aimeraient qu'on continue à se penser comme bénis-oui-oui minoritaires… la France a un grand besoin de renouveau de sa classe politique ».

Une nouvelle fois, nous le constatons lors de cette réunion, l’argument sensible de la « misère arabe » exploité par ce genre de faux prophète est privilégié… L’Orient-Le Jour note que « Tariq Ramadan s'est mué en monstre médiatique capable de salves verbales mémorables à la télévision face à ses nombreux détracteurs, brandissant son joker fétiche, celui de victime, lorsqu'il se trouve à court d'argument. […] Quiconque s'attaque à sa personne est en pratique automatiquement taxé d'être islamophobe »… ce que confirme l’archevêque hongrois, Gyula Márfi, qui, dans sa conférence de presse sur le thème « Problème démographique du bassin méditerranéen aux 19e et 20e siècles », du 28 avril 2016, rejetait cette argumentation fallacieuse et par trop simpliste voulant faire de l’islam la religion de « tous les opprimés »…

José CASTANO  e-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

(1) - Tariq Ramadan a été mis en examen, vendredi 2 février, pour « viol et viol sur personne vulnérable ». Dans le cadre de cette affaire, Tariq Ramadan avait déjà été mis en congé de la prestigieuse université britannique d'Oxford, au sein de laquelle il enseignait depuis 2009, en particulier pour le master d'études islamiques contemporaines.

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Conférence « ISLAM, RELIGION CONQUERANTE »

Organisée par le Cercle Algérianiste de MONTPELLIER, cette conférence sera donnée par José CASTANO, LUNDI 19 MARS, à 15H, MAISON DES RAPATRIES, 31 rue Émile Chartier (Mas Drevon) - 34070 MONTPELLIER

Renseignements au : 06 81 95 00 89 - Courriel : gruvira@numericable.fr

Pour la bonne organisation, il serait souhaitable de s’inscrire. - Entrée gratuite

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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er RégimentEtranger deParachutistes en Algérie.

Organisée par le Cercle Algérianiste de MARSEILLE, cette conférence  sera donnée par José CASTANO, Jeudi 12 AVRIL, 18h, Maison du Bâtiment et des Travaux Publics – 344, Bd Michelet - 13009 MARSEILLE

Elle sera suivie d’un apéritif dînatoire copieux. La participation aux frais (conférence et apéro : 15eur/pers).

Renseignements et inscription :

Serge DOMENECH  : 04.42.02.60.04 – e-mail : domenech_serge@orange.fr

-       Michèle PEPE  : 04.91.93.30.41 – e-mail : pepe.michele13@yahoo.fr

Avec le soutien de l’Amicale des Anciens Combattants de la Légion Etrangère de Marseille

http://www.monsieur-legionnaire.org

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Conférence : «LA KAHENA »

« La fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord »

            Organisée par le Cercle Algérianiste de FREJUS, cette conférence sera donnée par José CASTANO, Vendredi 27 AVRIL, à 18h, salle Agricola, Maison des associations, 57 av de Verdun - 83600 FREJUS -

Pour tout renseignement : Jean-Marc CHERFILS : 06.16.13.56.90 ou 04.94.82.40.60 - Courriel : jmcherfils@club-internet.fr

Pour la bonne organisation, il serait souhaitable de s’inscrire. - Entrée gratuite

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