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25 novembre 2011

LA MANIPULATION « antiraciste »

Document transmis par José Castano

« Il est bon qu’une nation soit assez forte de tradition et d’honneur pour trouver le courage de dénoncer ses propres erreurs, mais elle ne doit pas oublier les raisons de s’estimer elle-même » (Albert Camus)

         Le triple anathème « raciste-fasciste-xénophobe » est  réservé de préférence à ceux qui  défendent l’identité française et occidentale. La gauche internationaliste brandit cet épouvantail dans un but politico-idéologique évident : il s’agit de dévaloriser nos identités afin d’ouvrir la voie à une société « mondialisée ». La droite honteuse, quant à elle, est prête à toutes les concessions et à tous les reniements pour se laver de l’accusation. Elle croit habile de surenchérir, espérant  séduire l’électorat en adoptant les valeurs de l’adversaire plutôt qu’en défendant les siennes.  La  diversité des ethnies, des cultures et des nations constitue pourtant une richesse irremplaçable. La  construction d’un monde meilleur et plus fraternel n’impose nullement de renoncer à cette diversité pour la remplacer par une humanité grise, uniforme, standardisée, réduite à ses fonctions de consommation, de production et de reproduction, formidablement appauvrie et donc condamnée à la stagnation qui précède l’extinction des espèces.

          Nous sommes, quant à nous, d’ethnie indo-européenne et de culture gréco-romaine et chrétienne dominantes. Nous avons construit notre civilisation sur ces bases, dont les valeurs ont rayonné sur le monde entier, par des méthodes qui ne furent certes pas toujours pacifiques. Pour autant, nous n’avons rien à renier, nous ne sommes redevables d’aucune « repentance » à l’égard de quiconque et n’avons de leçons d’antiracisme à recevoir de personne. Nous ne revendiquons aucune  supériorité intrinsèque, ne prétendons pas appartenir à une quelconque « race des seigneurs », ni à un soi-disant « peuple choisi », et n’avons aucune vérité prophétique à imposer au monde par le sabre. Nous sommes tolérants à l’égard des autres cultures, même si cette tolérance n’est pas toujours payée de retour, y compris  de la part de communautés que la France accueille  sur son sol, mais attention : la « tolérance » ne doit pas servir d’alibi à la démission !

          Sur le plan politique, le chantage ne date pas d’hier. Staline et ses disciples occidentaux créaient déjà chez nous, dans les années 50, des fronts antifascistes  contre un fascisme qui n’existait plus. Aujourd’hui, ses héritiers ont réactivé l’« antiracisme » pour condamner toute manifestation de préférence nationale au profit des Européens dans leurs propres pays. On récupère même l’anticolonialisme, érigeant le « racisme » en repoussoir idéologique dressé contre l’ex-puissance colonisatrice, un demi-siècle après les indépendances des colonies, alors que les conséquences d’une décolonisation hâtive ensanglantent et ruinent l’Afrique sous nos yeux. Nous avons même vu un Président de la République, plutôt que de défendre l’honneur et l’œuvre de la France, « demander pardon » à tout-va et déclarer que les valeurs fondatrices de la France étaient musulmanes autant que chrétiennes ! Les mouvements qui incarnent l’antiracisme unilatéral, inquisitorial, institutionnel et subventionné, prolifèrent sur ce terreau malsain. Ils tiennent le haut du pavé dans tous les domaines de la vie publique. Souvent marqués politiquement et même ethniquement, parfois au service de communautés rivales étrangères à notre culture, ils ne se rejoignent que pour stigmatiser les « souchiens » qui osent encore réclamer le statut et le respect auxquels ils ont droit. Les Français, culpabilisés au point d’en perdre leurs réflexes élémentaires d’auto-défense, prendront-ils enfin conscience de la manipulation ?Robert SCHILLING rjp.schilling@wanadoo.fr

 

« Nous sommes dans une époque où le consentement au pire semble se faire fort aisément, où tout concourt à ce consentement, par passivité, aveuglement volontaire ou non, lâcheté, résignation… La marche vers l’autodestruction qui hante ce pays (la France), le mène à sa perte doit être arrêtée. » (Guy Millière) 

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Les économies en France ? OUI, c’est possible ! Cliquez sur :  

Marine LE PEN : 7 mesures immédiates pour faire 30 milliards d’économies par an 

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Cliquez sur : Ruquier ose amalgamer Marine le Pen et croix gammée : il faut le virer du service public ! Par Christine Tasin

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- Cliquez sur : Un putschiste Grand Croix de la Légion d’Honneur... On est tombé bien bas !

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Conférence sur la Légion étrangère 

« LES SEIGNEURS DE LA GUERRE » 

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

 qui sera donnée par José CASTANO, le dimanche 4 décembre, à 14h30, au Fort-Carré – 06600 ANTIBES - dans le cadre du grand rassemblement organisé par le RNFAA– Entrée gratuite – (Renseignements à la suite de ce communiqué)

           « De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait.

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          A l’aube du « cinquantenaire », le Rassemblement National des Français d’Algérie et leurs Amis entame, à ANTIBES, les 3, 4 et 5 décembre 2011, à l’espace « Fort-Carré », avenue du 11 Novembre (route du bord de mer), le cycle des commémorations. Au programme : Expositions, conférences, film. Tous les renseignements en cliquant sur :

 http://infodiv.canalblog.com/archives/2011/10/20/22422270.html

(Information importante. Le programme qui apparaît est quelque peu illisible. Il suffit de cliquer dessus et le format en PDF, de meilleure qualité, apparaît)

Entrée libre – Parkings gratuits – Tel. 04.93.20.85.04 – 06.03.49.45.26 – 06.63.02.38.83 – 06.15.83.85.68 – e-mail : casalonga.jean-yves@orange.fr

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- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 30 septembre 2011, 18153 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation.

Ne les oublions pas

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Par ailleurs, un 76ème soldat français, âgé de 25 ans, est tombé en Afghanistan. A quoi sert sa mort. A qui profite-t-elle ? Au nom de quel droit, de quelle éthique, de quelle loi sacrosainte l’a-t-on sacrifié ?

 

« Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9) 

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Pour revoir: 

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12 novembre 2011

LA REVOLTE DU 1er REGIMENT ETRANGERS DE PARACHUTISTE

« Mère, voici vos fils qui se sont tant battus,

Mère, voici vos fils et leur immense armée,

Qu’ils ne soient pas jugés sur leur seule misère,

Que Dieu mette avec eux un peu de cette terre

Qui les a tant perdus et qu’ils ont tant aimée. »

                        (Charles Péguy) 

Extrait de la conférence de José CASTANO :

 « Les Seigneurs de la Guerre » 

12 Novembre 1960 

          Une nouvelle consternante parvient dans les unités parachutistes. Dans les Aurès, les fells ont surpris un groupe de combat du 1er REP à sa descente d’hélicoptères, faisant 11 morts et 6 blessés graves. 

15 Novembre 1960

          Dans la chapelle de l’hôpital Maillot à Alger, eut lieu la cérémonie militaire et religieuse en l’honneur des légionnaires tombés le 12. Ils allaient maintenant reposer comme tant d’autres dans cette terre d’Algérie qu’ils avaient défendue jusqu’à l’ultime sacrifice et qui était la leur désormais.

          Au cimetière de Zéralda –qui gardera à jamais, dans son « carré légionnaire » les dépouilles mortelles de ces soldats morts pour la France- l’aumônier de la 10ème Division Parachutiste, le Père Delarue, bien qu’habitué à conduire des légionnaires à leur dernière demeure, se sentait, devant tous ces cercueils, bouleversé. Ce qui le mettait en rage, lui, prêtre, c’était l’absurdité de cette mort si elle ne correspondait plus à un sacrifice exigé par la Nation. Onze cadavres inutiles et scandaleux… Onze cadavres de plus dans cette longue liste… Et sa détresse, sa lassitude étaient immenses, de cette guerre où des hommes valeureux payaient de ce qu’ils avaient de plus cher pour racheter l’incompétence, la veulerie, les fautes et les palinodies de leurs gouvernants.

Tous écoutaient, muets et bouleversés, les dernières prières douloureuses de l’aumônier. Des paroles simples lui venaient aux lèvres. Il disait :

 « Vous étiez venus de tous les pays d’Europe où l’on aime encore la liberté pour donner la liberté à ce pays… La mort vous a frappés en pleine poitrine, en pleine face, comme des hommes, au moment où vous vous réjouissiez d’avoir enfin découvert un ennemi insaisissable jusque-là… »

Et, d’une voix forte, il ponctua en criant presque :

« Vous êtes tombés au moment où, s’il faut en croire les discours, nous ne savons plus, ici, pourquoi nous mourons ! »

Puis le clairon, gonflant ses joues et les veines de son cou, lança vers les airs cette courte sonnerie saccadée : la sonnerie aux morts.

          « Notre Père, qui êtes aux Cieux… » commença le prêtre, de sa voix qui tremblait et qui n’avait pas son impassibilité habituelle. Et tandis que se continuait le Pater, chez ces grands enfants qui écoutaient, recueillis, se reflétait un immense chagrin au souvenir de leurs camarades de combat. Chez certains, les yeux devenaient troubles comme sous un voile et, à la gorge, quelque chose s’étranglait. Sur toutes ces têtes alignées, flottait pour la dernière fois, l’ombre de ceux qui étaient morts, parce que la France, une dernière fois, le leur avait demandé. Et quand le prêtre, après un arrêt, et la voix plus grave encore, prononça les derniers mots de l’Ave Maria, d’une simplicité sublime : « Sainte Marie mère de Dieu… priez pour nous, pauvres pécheurs… maintenant… et à l’heure de notre mort », tout à coup, sur les joues de ces hommes rudes que l’on qualifiait « d’inhumains », de brusques larmes coulèrent, qui jaillissaient rapides et pressées comme une pluie…

          L’émotion avait atteint un degré douloureux. La foule pleurait en silence communiant dans la douleur avec « ses soldats », « ses légionnaires ». Puis le nouveau chef du 1er REP, le Colonel Dufour,  s’avança à son tour pour dire adieu à ses hommes. Il énuméra les noms de ceux qui ne feraient plus le chemin, tant rêvé, du retour dans leur foyer. Ces noms qui, bientôt ne vivraient plus que dans le cœur des mères, émurent le silence, cognèrent aux poitrines, bâillonnèrent les gorges et mouillèrent de nouveau les yeux. Puis il termina par ces mots :

« Il n’est pas possible que votre sacrifice demeure vain. Il n’est pas possible que nos compatriotes de la Métropole n’entendent pas nos cris d’angoisse ».

          Il salua ; les clairons sonnèrent : « Au drapeau ». Les détachements présentèrent les armes et défilèrent, les yeux tournés vers les tombes. Les visages graves, bronzés et maigres, recelaient toutes les tristesses cachées, toutes les tares et tous les deuils qui les avaient amenés là.

          « Nous ne savons plus ici pourquoi nous mourrons… » Ces paroles du père Delarue allaient avoir un écho immédiat : il allait, sur le champ, être banni d’Algérie et exclu des unités parachutistes.

          « Si quelqu’un veut savoir pourquoi nous sommes morts, dites-leur : « Parce que nos pères ont menti ! » s’était écriéRudyard KIPLING, après que son fils fut tué à la bataille de LOOS en 1915.

          Trois semaines plus tard, le Colonel Dufour fut relevé de son commandement pour avoir exprimé en public ses sentiments « Algérie française » et fut prié de quitter le sol algérien avant le 9 décembre 1960, date d’arrivée de de Gaulle à Oran. Ecarté de la Légion, affecté en Métropole, le Colonel Dufour choisit la clandestinité et rejoindra cinq mois plus tard, en Algérie, les rangs de l’OAS.

8 Janvier 1961 

            Un événement tout à fait extraordinaire venait de se dérouler au 1er REP. Pour la première fois depuis le début des guerres d’Indochine et d’Algérie, des officiers de cette prestigieuse unité refusaient de partir en opération. Ils se mettaient en grève ! Unanimement hostiles à la politique algérienne du général de Gaulle, ils n’acceptaient plus de voir mourir leurs légionnaires alors que l’indépendance de l’Algérie semblait inéluctable. A quoi pouvaient désormais rimer ces opérations incessantes et meurtrières à l’heure où le chef de l’état clamait qu’il voulait en finir à n’importe quel prix avec le « boulet algérien ». L’absurdité dépassait les bornes. Ils avaient donc décidé de faire la « grève de la mort ».

            Un vent de panique souffla à tous les échelons de la hiérarchie. Quoi ! La « grève de la mort » ? Impensable pour des hommes qui étaient « soldats pour mourir »! (1)

Une pluie de sanctions s’abattit sur les révoltés qui furent mis aux arrêts et mutés immédiatement en Métropole. L’un d’eux, le Lieutenant Roger Degueldre fut affecté au 4ème Régiment Etranger d’Infanterie mais il refusa de rejoindre son nouveau corps. Le 25 janvier 1961, il entra dans la clandestinité. Les dés de son destin étaient jetés. Une légende naissait…

            A Zéralda, fief du 1er REP, le cœur n’y était plus et les questions que posaient les cadres rescapés de la purge n’obtenaient aucune réponse de la hiérarchie : le drapeau du FLN va-t-il flotter sur Alger ? Après avoir été vaincu sur le terrain, le FLN y sortira-t-il vainqueur ? Que vont devenir les Européens ? Et les Musulmans ralliés au drapeau français, eux qui ont cru aux promesses de l’armée ? Après l’Indochine, l’Algérie… L’armée sera-t-elle donc éternellement vaincue, éternellement parjure ?

          Et de mains en mains l’on se passait une lettre. C’était une missive vieille de 2000 ans. Le texte, rapporté par Suétone, était de Marcus Flavinius, centurion à la 2ème cohorte de la légion Augusta. Destiné à son cousin Tertullus, il avait été écrit en Numidie, ainsi que s’appelait l’Algérie à l’époque romaine : « Si nous devions laisser nos os blanchis en vain sur les pistes du désert, alors que l’on prenne garde à la colère des légions ! »

          La colère des légions ! Elle se concrétisera le 22 avril 1961 avec le soulèvement des plus belles unités de légion et de parachutistes… et se termina par la dissolution du 1er REP. (2) + (3)

José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano. 

(1) - En janvier 1885, lors des préparatifs de l’attaque de Bac Ninh, au Tonkin, le général de Négrier s’était adressé aux légionnaires des 1er et 2ème Bataillon en ces termes : « Vous, légionnaires, vous êtes soldats pour mourir et je vous envoie où l’on meurt ! »

(2) - Avril 1961 -Il y a 50 ans, disparaissait, en Algérie, la plus prestigieuse unité de Légion étrangère… : LA FIN DU 1er REGIMENT ETRANGER DE PARACHUTISTES -  Cliquez sur : Lire la suite

(3) - Cliquez sur : Les Régiments dissous

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                Concernant l’histoire du 22 avril 1961, il appartiendra aux historiens de l’écrire, un jour, avec honnêteté et clairvoyance. Avant toute chose, ils devront établir une liste des colonels et des généraux permissionnaires. Ils découvriront alors que ce « putsch » ne fut rien d’autre, en réalité, que l’épreuve de force entre une élite qui s’engagea, qui jeta tout dans l’aventure jusqu’aux soldes, jusqu’au prestige hérité du passé, jusqu’à la vie… et un troupeau qui éluda l’engagement et l’abandonna aux sergents, parce qu’il avait depuis longtemps choisi entre l’auge et le sacrifice à une idée.

            La politique et l’histoire offrent à chaque instant le spectacle de retournements qui, quelques mois, quelques jours, quelques heures auparavant avaient encore paru incroyables. Il semble que le cœur des hommes et leurs intérêts rivalisent d’inconséquence et nourrissent le même goût pour l’imprévu et pour l’imprévisible. La logique et la raison ne s’emparent de leur imagination que pour mettre un semblant d’apparence d’ordre et de nécessité dans le foisonnement de leurs scrupules, de leur indécision, de leurs regrets et de leur versatilité.  J.C

« Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9)

 

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31 octobre 2011

DU TROISIEME SIECLE AVANT JC A 1829

            Des origines d’Alger, nous ne savons pas grand chose. Le nom punique de la ville « Ikosim » apparaît pour la première fois sur les pièces de monnaies. Il signifie « île des mouettes », « île des hiboux », « île des épines ». La cité punique a été fondée au IIIe siècle av. J.C.
            De ce nom (Ikosim) dérive son nom romain « Icosium ». Vespasien lui octroya les privilèges du droit latin ; elle devint une colonie avec des droits réduits par rapport aux colonies de droit romain.
            Le père Hardouin fut le premier à identifier Icosium à Alger. Par la suite, plusieurs savants, professionnels et amateurs partirent à la recherche d’Icosium. Citons parmi eux, Shaw, Berbrugger, Devoulx, Gavault, Gsell et Leschi ; ils se mirent à la collecte des antiquités trouvées suite aux démolitions entreprises dés l’occupation française. Plus tard, M. Leglay réussit à mettre au jour de nouveaux documents qui ont enrichi la liste établie par ses prédécesseurs. Cependant, le manque de fouilles archéologiques limite notre connaissance de la ville antique qui reste ensevelie sous les constructions d’époques postérieures.
            Durant la période musulmane, Bologhine Bnou Ziri fondait la ville connue sous le nom de Djazaïr Bani Mezghena et ce en 950 ap.J.C.
            En 1082 ap.J.C., les Almoravides, sous le règne de Youssouf Bnou Tachfine, prenaient possession de la ville ; Ils ont édifié la Grande Mosquée d’Alger. La ville ne tarda pas à tomber entre les mains des Hammadites, sous le règne d’El Mansour Bnou Nacer. En 1152 ap.J.C., Alger faisait partie de la dynastie des Almohades, puis de celle des Zianides qui ont doté la Grande mosquée Almoravide d’un minaret. Vu ses richesses, en 1510 ap. J.C., les Espagnols l’assiégeaient et bâtissaient sur un îlot de la baie d’Alger une forteresse « penon » destinée à bombarder la ville et à prévenir son approvisionnement. En 1529, Kheireddine détruisait cette forteresse et construisait la jetée qui porte son nom.
            Cette date marque le début de la régence d’Alger connue sous le nom d’ « El Mahroussa », de « La petite Istanbul» et d’« El Djazaîr ». La ville ancienne appelée Casbah d’Alger est aujourd’hui classée patrimoine universel.

- Ikosim est fondée par les Phénicien à l'emplacement de ce qui deviendra Alger.

203 Avant JC

- Massinissa roi Berbère défait Syphax, réuni les deux royaumes (Masaesyles et Massyles) en royaume de Numidie et se met sous la protection de Rome.  Ikosim se transforme en Icosium (Ile aux mouettes)

148 Avant JC

- Décès de Massinissa à qui succèdent, ses deux fils et son neveu Jugurtha, qui par intrigues devient Roi de Numidie.  Alger porte le nom d'Ikosium.

104 Avant JC

- Après 7 ans de guerre contre les Romains, Jugurtha qui a été trahi par son beau-père est emmené à Rome ou il est étranglé.

46 Avant JC

- Juba Ier, roi de Numidie, qui est l'allié de Pompée, se donne la mort après avoir été vaincu par César. Son fils, Juba, est emmené à Rome ou il y sera élevé.

15 Avant JC

- Juba II, est mis sur le trône de Numidie par Auguste (Octave) qui règne sur Rome. Il choisi comme capitale Caesarea (future Cherchell). Il fera édifier prés de Tipasa le mausolée dit « Tombeau de la Chrétienne », une Pyramide conique.

1

- Naissance de Jésus Christ.

24

- Mort de Juba II. Son fils Ptolémée lui succède.

40

- Ptolémée est assassiné à Lyon sur ordre de Caligula, qui s'empare de sa fortune et du royaume de Numidie.

41

- La Numidie devient une Province Romaine.
- Les Romains imposent la culture du blé (la Numidie sera le grenier de Rome) et comme le pays est très sec ils y édifient de nombreux aqueducs.

180

- Apparition du Christianisme, qui va rapidement se propager parmi les Berbères.

354

- Naissance à Thagaste (qui deviendra Souk Ahras), de Aurelius Augustinus, plus connu sous le nom de Saint Augustin.

395

- Saint Augustin devient évêque d'Hippone (prés de Bône, Annaba)).

429

- Invasion de la Numidie par les Vandales aux ordres de Genséric.

430

- Mort de Saint-augustin durant le siège d'Hippone qui s'achèvera par la destruction de la ville par les Vandales. Genséric ouvre alors une longue période de pourparlers avec Valentinien, empereur d'Occident.

455

- Pillage et destruction de Rome par Genséric qui est couronné héros du monde barbare.

477

- Mort de Genséric.

533

- Le Vandale Gélimer, arrière petit-fils de Genséric est vaincu par le Byzantin Bélisaire. La Numidie passe sous domination Byzantine.

589

- Victoire de Salomon, successeur de Bélisaire, sur les Berbères de l'Aurès

571

- Naissance de Mahomet, prophète de l'Islam.

622

- Hégire. Début de l'ère musulmane

632

- Mort de Mahomet.

647

- Invasion du Maghreb (Afrique du Nord) par les Arabes, qui écrasent les Byzantins.

666

- Troisième expédition conduite par Sidi Okba, qui se termine par l'occupation partielle du Maghreb, et l'islamisation des Berbères.

683

- Un chef Berbère, Koceïla, défait les troupes Arabes d'Okba qui est tué au sud de Biskra (aujourd'hui Sidi Okba).

686

- Les Arabes reprennent le dessus et Koceïla est tué près de Kairouan en Tunisie.

690

- Une femme légendaire prend la tête de la résistance aux Arabes, c'est la « Kahena », une Berbère, qui soulève la région des Aurès et défait le chef Arabe Hassan.

702

- La Kahena est trahie par son fils adoptif, un Arabe du nom de Khaled, elle est décapitée par Hassan qui envoie sa tête à Damas.

710

- Invasion de l'Espagne par les Arabes.

732

- Bataille de Poitiers en France où les Arabes sont battus par les Francs de Charles Martel.

762

- Fondation du royaume Rostemide au Maghreb Central (Berbérie!)

788

- Fondation du royaume Idrisside au Maghreb Ouest (Maroc!)

800

- Fondation du royaume Aghlabides au Maghreb Est (Tunisie!).

952

- Bologuine Ibn Ziri Ibn Manad fortifie et agrandit le site occupé par les Beni Mezghana et lui donne le nom d'El-Djazair (futur Alger), par référence aux quatre îlots qui font face au rivage.

1051

- En représailles aux exactions des Berbères du Sud, le Sultan « Fatimide » du Caire « offre » le Maghreb Central, aux Beni Hilal, qui l'envahissent et saccagent tout (Verger, champs, forets etc.) et détruisent aussi les maisons et les édifices publics. Les Berbères sont repoussés dans les montagnes pauvres.

1055

- Les Berbères du sud, Almoravides, sous le commandement du chef militaire Yahya remonte vers le nord puis pousse leurs conquêtes vers l'Est.

1082

- Alger est prise par les Almoravides, qui regagnent ensuite Marrakech au Maroc.

1147

- Le dernier roi Almoravide est tué à Marrakech

1159

- Les Almohades qui ont remplacés, les Almoravides, entreprennent de reconquérir le Maghreb, et obligent les vaincus, Juifs et Chrétiens à se convertir à l'islam sous peine de mort.

1236

- Le Maghreb est divisé en Trois nouveaux royaumes, avec Tlemcen comme capitale du Maghreb central, Tunis et Fez pour les deux autres.

1270

- Mort de Saint-Louis, roi de France, à Tunis.

1375

- Par altération El-Djezaïre donne Alguère en Catalan, avant de devenir Alger.

1450

- La « Cie marseillaise des Concessions d'Afrique » s'installe sur la cote Barbaresque entre Bône et Tunis et installe le « Bastion de France » à la Calle. Les Français y pêchent le corail et font le commerce du cuir de la laine de la cire, etc....

1492

2 Janvier : -  En Espagne les rois Catholiques entre dans Grenade, la dernière ville occupée par les Musulmans.
- Les Juifs et les Musulmans sont persécutés et ils doivent soit se convertir au Christianisme soit s'exiler au Maghreb.

1493

- Les pirates et corsaires maghrébins attaquent les cotes d'Espagne

1505

15 Septembre : - Une flotte Espagnole prend Mers El-kébir.

1509

19 Mai : - Une armada espagnole s'empare d'Oran.

1510

- La ville de Bougie est prise par les Espagnols puis ils mettent le siège devant Alger qui sans combattre, livre les îlots rocheux (El-Djazair) sur lesquels les Espagnols construisent une Redoute.

1514

- Aroudj Barberousse et ses frères, dont l'intervention était sollicitée par le Cheik d'Alger, s'emparent de Djidjelli, Alger, Cherchell, Ténès et Tlemcen.

1516

- Aroudj, un des quatre frères Barberousse, des pirates Gréco turcs, crée l'État d'Alger après avoir étranglé Selim el Toumi, le Cheik d'Alger, qui lui avait demandé son aide face aux Espagnols.
- Échec d'une expédition espagnole conduite par Francisco de Vero.

1518

- Aroudj Barberousse est tué par les Espagnols qui tiennent le fortin construit sur les îlots devant Alger. Son frère, Khair-Eddine, plus connu sous le nom de Barberousse, devant la menace des Espagnols et de ses voisins Arabes se met sous la protection du Sultan Ottoman d'Istanbul, qui le nome Pacha de la Régence d'Alger.

1529

- Barberousse réussi à s'emparer de la redoute Espagnole, devant Alger, la détruit et relie l'îlot à la terre ferme avec les débris, créant ainsi le port d'Alger, (El-Djezaïr signifie les îles en Arabe) qui n'était qu'un abri. Les territoires d'Alger, Constantine et Oran deviennent des Beyliks. Les ports servant de refuges aux pirates Barbaresques qui écument la Méditerranée et les cotes Espagnoles, Françaises et Italiennes.
- La Régence Turc, impose fortement les comptoirs français installés autour de La Calle dans le Constantinois.

1533

- Khair-eddine est nommé Amiral en chef de Soliman.

1541

23 Octobre : - Les troupes de Charles Quint, Empereur d'Espagne débarquent à l'embouchure de l'Harrach (prés de la future, Maison Carré) installent leur camps sur les hauteurs d'Alger, à l'emplacement qui deviendra le Fort-l'Empereur et assiègent Alger.
26 Octobre : - Une tempête détruit une grande partie de la Flotte de Charles Quint.
27 Octobre : - Au cours du siège d'Alger, un Français, le Sir Pons de Balaguer, Chevalier de Malte, plante sa dague dans la porte Bab-Azoun en prononçant, prophétique : « Nous reviendrons ».
1 Novembre : - Les troupes de Charles Quint rembarquent au cap Matifou, à l'Est d'Alger. 

1543

15 Août : - Une armada Barbaresque de prés de 200 navires, aidée de 20 galères françaises, la France est l'allié des Barbaresques, arrive dans la baie des Anges et met le siège devant Nice, qui ne deviendra française qu'en 1860 sous Napoléon III. Catherine Segurane s'y distingue, en s'emparant d'un étendard Turc et en haranguant les défenseurs Niçois.

1546

- Mort de Khair-eddine.

1553

- La compagnie marseillaise des " Concessions d'Afrique " qui pêche le corail sur les côtes de Berbérie, depuis 1450, construit, à 12 km à l'Ouest de La Calle, au " Bastion de France " un fortin qui sera plusieurs fois démoli et reconstruit.

1558

- Désastre espagnol à Mostaganem

1571

- Miguel de Cervantès, l'auteur de Don Quichotte de la Manche, est retenu prisonnier à Alger par les pirates qui l'ont capturé au cours de la bataille de Lépante. Il y passera 5 ans (à Alger une grotte porte son nom) avant d'être racheté, six cents ducats, par des religieux.

1572

- Début de l'épidémie de peste, qui jusqu'en 1574 tuera le tiers de la population d'Alger

1580

- Une famine décime la population d'Alger

1587

- Création de la Régence d'Alger par les Turcs

1622

- Bombardement d'Alger par les Anglais.

1672

- Bombardement d'Alger par les Anglais, en représailles à la piraterie pratiquée par la Régence

1681

18 Octobre : -La Régence d'Alger, déclare la guerre à la France.
15 Décembre : Les Barbaresques capturent un bâtiment de la marine royale française; son commandant, le Chevalier de Beaujeu, et l'équipage sont vendus comme esclaves à Alger.

1682

30 Août : - Sur ordre de Louis XIV, la marine française bombarde Alger, avec des bombes incendiaires.

1683

30 Juin : - La marine française bombarde à nouveau Alger.
29 Juillet : - Le Consul français, le père Jean Le Vacher, accusé de communiquer par signaux avec la marine française présente devant Alger, et d'espionnage, est attaché à la bouche d'un canon et exécuté, avec 16 autres chrétiens.

1684

- Paix signée entre le roi de France et la Régence d'Alger

1686

- Rupture de la paix : la Régence reprend sa course contre les navires français.

1688

- Bombardement d'Alger par d'Estrées.

1692

- La France obtient, le droit exclusif d'exploiter les bancs de corail, sur les concessions de côtes, qu'elle possède près de Bône.

1714

- La France obtient le renouvellement de ses concessions à La Calle, Bône et Collo, pour la pêche du corail.

1732

- Prise d'Oran par les Espagnols.

1764

- Traité entre la France et Alger.

1770

- Expédition du Danemark contre Alger.

1785

- Paix entre l'Espagne et Alger

1787

- Famine à Alger qui fait 17.000 victimes.

1792

- Par convention, l'Espagne cède Oran à Alger.

1797

- Le Directoire Français commande du blé par l'intermédiaire de deux juifs d'Alger, Bacri et Bushnac, qui, détenant un monopole de vente, le vendent au triple du prix, avec des intérêts usuraires, pour 24 millions de Francs. La livraison reste impayée. C'est la créance de cette commande qui déclenchera 30 ans plus tard l'incident qui va aboutir à la prise d'Alger.

1805

- Blocus du port d'Alger par les Américains.

1807

- La Régence supprime les Concessions Françaises de La Calle et offre ces concessions aux Anglais.

1808

24 mai : -  Un officier Français du Génie, le colonel Vincent Boutin, arrive secrètement en Berbérie (future Algérie) pour y faire des relevés en vue d'un débarquement, projeté par Napoléon Bonaparte, il y restera jusqu'au 17 juillet 1808.
- Le premier Consul  Napoléon Bonaparte écrit au Dey Mustapha : « Je débarquerais 80.000 hommes sur vos cotes et je détruirais votre Régence. »

1815

- Giuseppe Vantini, natif de l'Île d'Elbe (Française à l'époque) âgé de 6 ans est capturé par des pirates barbaresques au cours d'une traversée. Il est vendu au Bey de Tunis. En 1830, il s'évadera sur un navire Français et rejoindra l'Armée Française en Berbérie (Algérie) où il deviendra un célèbre colonel de Spahis sous le nom de Yusuf.

7 Avril 1815 : - Khaznadj Mohamed  le Dey d'Alger est étranglé.

1816

- Le Dey Omar refuse de renouveler les concessions de La Calle aux Anglais et les proposent aux Français moyennant une redevance annuelle élevée.

20 Mai : - Les Barbaresques massacrent 200 corailleurs Anglais, réfugiés dans l'église de Bône, et mettent, le Consul Britanique en Prison

27 Août : - Alger est bombardée par l'escadre Anglo-hollandaise de l'Amiral Lord Exmouth.
8 Septembre : - Le contre amiral Jurien de la Gravière et le commodore Freemantie, mandatés par la France et l'Angleterre demandent au Dey Hussein de renoncer à la « course » (piraterie), ce qu'il refuse

1817

8 Septembre 1817 : - Omar qui à succédé à  Khaznadj Mohamed  est étranglé à Alger, Ali Kodja lui succède et s'installe dans un palais au milieu de Casbah
30 Septembre : - Le Dey Ali réduit la redevance des concession de La Calle au tiers, de ce qu'elle était.
31 Décembre 1817 : - En quelques mois Ali à fait périr dans les supplices 1.800 Janissaires.

1818

- Famine et épidémie de peste à Alger.
28 Février 1818 : - Ali Kodja meurt de l'épidémie de peste qui sévit à Alger. Hussein ibn El Hussein est élu, nouveau Dey d'Alger.
- Le Dey demande le triplement de la redevance des concessions de La Calle et comme la France refuse, les annexes.

1819

28 Octobre : - Hussein, le Dey d'Alger, créancier de Bacri et Busnach transige, avec la France, sur la dette du blé qui est réduite à 7 millions, il en recevra 4 en 1820.

1820

24 Juillet : - Le Dey d'Alger accepte de rendre les concessions de La Calle, moyennant une redevance légèrement inférieure à ce qu'il exigeait avant de les annexer.

1825

15 Juin : - Le Dey, fait perquisitionner la maison du Consul de France à Bône, sous prétexte qu'il fourni des armes et des munitions aux Kabyles  toujours insoumis dans leurs montagnes.

1827

1 Janvier : - La Berbérie qui est composée, de trois Beyliks, du Sultanat d'Alger ainsi que d'une multitudes de tribus querelleuses, a une populations qui s'élève à environ 1.500.000 personnes. Alger est surtout, un repaire de pirates barbaresques, qui écument la méditerranée et les cotes méditerranéennes, chrétiennes.
30 Avril : - A Alger, le Dey Hussein se plaint au Consul de France, Deval, que le roi de France, Charles X, n'a pas répondu à son courrier, concernant les 3 millions de francs, restants, de la dette du blé. Le Consul lui répond : « Mon maître, n'est pas fait pour répondre à un homme tel que vous. » Devant cette insolence le Dey Hussein le soufflette, avec son éventail, et déclare à propos de La Calle je refuse qu'il y ait un seul canon de roumi sur le sol de l'État d'Alger (les enclaves, Beyliques).
- Un navire de Jacques SCHIAFFINO, armateur de balancelle à Alger, apporte en France la dépêche relatant le "coup de l'éventail" reçu par le consul de France à Alger. Plus tard cette famille fondera la « Société d'armement et de navigation Charles Schiaffino » à Alger.
- La France déclare la guerre à la Régence d 'Alger et met le port d'Alger en état de blocus.
16 Juin : - Blocus des ports algériens par la marine française.

1828

- Partant de Tombouctou au Mali, un Français René Caillié, qui est le premier étranger, non musulman, à y être arrivé, rejoint la méditerranée en traversant le Sahara.

1829

- Devant les énormes dépenses que la guerre avec la régence d'Alger engendre, le Ministère de la guerre français, recherche la paix et envoie des émissaires à Alger.
3 Août : La Provence, le Navire de l'amiral de La Bretonnière, arborant le pavillon des parlementaires, est pris sous le feu des batteries côtières algéroises.

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27 octobre 2011

A L'ERE DU GRAND NETTOYAGE

« La France, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J'y suis né, j'ai bu aux sources de sa culture. J'ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux ». Marc Bloch, « l'Étrange défaite », septembre 1940.

L’élection présidentielle de 2012 se dessine mieux dès aujourd’hui 

          Les candidats socialistes se sont éliminés de la manière la plus démocratique qui soit. Ils ont, pour cela, appelé les français à voter en adhérant à la charte de fidélité aux idées de la gauche. Ils ont totalisé fièrement 2.100.000 de votants, dimanche, sur les 43 350 204 inscrits en France, ça ne fait pas lourd compte tenu des seuls 232 511 adhérents que ce parti revendique. Mais puisqu’ils s’en contentent, tant mieux pour eux. 

- Les communistes n’ont plus qu’un guignol à chapeau qui braille dans ses meetings  pour rameuter moins de 3% des Français qui restent fidèles à leur couleur, leur utopie et leur chimère… 

- Les Verts. Ah ! Les verts. Ils se sont étripés avant, même, les socialistes. Ils ont copié leurs primaires en les réduisant au strict minimum. Ne venez pas trop nombreux, on sait qui on veut. En choisissant une immigrée européenne qui n’a pas réussi à percer dans son pays et qui a un contentieux avec la magistrature française (qui ne l’a pas épargnée quelques années plus tôt), ils ont délibérément exclu les vrais Français de leur parti. Les Verts ont, donc, décidé qu’il n’y avait, chez-eux, aucun Français digne de ce nom pour les représenter… Dans le fond et dans la forme, ils font moins bien que l’islamiste en burqa qui s’est déclarée candidate à la présidentielle. Au moins, elle, affiche la couleur de « la France de ses rêves ». 

- La droite  de « l’Union pour la Majorité Présidentielle» n’a pas, non plus,  lésiné sur les coups bas pour écarter les prétendants au trône. Elle a même balayé au « Centre » pour faire un boulevard au président sortant. Exit les Villepin, Borloo, Morin, Bayrou… circulez, y a rien à voir. Nous avons un Napoléon-bis, nous voulons le garder, avec ou sans valises

- Le Bloc identitaire d’Arnaud Gouillon a jeté l’éponge, faute de moyens financiers pour s’engager dans cette campagne. Forcément, il est tout jeune en politique, ce petit, il n’a pas eu le temps d’amasser de fortune. C’est un « sang neuf » à qui il reste maintenant à acquérir la sagesse et ne pas prêter l’oreille aux sirènes de la division. La droite nationale a besoin de tous ses patriotes pour combattre l’ennemi commun. Ce qui rassemble est plus important que ce qui divise…  

- Le Parti de la France de Carl Lang aurait tendance à se distinguer par ses attaques contre le Front National. Pour des nationalistes de droite, ça la fiche plutôt mal ! Leur problème réside dans le fait que bon nombre de leurs dirigeants ont quitté le FN, soit par mésentente, déconvenue ou éviction… et qu’ils vouent une rancune tenace à Marine Le Pen. Certains prétendent que c’est uniquement par « vengeance » qu’ils présenteraient un candidat en spéculant sur un score qui serait à même de priver Marine de second tour … Froid calcul ! Si c’était vraiment le cas, le machiavélisme en politique ne serait pas l’apanage de la seule gauche !...

          En tout cas, un Parti de la France qui entrerait en lice, uniquement pour glisser une peau de banane à la seule candidate de la résistance nationale qui fédère aussi bien à droite qu’à gauche ne serait ni élégant, ni honnête, ni respectable, ni patriotique. Aux « Petits Echos », nous refusons d’accréditer cette hypothèse et gageons que Carl Lang saura choisir la voie de la raison et de l’honneur. 

          La lutte sera, sans nul doute, assez prévisible au premier tour. Le second (tour) a toutes les chances de nous présenter un remake de 2002 à l’envers… Sauf que, nombreux sont les français qui rejettent, avec force, le président sortant et sa politique assassine comme ils rejettent celui qui défendra la politique gauchiste, par trop multiculturelle, de la France et qui ne s'en cache pas.

Dans tout ça, que devient « le vote Pied Noir » ?

          Les Français d’Algérie - Harkis compris - bernés, spoliés, méprisés par les politiciens de gauche et de droite durant un demi-siècle, auront leur mot à dire, à ce moment-là… Bien sûr, il en est qui roulent, encore, pour l’UMP et leurs cousins germains gaullistes. D’autres, moins glorieux (aux relents « progressistes »), sont favorables à une repentance de la France envers l’Algérie et, en ce sens, soutiennent la gauche socialo-communiste pour une hypothétique « paix des mémoires »… Et puis, il y a ceux qui, sous couvert d’une  « reconnaissance réclamée depuis cinquante ans », œuvrent d’arrache-pied en espérant détourner les voix des Français d’Algérie en faveur de leur Mouvement.

            Pour toutes ces raisons, « Les Petits Echos », toujours à la pointe du combat patriotique, s’engagent à soutenir la seule candidate capable de redonner aux Français, l’espoir qu’ils ont perdu au fil des législatures…

… Celle qui stoppera l’islamisation programmée de la France et lui inculquera les valeurs qui ont fait, jadis, sa grandeur, sa gloire et son renom.

… Celle qui a promis d’accorder aux Réfugiés Français d’Algérie, la reconnaissance qui leur est due en réhabilitant leur mémoire, en dénonçant les crimes « contre l’humanité » que représentent les milliers de disparus, les génocides d’El-Halia, de Melouza, de la rue d’Isly à Alger, du 5 juillet 1962 à Oran et des massacres de milliers de harkis et Musulmans fidèles à la France.

… Celle qui veut empêcher –en dépit de la dictature des associations « droits de l’hommiste »- que la situation criminelle qu’ils ont vécue, « là-bas », se reproduise un jour, ici, en combattant l’insécurité et l’immigration maghrébine incontrôlée, synonyme de libanisation de la France vers laquelle nous mènent inéluctablement les protagonistes de l’UMPS.

NOUS SERONS « LES GARS DE LA MARINE » !

          En prenant cette position, « Les Petits Echos » savent qu’ils risquent de perdre quelques-uns de leurs lecteurs qui, engoncés dans leur autosatisfaction béate « d’apolitisme », n’ont toujours pas compris que c’est, précisément, la politique qui les a menés là où ils sont aujourd’hui…

          Mais nous n’avons plus le droit de tergiverser ni de préserver les susceptibilités de chacun. Le temps fait son œuvre et nos rangs s’amenuisent... Nos petits enfants n’auront peut-être pas la chance, demain, de vivre dans cette France que nos pères ont si vaillamment défendue, celle que nous avons aimée et chérie au-delà de la raison...

          Nous expliquerons notre choix à ceux de nos compatriotes et à nos amis juifs de France et d’Israël qui, nombreux, nous lisent et nourrissent encore quelque appréhension envers Marine...

          Ainsi, pressurés qu’ils sont par ces partis traditionnels qui la vouent à une diabolisation perpétuelle en n’ayant de cesse d’agiter à son endroit l’épouvantail par trop éculé du fascisme, du racisme et de l’antisémitisme, ils ignorent que c’est, en premier lieu, le propre intérêt électoral de ces derniers qu’ils défendent… dénigrant par là même 30% (baromètre politique réalisé par l’institut Opinionway pour Metro paru le 17 octobre 2011) du corps électoral. « Donnez-moi une phrase de n’importe qui, et je me charge de le faire pendre ! », prétendait Fouquier-Tinville.

           Nous leur rappelons que les antisémites français et les défenseurs de la repentance se sont déclarés, déjà, dans les partis de gauche, en choisissant définitivement leur camp en faveur de la Palestine (Martine Aubry), de la repentance envers l’Algérie (François Hollande), du FLN (Montebourg, petit fils de « djounnoun » qui combattit l’armée française). Ils le démontrent régulièrement en organisant des manifestations afro-maghrébines avec leurs associations satellites : MRAP, SOS racisme, LICRA, PIR, LDH… en se recueillant par « devoir de mémoire ( !) » sur les victimes fellouzes du 17 octobre 1961 à Paris sans la moindre pensée pour les 120 policiers parisiens assassinés par ces mêmes fellouzes, ni pour ces innombrables autres victimes françaises qui arrosaient chaque jour de leur sang la terre d’Algérie. Si Lamartine était toujours de ce monde, il aurait fustigé le sieur Hollande en lui criant : « Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle, s’il n’a l’âme et le cœur et la voix de Néron ! » 

          Nous soutiendrons Marine le Pen dans sa course à l’élection présidentielle, parce qu’elle représente l’Avenir et qu’elle incarne l’espoir pour des millions de Français. Allez Marine, courage ! Le petit peuple, celui qui souffre et qui t’aime, est derrière toi ! 

Danièle LOPEZ (webmestre des « Petits Echos ») e-mail : rue.nobel@laposte.net

José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano.

« Je voudrais n’être pas Français, pour pouvoir dire

Que je te choisis, France, et que, dans ton martyre

Je te proclame, toi que ronge le vautour,

Ma patrie et ma gloire, et mon unique amour »

(Victor Hugo)

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    Après la pitoyable prestation du Maire de Marseille et l’affront fait à ses concitoyens en honorant la poseuse de bombes, Zhora Drif, faute de réactions des élus de l’UMPS, celle, courageuse, d’un élu frontiste marseillais, Stephan Ravier, sous les quolibets de ces derniers : Cliquez sur : http://www.nationspresse.info/?p=146786#comments

… Et il s’est trouvé des élus PN ou se réclamant de « l’Algérie française » pour hurler avec les loups… Et ces élus, adeptes de la gamelle à la solde de Gaudin, au mépris de leur honneur et de leur dignité, appellent, d’ores et déjà, leurs compatriotes (notamment les plus âgés) à voter, dès le 1er tour, en faveur de Sarkozy. La honte ne se raconte pas ; elle s’encaisse !

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LA FRANCE DES MENTEURS

Il existe une race d’historiens en France dont l’unique objectif est de mentir. Ils se complaisent dans l’exagération jusqu’à l’outrance des faits qu’ils relatent et qui, hélas, servent de référence par la suite auprès de tous les médias et cela pour la bonne et simple raison qu’ils sont les seuls à être invités sur les plateaux de télévision où leur parole devient évangile. Je veux parler de messieurs Benjamin Stora, Gilles Manceron, Jean-Luc Einaudi, Olivier Todd et j’en passe et des meilleurs. Quand il s’agit de l’Algérie les 130 années de colonisation française n’ont été qu’un génocide (Il y avait 750.000 Arabes en 1830… 10 millions en 1962) ; le 8 mai 1945 aurait laissé –d’après ces froids penseurs- sur le terrain 45.000 morts (officiellement environ 7000 et c’est déjà trop) ; la guerre d’Algérie entre 1954 et 1962 aurait fait 1.500.000 morts arabes… Les chiffres officielles font état de 270.000 environ. Et le 17 octobre 1961 ? Ecoutez-les raconter le 17 octobre 1961 !...

          Ce fut un « massacre », une hécatombe de corps, 300 Algériens assassinés et 2300 blessés ! Vraiment les forces de l’ordre parisiennes ont fait fort, les mains des gardiens de la paix, des CRS, des gendarmes mobiles et des forces auxiliaires de Harkis devaient être couvertes de sang !...Il est de notre devoir, à nous petits journalistes, petits écrivains, petits conférenciers, qui ne sont écoutés par personne, de rétablir la vérité quand elle est évidente et incontestable.

          Le colonel Raymond Montaner, commandant de la Force Auxiliaire des Harkis de Paris, dont le rôle principal était la protection des Algériens de la région parisienne contre les exactions du FLN, a enquêté en compagnie de ses deux adjoints le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin. Voici le résultat absolument vérifiable de ses conclusions :

- Il n’y eut cette nuit du 17 octobre aucune intervention des pompiers parisiens, ni de police secours, ni de la croix rouge, ni d’aucun service d’ambulance anormal. 

- Aucun service d’urgence des hôpitaux de Paris et de la banlieue n’a reçu un afflux anormal de blessés. 2300 blessés en une seule nuit cela laisse pourtant des traces, non ? Toutes les urgences et même les cliniques privées auraient dû être totalement débordées. Où sont donc passés ces 2300 blessés ? Disparus comme par magie ! Il paraîtrait qu’ils auraient été jetés dans la Seine en même temps que les 300 morts ! L’enquête auprès des barrages en aval de Paris n’a révélé aucune découverte de noyés. Pourtant plus de 2500 corps ne se dissolvent pas dans l’eau de la Seine. Les berges sur des kilomètres auraient dû être parsemées de cadavres mais aucun riverain n’en a signalé ! 

          La réalité est tout autre. En vérité il n’y eut au cours de cette nuit du 17 octobre que 7 morts, dont 2 seulement sont imputés aux forces de l’ordre, Achour Belkacem et Amar Malek, tous deux agents du FLN. Les 5 autres morts sont 4 Algériens et un Français, Guy Chevalier. Voilà le bilan exact de ce « massacre » du 17 octobre 1961.

          En revanche voici un autre bilan qu’il ne faut pas laisser sous silence mais dont on ne parle jamais : Entre janvier 1955 et juillet 1962, les groupes armés du FLN ont assassiné, en France, plus de 6.000 Algériens, tués par balles, strangulation, égorgement. Egalement 9.000 cas de mutilations (ablation du nez, des oreilles, des lèvres) soit une moyenne de 5 tués ou blessés par jour, pendant 7 ans ! Au cours de ces 7 années il y eut en métropole, 120 gardiens de la paix et 150 civils français assassinés. Il faut que cela se sache : Il y avait la guerre en Algérie mais il y avait également la guerre en France métropolitaine. Malheureusement la très grande majorité du peuple français qui n’a pas vécu ces évènements ignore la vérité qui est souvent déformée et parfois même occultée.

          Quand donnera-t-on enfin la parole à ceux qui peuvent apporter la contradiction à ces menteurs qui salissent l’histoire de la France ?

Manuel Gomez (ancien journaliste à « L’Aurore » et au « Figaro ») e-mail : manuel.gomez2000@hotmail.fr

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Qui sont « Les Petits Echos » ?

L'ALGERIANISATION DE LA FRANCE EST EN ROUTE

- Comment rester impassibles devant tant de lâcheté de la part de Sarkozy et des autres pareils ? En acceptant le déroulement des manifestations pro FLN annoncées pour ce mois d'octobre 2011, l'Etat se rend complice de l'algérianisation de la France : « Les petite échos » - Cliquez sur : http://www.petitsechodoran.com/la-france-en-otage/l-alg-rianisation-de-la-france-est-en-route,a2609290.html

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COORDINATION NATIONALE DU MOUVEMENT DE LA RESISTANCE HARKIS

CONGRÈS NATIONAL les 29 et 30 Octobre 2011

Salle Guillaume de Nogaret - Place du Pr. Mirouze – Espace Pitot –

34000 MONTPELLIER

Renseignements : Hamid Gouraï et Zohra Benguerrah

Tel. 04.67.82.69.96 et 06.24.84.65.18 - e-mail : resistance-harkie430@live.fr 

Merci de réserver vos places pour les repas du midi

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« LA VALISE OU LE CERCUEIL »

Bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=oMZZSyoPob4

- Samedi 29 octobre - 19h - Salle Polyvalente - place de la Mairie – 34 280 - LA GRANDE MOTTE - Entrée gratuite - Vente du DVD sur place. Renseignement au 04.67.84.83.38 OU 06.73.68.47.86

Samedi 10 décembre – 14h30 et 17h30 – Cinéma « Le Nautilus » - Au-dessus de la Mairie - Rive gauche – 34 250 PALAVAS LES FLOTS - Entrée gratuite - Vente du DVD sur place. Renseignements : Tel. 04.67.27.87.26 OU 06.13.56.00.36 - e-mail : reportage34@yahoo.fr

Pour les autres lieux de projection, cliquez sur : http://reportage34.skyrock.com/ 

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A l’aube du « cinquantenaire », le Rassemblement National des Français d’Algérie et leurs Amis entame, à ANTIBES, les 3, 4 et 5 décembre 2011, à l’espace « Fort-Carré », avenue du 11 Novembre (route du bord de mer), le cycle des commémorations. Au programme : Expositions, conférences, film. Tous les renseignements en cliquant sur : http://infodiv.canalblog.com/archives/2011/10/20/22422270.html

(Information importante.Le programme qui apparaît est quelque peu illisible. Il suffit de cliquer dessus et le format en PDF, de meilleure qualité, apparaît) Entrée libre – Parkings gratuits – Tel. 06.03.49.45.26 – 06.63.02.38.83 – 06.15.83.85.68 - 04.93.20.85.04 – e-mail : casalonga.jean-yves@orange.fr

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- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 30 septembre 2011, 18123 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation.

Ne les oublions pas

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« Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9)

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

 

 

11 octobre 2011

PELERINAGE DE SETE 2011

GRAND RASSEMBLEMENT UNITAIRE DES FRANCAIS D'ALGERIE ET TOUS LEURS AMIS A SETE LES 17 ET 18 SEPTEMBRE 2011, avec grand-messe et procession des vierges représentant les communautés chrétiennes de l'Algérie Française

Notre Dame de Santa Cruz, pour ORAN

Notre Dame d'Afrique, pour ALGER

et de Saint Augustin, pour CONSTANTINE

représentant les communautés chrétiennes de l'Algérie Française 

Un reportage de Charly Cassan reportage34

 Pélerinage unitaire de Sète 2011

 

 

Reçu dans ma bal ce jour:

          Les trois présidents des Associations des anciens diocèses d’Algérie remercient chaleureusement tous ceux qui les ont aidés peu ou prou, de près ou de loin, avec leurs mains, leurs bras et parfois avec leurs… ordinateurs. Tous ont été bénévoles, tous ont participé avec leur foi, leur cœur, leurs tripes ! Sans eux, connus ou inconnus, ce pèlerinage aurait été impossible. D’ici ou de là-bas, hommes et femmes furent très, très nombreux ! Choristes, organiste, cantatrice, musiciens et danseuses ont aussi fait partie des bénévoles ! 

Samedi 17 septembre

         Des lumignons sous chacun des posters des trois statues accrochés au mur à l’extérieur de l’église attiraient le regard. Plusieurs dizaines de chaises dans la cour étaient rangées face à un écran géant…A l’intérieur, les statues délicieusement, amoureusement décorées, fleuries par moult dames prônaient devant l’autel. Des flammes immenses bleu et blanc descendaient de la poutre maîtresse.

          En guise de préambule, le Père Gérard FRIOUX prononça une courte allocution qui se termina par le son des cloches bônoises à 21h00 ! Eh, oui ! Elles sont là, dans le clocher de l’église Sainte-Thérèse à Sète. Ces cloches qui ont tinté « chez nous » pour tant de cérémonies ; baptême, mariage et décès… et là, elles carillonnaient, chantaient, elles enchantaient, elles incitaient à la ferveur et à la communion. Pour une surprise, ce fut une surprise !...Ce fut comme un « petit goût de madeleine » pour certains. 

          La veillée démarra par « SEÑORA » avec guitares et chœur du CERCLE ANDALOU aux costumes chatoyants. Ce fut, en quelque sorte, un clin d’œil aux descendants d’Espagnols. Lecture de l’ « ANNONCIATION », méditation et chapelet dans une totale ferveur se succédèrent avant que les fidèles, appuyés par L’ENSEMBLE POLYPHONIQUE SAINT-CLAIR (vêtus de noir et blanc), suivirent par un autre chant, en français, à la gloire de la Vierge. Puis ce fut une suite parfaitement réussie de chants en latin, de psaumes, credo et l’interprétation magistrale de l’ « AVE MARIA » de Schubert par la cantatrice Valérie CANTARD. L’émotion allant crescendo avec une deuxième lecture « LA NATIVITE » et encore une méditation et un chapelet pour une autre envoûtante intervention, en italien, de Valérie pour « LA MADONNA COL BAMBINO » de Saint-Saëns. Le couple TURREL lut la prière à Saint-Augustin, poème composé par Madame. Le vibrant « CHANT A NOTRE-DAME D’AFRIQUE » (Paroles de Paul CASAGRANDE…et musique de Jean-Paul GAVINO) fut entonné par tous les fidèles et L’ENSEMBLE POLYPHONIQUE. On croyait que l’émotion avait atteint son comble… …Eh bien non ! Le CERCLE ANDALOU y alla de plus belle avant l’exposition du saint sacrement suivi de l’adoration, d’une méditation et d’un chapelet. 

          De suite après le Tantum ergo, le saint sacrement fut béni avant le chant pour « notre » Algérie. Dieu ! Quelle ferveur ! De l’écrire, mes yeux s’embuent… Le CERCLE ANDALOU clôtura l’inoubliable veillée par le fameux « Dios te salve María » et ses dix-neuf retentissants « ¡olé ! »…Quelle ambiance ! La température était de 25°, mais nous avons eu l’impression que nous étions dans une fournaise ! 

Dimanche 18 septembre

          Un peu de pluie entrecoupée par la froide Tramontane contrastait considérablement avec la douceur du climat de la veille. Les volontaires chargèrent les trois statues à l’arrière de l’Odyssée II, récent chalutier, et les officiels religieux et civils y montèrent. 

          La procession maritime, constituée d’une vingtaine de bateaux, quitta le quai à l’heure prévue. Plusieurs vieux gréements auraient dû participer, mais à cause du vent, seulement quatre y étaient...

          Etait aussi présent le SAINT-MICHEL bien retapé (Qui avait été immatriculé à Oran !) Les ponts tournèrent à l’heure et la flottille parvint près de la Criée, devant la foule. Et ainsi la procession pédestre put commencer. La procession pédestre au pied du théâtre de la mer :

          Croix, bannières et statues suivies des ecclésiastiques, association Santa Cruz foulard Bleu, association N.D. d’Afrique foulard Jaune, Association St-Augustin foulard Bordeaux. 

          Malgré le mauvais temps, le théâtre de la mer prévu pour 1800 places assises, était presque plein ! J’ai eu, à différentes reprises, quelques difficultés à empêcher les larmes de couler à cause de la solennité de cette exceptionnelle messe célébrée par l’archevêque de Montpellier, à cause des chants et à cause de ce face-à-face avec l’immensité de la mer qui s’étalait jusqu’aux rives de notre terre natale…noués étaient gorges et boyaux ! Etait-ce dû au froid, à la fatigue ou au dernier chant, le « Salve Maria » ? Plusieurs en avaient la chair de poule… 

          Le repas : Tout, hélas, a une fin… ces journées se terminèrent par le repas précédé de l’apéritif. Passons bien vite sur la « prestation » du traiteur…Heureusement, le Père Garcia raconta quelques blagues aussi surprenantes qu’inattendues. Il déclencha plusieurs fois des rires. Quand les danseuses andalouses évoluèrent gracieusement et enflammèrent la salle, plusieurs rythmaient avec leurs mains (la palmada). Elles eurent droit à des tonnerres d’applaudissements. 

          Beaucoup de cheveux blancs, mais des gens avec le coeur fier et quelques jeunes prouvant que le relais commence à passer. Groupes de personnes aux yeux écarquillés et joyeux de se retrouver entre eux. Espèce en voie de disparition, dit-on, mais pas totalement puisque l’âme est restée bien vive. Gageons qu’elle perdurera ! 

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4 octobre 2011

USDIFRA COMMUNIQUE

"LE BATEAU DE L'EXIL"

Solliès-Pont, le 3 octobre 2011

Chers compatriotes déracinés, 

Notre projet soulève des polémiques et provoque des observations quant au « Bateau de l'Exil ».

La lecture de vos observations, ainsi que d’autres remarques que nous avons reçue, nous laissent penser que le Bateau de l'Exil a besoin d’explications complémentaires et nous souhaitons vous les donner. 

Rappelons-nous tout d’abord que cette manifestation est organisée dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de notre exode. Il s’agit là d’une date extrêmement importante qui peut signifier pour le monde extérieur, soit que notre communauté est en voie d'extinction avec la disparition prochaine des dernières victimes de l’exode (c’est bien sûr, ce sur quoi comptent nos adversaires) soit qu’elle est toujours présente avec ses revendications insatisfaites et ses droits bafoués.

Nous ne pouvons pas, nous en sommes persuadés, nous contenter de quelques manifestations locales qui ressembleront à toutes celles qui sont faites chaque année depuis cinquante ans, pour commémorer le cinquantenaire. 

C’est pourquoi nous avons proposé a toutes nos associations de s’unir en vue de célébrer dignement le cinquantenaire de notre exode d’Algérie et avons fait alors un appel à propositions.

Devant le manque d’initiatives, nous avons donc décidé à l’USDIFRA  de prendre seuls le risque et de lancer cette opération ambitieuse. Son but  est à la fois de rassembler notre communauté en lui rappelant ce que la nation lui doit et d’alerter le monde extérieur sur nos problèmes moraux et matériels en créant une exposition médiatique importante.

Le Bateau de l'Exil nous a semblé une opération qui comportait ces caractéristiques.Y avait-il d’autres manifestations possibles ?

C’est possible mais en ce qui nous concerne, nous  ne voyons rien en préparation et 2012 commence dans maintenant trois mois ce qui laisse très peu de temps aux hésitations et aux tergiversations car une manifestation d’ampleur nationale et internationale demande une organisation considérable! 

Nous avons tous une blessure encore béante depuis notre exode de la terre que nous aimions. C’est pourquoi nous souhaitons tous trouver la manifestation parfaite qui démontrera au monde la justesse de notre combat; mais cette recherche de la perfection ne doit pas nous conduire à l’inaction.

Si nous devons en permanence reprendre à zéro les projets que les uns ou les autres peuvent avoir pour arriver à des manifestations qui plaisent à tout le monde, le risque est grand et nous  sommes persuadés que 2012 passe sans que rien d’important ne soit organisé. Ceci donnerait raison à nos détracteurs enterrant ainsi les derniers espoirs de notre communauté.

Ce risque là nous parait beaucoup plus grand que les quelques réticences que nous pourrions avoir sur tel ou tel point d’une manifestation telle que « le Bateau de l'Exil » 

« le Bateau de l'Exil » n’est pas une reconstitution d’opérette mais une opération symbolique forte qui permettra de montrer que notre communauté est toujours là, qu’elle est toujours souffrante et que ses droits n’ont pas été et ne sont toujours pas respectés. Quand nous parlons de droits cela inclut évidemment tous les droits matériels et moraux, droits à l’indemnisation, droits à une vie dans la dignité, droits à la vérité concernant l’histoire de notre communauté, reconnaissance de la responsabilité des états dans nos souffrances, pieds noirs de toutes confessions.

Les droits matériels et moraux sont pour nous Pieds-noirs, un tout indivisible sinon nous serions des citoyens de seconde zone n’ayant pas bénéficié et ne bénéficiant toujours pas de tous les droits dont jouissent les français d’origine métropolitaine. 

Le Bateau de l'Exil n’est pas une croisière d’agrément mais un voyage symbolique et de recueillement au cours duquel nous rendrons hommage à tous nos morts laissés sur la terre d’Afrique et à toutes les réalisations qui y ont été les leurs. L’état de nos cimetières y est déplorable comme certains le soulignent très justement, notre moment de recueillement au cimetière de Saint Eugène sera donc l’occasion pour nous d’une pensée vers ceux des nôtres qui reposent ailleurs dans des conditions pires que celles du cimetière de Saint Eugène et nous soulignerons pour la presse française et étrangère ce scandale qu’est l’état d’abandon des cimetières que nous avons laissés. 

Aller en Algérie nous a paru indispensable, car nous avons tous, toujours, ce pays dans le cœur puisqu’il était le notre. Il est aussi indispensable de montrer avec notre attachement à ce pays, que nous avons été déracinés contre notre gré. 

Nous ferons tout, et nous nous y préparons déjà, pour que cette opération reçoive un éclairage médiatique maximum en France mais aussi à l’étranger. Les pays étrangers doivent savoir le sort qui nous a été fait dans un pays qui se veut la patrie des Droits de l’Homme.

Si les autres pays s’intéressent à notre histoire, les choses bougeront pour nous en France ! 

Nous utilisons des termes qui peuvent vous choquer c’est celui de réconciliation en précisant bien qu’elle ne pourrait avoir lieu que précédée par la réparation, morale et matérielle pour notre communauté.

Nous concevons que ce terme puisse choquer quelques-uns d’entre nous. La chose sera, nous le savons, difficile pour nous tous, elle est néanmoins dans l’esprit de beaucoup, pour que cette réconciliation n’ait pas lieu dans le mensonge et dans le déni de nos droits. Il faut donc que nous nous y préparions et que nous y mettions nos conditions.

Dans le cas contraire, nous courrons le risque d’être laissés de coté une fois de plus, d’apparaître comme une communauté revancharde et passéiste et que les choses se fassent sans nous et sans la satisfaction de nos revendications matérielles et morales. 

Voilà , chers compatriotes, ce que nous voulions vous dire. 

A moins qu’il y ait en préparation une manifestation formidable, mais nous n’en avons pas connaissance, le « Bateau de l'Exil » nous parait être la seule manifestation qui doit permettre en 2012 de témoigner, de montrer au monde que nous sommes toujours là et de maintenir en vie notre communauté. 

Nous sommes persuadés que notre communauté, comprendra mieux la portée symbolique (sans couscous, merguez ou paellas) de ces quelques lignes décrivant notre manifestation et ses objectifs.

Avec nos amitiés,

Gabriel Mène et les 53 membres de son comité de soutien

 

Spoliés en 1962 Union Syndicale de Défense Toujours spoliés en 2011

des Intérêts des Français Repliés d'Algérie

Populations déplacées contre leur gré

Association loi 1901 – J.O. n° 6894 du 3 août 1965 – SIRET 424 348 514 00011

U.S.D.I.F.R.A.

 

Membre fondateur et animateur du C.N.S.U.R. (Conseil National Supérieur de l'Union des Rapatriés)

*********************************

Le Président

Les Renaudes 83210 SOLLIES-PONT

Tél.: 04 94 33 68 38

Fax : 04 94 33 35 25

Port : 06.09.78.58.92

gabriel.mene@wanadoo.fr

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23 septembre 2011

UNE PAGE D'HISTOIRE

23 SEPTEMBRE 1940…L’AGRESSION BRITANNIQUE SUR DAKAR 

« L’empire, sans la France ce n’est rien. La France sans l’empire, ce n’est rien » (Amiral Darlan – Novembre 1942)

« Nous avions reçu un empire ; nous laissons un hexagone » (Colonel Charles Lacheroy)

              Après avoir été donné à la France par le traité de Paris, le 30 mai 1814, Dakar devint, en 1904, la capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF). Située à l’extrémité occidentale de l’Afrique, elle occupait, en 1940, une position stratégique considérable qui faisait bien des envieux. Au point de séparation de l’Atlantique Nord et Sud, en avancée face à l’Amérique Latine, sur le chemin entre l’Afrique du Sud et l’Europe, Dakar intéressait tout le monde et en premier lieu les Britanniques qui, sur le chemin traditionnel de l’Afrique australe et de l’Asie par le Cap, retrouvaient là l’un des enjeux de leurs rivalités coloniales avec la France et voulaient profiter de son écrasement.

            En septembre 1940, le Maréchal Pétain avait confié au général Weygand la délégation générale du gouvernement en Afrique et le commandement en chef des troupes. Ainsi se trouvait affirmée la volonté de défendre l’Afrique mais aussi de préparer les moyens de la revanche.

            Le 31 Août 1940, soit près de deux mois après la lâche agression commise par ces mêmes britanniques sur la flotte française au mouillage et désarmée, dans le port de Mers El-Kébir (Algérie) et près d’un mois après l’entretien Churchill – De Gaulle (6 août 1940) sur les modalités d’une éventuelle attaque contre les forces françaises stationnées au Sénégal et demeurées fidèles au Maréchal Pétain, la force navale M (M comme « Menace ») britannique où se trouvait de Gaulle quitta les ports britanniques pour Freetown en Sierra Leone qu’elle atteignit le 16 Septembre.

            Cette expédition reposait sur deux principes et deux ambitions :

- Churchill espérait mettre la main sur l’or de la Banque de France et des banques nationales belges et polonaises, représentant plus de 1000 tonnes d’or… et sur le cuirassé Richelieu, redoutable par sa puissance de feu (bien que son armement ne fût pas terminé), fleuron de la flotte française.

- De Gaulle désirait s’imposer comme le chef suprême de l’empire français en guerre… empire d’importance que le gouvernement de Vichy tenait, par ailleurs, à défendre ardemment.

Partie de Freetown le 21 septembre, la force M se présenta devant Dakar le 23 à l’aube. A 6 heures, un message de de Gaulle était adressé à la garnison en lui demandant de se rendre… sans effet. Sa seule présence qu’il espérait suffisante, ne provoqua pas à son grand dam les ralliements escomptés… le traumatisme de Mers El-Kébir était trop vif. Le gouverneur général de l'A.O.F., Pierre Boisson, commandant la Place, résolument rangé derrière Pétain, refusa catégoriquement de se rallier, affirmant sa volonté de défendre Dakar « jusqu'au bout » La décision de De Gaulle ne se fit pas attendre : Il fallait débarquer ! Une première tentative de débarquement se solda par un fiasco suivie de deux autres qui subirent le même sort. Une tentative de persuasion politique échoua et Thierry d’Argenlieu, arrivé par mer pour parlementer avec un drapeau blanc, fut accueilli par un tir de mitrailleuse qui le blessa mais son embarcation parvint à s'échapper. Il en résultait que de l’avis de De Gaulle et de l’amiral Cunningham, le patron de la flotte anglaise, la résistance allait être farouche…

            En effet, face à l’armada britannique qui se préparait au combat, la France disposait, cette fois, de solides moyens navals ainsi qu’une sérieuse défense côtière. On en n’était plus aux conditions dramatiques de Mers El-Kébir où la flotte désarmée avait été littéralement assassinée ; cette fois, les marins français étaient prêts au combat et animés, de surcroît, d’un esprit de revanche parfaitement perceptible… et compréhensible. Avant la tragédie de Mers El-Kébir, la flotte française était la 4ème plus puissante flotte du monde ; elle était décidée à le prouver et cela d’autant plus qu’elle n’avait jamais été vaincue…

            Sur cette résistance, de Gaulle écrira dans ses mémoires : « Décidément, l’affaire était manquée ! Non seulement le débarquement n’était pas possible, mais encore il suffirait de quelques coups de canons, tirés par les croiseurs de Vichy, pour envoyer par le fond toute l’expédition française libre. Je décidai de regagner le large, ce qui se fit sans nouvel incident. »

Ainsi se passa la première journée, celle du 23 septembre.

            Dans la nuit du 23 au 24 septembre, plusieurs télégrammes furent échangés entre l’amiral Cunningham et Churchill, décidé à poursuivre l’affaire jusqu’à son terme : « Que rien ne vous arrête ! » Dans cette même nuit, un ultimatum anglais fut adressé aux autorités françaises de Dakar leur enjoignant de livrer la place au général de Gaulle. Le texte était fort maladroit et accusait les forces de Dakar de vouloir livrer leurs moyens aux Allemands. Il ne pouvait que provoquer l’indignation des défenseurs et ne recevoir d’autres réponses que le refus. Le gouverneur général Boisson, répondit : « La France m’a confié Dakar. Je défendrai Dakar jusqu’au bout ! »

            Depuis la tragédie de Mers El-Kébir, Vichy avait décidé de défendre fermement cette position stratégique française et avait envoyé à cet effet, de Casablanca, des bombardiers, des chasseurs et des croiseurs. Il y avait là : Un cuirassé (Richelieu), deux croiseurs légers, quatre contre torpilleur, trois destroyers, six avisos, cinq croiseurs auxiliaires, trois cargos et trois sous-marins. Par ailleurs, la force de frappe aérienne n’était pas négligeable… et elle allait le prouver.

            Du côté anglais, la flotte était tout aussi impressionnante : Un porte-avions (Ark Royal qui avait déjà opéré à Mers El-Kébir), deux cuirassés, trois croiseurs lourds, deux croiseurs légers, dix destroyers, deux dragueurs de mines et une dizaine de navires transports de troupes portant 4200 soldats –dont la fameuse 101ème brigade des Royal Marines… à laquelle s’ajoutait l’armée gaulliste composée de trois avisos, un patrouilleur, quatre cargos et 2700 soldats français.

            Toute la journée du 24 se passa en échanges de coups d’artillerie de marine entre les deux flottes qui firent de nombreuses victimes parmi les marins des deux camps et la population civile qui subit également ce pilonnage. Des obus anglais de gros calibre (380m/m) tombèrent sur la ville, touchant, entre autres, l’hôpital et la caserne du 6° RAC, faisant 27 morts et 45 blessés. En soirée, la situation n’avait guère évolué…

            Le lendemain, 25 septembre, la ténacité britannique continua. Les navires de la force M voulurent de nouveau s’approcher afin de poursuivre leur œuvre de destruction, mais, comme précédemment, ils durent se frotter aux bâtiments français (Vichystes, diront les gaullistes !) qui leur infligèrent de sérieux dégâts et cela d’autant plus que l’aviation française était maîtresse du ciel.

            C’en était trop ! De Gaulle écrira : « L’amiral Cunningham décida d’arrêter les frais. Je ne pouvais que m’en accommoder. Nous mîmes le cap sur Freetown. »

            L’armée française sortait vainqueur de la bataille en dépit de ses 203 morts et 393 blessés. Les 1927 morts de Mers-El-Kébir étaient en partie vengés.

            Cette opération constitua un tournant idéologique pour les gouvernements, bien plus qu'un affrontement important du point de vue des forces en présence, du nombre des victimes ou des pièces militaires détruites ou endommagées. L’aventure anglo-gaulliste se solda ainsi par un cuisant échec et eut des conséquences considérables.

- D’un côté, le régime de Vichy sortait renforcé de l’épreuve et la cohésion des troupes de la marine –toujours invaincue- autour de la personne du Maréchal Pétain, revigorée.

- De l’autre, le crédit du général de Gaulle dégringolait en chute libre. L’homme se retrouvait isolé. Soudainement mis à l’écart, il fut politiquement menacé par l'amiral Muselier accusé à tort d'avoir été à l'origine des fuites qui empêchèrent le débarquement. Il ne s’en cacha pas dans ses mémoires : « A Londres, une tempête de colères, à Washington, un ouragan de sarcasmes, se déchaînèrent contre moi. Pour la presse américaine et beaucoup de journaux anglais, il fut aussitôt entendu que l’échec de la tentative était imputable à de Gaulle. » … « C’est lui, répétaient les échos, qui avait inventé cette absurde aventure, trompé les Britanniques par des renseignements fantaisistes sur la situation à Dakar, exigé par donquichottisme, que la place fût attaquée alors que les renforts envoyés par Darlan rendaient tout succès impossible… »

             De son côté, Churchill, lui aussi, sortait de l’aventure en fâcheuse posture. Il dut subir les sarcasmes de la Chambre des Communes et fut à deux doigts d’être démissionné. S’il lui avait été facile de détruire, à Mers El-Kébir, une flotte désarmée (et pourtant alliée) causant la mort de 1927 marins, manifestement, avec Dakar ce fut tout autre et son désir de s’emparer de l’excellente et cohérente flotte française ou de la détruire se solda par un échec retentissant. 

José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano. 

N.B : Les alliés ayant débarqué le 8 Novembre 1942 en Afrique du Nord (opération « Torch »), les autorités Vichystes d’AOF, convaincues par l’amiral Darlan, signèrent le 7 décembre 1942, un accord avec les alliés, qui remit l’empire colonial français dans la guerre en formant « l’Armée d’Afrique » dans laquelle firent merveille les « tirailleurs sénégalais ». Lors de la constitution du Comité Français de la Libération nationale (CFLN), le gouverneur général Boisson démissionnera et sera remplacé le 1er juillet 1943 par le gaulliste Pierre Cournarie.

Le Richelieu appareilla pour les Etat-Unis où son armement fut modernisé. Il participa au côté des Alliés à la guerre contre l’Allemagne puis, dans le Pacifique, à celle contre les Japonais. Il fut présent à la capitulation japonaise en rade de Singapour.

Le 1er Octobre 1945, il fut de retour à Toulon après 52 mois passés loin de la Métropole. Il participa à la guerre d’Indochine puis fut mis en réserve en août 1959, désarmé en 1967 et démoli en 1968. 

« L'âme de nos marins plane sur l'Océan, je l'ai vue ce matin, sous l'aile d'un goéland » (Freddie Breizirland) 

« La France n’est pas à vendre, même à ses amis. Nous l’avons reçue indépendante, indépendante nous la laisserons »(Georges CLEMENCEAU, dans une lettre de mise en garde au président américain COOLIDGE, le 9 août 1926) 

« J'ai prouvé que l'on pouvait être résistant sans être gaulliste ! » (Antoine de Saint-Exupéry) 

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- Pour revoir l’article : - 3 JUILLET 1940… L’AGRESSION BRITANNIQUE SUR MERS-EL-KEBIR – Cliquez sur :

 3 juillet 1940 : l’agression britannique sur Mers-el-Kebir – par José CASTANO

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-Marins, qu’a-t-on fait de vos sépultures ? Et vous, Français d’Algérie quels crimes avez-vous commis pour engendrer tant de haine ? Cliquez sur : http://www.unite-francaise.org/article-Images.php3?id_article=68. 

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A Port Barcarès, le 27 août 2011, Marine Le Pen s’adressait de la sorte aux Français d’AFN : (déclaration d’engagement reprise substantiellement)

(…) Pour nos enfants et pour l’honneur de la France, nous voulons la vérité :

- Non le 19 mars 1962 n’est pas la fin des combats. Il y a eu après cette date plus de morts que pendant les 4 années précédentes.

- Non, nous n’oublierons pas la tuerie et le piège de la rue d’Isly à Alger.

- Non, nous n’oublierons pas le 5 juillet 1962 et les horribles massacres d’Oran.

- Non, nous n’oublierons pas les 150.000 victimes musulmanes, nos compatriotes dont les tortures et la mort ont été indignes de la condition humaine.

- Non, nous n’oublierons pas les disparus et le désarroi de leurs familles ici présentes qui veulent toujours savoir.

- Non messieurs Sarkozy ou Hollande, la France ne doit formuler d’excuses à personne !

Cette histoire truquée, tronquée, n’est pas plus acceptable aujourd’hui qu’hier. Presque cinquante ans après, vous êtes là, fiers et droits, votre étendard levé et votre patriotisme intact. (…)

Si je suis élue Présidente de la République :

(…) - J’exigerai en tout premier lieu le respect de vos morts et des cimetières que vous avez laissés là-bas conformément au droit international.

- Je demanderai le rapatriement de la totalité des corps de la tragédie de Mers-el-Kébir qui seront enterrés avec honneur dans un mausolée en Bretagne, dont beaucoup sont originaires.

- Je bannirai la date du 19 mars 1962, véritable offense faite à la mémoire des victimes de la dictature algérienne.

- Je ferai mettre en place une fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie et ferai mener à bien, une fois pour toutes, les enquêtes nécessaires pour connaître enfin le sort réel de nos malheureux concitoyens, chrétiens, juifs ou musulmans, disparus après le cessez-le feu.

- Je favoriserai par tous les moyens les souvenirs de l’Armée d’Afrique, de ses sacrifices afin de faire connaître à la jeunesse de France sa diversité cimentée par une exemplaire fraternité d’armes. (…) 

- Pour lire le discours intégral, cliquez sur : http://infodiv.canalblog.com/archives/2011/09/18/22074684.html 

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Face aux succès de « Parole Directe » sur TF1, la primaire PS vacille

- Cliquez sur : "Parole directe" avec Marine Le Pen : l'émission intégrale 

Puis sur : Quand Marine Le Pen atomise les primaires… 

- Sondage présidentielle : Au premier tour, Marine Le Pen bondit à 20 % - Pour lire la suite cliquez ici

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- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 30 septembre 2011, 18092 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas

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Pour revoir: 

Tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

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22 septembre 2011

JE SUIS FATIGUE

          J’ai 75 ans. J’ai travaillé, à l’école d’abord, pas trop mal ; puis comme officier dans cette armée française qui a été tant vilipendée par la gauche et méprisée par la droite jusqu’à ce jour de 1981 où Mr Mitterrand a été élu président de la république, jour globalement funeste à mon sens, mais qui a eu au moins l’avantage d’amener un peu de raison dans la tête de ses partisans et calmer leur antimilitarisme inné.

          Ne m’étant pas engagé pour faire fortune, je me suis contenté de la solde versée par la République et, si je n’ai pas toujours vécu confortablement, je n’ai globalement pas été matériellement malheureux. Les semaines de travail étaient longues sans «35 heures ni RTT» ; sans même évoquer les nombreuses charges diverses de service, non compensées pendant très longtemps. C’était comme ça ; peu s’en plaignait vraiment. Je n’ai pas hérité de biens substantiels ; ma position professionnelle et sociale ne m’a pas été donnée non plus ; j’ai travaillé pour ça. 

Au soir de ma vie, je suis fatigué. 

          Je suis fatigué de m’entendre dire que je dois partager ce que j’ai avec des gens qui n’ont pas mon éthique de travail.  

          Je suis fatigué de constater qu’en permanence nos gouvernements, de quelque bord qu’ils soient, me prennent de l’argent pour donner à des gens trop paresseux pour travailler, ou même qui sont des étrangers normalement sans aucun droit d’être ici, et qui gagnent plus ici en ne faisant rien que chez eux en travaillant. 

          Je suis fatigué d’entendre dire qu’il y a de plus en plus de familles surendettées dont je dois payer les dettes parce qu’elles n’ont pas eu le bon sens d’adapter leurs dépenses à leurs ressources, et que l’état, au siècle de l’informatique, n’a pas été capable d’imposer un contrôle a priori des emprunts sollicités, ce qu’un simple croisement des fichiers permettait de faire, depuis longtemps. Bien sûr je veux bien aider ceux que le sort a brutalement frappés : chômage, maladie grave… . Mais ce n’est pas le cas de la majorité des personnes concernées. 

          Je suis fatigué de m’entendre rappeler combien la France va mal, par la faute bien sûr de la droite, par des socialistes (ou apparentés) millionnaires comme Mrs Fabius, Strauss-Kahn (avant la chute), Noah, Berger, Mmes Bouquet, Balasko etc…, et fatigué de recevoir des leçons des mêmes, qui appellent de leurs vœux une France ouverte à tous alors que tant d’entre eux résident à l’étranger pour ne pas payer leurs impôts en France. Dans 20 ans ou 30 ans, si on continue à les suivre comme on le fait déjà, nous aurons l’économie d’un pays sous développé, la liberté de la presse de la Chine, la violence du Mexique, et la même tolérance vis à vis des Chrétiens et des Juifs que l’Iran. 

           Je suis fatigué du comportement hégémonique des syndicats qui ne représentent pas grand monde mais n’hésitent pas à paralyser tout le pays pour satisfaire des intérêts purement corporatistes, pour beaucoup hors du temps, sans strictement aucun souci du bien de la collectivité. 

          Je suis fatigué d’entendre dire que l’Islam est une religion de paix quand à longueur d’année on m’apprend les meurtres perpétrés pour «l’honneur familial», les égorgements publics, les émeutes déclenchées sous le moindre prétexte, les attentats meurtriers perpétrés là où le maximum d’innocents peut être tué. 

          Je suis fatigué que dans les mosquées installées chez nous on prêche la guerre sainte ordonnée par Allah, guerre qui aura l’avantage de sauver l’âme du Juif ou du Chrétien, assassiné parce qu’il ne «croit pas», en même temps qu’elle sauvera celle de son assassin ; pourquoi se priver dans ces conditions. 

          Je suis fatigué que l’on tolère la transformation insidieuse de ma civilisation sous les coups d’une autre qui ne la vaut pas ; fatigué d’entendre des socialistes (encore eux) envisager l’apprentissage de l’Arabe aux professeurs des écoles pour faciliter les contacts avec les enfants de l’immigration qui ne trouvent pas notre société à leur goût et en refusent même l’histoire. 

          Je suis fatigué de voir que l’apprentissage du Français, qui est la langue donc le ciment de la nation depuis François 1er, devient une exigence secondaire que l’immigrant n’a plus le devoir d’apprendre devenant non plus un immigrant mais un colonisateur. 

          Je suis fatigué que l’on me prône les vertus de la diversité alors qu’elle dissout la nation, et qu’en son nom on en arrive à ériger en système la discrimination positive qui fait que le particularisme racial, religieux ou social suffit à compenser les insuffisances individuelles, créant ainsi une injustice vis à vis des individus «ordinaires». 

          Je suis fatigué que notre tolérance vis à vis des autres cultures nous amène à considérer comme normal que l’Arabie Saoudite finance chez nous des mosquées, où l’on prêche la haine de l’Occident, avec les subsides qu’elle tire du pétrole que NOUS Occidentaux avons découvert et mis en exploitation, et que NOUS lui achetons, alors qu’elle proscrit sur son sol la construction d’églises et synagogues. 

          Je suis fatigué d’entendre à longueur de temps que je dois diminuer mes émissions de CO2 parce que c’est «bon pour la planète», alors que la Chine inaugure deux à trois centrales thermiques par semaine, que l’Allemagne, qui émet déjà deux fois plus de ce gaz que nous par habitant parce qu’elle refuse le «nucléaire», va augmenter ses émissions car il faut bien compenser les défaillances des éoliennes quand il n’y a pas de vent c’est à dire environ les deux tiers du temps. 

          Je suis fatigué de m’entendre dire que notre tradition d’asile nous oblige à accepter tous les miséreux de la planète et à payer pour eux, même quand ils sont clandestins ou n’ont jamais travaillé ni cotisé un centime chez nous ; et je suis encore plus fatigué de constater que nos personnages politiques, de droite comme de gauche, trouvent apparemment ça très bien puisqu’ils ne font rien pour y remédier quand ils sont au pouvoir, ou approuvent quand ils sont dans l’opposition. 

          Je suis fatigué d’entendre tous ces gauchistes, pas tous extrêmes, ces affidés de tous les «SOS racismes» que ne concerne pas le racisme anti blanc, tous ces journalistes angéliques, pratiquer la culture systématique de l’excuse pour tout comportement anti social, anti national, anti Chrétien ou anti Juif, souvent très violent, et réclamer toujours plus de traitement social des conditions de vie de la canaille, en oubliant que s’ils sont chez nous c’est que leur sort leur paraissait meilleur que chez eux où ils se garderaient bien de retourner, et où ils n’oseraient pas brûler les voitures par centaines chaque année de crainte de représailles du même niveau que leur démence, que nous, nous subissons et tolérons. 

          Je suis fatigué de tous ces discours qui cherchent à me convaincre que mon pays n’a jamais rien fait de bien dans le passé, qu’il doit s’excuser de tout, de l’esclavage, du colonialisme, des guerres napoléoniennes, de son passé judéo-chrétien, des croisades (en oubliant que l’Islam conquérant les avait devancées de quatre siècles). 

          Je suis fatigué des Français je crois ; prétentieux, hâbleurs, naïfs mais donneurs de leçons, égoïstes, assez lâches et finalement pas sérieux. 

          Par contre je suis heureux d’avoir 75 ans. Je ne verrai pas le monde que nous préparons consciencieusement par veulerie. Mais je plains sincèrement mes descendants. 

Rémy PETIN

Retour coups de cœur.

14 septembre 2011

JOURNEES D'ETE DE MARINE LE PEN

à NICE ACROPOLIS

- JOURNEES D'ETE Marine le Pen, Nice Acropolis 11.09.2011 - Chronique Politique par notre éditorialiste Thierry JAN - Photos C.COPYRIGHT AGENCY PRESS INTERNATIONAL DIACONESCO.TV - NICE 11.09.2011 - (compte rendu et vidéo) - Cliquez sur : Lire la suite

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- JEANNE... AU-SECOURS ! LA FRANCE SE MEURT – Cliquez sur : Lire la suite

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23 SEPTEMBRE 1940… L’AGRESSION BRITANNIQUE SUR DAKAR 

On ne peut évoquer cette nouvelle agression britannique sur la flotte française sans rappeler la tragédie du 4 juillet 1940 de Mers-el-Kébir. L’Histoire (sous l’influence gaulliste d’après guerre), sans doute afin de ne point trop culpabiliser nos « alliés » britanniques, a officialisé le nombre de nos marins assassinés ce jour là à 1300.  Or, ce chiffre est faux ! Le 4 juillet, il a été dénombré officiellement 1380 tués et l’Histoire s’est arrêtée là, occultant que deux jours plus tard, l’armada britannique ouvrit de nouveau le feu sur ce qui restait de notre flotte au mouillage et désarmée entraînant la mort supplémentaire de 205 de nos marins. Cependant, il y eut également des centaines de blessés dont la plupart furent gravement brûlés. Ils mirent des jours, des semaines, voire, des mois à agoniser dans d’indicibles souffrances avant de rendre l’âme. Au total, ce furent 1927 marins français qui périrent durant ces attaques inqualifiables et ce qui est horrible, c’est que les marins anglais ont tué en une semaine plus de marins français que la Flotte allemande pendant toute la seconde guerre mondiale. Nous ne sommes pas loin des 2403 morts du drame de Pearl Harbor, l’un des grands événements de cette guerre puisqu’il décida de l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique. Mais les Japonais étaient leurs ennemis, les Anglais étaient nos alliés. C’est là un crime inqualifiable… impardonnable.

 Afin de vous remémorer cette tragédie, trois vidéos d’époque vous sont proposées

        Cliquez sur : 3 JUILLET 1940 LA TRAGEDIE DE MERS EL KEBIR

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 -          Quand l'Armée s'éveillera... Pour lire la suite cliquez ici

 -          Cliquez sur : http://mouvement-des-nouvelles-ffi.over-blog.com/

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- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 30 septembre 2011, 18092 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas

Par ailleurs, 75 soldats français sont morts en Afghanistan (la liste s’allonge régulièrement) ; plus de 500 autres, affreusement mutilés, amputés, handicapés à vie, souffrent quotidiennement dans leur chair et dans leur âme, cela dans l’indifférence des médias… L’Elysée, qui, à chaque nouveau décès fait part de « la très grande tristesse du président de la République », continue d’exprimer « la détermination de la France à continuer d’œuvrer au sein de la Force internationale d’assistance à la sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays ». Monsieur le Président, au nom de quel droit, de quelle morale, de quelle éthique persistez-vous à sacrifier ces hommes ? Combien d’autres comptez-vous encore immoler sur l’autel de vos chimères et de vos ambitions car « rétablir la paix et la stabilité » dans cette partie féodale du monde dominée par les « seigneurs de la guerre » et les extrémistes religieux, relève d’une utopie surréaliste… Combien de cœurs de mères comptez-vous encore briser ? Et ce qui est révoltant c’est de voir la France héberger charitablement les Afghans déserteurs, les lâches et les poltrons… alors que nos garçons se battent et meurent pour défendre leur liberté. Cependant, en vous alignant sur la politique américaine, vous avez décidé de « Retirer d'ici la fin de l'été 2012 un premier contingent. (...) Le processus de transition des responsabilités de sécurité au profit des autorités afghanes se poursuivra jusqu'en 2014 ». En clair, sur un contingent de 4000 soldats français, un millier rentrera en France d’ici la fin de l’été 2012… et le reste en 2014. D’ici là, bon nombre de nos garçons tomberont encore sous les coups des Talibans : Combien ? Et la question qui se posera alors avec plus d’acuité sera : Pourquoi et pour qui seront-ils morts ?... Car, contrairement à vos allégations, ils seront morts pour RIEN !

Une place Mohamed-Bouazizi, du nom du jeune Tunisien dont le suicide par le feu a été l'élément déclencheur de la révolution en Tunisie, a été inaugurée jeudi 30 juin 2011 à Paris par le maire Bertrand Delanoë. 75 soldats Français sont tombés en Afghanistan ! Eux sont morts pour la France ! Est-ce qu'un lieu de Paris porte le nom d'un seul de ces hommes ?

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :

"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

3 septembre 2011

LETTRE A UN AMI PIED-NOIR

Document transmis par José Castano.

Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

« L'avenir, il n'est pas nécessaire de le prévoir ; il s’agit de le permettre » (Antoine de Saint Exupéry)

          Plus de soixante ouvrages et des articles innombrables, en grande majorité élogieux, furent consacrés en 2008-09 à la «chienlit » de mai 1968,  alors que les media presque unanimes ont tiré un voile pudique sur le cinquantenaire des évènements de mai 1958 et sur la forfaiture qui suivit. La communauté pied-noir en conserve le souvenir douloureux, que nous sommes nombreux à partager avec elle.

            Il est certes important, sur un sujet aussi dramatique, de ne rien oublier, de ne rien renier et de ne rien pardonner, mais... Un nouveau drame se dessine, qui pourrait bien, celui-là, être définitif, car il porte sur la substance même de notre peuple, que menace la démission de nos dirigeants face à la déferlante migratoire. A cet égard, l’avenir de la France se présente sous des auspices bien sombres. Pour n’en considérer que l’aspect démographique, si la tendance se poursuit, la population française de souche européenne ou DOM-TOM sera minoritaire sur son propre sol vers le milieu du présent siècle, face à une immigration allogène très majoritairement arabo-africaine et musulmane qui a entrepris de s’imposer chez nous, avec la complicité active ou passive de nos « élites ». Je n’ai pas besoin, à ce sujet, de vous rappeler les propos de Houari Boumediene et ceux de Mouamar Kadhafi, nous prédisant le triomphe prochain de l’Eurabia et la dhimmification de notre peuple. Le processus est engagé. Si nous laissons faire, le Liban et le Kosovo préfigurent ce qui nous attend. 

           Les Pieds-noirs devraient jouer un rôle essentiel dans la prise de conscience et dans l’organisation de la résistance face à ce péril d’une ampleur sans précédent. Leur poids politique serait considérable s’ils étaient unis, mais force est  de constater le formidable émiettement de cette communauté (des centaines d’associations) et son repli sur les aspects mémoriels et commémoratifs, fondés sur le souvenir de « là-bas »… Votre expérience d’un passé douloureux devrait vous inciter à lutter à nos côtés pour prévenir un nouveau désastre, dont vos enfants comme les nôtres seraient victimes. Au rythme actuel de la substitution de population, dans une ou deux décennies, la Françarabie sera devenue réalité. Nos  compatriotes n’ont pas voulu de l’Algérie française, ils auront la France algérienne (et marocaine, sénégalaise, malienne, turque) s’ils ne réagissent pas, comme l’a prédit le seul politicien d’envergure nationale dont l’engagement aux côtés des PN n’a jamais failli. Les Français - rapatriés compris - l’ont abandonné lors des élections de 2007, cédant aux promesses sarkoziennes, aussitôt violées. Depuis, la place n’étant plus défendue, vos stèles sont démantelées, les « rue du 19 mars 1962 » prolifèrent et on a même vu un préfet de la République interdire le Chant des Africains lors d’une cérémonie patriotique !

           La « mémoire », pour être constructive, doit préparer l’avenir en tirant les leçons du passé. Si elle n’est que nostalgie, elle se transformera en renoncement et s’éteindra avec ses derniers détenteurs. Or nos cheveux blanchissent… Beaucoup de Français haussent les épaules ou détournent le regard pour ne pas affronter une réalité dérangeante : la France est malade, peut-être en voie d’extinction.  Les PN versent  bien une larme de temps en temps, déposent une gerbe, mais sur le fond, je le crains et j’espère me tromper, beaucoup d’entre eux (à l’exception notable de quelques associations clairvoyantes)  adoptent la même attitude résignée : la cause est perdue, on n’y peut rien, les Français décadents n’ont que ce qu’ils méritent ! Or notre civilisation est toujours vivace. Elle n’est pas morte en Algérie. Elle mourra lorsque nous aurons renoncé à la défendre. Il n’est pas trop tard pour la sauver, mais l’urgence est grande. Pieds-noirs,  Français de conviction, anciens combattants que le Pouvoir voudrait reléguer à un rôle passif de gardiens de la mémoire, ne baissons  pas les bras !

Robert SCHILLING (rjp.schilling@wanadoo.fr)

          - « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974)

          Cette même année 1974, à la tribune de l'ONU, le président de la République Algérienne, Houari Boumediene, avait également déclaré : « Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère sud pour aller dans l'hémisphère nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C'est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire »
           - « Sans épée, sans fusil, sans conquêtes, les 50 millions de musulmans en Europe la transformeront bientôt en continent musulman » (Mouammar Kadhafi, ex-Président Libyen dans Le Figaro du 19 décembre 2006)

José CASTANO Courriel : joseph.castano0508@orange.fr

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22 août 2011

ET ILS PARTIRENT VERS LA TERRE PROMISE

« Quel enthousiasme enfin, mêlé de fierté, devant un bilan de réussites brillantes dans tous les domaines, culturel, scientifique, journalistique, politique, économique ! ... Comment ne pas voir dans ces réussites une manifestation des traits propres aux hommes et aux femmes originaires de ces pays: une joie de vivre associée à une grande chaleur humaine, une résistance devant l'épreuve et une remarquable capacité à rebondir, une générosité naturelle, une grande ouverture aux autres cultures ? Comment ne pas y voir aussi une preuve de la qualité de l'enseignement qui a été dispensé par la France dans ces pays avant leur indépendance, l'enseignement de la République ? »

(Préface du Professeur Claude Cohen-Tanoudji, Prix Nobel de Physique pour l’ouvrage de René Mayer : « Français d’Afrique du Nord, ce qu’ils sont devenus »)

« L’exploration scientifique de l’Algérie, sera l’un des titres de gloire de la France au XIXe et au XXe siècle »(Renan)


            Lorsque, en 1830, la France aborda les côtes algériennes, les autochtones en étaient à s’ignorer ou à se combattre entre eux et représentaient alors ce qu’on a appelé : « une poussière de tribus ».

L’Algérie n’était à cette époque pas un territoire indépendant mais une possession turque ; l’occupation par la France n’eut donc pour résultat que de substituer à une occupation étrangère celle d’un autre pays.

Cette Algérie-là ne constituait pas un Etat, encore moins une nation. Elle fit toujours  partie d’un empire dont elle était une province ; comme elle allait devenir colonie française, elle fut province de l’empire musulman, de l’empire byzantin, de l’empire romain… Elle n’avait pas de frontières. Elle constituait une mosaïque de tribus qu’aucun lien, sauf le religieux, n’unissait entre elles, encore que d’une façon très fragmentaire.

En 1848, après les sanglantes journées de juin, le gouvernement français choisit de faire de l’Algérie un lieu de déportations et c’est pour éviter une nouvelle révolution que, le 19 septembre 1848, l’assemblée nationale vota 50 millions pour la création en Algérie de 42 « colonies de peuplement » ou « centres agricoles » pour établir 13500 « colons » français dans le but « d’occuper » ces Parisiens jeûneurs malgré eux et qu’on devinait prêts à se faire turbulents.

Les premiers déportés furent les « communalistes » qui devaient être rejoints en 1852 par ceux qui avaient osé répondre « NON » au plébiscite. Que savaient les uns et les autres de l’Afrique ? Pas grand-chose… si ce n’était que le pays était chaud, où les soldats enjuponnés de rouge qu’on appelait zouaves se battaient six jours sur sept contre les « Mahoms » dont le péché mignon était de couper la  tête aux chrétiens et que certains civils, dont on avait dit qu’ils étaient allés chercher fortune par là-bas, n’étaient plus reparu.

Ils retrouvèrent sur place ceux qui, depuis une dizaine d’années déjà, pataugeaient dans les boues des marécages infectés de miasmes, rongés par le paludisme et la malaria, la cervelle à moitié cuite sous l’aveuglant et lourd glissement du sirocco et qui étaient partis vers l’Afrique, comme on se met en marche vers la terre promise…            

On avait promis à ces malheureux des merveilles… ils découvrirent un désert, une lande hérissée de broussailles au bord d’un marais pestilentiel où pullulaient les moustiques. Mais ils ne pouvaient pas repartir ! Ils étaient pris au piège de leur propre rêve, prisonniers de l’Afrique… et déjà promis à la malédiction qui allait s’abattre sur elle…

Après un si vif et bref rêve, voici déjà la résistance des hommes et des choses, l’adversité, les premiers revers, les épreuves et l’infortune. Pourtant cette poignée d’immigrants s’entêta contre moustiques, paludisme, dysenterie, typhus, choléra, misère, canicule, froid et faim. Elle s’organisa et pendant des jours, des mois, des années, mena un combat de titan contre le défrichage et les maladies.

Dans un pays où certaines régions de colonisation étaient en majeure partie des marécages, le paludisme faisait des ravages effrayants. En 1841, dans son étude « Solution de la question d’Algérie », le général Duvivier écrivait : « Les plaines telles celles de la Mitidja, de Bône et tant d’autres ne sont que des foyers de maladies et morts. Les assainir, on n’y parviendra jamais… Les plaines pour les Européens, sont et seront toujours longtemps de vastes tombeaux. Qu’on abandonne ces fétides fosses ! »

Fosses fétides ! Vastes tombeaux ! Quel programme engageant ! Et le général Berthezène d’affirmer, menaçant : «La Mitidja n’est qu’un immense cloaque. Elle sera le tombeau de tous ceux qui oseront l’exploiter ! ». 

Tous payèrent de leur santé sinon de leur vie une implantation prématurée dans des secteurs du pays insalubres et pestilentiels dont cette description de Boufarik en 1842 résumait les inconvénients : « Boufarik était la localité la plus mortelle d’Algérie. Les visages des rares habitants échappés à la fièvre pernicieuse étaient verts et bouffis. Bien que la paroisse eût changé de prêtre trois fois en un an, l’église était fermée ; le juge de paix était mort ; tout le personnel de l’administration civile et militaire avait dû être renouvelé et le chef du district resté seul debout, avait été investi de toutes les fonctions par le décès ou la maladie de tous ses titulaires. »

Pourtant, quelques années plus tard, à force de courage, de patience, de persévérance, d’abnégation, mais aussi de privations, de souffrance, de misère et de centaines de morts usés à la tâche, Boufarik « ce marais pestilentiel », devint la perle de la Mitidja et la plus riche contrée agricole de l’Algérie : «  la première victoire de la quinine », « la plus belle réalisation du génie colonisateur de la France », « l’émeraude pêchée dans la vase », écrira le colonel Trumelet.

Typhus, choléra frappèrent inexorablement. Bugeaud, rentré en France, mourra du choléra en 1849. Dans les Centres de colonisation, où l’hygiène était rudimentaire, ce mal surtout faisait des ravages terribles. Des villages entiers furent décimés.

Forts de leur idéal, mais dénués de l’expérience qui nous arme, ces hommes s’immolèrent, imprudents héroïques, en se  riant des maux les plus cruels et de leurs implacables ennemis. De l’anarchiste au militaire, du paysan au marin, de l’ouvrier au fonctionnaire, tous s’étonnaient et s’émerveillaient d’un monde encore plein de secrets et de prodiges : ils en aimaient jusqu’à l’amertume, jusqu’à la souffrance infinie, jusqu’aux dernières cruautés. C’est que réussir à survivre, c’est choisir de souffrir !…

Chacun était désormais lié au sol, au ciel, aux périls de toujours et devait se défendre, à la fois, contre les éléments et les bandes armées qui parcouraient le pays. Elles le ravageaient au jour le jour, sans plan arrêté. L’insécurité régnait partout. Les cavaliers en burnous, les yatagans, les Hadjouths et les pillards se chargeaient de trancher les gorges et d’enlever les femmes pendant que les hommes tentaient de maîtriser les meules de fourrage en flammes, produit de leur labeur de forçat.

Des fermes qui, pierre à pierre, s’étaient exhaussées au-dessus des pestilences et avaient réussi à étendre autour d’elles un peu de fécondité, commencèrent à chanceler sous l’assaut. Le souci de la survie quotidienne l’emportait parfois sur tout autre projet et mettait un frein brutal à l’imagination de l’avenir.

En 1840, déjà, las de voir des pères égorgés, des mères violées puis éventrées et des enfants écrasés contre les murs, un chant de guerre monta du fond de la plaine. Quelques colons commencèrent à résister aux assauts des cavaliers hurlants, se faisant tuer sur place, refusant d’exécuter l’ordre officiel d’abandonner leurs cultures. Oh ! Cruel et perpétuel renouvellement de l’Histoire !...

Dans les cimetières, les rangées s’ajoutaient aux rangées où s’affirmait ainsi le commencement d’un peuple. L’Afrique devenait une « terre à sépultures »…

Rien de ce qu’ils avaient rêvé ne s’était  accompli comme ils l’avaient espéré. Tout s’était passé autrement, avec plus de dureté et de cruauté, mais à force d’énergie à travers les échecs, les souffrances, les malheurs, à force de volonté, de patience et de génie, ils avaient donné un sens à ce que le destin et l’Histoire leur avaient confié.

Alors arrivèrent pour essayer de vivre à côté de ces Français têtus, des frères latins, tout aussi miséreux : Espagnols, Italiens, Maltais, Génois, Siciliens… Un point commun les unissait : l’extrême misère ! L’Algérie –leur avait-on déclaré- c’était l’eldorado ! Et puis, ce pays était plus proche de l’Europe que la Californie…

Comme il y eut un rêve américain après la seconde guerre mondiale, il y eut à partir de 1840, un rêve algérien…

« Français de France », les fils de cette France qui les avait exilés protestèrent de l’intrusion de ces nouveaux défricheurs :

« Ne sommes-nous pas capables d’arriver nous-mêmes à nos fins ? Ne l’avons-nous pas suffisamment prouvé ? »

La mère-patrie leur répondit doucement :

« Ces étrangers sont là pour vous aider dans votre tâche. Ils auront des terres qui auraient fini par vous tuer. Ils réussiront à n’y pas mourir, habitués qu’ils sont déjà à la grande misère, à l’extrême fatigue. Ne les renvoyez pas ! Accueillez-les au contraire en associés ».

Tous, étaient des déportés de la politique et de la misère, des réfractaires, des exilés, mais ils portaient en eux ce germe qui s’appelle l’audace et que leurs parents demeurés dans les vieux pays d’Europe allaient inexorablement laisser mourir comme des semailles gelées.

Ensemble ils édifièrent cette Afrique latine qui, en bonne justice, se fondit, s’harmonisa en une seconde France. C’est ainsi que la grande famille européenne se forma et à côté d’elle, la famille musulmane commença à concevoir que ces roumis n’étaient –tout compte fait- ni des adversaires, ni des parasites, et que par conséquent nul besoin était de leur couper la tête, d’autant qu’ils étaient habités d’un formidable appétit d’exister et qu’ils semblaient avoir soif de souffrir encore. Elle se risqua, se rapprocha, écouta, puis accepta l’invitation à l’initiation. Les étrangers poussaient la charrue un peu plus loin que les Français. Les Arabes consentaient à venir à la rescousse de l’effort des uns et des autres. L’Afrique du Nord toute entière devenait un musée ethnographique où allaient commencer à se désintégrer dans le silence baignant des paysages vitrifiés, les débris de toutes les races du monde méditerranéen donnant naissance à une nouvelle race : Les Pieds-Noirs.

            Ces Européens d’Algérie –surtout ceux des classes populaires- même s’ils étaient citoyens français, étaient différents des métropolitains. Leur français, émaillé de tournures espagnoles ou italiennes, parfois arabes, avaient donné naissance à un langage nouveau : le patahouet ou sabir ; l’accent avec lequel ils le prononçaient, leurs mœurs, leur mentalité n’étaient pas ceux de la Métropole. Ils étaient Français, certes ; ils le revendiquaient… mais différents, voilà tout. En réalité ils se nommaient eux-mêmes « franco-algérien ».

La foi, l’amour, la bonne volonté, la ténacité, les sacrifices, la confiance, les chagrins n’avaient pas manqué. Et tout cela, avec les morts et avec les vivants, avec ceux qui creusaient, ceux qui labouraient, ceux qui conseillaient, tout cela, ensemble, avait contribué à écrire l’histoire de l’Afrique du Nord.

Ils fondèrent une colonie à l’image de la France, offrirent aux indigènes les premiers enseignements de notre culture, débrouillèrent à notre intention l’écheveau des connaissances locales indispensables. Puis, satisfaits de leur effort, ils demandèrent à cette terre qu’ils avaient prise de les accueillir dans son sein pour l’éternité et ils s’éteignirent, loin des doux réconforts de la mère patrie.

La France, du reste, n’avait pas attendu leur décès pour les rayer du nombre de ses enfants ; dès leur départ, souvent définitif, elle avait considéré comme perdus ceux qui allaient porter au loin son renom et son drapeau. Elle avait revu sans gratitude ceux d’entre eux qui revenaient consacrer leur vieillesse, alors que d’autres ne purent même pas atteindre le port et succombèrent en mer.

C’est ainsi que naquit, grandit puis se dissipa dans des vapeurs de sang, de larmes et de passions, un miroir épique vers quoi des millions d’hommes et de femmes ont marché en portant les douleurs et les enchantements de l’amour. Si les pierres de gloire ne gardent pas leurs noms, si leur sacrifice est demeuré anonyme, nous n’en devons que davantage apporter l’hommage de notre piété reconnaissante à ces rudes artisans de la plus splendide entreprise française qui ait jamais été tentée.

En deux siècles, sous deux Empires et quatre Républiques, ces hommes allaient servir dans les Armées françaises. Officiers ou simples soldats, la plupart du temps, volontaires, ils allaient être de tous les combats mais aussi de toutes les tâches quotidiennes même les plus modestes. Pour les morts et pour les blessures du corps et de l’âme, la France leur décerna des croix… puis elle les combattit, les chassa de cette terre ingrate qu’ils avaient arrosée de leur sueur et de leur sang et les effaça de sa mémoire.

En politique, c’est peut-être la foi qui sauve, mais ce sont les œuvres qui comptent. C’est par ses œuvres que l’Algérie, fille de la force française, a montré au monde qu’elle n’a pas démérité des magnifiques énergies qui se sont, aux temps héroïques, inclinées sur son berceau. Ce rêve de misère ensoleillé dura 132 ans et il durerait encore si les forces du mal n’avaient pas en ce monde souvent l’avantage sur les apôtres du bien.

                                              

José CASTANO

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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Cet article a fait l’objet d’un ouvrage intitulé« Et l’Algérie devint française… ». Cliquez sur :- Ma Biographie –

 

- Dans une lettre prémonitoire adressée en 1912 au duc de Fitz-James, le Père de Foucauld s’exprimait de la sorte :

« Ma pensée est que si petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial de l’Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie » … « Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens ».

 

- « L’œuvre de la France ici est admirable. Si elle était restée vingt ans de plus elle aurait fait de l’Algérie l’équivalent d’un pays européen »(Ministre syrien en visite à Alger. Propos rapporté par Ferhat Abbas)

 

- « Le colonialisme français a occupé l´Algérie et l’a annexée à la France, mais il n´a pas nui à la population locale »(cheikh Youssouf Al-Qaradhawi, le 17 décembre 2010, sur la chaîne égyptienne Al-Hayat 2 TV)

 

… et cet aveu tardif d’un chef historique du FLN

 

            Un homme qui reconnaît le rôle positif de la colonisation, c’est HOCINE AIT AHMED, l’un des chefs historiques du F.L.N algérien, actuellement réfugié en Suisse. Il déclare dans le numéro de juin 2005 de la revue Ensemble, organede l’Association Culturelle d’Education Populaire que, « Chasser les Pieds-Noirs, a été plus qu’un crime, une faute car notre chère patrie a perdu son identité sociale ». Il ajoute :

« N’oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et leur dynamisme –je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français- l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques et stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens ».« Du temps de la France, l’Algérie c’était le paradis ! »

 

- A l’inverse, un homme politique français, François Hollande, présidentiable, ancien premier secrétaire du PS, a déclaré le 8 décembre 2010 lors de sa visite en Algérie devant ses hôtes du FLN, qui n’en demandaient pas tant :« La colonisation est une erreur tragique »… « Le fait colonial doit être condamné sans réserve. »

 

- François HOLLANDE à propos du passé colonial en Algérie : « La France doit formuler des excuses » - Cliquer sur :http://www.lexpressiondz.com/actualite/137107-la-france-doit-formuler-des-excuses.html

 

… Et d’aucuns voudraient que la France fasse acte de repentance ? Se repentir de quoi ? Ah, Monsieur Hollande, que vous êtes ridicule ! Que vous êtes stupide !

 

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Pour illustrer ce texte, les photos de cette vidéo en forme de témoignage, sont édifiantes et se passent de commentaires... ORAN, si belle autrefois, qu’es-tu devenue ? Vidéo réalisée par « popodoran » Cliquez : ORAN POURQUOI CA(chant de jean-pax Meffret)

 

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"L’islam, c’est le progrès, la science, la finesse, la modernité" (Nicolas SARKOZY, le 17 juillet 2008 lors de la pose de la première pierre des nouvelles salles des arts de l’islam au Louvre)

 

Copé en Algérie : le double discours sur l’immigration continue

 

-          Cliquez sur : http://fr.novopress.info/92156/cope-en-algerie-le-double-discours-sur-limmigration-continue/

 

ALGER (NOVOpress) - Lors de son voyage du 10 juillet en Algérie, Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, a montré une nouvelle fois le double discours de la classe politique vis-à-vis de l’immigration : ferme en apparence mais très mou dans les faits. Dans un entretien au magazine “Tout sur l’Algérie”(http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/entretien-avec-jean-francois-cope-secretaire-general-de-l-ump_16456.html), Copé a tenu à rassurer la population algérienne : “La France délivre près de 140 000 visas par an, pour environ 200.000 demandes.” Des chiffres qui sont appelés à évoluer puisque “le taux de refus diminue, la France délivrant de “plus en plus de visas de circulation” ! En outre, les candidats algériens à l’immigration en France peuvent être rassurés, l’Algérie continuera à bénéficier “d’un régime favorable pour les visas de longue durée et pour le séjour, conformément aux accords de 1968″. Un accord déjà très souple mais que Jean-François Copé et les instances dirigeantes de l’UMP sont “prêts à améliorer”.
En tout cas, cette visite du secrétaire général de l’UMP a été interprété selon le journal “Le Temps d’Algérie” (http://www.letempsdz.com/content/view/59902/1/) comme « intimement lié avec les présidentielles de 2012 en France ».Paris souhaiterait donc s’assurer du soutien d’Alger pour la réélection de Nicolas Sarkozy à la tête de l’Elysée. En effet, lors d’une conférence sur le thème des “valeurs de la République française dans la mondialisation”, à l’Ecole nationale supérieure des Sciences politiques d’Alger, Copé a appelé les expatriés et les Algériens qui le peuvent à voter pour Sarkozy.

Vers plus de diversité à l’UMP : Une phrase que peu d’observateurs ont relevé mais qui en dit long sur la volonté au sein du parti de la majorité d’utiliser la discrimination positive en faveur de la “diversité” (ce qui est fatalement une discrimination négative pour les autres).
Pour Jean-François Copé, l’UMP “est ouverte” aux Français issus de l’immigration “comme à tous les Français, sans exception”mais “en revanche, il est clair que quand un Français issu de l’immigration s’impose naturellement comme un leader, nous allons tout faire pour l’aider !”

                                                                                                                                                                                          

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- Elle aussi, est une terroriste! Et pourtant, elle a les honneurs !

Le Maire de Marseille, JC Gaudin, a reçu en grande pompe la poseuse de bombe du Milk Bar à ALGER,  Zohra Driff. Pour lire la suite,    cliquez ici

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5ème Salon du « savoir-faire Pied-Noir »

Port Barcares – 26,27,28 Août 2011

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Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 gabriel.mene@wanadoo.fr

 

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français d’ALGERIE et surtout, pour  que  sa  mémoire  demeure.

(Cliquez) : http://www.pied-noir.eu/images/stories/pdf/ProgrammeSFPN2011.pdf

 

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

 

Programme pour la journée du Samedi 27 août 2011

 

- 10h15 – Dépôt de gerbe à la stèle aux rapatriés du Front de Mer de Port Barcarès et bénédiction des trois cultes. Lâcher de colombes et sonnerie aux morts en présence de Marine Le Pen et Louis Aliot.

- 11h30 – Au retour de la stèle, Marine Le Pen et Louis Aliot visiteront les stands. Présentation des exposants et discussion libre avec le public.

- 13h – Déjeuner en commun (couscous royal) – Réservation obligatoire – Tel : 06.82.22.75.65

- Entre 14h et 15h (dès la fin du repas), interventions de Louis Aliot et Marine Le Pen sur des sujets spécifiques à la communauté des Français d’Algérie.

- Discussion libre avec le public

- 20h30 – Paella avec pour convives Marine Le Pen et Louis Aliot.

- A l’issue du dîner, spectacle digne des meilleures revues parisiennes avec la Compagnie Amor, Amor, dirigée par une petite fille de pieds-noirs. Inscriptions au 06.82.22.75.65

 

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- Nouvel appel urgent pour

« La Longue Marche des Harkis et des Pieds-Noirs »à partir du 22 août - Pour lire la suitecliquez ici

… et ici :LA LONGUE MARCHE DES HARKIS ET DES PIEDS NOIRS

 

… et ici :UN AUTOCAR NICE-BOLLENE POUR SOUTENIR LA MARCHE DES HARKIS

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« LA VALISE OU LE CERCUEIL » 

- Bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=oMZZSyoPob4  

- Ce film sera projeté le 2 Septembre 2011, 16h, Palais de la mer – 34350 VALRAS PLAGE,  - Contact : Charles Morera – 06.28.20.27.93 –  e-mail :Charley_morera@yahoo.fr

Pour les autres lieux de projection, cliquez sur :http://reportage34.skyrock.com/- e-mail : reportage34@yahoo.fr

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- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 31 août 2011, 18062 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas

Par ailleurs, 74 soldats français sont morts en Afghanistan (la liste s’allonge régulièrement) ; 500 autres, affreusement mutilés, amputés, handicapés à vie, souffrent quotidiennement dans leur chair et dans leur âme, cela dans l’indifférence des médias… L’Elysée, qui a fait part de « la très grande tristesse du président de la République », a « exprimé, à nouveau, la détermination de la France à continuer d’œuvrer au sein de la Force internationale d’assistance à la sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays »… Puis, à l’annonce du 74ème décès : « Cette disparition n’entame pas la résolution de la France ». Monsieur le Président, combien faudra-il encore de « disparitions » pour entamer votre résolution ? Au nom de quel droit, de quelle morale, de quelle éthique avez-vous sacrifié ces garçons ? Combien d’autres comptez-vous encore immoler sur l’autel de vos chimères et de vos ambitions car « rétablir la paix et la stabilité » dans cette partie féodale du monde dominée par les « seigneurs de la guerre » et les extrémistes religieux, relève d’une utopie surréaliste… Combien de cœurs de mères comptez-vous encore briser ?  Que n’envoyez-vous dans cette région tribale et en première ligne vos trois garçons pour « l’exemple » ? Que n’aillent combattre, sur place, pour autre « exemple » et par solidarité, les parlementaires qui soutiennent votre politique comme le fit, le député Jean-Marie Le Pen, en 1956, quand il rejoignit au plus fort de « la bataille d’Alger » le prestigieux 1er Régiment Etranger de Parachutistes ! Que ne rapatriez-vous nos soldats avec la mission essentielle d’éradiquer la racaille de nos cités, celle que vous n’avez su, en dépit de vos promesses, « kärchériser » ? C’est dans nos banlieues désormais que nous avons besoin d’eux !... Cependant, en vous alignant sur la politique américaine, vous avez décidé de « Retirer d'ici la fin de l'été 2012 un premier contingent. (...) Le processus de transition des responsabilités de sécurité au profit des autorités afghanes se poursuivra jusqu'en 2014 ». En clair, sur un contingent de 4000 soldats français, un millier rentrera en France d’ici la fin de l’été 2012… et le reste en 2014. D’ici là, bon nombre de nos garçons tomberont encore sous les coups des Talibans : Combien ? Et la question qui se posera alors avec plus d’acuité sera : Pourquoi et pour qui seront-ils morts ?... Car, contrairement à vos allégations, ils seront morts pour RIEN !

Par ailleurs, pour la seule année 2010, le coût de l’intervention française en Afghanistan s’est élevé à 470 millions d’euros. Ne pourrions-nous pas utiliser cet argent à des fins plus utiles ?

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"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

 

25 juillet 2011

LA PERTE DE L'ALGERIE FRANCAISE...

CRIME OU FATALITÉ ?

 

 « Je suis née française, en Algérie, et je croyais que je mourrais française dans mon pays. Je me sens comme dépossédée. Les Pieds-Noirs seraient moins désespérés s’ils avaient senti en Métropole une chaleur, une solidarité. Mais ils se sont sentis abandonnés, méprisés et même insultés… »(Francine Camus, épouse d’Albert Camus - 12 avril 1962, témoin à décharge au procès du Général Jouhaud)

 

« O mes amis Pieds-Noirs, ne pleurez plus la terre et le sol tant chéris qui vous ont rejetés ; laissez les vains regrets et les larmes amères ; ce pays n’a plus d’âme, vous l’avez emportée » (Camille Bender – 1962)

 

            49 ans après la fin du drame algérien, il ne reste plus aujourd’hui comme vestiges qu’un grand rêve, des souvenirs douloureux, des milliers de morts, des milliers de déracinés que l’on a, en 1962, dépossédés, humiliés, violés ; des ruines, une odeur de sang caillé, des plaintes étouffées qui se sont dissoutes au gré des ans dans le brasillement de la lumière, un reniement immense, et, sous le soleil d’Afrique, une déréliction de plaines rases rendues à l’abandon et le vent de la mer dans sa morne complainte sur les champs de blé calcinés. L’Océan démonté de l’Histoire est rentré dans ses rives ; il semble d’un coup apaisé. Quoique la surface de cet Océan paraisse désormais immobile après tant de remous, le mouvement de l’humanité continue aussi ininterrompu que celui du temps. La terre tourne, les planètes décrivent leurs orbes et les conflits continuent toujours d’occasionner leurs ravages. L’infini se meut, les Etats se surveillent hargneusement du haut de leur paix armée. A cette minute, des enfants naissent, des vieux agonisent, des hommes s’entre-tuent, des amoureux s’enlacent. La vie et la mort s’engendrent ; rien n’a changé depuis des millénaires et rien ne changera… jamais !

            Depuis des milliers d’années, les hommes à la surface du globe, ne cherchent en apparence qu’à se dominer ou à détruire et, cependant, de siècle en siècle, puis d’année en année, la force brutale a reculé devant l’idée. Le moyen âge, aveugle et sanguinaire, nous répugne ; l’holocauste dont furent victimes les Juifs et autres martyrs lors du dernier conflit mondial nous fait horreur ; le génocide des harkis et celui des disparus de la guerre d’Algérie nous révolte ; des temps naîtront pour qui notre époque apparaîtra barbare comme un autre moyen âge…

            Et cependant nous ne saurions nous retrancher derrière ce principe trop simpliste, trop commode de la fatalité ou du destin. Pour justifier les plus grandes catastrophes on invoque généralement la « fatalité »… Pour justifier les drames les plus atroces on invoque le « destin ».

            Pierre Emmanuel disait que « le génie est dans cette alchimie supérieure qui change les vices de nature en éléments d’une destinée ». Alors, à l’instar de Gustave Flaubert, on s’est écrié : « C’est la faute de la fatalité ! » Mais ce qui est paradoxal, c’est que destin et fatalité sont toujours représentés par des visages sinistres, indignes ou médiocres, comme ceux des fossoyeurs de l’Algérie française et ce sont ces visages là qui furent le destin de l’Algérie et de celui de milliers de malheureux.

Romain Rolland soutenait que « la fatalité c’est ce que nous voulons ». Celle-ci a été ce que la France par la voix de son Président d’alors et l’action de gens peu scrupuleux, a voulu qu’elle soit et elle aurait été tout autre si elle l’avait également désirée…

            Face à la barbarie de l’ennemi, il n’y avait pas lieu d’invoquer le « destin » ni le « vent de l’Histoire ». Il fallait tout simplement faire preuve de fermeté et Alexandre Soljenitsyne l’a bien traduit :

« On ne saurait accepter l’idée que le cours meurtrier de l’Histoire est irrémédiable, et que l’esprit confiant en lui-même ne peut influer sur la force la plus puissante du monde ! »

« L’expérience des dernières générations me convainc pleinement que, seule l’inflexibilité de l’esprit humain, fermement dressé sur le front mouvant des violences qui le menacent, et prêt au sacrifice et à la mort en proclamant : « Pas un pas de plus ! » Seule, cette inflexibilité de l’esprit assure la véritable défense de la paix de l’individu, la paix de tous et de toute l’humanité. »

            Et pour plus d’un million d’êtres humains, c’est le défaut de toute inflexibilité qui les a conduits à l’exode et à l’exil… Longtemps ils ont erré sur des routes en quête d’un avenir avec l’affreuse pensée du lendemain. Oui ! de quoi demain sera-t-il fait ? Le frisson de l’histoire leur traversait sans cesse les moelles… Des visions de deuil et de triomphe leur arrivaient du fond des siècles. Les cités illustres s’écroulaient au choc des catapultes. Cette clameur de rut et de bataille, cette poussière sinistre qui les environnait au quotidien, elle avait dû flotter sur Corinthe et sur Syracuse envahies… Et ils se murmuraient sans cesse le ver fatidique de l’Aède : « Un jour viendra où tombera Ilion la Sainte, et Priam, et son peuple invincible ! »

            Ils n’arrivaient pas à se détacher de leurs souvenirs… Comment donc effacer cette pellicule impalpable mêlant la cendre de tous les morts enfermés dans cette terre qu’ils avaient laissée, là bas, et cette retombée de poussière désertique ? Leur pays, celui des souvenirs, de leur enfance, des odeurs, du soleil, des couleurs avait cessé d’exister un jour de 1962 ; ils l’avaient enfoui en eux à tout jamais et aucun baume, si miraculeux fût-il, ne pouvait guérir leur regret. Et ils étaient seuls, face à l’échec, face au passé et à l’avenir, submergés par la peine et l’amertume, seuls au bord d’un gouffre, au bord du néant où finissent en fin de compte toutes les colères, les rêves et les révoltes des hommes… où se consument les noces stériles de l’amour et de la haine.

            C’était l’exode de ces enfants de pionniers qui n’en finissaient pas de parcourir l’hexagone en quête de travail et de logement et ces enfants-là, bouleversés par la guerre, ne s’arrêtaient jamais d’interroger le passé pour tenter d’entrevoir la raison de tant de malheurs immérités. Pourquoi cet acharnement du destin à leur infliger tant de détresse ? Pourtant, quand les vieux étaient venus s’installer en Algérie, dans ce désert de pierres brûlées par le soleil, il n’y avait rien, rien que la chanson du vent dans les touffes de broussailles et de palmiers nains. Et les vieux n’avaient rien pris à personne… Nul avant eux n’avait préparé leur venue sur ce sol vierge, nu, aride ou pestilentiel et où ils ne trouvèrent rien qui pût leur rappeler leur passé.

Après le grand arrachement qui les avait anéantis comme une sorte de mort, voici que peu à peu, très lentement, dans la sphère différente et inférieure où ils avaient été jetés ainsi que des épaves, ils essayaient de reprendre vie. La blessure du dépaysement demeurait cependant en eux aussi profonde, et le regret de toutes ces choses disparues aussi inapaisé. L’Algérie, maintenant, s’auréolait de plus en plus, dans leur mémoire, de couleur d’or, comme les Edens perdus et les souvenirs terribles des derniers jours écoulés remontaient de temps à autre comme de grosses bulles à la surface d’un étang.

Aujourd’hui, ils ne font que survivre loin de leurs paysages dorés qui ont émerveillé leur enfance. De cette terre douce et triste, tombeau de leurs aïeux et ni de leurs amours, un immense vide les sépare, fait de sable, de regrets, de mirages, de promesses et de serments révolus, ou s’irréalisent les oasis perdues de leurs souvenirs. Algérie qui leur a donné la vie et qui a pris leur cœur, rongée par le chagrin et la rancœur, que triste est ton sort aujourd’hui !

« Notre église, ce petit bijou, a été décapitée. Notre cimetière a été saccagé… Tous les cercueils ont été ouverts… J’aurais préféré être aveugle ! »... C’est un prêtre français qui parle…

« Si les Pieds-Noirs n’étaient pas partis en masse, l’Algérie ne serait peut-être pas dans l’état désastreux dans lequel elle se trouve… »… C’est la journaliste Malika Boussouf qui l’écrit…

            De ci, de là, les mousses recouvrant les murs joignent leur lèpre rouille à l’ombre des palmiers aux branches mutilées. Les grands arbres sous la lune, frissonnent de nostalgie et renouvellent chaque nuit leurs appels éplorés dans l’espoir que l’amour voudra bien y renaître. Et de leurs branches désolées, les lettres qu’on déchiffre avouent aux voyageurs que d’autres en ces lieux ont connu des bonheurs dont les traces ne sont point effacées. Le temps a pu faire son office, jouer au sacrificateur, il n’a pas eu le front de dévorer ces noms des heures familières. Pourtant à notre départ nous n’avons rien inscrit ; nous n’avons pas voulu que s’y fixent nos cœurs… nous n’avons pas trahi nos secrètes tendresses afin que reste bien à nous cette gerbe de fleurs qu’on respire à genoux parmi les souvenirs de toutes nos ivresses.

« Vous seuls m’enserrez, souvenirs adorés

   Vous seuls échappez aux fatigues du temps ».

José CASTANO

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

Retour Joseph Castano.

 

«… Mon pays le Bénin, est une ancienne colonie française : j’ai entendu l’histoire de l’Algérie mais je n’ai jamais entendu parler de ce génocide qui ne dit pas son nom. La France a bien reconnu le génocide arménien de 1915, pour ne pas reconnaître celui d’Algérie 1962 alors que c’est bien plus proche. De plus, il concerne quand même des français. Pourquoi cette myopie politique ? »(Extrait de l’homélie du Père africain Fortuné Gonzallo - 5 juillet 2010, Chapelle Noël Pinot, rue Saint Joseph à Angers. Un exemple à suivre…)

 

« Le souvenir est le seul paradis dont nous ne puissions être expulsés »

(Jean-Paul Richter)

 

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Prédiction du vénéré Marabout Hadj Behloul, décédé et enterré

à Aïn-Boucif en 1878 :

 

« Les Français partiront tous un jour, et vous chercherez en vain un de leur chapeau pour l’embrasser… vous songerez alors, un peu tard, à tous les bienfaits dont ils vous comblaient, et, de vos yeux couleront des larmes de sang. »

(Cette prédiction a été relevée dans les archives officielles de la Mairie d’Aïn-Boucif)

 

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"L'acte de trahison le plus retentissant de la Ve République ? Sans hésitation, celui du général De Gaulle vis-à-vis des Français d'Algérie." - Alain DUHAMEL dans HISTORIA nov-déc 2009 - page 54

- DE GAULLE… MYTHE ET IMPOSTURE – Pour lire l’article, cliquez sur : Lire la suite

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- Afin que nul n’oublie :http://www.youtube.com/watch?v=Lx97yaN4_WY&feature=player_embedded

 

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- Cliquez sur : QUAND PARIS FAISAIT TIRER SUR DES CIVILS FRANCAIS

 

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Après 43 ans d'attente, la loi du 23 février 2005 n'a pas satisfait l'ensemble des revendications des Rapatriés de toutes origines concernant leur exigence de justice, leur Mémoire, leur Histoire et leur Culture. En conséquence, cette section du peuple français demande solennellement aux pouvoirs publics :LA RECONNAISSANCE DE LA RESPONSABILITE DE L'ETAT ET LA REPARATION NATIONALE

La reconnaissance par l'Etat de sa responsabilité dans la tragédie des Rapatriés : le défaut, voire le refus de protection, après les Accords d'Evian, des Français d'Algérie de toutes origines, qui a conduit aux enlèvements et disparitions, aux assassinats et massacres de plusieurs dizaines de milliers de Harkis et de Pieds-noirs, et pour les vivants à l'abandon de la terre natale.

Le 31 mars 2007 devant les représentants de la communauté harkie réunie au siège de campagne du candidat UMP, en présence du Ministre Hamloui Mekachera, Renaud Bachy, l'actuel président de la MIR, les députés Christian Kert, Philippe Vitel et Michel Diefenbacher, Nicolas Sarkozy déclarait :« Si je suis élu (Président de la République), je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre de Harkis et d’autres milliers de « Musulmans français » qui lui avaient fait confiance, afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois » 

- En avril 2007, il réitérait : « C'est plus qu'un engagement, ce sera un honneur de défendre votre cause ! »

BILAN : Rien à ce jour… Promesses non tenues

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                Le 15 juin 2011, les représentants des huit principales associations de rapatriés étaient invitées à l’Elysée afin d’entretenir le Directeur de Cabinet du Président des différents dossiers en souffrance depuis 1962. Leur mécontentement fut unanime. « Ce fut le vide sidéral », conclut Thierry Rolando, Président National du Cercle Algérianiste. « Je crois pouvoir vous dire, sans risque de me tromper, que les Pieds-Noirs seront passés  pour pertes et profits et qu’il n’y aura pas grand-chose dans la besace de Nicolas Sarkozy en direction de notre communauté, écrit-il à ses présidents départementaux. Telle est ma perception partagée par les autres présidents. »… « Comment oublier, interroge t-il, que Nicolas Sarkozy n’a pas eu un mot ou un geste significatif à notre égard depuis son élection ? Comment oublier qu’il a reculé sur la loi de 2005 « portant reconnaissance de la Nation en faveur des Français rapatriés » ? Comment oublier les propos de son ministre Jean-Marie Bockel expliquant en Algérie que les harkis avaient fait le « mauvais choix » ? Comment oublier qu’Alain Marleix, alors Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, a écrit aux Préfets pour les autoriser à se rendre aux commémorations pro-FLN du 19 mars (date anniversaire du cessez-le-feu après lequel des milliers de Pieds-Noirs ont été assassinés) ? Comment oublier les parlementaires UMP, dont plusieurs membres de la Droite populaire, qui continuent de reconnaître ce même 19 mars ? Dans un courrier adressé il y a deux mois aux 344 députés de la majorité (UMP et Nouveau Centre), le Cercle Algérianiste leur demandait de prendre clairement fait et cause contre cette date : Seule une centaine a répondu… (Arnaud Folch – Valeurs Actuelles du 7 juillet 2011)

- 19 MARS 1962 - LE CESSEZ LE FEU… Ou la victoire du FLN – Voici la Vérité sur cette date funeste ! – Cliquez sur : Lire la suite

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Communiqué de L’Union Syndicale de Défense  des Intérêts des Français Repliés d'Algérie

 

Le 16 juin 2011, notre Ministre Alain Juppé, s’est rendu à Alger afin de faire acte de contritionauprès des autorités algériennes, déclarant en substance : « si on pouvait sortir un petit peu de ce ressassement éternel du passé pour voir ce que la France et l'Algérie peuvent faire dans un monde qui est en plein changement autour de nous, avec des possibilités de développement considérables dans notre intérêt mutuel, je pense que cela serait bien mieux que de s'interroger à nouveau sur ce qui s'est passé il y a un siècle, il y a 40 ou même 50 ans ».

 

Ces propos ont profondément choqué la communauté Pied-noir car, une fois de plus, on déroule le tapis rouge et l’on donne des gages aux autorités algériennes alors que la France n’a pas rempli ses obligations telles que définies dans les accords d’Evian et n’a pas soutenu notre communauté dans sa juste demande d’une légitime indemnisation des biens spoliés.

Monsieur le Ministre, vos propos ont parfaitement été enregistrés dans nos mémoires et nous saurons nous en souvenir au moment opportun, le manque de discernement au sujet de l’impact de la colonisation et ce uniquement dans le but de faire allégeance et de plaire aux autorités algériennes est un déni de l’histoire car la colonisation, que vous le vouliez ou non, a eu aussi un impact bénéfique. Une lecture objective de l’histoire est édifiante sur ce point.

Pour nous 2012 sera l’occasion de commémorer le cinquantenaire de notre exode et de notre spoliation et nous saisirons l’heureuse concordance des dates avec des échéances électorales importantes, présidentielle et législatives, pour exprimer notre courroux. Vos propos sont une piqûre de rappel du peu de cas que les politiques font de notre communauté. Gabriel MENE, Président de l’USDIFRA

 

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5ème Salon du « savoir-faire Pied-Noir »

Port Barcares – 26,27,28 Août 2011

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Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 gabriel.mene@wanadoo.fr

 

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français d’ALGERIE et surtout, pour  que  sa  mémoire  demeure.

(Cliquez) : http://www.pied-noir.eu/images/stories/pdf/ProgrammeSFPN2011.pdf

 

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

 

Programme pour la journée du Samedi 27 août 2011

 

- 10h – Dépôt de gerbe à la stèle aux rapatriés du Front de Mer de Port Barcarès et bénédiction des trois cultes. Lâcher de colombes et sonnerie aux morts en présence de Marine Le Pen et Louis Aliot.

- 11h - Marine Le Pen et Louis Aliot, en présence de Madame Le Maire de Port Barcarès, visiteront les stands. Présentation des exposants et discussion libre avec le public.

- 13h – Déjeuner en commun (couscous royal) – Réservation obligatoire – Pour un problème d’intendance et de place, seuls les 300 premiers inscrits seront retenus. Tel : 06.82.22.75.65 (1)

- Entre 14h et 15h (dès la fin du repas), interventions de Gabriel Mène, Louis Aliot et Marine Le Pen sur des sujets spécifiques à la communauté des Français d’Algérie.

- Discussion libre avec le public

 

(1) Afin d’éviter l’encombrement à l’accueil et faciliter l’attribution des places de restaurant, il est conseillé d’adresser vos réservations directement au siège de l’USDIFRA - 1191 les Renaudes – 83210 Solliès-Pont accompagnées du chèque correspondant (22 € par personne) – Les tickets d’accès vous seront adressés en retour par voie postale.

 

(1) Afin d’éviter l’encombrement à l’accueil et faciliter l’attribution des places de restaurant, il est conseillé d’adresser vos réservations directement au siège de l’USDIFRA - 1191 les Renaudes – 83210 Solliès-Pont accompagnées du chèque correspondant (22 € par personne) – Les tickets d’accès vous seront adressés en retour par voie postale.

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Toute honte bue…

 

« On m'aborde dans la rue, je suis un héros malgré moi », déclare Hervé Ghesquière, dans un entretien accordé à l'AFP au sujet de sa détention. (France-Soir du 4 juillet)

Pendant que les otages libérés sablaient le champagne, que des centaines d’idiots les acclamaient et que les journalistes fêtaient leur « victoire »… sur les Champs Elysées, passait –dans la plus grande indifférence de ces derniers- la dépouille mortelle du jeune parachutiste du 1° Régiment de Chasseurs Parachutistes, Cyrille Hugodot, tué le 25 juin en Afghanistan lors de l'engagement de son unité pour sécuriser le rapatriement de ces deux héros de salon. Peu avant un autre parachutiste, Florian Morillon était mort dans les mêmes conditions...

C'est la première fois que cette marque de respect était rendue à un soldat mort au combat. Tout à leur « bonheur », aucun journaliste ne se trouvait là pour retransmettre cet évènement, aucune télévision pour le filmer. Il aurait été d’une grande noblesse que nos deux « héros » s’inclinassent, ce jour, sur le passage du convoi mortuaire ; la famille de ce jeune soldat et une petite fille de 4 ans -à qui son papa manquera plus de 18 mois- auraient sans doute apprécié…

Espérons que les nouvelles armes dont se doteront les Talibans, grâce à l’argent de cette rançon, n’occasionneront pas de nouveaux ravages dans les rangs des soldats Français… vœu pieu car depuis cette « libération », sept autres soldats Français ont été tués…

           

- Cliquez sur : Le Peuple gronde, l’Armée grogne…

- Les rançons d'otages français mensonges d'état – Cliquez sur :Lire la suite

e-mail : diaconesco@uno.it et diaconesco@numericable.fr

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- Un site qui vous permettra de retrouver ceux de votre localité « là-bas » : http://www.denisdar.com/index.php?rub=fpn

 

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On a tout laissé (chant)

 

Déracinés à jamais(chant de Jean-Paul Gavino)

 

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- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 31 juillet 2011, 18031 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas - Par ailleurs,70jeunes soldats français sont morts en Afghanistan ; d’autres, affreusement mutilés, souffrent quotidiennement dans leur chair et dans leur âme, cela dans l’indifférence des médias… La grossesse de « Carla » et « l’heureux évènement » programmé en pleine campagne électorale, feront la une de la presse people…

Monsieur le Président, au nom de quel droit, de quelle morale, de quelle éthique avez-vous sacrifié ces jeunes garçons ? Combien d’autres comptez-vous encore immoler sur l’autel de vos chimères et de vos ambitions ? Combien de cœurs de mères comptez-vous encore briser ?  Que n’envoyez-vous dans cette région tribale du monde et en première ligne vos trois garçons pour « l’exemple » ? Que n’aillent combattre, sur place, pour autre « exemple » et par solidarité, les parlementaires qui soutiennent votre politique… à l’instar de Jean-Marie Le Pen, qui, en 1956, au plus fort de « la bataille d’Alger » avait rejoint le prestigieux 1er REP, alors qu’il était député ! Que ne rapatriez-vous nos soldats avec la mission essentielle d’éradiquer la racaille de nos cités, celle que vous êtes incapable de « kärchériser » ? C’est dans nos banlieues que nous avons désormais besoin de nos braves ; ne seraient-ils pas plus utiles dans cette mission urgente de sauvegarde ? Il s’agirait là, simplement, d’une œuvre de salubrité publique…

Cependant, en vous alignant sur la politique américaine, vous avez décidé de« Retirer d'ici la fin de l'été 2012 les hommes en renfort. (...) Le processus de transition des responsabilités de sécurité au profit des autorités afghanes se poursuivra jusqu'en 2014 ». En clair, sur un contingent de 4000 soldats français, 1300 rentreront en France d’ici la fin de l’été 2012… et le reste en 2014. D’ici là, bon nombre de nos garçons vont encore tomber sous les balles des Talibans et la question qui se posera alors avec plus d’acuité sera : Pourquoi et pour qui seront-ils morts ?... Car, contrairement à vos allégations, ils seront morts pour RIEN !

Une place Mohamed-Bouazizi, du nom du jeune Tunisien dont le suicide par le feu a été l'élément déclencheur de la révolution en Tunisie, a été inaugurée jeudi 30 juin à Paris par le maire Bertrand Delanoë. 70 de nos jeunes sont morts en Afghanistan !Eux sont morts pour la FRANCE
Est-ce qu'un lieu de Paris porte le nom d'un seul de ces jeunes ?

 « Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9)

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Vous pouvez vous rayer de cette diffusion à tout moment :  Tapez « NON » 

 

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :

"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

 

 

 

5 juillet 2011

LES RANÇONS D’OTAGES FRANÇAIS

 

MENSONGES  D’ETAT

 

« La première de toutes les forces qui mènent le monde est le mensonge. La civilisation du XXème siècle a reposé , plus que toute autre avant elle, sur l'information (......) le public tend à considérer la mauvaise foi presque comme une seconde nature chez la plupart des individus dont la mission est d'informer, de diriger, de penser, de parler (....) Se pourrait-il que l'approche de la vérité déchaînât le ressentiment plus que la satisfaction, la sensation d'un péril plus que celui d'un pouvoir ? Comment expliquer la rareté de l'information exacte dans les sociétés libres ? (....) Pourtant ceux qui collectent l'information semblent y avoir pour souci dominant de la falsifier, et ceux qui la reçoivent de l'éluder. » La connaissance inutile » de Jean-François REVEL, Grasset, 1988).

            Les récentes actualités sur les prises d’otages de Français à l’étranger, au-delà des indignations et des polémiques qu’elles suscitent généralement, ont ceci de particulier qu’elles divisent les citoyens plus qu’elles ne les solidarisent… A cela, deux raisons essentielles sous forme de questions posées invariablement :

- Qu’allaient-ils faire dans cette galère ?

- Combien cela va-t-il nous coûter ?

 

La réponse à la première question est vaste, complexe et différente selon la nature des otages et leur mission. Il est évident que l’on ne peut comparer l’enlèvement d’un soldat pris sur un théâtre d’opération par l’ennemi et celui d’un citoyen français en vacances ou en voyage d’affaires dans un quelconque endroit de la planète… Si dans les deux cas le processus de rançon demandé par les ravisseurs est identique, l’impact créé dans l’opinion et le règlement apporté à l’affaire sont différents selon le cas précité. Il en va de même du journaliste/reporter en « mission commandée » par opposition à celui qui, de son propre chef, décide un « coup médiatique » en se plaçant lui-même dans une situation de danger extrême. A cet effet, la récente actualité nous apporte un éclairage particulier.

 

1) - Qu’allaient-ils faire dans cette galère ?

 

            Le 30 décembre 2009, deux journalistes à FR3, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier se rendent sans le moindre ordre de mission et sans protection dans une zone à risque contrôlée par les talibans, pour « les assurer de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte ». Dans le milieu militaire, du simple soldat confronté au risque permanent, au général, c’est la levée de boucliers. « Les deux journalistes n’étaient pas en reportage quand ils ont été enlevés. Leur avion les attendait, le reportage était terminé ! » déclare avec force colère le  général  de  division  D.  Roudeillac au micro d’Europe 1. « Nous avons déjà dépensé plus de 10 millions d'euros dans cette affaire (Il s’agit du coût des recherches). Je donne le chiffre parce que j'appelle la responsabilité des uns et des autres »… « Je crois que cet incident mériterait d'être porté à la connaissance du plus grand nombre. Malheur à celui qui montre du doigt la partialité des médias ! »

Ulcérée par la censure de ces déclarations qu’opposent les médias, « la grande muette » réagit brutalement et, la solidarité aidant, le Président de l’Amicale Nationale du 22ème Bataillon de Chasseurs Alpins et des Troupes de Montagne, Gérard Liebenguth, de renchérir sans mâcher ses mots : « Les deux « touristes » farfelus irresponsables sont partis faire du militantisme politique à titre personnel dans les montagnes Afghanes, de leur propre initiative, une fois leur reportage avec l’armée terminé et non dans l'exercice de leur travail comme le déclarent abusivement leurs collègues de FR3 et des JT en toute désinformation délibérée ». Nicolas Sarkozy, lui-même, avait été scandalisé par la conduite de ces journalistes par trop zélés et ne manqua pas d’exprimer, selon Europe 1, sa colère au Conseil des ministres du mardi 5 janvier 2010, après l'exposé du ministre de la Défense, Hervé Morin, sur le sujet. « Nicolas Sarkozy (a) piqué [...] une grosse colère contre l'inconscience des journalistes enlevés en Afghanistan ». « C'est insupportable de voir qu'on fait courir des risques à des militaires pour aller les chercher dans une zone dangereuse où ils avaient l'interdiction de se rendre, aurait déclaré le Président. Il faut que les Français sachent le coût de cette histoire. »

 

2) -  Combien leur libération va nous coûter ?

 

            A la surprise générale, le 28 juin 2011, les deux journalistes sont libérés par les Talibans et les rituelles questions sur les conditions de cette libération se posent alors...

En contradiction avec la déclaration précédente du Chef de l’Etat, François Baroin, porte-parole du Gouvernement, dément formellement qu’il y ait eu la moindre « transaction » ou « compensation »… A la question de savoir s’il y a eu une contrepartie, si une rançon a été versée, Alain Juppé, Ministre des Affaires Etrangères, répond solennellement au JT de 20h, sur France 2,  que « la France ne verse pas de rançon »... Pourtant, quelques heures plus tôt sur BFMTV, Frédéric Helbert, journaliste et grand-reporter, assurait que plusieurs millions d’euros avaient été payés par la France via les intermédiaires afghans, argent transformé en monnaie locale et transporté dans des sacs qui ont traversé la frontière afghane parce que les patrons de la négociation, au nombre desquels se trouvait Qari Baryal activement traqué par la coalition, se trouvaient au Pakistan. L’affirmation de Juppé sera également démentie par le journaliste Michel Peyrard, envoyé spécial de Paris Match en Afghanistan qui décrit le déroulement des négociations et démontre la monnaie d'échange particulière et très lucrative que constituent les journalistes otages.

Et ce n’est pas fini car d’autres Français sont actuellement détenus dans des zones islamiques… D’après une source nigérienne proche de la médiation, rencontrée dans le nord du Mali par l’AFP, Al Qaeda au Maghreb Islamique réclame la somme de 90 millions d’euros pour libérer Daniel Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Ferret enlevés le 16 septembre 2010 dans le nord du Niger… ainsi que la libération de prisonniers d’AQMI arrêtés dans plusieurs pays dont la France. Pour l’instant, celle-ci rejette ces demandes… mais les négociations vont bon train.

            Dès lors, pourquoi mentir de la sorte à l’opinion ? Où se trouve cette transparence que n’ont de cesse de prôner, en toutes occasions, nos gouvernants ? Pourquoi tous ces mensonges qui accompagnent systématiquement chaque libération d’otages ? « Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés ils deviennent des sujets » écrivait Alfred Sauvy.

En novembre 2008, déjà, interrogé par Canal+ sur l'enlèvement en Afghanistan d'un humanitaire français, Dany Egreteau, libéré en décembre 2008, Bernard Kouchner, alors Ministre des Affaires Etrangères,  avait assuré qu'il n'y avait pas de doctrine française en matière de paiement de rançon. « S'il y en avait une, je ne vous la donnerais pas, mais il n'y en a pas ! » Pourtant, ce n’est pas un secret, la France a la réputation de verser assez facilement des rançons aux ravisseurs contrairement aux Américains (entre autres) qui disent même ne pas prendre part aux négociations quand il s'agit de journalistes.

Quelques rappels de faits…

- En Irak, la France a versé 15 millions de dollars  pour la libération des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, survenue en décembre 2004 et 10 millions de dollars pour celle de Florence Aubenas, en juin 2005. (Source, journal « Times »). 
- En avril 2009, Hervé Morin alors Ministre de la défense déclarait que la France avait « proposé une rançon » aux pirates somaliens qui retenaient le voilier Tanit. 
- Que l’on se souvienne aussi de cette jeune étudiante française, Clotilde Reiss, emprisonnée en Iran pour « espionnage » et de l’engagement ferme de Nicolas Sarkozy, le 23 septembre 2009 concernant cette affaire. A la question du journaliste d’Antenne 2 sur l’éventuel échange de prisonniers réclamé par le Président Iranien, le chef de l’Etat avait répondu de façon ferme et sans la moindre ambigüité : « NON ! C’est du chantage ! Est-ce que vous croyez que je suis un homme à aller échanger l’assassin de Shapour Bakhtiar contre une jeune étudiante française dont le seul crime est de parler la langue de l’Iran ? » Or, le 17 Mai 2010 Clotilde Reiss rentrait en France et, pure coïncidence,  le lendemain, Ali Vakili Rad, s’envolait pour l’Iran.

            Qui aurait la naïveté de croire, qu’en dépit des affirmations du chef de l’Etat Français, il n’y eut, là, la moindre transaction ? La libération d’une jeune étudiante (qui aurait mieux fait de choisir une autre destination pour sa formation linguistique) justifiait-elle celle d’un assassin notoire ? Et pourtant Mr Sarkozy avait promis ! Mensonge que tout cela ! « Le mensonge est l’arme des forts » écrivait Michel Zevaco dans « Les Pardaillons »… Oui, mais point trop n’en faut !... Cependant, notre Président ne faisait là qu’entériner une conduite et une continuité dans la politique française de soumission face au monde islamique et particulièrement à l’Iran. En 1987, déjà, sous la présidence de Mitterrand, Wahid Gordji, impliqué dans  les attentats de la rue de Rennes, avait été autorisé à retourner en Iran et en 1990, Anis Naccache, condamné à perpétuité pour une première tentative de meurtre sur Chapour Bakhtiar, avait, également, été libéré. Libérés, tous ces assassins… mais en échange de quoi ? Et la déclaration d’Alain Juppé se fard alors d’une hypocrite indécence quand il déclare sans la moindre retenue : « la France ne verse pas de rançon ! »… Sauf, qu’avec le temps tout fini par se savoir, même si on ne le presse pas.

 

José CASTANO

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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« Quant je cesserai de m’indigner, j’aurai commencé ma  vieillesse »(André Gide)

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Le traitement médiatique de la libération des otages suscite une vive émotion chez les militaires – Cliquez sur :

Secret défense

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- Pour eux, les médias ne se sont pas mobilisés et aucune rançon n’a été versée pour les sauver.

Cliquez sur : - LES DISPARUS D'ALGERIE –

- (Suite) - LES DISPARUS D'ALGERIE – Cliquez sur : Lire la suite

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LA VERITE SUR L’AVANCEMENT DU PROJET DE FILM « LE RAVIN ROUGE » D’ANNE CAZAL.

 

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http://echodupays.kazeo.com/CAP-SUR-2012/LA-POLITIQUE-FRANCO-ALGERIENNE-MET-SES-HABITS-DE-FETE,a2217482.html

 

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5ème Salon du « savoir-faire Pied-Noir »

Port Barcares – 26,27,28 Août 2011

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Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

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Programme pour la journée du Samedi 27 août 2011

 

- 10h – Dépôt de gerbe à la stèle aux rapatriés du Front de Mer de Port Barcarès et bénédiction des trois cultes. Lâcher de colombes et sonnerie aux morts en présence de Marine Le Pen et Louis Aliot.

- 11h - Marine Le Pen et Louis Aliot, en présence de Madame Le Maire de Port Barcarès, visiteront les stands. Présentation des exposants et discussion libre avec le public.

- 13h – Déjeuner en commun (couscous royal) – Réservation obligatoire – Pour un problème d’intendance et de place, seuls les 300 premiers inscrits seront retenus. Tel : 06.82.22.75.65 (1)

- Entre 14h et 15h (dès la fin du repas), interventions de Gabriel Mène, Louis Aliot et Marine Le Pen sur des sujets spécifiques à la communauté des Français d’Algérie.

- Discussion libre avec le public

 (1) Afin d’éviter l’encombrement à l’accueil et faciliter l’attribution des places de restaurant, il est conseillé d’adresser vos réservations directement au siège de l’USDIFRA - 1191 les Renaudes – 83210 Solliès-Pont accompagnées du chèque correspondant (22 € par personne) – Les tickets d’accès vous seront adressés en retour par voie postale.

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- Alors que les médias rappellent quotidiennement l’enlèvement de ces deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien a été créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 31 juillet 2011, 18031 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas - Par ailleurs,61jeunes soldats français sont morts en Afghanistan ; d’autres, affreusement mutilés, souffrent quotidiennement dans leur chair et dans leur âme, cela dans l’indifférence des médias… La grossesse de « Carla » et « l’heureux évènement » programmé en pleine campagne électorale, feront la une de la presse people…  « Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants : c’est l’indifférence des bons » écrivait  Marc Bloch dans « l'étrange défaite », septembre 1940.

Monsieur le Président, au nom de quel droit, de quelle morale, de quelle éthique avez-vous sacrifié ces jeunes garçons ? Combien d’autres comptez-vous encore immoler sur l’autel de vos chimères et de vos ambitions ? Combien de cœurs de mères comptez-vous encore briser ?  Que n’envoyez-vous dans cette région tribale du monde et en première ligne vos trois garçons pour « l’exemple » ? Que ne rapatriez-vous ces braves avec la mission essentielle d’éradiquer la racaille de nos cités, celle que vous êtes incapable de « kärchériser » ? C’est dans nos banlieues que nous avons désormais besoin de nos soldas ; ne seraient-ils pas plus utiles dans cette mission urgente de sauvegarde ? Il s’agirait là, simplement, d’une œuvre de salubrité publique…

Cependant, en vous alignant sur la politique américaine, vous avez décidé de « Retirer d'ici la fin de l'été 2012 les hommes en renfort. (...) Le processus de transition des responsabilités de sécurité au profit des autorités afghanes se poursuivra jusqu'en 2014 ». En clair, sur un contingent de 4000 soldats français, 1300 rentreront en France d’ici la fin de l’été 2012… et le reste en 2014. D’ici là, bon nombre de nos garçons vont encore tomber sous les balles des Talibans et la question qui se posera alors avec plus d’acuité sera : Pourquoi et pour qui seront-ils morts ?

- Le Conseil de Paris a voté, mardi 8 février 2011, à l'unanimité, l'attribution à un lieu parisien du nom de "Mohamed Bouazizi", en hommage au jeune Tunisien dont l'immolation a déclenché la vague de manifestations qui a abouti à la chute du régime Ben Ali.
63 de nos jeunes sont morts en Afghanistan !Eux sont morts pour la FRANCE
Est ce qu'un lieu de Paris porte le nom d'un seul de ces jeunes ?

 « Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9)

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"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

 

 

 

 

 

18 juin 2011

L’USDIFRA communique

Le 18 juin 2011

 

L’USDIFRA communique :

 

Le 15 juin 2011 se sont tenus à Paris des entretiens entre les représentants de plusieurs associations de rapatriés dont l’USDIFRA et M. Christian FREMONT, Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat.

M. Eli ABOUD, Député de l’Hérault et Président du groupe parlementaire d’études aux rapatriés et M. Renaud BACHY, Président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés, et depuis peu Président de l’ANIFOM, assistaient également à cette réunion.

 

Les représentants des associations de rapatriés ont été très surpris de constater qu’aucune mesure nouvelle n’était envisagée par le Chef de l’Etat et le Gouvernement tant en ce qui concerne le domaine mémoriel et moral qu’en ce qui concerne le domaine matériel. Ceci alors que lors d’entretiens préliminaires tenus le 22 novembre 2010, les graves insuffisances de la politique suivie ces dernières années à l’égard des rapatriés avaient été soulignées et des directions précises de travail avaient été indiquées.

 

Il devient maintenant très probable que le mandat Présidentiel du Président Nicolas SARKOZY se terminera sans que ses engagements à l’égard de la communauté rapatriée ne soient tenus.

 

L’USDIFRA et les associations présentes lors de ces entretiens ainsi que toutes les associations représentatives de la communauté des français d’Afrique du Nord doivent se rencontrer prochainement pour apporter une réponse politique au non respect des engagements pris par le Chef de l’Etat.

 

L’USDIFRA a été créée en  août 1965  quand de nombreux rapatriés d’Algérie ont connu de grosses difficultés morales et matérielles de réinstallation après leur exode forcé.

Depuis sa création, elle s’est fixée  pour mission de défendre essentiellement leurs intérêts matériels, ce qui a permis d’atténuer certaines des difficultés matérielles et morales de réinstallation qu’ils rencontraient. Cette action concernant la réinstallation est toujours en cours aujourd’hui, 49 ans après le rapatriement.

 

L’USDIFRA a été à l’origine de l’action judiciaire collective devant la commission internationale des Droits de l’Homme de l’ONU ainsi que de diverses actions judiciaires ayant pour but de réparer les préjudices subis par la communauté rapatriée.

 

L’USDIFRA a proposé en 2010 à toutes les associations, amicales et syndicats de rapatriés de s’unir en vue d’assurer de meilleures conditions de représentation de la communauté rapatriée.

Ceci a conduit à la création du Conseil National Supérieur de l’Union des Rapatriés (CNSUR)

 

30 mai 2011

ORAN - UNE CITE INFREQUENTABLE

Les souvenirs m’assaillent en lisant, dans El Watan du 29 mai 2011, l’article de Mahroug Houari, décrivant, dans une longue succession de détails sordides et repoussants, la ville où je suis née et dont le nom persiste doux à mon oreille.

Cet Oran où, malgré une guerre sans nom, il faisait, encore, bon vivre… dans notre souvenir. Dans notre souvenir, seulement. Celui que nous imposons à notre mémoire devenue sélective. Parce que, en lisant sa condamnation sans appel d’Oran et des oranais d’aujourd’hui, ce journaliste exilé depuis l’âge de 18 ans, me renvoie à Oran de ma jeunesse d’où je suis partie, au même âge.

Cette ville où, le moindre coin sombre approché, prenait l’aspect d’un coupe-gorge dans la peur de voir surgir un arabe embusqué. Celle où, dans le pâté de maisons devenu notre univers, nous étions consignés par crainte de rencontrer, une rue plus loin, l’arabe qui nous enlèverait, nous agresserait ou nous tuerait. Celle, encore, où, dans le simple « trajet-travail », on affrontait un danger de mort permanent, selon qu’on devait approcher de M’dina Jdida ou des quartiers périphériques.

Ces craintes, ces angoisses des oranais d’aujourd’hui, soyons honnêtes, nous les avons vécues pendant des années. Seule, l’inconscience de notre jeune âge nous autorisait à rejeter obstinément la crainte de nous voir agressés ou même tués, non pas pour un portable mais parce que nous étions « blancs, français, roumis ». Combien d’entre nous ont laissé leur vie en allant à l’école, au travail ou au marché ? Ils sont des milliers. Des milliers d’honnêtes gens innocents qui se sont, un jour, trouvé sur la route de ces assassins.

Dans ce sens, Oran comme les autres villes d’Algérie de l’époque française, nous les avons connues, pareillement, infréquentables. Et Oran, particulièrement. Oran dont les rues garderont, à jamais, l’empreinte du sang des milliers de victimes européennes assassinées par les mêmes qui, aujourd’hui, terrorisent sa population.

Contrairement à ce journaliste oranais, d’origine algérienne, né avec l’indépendance, cela fait cinquante ans que nous gardons, au fond de notre mémoire, la violence qui habitait ces oranais algériens. Et cela fait 50 ans que nous voyons (en photo) le pays tout entier se délabrer et les algériens s’entretuer. La seule différence est que les bandes de délinquants ont remplacé les groupes d'activistes indépendantistes et que toute la ville a été envahie par la crasse et la vermine alors que, seuls les quartiers essentiellement arabes, l'étaient, à notre époque. Mais les us et coutumes des arabes oranais n'ont pas changé, eux. A quelques exceptions près, il faut le dire.

Comme tout exilé, comme nous aussi, il a dû entretenir dans son souvenir, les années qui virent son départ d’Oran, quand, encore, la saleté de ses rues n’avait pas atteint son paroxysme. Quand, encore jeune, il pouvait affronter les « loubards » de sa génération qui auraient menacé sa vie. Trente-cinq ans plus tard, revenant sur les pas de son enfance, il est surpris de voir que ses congénères n’ont aucunement changé, sans éducation, sans aucuns scrupules à voler ou à tuer pour un maigre butin. Ne sait-il pas que, chez nous, en France, transportés par la grâce des regroupements, ils tuent pour un regard mal interprété, pour une cigarette refusée ?

Il n’y a rien de nouveau, pour nous, dans le regard qu’il porte à sa ville et ses habitants. Mais cela ne nous empêche pas - et à lui et à nous - de regretter la splendeur passée de la ville d’Oran lorsqu’elle était, encore, en Algérie française.

DL

 

 

ORAN, UNE CITE INFREQUENTABLE

 

Jadis, elle s’appelait El Bahia comme Alger la Blanche et Annaba la Coquette, il ne reste de ces appellations que les noms. Ces trois cités les plus importantes du pays croulent sous les ordures et toutes sortes d’immondices, sans oublier les façades décrépies des immeubles infestés de rats et de cafards, et où les jeunes délinquants, organisés en véritable bandes, sont devenus les maîtres de la ville. Les raisons qui ont donné naissance à ces appellations n’existent plus aujourd’hui, à l’image d’Oran que je viens de redécouvrir après 35 ans d’absence. Forcé à vivre sous d’autres cieux plus cléments, je n’ai pas cessé, durant cette période, de m’informer grâce à des amis, restés en Algérie et m’enquérir sur tout ce qui touche Oran, de près ou de loin, la ville qui m’a vu naître, il y a de cela 53 ans.

 

Après avoir réglé l’épineux problème du service national, j’ai décidé, après 35 ans d’éloignement, de rentrer au pays, non pour passer des vacances (il n’en existe plus en Algérie), mais pour des raisons familiales strictes. Le premier contact, c’était à l’aéroport d’Es Senia, d’abord un personnel (douaniers et policiers, mis à part quelques-uns) pas très accueillant et n’hésitant pas d’ailleurs à vous poser des questions insidieuses et malveillantes, peu respectueux et scrupuleux de l’éthique professionnelle, et des règles les plus élémentaires de la morale. Le fait le plus marquant au sein de cette infrastructure, c’est le manque flagrant d’organisation et l’anarchie qui y règne. Arrivé au centre-ville, je découvre celle qu’on nomme hypocritement et cyniquement El Bahia, une piètre copie de son homonyme Salavador de Bahia, une ville brésilienne sur la côte atlantique. Je découvre une ville où pullulent, le long des rues et routes, les décharges, les dépotoirs et autres sacs en plastique aux différentes couleurs.

 

Le marché de poisson se fait au milieu des rues, en plein soleil et sans aucune mesure d’hygiène. Il s’agit d’un crime contre notre terre. Si la situation ne change pas, notre pays entier sera une décharge à ciel ouvert. Il est évident que la population n’a jamais été sensibilisée correctement sur ce problème. Si des sanctions (grosses amendes par exemple) étaient prises à l’égard des populations, ce problème disparaîtrait. Le manque d’hygiène au niveau des plages et des restaurants, à titre d’exemple, est flagrant et répugnant. Force est de constater aujourd’hui que notre pays n’est pas du tout prêt à accueillir les touristes, il n’est même pas capable d’accueillir les Algériens résidant à l’étranger. Nous avons donc beaucoup de chemin à faire. Il n’y a pas d’infrastructures, pas d’hôtels répondant aux normes internationales, pas de personnel qualifié. Après les retrouvailles familiales et des promenades en ville, j’ai vite constaté que la ville d’Oran était devenue l’incarnation par excellence de l’insécurité en tout genre, une ville où tous les moyens sont bons pour vous chiper votre sac, votre portable, votre porte-monnaie, vos bijoux et même des voitures.

 

Des informations rapportées par les différents journaux de la presse nationale font état de vols commis par des voyous sur des personnes même à l’intérieur de leur véhicule, surtout au niveau de l’axe qui mène du port vers la localité d’Aïn Turk, particulièrement durant la période estivale. Une ville où, me semble-t-il, le dispositif sécuritaire mis en place s’avère peu efficace à côté des bandes organisées qui sèment la panique et la terreur dans la ville. Des événements douloureux et tristes, des actes d’une rare atrocité, des crimes parfois en plein jour sont commis dans des quartiers tels que Saint Pierre, Maraval, les Planteurs, M’dina J’dida, Gambetta, Choupot et autres. Ces épisodes tragiques surviennent, toutes proportions gardées, dans d’autres villes du pays, mais à Oran, c’est démesuré.

 

Parfois, je me dis qu’il y a une sorte d’impunité, un laisser-faire de la part des pouvoirs publics chargés de faire régner l’ordre et la sécurité. Ou alors, le nombre de bandits et de réseaux criminels sont tellement nombreux que les dispositifs mis en place s’avèrent insuffisants et inefficaces. Oser s’aventurer dans les dédales de M’dina J’dida ou El Hamri, c’est courir de gros risques, pouvant être parfois fatals, c’est-à-dire jusqu’à causer la mort. Se promener en famille, de jour comme de nuit, s’avère une entreprise périlleuse et aléatoire et on continue d’appeler cette ville El Bahia, qu’elle impudence, c’est une honte innommable ! Devenu nostalgique malgré moi, à cause d’un présent morose et lugubre, je me rappelle que durant les années 1970, des amis à moi, venant de tous les coins du pays passer des vacances à Oran, trouvaient cette ville gaie, joyeuse et tranquille. Les balades nocturnes, dans les rues de la ville ou du côté du Front de mer, étaient réellement un immense plaisir.

 

L’étranger, quand il se rendait à Oran pour une visite, était protégé et n’avait pas besoin d’être escorté pour être sécurisé. Où en est-on actuellement ? Même les Oranais respectables, ou ceux qui en restent, ne se sentent plus en sécurité. Un ami d’enfance me confia qu’il n’osait pas sortir tôt le matin pour voyager de peur d’être agressé. Récemment, deux jeunes originaires de la ville d’El Amria (une localité pas loin d’Oran), allaient perdre la vie pour une histoire banale de portables, ils n’ont dû leur salut qu’à l’intervention de quelques braves gens. Même les forces de l’ordre en faction, dans les différents axes de la ville, ne vous sont pratiquement d’aucun secours, c’est tout juste s’ils arrivent à se défendre eux-mêmes.

 

Des amis oranais de souche n’ont pas caché le fait qu’ils sont armés de couteaux et d’outils tranchants, afin qu’ils puissent faire face, le cas échéant, à toute agression ou atteinte à leur personne. Jusqu’à quand pourra durer cette impunité et cet état de jungle qui caractérise la ville d’Oran. Permettez-moi cette réflexion, moi qui suis d’Oran, ce ne sont pas les bandes de voyous et délinquants qui sont aussi puissants et invincibles, mais c’est le dispositif sécuritaire mis en place qui présente des failles et des lacunes et semble être très dérisoire face à la montée fulgurante et foudroyante de la criminalité et du banditisme. Beaucoup de personnes, interrogées sur le sujet et son impact sur une ville comme Oran, nous révèlent fatalement et avec résignation que l’échec scolaire et l’arrêt précoce du processus scolaire sont les responsables majeurs de ce fléau et cette violence.

 

A mon humble avis, c’est un schéma réducteur de la réalité, c’est un argument qui ne tient pas la route. Si être chômeur c’est se permettre de commettre des actes odieux et abjects envers de paisibles citoyens, juste pour le prétexte qu’un chômeur est démuni de moyens financiers et qu’il doit vivre, et bien la réponse à ce genre de raisonnement, c’est ridicule, absurde et grotesque. J’étais chômeur pendant de longues années, mais cela ne m’a jamais incité à m’attaquer aux biens d’autrui. Il s’agit d’un problème d’éducation et de morale. Une autre histoire qui vous confirme que l’insécurité à Oran a de beaux et longs jours devant elle. Un policier, voulant appliquer la loi à M’dina J’dida s’est fait tabasser par des voyous et des malfrats, presque à mort en 2007. Quelle a été la réaction des pouvoirs publics (la sûreté d’Oran) ? Ils ont trouvé la plus simple !

 

Ne plus envoyer de flic dans cet endroit. C’est ainsi que M’dina J’dida appartient, de jour comme de nuit, aux multiples groupes de malfrats et de délinquants qui sillonnent les lieux et n’hésitent pas à commettre leur forfait en toute impunité en semant la terreur parmi les citoyens, impuissants et désarmés. La montée ou la croissance de la délinquance et la criminalité placent la ville d’Oran en pole position, à l’échelle nationale, c’est triste et décevant comme distinction, une ville qui possède pourtant des atouts géographiques et humains pour faire figure d’une cité moderne et fréquentable. Beaucoup de gens qui vont me lire s’étonneront de cette description, de ce récit, ils diront peut-être que c’est exagéré et démesuré, que ce portrait est digne d’un village du far west, à la différence qu’au far west, les citoyens sont armés tandis qu’à Oran il n’y a que les criminels et les délinquants qui le sont. Pour ceux qui doutent encore ou traduisent mes propos de fantaisistes ou d’extravagants, je les invite, seuls ou en famille, à aller passer quelques jours à Oran, après ils pourront eux-mêmes juger l’étendue des dégâts.

 

Le tableau noir que je viens de dresser sur la ville d’Oran n’est pas le résultat d’une fiction ou d’un roman policier, mais c’est malheureusement la réalité devenue un aspect inéluctable vécu telle une fatalité par les pauvres citoyens de cette cité. Aussi, c’est une vérité que seuls les hypocrites et les aveugles refusent de voir. Les déclarations des autorités cloîtrées dans leurs bureaux depuis leurs salons veloutés sont loin du compte et de la réalité que seul le citoyen d’Oran peut rendre compte et apprécier, puisqu’il la vit tous les jours. Etant Oranais, je suis très triste et affligé pour le devenir de la ville qui m’a vu naître et où j’ai passé l’essentiel de ma jeunesse. Jadis, une ville de villégiature et de tourisme, Oran est devenue, par les temps qui courent, une ville infréquentable et triste, les visiteurs étrangers ne se bousculent plus au portillon, ils viennent beaucoup plus par nécessité.

 

Le plaisir et l’évasion ne sont pas inscrits au menu, du moins pour l’instant. Que les gens sages et respectueux de leur ville fassent preuve d’orgueil et de fierté afin que cette ville retrouve son charme d’antan et ses lettres de noblesse afin qu’elle puisse être fréquentable de nouveau. Tout le monde est concerné par cette renaissance : pouvoirs publics et citoyens. La situation dans laquelle se trouve la ville mérite un débat, c’est urgent. Il va de la survie de la ville et de ses habitants. Faire preuve de civisme, c’est donner une raison à son existence, ne pas le faire, c’est renier cette raison et s’inviter à vivre une vie indigne des êtres humains.

 

Je rentre en Suisse, le cœur serré et triste, je ne vous cache pas mon pessimisme. Des lendemains heureux et prometteurs ne sont pas inscrits dans l’agenda actuel, on est encore au stade du rêve et du désir. Nous aimons l’Algérie et notre souhait le plus cher est de la voir en tête des pays développés. C’est en mettant sur la table tous les problèmes que l’on peut faire avancer les choses.

Le 29.05.11 | 01h00 par Mahroug Houari


Fin de citation

 

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Source: El Watan

 

26 mai 2011

5èm SALON DU SAVOIR FAIRE PN

José CASTANO                                                                                                        

« Les Flots du Sud »

37, bd Sarrail

34250 PALAVAS LES FLOTS

Tel. 04.67.17.15.58

       06.84.66.80.07

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

 

Palavas, le 25 Mai 2011

 

 

5ème Salon du « savoir-faire Pied-Noir »

- Port Barcares – 26, 27, 28 Août 2011

 

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 gabriel.mene@wanadoo.fr

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français D’ALGERIE et surtout, pour  que  sa  mémoire  demeure.

(Cliquez) : http://www.pied-noir.eu/index.php/salon-du-savoir-faire-pied-noir/salonsfpn

 

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président pour la journée du :

Samedi 27 août 2011

Programme :

- 10h – Dépôt de gerbe à la stèle aux rapatriés du Front de Mer de Port Barcarès et bénédiction des trois cultes. Lâcher de colombes et sonnerie aux morts en présence de Marine Le Pen et Louis Aliot.

- 11h - Marine Le Pen et Louis Aliot, en présence de Madame Le Maire de Port Barcarès, visiteront les stands. Présentation des exposants et discussion libre avec le public.

- 13h – Déjeuner en commun (couscous royal) – Réservation obligatoire – Pour un problème d’intendance et de place, seuls les 300 premiers inscrits seront retenus. Tel : 06.82.22.75.65

- Entre 14h et 15h (dès la fin du repas), interventions de Gabriel Mène, Louis Aliot et Marine Le Pen sur des sujets spécifiques à la communauté des Français d’Algérie.

- Discussion libre avec le public

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5 juin 2016

LA CHUTE DE DIEN BIEN PHU

LE 7 Mai 1954

 

Ὠ ξεῖν', ἀγγέλλειν Λακεδαιμονίοις ὅτι τῇδε κείμεθα, τοῖς κείνων ῥήμασι πειθόμενοι « Passant, va dire à Sparte que nous gisons ici pour avoir obéi à leurs lois » (Epitaphe célèbre de Simonide de Céos (-556 -467) célébrant la vaillance et le sacrifice des 300 Spartiates aux Thermopiles pendant la 2ème guerre médique en -480)

Diên Biên Phu, le « grand chef lieu d’administration frontalière » est habité par les Meos, rudes montagnards qui cultivent le pavot et font commerce de l’opium et par les Thaïs qui travaillent les rizières de la vallée et font du petit élevage. Cette localité, à la frontière du Laos, est reliée au reste du pays par la route provinciale 41 qui va jusqu’à Hanoï située à 250 kms et vers la Chine. C’est une cuvette de 16kms sur 9 entourée de collines de 400 à 550 mètres de hauteur et traversée par la rivière Nam Youm.

Au début de l’été 1953, l’Indochine entre dans sa 8ème année de guerre. Le Vietminh, très mobile, se meut avec facilité sur un terrain qu’il connaît parfaitement. Son corps de bataille est de surcroît numériquement très supérieur à celui du corps expéditionnaire français et bénéficie, en outre, de l’aide sans réserve de la Chine libérée de son action en Corée depuis la signature de l’armistice, le 27 juillet 1953. C’est dans ce contexte, que le 7 mai 1953, le Général Navarre se voit confier le commandement en chef en Indochine en remplacement du Général Salan. Navarre avait un grand principe : « On ne peut vaincre qu’en attaquant » et il décidera de créer à Diên Biên Phu une base aéroterrestre pour couper au vietminh la route du Laos et protéger ainsi ce pays devenu indépendant.

            Quand les responsables français décident d’investir, la cuvette de Diên Biên Phu, ils savent pourtant que des forces régulières vietminh importantes de la division 316 du régiment 148 et du bataillon 910 occupent solidement la région depuis octobre 1952. Qu’à cela ne tienne ! L’endroit paraît idéal au commandant en chef ! Il est un point de passage obligé pour le vietminh qui ne pourra que très difficilement le contourner… De plus, il bénéficie d’un aérodrome aménagé durant la deuxième guerre mondiale par les Japonais tandis que le fond de la cuvette est une véritable plaine de plus de 100km² qui permettra l’emploi des blindés. Par ailleurs, le commandement français considérait en cet automne 1953 que le vietminh, vu l’éloignement de ses bases, à 500 kms de Diên Biên Phu, ne pourrait entretenir dans le secteur que deux divisions maximum… Il en conclut donc qu’il ne pourrait mener que de brefs combats en ne disposant, en outre, que d’une artillerie limitée qu’il sera aisé de détruire par les canons du colonel Piroth, qui s’était porté garant.

            L’occupation de la cuvette fut fixée le 20 novembre 1953. Elle fut baptisée « opération Castor ». Ce sera le plus important largage de parachutistes de toute l’histoire de la guerre d’Indochine. Vers 11 h du matin, les deux premiers bataillons sont largués : Le 6ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux du Commandant Bigeard et le 2ème Bataillon du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes du Commandant Brechignac. Puis arriveront : le 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux, deux batteries de 75 sans recul du 35ème RALP, une compagnie de mortiers de 120 et une antenne chirurgicale. Le lendemain, les légionnaires du 1er Bataillon Etranger de Parachutistes sauteront ainsi que le 8ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux, des éléments du génie et le PC de l’opération (général Gilles, lieutenant-colonel Langlais avec 25 hommes). Le 22 novembre, le 5ème Bataillon de Parachutistes Vietnamiens est largué à son tour. Au soir du 22 novembre 1953, il y aura 4195 hommes dans la célèbre cuvette.

            Durant près de quatre mois, les soldats français vont aménager la cuvette en camp retranché. Les petites collines entourant le camp prennent le nom de Gabrielle, Béatrice, Dominique, Eliane, Anne-Marie, Huguette, Claudine, Françoise, Eliane, Junon, Epervier et enfin Isabelle.

            L’offensive vietminh débute dans la soirée du 13 mars 1954 par une intense préparation d’artillerie (près de 9000 coups) visant particulièrement Béatrice et Gabrielle. Le combat du tigre contre l’éléphant commençait : Le tigre tapi dans la jungle allait harceler l’éléphant figé qui, peu à peu, se videra de son sang et mourra d’épuisement.

            Le point d'appui Béatrice est écrasé par les obus de canons et de mortiers lourds. Pendant plusieurs heures il reçoit des milliers d'obus. Les abris, n'étant pas conçus pour résister à des projectiles de gros calibre, furent pulvérisés. La surprise est totale dans le camp français. Malgré un combat acharné et sanglant, au prix de lourdes pertes de part et d’autre, Béatrice, tenu par la 3/13ème Demi-Brigade de la Légion Etrangère, commandée par le Commandant Pégot, fut enlevée par les Viets en quelques heures. Un malheureux concours de circonstance favorisa cette rapide victoire vietminh : les quatre officiers dont le lieutenant-colonel Gaucher, responsables de la défense de Béatrice furent tués dès la première heure par deux obus qui explosèrent dans leur abri. En une nuit, c'est une unité d'élite de la Légion qui est supprimée. Nul n'a imaginé un tel déluge d'artillerie. La contre batterie française se révèle inefficace. Le Viêt-Minh utilisant une énorme capacité en bras, a pu creuser des tunnels en travers des collines, hisser ses obusiers et s’offrir plusieurs emplacements de tir sur la garnison sans être vu. Des terrasses furent aménagées et dès que les canons avaient fini de tirer, ils regagnaient leur abri. De ce fait jamais l'artillerie française ne fut en mesure de faire taire les canons Viêt-Minh, pas plus que les chasseurs-bombardier de l'aéronavale.

            Dans la soirée du 14 mars, Gabrielle, défendue par le 5/7 Régiment de Tirailleurs Algériens, subit un intense et meurtrier pilonnage d’artillerie. A 5h, le 15 mars, le vietminh submerge la position, dont les défenseurs ont été tués ou blessés. L’artillerie ennemie –que l’on disait inefficace- fait des ravages parmi les défenseurs sans que l’on puisse espérer la réduire au silence. Conscient de cet échec et de sa responsabilité, le Colonel Piroth, responsable de l’artillerie française se suicidera dans la nuit du 15 au 16 mars en dégoupillant une grenade.

            Cependant, la piste d’aviation, bien que pilonnée quotidiennement -mais aussitôt remise en état- permettait l’arrivée régulière des renforts. Ce pilonnage s’intensifiant, les atterrissages de jour devinrent impossibles et les appareils durent se poser de nuit dans les pires conditions. Bientôt il fallut renoncer complètement et les assiégés se retrouvèrent, dès lors, isolés du reste du monde. A noter que le 28 mars, l’avion devant évacuer les blessés de la cuvette, endommagé au sol, ne put décoller. L’infirmière convoyeuse de l’équipage, Geneviève de Galard, était à bord. Elle restera jusqu’à la fin parmi les combattants.

            Le général vietminh Giap, afin de s’infiltrer plus facilement dans les défenses françaises, fit alors intervenir des milliers de coolies dans le creusement d’un réseau de tranchées, véritable fromage de gruyère, menant aux divers points d’appui. Le 30 mars, après une préparation d’artillerie très intense et l’infiltration des viets par ces tranchées, Dominique 2 et Eliane1 furent prises. Cependant, les parachutages français continuaient encore dans la plus grande confusion. La superficie de la base aéroterrestre ayant été réduite et les liaisons avec les points d’appui encore tenus par les soldats français devenant impossibles, ces « volontaires du ciel » exposés aux feux directs de l’ennemi, connaissaient des fortunes diverses. Certains atterrissaient directement chez l’ennemi, d’autres étaient morts en touchant le sol, d’autres étaient perdus… tandis que le ravitaillement parachuté faisait la joie du vietminh en améliorant son quotidien.

            Du 9 au 11 avril, une nouvelle unité de légion, le 2ème Bataillon Etranger de Parachutistes, est largué dans des conditions déplorables et engage aussitôt une contre-attaque sur la face est. Il est en partie décimé. Les rescapés fusionnent alors avec les restes du 1er BEP reformant une unité sous les ordres du Commandant Guiraud. Le 4 mai, ont lieu les derniers parachutages d’hommes provenant du 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux tandis que les Viets intensifient encore leurs bombardements faisant intervenir les fameuses orgues de Staline, aux impacts meurtrier en rafales, provoquant d’énormes dégâts dans les abris minés par les pluies quotidiennes d’Avril. La cuvette disparaît dans des nuages de boue soulevée par les obus.

            Dans la soirée du 6 mai, c’est le déchaînement de l’artillerie viet et de toutes les armes dont elle dispose. Dans le camp agonisant, c’est l’apocalypse. Tout ce qui est inflammable prend feu ; les abris s’effondrent, les tranchées s’écroulent, la terre se soulève. La mort frappe sans interruption. A 23h, les taupes vietminh, après avoir creusé un tunnel de 47 mètres de long, déposent sous Eliane2 une charge d’une tonne de TNT puis se ruent à l’assaut. La résistance des défenseurs est héroïque ; ils refusent de se rendre et luttent jusqu’à la mort. Une poignée de survivants arriveront à se replier sur Eliane4 afin de poursuivre le combat. A l’aube du 7 mai, Dominique et Eliane sont tombées. Les tranchées sont jonchées de cadavres et de blessés des deux camps. Alors que le Colonel de Castries vient d’être promu général, à 10h du matin, les viets finissent d’investir les Eliane. Du côté Français, il n’y a plus ni munitions, ni réserve d’hommes mais les sacrifices continuent…

            Le Général Cogny adresse un dernier message au Général De Castries, souhaitant qu’il n’y ait ni drapeau blanc, ni capitulation. « Il faut laisser le feu mourir de lui-même pour ne pas abîmer ce qui a été fait » précise-t-il. L’ordre de cessez-le-feu tombe à 17h. Après destruction de tout le matériel et de tout le ravitaillement, le PC de Diên Biên Phu adresse son ultime message à Hanoi à 17h50 : « On fait tout sauter. Adieu ! » Quelques minutes plus tard, la division 308 du général Vuong Thua Vu fait irruption dans le PC du général De Castries. Un drapeau rouge à étoile d’or est planté sur le PC français. Diên Biên Phu est tombé mais n’a pas capitulé.

Cette bataille fut la plus longue, la plus furieuse, la plus meurtrière de l'après Seconde Guerre mondiale durant laquelle le corps expéditionnaire Français compta près de 3 000 tués et un nombre très important de blessés. 11 721 soldats de l’Union Française furent faits prisonniers mais les effroyables conditions de détention des camps Vietminh furent telles que seulement 3 290 d’entre eux reviendront de captivité dans un état sanitaire catastrophique, squelettiques, exténués. Le destin exact des 3 013 prisonniers d’origine indochinoise ayant combattu sous le drapeau tricolore reste toujours inconnu. Il est probable qu'ils aient été exécutés systématiquement comme traîtres.

            Tous les prisonniers durent marcher à travers jungles et montagnes sur 700 km, pour rejoindre les camps, situés aux confins de la frontière chinoise. Ceux qui étaient trop faibles mouraient ou étaient achevés. Sur les 11 721 soldats, valides ou blessés, capturés par le Vietminh, plus de 70 % décédèrent pendant leur marche vers les camps ou une fois en captivité, de sous-alimentation, mauvais traitements, absence de soins, dans des régions propices à toutes sortes de maladies, ou furent exécutés sommairement. Le 21 juillet 1954, les accords de Genève mettront fin à cette guerre, instaurant une partition du pays de part et d’autre du 17e parallèle Nord.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

Le Commandant Hélie Denoix de Saint Marc se souvient, alors que la France va quitter l’Indochine : « La plupart des Vietnamiens ne disent rien. Ils nous regardent simplement. Nous avons honte. Ils nous auraient tués à ce moment-là que nous aurions trouvé cela juste. L’un d’eux me dit : « Alors, mon capitaine, vous nous laissez tomber ? » Je ne réponds rien ! »

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5 avril 2011

LA FIN DU 1er REP - JOSE CASTANO

Avril 1961 - Il y a 50 ans, disparaissait, en Algérie, la plus prestigieuse unité de Légion étrangère…

 

« J’ai choisi la discipline, mais choisissant la discipline, j’ai également choisi avec mes concitoyens et la nation française, la honte d’un abandon, et pour ceux qui, n’ayant pas supporté cette honte, se sont révoltés contre elle, l’Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre »(Général De Pouilly)

 

LA FIN DU 1er REGIMENT ETRANGER DE PARACHUTISTES

 

 

« La mémoire n'est pas seulement un devoir, c'est aussi une quête »(Commandant Hélie de Saint-Marc - " Les champs de braises ")

 

«L’Honneur est-il dans l’obéissance absolue au pouvoir légal, ou dans le refus d’abandonner des populations qui allaient être massacrées à cause de nous ? J’ai choisi selon ma conscience. J’ai accepté de tout perdre, et j’ai tout  perdu. (…) Je connais des réussites qui me font vomir. J’ai échoué, mais l’homme au fond de moi a été vivifié.(Commandant Hélie de Saint-Marc, Commandant en second du 1er REP - « L’aventure et l’espérance »)

 

Extrait de la conférence de José CASTANO :

 « Les Seigneurs de la Guerre »

 

… 22 Avril 1961

 

            Une agitation anormale prenait naissance. On signalait des mouvements imprévus des véhicules de groupes de transport. Il était une heure du matin et les légionnaires du 1er REP, commandés par le Commandant, Elie Denoix de Saint-Marc, fonçaient sur Alger.

Pouvait-on vivre chargés de honte? La France s’enfonçait dans les égouts, la France n’existait plus. A son secours volaient les légionnaires, prêts à verser leur sang si la légion le leur demandait, marchant de leurs pas d’éternité vers la vie, vers la mort, fidèles à eux-mêmes, aux pierres tombales qui jonchaient leur route, fidèles à l’honneur.

Au même moment, d’autres « Seigneurs de la guerre » investissaient les grandes villes d’Algérie : le 1er Régiment Etranger de Cavalerie du Colonel de la Chapelle, le 5ème Régiment Etranger d’Infanterie du Commandant Camelin, le 2ème Régiment Etranger de Parachutistes entraîné par ses capitaines et son commandant, le cdt Cabiro, dès lors que son chef, le colonel Darmuzai était « déficient », les 14ème et 18ème Régiments de Chasseurs Parachutistes des Colonels Lecomte et Masselot, le groupement des commandos de parachutistes du Commandant Robin, les commandos de l’air du Lieutenant-colonel Emery… Les fleurons de la 10ème et de la 25ème Division de Parachutistes.

Et puis d’autres unités se rallient au mouvement : le 27ème Dragons du Colonel Puga, le 7ème Régiment de Tirailleurs Algériens, le 1er Régiment d’Infanterie de Marine du Commandant Lousteau, le 8ème RPIMA du Colonel Lenoir, le 94ème RI du Colonel Parizot,  le 1er RCP du Colonel Plassard, le 9ème RCP du Colonel Brechignac… A noter aussi le ralliement immédiat des harkis du Commandant Guizien, basés à Edgar-Quinet, village situé au pied de l’Aurès. Au lendemain du cessez-le-feu, ils paieront très cher leur fidélité : un millier de ces supplétifs, avec femmes et enfants, seront massacrés dans des conditions effroyables…

            J’avais 14 ans lors de ces événements et je me souviens très bien de cette vision sublime, magique, qui anesthésia alors mon esprit, celle des « Seigneurs de la guerre », ces hommes léopards aux corps sveltes, à la démarche altière, aux visages bronzés et résolus qui comptaient parmi les meilleurs du monde.

« Nous sommes des morts en sursis, expliquaient-ils. Notre peau ne compte pas. Nous irons jusqu’au bout de nos idées » et, sur le drapeau tricolore veillé par un parachutiste, était inscrit en lettres de feu : « Tu vas où l’on meurt ! ».

            Néanmoins quelque chose avait filtré du projet. Il n’est pas de secret que puissent garder tant d’hommes en marche vers leur mystérieux rendez-vous. De confuses alertes chuchotées de bouche à oreille avaient couru d’un bout à l’autre de l’Algérie, affolant par l’imminence d’un événement qu’ils pressentaient, de courageux officiers qui s’étaient ainsi rués dans l’une de ces échappatoires qui leur permettrait, plus tard, de pouvoir se disculper tant auprès des vaincus que des vainqueurs. Ils s’étaient fait mettre en permission pour éluder le choix et des quatre coins d’Algérie, des chefs étaient partis pour ne pas être présents quand se lèveraient les aurores difficiles… Pourtant, des années durant, sur les tombes des officiers tués au combat, ces mêmes chefs avaient limité leur oraison funèbre à un serment prêté sur les cercueils drapés de tricolore : « Nous n’abandonnerons jamais l’Algérie ! ». Qu’en était-il aujourd’hui ?

            Fallait-il dans ce cas employer la force? C’est dans de tels moments que bascule le destin des hommes… et c’est à ce moment-là que bascula celui de l’Algérie française.

Parce que la fraction de l’armée qui s’était révoltée refusait de mener le même combat que la rébellion, la bataille allait être perdue. Parce que les généraux, notamment le général Challe, avaient eu la naïveté de croire qu’une révolution se faisait sans effusion de sang et pouvait se gagner uniquement avec le cœur et de nobles sentiments, ils allaient entraîner avec eux dans leur perte les meilleurs soldats que la France n’ait jamais eus… et tout un peuple crédule et soumis.

A l’évidence, ils négligèrent les recommandations d’un célèbre révolutionnaire : Fidel Castro, dont la doctrine était la suivante : « Pour faire une révolution, il vaut mieux un chef méchant que plusieurs chefs gentils ».

 

            25 Avril 1961

 

            Le général Challe prend la décision de mettre fin au soulèvement et de se livrer au bon vouloir de Paris. Ce faisant, il va consacrer la défaite des plus belles unités, livrer 20 ans de sacrifices et d’expérience. Ce qu’il remet à l’ennemi, c’est la force morale d’une armée qui retrouvait le goût de vaincre, c’est tout un capital jeune et révolutionnaire qu’elle avait amassé avec tant de souffrance pour la nation.

            Dès lors, le choc psychologique provoqué par la reddition du chef va être considérable. Dans des circonstances d’une telle intensité dramatique, la fermeté du commandement est la bouée qui retient les faibles et les indécis. Qu’elle vienne à couler et c’est le sauve-qui-peut. Remontent alors en surface les résidus de l’humanité : les attentistes, les lâches et les habiles ! Ah ! Il ne leur reste pas beaucoup de temps pour sortir de leur prudence et prouver qu’ils méritent d’accéder au grade supérieur. Du coup, l’Etat retrouve pléiade de serviteurs zélés, moutons de Panurge revus et corrigés par l’Elysée, même si le grand cordon d’une légion d’honneur leur sert de collier.

            C’est désormais la débandade ! Outre les officiers qui ont refusé de franchir le rubicon et qui louent désormais le Seigneur pour leur « bon choix », de nombreux officiers putschistes, sentant le vent tourner, se rallient au pouvoir. Les rats quittent le navire !…

            Et ce fut la fin! Les camions défilèrent un à un avec leur chargement de généraux, de colonels, de paras et de légionnaires. Les hommes chantaient une rengaine d’Edith Piaf : « Non, rien de rien… Non, je ne regrette rien » tandis que d’autres camions arrivaient maintenant, portant des soldats du contingent métropolitain qui chantaient, indifférents à la peine des uns et des autres : « Les Pieds-Noirs sont dans la merde » sur l’air des « gaulois sont dans la plaine ».

            Ainsi durant quatre jours et cinq nuits, des hommes valeureux avaient tenté de sauver l’Algérie. Son corps se vidait de son sang, tout sombrait. Leur dignité imposait de se  conduire en Seigneurs, même s’ils étaient chargés de tout le désespoir du monde. Ne rien regretter ? Si ! D’avoir perdu. Et des camions qui roulaient maintenant dans la nuit profonde, toujours ce chant qui s’élevait encore plus vibrant :

            « Non, rien de rien

             Non, je ne regrette rien… »

JE NE REGRETTE RIEN, ce cri allait désormais devenir l’hymne de ceux qui avaient osé et qui avaient tout sacrifié… sauf leur honneur.

            C’étaient des hommes vaincus –provisoirement-, courageux et généreux qui connaissaient l’adversité. Les légionnaires se souvenaient pour la plupart de leurs combats pour la liberté en Pologne ou en Hongrie, pour d’autres, ceux des rizières du Tonkin, pour d’autres encore, ceux de That-Khé, Dong-Khé, Cao-Bang, Diên Biên Phu qui furent les tombeaux d’unités prestigieuses telles que les 2ème et 3ème Régiments Etrangers et du 1er BEP -Bataillon Etranger de Parachutistes-, celui-là même dont les légionnaires du 1er REP étaient les fiers héritiers…

Les appelés des 14ème, 18ème RCP et des commandos, trop jeunes pour avoir connu tant de gloire, demeuraient traumatisés par ces visions apocalyptiques qui les hantaient et que représentaient ces visages lacérés où les yeux manquaient, ces nez et ces lèvres tranchés, ces gorges béantes, ces corps mutilés, ces alignements de femmes et d’enfants éventrés, la tête fracassée, le sexe tailladé. Tous, à ce moment ignoraient le désespoir et savaient que demain la lumière brillerait à nouveau. C’étaient des révoltés à la conscience pure, des soldats fidèles, des Hommes… des vrais !

Quel contraste étonnant cependant entre ces Seigneurs de la guerre que l’on montrait aujourd’hui du doigt sous le sobriquet fallacieux de « mercenaires » et de « factieux », ces soldats-loups à la démarche souple de félins accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, soldats perdus dont l’uniforme collait comme une peau de bête, acceptant le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants… et ces hommes flasques qui entonnaient de plus belle leurs incantations à la quille !…

Au lendemain de la reddition des généraux, le général de Gaulle s’empressa d’épurer l’armée française. L’occasion était trop belle d’en finir avec les contestataires trop fidèles à leur idéal et en leur parole. C’est ainsi, qu’outre les centaines d’arrestations opérées dans les milieux militaires, policiers et civils, les régiments qui avaient constitué le « fer de lance » du putsch : 1er REP, 14ème et 18ème RCP, Groupement des commandos Parachutistes et Commandos de l’air, allaient être dissous. Le 2ème RPIMA quant à lui, allait être expulsé de ses cantonnements. Dissoutes, également la 10ème et la 25ème Division de Parachutistes. Ne pouvant  éliminer toutes les unités compromises sous peine de réduire à néant la force opérationnelle, seul leur encadrement serait sanctionné…

            C’est ainsi qu’au cantonnement du 1er REP, l’ordre vint, sec et cruel. Le régiment était aux arrêts ! Tous les officiers de cette prestigieuse unité devaient sur le champ se constituer prisonniers. Beaucoup de légionnaires refusaient de s’incliner ; ils voulaient livrer un ultime baroud d’honneur. Leur « Camerone » à eux, ils le souhaitaient, ils le désiraient. Mais toute résistance devenait désormais inutile. Leur sacrifice aurait été vain, l’Etat était trop puissant, la France entière était contre eux, elle les avait reniés et l’Algérie était d’ores et déjà condamnée. Les blindés de la gendarmerie mobile cernaient le cantonnement, prêts à leur donner l’assaut. La flotte était là à quelques encablures, ses canons pointés vers eux. Allons ! Il faut céder. C’en est fini du 1er REP…

            La population européenne tout entière se dirigea vers le camp de Zéralda où les légionnaires étaient cantonnés. Elle voulait dire adieu à « son » régiment, le saluer une dernière fois, lui dire encore et toujours : Merci ! Merci à « ses » légionnaires. Les commerçants baissaient leurs rideaux, les jeunes filles portaient des brassées de fleurs. A eux, les portes du camp s’ouvrirent. Les journalistes furent interdits. « Vous ne verrez pas pleurer les légionnaires ! » leur lança un officier. Même les cinéastes du service cinématographique des armées furent refoulés. Pas question de filmer la mort du REP!

            Le silence se fit. Une ultime et bouleversante cérémonie aux couleurs, réunit autour du grand mât blanc, la population  et ces valeureux baroudeurs, jeunes d’Algérie et vétérans d’Indochine.

Soudain, de la foule en larmes, surgit  une petite fille. Tel un ange de blanc vêtu, elle s’avança vers les rangs des légionnaires, une feuille à la main. D’une voix douce et faible elle en fit la lecture. C’était l’ultime hommage du petit peuple de Zéralda à leurs enfants en reconnaissance de leurs sacrifices, leur courage et leur fidélité. Puis elle éleva sa petite main jusqu’à sa bouche et dans un geste empreint d’une infinie tendresse, leur adressa un baiser. A ce moment, les applaudissements crépitèrent et une pluie de pétales de rose tournoya dans les airs.

            Gagnés par l’émotion et la rancœur, des légionnaires parachutistes, le visage tendu, les yeux rougis, sortirent des rangs et ôtèrent leurs décorations couvertes d’étoiles, de palmes et de gloire et les jetèrent devant eux. L’assistance  regardait avec une sorte d’effroi ces médailles qui jonchaient le sol. Des femmes les ramassaient et en les embrassant, les rendaient aux paras : « Si, si, reprenez-les ! » Des officiers pleuraient.

Puis ce fut l’embarquement dans les camions. Certains criaient : « De Gaulle au poteau ! », d’autres « Algérie française quand même! ». Sur leurs joues, des larmes coulaient. D’autres s’efforçaient de sourire à la foule venue en masse pour les saluer et qui s’époumonait à hurler sur leur passage : « Vive la légion ! », tandis qu’à la vue des képis blancs, les gendarmes mobiles s’effaçaient.

            La colonne traversa la petite ville où les Européens qui n’avaient pu se rendre au camp couraient sur les trottoirs, leur lançant un ultime adieu. Des mains jetaient des fleurs sous les roues des camions.

Un à un, les lourds véhicules passèrent au milieu des cris, des larmes, des baisers envoyés à la volée. Alors, de la colonne, couvrant le grondement des moteurs, 1200 légionnaires, partagés entre la colère et le chagrin, entonnèrent un refrain aux lentes cadences, pathétique, triste, entrecoupé de sanglots :

« Non, rien de rien,

 Non, je ne regrette rien… »

            Le convoi du 1er REP roulait sur un tapis de roses, de  lilas et de pensées. Voie triomphale et triste. Et sous les baisers, les acclamations, les larmes et les fleurs, il disparut dans un dernier nuage de poussière, convoi de mariniers halé par une complainte grave, emportant avec lui les plus folles espérances…

Pauvre régiment ! Si glorieux ! Que triste est ton sort aujourd’hui ! Et dans son sillage se traînait déjà, lamentablement, le fantôme déguenillé de l’Algérie française…

            Et tandis que les légionnaires roulaient vers leur destin, d’autres hommes, d’autres « Seigneurs de la guerre », braves et courageux, parachutistes et commandos des unités putschistes dissoutes assistaient, la rage au cœur, à l’amené du drapeau, de ce même drapeau qu’ils avaient eux aussi défendu au prix de larmes et de sang dans les rizières d’Indochine et sur les pentes des djebels. La 10ème et la 20ème Division de Parachutistes avaient fini d’exister !…

            Pressentant désormais que la victoire était proche, le FLN multipliait ses attentats barbares… Les enlèvements d’Européens eux aussi se multipliaient… Partout la guerre redoublait de sauvagerie, la guerre qui n’en finissait pas de coucher les hommes égorgés au travers des pistes, de mutiler à tout jamais une jeunesse assoiffée de vie, de présenter son visage de terreur dans les villes en proie à l’insécurité et, en toile de fond, les morts qui criaient vengeance offrant au ciel, comme une gueule béante, les atroces blessures des gorges ensanglantées.

            Créé au lendemain de la seconde guerre mondiale, le BEP (Bataillon Etranger de Parachutistes), appellation originelle de l’unité, avait été deux fois sacrifié en Indochine. Une première fois au Tonkin où 17 légionnaires seulement revinrent d’une mission « suicide », puis à Diên Biên Phu où durant deux mois il connut le cauchemar que l’on sait. Sur le millier d’hommes qui reconstituèrent l’unité après leur premier sacrifice, moins d’une dizaine survécurent…

            Reconstitué en 1955 pour les besoins de la guerre d’Algérie sous l’appellation de REP (Régiment Etranger de Parachutistes), il mit hors de combat 8000 « fells », récupéra plus de 5000 armes mais compta également 300 tués –dont le Colonel Jeanpierre- et 500 blessés.

Pour son seul séjour en Algérie, le 1er REP avait reçu  pour ses légionnaires parachutistes, plus de trois mille citations. Son drapeau portait cinq palmes et la fourragère aux couleurs de la médaille militaire.

Il était le premier régiment de choc de l’armée française. Premier par sa bravoure, premier par son sacrifice, premier par ses héros qui le composaient, premier par ses citations, douloureusement premier par le nombre de ses morts et premier dans le cœur des Pieds-Noirs.

De toute cette gloire, il ne reste aujourd’hui que des souvenirs…

            Puis le « cessez- le- feu » fut proclamé. L’ennemi d’hier devint l’interlocuteur privilégié de l’état français… et ce fut la fin.

Une nouvelle fois le drapeau tricolore fut amené. Une nouvelle fois l’armée française plia bagages poursuivie par les regards de douleur et de mépris et les cris de tous ceux qu’elle abandonnait. Le génocide des harkis commençait…

Dans le bled –comme en Indochine- les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont, là, des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de si tôt oublier…

Et c’est de cette façon que mourut l’Algérie française… dans la honte, les larmes et le sang… Oui, c’était bien la fin!… la fin d’un monde… la fin d’une génération de soldats… la fin d’une épopée… la fin d’un mythe… la fin d’une race d’hommes… de vrais… celle des Seigneurs de la guerre !

            Et si ces hommes avaient choisi de se battre jusqu’au bout, s’ils avaient vomi le renoncement, c’était encore pour une certaine idée qu’ils se faisaient de la France, c’était pour l’Algérie française leur seul idéal, c’était pour le sacrifice de leurs camarades qu’ils ne voulaient pas vain, c’était pour ces milliers de musulmans qui avaient uni leur destin au leur, c’était pour ces « petits Français de là-bas » qui étaient les seuls à les comprendre et à les aimer et c’était aussi parce qu’ils avaient choisi de se fondre dans un grand corps aux réflexes collectifs, noués dans la somme des renoncements individuels et que par ce chemin, ils atteignaient à une hautaine dimension de la LIBERTE.

Mais le peuple d’Algérie, lui, n’exprimera jamais assez sa gratitude à ces « soldats perdus », à tous ceux qui, par sentiment profond, ont risqué leur vie, ont abandonné leurs uniformes, ont sacrifié leur carrière, ont été séparés de leurs familles –parfois durant de longues années- ont connu la prison, l’exil, le sarcasme de leurs vainqueurs et de ceux qui n’avaient pas osé, des lâches, des poltrons et des traîtres pour être restés fidèles à leurs serments et à leur idéal.

Le temps passera, l’oubli viendra, les légendes fleuriront, mais jamais assez l’histoire ne mesurera la grandeur de leur sacrifice.

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

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 « Combien de fois ma vie n’a-t-elle tenu qu’à un fil ? A 19 ans, j’ai été projeté dans l’aventure de la Résistance puis dans l’abîme de la déportation. A 44 ans, je suis sorti de prison, sans papiers, sans droit de vote, sans carnet de chèques… »(Cdt Elie De Saint Marc)

 « On peut se demander ce que connaîtront nos petits-enfants de l’Histoire de France, et surtout comment ils comprendront qu’un homme qui a signé, non pas la capitulation, mais un armistice devant une armée ennemie victorieuse, peut être un traître... et qu’un autre, tel De Gaulle, put accepter la défaite en Algérie, alors que son armée avait gagné la guerre, livrer aux couteaux des égorgeurs des dizaines de milliers de civils, près de cent mille de ses soldats, et être quand même placé au Panthéon des Héros ! »(Roger HOLEINDRE, 8ème RPC,  créateur du maquis Bonaparte (OAS) -e-mail : Cerclenationalcombattants@orange.fr

 

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« Il faut travailler à la défaite de l'Armée Française » (Jacques DUCLOS,secrétaire du Parti Communiste)

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- A Perpignan, la trahison de JP Alduy et de ses colistiers est une infâme trahison. Cliquez sur :LES LENDEMAINS D’ELECTIONS

- L'ISLAM ET L'OCCIDENTpar José CASTANO – Cliquez sur :Lire la suite

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- Commémoration du 50ème anniversaire du putsch : http://www.algerie-francaise.org/cgi-bin/ultra/UltraBoard.pl?Action=ShowPost&Board=ddb&Post=2103&Idle=0&Sort=0&Order=Descend&Page=0&Session=monrose.129561269959647

 

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Cliquez sur ces liens :1er BEPZeralda1er REPLe putsch d'Alger2ème REP

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- 1er REP dissous en Algérie - Putsch en avril 1961 (cliquez)

 

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- Cliquez sur :CAMP MILITAIRE PARACHUTISTE D'IDRON CAMP DU 1er RCP - Moulins / Idron

… Puis sur la colonne de gauche :

 

e-mail :campidron@wanadoo.fr

e-mail :aamci-siege@orange.fr

 

- Forum du 1er RCP :http://premierrcp.xooit.fr/portal.php

 

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- Site de l’amicale du  9ème RCP – Cliquez sur :amicale du 9

e-mail : amicale9rcp@free.fr

e-mail : gaston.beritault@free.fr

e-mail : amicale9mp@wanadoo.fr (Daniel JEAN, Président amicale 9ème   RCP)

 

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- Site de l’amicale du 14ème RCP – Cliquez sur : 14ème RCP

- Autre site – Cliquez sur : 14e RCP dissous en Algérie - Putsch en avril 1961

- Autre site – Cliquez sur : Ils recherchent

 

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- Site de l’amicale du 18ème RCP – Cliquez sur : bienvenue aux 18eme rcp

- Autre site – Cliquez sur : 18e_RCP

 

e-mail : rene.mazo@free.fr

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e-mail : martinez.alain3@wanadoo.fr

e-mail : tanghedo@modulonet.fr

 

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Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !

http://paras.forumsactifs.net

http://histoire.vraiforum.com/

http://www.monsieur-legionnaire.org/pdf/Le_2eme_R.E.P_a_PHILIPPEVILLE.pdf

Cliquez aussi sur :Commandos Algérie

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Les liens concernant les amicales de la Légion étrangère, figureront dans le prochain article consacré à « Camerone »

 

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- « RAVIN ROUGE », le film :http://www.comite-veritas.com  

- Bande annonce du film historique « LA VALISE OU LE CERCUEIL » : http://www.youtube.com/watch?v=oMZZSyoPob4 – e-mail : reportage34@yahoo.fr

Ce film sera projeté, samedi 30 avril, à 16h, lors du salon des écrivains et artistes rapatriés qui se tiendra du vendredi 29 avril au dimanche 1er mai à l’Espace Inter-Associatif du Fort-Carré, Rte du Bord de Mer – 6, av du 11 novembre à ANTIBES.  Entrée gratuite. Renseignements au 04.93.34.91.92 – e-mail : cepijean@orange.fr. Je serai présent à ce salon ; merci aux amis pour leur petit coucou…

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Conférence sur : « LA KAHENA »

(La fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa au VIIe siècle à l’invasion arabe de l’AFN)

 

Organisée par le Cercle Algérianiste de Toulon, cette conférence donnée par José CASTANO, se déroulera Samedi 14 mai à 10h30, Maison du Rapatrié – Porte d’Italie- TOULON (83000) – Entrée gratuite – Un repas (facultatif) suivra. Renseignements et inscriptions au 04.94.03.77.08 ou 06.08.47.92.00

 

« Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, en partie conquis à la foi chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de La Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute…

Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons. L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche… »

            C’est en s’appuyant sur les travaux des plus éminents historiens que le conférencier retrace avec l’émotion, l’amour et la passion qu’on lui connaît pour sa défunte terre française d’Algérie, l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple.

 

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- Alors que les médias rappellent quotidiennement l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien a été créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 30 avril 2011, 17938 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas.

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Vous pouvez vous rayer de cette diffusion à tout moment en faisant:  Tapez « NON » 

 

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :

"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

 

 

 

4 avril 2011

LE MASSACRE DES HARKIS

Conférence/débat du Groupe d’études transversales sur les mémoires (GETM)

 

“1962, indépendance de l’Algérie –  Aurait-on pu éviter la tragédie des harkis ?”

 

Avec Gilles Manceron, historien, et Fatima Besnaci-Lancou, co-fondatrice de l’association Harkis et droits de l’Homme et écrivain.

 

Cette séance sera animée par Esther Benbassa, directrice du Centre Alberto-Benveniste.

 

Le mercredi 6 avril 2011, à 17h, au 41 rue Gay-Lussac, 75005 Paris, 5e étage, salle 98. Entrée libre.
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Le Massacre des Harkis était Prévisible  " Directive   de la Willaya  V   Oranie"

 

COMMENTAIRE  de Jean-François  Paya        

 

                   Dans certaines archives ,il existe  un tract significatif de l'OAS  Oranie  référence T 649 texte d'une émission pirate du 26 Mai 1962  qui révélait une directive secrète du FLN  avec un commentaire très explicite à propos du sort réservé aux harkis après l'indépendance.

 

                   Ce document  de la Willaya  V  ( Oranie )   avait  été remis  par  des correspondants  placés dans les services de renseignement de l'armée qui faisaient bien  leur travail  même si leurs efforts n'étaient plus utilisés contre  le FLN .

 

                   Ces directives interceptées par l'Armée Françaises sont classifiées dans les archives à Vincennes  mais on ne signale pas que l'OAS Oranie  les avait fait connaitre alors qu'elles  étaient  tenues  cachées.   Donc  les plus hautes  autorités  étaient au courant des crimes qui se préparaient  et contrairement  à 1941 où aucun tract  de la résistance, aucune émission  radio   n'avaient évoqué la "solution finale", Ce drame algérien pouvait  être prévu.

 

Références :

 

* Recueil  de messages, Directives et Commentaires de l'OAS Zone III Par Guy Pujante ex responsable OAS  Diffusés par voie de Tracts et émissions pirates Radio et Télévision

                     

* Citation  de la Directive secrète FLN  "Archives inédites de la Politique Algérienne" interceptée par l'Armée Française" et classifiée     Général    Maurice Faivre       P137

                      

* Extrait  directive du FLN " ces valets du régime ne trouverons le repos que dans la tombe"

 

Jean François Paya   Historien  d'Oran 5 juillet 62http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1808

Retour "Harkis"

 

9 novembre 2012

LIBRES PROPOS CITOYENS

26 février 2011

A NOS JEUNES AMIS DE FRANCE

Retour sur l'histoire de France il y a 50 ans

         Jeunes amis de France, vous assistez, aujourd’hui, à des révoltes sanglantes dans le monde arabe. Et vous êtes indignés par les atrocités que ces chefs d’Etat, présidents ou rois, font subir à leurs peuples.

 

         Vous avez raison de vous émouvoir car nous sommes tous très attachés à la Défense des Droits de l’Homme.

 

Nous l’avons été, aussi, en notre temps, lorsque la « révolution algérienne » s’est manifestée par les actes terroristes du FLN. Quatre années de souffrances et de massacres que les gouvernements français de l’époque avaient peine à juguler…

Jusqu’à un certain 13 mai 1958.

 

         Lorsque, sa patience et son civisme, durement mis à l’épreuve depuis des années par la terreur, le peuple Français d’Algérie, musulmans et européens unis, descendit dans la rue pour demander le départ des gouvernants incapables de faire régner la paix dans le pays.

 

         Jusque là, vous en conviendrez, il n’y a aucune différence entre les manifestations de rues des tunisiens, des égyptiens,des algériens, des libyens ou des yéménites, aujourd’hui et les français d’hier, en Algérie française, qui réclamaient le changement dans la politique menée par leur président. Non… ne dites surtout pas : « oui, mais là-bas, c’était différent ».

Le peuple - n’importe quel peuple - ne se révolte que pour de bonnes raisons. Et, dans les pays arabes d’aujourd’hui, c’est la tyrannie, la dictature, dans lesquelles ils sont plongés, qui font descendre les peuples dans la rue. Ce qui  vous choque et vous inquiète, avec raison, c'est la réponse des autorités, par les répressions sanglantes dont ils sont les victimes pour oser se révolter contre « le Pouvoir de leurs chefs d’Etat ».

 

         Aujourd’hui, de tous les gouvernements occidentaux, partent des condamnations envers ces despotes qui osent faire tirer sur les peuples désarmés. Ils ont raison, bien sûr.

Mais, comme vous n’avez jamais vécu en Algérie Française, il nous faut vous expliquer que ces tyrans arabes ne font que reprendre, à la lettre, les mesures répressives employées, en son temps, par « notre » général De Gaulle, président de la République française, lorsqu’il faisait tirer, en 1960 - 1961 - 1962,  sur les civils Français qui manifestaient dans les rues d’Alger ou d’Oran, pareillement à ces populations en colère qui manifestent dans les rues de Tunis, du Caire, de Sanaa, de Manama  ou de Tripoli.

 

         Y aurait-il une différence entre les actes odieux et criminels d’un Kadhafi, d’un Ben Ali, d’un Bouteflika, d’un Moubarak et les actes odieux et criminels de De Gaulle ? Lorsqu’il a fait tirer au canon et par l’aviation, contre les populations de Bâb el Oued, qu’il a sciemment encerclées et affamées parce qu’il pensait que la résistance à sa politique indépendantiste partait de ce quartier d’Alger.

 

         Lorsqu’il a donné l’ordre à l’armée française - NOTRE armée - de tirer dans les rues de France, à Alger, sur des manifestants pacifiques et désarmés, hommes femmes et enfants, qui demandaient que l’Algérie restât à la France.

 

         Lorsque les combats de rues engageaient l’armée française, autorisée à ouvrir des feux nourris d’armes lourdes contre les contestataires de la politique algérienne du gouvernement que nous appelons les « résistants ».

 

         Lorsque les half-track de la gendarmerie française, sillonnaient les rues dans les villes du pays, pointant leurs canons sur les populations sans défense et que les gendarmes français enlevaient les retardataires qui se trouvaient, malheureusement, sur leur passage pour les remettre aux terroristes sanguinaires du Fln.

 

         Lorsque les tortures, aujourd’hui encore décriées par droit de l’hommistes et imputées à l’armée française, ont été pratiquées sur leurs frères français dont le seul crime était de vouloir résister à la politique du chef de l’Etat, De Gaulle.

 

         Et, de loin, l’acte le plus ignoble de ce tyran fou est d’avoir interdit, sous peine de graves sanctions, aux chefs militaires de rapatrier, en France, les Harkis -militaires français- que l’armée avait enrôlés pour combattre les terroristes pendant huit années.

 

         Ces mêmes harkis, qui, grâce à certains officiers supérieurs révoltés par cette mesure et contrevenant aux ordres de De Gaulle, avaient été embarqués dans un bateau vers la métropole, mère patrie, pays des Droits de l’Homme,  bateau qui fut interdit d’accostage dans les ports de France et renvoyé en Algérie où ils se firent tous massacrer, dès leur arrivée, par les indépendantistes assoiffés de vengeance.

 

         La même ignominie se répéta pour les quelque 3000 européens français qui, restés au pays comme le leur conseillait le président De Gaulle, furent massacrés, à Oran, par les algériens, sous les yeux de l’Armée française qui avait reçu l’ordre de l’Etat de ne pas intervenir pour les protéger.

 

         Voyez-vous, dans ces actes terrifiants, l’ombre d’une démocratie ?

 

         A-t-on condamné ce tyran, ce despote, ce fou, pour crimes contre l’humanité ?

 

         A-t-on entendu ces gouvernants US ou Allemands ou Anglais ou d’autres, s’élever contre le despotisme, la tyrannie, les crimes, de ce général-président de la France qui faisait tuer ses propres citoyens français, son peuple au désespoir, parce qu’il osait s’élever contre la décision du Pouvoir, « son » Pouvoir ?

 

         Nous n’avons rien entendu. Pourtant, les faits narrés ci-dessus sont vérifiables dans tous les livres d’historiens écrits par d’honnêtes français, civils et militaires, traitant de cette période de l’Histoire de France, sous la Vème République de De Gaulle.

 

         Jeunes amis de France, si vous aviez vécu sous ce régime, diriez-vous que De Gaulle était un dictateur ? Certainement. Qu’il était à l’image d’un Bouteflika, d’un Kadhafi ou d’un Ben Ali, certainement.

 

         Parce qu’il a usé des mêmes moyens que ceux-là, sans, pourtant, jamais avoir été ni condamné ni même critiqué par l’opinion publique.

Au contraire, la presse qu’il contrôlait, qu’il censurait, la presse du Pouvoir, ne diffusait que les informations (la désinformation) qui allaient dans son sens, confortant sa politique et cachant généreusement les exactions de son président.

 

         Oui, Jeunes amis de France, le général De Gaulle était un dictateur.

 

         Pourrez-vous, maintenant, comprendre les actes de résistances qui se sont manifestés contre les répressions sanglantes dont nous avons été les victimes sous le régime gaulliste ?

 

         Comprendrez-vous que nous demandions, depuis cinquante ans, de l’Etat français, qu’il reconnaisse sa responsabilité dans tous les crimes commis sur la population française, par le président de la France, au nom de la France, de 1958 à 1962 en Algérie ?

 

         Admettrez-vous, qu’aujourd’hui,  nous nous gaussions d'un président de la République française, Nicolas Sarkozy, se réclamant du gaullisme, prêt à envoyer son armée avec celles des américains et des anglais, investir la Libye pour protéger le peuple opprimé par le dictateur Kadhafi ?

 

         Certes, au nom du Droit à la Liberté des peuples à décider d’eux-mêmes, ces populations n’ont pas à subir les crimes dont elles sont les victimes.

 

         Mais, si la France daignait balayer devant sa porte, avant que de se mêler des affaires des pays voisins opprimés, elle gagnerait en crédibilité et certainement à la sérénité et à l'apaisement de tous les Français.

 

Louis Des Issambres

 

25 février 2011

APPEL DU COLLECTIF DES ASSOCIATIONS DE FRANCAIS D'ALGERIE

RASSEMBLEMENT LE 19 MARS 2011 A 11 HEURES

PLACE SAINT-ETIENNE A TOULOUSE (31)

DEVANT LA PREFECTURE

 

         A l'approche de 2012, les annonces concernant l'histoire et le drame des Français d'Algérie ne cessent d'inquiéter, ou d'indigner, nombre d'entre nous.

 

         L'Etat a décidé d'honorer, cette année, Frantz Fanon, soutien actif du FLN dès 1954, celui-là même dont Jean-Paul Sartre préfacera l'ouvrage « Les Damnés de la terre » en ces termes : « En ce premier temps de la révolte, il faut tuer : abattre un Européen c'est faire d'une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre. »

 

         Rendre un hommage public à un tel personnage, c'est légitimer officiellement son action au sein du FLN et s'acheminer donc vers la repentance.

Nous ne saurions accepter que notre mémoire soit ainsi bafouée.

 

         Par ailleurs, le site internet du Ministère de la culture vient de mettre en ligne son calendrier des commémorations officielles pour 2012. Dans les dates retenues, nous constatons que la mention « Fin de la Guerre d'Algérie » apparaît accolée au 19 mars 1962.

Nous ne saurions accepter ce premier pas vers l'officialisation d'une date qui, loin de marquer la fin d'un conflit, a au contraire sonné le glas de nos vies en Algérie, au sens figuré mais aussi au sens propre, pour des milliers d'entre nous, des dizaines de milliers de Harkis, des centaines de soldats du contingent.

Nous ne saurions accepter cette chape de plomb supplémentaire sur les tragédies du 26 mars à Alger ou du 5 juillet à Oran, entre autres.

 

         Au vu de ces éléments, les associations de Français d'Algérie ont décidé de se réunir afin d'envisager une riposte.

 

         Jamais en effet ne fut fait un tel affront à notre tragédie, à nos morts.

 

         Nous sommes conscients que certains d'entre vous ont le désir de « tourner la page », surtout 49 ans après. Mais cette page d'Histoire s'écrit actuellement sans nous, sans prendre en considération nos drames. Est-ce cela que nous voulons léguer à nos enfants,  à nos petits-enfants ? Une vision tronquée, partisane et hémiplégique de notre vécu en Algérie ? Une officialisation de la date du 19 mars qui niera à jamais nos victimes, nos disparus ? Une repentance qui légitimera aux yeux de tous nos souffrances, nos blessures ? Nos enfants n'ont-ils donc pas le droit d'être fiers de nous, de nos parents ?

Nous ne saurions accepter de voir ainsi notre dignité traînée une fois de plus dans la boue.

 

         Nous vous appelons donc à nous rejoindre le 19 mars 2011, Place Saint-Etienne à Toulouse, pour un rassemblement devant la préfecture. Il s'agit de montrer par notre mobilisation, qui doit être la plus large possible, que nous n'acceptons pas que notre histoire soit travestie de la sorte. Nous remettrons au préfet un courrier à transmettre au Président de la République. Ce courrier n'aura de poids que si nous sommes très nombreux ce jour-là.

Dans un an il sera trop tard, c'est aujourd'hui que nous devons montrer que nous sommes toujours là et que nous n'entendons pas que l'on cache à nos enfants notre histoire, leur histoire, la vraie, afin qu'ils n'aient pas un jour à avoir honte de leurs parents.

Rejoignez-nous – en famille, avec vos amis, ce serait merveilleux – et arborez en ce jour de deuil un élément noir, brassard, cravate etc.

 

         Nous n'aurons plus beaucoup d'autres occasions de faire entendre notre voix. Nous avons été bâillonnés le 8 avril 1962, en n'étant pas consultés pour le référendum sur les accords d'Evian, il est temps de retrouver la parole, pour nous, pour l'image que nous lèguerons aux nôtres.

 

Amicale des Français d'Outre-Mer (L'Union)  M. Gabriel FUENTES

Amicale des Pieds-Noirs de Quint-Fonsegrives  M. Marcel LIZON

Amicale Nationale des Enfants de l'Algérois  Mme Annie PARENT

Amicale Nationale des Hauts Plateaux de Sétif  M. Nicolas VOGLIMACCI

Amitiés Oraniennes / L'Echo de l'Oranie  Mme Claude-Sandra RAYMOND

ANFANOMA  M. Yves SAINSOT

Association des familles de victimes du 26 mars et leurs Alliés  Mme FERRANDIS-DELVARRE

Cercle Algérianiste National  M. Thierry ROLANDO (avec la participation active du

Cercle Algérianiste de Toulouse - Mme Ghislaine DELMOND)

Collectif des Familles de Disparus (5 juillet Oran)  Mme Viviane EZAGOURI

Collectif NON au 19 mars 1962 PACA  M. Hervé CUESTA

 

Contact : Marcel LIZON  06 79 81 69 12

                Lionel VIVES-DIAZ  05 62 62 18 98

 

Pour les associations désireuses de signer la lettre à la Présidence de la République, envoi sur demande à  pncollectif@laposte.net

 

Merci aux responsables d'associations de bien vouloir diffuser cet appel auprès de leurs adhérents.

 

Retour FAITS DIVERS.

 

23 février 2011

LETTRE OUVERTE DE ANNE CAZAL A PASCAL MATRAJI

La plaque au cimetière du Père Lachaise : "En hommage aux victimes de l’O.A.S" suite:

          La lettre d'Anne Cazal, vice-présidente de VERITAS, est un magnifique et implacable plaidoyer en faveur de la résistance des militaires français fidèles à la parole donnée et aux Français d'Algérie, de toutes confessions, qui se sont opposés à la politique d'abandon de notre ancienne province.

LETTRE OUVERTE RECOMMANDÉE

Fronton, le 18 février 2011

ANNE CAZAL Déléguée générale. A MONSIEUR PASCAL MATRAJI / Chef du Bureau Histoire et Mémoire / Direction des affaires culturelles de Paris 16 rue des Blancs Manteaux 75004 PARIS

Monsieur,
         Vous avez eu, hier, un long entretien téléphonique avec Mme Eliane Sallaberry, chancelière de l’armée française, aujourd’hui en retraite, au sujet de la décision, prise à l’unanimité par le Conseil Municipal de Paris, d’ériger une plaque au cimetière du Père Lachaise : "En hommage aux victimes de l’O.A.S., en Algérie et en France, civils, militaires, magistrats, fonctionnaires, élus, défenseurs des institutions et des valeurs de la République".


         Vous avez demandé à Mme Sallaberry de vous écrire ses motifs de désapprobation devant une telle initiative. Madame Sallaberry est aveugle, elle est donc dans l’impossibilité de le faire, mais elle m’a prié de rédiger, en son nom, ce qu’elle aurait voulu écrire. Mission difficile parce que je suis aussi concernée, en tant qu’acteur et témoin des événements que je vais vous exposer ici, sous la foi du serment, et mon émotion va peut-être transparaître dans la relation que je vais vous en faire. Veuillez m’en excuser.


         Oui, Monsieur, l’O.A.S., dans ses quelques mois d’existence, a manié une arme à double tranchant, frappant avec l’un et se blessant à l’autre… Mais alors, pourquoi un Maréchal de France, des Généraux français parmi les plus prestigieux et les plus décorés, de nombreux compagnons de la Résistance, le chef du premier Conseil de la Résistance, les patriotes les plus ardents se trouvaient-ils à la tête de ce mouvement de résistance française dans cette Algérie composée, alors, de départements français, depuis bien plus longtemps que Nice ou la Savoie ?


         N’était-ce pas, justement parce que les institutions et les valeurs de la République étaient mises à mal par un Chef d’Etat se comportant en dictateur, utilisant contre ses compatriotes des polices parallèles tirées de la pègre, créant des tribunaux d’exception illégaux, agissant hors des lois morales, hors des lois constitutionnelles, et hors des lois humaines ?


         Ainsi, tout un peuple, qui pendant sept années avait connu les affres du terrorisme FLN, aveugle, barbare, sanguinaire, un peuple qui, toutes ethnies confondues, avait été décimé dans les plus abominables des tortures, émasculations, éventrations, énucléations, démembrements, et j’en passe, perpétrés sur des êtres sans défense, dans les campagnes, attentats à l’explosif dans les villes responsables d’innombrables morts, de mutilations à vie, ce peuple là serait moralement condamné à vie pour avoir usé du seul droit qui lui restait, un droit fondamental et inaliénable, celui de la résistance à l’oppression ?…


         Alors, à ses côtés, naquit l’O.A.S, cette résistance du parti de la France en Algérie, mais si des hommes d’honneur ont sacrifié leurs carrières, leurs familles, leur avenir pour en prendre la tête, ils n’étaient pas seuls. Oui, l’O.A.S. était soutenue par la grande majorité des Français d’Algérie de toutes confessions, lesquels se trouvaient en état de légitime défense !

         Ces gens, pour lesquels l’amour de la France, chevillé au corps, était plus fort que tout, des petits travailleurs de Bab-el-Oued qui avaient toujours voté rouge aux hommes de droite, aux royalistes, et même à ces musulmans fiers d’être français qui souhaitaient le demeurer et qui avaient fait face, avec nous, au terrorisme FLN (220.000 supplétifs au moment de l’abandon que la France a désarmés et remis aux mains des égorgeurs), ces gens là ne faisaient pas de politique, mais ils luttaient, acculés au mur, pour leur survie…


         D’ailleurs, Monsieur, je ne serais probablement pas en mesure de vous écrire cette lettre si l’O.A.S. n’avait pas protégé ma vie, comme celles de mes semblables, si, jusqu’au dernier moment, jusqu’à l’embarquement au port d’Alger, les hommes de l’O.A.S. n’avaient veillé, avec une constance et une vigilance au-delà des mots, à la sécurité de ces malheureux Français d’Algérie que l’hôte de l’Elysée avait espéré voir disparaître dans l’immense cataclysme de l’abandon.

         Car, après que les insurgés de l’O.A.S., ces hommes d’honneur, d’abnégation et de courage, aient été totalement décimés par l’alliance des forces françaises au terrorisme FLN, on a vu, alors, des hordes qui, dans les aéroports ou dans les ports, arrachaient à leurs familles, manu militari, des jeunes femmes et des jeunes filles françaises pour les prostituer dans leurs camps… On a vu foisonner les enlèvements, les milliers et les milliers de disparus, on a vu les massacres d’Oran le 5 juillet et les jours suivants qui ont fait, Madame Sallaberry a du vous le dire, elle qui était à cette époque au Bureau des exactions, près de 4.000 morts ou disparus français innocents…


         Alors oui, l’O.A.S. a combattu les valets d’un pouvoir arbitraire, oui, ce combat a causé la mort de laquais inconditionnels et autres thuriféraires d’un pouvoir dictatorial, oui, malheureusement, comme dans tous combats, il y a eu quelques erreurs, oui la petite Delphine Renard a été blessée par quelques éclats de verre à la suite de l’explosion d’un engin devant la porte de Malraux… Savez combien de jeunes enfants, de bébés à la mamelle, ont été cloués vivants sur des portes lors des massacres de familles entières dans le bled algérien ? C’était un usage courant chez les barbares du FLN…

         Mais ces hommes d’honneur qui se sont rebellés par fidélité à une parole, donnée au nom de la France puis trahie, ont payé d’un lourd tribut le devoir sacré qui les a fait agir, celui de protéger des populations victimes d’une politique insensée les mettant en danger de mort. D’une part, nombre d’entre eux ont été pourchassés et tués dans une proportion cinq fois plus élevée que les victimes qu’ils avaient pu faire, quatre d’entre eux ont été condamnés à mort par des tribunaux d’exception, qui devaient, après leurs exécutions, être déclarés illégaux, et, d’autre part, les survivants ont été humiliés, molestés, emprisonnés pendant de longues années…

         Ces hommes ont bénéficié en juin 1968 d’une amnistie générale. Depuis cette date, que dit la loi à leur sujet ? « L’amnistie est l’acte qui stipule que les fautes passées devront être oubliées et qui interdit à quiconque de les évoquer sous peine de sanctions ». De plus, en 1982, un homme de gauche, mais aussi homme qui avait une conscience, fait rare de nos jours, M. François Mitterrand, alors Chef de l’Etat, a fait restituer à tous les combattants de l’Algérie française leurs grades et leurs décorations… Double amnistie, totale réhabilitation…

         Voilà, à peu près, ce que vous aurait écrit Mme Eliane Sallaberry si cela lui avait été possible, nous voulions seulement vous faire observer que ces hommes illustres ont été les seuls à nous défendre alors que nous déplorions des milliers et des milliers de morts et de martyrs. Il est juste qu’aujourd’hui nous portions témoignage de leurs sacrifices et de leur héroïsme, ne serait-ce qu’au nom d’une réconciliation nationale que nous appelons de nos vœux tandis que certains, qui se reconnaîtront, œuvrent sans relâche, au nom d’on ne sait quelle rancœur ou idéologie, en faveur de la haine de l’autre...

         Vouloir ériger des stèles à la mémoire des victimes de l’O.A.S. et, dans le même temps vouloir détruire les stèles à la mémoire de ceux qui sont morts pour que vive l’Algérie française, est une offense à la raison qui prolifère, aujourd’hui, chez certains idéologues et politiciens, comme a proliféré, à la basse époque du Moyen-âge, la chasse aux sorcières…
Espérant avoir été comprises,

Nous vous prions de croire, Monsieur, à l’expression de nos sentiments déférents.

Anne CAZAL / Eliane Sallaberry

Retour FAITS DIVERS. 

Aspects véritables de la rébellion algérienne.

http://mauvaisegraine.rmc.fr/r5779/Terrorisme-FLN/2/

http://www.algerie-francaise.org/documents/plainte3.shtml

http://www.priceminister.com/offer/buy/47806594/Collectif-Aspects-Veritables-De-La-Rebellion-Algerienne-Livre.html

14 février 2011

LA VERITE HISTORIQUE SUR LE 19 MARS 1962

         Il serait important de relayer ce document  transmis par LE RNFAA à tous ceux qui ne connaissent pas notre Histoire et surtout à tous ceux qui, à l'appel de la FNACA, célèbrent le 19 mars, jour de défaite pour la France mais victoire du FLN en Algérie.

         Michel Henri DELENCLOS, en chercheur en histoire averti et honnête, rétablit la Vérité Historique sur le 19 mars 1962, aujourd’hui encore, tenue secrète par les gouvernants politiques qui se sont succédés depuis cette date.

         C’est, au terme de longues recherches dans les archives de cette époque, que Michel Henri DELENCLOS relate, dans ce document historique, les évènements qui se sont déroulés à partir du 19 mars 1962, dans l’Algérie Française et du refus catégorique de l’Algérie algérienne de coopérer dans la recherche des disparus Français.

         Devant la volonté affichée des Pouvoirs publics à taire la vérité sur les enlèvements des militaires et des civils qui se sont produits avant et après ce 19 mars 1962, Michel Henri DELENCLOS, rappelle la longue liste des militaires disparus dans ces départements de France, entre 1954 et jusqu’ après l’indépendance de l’Algérie, dont on n’a toujours pas de nouvelles.

         A l’heure où l’Etat Français envisage de célébrer le cinquantième anniversaire des accords d’Evian et, où la Fnaca affiche son désir de renouer le dialogue avec les anciens combattants algériens, anciens fellagas ennemis de l’armée française, il est d’une importance capitale de rétablir la Vérité occultée par cette seule fédération d’anciens combattants qui appelle, comme chaque année, ses adhérents à se rassembler devant les Monuments aux Morts, pour glorifier ce jour qu’elle considère comme "la fin de la guerre d’Algérie".

 

 

FRANCOIS MITTERRAND ET LA DATE DU 19 MARS 1962.

19 MARS 2016 - ROGER HOLEINDRE A FRANCOIS HOLLANDE Lettre ouverte

19 MARS 2016 PREMIERE COMMEMORATION D'UN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE

Michel Delenclos

LES BOBARDS DE SANG ET DE LARMES

Un document historique que doivent connaître tous les élus du peuple français qui se commettent, par leur présence, lors des manifestations de la Fnaca.

UN CLIC POUR LIRE LE DOCUMENT DE 80 PAGES

José Castano

19 MARS 1962 - LE CESSEZ LE FEU OU LA VICTOIRE DU FLN. 

 19 MARS… LA COMMÉMORATION DE LA HONTE 

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     NOTRE COMBAT POUR LA VERITE ET CONTRE LA FALSIFICATION DE NOTRE HISTOIRE  du CLAN-R

LETTRE OUVERTE DU RNFAA AUX ADHERENTS DE LA FNACA COMMEMORANT LE 19 Mars 1962

"Jean-Paul RUIZ"  19 MARS 1962 : DATE MAUDITE

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4 février 2011

AU PERE LACHAISE

UNE STELE POUR LES "VICTIMES DE L'OAS"

C'est la dernière trouvaille de l'islamophile, anti Français d'Algérie, Bertrand Delanoë.

A la demande de M. Gavoury, président de l'ANPROMEVO, le maire de Paris demande à ses conseillers de statuer sur le projet d'une stèle à ériger, aux frais des contribuables parisiens, au cimetière du Père Lachaise, rien moins !

Quand on pense à toutes les sommes que ce Monsieur Gavoury a dépensées, en procès onéreux, pour faire démolir les stèles que l'ADIMAD a fait bâtir (à ses frais !) dans les cimetières de Perpignan, Béziers et Marignane, on se dit qu'il aurait pu faire élever des monuments dans toutes les villes de France, sans avoir à demander un centime aux contribuables.

Mais non ! L'ANPROMEVO veut tout : le beurre et l'argent du beurre. Et comme, certainement, son président ne conçoit pas un vulgaire cimetière de Province pour honorer ceux qui ont combattu contre les intérêts des vrais Français d'Algérie, il s'adresse au plus islamophile des maires de France, le socialiste Bertrand Delanoë, qui dispose de l'argent de ses concitoyens pour le jeter par les fenêtres.

Après les rues, les places, les monuments, les films et les célébrations à la gloire des ennemis de la France en Algérie, voilà que Paris va se doter d'un monument aux Morts pour l'Indépendance de l'Algérie.

C'est la réaction des Parisiens qui sera intéressante. Eux qui souffrent tant, aujourd'hui, de ces politiques de gauche qui essaiment à tout va leur argent durement gagné.

Danièle

Lettre de Yves Sainsot président de A.N.F.A.N.O.M.A. au maire de Paris en réponse à son projet de délibération sur l'apposition de la stèle au Père Lachaise

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Projet de Délibération de la mairie de Paris

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