Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
popodoran
popodoran
Newsletter
29 juin 2013

BILLET D'HUMEUR N° 44

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mercredi 19 juin 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Nicolas BERNARD-BUSS, 2 mois de prison pour opposition
au mariage homo : « prisonnier politique » du socialisme
!

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Lors des nombreuses manifestations contre le mariage homo, nous avons

-enfin- assisté au premier réveil des « Français anormaux », de toutes les tendances sociales et politiques, n’en déplaise à Manuel VALLS, minable commissaire politique déguisé en Ministre de l’Intérieur, et à la Presse sectaire de gauche, obsédée par l’extrême droite.

         Nicolas BERNARD-BUSS, étudiant de 23 ans, a été très actif contre le mariage homo, depuis le début des réactions populaires en janvier 2013. Il est l’un des cinq membres fondateurs du mouvement pacifiste dit des « Veilleurs », regroupant des milliers de jeunes (non cagoulés) opposés au mariage homo.

         Déjà condamné en comparution immédiate le 28 mai, pour « entrave à la circulation » et « non dispersion après sommation », il a participé dimanche 16 juin, à un rassemblement devant les locaux de la chaîne de télévision M6 qui recevait Dhimmi 1er, pour un débat télévisé toujours aussi insipide.

         Ensuite il s’est rendu sur les Champs Elysées, pour un rassemblement non autorisé. Il a été poursuivi et interpellé par un policier, rejoint par six autres, tous les sept….à la recherche d’une promotion, sans aucun doute !

         Il a été condamné, aujourd’hui 19 juin, en comparution immédiate, à deux mois de prison ferme et 1.000 euros d’amende, pour « rébellion » envers les forces de l’ordre, « fourniture d’identité imaginaire » et « refus de se soumettre à un relevé d’empreinte », et aussitôt incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis.

         Une certitude : au lieu d’arrêter les racailles des banlieues, qui mettent le feu aux voitures de Police, vivent du trafic de drogue, et assassinent des commerçants pour les voler, la « Police de Manuel » préfère traquer les jeunes qui ne sifflent pas la Marseillaise et ne brûlent pas notre drapeau.

VALLS….DEMISSION !

         Réfléchissons bien : le combat mené par les gauchistes au pouvoir contre les fondements de notre société n’est plus un combat pour des idées, c’est une guerre d’usure contre la République pour instaurer un Etat socialiste totalitaire.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

Publicité
Publicité
20 juin 2013

BILLET D'HUMEUR N° 42

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le mardi 11 juin 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Union des électeurs de droite pour un vote de droite !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Après la dernière élection présidentielle, brillamment perdue par Nicolas SARKOZY (Bling-Bling pour les intimes) il se dit avec insistance qu’une majorité des électeurs de l’UMP demande une entente avec le FN !

         Les adhérents et les électeurs de l’UMP sont chaque jour plus nombreux à l’évoquer ouvertement, mais les énarques de l’état-major de l’UMP, obsédés par la soif du pouvoir, oubliant qu’ils n’ont qu’un CDD octroyé par « la base » (plutôt dédaignée, en cette circonstance), refusent d’entendre ce message lucide.

         Le mécanisme est simple et bien rodé : pendant le quinquennat on fait en sorte de voter quelques lois ensemble (UMP-PS), et lorsque la fin approche, que la perte du pouvoir est annoncée, on pactise plus ou moins ouvertement (c’est le travail entre « frères ») avec l’adversaire politique pour limiter la casse.

         Observons l’élection législative de Villeneuve-sur-Lot : le candidatPS (BARRAL)est éliminé, sans vergogne le PS demande aux électeurs de voterpour l’UMP(COSTES)afin de contrer le FN(BOUSQUET-CASSAGNE).L’inverse s’est aussi produit : l’UMP a appelé à voter pour le PS, contre le FN.

         Cette façon de « jouer avec les votes » est un réel abus de pouvoir ! 

         Comme le dit Marine LE PEN, que les Français se retrouvent prisonniers d’un concept politique ubuesque : l’UMPS ou le pouvoir réservé à deux partis.

         Il est grand temps que les électeurs de droite (les vrais !) se ressaisissent : au second tour d’une élection, si un candidat de droite est éliminé, il doit appeler à faire voter pour l’autre candidat de droite finaliste…quel qu’il soit, sans tenir compte des mots d’ordre des états-majors !

LA DROITE REVIENDRA AU POUVOIR PAR LA VOLONTE DES ELECTEURS, NON PAR CELLE DES CHEFS DE PARTIS !

         L’idéal serait l’union des droites, mais la « vieille droite molle » est encore bien trop soumise à la pensée de gauche, pour atteindre cet objectif.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

20 juin 2013

BILLET D'HUMEUR N° 43

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le lundi 17 juin 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Législative à Villeneuve sur Lot : le candidat PS viré !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Un peu plus d’un an après la dernière élection présidentielle, il semblerait que les électeurs commencent enfin à réagir et c’est un bon signe.

         Les faits sont là : sur huit élections législatives partielles, le PS les a toutes perdues, et c’est une sanction méritée, au regard de la politique qui est menée par Dhimmi 1er et ses copains ministres repris de Justice.

         La gauche ne maîtrise rien : chômage record, immigration galopante, insécurité grandissante, impôts nouveaux, retraites taxées, chute du pouvoir d’achat, dette d’état vertigineuse….tous les voyants sont au rouge !

         A Villeneuve-sur-Lot, commune traditionnellement acquise à la gauche, constater l’élimination d’un socialiste au premier tour est un évènement politique d’une portée considérable : c’est une condamnation sans appel de la politique menée par la gauche incompétente. Encore merci Jérôme CAHUZAC !

         Les résultats du premier tour, malgré une abstention de 54,12 %, sont une gifle magistrale donnée à la gauche au pouvoir, mesquine et sectaire :

- Jean-Louis COSTES (UMP)                     : 28,71 %,

- Etienne BOUSQUET-CASSAGNE (FN)  : 26,04 %,

- Bernard BARRAL (PS)                             : 23,69 %.

         La procédure de vote est telle que le troisième est éliminé.

         Au village de CAHUZAC, il n’y a ni chômage, ni insécurité, ni présence d’immigrés, le FN recueille 30 % des suffrages. C’est un vote d’adhésion !

         Pour faire républicain, Jean-François COPE, empêtré dans une lamentable guerre des chefs, ose déclarer : « Les gens ont envoyé un message de détresse ». Non, JFC, les électeurs de Villeneuve-sur-Lot ne sont pas des veaux : ils ont voté à droite en toute lucidité, et se fichent pas mal de votrehaine maladive du FN qui est sur le point de devenir le parti d’ouverture que les Français attendent.

         Au fait, JFC : les Français commencent à mettre fin, dans les urnes, aux alliances pas du tout républicaines, non dites mais réelles, de l’UMP avec le PS, ce parti pourri qui pourrit votre parti. L’UMPS c’est bientôt fini !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

1 juin 2013

BILLET D'HUMEUR N° 41

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le mercredi 5 juin 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

La « théorie du genre » à l’Ecole : une belle saloperie !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

La volonté de faire enseigner obligatoirement la « théorie du genre » à l’Ecole primaire, pour tous les enfants à partir de 6 ans, serait le fruit de la cogitation des penseurs de la GLF (Grande Loge de France, loge maçonnique  de gauche, à laquelle sont attachés certains membres du gouvernement actuel).

         Une fois de plus certains francs-maçons font tout pour saper les fondements de notre civilisation, travail commencé par les penseurs-coupeurs detête de 1789, au nom de la totale transformation de l’homme !

         Qu’en est-il de cette « théorie du genre » ? C’est tragiquement simple : la gauche veut semer le doute dans l’esprit des enfants sur leur « genre », afin qu’ils perdent toutes références au genre par le sexe. Enooooorme !!!

         La gauche veut faire en sorte qu’un garçon puisse penser qu’il n’a pas de « genre », et puisse se prendre pour une fille et vice-versa.

         Etre ni l’un ni l’autre, probablement pour s’assurer d’un avenir meilleur.

         Et tout cela pour lutter contre l’homophobie ! Je suis très sérieux.

         Ce n’est pas risible….c’est simplement et totalement pervers !

         Le projet de loi de Vincent PEILLON sur la refondation de l’Ecole (encore un qui croit qu’il peut tout se permettre avec les enfants des autres), avait un amendement dit SOMMARUGA (Julie), à l’article 31 sur la « théorie du genre », allant dans ce sens, mais il fut retiré par les Sénateurs voilà peu.

         Alors, Barbara POMPILI, Présidente du groupe écologiste à l’Assemblée National, s’est obstinée : elle a redéposé, le 4 juin en seconde lecture, un nouvel amendement pour le rétablissement de cet enseignement. Gentille la verte !

         N’hésitez pas à signer la pétition de « l’Observatoire de la théorie du genre » (Olivier VIAL), en association avec l’UNI, en vous rendant sur le site www.theoriedugenre, pour contrer ce funeste projet. Déjà 270.000 signatures.

         Dormez tranquilles : Lui Président….tout fout le camp !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

29 mai 2013

BILLET D'HUMEUR N° 39

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le lundi 27 mai 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Manuel VALLS : un professionnel de la rafle !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Vous vous souvenez de la phrase de Georges MARCHAIS, Secrétaire-guignol du Parti Communiste Français (que Staline ait son âme !) : « les chiens contre les travailleurs » ? Depuis peu, grâce à Manuel VALLS, plus commissaire politique de la rue française que Ministre de l’Intérieur, la nouvelle phrase est : « les grenades lacrymogènes et la rafle contre les jeunes » !

         Incapable de faire cesser le trafic de drogue dans les cités, incapable d’arrêter le trafic d’armes à Marseille, incapable de faire baisser le nombre d’assassinats en Corse, incapable de protéger les pompiers ou les médecins qui sont caillassés lorsqu’ils interviennent en zone de non-droit, incapable de protéger les utilisateurs du métro parisien, incapable d’arrêter les islamistes radicaux pourtant fichés par la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur), incapable de tolérer le droit de manifester….il est seulement capable de faire gazer et d’organiser des arrestations arbitraires de jeunes qui manifestent dignement, violant ainsi l’article 432/4 du Code Pénal !

         Ouvrez ce lien, ou entrez-le dans votre navigateur, vous comprendrez :

http://link.brightcove.com/services/player/bcpid2228337076001?bckey=AQ~~,AAAAFL9RKKk~,jIpoBgF-25I2CqIX2lLKlcjW5LfeL1QT&bctid=2421402091001

         N’oublions pas les scènes de la dernière manifestation contre « le mariage pour tous », dimanche 26 mai : des Français normaux, jeunes et adultes, hommes et femmes, chantant la Marseillaise, matraqués comme s’ils étaient de dangereux voyous, gazés comme s’ils étaient des insectes nuisibles, enfin raflés comme s’ils étaient des ennemis de la démocratie. Bravo la gauche !

         Et pendant ce temps les vrais voyous mettent la France à sac, pillent et tuent les petits commerçants, agressent des passantes, menacent des passagers de trains,sans que ce ministre ne maîtrise cette débâcle ! Encore un incompétent.

         Manuel VALLS, enfant d’immigré espagnol, naturalisé Français voilà peu d’années, n’a pas le droit de traiter ainsi les Français qui manifestent en toute légalité. Il est vrai qu’ils ne portent pas le brassard de la CGT.

         Ministre de l’Intérieur, oui, professionnel de la rafle, non !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

Publicité
Publicité
29 mai 2013

BILLET D'HUMEUR N°38

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le lundi 6 mai 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

HOLLANDE se croit normal….IL EST INCOMPETENT !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Tout le monde garde à l’esprit le tsunami politique occasionné par les résultats du 2e tour des dernières élections présidentielles, le 6 mai 2012 :

F. HOLLANDE 51,63 % (18.004.565 voix), N. SARKOZY 48,37 % (16.865.340 voix). Après quoi la France entama sa descente aux enfers, n’en déplaise aux votants irresponsables qui ont favorisé sa chute.

         Bref, il a fallu les bêtises de Bling Bling ajoutées aux 1.139.136 votants pour voir arriver un nain politique, mal habillé, mal dans son vocabulaire, mal dans ses relations féminines, mal dans ses ambitions politiques encore plombées par ses erreurs de gestion à la Présidence du Conseil Régional de Corrèze !

         « Lui Président » il est, 12 mois après son élection, le Président le plus impopulaire de la Ve République. Le changement….c’est maintenant !

         Tous les voyants sont au rouge : marasme économique, crise morale et sociétale très graves, mariage pour tous destabilisant, islamisation galopante, Justice laxiste très préoccupante, impôts nouveaux sur les sociétés asphyxiées par la mondialisation, redressement industriel enterré à Florange, augmentation quotidienne du chômage, échec de la transparence (merci Jérôme CAHUZAC), interventions médiatiques lamentables (merci Claude SERILLON), popularité en baisse constante (- 19 % il y a quelques jours !)….au point que s’il se représentait aujourd’hui il ne serait même pas au second tour.

         Bernard TAPIE avait raison : « il n’a jamais occupé une fonction gouvernementale, il ne faut pas en faire un Président, il est incapable de gouverner un pays : le faire élire équivaudrait à dire à un pilote de planeur tiens maintenant tu vas piloter un 747 » ! Hélas, Nanard avait raison.

VIVEMENT 2017, QU’IL DEGAGE….NORMALEMENT !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

30 mai 2013

BILLET D'HUMEUR N°40

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le mercredi 29 mai 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

MONTPELLIER : 1er mariage d’une carpe et d’un lapin !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

En ce jour mémorable de décadence avancée, Hélène MANDROUX, Maire de Montpellier, s’apprête à procéder à un mariage contre nature, celui de deux personnes du même sexe, officialisé par une loi scélérate rejetée par la grande majorité des Français, privée d’un référendum nécessaire sur ce sujet.

         A 17h30, ce jour, l’Elue précitée pourra déclarer, si la formule lui convient : « Vincent et Bruno, au nom de la loi, je vous déclare mari et mari » !

         Nous en sommes là non pas parce que la majorité des Français l’a voulu, mais parce que la majorité gauchiste des deux Chambres l’a voulu : la nuance est de taille et les GMH (gauchistes-mondialiste- humanistes) peuvent se targuer d’avoir un peu plus dénaturé l’un des fondements essentiels de notre société, le mariage d’un homme et d’une femme qui seul peut engendrer la vie.

         Là encore, que les anti-Sarko soient remerciés : en le flinguant, ils ont permis à des repris de justice de figurer au gouvernement de la 5e puissance mondiale, à un Président incapable de diriger la France, à la journée du 19 mars d’être une célébration officielle, et….à des carpes et des lapins de se marier !

         A un (gros) rhume ils ont préféré un cancer généralisé. Ils l’ont !

         Et devinez « qui vient dîner ce soir » (titre d’un ancien film célèbre) à Montpellier ? Deux pointures de la Jet-set : Najat BELKACEM, épouse VALLAUD, née en 1977 à Nebi Chiker (Maroc), personnalité politique française, Ministre du Droit des Femmes (elle s’est trompée de mariage !), et Alice NKOM, née en 1945 au Cameroun, Avocate, coiffée d’un boubou coloré et venue en tant que « défenseuse des droits de homos ». Nous voilà rassurés !

         Le fond de ma pensée est clair : je souhaite à tous les homos, hommes et femmes, de vivre leur sexualité comme ils l’entendent mais qu’ils cessent de faire croire que le couple qu’ils forment vaut celui d’un homme et d’une femme.

         Au fait, Vincent et Bruno….rendez-vous à la prochaine Fête des Mères !  

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

25 mai 2013

Le président Algérien Abdelaziz Bouteflika se fait soigner en France…

            Alors que le régime algérien ne cesse de dénoncer depuis 50 ans « les méfaits de la colonisation » et d’exiger de la France la « repentance » pour les « atrocités commises durant la période coloniale (sic) », le Président Bouteflika a choisi de se faire soigner, pour la seconde fois,dans les hôpitaux de l’ex colonisateur Français. En effet, bénéficiant depuis le 27 avril, de soins intensifs au Val-de-Grâce, il a été transféré, le 21 mai, à l’Institution nationale des Invalides (INI) spécialisée dans la réadaptation fonctionnelle et les séjours médicalisés et de convalescence.

            Il est tout de même surprenant que le Président algérien, ancien cadre du FLN durant le conflit algérien, ait refusé toute hospitalisation dans les hôpitaux d’Alger dont la qualité était universellement reconnue durant la présence française. La raison ? La décrépitude –voire, la déliquescence- des infrastructures hospitalières en Algérie qui, en 50 ans, n’ont bénéficié –en dépit de la manne pétrolière- du moindre entretien ni de la moindre modernisation.

Ceci étant, je m’interroge cependant –en dépit des allégations émises par certains médias- sur les conditions financières de l’hospitalisation du chef d’Etat Algérien… En effet, il faut savoir que la dette algérienne auprès des hôpitaux français atteint déjà plus de 20 millions d’euros, ce qui fait de l’Algérie le premier débiteur de la France qui devient soudainement « fréquentable » dès lors qu’elle soigne ou rend service aux apparatchiks du FLN… Pouvons-nous espérer, dans la période de crise et d’austérité que nous traversons, voir, enfin, cette créance honorée ?...

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

Les raisons pour lesquelles les apparatchiks du FLN viennent se faire soigner en France… Edifiant ! Cliquez sur ces liens :

- http://www.youtube.com/watch?v=AgBkqTO9v08

- http://www.youtube.com/watch?v=G7CF-U7Psq4 

30 novembre 2012

COMMUNIQUE ANFANOMA

LE 30 NOVEMBRE 2012

Le Conseil d’État a tranché le 29 novembre 2012 : la proposition de loi instaurant le 19 mars « journée nationale du souvenir et de recueillement », validée par le Sénat le 8 novembre dernier, est reconnue « conforme à la Constitution »… Ce texte est en cours de promulgation.

Une bataille a donc été perdue… L’avoir menée avec foi nous dispense du regret de ne rien avoir tenté. L’enjeu en valait la chandelle, même si la flamme vacille aujourd’hui … Reste un goût  d’amertume, voire un dégoût, face à l’incompréhension ou à l’hostilité des auteurs de cette mauvaise action, de leurs inspirateurs et de leurs complices gouvernementaux.

« La loi est dure… », Certes, particulièrement celle-ci ! Mais ce qu’une loi a fait, une autre peut le défaire : l’exemple vient d’en être donné. Patience et longueur de temps – qui ne dispensent pas des sentiments de rage qui nous animent – ménageront aux Français rapatriés d’autres rendez-vous, devant les urnes.

Le 5 décembre est tout proche. Un peu partout en France, Anciens Combattants et Français rapatriés se retrouveront au coude à coude, face à leurs drapeaux, que nous pourrons imaginer voilés de crêpe en cette circonstance. 

La Vice-Présidente Chargée de la Mémoire Nicole Ferrandis

Le Président Yves Sainsot

 

ANFANOMA 23 Rue Poliveau 75005 Paris

 


LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL,

Vu la Constitution ;

Vu l'ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 modifiée portant loi organique sur le Conseil constitutionnel ;

Vu les observations du Gouvernement, enregistrées le 22 novembre 2012 ;

Le rapporteur ayant été entendu ;

1. Considérant que les sénateurs et députés requérants défèrent au Conseil constitutionnel la loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ; qu'ils mettent en cause les conditions d'examen de la proposition de loi au Parlement, qui ne respecteraient pas les articles 3, 24, 25, 27, 39 et 45 de la Constitution non plus que l'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ; que les députés requérants contestent également l'absence de portée normative de la loi déférée et la méconnaissance de son domaine de compétence par le législateur ainsi que de l'objectif de valeur constitutionnelle d'accessibilité et d'intelligibilité de la loi ;

2. Considérant, d'une part, que la proposition de loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, examinée par l'Assemblée nationale dans le texte adopté par la commission saisie en application de l'article 43 de la Constitution, a été adoptée sans modification le 22 janvier 2002 ; que le Sénat a adopté cette proposition de loi sans modification le 8 novembre 2012 ; que, par suite, la loi qui est déférée au Conseil constitutionnel a été examinée successivement dans les deux assemblées du Parlement et adoptée dans les mêmes termes conformément à l'article 45 de la Constitution ; que sa procédure d'adoption n'est en outre contraire à aucune autre disposition de la Constitution ;

3. Considérant, d'autre part, que l'article 1er de la loi déférée institue « une journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc » ; que, selon son second article, cette journée « ni fériée ni chômée, est fixée au 19 mars, jour anniversaire du cessez-le-feu en Algérie » ; que ces dispositions, qui ne sont pas entachées d'inintelligibilité, ne méconnaissent aucune exigence constitutionnelle,

D É C I D E :

Article 1er.- La loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc est conforme à la Constitution.

Article 2.- La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.

Délibéré par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 29 novembre 2012, où siégeaient : M. Jean-Louis DEBRÉ, Président, M. Jacques BARROT, Mme Claire BAZY MALAURIE, MM. Guy CANIVET, Michel CHARASSE, Renaud DENOIX de SAINT MARC, Valéry GISCARD d'ESTAING, Mme Jacqueline de GUILLENCHMIDT, MM. Hubert HAENEL et Pierre STEINMETZ.

ECLI:FR:CC:2012:2012.657.DC

http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2012/2012-657-dc/decision-n-2012-657-dc-du-29-novembre-2012.135195.html

 

7 mai 2013

BILLET D'HUMEUR N° 37

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le mardi 30 avril 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

BOUTEFLIKA : un ennemi de la France soigné gratis à l’hôpital militaire parisien du Val de Grâce !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Abdelaziz BOUTEFLIKA, (faux) ami de la France depuis 1962, est né

en 1937. En 1956, il s’engage dans l’Armée de Libération Nationale (ALN) et combat les forces françaises dans différents secteurs algériens (Wilaya V et frontière du Mali). En 1961, il effectue un séjour clandestin en France, pour entrer en contact avec les chefs historiques de la rébellion algérienne, alors détenus à Aulnoy. En 1962, il est député et devient ministre de la jeunesse, des sports et du tourisme du premier gouvernement de l’Algérie indépendante.

         En 1962, ce premier gouvernement formé grâce au soutien des gaullistes de l’époque, comprenait des djihadistes qui massacrèrent les Pieds-Noirs durant toute la guerre et provoquèrent le génocide des Harkis après le 19 mars 1962.

         A l’occasion d’un voyage d’Etat en France, le 14 juin 2000, Bouteflika fut reçu à l’Assemblée Nationale (!), et prononça un discours rappelant les brutalités de la conquête française et les injustices du système colonial français (…).

         Il fut opéré à l’hôpital militaire du Val de Grâce, à Paris, en 2005, suite à un ulcère à l’estomac, et s’y trouve de nouveau depuis le 29 avril, pour des examens suite à un accident cérébral survenu le 27 avril, à Alger.

         Personne n’a oublié que l’Algérie doit plusieurs dizaines de milliers d’euros de soins médicaux donnés à ses représentants, impayés depuis de longs mois et que le budget de la Sécurité Sociale est en déficit. Cherchez l’erreur !  

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

24 avril 2013

BILLET D'HUMEUR N°36

Document transmis par

LE  PHARE  FOUILLEUR  le jeudi 24 avril 2012.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Vote de la loi dite TAUBIRA : la démocratie confisquée !

Cher (e) s ami (e) s,

         Le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels a été adopté mardi 23 avril, en deuxième lecture, à l’Assemblée nationale, avec les résultats suivants : votants 566, suffrages exprimés 556, majorité absolue 279, POUR 331, CONTRE 225. Ce faisant la majorité des Députés a voté contre la volonté du peuple : c’est cela la démocratie confisquée !

         Il paraît que c’est un évènement planétaire. Pensez-donc : avec ce vote la France devient le 9e pays européen et le 14e pays dans le monde à adopter cette loi, plus que troublante, qui n’a jamais autant divisé les Français(e)s.

         La preuve est donnée par les centaines de milliers de personnes qui n’ont cessé de manifester dans la rue, depuis des dizaines de jours, pour exprimer leur grande inquiétude et désavouer cette loi qui remet en cause la famille.

         Il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir en imaginant le profil de la nouvelle famille à la sauce socialiste, composée de deux femmes ou deux hommes, non pas pour les marié(e)s qu’ils seront, mais pour l’enfant qu’ils adopteront et qui devra les appeler « parent 1 » et « parent 2 » au lieu de « papa » et « maman » ! Cette loi touche à la filiation, fondement essentiel de notre société, et ouvre dangereusement la porte à la Procréation Médicalement Assistée (PMA) et à la Gestation Pour Autrui (GPA). Attendons l’avis du Conseil Constitutionnel. A quand la vente des embryons en grande surface ?!

Non cette loi n’est pas une avancée sociale, c’est une dangereuse provocation !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

24 avril 2013

BILLET D'HUMEUR N°35

Document transmis par

LE PHARE FOUILLEUR le Lundi 21 avril 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

BOSTON : encore un attentat islamiste !

Cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Tout le monde s’y attendait, sauf les médias français, bien entendu !

Nos médias gauchistes, dans leur grande majorité, nous prennent pour des veaux (ça me rappelle quelqu’un) et désinforment chaque jour davantage.

         Analysons leur lamentable vocabulaire pour évoquer les responsables présumés de l’attentat de Boston (USA), dès sa survenance le 15 avril 2013, dans le courant de l’après-midi : menace extrémiste intérieure, mouvement intégriste blanc, membres de l’extrême droite américaine, anti-démocrates, etc.

         Pendant 48h presque tout a été dit et écrit, sauf  « attentat islamiste » ! Bref, « la bête » devait être blanche et….d’extrême droite bien sûr ! Manque de bol : elle est islamiste, et s’apparente au djihad (guerre sainte au nom de l’Islam).

         L’attentat de Boston provoqua 4 morts (3 civils et 1 policier) et environ 170 blessés, dont une quinzaine gravement atteints et mutilés à vie (il est question d’une dizaine de personnes amputées). Deux bombes artisanales ont explosé à quelques secondes d’intervalle, près de la ligne arrivée du marathon de Boston.

         Les deux terroristes musulmans, immigrés tchétchènes vivant aux USA depuis une dizaine d’années et responsables de l’attentat de Boston, sont bel et bien des islamistes radicaux. Il s’agit des frères TSARNAEV : Tamerlan 29 ans (tué par la Police) et Djohar (blessé).

         L’aîné, Tamerlan, boxeur sans envergure, avait établi des liens avec l’Islam radical depuis à peu près deux ans. En 2011, le gouvernement russe aurait attiré l’attention du FBI sur cette tendance. En 2012 l’individu aurait séjourné en Tchétchénie, où il aurait reçu une formation pour commettre un attentat (…).

         Le cadet, Djohar, étudiant à l’Université américaine de Cambridge, a bénéficié d’une bourse de plusieurs milliers de dollars pour financer ses études.

         Parce qu’ils étaient mal dans leur peau, donc mal intégrés (on connaît la chanson), et pour remercier les USA de les avoir reçus sur leur sol, ces deux véritables « taupes islamistes » infiltrées dans le monde libre, ont profité d’une épreuve sportive pour terroriser la population américaine et tuer froidement des innocents, une fois de plus au nom de l’Islam !

         Il est temps pour Barack OBAMA, et de nombreux autres responsables de pays occidentaux (je pense au nain qui loge à l’Elysée), de revoir leur politique d’immigration qui en arrive à mettre les nations occidentales en péril.

         A la suite de l’attentat de Boston, observons le silence carrément dégueulasse, des organismes et associations gavés d’argent public, qui se réclament des Droits de l’Homme et contre le racisme, et de certaines personnalités qui restent des inconditionnels de la cause arabe dans le monde :

- la Ligue des Droits de l’Homme (LDH),

- le Mouvement contre le Racisme et l’Amitié entre les Peuples (MRAP),

- SOS-Racisme, qui se donne pour mission d’identifier et de dénoncer les actes de discrimination raciale,  

- Dalil BOUBAKEUR, actuel Recteur de la grande mosquée de Paris, qui prétend que l’Islam est une religion de paix (!) d’amour (!) et de pardon (!),

- Mohamed MOUSSAOUI, Président du Conseil Français du Culte Musulman, provocateur professionnel qui aime à se qualifier d’intellectuel sur les plateaux gauchistes de la télévision française (le CFCM est une association régie par la loi 1901, destinée à représenter les musulmans de France),

- Benjamin STORA, pseudo-historien des indépendantistes algériens,

- les nombreux responsables politiques socialistes, qui sont fascinés par le monde arabe (vive les vacances en Tunisie et au Maroc, n’est-ce pas Messieurs

Bertrand DELANOE et Jack LANG ?), et favorisent dangereusement l’islamisation de la France.

 

Ami(e)s, ne votez pas à gauche aux prochaines élections !

         Ce bulletin est dédié à la mémoire des 4 personnes tuées à Boston, dont le policier Sean COLLIER, 26 ans : 4 morts de plus au bilan de l’Islam radical.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck

Retour le phare fouilleur

24 avril 2013

BILLET D'HUMEUR N°34

Document transmis par

LE PHARE FOUILLEUR le Mardi 16 avril 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Déclaration de patrimoine des ministres : une mascarade !

Cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Ce lundi 15 avril 2013, restera inutilement dans la mémoire collective.

         C’est en effet ce jour-là, pour tenter de nous faire oublier une crise sociale et politique d’une ampleur jamais atteinte, que Jean-Marc AYRAULT, Premier ministre, et les 37 ministres du gouvernement socialiste, dévoilèrent leur patrimoine  respectif  sur le site Internet declarations-patrimoine.gouvernement.fr. Adieu Jérôme CAHUZAC….on ne se rappelle même plus de ton nom !

          Deux faits sensationnels ont retenu mon attention : huit d’entre eux sont millionnaires (!), et Madame Christiane TAUBIRA, Ministre de la Justice et Garde des Sots, possède  un vélo estimé à 200 euros (je m’attendais à une pirogue en bois rare de Guyane).

         Cette opération n’est qu’un écran de fumée, une incroyable manipulation supplémentaire pour tenter de nous faire oublier l’affreux Jérôme, mais surtout l’incapacité de l’actuel gouvernement à sortir la France de la terrible crise qui la ruine. C’est une mascarade car rien ne les empêchera de continuer à mentir ou à frauder, et pour certains, à demeurer des anciens repris de Justice ! 

         Lui Président…..le chômage s’amplifie, la dette augmente, l’immigration s’intensifie, les budgets ne sont pas maîtrisés, les PME manquent de soutien financier, des taxes nouvelles s’ajoutent aux anciennes, le mariage pour tous est un acte officiel contre l’avis du peuple, l’Etat ne réduit pas ses dépenses, etc.

LUI PRESIDENT…..LA FRANCE EST DANS LA CHIENLIT !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck

Retour le phare fouilleur

10 avril 2013

BILLET D'HUMEUR N°33

Document transmis par

LE PHARE FOUILLEUR le Mercredi 3 avril 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Jérôme CAHUZAC : le PS disqualifié et l’Etat bafoué !

Cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Les socialistes nous auront fait vivre le comble d’une fonction politique nauséabonde : il y a encore quelques heures, l’actuel gouvernement avait dans ses rangs Monsieur Jérôme CAHUZAC, Ministre délégué chargé du Budget, qui avait dans ses attributions la lutte contre la fraude fiscale, et qui détenait….un compte bancaire en Suisse !!!

         Rappelez-vous ce grand moment d’émotion à l’Assemblée Nationale, lorsqu’il déclara, droit dans sa pourriture : «…je n’ai pas, je n’ai pas jamais eu de compte à l’étranger, ni maintenant, ni avant… ». Résultat des courses : il détient 600.000 euros sur un compte d’abord ouvert à la banque suisse UBS voilà environ 20 ans, puis transféré en 2009 à Singapour.  

         Je vous avoue que je viens de me relire car j’ai du mal à réaliser la portée des lignes qui précèdent, tellement c’est incroyable. Et bien ce véreux l’a fait !

         Ce n’est pas un choc politique….c’est un tsunami qui est en train de dévaster le fonctionnement de la vie publique, discréditer le chef de l’Etat et son Premier Ministre, ridiculiser le gouvernement dans son ensemble.

         Finie la morale du « PS normal » qui lave plus blanc : elle est enterrée et pour longtemps ! Je ne peux m’empêcher de penser à ceux et celles qui ont poussé le zèle politique en votant « pour la gauche », parce qu’ils étaient « contre Sarkozy ». Comme dit mon frère : il faut les renvoyer à l’école !

ALLONS-NOUS LAISSER CERTAIN(E)S RESPONSABLES POLITIQUES, DE DROITE COMME DE GAUCHE, CONTINUER A SE FOUTRE DU PEUPLE ET POURRIR LA VIE PUBLIQUE ?

         Après une telle ignominie il est facile d’imaginer que lorsqu’on verra Dhimmi 1er marcher sur un tapis rouge, à Bruxelles ou ailleurs, c’est l’ombre du véreux viré qui planera sur la démarche mal assurée du nain politique déguisé en Président. Le plus grave est c’est l’image de la France qui en pâtira, discréditée par un gouvernement de voyous socialistes.

         Gageons qu’il faudra passer un sérieux coup d’aspirateur sur ce tapis afin qu’il soit réutilisable, après les traces douteuses laissées par notre « Président normal » qui nous avait promis, à quelques mots près, que « lui Président, la politique se pratiquerait autrement ». Il avait raison : on vient de s’en apercevoir.

         Jusqu’où certains vont-ils pousser les limites de l’incapacité politique ? Après un tel scandale on ne devrait plus s’étonner de constater que le taux d’abstention augmente à chaque élection.

         Autant vous avouer que la « mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale » de Jérôme Le Véreux ne suffit pas à me calmer. S’il ne s’agissait que de moi, j’affecterais son argent sale à la remise en état du Fort Boyard, et lui affecterais une cellule sans fenêtre dans le sous-sol, avec du pain sec et de l’eau.

         Je vous garantis que les ministres-ripoux ne se risqueraient plus à posséder un compte en Suisse lorsqu’ils sont chargés de serrer la ceinture du peuple à coups de taxes et d’impôts injustes, imaginés dans leurs bureaux dorés à la feuille d’or.

         Au fait, connaissez-vous la nouvelle formule en très vogue à l’Elysée ? On ne dit plus socialiste mais menteur les yeux dans les yeux !

         Prions pour que le « tsunami CAHUZAC » renverse ce gouvernement d’incompétents et de menteurs. Car un tel scandale devrait engendrer rien moins qu’un profond remaniement ministériel, avec bien sûr le départ de Jean-Marc AYRAULT, Premier Ministre….qui ne savait pas ! Pauvre homme.

Philippe De VILLIERS, REVIENS : LA FRANCE A BESOIN DE TOI  !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck

Retour le phare fouilleur

10 avril 2013

BILLET D'HUMEUR N°32

Document transmis par

LE PHARE FOUILLEUR du Vendredi 29 mars 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Dhimmi 1er à la télé, hier : une communication pitoyable !

Cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Oserais-je vous avouer que je ne l’ai pas regardé ? Oui, j’ai osé !

Ce faisant je me suis fait trois plaisirs : je n’ai pas perdu mon temps à écouter un Chef d’Etat incompétent, je n’ai pas favorisé le score de l’audimat, j’ai passé une excellente soirée à regarder un bon film enregistré.

         A lire ses principales petites phrases vides de sens qui passent en boucle, depuis cette nuit, sur les supports télévisuels, je n’ai rien perdu car ses propos étaient faussement lénifiants !

         D’après de nombreux commentateurs il est loin d’avoir convaincu. Comment aurait-il pu en être autrement ?Les rediffusions de certains passages montrent qu’il est toujours autant piégé par ses incorrigibles maladresses :

  • - accoutré de bleu sur une chaise mal positionnée pour sa taille de nain,
  • - un vocabulaire d’une pauvreté accablante,
  • - des mimiques ahuries à faire pâlir de jalousie nos meilleurs humoristes,
  • - aucune proposition forte pour réduire les charges patronales et salariales, que les entreprises attendent depuis des années pour créer des emplois,  
  • - une promesse de magicien de foire sur l’inversion de la courbe du chômage avant la fin 2013 (dormons tranquilles : il a mis les outils en place),
  • - une autosatisfaction démesurée qu’il affiche sans vergogne (il sait où il va),
  • - un mépris évident pour plus d’un million de Français « normaux » qui
  •    viennent de manifester contre le mariage homo. J’en passe, c’est déjà trop.

Bref : cet homme est vide….et il est en train de vider la France !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck

Retour le phare fouilleur

10 avril 2013

L’ANÉANTISSEMENT DE LA MORALE POLITIQUE

Document transmis par José Castano.

« Je veux une République irréprochable, le Président de la République c’est l’homme de la nation, ce n’est pas l’homme d’un parti, ce n’est pas l’homme d’un clan…je veux des nominations irréprochables... des ministres qui rendent des comptes.  Au fond, je souhaite si vous me faites confiance être le Président d’une démocratie moderne, qui sera exemplaire au regard du monde »

(Nicolas Sarkozy – campagne présidentielle 2007)

 « Trois principes me guident : La vérité, la justice et la confiance »« Mon véritable adversaire, c’est la finance » « Moi, Président, la politique se pratiquerait autrement »

(François Hollande, 31 août 2012)

            Belles professions de foi en vérité que voilà si la réalisation avait suppléé l’intention mais c’eût été, dès lors, oublier qu’en France nous avons ceci de particulier c’est que les maîtres du pouvoir obéissant à l’instinct qui meut tout vivant à persévérer dans l’être, se sont préoccupés de maintenir leur domination, et de la prolonger au bénéfice de leurs adeptes, s’appliquant à en établir le culte dans les esprits… et depuis des décennies, cela est immuable.

            C’est ainsi que la morale, qui est le fondement de toute réelle probité (observation rigoureuse des devoirs de la justice et de la morale), est devenue un mot à la mode uniquement employé par les hommes politiques à la veille d’élections… mais qui se couvre d’oripeaux une fois l’accession au Pouvoir : « Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser », disait à ce sujet, Montesquieu.

            Lorsque les socialistes, fort inopinément du reste, et sans y avoir cru, arrivèrent au pouvoir en 1981, ils annoncèrent avec faste qu’ils allaient dresser par le menu le bilan dramatique de la gestion de leurs prédécesseurs. On attendit, mais ce fut  comme dit le poète : Parturient montes, nascetur ridiculus mus… La montagne en couches donna le jour à une souris dérisoire…

Ce n’est pas, naturellement, qu’il n’y eût rien à trouver de répréhensible dans ce qu’avaient fait les Giscardo-gaullistes. Tout au long de la Ve République, les scandales se sont succédé mais chacun, selon ses possibilités en a pris sa part. Il suffit d’énumérer les « affaires » de ces dernières années pour découvrir un amas de collusions et de compromissions que les douze années de Chirac à l’Élysée n’ont cessé d’aggraver...

 Pour ne citer que les plus évocatrices affaires, limitons-nous à quelques cas particuliers tirés d’une liste non exhaustive :

 

A droite :

- Jacques Chirac, poursuivi après avoir quitté ses fonctions présidentielles en 2007, a finalement été condamné en décembre 2011 dans l'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris à deux ans de prison avec sursis. Il n'a pas fait appel. Après avoir vu son nom cité dans plusieurs affaires, sans conséquences pour lui (faux électeurs parisiens, marchés publics des lycées d'Ile-de-France...), Jacques Chirac a été rattrapé par la justice en novembre 2007, six mois après la fin de l'immunité que lui avait conférée durant 12 ans son statut de chef d'État. En tant qu'ancien maire de Paris (1977-1995), il était alors mis en examen pour « détournement de fonds publics » et « abus de confiance » dans une affaire instruite depuis 1999, celle des « chargés de mission », emplois présumés de complaisance créés entre 1992 et 1995.

 - Nicolas Sarkozy, est mis en examen depuis le jeudi 21 mars 2013 pour « abus de faiblesse » dans l'affaire Bettencourt. Le nom de l'ancien chef de l'État qui bénéficie de la présomption d'innocence, apparaît également dans quatre autres dossiers dont celui du volet financier de l'affaire Karachi où le juge Renaud Van Ruymbeke, qui soupçonne un financement illégal de la campagne d'Édouard Balladur en 1995 par des rétro commissions sur des ventes d'armes, pourrait vouloir l'interroger. Mais aussi dans l’affaire Tapie-Lagarde, où il pourrait avoir donné un ordre favorisant l’ancien patron d’Adidas par l’intermédiaire de Christine Lagarde, alors ministre de l'Économie. Et encore dans l'affaire des sondages de l’Élysée et l'affaire Kadhafi, qui concerne un possible financement illégal de sa campagne électorale en 2007, par le colonel Kadhafi.

 - Christine Lagarde, que la Cour de Justice de la République, dès le 10 juin 2012, avait la possibilité d'inculper de « délit d'abus d'autorité » dans le cadre de l'affaire Tapie contre Crédit Lyonnais. Elle s’y refusera cependant sachant qu'elle inculperait la candidate déclarée de l'Europe au FMI le 17 Juin… intronisée par Nicols Sarkozy.

 - Georges Tron, Secrétaire d'État à la Fonction Publique, accusé par deux employées municipales de Draveil, dont il est aussi le Maire, de faits aussi répréhensibles - avec ses attouchements débordants- que ceux reprochés à DSK. À la suite de ces accusations, il est mis en examen pour viol en réunion le 22 juin 2011 et placé sous contrôle judiciaire. Le 6 juillet 2012, il est condamné en diffamation pour avoir diffusé, lors de la campagne électorale pour les élections législatives, un tract où il se présentait comme victime d'un complot.

 - Eric Woerth, ministre du Travail puis du Budget dans le gouvernement Fillon est empêtré dans l'affaire Bettencourt. Selon l'ex-comptable de cette dernière, 150.000 euros en argent liquide, dépassant le plafond légal, lui auraient été remis par l'intermédiaire de Patrice de Maistre à l'occasion de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Le 8 février 2012, il est mis en examen pour trafic d'influence passif, et pour recel de financement illicite de parti politique le lendemain.

 - Christian Blanc, chargé du développement de la Région capitale, et Alain Joyandet,chargé de la Coopération et de la Francophonie, deux secrétaires d'Etat du gouvernement de François Fillon, démissionnent le 4 juillet 2010, l'un pour des faux frais de cigares et l'autre pour un permis de construire obtenu illégalement à Saint-Tropez.

 - Alain Juppé, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, a été condamné en appel en 2004 à 18 mois de prison avec sursis et à un an 1 an d'inéligibilité dans l'affaire des emplois fictifs de l'ex-RPR.

 

            A gauche :

 - Jean-Marc Ayrault, actuel Premier ministre, condamné en 1997 à six mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour délit d'octroi d’avantage injustifié (souvent dit « délit de favoritisme »), sans mise en concurrence du marché d'impression du journal municipal Nantes Passion. Il ne fait pas appel. Cette condamnation refait surface dans la presse en 2012, lorsque Jean-Marc Ayrault est pressenti pour occuper le poste de Premier ministre. Du fait de l'ancienneté de la condamnation, Jean-Marc Ayrault bénéficie d'une réhabilitation automatique en 2008 et son casier judiciaire redevient vierge.

 - Laurent Fabius, ancien Premier ministre de François Mitterrand,  a pâti de l'affaire du sang contaminé. Même relaxé en 1999 du délit d'« atteinte involontaire à la vie » par la cour de justice de la République qui avait reconnu son action pour accélérer les processus décisionnels, le scandale lui collera à la peau… Par ailleurs, le journal «Libération», dans son édition du 8 avril 2013, affirme que l'Élysée est tétanisé par la crainte de révélations par Médiapart sur un hypothétique compte à l'étranger de Laurent Fabius. Affaire à suivre…

 - Harlem Désir, expert en « leçon de morale », formé politiquement chez les trotskistes, aujourd’hui député européen et premier secrétaire du PS. De novembre 1986 à octobre 1987, il occupe les fonctions de « formateur permanent », salarié de l'« Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants »… alors qu’il occupait la présidence de SOS Racisme. Pour cet emploi fictif, il percevait un salaire mensuel brut de 10 500 Francs, ce qui lui valut d'être condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux. Pour le Procureur de la République, « ces salaires ne correspondaient à aucune activité réelle ». Par ailleurs, il a également bénéficié d'une amnistie de François Mitterrand concernant une dette de 80 000 francs au Trésor public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du 9 mai 1992).

 - Dominique Strauss-Kahn,le candidat pressenti du parti socialiste à l’élection présidentielle de 2012, grand favori des sondages, est interpellé le samedi 14 mai 2011 à l’aéroport JFK de New York, à bord de l’avion qu’il s’apprête à prendre pour rejoindre l’Europe. Il est accusé de tentative de viol et d’agression, par une jeune femme noire Nafissatou Diallo qui travaille à l’hôtel où il logeait. L’affaire met fin à la carrière politique de l’ex-directeur du FMI.

 - Jean-Jacques Augier, trésorier de la campagne présidentielle de François Hollande a ouvert, en 2005 et 2009, deux sociétés dans un paradis fiscal, les Iles Caïmans, relatives à ses affaires en Chine, rapporte dans son édition du 4 avril, le journal « Le Monde ». Affaire à suivre…

 - Jérôme Cahuzac, ministre du Budget en mai 2012 après l'élection de François Hollande à la présidence, porte le projet de loi de finances 2013. Le site Médiapart l'accuse d'avoir un compte à l'étranger, ce qu'il a d'abord formellement démenti avant de passer aux aveux, reconnaissant l’existence d’un compte en Suisse et à Singapour. Il est mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale et démissionne le 19 mars. Pour un serviteur de l’État chargé d’empêcher les riches de frauder et d’imposer d’austères efforts aux citoyens, on ne pouvait concevoir pire forfait.

 - Christian Bourquin, Sénateur PS et Président du Conseil Régional Languedoc-Roussillon, condamné par la cour d'appel d'Aix-en-Provence, le 8 novembre 2010, à une amende de 5 000 euros pour une affaire de complicité de délit de faux et minoration de comptes de campagne. Le 1er décembre 2010, il est renvoyé au tribunal correctionnel de Perpignan pour favoritisme dans sa qualité d'ex-président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales. La justice lui reproche des faits présumés de favoritisme dans un marché public qui remontent à 1999. Le 12 janvier 2012, il est condamné à 2 mois de prison avec sursis par le tribunal de Bordeaux pour favoritisme.[] Le 18 septembre 2012, le parquet requiert deux mois avec sursis et 10 000 € d'amende à son encontre lors du jugement en appel. Le jugement du 30 octobre 2012 ne confirme que les deux mois avec sursis. En décembre 2012, une plainte a été déposée contre lui pour recel et délit de favoritisme. Il brigue la Mairie de Montpellier pour 2014. Georges Frèche l’a fait Prince : Il veut être roi !

 Et pendant que les médias se focalisent, pour l’essentiel sur « l’affaire Cahuzac », une autre affaire –autrement plus grave puisque reposant sur un « système mafieux », défraye la chronique marseillaise… Après l’indélicat intermède de la députée socialiste des quartiers Nord de Marseille, Sylvie Andrieux, traduite devant le tribunal correctionnel pour « détournement de fonds publics » etaccusée d'avoir obtenu des fonds de la région pour des associations fictives dans un but clientéliste, le 2 avril 2013 (elle a détourné 700.000 euros de la région, pour acheter le vote des quartiers nord), Jean-Noël Guérini, sénateur et président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône est placé en garde à vue avec son frère, Alexandre, pour détournement de fonds publics. Alexandre Guérini, patron de plusieurs décharges dans les Bouches-du-Rhône pratiquait l'entrisme dans les institutions pilotées par la gauche, usant et abusant de son statut de frère du président du conseil général et arrachant emplois, logements, subventions… Ils ont été interrogés sur le fonctionnement d'une organisation dont le juge a souligné, dans une note adressée au Sénat, la  « grande complexité » et le « caractère mafieux » portant notamment sur le fonctionnement du Technopôle de l'Arbois, sur des projets d'aménagement à La Ciotat ou sur les autorisations attribuées par le Conseil Général pour ouvrir des maisons de retraite. Ce dispositif clandestin pourrait avoir bénéficié au grand banditisme, particulièrement à Bernard Barresi et Michel Campanella qui ont été mis en examen fin 2012. Jean-Noël Guérini fait déjà l’objet d’une double mise en examen dans cette affaire qui dure depuis trois ans et mêle responsables politiques et grand banditisme. La première remonte à septembre 2011, pour « association de malfaiteurs », la deuxième date du 5 mars 2013, pour « détournements de fonds publics » au profit de Jean-David Ciot, premier secrétaire de la fédération PS des Bouches-du-Rhône. Mais le grotesque  de cette affaire, c’est que le contribuable marseillais paiera : Le conseil général des Bouches-du-Rhône vient de voter la prise en charge des frais de justice de son président, Jean-Noël Guérini.

 Ces « affaires » à répétition confirment l’effondrement de la moralité politique et l’indécence sans limites d’une caste de sur-privilégiés, dont le comportement insulte chaque jour un peuple français pressuré de toutes parts. En réalité, l'argent n'est ni rose ni bleu et, dans bien des cas, il se gagne au noir.

             Nous le constatons chaque jour, la vie politique, en France, n’est pas triste et elle serait même amusante si les hommes politiques de ce pays n’avaient pas en commun la fâcheuse habitude de se moquer du monde. Comme ils ont entendu dire, pendant leurs études, que les hommes d’État n’ont pas de scrupules, ils ont cru qu’il leur suffirait de ne pas avoir de scrupules pour être des hommes d’État. On ne veut pas affronter une vérité dont on a peur et qu’on cherche à étouffer sous la cagoule des calomnies et des injures. « L’élite c’est l’exemple ou ce n’est rien », disait Céline. Eh bien, ce ne sera rien !

            Significatif, et un peu rassurant à la rigueur, est le fait que ce flot de niaiserie embête les Français raisonnables, encore nombreux, qui rêvent d’une République impeccable, inattaquable, et incorruptible. Là où ils attendent l’espérance, on leur offre des bilans truqués, des chiffres faux, des slogans ineptes, des palinodies honteuses, des sondages orientés, des mensonges éhontés, de la corruption généralisée. Rien dans tout cela qui ressemble à de la volonté, de l’enthousiasme… par conséquent de l’avenir. Alors, le constat tombe comme une pierre dans le jardin de ces messieurs : ils nous ennuient… et les abstentions se multiplient lors des consultations électorales. « Une nation qui produit de jour en jour des hommes stupides achète à crédit sa propre mort spirituelle » disait Martin Luther King.

En dépit cependant de ce constat affligeant, il suffirait pourtant, j’en suis sûr, de quelques mots brûlants pour enflammer encore ce peuple. Mais, pour lui donner à croire, il faudrait avoir la foi et ces bonimenteurs ne croient même pas en eux-mêmes, car je suis sûr qu’au fin fond de leur conscience, si par hasard ils y regardent, doit gésir la stupeur de se trouver à la place invraisemblablement indue où ils sont. Et c’est ainsi que nous végétons, enquiquinés, dans la platitude marécageuse d’hommes politiques qui ne peuvent plus prétendre à la confiance du peuple.

José CASTANO

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

« Nous n’avons plus de grands hommes, mais des petits qui grenouillent et sautillent de droite et de gauche avec une sérénité dans l’incompétence qui force le respect » (Pierre Desproges)

-o-o-o-o-o-o-o-

- Nous refusons de payer les frais de justice de Guérini ! Cliquez sur : http://www.millebabords.org/spip.php?article23290

-o-o-o-o-o-o-o-

Pour en savoir plus, cliquez sur :-Ma Bibliographie –

Pour revoir tous les articles de José CASTANO,

Cliquer sur :                              - Mes Articles –

Ses conférences, cliquez sur :       - Mes Conférences –

Sa biographie, cliquer sur :          - Ma Biographie -

26 mars 2013

BILLET D'HUMEUR N°31

Document transmis par

LE  PHARE  FOUILLEUR  le lundi 25 mars 2012.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

24 mars à Paris : des opposants au mariage homo ont reçu des gaz lacrymogènes et…des coups de matraque !

Cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Quel plaisir de constater qu’une certaine catégorie de Français semble se réveiller et ne craint plus de descendre dans la rue pour condamner les lois préparées par les gauchistes au pouvoir. Ils commencent à comprendre que les socialistes mettent sérieusement en péril notre société dont les valeurs gréco-romaines-judéo-chrétiennes dérangent fortement leur sens du progrès !

         Ils font tout pour tenter de séduire et de formater les esprits faibles, qu’ils savent bien plus nombreux que les autres. Ainsi pensent-ils pouvoir initier une nouvelle façon de penser, pour mieux imposer une façon de vivre très GHM(1).

         S’appuyant sur des forces occultes mais connues, ils se battent depuis des décennies pour bâillonner l’Eglise, libérer la sexualité des enfants après celle -très réussie !- des adultes, vulgariser l’IVG, laisser circuler le cannabis (dépénalisation en vue), ériger le rapp en culture musicale, ridiculiser le patriotisme, laisser la nationalité française à des réfugiés prônant le djihad(2) en France, ne pas faire appliquer la loi sur l’interdiction du voile intégral, etc.

         Dieu merci, beaucoup de Français ont conscience que tout changement ne débouche pas sur un progrès, beaucoup…sauf les socialistes !

         Rien ne freine leurs initiatives politiques si excessives qu’elles deviennent dangereuses pour notre nation. Assoiffés de néant plus que d’égalité les socialistes veulent détruire le fondement même de notre société : la famille !

         Pour en arriver là ils ont envoyé au créneau, Christine TAUBIRA, indépendantiste guyanaise devenue Garde des Sots (!), pour proposer et défendre la loi dite du « mariage pour tous ». Comme si notre société avait besoin de remettre en cause cette valeur fondamentale pour progresser !

         Après la manifestation du 13 janvier dernier, qui fit sortir plus d’un million de personnes dans la rue, pour manifester leur opposition à cette loi encore à l’état de projet (elle doit être débattue au Sénat le 4 avril), Dhimmi 1er et ses ministres laxistes, auraient dû comprendre qu’ils dépassaient la ligne blanche. Mais non ! Ils persistent à vouloir anéantir la famille, par tous les moyens, sans se soucier de la protection de l’enfant.

         On se demande, à juste titre, la tête que fera un gosse lorsqu’on lui demandera qui est ta mère (« c’est lui »), ou qui est ton père (« c’est elle »), ou qui est ta mère biologique (« on refuse de me le dire »). Bravo, c’est génial !!!

         Alors plus d’un million de défenseurs de la famille ont de nouveau manifester, le 24 mars, toujours à Paris, sur l’avenue de la Grande Armée (les Champs Elysées étaient interdits à ces…extrémistes !), pour clamer haut et fort qu’une famille c’est un père et une mère, et non deux hommes dont l’un jouerait le rôle de la mère, ou deux femmes dont l’une jouerait le rôle du père !

NON, MESDAMES ET MESSIEURS LES SOCIALISTES…

LA FAMILLE N’EST PAS UNE PIECE DE THEATRE !!!

         Et pour bien montrer que le droit de manifester existe en France, Manuel VALLS, Ministre de l’Intérieur, a autorisé les CRS à lancer des gaz lacrymogènes et à matraquer les défenseurs de la famille « normale » ! Les gazés sont : des pères et des mères, des enfants qui accompagnaient leurs parents, des grands-pères et des grand-mères. Sans oublier…Christine BOUTIN !

         De telles méthodes sont indignes et Manuel VALLS devrait démissionner pour avoir affiché autant de mépris et d’absence de maîtrise. Qui lui rappellera que ce sont les casseurs des banlieues qu’il faut matraquer ?

         Je dédie ce bulletin à la mémoire de Claude-Sandra RAYMOND, récemment décédée. Elle dirigeait l’Echo de l’Oranie, journal des Pieds-Noirs d’Oran,depuis plusieurs années. Merci pour ton dévouement. Paix à ton âme.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

(1) Gauchiste-humaniste-mondialiste.

(2) Guerre -dite sainte !- des musulmans contre les « mécréants », comprendre les chrétiens. 

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

20 mars 2013

BILLET D'HUMEUR N°30

Document transmis par

LE  PHARE  FOUILLEUR  du mardi 19 mars 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

19 mars 1962

une tache dans l’histoire de France !

Cher(e)s ami(e)s,

Les gouvernants français, tout particulièrement ceux de la tendance GHM(1), très en vogue, semblent se complaire à vivre dans une vision amnésique de l’histoire de France, et une culture permanente du mensonge politique.

         C’est ainsi que les députés gauchistes de l’Assemblée Nationale et du Sénat, en augmentation alarmante depuis la défaite de Bling-Bling, ont réussi à imposer par une loi scélérate, sortie des cartons socialo-communistes, votée et confirmée au Sénat le 8 novembre 2012 (181 voix contre 154), l’officialisation  du 19 mars comme journée officielle de commémoration de la fin de la guerre d’Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie. Loi hautement malsaine !

         C’est un mensonge éhonté, d’autant que les historiens affirment, grâce à l’ouverture récente de certaines archives, que cette guerre provoqua plus de victimes après cette date fatale :

- avant le 19 mars 1962, durant les huit années de conflit,

  • 30.000 jeunes Français morts pour que l’Algérie reste française,
  • 300.000 blessés,

- après le 19 mars 1962, durant les six mois,

  • 100 à 150.000 Harkis massacrés par familles entières, hommes, femmes et    enfants, torturés avec une cruauté qui dépasse l’imagination :    émasculés, éviscérés, écorchés vifs, pendus à des crochets de boucherie et exposés, ébouillantés vivants, corps découpés à la hache….ce génocide dont Charles-le-Félon est le premier responsable, puisqu’il présidait la France, fut organisé dans l’indifférence générale des Français de métropole et du monde.
  • 10.000 Pieds-Noirs enlevés et assassinés, parfois tués dans des lieux publics, devant une population arabe hurlant sa haine de la France.
  • 700 militaires enlevés et gardés dans des camps de prisonniers ou tués.

Ces tueries survenues après le 19 mars 1962, ne doivent pas être oubliées.

S’il fallait retenir que le génocide des Harkis, la France doit reconnaître sa totale responsabilité en la matière, car cette tuerie la rend coupable d’un crime d’état, voire d’un crime contre l’humanité.

         Nous ne pouvons oublier que ces actes barbares, dont le point culminant est le génocide des Harkis, se sont déroulés dans l’indifférence des Français de métropole et des autres grandes nations dites civilisées !

D’autres faits accentuent la responsabilité de la France :

  • - la fusillade du 26 mars à Alger, qui vit des militaires du contingent français tirer sur des civils (!), provoquant 80 morts et 200 blessés,
  • - le pogrome anti-Français du 5 juillet à Oran, qui fit 3.000 morts, égorgés ou massacrés en pleine ville, sous le regard d’une population arabe hurlant sa haine de la France, victimes dont les corps mutilés furent engloutis dans les eaux du Petit Lac, quartier périphérique d’Oran.

LE 19 MARS 1962 NE SERA JAMAIS CONSIDERE PAR LES PIEDS-NOIRS, LES HARKIS ET LES ANCIENS COMBAT COMBATTANTS (non communistes), COMME LE JOUR DE COMMEMORATION DE LA FIN DE LA GUERRE D’ALGERIE.

         Une pensée reconnaissante aux associations de Pieds-Noirs, Harkis et Anciens Combattants, qui ont fait preuve d’une détermination exemplaire en organisant dans plusieurs villes de France, une manifestation de deuil ou un dépôt de gerbe, un dépôt de motion en Préfecture ou une conférence, sans oublier les communiqués de quelques Maires et Députés (bien trop rares !).

         Les associations précitées n’acceptent pas la date de commémoration du 19 mars, trop offensante pour la mémoire des victimes dénombrées après cette date, et choisissent celle du 5 décembre, plus neutre.

Un très amical bravo à Hervé CUESTA, Président du Collectif national NON au 19 mars 1962, pour les actions menées dans plusieurs villes de France, avec le soutien d’autres associations amies.

Je dédie ce bulletin à la mémoire de Pierre DUBITON, récemment décédé, membre de l’OAS d’Oran. Paix à son âme de patriote.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

(1) Gauchistes-humanistes-mondialistes                                                     

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

6 mars 2013

QUI SOMMES-NOUS ET QUEL EST NOTRE DEVENIR ?

Nous étions à peu près 1 million en 1962.

Au regard des 6 à 8 milliards d’êtres humains, c’est peu. A présent, avec les descendants, nous sommes 3 millions. À ceci près que notre génération se raréfie tous les jours et que nos enfants, dans leur immense majorité, ont fait leur vie, et que, n’ayant pas connu l’Afrique du Nord ni vécu notre genre de vie si particulier, il nous ait bien difficile de partager un quelconque souvenir avec eux.

S’ajoute à cela plusieurs facteurs :-

-              Nous « embellissons » inconsciemment notre vie passée et nos souvenirs sont souvent en partie erronés.

-              Les souffrances endurées pendant sept ans, les pertes parfois très douloureuses d’êtres chers et le sentiment – parfois inconscient – d’avoir perdu irrémédiablement la partie (j’y reviendrai) ont fait que bon nombre d’entre nous ne voudrons plus en parler.

Certains allant jusqu’à se laisser mourir de chagrin.

Tous ces traumatismes – jamais pris en compte par la sécu ou les équipes de psychologues spécialisés – s’ils ont contribué à un mutisme permanent depuis 50 ans, n’ont pas entamé néanmoins cette formidable joie de vivre qui nous caractérise.

-              Comme les revenants des camps de la mort, les Français d’Algérie, (sans aucune mesure cependant quant aux sévices reçus ni au nombre de morts), se sont recroquevillés sur leur douleur dont ils ne parlaient qu’entre eux.

-              Il faut ajouter à tout ce qui précède que le premier souci de notre génération, ce qui, du reste était un palliatif, voire un viatique à ce déracinement, était de fonder une famille et d’avoir une situation pour lui donner à manger.

Dans notre malheur, heureusement que nous sommes tombés au début des « 30 glorieuses » et que le travail ne manquait pas.

Certains d’entre nous, qui auraient peut-être végété à Alger ou à Oran, ont fait fortune en France et se sont taillés des empires.

Ceci étant dit, je vais un peu rabâcher parce que tout le monde l’a dit et écrit à foison, ce petit peuple était constitué, comme toute communauté, de ressortissants venus de toute la Méditerranée, de France, du Languedoc à la suite du phylloxéra et d’Alsace-lorraine après 1870.

Tous les métiers et toutes les professions, ainsi que toutes les tendances politiques étaient représentés.

Les « gênes » principaux de notre communauté étaient, et sont encore, à peu près au même niveau :-

-              L’amour du travail…Et du travail bien fait.

-              L’amour de la famille….avec tout ce que cela comporte comme dit et comme « non-dit ».

-              L’amour immodéré de notre pays pour lequel chacun d’entre nous était prêt à donner sa vie…et beaucoup l’ont fait.

-              Et pour les croyant, l’amour de nos religions respectives et pour les Méditerranéens, l’amour de la Sainte Vierge.

Les deux piliers essentiels de cette colonisation sont toujours restés l’Armée d’Afrique (pour notre sécurité, parce que sans une armée forte, nous aurions été balayés) et l’exploitation de ces immenses espaces en friche.

 ***

            Alors, 130 ans d’occupation d’un territoire et un million de ressortissants, c’est peu dans l’histoire du monde et c’est beaucoup à la fois.

Je m’explique :

Notre histoire est d’abord une épopée, mais une épopée à la française.

Ce n’est pas la conquête de l’ouest dans les plaines américaines et l’extermination des Comanches. C’est même l’inverse.

Les grands faits d’arme comme les exploits d’un Youssouf ou la prise de la smala d’Abd-el-Kader par les 300 Chasseurs d’Afrique du Duc d’Aumale contre les 3000 arabes resteront dans l’histoire.

Pétris des grands principes de la IIIème République (de gauche, il faut le souligner), nous voilà donc conquérants, pacificateurs, médecins, ingénieurs, architectes, commerçants, artisans, administrateurs et agriculteurs pour le plus grand épanouissement des populations. . .

Mais là, j’ouvre une parenthèse.

Ce qui va suivre ne va pas plaire à tout le monde, c’est cependant ce que je pense.

Je ne l’ai jamais entendu dire dans nos réunions, conversations ou discours.

Je ne l’ai jamais lu dans aucun article pour ou contre nous.

Il a fallu que je le découvre tout seul dans mon coin.

A la question, toujours lancinante : «Pourquoi j’étais mieux là-bas qu’ici ?».

Un beau jour, il n’y a pas si longtemps, la réalité m’a sauté aux yeux : «Là-bas, le PATRON  c’était toi !».

Même le dernier ouvrier-jardinier embauché en mars-avril 1962 (c’est la vérité et…il fallait le faire, c’est dire l’aveuglement collectif) par mon père, qui venait avec sa famille d’Andalousie et qui ne parlait pas un mot de français, inconsciemment, savait que, si lui était en bas de l’échelle, il y en avait un autre qui était encore plus bas : L’autochtone, l’Arabe.

Et là, j’entame un chapitre des plus importants de notre communauté : Cette espèce de « je t’aime – moi non plus » qu’on retrouve tout le temps. Cette haine du « Moro » qui nous a fait tant de mal, le couteau entre les dents, et en même temps cette compassion, cet amour de l’autre, cette générosité, cet altruisme bien français qui fait que, loin d’avoir exterminé une race, comme les Amerlocs avec les Indiens, on a construit dispensaires, écoles et hôpitaux.

Les souvenirs et les prises de position des parents affluent en écrivant :

Mon père nous disant, en passant devant le Dar-el-Askri (la Maison du combattant musulman) en face du cimetière de Tamashouet : «Regardez bien ces vieux qui boivent le thé, eux, ils sont revenus, mais leurs copains sont restés sur les pentes de Cassino».

Ou bien ma mère : «Ce sont de grands enfants, il faut s’en occuper».

 ***

J’ai jeté çà et là quelques idées, mais ce n’est pas fini.

Avant d’aborder la conclusion, il me reste à te dire, Amandine, les trois peines, toutes trois immenses et surtout immérités, parce que, tout compte fait nous n’avons pas faillis et nous n’avons rien à nous reprocher, si ce n’est d’avoir traversé par deux fois la mer Méditerranée pour sauver notre pays.

Ces trois blessures profondes que nous a infligé de Gaulle et son gouvernement d’alors.

La première est la perte d’une guerre. Et qu’on ne vienne pas me raconter que nous l’avions gagnée sur le terrain. Quand on gagne une guerre, on défile sur les Champs Élysées avec flonflons et binious. On ne s’en va pas la queue entre les jambes avec une valise en carton pour tout bagage !

La seconde est la perte d’un pays. Ce qui n’est pas rien. Que nous le voulions ou pas, nous sommes des exilés dans notre propre pays et nous n’avons de cesse que de regarder de l’autre côté. Et ceci jusqu’à notre mort à tous.

Aurions-nous pu garder l’Algérie française ? Grande question.

 Pour ma part, au vu de tout ce qui s’est passé depuis un demi-siècle dans cette mer Méditerranée, je répondrais par la négative….Mais « quien sabe».

Enfin, la dernière blessure et non la moindre c’est l’éloignement et la dispersion de tous ces pauvres gens à des centaines de kilomètres sur l’hexagone. Des parents qui s’aimaient, des cousins qui avaient un plaisir fou à se voir, une belle sœur à Bayonne et une autre à Mulhouse….

Pour un peuple si attaché à la famille. Bonjour les dégâts

Salopard de de Gaulle. . . .Je m’emporte.

Alors, que restera-t-il de notre histoire dans un siècle ou deux : Pas grand-chose, je le crains.

Quelques lignes dans un livre d’histoire que les boutonneux de 2.250 liront en baillant. Déjà que cela ne les intéresse pas tellement.

J’aimerais quand même leur enseigner au moins deux trucs :

Nous avons construit un pays, ça, ce n’est pas anodin.

Ce pays, nous l’aimions passionnément.

Faites excuses . . . . . Je pleure

Henri Lafite le 31 août 2012

Retour coups de cœur.

 

4 février 2013

"LA QUESTION"

            Les manuels scolaires d'histoire (1) dans les chapitres consacrés à Algérie réduisent toutes connaissances pour les élèves français à : la guerre d'Algérie, aux conflits entre les islamistes et l'armée algérienne après 1962, à la difficulté du travail des historiens compte tenu des différentes « mémoires de la guerre » lesquelles s'opposent entre elles.

            Ils définissent dans un paragraphe Pieds Noirs comme : le « nom donné aux Algériens d'origine européenne » et dans un autre paragraphe : « Pieds Noirs : d'origine inconnue, l'expression Pieds Noirs désigne les habitants d'Algérie nés en Europe ou descendants d'immigrés européens arrivés à partir de la conquête française en 1830. Après 1962, on tend à associer les juifs algériens aux pieds noirs, du fait de leur expérience commune de l'exil. C'est cependant contestable dans la mesure où les juifs sont présents en Algérie depuis bien plus longtemps et qu'ils ont entretenu des relations conflictuelles avec les pieds-noirs. Tout aussi contestable est l'usage du mot « rapatriés » pour désigner les pieds-noirs, la plupart d'entre eux n'étant jamais venus en France métropolitaine avant 1962 »

            Pour finir le chapitre : deux pages avec photographies et texte de chanson d'Enrico Macias et du rappeur Médine Zaouiche.

            Pensez-vous que les jeunes générations doivent rester dans l'ignorance sur l'histoire de l'Algérie depuis sa création et jusqu'en 1962 et dénier le travail que nous avons accompli pour l'évolution économique, sanitaire et éducative de ce pays ?

 

Nous attendons vos réactions.  

Le Collectif Enseignement de l'Histoire de l'Algérie (CEHA)

(1) Histoire 2012 - Terminale L et ES -éditeur Nathan (manuel le plus vendu)

Retour "Tous les articles"

24 janvier 2013

TERRORISME ISLAMIQUE... GUERRE A L'OCCIDENT !

Par José Castano

« Tout au long de l’Histoire, l’immense expansion musulmane s’est effectuée par la guerre sainte, les massacres, l’intolérance, la volonté de conquérir, de diriger, de s’imposer, par la colonisation… » (Jean-Paul Roux, historien français spécialiste du monde turc)

Malraux a écrit : « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ».
Il serait grand temps que nous nous apercevions -enfin- qu'une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l’échelle planétaire. Que ce soit en Asie, au Proche et au Moyen-Orient ou en Afrique, les Islamistes massacrent les chrétiens un peu partout dans l’indifférence générale. Et ces massacres, ce déchaînement sans pitié d'un Islam renaissant voulant dominer le monde ont eu leur source, en Algérie, dès novembre 1954 par l’insurrection armée généralisée et les massacres qui s’en suivirent durant près de huit années… dans une apathie méprisante de l’Occident.

« Les Français qui n’ont pas voulu de l’Algérie française auront un jour la France algérienne » a écrit dans son livre, « d’une Résistance à l’autre », Georges Bidault, l’ancien chef du Conseil National de la Résistance. Il reprenait là, en quelque sorte, cette déclaration du redoutable chef du FLN qu’était Larbi ben M’Hidi, déclaration lancée à la face des parachutistes français venus l’arrêter en 1957 lors de la « bataille d’Alger » : « Vous voulez la France de Dunkerque à Tamanrasset ? Je vous prédis, moi, que vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque ».

Un an plus tôt, dans un tract du F.L.N. rédigé en Algérie en 1956, on pouvait lire en substance :

Rappelez-vous que, quand nous serons indépendants et dans un minimum de temps, nous combattrons les trois cents kilomètres que nos ancêtres ont envahis en France. Voici les limites, Poitiers, Saint-Etienne, Lyon, les environs des Alpes et les Pyrénées. Toutes ces terres et ces villes sont celles de nos ancêtres. Après la guerre d’Afrique du Nord, nous allons envahir les trois cents kilomètres qui nous appartiennent et les ports de Toulon, Marseille, Bordeaux. Nous sommes les fils de Mohamed, fils de l’Islam.

            Cinquante-sept ans après la diffusion de ce tract, la prophétie est en voie de se réaliser…

            Aujourd’hui, le monde arabe, sous l’emprise des faux prophètes que sont les religieux, est obsédé par les souvenirs de grandeur, le tumulte des épopées oubliées, les magnificences des siècles révolus. A leurs fidèles, contemplatifs, crédules et soumis, ils annoncent l’arrivée du Mahdi, c’est-à-dire, de l’Envoyé, celui qui plierait les infidèles sous la loi du cimeterre, comme aux siècles de gloire… Ils font de cette effrayante prédiction leur principal thème de combat dénombrant au passage les millions d’hommes entassés dans les deltas des fleuves d’Asie, les fourmilières humaines qui grouillent aux confins du Gange, celles qui piétinent aux marches des déserts d’Arabie. Ils y ajoutent les peuples du Caucase et de l’Oural, ceux du Proche, du Moyen-Orient et du Maghreb, ceux du Soudan, du Sénégal, du Mali, du Niger, de Somalie, de Mauritanie... Et serrant l’Afrique et l’Asie dans leurs doigts, ils expliquent que rien désormais ne pourrait plus résister à l’avalanche, que c’est le nombre –c’est-à-dire eux- qui fera désormais la loi, que l’Histoire est en marche, que nul ne saurait plus jamais l’arrêter, que les signes qui annoncent la victoire sont évidents et que la fin de l’Occident est déjà écrite quelque part sur les livres de l’Eternel. Le monde arabe est ainsi devenu une gigantesque bouilloire où surgissent de toute part les faux prophètes comme des silhouettes d’apocalypse. Ils ne poussent pas, ils ne poussent plus leurs « fidèles » à la bataille… ils les convient à la curée.

C’est ainsi que ces hommes ont imaginé de mobiliser au profit de leurs calculs, la force de bélier de ces masses en mouvement et, couvrant d’un faux sens les mots qui les fascinent, ils leur ont donné des étendards sur lesquels sont peints les symboles éblouissants, mais qui ne dissimulent, en réalité, que de sauvages appétits de conquête, et un goût du meurtre et du sang hérité des âges barbares.

On peut se demander comment ces faux prophètes que sont les Oulémas, les Imans et autres Mollahs –des religieux !- peuvent allier les commandements de Dieu et les crimes atroces que perpètrent en son nom de par le monde les terroristes islamiques. Eux s’étonnent que l’on ose compromettre ou ralentir la résurrection de l’Islam avec des scrupules de ce genre. La guerre révolutionnaire que ces fanatiques ont entreprise a des exigences… et la terreur qu’ils font peser sur le monde en a d’autres plus cruelles encore. Et pour mieux inculquer à leurs troupes fanatisées cette nécessaire terreur, ils ont recours au miracle du verbe, sacrifiant des foules, offrant des hommes au moloch dans le creux de leurs paumes ouvertes, brassant des vivants inutiles, balayant des millions de morts du revers de leurs mains, et reconstruisant dans les transes de l’extase, un avenir qui n’a plus de sens puisque ne se levant que sur des charniers et des déserts.

            En 1968, Abdallah Ghochach, juge suprême du Royaume hachémite de Jordanie s’exprimait en ces termes : « Le Djihad a été légiféré afin de devenir un moyen de propagation de l’Islam. En conséquence, les non-musulmans doivent venir à l’Islam soit de leur plein gré, soit de force par la lutte et le Djihad… La guerre est la base des relations entre les musulmans et leurs adversaires. »

Et voilà qu’aujourd’hui, la haine de l’Occident ramène les arabes vers l’Islam, un Islam farouche, fanatique comme aux premiers âges… Tous ces pays ont lancé en leur temps la guerre au nom de la « démocratie » et de la « liberté »… Nous avons connu cela en Algérie… Ils la prolongent dans cette croisade qui s’appelle la guerre sainte et que l’Occident aveuglé par l’obstination chrétienne, la conscience humaine et la morale ne perçoit même pas. Mais on ne la livre plus au nom des Évangiles ou des Philosophies, on se bat pour de chimériques recettes de bonheur, des fictions dangereuses, des illusions puériles… quand ce n’est pas pour tirer profit du commerce de la drogue, de la contrebande et des prises d’otages. On bourre la cartouchière des Aqmi, des Shebab et des terroristes en herbe de munitions mais on leur donne aussi une musette gonflée de mensonges qui entretiennent leur colère. On incite les peuples à la haine en indiquant aux uns qu’ils se battent toujours pour les mêmes misères et aux autres que les temps sont venus de recommencer l’épopée. Et du Gange à l’Atlantique, l’Islam renoue des forces irrésistibles… Il faut préparer la grande fête de la guerre pour chasser les infidèles et, fusil au poing et bombes dans les valises, bâtir de nouveaux empires plus étonnants encore que ceux de la légende. Reviennent ainsi les terribles conditions humaines préconisées par la charia –la loi islamique-celles que nous avons déjà connues en Algérie : Les hommes égorgés, émasculés, mutilés, pendus aux arbres des bois, les femmes lapidées et vitriolées. Les exactions récentes des Shebab au Mali, en sont un pâle reflet… Enfin, des stratèges diaboliques ont compris le parti que l’on pouvait tirer des colères allumées par les mensonges dans le cœur des naïfs et des crédules. Ils ont cessé de faire la guerre eux-mêmes. Ils y ont poussé les peuples abusés. Ils payent ces mercenaires d’un nouveau genre avec des mots et pour exciter leur ardeur au suicide, ils leur ont insufflé le pire des poisons : La haine.

Partout montent les clameurs de ces peuples qui rêvent de revivre enfin la prodigieuse épopée scandée par le choc des cimeterres et dont les fastes illuminent encore la nuit des temps… Partout ces cris qui menacent l’Occident, l’invectivent et le vouent à la mort. La vieille prédiction de Kipling devient une réalité redoutable : « Voici que montent les multitudes à l’assaut de la passe de Khaybar… » Et pendant ce temps, pendant que s’accélère cette frénésie des peuples acharnés à assassiner l’Occident comme pour se venger d’avoir reçu de lui la vérité qui prête une force gigantesque à leur faiblesse millénaire, l’Occident se bat contre lui-même pour une définition puérile de la liberté.

Et voilà les barbares qui frappent aux frontières, les peuples loups qui grondent aux lisières des bois. Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la civilisation et exaltés par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des recettes miraculeuses, ils négligent les trésors de l’héritage. Ils veulent tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voilà qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contre les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues. Et voilà que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent naturellement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées n’ont fait autant de ravages, semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ! Et nous, pauvres occidentaux… pauvres Européens, timorés, craintifs et désunis (l’intervention esseulée de la France au Mali en est une preuve suffisante), sommes en passe de perdre cette ultime guerre qui nous est imposée parce qu’irrémédiablement condamnés à capituler au nom de la défense de la civilisation qui n’est autre qu’un suicide devant un assaut qui en nie l’essentiel.

Soljenitsyne a écrit : « Toute notre vie là-bas, nous a appris qu’il existe un seul moyen de résister à la violence : c’est la fermeté ! »

            Dans la lutte contre la subversion et le terrorisme, rien n’est plus important que l’application d’une politique de défense préventive ferme et impitoyable à l’égard des adversaires de la Nation. Celui qui sème le vent doit récolter la tempête.

« L’Europe s’aperçoit en frémissant que par sa sombre indifférence une puissance destructrice a fait irruption chez elle, puissance qui paralysera ses forces pendant des siècles » (Stephan Zweig)

« Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d'un vieux Sheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu'il apprend à l'école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu'à ses pensées les plus intimes. L'Islam cette théologie absurde d'un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies. » ( Mustapha Kemal, dit Atatürk, Président de la République Turque en 1923, fondateur de la Turquie moderne)

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

o-o-o-o-o-o-o-o-o-o

QUAND LA RANCUNE EST TENACE !...

Alors que le recteur de la mosquée de Bordeaux, Tareq OUBROU, au « passé islamiste » (sic), membre d’une des organisations les plus radicales de l’islam en France, l’UOIF, dont la devise est « Le Coran est notre Constitution » vient d’être promu Chevalier de la Légion d’Honneur par François Hollande, dans le même temps, sur proposition du Conseil de l'Ordre, le Président de la république vient de signer l'exclusion de Jean-François COLLIN, président de l’ADIMAD, de ce même ordre.

Jean-François COLLIN, ancien officier du Groupement de Commandos Parachutistes (GCP), grièvement blessé en Algérie, décoré de la Valeur militaire, avait été nommé Chevalier de la Légion  d’Honneur à titre militaire en 2011. Il n'a subi aucune condamnation de justice, ni commis aucun acte susceptible d'entrainer une telle exclusion. Il est sanctionné, simplement sur dénonciation du sieur GAVOURY, pour  avoir conservé sa liberté de pensée et exprimé son opinion sur De Gaulle, lors de la cérémonie de sa réception dans l'ordre, le 1er novembre 2011.

Mais, ce n’est pas fini !... Le gouvernement a décidé d’aller jusqu’au bout de sa démarche en sanctionnant notre ami pour « délit d’opinion » et lui retirer égalementla Croix de la Valeur Militaire qui lui avait été décernée, à titre définitif, en tant que grand mutilé de guerre. Cette sanction arbitraire, officialisée par le responsable du bureau des décorations du Ministère, lui sera signifiée par le Ministre de la Défense, LE DRIAN, en personne…

Le Gaulois

L’ADIMAD ou Association pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus de l'Algérie française est une association française visant à défendre « la mémoire de tous les martyrs et de toutes les victimes des ennemis de l’Algérie française ».

Mon blog cliquer sur : - Mon blog – 

Mes ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie – 

Ma biographie, cliquer sur :- Ma Biographie –

 

22 décembre 2012

COLONISATION DE L’ALGÉRIE…

La fierté de la France !

« L’Afrique, c’est une terre donnée par la providence à la France. Faites-là connaître à tous les méchants avocats qui nous marchandent 100 000F quand nous leur donnons un monde… » (Alexandre Dumas au Maréchal Bugeaud, fin 1846)

            Depuis le vote de la loi du 23 février 2005 disposant que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer », de nombreuses voix –issues du corps enseignant, d’intellectuels et d’élus de gauche- se sont élevées pour demander, avec véhémence, son abrogation au motif que cette loi serait de nature à menacer gravement la nécessaire neutralité de l’enseignement de l’histoire.

A pareille époque, le président algérien Bouteflika, fort de l’appui que lui assure en toutes circonstances cette même intelligentsia progressiste, réitérait ses provocations en comparant la période française en Algérie au nazisme et exigeait que la France demandât pardon. Et il s’est trouvé, dans notre pays, des Français pour cautionner cette « repentance »

Ces derniers, avec l’appui de médias partageant leur idéologie, dans un esprit de culpabilité congénitale outrancier et suivant la tendance islamolâtre qui est la leur depuis un demi-siècle, ne cessent depuis lors, de déverser une littérature foisonnante et pullulante, identique à celle qui s’était déjà proposée de révéler aux Français de la Métropole, la vie coloniale sous tous ses aspects.   

C’est ainsi que l’œuvre colossale des premiers pionniers et tout ce qui a été fait par leurs enfants, n’est qu’un tissu d’abomination et de crimes. Elle dépeint le misérable peuple musulman comme abêti, vivant dans le plus dur des esclavages, mais avec le soulèvement et la valeureuse lutte du FLN pour l’indépendance de l’Algérie, c’est le despotisme qui a été vaincu, c’est la liberté conquise, c’est la dignité retrouvée, c’est le bien-être et le progrès intellectuel et moral…

Ainsi décrivent-ils encore aujourd’hui l’Algérie française comme ayant été uniquement peuplée de colons richissimes sans cœur et de misérables petits Arabes courbant l’échine sous le joug de l’impérialisme.

            Et pourtant, comment oublier que ce sont les premiers Européens que la France a exilés en Algérie -car jugés « trop rouges »- qui ont asséché les marais, ensemencé les maquis, transformé les douars, les casbahs, les repaires de pirates en paisibles villages, en cités prospères, en ports dignes de ce nom, bâti les écoles, les universités et les hôpitaux, tracé les routes et édifié les ponts, chassé la maladie, la famine, fait jaillir des pierres la vigne généreuse et les orangers ?

 Dans ses nombreux poèmes des Châtiments, Victor Hugo évoquera l’épuration et la destinée de ces premiers pionniers exilés par la Mère Patrie en ces termes : « martyrs, héros d’hier et forçats d’aujourd’hui, jetés par l’Empereur à l’Afrique » (Il s’agissait de Napoléon III). Comment oublier, aussi, que c’est la France, et elle seule, qui a fait jaillir du sable du désert un pétrole et un gaz qui l’auraient doté de l’inestimable richesse des temps modernes ? A cela, qu’ont opposé les tueurs du FLN soutenus par l’intelligentsia progressiste française d’hier et d’aujourd’hui ?… La révolte, le terrorisme, l’abomination.

Quand un contraste crie, il faut l’entendre, et ce serait être apocryphe en nature humaine, en morale pure, que de nier cette réussite. Sur ce point, quelques années après l’indépendance, Aït Ahmed, chef historique du FLN, déclarera : « L’Algérie, au temps des Français, c’était un paradis ! »

            L’idée que le colonat en Algérie n’était représenté que par des personnes riches à millions facilement gagnés est trop bien ancrée dans l’opinion française. Albert Camus lui-même s’était élevé contre cette idée peu conforme à la réalité en écrivant dans l’Express : « A lire une certaine presse, il semblerait que l’Algérie fût peuplée d’un million de colons à cravache et à cigare montés sur Cadillac… »

Qu’il est injuste et dangereux de confondre tous les Français d’Algérie sous les mêmes traits de quelques colons qui ont réussi à faire leur fortune. Ceux-là ont existé, certes, mais combien étaient-ils ? Une dizaine peut-être ! Et les autres… les humbles fermiers, le petit peuple… les plus nombreux, tragiques et pitoyables.

            Comme dans toutes les professions, il y avait « là-bas », de même que partout ailleurs, une gradation et, en milieu colon, on allait du « petit colon » qui ressemblait en tout point au modeste agriculteur de France, au « grand colon » que l’on peut comparer au propriétaire de vignobles bordelais ou champenois. Le fait grave, c’est que l’on a tendance –depuis un demi siècle- à assimiler la masse des agriculteurs d’Algérie à ces derniers…

            Il est toutefois un fait à souligner, volontairement occulté par les propagandistes : la plupart de ces « grosses fortunes » étaient étrangères au pays et n’y résidaient pas. Sous des « raisons sociales » camouflées, les propriétaires, français ou étrangers, exploitaient leur domaine de « l’extérieur », laissant sur place une famille de gérants, native du pays, faussant de ce fait les jugements que l’on se faisait en France métropolitaine. Et c’est, précisément, cette population rurale de petits colons et de gérants de domaine qui était la plus atteinte par les assassinats du FLN. Ces gens étaient les plus vulnérables car isolés dans le bled. De plus ils constituaient un obstacle certain pour le FLN, par l’étroitesse de leurs rapports avec les fellahs de la région. Ils étaient de ce fait portés en tête de liste des « éliminations ».

            Par ailleurs, afin d’embrouiller un peu plus les esprits, on mélange savamment  les termes de colonialisme et colonisation et, aujourd’hui, ce sont, apparemment,  les enfants de ceux qui soutenaient l’action des tueurs du FLN qui crachent à leur tour sur la mémoire de ces défricheurs.

            C’est ainsi que pour les censeurs qui n’ont de cesse de dénigrer l’œuvre civilisatrice de la France, le colon a engendré le colonialisme qui est la honteuse exploitation systématique d’un pays envahi… et se gardent bien d’utiliser un autre mot, plus approprié à la situation : colonisation, qui, elle, est la mise en valeur d’un pays sous-développé. On a donc tendance à confondre facilement ces deux termes et les colons deviennent donc d’infâmes colonialistes…

Quand on pense à toutes ces déclarations haineuses, à ces pamphlets journalistiques qui ont consisté à enseigner durant les années de guerre que l’avènement du FLN marqua le soir d’un passé de ténèbres et de tyrannie, l’aurore d’un avenir de lumière et de liberté… à faire croire aux jeunes générations musulmanes que leurs pères furent uniquement des esclaves misérables et affamés, soumis, sans droits ni recours, au bon plaisir des colons… j’en frémis et j’ai honte pour toutes ces plumes qui se disent savantes. Et si les guides de l’opinion témoignent d’un tel snobisme et d’une telle nonchalance à l’égard de toute vérité neuve, mais dédaigneuse du maquillage et du charlatanisme, comment veut-on que les Français se montrent plus empressés ou plus perspicaces ?

Quant à « laisser les historiens en débattre »… c'est-à-dire laisser l’Histoire décider, comme le préconisent nos gouvernants, il y a de quoi s’inquiéter. Comment ne pas frémir à l’idée qu’un Benjamen Stora pourrait faire partie de ces « historiens » ? Aujourd’hui, il ne s’agit même plus d’altérer et de dénigrer l’histoire de l’Algérie française, il s’agit, ni plus ni moins de la supprimer, de faire en sorte qu’elle n’ait jamais existé. A ce sujet, Albert Camus avait d’ailleurs dit : « Quand le destin des hommes et des femmes de son propre sang se trouve lié, directement ou non, à ces articles qu’on écrit si facilement dans le confort du bureau, on a le devoir d’hésiter et de peser le pour et le contre » et Montaigne, déjà, ne se plaignait-il pas que l’histoire était généralement écrite par des hommes de Cabinet qui n’avaient aucune idée ni des âmes ni des choses dont ils parlaient ?

Depuis deux siècles, depuis la révolution, malgré des efforts prodigieux, des guerres qui ont secoué la planète, la France n’a eu qu’un succès durable et important, parfaitement unique : son œuvre en Afrique du Nord. Tout le reste n’a été que glorieux échecs. Or, une nation, comme un homme, a les yeux fixés sur ses échecs, dont l’injustice la soulève ; elle rêve d’en rappeler. Que les Français n’oublient jamais cela !

José CASTANO (petit fils d’immigrés espagnols)

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano.

« L’œuvre de la France ici est admirable. Si elle était restée vingt ans de plus, elle aurait fait de l’Algérie l’équivalent d’un pays européen » (Ministre syrien en visite à Alger. Propos rapporté par Ferhat Abbas)

« Trente ans après l’indépendance, nous voilà ruinés, avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants et plus de rapetoux qu’il n’abritait de colons. Beaucoup d’Algériens regrettent le départ des Pieds-Noirs, s’ils étaient restés, nous aurions, peut-être, évité cette tragédie » (Boualem Sansal, écrivain, journaliste -  1992)

-o-o-o-o-o-o-o-

Pour commandez votre coffret DVD :"La Valise ou Le Cercueil"
  • par courrier, cliquez > ICI
  • par internet (Amazon), cliquez > ICI
  • voir tous nos reportages sur la chaîne de télé de Reportage34, cliquez > ICI
  • ou téléphonez au : 04.67.27.87.26

 Pour ceux qui désirent voir la bande annonce du film pour le cinéma : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19451257&cfilm=199347.html …

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

- Noël est là ! Offrez un livre ! Remise exceptionnelle de 20% à défalquer lors de votre règlement sur les prix indiqués : Cliquez sur :-Ma Bibliographie –

 -o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

- 1830 : La conquête de l’Algérie – Cliquez -

o-o-o-o-o-o-o-

- Remarquable vidéo : L’Algérie colonisée : http://www.wat.tv/video/algerie-colonisee-2wihp_2iiil_.html

-o-o-o-o-o-o-o-

Pour revoir: 

Tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

Ses ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie – 

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences –  

Sa biographie, cliquer sur :- Ma Biographie – 

2 décembre 2012

ACCORDS D'EVIAN

SIGNÉS LE 18 MARS 1962

I - ACCORD DE CESSEZ-LE-FEU EN ALGÉRIE

ARTICLE PREMIER. - Il sera mis fin aux opérations militaires et à toute action armée sur l'ensemble du territoire algérien le 19 mars 1962, à 12 heures.
ART. 2. - Les deux parties s'engagent à interdire tout recours aux actes de violence collective et individuelle.
Toute action clandestine et contraire à l'ordre public devra prendre fin.
ART. 3. - Les forces combattantes du FLN, existant au jour du cessez-le-feu se stabiliseront à l'intérieur des régions correspondant à leur implantation actuelle.
Les déplacements individuels des membres de ces forces en dehors de leur région de stationnement se feront sans armes.
ART. 4. - Les forces françaises stationnées aux frontières ne se retireront pas avant la proclamation des résultats de l'autodétermination.
ART. 5. - Les plans de stationnement de l'armée française en Algérie prévoiront les mesures nécessaires pour éviter tout contact entre les forces.
ART. 6. - En vue de régler les problèmes relatifs à l'application du cessez-le-feu, il est créé une Commission mixte de cessez-le-feu.
ART. 7. - La Commission proposera les mesures à prendre aux instances des deux parties; notamment en ce qui concerne:
- la solution des incidents relevés, après avoir procédé à une enquête sur pièces;
- la résolution des difficultés qui n'auraient pu être réglées sur le plan local.
ART. 8. - Chacune des deux parties est représentée au sein de cette Commission par un officier supérieur et au maximum dix membres, personnel de secrétariat compris.
ART. 9. - Le siège de la Commission mixte du cessez-le-feu sera fixé à Rocher-Noir.
ART. 10. - Dans les départements, la Commission mixte du cessez-le-feu sera représentée, si les nécessités l'imposent, par des commissions locales composées de deux membres pour chacune des parties, qui fonctionneront selon les mêmes principes.
ART. 11. - Tous les prisonniers faits au combat détenus par chacune des parties au moment de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, seront libérés; ils seront remis dans les vingt jours à dater du cessez-le-feu aux autorités désignées à cet effet.
Les deux parties informeront le Comité international de la Croix-Rouge du lieu du stationnement de leurs prisonniers et de toutes les mesures prises en faveur de leur libération.

II - DÉCLARATIONS GOUVERNEMENTALES DU 19 MARS 1961 RELATIVES A L'ALGÉRIE

A) DÉCLARATION GÉNÉRALE

Le peuple français a, par le référendum du 8 janvier 1961, reconnu aux Algériens le droit de choisir, par voie d'une consultation au suffrage direct et universel, leur destin politique par rapport à la République française.
Les pourparlers qui ont eu lieu à Evian, du 7 mars au 18 mars 1962 entre le gouvernement de la République et le FLN., ont abouti à la conclusion suivante.
Un cessez-le-feu est conclu. Il sera mis fin aux opérations militaires et à la lutte armée sur l'ensemble du territoire algérien le 19 mars 1962, à 12 heures.
Les garanties relatives à la mise en œuvre de l'autodétermination et l'organisation des Pouvoirs publics en Algérie pendant la période transitoire ont été définies d'un commun accord.
La formation, à l'issue de l'autodétermination d'un État indépendant et souverain paraissant conforme aux réalités algériennes et, dans ces conditions, la coopération de la France et de l'Algérie répondant aux intérêts des deux pays, le gouvernement français estime avec le FLN, que la solution de l'indépendance de l'Algérie en coopération avec la France est celle qui correspond à cette situation. Le gouvernement et le F.L.N. ont donc défini d'un commun accord cette solution dans des déclarations qui seront soumises à l'approbation des électeurs lors du scrutin d'autodétermination.

CHAPITRE PREMIER

De l'organisation des Pouvoirs publics pendant la période transitoire et des garanties de l'autodétermination

a) La consultation d'autodétermination permettra aux électeurs de faire savoir s'ils veulent que l'Algérie soit indépendante (la question ne sera pas posée lors du scrutin, le seul choix sera Indépendance associée à la France ou sécession ) et, dans ce cas, s'ils veulent que la France et l'Algérie coopèrent dans les conditions définies par les présentes déclaration.
b) Cette consultation aura lieu sur l'ensemble du territoire algérien, c'est-à-dire dans les quinze départements suivants: Alger, Batna, Bône, Constantine, Médéa, Mostaganem, Oasis, Oran, Orléansville, Saida, Saoura, Sétif, Tiaret, Tizi-Ouzou, Tlemcen.
Les résultats des différents bureaux de vote seront totalisés et proclamés pour l'ensemble du territoire.
c) La liberté et la sincérité de la consultation seront garanties conformément au règlement fixant les conditions de la consultation d'autodétermination.
d) Jusqu'à l'accomplissement de l'autodétermination, l'organisation des Pouvoirs publics en Algérie sera établie conformément au règlement qui accompagne la présente déclaration. Il est institué un Exécutif provisoire et un Tribunal de l'ordre public.
La République est représentée par un haut-commissaire.
Ces institutions et notamment l'Exécutif provisoire seront installées dès l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.
e) Le haut-commissaire sera dépositaire des pouvoirs de la République en Algérie, notamment en matière de défense, de sécurité et de maintien de l'ordre et en dernier ressort.
f) L'Exécutif provisoire sera chargé notamment:
- d'assurer la gestion des affaires publiques propres à l'Algérie. Il dirigera l'administration de l'Algérie et aura pour mission de faire accéder les Algériens aux emplois dans les différentes branches de cette administration;
- de maintenir l'ordre public. Il disposera, à cet effet, des services de police et d'une force d'ordre placée sous son autorité;
- de préparer et de mettre en œuvre l'autodétermination.
g) Le Tribunal de l'ordre public sera composé d'un nombre égal de juges européens et de juges musulmans.
h) Le plein exercice des libertés individuelles et des libertés publiques sera rétabli dans les plus brefs délais.
i) Le F.L.N., sera considéré comme une formation politique de caractère légal.
j) Les personnes internées tant en France qu'en Algérie seront libérées dans un délai maximum de vingt jours à compter du cessez-le-feu.
k) L'amnistie sera immédiatement proclamée. Les personnes détenues seront libérées.
l) Les personnes réfugiées à l'étranger pourront rentrer en Algérie. Des Commissions siégeant au Maroc et en Tunisie faciliteront ce retour.
Les personnes regroupées pourront rejoindre leur lieu de résidence habituel.
L'Exécutif provisoire prendra les premières mesures sociales, économiques et autres destinées à assurer le retour de ces populations à une vie normale.
m) Le scrutin d'autodétermination aura lieu dans une délai minimum de trois mois et dans un délai maximum de six mois. La date en sera fixée sur proposition de l'Exécutif provisoire dans les deux mois qui suivront l'installation de celui-ci.

CHAPITRE II

De l'indépendance et de la coopération

Si la solution d'indépendance et de coopération est adoptée, Le contenu des présentes déclarations s'imposera à l'État algérien.

A) DE L'INDÉPENDANCE DE L'ALGÉRIE

 

  1. I.           - L'État algérien exercera sa souveraineté pleine et entière à l'intérieur et à l'extérieur.

 

Cette souveraineté s'exercera dans tous les domaines, notamment la défense nationale et les affaires étrangères.
L'État algérien se donnera librement ses propres institutions et choisira le régime politique et social qu'il jugera le plus conforme à ses intérêts.
Sur le plan international, il définira et appliquera en toute souveraineté la politique de son choix.
L'État algérien souscrira sans réserve à la Déclaration universelle des Droits de l'homme et fondera ses institutions sur les principes démocratiques et sur l'égalité des droits politiques entre tous les citoyens sans discrimination de race, d'origine ou de religion. Il appliquera, notamment, les garanties reconnues aux citoyens de statut civil français.

 

II - Des droits et libertés des personnes et de leurs garanties

 

Dispositions communes. - Nul ne pourra faire l'objet de mesures de Police ou de justice, de sanctions disciplinaires ou d'une discrimination quelconque en raison:

- d'opinions émises à l'occasion des événements survenus en Algérie avant le jour du scrutin d'autodétermination;
- d'actes commis à l'occasion des mêmes événements avant le jour de la proclamation du cessez-le-feu.
- Aucun Algérien ne pourra être contraint de quitter le territoire algérien ni empêché d'en sortir.

  1. 1.           Dispositions concernant les citoyens français de statut civil de droit commun. (Les Pieds noirs)

 

a) Dans le cadre de la législation algérienne sur la nationalité, la situation légale des citoyens français de statut civil de droit commun est réglée selon les principes suivants.
Pour une période de trois années à dater du jour de l'autodétermination, les citoyens français de statut civil de droit commun:
- nés en Algérie et justifiant de dix années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination;
- ou justifiant de dix années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination et dont le père ou la mère né en Algérie remplit, ou aurait pu remplir, les conditions pour exercer les droits civiques;
- ou justifiant de vingt années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination, bénéficieront, de plein droit, des droits civiques algériens et seront considérés, de ce fait, comme des nationaux français exerçant les droits civiques algériens.
Les nationaux français exerçant les droits civiques algériens ne peuvent exercer simultanément les droits civiques français.
Au terme du délai de trois années susvisé, ils acquièrent la nationalité algérienne par une demande d'inscription ou de confirmation de leur inscription sur les listes électorales; à défaut de cette demande, ils sont admis au bénéfice de la convention d'établissement.
b) Afin d'assurer, pendant un délai de trois années, aux nationaux exerçant les droits civiques algériens et à l'issue de ce délai, de façon permanente, aux Algériens de statut civil français (Les Pieds Noirs), la protection de leur personne et de leurs biens, et leur participation régulière à la vie de l'Algérie, les mesures suivantes sont prévues :
Ils auront une juste et authentique participation aux affaires publiques.
Dans les assemblées, leur représentation devra correspondre à leur importance effective. Dans les diverses branches de la fonction publique, ils seront assurés d'une équitable participation.
Leur participation à la vie municipale à Alger et à Oran fera l'objet de dispositions particulières.
Leurs droits de propriété seront respectés. Aucune mesure de dépossession ne sera prise à leur encontre sans l'octroi d'une indemnité équitable préalablement fixée.
Ils recevront les garanties appropriées à leurs particularismes culturel, linguistique et religieux. Ils conserveront leur statut personnel qui sera respecté et appliqué par des juridictions algériennes comprenant des magistrats de même statut. Ils utiliseront la langue française au sein des assemblées et dans leurs rapports avec les Pouvoirs publics. Une association de sauvegarde contribuera à la protection des droits qui leur sont garantis. Une Cour des garanties, institution de droit interne algérien, sera chargée de veiller au respect de ces droits.

 

B) DE LA COOPÉRATION ENTRE LA FRANCE ET L'ALGÉRIE

 

Les relations entre les deux pays seront fondées, dans le respect mutuel de leur indépendance, sur la réciprocité des avantages et l'intérêt des deux parties.
L'Algérie garantit les intérêts de la France et les droits acquis des personnes physiques et morales dans les conditions fixées par les présentes déclarations. en contrepartie, la France accordera à l'Algérie son assistance technique et culturelle et apportera à son développement économique et social une aide financière privilégiée.
Pour une période de trois ans renouvelable, l'aide de la France sera fixée dans des conditions comparables et à un niveau équivalent à ceux des programmes en cours.
Dans le respect de l'indépendance commerciale et douanière de l'Algérie, les deux pays détermineront les différents domaines où les échanges commerciaux bénéficieront d'un régime préférentiel.
L'Algérie fera partie de la zone franc. Elle aura sa propre monnaie et ses propres avoirs en devises. Il y aura entre la France et l'Algérie liberté des transferts dans des conditions compatibles avec le développement économique et social de l'Algérie.
Dans les départements actuels des Oasis et de la Saoura, la mise en valeur des richesses du sous-sol aura lieu selon les principes suivants :
a) La coopération franco algérienne sera assurée par un organisme technique de coopération saharienne. Cet organisme aura un caractère paritaire.
Son rôle sera notamment de développer l'infrastructure nécessaire à l'exploitation du sous-sol, de donner un avis sur les projets de loi et de règlements à caractère minier, d'instruire les demandes relatives à l'octroi des titres miniers : l'État algérien délivrera les titres miniers et édictera la législation minière en toute souveraineté
b) Les intérêts français seront assurés notamment par:
- l'exercice, suivant les règles du code pétrolier saharien, tel qu'il existe actuellement, des droits attachés aux titres miniers délivrés par la France;
- la préférence, à égalité d'offre, aux sociétés françaises dans l'octroi de nouveaux permis miniers, selon les modalités prévues par la législation minière algérienne;
- le paiement en francs français des hydrocarbures sahariens à concurrence des besoins d'approvisionnement de la France et des autres pays de la zone franc.
La France et l'Algérie développeront leurs relations culturelles.
Chaque pays pourra créer sur le territoire de l'autre un office universitaire et culturel dont les établissements seront ouverts à tous.
La France apportera son aide à la formation de techniciens algériens.
Des personnels français, notamment des enseignants et des techniciens, Seront mis à la disposition du gouvernement algérien par accord entre les deux pays.
Si la solution d'indépendance de l'Algérie et de coopération entre l'Algérie et la France est adoptée, les questions militaires seront réglées selon les principes suivants :
- les forces françaises, dont les effectifs auront été progressivement réduits à partir du cessez-le-feu, se retireront des frontières de l'Algérie au moment de l'accomplissement de l'autodétermination : leurs effectifs seront ramenés, dans un délai de douze mois à compter de l'autodétermination, à 80 000 hommes; le rapatriement de ces effectifs devra avoir été réalisé à l'expiration d'un second délai de vingt-quatre mois. Des installations militaires seront corrélativement dégagées;

  • l'Algérie concède à bail à la France l'utilisation de la base de Mers el Kébir pour une période de quinze ans, renouvelable par accord entre les deux pays;
  • l'Algérie concède également à la France l'utilisation de certains aérodromes, terrains, sites et installations militaires qui lui sont nécessaires.
  •  

CHAPITRE IV

Du règlement des litiges

 

La France et l'Algérie résoudront les différends qui viendraient à surgir entre elles par des moyens de règlement pacifique. Elles auront recours soit à la conciliation, soit à l'arbitrage. A défaut d'accord sur ces procédures, chacun des deux États pourra saisir directement la Cour internationale de justice.

CHAPITRE V

 

Des conséquences de l'autodétermination

 

Dés l'annonce officielle prévue à l'article 27 du règlement de l'autodétermination, les actes correspondant à ces résultats seront établis.
Si la solution d'indépendance et de coopération est adoptée:
- l'indépendance de l'Algérie sera immédiatement reconnue par la France;
- les transferts de compétence seront aussitôt réalisés;
- les règles énoncées par la présente déclaration générale et les déclarations jointes entreront en même temps en vigueur.
L'Exécutif provisoire organisera, dans un délai de trois semaines, des élections pour la désignation de l'Assemblée nationale algérienne à laquelle il remettra ses pouvoirs.

 

B) DÉCLARATION DES GARANTIE

 

PREMIÈRE PARTIE

 

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

 

1° De la sécurité des personnes

 

Nul ne peut être inquiété, recherché, poursuivi, condamné, ou faire l'objet de décision pénale, de sanction disciplinaire ou de discrimination quelconque, en raison d'actes commis en relation avec les événements politiques survenus en Algérie avant le jour de la proclamation du cessez-le-feu. (Pourtant beaucoup de Français restèrent emprisonnés jusqu'en 1968, et ne furent amnistiés qu'en 1982. Certains furent même fusillés en juillet 62 pour des actes commis avant l'indépendance.)
Nul ne peut être inquiété, recherché, poursuivi, condamné, ou faire l'objet de décision pénale, de sanction disciplinaire ou de discrimination quelconque, en raison de paroles ou d'opinions en relation avec les événements politiques survenus en Algérie avant le jour du scrutin d'autodétermination.

2° De la liberté de circuler entre l'Algérie et la France

Sauf décision de justice, tout Algérien muni d'une carte d'identité est libre de circuler entre l'Algérie et la France.
Les Algériens sortant du territoire algérien dans l'intention de s'établir dans un autre pays pourront transporter leurs biens mobiliers hors d'Algérie.
Ils pourront liquider sans restrictions leurs biens immobiliers et transférer les capitaux provenant de cette opération dans les conditions prévues par la Déclaration de principes relative à la coopération économique et financière. Leurs droits à pension seront respectés dans les conditions prévues dans cette même déclaration.

 

DEUXIÈME PARTIE

 

CHAPITRE PREMIER

 

De l'exercice des droits civiques algériens

 

Dans le cadre de la législation algérienne sur la nationalité, la situation légale des citoyens français de statut civil de droit commun est réglée selon les principes suivants:
Pour une période de trois années à compter de l'autodétermination, les citoyens français de statut civil de droit commun :
- nés en Algérie et justifiant de dix années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination;
- ou justifiant de dix années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination, et dont le père ou la mère, né en Algérie, remplit ou aurait pu remplir les conditions pour exercer les droits civiques;
- ou justifiant de vingt années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination, bénéficieront, de plein droit, des droits civiques algériens et seront considérés de ce fait comme des nationaux français exerçant les droits civiques algériens.
Les nationaux français exerçant les droits civiques algériens ne peuvent exercer simultanément les droits civiques français.
Au terme du délai de trois années susvisé, ils acquièrent la nationalité algérienne par une demande d'inscription ou de confirmation de leur inscription sur les listes électorales; à défaut de cette demande, ils sont admis au bénéfice de la convention d'établissement.

 

CHAPITRE II

 

Protection des droits et libertés des citoyens algériens (les Pieds Noirs) de statut civil de droit commun

 

Afin d'assurer aux Algériens de statut civil de droit commun la protection de leurs personnes et de leurs biens et leur participation harmonieuse à la vie de l'Algérie, les mesures énumérées au présent chapitre sont prévues.
Les nationaux français exerçant les droits civiques algériens dans les conditions prévues au chapitre I ci-dessus, bénéficient de ces mêmes mesures.
l. Les Algériens de statut civil de droit commun jouissent du même traitement et des mêmes garanties en droit et en fait que les autres Algériens. Ils sont soumis aux mêmes devoirs et aux mêmes obligations.
2. Les droits et libertés définis par la Déclaration universelle des Droits de l'Homme sont garantis aux Algériens de statut civil de droit commun.
Il ne peut être pris à leur égard, notamment, aucune mesure discriminatoire en raison de leur langue, de leur culture, de leur religion, et de leur statut personnel. Ces traits caractéristiques leur sont reconnus et doivent être respectés.
3. Les Algériens de statut civil de droit commun seront, pendant cinq ans, dispensés du service militaire.
4. Les Algériens de statut civil de droit commun ont une juste part à la gestion des affaires publiques, qu'il s'agisse des affaires générales de l'Algérie ou de celles des collectivités locales, des établissements publics et des entreprises publiques.
Dans le cadre d'un collèges électoral unique commun à tous les Algériens, les Algériens de statut civil de droit commun jouissent de l'électorat et de l'éligibilité.
5. Les Algériens de statut civil de droit commun ont, dans toutes les assemblées à caractère politique, administratif, économique, social et culturel, une juste et authentique représentation.
a) Dans les assemblées à caractère politique et dans les assemblées à caractère administratif (conseils régionaux, généraux et municipaux), leur représentation ne pourra être inférieure à leur importance au sein de la population. A cet effet, dans chaque circonscription électorale, un certain nombre de sièges à pourvoir sera, selon 1a proportion des Algériens de statut civil de droit commun dans cette circonscription, réservé aux candidats algériens de ce statut, quel que soit le mode de scrutin choisi.
b) Dans les assemblées à caractère économique, social et culturel, leur représentation devra tenir compte de leurs intérêts moraux et matériels.
6 a) La représentation des Algériens de statut civil de droit commun au sein des assemblées municipales sera proportionnelle à leur nombre dans la circonscription considérée.
b) Dans toute commune où il existe plus de 50 Algériens de statut civil de droit commun et où ceux-ci, nonobstant l'application des dispositions de l'article 5 ci-dessus, ne sont pas représentés au sein de l'assemblée municipale est désigné un adjoint spécial appelé à y siéger avec voix consultative.
Est proclamé adjoint spécial, à l'issue des élections municipales, 1e candidat algérien de statut civil de droit commun qui a recueilli le plus grand nombre de voix.
c) Sans préjudice des principes admis au paragraphe a) ci-dessus, et pendant les quatre années qui suivront 1e scrutin d'autodétermination, les villes d'Alger et d'Oran seront administrées par des conseils municipaux dont le président ou 1e vice-président sera choisi parmi les Algériens de statut civil de droit commun ( les Pieds Noirs).
Pendant ce même délai, les villes d'Alger et d'Oran sont divisées en circonscriptions municipales dont le nombre ne sera pas inférieur à 10 pour Alger et à 6 pour Oran.
Dans les circonscriptions où la proportion des Algériens de statut civil de droit commun dépasse 50 %, l'autorité placée à la tête de la circonscription appartient à cette catégorie de citoyens.
7. Une proportion équitable d'Algériens de statut civil de droit commun sera assurée dans les différentes branches de la fonction publique.
8. Les Algériens de statut civil de droit commun sont en droit de se prévaloir de leur statut personnel non coranique jusqu'à la promulgation en Algérie d'un code civil à l'élaboration duquel ils seront associés.
9. Sans préjudice des garanties résultant, en ce qui concerne la composition du corps judiciaire algérien, des règles relatives à la participation des Algériens de statut civil de droit commun au sein de la fonction publique, les garanties spécifiques suivantes sont prévues en matière judiciaire:
A) Quelle que puisse être l'organisation judiciaire future de l'Algérie, celle-ci comportera, dans tous les cas, en ce qui concerne les Algériens de statut civil de droit commun :
- 1e double degré de juridiction, y compris en ce qui concerne les juridictions d'instruction;
- le jury en matière criminelle;
- les voies de recours traditionnelles : pourvoi en cassation et recours en grâce.
B) En outre, dans l'ensemble de l'Algérie :
a) Dans toute juridiction civile ou pénale, devant laquelle devra comparaître un Algérien de statut civil de droit commun, siégera obligatoirement un juge algérien de même statut. En outre, si la juridiction de jugement comporte un jury, 1e tiers des jurés seront des Algériens de statut civil de droit commun.
b) Dans toute juridiction pénale siégeant à juge unique devant laquelle comparaît un Algérien de statut civil de droit commun et dans laquelle le magistrat ne serait pas un Algérien de même statut, le juge unique sera assisté d'un échevin choisi parmi les Algériens de statut civil de droit commun et qui aura voix consultative.
c) Tout litige intéressant exclusivement le statut personnel des Algériens de statut civil de droit commun sera porté devant une juridiction composée en majorité de juges relevant de ce statut.
d) Dans toutes les juridictions où est requise la présence d'un ou plusieurs juges de statut civil de droit commun, ceux-ci peuvent être suppléés par des magistrats français détachés au titre de la coopération technique.
10. L'Algérie garantit 1a liberté de conscience et 1a liberté des cultes catholique, protestant, et israélite. Elle assure à ces cultes la liberté de leur Organisation, de leur exercice et de leur enseignement ainsi que l'inviolabilité des lieux du culte.
11. a) Les textes officiels sont publiés ou notifiés dans la langue française en même temps qu'ils le sont dans la langue nationale. La langue française est utilisée dans les rapports entre les services publics algériens et les Algériens de statut civil de droit commun. Ceux-ci ont le droit de l'utiliser, notamment dans la vie politique, administrative et judiciaire.
b) Les Algériens de statut civil de droit commun exercent librement leur choix entre les divers établissements d'enseignement et types d'enseignement.
c) Les Algériens de statut civil de droit commun, comme les autres Algériens, sont libres d'ouvrir et de gérer des établissements d'enseignement.
d) Les Algériens de statut civil de droit commun pourront fréquenter les sections françaises que l'Algérie organisera dans ses établissements scolaires de tous ordres conformément aux dispositions de la Déclaration de principes relative à la coopération culturelle.
e) La part faite par la radiodiffusion et la télévision algériennes aux émissions en langue française devra correspondre à l'importance qui est reconnue à celle-ci.
12. Aucune discrimination ne sera établie à l'égard des biens appartenant à des Algériens de statut civil de droit commun, notamment en matière de réquisition, de nationalisation, de réforme agraire et d'imposition fiscale.
Toute expropriation sera subordonnée à une indemnité équitable préalablement fixée.

13. L'Algérie n'établira aucune discrimination en matière d'accès à l'emploi. Aucune restriction à l'accès d'aucune profession, sauf exigence de compétence, ne sera établie.
14. La liberté d'association et la liberté syndicale sont garanties. Les Algériens de statut civil de droit commun ont le droit de créer des associations et des syndicats et d'adhérer aux associations et syndicats de leur choix.

CHAPITRE III

 

De l'association de sauvegarde

Les Algériens de statut civil de droit commun appartiennent, jusqu'à la mise en vigueur des statuts, à une association de sauvegarde reconnue d'utilité publique et régie par le droit algérien.
L'Association a pour objet:
- d'ester en justice, y compris devant la Cour des garanties pour défendre les droits personnels des Algériens de statut civil de droit commun, notamment les droits énumérés dans la présente déclaration;
- d'intervenir auprès des Pouvoirs publics;
- d'administrer des établissements culturels et de bienfaisance.
L'Association est dirigée, jusqu'à l'approbation de ses statuts par les autorités compétentes algériennes, par un comité directeur de neuf membres désignés par tiers respectivement par les représentants de la Vie spirituelle et intellectuelle, de la magistrature ainsi que de l'ordre des avocats.
Le comité directeur est assisté par un secrétariat responsable devant lui; il peut ouvrir des bureaux dans les différentes localités.
L'Association n'est ni un parti ni un groupement politique. Elle ne concourt pas à l'expression du suffrage.
L'Association sera constituée dès l'entrée en vigueur de la présente déclaration.

CHAPITRE IV

 

De la Cour des garanties

 

Les litiges sont, à la requête de toute partie algérienne intéressée, déférés à la Cour des garanties. Celle-ci est composée :
- de quatre magistrats algériens dont deux appartenant au statut civil de droit commun, désignés par le gouvernement algérien;
- d'un président désigné par le gouvernement algérien sur proposition des quatre magistrats.
La Cour peut délibérer valablement avec une composition de trois membres sur cinq au minimum.
Elle peut ordonner une enquête.
Elle peut prononcer l'annulation de tout texte réglementaire ou décision individuelle contraire à la Déclaration des garanties.
Elle peut se prononcer sur toute mesure d'indemnisation
Ses arrêts sont définitifs.

TROISIÈME PARTIE

 

FRANÇAIS RÉSIDANT EN ALGÉRIE EN QUALITÉ D'ÉTRANGERS

 

Les Français, à l'exception de ceux qui bénéficient des droits civiques algériens, seront admis au bénéfice d'une convention d'établissement conforme aux principes suivants:
1. Les ressortissants français pourront entrer en Algérie et en sortir sous le couvert, soit de leur carte d'identité nationale française, soit d'un passeport français en cours de validité. Ils pourront circuler librement en Algérie et fixer leur résidence au lieu de leur choix.
Les ressortissants français résidant en Algérie, qui sortiront du territoire algérien en vue de s'établir dans un autre pays, pourront transporter leurs biens mobiliers, liquider leurs biens immobiliers, transférer leurs capitaux, dans les conditions prévues au titre III de la Déclaration de principes relative à la coopération économique et financière et conserver le bénéfice des droits à pension acquis en Algérie, dans les conditions qui sont prévues dans la Déclaration de principes relative à la coopération économique et financière.

2. Les ressortissants français bénéficieront en territoire algérien de l'égalité de traitement avec les nationaux en ce qui concerne :
- la jouissance des droits civils en général;
- le libre accès à toutes les professions assorti des droits nécessaires pour les exercer effectivement, notamment celui de gérer et de fonder des entreprises;
- le bénéfice de la législation sur l'assistance et la sécurité sociale;
- le droit d'acquérir et de céder la propriété tous biens meubles et immeubles, de les gérer, d'en jouir; sous réserve des dispositions concernant la réforme agraire.
3. a) Les ressortissants français jouiront en territoire algérien de toutes les libertés énoncées dans la Déclaration universelle des Droits de l'Homme.
b) Les Français ont le droit d'utiliser la langue française dans tous leurs rapports avec la justice et les administrations.
c) Les Français peuvent ouvrir et gérer en Algérie des établissements privés d'enseignement et de recherche, conformément aux dispositions prévues dans la Déclaration de principes relative à la coopération culturelle.
d) L'Algérie ouvre ses établissements d'enseignement aux Français. Ceux-ci peuvent demander à suivre l'enseignement dispensé dans les sections prévues à la Déclaration de principes relative aux questions culturelles.
4. Les personnes, les biens et les intérêts des ressortissants français seront placés sous la protection des lois, consacrée par le libre accès aux juridictions.
Ils seront exemptés de la caution judicatum solvi.
5. Aucune mesure arbitraire ou discriminatoire ne sera prise à l'encontre des biens, intérêts et droits acquis des ressortissants français. Nul ne peut être privé de ses droits, sans une indemnité équitable préalablement fixée.

6. Le statut personnel, y compris le régime successoral, des ressortissants français sera régi par la loi française.
7. La législation algérienne déterminera éventuellement les droits civiques et politiques reconnus aux ressortissants français en territoire algérien ainsi que les conditions de leur admission aux emplois publics.
8. Les ressortissants français pourront participer dans le cadre de la législation algérienne aux activités des syndicats, des groupements de défense professionnelle et des organisations représentant les intérêts économiques.
9. Les sociétés civiles et commerciales de droit français ayant leur siège social en France, et qui ont ou auront une activité économique en Algérie, jouiront en territoire algérien de tous les droits, reconnus par le présent texte, dont une personne morale peut être titulaire.
10. Les ressortissants français pourront obtenir en territoire algérien des concessions, autorisations et permissions administratives et être admis à conclure des marchés publics dans les mêmes conditions que les ressortissants algériens.
11. Les ressortissants français ne pourront être assujettis en territoire algérien à des droits, taxes ou contributions, qu'elle qu'en soit la dénomination, différents de ceux perçus sur les ressortissants algériens.

 

12. Des dispositions ultérieures seront prises en vue de réprimer l'évasion fiscale et d'éviter les doubles impositions. Les ressortissants français bénéficieront sur le territoire algérien, dans les mêmes conditions que les ressortissants algériens, de toute disposition mettant à la charge de l'État ou des collectivités publiques la réparation des dommages subis par les personnes ou les biens.
13. Aucune mesure d'expulsion à l'encontre d'un ressortissant français jugé dangereux pour l'ordre public ne sera mise à exécution sans que le gouvernement français en ait été préalablement informé. Sauf urgence absolue, constatée par une décision motivée, un délai suffisant sera laissé à l'intéressé pour régler ses affaires instantes.
Ses biens et intérêts seront sauvegardés, sous la responsabilité de l'Algérie.
14. Des dispositions complémentaires feront l'objet d'un accord ultérieur.

 

C) DÉCLARATION DE PRINCIPES RELATIVE A LA COOPÉRATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE

 

PRÉAMBULE

 

La coopération entre la France et l'Algérie dans les domaines économique et financier est fondée sur une base contractuelle conforme aux principes suivants :
1. L'Algérie garantit les intérêts de la France et les droits acquis des personnes physiques et morales;
2. La France s'engage en contrepartie à accorder à l'Algérie son assistance technique et culturelle et à apporter au financement de son développement économique et social une contribution privilégiée que justifie l'importance des intérêts français existant en Algérie;
3. Dans le cadre de ces engagements réciproques, la France et l'Algérie entretiendront des relations privilégiées, notamment sur le plan des échanges et de la monnaie.

 

TITRE PREMIER

 

CONTRIBUTION FRANÇAISE AU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DE L'ALGÉRIE

 

ARTICLE PREMIER. - Pour contribuer de façon durable à la continuité du développement économique et social de l'Algérie, la France poursuivra son assistance technique et une aide financière privilégiée. Pour une première période de trois ans, renouvelable, cette aide sera fixée dans des conditions comparables et à un niveau équivalent à ceux des programmes en cours.
Art. 2. - L'aide financière et technique française s'appliquera notamment à l'étude, à l'exécution ou au financement des projets d'investissements publics ou privés présentés par les autorités algériennes compétentes, à la formation des cadres et techniciens algériens, à l'envoi de techniciens français; elle s'appliquera également aux mesures de transition à prendre pour faciliter la remise au travail des populations regroupées.
Elle pourra revêtir, suivant les cas, la forme de prestations en nature, de prêts, de contributions ou participations.
Art. 3. - Les autorités algériennes et françaises compétentes se concerteront pour assurer la pleine efficacité de l'aide et son affectation aux objets pour lesquels elle a été consentie.
Art. 4. - Les modalités de la coopération dans le domaine administratif, technique et culturel font l'objet de dispositions spéciales.

 

TITRE II

 

ÉCHANGES

 

Art. 5. - Dans le cadre du principe de l'indépendance commerciale et douanière de l'Algérie , les échanges avec la France, établis sur fa base de la réciprocité des avantages et de l'intérêt des deux parties, bénéficieront d'un statut particulier correspondant aux rapports de coopération entre les deux Pays.
Art. 6. - Ce statut précisera:
- l'institution de tarifs préférentiels ou l'absence de droits;
- les facilités d'écoulement sur le territoire français des productions excédentaires de l'Algérie, par l'organisation des marchés de certains produits eu égard, en particulier, aux conditions de prix;
- les restrictions à la libre circulation des marchandises, justifiées notamment par le développement de l'économie nationale, la protection de la santé publique, la répression des fraudes;
- les clauses de navigation aérienne et maritime entre les deux pays, en vue de favoriser le développement et le plein emploi des deux pavillons.
Art. 7. - Les ressortissants algériens résidant en France, et notamment les travailleurs, auront les mêmes droits que les nationaux français, à l'exception des droits politiques.

 

TITRE III

 

RELATIONS MONÉTAIRES

 

ART. 8. - L'Algérie fera partie de la zone franc. Ses relations avec cette zone seront en outre définies contractuellement sur la base des principes énoncés aux articles 9, 10 et 11 ci-après.
ART. 9. - Les opérations de conversion de monnaie algérienne en monnaie française et vice versa, ainsi que les transferts entre les deux pays, s'effectuent sur la base des parités officielles reconnues par le Fonds monétaire international.
ART. 10. - Les transferts à destination de la France bénéficieront d'un régime de liberté. Le volume global et le rythme des opérations devront néanmoins tenir compte des impératifs du développement économique et social de l'Algérie, ainsi que du montant des recettes en francs de l'Algérie tirées notamment de l'aide financière consentie par la France.
Pour l'application de ces principes et dans le souci de préserver l'Algérie des effets de la spéculation, la France et l'Algérie se concerteront au sein d'une Commission mixte groupant les autorités monétaires des deux pays.
ART. 11. - Les accords relatifs à la coopération monétaire entre la France et l'Algérie préciseront notamment :

- les modalités de transfert du privilège d'émission, les conditions d'exercice de ce privilège durant la période qui précédera la mise en place de l'institut d'émission algérien, les facilités nécessaires au fonctionnement de cet Institut;

- les rapports entre cet Institut et la Banque de France en ce qui concerne les conditions de participation de l'Algérie à la trésorerie commune des devises, l'individualisation et le volume initial des droits de tirage en devises, l'octroi d'allocations supplémentaires éventuelles en devises, le régime des avoirs algériens en francs français correspondant aux droits de tirage en devises et les possibilités de découvert en francs français;
- les conditions d'établissement de règles communes à l'égard des opérations traitées dans des monnaies étrangères à la zone franc.

TITRE IV

 

GARANTIES DES DROITS ACQUIS ET DES ENGAGEMENTS ANTÉRIEURS

 

ART. 12.- L'Algérie assurera sans aucune discrimination une libre et paisible jouissance des droits patrimoniaux acquis sur son territoire avant l'autodétermination. Nul ne sera privé de ces droits sans indemnité équitable préalablement fixée.
ART, 13. - Dans le cadre de la réforme agraire, la France apportera à l'Algérie une aide spécifique en vue du rachat, pour tout ou partie, de droits de propriété détenus par des ressortissants français.
Sur la base d'un plan de rachat établi par les autorités algériennes compétentes, les modalités de cette aide seront fixées par accord entre les deux pays, de manière à concilier l'exécution de la politique économique et sociale de l'Algérie avec l'échelonnement normal du concours financier de la France.
ART. 14. - L'Algérie confirme l'intégralité des droits attachés aux titres miniers ou de transport accordés par 1a République française pour la recherche, l'exploitation ou le transport des hydrocarbures liquides ou gazeux et des autres substances minérales des treize départements algériens du Nord; le régime de ces titres restera celui de l'ensemble des dispositions applicables à la date du cessez-le-feu.
Le présent article concerne l'ensemble des titres miniers ou de transport délivrés par la France avant l'autodétermination; toutefois, après le cessez-le-feu, il ne sera pas délivré de nouveaux permis exclusifs de recherche sur des surfaces non encore attribuées, sauf si les zones intéressées ont fait l'objet d'un avis de mise à l'enquête publié avant cette date au Journal officiel de la République française.
ART. 15. - Sont garantis les droits acquis, à la date de l'autodétermination, en matière de pension de retraite ou d'invalidité auprès d'organismes algériens.
Ces organismes continueront à assurer le service des pensions de retraite ou d'invalidité; leur prise en charge définitive, ainsi que les modalités de leur éventuel rachat, seront fixées d'un commun accord entre les autorités algériennes et françaises.
Sont garantis les droits à pensions de retraite ou d'invalidité acquis auprès d'organismes français.
ART. 16. - L'Algérie facilitera le paiement des pensions dues par la France aux anciens combattants et retraités. Elle autorisera les services français compétents à poursuivre en territoire algérien l'exercice de leurs activités en matière de paiements, soins et traitement des invalides.
ART. 17. - L'Algérie garantie aux sociétés françaises installées sur son territoire, ainsi qu'aux sociétés dont le capital est en majorité détenu par des personnes physiques ou morales françaises, l'exercice normal de leurs activités dans des conditions excluant toute discrimination à leur préjudice.
ART. 18. - L'Algérie assume les obligations et bénéficie des droits contractés en son nom ou en celui des établissements publics algériens par les autorités françaises compétentes.
ART. 19. - Le domaine immobilier de l'Etat en Algérie sera transféré à l'État algérien, sous déduction, avec l'accord des autorités algériennes, des immeubles jugés nécessaires au fonctionnement normal des services français temporaires ou permanents.
Les établissements publics de l'État ou sociétés appartenant à l'État, chargés de la gestion de services publics algériens, seront transférés à l'Algérie.
Ce transfert portera sur les éléments patrimoniaux affectés en Algérie à la gestion de ces services publics ainsi qu'au passif y afférent. Des accords particuliers détermineront les conditions dans lesquelles seront réalisées ces opérations.
ART. 20. - Sauf accord à intervenir entre la France et l'Algérie, les créances et dettes libellées en francs existant à la date de l'autodétermination, entre personnes physiques ou morales de droit public ou privé, sont réputées libellées dans la monnaie du domicile du contrat.

 

D) DÉCLARATION DE PRINCIPES SUR LA COOPÉRATION POUR LA MISE EN VALEUR DES RICHESSES DU SOUS-SOL DU SAHARA

 

PRÉAMBULE

 

1. Dans le cadre de la souveraineté algérienne, l'Algérie et la France s'engagent à coopérer pour assurer la continuité des efforts de mise en valeur des richesses du sous-sol saharien;
2. L'Algérie succède à la France dans ses droits, prérogatives et obligations de puissance publique concédante au Sahara pour l'application de la législation minière et pétrolière, compte tenu des modalités prévues au titre III de la présente déclaration;
3. L'Algérie et la France s'engagent, chacune en ce qui la concerne, à observer les principes de coopération ci-dessus énoncés, à respecter et faire respecter l'application des dispositions ci-après:

TITRE PREMIER

 

HYDROCARBURES LIQUIDES ET GAZEUX

 

A) Garantie des droits acquis et de leurs prolongements

 

§ 1. L'Algérie confirme l'intégralité des droits attachés aux titres miniers et de transport accordés par la République française en application du Code pétrolier saharien.
Le présent paragraphe concerne l'ensemble des titres miniers et de transport délivrés par la France avant l'autodétermination; toutefois, après le cessez-le-feu, il ne sera pas délivré de nouveaux permis exclusifs de recherche sur des surfaces non encore attribuées, sauf si les zones intéressées ont fait l'objet d'un avis de mise à l'enquête publié avant cette date au Journal officiel de la République française.
a) Par "titres miniers et de transport" il faut entendre essentiellement :
1. Les autorisations de prospection;
2. Les permis exclusifs de recherche, dits permis H;
3. Les autorisations provisoires d'exploiter;
4. Les concessions d'exploitation et les conventions correspondantes;
5. Les approbations de projets d'ouvrages de transport d'hydrocarbures et les autorisations de transport correspondantes.
b) Par " Code pétrolier saharien ", il faut entendre l'ensemble des dispositions de toute nature applicables, à la date du cessez-le-feu, à la recherche, à l'exploitation et au transport des hydrocarbures produits dans les départements des Oasis et de la Saoura, et notamment au transport de ces hydrocarbures jusqu'aux terminaux marins.
§ 2. Les droits et obligations des détenteurs de titres miniers et de transports visés au § 1er ci-dessus et des personnes physiques ou morales qui leur sont associées dans le cadre de protocoles, accords ou contrats, approuvés par la République française, sont ceux définis par le Code pétrolier saharien et par les présentes dispositions.

§ 3. Le droit pour le détenteur de titres miniers et ses associés de transporter ou faire transporter par canalisations, dans des conditions économiques normales, sa production d'hydrocarbures liquides ou gazeux jusqu'aux points de traitement ou de chargement et d'en assurer l'exportation s'exerce, en ce qui concerne la fixation du tracé des canalisations, selon les recommandations de l'organisme.

§ 4. Le droit du concessionnaire et de ses associés, dans le cadre de leur organisation commerciale propre ou de celle de leur choix, de vendre et de disposer librement de la production, c'est-à-dire de la céder, de l'échanger ou de l'utiliser en Algérie ou à l'exportation, s'exerce sous réserve de la satisfaction des besoins de la consommation intérieure algérienne et du raffinage sur place.
§ 5. Les taux de change et les parités monétaires applicables à toutes les opérations commerciales ou financières devront être conformes aux parités officielles reconnues par le Fonds monétaire international.
§ 6. Les dispositions du présent titre sont applicables sans distinction à tous les titulaires de titres miniers ou de transport et à leurs associés, quelle que soit la nature juridique, l'origine ou la répartition de leur capital et indépendamment de toute condition de nationalité des personnes ou de lieu du siège social.
§ 7. L'Algérie s'abstiendra de toute mesure de nature à rendre plus onéreux ou à faire obstacle à l'exercice des droits ci-dessus garantis, compte tenu des conditions économiques normales. Elle ne portera pas atteinte aux droits et intérêts des actionnaires, porteurs de parts ou créanciers de titulaires de titres miniers ou de transport, de leurs associés ou des entreprises travaillant pour leur compte.

 

B) Garanties concernant l'avenir (nouveaux titres miniers ou de transport)

 

§ 8. Pendant une période de six ans, à compter de la mise en vigueur des présentes dispositions, l'Algérie accordera la priorité aux sociétés françaises en matière de permis de recherche et d'exploitation, à égalité d'offre concernant les surfaces non encore attribuées ou rendues disponibles. Le régime applicable sera celui défini par la législation algérienne en vigueur, les sociétés françaises conservant le régime du code pétrolier saharien visé au
§ 1" ci-dessus à l'égard des titres miniers couverts par la garantie des droits acquis.
Par " sociétés françaises ", au sens du présent paragraphe, il faut entendre les sociétés dont le contrôle est effectivement assuré par des personnes morales ou physiques françaises.
§ 9. L'Algérie s'interdit toute mesure discriminatoire au préjudice des sociétés françaises et de leurs associés intervenant dans la recherche, l'exploitation ou le transport des hydrocarbures liquides ou gazeux.

 

C) Dispositions communes

§ 10. Les opérations d'achat et de vente à l'exportation d'hydrocarbures d'origine saharienne destinés directement ou par voie d'échanges techniques à l'approvisionnement de la France et des autres pays de la zone franc donnent lieu à règlement en francs français.
Les exportations d'hydrocarbures sahariens hors de la zone franc ouvrent, à concurrence des gains nets en devises en résultant, des droits de tirage en devises au profit de l'Algérie; les accords de coopération monétaire, visés à l'article 11 de la Déclaration de principes sur la coopération économique et financière, préciseront les modalités pratiques d'application de ce principe.

TITRE II

 

AUTRES SUBSTANCES MINÉRALES

 

§ 11. L'Algérie confirme l'intégralité des droits attachés aux titres miniers accordés par la République française pour les substances minérales autres que les hydrocarbures; le régime de ces titres restera celui de l'ensemble des dispositions applicables à la date du cessez-le-feu.
Le présent paragraphe concerne l'ensemble des titres miniers délivrés par la France avant l'autodétermination; toutefois, après le cessez-le-feu, il ne sera pas délivré de nouveaux permis exclusifs de recherche sur des surfaces non encore attribuées, sauf si les zones intéressées ont fait l'objet d'un avis de mise à l'enquête publié avant cette date au Journal officiel de la République française.
§ 12. Les sociétés françaises pourront prétendre à l'octroi de nouveaux permis et concessions dans les mêmes conditions que les autres sociétés; elles bénéficieront d'un traitement aussi favorable que ces dernières pour l'exercice des droits résultant de ces titres miniers.

 

TITRE III

 

ORGANISME TECHNIQUE DE MISE EN VALEUR DES RICHESSES DU SOUS-SOL SAHARIEN

 

§ 13. La mise en valeur rationnelle des richesses du sous-sol saharien est confiée, dans les conditions définies aux paragraphes suivants, à un organisme technique franco algérien, ci-après dénommé " l'organisme ".

 

§ 14. L'Algérie et la France sont les cofondateurs de l'organisme qui sera constitué dés la mise en vigueur des présentes déclarations de principes.
L'organisme est administré par un conseil qui comprendra un nombre égal de représentants des deux pays fondateurs. Chacun des membres du conseil, y compris le président, dispose d'une voix.
Le conseil délibère sur l'ensemble des activités de l'organisme. Sont prises à la majorité des deux tiers les décisions concernant :
- la nomination du président et du directeur général;
- les prévisions de dépenses visées au § 16 ci-dessous.
Les autres décisions sont prises à la majorité absolue.
Le président du conseil et le directeur général doivent être choisis de telle sorte que l'un soit de nationalité algérienne, l'autre de nationalité française.
Le conseil fixe les compétences respectives du président et du directeur général.
§ 15. L'organisme a la personnalité civile et l'autonomie financière.
Il dispose de services techniques et administratifs constitués en priorité par des personnels appartenant aux pays fondateurs.
§ 16. L'organisme est chargé de promouvoir une mise en valeur rationnelle des richesses du sous-sol; à ce titre, il veille particulièrement au développement et à l'entretien des infrastructures nécessaires aux activités minières.
A cette fin, l'organisme établit chaque année un projet de programme de dépenses, d'études, d'entretien d'ouvrages et d'investissements neufs, qu'il soumet pour approbation aux deux pays fondateurs.
§ 17. Le rôle de l'organisme dans le domaine minier est défini comme suit :
1. Les textes à caractère législatif ou réglementaire relatifs au régime minier ou pétrolier sont édictés par l'Algérie après avis de l'organisme;
2. L'organisme instruit les demandes relatives aux titres miniers et aux droits dérivés de ces titres. L'Algérie statue sur les propositions de l'organisme et délivre les titres miniers;
3. L'organisme assure la surveillance administrative des sociétés permissionnaires ou concessionnaires.
§ 18. Les dépenses de l'organisme comprennent:
- les dépenses de fonctionnement;
- les dépenses d'entretien d'ouvrages existants;
- les dépenses d'équipements neufs.
Les ressources de l'organisme sont constituées par des contributions des États membres fixées au prorata du nombre de voix dont ils disposent au sein du conseil.
Toutefois, pendant une période de trois ans à compter de l'autodétermination, éventuellement renouvelable, ces ressources sont complétées par un apport supplémentaire de l'Algérie qui ne sera pas inférieur à 12 % du produit de la fiscalité pétrolière.

TITRE IV

 

ARBITRAGE

 

Nonobstant toutes dispositions contraires, tous litiges ou contestations entre la puissance publique et les titulaires des droits garantis par le titre 1-A ci-dessus relèvent en premier et dernier ressort d'un tribunal arbitral international dont l'organisation et le fonctionnement seront fondés sur les principes suivants :
- chacune des parties désigne un arbitre et les deux arbitres nommeront un troisième arbitre qui sera le président du tribunal arbitral; à défaut d'accord sur cette nomination, le président de la Cour internationale de justice sera prié de procéder à cette désignation à la requête de la partie la plus diligente;
- le tribunal statue à la majorité des voix;
- le recours au tribunal est suspensif;

  • la sentence est exécutoire, sans exequatur, sur le territoire du pays des parties; elle est reconnue exécutoire de plein droit, en dehors de ces territoires, dans les trois jours suivant le prononcé de la sentence.

 

 

E) DÉCLARATION DE PRINCIPES RELATIVE A LA COOPÉRATION CULTURELLE

 

TITRE PREMIER

 

LA COOPÉRATION

 

ARTICLE PREMIER. - La France s'engage, dans la mesure de ses possibilités, à mettre à la disposition de l'Algérie les Moyens nécessaires pour l'aider à développer l'enseignement, la formation professionnelle et la recherche scientifique en Algérie.
Dans le cadre de l'assistance culturelle, scientifique et technique, la France mettra à la disposition de l'Algérie, pour l'enseignement, l'inspection des études, l'organisation des examens et concours, le fonctionnement des services administratifs et la recherche, le personnel enseignant, les techniciens, les spécialistes et chercheurs dont elle peut avoir besoin.
Ce personnel recevra toutes les facilités et toutes les garanties morales nécessaires à l'accomplissement de sa mission; il sera régi par les dispositions de la Déclaration de principes sur la coopération technique.
ART. 2. - Chacun des deux pays pourra ouvrir sur le territoire de l'autre des établissements scolaires et des instituts universitaires dans lesquels sera dispensé un enseignement conforme à ses propres programmes, horaires et méthodes pédagogiques, et sanctionné par ses propres diplômes; l'accès en sera ouvert aux ressortissants des deux pays.
La France conservera en Algérie un certain nombre d'établissements d'enseignement. La liste et les conditions de la répartition des immeubles entre la France et l'Algérie feront l'objet d'un accord particulier.
Les programmes suivis dans ces établissements comporteront un enseignement de la langue arabe en Algérie et un enseignement de la langue française en France. Les modalités du contrôle du pays de résidence feront l'objet d'un accord particulier.
La création d'un établissement d'enseignement dans l'un ou l'autre pays fera l'objet d'une déclaration préalable, permettant aux autorités de l'un ou l'autre pays de formuler leurs observations et leurs suggestions afin de parvenir dans toute la mesure du possible à un accord sur les modalités de création de l'établissement en cause.
Les établissements ouverts par chaque pays seront rattachés à un office universitaire et culturel.
Chaque pays facilitera à tous égards la tâche des services et des personnes chargés de gérer et de contrôler les établissements de l'autre pays fonctionnant sur son territoire.

ART. 3. - Chaque pays ouvrira ses établissements d'enseignement public aux élèves et étudiants de l'autre pays.

Dans les localités où le nombre des élèves le justifiera, il organisera, au sein de ses établissements scolaires, des sections où sera dispensé un enseignement conforme aux programmes, horaires et méthodes suivis dans l'enseignement public de l'autre pays.
ART. 4. - La France mettra à la disposition de l'Algérie les moyens nécessaires pour l'aider à développer l'enseignement supérieur et la recherche scientifique et à assurer, dans ces domaines, des enseignements de qualité égale aux enseignements correspondants dispensés par les universités françaises.
L'Algérie organisera, dans la mesure de ses possibilités, dans les universités algériennes, les enseignements de base communs aux universités françaises, dans des conditions analogues de programmes, de scolarité et d'examens.
ART. 5. - Les grades et diplômes d'enseignement délivrés en Algérie et en France, dans les mêmes conditions de programmes, de scolarité et d'examens, sont valables de plein droit dans les deux pays.
Des équivalences entre les grades et diplômes délivrés en Algérie et en France, dans des conditions différentes de programmes, de scolarité ou d'examens, seront établies par voie d'accords particuliers.
ART. 6. - Les ressortissants de chacun des deux pays, personnes physiques ou morales, pourront ouvrir des établissements d'enseignement privé sur le territoire de l'autre pays, sous réserve de l'observation des lois et règlements concernant l'ordre public, les bonnes mœurs, l'hygiène, les conditions de diplômes et toute autre condition qui pourrait être convenue d'un commun accord.
ART. 7. - Chaque pays facilitera l'accès des établissements d'enseignement et de recherche relevant de son autorité aux ressortissants de l'autre pays, par l'organisation de stages et tous autres moyens appropriés, et par l'octroi de bourses d'études ou de recherches ou de prêts d'honneur, qui seront accordés aux intéressés, par l'entremise des autorités de leur pays, après consultation entre les responsables des deux pays.
ART. 8. - Chacun des deux pays assurera sur son territoire aux membres de l'enseignement public et privé de l'autre pays le respect des libertés et franchises consacrées par les traditions universitaires.

 

TITRE II

 

ECHANGES CULTURELS

 

ART. 9. - Chacun des deux pays facilitera l'entrée, la circulation et la diffusion sur son territoire de tous les instruments d'expression de la pensée en provenance de l'autre pays.
ART. 10. - Chacun des deux pays encouragera sur son territoire l'étude de la langue, de l'histoire et de la civilisation de l'autre, facilitera les travaux entrepris dans ce domaine et les manifestations culturelles organisées par l'autre pays.
ART. 11. - Les modalités de l'aide technique apportée par la France à l'Algérie en matière de radiodiffusion, de télévision et de cinéma seront arrêtées ultérieurement d'un commun accord.

ART. 12. - L'aide prévue au titre de la coopération économique et financière est applicable aux domaines visés dans la présente déclaration.

 

 

TITRE III

 

F) DÉCLARATION DE PRINCIPES

RELATIVE A LA COOPÉRATION TECHNIQUE

 

ARTICLE PREMIER. - La France s'engage :
a) A prêter à l'Algérie son appui en matière de documentation technique et à assurer aux services algériens une communication régulière d'informations, en matière d'études, de recherches et d'expérimentation;
b) A mettre à la disposition de l'Algérie, dans la mesure des moyens disponibles, des services et des missions d'études, de recherches ou d'expérimentation, en vue, soit d'accomplir pour le compte de cette dernière, suivant ses directives, des travaux déterminés, soit de procéder à des études, de participer à des réalisations ou de contribuer à la création ou à la réorganisation d'un service;
c) A ouvrir très largement aux candidats présentés par les autorités algériennes et agréés par les autorités françaises l'accès des établissements français d'enseignement et d'application et à organiser à leur intention des stages de perfectionnement, des cycles d'enseignement et de formation accélérés dans des écoles d'application, au sein de centres particuliers et dans les services publics;
d) A mettre à la disposition de l'Algérie, dans la mesure des moyens disponibles, des agents de nationalité française qui apporteront leur concours dans les domaines techniques et administratifs.
ART. 2. - Afin de préserver la continuité du service et de faciliter l'organisation de la coopération technique, les autorités algériennes s'engagent:
- à communiquer au gouvernement français les listes des agents français aux fonctions desquels elles entendent mettre fin, ainsi que la liste des emplois qu'elles souhaitent attribuer à des agents français;
- à ne procéder au licenciement d'agents français en exercice au jour de l'autodétermination, qu'après en avoir communiqué les listes au gouvernement français et après avoir averti les intéressés dans des conditions de préavis à déterminer par un accord complémentaire.
ART. 3. - Les agents français, à l'exception de ceux bénéficiant des droits civiques algériens, qui sont en exercice au jour de l'autodétermination, et aux fonctions desquels les autorités algériennes n'entendent pas mettre fin, sont considérés comme mis à la disposition des autorités algériennes, au titre de la coopération technique, à moins qu'ils n'expriment la volonté contraire.
ART, 4. - Au vu des listes visées à l'article 2, un état récapitulatif des emplois que le gouvernement français accepte de pourvoir sera établi d'un commun accord. Il pourra être révisé tous les deux ans,
Les agents visés à l'article 3 et les agents recrutés par l'Algérie conformément à l'article 1°§d), seront mis à la disposition des autorités algériennes pour une durée fixée en principe à deux ans.
Toutefois les autorités algériennes auront le droit de remettre à tout moment les agents à la disposition de leur gouvernement dans des conditions de notification et de délai qui seront précisées par des accords complémentaires.
Les autorités françaises pourront, par voie de mesures individuelles, mettre fin au détachement d'agents français dans des conditions qui ne portent pas atteinte au bon fonctionnement des services.
ART. 5. - Les agents français mis à la disposition des autorités algériennes seront, dans l'exercice de leurs fonctions, soumis aux autorités algériennes. Ils ne pourront solliciter ni recevoir d'instructions d'une autorité autre que l'autorité algérienne, dont ils relèveront en raison des fonctions qui leur auront été confiées. Ils ne pourront se livrer à aucune activité politique sur le territoire de l'Algérie. Ils devront s'abstenir de tout acte de nature à nuire aux intérêts matériels et moraux tant des autorités algériennes que des autorités françaises.
ART. 6. - Les autorités algériennes donnent à tous les agents français l'aide et la protection qu'elles accordent à leurs propres fonctionnaires. Elles garantissent à ces agents le droit de transférer en France leurs rémunérations dans les conditions prévues par la Déclaration de principes relative à la coopération économique et financière.

Ces agents français ne peuvent encourir d'autre sanction administrative que la remise motivée à la disposition de leur gouvernement. Ils ne peuvent être mutés sans leur consentement exprimé par écrit.

ART. 7. - Les modalités d'application des principes ci-dessus feront l'objet d'accords complémentaires. Ceux-ci régleront notamment, en fonction du statut de ces agents, les conditions de leur rémunération et la répartition entre la France et l'Algérie des charges financières correspondant au transport de l'agent et de sa famille, aux indemnités éventuelles, à la contribution de l'État en matière de sécurité sociale et de retraite.

 

G) DÉCLARATION DE PRINCIPES RELATIVE

AUX QUESTIONS MILITAIRES

 

ARTICLE PREMIER. - L'Algérie concède à bail à la France l'utilisation de la base aéronavale de Mers-el-Kébir pour
une période de quinze ans à compter de l'autodétermination. Ce bail est renouvelable par accord entre les deux pays.
Le caractère algérien du territoire sur lequel est édifiée la base de Mers-el-Kébir est reconnu par la France.
ART. 2. - La base de Mers-el-Kébir est délimitée conformément à la carte annexée à la présente Déclaration.
Sur le pourtour de la base, l'Algérie s'engage à accorder à la France en des points précisés sur la carte annexée et situés dans les communes d'El Ançor, Bou Tlélis et Misserghin ainsi que dans les îles Habibas et Plane, les installations et facilités nécessaires au fonctionnement de la base.
ART. 3. - L'aérodrome de Lartigue et l'établissement de l'Arbal délimités par le périmètre figurant sur la carte annexée à la présente Déclaration, seront considérés pendant une durée de trois ans comme faisant partie de la base de Mers-el-Kébir et seront soumis au même régime.
Après la mise en service de l'aérodrome de Bou-Sfer, l'aérodrome de Lartigue pourra être utilisé comme terrain de dégagement, lorsque les circonstances atmosphériques l'exigeront.
La construction de l'aérodrome de Bou-Sfer s'effectuera en une durée de trois années.
ART. 4. - La France utilisera pour une durée de cinq ans les sites comprenant les installations d'ln Ekker, Reggane et de l'ensemble de Colomb-Béchar-Hamaguir, dont le périmètre est délimité dans le plan annexé, ainsi que les stations techniques de localisation correspondantes.
Les mesures temporaires que comporte le fonctionnement des installations à l'extérieur de celles-ci, notamment en matière de circulation terrestre et aérienne, seront prises par les services français en accord avec les autorités algériennes.

ART. 5. - Des facilités de liaison aérienne seront mises à la disposition de la France dans les conditions suivantes :
- pendant cinq ans sur les aérodromes de Colomb-Bécbar, Reggane, In Amguel. Ces terrains seront ensuite transformés en terrains civils sur lesquels la France conservera des facilités techniques et le droit d'escale;
pendant cinq ans sur les aérodromes de Bône et de Boufarik où la France aura des facilités techniques ainsi que des possibilités d'escale de ravitaillement et de réparations; les deux pays s'entendront sur les facilités qui seront ensuite consenties sur ces deux terrains.
ART. 6. - Les installations militaires énumérées ci-dessus ne serviront en aucun cas à des fins offensives.
ART. 7. - Les effectifs des forces françaises seront progressivement réduits à partir du cessez-le-feu.
Cette réduction aura pour effet de ramener les effectifs, dans un délai de douze mois à compter de l'autodétermination, à 80000 hommes. Le rapatriement de ces effectifs devra avoir été réalisé à l'expiration d'un second délai de vingt-quatre mois. Jusqu'à l'expiration de ce dernier délai, des facilités seront mises à la disposition de la France sur les terrains nécessaires au regroupement et à la circulation des forces françaises.
ART. 8. - L'annexe ci-jointe fait partie intégrante de la présente déclaration.

 

ANNEXE

 

En ce qui concerne Mers-el-Kébir

 

ARTICLE PREMIER. - Les droits reconnus à la France à Mers-el-Kébir comprennent l'utilisation du sol et du sous-sol, des eaux territoriales de la base et de l'espace aérien sur jacent.
ART. 2. - Seuls les aéronefs militaires français circulent librement dans l'espace aérien de Mers-el-Kébir dans lequel les autorités françaises assurent le contrôle de la circulation aérienne.
ART. 3. - Dans la base de Mers-el-Kébir, les populations civiles sont administrées par les autorités algériennes pour tout ce qui ne concerne pas l'utilisation et le fonctionnement de la base.
Les autorités françaises exercent tous les pouvoirs nécessaires à l'utilisation et au fonctionnement de la base, notamment en matière de défense, de sécurité et de maintien de l'ordre dans la mesure où celui-ci concerne directement la défense et la sécurité.
Elles assurent la police et la circulation de tous les engins terrestres, aériens et maritimes. Les missions de gendarmerie sont assurées par la prévôté militaire.
ART. 4. - L'installation de nouveaux habitants sur le territoire de la base pourra faire l'objet des restrictions nécessaires, par accord entre les autorités françaises et les autorités algériennes.
Si les circonstances l'exigent, l'évacuation de tout ou partie de la population civile pourra être prescrite par les autorités algériennes à la demande de la France.
ART. 5. - Tout individu qui trouble l'ordre, dans la mesure où il porte atteinte à la défense et à la sécurité de la base, est remis par les autorités françaises aux autorités algériennes.
ART. 6. - La liberté de circulation sur les itinéraires reliant entre elles les installations situées sur le pourtour de la base et reliant ces installations à la base de Mers El-Kébir est assurée en toutes circonstances.
ART. 7. - Les autorités françaises peuvent louer et acheter dans la base tous les biens meubles et immeubles qu'elles jugent nécessaires.
ART. 8. - Les autorités algériennes prendront à la requête des autorités françaises les mesures de réquisition ou d'expropriation jugées nécessaires à la vie et au fonctionnement de la base. Ces mesures donneront lieu à une indemnité équitable et préalablement fixée, à la charge de la France.
ART. 9. - Les autorités algériennes prendront les mesures pour assurer l'approvisionnement de la base en eau et en électricité, en toutes circonstances, ainsi que l'utilisation des services publics.
ART. 10. - Les autorités algériennes interdisent à l'extérieur de la base toute activité susceptible de porter atteinte à l'utilisation de cette base et prennent, en liaison avec les autorités françaises, toutes les mesures propres à en assurer la sécurité.

 

 

En ce qui concerne les sites

 

ART. 11. - Dans les sites visés à l'article 4 de la Déclaration de principes, la France maintient le personnel, les installations et entretient les équipements et matériels techniques qui lui sont nécessaires.
ART, 12. - Les autorités françaises peuvent, dans les aérodromes de Reggane, Colomb-Béchar, In-Amguel, maintenir le personnel, entretenir les stocks, les installations, équipements et matériels techniques qu'elles jugent nécessaires.
ART. 13. - Tout individu se trouvant sans titre ou troublant l'ordre public dans les sites et aérodromes visés ci-dessus est remis aux autorités algériennes par les autorités françaises.

 

En ce qui concerne les facilités aériennes

 

ART. 14. - La France dispose des radars de Réghaia et de Bou-Zizi. Ces radars sont utilisés pour la sécurité de la navigation aérienne générale, tant civile que militaire.
ART. 15. - Sur les aérodromes mentionnés au deuxième alinéa de l'article 5 de la Déclaration de principes, les autorités algériennes assurent la sécurité extérieure et prennent éventuellement à l'extérieur les mesures propres à assurer le fonctionnement efficace des installations.
ART. 16. - Les aéronefs militaires français utilisent, en se conformant aux règles de la circulation générale, l'espace aérien reliant entre eux les aérodromes que la France a le droit d'utiliser.
ART. 17. - Les services météorologiques français et algériens coopèrent en se prêtant mutuellement appui.

 

En ce qui concerne les facilités de circulation terrestre

 

ART, 18. - Les éléments constitués des forces françaises et tous les matériels, ainsi que les membres isolés de ces forces, circulent librement par voie terrestre entre tous les points où stationnent ces forces, en utilisant les moyens ferroviaires ou routiers existant en Algérie.
Les déplacements importants se feront avec l'accord des autorités algériennes.
En ce qui concerne les facilités de circulation maritime
ART. 19. - Les bâtiments publics français transportant des personnels et des matériels militaires auront accès à certains ports algériens. Les modalités d'application seront réglées entre les deux gouvernements.
ART. 20. - L'accès de navires de guerre français à des rades et ports algériens fera l'objet d'accords ultérieurs.

 

En ce qui concerne les télécommunications

 

ART. 21. - La France a le droit d'exploitation exclusive des moyens de télécommunications de la base de Mers-el-Kébir et des installations françaises situées dans les escales aériennes, et dans les sites visés à l'article 4 de la Déclaration. Elle traitera directement des attributions de fréquences avec l'Union internationale des Télécommunications.
ART. 22. - Les forces françaises pourront utiliser pour leurs liaisons les circuits télégraphiques et téléphoniques de l'Algérie, et en particulier les faisceaux hertziens d'infrastructure :
- Oran-Bône, avec les relais de Chréa, Sétif, Kef-el-Akkal et Bou-Zizi;
- Oran-Colomb-Béchar, avec les relais de Saida, Mécheria, Aïn-Sefra.
Des accords ultérieurs fixeront les conditions d'utilisation des installations techniques correspondantes.

 

En ce qui concerne le statut des forces en Algérie

 

ART. 23. - Sont désignés pour l'application du présent statut par le terme Membres des forces armées françaises :
a) Les militaires des trois armées en service, en transit ou en permission en Algérie;
b) Le personnel civil employé, au titre statutaire ou contractuel, par les forces armées françaises, à l'exclusion des nationaux algériens;
c) Les personnes à la charge des individus ci-dessus visés.
ART. 24. - Les membres des forces françaises entrent en Algérie et en sortent sur la présentation des seules pièces suivantes :
- carte d'identité nationale ou militaire, ou passeport;
- Pour les personnes civiles, carte d'identité et attestation d'appartenance aux forces françaises. Ils circulent librement en Algérie.
ART. 25. - Les unités et détachements constitués sont astreints au port de l'uniforme. La tenue en ville des isolés fera l'objet d'un règlement ultérieur.
Les membres des forces armées en détachement sont autorisés au port d'arme apparente.

 

En ce qui concerne les dispositions judiciaires

 

ART. 26. - Les infractions commises par des membres des forces armées, soit en service ou à l'intérieur des installations françaises, soit ne mettant Pas en cause des intérêts de l'Algérie, notamment en matière d'ordre public, sont de la compétence des juridictions militaires françaises. Les autorités françaises peuvent s'assurer de la personne des auteurs présumés de telles infractions.
ART. 27. - Les personnels de nationalité algérienne, auteurs d'infractions commises à l'intérieur des installations, sont remis sans délai, en vue de leur jugement, aux autorités algériennes.
ART. 28. - Toute infraction non visée à l'article 26 ci-dessus est de la compétence des tribunaux algériens.
Les deux gouvernements peuvent, toutefois, renoncer à exercer leur droit de juridiction.
ART. 29. - Les membres des forces françaises déférés devant les juridictions algériennes, et dont la détention est jugée nécessaire, sont incarcérés dans les locaux pénitentiaires dépendant de l'autorité militaire française, qui les fait comparaître à la demande de l'autorité judiciaire algérienne.
ART. 30. - En cas de flagrant délit, les membres des forces françaises sont appréhendés par les autorités algériennes et sont remis sans délai aux autorités françaises en vue de leur jugement, dans la mesure où celles-ci exercent leur jugement sur les intéressés.
ART. 31. - Les membres des forces françaises poursuivis devant un tribunal algérien ont droit aux garanties de bonne justice consacrée par la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et la pratique des Etats démocratiques.
ART. 32. - L'Etat français réparera, équitablement, les dommages éventuellement causés par les forces armées et les membres de ces forces à l'occasion du service et dûment constatés. En cas de contestation les deux gouvernements auront recours à l'arbitrage.
Sous réserve des dispositions de l'alinéa précédent, les tribunaux algériens connaissent des actions civiles dirigées contre les membres des forces armées.
Les autorités françaises prêtent leur concours aux autorités algériennes qui en font la demande, pour assurer l'exécution des décisions des tribunaux algériens en matière civile.

 

En ce qui concerne les dispositions d'ordre économique et financier

 

ART. 33. - Les forces armées françaises et les membres de ces forces Peuvent se procurer sur place les biens et services qui leur sont nécessaires, dans les mêmes conditions que les nationaux algériens.
ART. 34. - Les autorités militaires françaises peuvent disposer d'un service de poste aux armées et d'une paierie militaire.
ART. 35. - Les dispositions fiscales seront réglées par des accords ultérieurs.

 

H) DÉCLARATION DE PRINCIPES

RELATIVE AU RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS

 

La France et l'Algérie résoudront les différends qui viendraient à surgir entre elles par des moyens de règlement pacifique. Elles auront recours soit à la conciliation soit à l'arbitrage. A défaut d'accord sur ces procédures, Chacun des deux États pourra saisir directement la Cour internationale de justice.

====================================================================================

93 eme et dernier FEUILLET

En foi de quoi, le présent document a été signé par les représentants mandatés du Gouvernement de République et par le représentant du Front de Libération National, président de la délégation du FLN.
FAIT A EVIAN le 18 mars 1962

Louis JOXE Signature BELKACEM KRIM Signature

 

Robert BURON

Signature

 

Jean de BROGLIE
Signature

Ces accords n’ont jamais été entérinés par le gouvernement Algérien, Ben Bella premier président de l’Algérie indépendante a même demandé leurs modifications.

Belkacem Krim, le seul signataire FLN de ces accords fut en 1969 condamné à mort par contumace puis assassiné le 20 octobre 1970 à Francfort en Allemagne.

Retour "Tous les articles"

15 novembre 2012

MA REPONSE A …

             Je suis Pieds-Noirs comme mes parents, grands-parents et arrières grands-parents. Née à Oran en 1942, je n'en suis partie qu'en 1972.

            Il me semble qu'avant que nous disparaissions, un important travail est à mener lequel impose à l'Histoire de donner la vraie version de la guerre d'Algérie, de ses origines, causes et conséquences.

            Le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie a fait l'objet de discours politiques français imbibés de repentance envers le peuple algérien et du plus grand silence sur le drame de notre exil, sur nos disparus, sur morts mais surtout sur la réalité des faits et de leur déroulement.

            Les écrits des historiens dits spécialistes de l'Algérie comme Stora et ses émules sont réducteurs et partisans donc erronés. Les prendre comme références serait inadmissible pour notre mémoire et immorale pour la vérité.

            D'aucuns estiment qu'il est encore trop tôt pour construire la vraie histoire de la guerre d'Algérie tant les passions sont encore vivaces et les plaies non refermées. Je crois au contraire qu'il nous faut à nous qui en ont été les acteurs majeurs, tenter de dépasser nos réactions affectives et nous faire entendre avec objectivité , force et courage avant de disparaître.

            Mais pour nous faire entendre il nous faut éviter bien des pièges. Principalement, il nous faut ignorer que le pouvoir politique est parfois contraint à prendre des décisions sous la pression de puissances étrangères, ce que les gouvernants font primer est ce qu'ils croient bien pour la nation au détriment des attentes de certains groupes sociaux, les français n'avaient de l'Algérie qu'une image négative d'un pays lointain où leurs enfants partaient se battre sans qu'ils en comprennent ni admettent les raisons.

            D'autres pièges et non des moindres nous sont aussi tendus. Notre récupération par certains mouvements politiques qui n'ont pour objet que de renforcer leur propre troupe et de se servir de nous pour faire valoir leurs idées, l'utilisation de notre pluralité d'associations de Pieds-Noirs qui affaiblit l'impact de nos propos, nos difficultés à accepter et à savoir argumenter des débats contradictoires.

            Ce n'est pas en poursuivant entre nous des échanges qui reflètent nos souffrances même si ,elles sont toujours bien présentes dans nos pensées, ou ,en incriminant de façon récurrente l'un ou l'autre de nos hommes politiques passés ou présents, ou, en reprenant certains vieux extraits de discours ou d'articles de presse, que nous travaillerons efficacement pour que  l'histoire de la Guerre d'Algérie soit construite avec nous.

            Pourquoi la parole ne nous est jamais donnée ? Ne sommes-nous pas assez éduqués pour savoir traiter des faits et des enjeux politiques comme des sujets complexes ? Nous connaissons le déroulé des relations entre la France et l'Algérie depuis le début de notre arrivé sur cette terre que nous avons faite nôtre. Nous savons qu'elles ne furent qu'indécisions, ordres et contre-ordres, erreurs stratégiques, ignorance réciproque, confusion, mensonges et déni.

            Nous serons entendus si nous savons reconnaître que nous n'avons pas été suffisamment vigilants dans la gestion de notre pays. Notre erreur a été de laisser agir les gouvernements français sans intervenir quand il était temps.

            On ne dirige pas un pays à distance. On ne dirige pas un pays sans conscience des évolutions dans les mentalités et les attentes. On ne dirige pas un pays sans définir un avenir considéré comme le meilleur par tous ses habitants.

            Gérer l'Algérie comme un département français était un leurre et nous n'avons rien dit. Ignorer qu'un jour ou l'autre le partage des responsabilités et des pouvoirs serait demandé par les arabes lesquels progressivement se formaient dans nos écoles, a été notre erreur. Imaginer que les décisions du gouvernement français étaient franco-françaises alors que les américains imposaient leur loi, a été une grave méconnaissance de la situation.

            Mais avions-nous la possibilité d'intervenir encadrés par des fonctionnaires français de passage qui se contentaient d'exécuter les ordres de Paris sans nous demander notre avis ?

            Si l'indépendance de l'Algérie était écrite dans l'évolution du Temps, elle aurait dû et pu se passer autrement. Nous avons notre part de responsabilités avec certains de nos combats inutiles, certains de nos propos inadaptés, certains de nos comportements provocateurs. Nous avons  été crédules. Nous avons été dupés. Notre faiblesse fut de n'avoir pas eu de leaders Pieds-Noirs qui s'entourent d'une équipe unie de responsables locaux compétents et éclairés.

            Nous n'avons pas su changer notre image auprès des français pour lesquels les Pieds Noirs étaient en majorité des riches colonisateurs oisifs aux capacités intellectuelles étaient peu développées et qui « faisant suer le burnous ».

            Les couplets sur les méfaits de la « colonisation » de l'Algérie tel qu'il est repris dans les sphères politiques françaises actuelles doit être critiqué à la lumière du passé de ce pays tant de fois envahi par diverses civilisations et du travail accompli par nos ancêtres qui ont fait d'une terre pauvre et aride, un pays riche et prospère quand nous l'avons laissé . Il faut être fier de nos colons et faire réhabiliter leur image et leur rôle.

            S'il nous faut laisser des intellectuels français gloser ou certains « faux » Pieds Noirs de gauche battre leur coulpe et faire une repentance idéologique virtuelle, il nous faut trouver les moyens pour que des Pieds Noirs de bonne volonté sans appartenance à un quelconque mouvement politique français  puissent  participer à un travail de vérité historique sur la guerre d'Algérie avant qu'il ne soit trop tard.

            J'appelle donc mes compatriotes Pieds Noirs à une résistance intelligente laquelle dans une démarche objective redonne leurs sens aux faits

            Qui parmi vous souhaitent s'impliquer dans cette tâche ?

 Jacqueline Beaussart-Defaye

Retour "Libres propos citoyens"

11 novembre 2012

BILLET D'HUMEUR N°21

Document transmis par

LE  PHARE  FOUILLEUR  le vendredi 9 novembre 2012.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

19 mars 1962

une loi indigne pour officialiser la capitulation gaulliste !

Cher(e)s ami(e)s,

         On pensait avoir tout constaté de cette gauche française, placée contre toute attente au gouvernement d’une France à la dérive, par une vague anti-sarkozyste et….les voix d’une majorité des musulmans de France devenus les fossoyeurs de la droite dite républicaine !

         Eh bien non, ce n’est pas fini : les GHM (gauchistes-humanistes-mondialistes) continuent à faire parler d’eux…sur les sièges du Sénat français !

         Tous les livres d’histoire mentionnent que le 19 mars 1962 est la date des « accords d’Evian », qui entérinent « le cessez le feu » supposé mettre fin à la guerre d’Algérie qui coûta à la France, environ 30.000 tués et 300.000 blessés.

         Aucun livre d’histoire n’ajoute qu’après cette date funeste les tueurs du FLN s’empressèrent de torturer et massacrer plus de victimes dans les six mois suivants que pendant les huit années du conflit !

         Alors que les militaires français avaient gagné la guerre sur le terrain et que les katibas rebelles se rendaient en masse (voir les journaux de l’époque), Charles-le-Félon capitula et accéléra les négociations avec les rebelles aux mains tâchées du sang français, dont certains furent sortis des prisons françaises (Ahmed BEN BELLAH, entre autres) pour tenir un rôle de pantin au sein du GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne).

         C’est ainsi que le 19 mars 1962 devint le jour des prétendus « accords d’Evian », supposés instaurer un soi-disant « cessez-le-feu » qui devait mettre une fin à la guerre d’Algérie, non évidente dans le contexte social désastreux de cette époque tragique.

         Les rebelles algériens, devenus les amis de Charles-le-Félon, comprirent vite que le 19 mars 1962 signa l’autorisation de tuer en toute impunité, les civilseuropéens de toutes confessions, les Harkis et les Moghaznis fidèles à laFrance, et des militaires aussi….tandis que l’armée française, encoreprésente en Algérie, avait reçu l’ordre de ne pas intervenir.

         Les faits nous apprennent qu’il y eût entre 100 et 150.000 Harkis, environ 10.000 Pieds-Noirs, et au moins 700 militaires, sauvagement torturés et assassinés….très loin des bureaux de l’Elysée, pour que les cris des suppliciés atteignent les oreilles d’un Président devenu assassin parprocuration !

         Aucun conflit français n’a provoqué autant de victimes après sa fin, et s’il fallait le répéter il ne s’agit pas de quelques règlements de compte mais d’un véritable génocide autorisé par un Président de la République française.

VOILA POURQUOI LE 19 MARS 1962 NE SERA JAMAIS

CONSIDERE PAR LES PIEDS-NOIRS ET LES HARKIS

COMME LE JOUR DE COMMEMORATION

DE LA FIN DE LA GUERRE D’ALGERIE !

         Il est clair que les Sénateurs « vendus » qui ont permis d’officialiser cette date, par une loi émanant des rangs de la gauche française, loi votée hier au Sénat par 181 voix pour, et 154 voix contre (copier/coller ce lien sur votre navigateur  http://www.senat.fr/scrutin-public/2012/scr2012-20.html ), ont fait que ces martyrs sont, pour ainsi dire, assassinées à nouveau. Honte à eux !

         Par cet agissement lâche, à des fins électoralistes, les Sénateurs scélérats du PS et de l’UMP qui ont osé faciliter l’adoption de cette loi indigne, ont sali un peu plus la mémoire des Harkis, des Pieds-Noirs et des militaires du contingent, assassinés par les tueurs du FLN algérien après le 19 mars 1962.

         Quant à M. Kader ARIF, Ministre délégué des Anciens Combattants, fils de Harki (paraît-il ?), il ferait bien de retourner conduire la voiture de M. Lionel JOSPIN : là est sa vraie place ! 

         Le 7 novembre 2012, à Toulon, nous étions « contre le 19 mars 1962 », copier/coller ce lien sur le navigateur : www.youtube.com/watch?v=658zNNDnubs.

         Je dédie ce bulletin à la mémoire de Guy PUJANTE, récemment décédé, membre de l’OAS d’Oran. Paix à son âme de patriote.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

Publicité
Publicité
Publicité